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Suivi de la qualité des eaux du bassin de la Cère : Rapport | EPIDOR Février 2007

EPIDOR Établissement Public Territorial du Bassin de la Dordogne 1





SOMMAIRESOMMAIRESOMMAIRESOMMAIRE

SOMMAIRE.....................................................................................3

INTRODUCTION .............................................................................5

1. LE RÉSEAU DE MESURE DU CONTRAT DE RIVIÈRE CÈRE.............6

1.1. LOCALISATION DES POINTS DE PRELEVEMENTS ........................................................... 6

1.2. PARAMETRES ANALYSES.......................................................................................... 10

1.2.1. Paramètres physico-chimiques ............................................................10 1.2.2. Paramètres biologiques.......................................................................12 1.2.3. Paramètres bactériologiques................................................................13

1.3. LES CAMPAGNES DE PRELEVEMENT .......................................................................... 15

1.3.1. Suivi physico-chimique et bactériologique : ...........................................15 1.3.2 Suivi d’indice biologique : ...................................................................15

1.4. CONDITIONS CLIMATIQUES ET HYDROLOGIQUES ........................................................ 15

1.4.1. Partie cantalienne ..............................................................................15 1.4.2. Partie corrézienne et lotoise ................................................................19

2. RÉSULTATS, ANALYSES ET COMMENTAIRES.............................22

2.1. METHODE D’INTERPRETATION DES RESULTATS .......................................................... 22

2.1.1. Méthode d’interprétation des résultats physico-chimiques : .....................22 2.1.2. Méthode d’interprétation des résultats biologiques : ...............................28

2.2. RESULTATS ET INTERPRETATION .............................................................................. 30

2.2.1. Qualité des eaux de l’amont du bassin de la Cère...................................31 2.2.2. Qualité des eaux de l’aval du bassin de la Cère......................................43 2.2.3. Suivi bactériologique ..........................................................................51

CONCLUSION ...............................................................................52

CONCLUSION GÉNÉRALE..............................................................54

GLOSSAIRE..................................................................................55

BIBLIOGRAPHIE ..........................................................................60

ANNEXES .....................................................................................61





INTRODUCTIONINTRODUCTIONINTRODUCTIONINTRODUCTION

Le présent document rassemble et analyse l'ensemble des données relatives à l’évolution de la qualité des eaux du bassin de la Cère entre 1999 et 2006 : à partir de 1999 pour la Cère amont (partie cantalienne) et à partir de 2001 pour l’aval du bassin (partie lotoise et corrézienne).

Ces données correspondent au suivi réalisé dans le cadre du contrat de rivière Cère amont et Cère aval, du RNB (Réseau National de Bassin) et du RCD (Réseau Complémentaire Départemental) à l’échelle du bassin hydrographique de la Cère.

Les prélèvements ont été réalisés par la MAGE (Mission d’Assistance à la Gestion de l’Eau) du Cantal, le SATESE (Service d’Assistance Technique aux exploitants de Station d’Epuration) du lot, la Maison de l’Eau et de la Pêche et EPIDOR. Les analyses ont été effectuées par des laboratoires Départementaux agrées. (Aurillac, Tulle et Cahors)

Pour les années 2004 et 2005, aucune mesure spécifique n’a été effectuée dans le cadre du contrat de rivière Cère amont conformément à ce qui avait été défini dans le dossier de prolongation. Seuls les points RNB ont fait l’objet d’un suivi qualitatif.

Les calculs d’IBGN (Indice Biologique Global Normalisé) de 2006, fournis par la Maison de l’Eau et de la Pêche de Neuvic (19) et le SATESE du Lot, ont été intégrés à cette analyse.

Toutes les mesures existantes ont donc été rassemblées et analysées afin de produire ce rapport final et ainsi répondre aux objectifs que le Contrat de Rivière s’était fixé à savoir :

- mieux cerner l'origine et les causes de la détérioration éventuelle des eaux,

- et analyser l'évolution de la qualité des eaux dans le temps (analyse diachronique) et dans l'espace (analyse globale), au regard des investissements réalisés.



1.1.1.1. LE RÉSEAU DE MESURE DU CONTRAT DE RIVIÈRE CÈRELE RÉSEAU DE MESURE DU CONTRAT DE RIVIÈRE CÈRELE RÉSEAU DE MESURE DU CONTRAT DE RIVIÈRE CÈRELE RÉSEAU DE MESURE DU CONTRAT DE RIVIÈRE CÈRE

1.1. LOCALISATION DES POINTS DE PRELEVEMENTS

Le réseau des points de prélèvements pris en compte est le suivant :

� Localisation des points de prélèvements de l’amont jusqu’au barrage de Nèpes : Cère Aval

Code station

Rivière concernée Nom Dépt Localisation Finalité

Années de suivi

Type de station

Type d'analyses

2000 � 2003

05064760 Mamou

Le Mamou en amont de la ZI

d’Arpajon 15

Pont de Roques en

amont d’Arpajon

- Amont de la ville d’Arpajon et de sa zone industrielle (ZI). 2006

Contrat de rivière

Physico-chimie

- Amont de la confluence avec la Cère, 1999 � 2003

05064750 Mamou

Le Mamou dans sa partie

aval 15 Pont de la RD

920

- Impact de l’agglomération d’Arpajon et de la ZI. 2006

Contrat de rivière

Physico-chimie IBGN

JOR Jordanne La Jordanne à

Lascelle 15

Entre Lascelle et le lac des

graves (CD17)

Evaluation de la qualité de la Jordanne 2006

Contrat de rivière IBGN

RNB/

05065000 Jordanne La Jordanne à

Rouffiac 15 Pont de Rouffiac

- Amont d’Aurillac. 1999 � 2005 RCD

Physico-chimie

- Impact de la ville d’Aurillac, 1999 � 2003

05064120 Jordanne

La Jordanne au pont du Bousquet 15

Pont du Bousquet

- Amont de la confluence avec la Cère. 2006

Contrat de rivière

Physico-chimie IBGN

AUT Authre L'authre à

Marmanhac 15 Le moulin de

Ginalhac

Etat du ruisseau de l'Authre 2006 IBGN

1999 � 2003 Physico-chimie

05063950 Authre

L’Authre au pont du

Mercadier 15 Pont du

Mercadier

- Impact des villes de Laroquevieille et de Marmanhac. 2006



05063940 Authre

L’Authre au pont de Brousse 15

Pont de Brousse

- Impact des villes de Jussac et de Reilhac. 2006


RNB/

05063900 Authre L’Authre en aval d’Ytrac 15

Pont de la D53 (pont du

Vert) - Impact de la ville d’Ytrac. 1999 � 2005 RCD

Physico-chimie


05063850 Authre L’Authre au

pont du Jallès 15 Pont du Jallès

- Amont de Saint-Étienne de Cantalès et son barrage. 2006



05063990 Roannes Le ruisseau de

Roannes 15

Pont de Lascombes

(RD 58)

- État du ruisseau de Roannes. 2006




Code station


Années de suivi

Type de station

Type d'analyses

- Aval rejets industrie laitière 3A. 1999 � 2003

Physico-chimie

05063980 Montreysse Le ruisseau de

Montreysse 15 Pont de la RD

61

- Amont de Saint-Étienne de Cantalès et son barrage. 2006


CER Cère

La Cère à St Jacques des

Blats 15

Pont sur la route de

Cresponnet

Evaluation de la qualité de la Cère 2006


RNB/

05066000 Cère

La Cère à Comblat le

Pont 15

Pont de Comblat le

Pont

- Aval de la ville de Vic s/ Cère. 1999 � 2005 RCD

Physico-chimique

- Impact de la ville d’Arpajon, 1999 � 2003

Physico-chimie

- Impact du Mamou, 2006 IBGN

05064700 Cère

La Cère à l’aval

d’Arpajon 15

Aval d’Arpajon,

entre le Mamou et la

Jordanne - Amont de la Jordanne.

Contrat de rivière


05064100 Cère

La Cère en aval de la Jordanne 15

Pont de Cabrières

- Impact de la Jordanne. 2006

Contrat de rivière

Physico-chimie IBGN

RNB/

05064000 Cère La Cère à Sansac 15

Pont de Sansac 1999 � 2005 RCD

Physico-chimie

- Amont de Saint-Étienne de Cantalès et son barrage. 2000 � 2003

05063985 Cère

La Cère en amont de

Saint-Étienne de Cantalès 15

Pont de la RD 64

- Amont du barrage de Nèpes. 2006

Contrat de rivière

Physico-chimie

1999 � 2003

05063750 Cère

La Cère en aval du

barrage de Nèpes 15

Pont de la voie ferrée

- Aval du barrage de Nèpes. 2006

Contrat de rivière

Physico-chimie

� Localisation des points de prélèvements de l’aval de Laroquebrou jusqu’à la confluence avec la Dordogne : Cère amont

Code station


Années de suivi

Type de station

Type d'analyses

ORG10 Cère

Ruisseau de l’Orgues à sa confluence 46 Pont d’Orgues

- État du ruisseau de l’Orgues. 2003

Contrat de rivière

Physico-chimie IBGN

+ IBD

- État du ruisseau,

NEG10 Cère Le Nègreval à sa confluence 46

- Surveillance et impact éventuel des activités agricole. 2003

Contrat de rivière

Physico-chimie

- Aval de la ville de Laroquebrou,

1999 � 2003

Physico-chimie

05063800 Cère

La Cère en aval de

Laroquebrou 15 Aval de

Laroquebrou - Amont des gorges. 2006




Code station


Années de suivi

Type de station

Type d'analyses

- Aval des gorges,

Physico-chimie

05063300 /

CRC 01 Cère

La Cère en amont de

Laval-de-Cère 46

Au niveau de « Marconcelles »

au niveau du petit ruisseau

- Amont de Laval-de-Cère.

2001 � 2005

Contrat de rivière IBGN + IBD

CRC07 Cère

La Cère en aval de la

décharge de Frau 46

- Impact de la décharge de Frau.

2001 & 2004

Contrat de rivière

Physico-chimie 05063100

/ CER 10 Cère

La Cère en aval de la ZI de Biars s/

Cère 46 Au niveau du

port de Lacaze - Impact de la ZI de Biars s/ Cère.

2001 � 2005

Contrat de rivière IBGN + IBD

RNB/

05063000 Cère La Cère à Bretenoux 46

Pont de la N140 à Bretenoux

- Contrôle du bassin de la Cère.

1999 � 2005 RCD

05062950 /

CER 70 Cère

La Cère en aval de

Bretenoux 46

Au camping de Lasfargues, à

500m de la D14

- Impact de l’assainissement de Bretenoux/Biars.

2001 � 2005

Contrat de rivière

Physico-chimie IBGN

+ IBD

L'ensemble de ces points est représenté géographiquement en page suivante : les sites de prélèvement permettent de cerner les lieux de dégradations et de suivre l'évolution de la qualité des eaux.





1.2. PARAMETRES ANALYSES

1.2.1.1.2.1.1.2.1.1.2.1. PPPParamètres physicoaramètres physicoaramètres physicoaramètres physico----chimiqueschimiqueschimiqueschimiques

LES PARAMETRES SUIVIS:

Le tableau ci-dessous présente les stations du territoire du contrat de rivière Cère qui ont fait l’objet d’un suivi physico-chimique (donc hors stations RNB).

Les paramètres analysés varient selon les sites de prélèvement du fait de la problématique recherchée.

L’Azote Kjeldahl (NTK), azote sous forme organique et ammoniacale (hors nitrites et nitrates), signe de décomposition de déchets organiques, est mesuré uniquement sur les points encadrant la retenue de Saint-Étienne de Cantalès.

La chlorophylle A permet d’estimer la quantité de plancton végétal vivant et l’état de son développement, les phéopigments (mesure associée à celle de la chlorophylle A), produits de dégradation de la chlorophylle A, permettent de suivre la dégradation du plancton végétal. Ils sont mesurés uniquement en été en aval de Nèpes (impact de l’eutrophisation de la retenue sur la Cère) et sur le ruisseau de Monreysse (impact des effluents laitiers).

Pour chaque site de mesure, des tests de terrain (température de l'eau, concentration en oxygène dissous, pH et conductivité) sont effectués grâce à des mallettes WTW. Les autres paramètres physico-chimiques signalés ci-dessous ont été analysés par le Laboratoire Départemental d'Analyses et de Recherche du Cantal et le Laboratoire de l'eau de Cahors et de Launaguet.

Code station Rivière concernée Paramètres mesurés

05064760 Ru du Mamou MES, COD, NH4+, NO2

-, NO3-, PO4

3-, PT

05064750 Ru du Mamou MES, COD, NH4+, NO2

-, NO3-, PO4

3-, PT

05065000 Jordanne RNB/ RCD

05064120 Jordanne MES, COD, NH4+, NO2

-, NO3-, PO4

3-, PT

05063950 Authre MES, COD, NH4+, NO2

-, NO3-, PO4

3-, PT


-, NO3-, PO4

3-, PT

05063900 Authre RNB/RCD


-, NO3-, PO4

3-, PT, NTK

05063990 Roannes MES, COD, NH4+, NO2

-, NO3-, PO4

3-, PT

05063980 Ruis de Monreysse MES, COD, NH4

+, NO2-, NO3

-, PO43-, PT, NTK + chloro

A + phéo l’été

05066000 Cère RNB/ RCD

05064700 Cère MES, COD, NH4+, NO2

-, NO3-, PO4

3-, PT


-, NO3-, PO4

3-, PT, NTK


-, NO3-, PO4

3-, PT


05063750 Cère MES, COD, NH4

+, NO2-, NO3

-, PO43-, PT, NTK + chloro

A + phéo l’été

ORG10 Cère - Orgues MES, COD, NH4+, NO2

-, NO3-, PO4

3-, PT, DBO5

NEG10 Cère - Nègreval MES, COD, NH4+, NO2

-, NO3-, PO4

3-, PT, DBO5


-, NO3-, PO4

3-, PT

MES = Matières en suspension, COD = Carbone organique dissous, NH4

+ = Ammonium, NO2- = Nitrites, NO3

- = Nitrates, PO4

3- = Orthophosphates, PT = Phosphore total, DBO5 = Demande Biologique en Oxygène pour 5 jours.




05063300 / CRC01 Cère MES, COD, NH4+, NO2

-, NO3-, PO4

3-, PT, DBO5

CRC07 Cère MES, COD, NH4+, NO2

-, NO3-, PO4

3-, PT, DBO5

05063100 / CER 10 Cère MES, COD, NH4+, NO2

-, NO3-, PO4

3-, PT, DBO5


05062950 / CER70 Cère MES, COD, NH4+, NO2

-, NO3-, PO4

3-, PT, DBO5

DEFINITION DES PARAMETRES :

� LA DEMANDE BIOCHIMIQUE EN OXYGENE SUR 5 JOURS : DBO5 La demande biochimique en oxygène est la quantité d'oxygène consommée dans des conditions d'essai spécifiques (incubation pendant 5 jours, à 20° dans l'obscurité) par les micro-organismes présents dans l'eau, pour assurer la dégradation de la matière organique par voie biologique. La DBO5 s'exprime en mg O2/l (milligrammes d'oxygène par litre). La DBO5 représente plus particulièrement une mesure de la charge polluante d'origine carbonée (pollution organique biodégradable). Elle fournit donc une des indications importantes permettant de juger de la qualité d'une eau et de son degré de pollution. Dans le milieu naturel, les conséquences de la DBO5 sont un appauvrissement du milieu en oxygène dissous, qui peut conduire à l'asphyxie des êtres vivants.

