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N° 21MAGAZINE GRATUIT 14 FÉVRIER 2015

Romelu Lukaku “35 millions ?Un jour, je vaudrai plus !”

LA SEMAINE EN BALLONLA SEMAINE EN BALLON

Ü ÉDITO BenoîtDelhauteur

RÉSERVISTEAU MANS

Le 1er juillet dernier, tout le monde au pays aimait Ro-melu Lukaku. Il avait été, comme Kevin De Bruyne, lehéros de la qualification historique des Diables faceaux États-Unis. Mais tous les autres jours de l’année,Romelu divise. Il y a, d’un côté, ses fans de la premièreheure, souvent supporters d’Anderlecht, qui ne sup-portent pas lamoindre critique émise envers le jeunebuteur. Il y a, de l’autre, ceux qui estiment que Rome-lu est surfait et qu’il n’a pas la carrure d’un titulairechez les Diables. Nous ne pouvons pas être tout à faitd’accord avec les uns ou les autres. Parce qu’il fautapporter des nuances importantes.C’est vrai que Lukaku a encore certaines carencestechniques qui sont dues à sa… précocité. S’il n’avaitpas été tant utilisé en équipe première dès ses 16 ans,il aurait eu plus de temps pour parfaire ses gammesen post-formation. Malgré cela, on aurait plutôt ten-dance à prendre la défense de Romelu et ce, pour uneraison essentielle : son âge.Parce que le Diable est dans le circuit depuis bientôtcinq ans et demi, les gens oublient que Lukaku n’a que21 ans. À cet âge-là, son idole d’enfance Didier Drog-ba – sur la photo enUne de ce 11, la ressemblanceavec l’Ivoirien est frappante – était réservisteauMans. Autre argument frappant : aucun joueur del’âge de Lukaku n’amarqué autant de buts que lui surses 100 premiers matches de Premier League.Dans quelques années, on aura le droit d’être plus sé-vère avec Romelu. Mais pour l’instant, il mérite de l’in-dulgence...l

LA PHOTO GÊNANTEAlaba et Weiser ne cachent quasi rien

Équipiers mais surtout amis au Bayern Munich, David Alaba et Mitchell Weiser ont poséensemble sur une photo publiée sur Instagram… en string. “Je suis jeune et je fais des er-reurs”, a publié Weiser plus tard dans la journée. “Je vais apprendre de cela. Maintenant,je me concentre sur les choses importantes.”

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LA DISTINCTIONMpoku laisse sa carte de visite

Paul-José Mpoku n’aura pas eu besoin de beaucoup de temps pour sefaire apprécier des fans de Cagliari. Monté à l’heure de jeu lors de laréception de l’AS Rome, l’ancien Standardman a réduit le score à la90e+5. Même si sa nouvelle équipe s’est finalement inclinée, Mpoku aété élu joueur du match par les fans de Cagliari. “Je suis fier d’avoir étéchoisi par les supporters de Cagliari”, sourit leDiablotin sur Twitter.

AFP

LE TWEET“Ce moment où tu te réveilles, tu regardes par lafenêtre et tu vois la skyline (ligne d’horizon)

de New York tous les matins. J’adore ça”Sacha Kljestan, l’ancien Anderlechtois, qui se prépare

pour la nouvelle saison en MLS avec les Red Bulls

NUMÉRO GÉNÉRAL 02/744.44.55Administrateur délégué et éditeur responsable François le HodeyDirecteur général Denis PierrardRédacteur en chef Ralph VankrinkelveldtResponsable du magazine Benoît DelhauteurResponsable rédaction sportive Philippe LacourtMise en pages IPM Press PrintDirection, administration, rédaction rue des Francs, 79 1040 BruxellesFax > (02) 211.28.70 Publicité IPM Advertising > (02) 211.29.59Abonnements > (02) 744.44.55Fax > (02) 744.45.55.E-mail > [email protected] Internet > www.dh.beCrédits Une NikeMagazine gratuit avec la DH du 14 février 2015. Ne peut être vendu séparément.

2 La semaine en ballon4 Entretien Romelu Lukaku se dévoile9 Sac de sporty Découvrez les nouveautés de Nike10 Proximus Leaguey Rencontre avec

Victor Curto, le buteur espagnol de l’AS Eupen12 Livresy Les meilleures pages

de l’autobiographie de Daniel Van Buyten13 5majeury14 Quiz et jeux

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“Sur le terrain, le langage est universelet j’arrive àme faire comprendre”

Laurent Ciman semet à l’anglais àMontréal

L’ÉCHANGERésisteriezvousà la tentation?Avant la rencontre entre Tottenham et Arsenal,le week-end dernier, Lucy Collett, qui a posépour la célèbre page 3 du Sun, a essayéd’échanger son maillot desGunners contre undes Spurs, pour Talksport, alors que les deuxclubs londoniens ne sont pas les meilleurs amisdu monde. Auriez-vous cédé à la tentation, faceà une fille sexy, si l’on vous proposait le maillotde votre équipe rivale ?

D. R

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LE SOSIE Ibrahimovic rentre au MuséeLes mauvaises langues diront que c’est sans doute le seul musée dans lequel Zlatan Ibra-himovic soit rentré. Mais non, ce n’est pas notre genre. Toujours est-il que le Suédois con-nait depuis lundi dernier la consécration suprême : il a fait son entrée au Musée Grévin.Pas avare de bons mots et toujours aussi modeste, Ibrahimovic n’a pas hésité à lancer :“Ma statue remplacera la Tour Eiffel…”

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LE TEAM BUILDING Witsel s’essaie au paintball

En stageen Espagne,

à Jerez,les joueurs

du Zenit ontégalementl’occasion

d’un peus’amuser.C’est ainsi

qu’AxelWitsel

et ses équi-piers ont eu

l’opportunitéde tester leur

talentau paintball.

INST

AG

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LE HÉROSCopa, un dieu en Côte d’Ivoire

Auteur d’une prestation exceptionnelle en finale de la Can, Copa,auteur de plusieurs arrêts et du tir au but victorieux, est devenu un vé-ritable héros en Côte d’Ivoire. “Copa, tu es un Dieu !” ont crié de nom-breux supporters au pays. Désormais chevalier de l’Ordre national, legardien de Lokeren a été encensé par son ancien équipier chez les Élé-phants : “Je t’aimemon frère. Les critiques t’ont fait grandir jusqu’à de-venir héros national !!!!!”

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2 I I la dernière heure - les sports la dernière heure - les sports I I 3

Soirées foot au menu ?Sur Proximus TV, regardez tous les matches de la Champions League et la Jupiler Pro League. Abonnez-vous pour seulement € 14,95/mois sur proximus.be/foot.

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LA SEMAINE EN BALLONLA SEMAINE EN BALLON

LA DISTINCTIONMpoku laisse sa carte de visite

Paul-José Mpoku n’aura pas eu besoin de beaucoup de temps pour sefaire apprécier des fans de Cagliari. Monté à l’heure de jeu lors de laréception de l’AS Rome, l’ancien Standardman a réduit le score à la90e+5. Même si sa nouvelle équipe s’est finalement inclinée, Mpoku aété élu joueur du match par les fans de Cagliari. “Je suis fier d’avoir étéchoisi par les supporters de Cagliari”, sourit leDiablotin sur Twitter.

AFP

LE TWEET“Ce moment où tu te réveilles, tu regardes par lafenêtre et tu vois la skyline (ligne d’horizon)

de New York tous les matins. J’adore ça”Sacha Kljestan, l’ancien Anderlechtois, qui se prépare

pour la nouvelle saison en MLS avec les Red Bulls

“Sur le terrain, le langage est universelet j’arrive àme faire comprendre”

Laurent Ciman semet à l’anglais àMontréal

L’ÉCHANGERésisteriezvousà la tentation?Avant la rencontre entre Tottenham et Arsenal,le week-end dernier, Lucy Collett, qui a posépour la célèbre page 3 du Sun, a essayéd’échanger son maillot desGunners contre undes Spurs, pour Talksport, alors que les deuxclubs londoniens ne sont pas les meilleurs amisdu monde. Auriez-vous cédé à la tentation, faceà une fille sexy, si l’on vous proposait le maillotde votre équipe rivale ?

D. R

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LE TEAM BUILDING Witsel s’essaie au paintball

En stageen Espagne,

à Jerez,les joueurs

du Zenit ontégalementl’occasion

d’un peus’amuser.C’est ainsi

qu’AxelWitsel

et ses équi-piers ont eu

l’opportunitéde tester leur

talentau paintball.

