synthèse relations presse

sYntHese relAtions presseOctobre 2011

Communiqués de presse du mois ACtuAlités rp

pArutions terres d’Aventure oCtoBre2011

totAl reprises de presse en septemBre2011

Octobre 2011

Ethiopie : Le royaume aux mille visages Les voiles polaires 2011 Nouveau guide des cargos

Déjeuner avec Paula Boyer - journaliste pour La Croix Cocktail de lancement du Guide des Cargos pour Mer & Voyages Départ du voyage de presse au Chili le 15 novembre 2011

La Croix - les Canaries en Famille La Voix du Nord - Islande Le Nouvel Observateur - Ethiopie et Cap Vert

La Croix – Les Canaries En Famille Wider – Everest - Interview Didier France 3 - Bretagne L’Echo Touristique France Agricole La Manche Libre La Presse De La Manche - Tour

De France A Pied La Tribune Républicaine Le Monde - Cap Vert Le nouvel Observateur - Cap Vert Le Nouvel Observateur - Ethiopie L'Est Républicain Magazine - Mongolie

La Voix du Nord - Islande Ouest France - Tour De France A Pied Terre Sauvage Tour Hebdo - Vietnam Aide et Action Magazine www.tourmag.com

www.i-trrekking.com - Nouveau site Terdav www.journaldutrek.com - Ethiopie www.pros-du-tourisme.com www.lemonde.fr - Equateur

Les inrockuptibles www.i-voyages.net www.investir.fr

Terres d’Aventure : 26 Grand Nord Grand Large : 3

pArutions & ACtu GnGl

La sélection du mois

Synthèse Relations Presse

les Communiqués de presse du mois

Octobre 2011


© Vincent Gaudin

COMMUNIQUE DE PRESSE - OCtObRE 2011

L’Ethiopie est un pays riche. Ses trésors culturels sont innombrables, son histoire singulière est celle d’une grande civilisation africaine, et sa nature est puissante. Terres d’Aventure croit au le potentiel immense de cette destination aux mille visages : Lalibela, la "Jérusalem noire " où les églises orthodoxes sortent des entrailles de la terre, les châteaux forts de Gondar, les babouins geladas et les impressionnantes montagnes du Simien, le tombeau de notre ancêtre Lucy, l’odeur du café et l’ambiance des restaurants d’Addis-Abeba, sont autant de choses insolites et inattendues que ce voyage invite à découvrir.

Le royaume aux mille visagesETHIOPIE

www.terdav.com Contact Presse : Marion Brière / [email protected] / ✆ 01 73 01 40 59

Lalibela, Axum, Gondar, lac Tana… l’Abyssinie semble s’être évadée du temps pour mieux préserver son éton-nante identité. Cet étrange îlot de christianisme en terre africaine reste un pays de légendes, du prêtre Jean à la reine de Saba, où le cours du temps semble rester sus-pendu. Une journée en altitude dans les paysages gran-dioses du parc du Simien, propice à l’observation d’une flore endémique et plus particulièrement des babouins geladas, viendra compléter cette “route historique”... sans oublier la visite culturelle d’Addis-Abeba (musée, mercato...). Quatre vols intérieurs permettront de profi-ter au mieux des points forts de ce voyage.

- Une immersion dans la vie nomade- Un groupe de taille réduite pour faciliter le contact avec la population locale- Des balades à pied et à cheval dans des paysages hors du commun

Les hauts plateaux d’Abyssinie11 joUrs | à partir de 2445 € TTC | Du 23 DECEMBrE au 02 jANVIEr ou du 13 jANVIEr au 23 jANVIEr 2012

POURQUOI tERRES D’AvENtURE ?

• Terres d’Aventure est le pionnier du voyage à pied et leader dans son domaine depuis 1976. Notre curiosité du monde est intarissable, il n’y a pas un coin de terre que nous n’explorons pas.

• Notre engagement dans le tourisme responsable est reconnu par la certification ATR, et représentatif d’un état d’esprit de randonneur, respectueux de la planète et des hommes.

• Des équipes de guides et de conseillers voyageurs, spécialisées par destination, qui ont quadrillé la planète. Ils sont un incroyable réseau de connaissances et une pépinière d’idées pour organiser les voyages de nos clients.

• Nous voulons partager notre passion et notre état d’esprit avec tous les marcheurs en parcourant les grands espaces et les lieux mythiques.

• Nous pensons que la combinaison marche et nature, permet d’apaiser son esprit, de le stimuler, et de renouveler sa perception du monde.

VOus APPrécIErEz

Exclusif : 17h – Projection du film «Tara, Voyage au coeur de la machine climatique» présenté par Eric Bourgois et en présence de membres de l’expédition.Tara, ancien bateau de Jean-Louis Etienne, est entré

dans l’histoire en se laissant dériver, prisonnier des glaces

de l’océan Arctique, pendant 507 jours . Pour mener à

bien cette campagne d’études scientifiques, l’expédition

Tara s’est associée au programme européen Damoclès

dirigé par l’océanographe Jean-Claude Gascard et qui

réunit quarante-huit laboratoires de douze pays. Ce film,

réalisé dans des conditions extrêmes, relate le quotidien

de cette mission sans équivalent. Mais au-delà de l’exploit,

ce documentaire nous montre que la mission scientifique

a révélé une réalité beaucoup plus alarmante que prévu

pour le climat de la planète…

Pour la deuxième année consécutive, Grand Nord Grand

Large, le spécialiste des voyages polaires, organise "les

Voiles Polaires" le dimanche 11 décembre 2011, au grand amphithéâtre de l’Institut Océanographique de Paris.

De 13h à 21h, le public pourra découvrir des projections de

films tournés sur les mers, en Antarctique, au Groenland, au

Spitzberg ; assister à la présentation des nouveautés 2012,

rencontrer les équipes de chaque bateau.

Communiqué de PReSSe•OCTOBRE 2011

OUVERT à TOUSENTRéE gRaTUiTE

Grand nord Grand LarGe Lève "Les voiles Polaires 2011"

Contact presse : Marion Brière01 73 01 40 59 – 06 66 27 05 [email protected]

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Renseignements : GNGL - 75 rue de Richelieu 75002 Paris - Siège Social : Tél. 01 40 46 05 14 - [email protected] - www.gngl.comS.A. au capital de 1 000 000 € - Licence d’Etat N° IM075100067 - RCS B 305 691 141 - APE 633 Z

Cet événement inédit réunit chaque année les passionnés de voile et de voyages dans les pôles : un après-midi de projections de films et de rencontres en présence des skippers et équipages de bateaux de légendes.Invité d’honneur de l’édition 2011 : Eric Bourgois, Directeur de Tara Oceans et chef d’expédition à bord de Tara.

Dimanche 11 décembre - De 13h à 21h

Institut Océanographique195 rue Saint-Jacques - 75005 Paris

PluS d’info : www.GNGL.COM

© C

rédi

t pho

to :

D.R

Un guide de voyage unique en son genre. Présenté par ces auteurs, Hugo Verlomme et Marc-Antoine Bombail

Des centaines de routes à travers mers et océans. Des destinations mythiques : New York, Valparaiso, Singapour, Sydney, Pa-peete, Shangaï, Yokohama, Vancouver… Les pôles, les tropiques, les îles, les fjords et les icebergs. Des bateaux à vous donner le tour-nis, grands ou petits, navires marchands, de travail, cargos-mixtes, caboteurs, vaisseaux d’expédition… Voyages en paquebots ou à bord de trois-mâts…Aucun doute, le voyage maritime est dans l’air du temps. Grâce à l’étonnante variété des navires et des destinations, les voyageurs, de plus en plus nombreux, se tournent vers la mer, heureux de sortir enfin du tourisme de masse ou de la dictature de l’avion.