� CARBONE ORGANIQUE DISSOUS : COD Il s’agit du carbone lié à la matière organique dissoute, biodégradable ou non. Il provient pour une part de la production interne du milieu et d’autre part de l’activité humaine.

� LES MATIERES EN SUSPENSION : MES Il s'agit de la quantité de matière, organiques ou minérales, en suspension dans l'eau. Elles correspondent à la pollution solide. Les MES s'expriment également en mg/l (milligrammes par litre). L'abondance des matières en suspension dans l'eau favorise la réduction de la luminosité et abaisse la production biologique du fait, en particulier, d'une chute de l'oxygène dissous consécutive à une réduction des phénomènes de photosynthèse. Les effets mécaniques des matières en suspension sont également importants (colmatage des branchies des poissons, décantation et réduction du développement des végétaux et invertébrés de fond, etc…).

� L'AZOTE KJELDAHL : NTK

Il s’agit d’une analyse qui permet de mesurer simultanément l'azote organique et l'azote ammoniacal. On obtient alors l'azote KJELDAHL, noté NTK (NTK = azote organique + azote ammoniacal). La quantité d'azote s'exprime en mg/l (milligrammes par litre).

� L'azote organique constitue les cellules vivantes végétales ou animales. � L'azote ammoniacal (NH4) provient de la décomposition par des bactéries de l'azote

organique ou des rejets directs d'animaux (urines, excréments). Ces 2 paramètres sont utilisés par la réglementation pour fixer les limites de rejet de l'azote dans le milieu naturel après traitement en station d’épuration. L'azote dans les eaux usées urbaines est présent principalement sous forme d'azote organique et ammoniacal. En mesurant l’azote kjeldhal, on peut visualiser une pollution ponctuelle d’origine domestique, si sa valeur est très supérieure à celle présente dans un cours d’eau non pollué. L'ammoniac peut être toxique pour les poissons et la faune benthique et provoque une consommation de l’oxygène dissous présent dans le milieu aquatique pour son oxydation.



� LES NITRATES (NO3-) ET LES NITRITES (NO2

-) Il s’agit de mesurer les concentrations en espèce chimique ayant essentiellement pour origine les engrais agricoles et les effluents de STEP. Les nitrates sont des engrais pour les plantes aquatiques et les algues.

� Les nitrates (NO3-), proviennent de la dégradation de l’azote ammoniacal (évolution

en nitrites, puis en nitrates). Ils sont utilisés essentiellement comme engrais. Indicateur de l’activité agricole ils proviennent en grande partie de l’amont. Présent dans les sols cultivés, sa teneur dans l’eau varie avec les précipitations et les saisons. Ce paramètre ne doit pas dépasser 50 mg/l pour la production d’eau potable. Leurs origines peuvent être très diverses : minéralisation de la matière organique, engrais azoté, fumier, eaux usées domestiques et industrielles.

� Les nitrites (NO2-) résultent d’une oxydation bactérienne de l’ammoniaque ou de la réduction des nitrates. L’azote ammoniacal représente les ions ammonium (NH4+) de l’eau. Il permet une estimation de la pollution azotée réduite dans l’eau. Les nitrites sont rarement d’origine naturelle. Un cours d’eau non pollué ne comporte normalement ni nitrites ni ammoniaque. Ils sont issus des rejets des stations d’épuration, de l’activité agricole, des ruissellements urbains et de diverses industries.

� LE PHOSPHORE TOTAL (PT) ET LES ORTHOPHOSPHATES (PO4

3-) Il s’agit d’analyser et de distinguer 2 formes :

� Le phosphore organique, résidu de matière vivante. � Le phosphore minéral, essentiellement constitués d’orthophosphates (PO4

3-), qui représentent 50 à 90% de la totalité du phosphore dans les eaux usées urbaines. De plus, ils constituent, au même titre que les nitrates, un agent fertilisant.

PT = Porganique + Pminéral. La quantité de phosphore s'exprime en mg/l (milligrammes par litre). Dans les eaux usées urbaines, le phosphore total provient environ pour moitié des déjections humaines, et pour moitié de l'utilisation des lessives. Tout comme les nitrates, le phosphore en excès dans le milieu aquatique contribue au phénomène d'eutrophisation et plus particulièrement au développement et à la prolifération des cyanobactéries dans les eaux stagnantes.

1.2.2.1.2.2.1.2.2.1.2.2. PPPParamètres biologiquesaramètres biologiquesaramètres biologiquesaramètres biologiques

LES PARAMETRES SUIVIS : Le tableau ci-dessous représente les stations du territoire du contrat de rivière Cère qui ont fait l’objet d’un suivi des paramètres biologiques soit à travers l’IBGN (Indice Biologique Global Normalisé), soit à travers l’IBD (Indice Biologique Diatomique)

Ces mesures ont été réalisées par la Maison de l’Eau et de la Pêche pour la partie cantalienne et corrézienne et par le SATESE pour la partie lotoise du bassin de la Cère.


05064750 Mamou IBGN 2006

JOR Jordanne IBGN 2006

05064120 Jordanne IBGN 2006

05063950 Authre IBGN 2006

AUT Authre IBGN 2006



05063990 Roannes IBGN 2006




05063980 Lalaurie - Montreysse IBGN 2006

CER Cère IBGN 2006

05064700 Cère IBGN 2006

05064100 Cère IBGN 2006

05063750 Cère IBGN 2006

ORG 10 Cère - Orgues IBGN 2006 / IBD 2006

05063300 / CRC 01 Cère IBGN 2006 / IBD 2006

05063100 / CER 10 Cère IBGN 2006 / IBD 2006

05062950 / CER 70 Cère IBGN 2006 / IBD 2006

DEFINITION DES PARAMETRES

� L’IBGN (Indice Biologique Global Normalisé) L'IBGN permet d'évaluer la qualité générale d'un cours d'eau au moyen d'une analyse des macro-invertébrés benthiques. Ces insectes qui habitent le lit de la rivière sont considérés comme d’excellents indicateurs de la santé et de la qualité de l’eau. Appliquée à un site d'eau courante considéré isolément, la méthode permet d'en situer la qualité hydro-biologique globale dans une gamme typologique générale excepté la zone des sources, certains cours inférieurs des grands cours d'eau et les milieux atypiques tels que les canaux et les zones estuariennes. Appliquée comparativement (par exemple en amont et en aval d'un rejet), la méthode permet d'évaluer, dans les limites de sa sensibilité, l'effet d'une perturbation sur le milieu récepteur.

� L’IBD (Indice Biotique Diatomique) L’IBD permet d’évaluer la qualité d’un cours d’eau au moyen d’une analyse des diatomées benthiques par brossage des substrats durs (pierres, galets). Il traduit bien les pollutions organiques mesurées par les méthodes classiques. Il se corrèle également bien avec les concentrations en phosphore, qui reflètent le degré d’eutrophisation. En revanche, les effets des pesticides et des métaux lourds ne peuvent être distingués de ceux de la charge organique généralement associée. Néanmoins, les communautés de diatomées soumises à de fortes concentrations de ces polluants voient leur densité et leur taille diminuer, avec apparition de malformations cellulaires ce qui peut être un bon indicateur de pollution particulière.

1.2.3.1.2.3.1.2.3.1.2.3. PPPParamètres bactériologiquesaramètres bactériologiquesaramètres bactériologiquesaramètres bactériologiques

LES PARAMETRES SUIVIS

Le tableau ci-dessous présente les stations du territoire du contrat de rivière Cère qui ont fait l’objet d’un suivi de la bactériologie. Pour compléter le suivi de qualité, il a été décidé de réaliser un suivi bactériologique en 2006. EPIDOR a effectué ces mesures en 2006 sur les stations de l’amont listées ci-dessous. Les autres résultats ont été fournis par le SATESE du Lot.



DEFINITION DES PARAMETRES

Lors du suivi bactériologique, deux souches de bactéries sont principalement étudiées : � Les Escherichia Coli (coliformes fécaux)

Ce sont des bactéries bacilles coliformes d'origine fécale. Leur variabilité est fonction du rayonnement solaire, du pH, de la présence de matière en suspension (MES) de la matière organique dissoute. Ils peuvent se développer à des températures élevées, mais sont incapables de se multiplier à 4°C. Leur présence en grande quantité constitue un facteur limitant pour la production d’eau potable et pour la baignade.

� Les streptocoques fécaux Ils ne peuvent pas se multiplier dans l’eau, mais ils sont plus résistants que les coliformes. Leur présence en grande quantité constitue un facteur limitant pour la production d’eau potable, et pour la baignade. L’un des avantages de ce type d’indicateur bactériologique réside dans son incapacité à se multiplier dans l’environnement aquatique à la différence des coliformes. De plus, il est plus résistant et donc caractérise une contamination plus ancienne. Cette forte résistance peut être comparée à celle des virus. Ainsi, le groupe des streptocoques fécaux peut permettre d’identifier une potentielle contamination virale. Les coliformes et les streptocoques fécaux sont des bactéries témoins de la contamination fécale humaine ou animale. Leur présence indique une probabilité de contamination du milieu par des organismes pathogènes (bactéries, protozoaires, virus, champignons…).


05064760 Ru du Mamou /

05064750 Ru du Mamou Bactério en 2006

05065000 Jordanne /

05064120 Jordanne Bactério en 2006

05063950 Authre /

05063940 Authre /

05063900 Authre /

05063850 Authre Bactério en 2006

05063990 Roannes Bactério en 2006

05063980 Ruis de Monreysse Bactério en 2006

05066000 Cère /

05064100 Cère Bactério en 2006

05064000 Cère /



ORG10 Orgues Bactério en 2003

NEG10 Nègreval Bactério en 2003

05063300 / CRC01 Cère Bactério en 2001

CRC07 Cère Bactério en 2001 & 2004

05063100 / CER 10 Cère Bactério en 2002

05063000 Cère /

05062950 / CER70 Cère Bactério en 2001, 2002 & 2005



1.3. LES CAMPAGNES DE PRELEVEMENT

1.3.11.3.11.3.11.3.1.... SSSSuivi physicouivi physicouivi physicouivi physico----chimiqchimiqchimiqchimique et bactériologiqueue et bactériologiqueue et bactériologiqueue et bactériologique ::::

Le suivi qualité physico-chimique du contrat de rivière Cère s'est basé sur les dates de prélèvements des campagnes du RNB/RCD (mesures réalisées la même semaine) afin d'obtenir des résultats comparables. Les campagnes de prélèvements prévues dans le contrat de rivière ont été réalisées de mars à octobre, à raison d'une campagne par mois (soit 6 campagnes).

D’autres campagnes de mesures ont été réalisées entre 1999 et 2006 et donc intégrées à cette étude. Au total, sur la partie amont du bassin de la Cère (entre Comblat le Pont et Laroquebrou) 87 campagnes ont été effectuées entre le 24 février 1999 et le 17 novembre 2006 et 77 sur la partie aval entre le 3 mars 1999 et le 11 octobre 2006.

Les prélèvements ont été réalisés par EPIDOR sur la partie cantalienne. Chaque campagne du contrat de rivière Cère amont fait l'objet d'un parcours prédéterminé (environ 150 kilomètres) qui conditionne l'ordre et l'heure approximative des prélèvements.

Les campagnes RNB/RCD ont été effectuées par la MAGE (Mission d'Assistance à la Gestion de l'Eau) du Conseil Général du Cantal et le SATESE (Service d’Assistance Technique aux Exploitants de Stations d’Épuration) du Lot selon un tracé propre à l'échelle du département.

Les prélèvements ont été effectués quelles que soient les conditions climatiques.

1.3.21.3.21.3.21.3.2 SSSSuivi d’indice biologiqueuivi d’indice biologiqueuivi d’indice biologiqueuivi d’indice biologique :::: Le suivi qualité biologique du contrat de rivière Cère a été effectué pendant la période estivale. Les campagnes de prélèvements IBGN cantaliennes ont eu lieu de début juillet à début août et les campagnes IBGN et IBD lotoises ont eu lieu en octobre et novembre 2006. Dans le cadre du contrat de rivière Cère conduit par EPIDOR, des investigations liées à la connaissance des milieux, au suivi et à l’évaluation régulière des actions mises en place sont nécessaires. C’est la raison pour laquelle la Maison de l'Eau et de la Pêche de la Corrèze (M.E.P. 19) et le SATESE du Lot ont été mandatés par EPIDOR pour mettre en place des Indices Biologiques Globaux Normalisés (IBGN) et des Indices Biologiques Diatomiques (IBD) sur la Cère et plusieurs de ses affluents et par là même établir un état des lieux de la qualité biologique des cours d’eau du bassin.

1.4. CONDITIONS CLIMATIQUES ET HYDROLOGIQUES

1.4.1.1.4.1.1.4.1.1.4.1. Partie cantaliennePartie cantaliennePartie cantaliennePartie cantalienne

Les données concernant la pluviométrie lors des campagnes de prélèvements et des jours précédents sont extraites des relevés effectués par le Centre Départemental de la Météorologie du Cantal sur la station de Vic-sur-Cère [Comblat-le-Pont] afin de pouvoir les associer aux débits de la Cère à Polminhac (à Comblat) fournis par la banque hydro SCHAPI (Service Central d’Hydrométéorologie et d’Appui à la Prévision des Inondations).

Nous avons donc recueilli les données de 2003 à 2006 pour les croiser avec les données physico-chimiques et bactériologiques.



Les données météorologiques 1999 – 2003 ont déjà été analysées dans le cadre du bilan réalisé pour cette période. Un rapport réalisé par EPIDOR a été édité en 2003 sous le titre « Suivi de la qualité des eaux du bassin de la Cère, bilan 1998 – 2003 ».

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Précipitations DébitsCampagnes de prélèvement

Évolution des pluies & débits de la Cère à Comblat le Pont en 2003

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Q (m 3/s)

Précipitations

DébitsCampagnes de prélèvement




Comme le montrent les graphiques, l'influence des précipitations sur les débits des rivières est nette : les pluies entraînent rapidement l'augmentation des débits en particulier lorsque le phénomène pluvieux est durable et que le sol est saturé ce qui aura un impact sur les mesures de qualité. L’amont du bassin de la Cère a un temps de réponse rapide.

Année Moyenne annuelle des débits journaliers (m3/s)

Moyenne annuelle des débits journaliers (m3/s) VCN10

Débit journalier maximum mesuré sur l’année (m3/s)

2003 2,73 2,73 0,13 52

2004 3,55 3,55 0,22 45,4

2005 1,90 1,90 0,20 15,3

Référence

1959-2006

(Banque Hydro)

Module : 4,26 Module quinquennal sec : 3,5

VCN10 quinquennal :

0,23

Débit fréquence biennale : 46

Débits à Vic-sur-Cère [Comblat-le-Pont]

Les moyennes annuelles des débits à Comblat-le-Pont sont inférieures au module.

L’amont du bassin de la Cère a connu une succession de trois années sèches (2005 a même été une année très sèche), sècheresse de période de retour quinquennale (qui n’arrive que tous les quinze ans). Ces années ont été marquées par des étiages sévères et une absence de crues.

