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Stadification initiale du cancer de l’œsophage : revue systématique sur la performance des méthodes diagnostiques AGENCE D’ÉVALUATION DES TECHNOLOGIES ET DES MODES D’INTERVENTION EN SANTÉ ETMIS 2009; Vol. 5 : N o 6

Stadification initiale du cancer de l’oesophage : revue … · 2011-04-08 · M. A.-Robert LeBlanc, ingénieur, professeur titulaire et directeur des programmes, Institut de

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Stadification initiale ducancer de l’œsophage : revue systématique sur la performance des méthodes diagnostiques

AGENCE D’ÉVALUATION DES TECHNOLOGIES ET DES MODES D’INTERVENTION EN SANTÉ

ETMIS 2009; Vol. 5 : No 6

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ETMIS 2009; Vol. 5 : NO 6

Document d’appui destiné au Comité de l’évolution des pratiques en oncologie (CEPO) pour l’élaboration de guides de pratique clinique

Julie Tranchemontagne

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Ce rapport a été adopté par l’Assemblée des membres de l’Agence lors de sa réunion du 28 novembre 2008.

Le contenu de cette publication a été rédigé et édité par l’Agence d’évaluation des technologies et des modes d’intervention en santé (AETMIS). Ce document ainsi que le résumé anglais, intitulé Initial Staging of Esophageal Cancer: Systematic Review of the Performance of Diagnotic Methods sont également offerts en format PDF dans le site Web de l’Agence : www.aetmis.gouv.qc.ca.

Équipe de projet

Auteure Julie Tranchemontagne, M. Sc.

Dre Alicia Framarin, M. Sc.

Dr Gilles PineauRecherche documentaire Mathieu Plamondon, M.S.I.Soutien documentaire Micheline Paquin

Édition

Responsable Diane GuilbaultSuzie Toutant

Correction d’épreuves Suzanne ArchambaultTraduction Jocelyne LauzièreCoordination et graphisme Jocelyne GuillotJocelyne Guillot

Denis Santerre

L’Agence remercie les membres de son personnel qui ont contribué à l’élaboration du présent document.

Pour citer ce document :Agence d’évaluation des technologies et des modes

cancer de l’œsophage : revue systématique sur la performance des méthodes diagnostiques. Rapport préparé par Julie Tranchemontagne. ETMIS 2009;5(6):1-113.

RenseignementsAgence d’évaluation des technologies et des modes d’intervention en santé2021, avenue Union, bureau 10.083Montréal (Québec) H3A 2S9Téléphone : 514-873-2563Télécopieur : [email protected]

Publié par le Service des communications, de l’édition et du transfert des connaissancesDépôt légalBibliothèque et Archives nationales du Québec, 2009 Bibliothèque et Archives Canada, 2009ISSN 1915-3082 ETMIS (imprimé) ISSN 1915-3104 ETMIS (PDF) ISBN 978-2-550-56068-5 (imprimé) ISBN 978-2-550-56067-8 (PDF)

© Gouvernement du Québec, 2009.La reproduction totale ou partielle de ce document est autorisée à condition que la source soit mentionnée.

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L’Agence d’évaluation des technologies et des modes

d’intervention en santé (AETMIS) a pour mission de contribuer

à améliorer le système de santé québécois. Pour ce faire,

l’Agence conseille et appuie le ministre de la Santé et des

Services sociaux ainsi que les décideurs du système de santé

en matière d’évaluation des services et des technologies

de la santé. L’Agence émet des avis basés sur des rapports

des technologies de la santé, incluant les aides techniques pour

personnes handicapées, ainsi que les modalités de prestation et

d’organisation des services. Les évaluations tiennent compte

ainsi que les enjeux éthiques, sociaux, organisationnels et

économiques.

L’agenceL

LA DIRECTION

Dr Juan Roberto Iglesias, président-directeur général

Dre Véronique Déry, directrice générale associée et chef des opérations

Dr Reiner Banken, directeur général adjoint au développement, partenariats et réseaux

Dre

technologies et des modes d’intervention en santé

Dr

pratique clinique

Dr

du soutien méthodologique

M. Philippe Glorieux, responsable de l’administration et des

Mme Diane Guilbault, responsable des communications, de l’édition et du transfert des connaissances

Mme Lise-Ann Davignon, responsable des opérations et de la performance et adjointe à la direction générale associée

LES MEMBRES

Dre Marie-Dominique Beaulieu, titulaire de la Chaire Docteur Sadok Besrour en médecine familiale, professeure titulaire, Faculté de médecine, Université de Montréal, et chercheure, Centre de recherche du CHUM, Montréal

Dre Sylvie Bernier, directrice, Organisation des services médicaux et technologiques, MSSS, Québec

Dr Serge Dubé, chirurgien, Hôpital Maisonneuve-Rosemont, et vice-doyen aux affaires professorales, Faculté de médecine, Université de Montréal

M. Roger Jacob, ingénieur, directeur associé, Gestion des immobilisations et des technologies médicales, Agence de la santé et des services sociaux de Montréal

Dr Michel Labrecque, professeur et chercheur clinicien, Unité de médecine familiale, Hôpital Saint-François d’Assise, CHUQ, Québec

M. A.-Robert LeBlanc, ingénieur, professeur titulaire et directeur des programmes, Institut de génie biomédical, Université de Montréal, et directeur adjoint à la recherche, au développement et à la valorisation, Centre de recherche de l’Hôpital du Sacré-Cœur de Montréal

Mme Esther Leclerc,

Hôtel-Dieu du CHUM, Montréal

Dr Jean-Marie Moutquin, spécialiste en obstétrique-gynécologie, professeur titulaire et directeur du département d’obstétrique-gynécologie, Faculté de médecine et des sciences de la santé, Université de Sherbrooke

Dr Réginald Nadeau, cardiologue, chercheur, Centre de recherche de l’Hôpital du Sacré-Cœur de Montréal, et professeur émérite, Faculté de médecine, Université de Montréal

Mme Johane Patenaude, éthicienne, professeure titulaire, département de chirurgie, Faculté de médecine et des sciences de la santé, Université de Sherbrooke, et chercheure boursière, FRSQ

Dr Simon Racine, spécialiste en santé communautaire, directeur général, Institut universitaire en santé mentale de Québec

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ii

TABLE DES MATIÈRES

L’AGENCE .....................................................................................................................................................................i

PRÉFACE .....................................................................................................................................................................vi

L’AVIS EN BREF ........................................................................................................................................................vii

REMERCIEMENTS .................................................................................................................................................. viii

RÉSUMÉ ......................................................................................................................................................................ix

SUMMARY .................................................................................................................................................................xvii

SIGLES ET ABRÉVIATIONS ................................................................................................................................ xxiii

GLOSSAIRE ..............................................................................................................................................................xxv

1 INTRODUCTION ....................................................................................................................................................1

2 STADIFICATION DU CANCER DE l’ŒSOPHAGE ............................................................................................3

2.1 ......................................................................................................................................3

2.2 Étalon de référence ............................................................................................................................................5

2.3 Tests utilisés ......................................................................................................................................................5

2.3.1 Tomodensitométrie (TDM) .....................................................................................................................5

2.3.2 Échoendoscopie .......................................................................................................................................6

2.3.3 Cytoponction échoguidée ........................................................................................................................8

2.3.4 ..............................8

2.3.5 Imagerie par résonance magnétique (IRM) .............................................................................................9

2.3.6 Techniques chirurgicales minimalement effractives (TCME) ................................................................9

2.4 Le cas particulier des tumeurs sténosantes ........................................................................................................9

2.5 Biomarqueurs pour le pronostic du cancer ......................................................................................................10

3 MÉTHODOLOGIE ............................................................................................................................................... 11

3.1 Recherche documentaire .................................................................................................................................11

3.2 Critères d’inclusion et d’exclusion ..................................................................................................................11

3.3 Extraction, synthèse et analyse des données ...................................................................................................12

4 RÉSULTATS ..........................................................................................................................................................15

4.1 Tomodensitométrie (TDM) .............................................................................................................................15

4.1.1 Performance en fonction du stade TNM ...............................................................................................15

4.1.2 TDM multibarrettes avec traitement des images en trois dimensions ..................................................19

4.1.3 Résumé des résultats sur la performance de la TDM ............................................................................19

4.2 Tomographie par émission de positrons (TEP) ...............................................................................................20

4.2.1 TEP sans fusion avec la TDM ...............................................................................................................20

4.2.2 TEP-TDM ..............................................................................................................................................21

4.2.3 Résumé des résultats sur la performance de la TEP ..............................................................................21

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iii

4.3 Échoendoscopie ...............................................................................................................................................22

4.3.1 Performance en fonction du stade TNM ...............................................................................................22

4.3.2 Performance de l’échoendoscopie en fonction du type histologique et de la position de la tumeur ....29

4.3.3 Tumeurs sténosantes ..............................................................................................................................29

4.3.4 Résumé des résultats sur la performance de l’échoendoscopie .............................................................33

4.4 Cytoponction échoguidée ................................................................................................................................34

4.4.1 Évaluation des ganglions péritumoraux ................................................................................................35

4.4.2 Résumé sur la performance de la cytoponction échoguidée .................................................................35

4.5 Techniques chirurgicales minimalement effractives (TCME) ........................................................................35

4.5.1 Performance des TCME ........................................................................................................................35

4.5.2 Résumé sur la performance des TCME .................................................................................................36

4.6 Imagerie par résonance magnétique (IRM) .....................................................................................................36

4.6.1 Stade T ...................................................................................................................................................36

4.6.2 Stade N ..................................................................................................................................................37

4.6.3 Résumé ..................................................................................................................................................37

4.7 Comparaison de la performance entre les technologies ..................................................................................37

4.7.1 Stade T ...................................................................................................................................................38

4.7.2 Stade N ..................................................................................................................................................38

4.7.3 Stade M .................................................................................................................................................40

4.7.4 Techniques chirurgicales minimalement effractives (TCME) ..............................................................42

4.7.5 Résumé sur la comparaison de la performance entre les technologies .................................................43

4.8 Biomarqueurs ..................................................................................................................................................45

5 DISCUSSION ........................................................................................................................................................47

5.1 ....................47

5.2 Limites de la présente revue de la littérature ..................................................................................................49

5.2.1 Qualité des études primaires .................................................................................................................49

5.2.2 Validité de l’étalon de référence ............................................................................................................50

5.2.3 Comparaison de la performance des technologies ................................................................................50

5.2.4 Évaluation des métastases à distance ....................................................................................................50

5.2.5 Analyse des patients qui ont eu un traitement néoadjuvant ..................................................................50

5.2.6 Évaluation des tests diagnostiques ........................................................................................................51

5.3 Analyse des résultats .......................................................................................................................................51

5.3.1 Évaluation des métastases à distance ....................................................................................................51

5.3.2 Évaluation locorégionale .......................................................................................................................53

5.3.3 Tumeurs sténosantes ..............................................................................................................................55

6 CONCLUSIONS ....................................................................................................................................................57

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iv

ANNEXE A CLASSIFICATION TNM ET STADES DE L’AJCC/UICC .............................................................60

ANNEXE B STRATÉGIE DE RECHERCHE DOCUMENTAIRE : BASES DE DONNÉES BIBLIOGRAPHIQUES ....................................................................................................................62

ANNEXE C QUALITÉ DES REVUES SYSTÉMATIQUES RETENUES ..........................................................65

ANNEXE D INFORMATIONS SUR L’ÉCHOENDOSCOPIE ET LA TDM .......................................................66

ANNEXE E PERFORMANCE DE LA TDM .......................................................................................................68

ANNEXE F PERFORMANCE DE L’ÉCHOENDOSCOPIE ...............................................................................70

ANNEXE G PERFORMANCE DE LA CYTOPONCTION ÉCHOGUIDÉE ......................................................75

ANNEXE H DÉTAILS DES ÉTUDES SUR LA PERFORMANCE DES TECHNOLOGIES .............................76

RÉFÉRENCES ..........................................................................................................................................................108

Liste des figures et des tableaux

Figure 1 pas représentés) ...................................................................................................................................4

Figure 2 Paroi de l’œsophage visualisée par échoendoscopie ...........................................................................7

Tableau 1 Dichotomisation des résultats pour le calcul de la performance des technologies en fonction du stade de la maladie (TNM) .............................................................................................13

Tableau 2 ...........................13

Tableau 3 ...........15

Tableau 4 locorégionaux ....................................................................................................................................16

Tableau 5 et des organes distants .......................................................................................................................18

Tableau 6 ........23

Tableau 7 péri-œsophagien ................................................................................................................................24

Tableau 8 un organe adjacent .............................................................................................................................25

Tableau 9 les ganglions locorégionaux ..............................................................................................................26

Tableau 10 cœliaques et le foie ............................................................................................................................28

Tableau 11 présentant une tumeur sténosante ......................................................................................................31

Tableau 12 Utilisation de la sonde échoendoscopique Esophagoprobechez les patients présentant une tumeur sténosante ...........................................................................32

Tableau 13 Exactitude de l’IRM pour la détection du stade T .............................................................................37

Tableau 14 Comparaison de la performance de l’échoendoscopie et de la TDM pour l’évaluation du stade T ...........................................................................................................................................38

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v

Tableau 15 Comparaison de la performance de l’échoendoscopie, de la TDM et de la TEP pour la détection du stade N ......................................................................................................................39

Tableau 16 Performance de la cytoponction échoguidée et d’autres techniques pour l’évaluation du stade N ..........................................................................................................................................39

Tableau 17 Comparaison de la performance de la TEP et de la TDM pour l’évaluation du stade M ..................41

Tableau 18 Comparaison de la performance de l’échoendoscopie et de la TDM pour l’évaluation du stade M .........................................................................................................................................42

Tableau 19 ............................................47

..............................................................60

Tableau A-2 Groupes de stades de l’AJCC/UICC .................................................................................................61

.................................................................61

Tableau C-1 Évaluation de la qualité des revues systématiques retenues ..............................................................65

Tableau D-1 Patients ayant des tumeurs au cardia et patients ayant une sténose dans les études sur l’évaluation de l’échoendoscopie et de la cytoponction échoguidée ...........................................66

Tableau D-2 Informations techniques sur la TDM .................................................................................................67

Tableau E-1 vs ....................................................................................................................................68

Tableau E-2 (T4 vs .......................................................................................................................................68

Tableau E-3 Performance de la TDM pour l’évaluation du stade N ......................................................................69

Tableau E-4 Performance de la TDM pour l’évaluation du stade M .....................................................................69

Tableau F-1 vs .........................................................70

Tableau F-2 vs .......................................................71

Tableau F-3 Performance de l’échoendoscopie pour détecter T4 vs .............................................................71

Tableau F-4 Tumeurs correctement classées, sous-classées et surclassées évaluées par échoendoscopie ..................................................................................................................................72

Tableau F-5 Performance de l’échoendoscopie pour l’évaluation du stade N ......................................................73

Tableau F-6 Performance de l’échoendoscopie pour l’évaluation du stade M ......................................................74

Tableau G-1 Performance de la cytoponction échoguidée pour l’évaluation du stade N ......................................75

Tableau G-2 Performance de la cytoponction échoguidée pour l’évaluation du stade M ......................................75

Tableau H-1 Études sur la performance de la TEP-TDM ......................................................................................76

Tableau H-2 Études sur la performance de l’échoendoscopie et de la TDM .........................................................78

Tableau H-3 Détails des études sur les TCME .....................................................................................................101

Tableau H-4 Détails des études sur l’IRM ...........................................................................................................103

Tableau H-5 Détails des études sur l’évaluation des tumeurs sténosantes ...........................................................104

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vi

PRÉFACE

Le cancer de l’œsophage est un cancer rare dont le pronostic demeure sombre. Au Québec en 2007, on estimait à 339 le nombre de nouveaux cas de cancer de l’œsophage et à 319 le nombre de décès causés par cette maladie. Selon les données d’un registre américain (SEER), le taux de survie à cinq ans des patients atteints d’un cancer de l’œsophage était seulement de 15,8 % en 2005. À cause de l’absence de symptômes précoces et de l’envahissement local rapide, le diagnostic est posé à un stade avancé de la maladie. De plus, comme la plupart des patients sont âgés au moment du diagnostic et souffrent souvent de maladies concomitantes, les options thérapeutiques sont limitées.

déterminer la faisabilité d’un traitement et, le cas échéant, établir un plan thérapeutique optimal. Par contre,

traitement néoadjuvant ou palliatif en raison du stade avancé de la maladie, ce qui implique que la pièce de

Ensuite, on observe depuis quelques années une augmentation de l’incidence de l’adénocarcinome de l’œsophage distal ou de la jonction œsogastrique par rapport à celle du carcinome épidermoïde des tiers moyen et supérieur de l’œsophage. Or, ces deux types histologiques de cancer ont un mode de propagation et des modalités de prise en charge différents. De plus, la présence d’une tumeur sténosante vient compliquer la

sans qu’il y ait consensus sur les méthodes à utiliser et la stratégie à suivre. Les technologies le plus couramment utilisées sont la tomodensitométrie (TDM), surtout pour la détection des métastases à distance, et l’échoendoscopie pour détecter l’envahissement locorégional. Récemment, la cytoponction échoguidée et la tomographie par émission de positrons fusionnée avec la tomodensitométrie (TEP-TDM)

techniques chirurgicales minimalement effractives (laparoscopie et thoracoscopie) et l’imagerie par résonance

En conséquence, le Comité de l’évolution des pratiques en oncologie (CEPO), qui relève de la Direction de la lutte contre le cancer, a demandé à l’Agence d’évaluation des technologies et des modes d’intervention en santé (AETMIS) de se pencher sur les données probantes disponibles sur la performance des méthodes

revue systématique de la littérature sur le sujet. Il n’aborde pas les enjeux organisationnels ni économiques. Ses conclusions pourront servir de fondement au CEPO pour l’élaboration d’un guide de pratique clinique au Québec.

Dr Juan Roberto IglesiasPrésident-directeur général

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vii

L’AVIS EN BREF

Ld’un traitement et, le cas échéant, établir un plan thérapeutique optimal. On dispose de plusieurs technologies

ou sans cytoponction, la tomographie par émission de positrons fusionnée avec la tomodensitométrie (TEP-TDM), l’imagerie par résonance magnétique (IRM) et les techniques chirurgicales minimalement effractives (laparoscopie et thoracoscopie).

1). La faiblesse méthodologique de la plupart des études analysées ne nous permet pas de tirer des conclusions fermes, car plusieurs comportaient des échantillons de petite taille, et les données sont très hétérogènes à cause en partie de l’absence de consensus sur les critères d’évaluation du stade ganglionnaire ainsi que de la

sur certaines technologies nous a parfois amenés à retenir des études qui ont inclus des patients ayant reçu un traitement néoadjuvant, une source potentielle de biais dans les résultats sur la performance.

En tenant compte de ces limites, l’AETMIS dégage plusieurs conclusions et propose la stratégie suivante :

métastases à distance; En l’absence de métastases à distance, utiliser l’échoendoscopie pour évaluer l’envahissement locorégional (stades T et N) et les ganglions cœliaques, avec cytoponction si la tumeur n’entrave pas le passage de l’aiguille; en présence d’une tumeur sténosante, l’approche optimale n’est pas connue, mais la dilatation est indiquée, sauf en cas de sténose grave, et elle devrait être réalisée dans des centres de grande expertise;Ajouter la TEP-TDM au bilan d’extension du cancer si le patient est jugé admissible à un traitement à visée curative après une tomodensitométrie et une échoendoscopie (il faudrait cependant des études

Utiliser l’IRM si la tomodensitométrie ne peut être pratiquée (bien que cette option ne soit mentionnée que dans certaines lignes directrices); Recourir aux techniques chirurgicales minimalement effractives (laparoscopie, thoracoscopie) dans certaines situations, comme la laparoscopie pour évaluer les métastases abdominales (au péritoine, par exemple) lorsque le cancer se situe à la jonction œsogastrique.

Les biomarqueurs servant à établir le pronostic au moment du diagnostic sont encore au stade expérimental et ne sont pas utilisés en clinique présentement.

Plusieurs auteurs signalent que l’expérience des personnes qui procèdent à l’évaluation par échoendoscopie est une source importante de variabilité des résultats sur la performance de cette technique. Il serait donc

diagnostiques qui évoluent rapidement.

1.. Tumor, Nodes, Metastases (tumeur, ganglions, métastases).

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REMERCIEMENTS

L’Agence remercie vivement les lecteurs externes pour leurs précieuses suggestions et leur contribution à la qualité générale et à la rigueur de ce rapport d’évaluation :

Dr Jean-Sébastien BilliardRadiologiste, Hôpital Saint-Luc du CHUM (Centre hospitalier de l’Université de Montréal), Montréal (Québec)

Pr Toni LerutChef du département de chirurgie thoracique, Hôpital universitaire de Leuven, Belgique

Dr Francis Morin Nucléiste, chef du service de médecine nucléaire, coordonnateur de la TEP-TDM, Centre hospitalier

Dre Patricia Noël

Dr Anand SahaiGastro-entérologue, Hôpital Saint-Luc du CHUM, Montréal (Québec)

Les personnes suivantes ont aussi contribué à la préparation de ce rapport en fournissant soutien, information et conseils clés, et en sont grandement remerciées :

Dr Raymond BourdagesGastro-entérologue, Centre hospitalier

Dr André DuranceauSpécialiste en chirurgie thoracique, Hôpital Notre-Dame du CHUM, Montréal (Québec)

Dr Gilles Jobin Gastro-entérologue, Hôpital Maisonneuve-Rosemont, Montréal (Québec)

Mme Mélanie KavanaghDirection de la lutte contre le cancer, ministère de la Santé et des Services sociaux, Québec (Québec)

Dr Jean-François Ouellet

Dre Josée Parent

Service du développement et de l’évaluation des technologies, Direction générale des services de santé et médecine universitaire, ministère de la Santé et des Services sociaux, Québec (Québec)

Divulgation de conflits d’intérêts

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ix

RÉSUMÉ

Introduction

Au Québec, on estime que 339 personnes ont reçu un diagnostic de cancer de l’œsophage et que 319 sont décédées à cause de cette maladie au cours de l’année 2007. Chez environ 50 % des patients, la maladie est à un stade avancé au moment du diagnostic en raison de l’absence de symptômes précoces et de la rapidité de l’envahissement

étape essentielle pour déterminer la faisabilité d’un traitement à visée curative et, le cas échéant, établir un plan thérapeutique optimal. En cas d’absence de métastases

paroi de l’œsophage et les structures adjacentes ainsi que l’atteinte ganglionnaire, un

initiale, notamment le fait qu’un traitement néoadjuvant ou palliatif est administré à beaucoup de patients en raison du stade avancé de la maladie au moment du diagnostic, ce qui implique que la pièce de résection chirurgicale n’est pas disponible ou n’est pas

l’œsophage change depuis quelques années, alors que l’on observe une augmentation de l’incidence de l’adénocarcinome de l’œsophage distal ou de la jonction œsogastrique par rapport à celle du carcinome épidermoïde des tiers moyen et supérieur de l’œsophage. La

types histologiques de tumeur dans l’œsophage et leur mode de propagation diffèrent considérablement. De plus, la présence d’une tumeur sténosante vient compliquer la

Présentement au Québec, il n’y a pas de consensus sur les méthodes à utiliser et la

conséquence, le Comité de l’évolution des pratiques en oncologie (CEPO), qui relève de la Direction de la lutte contre le cancer, a demandé à l’Agence d’évaluation des technologies et des modes d’intervention en santé (AETMIS) de réaliser une revue systématique de la littérature sur la performance des méthodes diagnostiques utilisées

servira de base au CEPO pour l’élaboration d’un guide de pratique clinique au

d’évaluation suivantes :

TEP-TDM, échoendoscopie avec ou sans cytoponction, IRM et techniques

Dans le cas de la cytoponction échoguidée, quelle est la marche à suivre pour la

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x

Quels sont les marqueurs, immunohistochimiques ou autres (biopsie ganglionnaire ou œsophagienne), importants cliniquement lors du diagnostic, qui pourraient améliorer

Le présent rapport se limite à l’évaluation de la performance diagnostique des tests. Il

cliniques sous l’angle de la prise en charge ou de la survie des patients, par exemple. Les enjeux organisationnels et économiques ne sont pas non plus inclus dans l’analyse.

Technologies utilisées pour la stadification clinique du cancer de l’œsophage

cancer de l’œsophage sont la tomodensitométrie (TDM) et l’échoendoscopie. La tomodensitométrie permet d’obtenir des images anatomiques des structures internes du corps par des radiographies traitées par ordinateur, et elle est principalement utilisée pour évaluer les métastases à distance (stade M). Il existe trois types de TDM : à mode incrémental, hélicoïdal et hélicoïdal multibarrettes. Cette dernière offre une meilleure résolution spatiale et permet la reconstruction des images dans tous les plans en une seule apnée du patient.

L’échoendoscopie couple la technologie à ultrasons avec l’endoscopie, et elle est surtout utilisée pour déterminer l’extension de la tumeur primitive (stade T) et évaluer les métastases aux ganglions avoisinants (stade N). Les sondes d’échoendoscopie peuvent être de deux types, soit radiales ou linéaires. La sonde radiale est la plus utilisée, car elle permet d’obtenir une coupe transversale de l’œsophage et des structures environnantes. La sonde linéaire permet d’obtenir une image parallèle du tractus intestinal et est surtout employée pour faire la cytoponction échoguidée. Les minisondes utilisent des fréquences plus élevées, mais comme on s’en sert peu ou pas au Québec à cause de leur courte durée de vie, elles ne sont pas évaluées dans le présent rapport. La performance de l’échoendoscopie est fonction, entre autres, de l’habileté de l’opérateur. Certains auteurs indiquent qu’elle est meilleure après 100 examens, alors que d’autres ont montré qu’elle est meilleure dans les centres qui ont un volume de plus de 50 examens par année par examinateur que dans ceux qui ont un volume de moins de 50 examens par année par examinateur.

cytopathologique dans les ganglions lymphatiques et les masses tumorales pour analyse cytopathologique ou histopathologique. Il n’est pas recommandé de faire une cytoponction échoguidée des ganglions suspects situés en périphérie de la tumeur, car le passage de l’aiguille à travers la tumeur peut contaminer l’échantillon et donner un faux positif.

La tomographie par émission de positrons fusionnée avec la tomodensitométrie (TEP-TDM) est d’un grand intérêt pour le bilan d’extension du cancer de l’œsophage.

pour mesurer l’activité tissulaire et cellulaire. Le couplage avec la TDM donne une meilleure résolution spatiale du signal du traceur émetteur de positrons et contribue à optimiser la performance clinique de la TEP en oncologie.

L’IRM permet d’obtenir des images anatomiques des structures internes du corps à l’aide d’un champ magnétique et d’un rayonnement non ionisant comme les ondes de radiofréquence. Sa résolution de contraste serait meilleure que celle de la TDM à certains endroits, comme les tissus mous. Certains facteurs comme la force du champ magnétique

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(mesurée en teslas), l’utilisation d’agents de contraste ayant des propriétés magnétiques

Les techniques chirurgicales minimalement effractives (TCME), comme la laparoscopie ou la thoracoscopie, sont des interventions au cours desquelles on insère une sonde

visualisation plus directe des tissus et de faire des biopsies des lésions suspectes ou une dissection ganglionnaire pour analyse histopathologique. Elles exigent une anesthésie générale.

Méthodologie

de l’œsophage et de la jonction œsogastrique non associés au cancer de l’estomac. La revue des études primaires couvre la période allant de janvier 1999 à décembre 2007 dans les bases de données Medline (interface PubMed) et The Cochrane Library. Une veille documentaire a été maintenue jusqu’en juillet 2008 pour les revues systématiques et les lignes directrices. Des critères de sélection des études ont été établis en fonction de la pertinence du sujet, des étalons de référence utilisés selon les différentes catégories

selon le stade TNM, le type histologique et la position de la tumeur. Les études qui ont clairement indiqué avoir inclus des patients ayant reçu un traitement néoadjuvant ont été exclues, sauf pour celles qui portaient sur des technologies sur lesquelles il y avait très peu de données primaires2. Les études réalisées sur 10 patients ou moins, celles publiées dans une langue autre que le français ou l’anglais et celles portant sur l’œsophage de Barrett n’ont pas été retenues.

La performance diagnostique a été exprimée en moyenne pondérée ou en médiane. Pour le stade T, lorsque les données étaient disponibles, nous avons aussi calculé le taux de tumeurs correctement classées, sous-classées et surclassées. La performance comparative des technologies a été évaluée de façon directe ou indirecte, selon la disponibilité des résultats. La qualité des études a été évaluée à l’aide de grilles adaptées d’outils d’évaluation reconnus.

RésultatsLa plupart des études passées en revue sont de faible qualité méthodologique et ont été réalisées sur des échantillons de petite taille. Plusieurs d’entre elles sont rétrospectives et ne mentionnent pas si l’interprétation des résultats d’imagerie a été faite dans l’ignorance des résultats de l’analyse histopathologique ou d’autres tests diagnostiques. Il y a beaucoup d’hétérogénéité dans les résultats, probablement à cause de la variabilité des critères d’inclusion des sujets, de l’absence de consensus sur les critères d’évaluation du

des examinateurs a aussi probablement contribué à la variabilité des résultats.

La présente revue de la littérature comporte plusieurs limites. Le fait d’avoir généralement exclu les études qui ont analysé les résultats de patients ayant reçu une thérapie néoadjuvante pourrait favoriser l’inclusion de cas à un stade moins avancé, mais ce biais est probablement moindre que celui qu’aurait introduit l’inclusion de patients ayant reçu ce type de traitement. De plus, l’évaluation de la performance des

2. TEP-TDM, cytoponction échoguidée et techniques chirurgicales minimalement effractives.. TEP-TDM, cytoponction échoguidée et techniques chirurgicales minimalement effractives.

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technologies pour la détection des métastases à distance n’est pas complète, car elle se

de l’œsophage et ne tient pas compte de leur performance pour l’évaluation de tout autre cancer primitif. De plus, la comparaison des technologies entre elles a surtout été faite

analysées.

Performance de la TDMLa plupart des études sur la TDM ont porté sur la technologie hélicoïdale à coupe unique ou multibarrettes, mais les appareils de dernière génération (à 64 ou 256 barrettes) n’ont pas été évalués. La plupart des études ont utilisé une TDM abdominale et thoracique. Pour évaluer le stade N, la TDM est peu sensible (médiane de 41,7 %), mais assez

ganglions et aux organes distants (stade M) est assez bonne (médiane de 87,2 %), mais sa sensibilité est faible (médiane de 49,2 %). Cette dernière est probablement sous-estimée, car les études repérées n’ont pas évalué séparément les métastases aux organes et aux ganglions distants, et plusieurs ont probablement un biais de sélection en faveur de cas à un stade plus précoce.

La TDM avec reconstruction d’images en trois dimensions pourrait être utile pour l’évaluation locorégionale en présence d’une tumeur sténosante.

Performance de la TEP avec et sans fusion avec la TDMLa TEP a été analysée séparément de la TEP-TDM. Les données sur la TEP viennent de revues systématiques et de méta-analyses. Le taux de détection de la tumeur primitive par TEP est élevé (de 95 à 100 %), sauf pour les tumeurs à un stade précoce. Pour évaluer le stade N, la sensibilité de la TEP est de 57 % (IC à 95 % : de 43 à 70), et sa

meilleure pour l’évaluation des métastases aux ganglions distants et aux organes distants

(IC à 95 % : de 89 à 97).

sont rares. Nous avons répertorié deux études primaires, dont l’une a fait l’analyse par groupe de ganglions et l’autre a inclus des patients ayant eu un traitement néoadjuvant.

l’évaluation des ganglions locorégionaux et du stade M1a. Elle est très sensible (100 %)pour l’évaluation du stade M, mais il n’y avait que quatre patients présentant un stade M1 dans les études analysées.

Performance de l’échoendoscopie avec et sans cytoponctionL’échoendoscopie a une bonne performance pour déterminer les patients qui ont besoin

performance est moindre pour déterminer les candidats potentiels à une mucosectomie

de l’échoendoscopie pour détecter les tumeurs de stade T4 à cause du nombre restreint de patients dans les études, mais les faux diagnostics d’atteinte d’un organe adjacent sont

La performance de l’échoendoscopie pour évaluer le stade N est modeste (sensibilité

trois autres critères (visualisation de ganglions lymphatiques dans la région cœliaque;

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plus de cinq ganglions lymphatiques visualisés; tumeur de stade T3 ou T4) aux quatre critères standards déjà établis dans la pratique (taille supérieure à 5-10 mm; forme ronde; ganglion hypoéchogène; contour net). Sa sensibilité médiane est de 75 %, et sa

(stade M1a). Il y a un faible risque de confondre les ganglions cœliaques et les ganglions

l’évaluation des métastases au foie.

adénocarcinomes, mais il y a très peu d’études sur ce sujet et il est possible que la

de l’échoendoscopie pour distinguer les tumeurs de stade T1/T2 des tumeurs de stade T3/T4 est moindre pour les tumeurs situées dans le cardia (Q*3 = 0,85) que les tumeurs situées dans l’œsophage (Q* = 0,90). La performance de l’échoendoscopie pour détecter les tumeurs au cardia diminue progressivement des tumeurs de type I aux tumeurs de

à réaliser avec l’échoendoscopie. La dilatation semble associée à un faible risque de perforation de l’œsophage (entre 0 et 2,9 %), mais ces données viennent de centres qui ont un volume élevé d’échoendoscopies, qui procèdent à une dilatation graduelle et évitent généralement de faire une dilatation dans les cas de sténose grave. L’effet clinique d’un possible essaimage des cellules cancéreuses par la manipulation de la tumeur lors de la dilatation n’est pas connu. La sonde Esophagoprobe a un taux de passage assez bon, et sa performance dans les cas de sténose (exactitude pour l’évaluation du stade T de 62,3 à 90 %) semble équivalente à celle des sondes radiales standards lorsqu’il n’y a pas de sténose (exactitude pour l’évaluation du stade T de 67,1 à 90 %). Cependant, cette sonde ne permet pas de faire de cytoponction et elle n’est pas utilisée au Québec.

La possibilité de faire une biopsie avec l’échoendoscopie est très attirante pour optimiser l’évaluation des métastases aux ganglions lymphatiques. La sensibilité de la cytoponction

92,9 %. Pour l’évaluation des ganglions cœliaques (stade M), sa sensibilité varie de 92,9

d’études, et il faut interpréter les résultats avec prudence à cause du petit nombre de patients présentant un stade N0 ou M0 et de l’étalon de référence utilisé : en effet, dans une étude, cet étalon incluait les résultats histopathologiques de patients ayant eu un traitement néoadjuvant, alors que, dans trois autres études, on présumait que les résultats positifs de l’examen cytopathologique utilisé comme étalon de référence étaient tous des vrais positifs. Dans la majorité des études, un cytopathologiste sur place s’assurait que le prélèvement était adéquat.

Selon des opinions d’experts, il n’est pas recommandé de faire une cytoponction échoguidée pour évaluer les ganglions proches de la tumeur à cause du risque de contaminer l’échantillon par la tumeur primitive. L’utilisation de l’échoendoscopie avec

4 pour distinguer les ganglions lymphatiques atteints et non atteints

malignité reste à valider avant qu’on puisse s’en servir en clinique.

3. Q* est la valeur sur la courbe ROC (. Q* est la valeur sur la courbe ROC (Receiver Operating Characteristic

4. Taille > 5-10 mm; forme ronde; ganglion hypoéchogène; contour net; visualisation de ganglions lymphatiques dans la. Taille > 5-10 mm; forme ronde; ganglion hypoéchogène; contour net; visualisation de ganglions lymphatiques dans la région cœliaque; > 5 ganglions lymphatiques visualisés; tumeur de stade T3 ou T4.

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Performance des techniques chirurgicales minimalement effractives (TCME) et de l’IRM

Nous avons repéré très peu d’études sur les techniques chirurgicales minimalement

laparoscopie est très bonne (100 %), mais la sensibilité de la thoracoscopie (45,5 %) est plus faible que celle de la laparoscopie (90,9 %). L’étalon de référence utilisé dans les études incluait les résultats histopathologiques de patients qui avaient eu un traitement néoadjuvant.

L’IRM avec antenne endoscopique a une meilleure performance que l’IRM avec antenne externe pour évaluer le stade T, mais la force du champ magnétique (0,15 tesla) utilisé avec l’antenne externe n’est plus employée dans la pratique actuelle. Nous n’avons pas repéré d’études portant sur le diagnostic des métastases à distance avec l’IRM pour la

Comparaison de la performance entre les technologies Nous avons comparé la performance des différentes technologies entre elles pour chaque stade tumoral (T, N et M), sauf entre les TCME et les techniques non effractives, car la

Stade T

Le taux de tumeurs correctement classées est plus élevé avec l’échoendoscopie (médiane de 79,5 %) qu’avec la TDM hélicoïdale (médiane de 61,8 %), mais les appareils de dernière génération (à 64 et 256 barrettes) n’ont pas été évalués.

Stade N

pas une très bonne performance pour la détection du stade N parce que l’évaluation des ganglions lymphatiques ne repose que sur la taille du ganglion, et que le seuil de malignité est généralement de 10 mm dans l’axe court. Par contre, pour le diagnostic par échoendoscopie, le seuil de malignité est parfois de 5 mm dans l’axe court, et d’autres critères morphologiques comme la forme ou la netteté du contour du ganglion sont utilisés. La plus faible sensibilité de la TEP pour l’évaluation des ganglions locorégionaux serait due au fait que le signal positif de la tumeur primitive masque celui des ganglions atteints situés à proximité.

Les données indiquent que la cytoponction échoguidée a une meilleure performance que l’échoendoscopie seule pour l’évaluation des ganglions locorégionaux, et ce, indépendamment des critères utilisés pour différencier les ganglions atteints et non atteints par échoendoscopie.

La TEP-TDM précise le stade des lésions équivoques à la TEP. Toutefois, aucune des études répertoriées n’a comparé la TEP-TDM avec la cytoponction échoguidée pour l’évaluation des ganglions locorégionaux.

Stade M

Pour l’évaluation des ganglions cœliaques (stade M), très peu d’études ont comparé l’échoendoscopie et la TDM. L’ajout de l’échoendoscopie à la TDM donnerait un

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meilleur taux de détection des métastases que la TDM seule. Une seule étude repérée a comparé la cytoponction échoguidée et l’échoendoscopie pour le diagnostic des ganglions cœliaques. Les résultats indiquent que la sensibilité de la cytoponction (92,9 %) est plus élevée que celle de l’échoendoscopie seule (75 %). Toutefois, la

de l’examen cytopathologique ont été considérés comme l’étalon de référence parce qu’il était impossible de comparer ses résultats avec ceux de l’examen de la pièce chirurgicale, et les auteurs n’ont pas comparé les mêmes groupes de patients.

Pour l’évaluation des métastases aux ganglions distants et aux organes distants, la

TDM (valeur du rapport de cotes diagnostiques5

seule étude retenue sur le sujet indique que la TEP-TDM a une sensibilité plus élevée que la TDM, mais elle ne comprenait que quatre patients présentant un stade M1. Nous n’avons pas repéré d’études qui ont comparé l’IRM avec d’autres techniques pour le diagnostic des métastases à distance du cancer de l’œsophage.

Techniques chirurgicales minimalement effractives (TCME)

Les techniques chirurgicales minimalement effractives permettent de repérer des métastases ganglionnaires et à distance non détectées par les techniques non effractives combinées (échoendoscopie, TDM et IRM). Dans les études répertoriées, plusieurs patients avaient un adénocarcinome dans la partie inférieure de l’œsophage thoracique. Toutefois, plusieurs de ces études ont utilisé comme étalon de référence la biopsie réalisée avec les TCME, puisqu’il était impossible de comparer les résultats des

d’une pièce de résection chirurgicale.

ConclusionLe présent rapport indique qu’il est nécessaire d’utiliser une association de techniques

concordent avec plusieurs lignes directrices existantes. Cependant, les nombreuses faiblesses méthodologiques des études examinées ne nous permettent pas de tirer des conclusions fermes.

En tenant compte de ces limites, l’AETMIS dégage plusieurs conclusions et propose la

l’œsophage :

déterminer s’il y a des métastases à distance;

En l’absence de métastases à distance, utiliser l’échoendoscopie pour évaluer l’envahissement locorégional (stades T et N) et les ganglions cœliaques, avec cytoponction si la tumeur n’entrave pas le passage de l’aiguille; en présence d’une tumeur sténosante, l’approche optimale n’est pas connue, mais la dilatation est indiquée, sauf dans les cas de sténose grave, et elle devrait se faire dans des centres de grande expertise;

Ajouter la TEP-TDM au bilan d’extension du cancer si le patient est jugé admissible à un traitement à visée curative après une tomodensitométrie et une échoendoscopie

5. La valeur du rapport de cotes diagnostiques est la mesure de la probabilité que les personnes atteintes aient un résultat. La valeur du rapport de cotes diagnostiques est la mesure de la probabilité que les personnes atteintes aient un résultat positif par rapport à celle des personnes non atteintes. Elle permet de faire une comparaison indirecte entre deux tests diagnostiques.

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approche);

Utiliser l’IRM si la tomodensitométrie ne peut être pratiquée (bien que cette option ne soit mentionnée que dans certaines lignes directrices);

Recourir aux techniques chirurgicales minimalement effractives (laparoscopie, thoracoscopie) dans certaines situations, comme la laparoscopie pour évaluer les métastases abdominales (au péritoine, par exemple) lorsque le cancer se situe à la jonction œsogastrique.

Les biomarqueurs servant à établir le pronostic au moment du diagnostic sont encore au stade expérimental et ne sont pas utilisés en clinique présentement.

Plusieurs auteurs signalent que l’expérience des personnes qui procèdent à l’évaluation par échoendoscopie est une source importante de variabilité des résultats sur la performance de cette technique. Il serait donc important de centraliser les différents

l’expertise des examinateurs et leur niveau de compétence avec des technologies diagnostiques qui évoluent rapidement.

