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À LA UNE P. 5 BUDGET 2016 INVESTISSEMENTS D’AVENIR Paul Appell : bien sous tous rapports P.12 EN PRATIQUE Le Crous, tendance design CAMPUS P.10 www.crous-strasbourg.fr City U LE MAGAZINE DU CROUS STRASBOURG JANVIER 2 0 1 6 21

STRASBOURG...2015, laisse place à un site plus complet qui simplifie considérablement les démarches en ligne des étudiants. Il facilite leur quotidien par des services accessibles

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À L A U N E P. 5

BUDGET 2016 INVESTISSEMENTS

D’AVENIR

Paul Appell : bien sous tous rapports

P.12 EN PRATIQUE

Le Crous, tendance design

CAMPUSP.10

www.crous-strasbourg.fr

CityUL E M AG A Z I N E D U C R O U S STRASBOURG

J A N V I E R 2 0 1 6

N°21

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UN BUDGET EN PHASE AVEC LES RÉFORMES EN COURS

Christian Chazal Directeur du Crous de Strasbourg

É D I TO

L E M AG A Z I N E D U C R O U S D E ST R AS B O U R G / N ° 2 1

www.crous-strasbourg.fr

Directeur de la publication : Christian Chazal • Rédacteur en chef : Sarah Boos • Rédaction, conception, photos, fabrication : service communication du Crous, agence Citeasen • Parution : Janvier 2016, journal trimestriel tiré à 1 658 exemplaires,ISSN CITYU 2108-1514 • Contact : Crous Strasbourg, 1 quai du Maire Dietrich, 67004 Strasbourg Cedex, Tél. 03 88 21 28 40CityU

L E M AG A Z I N E D U C R O U S STRASBOURG

N ° 2 1

« Le potentiel scientifique de notre région est immense »Philippe Richert met en avant des atouts majeurs en matière d’enseignement supérieur et de recherche.

P.9

Paul Appell : bien sous tous rapportsHygiène parfaite au restaurant Paul Appell, comme l’a révélé un rapport de la Direction Départementale de Protection des Populations.

P.12EN PRATIQUETÊTE-À-TÊTE

P.11ÉVÉNEMENT

Chipo’zik revient sur scèneNouvelle équipe, nouveaux projets : le festival Chipo’Zik fait un retour gagnant sur la scène mulhousienne. Avec le soutien du Clous de Mulhouse.

P.14INTERNATIONAL

Au cœur d’une commu-nauté d’établissementsSigne concret de la politique internationale du Crous, le symposium a réuni quatre pays à Strasbourg.

T E M P S F O RT S

Budget 2016 : Investissements d’avenirLe Crous de Strasbourg confirme ses engagements d’opérateur de la vie étudiante.

P. 5-8DOSSIER

Cette orientation nationale s’ex-prime à travers un certain nombre de mesures mises en place dès

la rentrée : absence d’augmentation des droits d’inscription, augmentation du taux de gratification horaire pour les stages, aligne-ment des barèmes de bourses sur l’inflation, poursuite de l’action engagée en matière de construction de logements. Le projet de budget du Crous de Strasbourg s’inscrit dans cette perspective, mais égale-ment, dans la lignée d’une réforme en cours : la gestion budgétaire et comptable publique (GBCP). Elle a été créée par le décret du

7 novembre 2012 qui prévoit une révision en profondeur du cadre général qui structure la gestion budgétaire et comptable de l’État et de ses opérateurs. Le plan comptable va ainsi être remplacé par un dispositif de gestion plus souple et globalisé du budget, fondé sur un suivi des engagements des dépenses faits par l’établissement public, et un enregistrement des crédits de paiement consommés. L’objectif est d’améliorer, dans un contexte budgétaire contraint, l’efficacité des politiques mises en œuvre dans les trois segments principaux qui constituent les fondements de l’engagement de l’opérateur de l’État : les aides directes, la restauration et l’hébergement. L’action du Crous de Strasbourg répond à une volonté de mieux accompagner les étudiants et de contribuer au développement des campus. La modernisation de la gestion, l’optimisation de la dématérialisation du dossier social étudiant, la mutualisation des fonctions support, la mise en place d’une

plateforme d’accueil téléphonique regrou-pant les Crous de Nancy-Metz, Besançon, et Dijon en sont les signes forts. Le centre régional poursuivra, par ailleurs, la réorga-nisation de ses achats, avec pour objectif

général, l’accroissement de la productivité. Le projet de budget 2016 vise également la poursuite des dis-positifs nationaux qui impactent naturellement l’enseignement supérieur alsacien, et en par-ticulier, la mise en œuvre du Contrat de Projets État/Région

(CPER) pour la période 2014/2020, signé le 26 avril 2015. L’événement majeur attendu au cours de cette année, sera sans contexte la réouverture du restaurant et de la cité uni-versitaire Gallia qui devrait se faire en deux temps, au printemps pour le restaurant, et au début de l’automne pour la cité universitaire.Bonne année 2016.

L’année 2016 sera marquée par le souci du ministère de

l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur

et de la recherche, d’agir pour aider les étudiants,

L’ÉVÉNEMENT MAJEUR ATTENDU

CETTE ANNÉE : LA RÉOUVERTURE

DU RESTAURANT ET DE LA CITÉ GALLIA

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C O N ST R U I S O N S L A V I E É T U D I A NT E

AGENDAArts & culture au Crous La culture et l’art seront une nouvelle fois mis à l’honneur du 29  au 31 mars lors de la 3e édition des Journées des Arts et de la Culture dans l’Enseignement Supérieur. À cette occasion, le Crous de Strasbourg proposera plusieurs activités aux étudiants tels qu’une initiation aux arts de la table avec une dégustation des vins de bordeaux, une soirée cinéma ou encore un talent show en Resto’ U. Pour en savoir plus sur les dates, lieux et horaires des événements, rendez-vous sur le site du Crous.

AU F I L D E S J O U RS

À vos poêles, prêts ? Cuisinez ! Jeudi 10 mars, au Resto’ U Paul Appell, aura lieu la finale du concours de cuisine étudiant organisé par la MGEL en parte-nariat avec le Crous, la MFA et le SUMPS. Les deux finalistes, en binôme avec des chefs du Resto’ U, proposeront chacun une entrée et un dessert lors du service de midi. S’ils ont été séduits, les étudiants pour-ront voter pour le plat qu’ils ont préféré. L’occasion pour les apprentis cuisiniers de découvrir les coulisses d’un Resto’ U en service !

