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I) Qui suis-je ? a)Présentation personnelle : Je suis une jeune fille de seize ans, ouverte à beaucoup de choses. Je m’appelle Clémentine Maréchal, vis dans les environs de Rennes. Je suis actuellement en première économique et sociale anglo/américaine au lycée Ile de France à Rennes. Je suis passionnée par les chevaux et pratique l’équitation depuis presque dix ans, je pratique aussi la gym depuis environ cinq ans et ces deux sports, se complétant m’aide à m’épanouir. J’ai eu l’occasion, grâce à mon lycée, de partir aux Etats-Unis et de me faire des amis avec lesquels je garde encore contact grâce à internet. Et oui, comme tous les jeunes de mon âge, je manipule un peu cet outil sans pour autant passer ma vie dessus car le peu de temps libre qui me reste je le passe à lire des romans d’aventure, à écouter de la musique tout en rêvant à l’autre bout du monde…Voilà à quoi, je peux résumer ma vie en dix lignes. b) Qui suis-je pour un voyage Zellidja ? On dit souvent de moi que je suis têtue, curieuse, ouverte, motivée, passionnée et surtout persévérante. En effet, lorsque je suis décidée à faire quelque chose, il faut que j’aille au bout, coûte que coûte ! Dès lors que quelque chose me tiens à cœur, je fais tout mon possible pour y arriver. Je suis curieuse dans le sens où j’aime découvrir ! Les gens, les choses, tout ce qui m’intrigue m’attire… d’autant plus lorsque cela relève d’un défi. J’aime aller vers les gens, je pars du principe que lorsque que l’on rencontre quelqu’un, ce n’est jamais par hasard : on a sans doute quelque chose à apporter et quelque chose à apprendre… Ce nouveau défi a pour but de me prouver que je suis capable. Capable de partir à l’aventure et de revenir en France après avoir accompli mes tâches, après avoir mené ma quête à terme. En effet, je perçois le voyage Zellidja comme une initiation, une quête qui me permet à moi qui a l’âme aventurière de partir pour la première fois toute seule en ayant un but, un chemin à suivre sur lequel je rencontrerais des gens, découvrirais une autre culture et petit à petit trouverais ce que je cherche. Je vois aussi le voyage Zellidja comme une échange. En effet, mon but est aussi, si je pars, de rentrer en pouvant faire partager mon expérience à d’autres, d’avoir trouver les réponses à mes questions. Cependant, je sais que si je m’embarque dans cette quête, je ne rentrerais pas sans avoir trouver mon graal. C’est après avoir lu « les sept plumes de l’aigle » d’Henri Gougaud que maintenant, je sais, que c’est à mon tour de partir à l’aventure, de prendre mon envol pour mener à terme ce projet qui me tiens à cœur, de découvrir enfin les réponses à mes rêves…

Sur les traces des Gauchos en Argentine

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Projet de premier voyage réalisé pas Clémentine Maréchal en 2005

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Page 1: Sur les traces des Gauchos en Argentine

I) Qui suis-je ? a)Présentation personnelle : Je suis une jeune fille de seize ans, ouverte à beaucoup de choses. Je m’appelle Clémentine Maréchal, vis dans les environs de Rennes. Je suis actuellement en première économique et sociale anglo/américaine au lycée Ile de France à Rennes. Je suis passionnée par les chevaux et pratique l’équitation depuis presque dix ans, je pratique aussi la gym depuis environ cinq ans et ces deux sports, se complétant m’aide à m’épanouir. J’ai eu l’occasion, grâce à mon lycée, de partir aux Etats-Unis et de me faire des amis avec lesquels je garde encore contact grâce à internet. Et oui, comme tous les jeunes de mon âge, je manipule un peu cet outil sans pour autant passer ma vie dessus car le peu de temps libre qui me reste je le passe à lire des romans d’aventure, à écouter de la musique tout en rêvant à l’autre bout du monde…Voilà à quoi, je peux résumer ma vie en dix lignes. b) Qui suis-je pour un voyage Zellidja ? On dit souvent de moi que je suis têtue, curieuse, ouverte, motivée, passionnée et surtout persévérante. En effet, lorsque je suis décidée à faire quelque chose, il faut que j’aille au bout, coûte que coûte ! Dès lors que quelque chose me tiens à cœur, je fais tout mon possible pour y arriver. Je suis curieuse dans le sens où j’aime découvrir ! Les gens, les choses, tout ce qui m’intrigue m’attire… d’autant plus lorsque cela relève d’un défi. J’aime aller vers les gens, je pars du principe que lorsque que l’on rencontre quelqu’un, ce n’est jamais par hasard : on a sans doute quelque chose à apporter et quelque chose à apprendre… Ce nouveau défi a pour but de me prouver que je suis capable. Capable de partir à l’aventure et de revenir en France après avoir accompli mes tâches, après avoir mené ma quête à terme. En effet, je perçois le voyage Zellidja comme une initiation, une quête qui me permet à moi qui a l’âme aventurière de partir pour la première fois toute seule en ayant un but, un chemin à suivre sur lequel je rencontrerais des gens, découvrirais une autre culture et petit à petit trouverais ce que je cherche. Je vois aussi le voyage Zellidja comme une échange. En effet, mon but est aussi, si je pars, de rentrer en pouvant faire partager mon expérience à d’autres, d’avoir trouver les réponses à mes questions. Cependant, je sais que si je m’embarque dans cette quête, je ne rentrerais pas sans avoir trouver mon graal. C’est après avoir lu « les sept plumes de l’aigle » d’Henri Gougaud que maintenant, je sais, que c’est à mon tour de partir à l’aventure, de prendre mon envol pour mener à terme ce projet qui me tiens à cœur, de découvrir enfin les réponses à mes rêves…