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LE HÉROSCopa, un dieu en Côte d’Ivoire

Auteur d’une prestation exceptionnelle en finale de la Can, Copa,auteur de plusieurs arrêts et du tir au but victorieux, est devenu un vé-ritable héros en Côte d’Ivoire. “Copa, tu es un Dieu !” ont crié de nom-breux supporters au pays. Désormais chevalier de l’Ordre national, legardien de Lokeren a été encensé par son ancien équipier chez les Élé-phants : “Je t’aimemon frère. Les critiques t’ont fait grandir jusqu’à de-venir héros national !!!!!”

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Romelu

“JE N’AI QUE21ANS :JEVISE

TOUJOURSLETOP ABSOLU”

102 kilos, dont 94 de muscles.C’est Romelu Lukaku luimêmequi a fait les comptes.L’attaquant d’Everton a retrouvéson bienêtre, dans son corpset dans sa tête. Le Diable peut enfin sourire.Pour la première fois, Romeluprend la parole pour expliquerla période très délicate qu’il a traverséeen première partie de saison.Il évoque aussi son retour à Chelsea,son nouveau rôle de leader en clubet ses ambitions.Qui sont toujours aussi hautes...

INTERVIEW BENOÎT DELHAUTEUR

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Lukaku


ENTRETIEN Soirées foot au menu ?Sur Proximus TV, regardez tous les matches de la Champions League et la Jupiler Pro League. Abonnez-vous pour seulement € 14,95/mois sur proximus.be/foot.


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Une bonne vingtaine de personness’affairent à l’étage de la boutique,inaccessible au grand public pourl’occasion. En ce jeudi après midi gla-

cial, Romelu Lukaku est de passage éclair enBelgique et s’apprête à débarquer dans le NikeStore de la rue Neuve à Bruxelles, pour une ac-tion de promotion.

Le Diable arrive avec une bonne heure de re-tard. À cause de son vol. Il a l’air un peu grognonquand il est invité à s’exprimer devant les camé-ras de télévision. Le brin de conversation qu’iltient avec Tielemans le détend. Tout comme lavisite de son frère Jordan. Les deux Lukaku ex-plosent de rire. Comme de grands gamins.

Quand nous rencontrons Romelu, il est déjànettement plus relax. Et il ne faut pas le pousserpour qu’il y aille de plusieurs confidences. Lejeune joueur aime visiblement parler pres-qu’autant qu’il aime jouer au football. Tantmieux.

Romelu, on a beaucoup parlé de votre rôleen équipe nationale. Mais à Everton, quelest-il précisément ?“Il a changé cette saison. Je joue en pointe et, en gros, tout doit passer par moi. Je suis donc plus li-bre, plus important dans le jeu que la saison der-nière. Je reçois plus de ballons. Mes équipiers me cherchent souvent, comme point d’appui, pour en-suite venir en soutien.”

Est-ce à cause de ce nouveau rôle que vousavez moins marqué cette saison ?

“JoseMourinhon’imaginemêmepas à quel point je lerespecte. Pourmoi,c’est lemeilleurcoach de la planète”

“J’AI DIT NONÀ LA JUVENTUS ETÀ WOLSFBOURG”Romelu a bien faillidéménager à Turinavec toute sa famille

C’est Jordan Lukaku qui l’avait affirmé :“Si j’avais signé à Torino l’été dernier, monfrère serait allé à la Juventus.” Romeluconfirme : “Tout à fait. J’avais cette offrede la Juventus et nous avons vraiment bienréfléchi avecmes parents et avecmon frè-re. Si on allait jouer dans la même ville, lafamille aurait été à nouveau réunie. Maisau final, on s’est dit qu’Everton était lameilleure option pourmoi et Ostende lameilleure pour Jordan. Parce qu’il avait be-soin de temps de jeu et de trouver une ré-gularité sur l’ensemble de la saison.”Le buteur d’Everton avait aussi un pointde chute possible en Allemagne. “J’avaisune offre deWolfsbourg. J’en ai beaucoupparlé avec Junior. Voir les prestationsde Kevin (De Bruyne) là-bas, cela m’a faitréfléchir. Mais en Europa League,on a battuWolfsburg 4-1 chez nous et 0-2là-bas : c’est la preuve que j’ai fait le bonchoix !” l

“QUAND MON PÈRENE VA PAS BIEN, LEFOOT PASSE APRÈS”Roger Lukaku, le pèrede Romelu et de Jordan,n’a pas pu aller au Brésilpour des soucis de santé

Si Romelu Lukaku a traversé un creux,c’était aussi dû à des problèmes d’ordreprivé.“Mon père est malade depuis un longmo-ment. Peu de gens le savent. Peu de tempsavant le Mondial, il a dû être emmenéd’urgence à l’hôpital. Le sélectionneur lesavait. Je ne pouvais pas le cacher. Meséquipiers voyaient bien que quelque chosen’allait pas chez moi. J’étais là, à table, jene disais rien…”Roger Lukaku n’a donc pas pu se rendreau Brésil comme il l’avait prévu.Depuis, il va mieux et a pu se rendre enAngleterre pour voir Romelu jouer.“Mon père, c’est mon coach numéro un,monmentor. Quand il a un problème, lefootball arrive soudainement au secondplan. Aujourd’hui, c’est encore difficile. Il ades hauts et des bas.” l

L’aviez-vous perdue cette saison ?“Non. J’ai simplement appris à davantage relativi-ser. Si je ne marque pas, c’est peut-être aussi de la faute du gardien adverse, pas forcément de la mienne. À Manchester City, par exemple, j’ai fait une excellente partie… mais Joe Hart a fait le match de sa vie. Après le match, il m’a soufflé : ‘franchement, j’ai eu de la chance’. Il faut pou-voir accepter ça.”

Et donc être moins exigeantavec vous-même ?“Non. Ça, je le serai toujours. Depuis mes dix ans, cela n’a pas changé. À l’époque, mon père m’a dit : ‘tu veux devenir joueur pro ? Alors tu dois vivre football, respirer football, 24 heures sur 24’. C’est ce qui m’a amené à mon niveau actuel à 21 ans; je n’ai donc pas de raison de changer ma façon de vivre. Et si personne n’est exigeant avec moi, qui le sera ? Je dois l’être, c’est une obligation. Et je dois aussi essayer de transmettre cet état d’esprit à d’autres joueurs.”

Est-ce pour cela que début janvier, vous aveztapé du poing sur la table dans le vestiaire ?“Exactement. J’ai demandé au coach de modifier sa tactique. Avant, on encaissait beaucoup de buts. En mettant la pression sur l’autre équipe, en jouant de manière plus verticale, je pensais qu’on serait meilleur. C’est ce qui est arrivé. Pour l’am-biance dans le groupe, c’était important. On a en-core des hauts et des bas, mais il y a eu de bonnes choses. Le derby contre Liverpool, le déplacement

à Chelsea : c’est pour ce genre de matches qu’on joue au football.”

“J’AI JOUÉ CONTRE ARSENAL AVEC QUATREINFILTRATIONS. JE N’AURAIS PAS DÛ”Everton est-il meilleur contre les grands ?“Pas spécialement. Nous ne sommes pas une équi-pe de contre. Nous avons régulièrement 65 % de moyenne de possession de balle. J’ose même pré-tendre que nous déveleppons l’un des meilleurs jeux d’Angleterre. Si on devait nous comparer à une autre équipe, ce serait Chelsea. Sauf que les Blues ont plus de qualités, plus de choix.”

Si vous jouez si bien au football,comment expliquez-vous les difficultésd’Everton cette saison ?“L’Europa League est l’une des raisons. Avec le même noyau que la saison dernière, nous devions enchaîner plus de rencontres. Nous avions beau-coup de joueurs en Coupe du Monde, qui sont re-venus à une semaine de la reprise du champion-nat. C’était le cas de Kevin et moi. Pour des joueurs explosifs comme nous, c’était compliqué de se pré-parer pour un championnat en une semaine ! Nous n’avons pas non plus été servis par le sort. J’ai joué les sept premiers matches de champion-nat en étant blessé. Ce n’était pas simple. J’ai mê-me subi quatre infiltrations pour jouer contre Ar-senal. Je n’aurais pas dû. Aujourd’hui, physique-ment, ça va beaucoup mieux. Pour l’équipe comme pour moi. Nous sommes allés une semaine au Qatar fin janvier et nous avons pu retravailler les bases : la condition et le fond de jeu.” lll

“Oui. Lors des premiers mois, il fallait que je m’ha-bitue; j’étais en quelque sorte un distributeur. Maintenant, j’ai trouvé un meilleur équilibre entre la finition et ma participation à la construction du jeu. Pour y parvenir, j’ai eu besoin de faire un gros travail de fond sur le plan physique. Aujourd’hui, je suis plus fit que jamais : je pèse 102 kilos dont 8 % de masse graisseuse, ce qui fait 94 kilos de muscles. C’est important, car cela demande des efforts constants d’aller presser le médian défensif adverse, puis être présent en zone de vérité.”