90 JOURS DE CROUS

Wilkommen, bienvenue, welcome

Les étudiants internationaux de l’Univer-sité de Strasbourg ont une nouvelle fois répondu présent à l’invitation du Crous lors de la désormais célèbre soirée d’accueil du même nom. Ils étaient 500 à profiter du buffet régional préparé par les équipes du Resto’ U de l’Esplanade et à participer aux danses animées par Les P’tits Potes/Lindy Hop et Heloldo Walaria. TDO Crew en a scotché plus d’un avec leurs démonstra-tions d’arts martiaux artistiques. Plusieurs personnalités ont participé aux festivités, dont le recteur Jacques-Pierre Gougeon et le président de l’Université de Strasbourg, Alain Beretz. Rendez-vous l’an prochain !

Objectif : gaspiller moins !

À l’occasion de la semaine européenne de réduction des déchets (SERD), le Crous s’est une nouvelle fois associé à la MFA pour organiser une semaine d’actions pour gaspiller moins sur le campus mulhousien. Du mardi 24 au vendredi 27 novembre, les étudiants ont pu participer à des anima-tions dans les Restos’ U : dégustation, jeu concours, jeu éducatif, tout pour devenir un véritable consom’acteur ! En partenariat avec la M2A, la DRAAF, l’UHA et la méde-cine préventive, Épices, la MGEN, la MGEL et la chambre de consommation d’Alsace.

La mélodie des mets locauxLe Resto’ U de l’Esplanade a réaffirmé le 24 septembre dernier sa volonté de

s’inscrire dans une démarche bio et locale au travers de l’événement « La mélodie des mets locaux » en partenariat avec Les Fruits et Légumes d’Alsace, la Chambre d’agricul-ture, le Jardin botanique et Campus Vert. Au programme de cette journée : distribution gratuite de pommes, menus cuisinés avec des produits locaux et pyramide de légumes de saison qui ont pu être récupérés à la fin de la journée par les étudiants. Une journée ancrée dans une démarche locale, sociale et solidaire.

La force au Crous de StrasbourgLe père Noël est arrivé en avance cette année puisqu’il a offert à 500 étudiants la possibilité de voir le dernier et tant attendu épisode de la saga Star Wars ! Au Méga CGR de Colmar, les étudiants haut-rhinois ont eu le privilège d’être les premiers avec une projection mercredi 16 décembre, tandis qu’au Ciné Vox, les Bas-Rhinois ont été accueillis le lendemain par Dark Vador en personne. Plusieurs cosplayers ont participé à l’animation de la soirée et ont donné l’occasion aux étudiants de poser avec leurs personnages favoris.

A VOS

POÊLESPRÊTS,

CUISINEZ !

Envoyez-nous votre meilleure recette par mail avant le 29 janvier 2016 à : [email protected] : 1 plat équilibré pour 2 personnes avecun budget total de 10€Prochains rendez-vous :Demi-finale le 11 février 2016 | Finale le 10 mars 2016

1er prix : 1 coffret Smartbox «Tables étoilées et tables d’excellences»2ème prix : 1 coffret Smartbox «Tables de Chef»Plus d’informations et règlement du concours sur www.mgel.fr/sante/actualite/

Concours de cuisine étudiant

1ère édition

CityU

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MesServices.etudiant.gouv.fr, le site qui donne accès à tous les services du Crous, du dossier social étudiant jusqu’au dispositif de logement Lokaviz. Un outil résolument inscrit dans l’ère du numérique partagé.

Z O O M www.crous-strasbourg.fr

LA VIE ÉTUDIANTE EN UN CLIC

Afin de simplifier davantage encore les procédures d’accès aux ser-

vices étudiants, les sites étudiant.gouv.fr et cnous.fr fusionnent. Cette rationali-sation s’accompagne d’une refonte de la plateforme qui permet aux étudiants d’être connectés à de nouvelles rubriques tels que

la santé (prévention et sécurité sociale), l’emploi, les loisirs… Le site livre aussi des infos sur le calendrier des dates-clés, en particulier pour l’admission post-bac. Simplicité, proximité et efficacité au service de la vie étudiante. www.etudiant.gouv.fr

Crous de Strasbourg. Les étudiants doivent nécessairement se connecter au site pour accéder au dossier social étudiant. Toutes les demandes de bourses passent ainsi par une inscription via le site et la création d’un compte. De même, il est interfacé avec l’admission post-bac. Les nouveaux bache-liers y ont un accès direct. »

Innovations en ligneSurtout, ce nouveau portail permet à l’usa-ger de naviguer en toute liberté et d’accéder à de multiples services : Jobaviz dédié à l’emploi étudiant, Lokaviz pour la location de studios, caution locative étudiante (CLE), informations sur les cités universitaires. D’autres nouveautés sont annoncées cou-rant 2016 comme la billetterie en ligne, la centrale hôtelière (NuitéU) ou encore le concours culture. Le positionnement hôtelier du Crous est l’une des principales innovations attendues. Le service « Crous hôtels » est en test auprès de quatre résidences de quatre sites pilotes, dont Strasbourg. Le principe devrait être généra-lisé à l’ensemble des Crous dès le printemps 2016.

17 500 Au 1er janvier 2016, plus de 17 500 boursiers ont été enregistrés via le portail de la vie étudiante en Alsace.

CONNECTEZ-VOUS : WWW.ETUDIANT.GOUV.FR

Du tout en un ! Le portail de la vie étudiante, lancé en septembre 2015, laisse place à un site plus

complet qui simplifie considérablement les démarches en ligne des étudiants. Il facilite leur quotidien par des services accessibles via Internet, 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. Ainsi, au puzzle disparate de télé-services,

« Mes Services » se substitue un ensemble beaucoup plus cohérent. Orienté vers l’étudiant, le site a aussi l’ambition d’accen-tuer la visibilité des services du Crous et d’optimiser la gestion interne des dossiers étudiants. « C’est un véritable carrefour de la vie étudiante, souligne Nicolas Gsell, directeur de la Division Vie Étudiante du

L E M AG A Z I N E D U C R O U S D E ST R AS B O U R G / N ° 2 1

BON À SAVOIRDepuis janvier 2016, le portail de la vie étudiante est nommé « mes services étudiant ». On y accède toujours via le site du Crous de Strasbourg ou via le site etudiant.gouv.fr

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Le Crous de Strasbourg confirme ses engagements d’opérateur de la vie étudiante. Dans ses trois grands métiers – aides directes, restauration, hébergement – qui constituent les fondements de son engagement, l’objectif est d’améliorer l’efficacité des politiques mises en œuvre. Le budget 2016 traduit cette vision de long terme et une volonté sans faille d’exercer un service public moderne et productif.

