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Posters / Transfusion Clinique et Biologique 17 (2010) 404–434 409 séances de formation sont proposées aux IDE et sages-femmes du centre hospi- talier de Quimper. Ces ateliers, enrichis de supports et plaquettes d’information, se décomposent en trois phases : – rappels règlementaires : - qui contrôle ? - ou ? - quand ? - comment ? Le contrôle ultime de concordances pour tous les PSL utilise tous les documents disponibles : bordereau de délivrance, ordonnance PSL, étiquette PSL, carte groupe ABO, le contrôle de compatibilité immunologique ABO (CGR) ; – contrôle de compatibilité immunologique ABO : les dispositifs présents sur le marché répondent aux critères définis par l’Afssaps. La safety card Diagast est utilisée au centre hospitalier. Trois zones d’identification, de manipulation d’interprétation et de décision y sont individualisées. Les conditions de conser- vation du carton et les principales difficultés d’interprétation ou causes d’erreur sont abordées ; – contrôle des connaissances : les connaissances, avant et après la séance, sont évaluées sur le logiciel « Blood Quizz » outil informatisé pédagogique interactif et ludique. Conclusion.– Une des causes majeures de mortalité transfusionnelle est l’erreur d’attribution ABO. Le contrôle ultime prétransfusionnel, ultime verrou sécu- ritaire doit être pratiqué par un personnel soignant formé, entraîné et qualifié incitant à renforcer la formation en vue d’une interprétation fiable et non ambi- guë dans toutes les situations. Récemment mis en place, 72 IDE et sages-femmes ont, à ce jour, participé à cet atelier. doi:10.1016/j.tracli.2010.09.059 P-017 Un outil d’évaluation sur Internet des connaissances et pratiques en transfusion C. Hadrzynski a,, S. Lefrant b , Groupe Réhal réseau hémovigilants Aquitaine-Limousin, Bordeaux, France, réseau hémovigilants Aquitaine-Limousin, Limoges, France a Agence régionale de santé, Bordeaux cedex, France b Télésanté Aquitaine, Bordeaux, France Auteur correspondant. E-mail: [email protected] (C. Hadrzynski). Le groupe de travail, réseau des hémovigilants Aquitaine Limousin (Réhal) a souhaité mettre à disposition des établissements de santé (ES) transfuseurs, un outil informatique utilisable par voie Internet pour l’évaluation des connaissan- ces et pratiques en transfusion. Vingt-sept questions, jugées incontournables, sur les 157 du questionnaire initial ont été sélectionnées. L’outil informatique créé par Télésanté Aquitaine a permis la publication en ligne du questionnaire. Chaque référent d’ES a déterminé le nombre de participants à l’auto-évaluation afin d’obtenir les liens de connexion (jetons) correspondants 15 jours avant la période d’évaluation retenue par l’ES. Chaque utilisateur a pu se connecter indi- viduellement et anonymement pendant les 20–30 minutes nécessaires à la saisie des réponses aux 116 items du questionnaire ; il a bénéficié d’une restitution en temps réel de ses résultats avec affichage personnalisé des bonnes réponses et de son score. Au terme de la période d’évaluation, chaque ES a rec ¸u un fichier Excel permettant une analyse statistique. Cinquante-six ES de l’inter-région Aquitaine- Limousin ont participé : 1673 jetons sur les 4530 demandés, soit 37 %, ont été utilisés malgré l’accès limité aux outils informatiques dans certains ES. Les utili- sateurs se sont répartis comme suit : infirmier(e)s 86,5 %, médecins 8,8 %, sages- femmes 1,9 %, étudiants en soins infirmiers 1,5 %, étudiants en médecine et internes 1,4 %. Le score général de bonnes réponses aux 116 items a été de 79 %. Afin de mener à bien cette étude un bon accompagnement et suivi des acteurs a été nécessaire : courrier adressé aux directeurs des ES pour proposer l’utilisation de ce questionnaire de manière anonyme et gratuite, présentation en Commission de sécurité transfusionnelle et d’hémovigilance et en CME et enfin auprès du référent, des cadres et des médecins, dont l’implication a garanti la motivation et la participation des personnes évaluées. La restitution des résultats en temps réel a été très appréciée. L’ensemble des ES souhaitent renouveler cette évaluation. doi:10.1016/j.tracli.2010.09.060 P-018 Réalisation d’un dépliant résumant l’acte transfusionnel selon les recommandations de la circulaire du 15 décembre 2003 : expérience d’un groupe de travail essentiellement composé d’infirmier(es) B. Bellik Centre hospitalier de Versailles, Le Chesnay, France E-mail: [email protected]. Introduction.– Plusieurs moyens sont utilisés par l’unité d’hémovigilance pour veiller à la sécurité transfusionnelle dans notre établissement : formations ins- titutionnelles, informations/sensibilisations, mise à disposition de documents (procédures, conduites à tenir, diagrammes décisionnels...) ou en utilisant l’intranet (film et quizz sur le contrôle ultime avec l’aimable autorisation de la société Diagast et prochainement module sur l’acte transfusionnel piloté par la société FormaDirect). Afin de renforcer ce système, nous avons soumis début 2008, l’idée de mettre en place un groupe de référents essentiellement composé d’infirmier (es) ayant pour mission de travailler sur la conception d’un document d’aide à la réalisation de l’acte transfusionnelle (conforme aux recommanda- tions de la circulaire du 15 décembre 2003) simple et facile d’utilisation par les infirmier(es). Après avoir approuvé le projet, la direction qualité et gestion des risques et la direction des soins infirmiers ont collaboré avec nous à la mise en place de ce groupe transversal. Buts fixés.– Appropriation des étapes de contrôle par les membres du groupe puis par leurs collègues dans les unités de soins respectives, participation à la réalisation de questionnaires, finalisation et diffusion du document et enfin évaluation de son apport en sécurité transfusionnelle. Résultats (quelques indicateurs d’efficacité du travail mené par les IDE du groupe).– Finalisation et diffusion du document (dépliant) dans tous les ser- vices ; amélioration du pourcentage de bonnes réponses aux trois questionnaires diffusés entre 2008 et 2009 avant mise à disposition du dépliant (35, 40 puis 66 %, Fig. 1), diminution du taux de non conformités des fiches de délivrance (8,21 % en 2008 versus 5,23 % en 2009). Conclusion.– Ces résultats nous permettent d’encourager ce type d’initiative. En effet le rôle bénéfique sur le terrain d’un tel groupe transversal nous parait évident dans un système d’hémovigilance. Fig. 1. Analyse des réponses aux trois questionnaires diffusés entre 2008 et 2009. doi:10.1016/j.tracli.2010.09.061 P-019 Suivi de l’évaluation des connaissances et des pratiques médicales transfusionnelles H. Gouëzec a,, A. Bazin b , É. Berger c , V. Bergoin-Costello d , V. Betbezé e , V. Bourcier f , A. Damais g , S. Ducroz h , P. Fialon i , I. Hervé j , C. Huchet k , B. Lassale l , S. Léo m , V. Lovi n , C. Leniger o , S. Moron p , P. Renom q , V. Turmel a