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SUMMARY

INITIAL STAGING OF ESOPHAGEAL CANCER:SYSTEMATIC REVIEW OF THE PERFORMANCE OFDIAGNOSTIC METHODS

S

IntroductionIn Québec, it is estimated that 339 people were diagnosed with esophageal cancer and that 319 died from the disease in 2007. In roughly 50% of patients, the disease is at an advanced stage at the time of diagnosis owing to the lack of early symptoms and the rapid locoregional invasion of the tumour. Staging esophageal cancer is a key step to determine the feasibility of curative treatment and, if so, to establish an optimal therapy plan. In the absence of distant metastases, it is important

into the wall of the esophagus and adjacent structures, along with lymph node involvement, an important prognostic factor. However, certain elements complicate initial staging, especially the fact that neoadjuvant therapy or palliative therapy is administered to many patients because of the advanced stage of the disease at diagnosis, which means that surgically resected samples

the histopathological stage. Furthermore, the epidemiology of esophageal cancer has changed in recent years: there has been a noticeable increase in the incidence of adenocarcinoma of the distal esophagus or gastroesophageal junction compared with that of squamous cell carcinoma of the middle third and upper third of the esophagus. This alters esophageal cancer management because the position and mode of spread of these two histological types of esophageal tumours differ considerably. The presence of a stenosing tumour also complicates clinical staging.

Currently in Québec, there is no consensus on the methods to use or strategy to follow for clinically staging esophageal tumours. As a result, the Comité de l’évolution des pratiques en oncologie(CEPO), which reports to the Direction de la lutte contre le cancer, asked the Agence d’évaluation des technologies et des modes d’intervention en

santé (AETMIS) to conduct a systematic review of the literature on the performance of the diagnostic methods used for clinically staging esophageal cancer. This systematic review will serve as the basis for the CEPO to develop clinical practice guidelines for Québec. With the help of experts

assessment questions:

What is the diagnostic performance of various

positron emission tomography with CT (PET-CT), endoscopic ultrasound (EUS) with

aspiration, magnetic resonance imaging (MRI) and minimally invasive surgical procedures

to tumour TNM stage, histological type and

What is the comparative diagnostic

In the case of endoscopic ultrasound-guided

procedure to follow to biopsy lymph nodes

What is the procedure to follow in the case of

biomarkers, either immunohistochemical or other (lymph node or esophageal biopsy), could improve the ability to establish a more reliable

This report is limited to evaluating diagnostic test performance. It does not address the impact of the different staging methods on patients’ clinical outcomes or survival, for example. Nor does it cover organizational and economic issues.

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Technologies used for the clinical staging of esophageal cancerConventional technologies used for clinically staging esophageal cancer include computed tomography (CT) and endoscopic ultrasound (EUS). Computed tomography generates anatomical images of the body’s internal structures through computerized X-rays and is mainly used for evaluating distant metastases (Stage M). There are three types of CT scanners: incremental, spiral, and multi-detector (multi-slice) spiral. The last type offers the best spatial resolution and allows for multi-planar image reconstruction during a single breath-hold.

Endoscopic ultrasound couples ultrasound technology with endoscopy and is mostly used to determine primary tumour extension (Stage T)and to evaluate metastases in nearby lymph nodes (Stage N). There are two types of endoscopic ultrasound probes: radial and linear. Radial probes are the more widely used because they provide a cross-section of the esophagus and surrounding structures. Linear probes provide parallel images of the intestinal tract and are mostly used for

aspiration (EUS-FNA). Mini-probes use higher frequencies; however, since they are used only infrequently or not at all in Québec because of their short lifespan, they were not evaluated in this report. The performance of endoscopic ultrasound is operator-dependent, among other factors. Some authors have indicated that it is better after 100 examinations, while others have shown that it is better in centres with more than 50 examinations per year per examiner than in centres with fewer than 50 examinations per year per examiner.

The EUS-FNA method allows for the insertion of a needle to sample cytopathological tissue in the lymph nodes and tumour masses for cytopathological or histopathological analysis. This technique is not recommended in the case of suspicious lymph nodes located near the tumour because the needle passing through the tumour may contaminate the sample and produce a false-positive result.

The fusion of positron emission tomography with

for esophageal cancer staging. It uses a glucose analogue, the 18

18F-FDG, to measure tissue and cell activity. The PET-CT combination improves the spatial resolution of the signal from the positron emitter tracer and contributes to optimizing the clinical performance of PET in oncology.

Magnetic resonance imaging (MRI) yields anatomical images of the body’s internal structures

like radiofrequency waves. Its contrast resolution is considered better than that of CT in some locations, such as soft tissue. Some factors such as magnetic

contrast agents with magnetic properties, and an

performance.

Minimally invasive surgical procedures (MISP), such as laparoscopy and thoracoscopy, involve inserting a probe with a camera into the abdominal or thoracic cavity to view tissues more directly and to perform biopsies of suspicious lesions and lymph node dissections for histopathological analysis. They require general anesthesia.

Methodology

literature published on the performance of the diagnostic tests used for the clinical staging of cancer of the esophagus and gastroesophageal junction not associated with stomach cancer. The review of primary studies covered the period from January 1999 to December 2007 in the Medline (PubMed) and Cochrane Library databases. A literature watch for systematic reviews and guidelines continued until July 2008. Study inclusion criteria were based on subject relevance, reference standards used according to the different

availability of data allowing for performance assessment. Insofar as possible, we performed

histological type and position. Studies clearly indicating that they had included patients who had received neoadjuvant therapy were excluded, except for those addressing technologies for which there were very few primary data.6 Also excluded were studies with 10 or fewer patients, those published in a language other than French

6. PET-CT, EUS-FNA and minimally invasive surgical procedures (MISP).

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or English, and those dealing with Barrett’s esophagus.

Diagnostic performance was expressed as a weighted mean or as a median. For Stage T, when data were available, we also calculated the rate of correctly staged, understaged and overstaged tumours. The comparative performance of the technologies was assessed directly or indirectly, depending on the results available. The quality of the studies was evaluated by means of scales adapted from recognized assessment tools.

ResultsMost of the studies we reviewed were of poor methodological quality and had small sample sizes. Several were retrospective studies and did not mention if the results of the histopathological analysis or other diagnostic tests where blinded to those interpreting the imaging results. There was considerable heterogeneity in the results, likely due to variability in subject inclusion criteria, lack of consensus on the criteria for assessing lymph node

Examiner experience also probably contributed to the variability in the results.

This literature review has several limitations. The fact that it generally excluded the studies that analyzed the outcomes of patients who had received neoadjuvant therapy may have favoured the inclusion of cases of less advanced stages, but

would have been introduced by the inclusion of patients who had received that type of treatment. The performance assessment of the technologies for detecting distant metastases was not complete since it was limited exclusively to evaluating their performance in staging esophageal cancer and did not take into account their performance in evaluating any other primary cancer. The comparison of the different technologies was primarily done indirectly. Lastly, the impact on clinical outcomes was not analyzed.

Performance of CTMost of the studies on CT dealt with single-slice spiral CT or multi-detector spiral CT technology, but the latest generation of scanners (64- and 256-slice) was not evaluated. Most of the studies used abdominal and thoracic CT. In evaluating Stage N, CT had low sensitivity (median, 41.7%)

metastases and distant organ metastases (Stage M)was relatively high (median, 87.2%), but its sensitivity was low (median, 49.2%). Its sensitivity was likely underestimated because the selected studies did not separately evaluate metastases in distant organs and distant lymph nodes, and several of the studies likely had a selection bias in favour of cases at earlier stages.

Computed tomography (CT) with 3D image reconstruction could be useful for locoregional assessment in the presence of stenosing tumours.

Performance of PET with and without CT fusionPositron emission tomography (PET) was analyzed separately from PET-CT. Data on PET were derived from systematic reviews and meta-analyses. The PET primary tumour detection

tumours. In evaluating Stage N, the sensitivity of

a better performance in evaluating metastases in distant lymph nodes and organs (Stage M): its

Data on PET-CT for initial staging of esophageal cancer are scarce. They were based on two primary studies: one analyzed groups of lymph nodes and the other included patients who had received neoadjuvant therapy. For assessing locoregional lymph nodes and Stage M1a, PET-CT had a

92.1%. It was very sensitive (100%) in evaluating Stage M, but there were only four patients presenting with Stage M1 in the analyzed studies.

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Performance of endoscopic ultrasound with and without EUS-guided fine-needle aspirationEndoscopic ultrasound performed well in determining patients who needed more aggressive

97.1%, but it performed less well in determining potential candidates for mucosal resection

not possible to appraise the sensitivity of EUS in detecting Stage T4 tumours because of the limited number of patients in the studies, but false diagnoses of spread to nearby organs were

The performance of EUS in evaluating Stage Nwas limited (median sensitivity, 76.2%; median

four pre-set practice standard criteria (size greater

lymph node; clear border), we added three criteria (visualization of celiac lymph nodes; visualization

tumour).

Its median sensitivity was 75% and its median

node metastasis (Stage M1a). There was a low risk of confusing celiac lymph nodes and left gastric artery lymph nodes (Stage N). Very few studies

Endoscopic ultrasound is more effective for evaluating squamous cell carcinomas than adenocarcinomas, but there were very few studies on that topic and tumour position may be a confounding factor. According to a meta-analysis, the effectiveness of EUS for distinguishing between Stage T1/T2 and Stage T3/T4 tumours located in the cardia (Q*7 = 0.85) was less than for such tumours located in the esophagus (Q* = 0.90).The performance of EUS in detecting cardia tumours gradually declined from Type I to Type III

was based on a single study.

In the case of stenosing tumours, locoregional

Dilation seemed associated with a low risk of

7. Q* is the ROC (Receiver Operating Characteristic) value where

esophageal perforation (between 0% and 2.9%), but these data came from centres that had a high EUS volume, performed gradual dilation and generally avoided dilation in cases of severe stenosis. The clinical effect of potential cancer cell seeding from handling the tumour during dilation is not known. The Esophagoprobe had a fairly good passage rate, and its performance in cases of stenosis (accuracy

equivalent to that of conventional radial probes in the absence of stenosis (accuracy in evaluating

cannot be used for needle aspiration and is not used in Québec.

The possibility of performing biopsies with EUS is very attractive for optimizing the evaluation of lymph node metastases. The sensitivity of EUS-FNA in evaluating Stage N ranged from

In evaluating celiac lymph nodes (Stage M), its sensitivity ranged from 92.9% to 97.8%, and its

based on very few studies, and the results must be interpreted with caution because of the small number of patients who presented with Stage N0 or M0 and the reference standard used: in one study, the standard consisted of the histopathologicalresults of patients who had received neoadjuvant therapy, while in three other studies, the positive results from the cytopathological examination used as the reference standard were all presumed to be true positives. In the majority of the studies, a cytopathologist was present to ensure that the biopsy was done correctly.

According to expert opinion, EUS-FNA is not recommended for evaluating lymph nodes adjacent to the tumour because of the risk that the primary tumour may contaminate the sample. The

8 in distinguishing between affected and non-affected

to be validated before this technique can be used clinically.

clear border; visualization of celiac lymph nodes; visualization of> 5 lymph nodes; Stage T3 or T4 tumour.

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Performance of minimally invasive surgical procedures and MRIVery few studies on minimally invasive surgical

and laparoscopy was very high (100%), but the sensitivity of thoracoscopy (45.5%) was lower than that of laparoscopy (90.9%). The reference standard used in the studies included standard used in the studies included the histopathological results of patients who had received neoadjuvant therapy.

In evaluating Stage T, MRI with an endoscopic coil performed better than MRI with an external coil,

used with the external coil is no longer part of current practice. We did not identify any studies on MRI diagnosis of distant metastases for the initial staging of esophageal cancer.

Comparative performance of the different technologiesWe compared the performance of the different technologies for each tumour stage (T, N and M), except for minimally invasive and non-invasive surgical techniques, since most of the studies

system.

Stage T

The rate of correctly staged tumours was higher with EUS (median, 79.5%) than with spiral CT (median, 61.8%), but the latest generation of scanners (64- and 256-slice) was not evaluated.

Stage N

(80% ) than that of CT (50% ) and that of PET (57%

lower (70% ) than that of CT (83% ) and of PET (85% 95%

), and the difference was also

detecting Stage N because lymph node assessment relied only on lymph node size, and the malignancy

threshold was generally a short-axis diameter of 10 mm. However, for EUS diagnosis, the malignancy threshold was sometimes a short-axisdiameter of 5 mm, and other morphological criteria were used, such as lymph node shape or clear border. The lower sensitivity of PET in evaluating locoregional lymph nodes may have been due to the fact that the positive signal of the primary tumour masked that of nearby affected lymph nodes.

Data indicate that EUS-FNA performed better than EUS alone in evaluating locoregional lymph nodes, independently of the criteria used to differentiate affected and non-affected lymph nodes by means of EUS.

The PET-CT fusion staged lesions that PET had rated as uncertain. However, none of the selected studies compared PET-CT with EUS-FNA in evaluating locoregional lymph nodes.

Stage M

Very few studies compared EUS and CT in evaluating celiac lymph nodes (Stage M).Combining EUS and CT would yield a higher metastasis detection rate than CT alone. Only one of the selected studies compared EUS-FNA and EUS in diagnosing celiac lymph nodes. Outcomes indicated that the sensitivity of EUS-FNA (92.9%) was superior to that of EUS alone (75%). However,

was a lack of patients presenting with Stage M0;the cytopathological examination results were considered the reference standard since they couldreference standard since they could standard since they could not be compared with the results from examination of the resected samples, and the authors did not compare the same groups of patients.

In evaluating distant lymph node and distant organ metastases, the diagnostic performance of PET

of the diagnostic odds ratios9 = 2.26 95% CI:). The only selected study on this topic

indicated that PET-CT had a higher sensitivity than CT, but the study had only four patients who presented with Stage M1. We did not identify any

9. The diagnostic odds ratio is a measure describing the odds of positive test results in people with a disease compared with the odds of positive test results in people without the disease. It allows indirect comparisons between two diagnostic tests.

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xxii

studies comparing MRI with other methods for diagnosing distant metastases in esophageal cancer.

Minimally invasive surgical procedures

Minimally invasive surgical procedures (MISP) help localize lymph node metastases and distant metastases undetected by a combination of non-invasive techniques (EUS, CT and MRI). In the selected studies, several patients had adenocarcinomas in the lower part of the thoracic esophagus. However, several of those studies used the biopsies performed with MISP as the referencereferencestandard because the results from the different clinical staging methods could not be compared with those from the histopathological examination of a resected specimen.

ConclusionThis report indicates that it is necessary to use a combination of techniques for optimal clinical staging of esophageal cancer. Our conclusions are consistent with several existing practice guidelines. However, the many methodological limitations of the studies we examined did not allow us to draw

Taking these limitations into account, AETMIS has drawn several conclusions and proposes the following diagnostic test sequence for the clinical staging of esophageal cancer:

Start with a CT scan of the neck, thorax and abdomen to determine if there are distant metastases.

If no distant metastases are present, use EUS to evaluate locoregional invasion (Stages T and N) and celiac lymph nodes and EUS-FNA if the tumour does not obstruct the needle; if a stenosing tumour is present, the optimal approach is not known, but dilation is indicated, except in the case of severe stenosis, and it should be done in centres with considerable expertise.

Add PET-CT to the cancer staging if the patient is judged eligible for curative treatment after a CT scan and EUS (however, further research is

Use MRI if CT cannot be performed (even though this option is mentioned in only some practice guidelines).

Perform MISPs (laparoscopy, thoracoscopy) in certain situations, such as laparoscopy to evaluate abdominal metastases (e.g., in the peritoneum) when the cancer is located in the gastroesophageal junction.

The biomarkers used to establish prognosis at the time of diagnosis are still at the experimental stage and not currently in clinical use.

Several authors have mentioned that EUS examiner experience is a major cause for the variability in the performance outcomes achieved with this technique. It would therefore be important to centralize the different exploratory tests for clinically staging esophageal cancer so that examiners can maintain their expertise and level

technologies.

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SIGLES ET ABRÉVIATIONS

ACE Antigène carcino-embryonnaire

ACR Association canadienne des radiologistes

AETMIS Agence d’évaluation des technologies et des modes d’intervention en santé

AJCC American Joint Committee on Cancer

BCBS Blue Cross Blue Shield (États-Unis)

CC Tumeur correctement classée

CEG Cytoponction échoguidée

CEPO Comité de l’évolution des pratiques en oncologie

CHUM Centre hospitalier de l’Université de Montréal

CHUQ Centre hospitalier universitaire de Québec

CHUS Centre hospitalier universitaire de Sherbrooke

CSSS Centre de santé et de services sociaux

CUSM Centre universitaire de santé McGill

EE Échoendoscopie

EGD Œsophago-gastro-duodénoscopie

EGFR Epidermal Growth Factor Receptor

ESMO European Society for Medical Oncology

FDG Fluorodéoxyglucose

FN Faux négatif

FNCLCC Fédération Nationale des Centres de Lutte Contre le Cancer (France)

FP Faux positif

HAS Haute Autorité de santé (France)

HTA Health Technology Assessment

ICIS Institut canadien d’information sur la santé

INAHTA International Network of Agencies for Health Technology Assessment

INCC Institut national du cancer du Canada

IRM Imagerie par résonance magnétique

KCE Kenniscentrum (Centre fédéral d’expertise des soins de santé) (Belgique)

MSAC Medical Services Advisory Committee (Australie)

NC Valeur non calculée

NCCN National Comprehensive Cancer Network (États-Unis)

S

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xxiv

ND Donnée non disponible

Nuclear Factor-kappaB

PCR Polymerase Chain Reaction

ROC Receiver Operating Characteristic

RT-PCR Reverse Transcription Polymerase Chain Reaction

SC Tumeur sous-classée

SCC Société canadienne du cancer

SEER Surveillance, Epidemiology, and End Results (États-Unis)

SIGN Scottish Intercollegiate Guidelines Network (Royaume-Uni)

SNP Single Nucleotid Polymorphism

s. o. Sans objetSans objet

SRC Tumeur surclassée

TCME Technique chirurgicale minimalement effractive

TDM Tomodensitométrie

TEP Tomographie par émission de positrons

TEP-TDM Tomographie par émission de positrons fusionnée avec la tomodensitométrie

TNM Tumor, Nodes, Metastases (tumeur, ganglions, métastases)

TTS Through-the-scope

UICC Union internationale contre le cancer

USPIO Ultrasmall Superparamagnetic Particles of Iron Oxide

VN Vrai négatif

VP Vrai positif

VPN Valeur prédictive négative

VPP Valeur prédictive positive

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GLOSSAIRE

Adénocarcinomeet al., 2002].

Carcinome épidermoïde

Cardiaet al., 2002].

Cytoponction

et al., 2002].

Cytoponction échoguidée

Étalon de référenceMéthode, intervention ou mesure largement admise comme la meilleure et qui devrait servir de référence

Degré auquel les résultats d’un test correspondent à ceux de l’étalon de référence choisi, c’est-à-dire

Histopathologieet al., 2002].

Médiane

Méta-analyse

d’obtenir une estimation quantitative de l’effet global d’une intervention ou d’une variable particulière

Moyenne pondéréeMesure de tendance centrale qui calcule la moyenne ajustée en fonction de la taille de chacun des

SensibilitéCritère de performance d’un test diagnostique qui mesure sa capacité à détecter une maladie lorsqu’elle

G

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xxvi

Critère de performance d’un test diagnostique mesurant la capacité d’un test d’exclure la présence d’une maladie lorsqu’elle est réellement absente. Cette variable, qui représente la proportion des personnes

Thérapie néoadjuvanteet

al., 2002].

Valeur prédictive négativeCaractéristique d’un test diagnostique où la proportion de personnes ayant un résultat négatif qui n’ont pas

Valeur prédictive positiveCaractéristique d’un test diagnostique où la proportion de personnes ayant un résultat positif qui ont

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1

1 INTRODUCTION

Le cancer de l’œsophage est un cancer rare dont le pronostic demeure sombre. Au Québec en 2007, on estimait à 339 le nombre de nouveaux cas de cancer de l’œsophage et à 319 le nombre de décès causés par cette maladie. Au Canada, pour la même année,

2005, le taux de survie à cinq ans des patients atteints d’un cancer de l’œsophage était de 15,8 %10

2003].

La progression locale plutôt rapide de ce cancer s’explique, en partie, par l’absence d’enveloppe séreuse au niveau de l’œsophage et par le réseau lymphatique très

Westreenen, 2006]. De plus, l’âge avancé des patients au moment du diagnostic (âge médian de 69 ans11

limitent les options thérapeutiques.

pour déterminer la faisabilité d’un traitement à visée curative et élaborer un plan

D’abord, beaucoup de patients subissent un traitement palliatif ou un traitement néoadjuvant en raison du stade avancé de la maladie au moment du diagnostic. En conséquence, pour déterminer le stade de la maladie et le type de traitement adéquat,

par des méthodes d’imagerie médicale devient donc essentielle à l’élaboration du plan de traitement.

Par ailleurs, l’épidémiologie du cancer de l’œsophage change depuis quelques années. Le carcinome épidermoïde et l’adénocarcinome sont situés à des endroits différents, mais l’incidence de ce dernier est en hausse, alors que celle du carcinome épidermoïde est stable ou en baisse. La proportion de patients ayant un adénocarcinome de l’œsophage ou de la jonction œsogastrique est de 60 à 80 % dans les études de séries de cas publiées

et al., 2005]. Or, ces deux types de tumeurs exigent une prise en charge différente, car leur position dans l’œsophage et leur mode de propagation sont distincts. De plus, la présence d’une tumeur sténosante entrave le passage de l’échoendoscope et rend la

clinique initiale du cancer de l’œsophage. Les plus couramment utilisées sont la tomodensitométrie (TDM), surtout pour la détection des métastases à distance, et l’échoendoscopie pour détecter l’envahissement locorégional. Récemment, la cytoponction échoguidée et la tomographie par émission de positrons fusionnée avec

des métastases aux ganglions avoisinants et à distance. Il semble que la laparoscopie,

10. Estimation pour les cas diagnostiqués entre 1996 et 2004 selon le registre américain SEER (. Estimation pour les cas diagnostiqués entre 1996 et 2004 selon le registre américain SEER (SurveillanceEpidemiology, and End Results).11. Estimation pour les cas diagnostiqués entre 2001 et 2005 selon le registre SEER.. Estimation pour les cas diagnostiqués entre 2001 et 2005 selon le registre SEER.

1 IN

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2

et al., 2005]. L’imagerie par résonance magnétique (IRM) ne semble employée que comme méthode optionnelle

Présentement au Québec, il n’y a pas de consensus sur les méthodes à utiliser et la

différences importantes dans la pratique médicale12. La disponibilité variable des

et Lawler, 2005]. Ainsi, au Québec, l’échoendoscopie est pratiquée dans huit centres hospitaliers13. Pour la TEP-TDM, il y avait jusqu’au 2 septembre 2008 huit appareils en service dans les divers centres hospitaliers de la province, et on prévoit mettre quatre autres appareils en service14.

En conséquence, le Comité de l’évolution des pratiques en oncologie (CEPO), qui relève de la Direction de la lutte contre le cancer, a demandé à l’Agence d’évaluation des technologies et des modes d’intervention en santé (AETMIS) de réaliser une revue systématique de la littérature sur la performance des méthodes diagnostiques utilisées

de base aux membres du CEPO pour l’élaboration d’un guide de pratique clinique au Québec. Nous avons déterminé, avec l’aide d’experts mandatés par le CEPO, les questions d’évaluation suivantes :

échoendoscopie avec ou sans cytoponction, IRM et techniques chirurgicales

Dans le cas de la cytoponction échoguidée, quelle est la marche à suivre pour la

Quels sont les marqueurs, immunohistochimiques ou autres (biopsie ganglionnaire ou œsophagienne), importants cliniquement lors du diagnostic, qui pourraient améliorer

12. D. Dre Josée Parent, gastro-entérologue, communication personnelle, 13 juin 2007.13. Centre hospitalier régional de Rimouski, Hôtel-Dieu de Lévis, Centre hospitalier Charles-Lemoyne, Centre. Centre hospitalier régional de Rimouski, Hôtel-Dieu de Lévis, Centre hospitalier Charles-Lemoyne, Centre hospitalier universitaire de Québec (CHUQ), Centre hospitalier universitaire de Sherbrooke (CHUS), Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM), Centre universitaire de santé McGill (CUSM) et Hôpital Maisonneuve-Rosemont (source : Dre Josée Parent, communication personnelle, 13 juin 2007).14. TEP-TDM en service : CHUS-Fleurimont, CHUM-Hôtel-Dieu, CUSM-Hôpital général de Montréal, Hôpital général. TEP-TDM en service : CHUS-Fleurimont, CHUM-Hôtel-Dieu, CUSM-Hôpital général de Montréal, Hôpital général juif de Montréal, CHUQ-Hôtel-Dieu de Québec, Centre hospitalier universitaire Sainte-Justine, Hôpital Maisonneuve-Rosemont et Centre hospitalier régional de Trois-Rivières.Futures TEP-TDM : CSSS Rimouski-Neigette, CSSS Chicoutimi, Hôpital Laval, CSSS Gatineau (source : Direction de la lutte contre le cancer, ministère de la Santé et des Services sociaux).

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2 STADIFICATION DU CANCER DEL’ŒSOPHAGE

Le patient atteint d’un cancer de l’œsophage consulte souvent à cause d’une dysphagie ou d’une perte de poids. L’endoscopie avec biopsie et la gorgée barytée sont

2005; Patel et Buenaventura, 2005]. Comme la plupart des patients consultent à un stade avancé de la maladie, un bilan d’extension tumorale permet de déterminer s’ils sont

stade de la maladie et la capacité du patient à supporter diverses options thérapeutiques :

s’il y a des métastases à distance et, s’il n’y en a pas, déterminer s’il y a envahissement

chimiothérapie néoadjuvante.

2.1 Classification tumorale15, élaborée conjointement par l’American Joint

Committee on Cancer (AJCC) et l’Union internationale contre le cancer (UICC),

et al., 2002; Sobin et Wittekind, 2002]. Elle se fonde sur l’extension de la tumeur primitive (stade T), l’absence ou la présence de métastases aux ganglions avoisinants (stade N) et l’absence ou la présence de métastases à distance (stade M) (voir l’annexe A). Le stade tumoral semble être le facteur le plus important pour établir le pronostic du cancer de l’œsophage

le tiers moyen ou supérieur de l’œsophage, alors que l’adénocarcinome est situé dans le tiers inférieur de l’œsophage et à la jonction œsogastrique.

Le stade T se divise en cinq catégories, allant du carcinome in situ (Tis), le stade le

péri-œsophagien16 (T3) et les structures adjacentes, comme l’arbre trachéobronchique, la

15.. Tumor, Nodes, Metastases (tumeur, ganglions, métastases).16. L’œsophage ne possède pas de membrane séreuse (membrane qui enveloppe diverses viscères comme l’estomac et. L’œsophage ne possède pas de membrane séreuse (membrane qui enveloppe diverses viscères comme l’estomac et

et al.,1981].

2 SL’

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4

FIGURE 1

Le stade N réfère aux ganglions lymphatiques locorégionaux et se divise en deux catégories : N0 et N1 (tableau A-1, annexe A). Si le stade N est inconnu, on indique Nx. Dans le cas des tumeurs de l’œsophage cervical, les ganglions locorégionaux sont les ganglions cervicaux supérieurs et inférieurs, les ganglions de la jugulaire interne, du scalène et de la région péri-œsophagienne et sous-claviculaire. Dans le cas d’une tumeur de l’œsophage thoracique, ils comprennent les ganglions supérieurs et inférieurs

et al.publiée en 2002 ne tient pas compte du nombre de ganglions atteints pour l’évaluation du

Van Westreenen, 2006; Patel et Buenaventura, 2005]. En conséquence, le système a été révisé, et la prochaine publication inclura des sous-catégories en fonction du nombre de

Le stade M réfère aux métastases dans les ganglions et les organes distants. Il se divise aussi en deux catégories : M0 et M1 (tableau A-1, annexe A). Si le stade M est inconnu, on indique Mx. La propagation métastatique des tumeurs situées dans la partie distale de l’œsophage ou à la jonction œsogastrique est différente de celle des tumeurs situées

péri-œsophagienne, puis vers les ganglions situés dans l’abdomen (région cœliaque, par exemple).

fonction de la position de la tumeur. Par exemple, en présence d’une tumeur dans la partie inférieure de l’œsophage, les métastases aux ganglions cœliaques seront classées M1a, tandis que pour une tumeur située dans le tiers moyen ou supérieur, les métastases aux mêmes ganglions seront classées M1b. Par ailleurs, plusieurs croient que le pronostic des patients qui ont des métastases aux ganglions cœliaques ou cervicaux (M1a ou M1b) serait meilleur que celui des patients qui ont des métastases aux organes distants (M1b,

et Henry, 2005].

muqueusemuqueusesous-muqueusesous-muqueuse

musculeusemusculeuse

tissu péri-œsophagien ou adventicetissu péri-œsophagien ou adventice

T1 T2 T3

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et al.T et N des cancers de l’estomac et de l’œsophage sont différents, et les traitements de

et al.,2005].

2.2 Étalon de référence Pour évaluer la performance d’une méthode diagnostique, il faut comparer ses résultats avec ceux d’un étalon de référence chez tous les patients analysés. Dans les cas de cancer, l’étalon de référence est l’examen histopathologique de la pièce de résection

et al., 1999]17. Cependant, peu de patients atteints d’un cancer de l’œsophage ont une chirurgie d’emblée. En l’absence de pièce de résection chirurgicale, les études comparent les résultats des tests diagnostiques à ceux du suivi clinique ou d’une biopsie réalisée sous laparoscopie, thoracoscopie ou cytoponction échoguidée. L’utilisation de la biopsie comme étalon de référence est toutefois plus restrictive que celle de l’examen de la pièce de résection chirurgicale. Par exemple, l’échantillon d’une biopsie ne permet pas d’évaluer avec précision l’envahissement ganglionnaire, puisqu’il faut prélever un minimum de 15 ganglions

acceptable18. De plus, la biopsie ne permet pas d’évaluer le stade T de la tumeur primitive.

En outre, la dissection des ganglions lymphatiques ne comprend généralement pas celle des ganglions cervicaux. En effet, contrairement à la pratique en Asie, où la dissection ganglionnaire à trois champs est privilégiée, les chirurgiens des pays occidentaux utilisent généralement la méthode à deux champs, qui exclut l’évaluation des ganglions cervicaux. Ils sont réticents à employer la méthode à trois champs parce que l’incidence des adénocarcinomes est plus élevée dans la portion distale de l’œsophage et à la

et al., 2004]. Cependant, les résultats préliminaires de certaines études indiquent que la prévalence des métastases aux ganglions cervicaux chez les patients des pays occidentaux est aussi élevée qu’en Asie, indépendamment du type histologique ou de la position de la tumeur. La morbimortalité associée à la méthode de dissection à trois

et al.,2004; Altorki et al., 2002].

2.3 Tests utilisés

de l’œsophage sont décrites dans les sections qui suivent. La performance de plusieurs de ces méthodes, comme l’échoendoscopie, est tributaire de l’expérience de l’opérateur.

2.3.1 Tomodensitométrie (TDM)La tomodensitométrie est principalement utilisée pour détecter les métastases aux ganglions distants et aux organes distants tels que le foie et les poumons. Cette technique permet d’obtenir des images anatomiques des structures internes du corps par des

17. Par contre, comme les patients qui ont des métastases à distance n’ont généralement pas de chirurgie, il est acceptable. Par contre, comme les patients qui ont des métastases à distance n’ont généralement pas de chirurgie, il est acceptable

18. D. Dr André Duranceau, spécialiste en chirurgie thoracique, communication personnelle, février 2008.

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radiographies traitées par ordinateur pour créer des « coupes » virtuelles transversales de la partie du corps examinée. Il existe différents types de TDM, qui ont évolué avec le

et al., 2003] :

Les appareils de première génération, à mode incrémental, permettent d’acquérir des images seulement lorsque le support mobile qui tourne autour du patient s’est immobilisé, et les coupes sont obtenues les unes à la suite des autres. Des portions anatomiques peuvent rester inexplorées si l’acquisition de chaque coupe ne se fait pas à la même phase respiratoire.

La technologie hélicoïdale permet de réduire les artéfacts liés au mouvement du patient, car le tube à rayons X tourne autour de lui en avançant (en spirale), ce quicar le tube à rayons X tourne autour de lui en avançant (en spirale), ce qui permet l’acquisition d’images en apnée.

permet de capter plusieurs images à chaque rotation du tube à rayons X autour du patient (de plus de deux images pour les plus anciens appareils, à 256 images pour les plus récents). Cette dernière percée technologique permet de couvrir un volume anatomique plus important que la technologie hélicoïdale monobarrette, en un temps plus court et avec des coupes inframillimétriques, ce qui offre une meilleure résolution spatiale et la possibilité de reconstruction des images dans tous les plans en une seule apnée du patient.

Le traitement standard des images obtenues par la TDM se fait par la reconstruction en deux dimensions de coupes dans les différents plans : axial, sagittal et coronal. Cependant, l’amélioration de la qualité des examens (multibarrettes) et les progrès informatiques ont permis un perfectionnement de plus en plus marqué du traitement des

etal., 2003]. La reconstruction tridimensionnelle des images n’est pas beaucoup utilisée au

19.

Au Québec, au 1er janvier 2007, il y avait 119 tomodensitomètres, dont 107 dans des

répertoriés, 95 employaient la technologie hélicoïdale multibarrettes, soit une augmentation de 29 % de la proportion des appareils multibarrettes par rapport aux données recensées au 1er janvier 200620.

2.3.2 Échoendoscopie

beaucoup amélioré le diagnostic des tumeurs gastro-intestinales. Cette méthode est plutôt

surtout utilisée pour déterminer l’envahissement locorégional. L’échoendoscopie couple

d’un système optique et d’une lumière. La proximité du capteur à ultrasons permet de visualiser l’envahissement de la tumeur primitive dans les différentes couches de la paroi

L’évaluation des métastases aux ganglions lymphatiques par échoendoscopie se fonde habituellement sur quatre critères, selon lesquels les ganglions atteints : 1) mesurent plus de 1 cm; 2) sont de forme ronde; 3) présentent un contour net; 4) sont hypoéchogènes.

19. D. Dr Jean-Sébastien Billiard, radiologiste, communication personnelle, janvier 2008.20. Institut canadien d’information sur la santé (ICIS). Enquête nationale sur divers équipements d’imagerie médicale. Institut canadien d’information sur la santé (ICIS). Enquête nationale sur divers équipements d’imagerie médicale

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Plus il y a de critères présents, plus grande est la probabilité que le ganglion lymphatique et al., 2004].

ganglions dans la région cœliaque est presque synonyme de malignité, indépendamment des critères utilisés, car il semble rare que l’échoendoscopie permette de visualiser des

et al., 2004; 2001]. et al.,

2005].

FIGURE 2

Paroi œsophagienne visualisée en cinq couches successives de différentes échogénicités, qui correspondent aux différents types histologiques. Selon l’image échoendoscopique, la

lamina propria); la deuxième couche est hypoéchogène et correspond à la muqueuse profonde muscularis mucosæ); la troisième couche est hyperéchogène et représente la sous-muqueuse;

la quatrième est hypoéchogène et représente la musculeuse; la cinquième est hyperéchogène et représente le tissu péri-œsophagien.

Source : Rice et al., 2003.

Il existe deux types de sondes d’échoendoscopie, soit radiales et linéaires. La sonde

transversale de l’œsophage et des structures environnantes. Elle offre un champ visuel de 360 degrés et fonctionne habituellement à une fréquence de 7,5 ou 12 MHz. La sonde linéaire permet d’obtenir une image parallèle du tractus intestinal et est surtout utilisée

et al., 2004]. Les minisondes sont des sondes d’échographie ajoutées à un endoscope standard. Elles sont plus petites et utilisent des fréquences plus élevées pour donner une meilleure résolution spatiale, mais

épithéliumépithéliumlamina proprialamina propria

muscularis mucosœmuscularis mucosœ

sous-muqueusesous-muqueuse

tissu péri-œsophagientissu péri-œsophagien

musculeusemusculeuse

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8

comme elles sont peu ou pas employées au Québec à cause de leur courte durée de vie, d’environ 15 usages21, elles ne sont pas évaluées dans le présent rapport.

La performance de l’échoendoscopie est fonction, entre autres, de l’habileté de l’opérateur. Certains auteurs indiquent qu’elle est meilleure après 100 examens

qu’elle est meilleure dans les centres qui ont un volume élevé d’échoendoscopies (> 50 examens par année par examinateur) que dans ceux qui ont un faible volume (< 50 examens par année par examinateur) et recommandent que l’échoendoscopie soit centralisée et pratiquée par des endoscopistes expérimentés.

2.3.3 Cytoponction échoguidéeContrairement à d’autres méthodes d’imagerie médicale non effractives,

cytopathologique dans les ganglions lymphatiques et les masses tumorales. La cytoponction est toujours réalisée avec un échoendoscope linéaire électronique qui

vaisseaux sanguins environnants. La présence d’un cytopathologiste sur place réduit le nombre de prélèvements inadéquats et permet d’interpréter immédiatement le résultat, ce

etal., 2006].

La performance de cette technologie est aussi tributaire de l’expérience de l’opérateur, et al., 2006; Vazquez-

Sequeiros et De Miquel, 2005]. La cytoponction échoguidée a comme avantage potentiel

lymphatiques en réduisant le nombre de faux positifs, mais elle peut donner des faux négatifs parce que le prélèvement par cytoponction est petit et peut ne pas recueillir les

et al., 1998]. La performance de la cytoponction échoguidée est également faible pour l’évaluation des ganglions suspects en périphérie de la tumeur, car si l’aiguille traverse la tumeur, la contamination de l’échantillon risque de donner des

et al., 2005].

2.3.4 Tomographie par émission de positrons (TEP) au traceur 18F-fluorodéoxyglucoseLa TEP est une technologie qui permet de mesurer l’activité cellulaire ou tissulaire par la visualisation d’un traceur émetteur de positrons administré au patient, et elle suscite un grand intérêt en cancérologie. Son principe se fonde sur le fait que les cellules cancéreuses absorbent le glucose à un taux élevé; l’utilisation d’un analogue du glucose,

les cellules cancéreuses. Cette accumulation du 18F-FDG donne ainsi un contraste plus élevé du signal pathologique par rapport au signal normal que les traceurs utilisés

et al., 2007; Rosenbaum et al., 2006]. Cependant,

et al., 2006].

La TEP-TDM fusionne les images fonctionnelles de la TEP avec les images morphologiques de la TDM. Cette technologie a remplacé complètement la TEP non

21. D. Dre Josée Parent, gastro-entérologue, communication personnelle, 13 juin 2007.

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fusionnée, qui n’est plus fabriquée depuis quelques années22. Le couplage des deux technologies donne une meilleure résolution spatiale du signal du traceur émetteur de

2005].

2.3.5 Imagerie par résonance magnétique (IRM)L’IRM permet d’obtenir des images anatomiques des structures internes du corps à l’aide d’un champ magnétique et d’un rayonnement non ionisant comme les ondes

TDM, mais sa résolution de contraste serait meilleure à certains endroits, comme les

agents de contraste ayant des propriétés magnétiques comme les USPIO (UltrasmallSuperparamagnetic Particles of Iron Oxide) ou le gadolinium peuvent être utilisés

ICIS 2005]. L’utilisation d’une antenne couplée à un gastroscope (IRM avec antenne endoscopique) donne une meilleure image de la paroi de l’œsophage qu’un appareil

et al., 2004; Wong et Malthaner, 2000]. Cependant, la performance de l’IRM endoscopique est réduite par les artéfacts de

et al., 2000].

Au Québec, au 1er janvier 2007, il y avait 67 appareils d’IRM, dont 48 dans des centres

canadien d’information sur la santé ne précisent pas s’il y a des appareils d’IRM endoscopique au Québec.

2.3.6 Techniques chirurgicales minimalement effractives (TCME)Il arrive que dans certaines situations on utilise la laparoscopie ou la thoracoscopie, des techniques chirurgicales minimalement effractives (TCME), pour optimiser l’évaluation du stade clinique du cancer de l’œsophage. Ce sont des interventions au cours desquelles

et al., 2006]. Comparativement aux techniques d’imagerie comme la TDM et l’échoendoscopie, les TCME permettent une visualisation plus directe des tissus et de faire des biopsies des lésions suspectes ou une dissection ganglionnaire pour analyse histopathologique. Elles ont comme principaux inconvénients d’exiger une anesthésie générale et d’être effractives.

2.4 Le cas particulier des tumeurs sténosantesEnviron le tiers des patients atteints d’un cancer de l’œsophage auraient une tumeur sténosante qui empêche le passage d’une sonde d’échoendoscopie radiale standard23,

et al., 2007; Bergman, 2006; Meenan, 2006]. Certains auteurs ont évalué le stade clinique locorégional du cancer de l’œsophage sans dilatation, mais cette investigation est incomplète, car souvent seule la partie proximale de la masse tumorale et les ganglions lymphatiques adjacents à la

22. D. Dr

23. Les sondes d’échoendoscopie radiales standards ont généralement un grand diamètre (de 11 à 13 mm), un embout. Les sondes d’échoendoscopie radiales standards ont généralement un grand diamètre (de 11 à 13 mm), un embout

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2006; Lightdale et Kulkarni, 2005].

Lorsqu’une dilatation est faite, les premières études sur le sujet font état d’un risque de perforation pouvant aller jusqu’à 24 %, mais des études plus récentes qui ont inclus des

2006; Lightdale et Kulkarni, 2005]. Pour essayer de faire une évaluation complète, on peut aussi utiliser des sondes d’échoendoscopie moins volumineuses. Le premier type est la sonde Esophagoprobe, fabriquée par la compagnie Olympus (sonde MH-908), qui a un diamètre plus petit (7 ou 8 mm). Cette sonde, qui ne contient pas de partie

technologie qui emploie un moteur pour tourner le capteur, et elle ne permet pas de faire une cytoponction. Elle n’est pas utilisée au Québec24. Le deuxième type est la minisonde, qui ne fait pas partie de la présente évaluation.

