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> Didier Bic INFO 35 PAGE 4/5 PAGE 6 On a longtemps limité le concept de développement durable à celui de protection de l’environ- nement. Or si la durabilité est clairement liée à notre capacité à préserver la planète, le dévelop- pement est d’abord une notion économique et sociale. Les radicaux qui prônent la fin du ski au motif que cette pratique gaspille l’énergie et pollue le milieu montagnard n’ont donc rien compris à la globalité du concept. Fort heureusement, nos décideurs ont majoritaire- ment bien intégré que la raison, le bon sens et la modération sont les clés du maintien de l’emploi et de la vie en montagne. Mais le contexte est peu favorable, c’est peu de le dire, et il faut du courage pour résister à la pression et à la facilité. Prix du gazole en forte hausse, normes antipollu- tion sévères, prise en compte du développement durable dans le nouveau code des marchés publics… les temps sont durs aussi pour le damage, exploitants et constructeurs étant dans le même panier. A l’heure du choix pour le renouvellement des machines, on aura donc intérêt à regarder de très près la qualité environnementale du construc- teur, la consommation des machines ou leur durabilité dans le temps. A bon entendeur…. Super nettoyeur Virginie Arnaud-Prin, la voix de Kässbohrer Quand les rouges passent au vert Jean-Christophe Hoff : Montgenèvre, une station en plein boum ! A l’hôtel Beauvau contre la réforme du secourisme BeachTech Rencontre Maintenance Dossier Interview ADSP PAGE 7 13 e Challenge PistenBully PAGE 2 PAGE 3 Exploits et nouveautés PAGE 8 Evénements Succès flamboyant de la 2 e Afterwork party -50 % sur les pièces détachées Plus bio, plus social, plus durable, tel doit se définir le développement en montagne. Kässbohrer en est convaincu et investit en ce sens. L’obtention de la certification Iso 14 001 en est une des preuves ! ISO 14001 QUAND LES ROUGES PASSENT AU VERT Suite page 4 Strictement réservé aux professionnels de la neige et de la montagne Numéro 35 06/2008 Édito I l n’est pas anodin que l’édition 2008 du Salon de l’aménagement de la montagne (SAM) ait été rebaptisée Mondial de l’aménagement durable en montagne. L’ensemble des réflexions de ce grand rendez-vous a porté sur les décisions à prendre et sur les mesures à mettre en place pour s’inscrire dans une perspective d’aménagement plus durable. Pour les acteurs socio-économiques, il s’agit à la fois de diversifier les activités par rapport au « tout ski » et au « tout neige », et de mettre en place une meilleure gestion des domaines skiables. Avec la hausse des prix du carburant, le damage est au cœur des préoccupations : comment bien damer en consommant moins ? Tout l’enjeu pour les constructeurs de dameuses et pour les dameurs est de trouver le bon compromis entre confort du skieur, conservation du manteau neigeux, coût de consommation et pollution. A sa manière, Kässbohrer E.S.E. apporte une solution : l’entreprise propose aux stations des engins moins énergivores tels que le PistenBully 400, une machine à la « juste puissance ». L’écologie et plus largement le développement durable sont devenus essentiels pour la société qui, par ailleurs, s’est

Strictementréservéauxprofessionnels ... · 2)Minidiag pourmoteurMercedes Unenouvelleversiondusoftduminidiagestmaintena nt disponible;ils’agitdelaversion5.02.Cettenouvelle

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> Didier Bic

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On a longtemps limité le concept

de développement durable à

celui de protection de l’environ-

nement. Or si la durabilité est

clairement liée à notre capacité à

préserver la planète, le dévelop-

pement est d’abord une notion

économique et sociale. Les radicaux qui prônent la

fin du ski au motif que cette pratique gaspille

l’énergie et pollue le milieu montagnard n’ont

donc rien compris à la globalité du concept.

Fort heureusement, nos décideurs ont majoritaire-

ment bien intégré que la raison, le bon sens et la

modération sont les clés du maintien de l’emploi

et de la vie en montagne. Mais le contexte est peu

favorable, c’est peu de le dire, et il faut du courage

pour résister à la pression et à la facilité.

Prix du gazole en forte hausse, normes antipollu-

tion sévères, prise en compte du développement

durable dans le nouveau code des marchés

publics… les temps sont durs aussi pour le damage,

exploitants et constructeurs étant dans le même

panier. A l’heure du choix pour le renouvellement

des machines, on aura donc intérêt à regarder de

très près la qualité environnementale du construc-

teur, la consommation des machines ou leur

durabilité dans le temps. A bon entendeur….

Super nettoyeur

Virginie Arnaud-Prin,la voix de Kässbohrer

Quand les rougespassent au vert

Jean-Christophe Hoff :Montgenèvre, une stationen plein boum !

A l’hôtel Beauvau contrela réforme du secourisme

BeachTech

Rencontre

Maintenance

Dossier

Interview

ADSP

PAGE 7 13e ChallengePistenBully

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Exploits et nouveautésPAGE 8 Evénements

Succès flamboyantde la 2e Afterwork party

-50 % sur les pièces détachées

Plus bio, plus social, plus durable, tel doit se définirle développement en montagne. Kässbohreren est convaincu et investit en ce sens.L’obtention de la certification Iso 14 001

en est une des preuves !

ISO 14001

QUANDLES ROUGES

PASSENT AU VERT

�� Suite page 4

Strictement réservé aux professionnelsde la neige et de la montagneNuméro 35

06/2008

É d i t o

I l n’est pas anodin que l’édition 2008 du Salonde l’aménagement de la montagne (SAM) ait étérebaptisée Mondial de l’aménagement durable

en montagne. L’ensemble des réflexions de ce grandrendez-vous a porté sur les décisions à prendre et surles mesures à mettre en place pour s’inscrire dansune perspective d’aménagement plus durable. Pour lesacteurs socio-économiques, il s’agit à la fois de diversifierles activités par rapport au « tout ski » et au « tout neige »,et de mettre en place une meilleure gestion des domainesskiables. Avec la hausse des prix du carburant,

le damage est au cœur des préoccupations : commentbien damer en consommant moins ? Tout l’enjeu pourles constructeurs de dameuses et pour les dameurs estde trouver le bon compromis entre confort du skieur,conservation du manteau neigeux, coût de consommationet pollution. A sa manière, Kässbohrer E.S.E. apporteune solution : l’entreprise propose aux stationsdes engins moins énergivores tels que le PistenBully 400,une machine à la « juste puissance ». L’écologie et pluslargement le développement durable sont devenus essentielspour la société qui, par ailleurs, s’est

Le Dauphiné Libéré

Petit mais costaud ! Les machinesPaana vont désormais tourner à côtédes gros PistenBully. Avec le rachat duconstructeur finlandais KeithleenLakutone Oy, Kässbohrer se diversifie etmise sur des activités complémentairescomme le damage de “chemins sécuriséspour les randonneurs ou les pistes deraquettes”, comme l’explique un articledu 6 septembre 2007.