INVESTISSEMENTS D’AVENIR

Pour soutenir une stratégie d’inves-tissements, le centre régional de Strasbourg mène une politique

financière attentive au maintien des grands équilibres, soucieux de trouver des res-sources à l’échelle des projets, de maîtriser les coûts et de valoriser l’activité. Preuve de

cette exigence, le budget 2016, contraint par un nouveau cadre de gestion publique, est marqué par la nécessaire cohérence des autorisations d’engagements avec les crédits de paiement. En clair, les investissements pro-grammés sont réellement financés et n’enta-ment pas la trésorerie du centre régional, ni

son fonds de roulement. Le contexte est donc favorable. Il permet au Crous de conforter une approche dynamique des projets en pri-vilégiant la dimension qualitative, d’accroître encore son engagement pour être en capa-cité de mieux accompagner les étudiants et de contribuer au rayonnement des campus.

D O S S I E R

C O N ST R U I S O N S L A V I E É T U D I A NT E

Budget 2016

CityU

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Agir pour aider les étudiants en phase avec les orientations du Ministère de l’Enseignement

Supérieur, poursuivre dans ce sens une poli-tique dynamique d’investissements, respecter les axes du projet d’établissement 2011-2020 : les lignes de force du budget 2016 confirment le positionnement du Crous comme opérateur à part entière de la vie étudiante. L’action mise en œuvre est dans le droit fil de ces orienta-tions avec trois mots-clés : modernisation de

la gestion en optimisant la dématérialisation du dossier social étudiant, mutualisation de l’accueil via une plateforme téléphonique partagée avec Nancy-Metz, Besançon et Dijon, rationalisation des achats. Les investis-sements engagés continuent d’être soutenus par les grands dispositifs publics. Le Contrat de Projets État-Région 2014-2020 a inscrit la rénovation du restaurant universitaire de l’Illberg et la réhabilitation de la cité de Mulhouse, prévue dans le cadre du Contrat

De Gallia à Mulhouse C : la dynamique de projets du Crous de Strasbourg, soutenue par ses partenaires publics, s’inscrit dans un nouveau cadre de gestion budgétaire.

D O S S I E R www.crous-strasbourg.fr

Le budget 2016 du Crous s’élève à 47 187 170 € (fonctionnement et

investissement) soit – 2,8 M€ (- 5,5 %) par rapport à 2015.

Les dépenses de fonctionnement s’élèvent à : 31 551 226 € (+ 0,71%), dont 13 858 193 € de masse salariale (+ 6,9 %).

Les dépenses d’investissement se chiffrent à 15 635 944 €. Près de 92,3 % de ces dépenses portent sur l’hébergement, 6,5 % sur la restauration et 1,2 % sur la modernisation des services et des équipements informatiques.

Au total, le soutien de l’État au fonctionnement du Crous se chiffre à 6 240 962 €.

Les dotations du Cnous, au titre des investissements dont la réalisation est programmée en 2016, s’élèvent à 5 570 715 € et concernent la mise aux normes du bâtiment Gallia et la réhabilitation de la cité de Mulhouse. À cela, s’ajoutent 50 000 € de crédits pour financer le projet d’affichage numérique.

Les activités marchandes du Crous (hébergement et restauration) représentent 22 170 171 € soit 70,9 % du total des recettes de fonctionnement inscrites dans ce budget.

Le budget n’intègre pas les 52 M€ de bourses sur critères sociaux : les dossiers sont instruits par le Crous, le paiement est ensuite assuré par la Direction Régionale des Finances Publiques.

LA DYNAMIQUE DES PROJETS

UN BUDGET DE 47 M€

La résidence pour alternants d’Illkirch est ouverte depuis la rentrée 2015

L E M AG A Z I N E D U C R O U S D E ST R AS B O U R G / N ° 2 1

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Quel a été votre rôle de formateur national ? Notre mission est d’expliquer les transfor-mations induites au sein de nos établisse-ments par le décret Gestion budgétaire et comptable publique et d’inciter ceux-ci à la réflexion en matière d’organisation pour répondre aux changements bud-gétaires et comptables. Nos formations concernent tous les acteurs impliqués dans les processus financiers à l’échelle nationale (directeurs, directeurs-adjoints, agents comptables, responsables budgé-taires, formateurs régionaux) ou locale (chefs de service, directeurs d’unités de gestion, gestionnaires financiers et comptables).

Comment est perçue cette réforme ? La GBCP a d’abord été perçue comme une réforme comptable purement tech-nique. Le public voulait voir l’outil pour comprendre. Or, la réforme est essentiel-lement budgétaire et oblige à repenser la chaîne de la dépense et de la recette et les modes d’organisation qui en dé-coulent. Ce sont ces changements intel-lectuels qu’il fallait faire comprendre afin de structurer la réflexion sur l’organisa-tion et les travaux préparatoires.

Quels sont les apports de la GBCP ? La GBCP va permettre à la fois la vision pluriannuelle de la vie financière du Crous, une plus grande maîtrise du pro-cessus « dépenses » par la comptabilisa-tion des autorisations d’engagement, une accélération du processus « recettes » par la nécessité de rattacher celle-ci aux encaissements au fil de l’eau et une fiabilisation à terme par l’obligation d’un contrôle interne efficient. L’information fi-nancière mode GBCP sera beaucoup plus complète. C’est un changement profond, intellectuel, technique et organisationnel mais qui permet d’aller de l’avant.

« L’IMPACT DE LA GBCP EST PROFOND »

C O N ST R U I S O N S L A V I E É T U D I A NT E

de Projets État-Région 2006-2013, a débuté en 2015. Le Plan Campus intègre la réfection de la cité Paul Appell après la reconstruction du resto’U. Sans oublier la modernisation de la cité Gallia. Autant d’opérations « sanctua-risées » par les financements publics.