On dit souvent de vous que vous êtes surtoutun joueur de profondeur.“Je ne suis pas d’accord. Je suis capable de mar-quer contre tous les styles d’équipes. Même celles qui défendent bas ! Je sais tout faire. C’est surtout une question de confiance.”

x Songeur quand il évoque son pote Junior Malanda,démonstratif quand il parle tactique, rieur quand il nous

entend dire que Mourinho aime vendre les Belges:Romelu Lukaku est du genre expressif...(BERNARD DEMOULIN)




“J’AI DIT NONÀ LA JUVENTUS ETÀ WOLSFBOURG”Romelu a bien faillidéménager à Turinavec toute sa famille

C’est Jordan Lukaku qui l’avait affirmé :“Si j’avais signé à Torino l’été dernier, monfrère serait allé à la Juventus.” Romeluconfirme : “Tout à fait. J’avais cette offrede la Juventus et nous avons vraiment bienréfléchi avecmes parents et avecmon frè-re. Si on allait jouer dans la même ville, lafamille aurait été à nouveau réunie. Maisau final, on s’est dit qu’Everton était lameilleure option pourmoi et Ostende lameilleure pour Jordan. Parce qu’il avait be-soin de temps de jeu et de trouver une ré-gularité sur l’ensemble de la saison.”Le buteur d’Everton avait aussi un pointde chute possible en Allemagne. “J’avaisune offre deWolfsbourg. J’en ai beaucoupparlé avec Junior. Voir les prestationsde Kevin (De Bruyne) là-bas, cela m’a faitréfléchir. Mais en Europa League,on a battuWolfsburg 4-1 chez nous et 0-2là-bas : c’est la preuve que j’ai fait le bonchoix !” l

“ON A UNE MISSION,POUR JUNIOR”Très touché par le décès deMalanda, Romelu Lukaku aenvoyé un message à son frèreJordan et tous ses amisIl fallait bien que le sujet arrive un momentdans la conversation. Le décès de son amiJunior Malanda le mois dernier. “Cela a étéunmoment très difficile pour nous, pour sesamis et sa famille. Je n’avais jamais vécu uneperte aussi douloureuse. Je n’ai que 21 ans etil était encore plus jeune quemoi… Juniorétait quelqu’un qui voulait absolument réus-sir pour ses proches. On avait les mêmes ob-jectifs, la même volonté lui et moi. Il était unexemple, un leader pour ses amis. Je le vouaisénormément de respect et je lui disais sou-vent. Il voulait devenir l’un des meilleurs mi-lieux de terrain dumonde. J’étais sûr qu’il yarriverait car il avait des qualités rares.”Pour honorer sa mémoire, Romelu a écrit lenom de Junior Malanda sur ses chaussuresde match. Mais ce n’est pas tout : il veut quel’hommage soit collectif. Et qu’il s’inscrivedans la durée. “Je suis revenu en Belgiqueaprès le match deWest Ham pour parler àmon frère et ses amis.” Il y avait Tortol Lu-manza, Anthony D’Alberto, Jordan Atheba,Yannis Mbombo et Joris Kayembe. “Je leur aidit : les gars, ça ne va pas être facile. Maisquand on aura repris notre vie, petit à petit,on aura unemission : être les meilleurs possi-ble, pour rendre hommage à Junior. On seconnaît depuis qu’on a dix ans et regardez-nous : nous sommes toujours pros. Juniorvoulait qu’on réussisse. On lui doit bien ça.Vous devez tous avoir conscience que la vie, lefoot, ça peut s’arrêter. On doit réussir. Pourlui.”Dans son rôle de grand frère de la généra-tion 94, Romelu a aussi parlé avec AnthonyD’Alberto, qui conduisait le véhicule de Ju-nior au moment de l’accident. “Ce n’est pasfacile pour lui. Je lui ai dit que ce n’était qu’unaccident. C’était un beau geste de la part desparents de Junior de lui accorder leur par-don.”Il faut, aussi, certainement tirer des leçonsde ce drame. Romelu Lukaku est le premierà le savoir. “Personnellement, j’ai une Bent-ley mais je ne roule pas comme un fou. Et jen’ai jamais pris la moindre amende pour ex-cès de vitesse. Je ne suis pas non plus du gen-re à sortir. On a une telle chance d’êtrejoueurs pros. On ne doit pas prendre de ris-ques…” l

L’aviez-vous perdue cette saison ?“Non. J’ai simplement appris à davantage relativi-ser. Si je ne marque pas, c’est peut-être aussi de la faute du gardien adverse, pas forcément de la mienne. À Manchester City, par exemple, j’ai fait une excellente partie… mais Joe Hart a fait le match de sa vie. Après le match, il m’a soufflé : ‘franchement, j’ai eu de la chance’. Il faut pou-voir accepter ça.”

Et donc être moins exigeantavec vous-même ?“Non. Ça, je le serai toujours. Depuis mes dix ans, cela n’a pas changé. À l’époque, mon père m’a dit : ‘tu veux devenir joueur pro ? Alors tu dois vivre football, respirer football, 24 heures sur 24’. C’est ce qui m’a amené à mon niveau actuel à 21 ans; je n’ai donc pas de raison de changer ma façon de vivre. Et si personne n’est exigeant avec moi, qui le sera ? Je dois l’être, c’est une obligation. Et je dois aussi essayer de transmettre cet état d’esprit à d’autres joueurs.”

Est-ce pour cela que début janvier, vous aveztapé du poing sur la table dans le vestiaire ?“Exactement. J’ai demandé au coach de modifier sa tactique. Avant, on encaissait beaucoup de buts. En mettant la pression sur l’autre équipe, en jouant de manière plus verticale, je pensais qu’on serait meilleur. C’est ce qui est arrivé. Pour l’am-biance dans le groupe, c’était important. On a en-core des hauts et des bas, mais il y a eu de bonnes choses. Le derby contre Liverpool, le déplacement

à Chelsea : c’est pour ce genre de matches qu’on joue au football.”

“J’AI JOUÉ CONTRE ARSENAL AVEC QUATREINFILTRATIONS. JE N’AURAIS PAS DÛ”Everton est-il meilleur contre les grands ?“Pas spécialement. Nous ne sommes pas une équi-pe de contre. Nous avons régulièrement 65 % de moyenne de possession de balle. J’ose même pré-tendre que nous déveleppons l’un des meilleurs jeux d’Angleterre. Si on devait nous comparer à une autre équipe, ce serait Chelsea. Sauf que les Blues ont plus de qualités, plus de choix.”

Si vous jouez si bien au football,comment expliquez-vous les difficultésd’Everton cette saison ?“L’Europa League est l’une des raisons. Avec le même noyau que la saison dernière, nous devions enchaîner plus de rencontres. Nous avions beau-coup de joueurs en Coupe du Monde, qui sont re-venus à une semaine de la reprise du champion-nat. C’était le cas de Kevin et moi. Pour des joueurs explosifs comme nous, c’était compliqué de se pré-parer pour un championnat en une semaine ! Nous n’avons pas non plus été servis par le sort. J’ai joué les sept premiers matches de champion-nat en étant blessé. Ce n’était pas simple. J’ai mê-me subi quatre infiltrations pour jouer contre Ar-senal. Je n’aurais pas dû. Aujourd’hui, physique-ment, ça va beaucoup mieux. Pour l’équipe comme pour moi. Nous sommes allés une semaine au Qatar fin janvier et nous avons pu retravailler les bases : la condition et le fond de jeu.” lll

x Songeur quand il évoque son pote Junior Malanda,démonstratif quand il parle tactique, rieur quand il nous

entend dire que Mourinho aime vendre les Belges:Romelu Lukaku est du genre expressif...(BERNARD DEMOULIN)




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Têtes degondole

x Youri Tielemans et Romelu Lukakuavec la Revolution Jacket. (NIKE)

L’HYPERVENOMPHANTOMLe modèle de chaussuresporté par Lukaku

Nike possède plusieurs gammes dans seschaussures de football. L’un de ses modè-les se nomme l’Hypervenom Phantom; c’estcelui qu’ont choisi, entre autres, Romelu Lukakuet Neymar.“Chaque joueur peut choisir la gamme qui lui con-vient le mieux”, explique Dieter Charlier, spécia-liste produit chez Nike. “Le concept de l’Hyperve-nom, c’est ce que nous avons appelé l’agilité mor-telle. C’est donc unmodèle qui met l’accent sur lamobilité. En dessous de la chaussure, il y a desadaptations spécifiques, avec des zones plus sou-ples, qui permettent de pivoter plus facilement.”À noter que Nike va relancer, pour tous ses mo-dèles, une gamme de couleur blanche nacrée,inspirée des tons visibles lors des… célébrationsdu nouvel an à Rio. Le blanc est une couleur trèsà la mode chez les footballeurs : elle est la deuxiè-me la plus demandée à travers le monde. lPrix : à partir de 220 € pour l’Hypervenom Phan-tom. Il existe d’autres modèles d’Hypervenom àpartir de 80€.