Eco des Pays de SavoieLe rachat de Paana par Kässbohrer n’apas non plus échappé à l’hebdomadaireéconomique, qui propose dans sonédition du 14 septembre 2007 une revueprécise des résultats de l’entreprise.

Le Dauphiné LibéréC’est dit ! Kässbohrer est le premierfabriquant de dameuses à obtenir lacertification Iso 14 001 ! Dans un articledu 25 février, Cécile Casciano décritle processus de modernisation etd’investissement que l’entreprise a misen œuvre pour en arriver là.• La tournée Fire in Red II se fraye uneplace dans les pages de « Saint-Jean-de-Maurienne » et de « Saint-Gervais-les-Bains », le 25 février. Quelqueslignes pour annoncer l’événementet la présentation du PistenBully 400,tant attendu depuis le sommetde la Zugspitze !• Décidément, en ce 25 février,Kässbohrer est à l’honneur. Dansl’édition haute-savoyarde, Jacqueset son PistenBully 100 sont en têtedes pages « Mont-Blanc ». Un bel articleconsacré au savoir-faire des dameurset à l’art de « lisser » les pistes de skide fond !

Eco des Pays de SavoieKässbohrer fait partie de ces entreprisesqui militent pour le développementdurable. Une démarche environnementale,mais aussi socio-économique, expliquéedans un article du 18 avril.

La Tribune de l’IsèreKässbohrer défraye la chronique avecses « dameuses à la plage et dans lesvignes ». A l’occasion du SAM, l’hebdo-madaire daté du 21 avril s’interroge surl’avenir des industries de montagne etsur leur potentiel de reconversion.

Le Dauphiné LibéréDans le cadre d’un petit dossierconsacré à l’investissement « neige »des stations, Jacques Leleu a interviewéDidier Bic sur l’avenir des dameuses. Unentretien à lire dans l’édition du 22 avril.• Le quotidien régional a proposé, le 24avril, un panorama du SAM en images :le stand de Kässbohrer était en bonneplace avec un gros plan surle PistenBully 400, fils « écolo »des dameuses rouges.• Les dameurs d’Avoriaz, vainqueurs duChallenge PistenBully 2008, ont eu leurheure de gloire dans le quotidien régio-nal. L’édition de Haute-Savoie a publié enavril un article rendant hommage auxChablaisiens et décrivant la compétitionorganisée par Kässbohrer.• Dans les pages « Entreprises »du journal du 27 mai, le Directeur deKässbohrer s’est exprimé sur le retourdes seniors dans l’entreprise. Il a prônéune valorisation d’une candidature parles compétences, une pyramide desâges équilibrée et une transmission dessavoir-faire avant le départ à la retraite.

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à Tours-en-Savoie, elle postule pour être secrétaire commerciale.Elle vit son entrée dans l’entreprise comme « un retour aux

sources ».Elle aime la diversitédu métier : l’accueil, laréponse aux appels d’offrepour BeachTech,l’organisationd’événementiel, la gestiondu club Pistenbully,la vente d’articles de pub…C’est une femme decontacts : la clé d’entréedans la grande maison.Pour le Challenge, elle metdu cœur à l’ouvrage :« Avec Bernadette, nousnous occupons de lapréparation de l’événement.C’est agréable de voirl’aboutissement de notretravail par l’enthousiasmedes participants et le côtéfestif qui règne tout au longde ces deux journées. »Et puis, ce qu’apprécieVirginie, c’est l’engagementenvironnemental deKässbohrer. « Je suis unpeu écolo à la base, confie-t-elle, alors ce quel’entreprise fait pourl’environnement, ça metouche. » Âme pure, investiedans son métier et dansla vie de sa société, elle semontre toujours à l’écoute.« Allo, j’écoute ! » est àprendre au sens plein.

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V irginie a le charme discret de ces femmes qui n’aimentpas parler d’elles : un sourire doux et timide, des cils quipapillonnent deconfusion et des

joues qui s’empourprent àl’idée de se confier. Avecson visage maternel et savoix rassurante, il n’y a riend’étonnant à ce qu’elle seplaise au sein de l’équipeconviviale de Kässbohrer !« C’est important de savoirqu’on va travailler dans debonnes conditions »,remarque-t-elle.Sortie de l’université deChambéry avec une licencede géographie et un post-BTS en tourisme, elle faitd’abord les saisons : l’hiverà Courchevel 1850, commesecrétaire à l’ESF et l’été àAlbertville, comme hôtesseà l’office du tourisme.Originaire d’un petit villagede Basse Tarentaiseet grandie dansles montagnes, elle atoujours considéré qu’ici,tourisme rimait avec ski.Pourtant, après cinq ans debons et loyaux services, ellechange de cap. Elle trouveun emploi de secrétairedans une société baséeà Montmélian. Maisle monde de la montagnelui manque. Ainsi, lorsqueKässbohrer emménage

L En un temps record, avec moins de sable et plus de déchetsdans sa collecte, elle a mis en œuvre tout son savoir-faire enmatière de nettoyage.

Chaque concurrent a passé au peigne fin 400 m2 de la plagede Port Sherry, préparés avec une quantité identique de déchets.L’enjeu était de ramasser une quantité maximale de détritus, tanten termes de poids qu’en termes de quantité, en un tempsminimal et sans sable ou presque ! Une sorte de ChallengePistenBully pour les plages ! Le BeachTech a devancé tousles autres nettoyeurs en amassant dans les meilleurs délais deuxfois plus de déchets et 5 % de sable en moins. Preuve, on ne peut

Virginie Arnaud-Prin,la voix de Kässbohrer

plus flagrante, de l’efficacité et de la qualité de son nettoyage.Si cette compétition avait un objectif plutôt ludique, le Congrèsétait une affaire sérieuse. Il s’agissait de faire le panorama de tousles problèmes techniques relatifs aux plages qu’ils concernentle sable, la qualité de l’eau, les équipements ou les services. Ontparticipé à cette réflexion les collaborateurs des municipalitéset des communes, les fédérations nationales, les fournisseurs deservices chargés de la gestion des plages, mais aussi les fabricantsde machines. Les porte-parole du BeachTech ont donc euune occasion supplémentaire de faire part de leurs connaissanceset de leurs compétences professionnelles en la matière.

e n b r e f

BeachTech, Super-nettoyeur !Le BeachTech a remporté haut la main le concours des nettoyeurs de plagequi s’est déroulé à El Puerto de Santa Maria, près de Cadix en Espagne,

à l’occasion du Congrès Ecoplayas 2007.

