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SUPPLÉMENT AUX JOURNAUX LA RÉPUBLIQUE DES PYRÉNÉES ET L’ÉCLAIR DES PYRÉNÉES DU JEUDI 1 ER DÉCEMBRE 2011 PYRÉNÉES >> Analyse Quel avenir pour les zones commerciales PAGES III À VII >> Centres-Villes Les atouts des commerces de proximité PAGES X ET XI >> Internet Le e-commerce du 64 présent sur la toile PAGES XIV ET XV >> Bons plans Des cadeaux «made in Béarn» PAGES VIII ET IX EVENEMENT Décembre 2011 Les défis du commerce béarnais LE DOSSIER Le commerce n’échappe pas aux mutations du 21 e siècle. Demain, la multiplication des zones commerciales sera-t-elle toujours de mise ? Comment s’adapteront les centres-villes ? Quelles conséquences aura l’essor du e-commerce ? Des questions et autant de défis pour le commerce local. © ARCHIVES MARC ZIRNHELD

Supplément Commerce Pyrénées Presse

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Tour d'horizon du commerce en Béarn : défis et perspectives à Pau, Oloron, Orthez et Nay. Idées cadeaux, achats coup de coeur de VIP béarnaises...

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SUPPLÉMENT AUX JOURNAUX LA RÉPUBLIQUE DES PYRÉNÉES ET L’ÉCLAIR DES PYRÉNÉES DU JEUDI 1ER DÉCEMBRE 2011

PYRÉNÉES

>> AnalyseQuel avenirpour les zonescommerciales

PAGES III À VII

>> Centres-VillesLes atoutsdes commercesde proximité

PAGES X ET XI

>> InternetLe e-commercedu 64 présentsur la toile

PAGES XIV ET XV

>> Bons plansDes cadeaux«madein Béarn»

PAGES VIII ET IX

EVENEMENTDécembre 2011

Les défis du commercebéarnais LE DOSSIER Le commerce n’échappe pas aux mutations du 21e siècle. Demain, la

multiplication des zones commerciales sera-t-elle toujours de mise ? Comments’adapteront les centres-villes ? Quelles conséquences aura l’essor due-commerce ? Des questions et autant de défis pour le commerce local.

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JEUDI 1 DÉCEMBRE 2011

2 |JEUDI 1ER DÉCEMBRE 2011

PYRÉNÉES ÉVÉNEMENTSommaireII |

16 RUE TAYLOR - PAU Tél: 05 59 27 14 12

CHAUSSURES D’EXCEPTION

5083

1550

-AL

Ala veille des fêtes de fin

d’année, symbole d’uneconsommationdébridée,peut-on d’ores et déjà

dessiner en Béarn le contour desmutations engagées et à venir ?Oui, répondent commerçants,spécialistes et élus de terrain.

Et de citer, au premier rang deces mutations, les consomma-teurs. Ils ont bien changé depuisles années 70, symboles de lasociété de consommation,observe Nicole Bélit. « Ils sontaujourd’hui plus éduqués, pluséclairés. Du coup, ils sont de plusen plus exigeants et les commer-çantsdoivents’adapter»,observecettefiguredelagrandedistribu-tion paloise (lire ci-contre). Lamultiplication des centrescommerciaux ces 20 dernièresannéesautourdesvillesphareduBéarn – Pau, Oloron, Orthez –interroge désormais. Y a-t-il unrisquedesaturation ?Silesacteurssont partagés, nombreux sontceux qui appellent à plus decohérenceetd’harmonisation.«Ily a même urgence », plaidePhilippeCoy,vice-présidentdelaCCI, dans le dossier que nousconsacronsauxtroisgrandspôlespalois. (P.IV-V).

Les centres-villes jouent« collectif »Et l’avenir du commerce des

centres-villes dans tout cela ? Ilest pertinent, répondent les élus.A Orthez, ils ont élaboré avec lescommerçantsunprogrammederiposte pour dynamiser lecommerce local. A Oloron, éluset commerçants ont décidé dejouer « collectif » tandis qu’à Nay

ils se préparent au « boom »démographique attendu (P.VI-VII). « Partout, il faut savoir créerunemarque«Centre-ville»autourde la notion d’achat de plaisir »,plaide Henri Fourcade, le prési-dent de Pau Commerces. (P.X)Cette mobilisation des acteurs-clésducommerceestuneobliga-tionfaceàl’évolutiondesmodes,desrythmesetdesfilièresd’achatsen Béarn. Les consommateurssontdevenus«multicanaux».Plusmatures et moins fidèles, ilsachètent partout. Ce qui imposede les suivre pas à pas (P.XI).

AcommencerparlespistersurInternet. « 90 % des Béarnais ontaumoinsunéquipementcourantde type téléphone portable,ordinateuretconnexioninternet»note-t-on à la CCI. Aujourd’hui,plus d’une centaine de commer-çants béarnais sont sur la toilegrâce au portail « achat-bearn.com », lancé il y a 18 moiset qui a généré un millier decommandesetenviron150000€de chiffre d’affaires. « La part due-commerce est en pleine crois-sance », relève Bruno Durroty,expert à la CCI (P.XIV).

Toutes ces mutations qui seprofilentn’enlèventrienàl’espritd’entreprendrequianimechaquecommerçant. Commercer resteune aventure moderne.lJ.M.

Le commercedu XXIe sièclese dévoileLe commerce du XXIe siècle se dessine.Le constat est partagé par tous les acteursbéarnais du secteur. Quelle que soit la taillede leurs entreprises, ils affirment que le tempsdes grandes mutations commerciales est venu.

Supplément aux éditions du jeudi1er décembre 2011 de l’Eclair etLa République des Pyrénées.Directeur de la publication :Christophe Galichon.Rédacteur en chef : Jean Marziou.Editing et secrétariat de rédaction :Olivier Bonetti.Studio graphiquedePyrénées-Presse.Impression : Imprimerie P.P.S.A.ZI Berlanne, 64160 Morlaàs.

LES ENJEUX DES CENTRES-VILLES

LE BOOM DU E-COMMERCE

DANS CE NUMÉROP.III Les mutationsà VII - Réorganisation des pôles

Est, Ouest, Nord de Pau- La riposte d’Orthez- Les atouts d’Oloron- Le réveil de Nay

P.VIII Des cadeauxMade in Béarn

P.IX Des achats coupde cœur pour les fêtes

P.X Les centres-villeset XI Attractivité, rythmes

d’achats, tendances.

P.XIII La saga de famillesde commerçants

P.XIV Sur InternetLe point sur le site de lachambre de commerce« achat-bearn.com »

P. X-XI

P. XIV-XV

«Le e-commerce est enplein essor, mais il y auratoujours besoin decommerces physiques. »Nicole Bélit, figure de la grandedistribution paloise.

LE TEMPS DES MUTATIONS

P.III à VII

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Quelles différences faites-vous entre le commerced’aujourd’hui et celuiquevousavezconnulors

de votre entrée dans le métier ?Dans les années 70, nous étionsdans la société de consomma-tion. Les grandes surfaces repré-sentaient alors une part de rêve.Le sociologue Jean Duvignaudavait même écrit : « Que l’onconstruise aux portes des citésde vastes hangars et la fête del’échangeapparaît.»Aujourd’hui,c’est différent. Les consomma-teurs sont plus éclairés. Pluséduqués. Ce qui fait que noussommes passés à des consom-mations de niche, en quelquesorte en phase avec le style de viedes gens. Par exemple, il y aaujourd’hui une consommation« low-cost », une consommationplutôt « terroir » ou encore uneconsommation « bobo ».

Comment expliquer cette évolu-tion des comportements ?

Par l’information, tout simple-ment. Les nombreuses publici-tés, lesmédias, l’actiond’organis-mes comme l’UFC-Que choisirou 60 millions de consomma-

teurs ont fait que les consomma-teurs sont de plus en plusexigeantsetquelescommerçantsdoiventdoncs’adapter.Onlevoitavec la traçabilité des produits.

L’opposition entre centre-villeet périphérie reste-t-elle perti-nente en 2011 ?

A mes yeux, c’est une imagestéréotypée. A Pau, peut-on direque Leclerc ou Auchan sont enpériphérie ? Non, ils sont à 5minutes du centre-ville. Demême, on trouve au centre desboutiques comme Zara ouH & M. Mais c’est vrai que dansl’esprit traditionnel, on parletoujours du « petit commerce »et des « grandes surfaces. »

Le tissu commercial local est-ilsuffisamment doté ?

Je pense que oui. A Pau, parexemple, vous avez toutes lesenseignes. Toutes les marquessont représentées. Sauf Ikea.

Ikea, justement, qui a choisiBayonne, à une heure de routede Pau. Le commerce béarnaisdoit-il s’inquiéter ?