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II)Quoi ? En langue Quechua, (la langue des incas) « Gaucho » signifie orphelin. C’est comme cela que l’on appelait ceux qui, ayant rompu avec leur passé, se sont installés dans les grandes plaines de la Pampa pour s’occuper du bétail introduit par les premiers colons européens. Ces Gauchos vivaient espacés dans la grande plaine de la Pampa, qui elle, signifie en langue Quechua « champs plat ». D’autres pensent que la Pampa est le nom d’une tribu indigène qui occupait autrefois cette vaste plaine. Celle-ci recouvre 20% du territoire argentin ; c’est une zone d’intense exploitation agricole et d’élevage. C’est le pays des Gauchos ! Les Gauchos, pour surveiller les troupeaux étaient en permanence accompagnés de leurs chevaux ; une relation sans doute spéciale s’est créée entre le Gaucho et son cheval. On ne distingue pas l’un sans l’autre. Aujourd’hui, les « Gauchos » sont devenus les employés des grandes estancias qui s’occupent du bétail et de l’exploitation des grandes propriétés. Cependant, l’esprit de liberté des Gauchos flotte toujours au-dessus des plaines de la Pampa. Liberté, fierté, courage, noblesse et fidélité sont les figures emblématiques les plus proches de ce que peut représenter un Gaucho. Je voudrais, en effet, partir sur leurs traces, dans le but de découvrir pourquoi, les gens disent des Gauchos qu’ils ont l’esprit libre et courageux. D’ailleurs, ces valeurs que représentent les Gauchos me font penser aux adjectifs que j’utilise lorsque je décris un cheval. Ces gauchos étaient considérés comme des semi hors la loi et vivaient en marge de la société. Une partie de ma quête consiste à découvrir pourquoi et de savoir si c’était leur choix de vivre dans cette situation compte tenu des circonstances politique à l’époque. Pour cela, les livres ne suffisent plus… C’est à moi de partir, d’explorer, de rencontrer des gens qui ont connus où qui sont eux-mêmes des vrais Gauchos. Je souhaite découvrir leur façon de penser, leur histoire, leur liberté… De plus, je pense qu’il se crée entre le Gaucho et son cheval une certaine relation que j’imagine interdépendante. En effet, partout, le cheval a besoin de son maître car il le nourrit, le soigne donc pour vivre. Quant au maître, lui a besoin de son cheval pour les concours, les cours dans les centres équestres mais on ne peut pas dire qu’il est besoin de son cheval pour vivre. A l’inverse, au pays des Gauchos, il me semble que le cheval tient une place beaucoup plus importante. En effet, d’après le livre La Pampa d’Alfred Ebelot, l’auteur écrit : « Avec sa bride et sa selle, le gaucho est quelqu’un, s’il ne les a plus, ce n’est plus un homme. » Si l’on écoute cette phrase, le Gaucho ne peut vivre sans son cheval. Une autre partie de ma quête est de découvrir si cette relation existe vraiment, et si elle existe de voir comment elle fonctionne. Je monte à cheval depuis l’âge de 7ans. Cela me passionne de voir qu’à l’autre bout du monde, une