RENCONTRE

Elle est la première à décrocher le téléphone, à renseigner les clients, à se fairel’écho de l’entreprise. Et pourtant, ce n’est pas une bavarde !

2) Minidiag pour moteur MercedesUne nouvelle version du soft du minidiag est maintenantdisponible ; il s’agit de la version 5.02. Cette nouvelleversion intègre les paramètres requis pour moteurTIER 3 A.Lors de votre passage chez Kässbohrer ESE vouspouvez demander à ce que soit mis en placegracieusement le nouveau soft du minidiag Mercedes.Bien sûr l’utilisation de cet outil est expliqué lorsdes formations que nous effectuons régulièrement.

3) ESX et PSXCe boîtier est utilisé sur différents types de machines :- 300 Polar pour le snowtronic ou la conduite- 600 ( Classique ou Polar) pour la conduite et pourles fonctions avants (en substitution du MFM 2).

Les références sont les suivantes en fonction de leurdestination :- 8.749.216.000.0 pour les 300 Polar et 300 Polar W- 7.804.000.000.0 pour la conduite des 600 et 400(Standard et treuil)- 7.805.000.000.0 pour les fonction avants (le longdu moteur)

Attention tous ces boîtiers doivent être programmésavant installation dans votre engin en fonction de laconfiguration exacte.

4) Réchauffeur d’air de PistenBully100Il existe maintenant un nouveau réchauffeur d’airpour les PistenBully 100. Ce nouveau réchauffeur estinstallé en série sur les machines depuis le numéro desérie 821.11.186.Il peut être monté sur les anciennes machines avecdeux cas de figure différents :a) numéro de moteur > 904 947 – 00 – 640297 :Remplacement en lieu et place sans modificationb) numéro de moteur < 904 947 – 00 – 640297

La tubulure d’admission doit être remplacée pourmettre en place le nouveau réchauffeur.c) références :Nouveau réchauffeur : 8.312.108.002.0Nouvelle tubulure : 8.312.108.103.0Joints de tubulure : 8.312.088.117.0 (quantiténécessaire 2)

Rappel important : Les réchauffeurs d’air des 100doivent être démontés et contrôlés tous les ans.

PARTENARIAT TECHNIQUE

YORK : LA LUBRIFICATION HIGH TECHEN CONSTANTE ÉVOLUTION

Barbotins et boites de transfertLes barbotins sont les réducteurs les plus sollicitéset donc les plus difficiles à lubrifier sur une dameuse. Leurconception spécifique avec la présence de matériaux fritésimmergés impose l’utilisation d’un lubrifiant très adaptéet « inoffensif » vis-à-vis de ces matériaux. Les lubrifiantspour barbotins sont soumis à des conditions très sévères :- une large plage de température de fonctionnement(-30°C/+100°C),- des charges élevées et éventuellement des chocsde charge,- des phénomènes de condensation d’eau importants,- une oxydation rapide de l’huile due à la présencedes matériaux frités contenant des micro-particulesde métaux (notamment cuivre) qui agissent commedes catalyseurs d’oxydation.La mise en action des freins provoque par ailleurs desmicro-échauffements localisés qui ont tendance à initierdes réactions chimiques d’oxydation.

YORK 795 75W110 est une nouvelle huile 100 %synthétique spécialement conçue pour répondre à toutesces contraintes. Notre connaissance des engins de damageet notre retour d’expérience par l’intermédiaire des analysesd’huile en service sur les lubrifiants actuellement utilisés,nous a permis de mettre au point YORK 795 75W110.Ce produit est l’aboutissement d’une nouvelle technologiedont les avantages sont les suivants :- Fluidité remarquable à basse température : induisantdes économies d’énergie- Film d’huile incisaillable et renforcé à haute température

pour assurer une lubrification optimale à chaud :permettant ainsi de réduire les usures- Caractéristiques de friction spécialement adaptéesaux matériaux immergés afin d’assurer leur protection(amélioration de leur durée de vie), de réduireles phénomènes d’oxydation (et donc le vieillissementprématuré de l’huile : amélioration potentielde l’espacement des vidanges)- Excellentes performances extrême pression pouraméliorer la durée de vie des engrenages- Renforcement de la stabilité à l’hydrolyse (meilleurelubrification en présence d’eau).

YORK 795 75W110 est maintenant préconisé pourl’ensemble des barbotins et boites de transfert dameusesKASSBOHRER à l’exception des barbotins des machinesPB 600 (N.B : YORK 795 est préconisé pour les PB 600polar treuil), PANA, et CANYON.

La graisse YORK GR 5600 est une évolution significativede la graisse YORK GR 560 appréciée depuis de nombreusesannées par KASSBOHRER et la majorité des stations de skiFrançaises. YORK GR 5600 est une graisse de synthèsede très haute performance qui a fait l’objet de nombreuxtravaux de formulation pour arriver à un résultat que l’onpeut qualifier d’exceptionnel. En effet, le tableau comparatifsuivant vous permettra d’apprécier les principalesperformances de YORK GR 5600 comparativement àYORK GR 560 et à une graisse multiservice EP 2 (extrêmepression de grade NLGI 2) classique.

Notre connaissance approfondie du matériel de montagneet notre retour d’expérience constant (échanges techniquespermanents avec les constructeurs et les clients, suivis ana-lytiques d’huiles en service) nous permettent d’améliorer etd’enrichir en permanence notre gamme de lubrifiants.

LA LUBRIFICATION “HIGH TECH”

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1) Kit de modification de lame pour transportde canons à neigeUn système a été développé avec la société Technoalpinpour transporter rapidement et simplement les canonsà neige de ce fabricant.Le canon à neige, voir photos, peut être chargé avecla lame et transporté sans quitter le poste de conduitegrâce à un système d’accrochage rapide adapté.Des kits complets sont disponibles auprès du servicepièces de Kässbohrer ESE en fonction du type de lameà équiper :Petite lame (240/260/280/300/600), le kit a pourréférence 819.51.41.003.05.0Grande lame (300 Polar/ 600 Polar), le kit a pourréférence 819.50.12.004.25.0Chaque kit comprend une grille renforcée ainsi queles pièces de montage.Poids limite pouvant être transporté : 900 KG

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MAINTENANCE

5) Ressort de potentiomètre de treuil sur joystickde PistenBully 600En cas de rupture ou usure du ressort (cran pas assezsensible) il est possible maintenant de remplaceruniquement le ressort en question.La référence du ressort est 8.026.233.366.0, contacternotre service technique pour avoir la procédure exacteet les précautions à prendre.

6) Huile Bio pour transmission hydrostatiqueA défaut d’analyse précise, il est strictement interditde mélanger des huiles de transmission bio de marquesdifférentes. Tout changement d’huile bio ou toutpassage d’huile ATF vers de l’huile bio doit être effectuéavec un rinçage du circuit. En effet le réservoir d’huilede transmission contient 50 litres et le circuit complet80 litres ( valeurs approximatives moyennes), en casde simple vidange du réservoir il reste encore 30 litresdans les différents composants du circuit.