Jecroisqu’ilfautd’abordseréjouir

qu’Ikéa ait préféré Bayonne et laFranceàl’EspagneetSaint-Sébas-tien. C’est toujours mieux degarder ces futurs emplois cheznous.Ensuite,j’ailongtempsexpli-qué au sein de la CCI que nousavions besoin d’avoir Ikea enBéarn.Maisjen’aiguèreétéenten-due. Pourtant, à Noël, beaucoupde Béarnais partaient faire leurscoursesàToulouseoùjustementilspouvaienttrouverIkéa.Mainte-nant, sur les conséquences pourle Béarn avec l’implantantion àBayonne, je vous répondrais quel’on verra à l’usage.

Vous avez été les premiers surla place paloise à développer leconcept de drive. C’était devenuindispensable ?

Nous avons répondu à unedemande des consommateurs.Certains n’ont plus envie de faireleurs courses dans les rayons.Nous nous adaptons. Derrière, ily a des investissements mais celapermet aussi de garder nosclients, d’autant que nous nechangeons pas les prix entre lemagasin et le drive. C’est aussiune forme de déclinaison du e-commerce, même si nous ne

livrons pas. C’est une réalité : lee-commerce est en plein essor.Je lisais l’autre jour qu’il repré-sente environ 20 % des achats enmatière de textile, de chaussures.Ilyaaussi laculture, lesvoyages...Bientôt, il concernera d’autressecteurs,mêmes’ilyauratoujoursbesoin des commerces physi-ques.lPROPOS RECUEILLIS PARERIC NORMAND

Nicole Belit, dans le magasinqu’elle a créé en 1989.© ASCENCION TORRENT

TÉMOIGNAGE Nicole Belit, qui a créé le Centre Leclerc de Pau, porte son regard sur les mutations actuelles.

« Des consommateurs plus éclairés »

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PYRÉNÉES ÉVÉNEMENT |IIILe temps des mutations

l Issue d’une famille commerçantebigourdane, Nicole Belit, née Knaebel,a enseigné la philosophie avant derevenir travailler au sein de l’enseigneLeclerc à Tarbes. Elle y crée notam-ment le premier Espace culturel Leclercde France.lElle arrive en 1989 à Pau. Et créele centre Leclerc près de l’Univer-sité. En 1996, c’est au tour du centreLeclerc de Mazères-Lezons de voir lejour. Des ensembles qui représententaujourd’hui 320 salariés (à Pau) et150 (à Mazères). Nicole Belit a depuispassélesrênesduCentreLeclercpalois,qui abrite aussi 30 boutiques, à sonfils Hugo. Dans quelques jours, ellerecevra la Légion d’honneur.

SON PARCOURS

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Marché d’Art Gourmand

du 10 au 24 décembre de 10h à 19h

Place de la Libération (face Tribunal)

Commerces du centre-ville

ouverts le 17 décembrejusqu’à 20h

Feu d’artifice le 10 décembre

à 19h30 Place de la Libération

1000 boutiques5 parkings gratuits

les dimanches11 et 18 décembre

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Grandir, toujours. Telsembleêtrelecredodestrois grands pôlescommerciauxautourde

Pau.Àl’Ouest,Quickvientd’ouvrirun restaurant, Leclerc un pointdrive. De nouvelles enseignes derestauration comme « BuffaloGrill»sontannoncéessurlazone.Au Nord, Intermarché et Brico-marché viennent de doubler desurface, un Super U est apparuunpeuplusauNord.Àl’Est,Kiabivient de s’implanter, Auchan ades projets d’extension etl’hypothèse d’un point drive estdans l’air.

Y a-t-il danger de saturation ?Oui et non. Y a-t-il besoin derendre ce développement pluscohérent ? Très certainement.

Pour André Arribes, le mairedeBizanos, lerééquilibrageentrel’Estet l’Ouest doit sepoursuivre.Il le juge même « légitime », vulenombred’habitantssurlaroutede Tarbes jusqu’à Soumoulou,maisaussipourfreinerlaconcur-rence tarbaise : « Là-bas, lecommerceestbienachalandé, laville est accueillante, la circula-tion est fluide. Si on ne s’organisepas autour de Pau, d’autres vont

le faire ». « Que les trois grandspôles soient en recherche dedéveloppement me semblecompréhensible, commentePhilippe Coy, vice-président dela Chambre de commerce etd’industrie en charge ducommerce. Mais il faut que cesoit fait de façon cohérente etconcertée, en veillant notam-ment à l’équilibre du territoireet du patrimoine commercialexistant. »

Carcedernierestfragile.BrunoDurroty, responsable du servicecommerce de la CCI, observe :« Nous sommes sur une zone dechalandise captive qui ne peutpas se nourrir de populationspériphériques : au Sud, lesEspagnols ne viennent pas avecun chemin de chèvre qui estsupposé les conduire du tunnelduSomportenBéarn.Parcontre,ils viennent sur la Côte basque. Àl’Ouest, les Basques non plus ne

viennentpascheznous.Ilspréfè-rent passer la frontière où 60 000m2 commerciauxsesontcréésen5ans.Al’Est, lesTarbaisn’ontpasde vraies raisons de venirpuisqu’ils ont une offre musclée.Et au Nord, il n’y a pas de zone dechalandiseàconquérir.Lebassinpalois est enclavé. Et quand il yadenouvellesimplantations,c’estaudétrimentdecequiexistedéjà.Les victimes sont souvent lescentres-villes et les centres-bourgs. »

L’urgenced’une harmonisationIl y a 5 ans, il y avait plus de

créations que de radiations decommerces au centre-ville dePau ;aujourd’hui,c’estlecontraire.« On est à saturation dans tousles secteurs d’activité », conclut-onàlaCCI.Pourautant,letableaudressén’estpasmonochrome.Lebassin palois possède de sérieux

atouts qui peuvent rendreoptimistesursondéveloppement(lireparailleurs).Et,notamment,le retour des seniors. Mais laplupart des acteurs s’accordentsur l’urgence d’une harmonisa-tion.ÀcommencerparChristianLaine, lemairedeLescar :« Il fautque le pôle d’Auchan s’accordeavecLescarSoleil,maisaussiavecle pôle de Leclerc Université quiest le2e centre-villedePau.Sinon,il y aura des morts. Il faut que lesenseignessoientcomplémentai-res, qu’on ne les trouve pas parexemple à l’Est et à l’Ouest. Et s’ilyaunDécathlonetunIntersport,il faut qu’ils soient dans le mêmesecteur ».

Le maire de Lescar prend acted’une étude portant sur les pôlescommerciaux de l’Agglo, mais ilplaide déjà pour un office decommerce, au niveau commu-nautaire : « On peut déjàcommencer à discuter. Il y a deschoses à caler entre la politiquede développement des grandeszones et le petit commerce ».

Pour Jean-Pierre Mimiague,mairedeSerres-Castet,maisaussiprésident du syndicat mixte duGrandPau, l’étudedel’Agglodoit«êtreélargieauxzonespériurbai-nes».Etservirà larédactiond’undocument d’aménagementcommercial qui fera partie duScot(Schémadecohérenceterri-toriale) que l’élu espère pour la« mi-2013 ».lE.B.

Autour de Pau : trois grandsPÉRIPHÉRIE La croissance des pôles commerciaux Ouest, Nord et Est de Pau est sans doute vouée à se poursuivre. Mais

Ouest

Lescar Soleil, le Pôle Ouest del’Agglo paloise n’en finit pas degrandir.«J’aidécouvertquec’étaitla plus grande zone commercialedeFrance»,relateChristianLaine,maire de Lescar. Et la croissancen’est pas finie. « 4 ou 5 enseignesde restaurant vont ouvrir. Unegrande enseigne cherche aussi às’implanter dans le coin. »

Pour Philippe Coy, vice-prési-dent de la CCI en charge ducommerce, cette croissancecorrespond à des possibilitésfoncières mais aussi au potentieloffert par l’arrivée de l’A65. Mais

pour Christian Laine, le dévelop-pement commercial dansd’autres pôles pose question. «65à 70 % de nos clients viennent del’extérieur de l’Agglo paloise : deTarbes,OrthezouDax», indique-t-il. Certes, les gros projets depôles de Saint-Geours-de-Maremne et de Tarbes ont étérecalés, mais l’arrivée d’Ikéa àBayonneetlesprojetsdedévelop-pement d’Auchan à Pau peuventmodifier la donne. « Aujourd’hui,les chiffres d’affaires de noscommerçants ne baissent pas,maisilsontmoinsdeclients,note

Christian Laine. Si on ne faitrien...» D’où sa volonté d’harmo-niser les implantations commer-cialesautourdePau,notammentavec le pôle Est de l’Agglo. Et decibler les créations de surfaces àvenir sur le mode de la complé-mentarité : « J’ai 4 ou 5 deman-des pour des moyennes surfacesalimentaires. Ce ne serait pasopportun. Par contre, voir arriverune petite surface alimentaire àQuartier Libre...» Sans oublier cefameuxcomplexedecinémaquelemaireverraitbienvenirconfor-ter le pôle Ouest de l’Agglo. l

A l’Ouest, toujours du nouveau Le Nord calme le jeu pour

ZOOM

Les atouts du bassin commercial paloisSilaquestiondelasaturationdubassincommercialpaloisestd’actualité,touslesvoyants ne sont pas au rouge. « Beaucoup de seniors reviennent, note BrunoDurroty,responsableduservicecommercedelaChambredecommerceetd’indus-trie. Quand on cherche des villes de loisirs dans le Sud, assez sécurisées et sanstropdeproblèmes,iln’yenapas50.Enplus,lePaysBasqueesttrèscher.Deplusen plus de personnes font le choix de passer au moins une partie de leur retraiteenBéarn.Etc’estuneclientèlequiadupouvoird’achat».Autresatouts,lesfleuronsindustriels du Béarn - les pôles chimique, aéronautique, agroalimentaire - « avecdes salaires plus élevés que dans le reste de l’Aquitaine, Bordeaux compris ».