Quelques épisodes pluvieux sont à relever car ils coïncident avec les campagnes de mesure physico-chimiques et bactériologiques :

- 9 septembre 2003 : 0,6 mm de pluie le jour même et 65 mm les 2 jours précédents,

- 2 décembre 2003 : 18,6 mm de pluie le jour même et 85 mm les 3 jours précédents,

- 19 avril 2004 : 26,8 mm de pluie le jour même et 24 mm les 3 jours précédents,

- 8 septembre 2005 : 0,8 mm de pluie le jour même et 101 mm les 3 jours précédents,

- 5 juillet 2006 : orage accompagné de précipitations de 26,8 mm (4,3mm la veille),

- 11 octobre 2006 : 69 mm de pluie le jour même, épisode sec les jours précédents.



1.4.2.1.4.2.1.4.2.1.4.2. Partie Partie Partie Partie corrézienne et corrézienne et corrézienne et corrézienne et lotoiselotoiselotoiselotoise

Les débits de la station de la Cère à Biars-sur-Cère [Bretenoux] ont été extraits de la Banque hydro SCHAPI et les précipitations de Bretenoux ont été fournies par le Centre Départemental de Météo France du Lot.

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Évolution des pluies & débits de la Cère à Bretenoux en 2003

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Q (m 3/s)



Evolution des pluies & débits de la Cère à Bretenoux en 2006

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Q (m 3/s)

Précipitations Débits


Comme à Comblat, la pluviométrie mesurée à Bretenoux conditionne l'hydrologie de la Cère, mais il faut également considérer l'influence des grands barrages hydroélectriques (St-Etienne-Cantalès, Lamativie, ou Laval de Cère par exemple). Le barrage de Brugales sert de démodulateur à cette chaîne d'ouvrages et permet d'amortir l'amplitude des variations de débits issues de l'activité d'EDF. C'est pourquoi la correspondance entre précipitations et débits n'est pas aussi nette sur les graphiques de l’aval que sur ceux de l’amont.



Année Moyenne annuelle des débits journaliers (m3/s)

Moyenne annuelle des débits journaliers (m3/s)

VCN10 Débit journalier maximum mesuré sur l’année (m3/s)

2003 22,34 22,34 3,68 101

2004 27,05 27,05 6,07 205

2005 19,19 19,19 4,90 47

Référence

1983-2006 (Banque Hydro)

Module : 26,20 Module quinquennal

sec : 21

Médiane : 26

VCN10 quinquennal :

2,8

VCN10 biennal : 3,9

Débit fréquence biennale : 150

Débit fréquence quinquennale : 220

Débits à Biars-sur-Cère [Bretenoux]

Les moyennes annuelles des débits à Bretenoux en 2003 et en 2005 sont inférieures au module. Le débit moyen annuel de 2004, est à peine supérieur à ce module.

Les années 2003, 2004 et 2005 ont été des années sèches. L’année 2004 est une année moyenne (proche de la valeur médiane).

Les étiages n’ont pas été importants.

Les crues à Bretenoux ont été relativement faibles en 2003 et 2004. Seule la crue de janvier 2004 peut être considérée comme moyenne (205 m3/s).

Il n’y a pas eu d’évènement pluvieux majeur coïncidant avec les campagnes de mesures.



2.2.2.2. RÉSULTATS, ANALYSERÉSULTATS, ANALYSERÉSULTATS, ANALYSERÉSULTATS, ANALYSESSSS ET COMMENTAIRES ET COMMENTAIRES ET COMMENTAIRES ET COMMENTAIRES

2.1. METHODE D’INTERPRETATION DES RESULTATS

2.1.1. 2.1.1. 2.1.1. 2.1.1. Méthode d’interprétation des rMéthode d’interprétation des rMéthode d’interprétation des rMéthode d’interprétation des résultats physicoésultats physicoésultats physicoésultats physico----chimiques chimiques chimiques chimiques ::::

L’analyse s’est portée sur l’ensemble des stations suivies entre 1999 et 2006.

L'interprétation des résultats physico-chimiques a été menée à partir de l'analyse des résultats bruts et, manuellement, nous avons attribué une classe de qualité conformément au Système d'Évaluation de la Qualité de l'Eau (SEQ-Eau) des cours d'eau de l'Agence de l'Eau, version 1 (voir grille en Annexe 1). C’est donc le paramètre le plus déclassant qui détermine la classe de qualité de chaque point.

Une charte graphique unique permet de traduire visuellement les résultats obtenus :

Bonne quali téQuali té passable

Très bonne qualité

Mauvaise qual itéQuali té médiocre

Pour la bactériologie, la classe d’aptitude à l’usage des « sports et loisirs aquatiques » a été choisie car elle était la plus adaptée aux usages du cours d’eau.

L'analyse des classes de qualité, obtenues pour chaque point à chacune des campagnes, est réalisée à partir de la représentation graphique en page suivante. Cette approche globale permet d'apprécier l'évolution de la qualité générale des rivières dans le temps et l'espace. Elle peut être complétée autant que de besoin par une approche locale et/ou par paramètre.

Ces cartes permettent une représentation de la qualité des eaux annuelle pour chaque prélèvement et de connaître les facteurs déclassants.

Les années comprises entre 1999 et 2002 ayant déjà fait l’objet d’un rapport, elles n’ont pas été à nouveau reportées sur une carte annuelle. Seules les années 2003, 2004, 2005 et 2006 font l’objet d’une carte. Les années antérieures ont été reportées sur une carte synthétique reprenant toutes les classes de qualité annuelles depuis 1999.













2.1.2.1.2.1.2.1.2222. . . . Méthode d’interprétation des résultats biologiques Méthode d’interprétation des résultats biologiques Méthode d’interprétation des résultats biologiques Méthode d’interprétation des résultats biologiques ::::

L’analyse s’est portée sur l’ensemble des stations suivies en 2006. L’I.B.G.N est une méthode d’évaluation de la qualité biologique globale des systèmes d’eaux courantes, basée sur l’examen du macrobenthos. Il constitue une information synthétique exprimant l’aptitude d’un site d’eau courante au développement des invertébrés benthiques toutes causes confondues. Il permet un classement objectif des qualités biogènes des sites appartenant à des systèmes différents, naturels, modifiés, artificiels ou diversement dégradés (VERNEAUX & coll., 1982 ; Cabinet GAY Environnement, 1996). L’Indice Biologique Global Normalisé (IBGN, AFNOR NF T90-350, 2004) comprend donc un protocole de prélèvement standardisé et reproductible, permettant de récolter qualitativement 95 % des familles présentes dans le cours d’eau (VERNEAUX & coll., 1981). Le plan d’échantillonnage est dit stratifié, il vise à échantillonner le plus de substrats possibles en commençant par les habitats (couples Substrat-Vitesse) les plus favorables. Son utilisation par voie comparative (prélèvements amont et aval) est adaptée à l’appréciation des degrés de dégradation dans les limites de sa sensibilité (VERNEAUX & coll., 1982). Cette méthode est une évaluation qualitative du milieu aquatique par le calcul d’un indice résultant de la nature (exigences écologiques) et de la variété de la faune des macroinvertébrés benthiques. L'interprétation des valeurs de l’indice IBGN fait référence aux classes de qualité définies dans la grille du SEQ-EAU version 1.

Paramètres IBGN Grille du Seq-Eau V1

IBGN ≥ 16 Qualité Excellente (très bonne)

16 > IBGN ≥ 13 Qualité Bonne

12 ≥ IBGN ≥ 9 Qualité Passable (moyenne)

8 ≥ IBGN ≥ 5 Qualité Médiocre

IBD < 5 Qualité Hors classe (mauvaise)

La carte suivante permet une représentation de la qualité biologique des eaux pour l’année 2006.

L'indice Biologique Diatomées (IBD) est un indice de qualité générale de l'eau, fondé en particulier sur les matières oxydables et la salinité. Il s’appuie sur 209 espèces et sur leur répartition à l'intérieur de sept classes de qualité d'eau définies à partir de quatorze paramètres physico-chimiques usuels. L'interprétation des valeurs de l’indice IBD fait référence aux classes de qualité définies dans le "Guide méthodologique pour la mise en œuvre de l'Indice Biologique Diatomées " (cf. tableau ci-après). Une couleur est attribuée à chaque classe de qualité (bleue pour excellente à rouge pour mauvaise).

IBD ≥ 17 Qualité très bonne 17 > IBD ≥ 13 Qualité bonne 13 > IBD ≥ 9 Qualité moyenne 9 > IBD ≥ 5 Qualité médiocre IBD < 5 Qualité mauvaise





2.2. RESULTATS ET INTERPRETATION

L’évolution des concentrations des solutés dans les eaux du bassin versant de la Cère présente le plus souvent une forte variabilité temporelle.

Depuis, 2002, date du dernier bilan qualité, on ne peut pas vraiment constater une amélioration de la qualité des stations et en particulier à l’amont. Ceci est dû, la plupart du temps, au fait que les paramètres les plus déclassants ont été mesurés en juillet 2006, jour d’orage. Les forts épisodes pluvieux et orageux sont souvent suivis de pics de MES et de Phosphore total rendant la qualité médiocre voire hors classe.

De plus, 2006 a été une année sèche et comme en 2003, la dilution étant faible, on constate une dégradation de la qualité de l’eau.

Ce mode d’interprétation étant très exigeant, les améliorations sont difficiles à faire apparaître. C’est pourquoi un suivi des stations, paramètre par paramètre, a été réalisé ainsi qu’une comparaison d’amont en aval (voir graphiques en Annexe 2) permettant une analyse plus fine de l’évolution de la qualité des eaux du bassin de la Cère.

L’analyse a été effectuée en séparant l’amont et l’aval de la Cère.

L’amont de la Cère englobe toute la rivière et ses affluents jusqu’à la retenue de Saint Etienne Cantalès et le barrage de Nèpes car ce sont les réceptacles finals des eaux de l’amont du bassin versant.

Rivière concernée

Code station - Nom

Mamou 05064760 - 05064750

Jordanne 05065000 – 05064120

Authre 05063950 – 05063940 – 05063900 - 05063850

Roannes 05063990

Montreysse 05063980

Cère CER - La Cère à St Jacques des Blats

05066000 - La Cère à Comblat le Pont

05064700 - La Cère à l’aval d’Arpajon

05064100 - La Cère en aval de la Jordanne

05064000 - La Cère à Sansac

05063985 - La Cère en amont de Saint-Étienne de Cantalès

05063750 - La Cère en aval du barrage de Nèpes

L’aval de la Cère englobe toute la rivière et ses affluents de Laroquebrou jusqu’à la confluence avec la Dordogne.

Rivière concernée Code station - Nom

Orgues ORG 10

Négreval NEG 10

Cère 05063800 - La Cère en aval de Laroquebrou

05063300 / CRC01 - La Cère en amont de Laval-de-Cère

CRC07 - La Cère en aval de la décharge de Frau

05063100 / CER10 - La Cère en aval de la ZI de Biars s/ Cère

05063000 - La Cère à Bretenoux

05062950 / CER70- La Cère en aval de Bretenoux

Pour chacun des secteurs Cère amont et Cère aval, une analyse, station par station en commençant par les affluents de la Cère puis la Cère elle-même, est réalisée.



Une analyse comprend analyse de la station �� L'évolution de la qualité physico-chimique évolution de la station �� IBGN �� L'évolution de la qualité biologique IBD ��

2.2.1. Qualité des eaux de l’amont du bassin de la Cère

LES AFFLUENTS DE LA CERE :

Le Mamou (05064760 & 05064750)

L’évolution de la qualité physico-chimique : Qualité du Mamou en amont (05064760)

1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 Qualité du Mamou en aval (05064750)

1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006

�� Une augmentation des nitrates (NO3-) est observée sur les deux stations depuis 1999, mais

les valeurs restent bonnes. �� Les pics de matières azotées (NO2

- & NH4+) en août et septembre 2003 puis en juillet 2006,

déclassent la qualité du Mamou en passable (orange). Ces augmentations suivent également les périodes de fortes précipitations.

�� En 2006, des pics de phosphore total (PT) à l’amont entraînent une modification de la qualité qui, auparavant médiocre (orange) (2001 & 2002), est devenue hors classe (2006 : 1,62 mg/l, rouge). L’aval (pont de Roques) reste passable. Ces augmentations suivent des périodes de fortes précipitations ayant entraîné des hausses considérables de débits, de lessivage et de remise en suspension des particules, expliquant ces valeurs.

�� En 2006, pas de problème d’orthophosphates sur l’ensemble du cours d’eau, la qualité est bonne à excellente pour ce paramètre.

�� On constate en 2006 moins de phosphore total et d’orthophosphates (0,1 mg/l) à l’aval qu’à l’amont.

Les eaux du Mamou connaissent une augmentation des concentrations en nitrates. Leur qualité est altérée par les épisodes pluvieux. L’évolution de la qualité biologique : �� La note IBGN du Mamou, avec 14/20 apparaît comme fiable, robuste et très représentative. L’analyse plus poussée des éléments constitutifs de la note IBGN sur le Mamou (05064750) a permis de soulever la faible qualité habitationnelle de ce cours d’eau peu avant sa confluence avec la Cère, de même que d’une qualité de l’eau qui, sans pouvant être considérée comme très défavorable, n’en semble pas pour autant d’excellente qualité.

La qualité biologique des eaux du Mamou ne présente pas de pollution constante mais elle semble seulement sensible aux facteurs abiotiques.

MAMOU (05064750) NOTE IBGN 14 ROBUSTESSE 14 CLASSE SEQ BIO VERT



La Jordanne (05065000 & 05064120)

L’évolution de la qualité physico-chimique : Qualité de la Jordanne en amont (05065000)

1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 Qualité de la Jordanne en aval (05064120)

1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006

�� Depuis 1999, il y a une augmentation générale (amont & aval) des nitrates (NO3-). Les

concentrations de l’amont (Rouffiac) sont légèrement supérieures à celles de l’aval mais restent de bonne qualité.

�� D’amont en aval, les matières azotées et phosphorées connaissent une augmentation respectivement très forte et forte :

- l’ammonium (NH4+) dont la qualité passe d’« excellente » à passable voire médiocre

devient ponctuellement hors classe,

- les nitrites (NO2-) qui partant d’une bonne qualité à l’amont, évoluent vers une

qualité passable à médiocre,

- le phosphore total (PT) est régulièrement passable ou médiocre alors qu’il ne l’est que très sporadiquement à l’amont,

- les orthophosphates (PO43-).sont plus occasionnellement que le phosphore total,

dans les gammes de qualité passable et médiocres.

La qualité des eaux de la Jordanne est extrêmement variable d’une année à l’autre. Ces mesures démontrent nettement l’impact négatif de l’agglomération d’Aurillac causé par des problèmes de station d’épuration et/ou de réseau.

L’évolution de la qualité biologique : �� Les notes IBGN sur la Jordanne avec 17/20 et 8/20 font apparaître un vrai contraste amont-aval.

Il faut dresser un bilan mitigé de la qualité biologique de ce cours d’eau entre sa partie amont (JOR, St Cirgues de Jordanne) et sa partie aval (05064120, aval d’Aurillac, et juste avant sa confluence avec la Cère). En effet, si la qualité de l’eau et de l’habitat semblent plutôt favorables au développement de la faune invertébrée en JOR, la qualité biologique de la Jordanne en 05064120 est très réduite avec une note de 8/20.