Le guide des voyages en cargos propose tous les itinéraires, navires, contacts, astuces, té-moignages, pour un embarquement immé-diat. Avec, en bonus, puisque les voyages se prolongent désormais sur la Toile (réseaux sociaux, blogs, webcams, outils de géolocali-sation), le petit guide internet du bourlingueur.Ce livre unique en son genre est aussi le reflet d’un changement de société : la volonté de ra-lentir, de retrouver le sens de la lenteur, pour mieux savourer les voyages, sa propre vie… Slow is beautiful !

Toute l’équipe de Mer & Voyages,les Editions des Equateurs,Hugo Verlomme, Olivier Frebourget Marc-Antoine Bombailont le plaisir de vous convier à un cocktail pour le lancement du nouveau « Guide des voyages en cargos »Le mardi 15 novembre à 18h30, 75 rue de Richelieu 75002 Paris.

Contact : Marion Brière - 01 73 01 40 59 - [email protected]édérique Sauvadet - 06 14 69 89 53 - [email protected]

Invitation pressecroisières expédition

voyages en cargovoyages thématiques

Licence d’état : IM 075 000 017 - Garantie par l’APS

75, rue de Richelieu 75002 Paris - 01 49 26 93 33 - [email protected]

HUGO VERLOMMEMARC-ANTOINE BOMBAIL

pAqUEBOTs, CAR-fERRIEs,NAVIREs MIxTEs, BRIsE-GLACE,

NAVIREs sCIENTIfIqUEs, GRANds VOILIERs, CABOTEURs, ETC.

LE

GUIdE dEs VOyAGEs EN

CARGO

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CARGOET AUTREs NAVIREs

Éditions des Équateurs

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Toute l’équipe de Mer & Voyages,les Editions des Equateurs,Hugo Verlomme, Olivier Frebourget Marc-Antoine Bombailont le plaisir de vous convier à un cocktail pour le lancement du nouveau « Guide des voyages en cargos »Le mardi 15 novembre à 18h30, 75 rue de Richelieu 75002 Paris.

Contact : Marion Brière - 01 73 01 40 59 - [email protected]édérique Sauvadet - 06 14 69 89 53 - [email protected]

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Éditions des Équateurs

lA seleCtion du mois

Octobre 2011


18 RUE BARBES92128 MONTROUGE CEDEX - 01 74 31 60 60

26 OCT 11Quotidien Paris

OJD : 94439

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VOYAGEURS0253299200501/XVP/OTO/1

Eléments de recherche : TERDAV ou TERRES D'AVENTURE : agence de voyage, toutes citations *** DONNER LES DOSSIERS TOURISTIQUESEN ENTIER DANS LES REVUES ***

OCÉANIQUE À Tenerife et sur sa voisine La Palma,deux des fles Canaries, les randonnées largement

agrémentées de baignades font le bonheurdes enfants qui accompagnent des parents randonneurs

Aux Canaries, baleineset dauphins au bout du chemin

TENERIFE, LA PALMA(Espagne]De notre envoyée spéciale

A l'ouest de Te-/ % nerife, à Los

/ % Gigantes, les-L J-hautes fa-laises de basalte noirtombent à pic dans lamer saphir. À touche-touche dans le port deplaisance, les bateauxproposent excursions etcroisières tournées versla pêche ou l'observa-tion animalière. Ce coinde l'Atlantique est connupour abriter des cétacés protégés commeles baleines pilotes et plusieurs variétés dedauphins. Ces mammifères apprécient leseaux calmes et profondes de la passe entreTenerife et l'île de La Gomera. Dès l'em-barquement, les enfants sont impatientsde les apercevoir. Cette première journéeest l'un des temps forts d'un séjour surplace.

Sur le bateau, parents et grands-parentsfont connaissance autour d'une petite col-

lation, devancés, en matière de convivialité,par les plus jeunes, âgés de 8 à 17 ans... Lacôte, qui s'éloigne, rend spectaculaire l'im-posant relief volcanique sorti des flots aularge des côtes marocaines, il y a treize àquatorze millions d'années. Sous l'effet desvents alizés, une impressionnante barrede nuages surplombe la montagne.

Trois quarts d'heure plus tard, un ailerondorsal gris foncé et brillant émerge desvagues. Le bateau ralentit Bosse sur le front,nageoire dorsale, une baleine globicéphaleest toute proche. Ce mammifère de cinqmètres de long - il ressemble à un grosdauphin - se livre à une étonnante choré-graphie de sauts, plongeons et autres jaillis-sements de vapeur d'eau. Son jeu de cache-cache fascine Lila, 8 ans, qui en oublie sonmal de mer, et Anthony, 10 ans, accompa-gné de sa grand-mère Paulette qui tentedes photos. Las, il faut bientôt laisser laplace à un autre navire qui tente aussi d'ap-procher le cétacé. Retour vers le rivage oùle bateau jette l'ancre dans une petite anse,au pied de la plage noire de Masca. Per-sonne ne se fait prier pour plonger dansl'onde fraîche et transparente avant de dé-jeuner. Vincent, 10 ans, et son père Jean-pierre sont ravis de partager cette baignade.

18 RUE BARBES92128 MONTROUGE CEDEX - 01 74 31 60 60


OJD : 94439


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LAPALMATENEPIFE

.San Antonio Santa Cr,Volcan* O* TenenfeTaugula

LASOMERA

fi HIERRO

Dès le lendemain,petits et grands, équi-pes de bormes chaus-sures, font une pre-mière randonnée. Lepique-nique à base deproduits locaux a étéréparti dans les sacs àdos des uns et desautres. La descente dela gorge de Masca(600 m de dénivelépour trois heures demarche) est réputéeassez difficile. Sandra,l'accompagnatrice,ouvre la marche, de-vancée par son chien de berger Teïma. Lesplus jeunes s'élancent en tête. Ni les obs-tacles naturels, ni la dureté de la caillasse,ni la chaleur ne les freinent. Ils sont capti-vés par les gros lézards et écoutent atten-tivement Sandra expliquer qu'il ne faut pasjeter de détritus, même pas les restes d'unetomate, pour ne pas risquer de modifier lemilieu naturel et le régime alimentaire desanimaux. Les premiers signes de fatiguesont bientôt dissipés par la promesse d'unbain. Nadège, 15 ans, et sa sœur Pauline,13 ans, apprécient de « ne pas marcher toutle temps, dè pouvoir nager, de casser la croùtetous ensemble ».