Une évolution majeureEn cela, l’exercice 2016 répond favora-blement à une évolution majeure dans la pratique budgétaire des opérateurs de l’État, et donc du Crous de Strasbourg. La gestion budgétaire et comptable publique (GBCP) introduit, en effet, un dispositif de gestion plus souple et globalisé du budget fondé sur un suivi des engagements des dépenses et un enregistrement des crédits

de paiement consommés (voir ci-contre et page suivante). Objectif : mieux contrô-ler la dépense publique et astreindre les opérateurs publics à un suivi régulier et rigoureux de leur trésorerie. Financements, transparence et tenue des engagements : trois priorités pour le Crous de Strasbourg illustrées par le budget 2016.

LA DYNAMIQUE DES PROJETSDesign et couleurs actuelles pour la cafétéria du restaurant Paul Appell

• Poursuivre la dynamique de moderni-sation de la vie étudiante

• Répondre aux exigences de la GBCP• Optimiser la gestion de trésorerie

TROIS GRANDS ENJEUX

3 questions à THIERRY ROBREAU Agent comptable du Crous de Nantes

CityU

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GBCP : CHANGEMENT DE PRATIQUEPiloter la trésorerie pour ajuster l’activité : la gestion budgétaire et comptable publique redéfinit l’usage de la dépense publique mais aussi les relations entre l’ordonnateur et l’agent comptable.

D O S S I E R www.crous-strasbourg.fr

La réforme est technique et signe une évolution radicale des pratiques chez les opérateurs

publics. D’un côté, l’ordonnateur qui fixe les orientations et les investissements du Crous. De l’autre, l’agent comptable, garant de la bonne utilisation de l’argent public. Les relations entre ces deux partenaires sont renforcées par la mise en application de la GBCP (gestion budgétaire et comp-table publique) Une collaboration plus étroite au service d’un meilleur contrôle de la dépense publique. « Il s’agit dans les faits d’une transformation profonde du pilotage du Crous, précise Bernadette Lobstein, agent comptable. Tout repose sur le suivi de la trésorerie. L’équilibre du budget du Crous est désormais apprécié en tenant compte de l’évolution de la trésorerie de l’établissement. Il est donc

nécessaire de planifier les besoins et les ressources. Cela passe par une coopé-ration soutenue avec l’ordonnateur qui permet à l’agent comptable d’élaborer un plan de trésorerie annuel transmis aux autorités de tutelle et aux membres du Conseil d’Administration.

Travail prospectifLa prévision budgétaire est ainsi affinée, le travail prospectif capital. » La notion d’autorisation d’engagement permet, de fait, de retracer sur un mode pluriannuel les engagements pris sur l’ensemble des dépenses. La pluriannualité devient un axe essentiel de préparation et d’exécution du budget, favorisant le croisement entre la stratégie exprimée dans le projet d’établis-sement et la programmation budgétaire.

L E M AG A Z I N E D U C R O U S D E ST R AS B O U R G / N ° 2 1

L’agence comptable et le service budget du Crous au centre d’une réforme très technique

LA TRÉSORERIE, OUTIL STRATÉGIQUELe plan de trésorerie permet d’évaluer le montant mensuel des encaisse-ments et des décaissements et le solde de trésorerie. Ce document contribue à déterminer les marges de manœuvre de l’établissement et la pertinence de la stratégie financière. Particularité du Crous : la trésorerie est alimentée, d’une part, par des ressources propres et, d’autre part, par des subventions affectées à des dépenses précises. Ces recettes flé-chées constituent une exception au principe de globalisation des recettes en fonction de leur utilisation prédé-terminée par le financeur.

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T Ê T E À T Ê T E

C O N ST R U I S O N S L A V I E É T U D I A NT E CityU

Un mois après votre entrée en fonction, dans quel état d’esprit êtes-vous ? Plus que jamais tourné vers les nombreux défis qui attendent notre région ! Nous avons d’abord à mettre en place une nouvelle col-lectivité territoriale. Nous la voulons à la fois efficace, responsable, économe et proche des citoyens. Notre région trouvera sa force et sa vitalité dans les identités pleinement assumées de l’Alsace, de la Lorraine et de la Champagne-Ardenne. Ce sont des atouts pour l’action collective et des leviers de rayonnement. À partir des compétences effectives et des moyens d’intervention du Conseil Régional, notre projet s’articule autour de quatre principes : efficacité, responsabilité, proximité, ambition.

Quelles sont vos priorités ?La lutte contre le chômage figure bien sûr au premier rang de nos préoccupations, tout comme la formation, le développement numérique, l’offre ferroviaire ou encore l’efficacité territoriale. Ce point est très impor-tant. Le Grand Est ne sera pas simplement la juxtaposition des régions actuelles mais bien un territoire nouveau avec des politiques nouvelles. De sa porte Ouest jusqu’aux bords du Rhin, la région n’oubliera aucun territoire. En conjuguant respect des territoires et com-plémentarité des pôles urbains, mon ambition est de faire du Grand Est un laboratoire de la démocratie territoriale.

Aujourd’hui comme hier, vous ne tarissez pas d’éloges sur le potentiel scientifique de notre région…Il est immense ! Notre région dispose d’uni-versités remarquables et de grandes écoles, la plupart excellentes dans des domaines clés comme la santé, les sciences, les biotech-nologies, la chirurgie robotique mais aussi le juridique, le design et les arts graphiques. Notre région représente une force indéniable

« LE POTENTIEL SCIENTIFIQUE DE NOTRE RÉGION EST IMMENSE »Élu le 4 janvier 2016 président de la grande région Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine, Philippe Richert met en avant des atouts majeurs en matière d’enseignement supérieur et de recherche.

Questions à PHILIPPE RICHERT, Président de la Région Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine

dans l’excellence technologique. À nous de la valoriser en soutenant les projets d’investisse-ments des universités, des grandes écoles et des laboratoires. La relance de la compétitivité économique et l’ancrage du Grand Est dans le XXIe siècle – celui des filières d’excellence, des pôles de compétitivité, de la transformation digitale, de l’usine du futur – s’appuient néces-sairement sur ce formidable écosystème. Sans oublier la dimension internationale de notre région, voisine de quatre pays européens, qui continuera de se traduire par des coopéra-tions transfrontalières entre universitaires et chercheurs.