«Le bassin palois esttotalement enclavé. »Bruno Durroty, responsable du servicecommerce de la CCI.

6 huîtres2 langoustines5 bulots1 coquille Moules Tapas

BigorneauxCrevettes grises

4 crevettes roses * De 1 à 12 personnesde 13 à 25 personnes -5% / 26 personnes et + -8%

les plateaux de fruits de mer.Plateau pour 1 personne

le menu des fêtes.Soupe de poissonCroûtons et sa Perle d’Ail

Coquille Saint-Jacquesà la Normande

Pintade rôtieSauce aux cèpes et foie grasavec sa Cassolette d’écraséde pommes de terre à la Truffe

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Jean-Pierre Mimiague, maire deSerres-Castet, président de lacommunauté de communes duLuy-de-Béarn et du syndicat mixtedu pays du Grand Pau, n’annoncepas de nouvelles implantationsfracassantes sur le pôle Nord del’Agglopaloise.Seulearrivéeprévue,celle d’Audi/Volkswagen qui doitdéménager de Lescar. La raison ?« Nous n’avons plus de terrain »,précise l’élu. Mais il annonce lacréation « d’une nouvelle zoned’aménagement concerté d’une

vingtaine d’hectares à Sauvagnonsur la route de l’aéroport ». Lesterrains devraient être disponiblesfin 2012 ou courant 2013. » L’heureest donc à la pause après unepériodedefortecroissance.« C’étaitune nécessité par rapport àl’accroissement de la populationau Nord de Pau, estime Jean-PierreMimiague.Lesmètrescarréssesontajoutés, les anciens commercesn’ontpasferméetlepetitcommercede centre-bourg n’a pas été pénali-sé ». Le maire avance l’argument

IV | Le temps des mutationsJEUDI 1 DÉCEMBRE 2011

PYRÉNÉES ÉVÉNEMENTJEUDI 1ER DÉCEMBRE 2011

PYRÉNÉES ÉVÉNEMENT

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pôles à harmoniserde nombreux acteurs appellent à plus de cohérence et d’harmonisation.

l’instant L’Est espère encore se renforcer

«L’essor des pôlescommerciaux doitêtre concerté»

Y a-t-il encore de la placepour de nouveaux commer-ces en périphérie ?La photo n’est pas figée. Etque les trois grands pôlessoient en recherche dedéveloppement est compré-hensible. Mais il faut que cesoit fait de façon cohérenteet concertée. À l’Ouest, ledéveloppement de LescarSoleil s’explique dans lamesure où il y a moins decontrainte d’urbanisation.Au Nord, vers Serres-Castet,il y a des capacités énormesen terme de foncier et depopulation. Ces secteurspeuvent être deux grandscarrefours en matière dedéveloppement. À l’Est, celame semble plus saturé.

Mais n’est-ce pas continuerd’affaiblir les centres-villes,et notamment celui de Pau ?Ce sont deux façons deconsommer différentes !L’extérieur fait appel auxachats de masse, le centre-ville doit répondre à unedémarche d’achats plaisir.Pour moi, il n’y a pas deguerre entre l’un et l’autre. Ilfaut simplement veiller à nepas monter trop enpuissance en périphérie pourque le centre-ville puissetrouver une nouvelle place.

Souhaitez-vous la mise enplace d’un schéma direc-teur ?Pour moi, c’est nécessaire surl’Agglo. Nous manquons d’unschéma cohérent et concer-té entre les différentes collec-tivités, mais aussi les associa-tions de commerçants.

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du développement maîtrisé etsurtout en phase avec un doublecontexte de croissance démogra-phique et de l’arrivée de l’A65. Parcontre, il reste très vigilant surl’évolution des autres pôles autourde l’Agglo paloise. « Actuellement,c’est le désordre, analyse-t-il. Onest à saturation. Nous sommes unedes régions de France où il y a leplus de mètres carrés commerciauxpar habitant. Et la liberté des grandsgroupesquisemènentuneconcur-rence effrénée est quasi totale. » l

«Pourl’instant, toutestarrêté»C’est avec regret qu’AndréArribes, maire de Bizanos, aappris le retrait par Auchan deson projet d’extension. Ilprévoyait 2 400 m2 d’agrandisse-ment pour l’hypermarché et1 500 m2 pour la galeriemarchande. Mais ce projet avaitsuscité de vives réactions de lapart de commerçants palois etun avis défavorable de la prési-dente de l’Agglo Martine Ligniè-res-Cassou. Depuis, un nouvelépisodeest intervenu.Ilconcernele projet de drive qu’aurait

Auchan sur l’ancien terrain del’entreprise « DéménagementsSanté » le long de l’avenue Nobel.Un projet qui est en stand-by,d’après le maire de Bizanos :« Pour un problème de sortie surla route de Morlaàs et dansl’attente d’un plan d’aménage-ment de la zone ».

Pour André Arribes, le rééqui-librage du pôle Est de l’agglomé-ration paloise avec le pôle Ouestresteàréaliser.«Ceserait légitime,insiste-t-il en pointant la forteurbanisation du secteur Idron-Lée-Ousse. D’autant que, pour

lui, ce rééquilibrage doit aussipermettre de résister à la forced’attraction tarbaise, mais aussiàunpôlepaloisconsistantautourdu Leclerc Université avecl’ouverture prochaine d’un Gifi.

« À nous de faire en sorted’intéresser les gens qui setrouvent dans notre périmètre,analyse André Arribes. Ce n’estpas parce que l’on bloque desprojets que le commerce decentre-ville va repartir d’un seulcoup. Des projets sortiront sur lepeu de foncier qu’il nous reste »annonce-t-il. l

Le temps des mutations | VJEUDI 1 DÉCEMBRE 2011

PYRÉNÉES ÉVÉNEMENTJEUDI 1ER DÉCEMBRE 2011

PYRÉNÉES ÉVÉNEMENT

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Pasquestionquel’activi-técommercialedelacitéFébus se laisse gagnerparlamorosité.D’autant

plus que le potentiel est là.Les commerçants orthéziens

font déjà beaucoup d’efforts,« avec la carte de fidélité, lesanimations ponctuelles, brade-ries, chèques cadeaux », souli-gnait récemment la présidentede l’Office de commerce et del’artisanatd’Orthez(Ocao)ValérieBouillette. Seulement, ils seretrouvent aujourd’hui pénali-sés avec un centre-ville « qui amal vieilli » et qui ne dispose quede petites surfaces disponibles(100 m2) alors que les possiblesinvestisseurs sont en quête delocaux plus spacieux. Il paraîtainsi « urgent d’améliorer lesinfrastructures » constatait-elle.

Rendre le cœur de villeplus attractifOrthez, ses commerçants, ses

élus, viennent ainsi de se lancerdans une grande contre-attaquepour redynamiser le commerce

orthézien, d’abord dans le cœurde ville qui doit redevenir attrac-tif. Pour cela, un projet, jugé« impératif », a été bâti depuistrois ans, un vaste programmed’actionsentroisphasesquicourtsur 9 ans. Cette mutationconcerne l’aspect commercialmais aussi urbanistique et patri-monial. Son montant globals’élève autour de 6 millionsd’euros.

Pourenfinancerenviron10%,la Ville, main dans la main avecl’Ocao, vient de ficeler un dossierFisac (Fonds d’intervention pourles services, l’artisanat et lecommerce) qui a été transmis àla Direccte (Direction régionaledes entreprises, de la concur-rence, de la consommation, dutravail et de l’emploi) qui enétudiera la pertinence. S’il estaccepté, des subventions serontdébloquéespouralimenterdiver-ses interventions sur une zonedéployéedelahalledelaMoutèteà la place Saint-Pierre, de la rueAristide-Briand à la rue desJacobins et rue Jeanne-d’Albret.

Ainsi, on peut déjà évoquer laréhabilitation des immeublescommerciaux, via des rénova-tions de façades et de vitrines,l’installationdetrompe-l’œilpourmasquer les locaux vacants peuengageants, une meilleure signa-létiquecommerciale,aujourd’huipresque inexistante. Mais il estaussi prévu d’accompagner lesprofessionnels via des bilansconseils, de promouvoir lecommerce orthézien au-delà desfrontièresduBéarn.Et,plusprati-quement, d’établir une chartequalité, d’harmoniser les horai-res d’ouverture des magasins ouencore de mieux fidéliser lesclients en leur remboursant lecoût de leur stationnement.