2.5 Biomarqueurs pour le pronostic du cancerOutre la détermination du stade du cancer, des biomarqueurs permettraient de mieux cibler les traitements et d’améliorer ainsi le pronostic de la maladie. Certains marqueurs biologiques (biomarqueurs) pourraient permettre de cibler au préalable les patients susceptibles d’obtenir une bonne réponse aux traitements néoadjuvants. On observe en effet une grande variabilité dans la réponse à la chimioradiothérapie néoadjuvante, mais on sait que la réponse histologique complète25 aux traitements néoadjuvants est probablement l’indicateur le plus important de la survie à long terme chez les patients

Les biomarqueurs sont des indicateurs du processus biologique ou pathologique normal et al., 2008].

Ils peuvent être mesurés par immunohistochimie ou par analyse moléculaire (ADN ou ARN, par exemple). Les biomarqueurs peuvent être pronostiques, c’est-à-dire que leur présence ou leur absence indique une meilleure issue clinique (meilleur taux de survie, par exemple), indépendamment du traitement, ou prédictifs, c’est-à-dire qu’ils serviraient

pour le cas du cancer de l’œsophage, comme la protéine EGFR (Epidermal Growth Factor Receptor Nuclear Factor-KappaBForastiere, 2008].

24. D. Dr

25. La réponse histologique complète est l’absence de cellules malignes dans la pièce chirurgicale après la thérapie. La réponse histologique complète est l’absence de cellules malignes dans la pièce chirurgicale après la thérapie

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3 MÉTHODOLOGIE

Différents aspects peuvent être examinés lors de l’évaluation des tests diagnostiques

prédictive. Nous n’aborderons pas les conséquences des tests diagnostiques sur la prise en charge clinique ou sur l’évolution de l’état de santé des patients, ni les aspects économiques.

3.1 Recherche documentaireLa recherche documentaire a été faite dans les bases de données Medline (interface PubMed) et The Cochrane Library. Les stratégies de recherche ont été élaborées à partir de trois thèmes importants : le cancer de l’œsophage, les techniques de diagnostic et

publiée dans Internet a été exploitée à l’aide principalement des termes : esophageal,oesophageal, esophagus, cancer, neoplasm, staging et marker. Pour les années 1999-2004, nous avons cherché les termes avec les descripteurs MeSH seulement. Aucune restriction de langue n’a été appliquée au moment de la recherche. De plus, des contacts ont été établis auprès de quelques auteurs importants du domaine lorsque la situation

d’autres articles importants.

3.2 Critères d’inclusion et d’exclusionLa consultation d’un groupe de travail sur le cancer de l’œsophage mandaté par le CEPO

la période allant de janvier 1999 à décembre 2007 à cause des nombreuses techniques à évaluer pour le présent rapport et de l’évolution technologique des 10 dernières années.La veille documentaire a été maintenue jusqu’en juillet 2008, mais seulement pour les revues systématiques et les lignes directrices. Les critères d’inclusion suivants ont été établis :

1. Pertinence du sujet :

Cancer de l’œsophage, cancer de la jonction œsogastrique non associé au cancer de l’estomac26;

Majorité de patients présentant un adénocarcinome ou un carcinome épidermoïde.

26. À la demande du CEPO, l’œsophage de Barrett n’a pas été inclus dans la revue de la littérature.. À la demande du CEPO, l’œsophage de Barrett n’a pas été inclus dans la revue de la littérature.

3 M

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2. Étalons de référence pour l’évaluation de la performance27 :

Stade T : histopathologie de la pièce de résection chirurgicale;

Stade N : proportion de tissu histopathologique provenant de la dissection ganglionnaire d’au moins 90 % (moins de 10 % du tissu analysé provenant de ganglions biopsiés);

Stade M : histopathologie du matériel de biopsie ou suivi clinique (cet étalon de référence est jugé acceptable, car peu ou pas de patients présentant ce stade subissent une résection chirurgicale).

3. Langues de publication : anglais et français.

4. Taille de l’échantillon : > 10 patients.

indiquant le taux de patients chez qui les stades ont été correctement classés, sous-classés et surclassés28.

Nous avons établi les critères d’exclusion suivants :

1. Lettres, études de cas, éditoriaux, résumés.

2. Résultats de performance basés sur le nombre de lésions, d’examens ou de ganglions, et non sur le nombre de patients.

3. Pour les examens portant sur l’échoendoscopie, nous avons exclu l’évaluation par minisonde.

4. Études comprenant des patients ou des sous-groupes de patients ayant reçu un traitement néoadjuvant (chimiothérapie ou radiothérapie)29. Si une étude ne mentionnait pas si les patients avaient reçu ou non un traitement néoadjuvant, elle était quand même retenue.

5. Études sur le même groupe de patients publiées en duplicata.

3.3 Extraction, synthèse et analyse des donnéesLes données des études ont été extraites par l’auteure. Les résultats de chaque étude primaire sur la performance des technologies en fonction du stade de la maladie (TNM) sont présentés aux annexes E, F et G. Le calcul a été fait pour chaque stade après dichotomisation des résultats, comme l’indique le tableau 1.

27. Pour l’évaluation par échoendoscopie dans les cas de sténose et à cause du peu de données disponibles sur la. Pour l’évaluation par échoendoscopie dans les cas de sténose et à cause du peu de données disponibles sur la

seuil minimum pour la proportion de tissu provenant de la résection chirurgicale. 28. Sauf pour l’évaluation de la performance de la TEP-TDM, des TCME et de la TDM avec reconstruction des images. Sauf pour l’évaluation de la performance de la TEP-TDM, des TCME et de la TDM avec reconstruction des images en trois dimensions; l’évaluation de la performance en fonction du type histologique et de la position de la tumeur; et l’évaluation par échoendoscopie dans les cas de sténose.29. À l’exception d’une étude sur la cytoponction échoguidée, d’une étude sur la TEP-TDM et de deux études sur les. À l’exception d’une étude sur la cytoponction échoguidée, d’une étude sur la TEP-TDM et de deux études sur les TCME à cause du peu de données sur ces technologies.

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TABLEAU 1

STADE DE CANCER RECHERCHÉ RÉSULTAT POSITIF RÉSULTAT NÉGATIF

Évaluation des tumeurs envahissant la musculeuse

Évaluation des tumeurs traversant la paroi de l’œsophage et envahissant le tissu péri-œsophagien

Évaluation des tumeurs envahissant les organes adjacents T4

Métastases aux ganglions lymphatiques locorégionaux N1 N0

Métastases aux ganglions lymphatiques et aux organes distants M1 M0

* Peut inclure Tis, T0.

ont servi au calcul des valeurs de performance sont présentés au tableau 2.

TABLEAU 2

TESTÉTALON DE RÉFÉRENCE

POSITIF NÉGATIF TOTAL

Positif VP FP Valeur prédictive positive =

Négatif FN VN Valeur prédictive négative =

Total

Sensibilité = Exactitude =

Sensibilité : pour les patients qui présentent le stade de cancer recherché (voir le tableau 1), c’est la proportion qui a un résultat positif au test utilisé. Un test ayant une sensibilité élevée détecte un nombre élevé de personnes atteintes d’un cancer au stade recherché, donc peu de faux négatifs (FN).

fauxpositifs (FP).

Exactitude : permet d’évaluer dans quelle mesure les résultats d’un test correspondent à ceux de l’étalon de

positifs (VP) et des vrais négatifs (VN) divisée par le nombre total de patients (N) à l’étude.

Valeur prédictive positive : pour les patients qui obtiennent un résultat positif à un examen diagnostique, c’est la proportion qui présente le stade de cancer recherché (voir le tableau 1).

Valeur prédictive négative : pour les patients qui obtiennent un résultat négatif à un examen diagnostique, c’est la proportion qui ne présente pas le stade de cancer recherché (voir le tableau 1).

Source : Fletcher et al., 1988.

et al., 2006] pour calculer la moyenne

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(p > 0,05), ce qui indique qu’il n’y a pas d’hétérogénéité entre les études. Lorsque les études sont hétérogènes, nous présentons uniquement la médiane. La valeur médiane indique que lorsque l’on ordonne les résultats des différentes études en ordre croissant, la moitié des résultats est en dessous de cette valeur et l’autre moitié au-dessus. Cette valeur est préférée au calcul de la moyenne lorsque les résultats des études

stade T, dans la mesure du possible, nous avons aussi calculé le taux médian de tumeurs correctement classées, sous-classées et surclassées. Pour les études ayant utilisé un

faite lorsque c’était possible.

Pour comparer la performance entre les technologies, nous avons analysé les études qui les ont évaluées avec le même échantillon de patients. Lorsque ce n’était pas possible, nous avons procédé à une comparaison indirecte entre différentes études.

Pour l’évaluation de la qualité des revues systématiques, nous avons élaboré une grille d’analyse (présentée à l’annexe C). Pour l’évaluation de la qualité des études primaires, nous avons procédé à une analyse descriptive en nous fondant sur des critères provenant

étude primaire et l’évaluation de la qualité sont présentés à l’annexe H.

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4 RÉSULTATS

4.1 Tomodensitométrie (TDM)Nous n’avons pas relevé de revue systématique qui a évalué la performance de la TDM

primaires. Dans cette section, nous allons analyser les résultats en fonction des stades T, N et M. Nous examinerons ensuite les quelques données disponibles sur la performance de la TDM avec traitement des images en trois dimensions.

4.1.1 Performance en fonction du stade TNMLa plupart des études portaient sur une TDM abdominale et thoracique, sauf certaines

et al.Vliet et al., 2007a; Kato et al., 2005]. Toutes les études utilisaient un agent de contraste oral ou intraveineux. Nous indiquerons dans cette section le type de TDM employé lorsqu’il a été précisé dans l’étude analysée. Dans la plupart des cas, la technologie utilisée était la TDM hélicoïdale à coupe unique (les détails sont présentés au tableau D-2 de l’annexe D).

Les études qui ont inclus des patients qui avaient reçu un traitement néoadjuvant ont été exclues de la présente analyse. Cependant, nous avons retenu les études qui n’indiquaient pas explicitement si un traitement néoadjuvant avait été administré ou non. Une analyse

et M.

Aucune étude répondant à nos critères de sélection ne portait sur la capacité de la TDM

une avait un petit échantillon (tableau 3). La sensibilité moyenne était de 81,4 %, et la

TABLEAU 3

ÉTUDEPLAN

DE RECHERCHETYPE DE

TDM NOMBREDE SUJETS

SENSIBILITÉ

% (IC À 95 %)NOMBRE

DE SUJETS

SPÉCIFICITÉ

% (IC À 95 %)

et al.,2003 Prospectif Hélicoïdale 17 64,7 12 83,3

Czekajska-Chehab et al.,2002 Incertain Incertain 53 86,8 40 65

Total 70 52Médiane 75,8 74,1

Moyenne pondérée 81,4(70,3-89,7)

69,2(54,9-81,3)

Note : Le gras indique que les auteurs ont précisé qu’il n’y avait pas de patients ayant reçu une thérapie néoadjuvante.

4 R

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Par ailleurs, une seule étude a évalué la performance de la TDM pour mesurer

et al., 2002].

Sept études (358 sujets) ont été retenues pour l’évaluation de la performance de la TDM

un traitement néoadjuvant (tableau 4).

et al., 2002; Meltzer et al., 2000]. L’une d’entre elles considérait comme atteint tout ganglion visible, indépendamment de sa grosseur ou du contraste

et al., 2002], alors que le critère de malignité est généralement basé sur la grosseur du ganglion (> 10 mm dans l’axe court); l’autre étude a considéré tous les

et al., 2000]. Comme il s’agit des deux études dont les résultats s’écartent largement de ceux des cinq autres, il est possible que les critères utilisés pour déterminer la positivité d’un ganglion expliquent l’écart des valeurs de performance.

En regroupant les résultats des trois études qui n’ont pas inclus de patients ayant eu un traitement néoadjuvant, on obtient une sensibilité moyenne de 41,7 % (IC à 95 % :

moyennes pondérées montrent des résultats équivalents à la médiane pour l’ensemble des études.

TABLEAU 4

ÉTUDEPLAN

DE RECHERCHETYPE DE

TDM

N1

NOMBRE DE SUJETS

SENSIBILITÉ

% (IC À 95 %)

N0

NOMBRE DE SUJETS

SPÉCIFICITÉ

% (IC À 95 %)

Sihvo et al., 2004 Prospectif Incertain 26 42,3 17 82,4Kienle et al., 2002 Prospectif Hélicoïdale 19 84,2 17 47,1Lerut et al., 2000 Prospectif Hélicoïdale 27 48,1 12 91,7Yoon et al., 2003 Prospectif Hélicoïdale,

multibarrettes 39 30,8 42 85,7Kato et al., 2005* Rétrospectif Hélicoïdale 42 47,6 39 79,5Meltzer et al., 2000† Rétrospectif Incertain 30 86,7 7 14,3Choi et al., 2000‡ Prospectif Hélicoïdale 32 40,6 16 100Total 215 150Médiane 47,6 82,4Moyenne pondérée s. o. s. o.Médiane§ 47,6 85,7

Moyennepondérée§

41,7 83,9

chi carré d’hétérogénéité, valeur de p ).Note : Le gras indique que les auteurs ont précisé qu’il n’y avait pas de patients ayant reçu une thérapie néoadjuvante.

‡ L’analyse inclut l’évaluation des ganglions cœliaques.§ Valeur calculée pour les études qui ont précisé qu’il n’y avait pas de patients ayant reçu une thérapie néoadjuvante.

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Nous avons retenu huit études (533 sujets) qui ont évalué la performance de la TDM pour la recherche de métastases à distance, dont trois ont précisé que les patients n’avaient pas reçu de traitement néoadjuvant (tableau 5). Nous avons aussi relevé une

rechercher les métastases à distance.

Les résultats indiquent une sensibilité assez faible (médiane de 49,2 %), mais il y a un grand écart entre les valeurs d’une étude à l’autre (de 14,3 à 83,3 %). D’une part, il est possible que la sensibilité ait été sous-estimée à cause d’un biais de sélection dans certaines études30 (Heeren et al., 2004; Sihvo et al., 2004; Yoon et al., 2003, par

certains auteurs ont analysé seulement les ganglions cœliaques M1a, alors que d’autres ont évalué les ganglions distants en incluant ou non les métastases aux organes distants). La sensibilité de la TDM serait meilleure pour déterminer l’envahissement des organes distants que celui des ganglions distants, mais il est impossible de séparer ces deux

ailleurs, nous n’avons pas exploré la performance de la TDM pour l’évaluation des métastases aux organes distants des cancers en général.

87,2 %), et les valeurs varient entre 65,5 et 97,9 %. Les valeurs médianes pour les études qui ont précisé ne pas avoir inclus de patients ayant eu un traitement néoadjuvant sont un peu plus faibles que pour l’ensemble des études.

30. Ces études ont exclu les patients atteints d’un cancer à un stade avancé détecté initialement par la TDM, ce qui a pour. Ces études ont exclu les patients atteints d’un cancer à un stade avancé détecté initialement par la TDM, ce qui a pour conséquence d’inclure possiblement plus de patients dont le cancer était à un stade précoce (présence de micrométastases non détectées par imagerie médicale).

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TABLEAU 5

ÉTUDEPLAN DE

RECHERCHETYPE DE

TDMGANGLIONS/

ORGANESSTADE

M1

NOMBREDE SUJETS

SENSIBILITÉ

% (IC À 95%)

M0

NOMBREDE SUJETS

SPÉCIFICITÉ

% (IC À 95%)

Yoon et al.,2003 Prospectif Multibarrettes

Ganglionscœliaques et

cervicauxM1a 7 14,3 74 94,6

Van Vliet etal., 2007a Rétrospectif

Modeincrémental,hélicoïdale,

multibarrettes

Ganglionscœliaques

M1aM1b 32 68,8 111 91,9

Heeren et al.,2004 Prospectif Multibarrettes,

hélicoïdaleGanglions

distants M1a* 24 20,8 48 97,9

Flamen etal., 2000 Prospectif Hélicoïdale Ganglions et

organes distants M† 34 41,2 40 82,5

Sihvo et al.,2004 Prospectif Incertain Ganglions et

organes distantsM1aM1b 19 31,6 36 97,2

Wren et al.,2002 Rétrospectif Hélicoïdale Ganglions et

organes distantsM1aM1b 12 83,3 12 75

Lowe et al.,2005 Prospectif Multibarrettes

Ganglionscœliaques et

foie

M1aM1b 26 80,8 22 81,8

Meltzer etal., 2000 Rétrospectif Incertain ND ND 7 57,1 29 65,5

Total 161 372

Médiane 49,2 87,2

Moyennepondérée s. o. s. o.

Médiane‡ 41,2 82,5

Moyennepondérée‡ s. o. 89

Abréviations : ND : donnée non disponible; s. o. : sans objet (chi carré d’hétérogénéité, valeur de p ).Note : Le gras indique que les auteurs ont précisé qu’il n’y avait pas de patients ayant reçu une thérapie néoadjuvante.

cervicaux situés près de la tumeur primitive sont classés comme M1a cœliaque.

‡ Valeur calculée pour les études qui ont précisé qu’il n’y avait pas de patients ayant reçu une thérapie néoadjuvante.

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cancer de l’œsophage qui ont eu une TDM de la région pelvienne en plus d’un examen de la région thoracique et abdominale. Les résultats indiquent que l’examen de la région

pour le suivi des patients.

4.1.2 TDM multibarrettes avec traitement des images en trois dimensionsNous avons relevé deux petites études prospectives qui ont évalué la performance de la

et al.,et al., 2006]. Les deux études

font état d’une exactitude de 88,5 % et de 92 % pour le stade T, et de 69 % et 83,3 %pour le stade N. Dans l’une de ces études, toutes les tumeurs créant une sténose grave ont été correctement évaluées avec l’aide de la reconstruction tridimensionnelle des images

et al.et al.,

2006]. De plus, pour l’obtention d’images en trois dimensions, il semble nécessaire de faire une dilatation de l’œsophage (avec un gaz, par exemple), mais la dilatation

et al., 2006].

4.1.3 Résumé des résultats sur la performance de la TDM

tumeur dans les ganglions lymphatiques locorégionaux.

La sensibilité de la TDM est faible (valeur médiane de 49,2 %) pour la détection des métastases aux ganglions distants et aux organes distants. Cependant, cette valeur est probablement sous-estimée à cause d’un biais de sélection en faveur de cas de cancer à un stade plus précoce et parce que la TDM n’évalue pas exclusivement les métastases

Ces données sont généralement basées sur la technologie hélicoïdale à coupe unique ou multibarrettes. Les analyses n’ont toutefois pas été faites sur des appareils TDM multibarrettes de dernière génération (à 64 ou 256 barrettes).

La TDM avec reconstruction d’images en trois dimensions pourrait être utile pour

cas de sténose.

Une TDM de la région pelvienne donnerait le même stade chez les patients qui ont eu

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4.2 Tomographie par émission de positrons (TEP)Étant donné l’abondance de la littérature sur la performance de la TEP pour la

sur ce sujet. Nous avons repéré cinq revues systématiques sur la performance et al., 2008; Facey et al., 2007; Van Westreenen et al.,

200431; BCBS, 2002; MSAC, 2001]. Il est possible que certaines études incluses dans ces revues systématiques aient admis des patients qui ont eu un traitement néoadjuvant, mais nous n’avons pas rejeté les revues pour cette raison.

l’œsophage par TEP-TDM. Dans ce cas, nous avons analysé les études primaires. Par

TEP-TDM, et en conséquence, nous avons assoupli nos critères d’inclusion pour les

sur le sujet. Par exemple, nous avons admis des études qui ont inclus des patients ayant eu un traitement néoadjuvant, qui n’avaient pas de tableau 2 x 2 complet et qui ont fait l’analyse par groupes de ganglions. Nous avons séparé l’analyse de la performance de la TEP de celle de la TEP-TDM.

4.2.1 TEP sans fusion avec la TDMTumeur primitive (stade T)

pour détecter la tumeur primitive varie entre 95 et 100 % (huit études), bien que sa sensibilité soit de 38 % chez les patients présentant une tumeur de stade T1 dans l’une des études primaires. Cependant, la TEP n’est généralement pas utilisée pour établir le

que la TEP n’est pas utile dans l’évaluation du stade de la tumeur primitive à cause de sa

Métastases aux ganglions lymphatiques locorégionaux (stade N)

Trois méta-analyses ont estimé la performance de la TEP pour l’évaluation du stade N et al., 2008; Van Westreenen et al., 2004; BCBS, 2002]. Les valeurs de

et al., 2008] a estimé la sensibilité de la TEP

que les auteurs ont inclus dans leur analyse des études qui ont évalué la performance par ganglion.

La faible sensibilité de la TEP s’expliquerait par l’accumulation du traceur 18F-FDG dans la tumeur primitive, qui masque le signal des ganglions atteints situés près de la

et al., 2006].

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Métastases aux ganglions lymphatiques distants et aux organes distants (stade M)

Deux méta-analyses ont estimé la performance de la TEP pour l’évaluation du stade M et al., 2008; Van Westreenen et al., 2004]. Là aussi, les valeurs de sensibilité

Dans la revue systématique la plus récente, Van Vliet et ses collaborateurs

4.2.2 TEP-TDMNous avons répertorié deux études sur la performance de la TEP-TDM, mais nous n’avons pas combiné leurs résultats parce qu’elles accusent des différences importantes. Nous présenterons les résultats de chaque étude séparément.

l’évaluation des ganglions lymphatiques locorégionaux et du stade M1a. L’étalon de référence était l’examen histopathologique de la pièce de résection chirurgicale. Cette étude est d’assez bonne qualité, mais elle a calculé la performance de la TEP-TDM en fonction des groupes de ganglions, et non des patients.

cancer de l’œsophage. Ils indiquent que la TEP-TDM a une sensibilité de 83,3 % pour détecter des métastases aux ganglions lymphatiques locorégionaux (stade N) et de 100 %pour établir l’envahissement des ganglions ou des organes distants (stade M), mais il n’y avait que quatre patients présentant une tumeur de stade M1. L’étalon de référence était l’examen histopathologique de la pièce de résection chirurgicale. Cette étude a inclus

mentionnée.

4.2.3 Résumé des résultats sur la performance de la TEPLe taux de détection de la tumeur primitive par la TEP est élevé, sauf pour les tumeurs à un stade précoce.

Pour l’évaluation des ganglions locorégionaux, la TEP non fusionnée a une sensibilité

d’après la méta-analyse la plus récente.

La performance de la TEP est meilleure pour l’évaluation des métastases à distance. Selon la méta-analyse la plus récente, sa sensibilité est de 71 % (IC à 95 % : de 62 à

l’évaluation des ganglions locorégionaux et du stade M1a. Ces résultats sont basés sur deux études, dont l’une a fait l’analyse par groupes de ganglions et l’autre a inclus des patients ayant eu un traitement néoadjuvant.

La TEP-TDM aurait une très bonne sensibilité pour la détection du stade M, mais des

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4.3 ÉchoendoscopieEn plus des études primaires publiées depuis 1999, nous avons trouvé une revue

et al., 2001] qui a évalué la

et al., 1998]. Vu l’importance de cette revue systématique, nous allons aussi présenter les résultats du rapport original.

Nous présenterons les résultats sur la performance de l’échoendoscopie en fonction du

des tumeurs créant une sténose qui entrave le passage de l’échoendoscope standard sera

situation seront proposées.

4.3.1 Performance en fonction du stade TNMLa majorité des études ont inclus, à des proportions diverses, des patients qui avaient une tumeur située à la jonction œsogastrique (cardia) (tableau D-1, annexe D). Les études qui ont inclus des patients ayant reçu un traitement néoadjuvant ont été exclues. Cependant, nous avons retenu les études qui ne précisaient pas clairement si un traitement néoadjuvant avait été administré ou non, et nous les avons regroupées pour en faire une analyse séparée.

Nous avons retenu 13 études qui ont examiné la performance de l’échoendoscopie pour

de la musculeuse, du tissu péri-œsophagien et d’un organe adjacent. La proportion des tumeurs correctement classées, sous-classées et surclassées pour chaque stade T dans chaque étude qui rapportait ainsi ces résultats est présentée au tableau F-4 de l’annexe F.

et al., 1999] n’a fourni que ce type d’analyse. Trois études n’ont pas mentionné si un traitement néoadjuvant avait été administré ou non.

Onze études fournissaient des données sur la performance de l’échoendoscopie pour diagnostiquer l’envahissement de la couche musculeuse (tableau 6).

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23

TABLEAU 6

ÉTUDEPLAN DE

RECHERCHE NOMBRE DE SUJETS

SENSIBILITÉ

% (IC À 95 %)NOMBRE DE

SUJETS

SPÉCIFICITÉ

% (IC À 95 %)

Kutup et al., 2007 Rétrospectif 175 98,3 39 69,2

Pedrazzani et al., 2005 Rétrospectif 43 95,3 8 75

Rasanen et al., 2003 Prospectif 27 96,3 5 80

Shimoyama et al., 2004 Rétrospectif 24 91,7 21 100

Rice et al., 2003 Rétrospectif 129 99,2 80 57,5

et al.,2001 Rétrospectif 35 97,1 2 50

Richards et al., 2000 Rétrospectif 57 98,2 12 75

Flamen et al., 2000 Prospectif 34 97,1 8 62,5

Catalano et al., 1999Prospectif

(multicentres) 124 98,4 21 85,7

Schlick et al., 1999 Incertain 89 100 23 60,9

Barbour et al., 2007 Rétrospectif 126 91,3 83 78,3

Total 863 302

Médiane 97,1 75

Moyenne pondérée s. o. s. o.

Médiane* 97,1 75

Moyenne pondérée* s. o. s. o.chi carré d’hétérogénéité, valeur de p ).

Note : Le gras indique que les auteurs ont précisé qu’il n’y avait pas de patients ayant reçu une thérapie néoadjuvante.* Valeur calculée pour les études qui ont précisé qu’il n’y avait pas de patients ayant reçu une thérapie néoadjuvante.

La sensibilité de l’échoendoscopie est très bonne, avec une médiane de 97,1 %. Par

variation entre les études est probablement due au faible nombre de cas de tumeurs Tis et T1 dans certaines études. Il est aussi possible que la fréquence du capteur soit en cause.

Le surclassement semble plus fréquent que le sous-classement. Lorsque l’on examine le taux de tumeurs correctement classées pour chaque stade (tableau F-4, annexe F), on remarque que le taux de surclassement des tumeurs T1 est plus élevé (médiane de 28,6 %) que le taux de sous-classement des tumeurs T2 (médiane de 4,5 %). Le

et al., 2002].

L’analyse des huit études qui ont précisé que les patients ayant reçu un traitement néoadjuvant ont été exclus montre des résultats identiques à ceux obtenus pour l’ensemble des études.

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de 80,5 % respectivement, mais il y a beaucoup de variabilité entre les études, surtout

TABLEAU 7

ÉTUDEPLAN DE

RECHERCHE NOMBRE DE SUJETS

SENSIBILITÉ

% (IC À 95 %)NOMBRE DE

SUJETS

SPÉCIFICITÉ

% (IC À 95 %)

et al., 2003 Prospectif 17 76,5 12 100

Catalano et al., 1999 Prospectif(multicentres) 73 97,3 72 90,3

Schlick et al., 1999 Incertain 61 80,3 51 90,2

Richards et al., 2000 Rétrospectif 49 89,8 20 85

Flamen et al., 2000 Prospectif 29 79,3 13 84,6

Rice et al., 2003 Rétrospectif 112 91,1 97 82,5

Rasanen et al., 2003 Prospectif 19 94,7 13 76,9

et al., 2001 Rétrospectif 25 96 12 75

Pedrazzani et al., 2005 Rétrospectif 21 81 30 53,3

Kutup et al., 2007 Rétrospectif 109 86,2 105 64,8

Shimoyama et al., 2004 Rétrospectif 8 75 37 73

Barbour et al., 2007 Rétrospectif 84 94 125 78,4

Total 607 587

Médiane 88 80,5

Moyenne pondérée s. o. s. o.

Médiane* 83,6 78,8

Moyenne pondérée*88,5

s. o.

chi carré d’hétérogénéité, valeur de p ).Note : Le gras indique que les auteurs ont précisé qu’il n’y avait pas de patients ayant reçu une thérapie néoadjuvante.* Valeur calculée pour les études qui ont précisé qu’il n’y avait pas de patients ayant reçu une thérapie néoadjuvante.

D’après les données sur l’exactitude déterminée pour chaque stade (tableau F-4, annexe F), le surclassement des tumeurs T2 est assez important (médiane de 40,6 %) et est supérieur au sous-classement des tumeurs T3 (médiane de 12,5 %). Le surclassement

entre la couche sous-séreuse et séreuse dans la région du cardia32

2005; Pedrazzani et al., 2005; Shimoyama et al., 2004; Kienle et al., 2002]. L’inclusion de patients ayant une tumeur au cardia dans la majorité des études pourrait expliquer la

(aveccouche sous-séreuse) est le péritoine, la membrane qui enveloppe diverses viscères (foie, rate, estomac) dans la cavité péritonéale. Cependant, l’œsophage ne possède pas de membrane séreuse, et la musculeuse est en contact direct avec le tissu péri-œsophagien.

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De plus, l’analyse des neuf études qui n’ont pas inclus de patients ayant reçu un

similaires à celles qui ont été obtenues pour l’ensemble des études.

une analyse de la courbe ROC que la performance de l’échoendoscopie est très bonne (Q*33= 0,89) lorsqu’ils comparent ses résultats à ceux de l’examen histopathologique. Leur étude n’incluait pas de tumeurs au cardia.

Tumeurs envahissant les organes adjacents (T4)

La variabilité des valeurs de sensibilité est maximale (de 0 à 100 %) dans les six études retenues (tableau 8). Le faible nombre de tumeurs T4 dans chaque étude34 contribue à

qu’elles n’avaient pas inclus de patients ayant reçu un traitement néoadjuvant montre

TABLEAU 8

ÉTUDEPLAN DE

RECHERCHE

T4

NOMBRE DE SUJETS

SENSIBILITÉ

% (IC À 95 %)NOMBRE DE

SUJETS

SPÉCIFICITÉ

% (IC À 95 %)

Richards et al., 2000 Rétrospectif 4 100 65 100

Catalano et al., 1999 Prospectif(multicentres) 8 87,5 137 98,5

Schlick et al., 1999 Rétrospectif 3 33,3 109 99,1

Pedrazzani et al., 2005 Rétrospectif 3 0 48 100

Kutup et al., 2007 Rétrospectif 7 14,3 207 98,1

Barbour et al., 2007 Rétrospectif 4 0 205 95,6

Total 29 771

Médiane 23,8* 98,8

Moyenne pondérée s. o.97,8

(96,4-98,7)

Médiane† 7,2* 99,1

Moyenne pondérée† s. o.97,3

chi carré d’hétérogénéité, valeur de p ).Note : Le gras indique que les auteurs ont précisé qu’il n’y avait pas de patients ayant reçu une thérapie néoadjuvante.* Valeurs impossibles à interpréter à cause du petit nombre de cas et de l’étendue des résultats de sensibilité (entre 0 et 100).† Valeur calculée pour les études qui ont précisé qu’il n’y avait pas de patients ayant reçu une thérapie néoadjuvante.

34. En fait, la plupart des études incluses avaient peu ou pas de patients présentant une tumeur de stade T4, probablement. En fait, la plupart des études incluses avaient peu ou pas de patients présentant une tumeur de stade T4, probablement à cause de l’exclusion des patients qui avaient un cancer de stade avancé avant l’évaluation par échoendoscopie (ce qui crée un biais de sélection).

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Treize études portant sur la performance de l’échoendoscopie pour la détection du

un traitement néoadjuvant (tableau 9). Nous présentons aussi les résultats d’une étude prospective qui a évalué la performance de l’échoendoscopie en comparant l’utilisation des critères standards35 36 pour différencier les ganglions

et al., 2006].

TABLEAU 9

ÉTUDEPLAN

DE RECHERCHE

N1

NOMBRE DE SUJETS

SENSIBILITÉ

% (IC À 95 %)

N0

NOMBRE DE SUJETS

SPÉCIFICITÉ

% (IC À 95 %)

Salminen et al., 1999 Incertain 20 95 12 33,3

Sihvo et al., 2004 Prospectif 26 84,6 17 52,9

Pedrazzani et al., 2005 Rétrospectif 37 67,6 14 71,4

Richards et al., 2000 Rétrospectif 42 45,2 27 66,7

Kutup et al., 2007 Rétrospectif 129 93,8 85 20

Shimoyama et al., 2004 Rétrospectif 20 70 25 88

Lerut et al., 2000* Prospectif 22 86,4 12 41,7

Catalano et al., 1999 Prospectif(multicentres) 95 78,9 54 63

Kienle et al., 2002 Prospectif 65 84,6 52 71,2

Barbour et al., 2007 Rétrospectif 94 73,4 112 75,9

et al.,2001† Rétrospectif 22 63,6 11 81,8

Choi et al., 2000† Prospectif 30 50 15 73,3

Bowrey et al., 1999 Incertain 19 89,5 11 63,6

Total 621 447

Médiane 76,2 66,7

Moyenne pondérée s. o. s. o.

Médiane‡ 70 69,1

Moyenne pondérée‡ s. o. s. o.chi carré d’hétérogénéité, valeur de p ).

Note : Le gras indique que les auteurs ont précisé qu’il n’y avait pas de patients ayant reçu une thérapie néoadjuvante.* Les données ont été recalculées à partir des données brutes de l’article original.† L’analyse inclut l’évaluation des ganglions cœliaques.‡ Valeur calculée pour les études qui ont précisé qu’il n’y avait pas de patients ayant reçu une thérapie néoadjuvante.

La performance de l’échoendoscopie pour la détection du stade N est moyenne et varie considérablement entre les études. Sa sensibilité varie entre 45,2 et 95 % (médiane de

35. Critères standards : 1) taille > 5-10 mm; 2) forme ronde; 3) ganglion hypoéchogène; 4) contour net.. Critères standards : 1) taille > 5-10 mm; 2) forme ronde; 3) ganglion hypoéchogène; 4) contour net.

ganglions lymphatiques dans la région cœliaque; 6) > 5 ganglions lymphatiques visualisés; 7) tumeur de stade T3 ou T4.

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peuvent expliquer cette variabilité : le choix des critères pour prédire l’atteinte des ganglions; la dissection complète ou non des ganglions; l’expérience de l’évaluateur; l’inclusion de patients ayant eu une évaluation échoendoscopique incomplète à cause

et al., 2000; Richards et al., 2000]. Si l’on regroupe les études qui ont exclu les patients ayant reçu un traitement néoadjuvant, nous obtenons une sensibilité

pour l’évaluation du stade N est bonne (valeur Q* = 0,82) lorsque ses résultats sont comparés à ceux de l’examen histopathologique.

différencier les ganglions atteints augmente la performance de l’échoendoscopie. Une étude prospective portant sur 144 patients atteints d’un cancer de l’œsophage montre que l’aire sous la courbe ROC37 est de 0,78 avec l’utilisation des critères standards et de

et al., 2006]. On obtiendrait

les ganglions atteints et non atteints en clinique.

Nous avons repéré sept études sur l’évaluation du stade M par échoendoscopie, dont

ont seulement évalué les ganglions cœliaques alors que d’autres ont évalué les ganglions distants et les organes distants ensemble. L’échoendoscopie ne sert habituellement pas à détecter les métastases à distance à cause de son faible pouvoir de pénétration, mais elle est utilisée pour évaluer les métastases aux ganglions cœliaques et au foie situées assez près de l’œsophage. En conséquence, nous avons seulement combiné cinq études qui ont évalué les ganglions cœliaques, dont une a ajouté l’évaluation du foie (tableau 10). Nous avons analysé séparément les deux autres études qui ont évalué les métastases à distance de façon générale.

Dans les cinq études qui ont analysé la performance de l’échoendoscopie pour évaluer

l’envahissement des ganglions cœliaques (médiane de 93,7 %; étendue de 85 à 100 %)que celui des ganglions locorégionaux. Il semble que la visualisation de ganglions dans la région cœliaque soit presque synonyme de malignité. De plus, parce que ces ganglions

et al.,2001]. La sensibilité médiane était de 75 %, ce qui est assez semblable à celle obtenue pour l’évaluation des ganglions locorégionaux. Les valeurs de sensibilité sont aussi assez

Les auteurs expliquent la faible sensibilité relevée par la présence d’endoscopistes moins expérimentés et par l’inclusion d’évaluations incomplètes à cause de sténoses. Les quatre autres études avaient inclus peu ou aucun patient présentant une sténose (tableau D-1, annexe D). La sensibilité était très similaire dans les études qui ont précisé ne pas avoir

basse.

37. L’aire sous la courbe ROC est une mesure de performance; elle est plus grande lorsque la performance du test est. L’aire sous la courbe ROC est une mesure de performance; elle est plus grande lorsque la performance du test est et al., 1998].

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Deux études ont évalué les métastases à distance de façon générale. D’abord, Flamen

TDM, de l’échoendoscopie et de la TEP pour la détection des métastases aux ganglions distants et aux organes distants chez 74 patients. La sensibilité de l’échoendoscopie était

l’échoendoscopie n’incluait pas de patients ayant une sténose. La faible sensibilité est probablement due au faible pouvoir de pénétration de l’échoendoscopie pour détecter les métastases aux ganglions et aux organes distants.

Ensuite, dans une étude prospective qui a évalué les métastases aux ganglions distants M1a38

et al., 2004]. Les auteurs ont du mal à expliquer la très faible sensibilité obtenue et pensent qu’elle est peut-être due à un biais de sélection en faveur de patients qui présentaient un stade moins avancé. Mais les métastases qui n’ont pas été détectées par échoendoscopie étaient surtout des métastases aux ganglions de l’aorte abdominale et aux ganglions supraclaviculaires, qui sont des régions peut-être

semble être le cas d’un patient ayant des ganglions atteints situés dans la région de l’artère gastrique. Il est possible de confondre un ganglion de la région cœliaque avec un

TABLEAU 10

ÉTUDEPLAN DE

RECHERCHEGANGLIONS/

ORGANESSTADE

M1

NOMBRE DE PATIENTS

SENSIBILITÉ

% (IC À 95 %)

M0

NOMBRE DE PATIENTS

SPÉCIFICITÉ

% (IC À 95 %)

Van Vliet etal., 2007a Rétrospectif Ganglions

cœliaquesM1aM1b 32 37,5 111 93,7

etal., 2001

Rétrospectif Ganglionscœliaques M1a 4 75 29 100

etal., 2001 Rétrospectif Ganglions

cœliaquesM1aM1b 62 77,4 40 85

Catalano et al.,1999

Prospectif(multicentres)

Ganglionscœliaquess

M1aM1b 23 82,6 126 98,4

Lowe et al.,2005 Prospectif

Ganglionscœliaques

et foie26 73,1 22 86,4

Total 147 328Médiane 75 93,7Médiane* 75 86,4Moyennepondérée s. o. s. o.

Moyennepondérée*

76,1s. o.

chi carré d’hétérogénéité, valeur de p ).Note : Le gras indique que les auteurs ont précisé qu’il n’y avait pas de patients ayant reçu une thérapie néoadjuvante.* Valeur calculée pour les études qui ont précisé qu’il n’y avait pas de patients ayant reçu une thérapie néoadjuvante.

et cervicaux atteints près de la tumeur primitive.

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4.3.2 Performance de l’échoendoscopie en fonction du type histologique et de laposition de la tumeurPeu d’études primaires ont comparé la performance de l’échoendoscopie pour l’évaluation des différents types histologiques ou des différentes positions de la tumeur

et al., 2005].

et al., 2000] qui a comparé les résultats de l’échoendoscopie à ceux de l’examen histopathologique de la pièce de

les tumeurs épidermoïdes (exactitude pour la détection du stade T de 92 %) que les adénocarcinomes (exactitude pour le stade T de 62 %). Cependant, dans la région de la jonction œsogastrique, qui contient la majorité des adénocarcinomes, l’exactitude de la détection du stade T est plus faible (67 %) que dans les autres régions de l’œsophage, soit la portion cervicale (100 %) et thoracique (86 %).

Une étude prospective réalisée sur 117 patients atteints d’un cancer de l’œsophage et al., 2002]39

le stade des tumeurs épidermoïdes que celui des adénocarcinomes, mais la différence

due au fait qu’ils se situent à la jonction œsogastrique. En fait, ils notent que l’exactitude est de 72 % (IC à 95 % : de 61 à 81 %) pour les tumeurs situées dans l’œsophage, et de 63 % (IC à 95 % : de 48 à 76 %) pour les tumeurs situées à la jonction œsogastrique.

les tumeurs de stade T1/T2 des tumeurs de stade T3/T4 était moindre pour les tumeurs situées dans le cardia (Q* = 0,85) que pour les tumeurs situées dans l’œsophage

la région du cardia à cause de sa position anatomique, qui exige une angulation oblique pour le balayage par échoendoscopie.

performance de l’échoendoscopie en fonction de la position de la tumeur dans le cardia 40. La proportion de tumeurs correctement classées

diminuait progressivement du type I de Siewert (90 %) au type II (73,9 %) et au type III

(type II) des tumeurs du sous-cardia (type III).

4.3.3 Tumeurs sténosantesLes tumeurs sténosantes entravent le passage d’une sonde radiale standard, ce qui rend

patients qui ont une sténose, car ce taux varie beaucoup d’une étude à l’autre (de 0 à 45 %).

39. Pour cette section, nous avons présenté les résultats de cette étude même si l’étalon de référence utilisé pour. Pour cette section, nous avons présenté les résultats de cette étude même si l’étalon de référence utilisé pour l’évaluation du stade T n’était pas à 100 % l’histopathologie de la pièce de résection chirurgicale.

et al., 2005].

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30

Dans un premier temps, nous allons présenter les études qui ont utilisé la dilatation de l’œsophage pour faciliter le passage d’une sonde radiale standard. Dans un deuxième temps, même si la sonde Esophagoprobe (sonde MH-908 de la compagnie Olympus) n’est pas utilisée au Québec, nous présenterons les données sur cette sonde, qui ne contient pas de partie optique et dont le diamètre (7-8 mm) est plus petit que celui des sondes radiales standards (11-13 mm).