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LA MERCURIAL SUPERFLYLe modèle porté par Tielemans

LaMercurial Superfly est un modèle axé sur la vi-tesse et l’explosivité. “En dessous de la chaussure,il y a une plaque de carbone ultra-léger. Maisl’avant de la semelle est très souple. Il permet auxjoueurs de démarrer tels des sprinters”, observeDieter Charlier.LaMercurial Superfly existe en deux versions : laclassique et celle, plus haute, avec le Bracelet Dy-namic Fit, qui englobe la cheville telle une chaus-sette. “Les joueurs apprécient beaucoup cette sen-sation; ils ont le sentiment que c’est un prolonge-ment naturel de leur jambe”, précise Charlier. “Ilsse sentent plus soutenus.”Youri Tielemans, lui, a opté pour lesMercurialbasses. “C’est dans ce modèle-là que je me sens lemieux. Elles sont vraiment légères. Chaque joueurdoit se sentir bien et avoir des chaussures confor-tables; c’est ça le plus important..”lPrix : à partir de 275 € pour lesMercurial Super-fly. Il existe d’autres modèles deMercurial à partirde 75 €.

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LA REVOLUTIONJACKET

Un survêtement léger et conçupour le mouvement du hautdu corps des footballeurs

Nike lance sur le marché un nouveau survête-ment spécialement conçu pour le football. “Nousavons rencontré des centaines de footballeurs àtravers le monde et leur volonté était claire : ilsvoulaient un survêtement léger et dessiné pour lemouvement”, explique Peter Hoppins, directeurdu département design football.Le département technique a alors planché sur unprojet de vêtement en s’inspirant d’un modèlecréé pour le golf, qui permet de faire un swingsans contrainte. Le résultat, c’est la RevolutionJacket. L’une des particularités, c’est que lesmanches sont indépendantes du reste de la ves-te, ce qui évite certaines gênes. Ce survêtement,très léger, sert aussi de veste, pour se protégerde la pluie et du vent.lPrix : 100 €.

DEUX NIKE STOREÀ BRUXELLESET À ANVERSLa marque à la virgulea désormais deux magasinsen Belgique

Il existait déjà desNike Factory Store à Ro-court, à Schelle et à Maasmechelen. En dé-cembre, la marque a ouvert des magasins plusgrands, desNike Store, à Bruxelles et à Anvers.Certes, on est encore loin de la démesure desespaces de New York ou de Londres, mais lesdeux nouveaux magasins, qui comportentchacun deux étages, constituent une nouvelleétape importante pour l’équipementier sur lemarché belge.l

Adresses : rue Neuve, 54 à 1000 Bruxelleset Tabakvest, 45 à 2000 Anvers

“ON A UNEMISSION,POUR JUNIOR”Très touché par le décèsde Malanda, Romelu Lukakua envoyé un messageà son frère Jordanet à tous ses amis

Il fallait bien que le sujet arrive un mo-ment dans la conversation : le décès deson ami Junior Malanda le mois dernier.“Cela a été unmoment très difficilepour nous, pour ses amis et sa famille.Je n’avais jamais vécu une perte aussidouloureuse. Je n’ai que 21 anset il était encore plus jeune quemoi…Junior était quelqu’un qui voulait absolu-ment réussir pour ses proches.On avait les mêmes objectifs, la mêmevolonté, lui et moi. Il était un exemple,un leader pour ses amis. Je lui vouaisénormément de respect et je le lui disaissouvent. Il voulait devenir l’un desmeilleurs milieux de terrain dumonde.J’étais sûr qu’il y arriverait car il avait desqualités rares.” Pour honorer sa mémoi-re, Romelu a écrit le nom de Junior Ma-landa sur ses chaussures de match.Mais ce n’est pas tout : il veut quel’hommage soit collectif. Et qu’il s’ins-crive dans la durée. “Je suis revenu enBelgique après le match deWest Hampour parler à mon frère et à ses amis.” Ily avait Tortol Lumanza, Anthony D’Al-berto, Jordan Atheba, Yannis Mbomboet Joris Kayembe. “Je leur ai dit : les gars,ça ne va pas être facile. Mais quand onaura repris notre vie, petit à petit, onaura unemission : être les meilleurs pos-sible, pour rendre hommage à Junior. Onse connaît depuis qu’on a dix ans et re-gardez-nous : nous sommes toujourspros. Junior voulait qu’on réussisse. Onlui doit bien ça. Vous devez tous avoirconscience que la vie, le foot, ça peuts’arrêter. On doit réussir. Pour lui.”Dans son rôle de grand frère de la géné-ration 94, Romelu a aussi parlé avecAnthony D’Alberto, qui conduisaitle véhicule de Junior au moment del’accident. “Ce n’est pas facile pour lui.Je lui ai dit que ce n’était qu’un accident.C’était un beau geste de la partdes parents de Junior de lui accorderleur pardon.”Il faut, aussi, certainement tirer des le-çons de ce drame. Romelu Lukaku estle premier à le savoir. “Personnellement,j’ai une Bentley, mais je ne roule pascomme un fou. Et je n’ai jamais pris lamoindre amende pour excès de vitesse.Je ne suis pas non plus du genre à sortir.On a une telle chance d’être joueurs pros.On ne doit pas prendre de risques…” l

“À 27 ans, si Kevin Mirallasveut passer un cap,c’est maintenant”

Romelu Lukaku

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lll Les observateurs anglais soulignentsouvent que sans Kevin Mirallas et vous,Everton n’est pas la même équipe...“Lui et moi avons un rôle très important. Mais n’oublions pas que le football se joue à… 18.”

Avez-vous craint que Mirallas quitte Ever-ton en janvier ? Il était très courtisé…“C’est normal. Kevin est un joueur exceptionnel. À 27 ans, il réalise que s’il veut passer un cap, c’est maintenant.”

Lors de la fin du mercato estival de 2013,Mirallas vous avait séquestré dans sa cham-bre d’hôtel, chez les Diables, pour vous con-vaincre de choisir Everton. Avez-vous fait lamême chose pour qu’il reste ?(Rires) “Non. Je lui ai juste dit : ‘Kevin, on a des mois importants devant nous, ce serait mieux que tu restes’. Mais c’est un grand gar-çon. Dans sa carrière comme dans sa vie, il a toujours pris de bonnes décisions. C’est un gars qui a les pieds sur terre et qui sait s’il faut pren-dre un risque ou pas.”

“LE FAIRPLAY FINANCIER A JOUÉ UN RÔLÉDANS LA VENTE DES BELGES DE CHELSEA”À 21 ans, vous avez vous-même déjà dûprendre plusieurs décisions importantesdans votre carrière. En regrettez-vous cer-taines, comme celle d’aller à Chelsea direc-tement depuis Anderlecht en 2011 ?“Non. S’il y a bien une chose que mes parents m’ont apprise, c’est qu’il ne faut jamais regretter un choix. Je ne regarde pas en arrière. Et quand ça s’est mal passé pour moi, j’ai toujours appris. J’ai 21 ans, j’ai tout le temps devant moi. À mon âge, beaucoup de joueurs débutent à peine en équipe première.”

Vous étiez justement pour la première foisde retour à Stamford Bridge mercredi. Celavous a fait quoi ?“J’étais heureux de revoir Eden, Thibaut, l’entraî-neur et les supporters. Mais je n’ai aucune ran-

cune envers quelqu’un à Chelsea, ou envers Mourinho. Je le respecte trop pour ça. À mon avis, Mourinho ne peut même pas imaginer à quel point je le respecte. Pour moi, c’est le meilleur entraîneur au monde.”

En tout cas, il aime vendre les Belges. Et lesvendre cher !(Il s’esclaffe) “Oui je sais ! Je pense que le fair-play financier a joué un rôle par rapport à tout ça. Les clubs doivent garder l’équilibre dans leurs comptes.”

