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THÉMATIQUE SOINS PALLIATIFS ET ACCOMPAGNEMENT DE FIN DE VIE
SYNTHÈSE DES QUESTIONNAIRES D’ÉVALUATION ÉVALUATION INTERNE 2012‐2013
Une évaluation interne visant à apprécier l’utilisation des contenus des mallettes mises à disposition des professionnels de santé a été conduite fin 2012/début 2013. Sur une période de 2 mois, 475 questionnaires d’évaluation relatifs à la thématique des soins palliatifs et de l’accompagnement de fin de vie ont été adressés à l’équipe de coordination du programme MobiQual. Les réponses ont été apportées par les professionnels référents des structures engagées dans la démarche. Ce document présente la synthèse des réponses aux questions portant sur :
‐ la destination de la mallette (question 1) ; ‐ la réalisation d’actions récentes de sensibilisation/formation (question 2) ; ‐ les sujets prioritaires abordés lors de ces actions (questions 3 et 4) ; ‐ ce qu’ont permis ces actions (question 5) ; ‐ le recours à une personne ressource en soins palliatifs (question 6) ; ‐ la progression générale depuis l’action, en particulier en termes d’élaboration de protocoles (Question 7) ; ‐ l’utilisation de l’outil pour mieux faire connaître la loi Leonetti (questions 8 et 9) ; ‐ ce que permettent les dispositions prises pour organiser les soins palliatifs (question 10) ; ‐ l’impact positif des actions conduites (question 11) ; ‐ la collaboration renforcée avec d’autres institutions (questions 12 et 13) ; ‐ les prochaines actions prévues par les structures engagées dans le programme (question 14).
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PRINCIPAUX RÉSULTATS 475 QUESTIONNAIRES D’ÉVALUATION ANALYSÉS, REPRÉSENTANT PLUS DE 500 STRUCTURES
PROFIL DES STRUCTURES DE L’ÉCHANTILLON : o EHPAD : 65 %, SOIT PLUS DE 300 ÉTABLISSEMENTS o STRUCTURES SANITAIRES : 20 %, SOIT PRÈS DE 100 STRUCTURES o SERVICES AUX DOMICILES ET ORGANISMES DE FORMATION CONTINUE : MOINS DE 5 % CHACUN o STRUCTURES DE LUTTE CONTRE LA DOULEUR ET SERVICES DE SOINS PALLIATIFS : 2 %
PROFIL DES PROFESSIONNELS RÉFÉRENTS : o 180 MÉDECINS, DONT 153 DE MÉDECINS COORDONNATEURS o 120 INFIRMIÈRES(ERS) o 81 CADRES DE SANTÉ
DESTINATION PRINCIPALE DE LA MALLETTE : INFORMATION DES PERSONNELS / FORMATION CONTINUE
EN 2 ANS, PRÈS DE 6 900 PROFESSIONNELS ONT BÉNÉFICIÉ D’ACTIONS DE SENSIBILISATION/FORMATION
SUJETS PRIORITAIRES ABORDÉS (PAR ORDRE DÉCROISSANT) : o REPÉRAGE ET PRISE EN COMPTE DE LA SOUFFRANCE PSYCHIQUE o REPÉRAGE ET PRISE EN COMPTE DES SYMPTÔMES DE FIN DE VIE o SPÉCIFICITÉS GÉRIATRIQUES DES SOINS PALLIATIFS o QUESTIONS ÉTHIQUES
CE QU’ONT PERMIS LES ACTIONS CONDUITES : o DANS PLUS DE NEUF STRUCTURES SUR DIX, UNE DIFFUSION DES CONNAISSANCES AUPRÈS DES
PERSONNELS o DANS PRÈS D’UNE STRUCTURE SUR DEUX LA MISE EN ŒUVRE D’UN PLAN DE FORMATION o UNE MEILLEURE CONNAISSANCE LA LOI LEONETTI AUX 1/AIDES‐SOIGNANTES, AMP 2/PERSONNELS
INFIRMIERS ET 3/MÉDECINS COORDONNATEURS
LES PROGRESSIONS LES PLUS MARQUÉES S’OBSERVENT DANS LES DOMAINES SUIVANTS : o L’ACCOMPAGNEMENT DU MOURANT ET DE LA FAMILLE o LA PRISE EN COMPTE DES VOLONTÉS DE LA PERSONNE o LA PLURIDISCIPLINARITÉ DANS LES DÉCISIONS DIFFICILES
DANS PRÈS DE NEUF STRUCTURES SUR DIX, LES DISPOSITIONS PRISES POUR ORGANISER LES SOINS PALLIATIFS
PERMETTENT D’IDENTIFIER LA PERSONNE DE CONFIANCE ET, DANS TROIS STRUCTURES SUR QUATRE, DE RECHERCHER L’EXISTENCE DE DIRECTIVES ANTICIPÉES.