7)Seuils d’enclenchement des vitessesde ventilateur sur PistenBully 100 et 600Les valeurs de température de liquide de refroidissementconditionnant la mise en route des différentes vitessesont été augmentées. Ces augmentations sont nécessairesau respect des normes anti pollution en vigueur.Il s’agit maintenant pour la température mini de 93°et pour la maxi de 97°.Ces nouvelles valeurs ont été mises en place à partirdu numéro de châssis 826 10 480 pour les 600et 821 11 186 pour les 100.Deux conséquences :- Valeur de température moteur plus élevée à pleinepuissance- Bouchon de vase d’expansion taré à 1 bar au lieude 0.8 bar. La référence du nouveau bouchonest maintenant : 8.351.000.385.0.

Les Bons Conseils du Mécano

Pour de plus amples renseignements, contacterGINOUVES S.A.STél. (33)04 94 08 66 44 - Fax (33)04 94 08 11 28Alpes du Nord, JuraPyrénées et Massif Central :Francis NIAUFRE - Tel. 06 74 95 27 62Alpes du Sud : Freddy BOGLIOLOTel. 06 74 95 27 84Vosges : Michel FavreTel. 06 85 23 14 53

CONSEILS JUIN 2008

La mise au point de lubrifiants spécifiquement adaptés aux différents organes mécaniques (moteur,circuit hydrostatique, réducteur) nécessite une connaissance approfondie des matériels et de leursconditions d’utilisation.Riche d’une expérience de 30 ans dans le domaine de la lubrificationdes engins de damage Kässbohrer, YORK vient de mettre sur le marché 2 nouveaux produits.

Caractéristiques Méthodes Unités Ecart EcartYORK GR5600/ YORK GR5600/YORKGR560 EP 2 classique

Test anti usure :Usure 4 billes ISO 20623 mm +5% +12%

Test Propriétés Extrêmepression : Charge de ASTMDsoudure 4 billes 2596 kg +42% +100%

Test d'adhérence : ASTMD % +30% +42%Water Spray off 4049 (beaucoup

plus adhérente)

Séparation huile/graisse : NFT 60-191 cotation -20% -60%Ressuage (la graisse classique va

« relarguer » beaucoupplus d’huile au stockage)

Température d’utilisation YORK GR 5600 : YORK GR 5600 :-30/170 -30/170

°C YORK GR 560 : EP 2 classique :-30/160 -20/130

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Suite de la page 1

Arjan Botterman ou le défi permanentArjan arrive chez Kässbohrer en 1999 comme responsable des garanties, de la facturation. Très vite, il est chargéde mettre en place les normes Iso 9002, puis Iso 9001 (version 2000), et à ce titre est nommé responsableQualité. Avec la mise en place de la certification Iso 14 001, il prend encore du grade : au terme de « Qualité »,vient s’accoler celui d’« Environnement ». Arjan aime les défis et est « personnellement attaché » à l’écologie,notamment au tri des déchets. Une affaire d’éducation, sans doute ! « Les Hollandais ont la réputation d’être trèscarrés, note-t-il avec dérision. Je voulais être impeccable dans la démarche environnementale ! » Aujourd’hui,son nouveau challenge concerne la sécurité et, par extension, l’obtention de la tri-certification. Mais avantde se lancer dans l’aventure, il préfère « attendre un peu que tout le reste soit bien en place ». Rigoureuxdans son travail, il dit y trouver « un fort enrichissement personnel » : la recherche permanente d’informationset l’ingéniosité requise pour appliquer les décisions lui donnent pleine satisfaction..

�� engagée à rénover son système de production pour le rendreconforme à la norme Iso 14 001 relative aux systèmesde management environnemental.C’est le premier fournisseur de dameuses à avoir obtenu cettecertification. En 2000 et 2001, l’entreprise avait déjà mis en placeles normes 9002 et 9001, version 2000, relatives au managementet à l’assurance de la qualité, et à la satisfaction des clients.Il s’agissait donc d’aller plus loin sur le plan de la qualitéen y intégrant une dimension écologique.En 2006, Arjan Botterman, le responsable Qualité et Environnementde Kässbohrer, est missionné pour établir un plan environnemental.Il s’agit d’aller plus loin sur le plan de la qualité en y intégrantune dimension écologique. Il découvre alors le programmeAlp’environnement de la Chambre de commerce et de l’industriede Savoie. Avec d’autres entreprises, Kässbohrer E.S.E. s’engageà le suivre en vue d’appliquer la norme Iso 14 001. Un diagnosticenvironnemental des différents secteurs est alors établi. Tout estpassé au crible : les bureaux, les ateliers, les magasins, les parkings,les airs de lavage… « Tout est pris en compte, remarque ArjanBotterman, le bâtiment, la zone, les risques sismiques oud’inondation, la puissance électrique du parc, la pollution de l’airetc. » De même, produits entrants et produits sortants sontanalysés. Ensuite, il faut définir les critères les plus importants :les Aspects environnementaux significatifs (AES), côtés en fonctionde « l’aspect », de la « sensibilité du milieu » et du « niveau demaîtrise ». Pour Kässbohrer, les problèmes majeurs concernaient« la gestion des déchets », « la pollution des sols », « le localdes garanties ou celui des réparations où il y a beaucoup de piècesavec de l’huile ». L’entreprise a donc investi pour améliorerson système au niveau de la gestion spécifique des déchets,de la formation, de la mise en place de bacs de rétentions,ou encore du suivi des consommations en eau, électricité, gaz…Elle s’est aussi tournée vers le « bio », remplaçant la fontainede nettoyage pour pièces mécaniques au solvant par une fontainebiologique. Entre autres, elle utilise près de 20 000 litres d’huile« bio » chaque année.Mais, comme le souligne Arjan Botterman, « il faut à la fois unebonne gestion des enjeux sur le terrain et un suivi administratifpour conserver la norme. C’est un travail de toute l’entreprise. »Par conséquent, il nécessaire d’avoir un veille réglementaire pour

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Objectif « développement durable » pour la CCI !Corinnne Guyomarc’h explique comment les entreprises peuvent se développerdurablement, notamment en favorisant la prise en compte de l’environnement dans

leur production.