Nous avons repéré neuf études qui ont évalué la performance de l’échoendoscopie et eu recours à la dilatation41 dans les cas de sténose (tableau 11). La proportion de patients qui ont eu une dilatation varie entre 10 et 40 %, et cette variation peut s’expliquer par la différence des critères utilisés pour pratiquer la dilatation. Par exemple, dans certaines études, les cas de sténose grave n’avaient pas de dilatation. Il est aussi possible que la largeur des instruments d’échoendoscopie et la prévalence des cas de cancer à un stade avancé expliquent cette variabilité.

Le taux de succès du passage de la sonde radiale standard après dilatation varie entre

pas pour permettre une évaluation complète par échoendoscopie. Des sept études qui mentionnent des complications à la suite d’une dilatation, une seule signale un taux de

et al., 2007].

41. Les deux méthodes les plus couramment utilisées pour dilater l’œsophage sont la méthode. Les deux méthodes les plus couramment utilisées pour dilater l’œsophage sont la méthode through-the-scope (TTS)

et al., 2006].

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TABLEAU 11

ÉTUDEPLAN DE

RECHERCHE

PROPORTIONDE PATIENTS

AYANT EU UNE DILATATION (%)

TYPE DE DILATATION

TAUX DE SUCCÈSDE L’EE APRÈS

DILATATION(%)

TAUX DE PERFORATIONS

APRÈSDILATATION (%)

Catalano etal., 1999

Prospectif(multicentres)

22/214 (10) Méthode non indiquéeDilatateurs 45F à 54F

ND ND

Pfau et al.,2000

Prospectif 81/267 (30)guide) ou ballonnet TTS

Dilatation graduelleDiamètre : 9-18 mm

69/81(85)

0

Wallace et al.,2000

Prospectif 42/132 (32) Méthode Savary-Gilliard Dilatation graduelleDiamètre : 11-16 mm

31/42(74)

0

Vazquez-Sequeiros etal., 2001

Rétrospectif 9/64 (14) Ballonnet TTSDilatateurs : 15 mm de

diamètre

9/9(100)

0

Eloubeidi etal., 2001

Rétrospectif 40/211* (19) Méthode Savary-Gilliard 24/40(60)

0

Parmar et al.,2002

Rétrospectif 16/40 (40) Ballonnet TTS Dilatateurs : 8-18 mm de

diamètre

16/16(100)

0

Vazquez-Sequeiros etal., 2003

Prospectif 16/125† (13) Ballonnet TTSDilatation graduelleDiamètre : 12-18 mm

10/16(62,5)

0

Jacobson etal., 2007

Rétrospectif 77/272 (28) Ballonnet TTSDilatateurs : 10-20 mm de

diamètre

73/77(95)

1/77‡

(1,3)

Kutup et al.,2007

Rétrospectif 53/214 (25)§

ND53/53(100)

ND

Abréviations : EE : échoendoscopie; ND : donnée non disponible; TTS : through-the-scope.* 10 patients additionnels avaient une sténose grave, mais la dilatation n’a pas été pratiquée. Le nombre total de patients ayant une sténose était donc de 50/211 = 24 %.† Cette proportion n’inclut pas de patients présentant une sténose trop grave qui n’ont pas eu de dilatation à cause des risques de perforation.‡ Ce patient a eu une œsophagectomie immédiate.§ Les patients présentant une sténose grave n’ont pas eu de dilatation et ont été exclus de l’analyse.

Esophagoprobe.

Deux études ont examiné d’une manière plus large le taux de complications associées à l’échoendoscopie. La première est une étude rétrospective multicentres qui a évalué à 2,9 % le taux de perforations iatrogènes chez 2 846 patients atteints d’un cancer de l’œsophage et du cardia qui ont eu une endoscopie diagnostique avec utilisation fréquente de la dilatation. Comparativement à la survie médiane à six mois chez les patients atteints d’un cancer à un stade avancé, la survie médiane diminuait à 72 jours

et al., 2005]. La deuxième est une

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32

et al.,2005]. Les auteurs ont enregistré sur une période de 11 ans les complications survenues chez des patients consécutifs qui ont eu une échoendoscopie. Des 532 patients atteints d’un cancer de l’œsophage, 0,32 % et 0,56 % ont eu une perforation de l’œsophage avec et sans dilatation, respectivement.

Nous n’avons pas repéré de données probantes sur les risques « oncologiques » que pose la dilatation de l’œsophage, comme l’effet de la manipulation de la tumeur et de son écrasement lors de la dilatation sur l’évolution clinique de l’état du patient.

Esophagoprobe Nous avons repéré cinq études qui ont évalué la performance de la sonde radiale Esophagoprobe dans les cas de sténose (tableau 12). Le taux de succès de passage de la sonde MH-908 variait entre 87 et 100 %, mais dans certains cas, il a fallu faire

et al., 2007; Bowrey et al., 1999].L’exactitude de la détermination du stade T avec la sonde MH-908 lorsqu’il y a sténose (de 62,3 à 90 %) semble aussi bonne que celle de la sonde radiale standard en l’absence de sténose (de 56,7 à 90 %). Cependant, les études n’ont pas présenté les résultats sur la performance en fonction de la proportion de tumeurs correctement classées, sous-classées et surclassées pour chaque stade T. Pour le stade N, la performance est soit

et al., 2007], soit plus faible pour la sonde et

al., 1999]. Il ne semble pas que la sonde Esophagoprobe ait présenté des différences techniques entre les études plus anciennes et les plus récentes.

TABLEAU 12

ÉTUDEPLAN DE

RECHERCHE

PASSAGE RÉUSSI DE LA

SONDEMH-908

(%)

EXACTITUDE POUR LE STADE T (%)

EXACTITUDE POUR LE STADE N (%) TAUX DE

COMPLICATIONS%

SondeMH-908;sténose

Sondestandard; pas

de sténose

SondeMH-908

Sondestandard

Menzel et al.,1999 Prospectif

20/23(87)

14/20(70)

17/30(56,7)

ND 0

Bowrey et al.,1999 Incertain

70/70*(100)

18/20(90)

9/10(90)

15/20(75)

9/10(90)

0

Mallery et Van Dam, 1999 Rétrospectif

14/14(100)

ND ND 0

Vu et al., 2007Rétrospectif

300/315(95,2)

58/67(86,6)

58/79(73,4)

48/67(71,6)

55/79(69,6)

0

Kutup et al.,2007 Prospectif

53/53†

(100)33/53(62,3)

108/161(67,1)

ND ND

ND : donnée non disponible.* 12 patients sur 70 dont le diamètre de l’œsophage était < 9 mm ont eu besoin d’une dilatation avant le passage de la sonde MH-908.† Tous les patients ont eu besoin d’une dilatation avant le passage de la sonde.

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33

4.3.4 Résumé des résultats sur la performance de l’échoendoscopieStade T :- La sensibilité de l’échoendoscopie pour détecter un envahissement de la

et varie d’une étude à l’autre, probablement à cause du petit nombre de cas de

- La performance de l’échoendoscopie pour évaluer l’envahissement de la paroi

80,5 %).

- Le nombre de cas des tumeurs envahissant un organe adjacent (T4) inclus dans les études est trop petit pour permettre d’évaluer la sensibilité de l’échoendoscopie.

- L’échoendoscopie surclasse les tumeurs T2 et T1 plus fréquemment qu’elle ne sous-classe les tumeurs T3.

Stade N :- La performance de l’échoendoscopie est modeste (sensibilité médiane de

considérablement entre les études. Elle augmente si l’on ajoute trois critères d’évaluation (visualisation de ganglions lymphatiques dans la région cœliaque; plus de cinq ganglions lymphatiques visualisés; tumeur de stade T3 ou T4) aux quatre critères standards déjà établis dans la pratique (taille > 5-10 mm; forme ronde; ganglion hypoéchogène; contour net).

Stade M :- Pour le diagnostic des métastases aux ganglions cœliaques, la sensibilité médiane

(médiane de 93,7 %). Il y a un faible risque de confondre les ganglions cœliaques et les ganglions de l’artère gastrique (stade N). Très peu d’études ont porté

histologique, car il y a peu d’études sur le sujet et il est possible que la position de la tumeur soit un facteur de confusion.

surtout pour différencier les tumeurs T2 et T3.

La performance de l’échoendoscopie pour classer les tumeurs du cardia diminue du type I de Siewert au type III, mais ce résultat est basé sur une seule étude. Il semble

L’expérience des examinateurs n’est pas toujours indiquée dans les études, mais c’est un facteur qui fait varier la performance de l’échoendoscopie. L’inclusion ou non de patients qui ont une sténose fait aussi varier la performance.

Dans les cas de sténose :- La perforation de l’œsophage après dilatation semble peu fréquente (entre

0 et 2,9 %). Ces données viennent de centres qui ont un gros volume d’échoendoscopies, qui procèdent à une dilatation graduelle et évitent généralement de procéder à une dilatation dans les cas de sténose grave.

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- L’effet clinique d’un possible essaimage des cellules cancéreuses par la manipulation de la tumeur lors de la dilatation n’est pas connu.

- La sonde Esophagoprobe a un taux de passage assez bon et permettrait d’éviter la dilatation dans plusieurs cas de sténose. Sa performance lorsqu’il y a sténose semble équivalente à celle des sondes radiales standards en l’absence de sténose, mais ce résultat est basé sur très peu d’études, qui ne donnent pas la proportion de tumeurs correctement classées, sous-classées et surclassées pour chaque stade T. Aucune complication n’a été signalée dans les études examinées.

4.4 Cytoponction échoguidée Nous avons retenu quatre études sur la performance de la cytoponction échoguidée. Trois de ces études ont présumé que les résultats positifs de l’examen cytopathologique étaient tous des vrais positifs, faute de pouvoir les comparer à ceux de l’examen de la

et al., 2001; Vazquez-Sequeiros et al., 2001; Giovannini et al., 1999]. Dans la quatrième étude, l’étalon de référence incluait les résultats histopathologiques de patients qui avaient eu et n’avaient pas eu un traitement

et al., 2003]. En conséquence, nous n’avons pas combiné les valeurs de performance et nous présentons pour les stades N et M les

et al., 1999], un

Pour la détection du stade N, deux études ont porté sur des patients adressés à un centre ayant un gros volume d’échoendoscopies aux États-Unis pour une évaluation préopératoire par cytoponction échoguidée. Les deux études ont évalué des groupes différents de patients. L’étude la plus ancienne était rétrospective et portait sur 31 patients; elle fait état d’une sensibilité de 93,3 %. Un seul patient dont la tumeur n’avait pas envahi les ganglions lymphatiques (N0) a été inclus, et les chercheurs ont

Sequeiros et al., 2001]. L’autre étude a évalué prospectivement 76 patients : la sensibilité

Sequeiros et al., 2003]. Cette étude a inclus des patients qui avaient eu un traitement néoadjuvant.

Pour l’évaluation des ganglions cœliaques (stade M1a ou M1b), les auteurs de trois études ont passé en revue les dossiers de patients admissibles à un traitement à visée

et al., 2001; Vazquez-Sequeiros et al., 2001; Giovannini et al., 1999]. La sensibilité variait entre 92,9 et 97,8 %

que cinq et huit patients présentant un stade M0 dans chacune de ces études; dans la et al.,

2001]. Deux des trois études ont été réalisées dans des centres ayant un volume élevé et al., 2001; Vazquez-Sequeiros et al., 2001].

Il est possible que la performance (surtout pour la sensibilité) ait été surestimée dans les trois études où tous les résultats positifs de l’examen cytopathologique (étalon de référence) étaient considérés comme des vrais positifs. Il est aussi possible que les

inclus des patients ayant eu un traitement néoadjuvant.

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4.4.1 Évaluation des ganglions péritumorauxSi un ganglion lymphatique est situé à la périphérie de la tumeur, le passage de l’aiguille à travers la tumeur risque de contaminer l’échantillon. Selon un expert consulté42 et certains auteurs, il faut éviter de faire une cytoponction échoguidée dans cette situation à

et al., 2005].

La littérature ne propose pas beaucoup d’options pour résoudre ce problème. Une étude 43 pour distinguer

pour éviter la cytoponction. Dans l’étude de Vazquez-Sequeiros et ses collaborateurs

résultats doivent être validés de manière prospective.

4.4.2 Résumé sur la performance de la cytoponction échoguidée

de conclure sur la valeur de cette technologie pour le diagnostic des métastases aux ganglions locorégionaux et cœliaques à cause du petit nombre de patients présentant un stade N0 ou M0 dans les études et en raison de l’étalon de référence utilisé (inclusion des résultats histopathologiques de patients ayant reçu un traitement néoadjuvant, supposition que les résultats positifs de l’examen cytopathologique étaient tous des vrais positifs).

était adéquat.

Il n’est généralement pas recommandé de faire une cytoponction échoguidée pour évaluer des ganglions situés tout près de la tumeur, car l’aiguille risque de traverser la tumeur et de contaminer l’échantillon. La performance de l’échoendoscopie avec

des ganglions non atteints est assez bonne pour que la cytoponction ne soit pas nécessaire, mais il faudra faire une validation prospective des critères indiquant le seuil de malignité.

4.5 Techniques chirurgicales minimalement effractives (TCME)

4.5.1 Performance des TCMENous n’avons repéré que deux études qui ont évalué la performance diagnostique des

l’œsophage.

à un traitement curatif avait été établie par des méthodes non effractives qui ont eu une évaluation par laparoscopie et thoracoscopie sur une période de neuf ans. Les auteurs

42. D. Dr Raymond Bourdages, gastro-entérologue, communications personnelles par courrier électronique et par téléphone en novembre et en décembre 2007.

visualisés; 3) tumeur de stade T3 ou T4; 4) taille > 5 mm; 5) forme ronde; 6) > 5 ganglions lymphatiques; 7) tumeur de stade T3 ou T4.

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ont mesuré la performance des TCME auprès de 70 patients qui ont eu une résection chirurgicale avec et sans thérapie néoadjuvante. Pour l’évaluation par thoracoscopie du stade N des ganglions thoraciques, ils ont obtenu une sensibilité de 45,5 % (mais

l’évaluation par laparoscopie du stade N des ganglions abdominaux, la sensibilité était de

Le même groupe a publié des résultats préliminaires sur la performance de la laparoscopie et de la thoracoscopie en la comparant avec celle de l’examen de la pièce de résection chirurgicale sur une cohorte prospective multicentres de 134 patients aux États-

et al., 2001]. Les résultats indiquent que l’examen de la pièce de résection

chez qui la laparoscopie ou la thoracoscopie avait déterminé un stade N0. Autrement dit, la valeur prédictive négative de la laparoscopie et de la thoracoscopie est de 75 %. Aussi, dans cette étude, le nombre de ganglions repérés variait considérablement selon leur position anatomique. Il est possible que le niveau d’expérience des chirurgiens soit un facteur de variabilité.

4.5.2 Résumé sur la performance des TCMELes études sur les TCME ont généralement été réalisées sur des patients admissibles à un traitement à visée curative dont l’admissibilité avait été établie par des méthodes non effractives.

bonne (100 %), mais le taux de faux négatifs avec la thoracoscopie (54,5 %) est plus élevé qu’avec la laparoscopie (9,1 %). Ces données sont basées sur une seule étude rétrospective portant sur 70 patients, et l’étalon de référence incluait les résultats histopathologiques de patients qui avaient eu un traitement néoadjuvant.

résultats.

4.6 Imagerie par résonance magnétique (IRM)Deux études sur la performance diagnostique de l’IRM répondaient à nos critères

et al., 2003; Ozawa et al., 2000]. L’une a utilisé une antenne externe, et l’autre une antenne endoscopique. Nous n’avons pas trouvé d’études qui ont évalué la performance de l’IRM pour la détection de métastases aux organes distants chez des patients atteints d’un cancer de l’œsophage.

4.6.1 Stade TLes deux études fournissent des résultats sur la performance de l’IRM pour l’évaluation

endoscopique ayant un champ magnétique permanent de 1,5 tesla. Pour la mesure de

68,8 %, mais il y avait seulement 30 patients dans l’étude. Cette étude a aussi mesuré la

sur une IRM avec antenne externe ayant un champ magnétique permanent de 0,15 tesla, mais les auteurs n’ont pas présenté les résultats en fonction de la capacité de l’IRM à

et al., 2003].

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37

L’IRM avec antenne endoscopique a une meilleure exactitude que l’IRM avec antenne externe (tableau 13), mais la force du champ magnétique dans l’étude de Wu et ses

44.

TABLEAU 13

ÉTUDE PLAN DE RECHERCHE TYPE D’IRMNOMBRE DE

SUJETSEXACTITUDE

%

Wu et al., 2003 Rétrospectif Antenne externe (antenne corps) 45 60

Ozawa et al., 2000 Incertain Antenne endoscopique 30 83,3

4.6.2 Stade N

ont utilisé un matériel de contraste endoveineux, le gadolinium, et ont établi un diamètre seuil de 10 mm pour considérer un ganglion comme atteint. Leur étude portait sur

4.6.3 RésuméLes résultats indiquent que l’IRM avec antenne endoscopique a une meilleure exactitude (83,3 %) que l’IRM avec antenne externe de 0,15 tesla (60 %) pour évaluer le stade T.

Pour l’évaluation du stade N, la performance de l’IRM avec antenne externe de

est basé sur une seule étude portant sur 45 patients.

Nous ne pouvons pas nous prononcer sur la valeur de l’IRM pour la détection des métastases à distance, car il n’y a pas d’études qui ont évalué sa performance chez des patients atteints d’un cancer de l’œsophage.

4.7 Comparaison de la performance entre les technologiesPour chaque stade tumoral (T, N et M), nous avons comparé la performance des différentes technologies entre elles. Cependant, la comparaison entre les TCME et les techniques non effractives sera présentée dans une section différente, car la plupart

données viennent d’une revue systématique qui a évalué la performance de l’ajout de

et al.,2008], et d’études primaires qui ont comparé la performance de chaque technologie, généralement avec un même groupe de patients. Dans certains cas, nous avons procédé à une analyse indirecte de la performance enregistrée dans différentes études, faute d’études comparatives.

44. D. Dre

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4.7.1 Stade TD’après trois études qui ont comparé le taux de patients présentant une tumeur de stade T correctement classée (tableau 14), l’échoendoscopie est supérieure (médiane de 79,5 %)à la TDM hélicoïdale ou multibarrettes (médiane de 61,8 %), mais le nombre de patients évalués est très faible dans l’une des études.

TABLEAU 14

ÉTUDEPLAN

DE RECHERCHETYPE DE TDM

TDM ÉCHOENDOSCOPIE

NOMBRE DE SUJETS

CC

%

NOMBRE DE SUJETS

CC

%

Lowe et al., 2005 Prospectif Multibarrettes* 14 43 14 71

et al., 2005 Prospectif Hélicoïdale 34 61,8 34 79,5

Vazquez-Sequeiros etal., 2003 Prospectif Hélicoïdale 29 72 29 86

Total 77 77

Médiane 61,8 79,5Abréviations : CC : tumeur correctement classée; TDM : tomodensitométrie.* Les auteurs n’indiquent pas le nombre de barrettes, mais l’année de publication de l’article nous porte à croire que ce ne sont pas les appareils de dernière génération à 64 ou 256 barrettes.

Nous n’avons pas trouvé d’études qui ont comparé la capacité de chaque technologie à

que la TDM (75,8 et 74,1 % respectivement).

l’échoendoscopie associée à la TDM est égale ou supérieure (de 95 à 100 %) à celle

équivalente à celle de l’échoendoscopie associée à la TDM (de 44 à 76,5 %). La période des études incluses (1991-1993) dans le rapport australien ne permet pas de savoir si la TDM était à mode hélicoïdal ou incrémental.

4.7.2 Stade NNous présentons les résultats de l’analyse comparative de la performance des cinq méthodes diagnostiques en cinq groupes de comparaison : l’échoendoscopie comparée à la TDM; la cytoponction échoguidée comparée à l’échoendoscopie et à la TDM; la TEP comparée à d’autres technologies; la TEP-TDM comparée à d’autres technologies; l’IRM comparée à la TDM.

D’abord, pour la comparaison de l’échoendoscopie et de la TDM, la méta-analyse

est beaucoup plus élevée que celle de la TDM pour l’évaluation des ganglions

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39

TABLEAU 15

MÉTA-ANALYSEMÉTHODE

STATISTIQUE

SENSIBILITÉ MOYENNE

% (IC À 95 %)

SPÉCIFICITÉ MOYENNE

% (IC À 95 %)

TEP TDM EE TEP TDM EE

Van Vliet et al.,2008*

Modèle à effets aléatoires†

57(43-70)

50(41-60)

80(75-84)

85(76-95)

83(77-89)

70(65-75)

BCBS, 2002‡ Modèle à effets aléatoires

51(31-70)

42(25- 61)

Nonévaluée

89(81-94)

87(67-96)

Nonévaluée

* TEP : 424 patients; TDM : 943 patients; EE : 1 841 patients.† Méthode de combinaison statistique qui tient compte de la variabilité entre les études.‡ TEP : 345 patients; TDM : 345 patients.

de l’échoendoscopie et de la TDM augmente la sensibilité pour la détection du stade N

et al., 2003; 2001] ont comparé la cytoponction échoguidée avec l’échoendoscopie seule, et l’une d’elles l’a aussi comparée avec la TDM hélicoïdale (tableau 16).

TABLEAU 16

ÉTUDE GANGLIONS*

SENSIBILITÉ%

SPÉCIFICITÉ%

EE-CEG EE TDM EE-CEG EE TDM

Vazquez-Sequeiros et al., 2003† Locorégionaux

83,3(n = 48)

70,8(n = 48)

29,2(n = 48)

92,9(n = 28)

78,6(n = 28)

89,3(n = 28)

Vazquez-Sequeiros et al., 2001

Locorégionauxet cœliaques

93,3(n = 30)

63,6(n = 22)

ND100

(n = 1)81,8

(n = 11)ND

Abréviations : CEG : cytoponction échoguidée; EE : échoendoscopie; n : nombre de sujets; ND : donnée non disponible; TDM : tomodensitométrie.* Les deux études utilisaient les mêmes critères pour établir la positivité des ganglions. Pour la cytoponction échoguidée, le critère était le suivant :visualisation par échoendoscopie d’au moins un ganglion lymphatique, indépendamment du degré de présomption de malignité.

† Cette étude a inclus des patients qui ont reçu un traitement néoadjuvant.

Dans chacune des études, la sensibilité de la cytoponction échoguidée était plus

l’échoendoscopie seule, mais le nombre de patients présentant une tumeur de stade N0

et de la TDM était équivalente.

Ces études ont plusieurs limites méthodologiques. L’étude de 2001 n’a pas comparé le même groupe de patients et a considéré l’examen cytopathologique comme l’étalon de référence, faute de pouvoir comparer ses résultats avec ceux de l’examen de la pièce de

et al., 2001]. Cette façon de procéder peut créer un biais, car la cytoponction peut donner des faux positifs. L’étude de 2003 incluait des patients qui ont reçu une thérapie néoadjuvante. Cependant, les auteurs considèrent

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40

que c’est la performance relative d’un test par rapport à l’autre qu’il est important et al., 2003].

Deux méta-analyses ont comparé la performance de la TEP avec celle d’autres technologies pour l’évaluation du stade N (tableau 15). D’abord, pour la comparaison

sensibilité de la TEP est un peu plus élevée que celle de la TDM, mais la différence

Ensuite, la comparaison de la performance de la TEP et de l’échoendoscopie pour l’évaluation des ganglions locorégionaux montre que l’échoendoscopie a une bien

et al., 2008].

Nous avons repéré trois études qui ont comparé la performance de la TEP-TDM avec

de 397 groupes de ganglions et noté que la sensibilité de la lecture des images fusionnées

Selon une étude réalisée auprès de 52 patients atteints d’un cancer de l’œsophage par

celle de la TDM seule (41,7 %), mais un peu plus faible que celle de l’échoendoscopie

incluait les résultats histopathologiques de patients qui avaient eu une thérapie néoadjuvante.

La troisième étude n’a pas calculé les valeurs de performance de la TEP-TDM pour la

et al., 2005]. Cependant, les

par la TEP, la TEP-TDM a précisé le stade de sept d’entre elles (64 %), surtout aux ganglions locorégionaux.

Une seule étude a comparé l’IRM avec une autre technologie. L’étude rétrospective de

la TDM hélicoïdale. Cependant, il faut noter que le champ magnétique (0,15 tesla) utilisé 45. Par

ailleurs, l’étude n’indique pas clairement si la mesure de la performance a été obtenue auprès des mêmes patients.

4.7.3 Stade MLes résultats sur la performance comparative des technologies pour la détection du stade M sont présentés en quatre groupes de comparaison : la TEP non fusionnée comparée à la TDM; la TEP-TDM comparée à la TDM; l’échoendoscopie comparée à la TDM; la cytoponction échoguidée comparée à l’échoendoscopie.

45. D. Dre

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41

et al., 2008] qui a comparé la performance de la TEP et de la TDM pour l’évaluation du stade M (métastases aux ganglions distants et aux organes distants) (tableau 17). Cette méta-analyse indique que la sensibilité de la TEP est plus élevée que celle de la TDM, mais à cause de

de la courbe ROC sommative46 montre que la performance diagnostique de la TEP est

à 95 % : de 1,09 à 4,71]).

TABLEAU 17

MÉTA-ANALYSE MÉTHODE STATISTIQUE

SENSIBILITÉ MOYENNE

% (IC À 95 %)

SPÉCIFICITÉ MOYENNE

% (IC À 95 %)

TEP TDM TEP TDM

Van Vliet et al.,2008*

Modèle à effets aléatoires

71(62-79)

52(33-71)

93(89-97)

91(86-96)

* TEP : 475 patients; TDM : 437 patients.

et al., 2006]. Il n’y avait que quatre patients présentant un stade M1, et tous les cas ont été détectés par

Deux études ont comparé la performance de l’échoendoscopie et de la TDM pour l’évaluation des métastases aux ganglions cœliaques, et l’une ajoutait l’évaluation des métastases au foie (tableau 18)47. La sensibilité de la TDM hélicoïdale ou multibarrettes (médiane de 74,8 %) était plus élevée que celle de l’échoendoscopie (médiane de 55,3 %). Toutefois, la faible sensibilité de l’échoendoscopie relevée dans l’une des

et al.

Le rapport indique que pour la détection des ganglions distants M1a, l’association de l’échoendoscopie et de la TDM donne une meilleure sensibilité mais une moins bonne

et al., 2004; Flamen et al., 2000], mais comme l’échoendoscopie n’a pas un pouvoir de pénétration assez puissant pour détecter les métastases à distance, nous ne les avons pas analysées.

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42

TABLEAU 18

ÉTUDEPLAN DE

RECHERCHEGANGLIONS/

ORGANESSTADE TYPE DE TDM

SENSIBILITÉ % SPÉCIFICITÉ %

M1

Nombrede

sujets

EE TDM M0

Nombrede

sujets

EE TDM

Lowe et al.,2005

Prospectifrospectif Ganglionscœliaques et foie

M1aM1b

Multibarrettes44 73,1 80,8 22 86,4 81,8

Van Vliet et al., 2007a et 2007b

Rétrospectif Ganglionscœliaques

M1aM1b

Modeincrémental,hélicoïdale,multibarrettes

32 37,5 68,8 111 93,7 91,9

Total 76 133

Médiane 55,3 74,8 90,1 86,9

Moyennepondérée(IC à 95 %)

s. o.74,1

(61-84,7)92,5

(86,6-96,3)90,2

(83,9-94,7)

Abréviations : EE : échoendoscopie; s. o. : sans objet; TDM : tomodensitométrie.

rétrospective ayant comparé la cytoponction échoguidée et l’échoendoscopie seule

mêmes patients; la sensibilité de la cytoponction était de 92,9 % (14 patients), et celle de l’échoendoscopie de 75 % (quatre patients). Ils ont considéré les résultats de l’examen cytopathologique comme l’étalon de référence, faute de pouvoir comparer ses résultats

aucun patient présentant un stade M0 n’a eu une cytoponction échoguidée.

4.7.4 Techniques chirurgicales minimalement effractives (TCME)Quatre études ont comparé les TCME (laparoscopie ou thoracoscopie) avec des techniques non effractives (échoendoscopie ou TDM, par exemple). Ces études ont évalué beaucoup de patients qui avaient un adénocarcinome dans la partie inférieure de

TNM.

avec ceux de l’évaluation histopathologique de la pièce de résection chirurgicale dans une étude rétrospective incluant des patients qui ont eu une thérapie néoadjuvante. L’exactitude de la thoracoscopie pour la détection du stade N des ganglions thoraciques était de 90,8 %, comparativement à 57,9 % pour l’échoendoscopie, la TDM et l’IRM. Pour la détection du stade N des ganglions abdominaux, l’exactitude de la laparoscopie

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était de 96,4 %, comparativement à 68,1 % pour l’échoendoscopie, la TDM et l’IRM. La différence entre l’exactitude des techniques non effractives (échoendoscopie, TDM et

Les trois autres études ont comparé des techniques non effractives aux TCME (qui servaient d’étalon de référence). Les chercheurs ont opté pour cette méthode parce qu’ils ne voulaient pas comparer les résultats des tests avec les résultats histopathologiques de la pièce de résection chirurgicale, car les patients avaient subi un traitement

par laparoscopie, par thoracoscopie ou par laparoscopie couplée à l’échographie donnait un autre stade chez 53 patients considérés comme admissibles à un traitement curatif à la suite d’une évaluation par des méthodes non effractives (TDM ou échoendoscopie). L’exactitude de la TDM et de l’échoendoscopie était de 68 % pour l’évaluation des métastases aux ganglions lymphatiques, mais certains patients avaient eu une évaluation échoendoscopique incomplète à cause d’une tumeur sténosante. L’évaluation par les TCME n’a pas donné le même stade ganglionnaire que la TDM et l’échoendoscopie chez 17 patients (32 %). Le stade diagnostiqué par TCME était moins avancé pour

et al., 2000].

l’exactitude de l’échoendoscopie accompagnée d’une cytoponction des ganglions suspects pour l’évaluation globale des métastases aux ganglions lymphatiques et aux organes distants était de 72 % lorsque la laparoscopie était utilisée comme étalon de référence. Par contre, certaines métastases abdominales non détectables par cytoponction échoguidée (métastases au péritoine, par exemple) mais détectables par laparoscopie ont été incluses dans le calcul. Si l’on inclut seulement les métastases « détectables » par la cytoponction échoguidée, son exactitude est de 90 % lorsque la laparoscopie est utilisée comme étalon de référence. L’évaluation de la cytoponction échoguidée comprenait plusieurs patients présentant une sténose.

et al., 2001] réalisée sur 77 patients indiquent que la sensibilité des techniques non effractives (échoendoscopie, IRM, TDM) est de 63 % pour la détection des métastases aux ganglions lymphatiques lorsque la laparoscopie ou la thoracoscopie est utilisée comme étalon de référence.

et al., 2007] précise que la cytoponction échoguidée a été pratiquée par des examinateurs expérimentés; les trois autres ne mentionnent pas le degré d’expérience des examinateurs dans la pratique des techniques non effractives.

4.7.5 Résumé sur la comparaison de la performance entre les technologiesÉvaluation du stade T

Le taux de patients pour qui le stade tumoral a été correctement classé est plus élevé avec l’échoendoscopie (médiane de 75,3 %) qu’avec la TDM (médiane de 52,4 %).

différentes études indique que l’échoendoscopie a une meilleure sensibilité (médiane

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44

de 80,5 %) que la TDM (médiane de 74,1 %).

près la même lorsqu’on ajoute l’échoendoscopie à la TDM. On ne sait pas si la TDM était à mode hélicoïdal.

Ces données sont basées sur peu d’études, probablement parce que la TDM n’est habituellement pas utilisée pour déterminer le stade T. En règle générale, les études ont utilisé la TDM hélicoïdale. Les appareils de TDM multibarrettes de dernière génération (à 64 ou 256 barrettes) n’ont pas été employés.

Évaluation du stade N

l’échoendoscopie à la TDM permet de détecter plus de tumeurs de stade N1, mais donne un peu plus de faux positifs. La comparaison a généralement été faite avec la TDM à mode hélicoïdal à coupe unique, mais certaines études ne précisent pas le type de TDM utilisé.

Les résultats indiquent que la cytoponction échoguidée a une meilleure performance que l’échoendoscopie, mais l’étalon de référence utilisé pour évaluer cette technique n’est pas très valide.

(lecture côte à côte des images) et précise le stade de plusieurs lésions équivoques à la TEP.

La performance de l’IRM avec antenne externe est plus faible que celle de la TDM hélicoïdale, mais ce résultat est basé sur une seule étude rétrospective qui a utilisé un appareil d’IRM ayant un champ magnétique inférieur au champ employé de nos jours. Nous n’avons pas trouvé d’études qui ont comparé l’échoendoscopie et l’IRM.

Évaluation du stade M

Pour l’évaluation des ganglions cœliaques, très peu d’études ont comparé l’échoendoscopie et la TDM. Cependant, l’ajout de l’échoendoscopie à la TDM donnerait un meilleur taux de détection des métastases que la TDM seule.

Pour l’évaluation des ganglions cœliaques, les résultats indiquent que la cytoponction

n’a pu être évaluée à cause du petit nombre de patients présentant un stade M0. L’étalon de référence utilisé pour évaluer la cytoponction échoguidée n’est pas très valide.

L’analyse de la courbe ROC sommative montre que la performance diagnostique de la

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celle de la TDM seule pour l’évaluation des métastases à distance.

Comparaison des TCME avec les techniques non effractives

Les TCME semblent avoir une meilleure performance que les techniques non effractives pour évaluer les métastases ganglionnaires et à distance. Cependant, dans plusieurs études, l’étalon de référence utilisé n’est pas valide. Beaucoup de patients évalués avaient un adénocarcinome dans la partie inférieure de l’œsophage thoraciqueun adénocarcinome dans la partie inférieure de l’œsophage thoracique ou une tumeur sténosante.

4.8 Biomarqueurs Nous n’avons pas relevé d’étude clinique ayant évalué la performance pronostique ou prédictive de biomarqueurs pour le cas du cancer de l’œsophage. Le but des biomarqueurs est de cibler les patients qui auront une bonne réponse à la chimiothérapie

ceux qui risquent de ne pas répondre au traitement néoadjuvant. Nous n’avons retenu que les revues narratives les plus récentes sur le sujet et nous présentons ici quelques informations sur les biomarqueurs qui semblent les plus prometteurs.

les patients qui auraient une bonne réponse histologique au traitement néoadjuvant et, en conséquence, une meilleure chance de survie, et ont inclus dans leur revue uniquement celles où les patients atteints d’un cancer de l’œsophage recevaient un traitement néoadjuvant et une chirurgie. La plupart de ces études portaient sur des échantillons de petite taille, et elles présentent une grande hétérogénéité dans les plans de recherche, les variables incluses, les méthodes de laboratoire, les caractéristiques des patients et les approches thérapeutiques. Cette variabilité entre les études expérimentales ne permet pas de dégager facilement les paramètres essentiels à l’établissement d’un plan d’étude clinique prospective de validation.

Divers biomarqueurs ont été étudiés : notamment, une surexpression du facteur de Nuclear Factor-kappaB) ou la présence de mutations du gène

p53 (et l’augmentation de la protéine p53 qui en résulte) seraient associées à de faibles taux de réponse histologique complète et de survie. L’expression de la protéine EGFR (récepteur du facteur de croissance épidermique), dont l’augmentation serait associée à un mauvais pronostic, constitue un autre marqueur prometteur. La plus grande étude

simple48 (Single Nucleotide Polymorphism, ou SNP) chez 210 patients qui recevaient une chimioradiothérapie néoadjuvante. Le polymorphisme d’un nucléotide simple désigne une variation des allèles49 d’un gène associée à une susceptibilité au cancer et à la toxicité des agents chimiothérapeutiques. L’étude conclut que la présence de certains polymorphismes (XRCC1 Arg399G1n) est associée à l’absence de réponse histologique

de la survie, alors qu’une amélioration des résultats cliniques a été observée avec d’autres variantes (MTHFR Glu429A1a et MDRI C3435T).

48. Nucléotide réfère ici aux acides qui composent l’ADN et l’ARN.. Nucléotide réfère ici aux acides qui composent l’ADN et l’ARN.49. Les allèles sont différentes formes possibles d’un même gène.. Les allèles sont différentes formes possibles d’un même gène.

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examiné l’état des connaissances sur la valeur des biomarqueurs pour prédire quels patients atteints d’un cancer de l’œsophage auront ou non une bonne réponse clinique ou histologique à la chimiothérapie néoadjuvante. Ils concluent que l’utilisation de ces marqueurs est encore au stade expérimental et qu’il est urgent de les examiner dans le cadre d’études prospectives d’envergure, idéalement dans un contexte clinique.

micrométastases dans des ganglions lymphatiques qui avaient eu un résultat négatif à l’examen histopathologique. En effet, la détection du mARN tumoral avec des techniques d’immunohistochimie ou de réaction en chaîne de la polymérase (PCR, pour Polymerase Chain Reaction) permettrait de repérer des micrométastases ganglionnaires

et al., 2006]. La détection de l’antigène carcino-embryonnaire (ACE) par des techniques de RT-PCR (Reverse Transcription PCR) permettrait également de repérer des métastases occultes

au stade expérimental.

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5 DISCUSSION

5.1 Recommandations des lignes directrices sur la stadification clinique du cancer de l’œsophage

initiale du cancer de l’œsophage sont présentés au tableau 19. Deux organismes ont émis

directrices s’accordent en général pour recommander une TDM abdominale et thoracique comme examen initial pour évaluer les métastases à distance, et une échoendoscopie

Peeters et al., 2008; ESMO, 2007; NCCN, 2007; SIGN, 2006; ACR, 2005]. Des organismes qui ont émis des lignes directrices, seuls le Centre fédéral d’expertise

et al., 2008] et l’European Society for

organismes recommandent l’utilisation des techniques chirurgicales minimalement effractives dans certaines situations, lorsque la tumeur se trouve dans la jonction

et al., 2008; ESMO, 2007; NCCN, 2007; SIGN, 2006; Allum et al., 2002]. Toutes les lignes directrices, sauf celles

et al., 2002] recommandent d’utiliser systématiquement une TEP (ou une TEP-TDM) pour évaluer les métastases à distance chez les patients qui seraient admissibles à un traitement curatif. Cependant, on y indique qu’il y a très peu de données disponibles sur la TEP-TDM. Quelques organismes seulement recommandent l’utilisation de l’IRM comme méthode optionnelle

et al., 2008; SIGN, 2006; Allum et al., 2002].

TABLEAU 19

ORGANISME RECOMMANDATIONS

Association canadienne des radiologistes, 2005 (Canada)

TDMSi la TDM ne détecte pas de métastases :

ÉchoendoscopieTEP (préopératoire)

BC Cancer Agency, 2008 (Canada) TDM thoracique et abdominaleÉchoendoscopieMédiastinoscopie et laparoscopie optionnellesTEP (stade expérimental)

British Society of Gastroenterology (Royaume-Uni)

et al., 2002]

TDM hélicoïdale thoracique et abdominaleSi la TDM ne détecte pas de métastases :

ÉchoendoscopieAutres techniques optionnelles : IRM, bronchoscopie, laparoscopie, échographie transabdominale

5 D

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ORGANISME RECOMMANDATIONS

Centre fédéral d’expertise des soins de santé (KCE), 2008 (Belgique)

et al., 2008]

TDM thoracique (incluant la partie inférieure du cou) et abdominale avec agent de contraste intraveineux et dilatation de l’estomac avec de l’eau ou un agent de contraste oral

Si le patient est admissible à un traitement à visée curative :

Échoendoscopie avec ou sans cytoponction (le résultat de la cytoponction doit être interprété par un anatomopathologiste expérimenté)

Échographie du cou

La TEP-TDM peut être utilisée* pour les patients admissibles à un traitement à visée curative après les méthodes traditionnelles (TDM ou échoendoscopie) pour évaluer les stades N et M.

Les examens suivants sont faits seulement pour des

bronchoscopie avec ou sans échographie bronchique, avec ou sans biopsie.

European Society for Medical Oncology, 2007 (Europe)

TDM du cou, du thorax et de l’abdomen

Si la TDM ne détecte pas de métastases :ÉchoendoscopieLaparoscopie pour évaluer la cavité péritonéale s’il y a des tumeurs T3/T4 dans la jonction œsogastriqueBronchoscopie si la tumeur est située dans la partie thoracique de l’œsophage (recommandation basée sur des opinions d’experts)TEP

Fédération Nationale des Centres de LutteContre le Cancer, 2006 (France)

(se prononce seulement sur le rôle de la TEPprononce seulement sur le rôle de la TEP

TEP préthérapeutique pour l’évaluation des stades N et M, en complément de la TDM et de l’échoendoscopie

Fletcher et al., 2008 (États-Unis)

(le comité d’experts se prononce seulement surprononce seulement sur plus de la TDM et de l’échoendoscopie, surtout pour évaluer les

National Comprehensive Cancer Network, 2007 (États-Unis)

TDM thoracique et abdominale Si la TDM ne détecte pas de métastases :

Échoendoscopie (avec cytoponction si possible)Laparoscopie optionnelle si la tumeur est située dans la jonction œsogastriqueTEP-TDM

TABLEAU 19 (suite)

* Selon la recommandation no 16 (p. 23). Cependant, dans l’annexe 3 (évaluation des recommandations par les experts), on dit que cette recommandation serait remplacée par la suivante : « la TEP-TDM devrait être utilisée chez les patients admissibles à un traitement à visée curative ».

