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Cameroun Un lieu d'espoir page 2 Projets Dépenses 2012 page 8 Inde L’engagement au quotidien page 14 sur place Edition N° 202 | Juin 2013

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Cameroun Un lieu d'espoir page 2

Projets Dépenses 2012 page 8

Inde L’engagement au quotidien page 14

sur placeEdition N° 202 | Juin 2013

3Dossier

il fait grand beau le jour où nous nous rendons à Ngalan, une localité soignée du Cameroun oriental proche de la ville d'ebolowa, le chef-lieu de la Province du sud. Un petit village typique de cette région, c’est du moins la première im-pression que nous en avons. Mais Ngalan a une autre his toire et est devenue un lieu d'accueil pour des per -sonnes qui n'étaient plus les bien ve-nues ailleurs ou à qui personne ne pou-vait plus venir en aide.

Le village de NgalanNgalan est une léproserie camerou - naise. Un village de personnes attein-tes de la lèpre. Mais qu’est-ce qu’au jus-te qu’un village de personnes atteintes de la lèpre et comment un tel lieu peut-il avoir un impact décisif sur la vie d’une personne touchée par la maladie ? Marie Mahan fait partie des résidents de Nga-lan. elle nous raconte son histoire.

Une maladie inconnueLorsque nous rencontrons Marie, elle est assise à l'ombre devant le petit appartement qu'elle partage avec son mari. Nous voyons bien qu’il lui man-que la jambe droite, mais ce qui nous

frappe avant tout, c’est l’expression décon trac -tée et paisi ble de son visage. Tranquillement assise, elle nous ra-

conte l’histoire de sa vie. Marie, qui est aujourd’hui une dame âgée, a con-tracté la lèpre vers l’âge de 15 ans. A l’époque, personne dans son village ou dans les environs ne savait quel-le était cette maladie dont elle était atteinte. Les soins médicaux étaient inexistants. La maladie a donc pro-gressé librement. Comme elle souf-frait d’une maladie provoquant des séquelles visibles et que personne n'en connaissait le degré de contagion elle s’est vue exclue de la communau-té villageoise.

Dossier2

« elle n’était plus la seule porteuse d’une

mystérieuse maladie. »

Marie Mahan, ancienne lépreuse, devant son appartement de Ngalan. Outre les soins médicaux prodigués, Marie y a aussi retrouvé une vie sociale.

Marie Mahan ne connaît pas son âge exact, mais elle se souvient avec pré-cision du moment où est apparue la maladie qui allait bouleverser sa vie. Longtemps, elle a ressenti les symptômes épouvantables du mal qui la ron-geait, sans pouvoir lui donner un nom : la lèpre. Aujourd’hui, assise devant son appartement, elle dégage un sentiment d’apaisement. Un apaisement à vrai dire fortement lié à l’endroit où elle vit.

Un lieu d'espoir

Dossier4 5Dossier

Le rêve d’une vieson plus grand souhait avait toujours été de se marier un jour et de fonder une famille. Mais avec les stigmates visibles de sa maladie qui ne cessait de progresser, elle ne pouvait concevoir de trouver un époux et son rêve de famille s’est progressivement évanoui. La lèp-re ne fait pas qu’affecter la santé, elle ruine aussi les projets de vie. 10 ans environ après l’apparition de sa maladie, alors que Marie avait abandonné son

rêve depuis bien longtemps, elle a ren-contré une personne qui lui a conseillé de se rendre à Ngalan dans les environs d'ebolowa pour y demander de l'aide.

Traitement et communautéA Ngalan, le diagnostic est bien vite tombé : Marie souffrait de la lèpre. outre les soins médicaux prodigués, la jeune femme y a aussi retrouvé une vie sociale. elle n’était plus la seule porteuse d’une mystérieuse maladie.

A Ngalan, elle a fait la connaissance d'autres personnes ayant vécu des expériences similaires. elle y a même rencontré un être très spécial, puisqu’il allait devenir son mari, atteint lui aussi de lèpre. et tout à coup, son plus grand rêve allait pouvoir se réaliser : fonder une famille. ensemble, Marie et son époux ont eu deux filles qui ont à leur tour des enfants. Les filles ne vivent plus à Ngalan avec leur familles, mais elles viennent souvent visiter leurs pa-

rents. Marie est heureuse. « Alors que j’étais tellement malade, je ne pensais plus pouvoir trouver un jour un mari et avoir des enfants ».