L’audace que vous promettez passera donc par la jeunesse ? Les jeunes sont au cœur de notre projet. Mais il ne s’agit pas seulement de les accompagner dans un cursus et vers un diplôme. Notre ambition est de favoriser et valoriser l’enga-gement citoyen de la jeunesse. À cet égard,

le Parlement Alsacien des Jeunes, que nous avons créé en Alsace, peut constituer une référence en matière d’initiative, d’engage-ment et de responsabilité.

L’ANCRAGE DU GRAND EST DANS LE XXIe SIÈCLE – CELUI DES FILIÈRES D’EXCELLENCE, DE LA TRANSFORMATION DIGITALE, DE L’USINE DU FUTUR –

S’APPUIE NÉCESSAIREMENT SUR CE FORMIDABLE ÉCOSYSTÈME.

UNE RÉGION D’EXCELLENCE5,5 millions d’habitants

57 300 km2

8 pôles de compétitivité

5 universités

185 000 étudiants

8 % des effectifs de l’enseignement supérieur en France

16 % d’étudiants internationaux

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Acal

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C A M P U S www.crous-strasbourg.fr

C’est l’histoire d’un colloque qui rencontre l’air du temps. Comment rendre les lieux de vie étudiante

plus attrayants ? Comment sortir des sché-mas classiques et introduire une nouvelle approche en conjuguant dimension humaine et concepts technologiques ? Dans le splen-dide Palais de Tokyo à Paris, temple de l’art contemporain, le Cnous a invité le 15 octobre

dernier designers et directeurs de Crous à partager leurs expériences. Au programme notamment, des tables rondes autour de trois grands thèmes : la résidence universitaire, les lieux de restauration et de vie sur les campus, le design culinaire. Plus qu’un lieu de réflexion, le colloque a posé un regard neuf sur les campus et révélé le potentiel des créateurs, incitant à voir le design comme un

LE CROUS, TENDANCE DESIGN

Inviter des designers à réfléchir sur les lieux de vie étudiante : l’initiative a beaucoup séduit et un colloque national s’en est fait l’écho.

DANS L’AIR DU TEMPSTrop standardisés les cités et les restos’U ? Au Palais de Tokyo, Sylvie

Koenig, directrice-adjointe du Crous de Strasbourg, a mis en avant la modernisation de la cité de la Robertsau. « Pour com-penser sa situation excentrée, la cité met l’accent sur le vivre-ensemble porté par un conseil de résidence particulièrement dyna-mique. Les aménagements réalisés sont à l’unisson et contribuent à la qualité de la vie

étudiante : salle de spectacles entièrement rénovée en salle multifonctions, cafétéria autogérée, laverie-salon. Tout a été fait pour dynamiser les espaces communs. » Sylvie Koenig l’affirme : les Crous sont à un tournant. « Les étudiants recherchent la convivialité et de nouvelles tendances apparaissent. Le boom de la colocation en témoigne. À nous de nous adapter à ces évolutions ! »

vrai levier d’innovation en faveur de la vie étudiante. Les designers sélectionnés par le Cnous ont planché sur les sujets.

Cité en exempleParmi eux, Coralie Frick s’est intéressée aux lieux de restauration universitaire à Strasbourg. « La façon de concevoir une salle modifie ce qu’on y ressent, a-t-elle souligné en citant l’exemple du nouveau restaurant Paul Appell. Locaux lumineux, couleurs actuelles et printanières avec une prédilection pour l’orange et le vert, lignes horizontales, design cosy : même si des améliorations sont possibles (notamment dans le cheminement des usagers), le lieu revalorise la restauration universitaire qui doit avant tout être un moment de détente et de convivialité. » Beau et agréable, mais pas seulement. Le contenu des assiettes est essentiel. C’est pourquoi la thématique du design culinaire a retenu l’attention. Manger fait intervenir tous les sens et le design fait de la cuisine une fête, associant plaisir, rêverie, engagement ou provocation. Tout l’art du design en somme !

Coralie Frick (à gauche) et le studio Unqui Designers se sont intéressés aux lieux de restauration universitaire

L E M AG A Z I N E D U C R O U S D E ST R AS B O U R G / N ° 2 1

PAROLES DE DESIGNERSQu’ils soient architectes d’intérieur ou designers, plusieurs créateurs ont témoigné, dans le cadre du colloque, sur les missions que leur a confiées le Cnous : ambiance, importance des couleurs, rapport aux usagers, packa-ging, services associés, implication citoyenne. Au total, six équipes mis-sionnées, des idées multiples et une conviction partagée : ce sont les détails qui font tout.

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C O N ST R U I S O N S L A V I E É T U D I A NT E

Après une année de silence, le festival Chipo’Zik revient en force. Pour le plus grand bonheur des

étudiants mulhousiens qui plébiscitent ce rendez-vous. La formule a fait ses preuves. Depuis onze ans, Chipo’Zik mixe les langues,

les publics et les formes. Il entremêle à parts égales les expressions artistiques jusqu’à les confondre dans une sorte de joyeuse synthèse. La nouvelle équipe, chargé de redonner un nouveau souffle à l’événement, entend bien conserver cet héritage tout en

CHIPO’ZIK REVIENT SUR SCÈNENouvelle équipe, nouveaux projets : le festival Chipo’Zik fait un retour gagnant sur la scène mulhousienne. Avec le soutien du Clous de Mulhouse.

É V É N E M E N T

SUR LES ONDES DE FLOR FMLe Clous de Mulhouse a noué un nouveau partenariat avec la station

Flor FM. L’occasion pour les étudiants mulhousiens de partager ponctuellement l’antenne avec les animateurs de la radio, et tout particulièrement du Morning Live. Pour le Clous, cet engagement ouvre la possibilité d’accueillir des émissions en direct sur le campus et de s’affirmer comme le véritable spot d’animation de

l’Illberg. Point central du campus, dédié à la culture numérique et à l’événementiel, le Cybercafé (photo) est la scène idéale pour accueillir des directs. Cette associa-tion avec Flor FM s’ajoute au partenariat avec la radio MNE qui propose notamment aux étudiants des formations à la prise d’antenne et de vivre une expérience radiophonique.