L’analyse plus précise de la note IBGN et de la liste faunistique permet de mettre en évidence la bonne représentativité de la note IBGN et d’émettre l’hypothèse d’une perturbation du milieu par des substances toxiques (métaux ?), sans exclure pour autant de perturbation organique. Il n’est pas à exclure que l’agglomération d’Aurillac puisse expliquer en partie cette mauvaise qualité biologique.

JORDANNE JOR 05064120

NOTE IBGN 17 8 ROBUSTESSE 16 6 CLASSE SEQ BIO BLEU ORANGE



L’Authre (05063950, 05063940, 05063900 & 05063850)

L’évolution de la qualité physico-chimique : Qualité de l’Authre (05063950)

1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 Qualité de l’Authre (05063940)



1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006

�� Station 05063950 à l’amont depuis 1999 : augmentation des concentrations en nitrates (5,5 à 7,5 mg/l), en nitrites (pics > 0,1 mg/l) et réduction des concentrations en ammonium. Baisse en 2003 et 2005 des pics de matières phosphorées. Les hausses de 2006 se sont produites le 5 juillet, jour d’orage et lendemain d’une journée de pluies. L’impact des villes de Laroquevieille et Marmanhac se fait ressentir lors des épisodes pluvieux.

�� Station 05063940 : forte augmentation des concentrations en nitrites (pics plus importants de NO2

-) mais également en nitrates (NO3-) : 4 mg/l en 1999, 8-9 mg/l en 2006. On

constate une baisse très légère des matières phosphorées. C’est une tendance qu’il faudra confirmer avec la réhabilitation de l’assainissement sur les communes de Reilhac et de Jussac. Les concentrations en ammonium sont considérées comme bonnes car elles sont inférieures à 0,5 mg/l.

�� Station 05063900 : Légère augmentation des concentrations en nitrates, et plus importante des nitrites et orthophosphates (PO4

3-) ; phénomène à corréler avec les mauvais rendements épuratoires de la station d’épuration sur la commune d’Ytrac. Baisse de l’Azote Kjeldahl (NTK) de 2 à 1,2 mg/l mais ceci sans provoquer de changement de classe de qualité.

�� Station 05063850 : comme sur toutes les autres stations du cours d’eau : augmentation des nitrates. Les concentrations en nitrites sont élevées, l’Azote Kjeldahl a été mauvais en 2002 & 2006. Par contre, on constate une diminution des concentrations en Phosphore total et en orthophosphates (les deux dernières années de mesures, en 2003 & 2006).

On peut constater une augmentation générale des nitrates dans l’Authre depuis 1999 mais pas (ou peu) d’amont en aval. Les concentrations en ammonium sont relativement bonnes sur l’ensemble du cours d’eau. Les concentrations en nitrites tout comme celles en orthophosphates ont cru d’amont en aval (jusqu’à Ytrac) puis se sont rétablies à un stade correct au dernier point.

L’évolution de la qualité biologique : �� Les notes IBGN de l’Authre allant de 16/20 à 11/20 montre une dégradation amont-aval

AUTHRE AUT 05063950 05063940 05063850

NOTE IBGN 16 15 11 11 ROBUSTESSE 16 13 9 10 CLASSE SEQ BIO VERT VERT JAUNE JAUNE

La qualité biologique de l’Authre considérée par l’IBGN décroît de l’amont vers l’aval, avec une note IBGN passant de 16/20 (AUT) à 15/20 (05063950) puis à 11/20 (05063940 et 05063850). Le cours de l’Authre présente une qualité biologique bonne en amont de son cours et qui tend à décroître vers l’aval



Force est de constater que l’IBGN montre une dégradation marquée de la capacité biogène du cours de l’Authre d’amont en aval, et plus particulièrement de Marmanhac (AUT) à Jussac (5063950) puis en aval de Jussac (05063940). La dernière station tend à montrer une situation légèrement plus favorable (05063850), ou en tout cas, plus stable et plus représentative de la qualité biologique « réelle » du milieu.

En dépit d’une note semblable, ceci pourrait être liée à une certaine autoépuration de l’Authre entre les deux stations. Cette évolution est cohérente avec l’évolution des données physico-chimiques qui montrent une dégradation assez nette de la qualité physico-chimique de l’eau de 05063950 en 05063940 puis moindre en 05063850.

Cette diminution de la qualité biologique semble autant marquée par une baisse de la qualité de l’eau que par celle de l’habitat (plus homogène)… ces deux facteurs étant par nature liés∗∗∗∗. Même s’il reste difficile de l’étayer car des données complémentaires seraient nécessaires, la présence de toxiques dans le cours de l’Authre n’est pas à exclure au vu des données acquises dans le cadre de ces investigations IBGN.

Le Roannes (05063990)

L’évolution de la qualité physico-chimique : Qualité du Roannes (05063990)

1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006

�� Depuis 1999 les matières phosphorées (PT & PO43-), de bonne qualité, sont en diminution.

�� Depuis 2001 par contre, la station connaît une augmentation des concentrations nitrates (NO3

-). Les teneurs minimales croissent et les concentrations dépassent 10 mg/l (limite de qualité passable, jaune).

�� En 2006, 50% des points mesurés ont une teneur en nitrates passable alors qu’en 2002 et 2003 seuls 17% atteignaient ce niveau.

Le ruisseau du Roannes est globalement de bonne qualité (et même excellente pour de nombreux paramètres) mais cette qualité est altérée par des concentrations en nitrates croissantes.

L’évolution de la qualité biologique :

�� La note IBGN du Roannes avec 16/20 montre pourtant peu de fiabilité.

De la même façon qu’en ce qui concerne le Mamou, le Roannes (05063990) présente une capacité biogénique qui semble plutôt favorable. Et si la problématique majeure que semble rencontrer le Roannes est vraisemblablement liée à une diversité d’habitat limitée, ceci ne préjuge pas de la qualité réelle de l’eau mais plutôt de la qualité biologique réelle du milieu.

La qualité biologique du cours d’eau est relativement bonne grâce à la diversité des habitats présents plus qu’à la qualité de l’eau.

∗Une baisse de la diversité de l’habitat conduit à une réduction des capacités auto-épuratrices du cours d’eau et à terme, de la qualité de l’eau qui le parcourt (VERVEAUX & al, 1975)

ROANNES (05063990) NOTE IBGN 16 ROBUSTESSE 14 CLASSE SEQ BIO VERT



Le Ruisseau de Montreysse (05063980)

L’évolution de la qualité physico-chimique :

Qualité du ruisseau de Montreysse (05063980) 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006

�� Pour la première fois depuis les analyses de 1999, les concentrations du mois de mars en matières phosphorées (PT & les PO4

3-) n’ont pas été des facteurs déclassant la qualité du cours d’eau en hors classe mais passable. La concentration en orthophosphates (PO4

3-) du mois de juin 2006 a même été inférieure à 0,1 mg/l (excellente). Les travaux d’assainissement industriel ont été achevés et montrent déjà un impact positif.

�� Les nitrates (NO3-) sont en augmentation : en 2006, les concentrations ont atteint 30,9 mg/l

en juin 2006 et passent en qualité médiocre.

Les travaux d’assainissement de la laiterie de Saint-Mamet-la-Salvetat ont été fructueux puisque pour la première fois depuis 1999 les matières phosphorées ont diminué. La tendance sera à confirmer dans les prochaines années. L’évolution de la qualité biologique : �� La note IBGN du cours de Lalaurie ou Montreysse, avec 18/20, présente en apparence une

très bonne qualité biologique.

L’IBGN du ruisseau de Lalaurie (formé par les ruisseaux d’Omps et de Montreysse), mesuré l’été 2006, révèle la qualité du milieu physique (structure du fond, état des berges...) et la qualité de l'eau comme d’excellente qualité. Mais Il s’avère qu’une forte dilution des eaux du Montreysse par celles du ruisseau de l’Omps et le choix de l’emplacement de prélèvement pour le calcul de l’IBGN ne sont pas très représentatif du cours d’eau et donc de sa qualité.

La qualité biologique du cours d’eau est de bonne qualité mais cette note ne représente pas concrètement l’état du Montreysse. Un nouveau suivi plus en amont du point de prélèvement actuel devra confirmer ce bon résultat.

MONTREYSSE ou LALAURIE (05063980)

NOTE IBGN 18

ROBUSTESSE 17

CLASSE SEQ BIO BLEU



LA CERE :

La Cère à Comblat-le-Pont (05066000) L’évolution de la qualité physico-chimique : Qualité de la Cère (05066000)

1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006

�� Les teneurs moyennes en nitrates (NO3-) connaissent une légère augmentation depuis 1999

sur la station, mais les concentrations restent correctes (en 2006 < 4 mg/l), on observe de moins en moins de pics importants.

�� Excepté en 2000 et 2002, les pics estivaux d’ammonium (NH4+) déclassent la qualité, la

rendant passable (jaune). Ces pics estivaux se produisent aux mêmes dates que ceux des nitrites (NO2

-). �� Les pics d’orthophosphates (PO4

3-) sont en augmentation : 0,37 mg/l en 2002 (bonne qualité, vert), 0,65 mg/l en 2003 (qualité passable, jaune) et 1,61 mg/l en 2005 (qualité médiocre, orange). Le phosphore total (PT) a connu une progression en 2005 par rapport à 2004.

�� Néanmoins, une amélioration s’est produite depuis 2003, les pics de nitrites sont de moins en moins importants (0,2 à 0,16 mg/l).

Les pics estivaux (matière azotées : NO2- & NH4

+) sont-ils causés par un rendement insuffisant des stations d’épuration en amont de la station, comme celle de Vic s/Cère, induit par une augmentation de la fréquentation touristique provoquant une surcharge organique saisonnière ? Certainement mais cela devrait s’arranger avec la nouvelle station d’épuration de Vic sur Cère. L’étiage aggrave ces phénomènes par une concentration de pollutions dans un flux réduit.

L’évolution de la qualité biologique : �� La note IBGN de la Cère à l’aval d’Arpajon est de 16/20, preuve d’excellente qualité.

CERE (CER) NOTE IBGN 16 ROBUSTESSE 14 CLASSE SEQ BIO VERT

La robustesse la déclasse en bonne qualité. Des perturbations existent mais elles restent mineures. La qualité habitationnelle du cours d’eau est bonne mais la qualité de l’eau étant plus variable cela peu expliquée cette baisse de deux points.

La note IBGN est bien représentative de la bonne qualité de du cours d’eau



La Cère à l’aval d’Arpajon & de la confluence avec le Mamou (05064700)

L’évolution de la qualité physico-chimique : Qualité de la Cère (05064700)

1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006

�� En 2006, la station connaît une nette augmentation des concentrations en nitrates (jusqu’à 7,5 mg/l le 14/06/06).

�� Les pics de phosphore total (PT), tout en restant de qualité passable, semblent s’atténuer depuis 1999.

�� Globalement, la Cère connaît une diminution d’amont (Comblat) en aval (Arpajon) des concentrations en nitrites et ammonium

�� Entre 1999 et 2006, disparition des gros pics d’orthophosphates (PO43-) entre les deux

stations de Comblat et Arpajon. �� Le phosphore total connaît deux fortes augmentations (pics de qualité passables) en 2002 et

2006 en même temps que les MES, ce qui correspond aux deux forts épisodes pluvieux de septembre 2002 et de juillet 2006.

Le Mamou semble avoir rétabli la qualité de la Cère, la faisant passer, pour les paramètres azotés, de passable (jaune) à bonne (vert). En s’éloignant des rejets de Vic s/Cère, la Cère retrouve sa capacité d’auto-épuration. La ville d’Arpajon ne semble pas avoir d’impact négatif sur la qualité physico-chimique des eaux de la Cère. L’évolution de la qualité biologique : �� La note IBGN de la Cère à l’aval d’Arpajon, avec 18/20 révéle d’une excellente qualité.

CERE (05064700) NOTE IBGN 18 ROBUSTESSE 16 CLASSE SEQ BIO BLEU

La qualité du milieu physique et la qualité de l'eau sont meilleures que sur le point de prélèvement précédent.

La Cère retrouve et renforce ses capacités d’auto-épuration.

La Cère au pont de Cabrières à l’aval de la Jordanne (05064100)


1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006

�� Les teneurs de qualité médiocre en ammonium (NH4+), nitrites (NO2

-) & phosphore total (PT) ainsi que les mesures passables d’oxygène dissous et du taux de saturation sont certainement dus aux pluies précédant la campagne de mesures de juillet ainsi qu’à l’orage qui a eu lieu simultanément.

�� On constate sur cette station un accroissement des concentrations en nitrates en 2006 par rapport aux années précédentes mais moins évident que sur les stations plus à l’amont.



�� En 2006, on observe une augmentation des matières azotées : nitrites & ammonium, ainsi que des matières phosphorées : phosphore total (PT) & orthophosphates (PO4

3-) dont la hausse est très nette.

La qualité de l’eau physico-chimique ne montre pas d’amélioration depuis son suivi en 1999. La Jordanne est toujours un élément dégradant de la qualité de l’eau en ce point. L’évolution de la qualité biologique : �� La note IBGN de la Cère à Cabrières, avec une note de 11/20, révèle une qualité passable

CERE (05064100) NOTE IBGN 11 ROBUSTESSE 10 CLASSE SEQ BIO JAUNE

Après la confluence avec la Jordanne (dont l’IBGN de 8 était médiocre), la qualité du milieu physique et de la qualité de l'eau se révèle un peu mieux. Mais les capacités d’autoépuration de l’eau ne sont pas suffisantes pour gommer la mauvaise qualité de la Jordanne.

On peut concrètement observer un impact de la Jordanne, donc de l’agglomération d’Aurillac, sur la qualité de la Cère qui s’est nettement détériorée. La Cère réceptionne les effluents domestiques et industriels de l’agglomération aurillacoise en plus de les recevoir via la Jordanne d’où la difficulté d’atteindre une qualité correcte en ce point.

La Cère à Sansac (05064000)


1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006

�� La Cère à Sansac connaît une réduction depuis 2000 (qui était hors classe) de ces teneurs en nitrites (NO2

-) mais la qualité reste passable (comprise entre 0,1 et 0,5 mg/l). �� Légère augmentation des nitrates (NO3

-) depuis 2003 mais diminution de la présence de pics.

�� Entre 2004 et 2005 (dernières mesures) : diminution du Phosphore Total (PT).

�� En 2005 (dernières mesures) : diminution des orthophosphates (PO43-) : passage de la classe

passable à bonne. �� Augmentation des nitrites et nitrates entre le pont de Cabrières et Sansac.

Ces augmentations azotées doivent être liées à l’apport d’ammonium de l’amont (Aurillac via la Jordanne), base du cycle de l’azote∗∗∗∗ aggravé par un apport d’eaux parasites (surverses, by-pass, déversoirs d’orage, etc.) de Sansac intervenant après un épisode pluvieux (2004, 2005).

∗ Lors d’un cycle de l’azote, dans des conditions normales (assez d’oxygène), les ions ammoniums (NH4

+) passent par une phase transitoire et éphémère de nitrites (NO2

-) avant de s’oxygéner et se transformer en nitrates plus stables (NO3

-).