Après Tenerife, cap sur l'île de La Palmapar ferry. Une terre rurale et authentiqueen partie classée « réserve de la biosphère »par l'Unesco. Au nord-est, les alizés ontfavorisé l'apparition d'une forêt de fougèreset de lauriers arborescents : c'est un véri-table havre de paix et de fraicheur pour lesmarcheurs. La randonnée suivante, en file

La Palma, à son extrémité méridionale. Après une randonnée au pied des volcans, la promesse d'une baignade.

indienne, à travers les champs de cendresau pied des volcans San Antonio et Tene-guia, à l'extrémité méridionale de l'île, sera,elle, plus délicate. Dans ce spectaculairepaysage minéral, les pieds foulent le basaltenoir, les regards s'accrochent à de maigresbuissons phosphorescents, s'éblouissentdevant les salines susnendues au-dessusde la mer. «J'aimebienœnnâtredesgens inconnus laveille », confieVincent, qui ré-sume ainsi le sejour : « C estcomme une colo-nie de vacances avec les parents pas loinpour nous rappeler d'emporter de l'eau oude prendre une douche. » Louise, 13 ans,aime « marcher en accordant son pas aurythme de celui à qui on parle » et apprécie« le mélange des générations ».

FRANCE LEBRETON

de ne pas marchertout le tempset de pouvoir nager.

Les Canariesà sa guise« Tenerife et La Palma » : 8 jours(dont 4 jours de marche) à partir deI HO € (- 10 % pour les 8-15 ans).Deux à trois heures de marche parjour, 500 m de dénivelé.« Cascades et volcans aux Cana-ries » : 15 jours (dont 10 jours demarche) à partir de 1995 € (-10 %pour les 8-15 ans). Trois à quatreheures de marche par jour, 800 mde dénivelé.Ces deux circuits proposés par Terred'aventure accueillent les enfants àpartir de 8 ans.Logement en appartement-hôtelavec piscine.INSCRIPTIONS ET RENS. :0.825.700.825 et sur www.terdav.com

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09 OCT 11Quotidien Prov. avec dim.

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TOURISMEL'Islande,terre insoliteoù la glacejoueavec le feu.



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ATLANTIQUE NORD

L'Islande, terre insolite où la glace joue avec le feuFlottille d'icebergs multicolores,désert de cendres noires,étendues d'eau chaudelaiteuse... bien plus qu'une îleau nord de l'océan Atlantique,c'est « une autre planète »qu'on découvre à seulementtrois heures de vol de Paris.Si vous aimez les paysagessauvages, façonnés par laglace et le feu ; si la pluie, levent et la marche à pied nevous font pas peur, l'Islande estune destination à ne surtoutpas manquer.

Prêt pour un voyage interplané-taire ? C'est parti. Après l'atterris-sage à l'aéroport de Kevlavik, onpeut très bien se passer du passageun peu forcé au « Blue Lagoon ».En sortant de l'avion, se baigner enplein air dans des eaux à plus de35° C et s'enduire le visage avecune boue blanche « rajeunis-sante », ça tente. Mais quand on seretrouve avec plusieurs centainesde personnes dans un bassin ali-menté par les eaux rejetées par unecentrale thermique, l'idée perd deson charme. Puis, il y aura biend'autres occasions pour plongerdans une rivière chaude...Chaud et froid, on y est, ce sont lesdeux extrêmes qu'on rencontre par-tout sur l'île que l'homme habitedepuis le IXe siècle. Mais bien avantl'arrivée des premiers Vikings,poussée hors de l'eau par une bullegéante de magma, l'Islande est uneterre de contrastes depuis la nuitdes temps. Aujourd'hui encore lesvolcans sont partout. En France,on se rappelle surtout de celui dontles nuages de cendres ont empêchéles avions de décoller un peu par-tout en Europe en avril 2010 ; ce-lui dont le nom était le cauchemarde tous les présentateurs radio ettélé : rEyjafjallayôkull.On l'a escaladé, « l'Eyja », en pas-sant par un nouveau sentier, l'an-cien étant enseveli sous une bonnecouche de lave et de cendres en-core bien fumantes. Sur la route ouplutôt sur la piste - dès qu'on s'éloi-gne de la mer les routes deviennenttrès rares en Islande - on pourraits'arrêter tous les cinq minutespour découvrir un nouvel aspectde cet univers étrange. Les petitescolonnes de fumée qui sortent de



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Des paysages époustouflants, souvent là où la végétation commence à se faire rare pour laisserapparaître la pierre nue sous toutes ses formes mais toujours d'origine volcanique.

terre un peu partout ? Des fumerol-les : de la vapeur d'eau quis'échappe de la croûte terrestre ciet là et que les Islandais utilisenttout naturellement pour chaufferleurs habitations. Le même phéno-mène peut prendre d'autres appa-rences. Une flaque de boue rougeâ-tre qui fait « bloub-bloub » parexemple. « Ne sortez pas du sentier,des fois ça fait pschitt aussi ! » pré-vient notre guide.Le froid, on l'a rencontré aussi, sur-tout à partir de la deuxième jour-née de notre séjour, quand le soleila disparu derrière les nuages. Onl'a revu de temps en temps, l'astre

du jour, entre deux averses, maisjuste pour casser les tons de grisavec des arcs-en-ciel.

Jôkulsârlôn, ThorsmôrkLe froid, on l'oublie vite quand ontombe dans une espèce d'hallucina-tion collective à Jôkulsârlôn - pro-mis, sans avoir abusé de l'eau-de-vielocale appelée Brennivin. Ici, des gla-çons géants se détachent d'un gla-cier pour danser dans un lagon. Se-lon la densité de la glace, sa teneuren cendres volcaniques, ces« 0FAPI » (objets flottants à peineidentifiables) prennent différentescouleurs. L'eau salée et le vent s'en

servent comme pâte à modeler,créant une variété de formes. Cebruit sourd, au loin ? Un nouvel ice-berg vient de naître, coupant le cor-don avec le glacier. D'autres sons,plus aquatiques, annoncent qu'un« glaçon » a décidé de se retourner.Dans la vallée de Thorsmôrk, où lesol noir contraste avec les paroispeintes de vert et d'orange, levoyage prend une autre dimen-sion. On y croit tout de suite, auxlégendes et autres sagas. Statues depierre le jour, les trolls reprendrontvie dès le coucher du soleil. Ils nesont pas méchants les trolls, mais illeur arrive de croquer de l'humain,alors, on ne s'attarde pas trop...



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À Jôkulsârlôn, des glaçons géants aux couleurs allant du rosé au bleu se détachent d'un glacierpour flotter dans le lagon. C'est sans doute ici que les dieux nordiques prenaient l'apéro.



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La vue est plutôt pas mal du haut de l'Eyiafjallajokull, volcandont le nuage de cendres a paralysé le trafic aérien en avril 2010.



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Cette maison en bois recouvert de goudron serait la plusancienne de l'île ; elle se trouve dans le village d'Eyrarbakki.

On pourrait vous parler du désertnoir qu'on a traversé dans la ré-gion du volcan Hékla - endroitchoisi pour le tournage du nou-veau Aliens ; du bruit à la fois as-sourdissant et apaisant des chutesd'eau comme celle de Skogafoss ;de la vue plongeante imprenablesur le canyon vert de Fjadrar-gljufur ; des troncs torturés desbouleaux nains qui, comme toutela végétation de l'île, préfèrent res-ter près du sol pour limiter la priseau vent ; du goût des myrtilles, ca-marines et autres baies comestiblesqui poussent un peu partout pouroffrir un apport en vitamine C aupromeneur...