LES ACTIONS CONDUITES ONT EU UN IMPACT POSITIF EN TERMES : o DE RÉFLEXION DES PERSONNELS SOIGNANTS SUR LEUR TRAVAIL o DE QUALITÉ DE VIE DES PATIENTS o DE VALORISATION DES SOINS RELATIONNELS o DE REPÉRAGE DES SITUATIONS PALLIATIVES
SUITE AUX ACTIONS CONDUITES, C’EST PRINCIPALEMENT ENTRE LES ÉQUIPES MOBILES DE SOINS PALLIATIFS ET
LES EHPAD QUE LA COLLABORATION A ÉTÉ RENFORCÉE, SOUVENT SOUS LA FORME D’UNE CONVENTION.
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PROFIL DES STRUCTURES ET PROFESSIONNELS RÉFÉRENTS Les structures ayant renvoyé les questionnaires d’évaluation sont :
‐ en majorité des EHPAD (65 %) ; ‐ des centres hospitaliers et cliniques (20,2 %, dont des ex‐hôpitaux locaux, services de soins de suite et
réadaptation (SSR), et unités de soins de longue durée (USLD)) ; ‐ des services intervenant aux domiciles (4,4 %) ; ‐ des organismes de formation continue (4,2 %) ; ‐ des services de lutte contre la douleur et services de soins palliatifs (2,1 %).
Graphique 1 – Profil des structures ayant renvoyé le questionnaire d’évaluation
Source : SFGG – Programme MobiQual – Avril 2013
Les professionnels référents déclarés au sein de ces structures sont :
‐ des médecins (38 %), dont : o des médecins coordonnateurs (32 % du total des professionnels référents) o des médecins et/ou gériatres (6 %)
‐ des personnels infirmiers (23,4%), dont : o des infirmières coordonnatrices (13,9 %) ; o des infirmières (5,1 %) ; o des infirmières d’USP, EMSP et infirmières référentes en soins palliatifs (4,4 %) ;
‐ des cadres de santé (17,1 %) ; ‐ des personnels de direction (6,8 %) ; ‐ des psychologues (5,8 %) ; ‐ des formateurs (5,2 %) ; ‐ des responsables qualité (2,1 %) ; ‐ des aides‐soignantes et aides médico‐psychologiques (1,6 %).
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Graphique 2 – Profil des professionnels référents pour le programme MobiQual – mallette Soins palliatifs
Nombre de réponses exprimées : 80,2 %
Source : SFGG – Programme MobiQual – Avril 2013
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QUESTION 1 – DESTINATION DE LA MALLETTE : EN MAJORITÉ POUR INFORMER, FORMER ET
DÉVELOPPER UN VOLET SOINS PALLIATIFS
La mallette a été utilisée pour :
‐ dans plus de 80 % des structures informer les personnels ;
‐ former les personnels (tout ou partie) dans près des deux tiers des structures ;
‐ développer un volet Soins palliatifs dans le projet d’établissement dans plus de la moitié des
établissements ;
‐ au titre de la formation personnelle dans un peu moins de 4 établissements sur 10.