Chelsea vous a vendu 35 millions à Evertoncet été. Cela vous met-il de la pression ?“Non. Parce que je ne veux pas en rester là ! Le jour où je ferai un nouveau pas en avant, je vau-drai encore plus. Je ne vais pas me dire : ‘35 mil-lions, wow, c’est beaucoup d’argent’. Non, je me prépare déjà, je vais bosser pour montrer ma valeur… et la faire monter. C’est ce que je me dis tous les jours. La raison pour laquelle je joue au football, c’est pour atteindre le top absolu. Je suis content du niveau que j’ai atteint à 21 ans, mais il faut que je devienne encore plus fort. Pour ça, je dois donner plus, tous les jours.” l

L’équipementier américainNike lanceplusieurs nouveautéssur le marché belge.Avec Youri Tielemanset Romelu Lukakucomme visages…et pieds de la marque

ENTRETIEN

DEM

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NIK

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Têtes degondole

x Youri Tielemans et Romelu Lukakuavec la Revolution Jacket. (NIKE)

L’HYPERVENOMPHANTOMLe modèle de chaussuresporté par Lukaku

Nike possède plusieurs gammes dans seschaussures de football. L’un de ses modè-les se nomme l’Hypervenom Phantom; c’estcelui qu’ont choisi, entre autres, Romelu Lukakuet Neymar.“Chaque joueur peut choisir la gamme qui lui con-vient le mieux”, explique Dieter Charlier, spécia-liste produit chez Nike. “Le concept de l’Hyperve-nom, c’est ce que nous avons appelé l’agilité mor-telle. C’est donc unmodèle qui met l’accent sur lamobilité. En dessous de la chaussure, il y a desadaptations spécifiques, avec des zones plus sou-ples, qui permettent de pivoter plus facilement.”À noter que Nike va relancer, pour tous ses mo-dèles, une gamme de couleur blanche nacrée,inspirée des tons visibles lors des… célébrationsdu nouvel an à Rio. Le blanc est une couleur trèsà la mode chez les footballeurs : elle est la deuxiè-me la plus demandée à travers le monde. lPrix : à partir de 220 € pour l’Hypervenom Phan-tom. Il existe d’autres modèles d’Hypervenom àpartir de 80€.

NIK

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LA MERCURIAL SUPERFLYLe modèle porté par Tielemans

LaMercurial Superfly est un modèle axé sur la vi-tesse et l’explosivité. “En dessous de la chaussure,il y a une plaque de carbone ultra-léger. Maisl’avant de la semelle est très souple. Il permet auxjoueurs de démarrer tels des sprinters”, observeDieter Charlier.LaMercurial Superfly existe en deux versions : laclassique et celle, plus haute, avec le Bracelet Dy-namic Fit, qui englobe la cheville telle une chaus-sette. “Les joueurs apprécient beaucoup cette sen-sation; ils ont le sentiment que c’est un prolonge-ment naturel de leur jambe”, précise Charlier. “Ilsse sentent plus soutenus.”Youri Tielemans, lui, a opté pour lesMercurialbasses. “C’est dans ce modèle-là que je me sens lemieux. Elles sont vraiment légères. Chaque joueurdoit se sentir bien et avoir des chaussures confor-tables; c’est ça le plus important..”lPrix : à partir de 275 € pour lesMercurial Super-fly. Il existe d’autres modèles deMercurial à partirde 75 €.

NIK

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LA REVOLUTIONJACKET

Un survêtement léger et conçupour le mouvement du hautdu corps des footballeurs

Nike lance sur le marché un nouveau survête-ment spécialement conçu pour le football. “Nousavons rencontré des centaines de footballeurs àtravers le monde et leur volonté était claire : ilsvoulaient un survêtement léger et dessiné pour lemouvement”, explique Peter Hoppins, directeurdu département design football.Le département technique a alors planché sur unprojet de vêtement en s’inspirant d’un modèlecréé pour le golf, qui permet de faire un swingsans contrainte. Le résultat, c’est la RevolutionJacket. L’une des particularités, c’est que lesmanches sont indépendantes du reste de la ves-te, ce qui évite certaines gênes. Ce survêtement,très léger, sert aussi de veste, pour se protégerde la pluie et du vent.lPrix : 100 €.

DEUX NIKE STOREÀ BRUXELLESET À ANVERSLa marque à la virgulea désormais deux magasinsen Belgique

Il existait déjà desNike Factory Store à Ro-court, à Schelle et à Maasmechelen. En dé-cembre, la marque a ouvert des magasins plusgrands, desNike Store, à Bruxelles et à Anvers.Certes, on est encore loin de la démesure desespaces de New York ou de Londres, mais lesdeux nouveaux magasins, qui comportentchacun deux étages, constituent une nouvelleétape importante pour l’équipementier sur lemarché belge.l

Adresses : rue Neuve, 54 à 1000 Bruxelleset Tabakvest, 45 à 2000 Anvers

L’équipementier américainNike lanceplusieurs nouveautéssur le marché belge.Avec Youri Tielemanset Romelu Lukakucomme visages…et pieds de la marque

ENTRETIEN




PROXIMUS LEAGUE


À 32 ans, l’Espagnolse retrouve pour lapremière fois de sa carrièreà l’étranger. L’attaquantfait maintenant le bonheurde l’AS Eupen, qui occupela deuxième placede la Proximus League.Son but : rejoindreau plus vite l’élite belge

RENCONTRE PAR FABRICE MELCHIOR

Lundi, 13h20, l’entraînement de l’ASEupen se termine tout doucement. Lesjoueurs rentrent aux vestiaires avantde venir se restaurer. Le dernier arrivé

n’est autre que Victor Curto, qui se prête avecplaisir au jeu des photos. Vient alors le mo-ment de l’interview, aidé par Stefan Wetzel,Manager Education&Life Skills de l’Alliance.C’est que l’Espagnol ne parle pas notre lan-gue. “Pas beaucoup”, nous dit-il en souriant, enfrançais. Ce n’est pas grave. Curto prend letemps de nous répondre, avant de passer à ta-ble. Et de nous expliquer pourquoi, pour sapremière expérience à l’étranger, il a choisi derejoindre l’Alliance. “J’ai choisi Eupen, avec quij’ai signé pour deux saisons, car j’ai été en rela-tion avec le directeur sportif du club, Josep Colo-mer, ainsi que d’autres joueurs. J’ai ainsi pu re-marquer que rejoindre l’Alliance se révélait uneexcellente opportunité, avec un beau projet envue. Cela dit, c’est vrai, je ne connaissais pas ladivision 2 belge. Elle est très compétitive et plusphysique que ce que j’ai connu jusqu’à présent.Heureusement, à Eupen, il y a un entraîneur espa-gnol. On combine donc plus dans notre équipe.” D

EMO

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Celui qui a pour modèles Ronaldo, Zidane,Iniesta ou encore Xavi découvre une autreambiance dans la communauté germanoho-ne. “Eupen, c’est une ville très bien, très tranquil-le. Tu peux te concentrer sur le football. Si je veuxd’autres choses, je peuxme rendre rapidement àMaastricht, à Aix-la-Chapelle ou encore à Liège.Quand je nem’occupe pas de ballon rond, je faisdes excursions avec ma femme. Nous prenonsdes cours d’anglais deux fois par semaine. Je merends aussi dans une salle de sport où je voisd’autres Espagnols.”

Même lors de l’entraînement, la tempéra-ture n’est pas franchement positive. “Vous sa-vez, même lorsque j’étais en Espagne, je jouaisdans des villes où il fait parfois froid. Je préfèreencore quand il fait froid et qu’il ne pleut pas.”

Curto fêtera ses trente-trois ans en juin pro-chain. On sent toutefois chez lui que sonamour du ballon rond est intact et qu’il n’estpas venu à Eupen en dilettante. “J’apprendschaque jour ! Quand je sentirai que ce ne seraplus le cas, il sera tout simplement temps d’arrê-ter le football. Oui, je peux encore m’améliorer,notamment au sujet de la concentration.”

Auteur de 11 buts et de deux passes décisi-ves jusqu’à présent, Curto réalise une bonnesaison. “Si c’est la meilleure saison dema carriè-re ? On verra à la fin de celle-ci, si je parviens àmarquer plus de 20 buts. Mais c’est vrai que toutva très bien jusqu’à présent. Les fans d’Eupensont très positifs. Il y en a beaucoup qui viennenten déplacement. De plus, même si cela va parfoismoins bien dans le jeu, ils sont quandmême der-rière nous.”