Suivi de l’évaluation des connaissances et des pratiques médicales transfusionnelles

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éances de formation sont proposées aux IDE et sages-femmes du centre hospi-alier de Quimper. Ces ateliers, enrichis de supports et plaquettes d’information,e décomposent en trois phases :rappels règlementaires :qui contrôle ?ou ?quand ?comment ?e contrôle ultime de concordances pour tous les PSL utilise tous les documentsisponibles : bordereau de délivrance, ordonnance PSL, étiquette PSL, carteroupe ABO, le contrôle de compatibilité immunologique ABO (CGR) ;contrôle de compatibilité immunologique ABO : les dispositifs présents sur

e marché répondent aux critères définis par l’Afssaps. La safety card Diagastst utilisée au centre hospitalier. Trois zones d’identification, de manipulation’interprétation et de décision y sont individualisées. Les conditions de conser-ation du carton et les principales difficultés d’interprétation ou causes d’erreuront abordées ;contrôle des connaissances : les connaissances, avant et après la séance, sontvaluées sur le logiciel « Blood Quizz » outil informatisé pédagogique interactift ludique.onclusion.– Une des causes majeures de mortalité transfusionnelle est l’erreur’attribution ABO. Le contrôle ultime prétransfusionnel, ultime verrou sécu-itaire doit être pratiqué par un personnel soignant formé, entraîné et qualifiéncitant à renforcer la formation en vue d’une interprétation fiable et non ambi-uë dans toutes les situations. Récemment mis en place, 72 IDE et sages-femmesnt, à ce jour, participé à cet atelier.