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autre relation entre homme et cheval existe peut-être. Lorsque j’ai fait mes recherches et que j’ai découvert tout cela : les Gauchos, leurs emblèmes, cette relation qui me semblait nouvelle… je n’ai plus eu de doutes….c’était pour moi : Passionnée de chevaux, d’aventure, croyant plus que tout en la liberté… mon rêve allait se réaliser… Mon but , ma quête à travers ce projet personnel est de découvrir un peuple qui vit à l’autre bout du monde mais qui me semble, parage les mêmes idéaux que moi et vit peut-être pour une valeur en laquelle je crois énormément. Au-delà d’une simple conviction personnelle, j’ai choisi d’élargir mon projet aux aspects économiques et aux modes de vie des Gauchos. Je m’intéresserais dans un premier temps au mode de vie des premiers et « vrais » Gauchos. Comment s’organisaient les exportations ? Quels étaient les enjeux de leur production ? Quelle relation existait-il entre ce peuple et le reste de l’Argentine ? Puis je comparerais le mode de vie des « vrais » Gauchos avec celui des Gauchos d’aujourd’hui, ceux qui vivent autant de tourisme que de production agricole. En élargissant mon projet, je pourrais alors éviter de m’enfoncer dans des détails et cela me permettra de me concentrer sur l’essentiel. J’ai en fait deux sortes de Gauchos à découvrir : les premiers, les plus intéressants, les vrais, ceux qui font en quelque sorte vivre l’esprit argentin, ceux que les gens prenaient pour des hors la loi… ceux à travers lesquels je pense me retrouver, ceux qui m’ont fait monter ce projet. Puis je dois également me concentrer sur les Gauchos d’aujourd’hui car eux connaissent la vie des Gauchos d’avant ; entretiennent les traces qu’ont laissés les premiers Gauchos et c’est sur ces traces que je dois trouver mon chemin. Mon graal est au bout de ce chemin, je le sais, je le sens…

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Je compte voyager au cœur de la Pampa durant toute la durée de mon voyage c'est-à-dire un mois. Bien que l’on puisse trouver des Gauchos un peu partout en Argentine, je préfère rester au cœur de la Pampa ; c’est le pays des Gauchos et il me semble que c’est ici que je trouverais mes réponses. Je sais bien sûr que j’adapterais mon itinéraire sur place. Cependant, j’ai pris des « grandes » villes point de repères dans lesquelles il est facile d’arriver en bus. Je m’éloignerais de ces villes au plus vite afin de visiter des petits villages moins touristiques où je risque plus facilement de faire des rencontres intéressantes. J’ai donc sur cette carte ci-dessus mis en relief les points de chutes dans lesquels je compte me rendre en bus. J’atterrirais donc à Buenos Aires le 30 juillet où je ne pense pas m’attarder très longtemps. (1 ou 2 jours le temps de prendre des infos à Buenos Aires et de discuter un peu de l’Argentine avec la personne qui m’accueille.) Je prendrais ensuite le bus pour San Antonio de Areco qui se situe à 111km de Buenos-Aires ; c’est le premier village de la Pampa., où l’on peut y trouver une concentration d’estancias et c’est aussi le premier centre d’élevage. A San Antonio de Areco je compte découvrir comment fonctionne une estancia. Je pense que ce premier village sera en quelque sorte une introduction à mon projet. Je compte ensuite me rendre, toujours en bus à Santa Rosa, je visiterais la ville et ses villages alentours. Santa Rosa est la capitale de la Pampa. Je ne compte pas rester à l’intérieur de la Capitale mais plutôt me rendre chaque jour où tous les deux jours dans un nouveau village. Santa Rosa et San Antonio de Areco et leurs alentours sont les villes dans lesquelles je compte passer la première partie de mon voyage c'est-à-dire environ une semaine et demi. Ces villes et villages se situent plus au sud de la Pampa. Je pense ensuite remonter vers le nord, toujours en bus. Je m’arrêterais dans un premier temps à San Luis qui me semble être une ville qui peut m’apporter pour mon projet. C’est une ville située aux pieds des Sierras Grandes. Cette ville semble porter en elle la véritable quiétude de la Pampa. Là encore,je pense visiter également les villages qui se trouve aux alentours. C’est à San Luis que je pense retrouver une partie des traces de Gauchos. Ensuite, plus à l’ouest,se situe une ville, San Juan ou une association de quelques Gauchos a été créée (la confederacion Gaucha), je pense passer un peu de temps aux alentours de cette ville, d’autant plus que j’essaie actuellement de prendre contact avec les personnes de l’association. Après avoir passé quelque temps à San Juan et ses alentours, je pense aller à Rosario où j’ai là bas quelqu’un pour m’heberger quelques jours ( c’est un ami de ma professeur d’espagnol, il s’apelle Rodrigo et est venu enseigner en tant que stagiaire en France). Entre San luis et Rosario, je compte m’arreter en bus à Cordobà et Santa Fe qui sont, elles aussi des villes principales de la pampa,