Graphique 3 – Destination de la mallette
Nombre de réponses exprimées : 97,9 %
Source : SFGG – Programme MobiQual – Avril 2013
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QUESTION 2 – DES ACTIONS DE SENSIBILISATION/FORMATION RÉALISÉES
DANS PRÈS DE 80 % DES STRUCTURES
La mallette « Soins palliatifs et accompagnement de fin de vie » a été utilisée dans 70 % des cas1.
Durant 2011 et 2012, des actions de sensibilisation ou de formation ont été conduites dans près de huit
structures sur dix2.
Près de 6 900 personnes ont bénéficié de ces actions, soit en moyenne 22 personnes par structure3.
Les raisons principales évoquées pour justifier de l’absence d’actions sont les suivantes :
‐ le manque de temps ;
‐ la charge de travail trop lourde ;
‐ d’autres formations priorisées ;
‐ les formations externes des personnels sur cette thématique (en particulier DU) ;
‐ les formations déjà réalisées et/ou en place depuis de nombreuses années ;
‐ la formation prévue en 2013 voire 2014 / mallette reçue depuis peu de temps ;
‐ la conduite d’actions informelles et/ou ponctuelles, selon les situations cliniques des résidents ;
‐ le manque de personnels encadrants, principalement en EHPAD : médecin coordonnateur, cadre de
santé, IDEC ;
‐ les recours extérieurs existants sur cette thématique.
1 68,4 % exactement, avec 83,2 % de réponses exprimées 2 76,6 % du total des questionnaires, 79 % des réponses exprimées (réponses exprimées : 97 %) 3 6 891 personnes pour 312 structures ayant répondu à cette question, soit 65,7 % de réponses exprimées
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QUESTIONS 3 ET 4 – SUJETS ABORDÉS : EN PRIORITÉ SOUFFRANCE PSYCHIQUE, SYMPTÔMES DE FIN
DE VIE, SPÉCIFICITÉS GÉRIATRIQUES DES SOINS PALLIATIFS, QUESTIONS
ÉTHIQUES, LOI LEONETTI
Les sujets prioritaires abordés lors des actions conduites au sein des structures impliquées dans la démarche ont été les suivants :
‐ dans 80 % des cas ou plus :
o le repérage et la prise en compte de la souffrance psychique (86,9 %) ;
o le repérage et la prise en compte des symptômes de fin de vie (85,5 %) ;
o les spécificités gériatriques des soins palliatifs (81,3 %) ;
o les questions éthiques (80,6 %) ;
o la loi Leonetti (80 %), et en particulier la personne de confiance (72,6 %), les directives anticipées (70,7 %), et la procédure collégiale (57,1 %) ;
‐ dans plus de 70 % des structures : les définitions et concepts (74,7 %) ;
‐ dans plus de six fois sur dix : les convictions, religions et rites (62,4 %).
Graphique 4 – Sujets prioritaires abordés
Nombre de réponses exprimées : 91,4 %
Source : SFGG – Programme MobiQual – Avril 2013
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Graphique 5 – loi Leonetti
Nombre de réponses exprimées : 91,4 %
Source : SFGG – Programme MobiQual – Avril 2013
D’autres sujets ont également été abordés (15,2 %) : l’accompagnement des familles (terme mentionné 43
fois) ; la prise en charge de la douleur (36) ; l’accompagnement des équipes soignantes (30) ; le deuil (25) ; la
nutrition, l’alimentation (17) ; l’organisation du travail, les liens avec l’extérieur (16) ; la place des familles (13) ;
les processus décisionnels (11) ; la prise en compte de la souffrance (familles et équipes) (11) ;
l’accompagnement des résidents (8) ; la mise en œuvre de protocoles (8) ; les soins de confort (8) ; la sédation
(8) ; la mort, l’euthanasie (6) ; la gestion de la phase agonique (6) ; la communication avec le médecin traitant
(6) ; la prise en charge médicamenteuse (5) ; l’acharnement thérapeutique (5) ; la gestion du corps (4) ; la
relation d’aide (4) ; la pertinence et les valeurs des soins (4) ; l’annonce du décès (3) ; la place du soignant dans
l’accompagnement ; le rythme du résident ; les outils Snoezelen ; l’accompagnement par les bénévoles ; le
repérage des personnes en soins palliatifs ; le rôle du médecin traitant ; l’organisation des obsèques ; les limites
du soin ; bientraitance et fin de vie ; le travail des personnels non formés ; le rôle d’alerte des équipes AS/ASH ;
le non accompagnement des personnels de proximité (AMP, AS, AVS), la méthode Montessori.