En vedette à Chipo’Zik : le groupe « The Moorings », un quintet ultra énergique

y apportant son lot de nouveautés. « En plus de Chipo’Zik, notre association souhaite organiser des soirées Chipo’Night, annonce Tiphaine Charretier. Le but est d’inviter les jeunes mulhousiens à sortir, s’amuser au cœur de leur ville mais également commu-niquer sur le festival et tenter de réunir des fonds pour financer l’événement.

Tremplin pour jeunes talentsAprès une première Chipo’Night en janvier 2016, d’autres vont suivre en amont du festival prévu fin mai. Nous relançons aussi les soirées « Tremplin » quelques semaines avant Chipo’Zik. L’objectif est d’ouvrir la scène à des groupes musicaux composés d’étudiants. Les artistes sélectionnés feront la première partie du festival. » Electro, funk, groove, percussions, harpe celtique : le public en redemande. Personne n’a oublié le vainqueur de l’édition 2014, le groupe « The Hook » et ses sonorités « blues rock ». Aux côtés de l’Université de Haute-Alsace, le Clous de Mulhouse est l’un des premiers partenaires de Chipo’Zik, apportant soutien financier, restauration et hébergement ainsi qu’un relais sur la page Facebook du Crous. Vivement le joli mois de Mai !

ÉVÉNEMENT MUSICALLa 11e édition du festival Chipo’Zik aura lieu le vendredi 27 mai 2016 sur le campus de l’Illberg et à travers la ville de Mulhouse. Un festival éclectique, entre artistes confirmés, talents émer-gents et groupes locaux, porteur aussi - il faut le souligner - d’une démarche éco-responsable.

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AU PLUS PRÈS DU TERRAINPlus de proximité pour plus de sécurité. C’est dans cette optique que le Crous de

Strasbourg constitue un réseau d’assistants de prévention. Ces personnels, issus des unités de gestion, agissent au plus près du terrain et participent à l’amélioration continue en matière de sécurité. Un quota d’heures et une formation leur sont accordés pour assurer leur mission

de prise en compte des risques dans les cités et les restaurants universitaires. Un travail de sentinelle afin de détecter les dysfonctionne-ments techniques et les dangers potentiels. Le Crous va déployer courant 2016 un réseau d’une dizaine d’assistants de prévention et s’est donné trois ans pour en faire un dispositif totalement opérationnel.

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PAUL APPELL : BIEN SOUS TOUS RAPPORTSHygiène parfaite au restaurant Paul Appell, comme l’a révélé un rapport de la Direction Départementale de Protection des Populations. La consécration d’une politique de maîtrise sanitaire.

Enjeu majeur des métiers de bouche, l’hygiène appelle des mesures sans faille. Les princi-

paux risques en restauration sont d’ordre microbiologiques et la présence d’orga-

nismes résulte, en tout premier lieu, d’acci-dents liés à l’hygiène ou à la rupture de la chaîne du froid. La vigilance doit être opti-male sur les trois fronts que constituent les personnes, les locaux et les denrées. Tous

ces fondamentaux ont été passés au crible, en octobre dernier, au restaurant Paul Appell par la Direction Départementale de Protection des Populations (DDPP). Un audit en profondeur conclu par un avis favorable qui valide la politique engagée par le Crous de Strasbourg.

Au meilleur niveau possible« Depuis plusieurs années, nous avons mis en place un plan de maîtrise sani-taire, confirme Laurent Vallet, responsable Hygiène-Sécurité-Environnement. Il veille à la formalisation de l’ensemble des moyens mis en œuvre pour accéder au meilleur niveau possible en matière de sécurité sanitaire. Cela va des règles d’hygiène appliquées aux personnels jusqu’aux condi-tions d’approvisionnement et de stockage des denrées en passant par la configuration et l’entretien des locaux. Nous sommes particulièrement vigilants sur la préparation « froid », plus exposée aux contaminations. Du réfrigérateur à bonne température à la mise en rayon, le process répond à des méthodes éprouvées et surtout à un res-pect scrupuleux des procédures. » Depuis la rentrée, le restaurant Paul Appell « new look » poursuit sa montée en puissance. La reconnaissance des autorités publiques en matière d’hygiène est un argument supplé-mentaire au crédit de l’établissement.

Audit très médiatisé dans les cuisines du restaurant Paul Appell

DOCUMENT DE RÉFÉRENCELe plan de maîtrise sanitaire (PMS) s’applique à tous les restaurants du Crous de Strasbourg. Un document de référence pour les personnels de cuisine qui couvre un large spectre d’activités : gestion des températures, circuits d’approvisionnement, gamme de produits, schémas de fabrication, gestion des nettoyages et désinfection, réception des matières premières.

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I N I T I AT I V E S

En octobre 2015, le Crous a fêté ses 60 ans. L’occasion de renouveler son identité graphique et d’afficher un nouveau logo. Une marque est en train de naître.

C O N ST R U I S O N S L A V I E É T U D I A NT E

SOIXANTE ANS ET TOUJOURS MODERNE !

Nouvelle ère et nouveau logo. Le Crous s’appuie sur ses soixante ans pour affirmer son positionne-

ment d’acteur de progrès et d’innovation au cœur de la vie étudiante. Témoin de cette évolution, le nouveau logotype est en harmonie avec la modernité engagée et la diversité des missions. De nombreuses réa-lisations illustrent cette actualité : mise en place de la nouvelle monétique Izly, déma-térialisation du traitement des demandes de bourses et de logement, ouverture de nouvelles résidences et unités de restau-ration, mise en œuvre de la CLE (caution locative étudiante) qui traduit une aide de l’État pour les étudiants sans garants. Autant de nouveaux services pour toujours mieux répondre et s’adapter aux besoins quoti-diens des étudiants.

Comme un labelLa nouvelle identité graphique accompagne cette mutation avec la création de la marque « les Crous » et la mise en valeur de l’acro-nyme. Celui-ci est placé dans un rond rouge. Il s’affiche comme un label et, par sa forme, fait écho à la notion de réseau. Le « C »

centré symbolise l’étudiant, au cœur des préoccupations des activités des Crous. Le rouge, couleur dynamique, exprime l’action. La création d’une marque « Les Crous » présente les 29 établissements comme un ensemble cohérent, déployé et ancré sur tout le territoire. Les entités régionales, déclinées dans la même veine, permettent d’identifier facilement, d’un coup d’œil, les différentes institutions. Ainsi, le Cnous (centre national des œuvres universitaires et scolaires) devient les Crous déclinés régionalement en Crous de Strasbourg par exemple. Un concept graphique qui préfi-gure une architecture de marque autour des entités et des missions des Crous.