La Cère à l’amont de Saint-Étienne de Cantalès (05063985)


1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006

�� Les paramètres ammonium (NH4+), azote kjeldahl (NTK) & nitrates (NO3

-) sont de bonne qualité. Au droit de cette station, les concentrations en nitrates des eaux de la Cère sont inférieures à celle du point amont (à Sansac).

�� Les nitrites (NO2-) en revanche sont de qualité passable. Il est étonnant qu’il n’y ait pas de

problème de concentration en ammonium ni d’oxygène dissous car ce sont les deux facteurs favorisant l’excès de nitrites (l’ammonium car c’est le point de départ du cycle de l’azote et l’oxygène car en déficit il bloque l’azote dans son cycle au stade de nitrites).

�� Les matières phosphorées (PT & PO43-) en 2006 sont en régression.

Le débit du ruisseau du Roannes peut-il influencer et ainsi améliorer la qualité de la Cère ? Quelle est donc l’origine de la présence des nitrites ?

La retenue de Saint Etienne Cantalès

�� La retenue de Saint Etienne Cantalès présente les caractéristiques d’un milieu mésotrophe à méso-eutrophe. Cette estimation semble indiquer que la qualité du plan d’eau est meilleure en 2004 que lors de l’étude de 1990-1991. Toutefois l’amélioration enregistrée est faible. Ce plan d’eau et un milieu fragile dans lequel tout facteur de perturbation (températures estivales durablement élevées, étiage important, flux entrant temporairement important lié à un orage…) peut se traduire par une forte dégradation de la qualité des eaux entraînant l’accroissement de la biomasse algale.

La médiocre qualité des eaux de la retenue est principalement due à la valeur trop élevée de la charge en phosphore apportée par les affluents.

La Cère à l’aval du barrage de Nèpes (05063750)


1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006

�� En 2003 et 2006, tous les paramètres ont des concentrations dans les gammes de qualité bonne à excellente y compris les nitrates malgré leur augmentation entre 1999 et 2006.

Le phénomène d’autoépuration de l’eau par les barrages est très efficace puisque d’une qualité médiocre au niveau de la retenue de Saint Etienne Cantalès, il y a une amélioration depuis 2003 vers une bonne qualité. L’évolution de la qualité biologique : �� La note IBGN de la Cère, avec 13/20, révèle une qualité passable.

CERE (05063750) NOTE IBGN 13 ROBUSTESSE 10 CLASSE SEQ BIO JAUNE



Cette valeur reste faible par rapport aux bonnes qualités de l’eau en ce point. Les effets de la retenue de Saint Etienne Cantalès sur les phénomènes de colmatage des fonds se font ressentir.

La qualité des eaux de la Cère entre les stations 05063985 et 05063750 a été certainement améliorée par la présence des retenues, de la chaîne de barrages, qui capturent les polluants (en particulier le phosphore). Pour autant la qualité des habitats n’est pas favorable à une bonne qualité biologique puisqu’il se trouve déstructuré lors des lâchers d’eau.



Bilan de la qualité physico-chimique des eaux de l’amont du bassin versant de la Cère : entre Comblat-le-Pont et l’aval du barrage de Nèpes

En résumé, sur l’amont du bassin de la Cère, on peut constater une augmentation faible mais générale des concentrations en nitrates provenant certainement de la pollution diffuse d’origine agricole et pour une moindre part, de l’oxydation des matières azotées [source : IFEN, 2006].

Des problèmes de nitrites, causés soit par des déséquilibres d’oxygénation (empêchant la transformation complète de l’ammonium en nitrates, laissant l’azote au stade intermédiaire de nitrites), soit par la flore bactérienne des cours d’eau, sont récurrents sur l’ensemble du bassin de la Cère (Cère et affluents).

La Demande Biologique en Oxygène sur 5 jours (DBO5) est globalement excellente à bonne sur l’ensemble du bassin ce qui signifie que l’origine des fortes concentrations en nitrites n’est pas du à la flore bactérienne mais plutôt à des déséquilibres d’oxygénation. Ceci est confirmé par des taux de saturation (%O2) et les concentrations en oxygène dissous (O2d) : en 2003, 2004 et 2006 sur l’Authre, en 2003 et 2004 sur la Cère qui sont relativement faibles et variables.

Néanmoins, à Saint-Étienne de Cantalès par exemple, on constate de fortes concentrations en nitrites sans observer une augmentation d’ammonium ou un appauvrissement en oxygène. Il serait intéressant de trouver une explication à ce phénomène.

En ce qui concerne les matières phosphorées, les tendances sont différentes selon les cours d’eau : en 2006 la Jordanne a plutôt altéré la qualité des eaux de la Cère alors que le Mamou l’a améliorée. Le Roannes et le ruisseau de Monreysse ont connu de réels abaissements de leurs teneurs en matières phosphorées. Sous réserve de confirmation par les mesures ultèrieures, on constate une régression des concentrations en matières phosphorées des eaux de la Cère à Sansac par rapport à l’amont, amélioration confirmée sur la Cère jusqu’en amont du barrage de Saint-Étienne de Cantalès.

Le Phosphore provient essentiellement des activités domestiques, rejets organiques et lessives mais également des industries et de l’agriculture via l’érosion des sols.

Sur le point de prélèvement du barrage de Nèpes du bassin de la Cère, on observe une amélioration de la qualité physico-chimique de la Cère certainement due aux chaînes de barrages qui capturent les polluants mais qui n’éliminent pas les conséquences de lâcher d’eau sur la qualité biologique.



Bilan de la qualité biologique des eaux de l’amont du bassin versant de la Cère : entre Comblat-le-Pont et l’aval du barrage de Nèpes

L’évolution de la capacité biogénique, de la Cère le long de son cours, augmentent depuis la station située la plus en amont (CER) à celle qui est localisée après la confluence avec le Mamou (05064700). Cette évolution se marque essentiellement par une augmentation de la diversité taxonomique, à mettre plus en lien avec une grande diversité de l’habitat qu’à une modification de la qualité de l’eau. Ces deux premières stations, en dépit d’une robustesse plutôt moyenne, présentent une note IBGN que l’on peut qualifier de fiable et représentative, traduisant une qualité biologique de la Cère bonne à très bonne. La situation évolue en revanche très défavorablement en aval où, au niveau de la station 05064100, la qualité biologique de la Cère peut être qualifiée de médiocre. Sur celle-ci, il semble se dessiner assez nettement l’hypothèse de la présence d’une perturbation de type toxique (métaux) dont l’origine peut être diverse. Elle conduit à une réduction importante de la capacité biogénique de la Cère en aval de la confluence avec la Jordanne (qui présente elle-même une note IBGN de 8/20 avant sa confluence avec la Cère). Cette hypothèse de la présence de toxiques est confirmée par les données de l’Agence de l’Eau Adour-Garonne (Mme Hielard, comm. pers.) qui classent comme moyenne la qualité de la Cère au niveau de Sansac de Marniesse (en aval de 05064100) pour l’altération « micropolluants minéraux » (eau, sédiments et Bryophytes) sur la période 2002-2005… Enfin, en aval de Saint Etienne Cantalès, la qualité biologique de la Cère semble s’améliorer puisqu’on observe une augmentation de la note IBGN à 13/20. La note IBGN de la Cère à Laroquebrou est peu représentative de la qualité biologique réelle du cours d’eau et la problématique qui y prévaut est ici d’ordre essentiellement organique (ce qui ne signifie pas que d’autres types de perturbation puissent y être recensés)… Le colmatage du substrat induit une certaine homogénéité des conditions d’habitat et réduit par là-même les capacités auto-épuratrices du cours de la Cère.

CERE CER 05064700 05064100 05063750

NOTE IBGN 16 18 11 13 ROBUSTESSE 14 16 10 10 CLASSE SEQ BIO VERT BLEU JAUNE JAUNE



2.2.2. Qualité des eaux de l’aval du bassin de la Cère

LES AFFLUENTS DE LA CERE :

L’Orgues au confluent (ORG10) et le Nègreval au confluent (NEG10)

L’évolution de la qualité physico-chimique : �� En 2003, ces deux points ont fait l’objet d’un suivi et ne montrent aucun problème

particulier. Les mesures physico-chimiques sont toutes bonnes voire excellentes malgré une année sèche.

L’évolution de la qualité biologique uniquement sur l’Orgues: �� La note IBGN du ruisseau d’Orgues, avec 19/20, révèle une qualité excellente

L'ORGUES (ORG 10) NOTE IBGN 19

ROBUSTESSE 19

CLASSE SEQ BIO BLEU

Ces très bons résultats automnaux proviennent de la combinaison d’une excellente variété taxonomique. Le calcul de la robustesse de la note IBGN témoigne d’un milieu aquatique en excellent état et stable dans le temps. D’après la grille de détermination de la qualité hydrobiologique des eaux utilisée par les Agences de l’Eau, les eaux automnales du ruisseau d’Orgues sont de très bonne qualité. L’absence de pollution ou d’autre perturbation, l’excellente qualité et la diversité des habitats d’invertébrés aquatiques permettent ces très bons résultats.

�� L’indice biologique diatomique

COURS D'EAU L'Orgues CODE 05063150

STATION Port de Gagnac DATE DE PRELEVEMENT 10/10/2006

IPS 17.9 IBD 15.8

Le ruisseau d’Orgues est de bonne qualité biologique et le moins perturbé par les activités humaines. A l’amont de la station étudiée, ce cours d’eau reçoit peu d’apports significatifs.

Les résultats IBGN 2005 notent aussi la qualité du cours d’eau comme excellent. Ceci confirme qu’il n’y a pas de pollution majeure sur le bassin versant du ruisseau d’Orgues.



LA CERE :

La Cère à l’aval de Laroquebrou (05063800)


1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006

�� Augmentation des concentrations en nitrates (quasiment ×2) qui malgré cela restent bonnes, entre 2000 et 2006, passant de 3,8 à 6 mg/l.

�� Les concentrations en nitrites montrent une bonne qualité à la station.

�� En 2006, on constate une réduction des concentrations en matières phosphorées : la qualité qui a toujours été bonne est devenue excellente en considérant les orthophosphates. Le phosphore total quant à lui oscille depuis 2002 entre deux gammes de qualité : bonne et excellente, tout comme les ions ammonium.

Le phénomène d’épuration des eaux par les barrages est encore effectif. Il n’y a pas d’identification de pollution par la ville de Laroquebrou

La Cère à l’amont de Laval-de-Cère (CRC01 / 05063300)


1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006

�� Les concentrations en nitrates (NO3-) relativement stables sur la station depuis 2001

(<5 mg/l) sont de bonne qualité.

�� Excepté un pic (dû aux pluies des jours précédents) en septembre 2005 de 0,64 mg/l rendant la qualité passable, les concentrations en ammonium (NH4

+) de la Cère en ce point sont bonnes voire excellentes. La qualité d’un point de vue nitrites (NO2

-) est bonne également (<0,1 mg/l).

�� Les matières phosphorées (PT et PO43-) sont également de bonne qualité. Les dernières

mesures réalisées en 2005 révèlent des concentrations en orthophosphates excellentes et en phosphore total bonnes.

�� La DBO5 (Demande Biologique en Oxygène en 5 jours), bonne entre 2001 et 2003, est devenue excellente (2mg d’O2/l) à partir de 2004.

Une stabilisation des bons résultats physico-chimique a eu lieu depuis 2001. L’évolution de la qualité biologique : �� La note IBGN de la Cère, avec 19/20 révèle une excellente qualité.

La qualité du milieu s’est améliorée depuis le barrage de Nèpes et Laroquebrou n’a pas d’effets perturbateurs négatifs et significatifs sur celle-ci.

CERE à LAVAL DE CERE (05063300) NOTE IBGN 19 ROBUSTESSE 16 CLASSE SEQ BIO BLEU



�� L’indice biologique diatomique est de qualité moyenne

COURS D'EAU La Cère CODE 05063300

STATION Laval de Cère DATE DE PRELEVEMENT 09/11/2006

IPS 16 IBD 12.7

Les apports des différents barrages d’EDF et le vaste couvert forestier semblent perturber le peuplement diatomique.

La Cère a une bonne qualité biologique grâce à l’auto-épuration des eaux qui est efficace et qui élimine les effets des barrages principalement pour le phénomène de colmatage des fonds.

La Cère à l’aval du Frau (CRC07)

L’évolution de la qualité physico-chimique : Qualité de la Cère (CRC07)

1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006

�� Comme en 2001, la qualité mesurée en 2004 est bonne.

Aucun impact des lixiviats de la décharge de Frau n’a pu être constatés.

La Cère à l’aval de la Z.I. de Biars sur Cère (CER10 / 05063100)


1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006

�� Les nitrates, après une légère augmentation entre 1999 et 2000 (la moyenne est passée de 4 à 4,5 mg/l), restent stables et de bonne qualité.

�� Les concentrations en matières phosphorées sont de bonne qualité excepté le phosphore total en 2002 (mesures le lendemain d’un épisode pluvieux). On ne constate pas d’évolution par rapport à l’amont.

�� La qualité de la station semble s’être améliorée depuis 2003, les mesures de 2006 tendent à confirmer cette tendance.

�� Les concentrations en matières azotées (NO2- et NH4

+) sont constantes par rapport à l’amont (Laval-de-Cère) et de bonne qualité.

�� La DBO5 est également constante par rapport au pont CRC01.

La qualité de la Cère à l’aval de la zone industrielle de Biars sur Cère après avoir été passable en 2003 à cause des conditions météorologiques (août 2003, canicule, facteur déclassant : température) est bonne depuis. Elle ne semble pas avoir d’impact permanent. Par contre, les épisodes secs comme les conditions pluvieuses altèrent la qualité des eaux à ce point comme le confirment les mesures du 9 septembre 2002 montrant une forte concentration de MES (130 mg/l) et de phosphore total (0,37 mg/l).



L’évolution de la qualité biologique : �� L’IBGN de la Cère, avec 20/20 présente un cours d’eau en parfait état.

CERE à BIARS SUR CERE (05063100) NOTE IBGN 20 ROBUSTESSE 18 CLASSE SEQ BIO BLEU

La robustesse descend la note de deux points car des perturbations ne permettent pas une stabilité dans les peuplements. La zone industrielle et les rejets domestiques ont encore un effet, même léger, sur la qualité de l’eau

�� L’IBD de la Cère, mesuré en 2006 est de 15.9, sa qualité est bonne.


STATION Amont Bretenoux DATE DE PRELEVEMENT 11/10/2006

IPS 17 IBD 15.9

Les apports du ruisseau d’Orgues paraissent améliorer la qualité biologique qui devient meilleure vers l’aval.

Malgré le bon résultat de la note IBGN, des perturbations irrégulières provenant de la ville de Biars sur Cère et destructurant les peuplements des macroinvertébrés ne permettent pas une stabilité de cette qualité dans le temps.

La Cère à Bretenoux (05063000)


1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006

�� Les matières azotées (ammonium & nitrites), en baisse depuis 1999, sont depuis 2000 de qualité excellente pour les ions ammonium et bonne à excellente pour les nitrites. Le 27 mars 2003 la concentration en nitrites a atteint une qualité médiocre de 0,7 mg/l tout comme le pH qui lui était passable à 8,7, plus basique que les pH habituels de la Cère à cette période. Nous n’avons pas trouvé les causes de cette dégradation.