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QUESTION 5 – CE QU’A PERMIS L’ACTION : DIFFUSER LES CONNAISSANCES ET FORMER
Dans plus de 9 cas sur 10, les actions conduites au sein des établissements et services ont pour l’essentiel
servi à diffuser les connaissances auprès des personnels. Elles ont été poursuivies d’un accompagnement des
personnels dans plus de la moitié des cas, ce qui signifie que 40 % des personnels concernés par les actions de
diffusion des connaissances n’ont par la suite pas bénéficié d’un accompagnement. Un plan de formation
spécifique a par ailleurs été développé dans près d’une structure sur deux.
Graphique 6 – Ce qu’a permis l’action
Nombre de réponses exprimées : 80 %
Source : SFGG – Programme MobiQual – Avril 2013
QUESTION 6 – RECOURS A UNE PERSONNE RESSOURCE EN SOINS PALLIATIFS
Sept structures sur dix font appel à une personne ressource en soins palliatifs dans le cadre du volet Soins
palliatifs de l’établissement tandis que la moitié y a eu recours spécifiquement pour ce type d’action.
Cette personne ressource rend visite à la structure (dans près de deux cas sur trois) et/ou communique par
téléphone (quatre fois sur dix). Les échanges sont davantage ponctuels (près de 60 % des cas) que réguliers
(env. 20 %).
- 40 %
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QUESTION 7 – PROGRESSION DEPUIS L’ACTION : UN MEILLEUR ACCOMPAGNEMENT DU MOURANT
ET DE SA FAMILLE, DAVANTAGE DE PLURIDISCIPLINARITÉ DANS LES DÉCISIONS
DIFFICILES, ET UNE MEILLEURE PRISE EN COMPTE DES VOLONTÉS DE LA PERSONNE
Plus de huit professionnels référents sur dix déclarent une progression depuis l’action en matière
d’accompagnement du mourant, d’accompagnement de la famille, de pluridisciplinarité dans les décisions
difficiles, et de prise en compte des volontés de la personne.
La progression dans l’élaboration de protocoles concerne plus d’une structure sur deux, et est davantage
marquée en termes d’alimentation et d’hydratation que pour les symptômes en fin de vie et la sédation.
Moins d’un professionnel référent sur deux estime que le suivi de deuil n’a pas progressé depuis la mise en
œuvre de l’action.
Graphique 7 – Progression depuis l’action
Nombre de réponses exprimées : 81,9 % Source : SFGG – Programme MobiQual – Avril 2013
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QUESTIONS 8 ET 9 – MEILLEURE CONNAISSANCE DE LA LOI LEONETTI : SURTOUT AUPRÈS DES
PERSONNELS INFIRMIERS, AIDES‐SOIGNANTES ET AMP
L’utilisation des contenus de la mallette a permis de mieux faire connaître la loi Leonetti aux différents
personnels des établissements et services médico‐sociaux et sanitaires :
‐ principalement aux personnels infirmiers, aides‐soignantes et AMP (plus de 80 % de réponses positives) ;
‐ aux psychologues et médecins coordonnateurs (env. 50 %) ;
‐ dans une moindre mesure auprès des agents de service, animateurs, familles et résidents.