Les élus ont bien comprisl’intérêtd’avoiruntissucommer-cial vivant et, au-delà, un centrebouillonnant. D’où leur souhaitdeluiconférerunnouveauvisagedans le cadre d’un travailcoordonné puisqu’à côté descommerces, réseaux, revête-ments, accès handicapé... toutsera revu. lPIERRE-OLIVIER JULIEN

Orthez : la riposte pourrevitaliser le commercePROJET Elus et commerçants ont élaboré un vaste programme d’actions destinéesà redynamiser le tissu commercial, notamment en centre-ville.

Orthez jour de marché. Une vaste opération

Oloron : la nécessité de jouer collectif

OUC. Opération urbainecollective : un nom qui semblebarbare pour une démarched’urbanismesusceptibledesoute-nir et de dynamiser commerces,artisanat et services. La commu-nautédescommunesduPiémontoloronaisaposélesjalonsdecetteopération au début de l’année

2011. « Cette démarche permet-tra d’attirer des financements dufonds d’intervention pour lesservices, l’artisanat et lecommerce (Fisac) de l’État, quientraîneront des participationsde la Région, du Département,et de l’Europe, sous certainesconditions»,préciseJean-ÉtienneGaillat, président de la CCPO.

Pour satisfaire ces conditions(qui obligent à terminer chacunedes trois tranches prévues, surune durée d’un an minimum,avantdecommencerlasuivante),un comité de pilotage et quatregroupes de travail, réunissantélus, commerçants et artisans,

ont été mis en place. Il s’agitd’accompagner les démarchesindividuelles des commerçantset des artisans : rénovations devitrines, équipements de sécuri-tédesentreprises,aménagementsd’accessibilité ou dépenses demodernisation des locaux. Maiségalement les opérations collec-tives de communication et depromotion,et lesaménagementsdes espaces publics qui aurontun impact sur l’activité commer-ciale et artisanale : signalétique,stationnement de proximité, etc.Lespremiersdossiersdoiventêtreprésentés en janvier prochain.

Le tout se double d’une

réflexionsurlagéographieéclatéedelaville(lireci-contre).AOloron,on oppose souvent commercesdu « centre » et de la périphérieoù grandes surfaces et chaînesde magasins se sont installées.Edouard Souviron, commerçant« historique » de la rue Justice,veut « croire en un commerce deproximité en centre-ville où onrencontrera toujours la qualitédans tous types de produits ». Ilsent « le retour à des achats plusréfléchis ». Mais si les commer-çants « doivent s’accrocher », ilestime qu’ils doivent disposer,pour bien travailler, d’un centre-ville « bien équipé ». lS.L.

REVITALISATIONLa CCPO, communauté decommunes du Piémontoloronais, accompagne lesprojets des commerçantsgrâce à une « opérationurbaine collective ».

La rue Barthou artère commerciale d’Oloron.

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Animations : «L’Union fait la jongle, Flying Piperade, Kids Forever ...»

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Le développementdes pôlesEnquelquesannées,Orthezestdevenueune terre fertile où poussent de plusenplusdepôlescommerciaux.Plusieurspetitesstructuresgermentenpériphé-rie ou à proximité du cœur de ville, àDépart,avenueFrancis-Jammes,routede Bayonne, s’appuyant sur lesexemples de réussite qui trônent àl’Ouest et à l’Est de la ville, tirés par lesgrandes surfaces Leclerc et Intermar-ché. Une évolution qu’avait pressentile PDG d’Intermarché, Alain Suzan, endéveloppant le parc commercial desSoarns. Regrouper au même endroitun maximum d’enseignes lui parutlogique. Une volonté de créer l’enviechez le consommateur en lui facilitantla vie. Plus besoin de faire des kilomè-tres, tout est pratiquement sur place,des commerces de bouche, devêtements, de bricolage, mais aussides services (pharmacie). Un appareilcommercial qui ne serait pas viablesanslamotivationdemeneursdeprojet,note Alain Suzan.

VI | Le temps des mutationsJEUDI 1 DÉCEMBRE 2011

PYRÉNÉES ÉVÉNEMENTJEUDI 1ER DÉCEMBRE 2011

PYRÉNÉES ÉVÉNEMENT

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JEUDI 1 DÉCEMBRE 2011

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a été lancée pour redynamiser le commerce et le centre-ville. © JEAN-PHILIPPE GIONNET

Elle cherche aujourd’hui un second souffle. © ARCHIVES NATHALIE BERNUES

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Créer un véritablecentre-villeLa Ville a confié en janvier 2010 uneétude d’urbanisme au cabinet Panerai.Parmi les enjeux cernés : la nécessi-té«d’affirmerlecentre-villed’Oloron.»Si « la forte personnalité des quartiersfavorise le sentiment d’apparte-nance », cette situation « inhabituelleet déconcertante » donne plus « l’idéed’un assemblage que d’une unité ».Les urbanistes identifient même déjà« la naissance d’un nouveau quartiercentral dont la gare et le jardin publicforment les figures principales »,autour des aménagements de laConfluence, où est implantée lanouvelle médiathèque. Reste à acheverles espaces publics de la Confluence.

Le temps des mutations | VIIJEUDI 1 DÉCEMBRE 2011

PYRÉNÉES ÉVÉNEMENT

PROJETS Un projet de Foireartisanale porté par l’associationdes commerçants, des construc-tions immobilières en cours :l’activité commerciale à Nayprendunnouveaudépartmalgréun contexte difficile et le manquecréé par le départ du SuperU àBénéjacq.

« Pour faire tourner lecommerce, il faut une locomo-tive » estime le maire GuyChabrout. En lieu et place duSuperU, un Spar de 900 m2ouvri-ra avant la fin de l’année. Autreperspective concrète : leschantiers immobiliers arrivant àterme en 2012 favoriseront lecommerce en rééquilibrant ladonne entre rive droite (Nay Est)et rive gauche (Nay Ouest).

Un « boom »démographique attenduL’objectif de la municipalité -

3 500 administrés aujourd’hui-est de « gagner » 300 habitantsen 10 ans. Un boom démogra-phique est attendu en 2012 avecla livraison d’une centaine delogements neufs. Côté Nay Est,un ensemble immobilier (20appartements et une dizainede commerces ou bureaux) etune résidence (38 appartementset 10 petites villas) se construi-sent.

Côté Ouest, la résidenceHydros (42 appartements) est enconstruction. Rue des remparts,huitappartementssociauxdédiésà la location seront disponiblesen février 2012. La constructiond’une future résidence de seniors(40 appartements et descommerces) commencerait en2012.

Une foire en projet« Je ne suis pas inquiet pour

l’avenir, le commerce passeratoutes les crises » avance GuyChabrout pour qui l’alimentairese porte bien, comme au marchédu mardi ou dans les trois restau-rants récents de Nay. Dès 2007,une étude a révélé un équilibreidéal dans la consommation desménages : un tiers des achats engrande surface, un tiers aumarché et un tiers dans lescommerces de proximité. La

municipalité soutient le projetdel’associationdescommerçants« Nay la dynamique » : créer unefoire artisanale et agricole dansle cadre de Septembre en Béarn.« Les premières foires de Nayremontent à 1308 » rappelle leprésident de l’associationThier-ry Decorte.

Sousl’emblèmedubéret,cettemanifestation se déroulera les 6et 7 octobre. L’ambition avouéeest de rassembler le Pays de Nayet au-delà. « Le fil rouge classi-que d’une foire est un concoursalimentaire… Or le béret ne semange pas » ironise GuyChabrout qui souhaite voir àl’honneur la poule au pot et legarfou. En attendant de rassem-bler les Béarnais et les habitants,la foire fédère les acteurs du terri-toire. « C’est une excellente idéeet nous l’encourageons dans lecadre du développementcommercial collectif que noussouhaitons mettre en place »souligne Christian Petchot-Bacqué, président de la commu-nauté de communes du Pays deNay. lMARIE-PIERRE COURTOIS

Nay : un nouveau départet un projet de foire

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Les habitantsconsommentsur leur territoireNay concentre 60 % des commercesde détail de la communauté decommunes mais d’autres pôles sontdynamiques. « Citons Bordes et sonmarché, Coarraze, Arros-de-Nay avecson mini-marché et Asson avec sonprojet de centre en cœur de bourg »précise Christelle Villemiane, chargéede développement économique. L’offrealimentaire est bien représentée maison relève un manque en commercesd’équipement et de loisirs.Fort de 25 000 habitants et 24communes, le Pays de Nay fait réali-ser un diagnostic complet de l’étatdes lieux du commerce dans le cadredu contrat communautaire de dévelop-pement avec le conseil général. Pointfort déjà identifié : les habitants ontl’habitude de consommer sur leurterritoire.