�� Les concentrations en nitrates, suivent semblablement l’évolution de celles de l’amont (ZI de Biars sur Cère) et ont une bonne qualité globale.

�� Les orthophosphates semblent recroître depuis 2004 (pics à 0,14 et 0,23 mg/l l’été 2005). La qualité reste néanmoins bonne.

�� La qualité en matière de phosphore total est globalement bonne mais comme pour les orthophosphates des pics apparaissent en août 2005 (0,11 mg/l). Ils peuvent être liés au faible débit (< 5 m3/s) de la Cère pendant la période de prélèvement.

�� La DBO5 est bonne voire excellente comme à l’amont.

�� On constate une augmentation des orthophosphates par rapport à l’amont (54% de points excellents contre 83% au point amont CER10).

Sur cette station un problème de pH basique est survenu à deux reprises avec des valeurs de 8,7 en mars 2003 et de 8,9 en juillet 2005. Ces valeurs passables peuvent



être un indice d’eutrophisation ou de présence de cyanobactéries∗∗∗∗. Il serait intéressant de confirmer ou réfuter ces soupçons lors de prochaines campagnes de mesures.

Les matières phosphorées restent à surveiller même si la tendance allant vers l’accroissement depuis 1999 ne se confirme pas avec les données de 2006.

La Cère à l’aval de Bretenoux/aval du bassin (CER70/05062950)

L’évolution de la qualité physico-chimique :

Qualité de la Cère (CER70) 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006

�� Après une baisse des concentrations en ammonium fin 2002, la qualité de ce paramètre est excellente. Les concentrations en nitrites sont de bonne qualité (<0,1 mg/l).

�� Les concentrations en nitrates sont stables et de bonne qualité.

�� Les concentrations en phosphates sont de bonne qualité sauf en 2002 à cause des précipitations. Comme à Bretenoux un pic apparaît en 2005 sûrement dû aux faibles débits.

�� Depuis 2002, les concentrations en matières azotées sont inférieures à l’aval de Bretenoux (par rapport à l’amont). Le résultat de l’amélioration de l’assainissement industriel sur Biars sur Cère se fait ressentir.

�� La DBO5 est bonne voire excellente comme à l’amont.

Une stabilisation des bons résultats physico-chimique a eu lieu depuis 2001.

L’évolution de la qualité biologique : �� La note IBGN, avec 20/20 montre une qualité de l’eau excellente.

CERE à PRUDHOMAT 05062950 NOTE IBGN 20 ROBUSTESSE 19 CLASSE SEQ BIO BLEU

Il n’y a pas de pollution apparente sur la qualité biologique. Aucune perturbation ne peut être identifiée.

�� L’IBD, mesuré en automne 2006, est de bonne qualité avec une note de 14.1.


STATION Prudhomat DATE DE PRELEVEMENT 09/11/2006

IPS 17.7 IBD 14.1

∗ Cyanobactéries est le nom scientifique de bactéries ressemblant à des algues microscopiques, qui flottent à la surface ou dans la masse d'eau. Certaines espèces de cyanobactéries peuvent libérer des toxines présentant un risque pour la santé des usagers. Il est alors nécessaire de restreindre la baignade et certaines activités nautiques de loisirs, voire de les interdire. Du point de vue écologique, les proliférations de cyanobactéries sont très gênantes : elles réduisent la transparence de l'eau et par conséquent la pénétration de la lumière entraînant une baisse de la biodiversité et une anoxie donc une asphyxie du milieu. La raréfaction de l'oxygène peut également conduire au relargage par le sédiment d'éléments nutritifs (azote et phosphore), jusque là sous forme fixée, mais qui deviennent solubles en absence d'oxygène, ce qui amplifiera par la suite le phénomène d'eutrophisation.



Par rapport aux stations en amont, le gain de qualité reste modéré (légère diminution des concentrations en matières minérales et organiques). Le résultat montre que l’agglomération plus en amont a un léger impact sur la note IBD puisque nous devrions voir la note augmenter à partir du point de prélèvement précédent. Cet impact est renforcé par la certaine monotonie des vitesses sur ce secteur.

L’influence des perturbations hydrauliques et des diverses pollutions semblent s’estomper dans la zone aval de la Cère.



Bilan de la qualité physico-chimique des eaux de l’aval du bassin versant de la Cère : entre l’aval de Laroquebrou et Bretenoux

D’après les dernières mesures de 2005 et 2006, la qualité des eaux de la Cère à l’aval du bassin est globalement bonne.

La zone industrielle de Biars-sur-Cère et la ville de Bretenoux ont une influence ponctuelle sur les concentrations en nitrites qui sont malgré cela de bonne qualité sur cette partie du bassin. Les concentrations rediminuent vers l’aval.

Contrairement à l’amont du bassin, et hormis en 2003, les nitrates sont stables de Laval-de-Cère à Bretenoux.

La qualité des eaux de la Cère est particulièrement sensible aux épisodes pluvieux qui entraînent le lessivage des sols, la remise en suspension des particules, le débordement des stations d’épuration ainsi que les déversements de réseaux.

Les périodes d’étiages sévères sont également facteur de mauvaise qualité des eaux.

Hormis des mauvais résultats physico-chimiques de la qualité de l’eau de la Cère dus aux conséquences de phénomènes météorologiques, la qualité est restée stable. Elle s’est même améliorée au niveau des zones industrielles et des agglomérations où des aménagements ont été réalisés pendant les années d’actions du contrat de rivière.

La qualité est globalement bonne à l’échelle du bassin versant aval de la Cère.

Bilan de la qualité biologique des eaux de l’aval du bassin versant de la Cère : entre l’aval de Laroquebrou et Bretenoux

L’INDICE IBGN EN 2006:

CERE 05063300 05063100 05062950 NOTE IBGN 19 20 20 ROBUSTESSE 16 18 19 CLASSE SEQ BIO BLEU BLEU BLEU

La qualité hydrobiologique automnale des eaux de la Cère est très bonne (IBGN de 19 à 20/20). Le peuplement, plutôt faible en amont, s’accroît jusqu’à la confluence avec la Dordogne. La faiblesse enregistrée en amont semble imputable aux lâchés de l’usine hydroélectrique d’EDF située en amont de la station de mesure. La structure du peuplement et l’étude des traits biologiques, physiologiques et écologiques montrent un certain dysfonctionnement du milieu aquatique, notamment dans le secteur médian. Cette situation découle essentiellement des rejets domestiques et industriels :

- fortes populations d’espèces résistantes aux pollutions, - eau calme et tempérée, - habitats de litières, de vases, de limons, - zone aval de cours d’eau.



La robustesse des notes IBGN témoigne de cet état de fait (16/20 en amont, 18/20 dans le secteur médian, 19/20 en aval), mais une amélioration se dessine en aval où une certaine stabilité s’installe. L’influence des perturbations hydrauliques et des diverses pollutions semble s’estomper dans la zone aval de la Cère. L’amélioration de la robustesse des notes IBGN, d’amont en aval, témoigne de l’affaiblissement, dans le même sens, de l’impact des perturbations hydrauliques de l’amont et des pollutions domestiques et industrielles du secteur médian (autoépuration active). D’après la grille de détermination de la qualité hydrobiologique des eaux utilisée par les Agences de l’Eau, les eaux de la Cère sont de très bonne qualité.

L’INDICE IBD EN 2006:

CERE (2006) 05063300 05063100 05062950

NOTE IPS 16 17 17.7 NOTE IBD 12.7 15.9 14.1

L'étude des diatomées et l'application des indices diatomiques, notamment l'Indice de Polluosensibilité Spécifique (IPS) et l'Indice Biologique Diatomées (IBD), ont permis d'appréhender la qualité biologique des cours d’eau prospectés en 2006 : Cère, Orgues. Avec l’IPS, les stations du Réseau Complémentaire Départemental du Lot échantillonnées se situent dans les classes de qualité « bonne » à « très bonne », ce qui montre l’absence de pollution majeure. Ceci est réduit si l’on considère l’IBD, qui déclasse 1 station en classe « moyenne » et qui tend à donner des notes plus faibles. Les autres stations se répartissent dans la classe de « bonne » qualité et subissent des perturbations modérées. La Cère montre une amélioration significative et linéaire de l’amont vers l’aval avec l’IPS ; ce gain de qualité reste cependant modéré (légère diminution des concentrations en matières minérales et organiques). Avec l’IBD l’amélioration de la qualité de l’eau est moins évidente car une perturbation liée à l’agglomération de Bretenoux se fait très légèrement ressentir.

Les résultats biologiques ne montrent aucune perturbation majeure du milieu aquatique. L’autoépuration de l’eau permet de gérer les modifications dues au barrage et aux villes présentes le long de la Cère.



2.2.3. Suivi bactériologique

Toutes les mesures de 2006 (amont et aval) font apparaître un excès de bactéries (voir Annexe 3), Escherichia coli et entérocoques, incompatibles avec la pratique de loisirs nautiques. Seule la station en aval du barrage de Nèpes (05063750) présente une excellente qualité bactériologique en mars, juin et juillet et à partir d’août, une qualité passable.

Sur 114 mesures (entérocoques & E. coli), 79% des mesures de bactériologie sur la Cère en 2006 ne sont pas excellentes pour l’usage « sports et loisirs aquatiques », 53% sont hors classe, c'est-à-dire dont le nombre pour 100ml de bactéries : dépasse 2000 pour E. coli et 400 pour les entérocoques.

100% des campagnes de 2006 sur les stations : Mamou aval, Jordanne aval, Cère au pont de Cabrières présentent une qualité hors classe (rouge) selon la grille SEQ-Eau version 1 (voir Annexe1).

80% des campagnes de 2006 sur la Cère à Arpajon présentent une qualité hors classe (rouge) selon la grille SEQ-Eau v.1.

50% des campagnes de 2006 sur les stations : Roannes et Cère à Laroquebrou présentent une qualité hors classe (rouge) selon la grille SEQ-Eau v.1.

33% des campagnes de 2006 sur les stations : Cère à Saint-étienne de Cantalès et l’Authre aval présentent une qualité hors classe (rouge) selon la grille SEQ-Eau v.1.

Ces germes, issus des matières fécales, montrent une contamination des eaux par des eaux usées et peuvent être pathogènes pour l’homme (infections diverses, septicémies, etc.).

D’après l’IFEN, les contaminations bactériologiques résultent de l’insuffisance structurelle de l’assainissement (33%), de dysfonctionnements ponctuels de l’assainissement liés aux forts épisodes pluvieux ou au sous-dimensionnement de station d’épuration aggravé par la fréquentation touristique (16%) et d’apports diffus des zones agricoles et urbaines (12%). Les fluctuations annuelles de la qualité des eaux de baignade sont également liées à la variation des conditions climatiques.

C’est le cas sur le bassin de la Cère, après des épisodes pluvieux, un hydrocurage des réseaux d’eaux usées altère la qualité des eaux.

Les données fournies par le SATESE du Conseil Général du Lot (voir tableau ci-dessous) nous montrent que la qualité bactériologique de l’aval de la Cère en 2005 et 2006 est variable selon l’époque et les points.

2005 2006 Point mars juin juillet août septembre octobre juin juillet août septembre

Amont de Laval de Cère

Amont de Biars sur Cère

Bretenoux Amont

confluence de la Dordogne

La base nautique de Bretenoux a eu une eau conforme et de très bonne qualité pour la baignade 4 mois sur 5 en 2005 et aucune sur les mois de juin, juillet et août en 2006.

De manière générale, aucune station ne connaît de qualité optimale en permanence puisque chaque épisode pluvieux entraîne une altération temporaire.

eau de qualité optimale (excellente) eau de qualité acceptable (passable) eau inapte (hors classe)



CONCLUSIONCONCLUSIONCONCLUSIONCONCLUSION

LES AFFLUENTS DE LA CERE : Les eaux du Mamou connaissent aussi une augmentation des concentrations en nitrates (NO3

-). Une différence amont-aval de phosphore total (PT) et d’orthophosphates (PO4

3-) est à surveiller. La qualité de ce cours d’eau est, elle aussi, sensible aux forts épisodes pluvieux.

Comme les autres cours d’eau, on constate une augmentation des teneurs en nitrates (NO3-)

dans les eaux de la Jordanne. L’augmentation d’amont en aval des matières azotées (NO2- &

NH4+) et phosphorées (PO4

3- & PT) est certainement causée par la ville d’Aurillac.

L’Authre rencontre également des problèmes d’augmentation de ses teneurs en nitrates (NO3-).

De nombreuses villes ont encore un impact sur sa qualité : Laroquevieille, Marmanhac, Jussac, Reilhac et Ytrac. Ceci peut expliquer l’augmentation d’amont en aval des concentrations en nitrites (NO2

-) et en orthophosphates (PO43-).

Le Roannes aussi connaît une augmentation des concentrations en nitrates (NO3-) et une

diminution des matières phosphorées (PO43- & PT). Il reste de bonne qualité générale.

Pour la première fois depuis 1999, le ruisseau de Montreysse affiche une baisse des matières phosphorées (PO4

3- & PT), résultat de la mise en place de dispositifs d’assainissement (mise en route de la table d’égouttage ainsi que de la déphosphatation à Saint Mamet la Salvetat). En revanche, comme sur tous les autres cours d’eau on constate une augmentation des nitrates (NO3

-).

LA CERE :

La qualité des eaux de la Cère est particulièrement sensible aux épisodes pluvieux qui entraînent le lessivage des sols, la remise en suspension des particules, le débordement des stations d’épuration ainsi que les déversements de réseaux.

Les périodes d’étiages sévères sont également facteur de mauvaise qualité des eaux. La Cère à l’amont, entre Comblat-le-pont et Laroquebrou connaît une augmentation générale des concentrations en nitrates (NO3

-). De nombreuses villes ont encore un impact sur sa qualité : Vic sur Cère, Aurillac (dont les conséquences sont accentuées par la confluence avec la Jordanne qui elle aussi est récepteur des effluents de la ville) et Sansac. Un problème de nitrites (NO2

-) en amont de St Étienne de Cantalès (05063985) reste inexpliqué à ce jour car il n’est pas lié à un apport trop important d’ammonium (NH4

+) base du cycle de l’azote ni à des déficits d’oxygène qui bloqueraient le cycle. La chaîne des barrages (Saint-Étienne de Cantalès, Nèpes…) en retenant les nutriments, MES et polluants permet une nette amélioration de la qualité des eaux. Excepté par temps de pluie où le réseau pluvial serait utilisé comme by-pass des effluents industriels, la Cère à l’aval connaît une amélioration de sa qualité notamment à Biars s/Cère depuis 2003. Les teneurs en matières azotées (NH4

+ et NO2-) s’améliorent.

Il faudra néanmoins rester vigilants et surveiller les concentrations en orthophosphates (PO4

3-) à Bretenoux. Il serait également intéressant de trouver l’origine des problèmes temporaires de pH très basiques (en 2003 en 2005). Sont-ils dus à une pollution ? Au développement de cyanobactéries ? Ou à un phénomène d’eutrophisation ?