Graphique 8 – Meilleure connaissance de la loi Leonetti
Nombre de réponses exprimées : 70,3 % Source : SFGG – Programme MobiQual – Avril 2013
Afin de mieux connaître la loi Leonetti, les professionnels référents insistent sur la nécessité :
‐ de renouveler régulièrement les actions d’information, de sensibilisation et de formation, ciblées en fonction de l’auditoire ;
‐ de conduire des actions de communication sur ce thème, générales et répétitives, y compris auprès des familles et des médecins traitants ;
‐ d’élaborer des posters et plaquettes d’information ‐ d’informer les familles et les futurs résidents lors de l’entrée en EHPAD ;
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‐ de mentionner les grands axes de cette loi dans les livrets d’accueil des établissements, voire dans les livrets d’accueil des salariés (lorsqu’ils existent).
Une autre initiative possible mentionnée par un établissement est la création d’un atelier d’éducation thérapeutique pour la rédaction de directives anticipées pour les personnes le désirant. Au‐delà d’une meilleure connaissance, les professionnels référents mentionnent également l’importance de la mise en application de cette loi à partir de cas concrets. QUESTION 10 – CE QUE PERMETTENT LES DISPOSITIONS PRISES POUR ORGANISER
LES SOINS PALLIATIFS
Les dispositions prises pour organiser les soins palliatifs permettent : ‐ d’identifier la personne de confiance dans près de 9 établissements sur 10 ; ‐ de rechercher l’existence de directives anticipées dans plus des trois quarts des établissements ; ‐ d’expliquer les modalités des directives anticipées aux résidents (66 %) comme aux familles
(70,7 %). L’altération des capacités de compréhension des résidents/patients en raison de troubles cognitifs majeurs, le contexte générationnel excluant de fait ces notions, la posture des familles (parfois peu présentes, parfois dans le déni) ou encore la difficulté d’aborder ce type de questionnement en l’absence de demande font partie des principales raisons évoquées pour expliquer le fait que des dispositions n’ont pas été prises pour identifier la personne de confiance, rechercher l’existence de directives anticipées ou expliquer les modalités des directives anticipées.
Graphique 9 – Dispositions prises pour organiser les soins palliatifs
Nombre de réponses exprimées : 88,4 % Source : SFGG – Programme MobiQual – Avril 2013
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QUESTION 11 – IMPACT POSITIF DE L’ACTION
L’action conduite a eu un impact positif : ‐ dans plus de neuf structures sur dix en termes de :
o réflexion des personnels soignants sur leur travail ; o qualité de vie des patients ; o valorisation des soins relationnels ;
‐ dans près de neuf établissements sur dix pour ce qui concerne : o l’amélioration dans le soulagement des symptômes ; o le repérage des situations palliatives ;
‐ dans les trois quarts des structures en termes : o d’anticipation des situations à risque ; o de qualité de vie des personnels soignants ;
‐ dans plus d’une structure sur deux pour : o l’organisation du travail ; o la valorisation des soins techniques.
Graphique 10 – Impact de l’action
Nombre de réponses exprimées : 80,4 % Source : SFGG – Programme MobiQual – Avril 2013
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QUESTIONS 12 ET 13 –COLLABORATION RENFORCÉE AVEC D’AUTRES INSTITUTIONS : EMSP EN TÊTE
Les équipes mobiles de soins palliatifs sont les structures avec lesquelles une collaboration renforcée est majoritairement envisagée (47,3 %) suite à l’action, avant les hôpitaux et les réseaux de santé gérontologiques et en soins palliatifs (env. 27 % chacun). Des collaborations sont également envisagées, quoique dans une moindre mesure, avec des unités de soins palliatifs (17,7 %), ex‐hôpitaux locaux ainsi que d’autres institutions (12,2 % ‐ associations de bénévoles, services d’hospitalisation à domicile, unité mobile psychogériatrique). Les EHPAD représentent 70 % des collaborations avec les EMSP, 65 % avec les centres hospitaliers, 65 % avec les USP, 62 % avec les réseaux de santé, 54 % avec les ex‐hôpitaux locaux. Prenant souvent la forme d’une convention, la collaboration renforcée permet d’échanger autour de situations problématiques de nature médicale ou soignante, de répondre aux diverses questions des équipes soignantes, d’apporter des conseils pour une meilleure prise en charge technique et/ou relationnelle, d’assurer la continuité des soins. Par ailleurs, une convention avec une association de bénévoles est envisagée dans 28 % des structures.