Pour le moment, à vrai dire, Eupen fait plai-sir à ses supporters avec une belle deuxièmeplace. “Ce n’est pas une surprise”, assure notreinterlocuteur. “C’est le résultat des entraîne-ments. On se prépare tous pourmonter. Le titre ?On prendmatch après match. Nous pensonsd’abord à l’affrontement avecWoluwe-Zaventem(NdlR : ce samedi à 20h au Kerhweg).”

Le 1er mars, Eupen se rend à Saint-Trond, lea-der autoritaire avec huit points d’avance surl’Alliance et Lommel United, qui ont tousdeux le même nombre d’unités (51). “C’est évi-demment le match le plus important. À ne paslouper. Mais nous avons une rencontre à disputerauparavant…”

Le noyau de l’AS Eupen ressemble à unetour de Babel, composée d’une dizaine de na-tionalités. Mais la sauce a réussi à prendresous la houlette de Bartolome Lopez Mar-quez. “Notre principale force consiste en la pos-session du ballon. Nous arrivons à imposer beau-coup de rythme à celui-ci. Par contre, notre grou-pe est relativement jeune. Nousmanquonsparfois de concentration, surtout au niveau dé-fensif en fin de rencontre. Mais cela s’amélioreau fil du temps. Mon rôle principal dans le grou-pe des Pandas est sans nul doute d’apportermon expérience et d’aider les plus jeunes.Il y a beaucoup de nationalités dans le groupe,c’est vrai mais c’est la même chose partout,que cela soit en Espagne ou ailleurs. Le foot,c’est le foot. Cela nécessite un temps d’adapta-tion, c’est vrai. Sur le terrain, on se parle en an-glais, en espagnol ou encore en français. Maisun tout petit peu en français. (rires) J’aimeraisque l’on continue à aligner les victoires et quel’on termine le plus haut possible dans le classe-ment.”l

UN BUT QUI A FAITLE TOUR DU MONDELe 25 janvier dernier, face au Racing Mali-nes, Victor Curto a décoché, à la suite d’uncorner, une superbe volée du pied gauche,en dehors du grand rectangle. Le gardienest resté pantois. Comme tous les amateursde superbes buts, alors que la vidéo de l’ex-ploit a vite circulé sur la Toile. Certains ontmême évoqué le fait qu’il remporte le prixPuskas, récompensant le plus beau but del’année. Mais Curto ne se prend pas la têteavec cela. “Si c’est mon plus beau but ? Je nesais pas…Mais c’est sans nul doute celui qui aeu le plus de répercussion. C’est un but… nor-mal. (rires) Avant, je faisais à chaque fois unsalto après un but. Mais avec l’âge, je le faisde temps en temps seulement.”Curto a aussi planté une rose dans le jardinde l’Atlético Madrid, à Vicente Calderon,lorsqu’il évoluait à Albacete, en 2011. “Cebut en Coupe du Roi a également eu beau-coup de répercussion. Cela nous a permis depasser en huitièmes de finale.” lF. M.

URKO PARDOCOMME COLOCATAIREPassé par La Masia au début des années2000 avant de parfaire ses gammes à Valen-ce, Victor Curto n’a pas oublié l’un de sesanciens équipiers : le gardien belgo-espa-gnol Urko Pardo, qui garde maintenant lescages de l’Apoel Nicosie. “Nous avons vécutrois ou quatre ans dans le même apparte-ment”, se souvient l’attaquant. “Je n’ai plusde contact avec lui depuis 2-3 ans, mais notrecoach des gardiens à l’AS Eupen en a conser-vé, je pense. Quand je le vois évoluer en Couped’Europe, cela me fait évidemment plaisir, deme dire que j’ai joué avec lui.”Curto a donc été formé à la même écolequ’un extraterrestre comme Messi. “La Ma-sia, c’est très bien pour apprendre le football.Les entraîneurs ont vraiment un niveau excel-lent. Je suis très content d’être passé par là. Jeme souviens d’avoir disputé une rencontreavec l’équipe première, lors d’un stage à Ban-gkok. Oui, en effet, un beau voyage…” lF. M.

Victor CurtoPays : EspagneDate de naissance : 17/06/1982Lieu de naissance : TortosaTaille : 176 cmPoste : attaquantClub actuel : AS Eupen

ENBREF

Ü Formation: Tortosa (1998-99); Barcelona(1999-2003); Barcelona B (2001-2003): Valencia C(2003-04); Valencia B (2004).Ü Club pros: Huesca (2004-05); Sant Andreu(2005–06); Reus (2006–07); Gavà (2007–08);Terrassa (2008–09); Alcoyano (2009–10); Girona(2010–11); Albacete (2011–13); Jaén (2013–2014); Eupen (2014–?).

Ü C. V. EXPRESS

VICT

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CURT

O“Une excellenteopportunité,un beau projet”



PROXIMUS LEAGUE


Celui qui a pour modèles Ronaldo, Zidane,Iniesta ou encore Xavi découvre une autreambiance dans la communauté germanoho-ne. “Eupen, c’est une ville très bien, très tranquil-le. Tu peux te concentrer sur le football. Si je veuxd’autres choses, je peuxme rendre rapidement àMaastricht, à Aix-la-Chapelle ou encore à Liège.Quand je nem’occupe pas de ballon rond, je faisdes excursions avec ma femme. Nous prenonsdes cours d’anglais deux fois par semaine. Je merends aussi dans une salle de sport où je voisd’autres Espagnols.”

Même lors de l’entraînement, la tempéra-ture n’est pas franchement positive. “Vous sa-vez, même lorsque j’étais en Espagne, je jouaisdans des villes où il fait parfois froid. Je préfèreencore quand il fait froid et qu’il ne pleut pas.”

Curto fêtera ses trente-trois ans en juin pro-chain. On sent toutefois chez lui que sonamour du ballon rond est intact et qu’il n’estpas venu à Eupen en dilettante. “J’apprendschaque jour ! Quand je sentirai que ce ne seraplus le cas, il sera tout simplement temps d’arrê-ter le football. Oui, je peux encore m’améliorer,notamment au sujet de la concentration.”

Auteur de 11 buts et de deux passes décisi-ves jusqu’à présent, Curto réalise une bonnesaison. “Si c’est la meilleure saison dema carriè-re ? On verra à la fin de celle-ci, si je parviens àmarquer plus de 20 buts. Mais c’est vrai que toutva très bien jusqu’à présent. Les fans d’Eupensont très positifs. Il y en a beaucoup qui viennenten déplacement. De plus, même si cela va parfoismoins bien dans le jeu, ils sont quandmême der-rière nous.”

Pour le moment, à vrai dire, Eupen fait plai-sir à ses supporters avec une belle deuxièmeplace. “Ce n’est pas une surprise”, assure notreinterlocuteur. “C’est le résultat des entraîne-ments. On se prépare tous pourmonter. Le titre ?On prendmatch après match. Nous pensonsd’abord à l’affrontement avecWoluwe-Zaventem(NdlR : ce samedi à 20h au Kerhweg).”

Le 1er mars, Eupen se rend à Saint-Trond, lea-der autoritaire avec huit points d’avance surl’Alliance et Lommel United, qui ont tousdeux le même nombre d’unités (51). “C’est évi-demment le match le plus important. À ne paslouper. Mais nous avons une rencontre à disputerauparavant…”

Le noyau de l’AS Eupen ressemble à unetour de Babel, composée d’une dizaine de na-tionalités. Mais la sauce a réussi à prendresous la houlette de Bartolome Lopez Mar-quez. “Notre principale force consiste en la pos-session du ballon. Nous arrivons à imposer beau-coup de rythme à celui-ci. Par contre, notre grou-pe est relativement jeune. Nousmanquonsparfois de concentration, surtout au niveau dé-fensif en fin de rencontre. Mais cela s’amélioreau fil du temps. Mon rôle principal dans le grou-pe des Pandas est sans nul doute d’apportermon expérience et d’aider les plus jeunes.Il y a beaucoup de nationalités dans le groupe,c’est vrai mais c’est la même chose partout,que cela soit en Espagne ou ailleurs. Le foot,c’est le foot. Cela nécessite un temps d’adapta-tion, c’est vrai. Sur le terrain, on se parle en an-glais, en espagnol ou encore en français. Maisun tout petit peu en français. (rires) J’aimeraisque l’on continue à aligner les victoires et quel’on termine le plus haut possible dans le classe-ment.”l

UN BUT QUI A FAITLE TOUR DU MONDELe 25 janvier dernier, face au Racing Mali-nes, Victor Curto a décoché, à la suite d’uncorner, une superbe volée du pied gauche,en dehors du grand rectangle. Le gardienest resté pantois. Comme tous les amateursde superbes buts, alors que la vidéo de l’ex-ploit a vite circulé sur la Toile. Certains ontmême évoqué le fait qu’il remporte le prixPuskas, récompensant le plus beau but del’année. Mais Curto ne se prend pas la têteavec cela. “Si c’est mon plus beau but ? Je nesais pas…Mais c’est sans nul doute celui qui aeu le plus de répercussion. C’est un but… nor-mal. (rires) Avant, je faisais à chaque fois unsalto après un but. Mais avec l’âge, je le faisde temps en temps seulement.”Curto a aussi planté une rose dans le jardinde l’Atlético Madrid, à Vicente Calderon,lorsqu’il évoluait à Albacete, en 2011. “Cebut en Coupe du Roi a également eu beau-coup de répercussion. Cela nous a permis depasser en huitièmes de finale.” lF. M.