Rouge rime avec :

Dynamisme du réseau

Visibilité de l’institution

Déclinaison régionale

Lisibilité des services Crous

Comment le logo a-t-il été pensé ?Il a d’abord été conçu pour faire sens, illustrer la place des Crous dans la vie étudiante et l’émancipation qu’ils rendent possible. Il a ensuite été pensé comme le socle d’une architecture de marque com-plète, réaffirmant la richesse de leurs mis-sions. Enfin, le logo est un objet flexible et déclinable. Cette souplesse permet de dupliquer le logotype sur tous les formats d’édition ainsi que sur les réseaux sociaux et les sites Web. Il anticipe au mieux les futures déclinaisons.

Vous parlez aussi de démocratie créative ?Notre agence a été le creuset des ré-flexions autour du logo et de la marque. Mais les établissements ont été les vé-ritables moteurs du changement. Les directeurs de Crous et les responsables de communication ont été associés dans des ateliers de réflexion pour définir le meilleur positionnement et donner une vraie homo-généité à la communication sur l’ensemble du territoire. C’est un travail collégial qui correspond bien à la réalité et au mode de fonctionnement des Crous.

Quelles sont les prochaines étapes ?Le déploiement d’une identité visuelle dans une institution aussi importante prend du temps. Il s’agit maintenant de décliner la charte graphique sur l’ensemble des supports et des formats. Chaque site doit s’approprier ce nouveau positionnement visuel et faire en sorte qu’on reconnaisse immédiatement une affiche du Crous à Nancy, à Rennes, à Lille ou à Strasbourg. Mais les principaux objectifs ont été atteints : décloisonner, créer une dynamique, faire des établisse-ments régionaux les ambassadeurs de la marque Crous.

« L’UNIVERS DES CROUS EST RICHE »

3 questions à SIMON DESCAMPS Directeur Général de l’agence 4 Août

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SUR LE VIFSigne concret de la politique internationale du Crous, le symposium a réuni quatre pays à Strasbourg. L’amorce d’une communauté d’établissements d’enseignement supérieur qui s’enrichissent de leurs différences.

AU CŒUR D’UNE COMMUNAUTÉ D’ÉTABLISSEMENTS

I N T E R N AT I O N A L www.crous-strasbourg.fr

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Monterrey (Mexique), Virginia Tech (États-Unis), Nijnevartovsk (Russie) : ces trois universités ont

été conviées par le Crous de Strasbourg dans le cadre d’un symposium international. Pendant une semaine - du 19 au 23 octobre 2015 - les représentants de ces établisse-ments ont échangé autour du thème de la vie étudiante sur les campus et notamment le rôle central des étudiants relais. Objectif : partager des idées, des réflexions et mettre en perspective les différentes pratiques. Une rencontre à enjeu fort pour le Crous. Car il s’agit pour lui d’aller plus loin que la gestion de la mobilité, l’accompagnement matériel et l’hébergement des étudiants internationaux. Le centre régional souhaite renforcer son positionnement en affirmant sa légitimité à développer ses propres stratégies de relations internationales en nouant des collaborations ambitieuses. Les échanges internationaux doivent ainsi être considérés comme une activité à part entière du Crous autour desquels se bâtit une politique cohérente et innovante.

Le symposium se place dans le prolonge-ment d’une action conduite depuis plu-sieurs années et impulsée par le projet d’établissement. Il inscrit le centre régional dans une communauté d’établissements d’enseignement supérieur. « Cet événement permet d’ouvrir nos étudiants à d’autres approches de la vie étudiante, se félicite Audrey Wirrmann, responsable du service des relations internationales du Crous de Strasbourg.

Destination Virginia TechComment s’organise la vie étudiante ? Quelles sont les structures d’hébergement ? Comment sont associées les activités culturelles ? Tels ont été les grands thèmes abordés par le symposium qui a aussi pris en compte le contexte alsacien : la richesse culturelle et la présence d’institutions inter-nationales dont la visite a été l’un des temps forts de cette semaine. » Nul doute que les échanges vont s’intensifier cette année dans la perspective du prochain symposium organisé aux États-Unis par Virginia Tech.

Une délégation de 20 participants a animé le symposium

« Le symposium a permis d’échanger sur nos expériences mutuelles. À Stras-bourg, le campus est « open access », comme on dit chez nous. Il est acces-sible à tous. J’ai aussi été impression-née par la qualité de l’environnement, le design des chambres et l’enthousiasme de la communauté de travail. » Éléonor Finger, directrice des rési-dences Virginia Tech

« Les systèmes sont totalement dif-férents. Aux États-Unis, l’université s’occupe de tout. Études et résidences sont imbriquées, ce qui n’est pas le cas en France. Et le montant des droits d’ins-cription est sans commune mesure : 20 000 dollars par an pour une univer-sité d’État. Mais l’emploi est quasiment garanti à la fin des études. »Stéphanie Dotterer, étudiante en biolo-gie à Virginia Tech

« Riche et ouverte sur l’extérieur, la culture française est formidable. De même, la dimension internationale de l’université est très forte. J’ai aussi noté

beaucoup d’entraide entre les étudiants ainsi qu’un grand respect de l’environ-nement. »Julio Martinez, étudiant en commerce international à Monterrey

« À Strasbourg, les conditions d’études sont excellentes. La ville est très belle avec une architec-ture à dominante al-lemande. Le campus en pleine ville, c’est aussi un atout pour les étudiants. Et les transports sont efficaces. L’ouverture d’esprit des étudiants est remarquable et tous partagent une culture interna-tionale. » Dasha Borisova, étudiante en linguis-tique à l’université de Nijnevartovsk

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« UNE PRIORITÉ : DÉMINER L’ANXIÉTÉ »Acteur d’innovation sociale, comme il se définit, le cabinet BPI a piloté le

séminaire « conduite du changement » co-construit avec le Crous. Deux jours de travail collectif pour être dans l’écoute, l’échange et la remise en question. « Une priorité revenait souvent dans les discussions, commente Maria Guzman, animatrice du séminaire : comment insuffler de l’énergie aux person-nels, percevoir et déminer l’anxiété et au final entraîner les collaborateurs dans l’aventure

commune ? Pas facile pour les managers d’être à la fois les sujets et les porte-voix du changement. Tout notre travail consiste à communiquer de l’enthousiasme, du plaisir dans la conduite du changement. Nous les formons à l’explication de projets sur le terrain. En encourageant le respect mutuel et la prise de risque, des potentiels se sont révélés autour de l’objectif de conduite du changement. »

Dans un contexte où les métiers du Crous évoluent sans cesse, comment permettre à chacun de s’adapter au changement ? Explication, accompagnement, motivation sont les clés de la réussite.