Graphique 11 – Collaborations renforcées
Nombre de réponses exprimées : 81 % et 87,2 % pour la question relative aux bénévoles d’accompagnement
Source : SFGG – Programme MobiQual – Avril 2013
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QUESTION 14 – PROCHAINES ACTIONS PRÉVUES POUR POURSUIVRE LA RÉFLEXION Les prochaines actions prévues pour poursuivre la réflexion engagée dépendent en majeure partie des actions déjà réalisées. De nombreuses structures prévoient ainsi :
‐ pour l’essentiel de : o renouveler/inscrire dans le temps les actions de sensibilisation/formation engagées ; o former l’ensemble des personnels, et non pas une seule partie ; o créer ou renforcer les relations avec les équipes mobiles de soins palliatifs de leur secteur ; o formaliser des protocoles de prise en charge ; o évaluer les pratiques (évaluation interne / lors des réunions d’équipe / …) o poursuivre les campagnes de sensibilisation, en particulier à propos de la loi Leonetti et des
directives anticipées, le cas échéant en élaborant un document spécifique ou en communiquant dans la « gazette de l’établissement » ;
o élaborer les conventions avec des bénévoles d’accompagnement ; o consolider et inscrire dans le temps la réflexion éthique ;
‐ dans une moindre mesure de : o mettre en place un comité d’éthique ou groupe de réflexion afin de travailler sur des cas
cliniques ; o former les nouveaux personnels ; o proposer à certains personnels des formations externes ; o rencontrer, créer voire renforcer les relations avec les équipes mobiles de soins palliatifs, les
centres hospitaliers, les services d’hospitalisation à domicile ; o sensibiliser les familles à la démarche palliative.
AUTRES MALLETTES UTILISÉES Les professionnels référents de la mallette Soins palliatifs utilisent également les mallettes sur les thématiques de la douleur, de la bientraitance, de la nutrition et, dans une moindre mesure celles sur les thématiques de la dépression et de la douleur adaptée au secteur du domicile.
Graphique 12 – Autres mallettes utilisées
Nombre de réponses exprimées : 90,1 %
Source : SFGG – Programme MobiQual – Avril 2013
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Carte 1 – Localisation des structures ayant envoyé le questionnaire d’évaluation Soins palliatifs
Source : SFGG – Programme MobiQual – Avril 2013
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QUESTIONNAIRE D’ÉVALUATION
UTILISATION DE L’OUTIL SOINS PALLIATIFS NOM DE LA STRUCTURE
ADRESSE
TEL FAX
NOM DU DIRECTEUR
NOM DU PROFESSIONNEL REFERENT POUR L’OUTIL : _____________________________
Fonction :
E‐mail de liaison :
1‐ A quelle(s) fin(s) destiniez‐vous l’outil ?
2‐ Des actions de sensibilisation/formation auprès de l’ensemble des personnels de l’établissement ont‐elles été
récemment réalisées (‐ 2 ans) ? Oui Non
Si oui, indiquer le nombre de participants à cette action
Si non, pourquoi ? Si oui, avez‐vous utilisé l’outil mis à disposition ? Oui Non
3‐ Quels ont été les sujets prioritaires que vous souhaitiez aborder ?
o le repérage et la prise en compte :
des symptômes de fin de vie Oui Non
de la souffrance psychique Oui Non
o les définitions et concepts Oui Non
/*
o formation personnelle
o accompagnement dans l’information des personnels
o formation continue de tout ou partie des personnels
o développement d’un volet soins palliatifs dans le projet d’établissement
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o la loi Leonetti Oui Non
personne de confiance Oui Non
directives anticipées Oui Non
procédure collégiale Oui Non
o les questions éthiques Oui Non
o les spécificités gériatriques des soins palliatifs Oui Non
o les convictions, religions, rites Oui Non
o autres : Oui Non
Précisez :
4‐ Quels autres sujets avez‐vous également pu aborder ?