URKO PARDOCOMME COLOCATAIREPassé par La Masia au début des années2000 avant de parfaire ses gammes à Valen-ce, Victor Curto n’a pas oublié l’un de sesanciens équipiers : le gardien belgo-espa-gnol Urko Pardo, qui garde maintenant lescages de l’Apoel Nicosie. “Nous avons vécutrois ou quatre ans dans le même apparte-ment”, se souvient l’attaquant. “Je n’ai plusde contact avec lui depuis 2-3 ans, mais notrecoach des gardiens à l’AS Eupen en a conser-vé, je pense. Quand je le vois évoluer en Couped’Europe, cela me fait évidemment plaisir, deme dire que j’ai joué avec lui.”Curto a donc été formé à la même écolequ’un extraterrestre comme Messi. “La Ma-sia, c’est très bien pour apprendre le football.Les entraîneurs ont vraiment un niveau excel-lent. Je suis très content d’être passé par là. Jeme souviens d’avoir disputé une rencontreavec l’équipe première, lors d’un stage à Ban-gkok. Oui, en effet, un beau voyage…” lF. M.

Victor CurtoPays : EspagneDate de naissance : 17/06/1982Lieu de naissance : TortosaTaille : 176 cmPoste : attaquantClub actuel : AS Eupen

ENBREF

Ü Formation: Tortosa (1998-99); Barcelona(1999-2003); Barcelona B (2001-2003): Valencia C(2003-04); Valencia B (2004).Ü Club pros: Huesca (2004-05); Sant Andreu(2005–06); Reus (2006–07); Gavà (2007–08);Terrassa (2008–09); Alcoyano (2009–10); Girona(2010–11); Albacete (2011–13); Jaén (2013–2014); Eupen (2014–?).

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EXTRAITS DE BIG DAN,ouvrage écrit par Pierre Danvoye et édité chez Renaissance du livre

SÉRIE > 2/8

CHAPITRE 5 : PREMIERS PASCHEZ LES DIABLES

Je suis encore à Charleroi, je n’ai joué quequelques matches en D1 et Georges Leekenss’intéresse déjà à moi. Une journée de fou… LesDiables préparent un match contre la Bulgarie,ils sont en stage à Ostende. Leekens veut faireune rencontre d’entraînement, il a besoin dequelques joueurs en plus. La Fédération appellechez mes parents et demande si ça m’intéresse.Évidemment ! Mon père répond tout de suite àma place. Leekens dit dans les journaux que çalui permettra de voir des renforts potentiels. Jesuis tout excité. Je ne me sens plus en arrivantau rendez-vous à Ostende, je plane quand je meretrouve dans le même vestiaire que lesmeilleurs joueurs belges. Je ne suis pas le seuljeune que Leekens a invité. Il nous rassure : “Lespetits, vous commencez calmement, vous vousmet-tez sagement dedans, puis vous y allez à fond. Jeveux testermon équipe, vous ne jouez pas contredes potes, n’ayez peur de rien et de personne.”

Après quelques minutes, je tacle un titulaire.C’est correct mais il s’étale. Leekens crie : “Su-per !” Je dois tenir Johan Walem et Luis Oliveira,je fais un tout gros match. Au retour, dans lavoiture, on est au top… J’en ai plein les yeux.Dans les journaux du lendemain, Leekens parlede moi : “Daniel Van Buyten s’est levé en pleinenuit pour venir jouer cematch. J’apprécie. C’est ungars qui veut y arriver.”

CHAPITRE 6 : ÉCOSSE – BELGIQUE 2001Il reste une grosse demi-heure, Robert Wasei-

ge me fixe : “Va t’échauffer ! Allez, ne traîne pas,j’ai besoin de toi !” Je suis complètement déso-rienté. Je pars à l’échauffement et ça ne se passepas trop bien parce que je suis stressé à mort.J’essaie de faire des petits pas pour ne pas mefatiguer… mais je fatigue super vite. À cause dela tension nerveuse, probablement. Derrière les

grillages, les supporters sont toujours aussi dé-chaînés. Waseige me rappelle vite : “Dépêche-toi,viens.” Je ne sais plus où je suis. Je suis à bout desouffle alors que j’ai à peine couru. Je connaistrès bien Waseige et je ne l’ai jamais vu excitécomme ça, c’est sans doute ce qui me paralyseencore un peu plus, ce qui me fait perdre mesmoyens.

Quand je reviens près du banc, il me briefe :“Ce n’est pas compliqué, je te connais, tu as une su-

per condition physique. On n’a pluspersonne à droite, tu vas faire tout leflanc. Tu fais le boulot d’Éric. Sur cha-que phase arrêtée, je veux que tu soisprésent devant. Sur chaque attaquedes Écossais, tu dois être derrière. Ettu ne te poses pas de questions,joue.”

Après quelques minutes, je suismort, je me dis que je ne vais ja-mais tenir jusqu’à la fin. J’ai l’im-pression d’être partout : à gauche,à droite, au milieu, derrière, de-

vant ! Et mes premières interventions n’ontvraiment rien de terrible. J’ai les jambes quitremblent, elles vont dans tous les sens. Puis, ily a ce dénouement complètement fou, irréel.[…] On fait la rentrée, Sven Vermant centre, jeme dis qu’elle est pour moi, je la sens bien. Lesdeux molosses sont toujours là, je dois me dé-gager d’eux et attaquer le ballon en premier, çamarche, je reprends de la tête. Le gardien estbattu, 2-2, on revient de nulle part. Et là, je faisn’importe quoi. Je ne sais pas où je dois aller.Tout à coup, je vois un petit râblé tout excité de-vant notre banc, c’est Waseige. Je ne l’avais ja-mais vu aussi heureux, il se lâche complète-ment. J’ai l’impression de voir mon père et jefonce vers lui. […] Depuis le vestiaire, on entendle kop belge qui continue à chanter mon nom.Avec mon médecin, Parrain, mes potes en kilt…Plus de dix ans après, j’ai encore la chair de pou-le quand j’en parle. C’était énorme, énorme,énorme ! l

x Le livre Big Dan n’est plus disponible en librairie,mais il est possible de se procurer l’ouvrage dans saversion électronique via l’adresse http://bit.ly/Bigdan (

“Tout à coup, je voisun petit râblé tout excité devant

notre banc, c’est Waseige.Je ne l’avais jamais vu

aussi heureux, il se lâchecomplètement. J’ai l’impression

de voir mon pèreet je fonce vers lui”

Après l’égalisation en Écosse

PHO

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Daniel Van Buyten, 37 ans,est certainement le joueur quimanque le plus au football belgecette saison. Pour combler lemanque, nous publions chaquesemaine dans le 11 des extraits desa biographie, Big Dan. Cettesemaine, il évoque ses débutsavec l’équipe nationale et ce buten 2001, en Écosse

DANBIG

“Je dois tenir JohanWalemet Luis Oliveira, je fais un tout

gros match. Au retour,dans la voiture, on est au top…

J’en ai plein les yeux”Alors qu’il est appelé pour un entraînement

avec les Diables en 1999

PHO

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S

5FOOT-LOVE

STORIESPAR LAURENT DENUIT

Loin des footeuxcollectionneurs et des

WAGs avides desensations, ils vont passer

une SaintValentinen amoureux…

1MESSI >

Lionel & Antonella

À l’opposé de Cristiano Ronaldo, Messi a une vie plutôt rangée, à Castelldefels, où il vit avec Antonella Roccuzzo, une

amie d’enfance (cousine du meilleur ami de Lionel, ils se connaissent depuis l’âge

de 5 ans), devenue sa compagne en 2009, la maman de son petit garçon,

Thiago (né en 2012).