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n outil d’évaluation sur Internet des connaissances etratiques en transfusion. Hadrzynski a,∗, S. Lefrant b, Groupe Réhal réseau hémovigilantsquitaine-Limousin, Bordeaux, France, réseau hémovigilantsquitaine-Limousin, Limoges, FranceAgence régionale de santé, Bordeaux cedex, FranceTélésanté Aquitaine, Bordeaux, France

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té nécessaire : courrier adressé aux directeurs des ES pour proposer l’utilisatione ce questionnaire de manière anonyme et gratuite, présentation en Commissione sécurité transfusionnelle et d’hémovigilance et en CME et enfin auprès du

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ig. 1. Analyse des réponses aux trois questionnaires diffusés entre 2008 et009.

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10 Posters / Transfusion Clinique

CHU de Rennes, Rennes, FranceCHU de Caen, Caen, FranceCHU de Dijon, Dijon, FranceCentre hospitalier d’Aix, Aix, FranceCHU de Nantes, Nantes, FranceCHU de Besancon, Besancon, FranceCentre hospitalier du Havre, Le Havre, FranceCentre hospitalier de Montlucon, Montlucon, FranceCHU de Bordeaux, Bordeaux, FranceCentre hospitalier d’Elbeuf, Elbeuf, FranceCentre hospitalier de Vannes, Vannes, FranceAP HM, Marseille, FranceCentre hospitalier d’Orléans, Orléans, FranceCentre hospitalier de Roubaix, Roubaix, FranceCHU de Brest, Brest, FranceCentre hospitalier du Mans, Le Mans, FranceCHU de Lille, Lille, France

Auteur correspondant.-mail: [email protected] (H. Gouëzec).

ntroduction.– Nous avions présenté lors du congrès de la SFVTT en 2006,es résultats d’une évaluation sur ce sujet et mis en évidence des potentiali-és d’amélioration. Quatre ans après, nous souhaitions mesurer l’efficacité desrogrammes de formation mis en œuvre.atériels et méthodes.– Un questionnaire simplifié (16 questions sélectionnées

ar le groupe au lieu de 35 en 2006) a été adressé aux médecins prescripteurse produits sanguins labiles (PSL). Le type d’actions correctives mises en placeepuis 2006 a été laissé au choix des établissements de santé (ES). Les résultatsont comparés à ceux de 2006. L’analyse statistique est réalisée avec le logicielPSS.ésultats.– Les huit ES ayant participé à cette deuxième évaluation ont recu11 questionnaires (15 % de retour). Tous ont mis en place une formation magis-rale obligatoire pour les nouveaux internes et à la demande ou programmée poures séniors, d’une durée de 1 h 15 à 4 heures et avec un succès très variable. Pourrois questions (compréhension et intérêt d’une compatibilisation et informa-ion écrite du receveur) le taux de bonnes réponses (TBR) diminue. Pour uneuestion (conduite à tenir en cas d’effet indésirable receveur), il est stable. Poures 12 autres questions, le taux de bonnes réponses s’améliore. En particulier, leaux de bonnes réponses relatif à l’interprétation des contrôles immunologiquesltimes (CIU) augmente de deux à 11 points, selon le type de réactions, parapport à 2006. Toutefois, entre 6 à 7 % de contrôles immunologiques ultimesncompatibles où le médecin valide la transfusion sont toujours retrouvés.iscussion et conclusion.– Ces résultats montrent l’impact positif de la for-ation médicale, mais avec toujours un taux non négligeable d’interprétation

rronée des contrôles immunologiques ultimes incompatibles. La participationux formations magistrales est extrêmement variable. Elles permettent d’adaptere message à la diversité des situations cliniques avec l’analyse de cas concrets,rès appréciée des participants. L’utilisation de supports papier et/ou intraneteut constituer une alternative, mais dont l’impact est plus difficile à évaluer.