Une semaine bien chargée en ex-cursions, avec un guide et unchauffeur qui connaissent le ter-rain sur le bout des doigts, nous apermis de découvrir une planète,euh, un pays extaordinaire.Le tourisme se développe en Is-lande et c'est tant mieux, à condi-tion de faire tout pour préserver sespaysages uniques au monde. Avechuit poubelles pour le tri des dé-chets les Islandais semblent bienmesurer l'importance de la tâche ;mais que penser de cet investisseurchinois qui souhaite acheter un ter-rain de quelque 300 km2 dans lenord-est de l'fle pour un projet tou-ristique de grande envergure ?

@ PRATIQUE

Y ALLERL'agence Terres d'Aventure pro-pose plusieurs circuits accompa-gnés en Islande. Vous partezavec un groupe de 10 personnesen moyenne, un accompagna-teur natif du pays ou venu deFrance, pour une série d'itinérai-res originaux, de la balade tran-quille au trekking le plus sportif.Les hébergements sont en har-monie avec le lieu et son environ-nement, de la chambre d'hôtel in-dividuelle au refuge, en passantpar l'auberge de jeunesse.Prix : à partir de 1 660 € (8 jours).

CLIMATContrairement aux idées reçues,l'Islande n'est pas un pays extrê-mement froid avec de la neigepartout tout au long de l'année.En été la température moyenneest de 12° C ; au printemps et àl'automne, de 8° C. Vent et pluiesont assez fréquents, il est indis-pensable de prévoir des vête-ments adaptés.

MONNAIEL'unité monétaire d'Islande est lacouronne islandaise (ISK). Comp-ter environ 1 euro pour 165 cou-ronnes.

LANGUELes Islandais parlent... l'islan-dais, une langue germanique ;comme le danois, le norvégien etle suédois, elle vient du norrois,la langue des Vikings. S'il est diffi-cile de trouver un interlocuteurfrancophone, la plupart des Islan-dais maîtrisent I anglais.

BONNES ADRESSESManger ^ restaurant RaudaHusia, à Eyrarbakki, pour lasoupe aux poissons et les lan-goustines. Internet :www.raudahusid.isBoire un coup -̂ Hvita Per-lan, Austur straeti 12a, Reykjavik.

RENSEIGNEMENTSAuprès de l'agence Terresd'Aventure, 30 rue Saint-Augus-tin, 75002 Paris ;© 0153737676;fax 01 43 25 69 37 ;e-mail : [email protected] ;site internet : www.terdav.com



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Les Islandais ne sont que300 000, dont les deux tiershabitent à ReykjavikAu bout de quelques jours derandonnée en Islande on peutse poser la question suivante :« mais où sont les Islandais ? »Fin septembre, en se promenant desite en site, on ne rencontre que trèspeu d'Islandais. Sur la route quilonge la côte sud on croise une voi-ture de temps en temps, c'est tout.Dans la bande verte qui suit elleaussi le bord de la mer, on trouve àpeine quelques fermes. À Buland, ona rencontré Sigurdur et son fils Pé-tur qui remettaient en état le bâti-ment pour rentrer leurs moutonsavant l'hiver (qui arrive bien plus tôtque chez nous !). C'est à Reykjavik,ensuite, que nous avons discuté avectrois jeunes Islandais, devant unebrasserie du centre-ville. Bryndis,22 ans, hésite encore entre l'art et lapsychologie ; Eva, 19, devrait « par-tir à New York pour faire des étu-des d'architecture » ; Aron, 22, est

le chef cuistot de la brasserie. Origi-naire d'Akureyri (une ville dunord) il est arrivé à Reykjavik il y aquelques années.Des jeunes « comme chez nous »qui font leurs études la journéepour décompresser le soir, au ci-néma ou dans l'un des 80 cafés de-la capitale. Ce qu'ils pensent du dé-veloppement du tourisme en Is-lande ? « C'est très bien. On rencon-tre des gens d'ailleurs et le tourismenous apporte de l'argent (rires) ;puis, nous aimons montrer notrebeau pays, tout le monde est bienve-nue en Islande ! » résume Bryndis.La jeune femme n'a pas pu s'empê-cher de raconter l'anecdote sui-vante : « Les gens ont souvent une"image erronée de notre pays. J'étaisen voyage à l'étranger, quelqu'unm'a demandé si j'étais un Esqui-mau ; il pensait qu'on habitait dansdes igloos ! ».

Rencontre avec Bryndis, Eva et Aron, un lundi soir devantune brasserie dans le centre-ville de Reykjavik.

LE NOUVEL OBSERVATEUR10/12 PLACE DE LA BOURSE75081 PARIS CEDEX 02 - 01 44 88 34 34

13/19 OCT 11Hebdomadaire Paris

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Soleils d'hiver

Berceau del'humanité,le pays abriteles trois religionsdu Livre dans unGrare harmonie L

es mythes sont la pimcipale richesse del'Ethiopie. Ce pays en regorge depuis la nais-sance des hommes puisque c'est ici qu'ilssont apparus. Commençons alors par le pre-

mier d'entre eux: Lucy, notre ancêtre, vous attendau Musée national d'Addis-Abeba. Elle sera l'une desbonnes raisons de visiter la capitale, avec le plaisirde prendre un café italien chez To Mo Ça, uneadresse incontournable, et de se balader au milieudes échoppes de souvenirs de Churchill Avenue oudu Mercato traditionnel.

Passons au mythe le plus extraordinaire du pays,ses racines bibliques. Ce qui fait courir ici les tou-ristes du monde entier, ce sont les fêtes religieusesde Timkat (Epiphanie) en janvier: l'Ethiopie est unpays profondement religieux qui mêle, de façonunique et harmonieuse, sans violence (mais sansmélange non plus, chacun devant rester dans sa castede naissance et ne pas se marier en dehors sous peinede i ejet) les trois grandes religions du Livre : juifs (l'es-sentiel de la communauté des Falachas a rejointIsraël au début des années 1990 quand la



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tamme menaçait le pays), musulmans et chré-tiens orthodoxes.

Les églises orthodoxes, ici, ne ressemblent aaucune autre : ce sont de grandes maisons rondescalquées sur les cases traditionnelles, mais en bienplus grand. Quand on y entre, on touche au mer-veilleux. Elles renferment un espace sacré où nul nepeut pénétrer hormis les prêtres. Les croyants et lesvisiteurs sont seulement autorises a déambulerautour de cet espace recouvert de fresques naïves,diablement colorées. Ces œuvres n'atteignent pas lasubtilité des fresques italiennes de la Renaissance,mais leur beauté simple est surprenante: ondécouvre avec elles un nouveau paysage artistique.Lors des fêtes de Timkat, des foules immenses sepressent autour des églises. Les Occidentaux optentsouvent pour celles de Lalibela, le lieu sacré le plusconnu du pays • il y a là une dizaine d'églises, tailléesdans la roche, enchâssées dans la terre. Un travailexceptionnel, qui date du XIe siècle. Du coup, les tou-ristes sont plus nombreux que les pèlerins...

Aussi Gilbert Mmiac, l'un des principaux voyagisteslocaux, arrivé il y a trente ans, conseille à tous ceux quirêvent d'assister à ces cérémonies d'aller àBahar Dard,dans les églises du lac Tana, dont celle, magique, deTsegue, remonte au XVe siècle. Gondar est une autrealternative. Dans ces lieux moins fréquentés, il restepossible de passer un Timkat « authentique ». Onvisite alors Lalibela avant, ou après, et on profite ainsicalmement de ce site exceptionnel inscrit au Patri-moine mondial de l'Humanité par l'Unesco.