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braises, il aurait pu disparaître…sans Loli Baquero, qui lui redonnesouffle dans son magasin d’objets

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VIII | Bons plansJEUDI 1 DÉCEMBRE 2011

PYRÉNÉES ÉVÉNEMENT

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PYRÉNÉES ÉVÉNEMENT

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Leurs achatscoup de cœurpour les fêtes

Marcel Amont :l’intégralede Brassens« Tout dépend dela somme dont jedispose et à quije veux faire plaisir.Amoureux de lachanson française,je songerais àl’Intégrale de Brassens. Et pour brillerdans les dîners en ville, j’offrirais le« Dictionnaire amoureux de la Romeantique » par l’éminent latiniste XavierDarcos. Je suis en train de le lire et je merégale. Il y a du pittoresque, des person-nages hauts en couleur. C’est très bienfait ».

CADEAUX Qu’offririez-vous à quelqu’un à qui voussouhaiteriez faire plaisir ? Cinq people béarnais donnentleurs réponses qui vont du cadeau gourmand au voyage,en passant par un week-end à la Villa Navarre.

Patrice Carmouze :saumon et foie gras« Ce seraient des cadeaux gourmands : du foie gras et desspécialités du traiteur Camdeborde, une maison d’excellenceque je connais bien. D’ailleurs, depuis que le fils de la maison,Yves, s’est imposé comme un grand chef, je trouve ça drôlede voir des restaurants servir de la charcuterie Camdebordecomme si elle était de sa fabrication à lui. C’est la rançon dusuccès. Je penserais aussi au divin saumon de l’Adour dechez Jacques Barthouil, un établissement de salaison dePeyrehorade. Et pourquoi pas offrir deux livres : « Premierbilan après l’Apocalypse », de Frédéric Beigbeder et « Commentperdre une élection présidentielle à coup sûr » de… PatriceCarmouze !»

Tony Estanguet :le Flying Pass« Je pense à un cadeau marrant et origi-nal : le Flying Pass. C’est un billet d’avionque l’on peut offrir pour n’importe quelledestination et à n’importe quelle date.C’est un concept unique de coffret-cadeau. C’est tout nouveau. A Bizanos,une société commercialise ce produitsous le nom de « Version Voyage ». Ilexiste des conditions sur la durée devalidité mais le bénéficiaire dispose d’uneliberté totale sur le contenu de lademande ».

Yves Camdeborde :un parapluie de berger

« J’irais tout de suite acheterun parapluie de berger ou deville chez mon ami ChristophePando, rue Montpensier à Pau.On ne sait jamais, il peutpleuvoir en Béarn… C’est uneproduction épargnée par laconcurrence industrielle. Avec

les matériaux nobles qu’il utilise, la fabrication ne peutêtre qu’artisanale…Sinon, j’appellerais le bureau des guides de hautemontagne et j’offrirais à la personne une balade audépart de Lescun vers les aiguilles d’Ansabère. Je l’aifait il y a deux ans et c’est inoubliable ! »

Frédéric Beigbeder : un week-endde rêve à la Villa Navarre

« J’aurai beau mecreuser la tête pourtrouver une idéegéniale, rien ne seraplus chic et raffinéque d’offrir un week-end à la Villa

N a v a r r e ,s u r t o u td e p u i sl’ouverturede notre spaavec desm a s s a g e s

relaxants, sa piscinechauffée, son jacuzzi… Comme dirait le grand Patrick Besson : « J’aieu ma période j’accuse et ma période jacuzzi ». Je suppose que je suisdans la seconde. Mais comme il serait vulgaire de suggérer à voslecteurs un cadeau sans leur en offrir un, je propose d’inviter la premièrepersonne qui appellera la réception de l’hôtel en disant ce mot depasse : « Carthew Yorstoun ». C’est le nom de jeune fille de ma grand-mère américaine qui a vécu dans cette maison la plus grande partiede sa vie. »

Bons plans | IXJEUDI 1 DÉCEMBRE 2011

PYRÉNÉES ÉVÉNEMENT

lENQUÊTE DE RENÉE MOURGUES

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PYRÉNÉES ÉVÉNEMENT

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« Il faut créerune marquecentre-ville »

Quelle est la carte maîtressedu commerce du centre-ville ?Nous avons un panoramaagréable avec ce balcon qu’estle boulevard des Pyrénées. Ilfaut en profiter ! Et dévelop-per une image, et même créerune marque centre-villeautour de la notion d’achatplaisir. On ne vient pasconsommer à Pau comme onle ferait en périphérie. L’idée,c’est que les gens viennentflâner boulevard desPyrénées, déambulent dansle quartier du château... et enprofitentpourfairedesachats.Le plus grand centrecommercial de la région restele centre-ville palois.

Le futur centre piéton est-ilun atout ?Oui, s’il y a les infrastructuresqui vont avec : les parkingsrelais, les navettes, le station-nement, la signalisation. Ilfaut aussi améliorer lacommunication, faire peut-être des efforts sur l’ouvertureentre 12 et 14h et développerl’attractivité. Cela passe pardes locomotives commercia-les, et aussi des événementsculturels et festifs.

Vous insistez beaucoup surla communication...Le centre-ville souffre d’unproblème d’image. On a ditaux gens pendant 2 ou 3 ans :« Ce n’est pas possible de segarer ». Alors que les soirs deFête de la musique, on voitqu’ils y arrivent. Il faut leurdire : « On peut venir à Pau,c’est agréable, il y a desévénements et profitez-enpour faire vos achats ».

En troisquestions

HenriFourcade,présidentde PauCommerces E

t si, pour une fois, onregardait leverreàmoitiéplein ? Certes, commepartout, la crise pèse sur

les commerçants du centre-villepalois. La croissance des pôlescommerciaux en périphérie, lesnombreux travaux en ville et desmodalitésdecirculationenpleinemutation n’aident pas non plus.Dans les chiffres fournis par laChambre de commerce etd’industrie (CCI), tout cela setraduit par un fort « turn-over »et, depuis l’an dernier, unecertaine tendance à l’érosion :201radiationsdecommercepour176créations. Pourtant, à y regar-der de plus près, la plupart desacteurs du commerce du centre-ville palois, sans nier les difficul-tés, trouvent des raisons objec-tivesd’espérer.Oui,onpeutcroireà l’avenir du commerce decentre-ville. Et voilà pourquoi.

L’atout charmeCela reste l’argument

numéro 1.Tous les centres-villesn’ont pas un boulevard desPyrénées et un cœur historiquecomme le quartier du châteaupour attirer le chaland au détourd’une flânerie. Pour HenriFourcade, le président de PauCommerces, la plus grosseassociationdecommerçants(226adhérents), comme pour Frédé-rique Espagnac, la présidente del’Office du commerce et del’artisanat de Pau (Ofcap), il y aune « marque centre-ville » àmettre en place autour de«l’achatplaisir».Or,aveclafinali-sation du centre piéton à l’issuedu chantier du secteur Joffre, uneréelle opportunité est à saisiren matière de communication.

« Il y a un train à ne pasmanquer, analyse Philippe Coy,vice-présidentdelaCCIenchargedu commerce. On ne doit paslouper le rendez-vous desprochains mois pour nousconstruire une identité ».

Une prise deconscience collectiveDurant l’été 2010, de

nombreux commerçants avaientaffiché sur leur vitrine la mention« Pau se meurt » en plein passagedu Tour de France. Pas terribleen terme de com’.

Mais l’épisode a eu le mérited’agir un peu comme un électro-choc.

« Depuis un an, on s’est tousmis autour de la table, confirmela sénatrice FrédériqueEspagnac : CCI, mairie, Ofcap,associations... On travaille surdes actions communes : lesateliers du commerce, une étudesur le cœur de ville pour avoirune offre encore plus diversifiéeet élaborer une stratégie derelance, une carte de fidélitéunique pour le centre-ville...»

La concertation et l’accom-pagnement menés avec réussiteautour des travaux de la rue Joffretémoignent d’un climat plutôtapaisé entre les différentsacteurs.

Tout le monde sembleconvaincu de la nécessité de tirerdans le même sens.

Les commerçantsse prennent en mainLà aussi, l’évolution est sensi-

ble. Indépendants par culture,les commerçants ont tendanceà la jouer de plus en plus collec-tif pour forcer leur destin etvaincre les difficultés. « Ils sont àl’origine de beaucoup d’initiati-ves,saluelaprésidentedel’Ofcap.Ils ont pris les choses en main etcela veut dire quelque chose. »Les commerçants jouent ausside plus en plus le jeu pouraccompagner les grands événe-ments comme les braderies ou,dernièrement, le Grand Prix.

