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Santé, Hygiène, Nutrition, Femmes / Environnement Syllabaire de la Relayeuse pour l'Education en Santé, Hygiène, Nutrition et Environnement ;.*

Syllabaire de la Relayeuse - ircwash.org · tion, composition de l'organisme humain ; l'eau en alimentation ; à quoi servent les aliments que nous mangeons ? Composition, rôle,

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Santé, Hygiène, Nutrition, Femmes / Environnement

Syllabaire de la Relayeusepour l'Education en Santé, Hygiène,

Nutrition et Environnement ;.*&

Santé, Hygiène, Nutrition, Femmes / Environnement

Syllabaire de la Relayeusepour l'Education en Santé,

Hygiène, Nutrition et Environnement

enda rup,ouvrage collectif

UBfiARY IRCPO Box 93190, 2509 AD THE HAGUE

Tel.: -t-31 70 30 689 80Fax: +31 70 35 899 64

BARCODE:LO:

I A

Outils et jeux pédagogiques, n° 31Enda Editions, 2005

ISBN 92 9130 053 1

© enda tiers monde-Equipe RUP, dakar, 2005BP : 27083 Dakar-Malick Sy, Sénégal, Tél. : (221) 822 09 42

Fax : (221) 821 41 66 ; Email : [email protected]

A considérer l'enjeu, le défi que nous relevons sur un chapitre aussicontraignant où il n'est permis que de faire preuve d'exemple, oeuvred'excellence nécessairement, nous ne pouvons que nous réjouir de l'ac-quis performant que nous tenons déjà avec cette première réalisation.

- I l ne s'agit de rien moins de que d'aboutir finalement à un manueld'alphabétisation alimentaire et nutritionnelle, dans nos langues natio-nales. I l n'y aura pas eu de précédent dans une discipline scientifiqueou toute autre dont la finalité, s\ elle est bien assimilée, ne devraitêtre que de descendre du cerveau jusqu'au bout de la langue, en ter-mes clairs du peuple, jusqu'au bout des doigts dans l'application quo-tidienne, " sciences et quotidien ".A commencer par notre séminaire de formation, autant des forma-teurs que des personnes de seconde main ont participé et ont retenupour thématique essentielle :

Connaissance et croyance alimentaire (xam xamu nam, njort nam),comportement et habitudes alimentaires, tendance de la consomma-tion, composition de l'organisme humain ; l'eau en alimentation ; à quoiservent les aliments que nous mangeons ? Composition, rôle, disposi-tion, rôle, disponibilité, source, classification et équilibre de la ration,conduite de l'alimentation de la première enfance ; allaitement au sein,alimentation de la femme enceinte et allaitante... Autant de notionsque nos relayeuses " biens nommées ", ont pu apprendre à véhiculer enfrançais et en wolof.

Les exposés conçus, les cours et leçons, les restitutions, lesdébats forts instructifs, les lexiques et glossaires possibles, ainsi queles messages-slogans de causeries populaires ont dégagé une abondan-te matière, receuillie.

L'exploitation de ce présent syllabaire, illustré, que notre regrettéJ. Bougnicourt aurait aimé parcourir, reste un réel motif de satisfac-tion. Malick Gaye aura pourvu à l'accomplissement.

Dr Thianar Ndoye

I - PRÉFACE .. . . PAGE 1

II - INTRODUCTION PA&E 3

III - THÈMES:1 . VACCINATION PAGE 7

2. ALLAITEMENT EXCLUSIF AU SEIN PA&E 13

3. CONDUITE DE L'ALIMENTATION DE LA PREMIEREENFANCE DE L'ALLAITEMENT AU SEVRAGE PA&E 23

4. SURVEILLANCE DE LA CROISSANCE

ET DE LA SURVIE DE L'ENFANT PA&E 31

5. DIARRHÉE PA&E39

6. PALUDISME •,.... PA&E43

7. HY&IÈNEALIMENTAIRE .' PA&E 47

8. HY&IÈNE CORPORELLE ... !',. PA&E 55

9. HY&IÈNE DU MILIEU PA&E 59

IntroductionLe programme " Santé, Hygiène, Nutrition, Femme/Environnement " a été créégrâce à la coopération décentralisée, en 1992, avec la signature d'un pacte d'a-mitié et de coopération entre les villes de Nantes et de Rufisque, dans les sec-teurs de l'éducation, de la santé et du développement urbain.

La nécessité d'une intervention dans le domaine de la nutrition, est apparue auregard des données socioéconomiques et sanitaires, disponibles dans la région deDakar, et plus particulièrement dans le département de Ruf isque. Ces donnéesont largement démontré une situation de pauvreté, avec de multiples conséquen-ces, l'existence d'une pollution environnementale liée à l'insuffisance d'infras-tructures d'assainissement, ainsi que le manque d'accès aux soins de santé pri-maire.

L'enquête sur les priorités de 1992, au début du programme, montrait déjà qu'àRufisque, sur un échantillon de 18.978 ménages, près de 75% des ménagesétaient classés comme pauvres : (moins de 2400 kcla/jour/personne). I l a étéconstaté chez les familles enquêtées, la diminution du nombre de repas par jourchez les adultes, et du nombre de bouillies préparées pour les jeunes enfants. I len va de même avec la consommation des produits laitiers et la présence deslipides dans la ration, dont la réduction a été notée.

Rufisque dispose en effet, d'une seule infrastructure hospitalière, dont la capa-cité d'accueil se situe largement en dessous du nombre de malades, notammentdes femmes et des enfants.

Compte tenu de cette situation, les contacts se sont multipliés, entre les servi-ces départementaux concernés, les associations ou ONô présentes à Rufisque, etle représentant médical de la ville de Nantes.

Des rencontres ont permis de finaliser vers le mois d'octobre 1994, la signatured'une convention entre Enda tiers monde, à travers son entité qu'est le RelaisUrbain pour un Développement Participé - enda RUP -, et la ville de Nantes.

Cette convention conférait à enda la responsabilité de la caution morale et finan-cière, et le rôle d'accompagnement méthodologique et technique du programmede formation en nutrition, santé, hygiène, pour les relais communautaires -dénommées " Relayeuses " -, au profit des couches vulnérables (les enfants de 0à 5 ar\s, les femmes enceintes et les femmes allaitantes).

Le volet santé, hygiène, nutrition et environnement, qui couvre la quasi-totalitéde la population urbaine de la ville de Rufisque - zones de Diokoul, PMI (KeuriSouf), Polyclinique (Keuri Kaw), Arafat, Lazaret, est mis en oeuvre avec une largeparticipation de ressources humaines locales parmi lesquelles : un médecin nutri-

SYLLABAIRE DE LA RELAYEUSE • SANTE, HYGIENE, NUTRITION, FEMMES / ENVIRONNEMENT

tionniste (le docteur Thianar Ndoye), et des associations féminines. De même, ona enregistré l'implication directe des services départementaux de l'Etat : le Dis-tr ict Médical, le Service d'Hygiène, le Centre d'Enseignement Technique Fémininde Ruf isque, le Service du Développement Communautaire, le Centre de Promotionet de Réinsertion Sociale, ainsi que le Centre Départemental d'Education Phy-sique et Sportive (CDÈPS).

Ces différentes structures ont été réunies autour d'un cadre de concertation,composé de deux instances :

- un Secrétariat Scientifique, seul habilité à intervenir sur les questions médi-cales du projet, composé du médecin nutritionniste, du médecin chef du Dis-tr ict Sanitaire, de enda/rup, et d'une représentante des " relayeuses " ;

- un Comité Technique de Suivi, organe de décision sur la gestion des ressour-ces humaines et financières, garant de l'exécution du programme.

En tant que mécanisme de suivi du programme, le cadre de concertation se réunitrégulièrement au cours de l'année, pour définir les grandes orientations de celui-ci.

Après l'installation de cette structure et son opérationnalisation, les actions ontdémarré à Ruf isque en avril 1995, par des ateliers de préparation, et en juin dela même année, par un séminaire de préformation sur la nutrition, la santé et l'hy-giène.