Un spécialiste vous sera indispensable si vous vou-lez atteindre le mythe du feu. « C'est à Erta Aie, justeà côté de l'Erythrée, que vous pouvez approcher duseul volcan en activité de la planète que l'on peutpresque toucher du doigt!» explique Gilbert Miniac.L'homme connaît chaque route, presque chaquehabitant dans les villages où il se rend, et avec lui,vous pouvez explorer un autre mythe : celui des pay-sages abyssins. Il faut aller les admirer dans le cœurdu pays, dans le parc du Sankaber. Une balade rapidepermet de voir les montagnes, les cascades et lescolonies de babouins Gélada, que l'on peut presquecaresser tant ils sont habitués a des hommes qui neles chassent pas. Mais cette option vous laissera survotre faim : c'est au-delà que les beautés abyssines setrouvent.. Pour les toucher, il faut faire un trek de sixjours en prenant une tente et un sac de couchage bienépais car à 3000 mètres d'altitude, il ne fait paschaud le jour, et très froid la nuit.

Ensuite, la conscience en paix, il ne vous resteraplus qu'à aller explorer les derniers grands mytheséthiopiens : celui de la poésie - on peut aller visiterla maison de Rimbaud a Harar. Ou bien celui desRastas, cette communauté de Jamaïcains venuss'installer dans la patrie de l'empereur Hailé Selas-sié, qu'ils s'étaient choisi pour souverain spirituel.Leurs descendants sont toujours à Shashamané afumer le pétard en écoutant du reggae.

Si vous netes toujours pas rassasie de ce pays,commencez à remonter l'ultime mythe, celui du

L'église de Beth Giorgis, a Lalibela, enchâssée dans la terre, surprend par son architecture

Procession lors des fêtesde Timkat

Ethiopian Airlines6 vols directs par semaineau départ de Paris,à partir de 709 €.Pass pour les volsintérieurs (fortementrecommandés, vu l'étatdes routes) : de 74 €(I vol) à 223 € pour 6 vols(plus taxes de 15 € par volenviron).

Sur place11 est recommandéde passer par unprofessionnel car lesinstallations locales sontsommaires et rares.Terres d'aventure propose12 circuits dont un spécialTimkat a 2 845 €.

Erta Aie, la « montagne fumante », est en constante activité

temps. Plus vous vous enfoncerez dans le Sud et plusvous remonterez les siècles. Vous approcherez destribus dont le mode de vie a peu évolué depuis lesdébuts de l'humanité. «Le Sud est fascinant. Ondirait que le temps s'y est arrêtéily a des millénaires.Vous visitez des villages où le plastique n'est pasencore arrivé, les gens ne portent même pas de longs »,raconte en souriant Pierre Vernhes, le conseillercommercial de l'ambassade de France, tombé amou-reux de ce pays, le plus dépaysant qu'il ait jamais vudans ses pérégrinations professionnelles.

Inutile de vous dire que ce voyage dans le tempsest réserve aux baroudeurs : dans ces villages, il n'ya pas d'hôtels. Il faut s'y rendre accompagné par unspécialiste, ne serait-ce que pour des questions desécurité : la frontière est vite franchie ici entre unezone sans danger et une région en guerre. Mais par-tout, dans les villes comme à la campagne, vouspourrez célébrer le plus sympathique des mytheslocaux : le café. Oui, il est à hauteur de sa réputation,oui, il est fort et délicieux ! Et oui, ça peut être utiled'en déguster car l'Ethiopie est aussi un pays rudeet très pauvre où le tourisme se conjugue avec deshôtels Spartiates, une hygiène limitée et une cuisinelocale vite lassante. L'Ethiopie se mérite : il faut êtreaussi à la hauteur des mythes.CLAUDE SOULA



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Eléments de recherche : Toutes citations : - COMPTOIR DES VOYAGES : agence de voyage - WWW.COMPTOIR.FR *** DONNER LESDOSSIERS TOURISTIQUES EN ENTIER DANS LES REVUES ***

Le village deFontainhas,perche sur lesfalaises de l ' î le deSanto Antâo

V ous ne connaissez pas le Cap-Vert? Pasétonnant: le « petit pays » que chante saplus illustre artiste Cesaria Evoria ne faitpas encore partie des destinations de

masse. Si vous y partez, une très belle découvertevous attend... à condition de lire auparavant ce moded'emploi qui facilitera votre visite. Pas de panique :il ne s'agit pas de vous prévenir contre des dangersou des désagréments - ils sont inexistants -, maissimplement de vous avertir qu'il vous faudra prendrevotre temps. Ces îles restent préservées et désirablespour une simple et bonne raison : circuler de l'une àl'autre est parfois compliqué et si vous n'avez pas unmois devant vous, il vous faudra faire plusieursvoyages pour découvrir tous les charmes de cetarchipel. En fait, le Cap-Vert ressemble à ces lan-goustes qui abondent dans les restaurants locaux :leur chair est délicieuse, mais elle se mérite. Il fautd'abord casser leur carapace. Et la carapace, ici, cesont les transports : c'est parce qu'il est compliqué

d'y circuler que ce pays situe a quelques heures del'Europe, sous une latitude quasiment idéale et sansjet lag dévastateur, reste un lieu bon marche,accueillant et absolument authentique.

Commençons par le commencement : commenty aller? Les vols directs depuis la France sont trèslimités. Le plus simple sera donc de voler via le Por-tugal, l'ancienne métropole coloniale du Cap-Vertqui a donné a ces îles leur langue commune et unearchitecture charmante. Votre vol arrivera - dans laplupart des cas - sur l'île qui a le moins d'intérêt:Sal. C'est une immense étendue plate avec une villebalnéaire, Santa Maria, tapissée d'immeubles pourtouristes. Si la foule et les gros hôtels de type « club »ne vous gênent pas, si vous aimez la plage (garantiesable blanc et eau turquoise), la plongée sous-marine, le kitcsurf ou le Windsurf (le vent y soufflesouvent, parfois même assez fort), si vous voulezsimplement ne rien faire, vous y serez heureux.Sinon, vous irez voir ailleurs et là, les vrais



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plaisirs de la découverte pourront commencer.Vous pouvez d'abord voler vers la capitale Praia,

sur l'île de Santiago. Vous y trouverez de quoi vousréjouir: des paysages secs impressionnants et puis,tout au bout de l'île, la plage de Tarrafal (ne vousétonnez pas, vous trouverez un village s'appelantTarrafal sur quasiment chacune des îles et à chaquefois, il y aura une plage délicieuse !) avec son petitmotel. Tout cela devrait vous plaire mais sans vousoccuper une semaine. Alors, reprenez un bateau ouun avion pour pousser plus loin. Vous avez le choix :aller vers Fîle-volcan de Fogo, vers Brava ou vers latrès discrète Maio.

Sinon, et c'est l'option que l'on vous conseille, ten-tez d'atteindre le plus vite possible Mmdelo, la deu-xième ville du pays, sur l'île voisine de Sâo Vicente.Vous y passerez une soirée enchanteresse en allantprendre des verres dans ses cafés « coloniaux » ou enécoutant de la musique dans les bars (c'est la ville deCesaria Evoria, alors demandez les programmes desclubs dans votre hôtel). Le lendemain, vous pren-drez un bus collectif pour aller sur la belle plage dePraia Grande, à Calhau: vous y serez seul, oupresque, on vous le garantit. Prenez garde aux rou-leaux et aux courants, et soyez heureux.