Si Kässbohrer a obtenu la certification internationale Iso14 001, c’est un peu grâce à la Chambre de commerceet d’industrie (CCI) de la Savoie. La CCI, très investie dansle Développement Durable, a lancé en 2006 un programmenommé Alp’environnement, dont l’objectif était de créer uneanimation collective pour la mise en œuvre du Système demanagement environnemental (SME). Les entreprisessouhaitant entreprendre cette démarche bénéficiaient

d’un accompagnement individuel et d’une formation collective avec un bureau d’études expert.Kässbohrer a saisie cette opportunité. Cela lui a permis de faireun état des lieux de l’environnement, de définir les impacts et les enjeux propres à répondreaux exigences de la norme tout en améliorant son système de production. Pendant plus d’un an,l’entreprise a alterné formations sur les paragraphes du référentiel et mises en application des acquis.Pas à pas, elle a ainsi acquis la certification Iso 14 001.D’après la responsable du Programme Qualité, Sécurité et Environnement de la CCI, CorinneGuyomarc’h, l’obtention de ce « diplôme » constitue une des étapes majeures en vued’un développement durable. « La chance de Kässbohrer, c’est d’être convaincue au niveau de sadirection du bien-fondé de la démarche, affirme-t-elle. Si l’accent est mis surtout sur l’environnement,la mentalité de l’entreprise est d’aller plus loin. » Tout l’enjeu du développement durable est en effetd’être écologiquement responsable, mais aussi socialement équitable et économiquementperformant. Il s’agit de « maîtriser son entreprise », c’est-à-dire d’« évaluer les risques sur les troisaspects ». « Si toutes les entreprises en font, elles ne le formalisent pas en tant que tel », remarqueCorinne Guyomarc’h. Définir des objectifs économiques ou former du personnel relève déjà decertains critères du développement durable.Reste à savoir comment reconnaître cet engagement, qui n’est pas mesurable. Il est en effet difficilede comparer deux entreprises d’une même taille, n’ayant ni les mêmes caractéristiques de production,ni les mêmes marchés. « La définition des enjeux reste arbitraire, propre à chaque société,souligne la responsable du Programme Qualité, Sécurité et Environnement de la CCI de Savoie. LeDéveloppement Durable, en réalité, est un concept plus qu’une démarche. » L’avantage est qu’il permetaux sociétés de prendre conscience des enjeux prioritaires et d’avoir une meilleure maîtrise des risques.Parce qu’il permet une vision réaliste globale et la définition d’objectifs pertinents, il peut êtreconsidéré comme l’« outil de pérennisation de l’entreprise ».

QUAND LES ROUGES PASSENT AU VERT Le siège de Kässbohrer E.S.E. à Tours-en-Savoie, une intégration paysagère réussie.

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« observer les lois qui sortent et les appliquer ». Les projets nemanquent pas chez Kässbohrer pour les mois à venir : Pourquoi,par exemple, ne pas instaurer un kit de dépollution, composéd’un sac de transport, de gants, de feuilles épongeanteset d’un boudin absorbant ? L’entreprise pense aussi goudronnerla cour pour éviter que l’huile ne parte dans la terre, ce qui représenteun investissement de 20 à 30 000 €.Penser « écologie » dans l’entreprise, c’est aussi penser « social »et « économie », bref développement durable ! Une mesureenvironnementale, parce qu’elle nécessite la formation

Code des marchés publics : obligation de développementdurable !Suite au Grenelle de l’Environnement, dont la phase des négociations s’est déroulée les 24, 25 et 26 octobre2007, le gouvernement s’est engagé à intégrer les enjeux de développement durable dans toutesles décisions politiques, y compris les achats publics. Le code des marchés publics a donc été modifié : tousles acteurs soumis à cette réglementation ont pour obligation de prendre en compte les objectifsde développement durable lors de la « détermination des besoins à satisfaire » (Art. 5). L’enjeu est d’inciterles opérateurs économiques à mettre en œuvre des modes de production et de consommation plus durables.L’Etat est le premier à devoir s’impliquer dans cette démarche de progrès afin de montrer l’exempleet de sensibiliser l’ensemble des entreprises à cette nécessité. Chaque société doit veiller à ce quela définition de ses enjeux et le choix de ses fournisseurs s’inscrivent dans une démarche de développementdurable. Aucun paramètre dans l’élaboration ou l’acheminement du produit ne doit être négligé. Une entreprisecertifiée 14001 sera toujours privilégiée. Tout compte : les conditions de fabrication et de distribution commela durée de vie du produit, sa consommation d’énergie, ou encore la quantité de déchets produite (pièces d’usure).Le prix ou le montant d’investissement doit donc être évalué au regard de l’ensemble de ces paramètres.

Dans la lignéematernelle…Si la maison mère de Kässbohrer,basée à Laupheim en Allemagne,n’a pas encore la certification Iso14 001, cela devrait être chosefaite en octobre 2008 !L’entreprise, engagée dans unedémarche environnementale forte,a déjà mis en place le tri sélectifdes déchets et le suivi desconsommations. Quant à l’énergieproduite par les machines testées,elle est réinjectée dansle système de production ! Auxfiliales de suivre l’exemple…

Des déchets à 100 %valorisés !Kässbohrer travaille en collaboration avecla société Pouget, spécialisée dans la collecte,le transport et le tri des déchets, pourune gestion optimale de ses résidus. L’enjeu :valoriser 100 % des déchets produitset organiser ponctuellement des campagnesd’élimination, pour le caoutchouc notamment.D’après le gérant de la société Pouget, Pierre

Barillet, le tri s’effectue en deux temps. Une première sélection estopérée sur place par Kässbohrer. Quand les bennes fournies sontpleines, l’entreprise de collecte les récupère pour traiter les déchetsdans ses locaux. Chaque produit suit un processus particulier : certainssont recyclés, d’autres sont revalorisés, soit au niveau de la matière,soit sur le plan énergétique.

des employés ou un changement dans les mentalités, influencele système social. De même, parce qu’elle entraîne la redéfinitiondes caractéristiques d’un produit, elle induit un repositionnementsur le marché. Tout est intimement lié. En obtenant la certificationIso 14 001, Kässbohrer montre qu’il est possible d’agir durablementdans le souci de préserver la montagne hivernale et les activitéstouristiques qui s’y rattachent.

L e s B O N S g e s t e s

Pierre Barillet

Luc AlphandC’est parti ! Luc a repris la routedes rallyes. Il a effectué deux raidsavec Mitsubishi, arrivant au pied dupodium en Hongrie pour le Dakar Serieset remportant la Transiberico. Cela lui apermis d’essayer un nouveau prototype(nouvelle voiture, nouveau moteur) dontil s’est montré satisfait. « Pas de galèrepour l’instant ! a-t-il affirmé. Tout vabien. » Côté circuit, la saison a elleaussi démarré sur les chapeauxde roues, avec quelques belles victoiresà la clé. Lors des épreuves du MansSeries, l’équipe s’est classée en têtedu Championnat : elle a remporté lescourses de Barcelone et de Spa(Belgique), et est arrivée deuxièmeà Monza (Italie). Des résultats de bonneaugure pour les 24 Heures du Mans.A quelques jours de l’épreuve reine,Luc confiait : « Si on arrive à faire unpodium, ce serait superbe, mais c’estloin d’être évident. C’est un grosmorceau, qui engage d’importanteséquipes. » Finalement, l’équipe de LucAlphand s’est classée première desTeams privés GT1 et ce n’est déjà passi mal !En huit participations, elle a toujourspassé la ligne d’arrivée faisant preuvede son professionnalisme et de sonendurance.