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ormation continue des IDE en sécurité transfusionnelleu CHU de Dijon

. Pépé a, N. Farcy a, V. Lachaume b, É. Berger a,∗CHU de Dijon, Dijon, FranceEFS BFC, Dijon, France

Auteur correspondant.-mail: [email protected] (É. Berger).

ntroduction.– La formation en hémovigilance dans le cadre de la formationontinue des infirmiers et sages-femmes est un axe prioritaire au CHU deijon : 1048 personnes ont été formées ces trois dernières années en 90 séances

moyenne : 11 personnes formées par séance). La réglementation impose qu’ilsoient formés aux règles de sécurité transfusionnelle : à Dijon, la formation an caractère obligatoire (tous les trois ans). Un cadre de santé « hémovigilant »emplit cette mission. L’hémovigilance propose une formation de trois heures

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our les professionnels nouvellement embauchés et de 2 h 30 pour ceux en poste.es objectifs sont :présenter les principales caractéristiques des produits sanguins labiles (PSL)t leurs règles de compatibilité ;développer les bonnes pratiques transfusionnelles et les procédures spécifiquese l’établissement ;aborder les points essentiels de la réglementation ;développer le contrôle ultime pré-transfusionnel et faire réaliser 4 contrôlesltimes à chacun des participants ;alerter les professionnels sur les pratiques à risque.’évaluation intégrée à la formation a pris différentes formes : questionnaires sures points à risque, interprétation écrite des CPTU, évaluation nationale (2008),ne évaluation « à froid » reste à finaliser. Un point fort de la formation est laollaboration étroite entre hémovigilance et EFS pour organiser et réaliser lesnterventions. La déclaration des incidents graves de la chaîne transfusionnellegénéré une analyse des dysfonctionnements au cœur des unités favorisant en

ormation les échanges avec les professionnels sur leurs pratiques. Le cadre deanté est fortement impliqué dans le développement d’un projet institutionnele FOAD qui ne remplacera pas la formation en salle, lieu d’échanges et deransmission d’informations, mais permettra de la centrer sur les situations àisque. La formation sécurité transfusionnelle n’est pas figée, elle doit permettrechaque participant de s’auto-évaluer, d’interroger sa pratique et d’agir avec

éflexion en situation de soin.

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valuation des connaissances des infirmiers sur laurveillance de la transfusion sanguine à l’hôpitalimbanguiste de Kinshasa

. Kazadi Kabongo a,∗, P. Nkanza Lunzanga b

Centre national de transfusion sanguine/RD Congo, Kinshasa, Républiqueémocratique du CongoHôpital Kimbanguiste de Kinshasa, Kinshasa, République démocratique duongo

Auteur correspondant.-mail: [email protected] (R. Kazadi Kabongo).

ntroduction.– Pour assurer une surveillance de qualité lors d’une transfusionanguine, la connaissance des paramètres à surveiller est un atout majeur. Leanuel de transfusion sanguine en République démocratique du Congo recom-ande de surveiller les signes suivants : la fréquence cardiaque, la fréquence

espiratoire, la température, la pression artérielle, l’état de conscience ainsi quee foie. C’est dans ce cadre que l’équipe d’hémovigillance de l’hôpital Kim-anguiste a procédé à une évaluation des connaissances des infirmiers sur lesaramètres à surveiller pendant une transfusion.éthodologie.– Il s’agit d’une étude descriptive transversale. Elle est basée sur

ne enquête réalisée auprès des infirmiers. L’enquête s’est déroulée du 11 au8 mai 2010. Un questionnaire comprenant la liste de six paramètres utilisésans la surveillance de la transfusion a été soumis aux 32 infirmiers pratiquanta transfusion à l’hôpital. Les résultats ont été traités et analysés sur Excel 2007®.ésultats.– Sur 32 participants à l’enquête, deux (6,25 %) ont reconnuix paramètres ; six (18,75 %) en ont reconnus cinq ; 11 (34,375 %)n ont reconnus quatre et 13 (40,625 %) n’en ont reconnus querois.iscussion et conclusion.– La connaissance des paramètres à suivre lors de la

urveillance de la transfusion est un atout majeur pour en garantir la qualité.ur 32 infirmiers, seulement huit (25 %) connaissent plus de quatre paramètrese surveillance de la transfusion. La proportion de ceux connaissant de troisquatre paramètres est de 24 (75 %). Cela montre que les besoins de for-ation et recyclage sont réels. La formation et le recyclage du personnel

nfirmier sur la surveillance de la transfusion doit être une activité continueu sein de l’hôpital. Le Centre national de transfusion sanguine devra conti-

uer à appuyer techniquement cette activité aussi bien à l’hôpital Kimbanguisteue dans les autres hôpitaux qui pratiquent la transfusion dans la ville deinshasa.

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