Ces rencontres ont été l'occasion d'échanges entre, d'une part les différentspartenaires, et d'autre part les femmes choisies dans leurs quartiers par lescomités de santé, pour relayer les messages d'éducation à la santé nutritionnel-le. Le rôle des " relayeuses " consistera à restituer aux groupes féminins de base,les connaissances qu'elles auront acquises, après une formation théorique et pra-tique assurée par le District médical, et les autres structures citées ci-dessus.

En février, mars et avril 1996, et avant de démarrer les activités sur le terrain,une enquête de,base a été effectuée pour définir les indicateurs sociaux et sani-taires de départ, et les ressources locales.

L'intervention dans les postes de santé et les quartiers s'est déroulée d'avril àseptembre 1996. I l s'agissait de séances d'animation ou de causeries - avec desmessages techniques en langue nationale wolof -, de démonstrations culinaires -comportant la préparation de repas supplémentaires -, de visites à domicile pourle dépistage des cas de malnutrition, et l'orientation des enfants identifiés versles structures de santé, en vue de leur prise en charge selon le degré de leuraffection.

A travers ces campagnes de proximité, les femmes enceintes et les mères sontorientées vers les structures sanitaires pour un suivi médical approprié, notam-

SYLUBAIRE DE LA RELAYEUSE : SANTE, HYGIENE, NUTRITION, FEMMES / ENVIRONNEMENT

ment à travers les visites prénatales et post-natales, ainsi que l'augmentation de!a couverture vaccinale des femmes enceintes et des enfants en vue d'atteindreles objectifs définis par le Programme Elargi de Vaccination (PEV) au niveaunational.

La sensibilisation a été également axée sur :

la lutte contre les maladies fréquentes chez les femmes enceintes et lesenfants, telles que la diarrhée et le paludisme ;

- la promotion de l'allaitement maternel ;

le suivi de la croissance des enfants de 0 à 3 ans ;

- la promotion de la consommation de produits alimentaires locaux ;

- la participation à l'amélioration de l'hygiène du milieu ;

- la promotion de la planification familiale ;

la promotion de la médecine et de la pharmacopée africaines.

Une première évaluation des activités - par une enquête sur la nouvelle situationsociosanitaire des populations -, ainsi que des connaissances acquises, a eu lieu enoctobre 1996, suivie d'un atelier de travail, avant une nouvelle intervention dans!es quartiers, entre novembre 1996 et décembre 1997.

L'enquête socioculturelle, effectuée en 1996, démontre que jusqu'à quatre (4)mois, la pratique de l'allaitement exclusif au sein concerne 77% des mères, alorsque 23% pratiquent l'allaitement mixte. Certaines femmes, par manque d'infor-mations, ajoutent de l'eau et d'autres aliments à la nourriture de leur enfant,constituée principalement par la bouillie de mil. En plus du lait maternel, les ali-ments sont introduits à partir de cinq (5) mois et les suppléments, pour l'essen-tiel, sont à base de céréales locales. L'alimentation des enfants reste pauvre encalories, même si ce sont 55% d'entre eux, qui en dehors du repas familial, reçoi-vent un plat supplémentaire, contre 45% qui n'en reçoivent pas du tout.

Au stade actuel du programme, les relayeuses appuient aussi les structures sani-taires dans la récupération nutritionnelle, par des conseils de régime, desdémonstrations culinaires, et la distribution de repas. Les enfants malnutris,reçus à la pédiatrie de l'hôpital Youssou Mbargane de la ville sont, après consul-tation, envoyés à la Case Nourricière, et y sont suivis à t i t re externe par lesrelayeuses, jusqu'à leur rétablissement complet, bénéficiant ici d'une distribu-tion de repas et de conseils de régime. Cependant, les cas très sévères sont rete-nus et suivis à t i t re interne.

L'adhésion des populations au programme " Santé, Hygiène, Nutrit ion,Femme/Environnement " est effective et constante. Les femmes répondent enmasse, aux séances de sensibilisation et à travers l'IEC. Beaucoup de mères ontavoué leur ignorance des sujets qui sont développés au cours des causeries, illus-

SYLLABAIRE DE LA RELAYEUSE : SANTÉ, HYGIÈNE, NUTRITION, FEMMES / ENVIRONNEMENT 5

trant de ce fait la portée du programme qui représente un acquis considérabledans les processus de changement de comportements.

La case nourricière enregistre à l'heure actuelle un nombre important d'enfantsmalnutris, confirmant la continuité, dans le cadre du programme, de la recherchede stratégies d'intervention, promotrices de la consommation des denrées ali-mentaires locales, telles que le mil, le niébé, le poisson.

Face à la lutte contre la malnutrition, le véritable défi reste cependant la capita-lisation de l'expérience acquise, la diffusion à grande échelle des donnéesrecueillies, \a transcription en langues nationales ou locales des messages d'édu-cation à la santé nutritionnelle, ainsi que l'activité de restitution orale et écritedes différentes manifestations éducatives, prévues et mises en oeuvre dans lesactivités du programme.

C'est dans cette optique que s'inscrit la réalisation d'outils de sensibilisation età vocation didactique sur divers supports - audiovisuels, imprimés, électroniques,etc. - dont le présent " Le Syllabaire de la relayeuse ", qui constitue un pas consi-dérable dans la nouvelle dynamique de ce programme d'éducation à la santé et àla nutrition au bénéfice des couches défavorisées.

SYLLABAIRE DE LA RELAYEUSE : SANTE, HYGIENE, NUTRITION, FEMMES / ENVIRONNEMENT

VACCINATION

Les risques encouruslors de l'accouchement sontmultiples. Les objets tran-chants souillés peuvent pro-voquer le tétanos en cas deblessure.

/ Nakkul daal moo wôor

Féebaru tétanosbii du ma laal !!! Les femmes enceintes

doivent prévenir ces risques ense \zQcc\nant contre le tétanos.

Jigéenu wérul bu nekk war ngaa f onkksay rîakk ngir moytu jàngtroy jàdd

SYLLABAIRE DE LA RELAYEUSE : SANTÉ. HY&IÈNE, NUTRITION, FEMMES / ENVIRONNEMENT

VACCINATION

nakku mooy fagaru.Xalel bu nakkuwul dafay

xiibon

««s»Les populations cibles duPEV sont les enfants de 0 à11 mois. Les enfants, de lanaissance à 11 mois, doiventêtre vaccinés contre cer-taines maladies, mais trèssouvent, le calendrier devaccination n'est pas res-pecté.

^ liwoor ^mooy, xaale bii...

ay nakkammot nanu !!!

V y

SYLLABAIRE bE LA RELAYEUSE . SANTÉ, HYGIÈNE, NUTKITION, FEMMES / ENVIRONNEMENT

VACCINATION

Les enfants, de lanaissance à 11 moisdoivent être vacci-nés contre certainesmaladies, mais trèssouvent, le calen-drier de vaccinationn'est pas respecté.

PERIODEDès la naissance

6 semainesH.B

10 semainesH.B

14 semainesH.B

9 mois

CALENDRIER DE: 'VACCIN

BCG

DTCP1

DTCP2

DTCP2

ROUVAXFIEVRE JAUNE

VACCINATION

MALADIES CIBLEESTuberculose, poliomyélite

Diphtètie, coqueluche,poliomyélite

Diphtètie, tétanos,: coqueluche, poliomyélite

Diphtètie, tétanos,coqueluche, poliomyélite

Rougeole, fièvre jaune

Les sept maladies cibles du PEV sont : lapoliomyélite, la tuberculose, le tétanos, la

diphtérie, la rougeole, la coqueluche, lafièvre jaune. Les populations cibles du

PEV sont les enfants de 0 à 11 mois.

MANIFESTATIONS SOMMAIRES DES7 (SEPT) MALADIES CIBLEES PAR LEPEV TPRO6RAMME ÉLAR6I DE VACCI-NATIONY

wêm kii moom...mujjnalafaPf II!