Julie PomagalskiEntre la fin dela saison de skiet la reprise deson travail auxrelations pressede l’Officede tourismede Méribel, Julies’est aventuréedans les coulissesde Fort Boyard.

Epaulée de cinq autres sportifssavoyards (Karine Ruby, snowboardeuse,Rémy Vercoutre, gardien de l’Olympiquelyonnais, Aron Tanzit, présentateursportif sur Télé-matin, Daniel Narcisseet Jackson Richardson, handballeurs),elle « s’est donnée à fond » pourl’Association régionale des enfants poly-handicapés (AREP), basée à Chambéry.Son objectif : faire connaître l’associationet rapporter, si possible, un peud’argent. « Fort Boyard, c’est quatremillions de spectateurs, remarque-t-elle.C’est l’émission la plus regardée enFrance, avec le foot. Il y a doncun retour médiatique important pourl’AREP. » Pour découvrir les prouessesde cette équipe chevronnée, rendez-vous en juillet devant les écransde France 2.

Les Hommes de Kässbohrerau sommet partout dansle monde !

Sur la photo Fred Lannes-Brun à gaucheet Jean-Michel Glenat à droite, ausommet du Toubkal (4 167m) au Maroc.

J ean-Christophe Hoff,directeur général dudomaine skiable, est un

homme enthousiaste. Attachéà l’histoire et à la vie locale,il parle de sa station avecpassion et met tout en œuvrepour en faire valoir les atouts. Cette année, avec9 M€ de chiffre d’affaires et une fréquentation enhausse, Montgenèvre montre qu’elle n’est pas« l’oubliée » des Hautes-Alpes. Elle investitd’ailleurs dans des projets d’envergure pourredynamiser son activité touristique hivernale.

K-Info : Quelles sont les caractéristiquesdu village ?Modernité et tradition. Tradition parce que nousavons une longue histoire derrière nous, quiremonte jusqu’à 2 000 ans avec les Romains, et un patrimoineimportant avec l’implantation de nombreux forts. Mais au delà decette histoire ancienne, il y a une histoire du ski. En 1907, nousavons accueilli le premier concours international de ski. Dansl’entre-deux-guerres, Montgenèvre était une station de référence.Gabin, Cocteau, Mistinguette… venaient faire du ski. Dans lesannées 1970/1980, nous étions parmi les dix premiers domainesskiables français. Aujourd’hui, nous sommes plus loin dansle classement. Il faut nous repositionner parmi les stations quicomptent en France.

K-Info : Quels sont les atouts de Montgenèvre pourredynamiser la station ?On croit souvent que nous sommes dans une région enclavée,alors que l’accès à la station est très facile : il y a le TGV,l’autoroute à 15 km, l’aéroport de Turin à 1 h 15… En tout, oncouvre un bassin de 26 millions de personnes. De plus, si notrevillage se situe à 1 800 m, nous disposons d’une qualité de neigeexceptionnelle pour cette altitude. C’est un domaineludique et très diversifié. Cette année, nous avonseu une hausse de fréquentation de 10 %. Déjà surla saison 2006/2007, nous avions fait plus 20 %,ce qui est considérable étant données les conditionsd’enneigement. C’est la preuve de notre dynamis-me. La même année, nous étions 2e au classementdes stations pour l’augmentation du CA et ce, à litsconstants. C’est un indice de satisfactionde clientèle. D’après les enquêtes Contours,réalisées sur les plus grandes stations des Alpesdont toutes celles de la CDA, nous sommes 7e et 6esur le seul critère des pistes.

K-Info : A quoi reconnaît-on la qualité des pistes ?Jusqu’à présent nous avions une stratégie derenouvellement de nos machines tous les cinq ans.Depuis l’année dernière, nous allons versun remplacement tous les deux ans. Ça ne nous

coûte pas tellement plus chercar nous avons moinsd’entretien, moins de piècesd’usure à remplacer et moinsde panne. La performance desengins est très importante pourun damage optimum.

Kässbohrer s’est fortement investi dans cettedémarche. L’entreprise a récupéré 60 % du marchélancé en 2007, soit 8 machines sur 14, et s’estengagée à nous en fournir deux nouvelles cetteannée. Nous pouvons leur faire confiance surla qualité, l’innovation, sur la performance entermes de travail et de consommation.

K-Info : Quels sont aujourd’hui les projetspour la station ?Nous sommes à un moment charnière. Le contexte

est favorable pour faire évoluer notre domaine skiable avec enperspective de nouveaux lits marchands : 600 en 2008, 800 en2009. C’est un développement mesuré. Cette année, nous avonsinvesti 21 M€ D’abord, pour remplacer les télécabines desChalmettes et de Serre Thibaud par des télémix (Poma) et relierl’ensemble du domaine “skis aux pieds”. Ensuite, pourpoursuivre l’équipement en neige de culture. D’ici deux ans, nousespérons passer de 45 à 55 % de pistes structurantes équipées, touten assurant la maîtrise de nos ressources en eau. Nous prévoyonsaussi d’aménager et de terrasser les pistes pour une meilleurefluidité du ski, plus de plaisir et plus de sécurité pour les clients,ainsi qu’un entretien facilité. Enfin, à moyen terme, noussouhaitons poursuivre notre effort d’extension du domaine à deuxsommets de plus de 3 000 m, pour garantir une qualité de neige entoute période et compléter notre image, plutôt tournée versla clientèle familiale. Notre potentiel, associé à nos ambitions, nouspermettra rapidement de positionner Montgenèvre parmiles stations qui comptent.

LE COIN DE L’ADSP

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INTERVIEW

L’Association nationale des directeurs des pisteset de la sécurité des sports d’hiver (ADSP) se mobilisecontre la réforme du secourisme.