De grandesenseignes en attentePour dynamiser le commerce

en centre-ville, il faut ce que l’onappelle des locomotives. De cepoint de vue, l’officialisation dumaintien de la Fnac sur le Palaisdes Pyrénées est indiscutable-ment une bonne nouvelle. SelonHenri Fourcade, l’arrivée degrandes enseignes nationalesn’est pas de l’ordre de l’utopie :« Même si, pour l’instant, la crisereste un frein, on a des deman-des. Les développeurs d’ensei-gne ont compris qu’il fallait del’offre en périphérie mais aussien centre-ville ». « On sent quela demande est là, confirme laprésidente de l’Ofcap. Peut-êtrepas pour tout de suite, maisbientôt. De grandes enseignes semanifestent alors qu’elles ne lefaisaient pas avant. »

L’avènement du centre piétonde Bosquet pourrait servir dedéclencheur. Tout comme laperspective de la rénovation desHalles ou le projet d’ouverturedu parking Aragon sur l’avenueBonaparte qui améliorera sensi-blement l’accessibilité au centre-ville. En résumé, si son présentn’est pas toujours rose, lecommerce du centre-ville paloisest loin d’avoir dit son derniermot. lERIC BÉLY

Les quatre atouts pharedu commerce palois

Le commerce en centre-ville a besoin de locomotives. Les grandes ensei-gnes du Palais des Pyrénées en font partie. © ARCHIVES JEAN-PHILIPPE GIONNET

CENTRE-VILLE Malgré les difficultés du moment, le commerce palois ne baisse pasles bras. A bien y regarder, il a même de sacrés atouts en main et de belles raisons d’espérer.

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PYRÉNÉES ÉVÉNEMENTX | Les enjeux des centres-villes

«Depuis un an, on s’esttous mis autour de latable. On travaille surdes actions communes. »Frédérique Espagnac, sénatrice etprésidente de l’Office du commerceet de l’artisanat de Pau (Ofcap).

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PYRÉNÉES ÉVÉNEMENT

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Ils sont devenus « multipô-les ». On les appelle aussides consommateurs« multicanaux ».

Aujourd’hui, dans la majoritédes cas, les Béarnais achètentpartout. Ce qui, pour autant,n’enlève rien à leur clairvoyance.

De multiples preuves, compi-lées par les observateurs de lavie du commerce local, peuventêtre avancées. A commencerpar les indispensables arbitra-ges effectués avant d’acquérirles biens désirés. Ces arbitragesse font tout d’abord sur la based’une véritable recherche deproximité.

Plus matureet moins fidèleOn peut y déceler l’envie de

maîtriser la traçabilité desproduits, sentiment qui seretrouve aussi dans une fidéli-té marquée à certaines ensei-gnes. Enfin, la quête du meilleurrapport qualité-prix possiblereste, en Béarn également, aucœur des préoccupations ettraverse toutes les couches de lapopulation. S’il est indéniable-ment plus mature qu’aupara-

vant, et peut-être aussi moinsfidèle, osons ajouter que leconsommateur béarnais estfinalement plus... exigeant. A sesyeux, aucun nouveau conceptne mérite d’être rejeté a priori.Tous valent la peine d’êtreessayés mais, seulement, aprèss’être dûment informé. Partantde là, le consommateur locals’offre ensuite la possibilité dechoisir d’acheter (ou pas), selonses moyens et ses envies.

A ce stade de la réflexion, ilapparaît que le cercle desproches et la famille, mais égale-ment les nouvelles technologies,jouent, là encore, un rôle moteur.« 90 % des Béarnais ont au moinsun équipement courant de typetéléphone portable, ordinateur,appareil photo numérique etbien sûr connexion internet »,souligne-t-on à la Chambre decommerce et d’industrie.

In fine, tous ces paramètreslaissent apparaître un nouveaumodèle de décision. Chez lesspécialistes de la distribution, latentation est forte de le résumeren une seule phrase : « Jeconsomme donc je suis ! »lGÉRARD CAYRON

Le consommateur béarnaisse veut plus clairvoyant

Si la majorité des Béarnais achète partout, et notamment en grandesurface, un sur trois ne l’a jamais fait sur la toile. © JUPITER IMAGES

MUTATIONS Quelles sont, dans un environnement économique tendu, les modes,l’évolution des rythmes et les filières d’achat utilisées en Béarn ? Tour d’horizon.

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lA lire. On peut retrouver certainesde ces données dans plusieurs publi-cations. Exemples :«L’enfantprescrip-teurdevenudictateur»(éditionsEllipse2004) ; ou encore : « Innovationsproduits » (Marketing magazinen° 55). A lire également sur Internet :« Les échelles d’observation de laconsommation » (sur argonautes.fr).

l A savoir.- Selon une enquête duCredoc (« Conditions de vie et aspira-tions des Français »), 46 % desproduits « devant être éthiques »devraient provenir de l’alimentation.On trouve ensuite le textile et lesproduits pharmaceutiques, à hauteurrespectivement de 17 et 11 %.

REPÈRES

Sur ce point, le Béarn ne faitguère exception : ici commeailleurs, lesgrandessurfaces,maiségalement le réseau de discoun-ters,restentleprincipalcanalutili-sédèsqu’ils’agitd’achatsmassifs.Cela regroupe à la fois les achatsalimentaires pour la semainemais aussi les équipementsnécessaires à la maison. Pourautant, on note également quelesconsommateurslesplusactifsse tournent prioritairement versleurs magasins de proximité.Ceux-ci restent très fréquentés,à hauteur de plusieurs fois par

semaine. On parle là « d’achatsde dépannage » (courses dedernière minute, invitations...).

Le drive : nouvelleconcurrence ?Par ailleurs, le canal d’Inter-

net, et ses offres commercialesmultipliablesàl’infini,commenceà sérieusement bousculer lestraditionnels points de vente,notammentlorsdesachatseffec-tués le week-end.

«On estime toutefois que prèsd’un Béarnais sur trois n’achètejamais sur la toile » relève Bruno

Durroty, responsable des dépar-tements commerce, services ettourisme à la Chambre decommerce et d’industrie. « Celalaisse aux commerçants un peude temps pour mettre en placederéellesstratégiesafinderépon-dre aux futures attentes desBéarnais». Enfin, et même si celaneconcernepourl’instantqu’unepetite frange de la population,l’ouvertured’unnombregrandis-sant de services « drive » semblepeuàpeucristalliserunenouvelleforme de concurrence entreenseignes alimentaires.l

Magasins : d’abord la proximité

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PYRÉNÉES ÉVÉNEMENT |XILes enjeux des centres-villes

CONTEXTE

La crisesemble changerla donne

Avant d’évoquer les rythmeset évolutions des modesd’achats, en Béarn commeailleurs, on ne peut d’abordpasser sous silence l’évidentecrise de confiance que traversela société.

Elle est bien sûr liée à unephase de récession et aucontexte social délicat, connudepuis 2008 et générateurd’inégalités toujours plusflagrantes ou d’un taux dechômage au plus haut chezles jeunes et les plus de 50ans.

Défiance et repli sur soitrouvent aussi leurs originesdans une peur de la mondia-lisation et une forme denostalgie liée à l’éventuelledisparition des traditionnel-les valeurs collectives.

« Un environnementanxiogène »Tout cela génère ce que l’on

peut appeler « un environne-ment anxiogène » avec, mêmeà moyen terme, une visibilitéréduite au minimum parrapport à l’avenir.

La multiplication des situa-tions de précarité (profession-nelles, sociales, familiales...) etla crainte de menacesdémographiques, écologiques,sanitaires « polluent » le quoti-dien.

Dès lors, via des change-ments de rythmes de vie plusou moins consentis, le clientest passé d’un mode deconsommation « classique » àdes envies de « consolation ».

Les standards traditionnelssur lesquels reposait l’offrecommerciale doivent aussi êtremodifiés car l’habituel tripty-que emplacement-prix-produitne suffit plus à générer l’acted’achat chez un consomma-teur de plus en plus clairvoyant.

En clair, il faut désormaisapporter des garanties enmatière d’accueil, d’informa-tion, de pédagogie ou d’éthiquer e s p o n s a b l e . . . A u t a n td’éléments considérés parl’acheteur comme des gages desécurité. lG.C.

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PYRÉNÉES ÉVÉNEMENT

Page 12: Supplément Commerce Pyrénées Presse

JEUDI 1 DÉCEMBRE 2011XII | JEUDI 1ER DÉCEMBRE 2011PUBLICITE

Le Centre Commercial Bosquet bénéficie d’une installation de climatisation unique en Béarn. Les aménagements et rénovations qui ont été réalisés cette année ont permis de réaliser de conséquentes économies d’eau et d’électricité ainsi que d’éliminer tous les risques sanitaires liés à l’installation et l’entretien d’un système de  climatisation. Un geste plus un geste .....

Le Centre Commercial Bosquet est un centre familial qui a toujours proposé de nouvelles animations ludiques et péda-gogiques aux enfants.Une GARDERIE gratuite les mercredis et samedis vient d’ouvrir afin de faciliter les courses des parents et amuser les enfants grâce à des jeux, des ateliers et des animations : c’est Bosquet Junior.

LE SPORTPartenaire des clubs sportifs Palois et du Grand prix automobile de Pau, le Centre Commercial Bosquet s’implique à 100%   et propose à sa clientèle de nouvelles expériences.

Les adultes peuvent aussi se divertir grâce à la galerie d’art qui a toujours été ouverte aux artistes talentueux de notre région. Une volonté et une ambition de faire découvrir aux clients du centre des coups de coeur artistiques.  