5‐ Cette action de sensibilisation a‐t‐elle :
o permis une diffusion des connaissances auprès des personnels ? Oui Non
o débouché sur un plan de formation spécifique des personnels ? Oui Non
o été poursuivie d’un accompagnement des personnels ? Oui Non
Précisez
6‐ Faites‐vous appel à une personne‐ressource en soins palliatifs (réseaux, EMSP, …) ?
o spécifiquement pour ce type d’action de sensibilisation ? Oui Non
o dans le cadre du volet soins palliatifs de l’établissement ? Oui Non
Si oui, comment ? A quelle fréquence ?
‐ par une visite ‐ régulièrement ?
‐ par un entretien téléphonique ‐ de manière ponctuelle ?
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7‐ Depuis cette action de sensibilisation, avez‐vous progressé dans :
o la prise en compte des volontés de la personne ? Oui Non
o la pluridisciplinarité dans les décisions difficiles ? Oui Non
o l’élaboration de protocoles relatifs :
aux symptômes de fin de vie Oui Non
à l’alimentation Oui Non
à l’hydratation Oui Non
à la sédation Oui Non
o l’accompagnement du mourant ? Oui Non
o l’accompagnement de la famille ? Oui Non
o le suivi de deuil ? Oui Non
8‐ L’utilisation de l’outil a‐t‐elle permis de mieux faire connaître la loi Leonetti (loi du 22 avril 2005 relative aux droits des malades et à la fin de vie) ?
9‐ Le cas échéant, que faudrait‐il envisager pour que les personnels la connaissent mieux ?
10‐ Les dispositions prises pour organiser les soins palliatifs dans votre établissement permettent‐elles :
o d’identifier la personne de confiance ? Oui Non Si non, pourquoi ?
o de rechercher l’existenc
de directives anticipées ?
Oui Non Si non, pourquoi ?
o d’expliquer les modalités des directives anticipées ?
aux résidents Oui Non Si non, pourquoi ? aux familles Oui Non Si non, pourquoi ?
o au directeur
o au médecin coordonnateur
o aux personnels infirmiers
o au psychologue
o aux aides‐soignantes et AMP
o à l’animateur
o aux agents de service
o aux résidents
o aux familles
o Autres
Préciser ___________________________________________
- 20 -
Si non, pourquoi ?
________________________________________________________________________
11‐ La sensibilisation/formation a‐t‐elle eu un impact positif en termes…
Commentaires
12‐ Cette action a‐t‐elle renforcé la collaboration avec d’autres institutions ?
o Hôpital Oui Non
o Hôpital local Oui Non
o USP Oui Non
o EMSP Oui Non
o réseau de santé Précisez
Oui Non
o autres institutions Précisez
Oui Non
Précisez le type de collaboration :
o de réflexion des personnels soignants sur leur travail ? Oui Non
o d’organisation du travail ? Oui Non
o de repérage des situations palliatives ? Oui Non
o d’anticipation des situations à risque ? Oui Non
o de valorisation des soins techniques ? Oui Non
o de valorisation des soins relationnels ? Oui Non
o d’amélioration dans le soulagement des symptômes ? Oui Non
o de qualité de vie des patients ? Oui Non
o de qualité de vie des personnels soignants ? Oui Non
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13‐ Avez‐vous déjà passé une convention avec des bénévoles d’accompagnement ?
Oui Non
14‐ Quelles sont les prochaines actions prévues pour poursuivre la réflexion sur cette thématique ?
15‐ Utilisez‐vous d’autres outils du programme MobiQual ?
Douleur Oui Non Douleur Bientraitance Domicile Oui Non Bientraitance Oui Non Dépression Oui Non Nutrition Oui Non
Questionnaire à renvoyer de préférence par mail, sinon par courrier ou fax.
Mail : Cliquez ici pour l’envoi par mail
Adresse postale : Délégation générale de la SFGG Suivi du programme MobiQual – Outil Soins palliatifs 60, rue des Cherchevets 92150 SURESNES
Fax : 01 41 12 87 17