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ORGANISME RECOMMANDATIONS

Scottish Intercollegiate Guidelines Network, 2006 (Royaume-Uni)

TDM thoracique et abdominale (IRM si la TDM ne peut se faire)Si la TDM ne détecte pas de métastases :

Échoendoscopie (avec cytoponction si possible)Laparoscopie si la tumeur est située dans la jonction œsogastrique

Thoracoscopie si une biopsie de ganglions suspects est requise pour déterminer le traitement optimal (si ce n’est pas possible par cytoponction échoguidée)

5.2 Limites de la présente revue de la littérature

5.2.1 Qualité des études primairesLa qualité méthodologique des études primaires évaluées dans le présent rapport est généralement faible. Dans certains cas, le plan de recherche et la méthode de recrutement des patients ne sont pas mentionnés. Outre les erreurs de calcul et de typographie, les incohérences entre les données des tableaux et du texte et les imprécisions dans la présentation des données nous ont amenés à exclure certaines études. Il y a souvent peu

détails techniques auprès du fabricant ou d’un spécialiste en radiologie. La plupart des études ont été réalisées sur des échantillons de petite taille.

Plusieurs études sont rétrospectives, et certaines mentionnent que les personnes qui ont interprété les résultats des examens d’imagerie connaissaient les résultats de l’analyse histopathologique ou des autres tests d’imagerie. Plusieurs études indiquent que le diagnostic histopathologique n’a pas été fait dans l’ignorance des résultats des tests d’imagerie ou ne mentionnent rien à ce propos.

Plusieurs études ont exclu de leur analyse les cas de tumeurs de stade M1b, ce qui peut créer un biais de sélection en faveur des cas de cancer à un stade plus précoce susceptible de biaiser l’estimation de la performance de l’une ou l’autre technique.

Dans certaines études, les tumeurs aux ganglions cœliaques sont considérées comme de et al., 2001; Choi et al., 2000]. D’autres auteurs confondent

et al., 2005; Meltzer et al., 2000].

comparaison des résultats sur la performance des technologies pour la détection d’un stade donné.

Pour plus de détails sur la qualité méthodologique de chaque étude, le lecteur peut se référer aux notes fournies dans les résumés présentés à l’annexe H.

TABLEAU 19 (suite)

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5.2.2 Validité de l’étalon de référenceNous avons analysé les études qui utilisaient les étalons de référence les plus valides possible (voir la section 3.2). Néanmoins, la qualité des critères de résection chirurgicale est parfois faible dans les études. Par exemple, la lymphadénectomie n’est pas toujours complète : la plupart des études incluses ont utilisé la dissection ganglionnaire à deux champs, qui exclut l’évaluation des ganglions cervicaux.

plupart des études retenues ne tiennent pas compte du nombre de ganglions atteints pour l’évaluation du stade N.

La plupart des études sur la cytoponction échoguidée ont présumé que les résultats positifs de la biopsie étaient tous des vrais positifs, ce qui peut surestimer la performance de cette technique.

5.2.3 Comparaison de la performance des technologiesNous avons comparé le plus possible les technologies à partir des mêmes études. Cette approche a pour avantage d’analyser les mêmes patients, évalués avec le même plan de

données provenant d’études différentes. Nous reconnaissons que cette comparaison est moins valide.

5.2.4 Évaluation des métastases à distanceL’évaluation de la performance des technologies pour la détection des métastases à distance dans le présent rapport n’est pas complète, car elle se limite exclusivement à celle des techniques d’imagerie médicale pour l’évaluation des métastases du cancer de l’œsophage et ne tient pas compte de leur performance pour l’évaluation de tout autre cancer primitif.

5.2.5 Analyse des patients qui ont eu un traitement néoadjuvantDans la grande majorité des cas, nous n’avons pas retenu les études qui incluaient, dans leur analyse de la performance des technologies, des patients qui avaient reçu une thérapie néoadjuvante. Nous reconnaissons que cela pourrait favoriser l’inclusion de cas de cancer à un stade moins avancé. Toutefois, nous croyons que ce biais est moindre que celui qu’aurait introduit l’inclusion d’une majorité d’études comprenant des patients qui avaient reçu un traitement néoadjuvant, car le résultat du test d’imagerie risque d’être

avoir surclassement (overstaging) et augmentation des faux positifs.

Plusieurs études n’ont pas mentionné si elles avaient inclus ou non des patients qui ont reçu une thérapie néoadjuvante. Nous avons présenté les résultats de l’ensemble des études séparément de ceux des études qui ont précisé qu’elles n’avaient pas inclus de

des études. En pratique, nous n’avons pas noté d’augmentation, ce qui nous permet de croire que l’inclusion des études qui n’ont pas précisé cette information n’affecte pas

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5.2.6 Évaluation des tests diagnostiquesNotre revue de la littérature se limite à l’évaluation de la performance diagnostique.

de l’œsophage, car il est de plus en plus rare de disposer de la pièce de résection chirurgicale comme étalon de référence à cause de l’avènement des traitements multiples (traitement néoadjuvant, chimiothérapie, radiothérapie) et du faible nombre de patients qui subissent d’emblée une résection chirurgicale.

différentes techniques sur la prise en charge ou sur la survie des patients atteints d’un cancer de l’œsophage.

5.3 Analyse des résultats

la faisabilité d’un traitement à visée curative et élaborer un plan de traitement optimal. Cependant, certains éléments compliquent l’évaluation du stade de ce cancer (changement épidémiologique du carcinome épidermoïde vers l’adénocarcinome,

de sténose chez plusieurs patients), et il est nécessaire de recourir à une association de techniques d’imagerie médicale et de techniques chirurgicales minimalement effractives, dont certaines permettent de faire un prélèvement tissulaire (cytoponction échoguidée, laparoscopie, thoracoscopie).

Comme la performance de plusieurs de ces techniques est tributaire de l’expérience de l’opérateur, certains auteurs recommandent de centraliser l’évaluation des patients

et al.,

Par exemple, certains auteurs indiquent que la performance de l’échoendoscopie est

volume élevé d’échoendoscopies (> 50 examens par année par examinateur) que dans les centres qui ont un petit volume (< 50 examens par année par examinateur).

5.3.1 Évaluation des métastases à distanceL’évaluation des métastases aux ganglions distants et aux organes distants constitue une étape essentielle pour déterminer si le patient est admissible à un traitement curatif. Les sièges les plus fréquents de métastases à distance sont les ganglions lymphatiques abdominaux, le foie, les poumons ainsi que les ganglions cervicaux et supraclaviculaires

La TDM abdominale et thoracique demeure l’examen standard pour l’évaluation des métastases à distance, comme le recommandent toutes les lignes directrices récentes. Par contre, quelques lignes directrices suggèrent aussi de pratiquer une TDM de la région du cou, car selon certains auteurs, la prévalence des métastases dans cette région serait

et al., 2004; Altorki et al., 2002]. D’après notre analyse, la TDM ne détecterait pas environ 50 % des métastases aux ganglions et aux organes distants. Par contre, sa sensibilité pourrait être sous-estimée à cause d’un biais de sélection en faveur de cas à un stade plus précoce. De plus, il est probable que l’évaluation exclusive des métastases aux organes distants donne une sensibilité plus élevée. En effet, une méta-analyse sur l’évaluation des métastases au foie de divers

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cancers gastro-intestinaux (incluant le cancer de l’œsophage) indique que la sensibilité moyenne de la TDM est de 72 % (IC à 95 % : de 63 à 80)50 et al., 2002]. En outre, la plupart des appareils utilisés dans les études ne sont pas de dernière génération (à 64 ou 256 barrettes).

le taux de détection des métastases à distance. Les études indiquent que la TEP a une performance diagnostique plus élevée que la TDM, surtout sur le plan de la sensibilité.

décelées par la TDM initiale. L’ajout de la TEP au bilan d’extension de la maladie permettrait d’éviter une chirurgie complexe à certains patients.

À l’heure actuelle, il n’y a pas assez de données probantes qui comparent la TEP-TDM et la TDM pour la recherche de métastases à distance du cancer de l’œsophage. Toutefois, les données sur l’évaluation par TEP-TDM de plusieurs cancers, dont celui

et al., 2004]. Néanmoins, le fait que le nombre de barrettes soit plus petit et que le matériel de contraste soit moins utilisé avec les appareils de TEP-TDM qu’avec la TDM empêcherait la détection optimale des métastases aux poumons et au

et al., 2006; HAS, 2005]. En conséquence, la TEP-TDM devrait pour le moment continuer à être utilisée en complément de la TDM pour la recherche de métastases à distance, et il faudrait continuer à colliger des données comparatives sur ces technologies.

à distance à cause du manque de données. Par contre, c’est une assez bonne méthode d’évaluation des métastases aux organes distants. Une méta-analyse sur l’évaluation des métastases au foie de cancers gastro-intestinaux (n’incluant pas le cancer de l’œsophage) indique que la sensibilité moyenne de l’IRM est de 76 %50 et al., 2002]. Selon quelques lignes directrices déjà émises, l’IRM ne serait indiquée que si une TDM ne peut être pratiquée.

La présence de ganglions atteints dans la région du tronc cœliaque est considérée, selon

adénocarcinomes dans la partie inférieure de l’œsophage thoracique et dans la jonction œsogastrique, la prise en charge clinique optimale des patients qui présentent un stade

des ganglions cœliaques, mais on risque de confondre les ganglions cœliaques avec ceux de l’artère gastrique (stade N). Toutefois, cela a peu d’implications cliniques si les patients qui présentent un stade M1a sont admissibles à un traitement à visée curative. En l’absence de sténose, l’ajout de l’échoendoscopie à la TDM augmente le taux de détection des métastases aux ganglions cœliaques. Il y a cependant un nombre relativement important de patients ayant des métastases aux ganglions cœliaques qui ne sont pas détectées par ces deux technologies.

La possibilité de faire une biopsie avec l’échoendoscopie est très attrayante pour

présentent un stade M1a. Même si la cytoponction échoguidée est censée augmenter

de notre revue de la littérature à cause du très faible nombre de cas de stade M0 inclus

et al., 2002].

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53

dans les études. Les résultats indiquent que la sensibilité de la cytoponction échoguidée est plus élevée que celle de l’échoendoscopie seule si l’on procède à la biopsie d’un ganglion cœliaque, indépendamment des critères utilisés pour différencier les ganglions atteints et non atteints par échoendoscopie. Par contre, il faut interpréter avec prudence les valeurs de sensibilité relevées pour la cytoponction échoguidée, car l’étalon de référence peut inclure des faux positifs. En outre, l’évaluation des ganglions cœliaques

Le changement épidémiologique vers l’adénocarcinome dans la portion distale de

passées en revue concordent avec certaines lignes directrices, qui recommandent la

d’imagerie non effractives (métastases au péritoine, par exemple).

5.3.2 Évaluation locorégionale

Le stade ganglionnaire est le facteur pronostique le plus important dans le cancer de l’œsophage. De 14 à 47 % des patients qui présentent une tumeur de stade T1 ont des ganglions locorégionaux atteints, et cette proportion augmente à entre 38 et 60 %pour les tumeurs de stade T2. Le taux de survie des patients présentant un stade IIB

Enzinger et Mayer, 2003]. L’évaluation du stade N est importante pour déterminer l’admissibilité des patients atteints d’un cancer à un stade précoce (T1N0) à un

optimale (chirurgie seule ouun cancer localement avancé (IIB, III).

La TDM hélicoïdale n’offre pas une très bonne performance pour la détection du stade Nparce que l’évaluation des ganglions lymphatiques ne repose que sur la grosseur du ganglion, et que le seuil de malignité est généralement de 10 mm dans l’axe court. Par contre, pour le diagnostic par échoendoscopie, le seuil de malignité est parfois de 5 mmdans l’axe court, et d’autres critères morphologiques comme la forme ou la netteté du contour du ganglion sont utilisés. C’est pourquoi l’ajout de l’échoendoscopie à la TDM

bonne. Néanmoins, il n’y a pas de consensus sur la meilleure combinaison de critères à utiliser pour le diagnostic des métastases ganglionnaires par échoendoscopie.

Bon nombre de tumeurs ganglionnaires demeurent incorrectement classées après l’échoendoscopie (exactitude médiane de 71,9 %). Comme on l’a déjà dit, la possibilité

attrayante. De fait, les données indiquent que la cytoponction échoguidée a une meilleure performance que l’échoendoscopie seule pour l’évaluation des ganglions locorégionaux si l’on procède à la biopsie d’un ganglion, et ce, indépendamment des critères utilisés pour différencier les ganglions atteints et non atteints par échoendoscopie. Néanmoins, il faut interpréter les valeurs de performance de la cytoponction échoguidée avec prudence à cause de l’étalon de référence utilisé (résultats histopathologiques de patients ayant eu un traitement néoadjuvant, supposition que les résultats positifs de l’examen cytopathologique utilisé comme étalon de référence sont tous des vrais positifs).

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Si les ganglions sont trop proches de la tumeur, une cytoponction n’est pas indiquée à cause du risque de contaminer l’échantillon par la tumeur primitive. Certaines options visant à diminuer le recours à la cytoponction échoguidée font actuellement l’objet de recherches, comme l’ajout d’autres critères pour différencier les ganglions atteints et normaux tels que le nombre de ganglions visualisés, la présence de ganglions dans la région cœliaque et le stade T. Ces critères supplémentaires donnent une meilleure

valider avant qu’on puisse s’en servir en clinique.

L’avènement de la technologie de TEP fusionnée (TEP-TDM) semble être une bonne solution pour préciser le stade des lésions équivoques à la TEP, et elle a une assez bonne performance pour l’évaluation des ganglions locorégionaux et du stade M1a (sensibilité

TEP-TDM demeure une technique complémentaire de la cytoponction échoguidée ou si elle pourrait la remplacer, car il n’y a pas de données sur ce sujet.

L’utilisation des TCME est avantageuse, car ces techniques donnent une visualisation plus directe et permettent de faire une biopsie d’un tissu ou d’un ganglion. Même si les faux positifs sont rares, la laparoscopie et la thoracoscopie peuvent ne pas détecter des métastases aux ganglions lymphatiques. Mais ces résultats sont aussi basés sur un nombre restreint d’études dont la qualité méthodologique laisse à désirer.

structures adjacentes (T4) comme l’aorte ou l’arbre trachéobronchique, car un traitement à visée curative n’est pas indiqué pour eux. Il est aussi important de repérer les

du traitement optimal en dépend, surtout en l’absence de métastases aux ganglions lymphatiques locorégionaux.

L’échoendoscopie est reconnue depuis longtemps comme la meilleure technique pour et al., 1998; Rosch, 1995], et toutes les lignes directrices

actuelles la recommandent. Même si la qualité des appareils de TDM s’est améliorée, le taux de patients présentant un stade T correctement classé par échoendoscopie (75,3 %)est supérieur à celui qu’obtient la TDM hélicoïdale ou multibarrettes (52,4 %), mais ces résultats sont basés sur très peu d’études, et les appareils de TDM de dernière génération à 64 ou 256 barrettes n’ont pas été évalués.

Par contre, notre revue des études primaires publiées depuis 1999 indique que l’estimation de la performance de l’échoendoscopie et des autres techniques d’imagerie

(T4), l’ajout de l’échoendoscopie est nécessaire. Mais le nombre restreint de patients qui présentaient une tumeur de stade T4 dans les études ne permet pas d’estimer la sensibilité de l’échoendoscopie pour la détection des tumeurs de ce stade. Dans sa revue de la

diagnostics d’atteinte d’un organe adjacent sont rares.

(80,5 %); cependant, il y a plus d’hétérogénéité dans les études que nous avons retenues

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55

Cette différence est probablement due à l’augmentation depuis quelques années de l’incidence des adénocarcinomes dans la jonction œsogastrique (cardia). En fait, l’estimation du rapport britannique de 1998 se fondait sur des études qui analysaient les tumeurs au cardia séparément des tumeurs à l’œsophage, tandis que les études primaires incluses dans notre évaluation comportaient des proportions diverses de patients qui avaient des tumeurs au cardia et à l’œsophage. La moins bonne performance de l’échoendoscopie pour évaluer la région du cardia s’expliquerait par un surclassement important des tumeurs de stade T2 en T3. La conséquence clinique de ce surclassement serait mineure, car les traitements des tumeurs de stades T2 et T3 ne seraient pas très

et al., 2005; Kienle et al., 2002].

L’échoendoscopie a une très bonne performance pour déterminer les patients qui ont

distinguer les tumeurs à des stades plus précoces.

Le traceur 18F-FDG utilisé avec la TEP indique un signal positif chez 95 à 100 % des patients atteints d’un cancer de l’œsophage, mais ce taux est plus faible chez les patients dont le cancer est à un stade précoce (T1). La TEP n’est pas utilisée pour déterminer le stade T à cause de sa piètre résolution spatiale, et il n’y a pas assez de données sur la TEP-TDM.

On ne sait pas si le type histologique de la tumeur primitive affecte la capacité de l’échoendoscopie à diagnostiquer le stade clinique. Par contre, sa performance est diminuée si la tumeur est située à la jonction œsogastrique, ou cardia, à cause de la position anatomique du cardia (angulation oblique par rapport à l’œsophage). Avec la

des tumeurs au cardia, la performance de l’échoendoscopie pour détecter les tumeurs dans cette région diminue progressivement des tumeurs de type I aux tumeurs de type III.

5.3.3 Tumeurs sténosantesEnviron le tiers des patients atteints d’un cancer de l’œsophage ont une sténose, et la

cytoponction échoguidée. D’après les données les plus récentes, la dilatation avant le passage d’une sonde radiale standard est associée à un faible taux de perforations. Mais ce résultat provient généralement de centres qui pratiquent beaucoup d’échoendoscopies

Dans certains cas, on ne fait pas de dilatation lorsque la tumeur crée une sténose très grave. De plus, les conséquences « oncologiques » de la dilatation ne sont pas connues (essaimage des cellules provenant de la tumeur primitive).

Si l’on veut éviter le risque de dilater l’œsophage, la sonde échoendoscopique Esophagoprobe offre une option intéressante, car elle permet de classer correctement les stades tumoraux au même titre que les sondes radiales standards pour les sténoses traversables. Cependant, cette sonde n’est pas aussi polyvalente (pas de partie optique, une seule fréquence de 7,5 MHz) que les sondes radiales standards, et on ne sait pas si

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Les données probantes disponibles ne permettent pas d’établir si la TEP-TDM pourrait être utile en cas de tumeur sténosante. Il est possible que la TDM avec reconstruction

D’après certaines études, les techniques chirurgicales minimalement effractives aident

que l’échoendoscopie standard ne peut traverser sont de stade avancé (T3, T4) et seraient

les cas de sténose51.

51. D. Dre Josée Parent, gastro-entérologue, communication personnelle, 13 juin 2007.

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57

6 CONCLUSIONS

La présente revue systématique indique qu’il est nécessaire d’utiliser une association de

limites nous empêchent de tirer des conclusions fermes. La plupart des résultats sont basés sur des études de faible qualité méthodologique. Plusieurs études comportent des échantillons de petite taille. De plus, les données sont très hétérogènes à cause de l’absence de consensus sur les critères d’évaluation du stade ganglionnaire et de la

contribue aussi à la variabilité des résultats. La rareté des données probantes sur certaines technologies52 nous a parfois amenés à retenir des études incluant des patients qui ont reçu un traitement néoadjuvant, une source potentielle de biais dans les résultats sur la performance. En tenant compte de ces limites, l’AETMIS dégage les conclusions suivantes.

est faible (médiane de 49,2 %), mais cette valeur est probablement sous-estimée à cause d’un biais de sélection en faveur de cas à un stade plus précoce et parce qu’elle n’évalue pas exclusivement les métastases aux organes distants. Il est possible que les appareils de dernière génération (à 64 ou 256 barrettes) aient une meilleure performance, mais ils n’ont pas été évalués. Peu d’études ont réalisé une TDM dans la région du cou, alors que la prévalence des métastases dans cette région ne serait pas à négliger.

La performance diagnostique de la TEP est meilleure que celle de la TDM d’après une méta-analyse récente.

Il n’y a pas de preuve à l’heure actuelle indiquant que la TEP-TDM devrait remplacer la TDM en première intention.

L’IRM est peu employée pour le bilan d’extension du cancer de l’œsophage, et aucune donnée sur ce sujet n’a été repérée. Cependant, elle peut être utilisée pour évaluer les métastases à distance en oncologie, et certaines lignes directrices indiquent qu’elle peut être employée si une TDM ne peut être pratiquée.

La laparoscopie est utile pour détecter certaines métastases abdominales (au péritoine, par exemple) chez les patients qui ont un adénocarcinome dans la partie inférieure de l’œsophage thoracique ou à la jonction œsogastrique.

93,7 % pour l’évaluation des ganglions cœliaques. L’ajout de l’échoendoscopie à la TDM permet d’améliorer le taux de détection s’il n’y a pas de sténose.

52. TEP-TDM, cytoponction échoguidée et techniques chirurgicales minimalement effractives (laparoscopie et. TEP-TDM, cytoponction échoguidée et techniques chirurgicales minimalement effractives (laparoscopie et thoracoscopie).

6 C

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à la TDM améliore le taux de détection des ganglions atteints, mais donne un peu plus de faux positifs.

La cytoponction échoguidée permet d’améliorer le diagnostic des métastases aux ganglions lymphatiques locorégionaux et cœliaques par échoendoscopie. Cependant, il faut interpréter les valeurs de performance avec prudence à cause de l’étalon de référence utilisé. La présence d’un cytopathologiste sur place semble améliorer la performance diagnostique de cette technique.

Si la tumeur entrave le passage de l’aiguille pour pratiquer une cytoponction échoguidée, la biopsie n’est pas recommandée à cause du risque de contamination

53, la présence de six des sept critères permet d’établir le diagnostic de malignité par échoendoscopie sans cytoponction, mais une validation prospective du critère seuil de malignité est nécessaire.

L’échoendoscopie est plus performante que la TEP pour l’évaluation des ganglions locorégionaux. Par contre, les données indiquent que la TEP-TDM est utile pour la

Les méthodes non effractives combinées (échoendoscopie-TDM-IRM) semblent moins performantes que la laparoscopie et la thoracoscopie; d’autres études de bonne

L’échoendoscopie est la meilleure technique pour déterminer l’envahissement locorégional. Elle a une meilleure performance pour évaluer les tumeurs de stade plus

de stade T4 à cause du petit nombre de patients présentant ce type de tumeur dans les études.

L’échoendoscopie a une moins bonne performance pour évaluer les tumeurs dans la région du cardia que pour évaluer les tumeurs situées dans l’œsophage thoracique.

l’échoendoscopie, car la position de la tumeur peut être un facteur de confusion.

faible. Plusieurs options de remplacement sont possibles, mais les données probantes ne permettent pas de déterminer l’approche optimale :

La dilatation est associée à un faible taux de perforations (entre 0 et 2,9 %), à condition que la sténose ne soit pas trop importante et que l’intervention soit pratiquée dans un centre d’expertise. Cependant, l’effet clinique d’un possible essaimage des cellules cancéreuses par la manipulation de la tumeur lors de la dilatation n’est pas connu.

La performance de la sonde Esophagoprobe semble aussi bonne que celle de la sonde radiale standard, mais elle comporte certains inconvénients (par exemple, on ne peut pas faire de cytoponction) et elle n’est pas utilisée au Québec.

D’autres méthodes diagnostiques (TDM avec reconstruction d’images en trois dimensions, techniques chirurgicales minimalement effractives) peuvent aider à la

53. Taille > 5-10 mm; forme ronde; ganglion hypoéchogène; contour net; visualisation de ganglions lymphatiques dans la. Taille > 5-10 mm; forme ronde; ganglion hypoéchogène; contour net; visualisation de ganglions lymphatiques dans la région cœliaque; > 5 ganglions lymphatiques visualisés; tumeur de stade T3 ou T4.

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L’évaluation des marqueurs biologiques pour établir le pronostic au moment du diagnostic est encore au stade expérimental, et il n’y a pas de marqueurs utilisés en clinique présentement.

À la lumière de ces énoncés, nous proposons la séquence de tests suivante pour la

d’abord s’il y a des métastases à distance avec une TDM du cou, du thorax et de l’abdomen. En l’absence de métastases à distance, l’échoendoscopie accompagnée d’une cytoponction doit être utilisée pour évaluer les ganglions cœliaques et l’envahissement locorégional (stades T et N) si la tumeur n’entrave pas le passage de l’aiguille. En présence d’une tumeur sténosante, la dilatation est indiquée, sauf dans les cas de sténose grave, et elle devrait se faire dans des centres de grande expertise.

La TEP-TDM devrait être ajoutée au bilan d’extension du cancer si le patient est jugé admissible à un traitement à visée curative après une TDM et une échoendoscopie,

L’IRM pourrait être utilisée si la TDM ne peut être pratiquée, bien que cette option ne soit mentionnée que dans certaines lignes directrices. Les techniques chirurgicales minimalement effractives (laparoscopie, thoracoscopie) devraient être utilisées dans certaines situations, par exemple pour évaluer les métastases à distance dans les cas de cancer de la jonction œsogastrique.

Plusieurs auteurs signalent que l’expérience des personnes qui procèdent à l’évaluation par échoendoscopie est une source importante de variabilité des résultats sur la performance de cette technique. Il serait important de centraliser les différents examens

l’expertise des examinateurs et leur niveau de compétence avec des technologies diagnostiques qui évoluent rapidement.

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ANNEXE ACLASSIFICATION TNM ET STADES DE L’AJCC/UICC

TABLEAU A-1

Stade T Tx Tumeur primitive impossible à évaluerT0 Pas de signe de tumeur primitiveTis Carcinome in situT1 Tumeur envahissant la lamina propria ou la sous-muqueuseT2 Tumeur envahissant la musculeuseT3 Tumeur envahissant l’adventice (tissu entourant l’œsophage)T4 Tumeur envahissant les structures adjacentes

Stade N Nx Impossible à évaluerN0 Absence de métastases aux ganglions locorégionauxN1 Présence de métastases aux ganglions locorégionaux

Stade M Mx Impossible à évaluerM0 Absence de métastases à distanceM1 Présence de métastases à distance :Tumeurs dans l’œsophage thoracique supérieurM1a Métastases aux ganglions cervicauxM1b Métastases aux ganglions non régionaux, aux viscères, à la plèvre, au péritoine et à d’autres organes distantsTumeurs dans l’œsophage thoracique moyenM1a Sans objetM1b Métastases aux ganglions non régionaux, aux viscères, à la plèvre, au péritoine et à d’autres organes distantsTumeurs dans l’œsophage thoracique inférieurM1a Métastases aux ganglions cœliaquesM1b Métastases aux ganglions non régionaux, aux viscères, à la plèvre, au péritoine et à d’autres organes distants

Sources : Greene et al., 2002 (AJCC) et Sobin et Wittekind, 2002 (UICC).

A

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61

TABLEAU A-2

Stade 0 TisN0M0

Stade I T1N0M0

Stade II IIAIIB

T2N0M0, T3N0M0T1N1M0, T2N1M0

Stade III T3N1M0T4, tous N, M0

Stade IV IVAIVB

Tous T, tous N, M1aTous T, tous N, M1b

Sources : Greene et al., 2002 (AJCC) et Sobin et Wittekind, 2002 (UICC).

TABLEAU A-3

Stade T Tx Tumeur primitive impossible à évaluerT0 Pas de signe de tumeur primitiveTis Carcinome in situT1 Tumeur envahissant la lamina propria ou la sous-muqueuseT2 Tumeur envahissant la musculeuse ou la sous-séreuseT2a Tumeur envahissant la musculeuseT2b Tumeur envahissant la sous-séreuseT3 Tumeur envahissant la séreuse sans envahissement des structures adjacentes T4 Tumeur envahissant les structures adjacentes

Stade N Nx Impossible à évaluerN0 Absence de métastases aux ganglions locorégionauxN1 Métastases dans 1 à 6 ganglionsN2 Métastases dans 7 à 15 ganglions

Stade M Mx Impossible à évaluerM0 Absence de métastases à distanceM1 Présence de métastases à distance

Sources : Greene et al., 2002 (AJCC) et Sobin et Wittekind, 2002 (UICC).

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ANNEXE BSTRATÉGIE DE RECHERCHE DOCUMENTAIRE :BASES DE DONNÉES BIBLIOGRAPHIQUES

PubMedRecherche effectuée le 2 janvier 2008Limites : de janvier 1999 à décembre 2007

#1OR

AND(cancer OR cancers OR neoplasm* OR carcinom* OR adenocarcinom* OR tumor OR tumors OR tumour OR tumours OR malignan* OR adenoma* OR metastas*)

#2

#3

computerised OR computerized) AND tomograph*) OR PET OR SPECT

#4

#5

#6

#7

#8 minimally invasive surgery OR MIS

#9

#10

#11 #1 AND (#2 OR #3 OR #4 OR #5 OR #6 OR #7 OR #8 OR #9) AND #10

#12OR biomarker*) AND prognos*

#13

#14 (#1 AND #12) NOT #13

#15 #11 OR #14

AST

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The Cochrane Library, issue 4, 2007Recherche effectuée le 2 décembre 2007Limites : de 1999 à 2007

#1OR

AND(cancer OR cancers OR neoplasm* OR carcinom* OR adenocarcinom* OR tumor OR tumors OR tumour OR tumours OR malignan* OR adenoma* OR metastas*)

#2

#3

computerised OR computerized) AND tomograph*) OR PET OR SPECT

#4

#5

#6

#7

#8 minimally invasive surgery OR MIS

#9

#10

#11 #1 AND (#2 OR #3 OR #4 OR #5 OR #6 OR #7 OR #8 OR #9) AND #10

#12biomarker*

#13 #1 AND #12

Littérature grise

Pour la recherche de la littérature grise, Copernic, Google Scholar, AlltheWeb et Scirus ont été interrogés. Les stratégies utilisées étaient :

(«esophageal neoplasms» ou «esophageal cancer» ou «oesophageal neoplasms» ou «oesophageal cancer» ou «esophagus neoplasms» ou «esophagus cancer» ou «esophageal tumors» ou «oesophageal tumors» ou «esophagus tumors») et

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De plus, en utilisant les mêmes concepts de recherche, nous avons aussi interrogé les sites Web d’agences d’évaluation des technologies de la santé, de recommandations de pratique clinique et d’associations professionnelles comme :

INAHTA (www.inahta.org)

Standards, Options et Recommandations (www.sor-cancer.fr)

National Guideline Clearinghouse (www.guideline.gov)

National Comprehensive Cancer Network (www.nccn.org)

Scottish Intercollegiate Guidelines Network (www.sign.ac.uk)

National Institute for Health and Clinical Excellence (www.nice.org.uk)

Cancer Care Ontario (www.cancercare.on.ca)

BC Cancer Agency (www.bccancer.bc.ca)

Association canadienne des radiologistes (www.car.ca)

American Society of Clinical Oncology (www.asco.org)

American Society of Gastrointestinal Endoscopy (www.asge.org)

Association canadienne de gastroentérologie (www.cag-acg.org)

Ces sites Web ont été visités pour la dernière fois en novembre 2007.

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ANNEXE CQUALITÉ DES REVUES SYSTÉMATIQUES RETENUES

TABLEAU C-1

CRITÈRES

OUI/NON/NE SAIT PAS

HTA 1998et

al., 1998]

MSAC,2001

Blue Cross Blue Shield

2002]

Van Westreenen et al., 2004

MSAC,2006

HTA 2007 et al.,

2007]

Les questions sont-elles bien Oui Oui Oui Oui Oui Oui

La recherche de la littérature a-t-elle été bien menée (sources appropriées; biais de publication Oui Oui Oui Oui Oui Oui

Les critères de sélection sont-ils Oui Oui Oui Oui Oui Oui

L’évaluation de la qualité a-t-elle été faite adéquatement (critères Oui Oui Oui Oui Oui Oui

La méthode d’extraction des Oui Oui Oui Oui Oui Oui

Les caractéristiques des études Oui Oui Oui Non Oui Oui

Y a-t-il eu une synthèse adéquate

la méta-analyse a-t-elle été bien Oui Non Oui Oui Oui Non

Évaluation générale (bonne, moyenne, faible) Bonne Bonne Bonne Bonne Bonne Faible

Sources : Cleemput et al., 2005; Busse et al., 2002.

A

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ANNEXE DINFORMATIONS SUR L’ÉCHOENDOSCOPIEET LA TDM

TABLEAU D-1

ÉTUDEINCLUSION DE PATIENTS AYANT

UNE TUMEUR AU CARDIA

INCLUSION DE PATIENTS AYANTUNE STÉNOSE ET UN EXAMEN

ÉCHOENDOSCOPIQUE INCOMPLET

Barbour et al., 2007 Oui* Non†

Bowrey et al., 1999 Oui Non†

Catalano et al., 1999 ND Non

Choi et al., 2000 Non Oui

Eloubeidi et al., 2001 Non Non

Flamen et al., 2000; Lerut et al., 2000 Oui Non‡

Giovannini et al., 1999 Non ND

Heeren et al., 2004 Oui Non

Heidemann et al., 2000 Oui Oui

Kienle et al., 2002 Oui Non

Kutup et al., 2007 ND Non

Lowe et al., 2005 ND Oui

Menzel et al., 1999 ND Non

Pedrazzani et al., 2005 Oui* Non

Rice et al., 2003 ND ND

Richards et al., 2000 Oui Oui

Salminen et al., 1999 Oui Oui

Schlick et al., 1999 Oui Non

Shimoyama et al., 2004 Oui* ND

Sihvo et al., 2004; Rasanen et al.al., 2003 Oui Oui

Van Vliet et al., 2007a Oui Oui

Vazquez-Sequeiros et al., 2001 Oui Non

Vazquez-Sequeiros et al., 2003 Non Oui

et al., 2005 Oui NDND : donnée non disponible.* 100 % des patients inclus avaient une tumeur au cardia.† Les patients ayant une sténose ont eu une évaluation complète avec la sonde Esophagoprobe.‡ Pour l’étude de Lerut et al., nous avons recalculé les données et n’avons pas inclus les patients ayant une sténose.

AIN

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TABLEAU D-2

ÉTUDE INFORMATIONS SUR LA TDM

Choi et al., 2000 TDM hélicoïdale (modèle non indiqué); coupe de 5 ou 7 mm; agent de contraste intraveineux; coupe unique*

Czekajska-Chehab et al.,2002

TDM Somaton DRH (Siemens) (type non indiqué); coupes de 8 mm; agent de contraste intraveineux

Flamen et al., 2000; Lerut et al., 2000

TDM hélicoïdale du thorax et de l’abdomen (modèle non indiqué); coupes de 5 mm;agent de contraste intraveineux

Heeren et al., 2004 43 % des patients : SR7000 Philips (4e génération ou hélicoïdale multibarrettes) ou

agent de contraste intraveineux

Kato et al., 2005 TDM hélicoïdale du cou, de l’abdomen et du thorax (modèle non indiqué); coupe de 10 mm; agent de contraste intraveineux; coupe unique*

Kienle et al., 2002 TDM du thorax et de l’abdomen; Somaton Plus 4 de Siemens (hélicoïdale, coupe unique); coupe de 5 mm; agent de contraste intraveineux

Lowe et al., 2005 General ElectricLight Speed Plus, CTI ou High-Speed CT Scanner (General Electric Medical Systems) multibarrettes; coupes de 5 mm; agent de contraste oral (certains patients auraient eu une TDM dans un autre centre, mais pas de détails)

Meltzer et al., 2000 TDM (modèle non indiqué) du thorax, de l’abdomen et du pelvis (mais pas chez tous les patients); agent de contraste

Sihvo et al., 2004 TDM du thorax et de l’abdomen, mais pas d’informations supplémentaires

Van Vliet et al., 2007a; 2007b

4 TDM différentes ont été utilisées à différentes périodes (1 à mode incrémental, 1 à mode hélicoïdal à coupe unique, 1 multibarrettes à 4 coupes, 1 multibarrettes à 16 coupes); dans les 4 cas : agent de contraste intraveineux

Vazquez-Sequeiros et al.,2003

TDM hélicoïdale du thorax et de l’abdomen (modèle non indiqué); coupes de 5 à 7 mm; agent de contraste oral et intraveineux

Wren et al., 2002 TDM hélicoïdale (modèle non indiqué); agent de contraste intraveineux; coupe de 7 ou 10 mm; coupe unique*

Yoon et al., 2003 TDM (HiSpeed Advantage GE) thoracique et abdominale; agent de contraste intraveineux; multibarrettes*

et al., 2005 TDM hélicoïdale (pas de détails)

* Cette information n’est pas fournie dans l’étude, mais a été déduite à partir d’informations recueillies auprès du fabricant ou d’un spécialiste en radiologie.

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ANNEXE EPERFORMANCE DE LA TDM

TABLEAU E-1

ÉTUDENOMBRE

DE SUJETSVP FP FN VN

SENSIBILITÉ%

SPÉCIFICITÉ%

VPP%

VPN%

EXACTITUDE%

Vazquez-Sequeiros et al., 2003 29 11 2 6 10 64,7 83,3 84,6 62,5 72,4

Czekajska-Chehabet al., 2002 93 46 144 7 26 86,8 65 76,7 78,8 77,4

Total 122

Médiane 75,8 74,2 80,7 70,7 74,9Abréviations : FN : faux négatif; FP : faux positif; TDM : tomodensitométrie; VN : vrai négatif; VP : vrai positif; VPN : valeur prédictive négative; VPP : valeur prédictive positive; vs : versus.

TABLEAU E-2

ÉTUDENOMBRE

DE SUJETSVP FP FN VN SENSIBILITÉ

%SPÉCIFICITÉ

%VPP%

VPN%

EXACTITUDE%

Czekajska-Chehab etal., 2002 93 32 10 5 46 86,5 82,1,1 76,2 90,2 83,9

Abréviations : FN : faux négatif; FP : faux positif; TDM : tomodensitométrie; VN : vrai négatif; VP : vrai positif; VPN : valeur prédictive négative; VPP : valeur prédictive positive; vs : versus.

APE

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TABLEAU E-3

ÉTUDE

CRITÈRESDIAGNOSTIQUES

DES MÉTASTASESAUX GANGLIONSLYMPHATIQUES

NOMBREDE

SUJETS

VP FP FN VN SENSIBILITÉ%

SPÉCIFICITÉ%

VPP%

VPN%

EXACTITUDE%

Sihvo etal., 2004 ND 43 11 3 15 14 42,3 82,4 78,6 48,3 58,1

Kienle etal., 2002

Tout ganglion visible, indépendamment de la grosseur ou du contraste

36 16 9 3 8 84,2 47,1 64 72,7 66,7

Lerut et al.,2000

Ganglions > 1 cm 39 13 1 14 11 48,1 91,7 92,9 44 61,5

Yoon et al.,2003

Ganglions > 1 cm 74 12 6 27 36 30,8 85,7 66,7 57,1 59,3

Kato et al.,2005

Ganglions > 1 cm 81 20 8 22 31 47,6 79,5 71,4 58,5 63

Meltzer etal., 2000

Ganglions > 1 cm> 1 cm (ganglions équivoques de 5 à 9 mm classés comme positifs)

37 26 6 4 1 86,7 14,3 81,3 20 73

Choi et al.,2000*

Ganglions > 1 cm 48 13 0 19 16 40,6 100 100 45,7 60,4

Total 358

Médiane 47,6 79,5 78,6 48,3 61,5Abréviations : FN : faux négatif; FP : faux positif; ND : donnée non disponible; TDM : tomodensitométrie; VN : vrai négatif; VP : vrai positif; VPN : valeur prédictive négative; VPP : valeur prédictive positive.* L’analyse inclut l’évaluation des ganglions cœliaques M1a.

TABLEAU E-4

ÉTUDENOMBRE DE

SUJETSVP FP FN VN

SENSIBILITÉ%

SPÉCIFICITÉ%

VPP%

VPN%

EXACTITUDE%

Yoon et al., 2003 81 1 4 6 70 14,3 94,6 20 92,1 87,7

Van Vliet et al.,2007a 143 22 9 10 102 68,8 91,9 71 91,1 86,7

Heeren et al., 2004 72 5 1 19 47 20,8 97,9 83,3 71,2 72,2

Lowe et al., 2005 48 21 4 5 18 80,8 81,8 84 78,3 81,3

Sihvo et al., 2004 55 6 1 13 35 31,6 97,2 85,7 72,9 74,5

Wren et al., 2002 24 10 3 2 9 83,3 75 76,9 81,8 79,2

Flamen et al., 2000 74 14 7 20 33 41,2 82,5 66,7 62,3 63,5

Meltzer et al., 2000 36 4 10 3 19 57,1 65,5 28,6 86,4 63,9

Total 533

Médiane 49,2 87,2 74 80,1 76,9Abréviations : FN : faux négatif; FP : faux positif; TDM : tomodensitométrie; VN : vrai négatif; VP : vrai positif; VPN : valeur prédictive négative; VPP : valeur prédictive positive.

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ANNEXE FPERFORMANCE DE L’ÉCHOENDOSCOPIE

TABLEAU F-1

ÉTUDENOMBRE DE

SUJETSVP FP FN VN

SENSIBILITÉ%

SPÉCIFICITÉ%

VPP%

VPN%

EXACTITUDE%

Catalano et al., 1999 145 122 3 2 18 98,4 85,7 97,6 90 96,6

Sihvo et al., 2004 32 26 1 1 4 96,3 80 96,3 80 93,8

Pedrazzani et al.,2005 51 41 2 2 6 95,3 75 95,3 75 92,2

Richards et al., 2000 69 56 3 1 9 98,2 75 94,9 90 94,2

Flamen et al., 2000 42 33 3 1 5 97,1 62,5 91,7 83,3 90,5

Schlick et al., 1999 112 89 9 0 14 100 60,9 90,8 100 92

Rice et al., 2003 209 128 34 1 46 99,2 57,5 79 97,9 83,3

Vazquez-Sequeiros etal., 2001 37 34 1 1 1 97,1 50 97,1 50 94,6

Kutup et al., 2007 214 172 12 3 27 98,3 69,2 93,5 90 93

Shimoyama et al.,2004 45 22 0 2 21 91,7 100 100 91,3 95,6

Barbour et al., 2007 209 115 18 11 65 91,3 78,3 86,5 85,5 86,1

Total 1 165

Médiane 97,1 75 94,9 90 93,4Abréviations : FN : faux négatif; FP : faux positif; VN : vrai négatif; VP : vrai positif; VPN : valeur prédictive négative; VPP : valeur prédictive positive; vs : versus.