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cependant je ne resterait pas dans les villes mais j’irais visiter les villages alentours dans lesquels, je pense les Gauchos seront plus présents (loin des touristes…). C’est donc dans le nord de la Pampa que je compte passer la seconde partie de mon voyage. En Argentine, les bus ne sont pas très cher et beaucoup utilisé. Je reviendrai donc le 29 août à Buenos Aires chez la personne qui m’a accueillie à l’arrivée et je serais donc de retour à Paris le 1er septembre. Mon itinéraire est prévu ainsi mais pourra cependant être bouleversé par des rencontres ou des soudaines intuitions.

Pourquoi ? Mon projet peut se résumer en gros à découvrir les Gauchos, une civilisation, un peuple qui me semble être où tout du moins avoir été en marge de la société, s’être senti libre, n’avoir eu besoin d’aucun gouvernement pour vivre. Je souhaite découvrir si ce que je pense, ce à quoi j’aspire est vrai. Je suis une jeune lycéenne ordinaire, je me pose beaucoup de questions en ce qui concerne la société : « Comment y échapper ? » ; « Est-ce en y échappant que l’on devient libre ? » ; « L’anarchie a-t-elle existé ? » ; « y a-t-il eu des peuples vivant hors des lois ? » ; « Comment ont-ils fait ? » ; « Etait-ce par choix ? » Tous ces questionnements expriment le premier point du pourquoi je monte ce projet. En effet, les Gauchos semblent croire en des valeurs qui me parlent : « Liberté, courage, fidélité, noblesse, fierté… » Peut-être ces valeurs ne sont que de simples symboles qui servent à faire vivre le peuple argentin cependant je veux découvrir si un peuple qui à cru en cela a existé. Le second pourquoi, c’est les chevaux, la relation homme/chevaux qui existe entre les Gauchos et leurs chevaux ; cela me semble passionnant de découvrir une autre forme de relation entre un maître et son cheval. Au-delà de ces raisons, autre chose me pousse à me lancer dans cette aventure, quelque chose d’indéfinissable, quelque chose qu’il y a au fond de moi… « Oublie tes peurs et tes opinions. Sens les choses et laisse venir, accueille tout, ne pense pas. » Lorsque je lis et relis cette phrase, je sais pourquoi je veux partir si loin dans ce but. Les chevaux ont toujours été ma passion depuis toute petite, les voyages depuis mon voyage en Equateur lorsque j’avais huit ans. Je me suis forgé petit à petit et grâce à tout cela, une pensée sur les choses qui m’entourent… J’ai toujours rêvé de découvrir autre chose, qui me ferait changer d’avis sur ce que je pense de l’être humain.

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Vous ne comprendrez peut-être pas tout à ce que je cherche à faire passer mais ce que j’essaie de dire c’est que la raison pour laquelle je veux partir découvrir les gauchos, je ne saurais l’expliquer avec des mots… Au tout début, lorsque j’ai découvert les voyages Zellidja, je n’avais pas de projet en tête, je savais juste que si je partais, c’était en Argentine. Je voulais partir là-bas depuis longtemps mais je ne savais pas vraiment pourquoi, c’était une simple intuition. Avec les événements et mes recherches, il s’est avéré que j’ai rapidement découvert l’existence des Gauchos. Tout semblait se réunir… De plus, si je veux monter un projet comme celui-ci c’est aussi pour me prouver, à moi, que je suis capable d’aller au bout, que je suis capable de réaliser mes rêves, que je suis capable de remplacer mes paroles par des actions… Ma révolte contre la société actuelle, les relations entre un maître et son cheval, le mode de vie d’un peuple qui m’attire, mon goût pour l’aventure, le risque et les défis sont les principales raisons qui me poussent à monter ce projet. Cependant, comme je l’ai dit auparavant, quelque chose d’encore plus fort est là et me dit de tenter l’expérience. Ce quelque chose, je le sens au plus profond de moi et je ne saurais l’expliquer… Peut-être que c’est tout simplement mon intuition. Après tout… On dit que les grands voyageurs doivent se fier avant tout à leurs intuitions…