Elle s’inquiète de ses conséquences sur laformation des pisteurs et sur le fonction-nement des services des pistes, bien que

l’article 2 de la loi de modernisation de la sécu-rité civile ait pris en compte les spécificités desdomaines skiables. Avec l’Association nationa-le des Maires des stations de montagne(ANMSM), l’Association nationale des élus demontagne (ANEM) et le Syndicat national destéléphériques de France (SNTF), elle avait ren-dez-vous le 10 juin au ministère de l’Intérieur

pour défendre l’organisation originale des services de sécurité despistes.Les nouveaux textes, qui visent à uniformiser l’organisation dessecours, mettent en péril le diplôme des pisteurs secouristes.L’ADSP défend la formation spécifique des pisteurs dont le métierne consiste pas seulement à porter secours mais aussi, et surtout, àfaire de la prévention des risques. Elle ne s’oppose pas à un ensei-gnement de base commun à tous les secouristes, elle veut simple-ment préserver la formation particulière des pisteurs, reconnueunanimement comme excellente, et conserver l’agrément de for-mation.Par ailleurs, elle souhaite que l’organisation opérationnelle actuel-le perdure : elle refuse que les services des pistes tombent sous latutelle des Services départementaux d’incendie et de secours(SDIS). La sécurité civile tend ainsi à les assimiler à des associa-

tions de secours agréées par l’Etat telles que la Croix Rouge, alorsqu’ils font partie d’entreprises assurant des missions de sécurité etde secours dans le cadre du pouvoir de police du maire.Le suivi de cette loi de modernisation sur les services de secourssera à l’ordre du jour de la prochaine assemblée générale del’ADSP, qui aura lieu les 2 et 3 octobre 2008 à Valence. Il sera aussiquestion du prix et de la consommation de fuel pour le damage,des évolutions réglementaires de la loi sur l’eau et de l’élaborationdu calendrier de formation pour l’hiver 2008/2009.

Montgenèvre,une station en plein boum !

n e w s

Frédéric Salle, dameur à Montgenèvre fait le bilande 20 ans d’expérienceEtre dameur est un rêve d’enfant exaucé. C’est le métier de la neige par excellence,une passion. Malgré le travail de nuit, les jours de brouillard et de tempête, il neregrette pas d’avoir choisi cette profession parfois difficile. « J’aime bien être seul,confie-t-il. Une fois qu’on a pris les directives, on est tranquille. » Contrairement àd’autres professionnels de la montagne, le dameur n’a pas beaucoup de contact

avec les clients des stations. S’il lui arrive d’organiser des promenades à bord de sa machine, il reste avanttout un artisan de la neige solitaire. Fort de 20 années d’expérience, Frédéric Salle a vu le métier évolué. «Les conditions de travail ont beaucoup changé, remarque-t-il. Il y a moins de damage et plus d’entretien despistes. Il y a 15 ans, on damait tous les deux ou trois jours. Maintenant, on fait surtout du fraisageet du bullage, on monte des murs de neige. » La saison se répartit en deux temps : « on dame surtoutavant Noël pour préparer l’ouverture de la saison et puis, après les vacances de février, on fait beaucoupd’entretien. » Côté confort, il y a eu de grands changements aussi : de meilleurs sièges, des engins mieuxinsonorisés. « Kässbohrer est devant pour tout ce qui est du confort du chauffeur, souligne Frédéric Salle.C’est important quand on reste assis entre 8 et 10 heures dans la machine. » D’autant plus que, si la neigenaturelle est douce à travailler, la neige artificielle est dure et provoque de nombreuses vibrations.

André Grogniet

L’ADSP À L’HÔTEL BEAUVAUET ASSEMBLÉE GÉNÉRALE À VALENCE LES 2 ET 3 OCTOBRE 2008

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Kässbohrer E.S.E. remerciel’ensemble des partenaires quiont participé à la 13e éditiondu Challenge PistenBullyGINOUVES LUBRIFIANT YORKQUICKSILVER, ARNAUD DEPANNAGE,SOCIETE GENERALE,BANQUE POPULAIRE DES ALPES,ETABLISSEMENT CUCINOTTA,AD 73, AFFICHES-TOI,MONTAGNE LEADERS,BERNARD TRUCKS, BOTTOLLIERCARROSSERIE, CIMAT, CIMINFO,CMBH, COULEURS MONTAGNE,DEPHY SA, DESBIOLLES SA,ELECTRICITE GENERALE CAPOGNA,FERRARI DIFFUSION PNEUS,FRANCE S…CURIT…GRAS SAVOYE, HOTEL LE ROMA,JEAN LAIN AUTOMOBILES, `JIANINAS FRERES,JOLY ET PHILLIPPE, LA MUREBIANCO,LISKER SAS,PAUL ESCANDE, PAYANT,PLUMETTAZ, POUGET, SECOMATE,TRANSPORT REFFET.

L a 13e édition du Challenge PistenBully était placée sous lesigne de la chance : neige et soleil étaient au rendez-vous deSerre-Chevalier. Mais les plus heureux ont sans aucun doute

été les membres de l’équipe d’Avoriaz qui, pour la deuxième fois,ont remporté la compétition. Une première dans l’histoire de ces« Championnats de France des pilotes d’engins de damage » !Jusqu’alors, aucune équipe n’avait remporté deux fois le titre.Avoriaz l’a fait : vainqueur en 2006 et désormais 2008.Les dameurs hauts-savoyards se sont démarqués par leurs jeuxd’adresse et leurs coups d’audace. Les 48 autres équipes dedamage alpin n’ont eu qu’à applaudir leurs talents et essayer d’enfaire autant. Rien n’est aisé dans le damage : à faire et à défaire,c’est toujours à refaire. C’est un art scrupuleux : chaque mouvementde la dameuse, lent et répété, participe à l’ouvrage, au dessindoux de la piste, à la fluidité de la glisse. Côté damage nordique,c’est l’Alpe d’Huez qui a fait preuve du plus d’aisance et s’estclassée en tête des onze équipes compétitrices.Mais plus qu’un concours, cet événement est une fête. L’occasionpour les chauffeurs de clôturer l’hiver en beauté, d’échanger surles machines et la profession, de découvrir de nouvelles technologiestelles que le guidage par GPS ou le dispositif d’amarrage

EXPLOITS ET NOUVEAUTÉSPOUR LE 13E CHALLENGE !

de treuils à distance. Si ces épreuves spécifiques ne faisaient paspartie de la compétition, elles étaient essentielles pour approuverles innovations techniques. Chaque élément nouveau dansla conception des machines, permettant d’améliorer le travailet la sécurité des dameurs, est une victoire pour Kässbohrer.Car ce qui compte, c’est le professionnalisme. Cela dit, rigueur ettechnicité n’excluent pas convivialité. Le Challenge est avant toutsynonyme de retrouvailles dans la joie et la bonne humeur.Les sourires étaient sur toutes les lèvres, celles des compétiteurscomme celles des spectateurs. Il ne faut pas l’oublier, le damageest affaire depassion et doncde plaisir.A ne pas manquer :le prochainrendez-vous enmars 2009,à Saint-Gervais.

Ambiance de fête aux pieds de la Casse du Bœuf !Des dameurs, venus des quatre coins des Alpes et des Pyrénées,se sont amusés avec les machines flamboyantes de Kässbohrer.