A

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71

TABLEAU F-2

ÉTUDENOMBRE DE

SUJETSVP FP FN VN

SENSIBILITÉ%

SPÉCIFICITÉ%

VPP%

VPN%

EXACTITUDE%

Vazquez-Sequeiros etal., 2003 29 13 0 4 12 76,5 100 100 75 86,2

Catalano et al., 1999 145 71 7 2 65 97,3 90,3 91 97 93,8

Schlick et al., 1999 112 49 5 12 46 80,3 90,2 90,7 79,3 84,8

Richards et al., 2000 69 44 3 5 17 89,8 85 93,6 77,3 88,4

Flamen et al., 2000 42 23 2 6 11 79,3 84,6 92 64,7 81

Rice et al., 2003 209 102 17 10 80 91,1 82,5 85,7 88,9 87,1

Rasanen et al., 2003 32 18 3 1 10 94,7 76,9 85,7 90,9 87,5

Vazquez-Sequeiros etal., 2001 37 24 3 1 9 96 75 88,9 90 89,2

Pedrazzani et al.,2005 51 17 14 4 16 81 53,3 54,8 80 64,7

Kutup et al., 2007 214 94 37 15 68 86,2 64,8 71,8 81,9 75,7

Shimoyama et al.,2004 45 6 10 2 27 75 73 37,5 93,1 73,3

Barbour et al., 2007 209 79 27 5 98 94 78,4 74,5 95,1 84,7

Total 1 194

Médiane 88 80,5 87,3 85,4 85,5Abréviations : FN : faux négatif; FP : faux positif; VN : vrais négatif; VP : vrai positif; VPN : valeur prédictive négative; VPP : valeur prédictive positive; vs : versus.

TABLEAU F-3

ÉTUDENOMBRE

DE SUJETSVP FP FN VN

SENSIBILITÉ%

SPÉCIFICITÉ%

VPP%

VPN%

EXACTITUDE%

Richards et al., 2000 69 4 0 0 65 100 100 100 100 10000

Catalano et al., 1999 145 7 2 1 135 87,5 98,5 77,8 99,3 97,9

Schlick et al., 1999 112 1 1 2 108 33,3 99,1 50 98,2 97,3

Pedrazzani et al.,2005 51 0 0 3 48 0 100 0 94,1 94,1

Kutup et al., 2007 214 1 4 6 203 14,3 98,1 20 97,1 95,3

Barbour et al., 2007 209 0 9 4 196 0 95,6 0 98 93,8

Total 800

Médiane 23,8 98,8 35 98,1 96,3Abréviations : FN : faux négatif; FP : faux positif; VN : vrai négatif; VP : vrai positif; VPN : valeur prédictive négative; VPP : valeur prédictive positive; vs : versus.

Page 102: Stadification initiale du cancer de l’oesophage : revue … · 2011-04-08 · M. A.-Robert LeBlanc, ingénieur, professeur titulaire et directeur des programmes, Institut de

72

TAB

LEAU

F-4

ÉTU

DE

PLAN

T0T1

T2T3

T4

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SRC

NCC

SCSR

CN

CCSC

SRC

NCC

SCSR

CN

CCSC

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Page 103: Stadification initiale du cancer de l’oesophage : revue … · 2011-04-08 · M. A.-Robert LeBlanc, ingénieur, professeur titulaire et directeur des programmes, Institut de

73

TAB

LEAU

F-5

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Page 104: Stadification initiale du cancer de l’oesophage : revue … · 2011-04-08 · M. A.-Robert LeBlanc, ingénieur, professeur titulaire et directeur des programmes, Institut de

74

TAB

LEAU

F-6

ÉTU

DE

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dict

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tive.

Page 105: Stadification initiale du cancer de l’oesophage : revue … · 2011-04-08 · M. A.-Robert LeBlanc, ingénieur, professeur titulaire et directeur des programmes, Institut de

75

ANNEXE GPERFORMANCE DE LA CYTOPONCTION ÉCHOGUIDÉE

TABLEAU G-1

ÉTUDENOMBRE

DE SUJETSVP FP FN VN

SENSIBILITÉ%

SPÉCIFICITÉ%

VPP%

VPN%

EXACTITUDE%

Vazquez-Sequeiros et al., 2003 76 40 2 8 26 83,3 92,9 95,2 76,5 86,8

Vazquez-Sequeiros et al., 2001* 31 28 0 2 1 93,3 100 100 33,3 93,5

Abréviations : FN : faux négatif; FP : faux positif; VN : vrai négatif; VP : vrai positif; VPN : valeur prédictive négative; VPP : valeur prédictive positive.* L’analyse inclut l’évaluation des ganglions cœliaques avec celle des ganglions locorégionaux.

TABLEAU G-2

ÉTUDENOMBRE

DE SUJETSVP FP FN VN

SENSIBILITÉ%

SPÉCIFICITÉ%

VPP%

VPN%

EXACTITUDE%

Vazquez-Sequeiros et al., 2001 14 13 0 1 0 92,9 NC 100 NC 92,9

Eloubeidi et al.,2001 51 45 0 1 5 97,8 100 100 83,3 98

Giovannini et al.,1999 40 31 0 1 8 96,9 100 100 88,9 97,5

Abréviations : FN : faux négatif; FP : faux positif; NC : valeur non calculée; VN : vrai négatif; VP : vrai positif; VPN : valeur prédictive négative; VPP : valeur prédictive positive.

APE

Page 106: Stadification initiale du cancer de l’oesophage : revue … · 2011-04-08 · M. A.-Robert LeBlanc, ingénieur, professeur titulaire et directeur des programmes, Institut de

76

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Page 107: Stadification initiale du cancer de l’oesophage : revue … · 2011-04-08 · M. A.-Robert LeBlanc, ingénieur, professeur titulaire et directeur des programmes, Institut de

77

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56

Suje

ts a

naly

sés =

52

Âge

moy

en=

63 a

ns

Crit

ères

d’in

clus

ion

: pat

ient

s qui

écho

endo

scop

ie, T

DM

et T

EP-T

DM

Excl

usio

ns: p

atie

nts q

ui n

’ont

pas

eu

de c

hiru

rgie

= 4

Type

his

tolo

giqu

e:

adén

ocar

cino

me

= 66

%ca

rcin

ome

épid

erm

oïde

= 34

%Po

sitio

n de

la tu

meu

r: N

DTh

érap

ie n

éoad

juva

nte

: oui

Pas d

’info

rmat

ion

Stad

e N

: his

topa

thol

ogie

, m

ais a

près

trai

tem

ent

néoa

djuv

ant

Pour

les 4

pat

ient

s pr

ésen

tant

une

tum

eur

de st

ade

IV, i

l n’y

a p

as

d’in

form

atio

n.

Peu

d’in

form

atio

ns su

r la

mét

hode

de

séle

ctio

n de

s pat

ient

sC

onfu

sion

dan

s la

term

inol

ogie

et

dans

le c

alcu

l de

la p

erfo

rman

ceÉt

alon

de

réfé

renc

e no

n va

lide

Inte

rpré

tatio

n de

s tes

ts à

l’in

su

non

men

tionn

ée

Yuan

et a

l.,20

06C

hine

Étud

e de

série

de

cas

pros

pect

ive

Com

pare

r la

perf

orm

ance

de

la T

EP-T

DM

(im

ages

fu

sion

nées

) et d

e la

TEP

à cô

te) p

our l

’éva

luat

ion

initi

ale

des s

tade

s N e

t M1a

.

Suje

ts a

dmis

sibl

es =

ND

Suje

ts a

naly

sés =

45

patie

nts

cons

écut

ifs (3

97 g

roup

es d

e ga

nglio

ns

anal

ysés

ge m

oyen

= 57

,5 a

nsC

ritèr

es d

’incl

usio

n : p

atie

nts

adm

issi

bles

à la

chi

rurg

ieEx

clus

ions

: tra

item

ent a

ntic

ancé

reux

ul

térie

ur; d

iabè

te, m

alad

ies

mal

adie

em

pêch

ant l

a ch

irurg

ie; s

tade

M

1b; c

ance

rs d

ans l

a ré

gion

cer

vica

le

(nom

bre

non

men

tionn

é)Ty

pe h

isto

logi

que

:ca

rcin

ome

épid

erm

oïde

= 10

0 %

Posi

tion

dans

l’œ

soph

age

thor

aciq

ue :

supé

rieur

= 4

moy

en=

28in

férie

ur=

13Th

érap

ie n

éoad

juva

nte

: non

TEP-

TDM

hyb

ride

TDM

hél

icoï

dale

à 4

barr

ette

s,co

upes

de

4,25

mm

, san

s age

nt d

e co

ntra

ste

His

topa

thol

ogie

apr

ès

rése

ctio

n ch

irurg

ical

eR

ésul

tats

de

l’éta

lon

de ré

fére

nce

non

inte

rpré

tés d

ans l

’igno

ranc

e de

ceu

x de

la T

EP-T

DM

Bia

is d

e sé

lect

ion

pote

ntie

l:in

clus

ion

des c

as a

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sibl

es à

la

chiru

rgie

seul

emen

t (pe

ut so

us-

TAB

LEAU

H-1

(sui

te)

Page 108: Stadification initiale du cancer de l’oesophage : revue … · 2011-04-08 · M. A.-Robert LeBlanc, ingénieur, professeur titulaire et directeur des programmes, Institut de

78

TAB

LEAU

H-2

ÉTU

DE

PLAN

ET

OB

JECT

IFD

E L’

ÉTU

DE

CAR

ACTÉ

RIS

TIQ

UES

DE

L’ÉT

UD

ED

ESCR

IPTI

ON

DES

TECH

NO

LOG

IES

ÉTAL

ON

DE

RÉF

ÉREN

CEQ

UAL

ITÉ

DE

L’ÉT

UD

E/LI

MIT

ES

Bow

rey

et a

l.,19

99

Pays

de

Gal

les

Étud

e de

série

de

cas

pros

pect

ive

Com

pare

r la

perf

orm

ance

de la

sond

e éc

hoen

dosc

opiq

ueM

H-9

08 e

t de

la

sond

e st

anda

rd p

our l

a

de l’

œso

phag

e et

de

la

jonc

tion

œso

gast

rique

.

Suje

ts a

dmis

sibl

es =

100

pat

ient

s con

sécu

tifs

Suje

ts a

naly

sés =

30

Âge

méd

ian

= 67

ans

Crit

ères

d’in

clus

ion

: pat

ient

s adr

essé

s pou

r éc

hoen

dosc

opie

Excl

usio

ns: p

atie

nts t

raité

s dan

s d’

autre

s éta

blis

sem

ents

; pas

de

pièc

e hi

stop

atho

logi

que;

thér

apie

oadj

uvan

te=

70

Type

his

tolo

giqu

e: N

D

Thér

apie

néo

adju

vant

e: n

on

Sond

e st

anda

rd: O

lym

pus

UM

-20,

radi

ale,

7,5

/12

MH

z(p

our l

es p

atie

nts a

yant

une

lu

miè

re>

15m

m; n

= 1

0/30

)

Sond

e M

H-9

08

Esop

hago

prob

e, ra

dial

e,

7,5

MH

z (p

our l

es p

atie

nts

ayan

t une

lum

ière

< 1

5 m

m;

n=

20/3

0)

His

topa

thol

ogie

apr

ès

rése

ctio

n ch

irurg

ical

eB

iais

de

mes

ure

poss

ible

:in

terp

réta

tion

des r

ésul

tats

des

te

sts e

t de

l’éta

lon

de ré

fére

nce

à l’i

nsu

non

men

tionn

ée

Salm

inen

etal

., 19

99

Finl

ande

Étud

e de

série

de

cas

pros

pect

ive

Éval

uer l

a pe

rfor

man

ce

de l’

écho

endo

scop

ie

canc

ers d

e l’œ

soph

age

dist

al e

t de

la jo

nctio

n œ

soga

striq

ue.

Suje

ts a

dmis

sibl

es=

32 p

atie

nts c

onsé

cutif

s (3

1 ho

mm

es; 1

fem

me)

Âge

méd

ian

= 58

ans (

entre

39

et 7

7an

s)

Crit

ères

d’in

clus

ion

: pat

ient

s aya

nt u

n ad

énoc

arci

nom

e da

ns la

por

tion

dist

ale

et

la jo

nctio

n œ

soga

striq

ue sa

ns m

étas

tase

s à

dist

ance

Excl

usio

ns :

aucu

ne

6/32

pat

ient

s ont

eu

un e

xam

en in

com

plet

à

caus

e d’

une

stén

ose

mai

s ont

été

incl

us d

ans

l’ana

lyse

.

Type

his

tolo

giqu

e:

adén

ocar

cino

me

= 10

0 %

Thér

apie

néo

adju

vant

e: n

on m

entio

nné

Écho

endo

scop

e U

M20

, son

de

radi

ale,

7,5

/12

MH

zH

isto

path

olog

ie a

près

sect

ion

chiru

rgic

ale

Man

que

d’in

form

atio

n su

r la

mét

hode

de

séle

ctio

n de

s pat

ient

s

Inte

rpré

tatio

n de

s tes

ts à

l’in

su,

mai

s on

ne sa

it pa

s si l

es ré

sulta

ts

de l’

étal

on d

e ré

fére

nce

ont é

inte

rpré

tés d

ans l

’igno

ranc

e de

ce

ux d

e l’é

choe

ndos

copi

e.

Page 109: Stadification initiale du cancer de l’oesophage : revue … · 2011-04-08 · M. A.-Robert LeBlanc, ingénieur, professeur titulaire et directeur des programmes, Institut de

79

ÉTU

DE

PLAN

ET

OB

JECT

IFD

E L’

ÉTU

DE

CAR

ACTÉ

RIS

TIQ

UES

DE

L’ÉT

UD

ED

ESCR

IPTI

ON

DES

TECH

NO

LOG

IES

ÉTAL

ON

DE

RÉF

ÉREN

CEQ

UAL

ITÉ

DE

L’ÉT

UD

E/LI

MIT

ES

Ric

hard

set a

l.,20

00

Roy

aum

e-U

ni

Étud

e de

série

de

cas

rétro

spec

tive

Éval

uer l

a pe

rfor

man

ce

de l’

écho

endo

scop

ie

canc

ers d

e l’œ

soph

age

et d

e la

jonc

tion

œso

gast

rique

.

Suje

ts a

dmis

sibl

es =

124

pat

ient

s con

sécu

tifs

(86

hom

mes

; 38

fem

mes

) Su

jets

ana

lysé

s = 6

9 Â

ge m

oyen

= 64

,5 a

ns (e

ntre

35

et 7

9an

s)

Crit

ères

d’in

clus

ion

: pat

ient

s aya

nt e

u un

e éc

hoen

dosc

opie

Excl

usio

ns: t

héra

pie

néoa

djuv

ante

; pas

de

chiru

rgie

à c

ause

d’u

ne tu

meu

r de

stad

e T4

ou

M1,

ou

autre

s rai

sons

= 52

(r

aiso

ns te

chni

ques

= 3

patie

nts)

17/1

24 p

atie

nts o

nt e

u un

exa

men

inco

mpl

et

à ca

use

d’un

e st

énos

e m

ais o

nt é

té in

clus

da

ns l’

anal

yse.

Type

his

tolo

giqu

e:

adén

ocar

cino

me

= 84

ca

rcin

ome

épid

erm

oïde

= 26

Thér

apie

néo

adju

vant

e: n

on

Écho

endo

scop

e O

lym

pus

UM

20, s

onde

radi

ale

méc

aniq

ue, 7

,5/1

2 M

Hz

His

topa

thol

ogie

apr

ès

rése

ctio

n ch

irurg

ical

eIn

terp

réta

tion

des r

ésul

tats

de

l’éta

lon

de ré

fére

nce

à l’i

nsu

non

men

tionn

ée

Dél

ai d

e 4

sem

aine

s ent

re

l’éch

oend

osco

pie

et la

chi

rurg

ie

Pedr

azza

niet

al.,

2005

Italie

Étud

e de

série

de

cas

rétro

spec

tive

Com

pare

r la

perf

orm

ance

de

l’éch

oend

osco

pie

et

de l’

œso

phag

o-ga

stro

-du

odén

osco

pie

(EG

D)

et d

e l’E

GD

seul

e.

Suje

ts a

dmis

sibl

es =

86

Suje

ts a

naly

sés =

51

Rat

io h

omm

es/fe

mm

es =

5,8

:1Â

ge m

édia

n=

68 a

ns (e

ntre

27

et 8

4an

s)

Crit

ères

d’in

clus

ion

: pat

ient

s pré

sent

ant

une

tum

eur à

la jo

nctio

n œ

soga

striq

ue q

ui

ont e

u un

e éc

hoen

dosc

opie

et u

ne ré

sect

ion

chiru

rgic

ale

Excl

usio

ns:

thér

apie

néo

adju

vant

e=

24st

énos

e=

11

Type

his

tolo

giqu

e:

adén

ocar

cino

me

= 10

0 %

Posi

tion

de la

tum

eur :

jonc

tion

œso

gast

rique

= 1

00 %

Thér

apie

néo

adju

vant

e: n

on

Écho

endo

scop

e To

shib

a (fr

ont v

iew

end

osco

pe),

sond

e lin

éaire

, 7,5

MH

z

His

topa

thol

ogie

apr

ès

rése

ctio

n ch

irurg

ical

eLa

mét

hode

de

calc

ul d

e la

stad

e T

ou d

e ch

aque

type

de

Siew

ert n

’est

pas

bon

ne.

Inte

rpré

tatio

n de

s rés

ulta

ts d

es

test

s et d

e l’é

talo

n de

réfé

renc

e à

l’ins

u no

n m

entio

nnée

TAB

LEAU

H-2

(sui

te)

Page 110: Stadification initiale du cancer de l’oesophage : revue … · 2011-04-08 · M. A.-Robert LeBlanc, ingénieur, professeur titulaire et directeur des programmes, Institut de

80

ÉTU

DE

PLAN

ET

OB

JECT

IFD

E L’

ÉTU

DE

CAR

ACTÉ

RIS

TIQ

UES

DE

L’ÉT

UD

ED

ESCR

IPTI

ON

DES

TECH

NO

LOG

IES

ÉTAL

ON

DE

RÉF

ÉREN

CEQ

UAL

ITÉ

DE

L’ÉT

UD

E/LI

MIT

ES

Schl

ick

et a

l.,19

99

Alle

mag

ne

Étud

e de

série

de

cas

pros

pect

ive

Éval

uer l

a pe

rfor

man

ce

de l’

écho

endo

scop

ie

canc

er d

e l’œ

soph

age

et d

u ca

rdia

gas

triqu

e et

ce

lle d

’un

exam

inat

eur

ayan

t plu

sieu

rs a

nnée

s d’

expé

rienc

e.

Suje

ts a

dmis

sibl

es =

239

Su

jets

ana

lysé

s = 1

12

Âge

moy

en =

ND

Crit

ères

d’in

clus

ion

: pat

ient

s aya

nt e

u un

e éc

hoen

dosc

opie

et u

ne c

hiru

rgie

de

rése

ctio

nEx

clus

ions

:en

dosc

opis

te d

iffér

ent o

u re

fus d

u pa

tient

= 10

0st

énos

e: 2

7/13

9 pa

tient

s (19

,4 %

)Ty

pe h

isto

logi

que

:ad

énoc

arci

nom

e=

46ca

rcin

ome

épid

erm

oïde

= 73

carc

inom

e in

diffé

renc

ié=

20Po

sitio

n de

la tu

meu

r :ca

rdia

= 20

/239

pat

ient

sTh

érap

ie n

éoad

juva

nte

: ND

Écho

endo

scop

e O

lym

pus

GF-

UM

20,

sond

e ra

dial

e,

7,5/

12M

Hz

His

topa

thol

ogie

apr

ès

rése

ctio

n ch

irurg

ical

e Po

ssib

le b

iais

de

séle

ctio

n

Inte

rpré

tatio

n de

s rés

ulta

ts d

e l’é

talo

n de

réfé

renc

e à

l’ins

u no

n m

entio

nnée

Sihv

oet

al.,

2004

;R

asan

enet

al.,

2003

Finl

ande

Étud

es su

r une

série

de

cas p

rosp

ectiv

e

Com

pare

r la

perf

orm

ance

de

la T

EP,

de l’

écho

endo

scop

ie

et d

e la

TD

M p

our

l’éva

luat

ion

des s

tade

s T,

N e

t M.

Suje

ts a

dmis

sibl

es =

ND

Suje

ts a

naly

sés =

55

(sta

de M

); 43

(sta

de N

) et

al.,

200

3]:

suje

ts a

dmis

sibl

es =

42

(suj

ets

anal

ysés

= 3

2)C

ritèr

es d

’incl

usio

n : p

atie

nts a

yant

un

adén

ocar

cino

me

jugé

s adm

issi

bles

à la

ou é

choe

ndos

copi

e (c

onve

ntio

nnel

le) e

t TEP

Excl

usio

ns :

tum

eur i

nopé

rabl

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ur d

es

rais

ons m

édic

ales

(nom

bre

non

indi

qué)

Pour

l’év

alua

tion

du st

ade

N:

stad

e M

1 dé

tect

é pe

ndan

t la

chiru

rgie

= 12

pat

ient

s (10

dan

s l’é

tude

de

Ras

anen

et a

l., 2

003)

7 ca

s de

stén

ose

incl

us d

ans l

’ana

lyse

valu

atio

n éc

hoen

dosc

opiq

ue in

com

plèt

e)

Type

his

tolo

giqu

e:

adén

ocar

cino

me

= 10

0 %

Posi

tion

de la

tum

eur :

œso

phag

e di

stal

= 20

jonc

tion

œso

gast

rique

= 35

Thér

apie

néo

adju

vant

e: N

D

Il n’

y a

pas d

’info

rmat

ions

te

chni

ques

.H

isto

path

olog

ie a

près

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ion

chiru

rgic

ale

pour

le

s sta

des T

et N

Pour

le st

ade

M: m

élan

ge

d’ex

amen

his

topa

thol

ogiq

ue

aprè

s rés

ectio

n ch

irurg

ical

e,

d’ex

amen

his

topa

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ogiq

ue

aprè

s chi

rurg

ie e

xplo

rato

ire

et d

’un

suiv

i de

4 an

s (ch

ez

et a

l.,20

04]

On

ne sa

it pa

s si l

’inte

rpré

tatio

n de

s rés

ulta

ts d

e la

TD

M e

t de

l’éch

oend

osco

pie

a ét

é fa

ite à

l’i

nsu.

Bia

is d

e sé

lect

ion

poss

ible

:pa

tient

s sél

ectio

nnés

en

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tion

du ty

pe h

isto

logi

que

Pas d

’info

rmat

ions

tech

niqu

es

sur l

a TD

M e

t l’é

choe

ndos

copi

e

Peu

d’an

alys

es su

r la

com

para

ison

ent

re la

TD

M e

t l’é

choe

ndos

copi

e

TAB

LEAU

H-2

(sui

te)

Page 111: Stadification initiale du cancer de l’oesophage : revue … · 2011-04-08 · M. A.-Robert LeBlanc, ingénieur, professeur titulaire et directeur des programmes, Institut de

81

ÉTU

DE

PLAN

ET

OB

JECT

IFD

E L’

ÉTU

DE

CAR

ACTÉ

RIS

TIQ

UES

DE

L’ÉT

UD

ED

ESCR

IPTI

ON

DES

TECH

NO

LOG

IES

ÉTAL

ON

DE

RÉF

ÉREN

CEQ

UAL

ITÉ

DE

L’ÉT

UD

E/LI

MIT

ES

Kie

nle

et a

l.,20

02

Alle

mag

ne

Étud

e de

série

de

cas

pros

pect

ive

Com

pare

r la

perf

orm

ance

de

l’éch

oend

osco

pie

et d

e la

TD

M.

Suje

ts a

dmis

sibl

es =

196

pat

ient

s con

sécu

tifs

Suje

ts a

naly

sés =

117

pou

r l’é

choe

ndos

copi

e et

36

pour

la T

DM

Crit

ères

d’in

clus

ion

: pat

ient

s aya

nt e

u un

e

rése

ctio

n ch

irurg

ical

e

Excl

usio

ns:

- éva

luat

ion

par T

DM

faite

dan

s un

autre

ét

ablis

sem

ent =

81

patie

nts

- sté

nose

= 39

/196

pat

ient

s (20

%)

- tis

su h

isto

path

olog

ique

inad

équa

t (no

mbr

e no

n in

diqu

é)

Type

his

tolo

giqu

e:

adén

ocar

cino

me

= 64

carc

inom

e ép

ider

moï

de=

53

Posi

tion

de la

tum

eur :

œso

phag

e=

76jo

nctio

n œ

soga

striq

ue (c

ardi

a) =

41

Thér

apie

néo

adju

vant

e: N

D

Écho

endo

scop

e O

lym

pus

UM

20, s

onde

radi

ale,

7,

5/12

MH

z;év

alua

tion

par

éval

uatio

n pa

r 2

endo

scop

iste

s aya

nt u

ne

expé

rienc

e de

> 3

0ex

amen

s

TDM

du

thor

ax e

t de

l’abd

omen

: Som

aton

Plu

s 4 d

e Si

emen

s (hé

licoï

dale

), co

upe

de 5

mm

, age

nt d

e co

ntra

ste

intra

vein

eux

Pièc

e hi

stop

atho

logi

que

aprè

s rés

ectio

n ch

irurg

ical

e (1

15 p

atie

nts)

ou

aprè

s bi

opsi

e pr

élev

ée lo

rs d

e la

chi

rurg

ie e

xplo

rato

ire

(2pa

tient

s)

Erre

ur d

ans l

es c

alcu

ls d

e la

pe

rfor

man

ce p

our l

e st

ade

T et

da

ns la

pré

sent

atio

n de

s rés

ulta

ts

dans

le ré

sum

é

L’ét

ude

ne m

entio

nne

pas s

i le

s rés

ulta

ts d

e l’é

talo

n de

fére

nce

ont é

té in

terp

rété

s da

ns l’

igno

ranc

e de

ceu

x de

l’éc

hoen

dosc

opie

et d

e la

TD

M, n

i si l

es ré

sulta

ts

de l’

écho

endo

scop

ie o

nt é

inte

rpré

tés d

ans l

’igno

ranc

e de

ce

ux d

e la

TD

M.

TAB

LEAU

H-2

(sui

te)

Page 112: Stadification initiale du cancer de l’oesophage : revue … · 2011-04-08 · M. A.-Robert LeBlanc, ingénieur, professeur titulaire et directeur des programmes, Institut de

82

ÉTU

DE

PLAN

ET

OB

JECT

IFD

E L’

ÉTU

DE

CAR

ACTÉ

RIS

TIQ

UES

DE

L’ÉT

UD

ED

ESCR

IPTI

ON

DES

TECH

NO

LOG

IES

ÉTAL

ON

DE

RÉF

ÉREN

CEQ

UAL

ITÉ

DE

L’ÉT

UD

E/LI

MIT

ES

Flam

enet

al.,

2000

;Le

rute

t al.,

2000

Bel

giqu

e

Étud

es su

r une

série

de

cas p

rosp

ectiv

e

Com

pare

r la

perf

orm

ance

de

la

TEP,

de

la T

DM

et

de l’

écho

endo

scop

ie

canc

er d

e l’œ

soph

age.

Suje

ts a

dmis

sibl

es =

74

patie

nts c

onsé

cutif

s

Suje

ts a

naly

sés =

42

pour

le st

ade

T; 7

4 po

ur

et a

l., 2

000]

; 39

pour

le

et a

l., 2

000]

Crit

ères

d’in

clus

ion

: pat

ient

s aya

nt u

n ca

ncer

de

l’œso

phag

e et

de

la jo

nctio

n œ

soga

striq

ue

Excl

usio

ns :

- tra

item

ent a

ntér

ieur

pou

r can

cer d

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soph

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dia

bète

et m

alad

ie p

ulm

onai

re

rais

ons m

édic

ales

(nom

bre

non

indi

qué)

- pat

ient

s n’a

yant

pas

eu

de

lym

phad

énec

tom

ie à

cau

se d

u st

ade

avan

de la

mal

adie

= 3

5 (p

our l

’éva

luat

ion

du

stad

e N

dan

s Ler

ut e

t al.,

200

0)- s

téno

ses=

5 (p

our l

’éch

oend

osco

pie)

Type

his

tolo

giqu

e:

adén

ocar

cino

me

= 53

carc

inom

e ép

ider

moï

de=

21

Posi

tion

de la

tum

eur :

œso

phag

e m

oyen

= 1

soph

age

dist

al=

30jo

nctio

n œ

soga

striq

ue =

31

Thér

apie

néo

adju

vant

e: n

on

Écho

endo

scop

ie a

vec

sond

e ra

dial

e (G

F-U

M2;

7,

5/12

MH

z),s

onde

linéa

ireso

nde

linéa

ire

(Pen

tax)

TDM

hél

icoï

dale

du

thor

ax

et d

e l’a

bdom

en (m

odèl

e no

n in

diqu

é), c

oupe

s de

5m

m,

agen

t de

cont

rast

e in

trave

ineu

x

Stad

e T

: his

topa

thol

ogie

ap

rès r

ésec

tion

chiru

rgic

ale

Stad

e N

: hi

stop

atho

logi

e ap

rès r

ésec

tion

chiru

rgic

ale

Stad

e M

1 (m

étas

tase

s à u

n or

gane

ou

à un

gan

glio

n ly

mph

atiq

ue d

ista

nt) :

hi

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logi

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rès

rése

ctio

n ch

irurg

ical

e,

exam

ens r

adio

grap

hiqu

es

ou su

ivi

Pas d

e co

mpa

rais

on st

atis

tique

en

tre l’

écho

endo

scop

ie e

t la

TD

M, c

ar l’

obje

ctif

de

cette

étu

de é

tait

de v

oir s

i la

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donn

ait u

ne m

eille

ure

TDM

-éch

oend

osco

pie.

TAB

LEAU

H-2

(sui

te)

Page 113: Stadification initiale du cancer de l’oesophage : revue … · 2011-04-08 · M. A.-Robert LeBlanc, ingénieur, professeur titulaire et directeur des programmes, Institut de

83

ÉTU

DE

PLAN

ET

OB

JECT

IFD

E L’

ÉTU

DE

CAR

ACTÉ

RIS

TIQ

UES

DE

L’ÉT

UD

ED

ESCR

IPTI

ON

DES

TECH

NO

LOG

IES

ÉTAL

ON

DE

RÉF

ÉREN

CEQ

UAL

ITÉ

DE

L’ÉT

UD

E/LI

MIT

ES

et a

l.,20

05

Aus

tralie

Étud

e de

série

de

cas

pros

pect

ive

Éval

uer l

e rô

le d

e l’é

choe

ndos

copi

e

initi

ale

du c

ance

r de

l’œso

phag

e av

ec la

TD

M e

t com

pare

r sa

per

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ave

c et

sans

thér

apie

oadj

uvan

te.

Suje

ts a

dmis

sibl

es =

ND

Suje

ts a

naly

sés =

73

patie

nts c

onsé

cutif

s (5

6 ho

mm

es; 1

7 fe

mm

es)

Âge

moy

en=

62 a

ns

Crit

ères

d’in

clus

ion

: pat

ient

s adm

issi

bles

à

une

rése

ctio

n ch

irurg

ical

e

Excl

usio

ns :

mét

asta

ses a

ux o

rgan

es d

ista

nts

déte

ctée

s par

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M o

u TE

P (n

ombr

e no

n in

diqu

é)

Cas

de

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ose

éval

ués a

vec

une

sond

e av

eugl

e (%

non

indi

qué)

Type

his

tolo

giqu

e:

adén

ocar

cino

me

= 61

carc

inom

e ép

ider

moï

de=

12

Posi

tion

de la

tum

eur :

œso

phag

e m

oyen

= 1

soph

age

dist

al=

53jo

nctio

n œ

soga

striq

ue =

9

Thér

apie

néo

adju

vant

e: n

on d

ans 3

4ca

s

Écho

endo

scop

e O

lym

pus

GF-

3/EU

-M3,

7,5

à 12

MH

z,ou

sond

e av

eugl

e (p

as d

e dé

tails

)

TDM

hél

icoï

dale

(pas

de

déta

ils)

His

topa

thol

ogie

apr

èsré

sect

ion

chiru

rgic

ale

Inte

rpré

tatio

n de

s tes

ts à

l’in

su

non

men

tionn

ée

Pas d

’info

rmat

ion

tech

niqu

e su

r la

TD

M

Man

que

d’in

form

atio

n su

r la

mét

hode

de

séle

ctio

n de

s pat

ient

s

TAB

LEAU

H-2

(sui

te)

Page 114: Stadification initiale du cancer de l’oesophage : revue … · 2011-04-08 · M. A.-Robert LeBlanc, ingénieur, professeur titulaire et directeur des programmes, Institut de

84

ÉTU

DE

PLAN

ET

OB

JECT

IFD

E L’

ÉTU

DE

CAR

ACTÉ

RIS

TIQ

UES

DE

L’ÉT

UD

ED

ESCR

IPTI

ON

DES

TECH

NO

LOG

IES

ÉTAL

ON

DE

RÉF

ÉREN

CEQ

UAL

ITÉ

DE

L’ÉT

UD

E/LI

MIT

ES

Vazq

uez-

Sequ

eiro

set

al.,

2001

État

s-U

nis

Étud

e de

série

de

cas

rétro

spec

tive

Com

pare

r la

perf

orm

ance

de

l’éch

oend

osco

pie

pour

l’év

alua

tion

du

stad

e N

ave

c et

sans

cy

topo

nctio

n.

Suje

ts a

dmis

sibl

es =

74

(éch

oend

osco

pie

seul

e =

43; c

ytop

onct

ion

écho

guid

ée =

31)

Suje

ts a

naly

sés =

64

(40

hom

mes

; 24

fem

mes

ge m

oyen

= 63

ans

(éch

oend

osco

pie)

; 64

ans

(cyt

opon

ctio

n éc

hogu

idée

)

Crit

ères

d’in

clus

ion

: pat

ient

s san

s tum

eur d

e st

ade

M1b

éva

lués

par

éch

oend

osco

pie

avec

et

sans

cyt

opon

ctio

n

Excl

usio

ns p

our l

’éch

oend

osco

pie

seul

e:

pas d

e ly

mph

adén

ecto

mie

= 10

Stén

ose

et d

ilata

tion

= 9

cas;

exa

men

co

mpl

et

Type

his

tolo

giqu

e:

adén

ocar

cino

me

= 54

carc

inom

e ép

ider

moï

de=

10

Posi

tion

de la

tum

eur :

œso

phag

e pr

oxim

al=

soph

age

moy

en =

soph

age

dist

al=

51jo

nctio

n œ

soga

striq

ue =

5

Thér

apie

néo

adju

vant

e: n

on

Écho

endo

scop

e G

F-U

M30

, G

F-U

M20

Oly

mpu

s, so

nde

radi

ale,

7,5

et 1

2M

Hz;

4éc

hoen

dosc

opis

tes

d’ex

périe

nce

Gro

upe

écho

endo

scop

ie: ::

hist

opat

holo

gie

aprè

s ré

sect

ion

chiru

rgic

ale

Gro

upe

cyto

ponc

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écho

guid

ée :

mél

ange

de

la p

ièce

hi

stop

atho

logi

que

aprè

s ré

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ion

chiru

rgic

ale

et

de la

piè

ce b

iops

ique

apr

ès

cyto

ponc

tion

L’éc

hoen

dosc

opie

etla

écho

endo

scop

ie e

t la

cyto

ponc

tion

écho

guid

ée n

’ont

pa

s été

éva

luée

s ave

c le

s mêm

es

patie

nts.

Les r

ésul

tats

de

la b

iops

ie

ont é

té u

tilis

és c

omm

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alon

de

réfé

renc

e po

ur m

esur

er la

pe

rfor

man

ce d

e la

cyt

opon

ctio

n éc

hogu

idée

.

Mel

tzer

et a

l.,20

00

État

s-U

nis

Étud

e de

série

de

cas

rétro

spec

tive

Com

pare

r la

perf

orm

ance

de

la

TDM

et d

e la

TEP

pou

r

Suje

ts a

dmis

sibl

es =

67

Suje

ts a

naly

sés =

47

(TEP

); 37

(TD

M)

Âge

moy

en =

63

ans

Crit

ères

d’in

clus

ion

: pat

ient

s adr

essé

s pou

r

Excl

usio

ns: p

atie

nts p

rése

ntan

t un

canc

er d

e st

ade

avan

cé o

u de

s com

plic

atio

ns m

édic

ales

(1

0); d

ossi

ers i

ncom

plet

s ou

prob

lèm

es

tech

niqu

es (1

0); d

onné

es su

r les

exa

men

s de

TDM

pré

chiru

rgic

aux

non

disp

onib

les (

10)

Type

his

tolo

giqu

e (c

hez

les 4

7pa

tient

s qui

on

t eu

une

TEP)

: ad

énoc

arci

nom

e=

37ca

rcin

ome

épid

erm

oïde

= 10

Posi

tion

de la

tum

eur:

ND

Thér

apie

néo

adju

vant

e: N

D

TDM

du

thor

ax, d

e l’a

bdom

en

et d

u pe

lvis

(mai

s pas

che

z to

us le

s pat

ient

s); a

gent

de

cont

rast

e ch

ez 3

5/37

pat

ient

s

Crit

ères

pou

r dét

erm

iner

:ga

nglio

n ly

mph

atiq

ue

posi

tif =

>10

mm

gang

lion

lym

phat

ique

éq

uivo

que

= 5-

9 m

m

Stad

e N

: hi

stop

atho

logi

e ap

rès T

CM

E et

dis

sect

ion

gang

lionn

aire

che

z 91

%

des p

atie

nts

Stad

e M

: mél

ange

d’

hist

opat

holo

gie

aprè

s TC

ME

et d

’exa

men

s de

suiv

i ave

c d’

autre

s te

chni

ques

dia

gnos

tique

s

Les p

erso

nnes

qui

ont

révi

sé le

s im

ages

de

la T

DM

n’a

vaie

nt

aucu

ne in

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atio

n cl

iniq

ue.

L’ét

ude

ne m

entio

nne

pas s

i le

s rés

ulta

ts d

e l’é

talo

n de

fére

nce

ont é

té in

terp

rété

s dan

s l’i

gnor

ance

de

ceux

de

la T

DM

.

et M

TAB

LEAU

H-2

(sui

te)

Page 115: Stadification initiale du cancer de l’oesophage : revue … · 2011-04-08 · M. A.-Robert LeBlanc, ingénieur, professeur titulaire et directeur des programmes, Institut de

85

ÉTU

DE

PLAN

ET

OB

JECT

IFD

E L’

ÉTU

DE

CAR

ACTÉ

RIS

TIQ

UES

DE

L’ÉT

UD

ED

ESCR

IPTI

ON

DES

TECH

NO

LOG

IES

ÉTAL

ON

DE

RÉF

ÉREN

CEQ

UAL

ITÉ

DE

L’ÉT

UD

E/LI

MIT

ES

Bar

bour

et a

l.,20

07

État

s-U

nis

Étud

e de

série

de

cas

rétro

spec

tive

Éval

uer

l’éch

oend

osco

pie

aupr

ès d

e pa

tient

s at

tein

ts d

’un

canc

er

de la

jonc

tion

œso

gast

rique

.

Suje

ts a

dmis

sibl

es =

928

pat

ient

s con

sécu

tifs

Suje

ts a

naly

sés =

256

(173

hom

mes

; 83

fem

mes

) fe

mm

es)

fem

mes

ge m

édia

n =

65 a

ns

Type

de

Siew

ert :

I =

31 %

; II=

46%

;II

I=23

%

Crit

ères

d’in

clus

ion

: pat

ient

s adm

issi

bles

à

une

chiru

rgie

cur

ativ

e qu

i ont

eu

une

écho

endo

scop

ie

Excl

usio

ns :

thér

apie

néo

adju

vant

e=

719

Les p

atie

nts a

yant

une

stén

ose

ont é

éval

ués a

vec

la so

nde

MH

-908

sans

di

lata

tion.

Type

his

tolo

giqu

e:

adén

ocar

cino

me

= 10

0 %

Posi

tion

de la

tum

eur:

jonc

tion

œso

gast

rique

= 1

00 %

Thér

apie

néo

adju

vant

e: n

on

Écho

endo

scop

e O

lym

pus

GF-

UM

3, G

F-U

M20

ou

GF-

UM

130;

fréq

uenc

e de

7,5

et 1

2M

Hz;

sond

e Es

opha

gopr

obe

MH

-908

His

topa

thol

ogie

apr

ès

rése

ctio

n ch

irurg

ical

e

Dis

sect

ion

gang

lionn

aire

av

ec a

u m

oins

15

gang

lions

lym

phat

ique

s exa

min

és

chez

141

pat

ient

s

Inte

rpré

tatio

n de

s tes

ts à

l’in

su

non

men

tionn

ée

Cat

alan

oet

al.,

1999

État

s-U

nis

Étud

e de

série

de

cas p

rosp

ectiv

e m

ultic

entre

s (3)

Dét

erm

iner

la

perf

orm

ance

de

l’éch

oend

osco

pie

pour

le d

iagn

ostic

de

mét

asta

ses a

ux

gang

lions

lym

phat

ique

s di

stan

ts e

t rég

iona

ux.

Suje

ts a

dmis

sibl

es =

214

pat

ient

s con

sécu

tifs

(155

hom

mes

; 59

fem

mes

)Su

jets

ana

lysé

s = 1

49Â

ge=

entre

51

et 8

1 an

s

Crit

ères

d’in

clus

ion

: pat

ient

s adr

essé

s pou

r éc

hoen

dosc

opie

sans

sign

es d

e m

étas

tase

s à

la T

DM

ni d

’aut

res m

alad

ies e

mpê

chan

t la

chiru

rgie

Excl

usio

ns :

pas d

e ré

sect

ion

à ca

use

d’un

stad

e av

ancé

T3

ou T

4 av

ec o

u sa

ns

gang

lions

liaqu

es a

ttein

ts =

69

pour

le

stad

e T;

65

pour

les s

tade

s N e

t M1a

(4

patie

ntso

nteu

une

biop

sie)

pat

ient

sont

euun

ebi

opsi

e)pa

tient

s ont

eu

une

biop

sie)

22 p

atie

nts a

vaie

nt u

ne st

énos

e et

ont

eu

une

dila

tatio

n et

un

exam

en c

ompl

et.