Comment ? Tout d’abord l’arrivée à Buenos Aires : J’arriverais donc à Buenos Aires le 30 juillet où je serais accueilli par un jeune homme argentin (Léandro) parlant français et pouvant m’accueillir pendant quelques jours. A Buenos Aires j’en profiterais pour passer à l’office du tourisme et récolter des informations sur les différentes villes dans lesquelles je compte aller. Je passerais aussi à la gare routière « retiro » pour obtenir les horaires des bus pour San Antonio de Areco et connaître les différentes lignes dans les différentes villes. Enfin j’en profiterais pour discuter avec Léandro du pays, il pourra me renseigner sur la vie là bas, les bons plans etc… San Antonio de Areco : Je partirais, je pense, le lendemain ou le surlendemain pour San Antonio de Areco en bus qui je pense, sera plutôt une introduction à mon projet. (C’est le premier village de la Pampa où l’on peut trouver une concentration d’estancias et un élevage intensif.) Ce village est peut-être un peu touristique mais il me permettra de prendre contact avec les gens du milieu de la Pampa qui me guideront vers ce que je cherche…

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Je ne pense pas passer plus de deux ou trois jours à San Antonio de Areco car je pense qu’il y a de nombreux petits villages à découvrir aux alentours. J’effectue en fait un parcours itinérant partant de Buenos Aires et faisant le tour de la Pampa. J’ai pris comme repère des grandes villes qui me serviront de points de chutes et dans lesquelles je pourrais me renseigner (office du tourisme…)Cependant, j’éviterais au maximum de rester dans les grandes villes afin de me rendre dans des petits villages où vivent les gauchos ( à l’abris des touristes). J’ai aussi pensé à visiter une estancias, je ne pourrais pas me loger là-bas car cela me reviendrait trop cher, mais je souhaite voir comment elles fonctionnent pour comparer la vie des Gauchos de maintenant avec les Gauchos d’avant. A San Antonio de Areco, je découvrirais des Gauchos d’aujourd’hui et je pense qu’ils éclaireront le chemin que j’aie à prendre pour retrouver les traces des Gauchos. Je me logerais dans des auberges de jeunesses : ça ne coûte pas très cher et l’ambiance y est souvent propice aux rencontres. Je prendrais bien entendu des photos pour le rapport d’étude mais je pense enrichir celui-ci plus par des écrits… J’ai, comme je l’ai dit plus haut, à Buenos Aires, une personne pouvant m’accueillir. Je l’ai rencontré sur un forum sur l’Argentine et parle avec lui sur Internet, nous avons eu des contacts téléphoniques ainsi que par lettres. Léandro parle français et peut m’accueillir pour deux ou trois jours à mon arrivée ainsi que de deux ou trois jours avant mon départ. J’ai à Rosario quelqu’un pour m’héberger quelque temps, c’est un ami de ma prof d’espagnol, qui est venu étudier en France. Je pense que mon projet à encore le temps d’évoluer un peu. Sur place, j’adapterais les méthodes de recherche afin de trouver les réponses à mes questions. Le billet d’avion étant relativement cher, je compte passer mes vacances d’avril et tout le mois de juillet à travailler. J’ai envoyé de nombreuses lettres de candidatures dont j’attends les réponses.( mac do, grandes surfaces, restaurants…) Je n’ai peut-être que seize ans et je sais que ce que je demande à faire peut faire peur à certains, cependant ce défi, ce voyage, ce projet semble être devenu pour moi plus important que tout ce qui m’entoure. Je sais que quelque chose m’attend là bas et je me promets de le trouver…

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Sur les traces des Gauchos

Argentine_(La Pampa) 30.07.05 _ 01/09/05

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Clémentine Maréchal

Calendrier :

Samedi 30 juillet :

départ de Rennes pour Paris à ? ( heure) Mes parents me déposent à l’aéroport. Départ de Paris pour Buenos-Aires à 07h45 Arrivée à Buenos-Aires à 21h Léandro Dominguez habitant à Buenos-Aires vient me chercher à l’aéroport.

Nuit dans la famille de Léandro Dominguez Dimanche 31 juillet :

renseignements : office du tourisme de la Pampa, gare routière retiro = achat de billets de bus pour le lendemain.