CONCLUSIONCONCLUSIONCONCLUSIONCONCLUSION GÉNÉRALE GÉNÉRALE GÉNÉRALE GÉNÉRALE

L’augmentation des concentrations en nitrates généralisée sur tout le bassin de la Cère amont et ses affluents, confirme la nécessité d’un projet de résorption des pollutions diffuses d’origine agricole. Des problèmes de matières phosphorées sont rencontrés ponctuellement sur plusieurs stations d’où la nécessité d’intervenir localement sur ces points noirs souvent liés à une problématique assainissement. Les villes et zones industrielles doivent continuer leurs efforts dans les travaux d’assainissement et porter une attention particulière aux phénomènes de surcharge hydraulique entraînant des rejets directs dans les réseaux par temps pluvieux qui polluent fortement les eaux du bassin de la Cère à l’amont comme à l’aval. En plus des altérations physico-chimiques, la Cère connaît à ces périodes là des contaminations bactériologiques rendant les eaux des cours d’eau non-conformes avec la baignade et les loisirs nautiques pouvant provoquer de graves problèmes de santé. Ce bilan qualité démontre bien l’efficacité des actions réalisées par les acteurs du contrat de rivière Cère. Cela identifie aussi la nécessité d’intervenir de nouveaux en des points précis sur l’assainissement et de façon globale sur les pollutions diffuses pour pouvoir remédier aux augmentations de concentrations en azote dans le cours d’eau.





GLOSSAIREGLOSSAIREGLOSSAIREGLOSSAIRE

Banque Hydro SCHAPI La banque HYDRO est la banque nationale de données pour l’hydrométrie et l’hydrologie. L’organisation de l’hydrométrie doit permettre une exploitation optimale des données par tous les acteurs concernés. La gestion des outils de mise à disposition des données en temps réel et en temps différé (banque hydro) doit être améliorée afin de permettre à tous d’accéder gratuitement à l’intégralité des données produites par les services de l’Etat dans le cadre du système d’information sur l’eau. Le SCHAPI est l’administrateur de la banque hydro, qui est l’outil de bancarisation et de mise à disposition des données historiques. Benthique Vient du grec Benthos qui signifie une appartenance au fond sous-marin. Dans les cours d’eau cela signifie vivre sur le substrat au fond de l’eau. Biogène (qualité biogène) Qui engendre ou permet le développement de la vie. By pass Les systèmes by-pass autorisent pour un faible débit le passage du pluvial vers le sanitaire (eaux usées). C'est le cas pour les eaux de lavage des rues et les premières eaux de ruissellement par temps de pluie, qui sont dirigées dans la station d'épuration via le réseau sanitaire. Capacité d’autoépuration Capacité d’une rivière de dégrader les matières organiques et d’assimiler ou de détruire des polluants industriels ou domestiques qui y sont déversés. Un cours naturel et l’agitation de l’eau en surface favorisent ce processus dans lequel les micro-organismes jouent un rôle important. Crue Une crue, phénomène hydrologique de base, est l'augmentation plus ou moins brutale du débit et par conséquent de la hauteur d'un cours d'eau à la suite de précipitations atmosphériques abondantes ou de la fonte des neiges. Débit En hydrométrie, quantité d'eau écoulée par unité de temps. Les débits " horaires ", " journaliers ", " mensuels " sont les moyennes des débits observés respectivement pendant une heure, un jour, un mois. Les débits sont exprimés en m3/s ou en l/s. Démodulateur Permet de diminuer les flux arrivants avec des inflexions variées. Déversoir d’orage Sur un réseau unitaire, on désigne par déversoir d’orage l'ensemble du dispositif dont la fonction est d'évacuer directement et sans traitement vers le milieu naturel, les pointes de ruissellement de manière à décharger le réseau aval ainsi que les stations d'épuration. Etiage Baisse périodique, généralement en été, du débit d'un cours d'eau ; c’est le plus bas niveau des eaux.



Eutrophisation L’eutrophisation est une forme singulière mais naturelle de pollution de certains écosystèmes aquatiques qui se produit lorsque le milieu reçoit trop de matières nutritives assimilables par les algues et que celles-ci prolifèrent. Les principaux nutriments à l’origine de ce phénomène sont le phosphore (contenu dans les phosphates) et l’azote (contenu dans l’ammonium, les nitrates, et les nitrites). Facteurs abiotiques En écologie, les facteurs abiotiques représentent l’ensemble des facteurs physico-chimiques d’un écosystème influençant sur une biocénose donnée. C’est l’action du non vivant sur le vivant. Ex : la température, la lumière, l’air, l’azote, la structure d’un sol… Fréquence biennale En terme de probabilité, une valeur biennale a, chaque année, une probabilité ½ d'être dépassée. Une telle valeur est dépassée, en moyenne, 50 années par siècle. Fréquence quinquennale En terme de probabilité, une valeur quinquennale a, chaque année, une probabilité 1/5 d'être dépassée. Une telle valeur est dépassée (ou non dépassée), en moyenne, 20 années par siècle. On appelle par convention crue quinquennale, une crue ayant une probabilité 1/5 d'être dépassée et étiage quinquennal, un étiage ayant une probabilité 1/5 de ne pas être dépassée. Pour un module ou un débit mensuel, par exemple, on utilise les expressions " quinquennal sec " (ayant une probabilité 1/5 de ne pas être dépassé) et " quinquennal humide " (ayant une probabilité 1/5 d'être dépassé). IBGN Indice Biologique Global Normalisé Note de 0 à 20 attribuée au niveau d'une station de mesure après étude du peuplement d'invertébrés aquatiques des cours d'eau. La valeur de cet indice dépend à la fois de la qualité du milieu physique (structure du fond, état des berges...) et de la qualité de l'eau ; elle prend toute sa signification avec l'interprétation indispensable qui doit en être faite. Cette méthode n'est valable que pour les cours d'eau (à l'exclusion des lacs, étangs et grands fleuves). Norme NF T90-350. IBD Indice Biologique Diatomique et IPS Indice de Polluo-sensibilité Spécifique L’Indice Biologique Diatomées (IBD) est un outil d’investigation pratique de l’évaluation de la qualité des eaux mis à la disposition des gestionnaires des milieux aquatiques et applicable à l’ensemble des cours d’eau de France. Après avoir récolté les diatomées benthiques par brossage des substrats durs (pierres, galets), l’échantillon est traité à l’eau oxygénée afin de pouvoir observer les frustules en microscopie optique, puis 400 individus sont identifiés et comptés. L’évaluation de la qualité biologique globale par le calcul de l’IBD repose sur l’abondance des espèces inventoriées dans un catalogue de 209 taxons appariés, leur sensibilité à la pollution (organique, saline ou eutrophisation) et leur faculté à être présentes dans des milieux très variés. Le calcul de l’Indice de Polluo-sensibilité Spécifique (IPS, Coste in Cemagref,1982) prend en compte la totalité des espèces présentes dans les inventaires et repose sur leur abondance relative et leur sensibilité à la pollution. Ces deux indices permettent de donner une note à la qualité biologique de l’eau variant de 1 (eaux très polluées) à 20 (eaux pures) et ont une bonne corrélation avec la physico-chimie (instantanée et estivale) de l’eau, l’IPS étant plus sensible aux valeurs extrêmes et considéré comme l’indice de référence. Lixiviat Eau ayant percolé à travers des déchets stockés. Sur les sites de stockage des déchets, les eaux de pluie peuvent se charger en polluants lors de leur ruissellement. Ces eaux polluées sont appelées lixiviats, ou plus communément « jus de décharge ». Chargés bactériologiquement et chimiquement, les lixiviats doivent être traités avant rejet en milieu naturel.



Macrobenthos Organismes animaux vivant en association avec des substrats et dont la taille est supérieure à 250 µm. MAGE Mission d’Assistance et de Gestion de l’Eau C’est un service départemental du Cantal pour l’assistance et le conseil auprès des collectivités locales en charge de l’assainissement et la production d’eau potable. Module Le débit moyen interannuel est appelé module. C’est la moyenne des débits moyens annuels. Le module (interannuel) désigne le débit moyen annuel (pluriannuel ou interannuel) en un point d'un cours d'eau (moyenne évaluée sur une période d'observations suffisamment longue pour être représentative). Ce débit de référence est notamment utilisé dans le calcul des débits réservés des cours d'eau à l'aval des aménagements qui s'expriment comme un pourcentage du module. RCD Réseau Complémentaire Départemental A l'initiative des Conseils Généraux, des réseaux complémentaires ont été créés au niveau des départements. Pour compléter l‘information obtenue dans le cadre des réseaux de suivi nationaux (RNB) ou de bassins (RCA ou RCB), un réseau complémentaire, d‘échelle plus réduite, celle du département, s‘est progressivement mis en place à partir des années 1990. Il s‘agit de conventions passées entre l‘Agence de l‘Eau et le Conseil Général destinées à assurer une certaine cohérence des protocoles de mesures, aussi bien entre les différents réseaux existants, qu‘entre les départements. RNB Réseau National de Bassin Le Réseau National de Bassin est un réseau national de surveillance de la qualité des eaux superficielles. Il permet l'acquisition de données nécessaires à la réalisation de l'inventaire du degré de pollution des eaux superficielles et la mise à disposition de tous les acteurs d'une information détaillée sur l'état des cours d'eau. Depuis 1971, le Ministère chargé de l'Environnement effectue un suivi de la qualité des cours d'eau français au moyen du " Réseau National de Bassin ". Cette dénomination traduit à la fois le caractère national de ce réseau (harmonisation d'un noyau dur de paramètres, des protocoles de mesure, des fréquences minimales d'échantillonnage etc...) mais également sa maîtrise d'ouvrage déléguée assurée par les DIREN de bassin et les Agences de l'eau. Le financement de ce réseau est assuré par les Agences de l'Eau. Les prestations sont confiées à des laboratoires privés ou réalisées par les DIREN mais toutes les données font l'objet d'une validation par les DIREN ou les Agences de l'Eau. L’objectif de ce réseau est la connaissance de la qualité générale du milieu. Les recherches portent sur la qualité physico-chimique (matières organiques, nitrates, phosphore, matières en suspension, …), la recherche de toxiques (métaux), de pesticides, la qualité biologique du milieu. SATESE Service d’Assistance Technique aux Stations d’Epuration Les SATESE informent et conseillent les industries, les collectivités possédant une station d’épuration grâce à des visites techniques sur place. Elles aident aussi dans la mise en place des SPANC (Service Public d’Assainissement Non Collectif) et dans le contrôle des installations chez les particuliers en assainissement autonome. Surverse Ecoulement des eaux usées par débordement sans traitement par la station d’épuration. Taxonomie En général, la taxonomie est la science de la classification. Elle a pour objet de décrire les organismes vivants et de les regrouper en entités appelées taxons (familles, genres, espèces,…) afin de pouvoir les nommer et les classer.



VCN10 quinquennal Le VCNn est la plus faible des moyennes sur n débits moyens journaliers consécutifs. L’étiage quinquennal (VCN10 quinquennal) est le plus faible débit moyen de 10 jours consécutifs dont la probabilité d’apparition est de 20 fois par siècle. Ce débit a été choisi pour caractériser l’étiage et donne une information sur le degré de tarissement du cours d’eau.



BIBLIOGRAPHIEBIBLIOGRAPHIEBIBLIOGRAPHIEBIBLIOGRAPHIE

Agence de l'eau Adour-Garonne, "Système d'Évaluation de la Qualité de l'Eau des cours d'eau", 3 tomes - les études des agences de l'eau. EPIDOR, Contrat de rivière Cère, juillet 1997, "Le bassin versant de la Cère, cartes-clés, analyses et commentaires". EPIDOR, Contrat de rivière Cère, "Suivi de la qualité des eaux du bassin de la Cère - résultats 1999". EPIDOR, Contrat de rivière Cère, "Suivi de la qualité des eaux du bassin de la Cère - résultats 2000". EPIDOR, Contrat de rivière Cère, "Suivi de la qualité des eaux du bassin de la Cère - résultats 2001". EPIDOR, Contrat de rivière Cère, "Suivi de la qualité des eaux du bassin de la Cère - résultats 2002". EPIDOR, Syndicat Mixte du Lac de Saint Etienne Cantalès,"Retenue hydroélectrique de Saint Etienne Cantalès, niveau trophique du plan d’eau et qualité des ruisseaux affluents", étude novembre 2005 IFEN, "L’environnement en France". Édition 2006. CONSEIL GENERAL DU LOT SATESE, "Suivi hydrobiologique des cours d’eau, la Veyre, L’orgues, la Cère, campagne de 2005" Maison de l’eau et de la pêche de la Corrèze, "Evaluation de la qualité biologique du bassin versant de la Cère (15), Réalisation d’IBGN", étude janvier 2007.



ANNEXESANNEXESANNEXESANNEXES

Annexe 1 Grille du SEQ-EAU, version 1, utilisée pour l'évaluation de la qualité des

eaux du Bassin de la Cère dans le cadre du Contrat de Rivière. Annexe 2 Suivi de la qualité physico-chimique des eaux du bassin de la Cère. Annexe 3 Bactériologie du bassin de la Cère.



ANNEXE 1

Grille du SEQ-EAU, version 1, utilisée pour l'évaluation de la qualité des eaux du Bassin de la Cère dans le cadre du Contrat de Rivière.

Classe d'aptitude aux potentialités biologiques des cours d'eau

Matières organiques et oxydables Paramètres unités Excellente Bonne Passable Médiocre Hors classe

Température °C < 21,5 25 28

min 6,5 6 5,5 4,5 pH

max 8,2 8,5 9 10 > 10

Oxygène dissous mg/l > 8 6 à 8 4 à 6 3 à 4 < 3

% de saturation % > 90 70 à 90 50 à 70 30 à 50 < 30

MES mg d'O2/l < 25 25 à 50 50 à 100 100 à 150 > 150

DBO5 mg d'O2/l < 3 3 à 6 6 à 10 10 à 25 > 25

DCO mg d'O2/l < 20 20 à 30 30 à 40 40 à 80 > 80

COD mg d'O2/l 5 5 à 7 7 à 10 10 à 15 > 15

Matières azotées

Paramètres unités Excellente Bonne Passable Médiocre Hors classe

Ammonium mg de NH4+/l < 0,1 0,1 à 0,5 0,5 à 2 2 à 5 > 5

Nitrites mg de NO2-/l < 0,03 0,03 à 0,1 0,1 à 0,5 0,5 à 1 > 1

Nitrates mg de NO3-/l < 2 2 à 10 10 à 25 25 à 50 > 50

Azote Kjeldahl (NTK) mg de N/l < 1 1 à 2 2 à 4 4 à 10 > 10

Matières phosphorées


Orthophosphates mg de PO43-/l < 0,1 0,1 à 0,5 0,5 à 1 1 à 2 > 2

Phosphore Total mg de P/l < 0,05 0,05 à 0,2 0,2 à 0,5 0,5 à 1 > 1

Phytoplancton


Chlorophylle a + phéopigments (µg/l) 10 60 120 240 > 300

Classe d'aptitude à l'usage des sports et loisirs

Bactériologie Paramètres unités Excellente Passable Hors classe

Coliformes thermotolérants = E. Coli

U/100 ml < 100 100 à 2000 > 2000

Streptocoques fécaux, entérocoques

U/100 ml < 100 100 à 400 > 400

Coliformes totaux U/100 ml < 500 500 à 1000 > 10000

IBGN


IBGN note/20 > 16 13 à 16 9 à 12 5 à 8 < 5

SEQ-EAU version 1, 1999.