Ensuite, remettez-vous en route pour atteindrel'un des plus beaux endroits que l'on connaisse surterre : Santo Antâo. Une seule solution pour y arri-ver : le bateau, car l'île n'a pas d'aéroport. Il n'y a quedeux liaisons maritimes par jour, et encore, quandtout va bien : un petit navire part le matin et unautre, plus grand et plus confortable, dans l'après-midi (comme ils sont parfois en panne, ren-

Voyagistes proposant descircuits au Cap-Vert

Terres d'aventure:programme RandoLiberté.www.terdav.com

Comptoir des voyageswww.comptoir.fr

Zig-Zag Randonnéeswww.zigzag-randonnees.com

Mindelo, capitaleculturelle de'archipel dépaysera

tous ceux quiprendront le tempsde s'installer dansses cafés festifs



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plage de Tarrafal,

sur l'tle de Santo Antâo

seignez-vous ou ayez un bon voyagiste qui lefasse pour vous).

Une fois la traversée de deux heures effectuée,vous serez dans un paradis pour randonneurs.Quelques balades magiques vous attendent ouquelques panoramas sublimes si vous ne sortez pasde votre voiture. Premier itinéraire possible : la routedes crêtes, qui relie les deux côtés de l'île. Là, vousne saurez plus si vous êtes encore en Afrique ou plu-tôt dans une forêt de pins méditerranéenne. Ensuite,descendez sur la côte, direction Ribeira Grande. A lasortie de la ville, continuez jusqu'à l'hôtel PedracinVillage, un petit havre de paix suspendu dans lamontagne avec une vue époustouflante. Ce seravotre base pour de merveilleuses balades à pied ouà cheval. Vous allez traverser des petits villagesd'agriculteurs, des champs de canne à sucre dans lavallée de Ribeira, des champs d'ignames... La pro-

Sur l'île de Santo AntâoA Tarrafal: l'hôtel MarTranquilldade.Réservation possible en ligne surwww martranquilidade.com

A Pônta Do Sol: l'hôtelA Beira Mar (Chez Fatima)Tel : (+238) 225-1008

A Ribeira Grande: l'hôtelPedracin VillageTel. : (+238) 224-202O.

chaîne étape? La ville de Ponta do Sol, le « haut lieu »touristique de l'île où se croisent bien une vingtainede touristes au plus fort de la saison ! Un petit portavec une plage sommaire mais protégée et rafraî-chissante et, à nouveau, des balades et randonnéesvariées au bord de l'océan ou vers les vallées.

Les paysages de Santo Antâo sont toujours spec-taculaires. Le grand plaisir, c'est de se promenerdans une nature encore habitée, cultivée comme ellel'était il y a plus d'un siècle. Les montagnes tombenttrop abruptement dans l'eau pour pouvoir se bai-gner, mais si vous rêvez de mer et de sable, c'est pos-sible aussi : direction Tarrafal et sa grande plage.

Là encore, préparez-vous a une expédition avantd'arriver à bon port: depuis Porto Novo, vous fereztrois bonnes heures de route avant d'arriver dans cevillage du bout du monde. C'est une petite bourgadede pêcheurs où vous trouverez un autre miracle, MarTranquilidade, un hôtel d'une quinzaine dechambres ouvert il y a une dizaine d'années par uncouple de navigateurs tombés amoureux de l'en-droit. Lui est allemand, elle, américaine, et leur mai-son comblera tous les amateurs de calme et de plage.De belles promenades sont possibles sur la côte ousur le Monte Trigo. un volcan éteint. A Tarrafal,sachez-le, pas de vie nocturne, de l'électricité uni-quement à midi et le soir, pas de téléphone mobile.La vraie tranquillité. Le seul plaisir payant ? Vous letrouverez dans les deux gargotes et c'est le mêmeque dans tous les villages du Cap-Vert : le rhum local.Il existe en deux versions, « dure » ou « punch » avecdu miel et des arômes de fruits. Chaque bar a le sienet vous aurez forcement envie d'en rapporter unebouteille ou deux quand il sera temps de faire ensens inverse ce périple. Ne vous en faites pas : vousoublierez vite les difficultés et ne vous souviendrezque des paysages avec une seule envie, revenir oualler visiter une autre de ces îles magiques.CLAUDE SOULA

pArutions terdAv

Octobre 2011


WIDER6 RUE IVROY38000 GRENOBLE - 04 76 70 54 11

AUTOMNE 11Bimestriel


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© Jocelyn Chavy

TERDAV DE RETOURA L'EVERESTUne des agences de voyaged'aventure les plus embléma-tiques du secteur, la biennommée Terres d'aventure,organise une expé à l'Everestau printemps prochain, vingtans après sa premièreexpédition. Trois questionsà Didier Cour, responsabledu projet, pour ceux que tentele Toit du monde.

> À l'époque, en 1992, il yavait beaucoup moins d'expéscommerciales, et beaucoupmoins de « summiters ». Quelest l'intérêt pour Terdav au-jourd'hui d'emmener des genslà où il y en a déjà eu plus dequatre mille ? Pourquoi pasdes expés d'exploration ?L'un n'empêche pas l'autre 'Nous proposons également

une quinzaine de sommets deplus de 6000 mètres, cinq som-mets de plus de 7000 mètres etdeux autres de 8000 mètresSans parler des San Lorenzoet Cerro Cristal en Patagonieou le Khuiten, un 4000 mètresaux confins de la MongolieMais l'Everest reste à part,il sera toujours le plus hautsommet de la planète etun challenge inévitablepour beaucoup

> Est-ce que Terdav a prévuune redescente des déchets|02, cordes fixes] ou uneparticipation en ce sens ?Bien sûr, pour nous la ques-tion ne se pose même pas Laseule chose que nous souhai-tons laisser sur les pentes del'Everest est l'empreinte denos pas dans la neigeD'ailleurs, le gouvernementnépalais a pris des mesuresdraconiennes en ce sens

> En 1992,l'expé de Terdavétait la première expé com-merciale française. Quelsétaient les protagonistes etle nombre de clients qui sontallés au sommet ? Les guidesMichel Pelle et PhilippeGrenier étaient au sommet le9 octobre en compagnie detrois clients Pierre Aubertm,Alain Roussey et ThierryDefrance, qui n'avait à sonactif que quatre heuresd'école de glace sur le glacierdes Bossons à Chamonix etl'ascension du Kilimandjaro,soit un CV alpin assez brefwww terdav corn

www.i-trekkings.net

Évaluation du siteCe site s'adresse aux trekkers. Il diffuse quelques articles concernant ce sport ainsi que desprésentations de produits (accessoires, randonnées organisées, etc.)

CibleSpécialisée

Dynamisme* : 2* pages nouvelles en moyenne sur une semaine

VOYAGEURS / 7829284 copyright © 2011, Argus de la presse Tous droits réservés

Date : 10/10/11

Terres d'Aventure relooke son site internetTerres d'Aventure, le n°1 des TO spécialisés dans les voyages à pied, la randonnée et letrekking, vient de mettre en ligne son nouveau site internet.