Vieillir dignementLa génération de Marie possédait encore moins de connaissances de la lèpre qu'aujourd'hui. Mais même ac-tuellement, il reste encore beaucoup à faire pour que la lèpre soit décelée à un stade précoce et traitée à temps pour éviter des séquelles définitives. sans sensibilisation et sans connaissances, la maladie peut progresser librement. Au point que, dans le cas de Marie, ses deux pieds ont perdu leur sensibilité parce que les nerfs étaient totalement détruits. elle a par la suite développé une infection au pied droit, qui a passé inaperçue et a atteint un tel stade qu’elle a dû être amputée de la jambe. Grâce à une prothèse de FAirMeD,

Ngalan – un lieu d'espoirNgalan est un village du Cameroun occidental situé près de la ville d’ebolowa. il fait partie des quelques léproseries encore actives au Cameroun. A l’heure actuelle, ce n’est plus un village exclusivement réservé aux personnes attein-tes de la lèpre, mais un lieu qui permet aux personnes touchées par la mala-die de vieillir dignement et même de trouver un travail, pour autant que leur handicap le leur permette. il y a par exemple une palmeraie où l'on récolte les fruits des palmiers pour les transformer en huile dans les ateliers du village. L’huile rouge de palme est utilisée pour cuisiner au Cameroun. L’élevage de poulets est une autre source de revenus pour les habitants de Ngalan.

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elle a pu retrouver sa mobilité. De plus, elle reçoit gratuitement à la léproserie des soins médicaux, des kits lui per-mettant de soigner elle-même ses plaies ainsi que du lait et de quoi man-ger. De sorte que Marie, qui ne peut plus trouver du travail en raison de ses séquelles et de son âge, peut mainte-nant vivre dignement.

Un village presque normalLa léproserie de Ngalan offre toutes ces conditions aux anciens malades de la lèpre. A leurs côtés vivent main-

Les léproseries au CamerounLe travail qu’effectue FAirMeD au Cameroun avec les personnes atteintes de la lèpre a pour objectif de sensibiliser les populations à la maladie, afin qu’elle soit dé-tectée et soignée à temps. Les personnes présentant des séquelles liées à la lèpre étaient autrefois accueillies dans des léproseries. Aujourd’hui encore, les person-nes concernées y reçoivent des soins et de la nourriture. on y tente par ailleurs de réinsérer les anciens malades au sein de la communauté villageoise et de leur per-mettre d’exercer une activité lucrative. Cela n’est malheureusement pas toujours possible car, parfois, les personnes concernées n'ont plus de famille, sont âgées ou tellement handicapées que l'autonomie ne leur est plus accessible.

tenant des personnes en bonne santé, des descendants d’anciens personnes atteintes de la lèpre, mais aussi d’autres personnes venues s’y installer. Ce qui permet un mélange d’anciennes et de jeunes générations. Ngalan ressem-ble de plus en plus à un village normal, même s'il offre davantage à ses habi-tants. il accueille des personnes sou-vent seules, qui vivraient sinon dans la plus grande précarité. elles y reçoivent non seulement des traitements médi-caux, mais aussi une possibilité de réintégration sociale.

Récolte de fruits de palmiers dans une palmeraie de Ngalan. L’une des sources de revenus de la léproserie.

Dépenses des projets 2012

Afrique 1 790 910 Cameroun 1 103 179 santé de base 781 424 Maladies liées à la pauvreté 241 264 Projets de lutte contre la lèpre 65 298 Projets sociaux 15 193

République centrafricaine 428 705 santé de base 377 364 Projets de lutte contre la lèpre 51 341

Autres pays africains 259 026Côte d’ivoire santé de base 116 944Gabon Maladies liées à la pauvreté 11 967Autres pays africains Projets de lutte contre la lèpre 63 942 Projets sociaux 66 173

Asie 1 837 985

Inde 1 289 148 santé de base 868 176 sensibilisation et droits des patients 72 194 Projets de lutte contre la lèpre 228 397 Maladies liées à la pauvreté 58 685 Projets sociaux 61 696 Sri Lanka 222 566 santé de base 72 484 Projets de lutte contre la lèpre 77 704 Maladies liées à la pauvreté 72 378

Népal 318 533 santé de base 287 304 Projets de lutte contre la lèpre 31 229 Indonésie Maladies liées à la pauvreté 7 738

Autres pays dans le monde 2 556 046 Divers Projet « stop Buruli » 2 273 599 information sur les travaux liés aux projets 227 288 Coordination de la lutte mondiale contre la lèpre 55 159 Total 6 184 941

Le rapport annuel 2012 vous en apprendra plus sur l'engagement de nos ressources. Vous pouvez le commander par téléphone au 031 311 77 97 ou par e-mail [email protected], ou le télécharger depuis le site web www.fairmed.ch.