Poliomyélite :fièvre, asthénie, vomissement,ensuite paralysie...

10 SYLLABAIRE DE LA RELAYEUSE : SANTE, HYGIENE, NUTRITION, FEMMES / ENVIRONNEMENT

VACCINATION

mingi jadd-jaddi, ndaxdaa am f eebaru

jàdd !!!

kii dafa as mootax mu bare ay picc.

Tétanos :pas de fièvre, raideur de la nuquequi se propage sur tout le corps,trismus, difficultés d'ouvrir labouche de l'enfant.

xuréetmusiba la

Rougeole :larmoiement

des yeux,écoulement dunez, conjoncti-vite, desqua-mation de lapeau, peut

entraîner unemalnutrition

sévère.

payiis japp r\a ma lool

Coqueluche :toux, et vomissement

Fièvre jaune :ictère, coloration jaune desmuqueuses et des urinesainsi que saignement du nez,de la bouche, etc.

SYLLABAIRE DE LA RELIEUSE . SANTÉ, HYGIENE, NUTRITION, FEMMES / ENVIRONNEMENT 11

VACCINATION

Sëxëtsu bon si day lor !!!

waxumetti r\a ci gune

La Tuberculose '•toux, fièvre,

amaigrissement,(perte de poids),crachats de sang,manque d'appétit.

Cette maladiepeut entraîner

une malnutrition.Diphtérie : sorted'angine, uneforme mortelletrès grave

nakk sa doom ni muware, moo koy musai ci jurôom

riaari jàngoro yiy lor, maanaam :sëxët su bon si feebaru lafan -

waxu - f eebaru jôdd - qas -payiis - xuréet.

12 SYLLABAIRE DE LA RELAYEUSE : SANTE, HYGIENE, NUTRITION, FEMMES / ENVIRONNEMENT

ALLAITEMENT EXCLUSIF AU SEIN

I I ne fout pasdonner de l'eau au nou-veau-né à la place du

premier lait.

meewmi jëkk ci ween

dafay aar ci fee-bar wante duindi feebar

Le premier lait (chlostrumou lèeram en wolof ) est un vac-cin. I l ne donne pas la diarrhéeau nouveau-né.

meew mi jëkk mooy nakk bi jëkkmooy aar xale ci jàngoro yi

14 SYLLASAIftE DE LA RRAYEUSE ; SANTE, HY&IENE, NUTRITION, FEMMES / ENVIRONNEMENT

ALLAITEMENT EXCLUSIF AU SEIN

Tenir le bébé correctement pendant l'allai-tement pour facil iter l'absorption du lait.

Yaw yaay ji, toogal f usuuf é, teyël xale bi mujakaarloo ak ween wi

1- S'installer en position assise ouallongée dans un endroit conforta-ble ; un siège bas, une natte, don-nent la meilleure position.2- Le bébé doit faire face à lamère, le corps totalement tournéyers le sein.

/ • • • • *

Teye ko ci mbagg mi

1- Eviter de prendre le bébé de travers,2- Le tenir par les épaules,3- Sa tête devrait pouvoir fléchir librement en arrière.

SYLLABAIRE DE LA RELAYEUSE • SANTE, HYGIENE, NUTRITION, FEMMES / ENVIRONNEMENT15

ALLAITEMENT EXCLUSIF AU SEIN

1- Tenir et offrir la totalité dusein,2- Ne pas pincer le sein en tenantle mamelon.3- Pour le faire téter, prendre lebout du mamelon et lui caresserles joues, pour qu'il ouvre grande-ment la bouche.

BUL NAJ WEEN W I ,BUL YOOTOO WEENW I , N6A TT.IMALEKO CUSU WEEN W I

1- Attendre jusqu'à ce que la bou-che du bébé soit ouverte et qu'ilveuille commencer à téter et à cemoment là, le mettre contre le sein.

2- Diriger \a lèvre inférieure dubébé s/ers la base de l'auréole (cer-cle noir après le mamelon). Decette manière, le mamelon peutfacilement toucher et stimuler lepalais.

16SYLLABAIRE DE U RELAYEUSE : SANTE, HY&IÈNE, NUTRITION, FEMMES / ENVIRONNEMENT

ALLAITEMENT EXCLUSIF AU SEIN

Nâmpale ween dorjr)! warugar la ei ndey june, rawatina nakk, amul fey dara, te sell na.

I l n'y a pas de substitutau lait maternel. C'est un ali-ment complet pour l'enfant. I lcontient tous les élémentsnutritifs en proportion équili-brée. I l contient des anti-corps et protège contre lesmaladies.

LU amul benn coono ciman ! yomb na te woor

na

Aucune maladiegrave (sauf le cancer

du sein) ne devraitempêcher une mère de

donner le se\r\ à sonenfant.

L'allaitement est le moded'alimentation le plus sain, leplus propre, le mieux adapté.

Meew miigënul. Barewul një-rin ci xale bi

L'allaitement artificiel nepeut remplacer le laitmaternel. I l peut provo-quer des maladies graves.Le lait en poudre (devache) n'assure aucuneprotection contre lesmaladies, il ne contient pasles mêmes anticorps que lelait de la mère.

SYLLABAIRE bE LA RELAYEUSE : SANTÉ, HYGIÈNE, NUTRITION, FEMMES / ENVIRONNEMENT17

ALLAITEMENT EXCLUSIF AU SEIN

La meilleure nourriture quel'on puisse donner au bébé

est le lait t i ré du sein de samère. Dans le cas où la mèrene peut pas allaiter au sein,elle doit tirer son lait et lefaire boire à son enfant, àl'aide d'une tasse stérilisée

dans de l'eau bouillante.

Baxafal ndab yixale bi d» lekke di naka aar ci biir buydaw

Boo munul jox sadoom ween, li gër\

nga ratt sameew ci kopp

bu sel!

mooy

Lorsque le lait devache, ou une pré-paration à base delait en poudre resteplusieurs heures àtempérature nor-male, il se gâte,alors que le laitmaternel placé dansun récipient cou-vert, peut êtregardé à une tempé-rature ambiantependant 8 heures.

L'allaitement au biberonpeut provoquer la diar-rhée si l'eau et le maté-riel ne sont pas stérili-sés. Un enfant qui faitsouvent des diarrhées,est sujet à la malnutri-tion.

Meewu nagm« yàxxuna xaatci jurôomi waxtu

Ci juroom Pîattiwaxtu, meewu yaay bi»ba leegi yaxxuwul

Lait de vacheplacé pendant 5 heures à

température ambiante: il se

Gâte

Lait maternel8 heures à température

ambianteintact

18 SYLLABAIRE DE LA RELAYEUSE ; SANTE, HYGIENE, NUTRITION, FEMMES / ENVIRONNEMENT

ALLAITEMENT EXCLUSIF AU SEIN

Taamu nanti ndmpale ween rekk ba neentiweer. Te kat, bu ci rax ndox. Ndmpal xale aksa ween dina suuxat yaramam

Le lait maternel estla meilleure boisson

pour le bébé.

Soo bëgee sadoom di mucc cif eebar yu bare, deeko nàmpal ak weendorjrj

fiamu mata/e/c/c nam !

L'eau diminuela protection

immunologique du laitmaternel et exposele bébé à certaines

infections.

I l est préférable d'adopter l'allai-tement exclusif au sein

jusqu'à 4 mois, et ne pas donner de l'eau à l'en-fant, même en période de chaleur, car le lait

maternel contient suffisamment d'eau.

SYLLABAIRE DE LA RELAYEUSE : SANTE, HYGIENE, NUTRITION, FEMMES / ENVIRONNEMENT 19

ALLAITEMENT EXCLUSIF AU SEIN

Nàmpal ak ween mooy banneexu kër gi yepp

goor, jongoma,nampal leen xaleyi

L'allaitement mater-nel est considéré commeune méthode contracep-

tive, mais à conditionqu'il soit exclusif les six

premiers mois.