LES GRANDES CAUSESPartenaire du Téléthon et de l’UNICEF, le Centre Commercial Bosquet souhaite faire partager et rassembler autour de ses couleurs un certain nombre d’initiatives auxquelles il adhère et qu’il souhaite encourager.En 2011, le Centre Commercial Bosquet a également soutenu l’association EAU VIVE qui finance la construction de puits en Afrique.

Des animations commercialeset culturelles pour toute la famille :

Quand Bosquet estpartenaire ça se voit ! 

Le développement durable

PHOTOISSARBE Pyrénées intimesVOYAGEJean CapdevielleVoyage PolairePEINTUREExpo Pelote Basque MUSIQUEPartenaire historique deHestivocFête de la musique

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La chaussure, on ne saitfaire que ça. C’est généti-que ! » s’amuse Jean-Claude Doubrère, 60

ans, qui s’apprête à transmettre,dans quelques semaines, leflambeau à sa fille Céline, 37 ans.Aux petits soins des pieds desPalois et des Bigourdans depuisquatre générations, la familleDoubrère n’est pas près dechanger de cap.

C’est en fait à Tarbes queRoger-Hugues Doubrère fondeen 1920 son premier magasin.C’est là que se trouve le berceauhistorique de cette saga familialede chausseurs palois. « Mon père,Henri Doubrère, a dû prendre lasuccession très jeune, à 16 ans »raconte le fils. Et c’est pour cedernier qu’il ouvre en 1971 sapremière boutique paloise, rueSamonzet. Jean-ClaudeDoubrère a alors 20 ans. Céline,elle, a préféré faire un détour parHavas Voyages avant de rejoin-dre le commerce familial : « J’aieu besoin de faire mes armesailleurs, mais je savais que jereviendrais. Ce magasin j’y suisattachée, c’est mon patrimoine.Il ne pouvait pas s’arrêter aprèsmon père ».

En trente ans, le commercefamilial a connu bien desmutations. « Quand j’aicommencé, il n’y avait que descommerçants indépendants rueServiez. Aujourd’hui, nous nesommes plus nombreux. Nousétions tous amis. Il me fallaitdeux heures pour aller dumagasin à la rue des Cordeliers !»se souvient Jean-ClaudeDoubrère.

« Le secteur a terriblementévolué. Quand on a commencé,il n’y avait pas de grandes surfa-ces. Nous n’étions que quelqueschausseurs. Quand les grandes

enseignes sont arrivées, il a falluse réadapter. Notre ligne deconduite a toujours été la quali-té ». Et le pari a payé.« Aujourd’hui, je crois que celafait notre réputation » confie lecommerçant qui doit à nouveause préparer à affronter « unenouvelle concurrence » avecInternet.

Une réussitecommerciale« Rien n’est acquis. Il faut

toujours se remettre enquestion » glisse encore Jean-Claude Doubrère qui en a fait leleitmotiv de toute sa carrière.« C’est parce que j’ai toujours eupeur de la concurrence que jesuis resté vigilant » analyse celuiqui a ainsi « préservé le chiffred’affaires en divisant les pointsde vente ».

En plus de la boutique rueServiez, Jean-Claude Doubrèrecompte également depuis 1983Marylor, rue des Cordeliers,Mephisto (depuis 1995) rueTaylor et Saint-Cricq (depuis1998) rue Samonzet. Le magasinhistorique de la rue Samonzet aété vendu à son frère. Et emploieaujourd’hui 13 vendeurs, « dont8 ou 9 ont plus de 25 ansd’ancienneté ». Une autre fiertépour Jean-Claude Doubrère quitient à partager avec eux sa« réussite commerciale ».

Après avoir chaussé « desgénérations de clients », il passe-ra le relais le 1er janvier. L’esprittranquille. Comme lui, sa filleCéline a fait du conseil sa marquede fabrique. « Quand des gensarrivent avec des problèmes depied, des semelles orthopédi-ques, c’est là que nous faisonsvraiment notre métier. Dans cecas, on n’a pas le droit de setromper » souligne-t-elle.

Jean-Claude Doubrèreacquiesce : « Aujourd’hui, dansle commerce, vous n’avez plusdroit à l’erreur. Il n’y a plus deplace pour l’amateur. Lescommerçantsdoiventêtrehyper-professionnels. Mais il faut seretrousser les manches ».

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De belles histoires familialesSAGAS Le commerce, c’est le plus souvent une histoire de famille. Et le Béarn compte de nombreuses sagas familiales.Exemples à Pau avec les chausseurs Doubrère et à Oloron avec les Souviron dans le tissu depuis 1620 !

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PYRÉNÉES ÉVÉNEMENTXIII | Tradition

«Notre ligne de conduitea toujours été la qualité.Aujourd’hui, je croisque cela faitnotre réputation. »

Céline Doubrère, quatrième génération de chausseurs, prendra la succes-sion de son père Jean-Claude le 1er janvier. © ASCENCION TORRENT

Henri Doubrère dans les bras de son père Roger-Hugues qui a fondéle premier magasin à Tarbes en 1920. © DR REPRO PP

A OLORON AUSSI...

Souviron dansle tissu depuis prèsde quatre siècles

Une véritable saga familiale à Oloron.L’immeuble Souviron-Palas abritedu commerce de tissus depuis 1620.Et Édouard Souviron, l’actuel proprié-taire, espère bien que son fils célébre-ra le quadricentenaire de la cossueMaison.La famille Souviron est originairede Précilhon, où Édouard a retrouvétrace de l’exploitation agricole en 1550.En 1620, elle s’installe rue Justice,en surplomb du Gave d’Ossau, dansun ancien hôtel du baron deCrouseilles, « pour y faire commercede tissus ».D’importants travaux sont réalisésen 1925. « C’était l’époque fasted’Oloron. L’industrie tournait à fond.Les affaires allaient bon train », raconteÉdouard Souviron. Une soixantainede salariés coupent et vendent tissuset bonneterie au mètre, jusqu’auxannées 1970. Édouard Souviron estprésent dès 1975, au côté de sa mère.Aujourd’hui, les 500 m2 d’espacecommercial proposent une offre diver-sifiée, du prêt-à-porter à l’ameuble-ment. « On a proposé ce que les autresne proposaient pas. »lS.L.

L’immeuble Souviron abriteun commerce depuis 1620. © S.L.

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PYRÉNÉES ÉVÉNEMENT

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Pour «un portailqui ressembleau Béarn»

Quel est l’avenir du portail« achat-bearn.com » ?

Il faudra, en utilisant le trèshaut débit local, s’appuyersur des solutions 100 %béarnaises. A condition biensûr de trouver l’argent néces-saire, soit environ 150 000€,pour donner à ce portail unevraie « typicité » Adour-Béarn-Pyrénées. J’aimeraisqu’il ressemble à la région.Ce serait un vrai réflexesolidaire si les Béarnaispouvaient s’emparer del’outil.

Depuis 18 mois, avez-vousrencontré des difficultés ?

Le système de paiement doitêtre amélioré et, pour cela,il faudrait que toutes lesbanques entrent dans le jeu.Autre écueil : quelques diffi-cultés d’organisation chezcertaines entreprises, surtoutles plus petites. Il faut savoirqu’un portail nécessite lamême mise à jour qu’unmagasin physique. C’est dutravail en plus.

Vous aviez aussi le projet decréer un club d’utilisateurs...

Mais il existe et se réunitmême deux fois par mois ! Achaque fois, nous avons 20à 30 personnes. Ce club estdonc très actif. On a aussi enprojet la création d’unconsortium avec une agenceweb locale.

lPROPOS RECUEILLIS PARGÉRARD CAYRON

En troisquestions

BrunoDurrotyresponsablecommerce,serviceet tourismeà la CCI.

Un moyen simple et peuonéreux d’être présentsur internet ». Voilàcomment, ilyabientôt

18 mois, les dirigeants de laChambre de commerce etd’industrie présentaient leuraffaire aux acteurs du commercebéarnais lors du lancement de« achat-bearn.com ».

Suivant un concept initié 10ansplustôtàGrenoble,ceportail,mis au point par la chambreconsulaireavecl’agencenuméri-que du conseil général (ADN 64),est immédiatement allé au-devant du succès. « On a rassem-blé jusqu’à 150 commerçants ! »,seféliciteBrunoDurroty,respon-sabledudépartementcommerce,services et tourisme à la CCI.

« C’est donc un bilan trèspositifcar,lorsdesdébuts,certainssavaient tout juste se servir d’unordinateur ». Aujourd’hui, 116commerçants béarnais sontencore référencés sur « achat-bearn.com », présenté commeunesorted’annuaireenrichiainsiqu’une véritable fenêtre ouvertesur le monde.

800 000 pages luesSur ce total très enviable, 39

vendentaujourd’huidirectementen ligne, à peu près autant ayantopté pour une formule « vitrinesimple». Lesautressontencoursde formation (gratuite).

Une fois référencés sur la toile,via « achat-bearn.com » quis’appuie sur un dispositif natio-nal baptisé « Achatville », les e-commerçants béarnais peuventen effet choisir entre deux possi-bilités de fonctionnement. Il y al’option « vitrine simple », quiconsiste en une présentation del’activitécommercialeetproposeun panel de 10 produits.

