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Honoré Vinck SUR LE PROBLÈME DE LA NATALITÉ Author(s): G. Hulstaert Source: Aequatoria, 7e Année, No. 1 (1944), p. 42 Published by: Honoré Vinck Stable URL: http://www.jstor.org/stable/25837626 . Accessed: 10/06/2014 15:35 Your use of the JSTOR archive indicates your acceptance of the Terms & Conditions of Use, available at . http://www.jstor.org/page/info/about/policies/terms.jsp . JSTOR is a not-for-profit service that helps scholars, researchers, and students discover, use, and build upon a wide range of content in a trusted digital archive. We use information technology and tools to increase productivity and facilitate new forms of scholarship. For more information about JSTOR, please contact [email protected]. . Honoré Vinck is collaborating with JSTOR to digitize, preserve and extend access to Aequatoria. http://www.jstor.org This content downloaded from 193.105.154.3 on Tue, 10 Jun 2014 15:35:42 PM All use subject to JSTOR Terms and Conditions

SUR LE PROBLÈME DE LA NATALITÉ

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Page 1: SUR LE PROBLÈME DE LA NATALITÉ

Honoré Vinck

SUR LE PROBLÈME DE LA NATALITÉAuthor(s): G. HulstaertSource: Aequatoria, 7e Année, No. 1 (1944), p. 42Published by: Honoré VinckStable URL: http://www.jstor.org/stable/25837626 .

Accessed: 10/06/2014 15:35

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Des lors l'activite gouvernementale a mar

que des progres importants dans le domaine de

Thygiene, de l'alimentation, de l'enseignement, de l'agriculture; etc Pour rompre l'isolement ou se trouvaient les differents services, des equipes, composees de fonctionnaires et de prives, ont ete

formees et organisees en comites centraux, provin

ciaux et de district. Tandis que,a 1'heure presente, l'initiative

et l'execution sont avant tout la tache du Gouver nement, aide de la cooperation des organismes aon-officiels tels que TEglise, les differentes or

ganisations plrlanthropiques, etc., toute offensive contre les maux sociaux depend a la longue de la collaboration active des populations indigenes elles-memes.

line grande part, dans le progres econo

mique et social, est le fait de prives appartenant a toufes les races. Depuis Thumble conseil de villa

ge jusqu'attx plus hautes autorites indigenes, des

experiences de gouvernement autonome adapte a

la tradition et a la mentalite africaines sont partout a Tessai. C'est une erreur de considerer le progres uniquement sous Tangle de Yurne electorate. II est bon que les Africains puissent prendre leur place dans les conseils executifs et legislatifs, comme ma

gistrats, administrateurs, medecins, avocats et eve

qu^s. Mais les agents les plus importants du pro gres social sont les Africains dont l'activite vise directement la masse du peuple (instituteurs, infir miers, accoucheuses, moniteurs agricoles, directeurs

de cooperatives, chefs des organisations de jeu nesse. etc.) C'est d'eux surtout qu'on a actuel

lement un besoin pressant.

L'auteur conclut: Nous nous trouvons seu

lement au commencement d'un grand mouve

ment, anime d'un esprit nouveau: la Grande Bre

tagne offre a l'Afrique non la protection, mais

l'association. (Resume de: Ch. Jeffries, dans: Africa,

XIV,p. 4-11, 1943).

ser inapergu. Gar le probleme de la natalite nest

pas limite au Sankuru ou a TEquateur; il se pose, avec plus ou moms d'urgence, dans diverses

regions non seulement du Congo, mais encore

dans d'autres colonies africaines, et dans d'autres

parties du monde.

Tout en applaudissant au projet gouver nemental d'aide financiere aux families nombreu

ses, l'auteur fait remarquer que le probleme est

surtout d'ordre moral. Si precieux que soit Ten-'

couragement economique, la natalite ne se trou

ve pas etre en fonction de Taisance des parents. II est surtout moral,-et nous ajoutons: social

comme le prouvent les faits constates partout au

monde.

L'auteur attire tres pertinemment l'atten

tion sur la reciprocity qui doit exister entre pre

rogatives et obligations, principe aussi conforme aux vraies conceptions ethiques et juridiques de nos indigenes, qu'indispensable a tout ordre social, mais pour lequel notre individualisme constitue un reel danger.

Enfin, P.R. montre la complexity du pro bleme de la natalite. Tant de facteurs y inter

viennent, tant d'elements concourent a le rendre de jour en jour plus grave. Et il cite : mariages precoces, echange de femmes et de filles selon

la coutume Basongs, dite muselo (sur laquelle il serait souhaitable d'avoir une etude approfondie), mortalite infantile, maladies veneriennes, liberti

nage, alcoolisme, abus de stupefiants, progres de

la polygamie, facilite a prononcer le divorce. Nous nous joignons a Tauteur pour insis

ter sur l'urgence de resoudre le probleme de la

natalite. Car il n'est plus circonscrit a quelque region sans grande importance economique imme

diate, comme on Ta pense trop longtemps. L'ex

tension geographique de la denatalite et le stade

qu'elle a deja atteint dans tels groupements la ren

dent angoissante non pas seulement pour les peu

ples indigenes, comme d'aucuns aiment a le croire,

mais fatalement aussi pour l'avenir de la Colonie

entiere, les entreprises economiques non exclues.

Nous exprimons le vosu que les collabo rateurs d'AEQUATORIA se mettent a l'etude de ce probleme qui interesse toutes les activites

coloniales. Nous esperons done pouvoir publier

prochaiaement Tun ou l'autre article.

G.Hulstaert, M.S.C,

SUR LE PROBLEME DE LA NATA LITE. Le Courrier d'Afrique, du 26 janvier 1944,

publie sous les inltiales P.R. un article qu'une revue d>s questions indigenes ne peut laisser pas

Beige, dans la Charge coloniale (loi du 18 octobre

1908) qui en hipoie la responsabilite au Gouverneur

General et instttae la Commission pour la Protection

des Indigenes . N .d .1 .R.)

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