I l est recommandé d'allaiterson enfant jusqu'à deux

ans.

Le lait maternelet le coeur d'unemère ne se rempla-cent jamais !!!

La tétée ren-force les liens entrela mère et l'enfant.

Nàmpâle ween, boo ci raxul daraba ci juroom neentti weer, di naLfax doo nef

20RELAYEUSE : SANTE, HYGIENE, NUTRITION, FEMMES / ENVIRONNEMENT

ALLAITEMENT EXCLUSIF AU SEIN

I I faut progressivement habituer l'enfant aux aliments, pour le pré-parer au sevrage. Le sevrage ne doit pas être brutal, pour éviter de#,perturbations digestives (diarrhée, vomissement), mais l'alimentation*de l'enfant doit être saine, suffisante et équilibrée.

Nàmpaluwcen dogg

Ruy bu woyof

Naari yoon ci bësbi

0 à 4 mois : allaitementexclusif au sein.

ybu ànd ak pën-daxu nen, yàpp,

sëpp, kecax,ruyugeerte...

4 à 6 mois : lait maternelà volonté et une bouillie

légère, une à trois fois parsemaine.

6 à 8 mois : laitmaternel à volonté, et

une bouillie améliorée deuxà trois fois par jour.

SYLLABAIRE DE LA RELAYEUSE . SANTE, HYGIENE, NUTRITION, FEMMES / ENVIRONNEMENT 21

ALLAITEMENT EXCLUSIF AU SEIN

Man na lekk ci ndab li

8 à 12 mois : lait maternel àvolonté et quatre repas par jour, dela bouillie, en plus du repas familial.

I l est recommandé de donner le seinjusqu'à 24 mois.

Yaw jaboot j i ! Bu sa doomamee juroomi weer, tàmbaleel di ko

jox lekk, ndax loolu kat, dina faxdu xiibon !!

22 SYLLABAIRE &E LA RELAYEUSE • SANTÉ, HYêlENE, NUTRITION, FEMMES / ENVIRONNEMENT

•'.•"f.vl-.l'M,*

1:

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CONDUITE DE L'ALIMENTA TION DE LA PREMIERE ENFANCE DE L'ALLAITEMENT AU SEVRAGE

Jigéenu wérul bi, kii di nàmpal,ak xale bi, soxla nanti lekk gu baax te

sell

Bon nombred'aliments (viande,et certains fruits),sont interdits à lafemme enceinte orils sont indispen-sables à sa santé.La grossesse estla base de lacondition nutri-tionnelle de l'en-fant

L'alimentation de lafemme enceinte et allai-tante doit être saine etéquilibrée, c'est-à-direcontenir des élémentsconstructeurs, répara-teurs et protecteurs.

Les alimentsconstructeurs ouprotides (viandes,œufs, poisson,lait, etc..

Les aliments répa-rateurs énergétiquesou glucides (rii, mil,céréales, niébé) et leslipides (huiles, graisses,arachides, etc.)

* Les alimentsprotecteurs, vitami-nes et sels minéraux ;les fruits et les légu-mes.

Jigéen j i ëmb ak kii di nàmpal,danoo wara fttewoo nam vit :di tabax- di dooleel- di ie far

24 SYLLABAIRE D€ LA RELAYEUSE •SANTÉ, WGIÈNE, NUTRITION. FEMMES / ENVIRONNEMENT

CONDUITE DE L'ALIMENTA TION DE LA PREMIERE ENFANCE DE L'ALLAITEMENT AU SEVRAGE

EQUILIBRE DEELEMENTSNUTRITIFS

Protides

Glucides

Lipides

Vitamines

et

Sels minéraux

%

12 à 15

55 à 60

'25

Simplesgalons pas depourcentage,ne fournissent

pas decalories

LA RATIONCOULEURS

SYMBOLIQUESJaune (en référence au

jaune d'oeuf)

Bleu (réaction liqueur deFéhling)

Rouge (Danger de l'excès obé-sité, hypertension artérielle) -

Vert (pour les vitamines)

Brun(pour les sels minéraux)

5YLLABAIRE DE LA RELAYEUSE : SANTE, HYGIENE, NUTRITION, FEMMES / ENVIRONNEMENT 25

CONDUITE 0£ L'ALIMENTA TION OE LA PREMIERE ENFANCE DE L'ALLAITEMENT AU SEVRAGE

C'est a partir de six mois de gros-sesse jusqu'à l'accouchement queles besoins se font sentir. Le foetusmange ce que la mère consomme.Pour compenser, i\ faut consommerdes aliments riches en fer, etun demi-litre de lait par jour, soit750 calories.

war nga lekk lu sell tebaax ci wergi yaram bës bune di naan meew genn wàllu

liitër

Nam yi ngaylekk la xale bi di

lekkLa femme qui allai-te doit boire beau-coup d'eau - unlitre de lait parjour - et consom-mer des repas àbase de lait. Elledoit aussi consom-mer des alimentsriches en calcium,des légumes frais.

Lekkal nebbe,laantiiy, Pëti-Pwa

\

26 SYLLABAIRE DE LA RELAYEU5E . SANTE, HYGIENE, NUTRITION,. FEMMES /ENVIRONNEMENT

CONÙUITB bE L'ALIMENTA TION DE LA PREMIERE ENFANCE ÙE L'ALLAITEMENT AU SEVRAGE

Quand la femme enceintemange du sable ou du kaolin(kew), c'est parce qu'elle estanémiée, (manque de fer, et devitamines). Elle doit consommerdes aliments riches en fer et envitamine A. I l faut lui donner dulait et des aliments savoureux.

Jigéenu werul buyIckk kew daf a f ekk manke

deret

Warna jëfëndi koo namyu <m witaamin ak fer

Les femmes enceinteset les enfants mangentsouvent du sable. Lesable contient desparasites. 5\ l'enfantmange du sable, c'estparce qu'il a été malsevré.

SYLLABAIRE DE LA RELAYEUSE : SANTE, HYGIÈNE, NUVilJION, FEMMES / ENVIRONNEMENT 27

CONDUITE ÙE L'ALIMENTA TION ÙE LA PREMIERE ENFANCE ÙEL'ALLAITEMENT AU SEVRA&E

Pour éviter la malnutrition, il est aussi bon de prendre des fruits en dehors desrepas, mais il est conseillé de consommer le Kécax (poisson fumé), le niébé (hari-cots), \es grains grillés de béref, le saalu darkassé (amande grillée de darkas-sou), avec des céréales qui sont des aliments protéino-énergétiques.Pour éviter l'avitaminose A, il est conseillé de consommer de l'huile de palme, desfeuilles vert foncé, des tomates, des mangues.

I l est recommandé d'uti-liser des produitslocauxtels que le poisson fumé(kécax), le niébé, le mil, lemaïs, et autres oléagineuxdans l'alimentation del'enfant. Ces alimentscontiennent des nutri-ments essentiels pourl'alimentation de l'enfant,et ne coûtent pas cher.

( Taamu naa nom yiiI di joge ci sama réew

Vombna, baax na !!!

Plus de 80% des plats consommés par lesSénégalais sont à base de riz. I l est préférable, pour un

bon équilibre de l'alimentation de la famille, de trouver desrecettes alternatives : le mil, le niébé, écrasés

(sanxal), peuvent remplacer le riz.

28 SYLLABAIRE DE LA RELAYEUSE : SANTÉ, HYGIENE, NUTRITION, FEMMES / ENVIRONNEMENT

CONDUITE DE L'ALIMENTA UON DE LA PREMIERE ENFANCE DE L'ALLAITEMENT AU SEVRA&E

Ùaxin, laax, neleiï,laaxu caaxaan,

mooma gënël H!