Type

his

tolo

giqu

e et

pos

ition

de

la tu

meu

r:N

D

Thér

apie

néo

adju

vant

e: N

D

Écho

endo

scop

ie:

1. O

lym

pus E

U-M

20 (s

ecto

r-sc

anni

ng E

US)

, 7,5

/12

MH

z

2. F

G-3

2UA

Pen

tax,

liné

aire

,5-

7M

Hz

Stad

e T

(145

pat

ient

s):

hist

opat

holo

gie

aprè

s ré

sect

ion

chiru

rgic

ale

Stad

es N

et M

1a

(149

patie

nts)

:hi

stop

atho

logi

eap

rès r

ésec

tion

chiru

rgic

ale

chez

145

patie

nts e

t bio

psie

ch

ez 4

patie

nts

Inte

rpré

tatio

n de

s tes

ts à

l’in

su

non

men

tionn

ée

Inco

mpa

tibili

té e

ntre

cer

tain

es

vale

urs d

e pe

rfor

man

ce d

u ta

blea

u 2

et le

text

e

TAB

LEAU

H-2

(sui

te)

Page 116: Stadification initiale du cancer de l’oesophage : revue … · 2011-04-08 · M. A.-Robert LeBlanc, ingénieur, professeur titulaire et directeur des programmes, Institut de

86

ÉTU

DE

PLAN

ET

OB

JECT

IFD

E L’

ÉTU

DE

CAR

ACTÉ

RIS

TIQ

UES

DE

L’ÉT

UD

ED

ESCR

IPTI

ON

DES

TECH

NO

LOG

IES

ÉTAL

ON

DE

RÉF

ÉREN

CEQ

UAL

ITÉ

DE

L’ÉT

UD

E/LI

MIT

ES

Cho

iet a

l.,20

00

Cor

ée d

u Su

d

Étud

e de

série

de

cas

pros

pect

ive

Com

pare

r la

perf

orm

ance

de

la T

EP e

t des

m

étho

des c

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ique

s (é

choe

ndos

copi

e,TD

M) p

our

l’éva

luat

ion

du st

ade

N.

Suje

ts a

dmis

sibl

es =

61

patie

nts c

onsé

cutif

sSu

jets

ana

lysé

s: 4

8 da

ns le

gro

upe

TDM

(4

5 ho

mm

es; 3

fem

mes

); 45

dan

s le

grou

pe

écho

endo

scop

ie (3

patie

nts n

’ont

pas

su

ppor

té l’

inte

rven

tion)

Âge

= en

tre 4

6 et

77

ans

Crit

ères

d’in

clus

ion

: pat

ient

s éva

lués

par

Excl

usio

ns: p

atie

nts q

ui n

’ont

pas

eu

de

rése

ctio

n ch

irurg

ical

e av

ec

lym

phad

énec

tom

ie (s

tade

s M1

ou T

4 ou

re

fus)

= 13

12/4

5 pa

tient

s (27

%) a

yant

une

stén

ose

ont

eu u

n ex

amen

éch

oend

osco

piqu

e in

com

plet

m

ais o

nt é

té in

clus

dan

s l’a

naly

se.

Type

his

tolo

giqu

e:

carc

inom

e ép

ider

moï

de=

48

Thér

apie

néo

adju

vant

e: N

D

Écho

endo

scop

ie :

sond

e ra

dial

e G

F-U

M20

, 7,

5/12

MH

z

TDM

:hé

licoï

dale

(mod

èle

non

indi

qué)

; cou

pe d

e 5

ou 7

mm

;ag

ent d

e co

ntra

ste

intra

vein

eux

His

topa

thol

ogie

apr

ès

rése

ctio

n ch

irurg

ical

e et

ly

mph

adén

ecto

mie

Bia

is p

ossi

ble,

car

les r

ésul

tats

de

l’ét

alon

de

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renc

e n’

ont p

as

été

inte

rpré

tés d

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’igno

ranc

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ceu

x de

s tes

ts.

Dis

sect

ion

des g

angl

ions

ly

mph

atiq

ues c

ervi

caux

ou

supr

acla

vicu

laire

s seu

lem

ent

chez

les p

atie

nts q

ui a

vaie

nt u

ne

tum

eur c

ervi

cale

ou

dans

le h

aut

de l’

œso

phag

e

Cze

kajs

ka-

Che

hab

et a

l.,20

02

Polo

gne

Étud

e de

série

de

cas

pros

pect

ive

Éval

uer l

a pe

rfor

man

ce

de la

TD

M h

élic

oïda

le

pour

la d

étec

tion

du

stad

eT.

Suje

ts a

dmis

sibl

es =

93

patie

nts c

onsé

cutif

s

Crit

ères

d’in

clus

ion

: pat

ient

s aya

nt e

u un

e TD

M e

t un

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en h

isto

path

olog

ique

de

la

pièc

e de

rése

ctio

n ch

irurg

ical

e

Type

his

tolo

giqu

e:

adén

ocar

cino

me

= 5

carc

inom

e ép

ider

moï

de=

86ca

rcin

ome

indi

ffére

ncié

= 1

carc

inom

e m

ixte

= 1

Posi

tion

de la

tum

eur d

ans l

’œso

phag

e :

tiers

supé

rieur

= 6

tiers

moy

en=

35tie

rs in

férie

ur=

35

Thér

apie

néo

adju

vant

e: N

D

TDM

Som

aton

DR

H S

iem

ens;

co

upes

de

8m

m; a

gent

de

cont

rast

e in

trave

ineu

x

His

topa

thol

ogie

apr

ès

rése

ctio

n ch

irurg

ical

eIn

terp

réta

tion

des t

ests

à l’

insu

no

n m

entio

nnée

TAB

LEAU

H-2

(sui

te)

Page 117: Stadification initiale du cancer de l’oesophage : revue … · 2011-04-08 · M. A.-Robert LeBlanc, ingénieur, professeur titulaire et directeur des programmes, Institut de

87

ÉTU

DE

PLAN

ET

OB

JECT

IFD

E L’

ÉTU

DE

CAR

ACTÉ

RIS

TIQ

UES

DE

L’ÉT

UD

ED

ESCR

IPTI

ON

DES

TECH

NO

LOG

IES

ÉTAL

ON

DE

RÉF

ÉREN

CEQ

UAL

ITÉ

DE

L’ÉT

UD

E/LI

MIT

ES

Elou

beid

iet

al.,

2001

État

s-U

nis

Étud

e de

série

de

cas

rétro

spec

tive

Éval

uer l

a pe

rfor

man

ce

de l’

écho

endo

scop

ie

et d

e la

cyt

opon

ctio

n éc

hogu

idée

pou

r le

dia

gnos

tic d

es

mét

asta

ses a

ux

gang

lions

lym

phat

ique

s cœ

liaqu

es.

Suje

ts a

dmis

sibl

es =

211

pat

ient

s con

sécu

tifs

Suje

ts a

naly

sés =

102

pou

r l’é

choe

ndos

copi

e et

51

pour

la c

ytop

onct

ion

écho

guid

éeÂ

ge m

oyen

= 63

ans

Crit

ères

d’in

clus

ion

: pat

ient

s aya

nt e

u un

e éc

hoen

dosc

opie

Excl

usio

ns: a

xe c

œlia

que

non

exam

iné

ou

non

éval

ué (s

téno

se);

pas d

e ch

irurg

ie (s

tade

av

ancé

); ch

irurg

ie fa

ite a

illeu

rs; c

ance

r au

card

ia g

astri

que

= 10

9

Stén

ose

: 24/

102

patie

nts a

yant

une

st

énos

e on

t eu

une

dila

tatio

n et

un

exam

en

écho

endo

scop

ique

com

plet

Type

his

tolo

giqu

e:

adén

ocar

cino

me

= 57

carc

inom

e ép

ider

moï

de=

42ca

rcin

ome

mix

te =

3

Posi

tion

de la

tum

eur:

œso

phag

e pr

oxim

al o

u m

oyen

= 21

soph

age

dist

al=

79 %

Thér

apie

néo

adju

vant

e: n

on

Écho

endo

scop

e O

lym

pus

GF-

UM

130,

GF-

UM

20, s

onde

ra

dial

e, 7

,5 e

t 12

MH

z

Pour

l’éc

hoen

dosc

opie

:ex

amen

his

topa

thol

ogiq

ue

aprè

s rés

ectio

n ch

irurg

ical

e (6

0); e

xam

en

cyto

path

olog

ique

(42)

Pour

la c

ytop

onct

ion

écho

guid

ée: e

xam

en

hist

opat

holo

giqu

e ap

rès

rése

ctio

n ch

irurg

ical

e (9

); ex

amen

cyt

opat

holo

giqu

e (4

2)

Man

que

d’in

form

atio

n su

r la

mét

hode

de

séle

ctio

n de

s pat

ient

s

Pour

le c

alcu

l de

la p

erfo

rman

ce

de la

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opon

ctio

n éc

hogu

idée

, le

s aut

eurs

ont

util

isé

les r

ésul

tats

de

l’ex

amen

cyt

opat

holo

giqu

e co

mm

e ét

alon

de

réfé

renc

e.

TAB

LEAU

H-2

(sui

te)

Page 118: Stadification initiale du cancer de l’oesophage : revue … · 2011-04-08 · M. A.-Robert LeBlanc, ingénieur, professeur titulaire et directeur des programmes, Institut de

88

ÉTU

DE

PLAN

ET

OB

JECT

IFD

E L’

ÉTU

DE

CAR

ACTÉ

RIS

TIQ

UES

DE

L’ÉT

UD

ED

ESCR

IPTI

ON

DES

TECH

NO

LOG

IES

ÉTAL

ON

DE

RÉF

ÉREN

CEQ

UAL

ITÉ

DE

L’ÉT

UD

E/LI

MIT

ES

Gio

vann

inie

tal

., 19

99

État

s-U

nis

Étud

e de

série

de

cas

rétro

spec

tive

Éval

uer l

a pe

rfor

man

ce

de la

cyt

opon

ctio

n éc

hogu

idée

pou

r le

dia

gnos

tic d

e m

étas

tase

s aux

ga

nglio

ns ly

mph

atiq

ues

dist

ants

(M1b

).

Suje

ts a

dmis

sibl

es =

198

Suje

ts a

naly

sés =

40

(gan

glio

ns

lym

phat

ique

s dis

tant

s par

cyt

opon

ctio

n éc

hogu

idée

)15

0 ho

mm

es; 4

8 fe

mm

esÂ

ge m

oyen

= 66

ans

Crit

ères

d’in

clus

ion

: pat

ient

s aya

nt e

u un

e éc

hoen

dosc

opie

pou

r éva

luat

ion

préo

péra

toire

Excl

usio

ns :

patie

nts q

ui n

’ont

pas

eu

d’év

alua

tion

des g

angl

ions

dis

tant

s par

cy

topo

nctio

n éc

hogu

idée

Type

his

tolo

giqu

e:

adén

ocar

cino

me

= 77

carc

inom

e ép

ider

moï

de=

121

Posi

tion

de la

tum

eur:

œso

phag

e ce

rvic

al=

11

tiers

pro

xim

al d

e l’œ

soph

age

= 67

tie

rs m

oyen

de

l’œso

phag

e=

36

tiers

dis

tal d

e l’œ

soph

age

= 84

Thér

apie

néo

adju

vant

e: n

on

Écho

endo

scop

ie e

t cy

topo

nctio

n éc

hogu

idée

:FG

32U

A-F

G 3

6-X

(Pen

tax)

, so

nde

linéa

ire

Pour

la c

ytop

onct

ion

écho

guid

ée :

mél

ange

d’

exam

en h

isto

path

olog

ique

ap

rès r

ésec

tion

chiru

rgic

ale

(9) e

t d’e

xam

en

cyto

path

olog

ique

(31)

Pour

le c

alcu

l de

la p

erfo

rman

ce

de la

cyt

opon

ctio

n éc

hogu

idée

, le

s aut

eurs

ont

util

isé

les r

ésul

tats

de

la b

iops

ie c

omm

e ét

alon

de

réfé

renc

e.

Man

que

d’in

form

atio

n su

r la

mét

hode

de

séle

ctio

n de

s pat

ient

s

On

ne sa

it pa

s si d

es p

atie

nts

ayan

t une

stén

ose

ont é

té in

clus

da

ns l’

écha

ntill

on a

naly

sé.

TAB

LEAU

H-2

(sui

te)

Page 119: Stadification initiale du cancer de l’oesophage : revue … · 2011-04-08 · M. A.-Robert LeBlanc, ingénieur, professeur titulaire et directeur des programmes, Institut de

89

ÉTU

DE

PLAN

ET

OB

JECT

IFD

E L’

ÉTU

DE

CAR

ACTÉ

RIS

TIQ

UES

DE

L’ÉT

UD

ED

ESCR

IPTI

ON

DES

TECH

NO

LOG

IES

ÉTAL

ON

DE

RÉF

ÉREN

CEQ

UAL

ITÉ

DE

L’ÉT

UD

E/LI

MIT

ES

Hee

ren

et a

l.,20

04

Pays

-Bas

Étud

e de

série

de

cas

pros

pect

ive

Com

pare

r la

perf

orm

ance

de

la T

EP e

t des

m

étho

des c

lass

ique

s (é

choe

ndos

copi

e,TD

M).

Suje

ts a

dmis

sibl

es =

74

patie

nts c

onsé

cutif

sSu

jets

ana

lysé

s = 7

2 (T

DM

); 52

choe

ndos

copi

e)(6

0 ho

mm

es; 1

2 fe

mm

es)

Âge

moy

en=

62 a

ns

Crit

ères

d’in

clus

ion

: pat

ient

s adm

issi

bles

à

la c

hiru

rgie

et é

valu

és p

ar T

EP

préc

hiru

rgic

ale.

Excl

usio

ns :

stad

e av

ancé

M1b

= 2

st

énos

e =

20

Type

his

tolo

giqu

e:

adén

ocar

cino

me

= 62

ca

rcin

ome

épid

erm

oïde

= 12

Posi

tion

de la

tum

eur d

ans l

’œso

phag

e:

tiers

pro

xim

al=

3tie

rs m

oyen

= 5

tiers

dis

tal=

32

jonc

tion

œso

gast

rique

= 34

Thér

apie

néo

adju

vant

e: N

D

Écho

endo

scop

ie:

sond

e ra

dial

e G

F-U

M20

, 7,

5/12

MH

z; so

nde

Esop

hago

prob

e M

H-9

08

d’O

lym

pus;

7,5

MH

z

TDM

:SR

7000

Phi

lips (

4egé

néra

tion)

ou S

omat

on P

lus 4

de

Siem

ens

(hél

icoï

dale

) che

z 43

% d

es

patie

nts

agen

t de

cont

rast

e in

trave

ineu

x

Type

de

TDM

util

isé

inco

nnu

pour

57

% d

es p

atie

nts p

arce

qu

’elle

a é

té p

ratiq

uée

dans

d’

autre

s hôp

itaux

Stad

e M

1:

mél

ange

d’h

isto

path

olog

ie

aprè

s rés

ectio

n ch

irurg

ical

e (ly

mph

adén

ecto

mie

) et

d’hi

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atho

logi

e ap

rès

biop

sie

des g

angl

ions

su

spec

ts lo

rs d

e la

chi

rurg

ie

expl

orat

oire

(cer

tain

s pa

tient

s aur

aien

t eu

une

cyto

ponc

tion

écho

guid

ée)

Inte

rpré

tatio

n de

s rés

ulta

ts d

es

test

s à l’

insu

non

men

tionn

ée

des g

angl

ions

lym

phat

ique

s no

n m

entio

nnés

, ni p

our

l’éch

oend

osco

pie

ni p

our l

a TD

M

TAB

LEAU

H-2

(sui

te)

Page 120: Stadification initiale du cancer de l’oesophage : revue … · 2011-04-08 · M. A.-Robert LeBlanc, ingénieur, professeur titulaire et directeur des programmes, Institut de

90

ÉTU

DE

PLAN

ET

OB

JECT

IFD

E L’

ÉTU

DE

CAR

ACTÉ

RIS

TIQ

UES

DE

L’ÉT

UD

ED

ESCR

IPTI

ON

DES

TECH

NO

LOG

IES

ÉTAL

ON

DE

RÉF

ÉREN

CEQ

UAL

ITÉ

DE

L’ÉT

UD

E/LI

MIT

ES

Hei

dem

ann

etal

., 20

00

Suis

se

Étud

e de

série

de

cas

pros

pect

ive

Éval

uer l

a pe

rfor

man

ce

de l’

écho

endo

scop

ie

en fo

nctio

n du

type

hi

stol

ogiq

ue e

t de

la

posi

tion

de la

tum

eur.

Suje

ts a

dmis

sibl

es =

ND

Suje

ts a

naly

sés =

68

patie

nts c

onsé

cutif

s

Crit

ères

d’in

clus

ion

: pat

ient

s aya

nt e

u un

e éc

hoen

dosc

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ave

c ré

sect

ion

chiru

rgic

ale

Excl

usio

ns: t

ype

hist

olog

ique

aut

re

que

l’adé

noca

rcin

ome

ou le

car

cino

me

épid

erm

oïde

; dél

ai e

ntre

l’éc

hoen

dosc

opie

et

la c

hiru

rgie

>3

sem

aine

s (no

mbr

e no

n in

diqu

é)

Incl

usio

n de

pat

ient

s aya

nt u

ne st

énos

e da

ns

l’éch

antil

lon

anal

ysé

Type

his

tolo

giqu

e:

adén

ocar

cino

me

= 29

ca

rcin

ome

épid

erm

oïde

= 39

Posi

tion

de la

tum

eur:

œso

phag

e ce

rvic

al=

11œ

soph

age

thor

aciq

ue=

25œ

soph

age

dist

al=

4jo

nctio

n œ

soga

striq

ue =

28

Thér

apie

néo

adju

vant

e: n

on

Écho

endo

scop

e O

lym

pus

GF-

UM

-20,

sond

e ra

dial

e,

7,5/

12M

Hz

His

topa

thol

ogie

apr

ès

rése

ctio

n ch

irurg

ical

e L’

étud

e ne

men

tionn

e pa

s si

les r

ésul

tats

de

l’éta

lon

de

réfé

renc

e on

t été

inte

rpré

tés

dans

l’ig

nora

nce

de c

eux

de

l’éch

oend

osco

pie.

TAB

LEAU

H-2

(sui

te)

Page 121: Stadification initiale du cancer de l’oesophage : revue … · 2011-04-08 · M. A.-Robert LeBlanc, ingénieur, professeur titulaire et directeur des programmes, Institut de

91

ÉTU

DE

PLAN

ET

OB

JECT

IFD

E L’

ÉTU

DE

CAR

ACTÉ

RIS

TIQ

UES

DE

L’ÉT

UD

ED

ESCR

IPTI

ON

DES

TECH

NO

LOG

IES

ÉTAL

ON

DE

RÉF

ÉREN

CEQ

UAL

ITÉ

DE

L’ÉT

UD

E/LI

MIT

ES

Kat

oet

al.,

2005

Japo

n

Étud

e de

série

de

cas

rétro

spec

tive

Éval

uer l

a TD

M

hélic

oïda

le e

t la

com

pare

r ave

c la

TEP

.

Suje

ts a

dmis

sibl

es =

149

Suje

ts a

naly

sés =

81

Âge

méd

ian

= 63

,2 a

ns (e

ntre

36

et 8

0 an

s)

Crit

ères

d’in

clus

ion

: pat

ient

s aya

nt e

u un

e TD

M e

t une

TEP

, mai

s ave

c un

dél

ai e

ntre

la

TD

M e

t la

TEP

<1

moi

s, qu

i n’o

nt p

as

eu d

e ch

imio

thér

apie

ni d

e ra

diot

héra

pie

et

qui n

e so

uffr

aien

t pas

d’a

utre

s can

cers

ou

de

mal

adie

car

diaq

ue

Excl

usio

ns :

thér

apie

néo

adju

vant

e ou

tra

item

ent p

allia

tif (s

tade

ava

ncé)

ou

traite

men

t par

end

osco

pie

= 68

Type

his

tolo

giqu

e :

adén

ocar

cino

me

= 7

carc

inom

e ép

ider

moï

de=

134

autre

s= 8

Posi

tion

de la

tum

eur:

œso

phag

e th

orac

ique

supé

rieur

= 28

œso

phag

e th

orac

ique

moy

en=

75

œso

phag

e th

orac

ique

infé

rieur

= 46

Thér

apie

néo

adju

vant

e: n

on

TDM

:m

ode

hélic

oïda

l (m

odèl

e no

n in

diqu

é); r

égio

n du

cou

, de

l’abd

omen

et d

u th

orax

; age

nt

de c

ontra

ste

intra

vein

eux

gang

lions

lym

phat

ique

s po

sitif

s= d

iam

ètre

> 1

cm

Stad

e N

: his

topa

thol

ogie

ap

rès r

ésec

tion

chiru

rgic

ale

et d

isse

ctio

n ga

nglio

nnai

re=

81

Rés

ulta

ts d

e la

TD

M in

terp

rété

s pa

r 2ra

diol

ogis

tes

Inte

rpré

tatio

n de

s tes

ts à

l’in

su

non

men

tionn

ée

TAB

LEAU

H-2

(sui

te)

Page 122: Stadification initiale du cancer de l’oesophage : revue … · 2011-04-08 · M. A.-Robert LeBlanc, ingénieur, professeur titulaire et directeur des programmes, Institut de

92

ÉTU

DE

PLAN

ET

OB

JECT

IFD

E L’

ÉTU

DE

CAR

ACTÉ

RIS

TIQ

UES

DE

L’ÉT

UD

ED

ESCR

IPTI

ON

DES

TECH

NO

LOG

IES

ÉTAL

ON

DE

RÉF

ÉREN

CEQ

UAL

ITÉ

DE

L’ÉT

UD

E/LI

MIT

ES

Kut

upet

al.,

2007

Alle

mag

ne

Étud

e de

série

de

cas

rétro

spec

tive

Éval

uer l

a pe

rfor

man

ce

de l’

écho

endo

scop

ie.

Suje

ts a

dmis

sibl

es =

483

Suje

ts a

naly

sés =

214

(163

hom

mes

;51

fem

mes

)

Crit

ères

d’in

clus

ion

: pat

ient

s adr

essé

s pou

r ex

amen

éch

oend

osco

piqu

e

Excl

usio

ns: t

héra

pie

néoa

djuv

ante

; chi

rurg

ie

palli

ativ

e; st

ade

M1;

éch

oend

osco

pie

réal

isée

aill

eurs

; sté

nose

ne

pouv

ant ê

tre

dila

tée

en u

ne se

ule

séan

ce p

our l

e pa

ssag

e d’

une

sond

e M

H-9

08; t

raite

men

t par

en

dosc

opie

= 26

9

53 p

atie

nts a

yant

une

stén

ose

ont e

u un

e di

lata

tion

et u

ne é

choe

ndos

copi

e av

ec u

ne

sond

e M

H-9

08 m

ais o

nt é

té in

clus

dan

s l’a

naly

se.

Type

his

tolo

giqu

e:

adén

ocar

cino

me

= 80

carc

inom

e ép

ider

moï

de=

134

Posi

tion

de la

tum

eur:

Au-

dess

us d

e la

car

ène

= 10

0 A

u-de

ssou

s de

la c

arèn

e =

114

Thér

apie

néo

adju

vant

e: n

on

Écho

endo

scop

ie:

sond

e M

H-9

08

(Eso

phag

opro

be) r

adia

le,

7,5

MH

z; O

lym

pus U

M-2

0,

radi

ale

His

topa

thol

ogie

apr

ès

rése

ctio

n ch

irurg

ical

e et

di

ssec

tion

gang

lionn

aire

Inte

rpré

tatio

n de

s tes

ts à

l’in

su

non

men

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ée

Erre

urs d

e ca

lcul

du

taux

de

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eurs

sous

-cla

ssée

s et

surc

lass

ées p

our l

e st

ade

N

TAB

LEAU

H-2

(sui

te)

Page 123: Stadification initiale du cancer de l’oesophage : revue … · 2011-04-08 · M. A.-Robert LeBlanc, ingénieur, professeur titulaire et directeur des programmes, Institut de

93

ÉTU

DE

PLAN

ET

OB

JECT

IFD

E L’

ÉTU

DE

CAR

ACTÉ

RIS

TIQ

UES

DE

L’ÉT

UD

ED

ESCR

IPTI

ON

DES

TECH

NO

LOG

IES

ÉTAL

ON

DE

RÉF

ÉREN

CEQ

UAL

ITÉ

DE

L’ÉT

UD

E/LI

MIT

ES

Low

eet

al.,

2005

État

s-U

nis

Étud

e de

série

de

cas p

rosp

ectiv

e co

mpa

rativ

e

Com

pare

r la

perf

orm

ance

de

la

TEP,

de

la T

DM

et d

e l’é

choe

ndos

copi

e.

Suje

ts a

dmis

sibl

es =

75

patie

nts c

onsé

cutif

sSu

jets

ana

lysé

s= 6

ge=

ND

Crit

ères

d’in

clus

ion

: pat

ient

s éva

lués

pou

r éc

hoen

dosc

opie

, TD

M e

t TEP

Excl

usio

ns (s

auf p

atie

nts a

dres

sés p

ar u

n au

tre h

ôpita

l): d

iabè

te; i

nfec

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mal

adie

nale

; ant

écéd

ents

d’u

n au

tre c

ance

r pr

imiti

f <5

ans (

6pa

tient

s)

6/69

pat

ient

s aya

nt u

ne st

énos

e on

t été

incl

us

dans

l’an

alys

e (e

xam

en é

choe

ndos

copi

que

inco

mpl

et).

Type

his

tolo

giqu

e:

adén

ocar

cino

me

= 62

carc

inom

e ép

ider

moï

de=

7

Posi

tion

de la

tum

eur:

ND

Thér

apie

néo

adju

vant

e: n

on

Écho

endo

scop

e O

lym

pus

GF-

UM

30, s

onde

radi

ale,

7,

5/12

MH

z

TDM

Gen

eral

Ele

ctric

Ligh

t Sp

eed

Plus

, CTI

ou

Hig

h-Sp

eed

CT

Scan

ner,

mul

tibar

rette

s, co

upes

de

5m

m;a

gent

deco

ntra

ste

oral

mm

;age

ntde

cont

rast

eor

alm

m; a

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de

cont

rast

e or

al

(cer

tain

s pat

ient

s aur

aien

t eu

une

TDM

aill

eurs

, mai

s pas

de

déta

ils)

Stad

e T

: his

topa

thol

ogie

ap

rès r

ésec

tion

chiru

rgic

ale

Stad

es N

et M

: m

élan

ge d

’exa

men

hi

stop

atho

logi

que

aprè

s ré

sect

ion

chiru

rgic

ale

et

d’ex

amen

cyt

opat

holo

giqu

e (la

cyt

opon

ctio

n a

été

résu

ltat c

liniq

ue p

ositi

f de

l’éch

oend

osco

pie,

mai

s au

ssi d

e la

TEP

et d

e la

TD

M)

Les a

uteu

rs m

entio

nnen

t que

le

fait

que

tous

les p

atie

nts o

nt

eu u

ne d

isse

ctio

n ga

nglio

nnai

re

inco

mpl

ète

est u

ne la

cune

, mai

s qu

’elle

est

con

treba

lanc

ée p

ar

le fa

it qu

e to

us le

s gan

glio

ns

susp

ects

vis

ualis

és p

ar im

ager

ie

ont é

té p

réle

vés,

donn

ant a

insi

un

e ch

ance

uni

que

de b

iops

ier

des g

angl

ions

qui

se tr

ouve

nt

en d

ehor

s du

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p op

érat

oire

st

anda

rd o

u qu

i n’o

nt p

as é

visu

alis

és p

ar é

choe

ndos

copi

e.

TAB

LEAU

H-2

(sui

te)

Page 124: Stadification initiale du cancer de l’oesophage : revue … · 2011-04-08 · M. A.-Robert LeBlanc, ingénieur, professeur titulaire et directeur des programmes, Institut de

94

ÉTU

DE

PLAN

ET

OB

JECT

IFD

E L’

ÉTU

DE

CAR

ACTÉ

RIS

TIQ

UES

DE

L’ÉT

UD

ED

ESCR

IPTI

ON

DES

TECH

NO

LOG

IES

ÉTAL

ON

DE

RÉF

ÉREN

CEQ

UAL

ITÉ

DE

L’ÉT

UD

E/LI

MIT

ES

Men

zele

t al.,

1999

Alle

mag

ne

Étud

e de

série

de

cas

pros

pect

ive

Com

pare

r la

perf

orm

ance

de

l’éch

oend

osco

pie,

de

la m

inis

onde

et d

e la

so

nde

MH

-908

.-9

08.

908.

Suje

ts a

dmis

sibl

es =

ND

Suje

ts a

naly

sés =

53

patie

nts c

onsé

cutif

s (3

0 av

ec so

nde

stan

dard

); 43

hom

mes

;10

fem

mes

fem

mes

fem

mes

Âge

= en

tre 4

4 et

77

ans

Crit

ères

d’in

clus

ion

: pat

ient

s aya

nt u

ne

écho

endo

scop

ie

Excl

usio

ns: t

raite

men

t néo

adju

vant

; sta

de

M1

déte

cté

par T

DM

ou

écho

grap

hie

trans

abdo

min

ale;

stén

ose

trop

grav

e po

ur

dila

tatio

n (n

ombr

e no

n in

diqu

é)

Stén

ose

:tra

vers

able

ave

c l’é

choe

ndos

cope

st

anda

rd=

30/5

3pa

tient

s =

30/5

3pa

tient

s=

30/5

3pa

tient

s 3

0/53

patie

nts

30/5

3 pa

tient

s20

/53

patie

nts q

ui p

rése

ntai

ent u

ne st

énos

e no

n tra

vers

able

ave

c l’é

choe

ndos

cope

st

anda

rd o

nt e

u l’e

xam

en a

vec

une

sond

e M

H-9

08; l

e pa

ssag

e av

ec la

sond

e M

H-9

08

a ét

é im

poss

ible

che

z 3/

53 p

atie

nts.

Type

his

tolo

giqu

e:

adén

ocar

cino

me

= 31

carc

inom

e ép

ider

moï

de=

22

Posi

tion

de la

tum

eur:

ND

Thér

apie

néo

adju

vant

e: n

on

Écho

endo

scop

e G

F-U

M3

Oly

mpu

s, so

nde

radi

ale,

fr

éque

nce

de7,

5M

Hz

réqu

ence

de

7,5

MH

z

His

topa

thol

ogie

apr

ès

rése

ctio

n ch

irurg

ical

e Le

s rés

ulta

ts d

e l’é

choe

ndos

copi

e n’

ont p

as é

té m

esur

és d

ans

l’ign

oran

ce d

e ce

ux d

e l’é

talo

n de

réfé

renc

e (é

tude

pro

spec

tive)

.

L’ét

ude

ne m

entio

nne

pas s

i le

s rés

ulta

ts d

e l’é

talo

n de

fére

nce

ont é

té in

terp

rété

s da

ns l’

igno

ranc

e de

ceu

x de

l’é

choe

ndos

copi

e.

TAB

LEAU

H-2

(sui

te)

Page 125: Stadification initiale du cancer de l’oesophage : revue … · 2011-04-08 · M. A.-Robert LeBlanc, ingénieur, professeur titulaire et directeur des programmes, Institut de

95

ÉTU

DE

PLAN

ET

OB

JECT

IFD

E L’

ÉTU

DE

CAR

ACTÉ

RIS

TIQ

UES

DE

L’ÉT

UD

ED

ESCR

IPTI

ON

DES

TECH

NO

LOG

IES

ÉTAL

ON

DE

RÉF

ÉREN

CEQ

UAL

ITÉ

DE

L’ÉT

UD

E/LI

MIT

ES

Onb

aset

al.,

2006

Turq

uie

Étud

e de

série

de

cas

pros

pect

ive

Éval

uer l

a pe

rfor

man

ce

de la

TD

M M

DC

T-3D

(rec

onst

ruct

ion

mul

tipla

ns e

t en

dosc

opie

virt

uelle

).

Suje

ts a

dmis

sibl

es =

44

Suje

ts a

naly

sés =

24

Âge

moy

en=

55,8

ans

Crit

ères

d’in

clus

ion

: pat

ient

s aya

nt e

u un

e TD

M-3

D p

réop

érat

oire

Excl

usio

ns :

patie

nts q

ui n

’ont

pas

eu

de

chiru

rgie

= 2

0

Type

his

tolo

giqu

e (s

ur le

s 24

patie

nts

anal

ysés

):ad

énoc

arci

nom

e=

4ca

rcin

ome

épid

erm

oïde

= 20

Posi

tion

de la

tum

eur d

ans l

’œso

phag

e:

tiers

pro

xim

al=

3tie

rs m

oyen

= 23

tiers

dis

tal=

18

Thér

apie

néo

adju

vant

e: n

on

TDM

:M

DC

T 16

dét

ecte

urs (

Aqu

ilon,

To

shib

a); a

gent

de

cont

rast

e in

trave

ineu

xD

ilata

tion

avec

gra

nule

s ef

ferv

esce

ntes

(dila

tatio

n cl

assé

e co

mm

e bo

nne,

m

oyen

ne o

u fa

ible

)R

econ

stru

ctio

n 3D

ave

c V

itrea

2

His

topa

thol

ogie

apr

ès

rése

ctio

n ch

irurg

ical

e et

di

ssec

tion

gang

lionn

aire

L’ét

ude

ne m

entio

nne

pas s

i le

s rés

ulta

ts d

e l’é

talo

n de

fére

nce

ont é

té in

terp

rété

s dan

s l’i

gnor

ance

de

ceux

de

la T

DM

.

Rés

ulta

ts d

e la

TD

M n

on

inte

rpré

tés d

ans l

’igno

ranc

e de

ce

ux d

e l’e

ndos

copi

e

Peu

d’in

form

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ns su

r le

proc

essu

s de

séle

ctio

n de

s pa

tient

s

Pane

bian

coet

al.,

2006

Italie

Étud

e de

série

de

cas

pros

pect

ive

Éval

uer l

a pe

rfor

man

ce

de la

TD

M M

DC

T-3D

(rec

onst

ruct

ion

mul

tipla

ns e

t en

dosc

opie

virt

uelle

).

Suje

ts a

dmis

sibl

es =

39

Suje

ts a

naly

sés =

26

Âge

moy

en=

61,3

ans

(ent

re 3

9 et

73

ans)

Crit

ères

d’in

clus

ion

: pat

ient

s aya

nt e

u un

e TD

M-3

D p

réop

érat

oire

Excl

usio

ns :

patie

nts q

ui n

’ont

pas

eu

de

chiru

rgie

de

rése

ctio

n =

13

Type

his

tolo

giqu

e:

adén

ocar

cino

me

= 18

carc

inom

e ép

ider

moï

de=

21

Posi

tion

de la

tum

eur:

œso

phag

e th

orac

ique

supé

rieur

= 3

œso

phag

e th

orac

ique

moy

en=

18œ

soph

age

thor

aciq

ue in

férie

ur=

18

Thér

apie

néo

adju

vant

e: n

on

TDM

:M

DC

T 4

déte

cteu

rs (S

iem

ens

Som

aton

Plu

s vol

ume

zoom

)D

ilata

tion

avec

gra

nule

s ef

ferv

esce

ntes

Rec

onst

ruct

ion

3D a

vec

Vitr

ea3.

7

His

topa

thol

ogie

apr

ès

rése

ctio

n ch

irurg

ical

e et

di

ssec

tion

gang

lionn

aire

L’ét

ude

ne m

entio

nne

pas s

i le

s rés

ulta

ts d

e l’é

talo

n de

fére

nce

ont é

té in

terp

rété

s dan

s l’i

gnor

ance

de

ceux

de

la T

DM

.

TAB

LEAU

H-2

(sui

te)

Page 126: Stadification initiale du cancer de l’oesophage : revue … · 2011-04-08 · M. A.-Robert LeBlanc, ingénieur, professeur titulaire et directeur des programmes, Institut de

96

ÉTU

DE

PLAN

ET

OB

JECT

IFD

E L’

ÉTU

DE

CAR

ACTÉ

RIS

TIQ

UES

DE

L’ÉT

UD

ED

ESCR

IPTI

ON

DES

TECH

NO

LOG

IES

ÉTAL

ON

DE

RÉF

ÉREN

CEQ

UAL

ITÉ

DE

L’ÉT

UD

E/LI

MIT

ES

Ric

eet

al.,

2003

État

s-U

nis

Étud

e de

série

de

cas

rétro

spec

tive

Dét

erm

iner

le st

ade

T pa

r éch

oend

osco

pie.

Suje

ts a

dmis

sibl

es =

646

Su

jets

ana

lysé

s = 2

09 (1

74 h

omm

es;

35fe

mm

es)

fem

mes

)fe

mm

es)

Âge

= en

tre 3

3 et

84

ans

Crit

ères

d’in

clus

ion

: pat

ient

s aya

nt e

u un

e éc

hoen

dosc

opie

et u

ne c

hiru

rgie

de

rése

ctio

n

Excl

usio

ns: p

as d

e ré

sulta

t hi

stop

atho

logi

que

disp

onib

le; t

héra

pie

néoa

djuv

ante

= 4

37

Type

his

tolo

giqu

e:

adén

ocar

cino

me

= 17

8ca

rcin

ome

épid

erm

oïde

= 29

carc

inom

e m

ixte

= 2

Posi

tion

de la

tum

eur:

ND

Thér

apie

néo

adju

vant

e: n

on

Pas d

e dé

tails

tech

niqu

es su

r l’é

choe

ndos

copi

eH

isto

path

olog

ie a

près

sect

ion

chiru

rgic

ale

L’ét

ude

ne m

entio

nne

pas s

i le

s rés

ulta

ts d

e l’é

talo

n de

fére

nce

ont é

té in

terp

rété

s da

ns l’

igno

ranc

e de

ceu

x de

l’é

choe

ndos

copi

e.

Shim

oyam

aet

al.,

2004

Japo

n

Étud

e de

série

de

cas

rétro

spec

tive

Éval

uer l

a pe

rfor

man

ce

de l’

écho

endo

scop

ie

linéa

ire p

our l

a dé

tect

ion

des s

tade

s T

et N

.

Suje

ts a

dmis

sibl

es =

ND

Suje

ts a

naly

sés =

45

(37

hom

mes

; 8

fem

mes

ge m

oyen

= 6

7 an

s (en

tre 3

7 et

89

ans)

Crit

ères

d’in

clus

ion

: pat

ient

s aya

nt e

u un

e ga

stre

ctom

ie (à

cau

se d

’un

canc

er a

u ca

rdia

ga

striq

ue)

Excl

usio

ns: p

atie

nts a

ttein

ts d

’un

canc

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e l’e

stom

ac; p

atie

nts t

raité

s par

muc

osec

tom

ie

(nom

bre

non

indi

qué)

Type

his

tolo

giqu

e:

adén

ocar

cino

me

= 10

0 %

Pas d

e st

énos

e si

gnal

ée

Posi

tion

de la

tum

eur:

(type

I =

2ca

s; II

= 1

5 ca

s; II

I = 2

8 ca

s)

Thér

apie

néo

adju

vant

e: n

on

Écho

endo

scop

ie:

Tosh

iba,

sond

e lin

éaire

, 7,

5M

Hz

His

topa

thol

ogie

apr

ès

rése

ctio

n ch

irurg

ical

e et

di

ssec

tion

gang

lionn

aire

Inte

rpré

tatio

n de

s tes

ts à

l’in

su

non

men

tionn

ée

TAB

LEAU

H-2

(sui

te)

Page 127: Stadification initiale du cancer de l’oesophage : revue … · 2011-04-08 · M. A.-Robert LeBlanc, ingénieur, professeur titulaire et directeur des programmes, Institut de

97

ÉTU

DE

PLAN

ET

OB

JECT

IFD

E L’

ÉTU

DE

CAR

ACTÉ

RIS

TIQ

UES

DE

L’ÉT

UD

ED

ESCR

IPTI

ON

DES

TECH

NO

LOG

IES

ÉTAL

ON

DE

RÉF

ÉREN

CEQ

UAL

ITÉ

DE

L’ÉT

UD

E/LI

MIT

ES

Van

Vlie

t et

al.,

2007

a;Va

n V

liet e

tal

., 20

07b

Pays

-Bas

Étud

es su

r une

série

de

cas r

étro

spec

tive

Com

pare

r la

perf

orm

ance

de

la

TDM

ave

c ce

lle

d’au

tres t

ests

d’

imag

erie

pou

r la

déte

ctio

n du

stad

eM

.