« LE CHANGEMENT N’EST PAS INNÉ »

Nouvelle offre en restauration, courts séjours, prestations hôte-lières, mutualisation, plateforme

téléphonique, mutation numérique et tech-nologique : autant d’enjeux auxquels le Crous est confronté. Le rythme est rapide et la conjoncture sans répit. « Notre établisse-ment a la volonté d’être le premier opérateur de la vie étudiante ancré dans la modernité,

décrit Catherine Albrecht, responsable des ressources humaines. Mais il doit légitimer ce positionnement, apporter des preuves. En mettant le Crous en mouvement, nous créons cette posture qui n’aurait pas de résonance à l’extérieur si elle n’était aussi endossée par l’interne. Le centre régional doit être un corps unique. Dans un écosys-tème de plus en plus complexe, nos collabo-

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M É T I E RS

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rateurs ont besoin d’être rassurés sur leur capacité à relever les grands défis d’avenir. Et parce que le changement n’est pas inné, cela demande beaucoup d’explications et d’accompagnement. Les managers ont ici un rôle clé. À eux de faciliter la compré-hension des enjeux, mettre en cohérence le discours de la direction générale et la perception sur le terrain. En un mot, créer une dynamique de groupe. »

Question de communicationComment y parvenir ? Un séminaire de for-mation, animé par des consultants spéciali-sés, s’est focalisé sur les outils « conduite du changement ». Objectif : libérer dans un premier temps la parole et les énergies puis dans un second temps trouver les bons messages à diffuser. « Avec cette idée de faire des managers des communicants internes et créer une culture de groupe sur l’enjeu de modernité » appuie Catherine Albrecht. Parmi les participants, Jean-Luc Klingelschmidt, directeur des résidences de la Robertsau. « Le séminaire, c’est d’abord un temps collectif et cela fait du bien. Rien n’est possible sans le nécessaire climat de confiance qui favorise la créativité, l’innova-tion et la prise de risque. Car le changement produit naturellement de la résistance. Dans nos résidences, la gestion de l’état des lieux a impacté tous nos services, de l’accueil aux personnels techniques. À force d’expli-cation et de conviction, nous avons réussi à faire partager de nouvelles méthodes et de nouvelles procédures. ».

Parmi les pratiques qui évoluent : la gestion de l’état des lieux dans les résidences, comme ici à La Robertsau

L’équipe de BPI : sourires et compétences

PROCHAINE ÉTAPEUn nouveau séminaire est programmé dans le courant du premier semestre 2016. Son but : partager les retours d’expériences, dresser un bilan de la communication collective et évaluer en petits groupes l’apport du management dans la conduite du changement.

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BIENVENUE SUR ETUDIANT.GOUV.FR Le 15 janvier, le site etudiant.gouv.fr et cnous.fr ont fusionné. Etudiant.gouv.fr c’est désormais LE site référence pour les étudiants en France. Il regroupe toutes les informations nécessaires et utiles au bon déroulement

de la scolarité de tous : bourse, logement, santé, job, tout y est ! Sous la rubrique « Mes services » l’étudiant crée un compte pour entrer en contact avec l’ensemble des acteurs de l’Enseignement Supérieur : bourse, hébergement, emploi, mutuelle, rendez-vous, commande en ligne… Une dématérialisation qui facilite et fluidifie les échanges pour une rentrée plus sereine. N’oubliez pas que depuis le 15 janvier, vous pouvez faire votre demande de bourse et/ou de logement ! N’attendez pas pour constituer votre dossier afin de vous assurer un paiement de la bourse dès septembre.

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PÊLE-MÊLEPÊLE-MÊLE

JU/JPO : événements incontournablesLes Journées des Universités, événement incontournable pour se familiariser avec le monde de l’Enseignement Supérieur, auront lieu du 4 au 5 février au Parc des Exposi-tions. Le Crous tiendra comme chaque année un stand dans la section Vie Étudiante. L’occasion de venir rencontrer nos gestionnaires du Dossier Social Étudiant, prêts à répondre à toutes les questions des futurs candidats à l’enseignement supérieur. Vous pourrez également nous rencontrer à l’occasion de la Journée Portes Ouvertes de l’Université de Strasbourg qui aura lieu samedi 12 mars. Les étudiants ainsi que leurs parents pourront découvrir à la fois leur futur lieu d’études, mais également visiter des chambres et studios dans les résidences du Crous et tester la restauration étudiante au Resto’ U de l’Esplanade et dans nos cafétérias, ouverts à cette occasion. Les visiteurs bénéficieront d’un repas au tarif étudiant à 3,25 €.

Cours de cuisine Du 21 janvier au 17 février ont lieu les ateliers de cuisine « Je cuisine et toi ? » au Resto’ U de l’Esplanade. Ils permettent aux participants de découvrir comment cuisiner quand on a peu de temps et peu de moyens ! Animés par un chef du Crous de Strasbourg, en duo avec un professionnel de la santé, ils font découvrir des recettes simples et goûteuses au cours de 5 ateliers de 2h chacun, abordant les thèmes de l’équilibre, des féculents, du « fait maison » ou encore des fruits et légumes de saison. Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site du Crous ou de la Mutualité Française Alsace.

La Toscane vous ouvre ses portes Découvrez Florence, berceau de la Re-naissance italienne : ses palais, jardins et musées vous attendent pour un séjour culturel de quatre jours.Vous séjournerez dans une résidence hé-ritée par la Sorbonne, un lieu majestueux et chargé d’histoire, appelé la Villa Finaly.Située au calme sur les hauteurs des collines de Florence, c’est le site idéal pour travailler, se ressourcer et découvrir le centre historique de Florence, à moins de 10 minutes en bus.Grâce à un partenariat avec le Crous, la Villa Finaly propose des tarifs préfé-rentiels pour tous. Pour vous inscrire  : rendez-vous sur notre site internet.

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