ANNEXE 2

Suivi de la qualité physico-chimique des eaux du bassin de la Cère



QUALITE PHYSICO-CHIMIQUE DE LA CERE

MATIERES AZOTEES

Station 5066000_Cère amont_Comblat_Matières azotées

0

0.2

0.4

0.6

0.8

1

1.2

Nitrites (mg/l NO2-)

Ammonium (mg/l NH4+)

Station 05064700_Cère Arpajon_Matières azotées

0

0.05

0.1

0.15

0.2

0.25

0.3

0.35

0.4



Station 05064100_Cère_Matières azotées sur la station

0

0.5

1

1.5

2

2.5


Nitrites (mg/l NO2)

pic à 4mg/l



Evolution des matières azotées à Sansac

0

0.2

0.4

0.6

0.8

1

1.2

1.4



pic à 1,78mg/l

Station 05063985_Cère St Etienne de C_Matières azotées

0

0.05

0.1

0.15

0.2

0.25

0.3

0.35

Ammonium (mg/ l NH4+)


Station 05063750_Cère aval de Nèpes_ Matières azotées

0

0.5

1

1.5

2

2.5

3

3.5

juin-9

9

déc.-9

9

juin-0

0

déc.-0

0

juin-0

1

déc.-0

1

juin-0

2

déc.-0

2

juin-0

3

déc.-0

3

juin-0

4

déc.-0

4

juin-0

5

déc.-0

5

juin-0

6





Station 05063800_Cère Laroquebrou_Matières azotées

0

0.2

0.4

0.6

0.8

1

1.2



Station 05063300_Cère CRC01_Matières azotées

0

0.1

0.2

0.3

0.4

0.5

0.6

0.7



Station 05063100_Cère CER10_Matières azotées

0

0.02

0.04

0.06

0.08

0.1

0.12





Station 05063000_Cère Bretenoux_Matières azotées

0

0.05

0.1

0.15

0.2

0.25

0.3

0.35



pic à 0,7

Station 05062950_Cère CER70_Matières azotées Cère

0

0.02

0.04

0.06

0.08

0.1

0.12

0.14

0.16

0.18

0.2





NITRATES

Station 05064700_Cère Arpajon_Nitrates

0

1

2

3

4

5

6

7

8

Station 05064000_Cère à Sansac_Nitrates

0

5

10

15

20

25

Station 05063985_Cère St Etienne de C_Nitrates

0

2

4

6

8

10

12

Nitrates (mg/l NO3-)





Station 05063750_Cère aval de Nèpes_Nitrates

0

1

2

3

4

5

6

7

8

9

juin-9

9

déc.

-99

juin-0

0

déc.

-00

juin-0

1

déc.

-01

juin-0

2

déc.

-02

juin-0

3

déc.

-03

juin-0

4

déc.

-04

juin-0

5

déc.

-05

juin-0

6


Station 05063300_Cère CRC01_Nitrates

0

1

2

3

4

5

6

7

8

9


Station 05063100_Cère CER10_Nitrates

0

1

2

3

4

5

6

7

8

9




Station 05063000_Cère Bretenoux_Nitrates

0

2

4

6

8

10

12

14

16

18


7

Station 05062950_Cère CER70_Nitrates

0

1

2

3

4

5

6

7

8

9




MATIERES PHOSPHOREES

Station 05064700_Cère Arpajon_Matières phosphorées

0

0.1

0.2

0.3

0.4

Orthophosphates (mg/l PO43-)

Phosphore to tal (mg/l P)

Station 05064100_Cère_Matières phosphorées sur la station

0

0.2

0.4

0.6

0.8

1

1.2

1.4

1.6

1.8

2

Orthophosphates (mg/lPO43-)Phosphore to tal (mg/l P)

pic à 3,2mg/l

Evolution des matières phosphorées à Sansac

0

0.2

0.4

0.6

0.8

1

1.2


Phosphore total (mg/l P)

pic à 1,5 mg/l



Station 05063985_Cère St Etienne de C_Matières phosphorées

0

0.2

0.4

0.6

0.8

1

1.2


Phosphore total (mg/ l P)

Station 05063750_Cère aval de Nèpes_ Matières phosphorées

0

0.05

0.1

0.15

0.2

0.25

0.3

0.35

0.4

juin-99

déc.-99

juin-00

déc.-00

juin-01

déc.-01

juin-02

déc.-02

juin-03

déc.-03

juin-04

déc.-04

juin-05

déc.-05

juin-06



Station 05063800_Cère Laroquebrou_Matières phosphorées

0

0.1

0.2

0.3

0.4

0.5

0.6

Orthophosphates (mg/lPO43-)Phosphore total (mg/l P)



Station 05063300_Cère CRC01_Matières phosphorées

0

0.05

0.1

0.15

0.2

0.25

0.3

0.35

0.4

0.45

0.5



Station 05063100_Cère CER10_Matières phosphorées

0

0.05

0.1

0.15

0.2

0.25

0.3

0.35

0.4



Station 05063000_Cère Bretenoux_Matières phosphorées

0

0.05

0.1

0.15

0.2

0.25



pic à 0,45 mg/l



Station 05062950_Cère CER70_Matières phosphorées Cère

0

0.02

0.04

0.06

0.08

0.1

0.12

0.14

0.16

0.18

0.2





AZOTE KJELDHAL

Station 05063985_Cère St Etienne de C_Azote Kjeldahl (mg/l N)

0.5

1

1.5

2

2.5

3

Station 05063750_Cère aval de Nèpes_Azote Kjeldahl (mg/l N)

0

0.5

1

1.5

2

2.5

3

3.5

juin-99

déc.-99

juin-00

déc.-00

juin-01

déc.-01

juin-02

déc.-02

juin-03

déc.-03

juin-04

déc.-04

juin-05

déc.-05

juin-06

Azote Kjeldahl (mg/l N)




CHLORO A ET PHEOPIGMENTS

Station 05064000_Cère à Sansac_Chloro a + phéopigments

0

20

40

60

80

100

120

140

Station 05063750_Cère aval de Nèpes_Chlorohylle a & phéopigments

0

2

4

6

8

10

12

14

16

18

20

juin-99

déc.-99

juin-00

déc.-00

juin-01

déc.-01

juin-02

déc.-02

juin-03

déc.-03

juin-04

déc.-04

juin-05

déc.-05

juin-06

chloro+phéo

en ug/l

chloro+phéo

en ug/l



DBO5 SUR LE BASSIN VERSANT DE LA CERE

Station 5066000_Cère amont_Comblat_Demande Biochimique en Oxygène en 5 jours (D_B_O_5) (mg/l O2)

0

1

2

3

4

5

6

7

8

9

Station 05065000_Jordanne amont_Demande Biochimique en Oxygène en 5 jours (D_B_O_5) (mg/l O2)

0

0.5

1

1.5

2

2.5

3

3.5

4

Station 05064000_Cère à Sansac_Demande Biochimique en Oxygène en 5 jours (D_B_O_5) (mg/l O2)

0

2

4

6

8

10

12



Station 05063900_Authre_Demande Biochimique en Oxygène en 5 jours (D_B_O_5) (mg/l O2)

0

1

2

3

4

5

6

7

8

Station 05063300_Cère CRC01_Demande Biochimique en Oxygène en 5 jours (D_B_O_5) (mg/l O2)

0

1

2

3

4

5

6

Station 05063100_Cère CER10_Demande Biochimique en Oxygène en 5 jours (D_B_O_5) (mg/l O2)

0

1

2

3

4

5

6



Station 05063000_Cère Bretenoux_Demande Biochimique en Oxygène en 5 jours (D_B_O_5) (mg/l O2)

0

0.5

1

1.5

2

2.5

3

3.5

4

4.5

Station 05062950_Cère CER70_Demande Biochimique en Oxygène en 5 jours (D_B_O_5) (mg/l O2)

0

0.5

1

1.5

2

2.5

3

3.5

4

4.5



QUALITE PHYSICO-CHIMIQUE DE LA JORDANNE

MATIERES AZOTEES

Station 05065000_Jordanne amont_Matières azotées

0

0.05

0.1

0.15

0.2



Station 05064120_Jordanne aval_Matières azotées

0

0.5

1

1.5

2

2.5

3

3.5



pic à 6,2 mg/l



Station 05065000_Jordanne amont_Matières phosphorées

0

0.1

0.2

0.3



pic à 4 mg/l


Station 05064120_Jordanne aval_Matières phosphatées

0

0.5

1

1.5

2

2.5

Orthophosphates (mg/lPO43-)Phosphore total (mg/l P)



NITRATES

Station 05065000_Jordanne amont_Nitrates

0

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

Station 05064120_Jordanne aval_Nitrates

0

1

2

3

4

5

6

7





QUALITE PHYSICO-CHIMIQUE DE L’AUTHRE

MATIERES AZOTEES

Station 05063950_Authre amont_Matières azotées

0

0.02

0.04

0.06

0.08

0.1

0.12

0.14

0.16



Station 05063940_Authre_Matières azotées

0

0.05

0.1

0.15

0.2

0.25

0.3

0.35

0.4

0.45

0.5

juin-9

9

déc.

-99

juin-0

0

déc.

-00

juin-0

1

déc.

-01

juin-0

2

déc.

-02

juin-0

3

déc.

-03

juin-0

4

déc.

-04

juin-0

5

déc.

-05

juin-0

6






0

0.05

0.1

0.15

0.2

0.25

0.3

0.35

0.4

0.45

0.5

mar

s-99

sept.-99

mar

s-00

sept.-00

mar

s-01

sept.-01

mar

s-02

sept.-02

mar

s-03

sept.-03

mar

s-04

sept.-04

mar

s-05

sept.-05

mar

s-06

sept.-06




0

0.05

0.1

0.15

0.2

0.25

0.3



Station 05063950_Authre amont_Matières phosphorées

0

0.2

0.4

0.6

0.8

1

1.2

Orthophosphates (mg/l PO43-)Phosphore total (mg/l P)




Station 05063940_Authre_Matières phosphorées

0

0.2

0.4

0.6

0.8

1

1.2

1.4

juin

-99

sept

.-99

déc.

-99

mar

s-00

juin

-00

sept

.-00

déc.

-00

mar

s-01

juin

-01

sept

.-01

déc.

-01

mar

s-02

juin

-02

sept

.-02

déc.

-02

mar

s-03

juin

-03

sept

.-03

déc.

-03

mar

s-04

juin

-04

sept

.-04

déc.

-04

mar

s-05

juin

-05

sept

.-05

déc.

-05

mar

s-06

juin

-06

sept

.-06




0

0.1

0.2

0.3

0.4

0.5

0.6

0.7

0.8

0.9

mar

s-99

sept.-99

mar

s-00

sept.-00

mar

s-01

sept.-01

mar

s-02

sept.-02

mar

s-03

sept.-03

mar

s-04

sept.-04

mar

s-05

sept.-05

mar

s-06

sept.-06




0.00

0.10

0.20

0.30

0.40

0.50

0.60





NITRATES

Station 05063950_Authre_Nitrates

0

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10


0

2

4

6

8

10

12

juin-99

déc.-99

juin-00

déc.-00

juin-01

déc.-01

juin-02

déc.-02

juin-03

déc.-03

juin-04

déc.-04

juin-05

déc.-05

juin-06


0

2

4

6

8

10

12

mars-99

sept.-99

mars-00

sept.-00

mars-01

sept.-01

mars-02

sept.-02

mars-03

sept.-03

mars-04

sept.-04

mars-05

sept.-05

mars-06

sept.-06






Station 05063850_Authre aval_Nitrates

0

2

4

6

8

10

12




AZOTE KJEDAHL

Station 05063900_Authre_Azote Kjeldahl

0.5

0.75

1

1.25

1.5

1.75

2

mar

s-99

sept.-99

mar

s-00

sept.-00

mar

s-01

sept.-01

mar

s-02

sept.-02

mar

s-03

sept.-03

mar

s-04

sept.-04

mar

s-05

sept.-05

mar

s-06

sept.-06

Station 05063850_Authre aval_Azote Kjeldahl

0

0.5

1

1.5

2

2.5

3





CHLORO A ET PHEOPIGMENTS

Station 05063900_Authre_chloro+phéo

0

5

10

15

20

25

30

35

40

45

mars-99

sept.-99

mars-00

sept.-00

mars-01

sept.-01

mars-02

sept.-02

mars-03

sept.-03

mars-04

sept.-04

mars-05

sept.-05

mars-06

sept.-06

chloro+phéo

en ug/l

Suivi d

e la qualité d

es eaux d

u bassin

de la C

ère : Rapport | E

PIDOR Février 2

007

EPIDOR

Étab

lissement Pu

blic T

erritorial d

u Bassin

de la D

ordogne

90

05064750 Mamou aval

05064750 Mamou aval

05064700 Arpajon

05064700 Arpajon

05064120 Jordanne aval

05064120 Jordanne aval

5064100 506410005063990 Roannes

05063990 Roannes

05063985 St Etienne de C

05063985 St Etienne de C

Date de prélèvement

E coli nb/100ml

Entéroc /100mL

E coli nb/100ml Entéroc /100mL E coli nb/100ml Entéroc /100mL E coli nb/100ml Entéroc /100mLE coli

nb/100mlEntéroc /100mL E coli nb/100ml Entéroc /100mL

20/03/06 860 720 1570 410 22800 2360 33200 8600 1860 80 1860 11014/06/06 2730 2430 42700 80 980 -40 -40 -4005/07/06 31400 12990 13000 6400 129900 36200 981800 18600 13500 2100 620 21001/08/06 2420 1490 17400 980 3110 200 1650 460 40 8006/09/06 15080 1600 1770 470 11030 410 21180 300 120 80 3920 4011/10/06 2080 390 1860 260 33100 2500 62200 5630 1980 430 5410 600

05063980 Monreysse

05063980 Monreysse

05063850 Authre aval

05063850 Authre aval

05063750_aval bge Nèpes

05063750_aval bge Nèpes

05063800 Laroquebrou

05063800 Laroquebrou


E coli nb/100ml

Entéroc /100mL

E coli nb/100ml Entéroc /100mL E coli nb/100ml Entéroc /100mL E coli nb/100ml Entéroc /100mL

20/03/06 2420 410 7800 1500 40 -40 1450 12014/06/06 400 40 40 -40 40 -40 3140 16005/07/06 7920 10330 920 250 40 -40 9090 26001/08/06 1280 2730 250 80 120 -40 1490 12006/09/06 290 120 980 120 120 -40 2920 8011/10/06 1050 1050 5030 830 690 80 1120 40

NEG 10 ORG 10


E. Coli - nb pour 100 ml

E. coli - nb pour 100

ml27/03/2003 1353 1619/06/2003 1045 46010/07/2003 19013 40207/08/2003 3354 39511/09/2003 117 49616/10/2003 2670 163

ANNEXE 3

Bactério

logie d

u bassin

de la C

ère.







Documents

Suivi de la qualité des eaux du bassin de la Cère ... › contenu › download › file › contrat_cere_ bila… · - et analyser l'évolution de la qualité des eaux dans le temps