SUR LES ÉTAGÈRES DE...

La Pudeur du Chaos

L’inconvénient d’avoir un esprit collectionneur et d’avoir du mal à renoncer aux choses (je vais essayer de m’y mettre, promis), c’est qu’on se retrouve à avoir des étagères tellement pleines qu’il s’agit plus d’un arrangement que d’un rangement, et la qualité esthétique de l’ensemble s’en ressent. C’est pourquoi, pour nous épargner à tous la vue désolante de mes bibliothèques dans leur ensemble, j’ai décidé de plutôt mettre en lumière certaines étagères spécifiques, qui ont le double avantage de contenir une collection qui me tient à cœur et de ne pas déborder.Je complèterai en présentant également mes œuvres favorites des différents médias qu’on peut trouver dans mes bibliothèques.

De Cape et d’Epée

Nous avons tout d’abord un espace dédié à l’un de mes auteurs préférés, le prolifique Alexandre Dumas. Ma collection est plus particulièrement centrée sur ses romans historiques, avec la saga des Mousquetaires, la Trilogie des Guerres de Religion, les Mémoires d’un Médecin et bien d’autres (l’œuvre du bonhomme est pantagruélique). Pour les ouvrages de ce type, j’essaye en général de me procurer de vieilles éditions chez des bouquinistes ou des particuliers en ligne, parce qu’il faut avouer que certaines ont du style ! J’aime beaucoup les romans de cape et d’épée et ceux des autres auteurs du genre sont rangés ensemble sur une autre étagère, couplés avec ceux liés aux légendes Arthuriennes (parce que pourquoi pas ?).

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Voyage en Gwendalavir

Une de mes étagères est dédiée à l’auteur qui m’a donné le goût de la lecture pendant mes années collège, le regretté Pierre Bottero. Son œuvre est un monument de la littérature jeunesse, que ce soit les deux trilogies consacrées aux aventures d’Ewilan, celle du Pacte des Marchombres ou de l’Autre, le tout formant un univers où tout est connecté et se rejoint dans Les Âmes Croisées, dont il n’a malheureusement pu écrire que le premier tome avant de disparaître. La série A comme Association, co-écrite avec Erik L’Homme, se trouve sur une autre bibliothèque que je partage avec mon petit frère. Ici, la collection est complétée par mes propres ouvrages, le respect (ou la vanité…) m’ayant poussé à les placer près de ceux qui m’ont donné la vocation d’écrire.

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La Musique des Dinosaures

Malgré l’avancée irrémédiable du digital, ma bibliothèque de CD est bien (trop) garnie. Ce

retard sur mon temps se remarque aussi dans ma collection elle-même, puisque je suis

passionné de rock progressif, un genre qui était à la mode… dans la première partie des

années 70. Je suis particulièrement fier de posséder tous les albums studios du groupe

Genesis, un des plus iconiques du genre, dont certaines pochettes sont délicieusement

rétro (enfin, chacun ses goûts).

Gothique, c’est chic

Mes étagères étant également remplies de Comics et autre BD, ne pas les représenter serait un crime. Pour ce faire, j’ai choisi un comics de l’américain James O’Barr, datant de 1989 : The Crow. Ce chef d’œuvre estmarquant par son histoire tragique, sa vio-lence, sa poésie urbaine et ses illustrations magnifiques. C’est un comics culte du genre gothique, écrit en écoutant Joy Division et autres The Cure (qui composera d’ailleurs un titre pour la bande originale de l’adaptation cinématographique en 1994). Il s’agit icid’une version en langue originale, ma version française ayant été prêtée et jamais rendue, un drame que nous connaissons tous…

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Avatar… Pas celui-là, l’autre

Ma collection de DVD est sans aucun doute la plus envahissante au sein de mes bibliothèques, avec plus de 400 articles incluant films, séries, concerts filmés et autres comédies musicales. J’ai cependant choisi de la représenter avec une œuvre atypique, la série animée Avatar : Le dernier Maître de l’Air et sa suite La Légende de Korra. Cette série, qui mélange les influences asiatiques et occidentales, est un chef d’œuvre, que ce soit au niveau de l’animation ou de la profondeur de l’écriture. Elle offre des personnages attachants et fouillés, ainsi qu’un univers extrêmement cohérent politiquement et philosophiquement, tout en restant immédia-tement accessible pour le plus jeune âge comme pour les adultes. Je l’ai d’ailleurs découverte bien après être sorti de l’enfance et c’est très sincère-ment une des œuvres les plus qualitatives qu’il m’ait été donné de voir. Et non, il n’y a pas de grandes personnes toutes bleues dedans.