PHO

TO

NEW

S

3TOTTI >

Francesco & Ilary

Fidèle à ses couleurs, Francesco Totti l’est aussi en amour : le Romain est marié depuis 2005 à Ilary Blasi, jolie

présentatrice à la télé italienne, ancien mannequin, qui lui a donné deux en-

fants, Christian (2005) et Chanel (2007). Le secret de sa longévité, sans doute…

REP

OR

TER

S

4TORRES >

Fernando& Olalla

Amie d’enfance du Madrilène (ils étaient dans la même école), Olalla Dominguez est une ancienne patineuse pro. Fernando Tor-res en tomba amou-reux en 2001, l’épousa en 2009 et lui fit deux enfants : Nora (2009) et Léo (2010). PH

OT

O N

EWS

5KOMPANY >

Vincent & Carla

Carla Higgs, jolie Britannique, anima-trice radio, a rencontré Vince the Prince

lorsqu’il jouait à Hambourg… et l’a poussé à venir à Manchester. Ils se sont

mariés en 2011, et ont deux enfants, Sienne (2010) et Kay (2013).

REP

OR

TER

S

2HAZARD >

Eden & Natacha

Natacha Van Honacker est une ancienne copine de classe d’Eden, à Braine-le-Comte. Ils s’aiment depuis leurs

14 ans. Fille d’unmédecin d’Écaus-sinnes, la jolie

brune, volontaire-ment discrète, a

donné deux fils, Yan-nis (né en 2010) et Leo

(2013), à son Diable de mari. Ils se sont

mariés en avril 2012. En toute intimité…

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SHUTTERSTOCK

LIVRES




5FOOT-LOVE

STORIESPAR LAURENT DENUIT

Loin des footeuxcollectionneurs et des

WAGs avides desensations, ils vont passer

une SaintValentinen amoureux…

1MESSI >

Lionel & Antonella

À l’opposé de Cristiano Ronaldo, Messi a une vie plutôt rangée, à Castelldefels, où il vit avec Antonella Roccuzzo, une

amie d’enfance (cousine du meilleur ami de Lionel, ils se connaissent depuis l’âge

de 5 ans), devenue sa compagne en 2009, la maman de son petit garçon,

Thiago (né en 2012).

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Francesco & Ilary

Fidèle à ses couleurs, Francesco Totti l’est aussi en amour : le Romain est marié depuis 2005 à Ilary Blasi, jolie

présentatrice à la télé italienne, ancien mannequin, qui lui a donné deux en-

fants, Christian (2005) et Chanel (2007). Le secret de sa longévité, sans doute…

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Fernando& Olalla

Amie d’enfance du Madrilène (ils étaient dans la même école), Olalla Dominguez est une ancienne patineuse pro. Fernando Tor-res en tomba amou-reux en 2001, l’épousa en 2009 et lui fit deux enfants : Nora (2009) et Léo (2010). PH

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Vincent & Carla

Carla Higgs, jolie Britannique, anima-trice radio, a rencontré Vince the Prince

lorsqu’il jouait à Hambourg… et l’a poussé à venir à Manchester. Ils se sont

mariés en 2011, et ont deux enfants, Sienne (2010) et Kay (2013).

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Eden & Natacha

Natacha Van Honacker est une ancienne copine de classe d’Eden, à Braine-le-Comte. Ils s’aiment depuis leurs

14 ans. Fille d’unmédecin d’Écaus-sinnes, la jolie

brune, volontaire-ment discrète, a

donné deux fils, Yan-nis (né en 2010) et Leo

(2013), à son Diable de mari. Ils se sont

mariés en avril 2012. En toute intimité…

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LA RUÉE VERS L’OR AMÉRICAINOn parle de plus en plus du championnat nord-américain, la MLS. Retrouvez les clubs dans lesquels ces visages connus du ballon rond vont évoluer cettesaison : Ciman, Giovinco, Kaká, Lampard, Bernardez et Kljestan

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PANINI Retour en arrière…Avant de dispenser leurs connaissances aux plus jeunes, les quatre personnes dont nous avons retrouvé les images Panini, ont fréquenté les terrainsde notre bonne vieille D1. Mais parviendrez-vous à les reconnaitre?

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PAR FABRICE MELCHIOR

1. Combien de saisonsGeorges Heylensa-t-il disputé sous le maillotd’Anderlecht?n A. 11n B. 12n C. 13n D. 14

2. En quelle année Steven Gerrarda-t-il pour la première foisporté le maillot de Liverpool?n A. 1995n B. 1996n C. 1997n D. 1998

3. Pour quel cluble défenseur Paolo Maldinia-t-il disputé 24 saisons ?n A. Inter Milann B. Milan ACn C. Lazio Romen D. AS Rome

4. Après combien de rencontrespour Manchester UnitedRyan Giggs a-t-il pris sa retraite?n A. 963n B. 971n C. 982n D. 994

5. Quel joueur n’a pas effectuétoute sa carrière à l’Inter Milan?n A. Alessandro Mazzolan B. Giuseppe Bergomin C. Franco Baresin D. Giacinto Facchetti

6. Lev Yachine est le seul gardien lauréatdu Ballon d’Or, en 1963. Mais pour qui a-t-iljoué de 1950 à 1970?n A. Torpedo Moscoun B. Dynamo Moscoun C. Kuban Krasnodarn D. Zenit Saint-Pétersbourg

7. Quel est le nom du défenseur qui a faittoute sa carrière à Barcelone?n A. Manolo Sanchisn B. Julen Guerrero

n C. Antonio Rattínn D. Carles Puyol

8. Combien de saisons consécutivesGuy Roux est-il resté à la tête d’Auxerre?n A. 36n B. 38n C. 40n D. 42

9. Pour le compte de quel club l’AllemandSepp Maier a-t-il effectué toute sa carrière,de 1965 à 1979?n A. Borussia Dortmundn B. Bayern Munichn C. Munich 1860n D. Schalke 04

10. Qui est le sélectionneur qui est restéle plus longtemps à la tête des DiablesRouges?n A. Bill Gormlien B. Raymond Goethalsn C. Guy Thysn D. Constant Vanden Stock

11. Quel joueur a disputé le plusde rencontres pour le Standard?n A. Jean Nicolayn B. Gilbert Bodartn C. Guy Hellersn D. Henri Thellin

La fidélitéen quiz

RÉPONSES

x Retrouvezles 7 erreursqui se sontglisséesdans la photode droite, surce cliché oùLaurent Cimana faitses adieuxau Standard,fin janvier.(PHOTONEWS)

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LARUÉEVERSL’OR>1D,2F,3A,4B,5E,6C.PANINI>Dansl’ordredegaucheàdroite:MarcWilmots,TheoCusters,WalterMeeuwsetFrankyVanderElstLEQUIZ>1C,2D,3B,4A,5C,6B,7D,8A,9B,10C,11DLES7ERREURS>LelogodelachaussettedroitedeVandenBorre;unelettredulogodelabanquedeVandenBorre;uneétoiledulogosurlebonnetdeVandenBorre;lamarquedelachaussuredroitedeVandenBorre;lelogodushortdeCiman;unboutondelavestedeVanHandenhoven;lelogodelavestedePirard

Le jeu des 7 erreurs


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PANINI Retour en arrière…Avant de dispenser leurs connaissances aux plus jeunes, les quatre personnes dont nous avons retrouvé les images Panini, ont fréquenté les terrainsde notre bonne vieille D1. Mais parviendrez-vous à les reconnaitre?

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RÉPONSES

LA RUÉE VERSL’OR AMÉRICAINOn parle de plus en plus du championnatnord-américain, la MLS. Retrouvez les clubsdans lesquels ces visages connus du ballonrond vont évoluer cette saison : Ciman, Giovin-co, Kaka, Lampard, Bernardez et Kljestan

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Réponses:1D,2F,3A,4B,5E,6C.

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LARUÉEVERSL’OR>1D,2F,3A,4B,5E,6C.PANINI>Dansl’ordredegaucheàdroite:MarcWilmots,TheoCusters,WalterMeeuwsetFrankyVanderElstLEQUIZ>1C,2D,3B,4A,5C,6B,7D,8A,9B,10C,11DLES7ERREURS>LelogodelachaussettedroitedeVandenBorre;unelettredulogodelabanquedeVandenBorre;uneétoiledulogosurlebonnetdeVandenBorre;lamarquedelachaussuredroitedeVandenBorre;lelogodushortdeCiman;unboutondelavestedeVanHandenhoven;lelogodelavestedePirard


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