Suje

ts a

dmis

sibl

es =

108

8 pa

tient

s co

nséc

utifs

Suje

ts a

naly

sés =

569

(436

hom

mes

; 133

fem

mes

)

Crit

ères

d’in

clus

ion

: pat

ient

s aya

nt e

u un

e év

alua

tion

des m

étas

tase

s à d

ista

nce

par d

iffér

ents

test

s d’im

ager

ie (T

DM

, éc

hogr

aphi

e du

cou

et d

e l’a

bdom

en,

écho

endo

scop

ie o

u ra

diog

raph

ie)

Excl

usio

ns :

patie

nts n

e po

uvan

t avo

ir un

e ch

irurg

ie; r

ésul

tats

de

la T

DM

pro

vena

nt

d’ai

lleur

s = 5

19

Type

his

tolo

giqu

e:

adén

ocar

cino

me

= 30

4ca

rcin

ome

épid

erm

oïde

= 22

7au

tres=

38

Posi

tion

de la

tum

eur:

œso

phag

e ce

rvic

al=

soph

age

thor

aciq

ue su

périe

ur=

30œ

soph

age

thor

aciq

ue m

oyen

= 10

soph

age

thor

aciq

ue in

férie

ur=

219

jonc

tion

œso

gast

rique

= 21

4

Thér

apie

néo

adju

vant

e: N

D

Écho

endo

scop

ie:

aucu

ne in

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atio

n

TDM

:4

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diff

éren

tes o

nt

été

utili

sées

à d

iffér

ente

s pé

riode

s:1

mod

e in

crém

enta

l1

mod

e hé

licoï

dal à

cou

pe

uniq

ue1

mul

tibar

rette

s à 4

cou

pes

1 m

ultib

arre

ttes à

16

coup

es

Dan

s les

4 c

as: a

gent

de

cont

rast

e in

trave

ineu

x

Pour

les g

angl

ions

liaqu

es (M

1a, M

1b):

exam

en d

e la

piè

ce d

e ré

sect

ion

chiru

rgic

ale

pour

89

pat

ient

s et e

xam

en

cyto

path

olog

ique

ou

suiv

i po

ur 5

4 pa

tient

s

Inte

rpré

tatio

n de

s tes

ts à

l’in

su

non

men

tionn

ée

TAB

LEAU

H-2

(sui

te)

Page 128: Stadification initiale du cancer de l’oesophage : revue … · 2011-04-08 · M. A.-Robert LeBlanc, ingénieur, professeur titulaire et directeur des programmes, Institut de

98

ÉTU

DE

PLAN

ET

OB

JECT

IFD

E L’

ÉTU

DE

CAR

ACTÉ

RIS

TIQ

UES

DE

L’ÉT

UD

ED

ESCR

IPTI

ON

DES

TECH

NO

LOG

IES

ÉTAL

ON

DE

RÉF

ÉREN

CEQ

UAL

ITÉ

DE

L’ÉT

UD

E/LI

MIT

ES

Vazq

uez-

Sequ

eiro

set

al.,

2003

État

s-U

nis

Étud

e de

série

de

cas

pros

pect

ive

Com

pare

r la

perf

orm

ance

de

l’éch

oend

osco

pie,

de la

TD

M e

t de

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ytop

onct

ion

écho

guid

ée p

our

l’éva

luat

ion

du st

ade

N.

Suje

ts a

dmis

sibl

es =

125

pat

ient

s con

sécu

tifs

(108

hom

mes

; 17

fem

mes

ge m

oyen

= 65

,7 a

nsSu

jets

ana

lysé

s = 1

24

Crit

ères

d’in

clus

ion

: pat

ient

s éva

lués

pou

r éc

hoen

dosc

opie

pré

opér

atoi

re

Excl

usio

ns :

impo

ssib

ilité

de

faire

une

cyt

opon

ctio

n =

1;ty

pe h

isto

logi

que

autre

qu’

un

adén

ocar

cino

me

ou u

n ca

rcin

ome

épid

erm

oïde

; tum

eurs

de

stad

e M

1b

déte

ctée

s par

TD

M h

élic

oïda

le; c

ance

rs

prim

itifs

aut

res q

ue c

elui

de

l’œso

phag

e;

coag

ulop

athi

e no

n tra

itabl

e ou

mal

adie

co

ncom

itant

e em

pêch

ant l

a ré

sect

ion

chiru

rgic

ale;

refu

s (no

mbr

e no

n in

diqu

é)

Type

his

tolo

giqu

e:

adén

ocar

cino

me

= 10

7ca

rcin

ome

épid

erm

oïde

= 18

Stén

ose

= 16

pat

ient

s- d

ilata

tion

faite

; exa

men

éch

oend

osco

piqu

e co

mpl

et =

10

- exa

men

éch

oend

osco

piqu

e in

com

plet

= 6

Posi

tion

de la

tum

eur d

ans l

’œso

phag

e:

tiers

supé

rieur

= 2

tiers

moy

en=

24tie

rs in

férie

ur=

99

Thér

apie

néo

adju

vant

e: o

ui p

our c

erta

ins

patie

nts

Écho

endo

scop

e O

lym

pus

GF-

UM

130,

sond

era

dial

e-U

M13

0,so

nde

radi

ale

UM

130,

sond

e ra

dial

e m

écan

ique

, 7,5

-12

MH

z

Cyt

opon

ctio

n éc

hogu

idée

:O

lym

pus G

F-U

C30

P ou

G

F-U

C30

PX,s

onde

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ire-U

C30

PX,s

onde

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ireU

C30

PX, s

onde

liné

aire

él

ectro

niqu

e, a

igui

lle d

e ca

libre

22

TDM

:hé

licoï

dale

(mod

èle

non

indi

qué)

du

thor

ax e

t de

l’abd

omen

; cou

pes d

e 5-

7m

m;

mm

;m

m;

agen

t de

cont

rast

e or

al e

t in

trave

ineu

x

Stad

e T

: his

topa

thol

ogie

ap

rès r

ésec

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chiru

rgic

ale

Stad

e N

: éc

hoen

dosc

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et T

DM

= ==m

élan

ge d

e ré

sulta

ts

hist

opat

holo

giqu

es a

près

sect

ion

chiru

rgic

ale

et d

e ré

sulta

ts

cyto

path

olog

ique

s=12

4 =

124

=12

4 1

24124

Cyt

opon

ctio

n éc

hogu

idée

:m

élan

ge d

es ré

sulta

ts

hist

opat

holo

giqu

es a

près

sect

ion

chiru

rgic

ale

et a

près

rése

ctio

n

néoa

djuv

ant =

76

patie

nts

L’ét

ude

ne m

entio

nne

pas s

i le

s rés

ulta

ts d

e l’é

talo

n de

fére

nce

ont é

té in

terp

rété

s da

ns l’

igno

ranc

e de

ceu

x de

l’é

choe

ndos

copi

e et

de

la T

DM

.

Incl

usio

n de

s rés

ulta

ts d

e pa

tient

s qui

ont

eu

un tr

aite

men

t né

oadj

uvan

t dan

s l’é

talo

n de

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nce

utili

sé p

our é

valu

er la

pe

rfor

man

ce d

e la

cyt

opon

ctio

n éc

hogu

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(cel

a po

urra

it af

fect

er

cyto

ponc

tion

écho

guid

ée)

TAB

LEAU

H-2

(sui

te)

Page 129: Stadification initiale du cancer de l’oesophage : revue … · 2011-04-08 · M. A.-Robert LeBlanc, ingénieur, professeur titulaire et directeur des programmes, Institut de

99

ÉTU

DE

PLAN

ET

OB

JECT

IFD

E L’

ÉTU

DE

CAR

ACTÉ

RIS

TIQ

UES

DE

L’ÉT

UD

ED

ESCR

IPTI

ON

DES

TECH

NO

LOG

IES

ÉTAL

ON

DE

RÉF

ÉREN

CEQ

UAL

ITÉ

DE

L’ÉT

UD

E/LI

MIT

ES

Wre

n et

al.,

2002

État

s-U

nis

Étud

e de

série

de

cas

rétro

spec

tive

Com

pare

r la

perf

orm

ance

de

la

TDM

et d

e la

TEP

pou

r

Suje

ts a

dmis

sibl

es =

54

patie

nts c

onsé

cutif

sSu

jets

ana

lysé

s = 2

ge m

oyen

= 65

ans

Crit

ères

d’in

clus

ion

: pat

ient

s aya

nt e

u un

di

agno

stic

de

canc

er d

e l’œ

soph

age

Excl

usio

ns :

Pas d

e TE

P; in

terv

alle

> 1

moi

s ent

re

la T

DM

et l

a TE

P; p

as d

e su

ivi p

our

déte

rmin

er le

stad

e TN

M (p

as d

’exa

men

hi

stop

atho

logi

que,

par

exe

mpl

e)=

30

Type

his

tolo

giqu

e:

adén

ocar

cino

me

= 15

carc

inom

e ép

ider

moï

de=

7au

tres=

2

Posi

tion

de la

tum

eur:

œso

phag

e th

orac

ique

infé

rieur

= 19

œso

phag

e th

orac

ique

moy

en=

5

Thér

apie

néo

adju

vant

e: N

D

TDM

:hé

licoï

dale

(mod

èle

non

indi

qué)

; age

nt d

e co

ntra

ste

intra

vein

eux;

cou

pe d

e 7

ou

10m

m

TEP

: ND

Stad

es N

et M

: m

élan

ge

des r

ésul

tats

d’e

xam

en d

e la

piè

ce d

e ré

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ion,

de

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biop

sie,

de

l’aut

opsi

e et

du

suiv

i rad

iolo

giqu

e

Poss

ible

bia

is d

e sé

lect

ion

:- L

es p

atie

nts a

ttein

ts d

’un

canc

er

à un

stad

e pr

écoc

e n’

ont p

as e

u de

TEP

.- L

es p

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nts p

rése

ntan

t un

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e IV

par

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M n

’ont

pas

eu

de

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(mai

s la

prop

ortio

n de

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es IV

est

repr

ésen

tativ

e de

la p

opul

atio

n de

s suj

ets

adm

issi

bles

).

Inte

rpré

tatio

n de

s rés

ulta

ts d

es

test

s à l’

insu

non

men

tionn

ée

TAB

LEAU

H-2

(sui

te)

Page 130: Stadification initiale du cancer de l’oesophage : revue … · 2011-04-08 · M. A.-Robert LeBlanc, ingénieur, professeur titulaire et directeur des programmes, Institut de

100

ÉTU

DE

PLAN

ET

OB

JECT

IFD

E L’

ÉTU

DE

CAR

ACTÉ

RIS

TIQ

UES

DE

L’ÉT

UD

ED

ESCR

IPTI

ON

DES

TECH

NO

LOG

IES

ÉTAL

ON

DE

RÉF

ÉREN

CEQ

UAL

ITÉ

DE

L’ÉT

UD

E/LI

MIT

ES

Yoon

et a

l.,20

03

Cor

ée d

u Su

d

Étud

e de

série

de

cas

pros

pect

ive

Éval

uer l

a pe

rfor

man

ce

de la

TD

M h

élic

oïda

le

et la

com

pare

r ave

c ce

lle d

e la

TEP

.

Suje

ts a

dmis

sibl

es =

ND

Suje

ts a

naly

sés =

81

patie

nts c

onsé

cutif

s (7

8ho

mm

es;3

fem

mes

) h

omm

es;3

fem

mes

)ho

mm

es; 3

fem

mes

)

Âge

moy

en=

63 a

ns (e

ntre

31

et 9

0an

s)

Crit

ères

d’in

clus

ion

: pat

ient

s éva

lués

pou

r

Excl

usio

ns :

refu

s de

la c

hiru

rgie

; mét

asta

ses

à di

stan

ce; s

tade

T4;

aut

res c

ance

rs p

rimiti

fs;

pas d

e di

ssec

tion

gang

lionn

aire

(nom

bre

non

indi

qué)

Type

his

tolo

giqu

e:

carc

inom

e ép

ider

moï

de=

100

%

Posi

tion

de la

tum

eur:

œso

phag

e th

orac

ique

supé

rieur

= 7

œso

phag

e th

orac

ique

moy

en=

42œ

soph

age

thor

aciq

ue in

férie

ur e

t jon

ctio

n œ

soga

striq

ue=

32

Thér

apie

néo

adju

vant

e: n

on

TDM

:hé

licoï

dale

(HiS

peed

A

dvan

tage

GE)

thor

aciq

ue e

t ab

dom

inal

e; a

gent

de

cont

rast

e in

trave

ineu

x

TEP

: ND

His

topa

thol

ogie

apr

ès

rése

ctio

n ch

irurg

ical

e et

di

ssec

tion

gang

lionn

aire

Inte

rval

le e

ntre

la T

DM

et l

a ch

irurg

ie: 1

7 jo

urs e

n m

oyen

ne

(ent

re 4

et 4

5jo

urs)

, mai

s l’e

ffet

sur l

a pe

rfor

man

ce n

’est

pas

L’ét

ude

ne m

entio

nne

pas s

i le

s rés

ulta

ts d

e l’é

talo

n de

fére

nce

ont é

té in

terp

rété

s dan

s l’i

gnor

ance

de

ceux

de

la T

DM

.

TAB

LEAU

H-2

(sui

te)

Page 131: Stadification initiale du cancer de l’oesophage : revue … · 2011-04-08 · M. A.-Robert LeBlanc, ingénieur, professeur titulaire et directeur des programmes, Institut de

101

TAB

LEAU

H-3

ÉTU

DE

PLAN

ET

OB

JECT

IFD

E L’

ÉTU

DE

CAR

ACTÉ

RIS

TIQ

UES

DE

L’ÉT

UD

ED

ESCR

IPTI

ON

DES

TEST

SÉT

ALO

N D

E R

ÉFÉR

ENCE

QU

ALIT

É D

E L’

ÉTU

DE/

LIM

ITES

Kau

shik

etal

., 20

07

État

s-U

nis

Étud

e de

série

de

cas

rétro

spec

tive

Éval

uer l

a va

leur

aj

outé

e de

la

lapa

rosc

opie

pou

r

avec

cyt

opon

ctio

n éc

hogu

idée

.

Suje

ts a

dmis

sibl

es =

47

Crit

ères

d’in

clus

ion

: pat

ient

s aya

nt e

u un

e cy

topo

nctio

n éc

hogu

idée

et u

ne

lapa

rosc

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pré

opér

atoi

re

Excl

usio

ns :

aucu

ne

Type

his

tolo

giqu

e:

adén

ocar

cino

me

= 96

%

Stén

ose

:éc

hoen

dosc

opie

inco

mpl

ète

= 14

cas

Posi

tion

de la

tum

eur:

dist

ale

= 85

%

Thér

apie

néo

adju

vant

e: n

on

Écho

endo

scop

ie ra

dial

e po

ur

l’éva

luat

ion

des g

angl

ions

Cyt

opon

ctio

n éc

hogu

idée

: éc

hoen

dosc

opie

liné

aire

Bio

psie

apr

ès la

lapa

rosc

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(a

vant

la ré

sect

ion

chiru

rgic

ale)

TNM

.

La p

erfo

rman

ce d

e la

la

paro

scop

ie n

’a p

as é

mes

urée

par

rapp

ort a

ux

résu

ltats

de

l’exa

men

de

la

pièc

e ch

irurg

ical

e.

Les c

hiru

rgie

ns n

’ont

pas

fait

l’éva

luat

ion

lapa

rosc

opiq

ue

dans

l’ig

nora

nce

des r

ésul

tats

de

l’éc

hoen

dosc

opie

.

Kra

sna

et a

l.,20

01

État

s-U

nis

Étud

e de

série

de

cas p

rosp

ectiv

e m

ultic

entre

s(C

ALG

B 9

380)

Éval

uer l

a fa

isab

ilité

de

la th

orac

osco

pie

et d

e la

lapa

rosc

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et

leur

per

form

ance

po

ur la

dét

ectio

n du

stad

e N

; fai

re

la c

ompa

rais

on

avec

la T

DM

, l’é

choe

ndos

copi

e et

l’I

RM

.

Suje

ts a

dmis

sibl

es =

134

Â

ge m

édia

n=

62 a

ns

Suje

ts a

naly

sés =

77

Crit

ères

d’in

clus

ion

: pat

ient

s qui

ont

clas

siqu

es (é

choe

ndos

copi

e, T

DM

ou

IRM

) et q

ui n

’ava

ient

pas

de

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eur d

e st

ade

M1b

ou

T4 n

on ré

séca

ble

pour

pra

tique

r une

TC

ME;

thor

acos

copi

e im

poss

ible

à ré

alis

er=

57 =

57=

57 5757

Type

his

tolo

giqu

e:

adén

ocar

cino

me

= 69

%ca

rcin

ome

épid

erm

oïde

= 3

1 %

Posi

tion

de la

tum

eur:

ND

Thér

apie

néo

adju

vant

e: n

on

Thor

acos

copi

e et

lapa

rosc

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:ex

plor

atio

n vi

suel

le, b

iops

ie d

es

lési

ons s

uspe

ctes

, dis

sect

ion

gang

lionn

aire

(pas

d’in

form

atio

ns

tech

niqu

es)

Bio

psie

apr

ès th

orac

osco

pie

ou

lapa

rosc

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(ava

nt la

rése

ctio

n ch

irurg

ical

e) p

our m

esur

er la

pe

rfor

man

ce d

e la

TD

M, d

e l’é

choe

ndos

copi

e et

de

l’IR

M

Com

para

ison

ave

c le

sulta

t de

l’exa

men

de

la p

ièce

chi

rurg

ical

e po

ur

mes

urer

la p

erfo

rman

ce d

e la

thor

acos

copi

e et

de

la

lapa

rosc

opie

Inte

rpré

tatio

n de

s rés

ulta

ts

des d

iffér

ente

s mét

hode

s non

ef

frac

tives

effe

ctué

e à

l’ins

u

Le c

hiru

rgie

n a

utili

sé le

s ré

sulta

ts d

es te

sts d

’imag

erie

po

ur d

écid

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ans q

uels

ni

veau

x de

gan

glio

ns fa

ire le

s pr

élèv

emen

ts.

Les t

ypes

de

gang

lions

ly

mph

atiq

ues n

e so

nt p

as

indi

qués

, mai

s il s

embl

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’il s’

agis

se d

es g

angl

ions

lo

coré

gion

aux

et d

ista

nts.

Page 132: Stadification initiale du cancer de l’oesophage : revue … · 2011-04-08 · M. A.-Robert LeBlanc, ingénieur, professeur titulaire et directeur des programmes, Institut de

102

ÉTU

DE

PLAN

ET

OB

JECT

IFD

E L’

ÉTU

DE

CAR

ACTÉ

RIS

TIQ

UES

DE

L’ÉT

UD

ED

ESCR

IPTI

ON

DES

TEST

SÉT

ALO

N D

E R

ÉFÉR

ENCE

QU

ALIT

É D

E L’

ÉTU

DE/

LIM

ITES

Kra

sna

et a

l.,20

02

État

s-U

nis

Étud

e de

série

de

cas

rétro

spec

tive

Com

pare

r la

perf

orm

ance

de

la

thor

acos

copi

e et

de

la la

paro

scop

ie

(TC

ME)

ave

c ce

lle

des t

echn

ique

s non

ef

frac

tives

pou

r la

Suje

ts a

dmis

sibl

es =

111

Su

jets

ana

lysé

s = 7

0

Crit

ères

d’in

clus

ion

: pat

ient

s qui

ont

eu

effr

activ

es (é

choe

ndos

copi

e, T

DM

, IR

M)

Excl

usio

ns :

patie

nts q

ui n

’ont

pas

eu

de

chiru

rgie

= 4

1

Type

his

tolo

giqu

e:

adén

ocar

cino

me

= 54

carc

inom

e ép

ider

moï

de=

53au

tres=

4

Thér

apie

néo

adju

vant

e: o

ui

Thor

acos

copi

e et

lapa

rosc

opie

:ex

plor

atio

n vi

suel

le, b

iops

ie d

es

lési

ons s

uspe

ctes

, dis

sect

ion

gang

lionn

aire

Pour

les T

CM

E:

hist

opat

holo

gie

de la

piè

ce d

e ré

sect

ion

chiru

rgic

ale

(ave

c ou

sa

ns th

érap

ie n

éoad

juva

nte)

Pour

l’éc

hoen

dosc

opie

, l’I

RM

et

la T

DM

: mél

ange

des

sulta

ts d

e la

bio

psie

pris

e pa

r th

orac

osco

pie

ou la

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scop

ie

et d

e ce

ux d

e l’e

xam

en d

e la

pi

èce

de ré

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ion

chiru

rgic

ale

sans

thér

apie

néo

adju

vant

e

Pas d

e de

scrip

tion

du st

ade

N

Inte

rpré

tatio

n de

s tes

ts à

l’in

su

non

men

tionn

ée

Luke

tich

etal

., 20

00

État

s-U

nis

Étud

e de

série

de

cas

pros

pect

ive

Éval

uer l

a va

leur

aj

outé

e de

la

thor

acos

copi

e ou

de

la la

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scop

ie

à ce

lle d

e la

la

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scop

ie c

oupl

ée

à l’é

chog

raph

ie p

our

écho

endo

scop

ie o

u TD

M.

Suje

ts a

dmis

sibl

es =

ND

Su

jets

ana

lysé

s = 5

3

Crit

ères

d’in

clus

ion

: pat

ient

s qui

ont

eu

effr

activ

es (é

choe

ndos

copi

e ou

TD

M)

Excl

usio

ns: p

atie

nts p

rése

ntan

t un

stad

e M

1 ou

T4

Type

his

tolo

giqu

e: N

D

Posi

tion

de la

tum

eur:

dist

ale

= 49

moy

enne

= 4

Thér

apie

néo

adju

vant

e: o

ui

Thor

acos

copi

e ou

lapa

rosc

opie

; la

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scop

ie c

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ée à

l’é

chog

raph

ie :

expl

orat

ion

visu

elle

, bio

psie

des

lési

ons

susp

ecte

s, di

ssec

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gang

lionn

aire

Bio

psie

apr

ès la

thor

acos

copi

e ou

la la

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scop

ie (a

vant

la

rése

ctio

n ch

irurg

ical

e) p

our

mes

urer

la p

erfo

rman

ce d

e la

TD

M e

t de

l’éch

oend

osco

pie

Les g

angl

ions

lym

phat

ique

s

sem

ble

qu’il

s’ag

isse

des

ga

nglio

ns lo

coré

gion

aux

et

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ants

(l’é

tude

n’u

tilis

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s la

Les r

ésul

tats

des

TC

ME

n’on

t pa

s été

com

paré

s ave

c ce

ux

de l’

exam

en d

e la

piè

ce d

e ré

sect

ion

chiru

rgic

ale.

TAB

LEAU

H-3

(sui

te)

Page 133: Stadification initiale du cancer de l’oesophage : revue … · 2011-04-08 · M. A.-Robert LeBlanc, ingénieur, professeur titulaire et directeur des programmes, Institut de

103

TAB

LEAU

H-4

ÉTU

DE

PLAN

ET

OB

JECT

IFD

E L’

ÉTU

DE

CAR

ACTÉ

RIS

TIQ

UES

DE

L’ÉT

UD

ED

ESCR

IPTI

ON

DES

TEST

SÉT

ALO

N D

E R

ÉFÉR

ENCE

QU

ALIT

É D

E L’

ÉTU

DE/

LIM

ITES

Wu

et a

l.,20

03

Chi

ne

Étud

e de

série

de

cas

rétro

spec

tive

Com

pare

r la

perf

orm

ance

de

l’éch

oend

osco

pie

(min

ison

des)

, de

la

TDM

et d

e l’I

RM

.

Suje

ts a

dmis

sibl

es =

86

Suje

ts a

naly

sés =

45

(IR

M);

41(T

DM

)

Crit

ères

d’in

clus

ion

: pat

ient

s

écho

endo

scop

ie, T

DM

ou

IRM

qui

on

t eu

une

chiru

rgie

de

rése

ctio

n

Excl

usio

ns =

41

patie

nts p

our l

’IR

M

et 4

5 pa

tient

s pou

r la

TDM

Type

his

tolo

giqu

e:

adén

ocar

cino

me

= 4

carc

inom

e ép

ider

moï

de=

81au

tre=

1

Posi

tion

de la

tum

eur d

ans

l’œso

phag

e:

tiers

supé

rieur

= 11

tiers

moy

en=

41tie

rs in

férie

ur=

34

Thér

apie

néo

adju

vant

e: N

D

IRM

:C

ham

p m

agné

tique

per

man

ent

(0,1

5 te

sla)

; m

odèl

e ASP

-015

, Ann

ke

(1re

géné

ratio

n);

mat

érie

l de

cont

rast

e G

d-TD

PA;

coup

es d

e 8

à 10

mm

TDM

:hé

licoï

dale

(Tom

osca

n AV

EP

-plu

s Phi

llip)

thor

aciq

ue e

t ab

dom

inal

e; c

oupe

s de

10 m

m;

agen

t de

cont

rast

e in

trave

ineu

x ch

ez 3

8pa

tient

sIm

ages

révi

sées

par

un

radi

olog

iste

exp

érim

enté

His

topa

thol

ogie

sur

pièc

e de

rése

ctio

n ou

déc

ouve

rtes

pero

péra

toire

s

Peu

d’in

form

atio

ns su

r la

mét

hode

de

séle

ctio

n de

s pat

ient

s

Rés

ulta

ts d

es d

iffér

ents

te

sts n

on in

terp

rété

s à

l’ins

u

Oza

wa

etal

., 20

00

Japo

n

Plan

de

rech

erch

e no

n in

diqu

é

Éval

uer l

a pe

rfor

man

ce d

e l’I

RM

ave

c an

tenn

e en

dosc

opiq

ue p

our l

a dé

tect

ion

du st

ade

T.

Auc

une

info

rmat

ion

sur l

a m

étho

de

de sé

lect

ion

des s

ujet

s, sa

uf q

ue

30pa

tient

s ont

été

éva

lués

par

IRM

.

IRM

:ch

amp

mag

nétiq

ue d

e 1,

5 te

sla;

ante

nne

endo

scop

ique

(Im

ai);

coup

es d

e 5

mm

His

topa

thol

ogie

sur

pièc

e de

rése

ctio

nPa

s d’in

form

atio

ns

sur l

a m

étho

de d

e sé

lect

ion

des p

atie

nts,

leur

s car

acté

ristiq

ues,

le p

lan

de re

cher

che,

l’i

nter

prét

atio

n de

s ré

sulta

ts d

es te

sts à

l’i

nsu

Page 134: Stadification initiale du cancer de l’oesophage : revue … · 2011-04-08 · M. A.-Robert LeBlanc, ingénieur, professeur titulaire et directeur des programmes, Institut de

104

TAB

LEAU

H-5

ÉTU

DE

PLAN

ET

OB

JECT

IFD

E L’

ÉTU

DE

CAR

ACTÉ

RIS

TIQ

UES

DE

L’ÉT

UD

EM

ÉTH

OD

E D

’ÉVA

LUAT

ION

DES

TUM

EUR

SST

ÉNO

SAN

TES

CON

CLU

SIO

NS

ÉVAL

UAT

ION

DE

LA Q

UAL

ITÉ

Bow

rey

et a

l.,19

99

Roy

aum

e-U

ni

Étud

e de

série

de

cas p

rosp

ectiv

e

Com

pare

r la

perf

orm

ance

de la

sond

e M

H-9

08 a

vec

celle

de

la so

nde

écho

endo

scop

ique

stan

dard

.

Suje

ts a

dmis

sibl

es =

100

pat

ient

s co

nséc

utifs

Suje

ts a

naly

sés p

our l

a m

esur

e de

la

perf

orm

ance

= 20

(MH

-908

); 10

(son

de

stan

dard

)

Crit

ères

d’in

clus

ion

: pat

ient

s adr

essé

s po

ur é

choe

ndos

copi

e

Excl

usio

ns :

Patie

nts s

ur q

ui il

n’y

ava

it pa

s de

donn

ées

de su

ivi =

8Pa

tient

s qui

n’o

nt p

as e

u de

rése

ctio

n =

46Pa

tient

s aya

nt e

u un

e ré

sect

ion

et u

n tra

item

ent n

éoad

juva

nt =

16

L’ét

alon

de

réfé

renc

e po

ur la

mes

ure

de la

per

form

ance

éta

it l’e

xam

en

hist

opat

holo

giqu

e de

la p

ièce

de

rése

ctio

n.

Sond

e st

anda

rd U

M-

20=

30 p

atie

nts a

vec

Sond

e M

H-9

08 =

70

patie

nts

avec

lum

ière

<15

mm

Dila

tatio

n ch

ez 1

2/70

pa

tient

s pré

sent

ant u

ne

stén

ose

La so

nde

MH

-908

se

mbl

e sé

curit

aire

.

La p

erfo

rman

ce d

e la

so

nde

MH

-908

pou

r l’é

valu

atio

n de

s sta

des

T et

N e

st é

quiv

alen

te

à ce

lle d

e la

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e st

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rd.

L’ét

ude

n’in

diqu

e pa

s si l

es ré

sulta

ts d

e l’é

talo

n de

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renc

e on

t été

inte

rpré

tés

dans

l’ig

nora

nce

de c

eux

des t

ests

po

ur la

mes

ure

de la

pe

rfor

man

ce.

Jaco

bson

et a

l.,20

07

État

s-U

nis

Étud

eré

trosp

ectiv

em

ultic

entre

s

Dét

erm

iner

sécu

rité

de la

di

lata

tion

avec

le

ballo

nnet

TTS

.

Suje

ts a

dmis

sibl

es =

313

Suje

ts a

naly

sés =

272

Crit

ères

d’in

clus

ion

: pat

ient

s aya

nt e

u un

e éc

hoen

dosc

opie

Excl

usio

ns: u

tilis

atio

n de

la so

nde

MH

-908

ou

de la

min

ison

de; t

héra

pie

néoa

djuv

ante

; dila

tatio

n av

ec b

ougi

rage

=

41

Dila

tatio

n pa

r bal

lonn

et T

TS

avan

t le

pass

age

de la

sond

e éc

hoen

dosc

opiq

ue st

anda

rd =

77

/272

pat

ient

s (28

%)

La d

ilata

tion

avec

ba

llonn

et T

TS e

st u

ne

inte

rven

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asse

z sé

curit

aire

. Le

risqu

e de

per

fora

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ne

sem

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pas b

eauc

oup

plus

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vé q

ue

celu

i qu’

entra

îne

le

pass

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de la

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e éc

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ue sa

ns

dila

tatio

n.Il

sem

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que

le

max

imum

de

dila

tatio

n le

plu

s séc

urita

ire so

it d’

envi

ron

15 m

m.

À c

ause

de

la n

atur

e ré

trosp

ectiv

e de

l’é

tude

, il n

’y a

pas

de

pro

toco

le d

e di

lata

tion

stan

dard

.

Page 135: Stadification initiale du cancer de l’oesophage : revue … · 2011-04-08 · M. A.-Robert LeBlanc, ingénieur, professeur titulaire et directeur des programmes, Institut de

105

ÉTU

DE

PLAN

ET

OB

JECT

IFD

E L’

ÉTU

DE

CAR

ACTÉ

RIS

TIQ

UES

DE

L’ÉT

UD

EM

ÉTH

OD

E D

’ÉVA

LUAT

ION

DES

TUM

EUR

SST

ÉNO

SAN

TES

CON

CLU

SIO

NS

ÉVAL

UAT

ION

DE

LA Q

UAL

ITÉ

Jeth

wa

etal

., 20

05

Roy

aum

e-U

ni

Étud

e de

série

de

cas r

étro

spec

tive

Dét

erm

iner

le ta

ux d

e pe

rfor

atio

nsia

trogè

nes d

ans

les c

as d

e tu

meu

rs

de l’

œso

phag

e et

du

car

dia.

Suje

ts a

dmis

sibl

es =

3 6

60

Suje

ts a

naly

sés =

2 8

46

Crit

ères

d’in

clus

ion

: pat

ient

s atte

ints

d’u

n ca

ncer

de

l’œso

phag

e et

du

card

ia

Excl

usio

ns :

patie

nts q

ui n

’ont

pas

eu

d’e

ndos

copi

e di

agno

stiq

ue o

u d’

écho

endo

scop

ie =

814

La d

ilata

tion

a ét

é ut

ilisé

e,

mai

s le

nom

bre

n’es

t pas

m

entio

nné.

La p

erfo

ratio

n du

e à

l’end

osco

pie

diag

nost

ique

est

as

soci

ée à

un

risqu

e él

evé

de m

orta

lité

en d

épit

d’un

e in

terv

entio

n ra

pide

.

Com

me

les a

uteu

rs

n’in

diqu

ent p

as le

no

mbr

e to

tal d

e pa

tient

s qui

ont

eu

bes

oin

d’un

e di

lata

tion,

il e

st

impo

ssib

le d

e ca

lcul

er le

taux

de

perf

orat

ions

ass

ocié

à

la d

ilata

tion.

Mal

lery

et

Van

Dam

, 19

99

État

s-U

nis

Étud

e de

série

de

cas r

étro

spec

tive

Éval

uer l

e ta

ux

de su

ccès

du

pass

age

de la

so

nde

MH

-908

dans

les c

as d

e st

énos

e po

ur

loco

régi

onal

e et

ce

lle d

e la

régi

on

cœlia

que.

Suje

ts a

dmis

sibl

es =

130

Su

jets

ana

lysé

s = 1

4 (s

onde

MH

-908

)

Crit

ères

d’in

clus

ion

: pat

ient

s éva

lués

par

éc

hoen

dosc

opie

Excl

usio

ns :

116

patie

nts n

on é

valu

és a

vec

la so

nde

MH

-908

Gro

upe

1:

Sond

e éc

hoen

dosc

opiq

ue

stan

dard

GF-

UM

20(d

iam

ètre

de

13,2

mm

)=10

0pa

tient

s

Gro

upe

2:

Sond

es é

choe

ndos

copi

ques

st

anda

rds (

GF-

UM

20,

UM

130)

= 1

6 pa

tient

sSo

nde

MH

-908

= 1

4 pa

tient

s

à tra

vers

er a

vec

la so

nde

stan

dard

La so

nde

MH

-908

am

élio

re l’

éval

uatio

n éc

hoen

dosc

opiq

ue

loco

régi

onal

e du

can

cer

de l’

œso

phag

e.

Poss

ibili

té d

e bi

ais p

arce

qu’

il s’

agit

d’un

e ét

ude

rétro

spec

tive.

Mor

tens

enet

al.,

2005

Dan

emar

k

Étud

e de

série

de

cas p

rosp

ectiv

e

Éval

uer l

e ta

ux

de c

ompl

icat

ions

ch

ez le

s pat

ient

s qu

i ont

eu

une

écho

endo

scop

ie.

Suje

ts a

dmis

sibl

es =

3 3

24 (5

32 a

vaie

nt u

n ca

ncer

de

l’œso

phag

e)

Crit

ères

d’in

clus

ion

: pat

ient

s atte

ints

de

div

ers c

ance

rs q

ui o

nt e

u un

e éc

hoen

dosc

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Excl

usio

ns :

aucu

ne

ND

L’éc

hoen

dosc

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est

un

e te

chni

que

asse

z sé

curit

aire

, mai

s les

co

mpl

icat

ions

peu

vent

êt

re g

rave

s, su

rtout

lo

rsqu

’il y

a st

énos

e de

l’œ

soph

age.

Com

me

les a

uteu

rs

n’in

diqu

ent p

as le

no

mbr

e to

tal d

e pa

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s qui

ont

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bes

oin

d’un

e di

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tion,

il e

st

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ssib

le d

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lcul

er le

taux

de

perf

orat

ions

ass

ocié

à

la d

ilata

tion.

TAB

LEAU

H-5

(sui

te)

Page 136: Stadification initiale du cancer de l’oesophage : revue … · 2011-04-08 · M. A.-Robert LeBlanc, ingénieur, professeur titulaire et directeur des programmes, Institut de

106

ÉTU

DE

PLAN

ET

OB

JECT

IFD

E L’

ÉTU

DE

CAR

ACTÉ

RIS

TIQ

UES

DE

L’ÉT

UD

EM

ÉTH

OD

E D

’ÉVA

LUAT

ION

DES

TUM

EUR

SST

ÉNO

SAN

TES

CON

CLU

SIO

NS

ÉVAL

UAT

ION

DE

LA Q

UAL

ITÉ

Parm

aret

al.,

2002

État

s-U

nis

Étud

e de

série

de

cas r

étro

spec

tive

Dét

erm

iner

l’ef

fet

de la

cyt

opon

ctio

n éc

hogu

idée

sur l

a

pris

e en

cha

rge

du c

ance

r de

l’œso

phag

e.

Suje

ts a

dmis

sibl

es =

40

Crit

ères

d’in

clus

ion

: pat

ient

s adr

essé

s po

ur é

valu

atio

n pa

r éch

oend

osco

pie

Excl

usio

ns :

aucu

ne

Sond

e ra

dial

e (O

lym

pus

GF-

UM

30) e

t lin

éaire

(FG

-36

UX

Pen

tax)

pou

r fai

re u

ne

cyto

ponc

tion

écho

guid

ée

Dila

tatio

n (b

allo

nnet

TTS

de

8 à

18m

m) p

our l

’éva

luat

ion

de la

régi

on c

œlia

que

avan

t le

pas

sage

de

la so

nde

chez

16

/40

patie

nts (

40 %

) qui

av

aien

t une

stén

ose

Pas d

e co

nclu

sion

s des

au

teur

s sur

l’ef

fet d

e la

di

lata

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Peu

d’in

form

atio

ns

sur l

a m

étho

de d

e sé

lect

ion

des p

atie

nts

Pfau

et a

l.,20

00

État

s-U

nis

Étud

e de

série

de

cas p

rosp

ectiv

e

Dét

erm

iner

le n

ombr

e de

pa

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s qui

ont

be

soin

d’u

ne

dila

tatio

n, le

s ris

ques

et l

es ta

ux

de su

ccès

de

la

dila

tatio

n.

Suje

ts a

dmis

sibl

es =

267

pat

ient

s co

nséc

utifs

Crit

ères

d’in

clus

ion

: pat

ient

s éva

lués

par

éc

hoen

dosc

opie

Excl

usio

ns :

aucu

ne

Dila

tatio

n né

cess

aire

che

z 81

/267

patie

nts (

30,3

%)

La d

ilata

tion

a ét

é ré

alis

ée

grad

uelle

men

t jus

qu’à

14

à 1

6 m

m, s

oit p

ar la

m

étho

de S

avar

y-G

illia

rd,

soit

par b

allo

nnet

TTS

. Pou

r 4/

81pa

tient

s, la

dila

tatio

n et

l’é

choe

ndos

copi

e on

t exi

gé 2

ou

3sé

ance

s.

Les a

uteu

rs c

oncl

uent

qu

e la

dila

tatio

n gr

adue

lle e

st u

ne

inte

rven

tion

sécu

ritai

re.

Mét

hode

de

séle

ctio

n de

s suj

ets b

ien

décr

ite

Vu

et a

l.,20

07

Roy

aum

e-U

ni

Étud

e de

série

de

cas r

étro

spec

tive

Dét

erm

iner

la

perf

orm

ance

de

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nde

MH

-908

pa

r rap

port

à ce

lle

de la

sond

e ra

dial

e st

anda

rd p

our

des c

ance

rs d

e l’œ

soph

age.

Suje

ts a

dmis

sibl

es =

577

(315

ave

c so

nde

MH

-908

et 2

62 a

vec

sond

e éc

hoen

dosc

opiq

ue)

Suje

ts a

naly

sés p

our l

a m

esur

e de

la

perf

orm

ance

: so

nde

MH

-908

= 6

7 so

nde

écho

endo

scop

ique

stan

dard

= 7

9

Crit

ères

d’in

clus

ion

: pat

ient

s qui

ont

eu

une

éval

uatio

n pa

r éch

oend

osco

pie

pour

Excl

usio

ns :

patie

nts q

ui o

nt e

u un

tra

item

ent n

éoad

juva

nt=

431

L’ét

alon

de

réfé

renc

e po

ur m

esur

er la

pe

rfor

man

ce é

tait

l’his

topa

thol

ogie

apr

ès

rése

ctio

n sa

ns tr

aite

men

t néo

adju

vant

.

Pas d

e di

lata

tion

La so

nde

MH

-908

n’a

pas

ét

é ch

oisi

e en

fonc

tion

de la

gr

avité

de

la st

énos

e, m

ais d

e sa

dis

poni

bilit

é.

L’ut

ilisa

tion

de la

so

nde

MH

-908

pou

rrai

t ré

duire

de

4 à

5 fo

is

la n

éces

sité

de

dila

ter

l’œso

phag

e da

ns le

s cas

de

tum

eurs

stén

osan

tes.

La so

nde

MH

-908

a

une

mei

lleur

e pe

rfor

man

ce p

our l

a dé

tect

ion

du st

ade

T pa

rce

qu’e

lle tr

aver

se

plus

faci

lem

ent l

es

stén

oses

; il n

’y a

pas

de

diff

éren

ce p

our

l’éva

luat

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du st

ade

N.

Les d

eux

sond

es

n’on

t pas

été

co

mpa

rées

ave

c le

m

ême

grou

pe d

e pa

tient

s.

Erre

urs d

ans l

es

chiff

res

TAB

LEAU

H-5

(sui

te)

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107

ÉTU

DE

PLAN

ET

OB

JECT

IFD

E L’

ÉTU

DE

CAR

ACTÉ

RIS

TIQ

UES

DE

L’ÉT

UD

EM

ÉTH

OD

E D

’ÉVA

LUAT

ION

DES

TUM

EUR

SST

ÉNO

SAN

TES

CON

CLU

SIO

NS

ÉVAL

UAT

ION

DE

LA Q

UAL

ITÉ

Wal

lace

et

al.,

2000

État

s-U

nis

Étud

e de

série

de

cas p

rosp

ectiv

e

Dét

erm

iner

si

une

dila

tatio

n à

14-1

6m

m p

eut

être

pra

tiqué

e sa

ns ri

sque

po

ur p

erm

ettre

le

pas

sage

d’

une

sond

e éc

hoen

dosc

opiq

uera

dial

e st

anda

rd.

Suje

ts a

dmis

sibl

es =

132

Crit

ères

d’in

clus

ion

: pat

ient

s qui

ont

eu

une

écho

endo

scop

ie

Excl

usio

ns :

aucu

ne

Dila

tatio

n gr

adue

lle p

ar la

m

étho

de S

avar

y-G

illia

rd

(dila

tatio

n m

axim

um d

e 14

-16

mm

) pou

r 42/

132

patie

nts (

32%

) qui

ava

ient

un

e st

énos

e. C

erta

ins p

atie

nts

edi

lata

tion

de 7

à 1

2 jo

urs p

lus t

ard.

Éval

uatio

n fa

ite

par m

inis

onde

che

z 11

/42

patie

nts q

ui n

e po

uvai

ent a

voir

une

2edi

lata

tion.

Il n

’y a

eu

aucu

ne c

ompl

icat

ion.

Les a

uteu

rs c

oncl

uent

qu

e la

dila

tatio

n à

14-1

6m

m e

st

sécu

ritai

re e

t per

met

un

e év

alua

tion

écho

endo

scop

ique

com

plèt

e po

ur la

m

ajor

ité d

es p

atie

nts.

Mét

hode

de

séle

ctio

n de

s suj

ets b

ien

décr

ite

TAB

LEAU

H-5

(sui

te)

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RÉFÉRENCESR

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111

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