Ëmb warul tax ngay lekklu naar di lekk

La femme enceinte nedoit pas manger pourdeux, elle doit bienmanger, mais pas tropmanger. Jusqu'à 5mois de grossesse, lafemme enceinte r\'apas besoin d'alimentssupplémentaires.

bamay wànni ceeb bi te lekk leneen,sanxal... fîebbe jii, dara gënu ko,

... dafa may kàntanol

dama tnanke fer,te munu ma jënd yapp

bës bu nekk

Le Niébé est un alimentconstructeur riche. Le\ébi donne la force ayant

lesNîQemes protéines que laviande "et peut être un sub-stitut à laviande.

SYLLABAIRE DE LA RaAYEUSE - SANTÉ, HYGIÈNE. NUTRITION, FEMMES / ENVIRONNEMENT 29

CONDUITE OE L'ALIMENTA TION OE LA PREMIERE ENFANCE ÙE L'ALLAITEMENT AU SEVRAGE

I I est bon de conserver certaines habitudes alimentaires :il ne faut pas penser que les produits alimentaires importésde l'Occident sont les meilleurs. L'Européen aime son fro-mage comme le Sénégalais son géjj (poisson séché)

Waawaaw ! mangejj mooma gënël foro

maas fuufff!

I l est souhaitable que la femme enceinte confectionne desrepas à base de produits locaux : Poisson séché, niébé asso-cié au mil, huile de palme.Les recettes traditionnelles suivantes sont recommandées :le rouy, le gar, le nièlène, le Iakh au lait caillé, le couscous oumboum (feuilles et légumes), le couscous ou bassi (sauced'arachide), le dakhin.

30 SYLLABAIRE DE LA RELAYEUSE : SANTE, HYGIENE, NUTRITION, FEMMES / ENVIRONNEMENT

SURVEILLANCE DE LA CROISSANCE ET DE LA SURVIE DE L'ENFANT

Jigéenuwérul warna disaytu wergiyaramatn

La surveillance de la croissancedébute dès la grossesse.L'augmentation régulière dupoids de la femme enceinte estla preuve que l'enfant granditnormalement. Le poids de lafemme enceinte peut augmen-ter jusqu'à neuf kilogrammes.

La grossesse est unétat physiologiqueheureux. La femmeenceinte doit menerune vie saine.La femme enceintedoit alléger les tâchesdomestiques.

Moytul diêëbb ndax sawergi yarom

Yanu paan woorulci jigeenu werul

32 SYLLABAIRE DE LA RELAYEUSE : SANTE, HYGIENE, NUTRITION, FEMMES / ENVIRONNEMENT

SURVEILLANCE DE LA CROISSANCE ET DE LA SURVIE DE L'ENFANT

LCONSULTAT! Ort

I I faut veiller à l'hygiène cor-porelle car il y a une interactionentre les maladies infectieuseset parasitaires, la malnutrition,et les anémies.La malnutrition et les maladiesinfectieuses ont une conséquen-ce fâcheuse sur le foetus. Celaaffaiblit l'organisme de la mère.

- v

La grossesse est par-fois considéréecomme une maladie. Acause des malaises,signes de fatigue,d'énervement et lesfemmes enceintes ont•tendance à négligerleur suivi sanitaire. Laconsultation prénatalen'est pas respectéepar les femmesenceintes, le plus sou-vent. I l faut respec-ter la consultationprénatale pour unaccouchement dansles meilleures condi-tions, et assurer unemeilleure santé àl'enfant.

Sangu bo set,sol lu set, xeen luneex, di noppal sa

yaram

Vaw jigéenu wérul j i ak yawmii di nàmpal,da n§een wara set te f onkk kër doktoor.

SYLLABAIRE DE LA RELAYEUSE : SANTÉ, HVÔIÈNE, NUTRITION, FEMMES / ENVIRONNEMENT 33

SURVEILLANCE DE LA CROISSANCE ET &E LA SURVIE DE L'ENFANT

Peese sa doom weer wu ne, ba cin e e n t i at, bokk na ci Hkoy sàmrn.

Peese xalemunul nakk bokk haci liy indi tektal ci

wergi yaramam

L'enfant peut peser deux kilos cinq centà 3 kilogrammes à la naissance. L'évolution du poids de l'en-

fant est contrôlable à partir de son poids de naissance. Le poids denaissance du nourrisson double à trois mois, et triple à un an. Le suivi

de la croissance doit être régulier et périodique. Un enfant doitêtre pesé tous les mois jusqu'à l'âge de trois ans

(trente six mois).

34 SYLUSAIRE DE LA RELAYEUSE : SANTE, HYGIENE, NUTRITION, FEMMES / ENVIRONNEMENT

SURVEILLANCE DE LA CROISSANCE ET DE U SURVIE DE L'ENFANT

A partir de 4 mois, le laitrTaternel ne suffit plus pouralimenter l'enfant qui a lesens du goût, en plus du lait,il faut lui donner de labouillie ou de la purée delégumes, du jus et pulpes defruits, afin de lui permettrede fabriquer des anticorpslui permettant de luttercontre les maladies.

Teel ko jox nam tedi ko nàmpal bu baax,dafay tax mu fendi

Xaledafa war a fendi,

ndax mu muus, -waxunu ku am yaram

lool

^liti.'»*"**^**'4'1""

L'alimentation associée au sein,dès le quatrième mois, permet

aussi de le préparer très tôt ausevrage. Le sevrage brutal bloquele développement psychomoteur

de l'enfant.

A 2 Kg 500, 3 kg à la naissan-ce, le développement del'enfant doit être équilibréet proportionné. Pourconserver une bonne santé,l'enfant doit être ferme,mais pas gros ou gras. Sonintelligence sera développée.

SYLLABAIRE DE U RELAYEUSE . SANTE, HY&IENE, NUTRITION, FEMMES / ENVIRONNEMENT 35

SURVEILLANCE DE LA CROISSANCE ET DE LA SURVIE DE L'ENFANT

I I faut surveiller la croissance de l'enfant enle pesant au moins une fois par mois jusqu'àtrois ans. En général, à partir de neuf mois,

l'enfant n'est plus médicalement suivi, ce quiconstitue une porte ouverte à la malnutrition.

La consultation des enfants sains est aussiprévue dans les structures sanitaires.

Xalè bù tek-kam baà>cuJ,daf ay xiibon

Man de, damay lekkbu baax a baax

La malnutrition (yamp ou xiibon) est laconséquence d'une mauvaise alimenta-tion et se manifeste par des signesexternes : déficit dans la croissance,perte des cheveux, manque de colora-tion des cheveux, peau sèche, dessè-chement des yeux, œdèmes, ventreballonné, jambes minces, bras minces,tristesse, manque d'énergie, etc.

Quelques pathologies : l'obésité, lekwashiorkor, le marasme, l'anémie.

36 SYLLABAIRE DE LA RELAYEUSE : SANTÉ, HYÔIENE, NUTklTION, FEMMES / ENVIRONNEMENT

SURVEILLANCE DE LA CROISSANCE ET DE LA SURVIE DE L'ENFANT

Màgginu xale, ciweer yu jëkk yi, dina inditektal ci wergi yaramam

L'évolution dela croissance qui esttrès rapide doit être

reportée sur une fiche decroissance

La courbe de poids permet desuivre la progression de lacroissance. Le poids doitaller avec la taille ainsi

que son âge mental.

Ree yu xale,dina leeral kër gi,

di na suuxatwergi yaramam

Un enfant quel'on néglige est perdu

pour la vie. Les enfantsen manque d'affection per-

dent l'appétit, risquent de nepas se développer.

L'enfant a besoin qu'on luiparle, qu'on joue avec lui,

qù*on4u| montre de l'affec-tion, pour*st>fk bon déve-

et mental.

SYLLABAIRE DE LA RELAYEUSE : SANTE, HYGIENE, NUTRITION, FEMMES / ENVIRONNEMENT 37

38 SYLLABAIRE DE U RELAYEUSE , SANTE, HYGIENE, NUTRITION FEMMES ' ENVIRONNEMENT

DIARRHEE

Biiramdafay daw, dama kay

jox ndox, mu nu seeyalsuukër ak xorom

xaar, yobbu koker doktor

Si la diarrhéepersiste, nepas attendre,transporter

l'enfantauprès d'une

structuresanitaire.