D’un président à l’autre,garantir l’indépendance !Pour Michel Viallet, Président du jury depuis13 ans, le temps est venu de passer le relais. Etrejuste dans ses notations, régler avec sagesseles litiges, s’émanciper des pressions, sont autantde qualités nécessaires à un bon jury. Un travaildigne mais souvent ingrat ! La responsabilité dujury exige recul et indépendance. Une froideurimplacable qui ne permet pas de se brûler auxjoies de la compétition ! Au cours de cette édition2008, Michel Viallet a donc transmis son savoir etses valeurs à Thierry Faure qui, à partir de l’annéeprochaine, devra faire preuve des mêmescompétences de jugement. Car Kässbohrer tient àl’indépendance du jury du Challenge, composéd’une trentaine de responsables de damage et dedirecteurs des pistes. L’entreprise remercie MichelViallet pour son dévouement et son équité, et luisouhaite de profiter pleinement des prochainsrendez-vous PistenBully.

Classement général alpinEquipe Points1 Avoriaz 784,502 Sommand 756,003 La Féclaz 751,754 Vars 750,005 Le Grand Bornand 741,756 St Lary 714,507 Ax 3 Domaines 713,008 Les 7 Laux 706,009 Luz 698,5010 Sainte Foy 686,0011 La Plagne 675,7512 La Colmiane 674,7513 Valmeinier 673,0014 La Norma 666,0015 Megève 652,7516 Val d'Isère 648,00

17 Crevoux 635,7518 Le Revard 634,5019 Monts Jura 634,2520 Serre Chevalier 621,0021 Valloire 618,5022 Les Gets 615,5023 Auris 612,5024 The Shappers 606,2525 Chatel 600,7526 Aussois 599,2527 Combloux 591,7528 Les Arcs 591,5029 Les Saisies 587,2530 Courchevel 1850 580,7531 Les Angles 579,7532 La Clusaz 578,7533 Arêches Beaufort 578,50

34 Les Chavannes 578,2535 Alpe d'Huez 575,7536 La Chaux de Gilley 575,2537 Les Deux Alpes 562,5038 Cauterets 560,7539 Notre Damede Bellecombe 556,2540 Flaine 554,5041 Mont 552,2542 La Toussuire 549,0043 Praz de Lys 540,2544 Montgenèvre 522,7545 Risoul 522,2546 Chalmazel 497,7547 Soldeu 491,5048 St Pier. de Chartreuse 487,0049 Vallnord 481,50

Classement général nordiqueEquipe Points1 Alpe d'Huez 626,502 Le Grand Bornand 557,253 Praz de Lys 474,254 Autrans 469,255 Vars 444,006 Sommand 420,507 La Féclaz 408,508 Serre Chevalier 358,259 Les Saisies 354,2510 Monts Jura 314,2511 Crevoux 304,50

EXPLOITS ET NOUVEAUTÉSPOUR LE 13E CHALLENGE !

Classement Fil Rouge Alpin. Guillaume Ouakinine,Vincent Rivoire, Didier Anthonioz, AlexandreBrantus, Cédric Legon et Fréderic Missillier.

Classement Général Fond. Loic Jacquin, JoachimVillard et Pascal Betemps.

Classement Général Alpin. Dimitri Goris et RodolpheLeclercq, Olivier Berthier, Denis Pagnod, RémySeurre et Christophe Regairaz.

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I n f o s p r a t i q u e s

a g e n d a

KÄSSBOHRER E.S.E.BP 21873277 ALBERTVILLECedex FranceStandard Général� Tél. : +334 79 10 46 10Fax : +334 79 10 46 40� Mail : [email protected] TechniquesService PiècesRichard Coutin� Tél. : 04 79 10 46 46Fax : 04 79 10 46 [email protected] InterventionEmmanuel Ruggiero� Tél. : 04 79 10 46 [email protected] techniqueJean-Pierre Estèves� Tél. : 04 79 10 46 [email protected] techniqueSecrétariat. Fabienne Fath� Tél. : 04 79 10 46 22Fax : 04 79 10 46 [email protected] livraisonMarie-Paule Tétaz� Tél. : 04 79 10 46 [email protected]émonstration / formationPascal Muffat� Tél. : 06 86 07 16 [email protected] garantiesArjan Botterman� Tél. : 04 79 10 46 [email protected] CommerciauxService commercialBernadette Be� Tél. : 04 79 10 46 12Fax : 04 79 10 46 [email protected] commercial PiècesFrédéric Lannes-Brun� Tél. : 06 82 81 86 [email protected] OccasionsGérard Perrin� Tél. : 06 86 07 16 [email protected] ComptabilitéPhilippe Be� Tél. : 04 79 10 46 35Fax : 04 79 10 46 [email protected]

> 18 au 20 septembreOpen de golf interstations à PontRoyal> 19 septembreLa PistenBully parade, Showvéhicules d’occasion à Laupheim> 2 et 3 octobreAG ADSP, Valence> 9 et 10 octobreAG SNTF, Arles

Formations> Semaine 37 à Tours-en-SavoieRemise à niveau> Semaine 41 à Tours-en-Savoie2 sessions pour PistenBully 600> Semaine 42 à Tours-en-Savoie1 session pour PistenBully 6001 session pour PistenBully 400> Semaine 43 dans les Pyrénées1 session pour PistenBully 600

> Retrouvez toute l’actualité dudamage sur www.pistenbully.fr

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L’entreprise Kässbohrer a clôturél’hiver 2008 en succès. Avec beaucoupde soleil et juste ce qu’il faut de

neige, la 2e Afterwork party de Laupheim(Allemagne) a été une réussite. Près de1 000 invités étaient au rendez-vous débutjuin pour visiter l’usine de la maison mèreet découvrir ateliers de production,procédés de fabrication, système de stockage,fonctionnement du Service après vente…Une rencontre professionnelle donc, maisaussi conviviale. Les visiteurs ont participéà diverses animations telles l’épreuve debiathlon. Ils ont pu redécouvrir l’ensemblede la gamme PistenBully : il y en avaitpour tous les goûts et tous les besoins !La préférence est tout de même alléeau PistenBully 300. Même d’occasion,de classe « standard », « économie »ou « premium », la machine a raviles amateurs de dameuses rouges.Pour l’entreprise, l’Afterwork partya aussi été l’occasion de présenterles fonctions de la cabine du PistenBully600 et le nouveau système d’ancragedes treuils.

D éveloppement durable oblige, Kässbohrer E.S.E. soutientles stations de basse et de moyenne montagne peu gâtéespar les chutes de neige ces deux dernières années et qui

auront donc quelques difficultés à renouveler leur matériel.Une seule solution : une bonne révision d'été et c'est reparti pour10 ans ! L’entreprise organise donc une super promotionsur de nombreux composants pour tous les modèles construitsjusqu’en 2005.Cela va donc du PB 170 au PB 300, en passant par les PB 200,PB 240, PB 260, PB 280 etc.

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