Créé dans la lignée de la campagne de communication autour des grands explorateurs, onretrouve en page d'accueil le portrait de Pierre Savorgnan de Brazza, explorateur françaisd'origine italienne qui fit la découverte notamment du Congo dont la capitale Brazzaville lui rendhommage.

Premier constat : les couleurs du site sont chaudes et la maquette laisse une part belleaux images qui tournent en rotation comme sur la page d'accueil I-Trekkings. Le moteur derecherche et les items dernières places, départs assurés, nouveaux voyages et cadeaux &mariages sont bien accessibles depuis la home du site.

Je vais sur la page Népal du site. On voit tout de suite les voyages coups de cœur et lesdifférentes formules de voyage : découverte, trekkings, ascensions... Deux liens textes, pas trèsvisibles, permettent d'aller directement sur les promotions et les départs assurés au Népal.

Je continue. Je me rends sur la fiche Gokyo et Everest car je constate que le voyage est enpromo (-300 € pour un départ le 16/10). Là encore, c'est très clair. Le premier item (dates et

http://www.i-trekkings.net/news/index.php?val=1752_terres+aventure+relooke+son+site+internet


















prix) présente succinctement le voyage, les dates de départ et le prix. Pour en savoir plus, il fautcliquer sur jour par jour et fiche technique.

J'en profite également pour vous signaler que le catalogue automne-hiver 2011/2012 est sorti.

Une nouvelle mouture soignée que je vous invite à découvrir sans plus tarder à l'adressewww.terdav.com.






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Un automn ssàiPAR

Jean Robert

L'Ecosse des lochs et des îlesFleuron de la nature européenne,les Highlands, parées des couleurs de l'automne,révèlent toute leur splendeur. En cette saison,on savoure la tranquillité retrouvée de l'îlede Skye et on arpente des plages de sable,fréquentées seulement par les loutreset les phoques gris. Les caprices du tempsécossais font aussi partie du voyage.Au rythme des bourrasques, des averses,de la brume, des arcs-en-ciel et des rayonsde soleil, la lumière d'automne changeen permanence et transforme les paysagesen autant de tableaux grandioses. Et si,par malheur, la pluie s'éternise, les pubschaleureux et les accueillants « Bedsand Breakfast » ne sont jamais très loin...


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A Vee plus de 300000têtes arpentant les glens et îïbords de lochs_ perdus, le cerfelaphe est l'icône naturede l'Ecosse Et la période dubrame est la meilleure saisonpour l'observer Des clôtures,dotées d'échelles pour lesrandonneurs, protègent la forêtdes cervidés, toujours plusnombreux Ci-contre manoirauborddulochAffric


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IOU % NATURE V

Tourbières,* mousses, sphaignes

et droséras du4 I Glen Affric prennent* . t aussi les couleurs

d'automne.

Le temps du brame et...d'une lyonne douche écossaise!

C 'est d'abord un aboiement sec qui resonne etroule le long des parois sombres du toi du

Bealach na Ba. Puis un cri plus aigu et saccadequi répond du fond de la vallée. Dans la landedorée par l'automne, deux cerfs a la robe de feu sedéfient pour lamour d'une harde de femelles etde quèlques arpents de territoire. La joute verbalese prolonge et rompt le silence de ce glen perdudu nord-ouest de l'Ecosse. Scène immuable dubrame du cerf. Face au vent, on avance prudem-ment entre hautes touffes d'herbes, mai igotset tourbières. En général, le cerf est capable dereperer des bipèdes dc notre espèce a plus de300m de distance. Maîs, en période de rut, iln'a d'yeux que pour ses rivaux et ses biches. Tantmieux pour nous ! Un jeune mâle présomptueuxs'approche de Id hurde. Le monanh of the glen,un vieux briscard aux bois imposants, chargel'imprudent... Qui détale à toutes jambes, refu-sant un combat par trop inégal.

ALLONGÉS DANS LA LANDE, on observe à lajumelle les nombreuses hardes qui se déploientsur les lignes de crète des munros (montagnes)et dans les maorlands, ou landes à bruyères,des plateaux de la presqu'île d'Applecross. Encontrebas, les eaux scintillantes des lochs et del'océan Atlantique tranchent avec les colonnesde basalte des Trotternish, sur l'île voisine deSkye. Au-dessus de nos têtes, brumes, averses etrayons de soleil se livrent un combat sans mercipour dominer le vaste ciel d'automne. Vaincuspar la pluie et la nuit tombante, on quitte notrecache, sous les regards goguenards des cervides, insensibles a la douche écossaise, pour sereplier dans le pub chaleureux d'Applecross,(ace au large

DEPUIS INVERNESS, on rejoint Glen Atfnc,l'une des plus belles vallées d'Ecosse. Sur lesrivages du loch, les feuilles des chênes, bouleauxargentés, saules, sorbiers et pins écossais -derniers arpents de l'ancienne forêt calédoniennequi couvraient autrefois l'Ecosse- virent duvert au jaune or, au rouge vif, au cuivre et aubronze doré. Dans les arbres, les ecureuils rouxse hâtent cle cacher leurs dernières réserves pourl'hiver I es martres et les chats sauvages hantentles recoins les plus tranquilles de la forêt. Sansoublier les aigles royaux qui survolent cette val-lee depuis des millénaires.


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Le monstredu Loch Ness, «aperçu»pour la premiere fois auvi8 siecle attire toujoursdes visiteurs du mondeentier Protégée par sonlong manteau de poilsla highland supporteles hivers rigoureux


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l£5 m//7/erS de kilomètresde rivages écossais abritent laseconde plus grande populationde phoques du monde,essentiellement des phoques gris.

PHOQUES, LOUTRES & C IE X_

Sur le littoral, l'un des plussauvages d'Europe

Après avoir longé les eaux noires et glacéesdu célèbre Loch Ness, on rallie l'île de Skye,

surnommée «l'île des brumes » parles Vikings.En été, c'est l'un des sites les plus touristiquesd'Ecosse. Mais, à l'automne, les lochs étincelants,les imposantes falaises et les montagnes sauvagesde la plus grande des îles écossaises retrouventleur sérénité. Saoulés par le vent et les embruns,on bivouaque près du petit port d'Elgol, faceaux Cuillins Hills, la chaîne de montagne laplus spectaculaire de Grande-Bretagne. Hormisleur altitude (le Sgurr Alasdair culmine à moinsde I DOO m...), tes pics et ces crêtes en lame derasoir n'ont rien à envier aux sommets des Alpes.Et dans les pubs de Portree et de Broadford, onraconte que «les alpinistes qui grimpent l'Anna-purna s'entraînent dans les Cuillins».

RETOUR SUR LES CÔTES nord-ouest desHighlands. Il faut savoir se perdre dans ce festivaldc criques, de plages et de péninsules oubliées.Ne pas rater celle d'Applecross, le sauvage GlenTorridon et les pics dramatiques d'Assynt, plusau nord. Avec ses murets en ruine, le paysagede lande de bruyère est marqué par le dramede l'exil forcé des paysans au xvm 6 siècle, avecl'interdiction pour les chefs de clans d'écrire engaélique, de porter les armes et le kilt.Près du petit village d'Achiltibuie, on part surles traces des loutres d'Europe à la recherche deleurs catiches (terriers). Après deux heures dedéambulation le long des falaises, on aperçoit latête d'une loutre en train de dévorer un poisson.Magique ! Plus au nord, le littoral est fréquentépar des milliers de phoques gris qui prennentleurs aises sur les îlots. Dans les cieux, on peutaussi admirer le vol d'un pygargue. Disparu duRoyaume-Uni en 1918, ce magnifique rapace aete réintroduit sur l'île de Rum il y a une tren-taine d'années. Et, désormais, une centaine deces aigles de mer vivent sur la côte des Highlands.