Documentation à l’aide de Léandro sur les Gauchos et la confederacion gaucha.

Nuit dans la famille de Léandro. Lundi 1er août , mardi 2 août, mercredi 3août :

départ de Buenos Aires pour Madariagua (accueil par un peuple Gaucho)

Jeudi4, vendredi 5, août :

Départ de Madariagua en bus à ? (heure) Arrivée à San Antonio de Areco à ? (heure) Visite de San Antonio de Areco : introduction au projet. Rencontre avec les Gauchos d’aujourd’hui : estancias Nuits dans une des auberges de jeunesses ou hôtels ci-dessous à San Antonio de Areco ou aux alentours :

_Los Abuelos Zerboni y Zapiola _ Fuaz Avda. Smith 488

Visite des villages aux alentours de San Antonio de Areco en direction de Santa Rosa

Jeudi 4 août->Mercredi 10 août ( province de Santa Rosa)

Départ de ? (village) pour Santa Rosa Arrivée à Santa Rosa à ? (heure)

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Hébergement en famille ?? ( en recherche). Capital de la Pampa (informations) Visite des villages peu touristiques aux alentours= Vrais Gauchos de la Pampa

Trajets en bus Hébergements en famille ? ou si pas de réponses en auberges de jeunesses ou hôtels ci-dessous :

_Rio Atuel Avda.Luro 356 _La estancia Santiago Marzo 1148 _ San carlos Ameghino 602 _Arias D.Alighieri 1097 Mercredi 10 août->Jeudi 11 août

Nuit dans le bus : Départ de Santa Rosa pour San luis Jeudi 11 août->lundi 15 août : ( Province de San luis)

Visite de San luis : quiétude de la Pampa. Jeudi 11 août :

Hébergement à San luis : _ Grisel Bolivar 321 _Roca Av. Julio A. Roca _ Artemisa Centenario y Don Bosco

Vendredi 12 août : Visite de Portero de los Funes et alentours. Hébergements en aubreges de jeunesses à Portero de los Funes : _Don Goyo tel :49-5027

Samedi 13 et dimanche 14 août : Visite de Balde, El Tapiche, Cruz de Piedra, El Volcan et autres villages aux alentours de San Luis. Hébergements en auberges de jeunesse ou Hôtels : _ El Volcan San Miguel Arcangel 1150 _ Campo la sierra Ruta 20- km 19.5

Lundi 15 août : Soir : Retour à San Luis Départ en bus pour San Juan (nuit) Mardi 16 août->lundi 22 août :

Arrivée à San Juan à ? (heure) Rencontre avec la confederacion Gaucha (une association regroupant des Gauchos)

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Journées passées à la confederacion gaucha : découverte de l’association Qui sont-ils vraiments ? aide au projet…

Hébergements ? auberges de jeunesses ou dans les familles de Gauchos faisant partie de l’association.

Lundi 22 août:

Départ de San Juan pour Santa Fe Arrivée à Santa Fe à ? (heure) Nuit à Santa Fe : _ Amancay 25 de mayo 2692

_ Santa Fe Mariano Comas 2.555 Lundi 22, mardi 23, mercredi 24, jeudi 25 août :

Visite de Santa Fe ( office du tourisme) Départ pour les villages alentours en direction de Rosario Visites des villages ( estancias/ gauchos) Rencontre avec des relations eu auparavant, dans la première partie du voyage.

Hébergements en auberges de jeunesses ou Hôtels. Vendredi 25 août->lundi 29 août :

Arrivée à Rosario chez Rodrigo (ami de ma professeur d’espagnol). Visite de Rosario (brève) Rencontre avec des Gauchos : contacts de Rodrigo. Visite des villages aux alentours de Rosario Hébergement chez Rodrigo

Lundi 29 août :

Départ de Rosario pour Buenos-Aires Arrivée à Buenos-Aires (soir) chez Léandro Dominguez Nuit dans la famille de Léandro Dominguez

Mardi 30 août :

journée à Buenos-Aires avec Léandro Départ de Buenos-Aires à 22h30 pour Paris.

Mercredi 31 août :

Arrivée à Paris à 16h30 Mon planning reste encore un peu flou en ce qui concerne les hébergements (familles, contacts…). Celui-ci se complétera au fur et à mesure des semaines qui suivent et je pourrais alors vous donner plus d’informations lors de l’oral.