2012 nous avons reçu 8,3 millions de francs en dons, legs, contributions de la DDC et fonds publics. Ceci nous a permis de financer 54 projets dans 13 pays à hauteur de 6,2 millions de francs. 719 000 personnes bénéficient de nos projets. Voici une vue d'ensemble des dépenses liées aux projets pour l’année 2012.

DePeNses Des ProjeTs8 9DePeNses Des ProjeTs

ailleurs conduit un projet de soins hors hôpital pour 6800 patients souffrant de lèpre. Dans le bidonville de Bainganwa-di, FAirMeD a assuré une aide médi-cale à 4000 patients. Depuis 2009, le nombre des patients traités est passé de 70 à 315 par mois.

Sri LankaL'année passée au sri Lanka, la lèpre a été diagnostiquée et traitée chez 2212 patients. L’aide de FAirMeD a pu att-eindre 59% des nouveaux cas de lèpre.

NépalAu Népal, seulement 36 % des femmes accouchent avec accompagnement

mé di cal. en 2012, 150 groupes d’en-traide ont été formés où des mères conseillent les femmes enceintes et les encouragent à accoucher dans les centres de santé. Ces dix centres profi-tent des améliorations architectu rales, de l'équipement, des fournitures de médicaments et des mesures de for-mation continue, ce qui a permis de venir en aide à 73 000 personnes.

Merci de tout cœuren 2012, 719 000 personnes ont pu tirer profit de nos projets. et ils le doivent à nos nombreux et généreux donateurs. Merci de tout cœur !

En dépit d’une croissance écono-mique considérable et d’une démo-cratisation plus soutenue, 400 milli-ons d'Africains vivent toujours dans une pauvreté extrême. Une femme sur deux y accouche sans assistance médicale et toutes les dix secondes, un enfant y meurt avant d’avoir at-teint son 1er anniversaire. Le fulgu-rant développement économique de l'Asie comporte ses « revers de la médaille ». En Inde par exemple, 626 millions de personnes ne dispo-sent pas de W.-C.

L’année dernière, FAirMeD a mené à bien 54 projets : 27 d’entre eux en Afrique, où 270 000 personnes en ont bénéficié, et 31 en inde, au sri Lanka et au Népal, où FAirMeD a pu contribuer significativement à améliorer l’état de santé de 449 000 personnes.

CamerounAu Cameroun, FAirMeD a été une nou-velle fois en 2012 la principale organi-sation humanitaire de lutte contre les

Progrès accomplis en 2012

CoMPTe ANNUeL10 11CoMPTe ANNUeL

maladies tropicales que sont la lèpre et le buruli, avec 6000 bénéficiaires. 11 000 membres de la communauté Pygmée Baka ont maintenant un meil -leur accès aux soins de santé. A Béta-ré oya, 20 000 réfugiés Bororos ayant fui la république centrafricaine ont bé-néficié des prestations des douze cen-tres sanitaires exploités par FAirMeD, en collaboration avec le Hautcommis-sariat de l'oNU pour les réfugiés (UN-HCr) et avec le soutien financier de la DDC. Dans le district de Bankim enfin, 68 000 patients ont profité du projet pour le développement et le renforcement de l'hôpital comme des douze centres sanitaires.

République centrafricaineCompte tenu de l'actuelle crise poli-tique et humanitaire en république centrafricaine, les habitants ont un be-soin encore plus vital de la solidarité et de l'assistance. Dans la Lobaye, 50 000 personnes dont 15 000 Pygmées Aka ont profité l'année dernière des presta-tions assurées par les 5 équipes sani-taires mobiles, les 14 centres sanitaires et les 2 hôpitaux avec lesquels FAir-MeD collabore.

Indeen inde, FAirMeD a pu soigner gra-tuitement 29 781 malades de la lèpre. Dans la zone couverte par les hôpitaux de Kathipudi et Tenali, FAirMeD a par

Utilisation des fonds 2012 68 % Projets

4 % Accompagnement des projets

23 % Fundraising

5 % Frais administratifs

Provenance des fonds 2012 48 % Dons libres

1 % DDC

1 % Cantons et communes

29 % Contributions ciblées

3 % Partenaires iLeP

17 % Legs

1 % rendement financier

13ACTUALiTé

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ACTUALiTé12

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PrésentationNom : Babu N. slesserAge : 61 ansProfession : président de risDTDomicile : rajahmundry Town, Andhra Pradesh, indeEtat civil : marié, 2 enfants

lement dans l’hôpital local. Keerthana est en première année d’études infor-matiques. N. slesser, le père de Babu, Ana Graham, vit également au sein de la famille. Lorsqu’il lui reste un peu de temps, Babu N. slesser se consacre à la photographie, écoute de la musique ou lit des livres.