Juroomnatti bekku

suukër

Liitarundox mu sell

La diarrhée peut conduire à la déshydratation. Pour éviterd'atteindre ce stade, il est indispensable de faire boire à l'enfant

une solution buvable constituée de sel, sucre.

Préparation de laSolution Sel Sucre(555) :pour un litre d'eau, huitmorceaux de sucre, unecuillerée de sel.I l faut utiliser l'eau durobinet, mais la conser-vation de cette solution bu ndoxd'eau ne doit pas dépas- roi f anaaneser deux jours. n a R k o t u u r

i bnraiii 4iï ̂ w # jèx !lo»l̂ dox mu RuSuukër ok *orom, bu flÉlwul à M aari

fan, seetil doktoêr ci ninwpin §aawee

40 SYLLABAIRE DE LA RELAYEUSE : SANTE, HYGIENE, NUTRITION, FEMMES / ENVIRONNEMENT

DIARRHEE

L'enfant perd facilement de l'eau contenu dans son corps, etsa température change facilement. A'msl, la cause habituelle de lamortalité infantile est la déshydratation (perte d'eau du corps).

(ndox)eau70%

(yax)os

(yaram)chair

L'eau estsource de vie, elle

représente les2/3 du poids del'homme. Chez

l'enfant, 70% ducorps est consti-

tué d'eau.

Les signes de la déshydrata-tion sont : le manque d'eau, lapeau plissée et élastique, les

lèvres sèches, le regard creux.

de chaleur, faireboire à l'enfantbeaucoup d'eaupour éviter lasidéshydratation\)

Pour la prévention de la diarrhée, fairebouillir I eau buvable, ainsi que l'eau ser-vant à préparer les aliments. Les ustensilesutilises pour l'enfant doivent aussi êtrestérilisés.

SYLLABAIRE DE LA RELAYEUSE ; SANTÉ, HYGIÈNE, NUTRITION, FEMMES / ENVIRONNEMENT 41

DIARRHEE

Certains gestes sont indispensables au maintient d'une bonne santé :

Selaver lesmains en

sortant deslieux sani-

taires

La diarrhée a souvent pour cause le manque de surveillancede l'hygiène alimentaire, le manque d'entretien des lieux

surtout des sanitaires.

Laver et biencuire lesa\iments avantde les consom-mer, protégerles alimentscontre lesmouches.

C Raxasal fîam yi mooy H woor ! \

Tàmmal di raxasu ak saabutey sétal du us yi, dina la muccloo ci

biir buy daw

42 SVUjtîABE DE U 8EUY6USE : SANTÉ, HY6IÉNE, NUTRITION, FEMMES / ENVIRONNEMENT

PALUDISME

Boo faju! sibbiru nimu ware, da ngay doo-leel doomu jàangoro bi

Ùeel je/ niwakin, sibiru baaxulci jigéenu wérul

Voir le médecin,dès les premierssignes du paludis-me et suivre nor-malement letraitement caren cas de rechu-te, les bactériesdéveloppent unerésistance, et lepaludisme seradif f icile àsoigner.

Ùéglultektalu doktoor

Le paludisme estdangereux pour lesfemmes enceintes.Elles doivent seprotéger par \a priserégulière de nivaqui-ne (suivant les indica-tions médicales).

Yaw jigéenu wérul bi, deel faral dijël niwakin nala ka doktoor bi waxe

44 SYLLABAIRE DE LA RELAYEUSE : SANTE, HYGIENE, NUTRITION, FEMMES / ENVIRONNEMENT

PALUDISME

A un enfant qui a la fièvre, il

faut donner à boire, l'habiller

légèrement, le laver souvent

CN&C de l'eau tiède, lui faire

une cure préventive de nivaqui-

ne pendant trois jours mais si

la fièvre persiste, il faut l'em-

mener sans tarder à la struc-

ture sanitaire la plus proche.

\SMMAM M W| . . •'•••••• :vim^!'!;:'''^^^mnm^^V

i POUR L'EDUCATION 0 1SANTE, HYGIENE, NUTRITION

ET ENVIRONNEMENT

/^Yaram wi[dafa tàngg,..

maa ngi dawseeti doktoor )

Bu sa yaramu doom tàngee, jox koniwaakine ci teel, te seeti doktoor,sibbiru bi buR ko sàggane, day raye

SYLLABAIRE DE LA RELAYEUSE ; SANTE, HYGIENE, NUTRITION, FEMMES / ENVIRONNEMENT 45

PALUDISME

En zone de proliférationdes moustiques, la pré-vention du paludisme

repose essentiellementsur l'utilisation d'une

moustiquaire imprégnée.C'est le moyen le plus

efficace pour éviter lespiqûres de moustiques.

• « * • . . -.

Sanké di na nu mussalci yoo yu baré yi

i . -è

J f'iv.. . , . . ^

Les eaux stagnantes et les fosses béantes favorisent ledéveloppement des larves de moustiques. L'eau stagnanteest la cause principale de prolifération des moustiques.

-:&>•%,

Evitons de jeterdes ordures dansles canaux à cielouvert destinés àrecevoir les eauxde ruissellementpour ne pas gênerl'écoulement nor-

mal de l'eau.

Nanu moytu ndox yiy taa, diub foss yi, te far lu ci sànke

>v;^v,mw^^wm«!mmiu™'-i-tthi!K«mmmiitWMram»»;i»^^

46 9fiiAïiÂlS:t DELA RB,AyH;$i £*S:T£. !• ^y&ItNF, NUTRITION. fLA'lME5 J BNv.ïAONNîEfAEN

HY6IENE ALIMENTAIRE

boolu raxasu,taamu wu nu ko

t>

Tremper les mains dans le boln'élimine pas les microbes,

même si l'eau est sawonnense.

Selon les types d'aliment à conser-ver, on peut utiliser le grillage, uneétoffe à gaz, ou les verres transpa-rents. Le verre peut occasionnerune altération des denrées alimen-taires. Le garde-manger est unemesure d'hygiène qui protège lesaliments des microbes.

Pour bien se laver les mains, ilfaut utiliser de l'eau courante,et ne pas oublier le savon.

Lïi moo set, te woor

Nam dafa war a selldenc ko f u woor a woor

48 SYLLABAIRE DE LA RELAYEUSE : SANTE, HYGIÈNE, NUTRITION, FEMMES / ENVIRONNEMENT

HYGIENE ALIMENTAIRE

Nenti toq ci liittàr bu nekk

Ndox mi sel lui,pofbi ci sauf la joge

L'eau de puits doit être f i l -trée, et javélisée. I l est recom-mandé de javelliser lorsque qu'onn'utilise pas de l'eau courante, sur-tout en période d'épidémie de cho-léra.Mettre quatre gouttes pour unlitre d'eau.

LU daal moo wôor !

La conservation de l'eau doitêtre correcte. I l faut éviterde mettre des pots souillésdans les canaris d'eau et évi-ter également de conserverl'eau de canari pendant plusde trois jours.

Le canari à robinet est la meilleureméthode de conservation de l'eaude boisson. I l prévient l'introduc-tion de germes pathogènes outoute autre souillure lors d'uneextraction d'eau à partir du canari.

SYLLABAIRE DE LA RELAYEUSE • SANTÉ, HYGIENE, NUTRITION, FEMMES / ENVIRONNEMENT 49

HYGIENE ALIMENTAIRE

Man de sonn naa bol!!!Indeke gerces bu bare dafay patapuf loo nit

La consommation exces-sive, d'huile est néfas-te. L'excès de graissechez la femme enceinteconduit à l'obésité.

/ box bi moom, di nama dimbale lool ci satwergi yaram...

I l est conseillé à la femmeenceinte de pratiquer lamarche pour transpirer etéliminer les toxines.