A peine plus coûteuse (30 €par mois), l’entrée « vitrinecomplète»permet,elle,depropo-ser pas moins d’une centaine deproduits en vente directe. « On

estimequeleportailadéjàpermisdegénérerindirectementenviron150 000€ de chiffre d’affaires etprès d’un millier de comman-des », souligne Bruno Durroty. Ilest à noter que ce même dispo-sitif a déjà été adopté par 45

chambresdecommerce,dansdenombreuses régions françaises,et permet «de rendre visibles auxyeux du monde entier » quelque270 000 commerçants urbainsou installés dans les plus petitsvillages.

En Béarn, les chiffres attestantde la réussite de l’opération nemanquent pas. Bruno Durrotys’arrêtesurl’und’entreeux :«Avec800000pagesconsultéesàcejour,noussommesdéjàtrèsau-dessusdes moyennes habituelles pourun site de cette taille ». Il apparaîtaussi que les visiteurs étrangersvenus sur « achat-bearn.com »appartiennent à... 152 pays diffé-rentsetsontissusd’environ1 200villesetlocalitésàtraverslemonde.

Maintenant, et afin d’éviterque la toile ne s’effiloche, « ilfaudra continuer à dynamiser etprofessionnaliser laplateforme»,préconise-t-on du côté de la CCI.Comme le dit par ailleurs BrunoDurroty(lireci-contre),celapasse-ra notamment par une mobili-sation des forces vives locales.lG.C.

Béarn : plus d’une centainede commerçants sur la toile

Sur le site « achat-bearn.com », 116 commerçants béarnais sont référencés, dont 39 vendent directementen ligne. A ce jour, 800 000 pages ont été consultées. © MARC ZIRNHELD

E-COMMERCE Lancé il y a près d’un an et demi, le portail « achat-bearn.com » se portecomme un charme. La part du e-commerce est en pleine croissance en Béarn, comme en France.

Calame 5, rue Serviez - PAU 05 59 27 37 67Calame CC Bosquet - PAU 05 59 27 31 75Calame les montres CC Bosquet 05 59 27 05 54Calame CC Carrefour - Lescar 05 59 92 13 20Calame les montres CC Carrefour 05 59 62 69 66

CALAMEBijouterie - Horlogerie

04121115-v

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PYRÉNÉES ÉVÉNEMENTXIV | Avec Internet

ZOOM

France : 6 % de e-business aujourd’hui,50 % après-demain ?« En 10 ans seulement, on est passés de 0 à 6 % des volumes d’achats réali-sés par les Français sur la toile », relève Bruno Durroty. Mais plusieurs obser-vateurs des mœurs économiques annoncent déjà que cette même statisti-que s’envolera pour atteindre jusqu’à 50 %, soit un achat sur deux (!), dansseulement deux ou trois décennies...En attendant ce qui serait une véritable contagion, on estime aujourd’hui queplus de 21 millions de Français ont déjà procédé, au moins une fois, à un achatsur Internet. Le chiffre d’affaires ainsi réalisé était estimé à 25 milliards d’eurosdès la fin 2009, via plus de 55 000 sites de vente.

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PYRÉNÉES ÉVÉNEMENT

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« Ce servicecorrespondà un besoin »

Quel est le bilan de votre driveouvert début septembre ?Nous avons 900 clientsréguliers à Serres-Castet, 40 à45 commandes par jour et 800commandes par mois. Lafréquentation augmente :chaque jour, trois ou quatrenouveaux clients viennent ànous pour la qualité des articlesfrais traditionnels, par exemplele fromage à la coupe ou laboucherie.

S’agit-il d’une nouvelle clien-tèle ?Oui, le succès du drive ne faitpas baisser la fréquentation enmagasin. Les gens qui nevenaient pas dans les rayonsdécouvrent la grande surfaceavec le drive et se mettent à lafréquenter. Sur Internet, nousproposonsentre9 800et10 600articles. Nous souhaitonsmettre un point d’honneur àtravailler avec des fournisseurslocaux, pour la crémerie et tousles produits frais. La plupartdes usagers sont de jeunesparents de 25 à 45 ans.

Comment le drive va-t-ilévoluer ?Nous ferons un bilan en find’année. Nous savons qu’il estpositif et notre ambition est degarantir un service irréprocha-ble et durable. L’activitéaugmente chaque semaine,elle a déjà généré la créationde sept emplois. S’il faut renfor-cer l’équipe, nous le ferons.Nous développerons notretravail direct avec les produc-teurs locaux. C’est notre imagede marque sur les produitsfrais, en rayon et… sur Inter-net.lPROPOS RECUEILLIS PAR M-P C.

En troisquestions

Jean-ChristopheBébiot,directeurd’Intermarché N

e plus courir dans lesrayons,nepluspousserun chariot, ne plusattendre aux caisses... :

les usagers des « drives » desgrandes surfaces ont toutes lesraisons d’être fidèles à ce service.« Je n’attendais que ça ! » témoi-gne Magali. Un peu allergique àl’ambiance « supermarché », lajeune femme a pris le pli de fairesescoursesparInternetenrégionparisienne il y a plus de 10 ans.

APaudepuis2001,elleestl’unedes premières clientes du driveLeclercUniversitéouverten2009.Unchoixquin’exclutpasd’autresmodes de consommation :«Fruits,légumes,poissons,viande,j’achètelefraisauxHalles.Ledriveme fournit notamment enproduitsd’entretienetd’hygiène».

Une consommationsur mesureAvec ce service, les courses se

font à la maison en passantcommande de votre ordinateurau site Internet drive de l’ensei-gne. Le client choisit… et resteroi ! « Tous les produits les plusvendus en magasin sont propo-sés»préciseHugoBélit,directeur

de Leclerc Univerdis. Au clientaussi de fixer le moment où ilrécupère ses achats.

A l’heure convenue, uneéquipièredisposelesachatsdansdes sacs et un chariot. Puis aidele client à charger sa voiture.L’opération dure 5 à 10 minutes.Beaucoupfontleurscoursesentre

lasortiedubureauetl’heured’allerchercher les enfants à l’école. Etsurtout pas le samedi. La pluparts’approvisionnent en produitsfrais. « Notre charte de retrait desproduitsdonnelagarantienéces-saire par rapport au frais et auxdates de péremption. 50 % desachats sont des produits frais »

expliqueHugoBélit.7 000clientsfréquentent le drive LeclercUniversité. Celui d’Intermarchéà Serres-Castet enregistre 800commandes par mois et trois àquatrenouveauxclientspar jour.Au total, l’activité a déjà créé plusde soixante emplois en Béarn.lMARIE-PIERRE COURTOIS

Le « e-caddie » : le modede consommation de l’avenir ?

Le drive draine une nouvelle clientèle de jeunes actifs soucieuse de son temps mais qui ne boude pas les modesde consommation « classiques » : rayons, commerces, marchés. © ARCHIVES JEAN-JACQUES SENTUCQ

DRIVE Fini les courses en rayon ? De plus en plus de ménages optent pour la commandeInternet et le rendez-vous au drive de leur grande surface pour prendre livraison de leurs achats.

Cyril vit à Lasseubedans un foyerde cinq personnes

TÉMOIGNAGES

Magalivit avec son filsà Pau.

Frédéric de Soumoulou,vit dans un foyerde quatre personnes

«Depuis un an, ma femmeet moi utilisons le driveune fois par semaine.Nous commandonsensemble et nous allonsà tour de rôle chercherles courses. C’est rapide,agréable, ça rend serviceet c’est un gainde temps. »

«Je connais le drive depuistoujours car je vivaisà Paris avant. C’estpratique et plus agréableque de pousser un caddieet de faire la queue. Jeviens tous les 15 jourspour les produits secs.Mais j’achète les produitsfrais aux Halles. »

«On n’est pas attiré parle superflu, on maîtriseson budget. C’est un gainde temps et d’argent,nous utilisons le driveune fois par semaine.Nous achetons tout, ycompris les produitsfrais. Il n’y a jamais demauvaises surprises. »

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PYRÉNÉES ÉVÉNEMENT |XVAvec Internet

Gratuité. Sur Internet, le coût desproduits est le même que dans lemagasin. Le consommateur vient surrendez-vous (fixé par lui) au driverécupérer ses achats.Personnel. Du personnel est employépour préparer les commandes etapporter les courses. Le consomma-teur n’a pas affaire à des caissièresmais à des équipières (ou équipiers).Deplusenplusdedrives.L’expériencepionnière du Géant Casino de Lons aété suivie par Leclerc Université à Pauen 2009, la dernière étant l’Intermar-ché de Serres-Castet (septembre). LeSuperU d’Idron a ouvert un drive enmai. Celui du Leclerc de Lons ouverten août est le seul espace dédié(1600m2) sans magasin à proximité.

REPÈRES

JEUDI 1ER DÉCEMBRE 2011

PYRÉNÉES ÉVÉNEMENT

Page 16: Supplément Commerce Pyrénées Presse

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