Une motivation profondeil vit son engagement avec une gran-de conviction : « Le sentiment prédomi-nant dans ma vie et dans mon travail est le bonheur. je me sens toujours ex-trêmement heureux lorsqu’une person-ne retrouve la santé et échappe ainsi à la misère qui la guettait. Ce sentiment de bonheur est inexprimable. j’essaie d’inculquer aux jeunes l’idée de faire un travail qui leur procure une pareille satisfaction ».

L’organisation riDsT a été fondée en 1983 dans le but d’assurer aux popula-tions rurales du Godavari occidental et oriental dans l’etat de l’Andhra Pradesh l'accès à un suivi médical profession-

nel. Aux deux cliniques de taille modeste de Kaleru et d’Arai bâties durant l’année de la fondation est venu s'ajouter un nouvel hôpi-

tal à Kathipudi qui soigne aujourd'hui 50 000 patients et effectue près de 800 opérations chirurgicales chaque année.

Famille et temps libreBabu N. slesser consacre énormément de temps à son travail afin d’aider le plus de personnes possible. son temps libre, il le passe de préférence avec sa famille. il y a sa femme, Vinolia, 57 ans, qui dirige une école dans leur villa-ge de rajahmundry, et ses deux filles, Deepthi et Keerthana. L’aînée, Deepthi, étudie la médecine et travaille parallè-

« Ce sentiment de bonheur est inexprimable. »

Babu N. Slesser lors d’une manifestation dans le cadre de son engagement pour la lutte contre la lèpre.

L’engagement au quotidienEn Inde, la lèpre reste un grave problème. La stigmatisation, l’exclusion sociale et une vie de misère sont le destin qui menace toujours et encore de nombreuses personnes touchées par la lèpre. Mais il existe d'autres personnes qui s'engagent justement pour aider ces défavorisés dans leur propre pays. Babu N. Slesser en fait partie.

Cet homme de 61 ans vit dans le dis-trict du Godavari oriental de l’Andhra Pradesh, un etat indien où 7820 nou-veaux cas de lèpre ont été enregistrés dans le seul courant de l'année derni-ère. Concrètement, cela sig nifie qu’au moins 21 personnes sont infectées chaque jour. Contrairement à tant d’autres, Babu N. slesser observe attentivement et ne détourne pas le regard devant la pauv-reté, la maladie et la misère. et plus en-core, il s’engage pour que ces person-nes puissent retrouver la santé.

Un engagement professionnel de longue dateBabu N. slesser a suivi une formation en relations publiques. il travaille de-puis 1985 pour le compte de risDT, le rural india self Development Trust. Une année plus tard, risDT et FAir-MeD ont entamé leur collaboration.

PorTrAiT14 PorTrAiT 15

impressum : Magazine trimestriel de FAirMeD ; rédaction : Mirjam stähli, rené stäheli ; Photos : Karin scheidegger, Christoph Kühni, FAirMeD ; Création : graphicarts, Berne-Liebefeld ; impression : spühler Druck AG, rüti ZH. Abonnement compris dans les dons à partir de 5.– francs.

Inauguration de la station de traitement des eaux

La nappe phréatique de Morampudi, inde, est fortement polluée par les déchets industriels de l’usine de café toute proche. La capacité de l’installation existante de traitement des eaux n’est plus suffisante pour approvisionner en eau potable les écoliers ainsi que les patients de l’hôpital de GreTNALTes, une organisation indi-enne partenaire de FAirMeD. Grâce à des dons en provenance de suisse récoltés dans le cadre de l'action « picturemaker for GreTNALTes », la nouvelle installation de traitement des eaux a pu être inaugurée, le jour où est célébré dans l’Andhra Pradesh le Yugadi, le Nouvel-An du calendrier telugu. Une odeur de bâtonnets d’encens plane dans l'air alors que la population lance festivement du riz, des péta-les et des épices sur les citernes d’eau. Karin scheidegger, initiatrice de la collecte de fonds, coupe le ruban pour inaugurer l’installation. La station de traitement des eaux peut maintenant entrer en service. Une grande liesse règne au sein de la po-pulation. La nouvelle année telugu (cette année sous le signe du « succès ») débute sous de bons auspices.

Aarbergergasse 29CH-3000 Berne 7Téléphone +41 (0)31 311 77 97Fax +41 (0)31 318 08 [email protected]