50 SYLLABAIRE DE LA RELAYEUSE : SANTÉ. HY/ÏIÈNE, NUTRITION,, FEMMES /ENVIRONNEMENT

HY6IENE ALIMENTAIRE

I I est préférable de ne pas laisserl'huile trop chauffer et aussi de nepas réutiliser de l'huile ayant servi àfr ire les aliments.

biwlinbu saas baaxul, kenn

\ waru ko lekk

Rosi bi xeen na, sama ceebu jënbii di na neex H!

I l est dangereux detrop chauffer l'huilequi devient toxique enfumant.

s ^

Dans la préparation duriz au poisson (ceebu

jën), il est préférablede ne pas fr ire le pois-son mais de le mettre

dans la bouillie.

SYLLABAIRE DE LA RELAYEUSE : SANTE, HYGIENE, NUTRITION, FEMMES / ENVIRONNEMENT 51

HY6IENE ALIMENTAIRE

Aucun plat comportant l'addition d'oeufn'était préparé par nos ancêtres, sans douteparce que l'œuf était dangereux à leursyeux. En effet, il est difficile de faire la dif-férence entre un œuf comestible et celui quine l'est pas.

Baax na de fndaxdes na ci taatu weer bi

Seetlul ndaxnen bii baax na

Bii moorn baaxut !ndax dafay tëmb ci ndox

Pour savoir si un oeufn'est pas gâté, il fautle plonger dans del'eau

Si l'œuf va au fond,c'est qu'il est bon

S'il f lotte, c'est qu'iln'est pas comestible

"S.

XI

1

e

Nomi ma dencoon ci firigô

i, lépp laay tàngal

I I faut chauffer le repas quiest gardé deux jours au frigo,avant de le consommer, mêmes'il s'agit du lait.

La conservation des ali-ments par h réfrigéra-tion ou la congélationdoit se faire avec vigi-lance, pour éviter deconsommer desproduits altérés. Lelait, certains produitslaitiers, la viande, lepoisson, peuvent sedétériorer facilementdu fait d'une mauvaisecongélation.

52 SYLLABAIRE DE LA RELAYEUSE : SANTÉ, HYGIENE, NUTRITION, FEMMES / ENVIRONNEMENT

HYGIENE ALIMENTAIRE

Oamay waas jën bi, te raxasko bamu set balaa ma kaydencc

Avant de congeler lepoisson, il faut enleverles entrailles, parcequ'elles peuvent provo-quer une putréfactionnuisible à la santé.

Lima ci soxla rekk laay génne cifirigô bi balaa mikorob yi ai ci

dund

Eviter de décongeler le poisson et leremettre ensuite au frigo, et de ledécongeler une nouvelle fois. Cecientraîne le développement de bouillonsde culture, nuisibles à la santé.

SYLLABAIRE DE LA RELAYEUSE . SANTÉ, HYGIENE, NUTRITION, FEMMES / ENVIRONNEMENT 53

54 SYLLABAIRE DE LA RELAYEUSE : SANTÉ, HYGIÈNE, NUTRITION, FEMMES / ENVIRONNEMENT

HY6IENE CORPORELLE

Se laver tous les jours au savon estindispensable à la santé.

Déel sangubès bu nengir sawergi-yaram

"^"•"•'•'r'-'^J

Xale daf awara sangu bés

bu ne, ngir sàmmwergi yaramam

Les maladies cutanées comme la gale sont causées par lemanque d'hygiène corporelle de l'enfant qui n'est pas lavéau savon tous les jours.

Boroosal say bën,danga koy je le ciba ci suuf

kawWalla book

soccu

II fautdu haut

L

brosservers le

Une bouche non brosséereprésente un milieu

j propice au développe-? ment de bactéries.

~~ -••••-—J Après le repas, il faututiliser un cure-dent ouse brosser les dentspour débarrasser lesdents des restes d'ali-ments,

les dents le cure dent est aussibas. recommandé

56 SYLLABAIRE DE LA REUYEUSE : SANTE, HYGIENE, NUTRITION, FEMMES / ENVIRONNEMENT

HYGIENE CORPORELLE

Xaaral saxma def ni

Set rekk moofiyjele waga

Di sangu bés buné, d\ fôot yéré yi,

bamu sét wecc

Celui qui a la gale peut latransmettre à un autreenfant. I l faut prendreextrêmement soin del'hygiène corporelle desenfants. I l faut aussimettre de la poudredésinfectante sur les lits.

Les enfants,aussi bien que lesadultes, doiventse couper lesongles à ras, pouréviter de garderles microbes.

La gale ( waga) est causéepar un manque d'hygiène.Jusqu'à présent, la gale esttrès mal traitée. Un enfantatteint de la gale, doit êtrelavé proprement, ses vête-ments doivent être changéset dés'mfecfés avec del'eau de javel.

wagadafa gaawa

wàllate. puudar'bi di na nu ci

dimba/e

X.,

SYLLABAIRE DE LA RELAYEUSE : SANTÉ, HY6IENE, NUTRITION, FEMMES / ENVIRONNEMENT 57

58 SYLLABAIRE DE LA RELAYEUSE : SANTÉ, HYÔIÈNE, NUTRITION, FEMMES / ENVIRONNEMENT

HYGIENE DU MILIEU

Balayerquotidiennementl'intérieur deschambres, bienaérer les piècesde la maison,laisser pénétrerles rayons desoleil dans leschambres.

: ou des bactérie^, f )

Néeg bu cfs?kkee ubu, Jptdof dînafa am yoon. Suba su ne, ubbil bunt akpalai#eer, ngir xéewlu dî jiwf bi

60 SYLLABAIRE DE LA RELAYEUSE : SANTE. HYGIENE, NUTRITION, FEMMES / ENVIRONNEMENT

HYGIENE DU MILIEU

Tuflicisuufgënul. Booamee feebaru tiberki-

lôos doomu jàngoro ji dafaydes ci tuf lit yi, ku ci laal,mu wàll la.

Les crachats sont dangereuxparce qu'ils peuvent renfermer des

germes, surtout en ce qui concerne lestuberculeux. Au lieu de cracher sur le sol,

il faut plutôt cracher dans unmouchoir.

Chaque maison doit êtredotée de lieu sanitaire.Pour respecter les nor-mes d'hygiène san'iiaïreindispensables pour pré-server l'environnementet la santé des popula-tions, il faut construiredes latrines, qui n'exi-gent pas beaucoup demoyens financiers.Ùéféquer dans la natureest un geste à éliminer.

"A».

SYLLABAIRE DE LA RELAYEUSE • 5ANW. HYGIÈNE, NUTQTUON, FEMMES / ENVIRONNEMENT 61

HYGIENE DU MILIEU

I I faut nettoyertoutes les pièces, lacour et la devanturede la maison. Mais ilfaut aussi maintenirson quartier propre.Préserver son envi-ronnement c'estpréserver sa santé.

LU moom, du je lesalte ci dëkuwaay,te day jur musiba

Les méthodes d'éliminationdes ordures telles que l'in-cinération, qui sont souventutilisées ne sont pas lesmeilleures parce que cesméthodes participent leplus souvent à la pollutionde l'environnement.

Set ci biir, set ci bitti,wareef la ci bépp doomu aadama,

dina la yiir ci bépp jQngoro

62 SYLLABAIRE DE LA RELAYEUSE • SANTÉ, HY&ISNE. NUTRITION FEMMES / ENVIRONNEMENT

HYGIENE DU MILIEU

Defukaoyu mbalit dafawara om kubéer.

bii moom wér na, te woor r\a

Xottu kartotaamuwunu ko ci denc mbalit

I I faut mettre les ordu-res dans des poubellesmunies d'un couvercleafin d'éviter la prolifé-ration de mouches.

Les mouches quittent les pou-belles pour se poser sur les ali-ments en y déposant des micro-bes. Ces aliments, lorsqu'ils sontconsommés sans cuisson, peu-vent causer des maladies.

Eviter de jeter des ordures n'importe où et n'importe comment. I l faut atten-dre la voiture de collecte qui s'occupe du ramassage dans les quartiers

Mbalit dafa am dëkkuwaay !Yobbu ko fa nimu ware, ndax nga mena

sàmm sa bopp, sàmm say dëkkëndoo.

SYIUMIHE të U REUYEU5E SANTÉ, HYGIÈNE, NUTRITION, FEMMES / ENVIRONNEMENT 63

HYGIENE DU MILIEU

LU leppaynëb

xoi- Cowwent faire le tr ie"capton"1 ' s é l e c t i f : utiliser deuxtuu°paSbunt!t P o u b e " e s d e couleur

différentes (verte etbleue), en bon état,disposant de couver-cle.

//Y dar du cinëp

buteelxottu pot

}Z mb.ussà wéfï

La poubelle verte est des-tinée aux déchets dits biodégradables (qui peuventse décomposer) : épluchu-res de légumes, arêtes depoissons, carton, etc.

La poubelle bleue est destinéeaux déchets non bio dégrada-bles (qui ne peuvent entrer endécomposition) : bouteilles,sachets en plastiques, pots,etc.

La poubelle vertesera récupérée parles charrettes decollecte du Program-me et acheminésdans les stations derecyclage et detransformationsd'ordures ménagères.

64 SYLIASAIRH DE U RELAYEUSE : SANTE, HYGIENE, NUTRITION, FEMMES /ENVIRONNEMENT

HYGIENE DU MILIEU

l l p t e s domiciles qui .ne sont pas d o * i i : | l l ^ ^certaines installations d'évacuation des;.';:eaux usées domestiques son-mises en place dans le cadre du (Pade) Programme d'Amélioration Durablede l'Environnement. ; • ' ' ' ^.^&'M:t:M

Précautions d'usage de ces ouvrages d'assainissement

v i d o î r

dégraisseur 1

dégraisseur 2

ubéeru mbalka mi warnanu ko sàmm. Bu ci nékkul,salte bi yëpp dafay jo//

Gérées gidafay fatt duus

bi. Bu jàllee cimbalka mu mag

mi

décanteurî

- Le vidoir quisert à recevoirles eaux uséesdomestiquesdoit être pro-tégé par ungrillage servantà stopper lasaleté et legraisse. Seulel'eau usée doitpasser dans lépremier dégrais-seur, puis dansle seconddégraisseur.

3

m/ c/ofa/ jà// c/ foosbu mag bi ci mbedd mi

- La saleté peutbloquer le passagede l'eau au niveaudu décanteur,provoquant ainsi unrefoulement del'eau dans lestoilettes.

SYLLABAIRE DE LA RELAYEUSE : SANTE, HYGIENE, NUTRITION, FEMMES / ENVIRONNEMENT 65

SYNOPSIS : TABLE ÙE5 THEMESCOMMUNICATION-MESSAGE

At&fi&r- Connaissances alimentaires ; l'eau e t l'organisme humain (xom-xamu nam, man nam)- Comportement et habitudes alimentaires, tendances de la consommation : comportement, habitudes.

Atelier II- Hygiène e t croyances alimentaires (njort fïam)- L'eau, le sable, le milieu, les aliments, les modalités du repas.

Atelier III- Conduite de l'alimentation de la première enfance au Sénégal.- Surveillance de la croissance et de la survie de l'enfant- allaitement.

Atelier IV- Rôle des groupements e t de promotion féminine.

ONT PARTICIPÉ À L'BABOkATIOM ùE CET OUW.AGB ;

- Or ThinnûP UÙQYS.. (nutritionniste.) personne ressource et Parrain du Projet Santé,Hygiène 'Nutrition, Femmes, Environnement., membre do Comité scientifique- Dr Thierry f OU EUE Orstûm Dakar - Dr fàasfû NAHASTA (pédiatre:) Bnda Santé -

"• t e Vsificî sanlfâfte de kufisque <tiocieur Cadou LAKH fûééecin-chef - Docteur Mamor Anta Saily MèACKJ~f MédecinChef - M»e KhaéitiiétGu CISSE, responSGbte Santé, de Je Reproduction et PlanificationfamiîMûle, Hôpital "i&ussa-u Mborgane DÏOP" knfisqne, - A dama Paye Syperviseur-Sar-stépublique' • Ousmam C1SSS Responsable I£C Hôpital Yoass^u iÂbargane £)!OP - Mmet4§ané H, CISSE, ICP 'Pédiatrie hôpital Voussou $Abargan& DIOP ••• Dr THÏ.AM, Polycli-mque feufisque - Dr f'Âê.dO'tine. OtOP, Chirurgien dentiste ÏÏufîsque - Ismàila. C'ZSSE, "ICPbwkoui kher -• Sékoune CISSË...ÏCF .Arafat Fataumata'DicHo DI^ r ICP PMI Keuryseuf

.4ïssû.tou Ndïaye &AYE, TCP Polyclinique • •

- Smtmces déconcentrés d'Etat de la ville. * Centre d'Enseignement Technique Fémifnîn (CETF) : Mme Morie. Th Venne

DÏ'OP. Directrtce, Mme Sîne Ndoye D j Î g ci i Monitrice, Mme ^bîfoafcu SUcVFMonitrice

* Service Départemental de Développement Communautaire (SDOC) :Mme 6eorget+e OIOMPY

•..••; * Centre de Promotion e t de Réinsert ion Sociale (CPRS) : AAamadouÉ

* A CAP ES /.Rufi&qtie : Momar NDOVEL'équipe du programme : Relais communautaire. ; les Relayeuses - Enda Rup:

Matic'k j&AVE, Nfaliy BABTAME, Sàlimata DRAME, Nd.èye Mane BAr : Odia - MaqpètttSte Cheikh Qumar T^WRE, 'Hdèye. Marie BA -

'Editions, •• . ;!" ,:

nous kPMmciobis LES àu^icrpALITÉS DEVANTES ET b.B.kurisquAINSI Q'Uf TOUS CE'OX.QUr. ONT.PARTICIPÉ A l'A REALISATION DE L'OU'/

66 SYLLABAIRE DE LA RELAYEUSE : SANTE, HYGIENE, NUTRITION, FEMMES / ENVIRONNEMENT

Achevé d'imprimer au Sénégal parla Sénégalaise de l'Imprimerie51, Rue Dr Thèze - DAKAR

Tél. : (221) 823.01.77

Ce manuel a été conçu pour les activités d'éducation, d'information et desensibilisation du Programme "Santé, Hygiène, Nutrition, Femme,Environnement " mis en oeuvre dans le cadre de la coopération décentrali-sée de la ville de Ruf isque et de Nantes.

Orienté sur l'assistance à la santé des mères et des enfants de 0 à 36mois, ce programme comporte des activités socio-éducatives animées par25 femmes relais communautaires (Relayeuses) formées sur les questionsde sensibilisation et d'éducation à la santé, la nutrition et l'hygiène.

Le Syllabaire de la Relayeuse traite des thèmes portant sur la nutrition etla santé de la mère, de l'enfant, sur l'allaitement maternel, la surveillancede la croissance, l'alimentation de la femme enceinte et allaitante, lavaccination, les maladies diarrhéiques et des sujets annexes comme l'hy-giène du milieu et d'autres qui concernent l'hygiène corporelle et alimen-taire.

I l résulte de travaux d'ateliers sur la conceptualisation des messages desensibilisation awec :

les idées clefs retenues pour chaque thème et traduites enmessages ;

les illustrations des thèmes, faites sous forme de caricatures ;

des notes à retenir, qui constituent en même temps un résumé et enquelque sorte la traduction en français des dialogues en wolof.

Le principal intérêt de ce manuel est d'avoir, au terme de ces travaux, pumettre à profit les expériences défi relayeuses, en tenant compte del'adaptation au contexte social, dans la forme et dans le fond.

L'ambition est d'en faire un outil d'éducation à l'usage de la santé publiqueet de l'hygiène et un support essentiel pour les activités de sensibilisationdes Relayeuses au profit des populations.