EN MONTANT VERS LE CAP WRATH, pointeextrème du nord-ouest de l'Ecosse, on voit lesmarais et la lande onduler sous une incroyablelumière d'automne. Une escadrille de ber-naches nonnettes -sans doute de retour duSpitzberg- amorce une boucle, avant de se poserbruyamment sur un loch tranquille. Pour cesmagnifiques oiseaux à tète blanche et noire,l'Ecosse est une terre hivernale clémente. Et sil'on décidait, nous aussi, de ne pas rentrer ct depasser l'hiver dans ce coin perdu? I


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voyageurY aller Vols vers Glasgowet Édimbourg avec Easyjet(www.easyjet.com), Ryanair(www.ryanair.com) et Jet2(www.jet2.com). Air France dessertaussi Aberdeen (www.airfrance.com). En voiture, compter1100 km de Paris à Glasgow.

Sur place Ce reportage a étéréalisé à bord d'un campervan,véhicule idéal pour visiter l'Ecosseau plus près de la nature etde façon économique. HighlandCampervans près d'Inverness(tél.+441667493976,www.highlandcampervans.com),à partir de 94 € (4 couchages),tenu par des passionnés d'outdoor.

Avec qui partir Terres OubliéesNature (tél. 0299390243,www.terresoubliees-nature.com)propose des séjours dédiés auxloutres et aux oiseaux de mersur les îles de Mull et de Lunga.Bonne sélection d'autotourschezComptoir des Pays celtes (tél.0892239039, www.comptoir.fr)et Bennett/Vacances Transat(tél. 0825121212, www.bennett-voyages.fr),Treks sur lile de Skyeet dans les Highlands avec Allibert(tél.0476455050, www.allibert-trekking.com) et Terres d'Aventure(tél. 0825700825, www.terdav.com)Pour en savoir plus Le site del'OT d'Ecosse (www.visitscotland.com/fr). Commandes de brochureset réservations en ligne. Consulteraussi www.visithighlands.com.Pour les amoureux de la nature,www.wildlife.visitscotland.com,association des Tour OperatorOutdoor (www.wild-scotland.org.uk)et le Scottish Wildlife Trust (www.swt.org.uk). Tout sur la forêt calé-donienne : www.treesforlife.org.ukÀ lire Guide Écosse, Lonely Planetet, en anglais, Scottish Highlandsandlslands (www.roughguides.com).

3-H*5 y-s -ÎKitliUi.}'

Bienvenueà Nessieland, surles bords du Loch Ness!À Drumnadrochit, on visitele Loch Ness ExhibitionCenter, qui détaille toutesles expéditions scientifiquesorganisées pour débusquerle monstre. On le croiseaussi dans les pubs...sur les étiquettesde certains whiskies!

I'RAIRE

Jl Vol France-Glasgow,Aberdeen ou Édimbourg puistrain ou voiture pour Invemess,d'où on rejoint Glen Affnc.J 2 Balade dans laforêtle long du loeb. Pins écossais,bouleaux et cbénes typiquesde la forêt calédonienneCerfs, martres, écureuils roux...Bivouac dans le glen.J 3 île de Skye, Elgol, point de vuesurlesCwîlins Balade à pieddam la lande

J 4-5 Portree, «le port du roi »,Old Man of Starr, emblèmebasaltique de Skye, baladesur les crêtes de Trotternisli.J6 Péninsule d'Appkcross.Recherche des cerfs.J 7 Glen Tomdon.J 8-9-10 Petites routes côtièresen remontant vers le nordObservations de loutres et dephoques gris, plages désertes,fermes ou crofts isolées. HillsofAssynt. Ascension du StacPollaidh et Suilven (plus ardu).

J ll L'île de Handa, en été,héberge d'immenses coloniesd'oiseaux de mer (pingouinstarda et guillemets).Tourbières et landes. IJ12 Pointe nord-ouest de l'Ecosse,balade le long des loeb sJ13 Retour en passantau pied du Ben Hope, montagnela plus nordique de l'Ecosse,tourbières de la Flow Country.Retour sur Invemess.J14 Vol de retour sur la France.


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Thomas Kilbnae,installe sur la sauvage

peninsule d'Applecross,continue a élever ses moutons

et a tisser des couvertureset des pulls en lamede façon ancestrale

Cimetièrede Durness, au bordde la baie deBalnakeil, a l'extrêmenord de l'Ecosse

i*- Ptt: Ui-k-H -- I- *^fc. ^-~ ......*t

10 RUE DU BREIL35051 RENNES CEDEX 09 - 02 99 32 60 00


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0677C52955005708B2A54984D40865023C30E51561441B57F292FECVOYAGEURS5878599200508/GST/FSL/2


Lannion-Paimpol

Un tour de France à pied et en un an pour la bonne cause

L'initiative « Nous marchons pour ceux quine peuvent pas marcher. »Ils l'affichent surleur site internet Laurent et Aurelie Grameront quitte Bray-Dunes, au nord deDunkerque le 13 août dernier et longentdepuis les côtes de la Normandie puis de laBretagne, a pied, en suivant au plus près letrait de côte ou les sentiers littoraux Lepenple doit durer 365 jours une annéepleine pour accomplir 8 000 km qu'ils «vendent »pour la cause de HandicapInternational a 10 EUR du kilomètre Déjà,sur les 80 000 EUR espères, ils en ontrécolte 3 500 « C'est un défi caritatif, avecégalement un volet éducatif puisque laclasse de Julie Gautier, enseignante àl'école saint-Yves de Plouha, suit notrepériple par l'intermédiaire de notre siteinternet. » Ils dorment chez l'habitant Mardi,

ils sont rentres dans Plougrescant, du côte dela Pointe du Château Mercredi, accompagnesde Julie Gautier et de son man Mickael,directeur de l'école Saint-Anne a Pordic etélu directeur le plus dynamique de Francepar l'Education nationale, ils ont arpente lesgrèves de Poul Stnpo, Pors Scarff etGouermel, coupant la dernière baie pourrejoindre le port de Bugueles et poursuivrevers Perros-Guirec « Comme Antoine deMaximy, nous dormons chez l'habitant etchaque jour, des gens nous accompagnentpour une étape ou deux. » Mais le voyageleur a déjà reserve quelques galères lesentier douanier a totalement disparu danscertains secteurs en Normandie, emporte parl'effondrement des falaises « Et ici, nousavons eu du mal à traverser le Trieux et leJaudy ! Pour le premier, nous avons

trouvé un passeur. Pour le Jaudy, il afallu faire le détour par Tréguier ! »Lacôte française est loin d'être finie i Apres, ily aura les montagnes puis un retourprogramme a Bray-Dunes le 13 août 2012un an jour pour jour et pour l'instant untemps « magique » « Trois jours de pluieen deux mois et demi ! »Le périples'effectue aussi en partenariat avec « Terresd'Aventure »et Thalassa Contact etrenseignements tourdefranceapied com

80 BOULEVARD AUGUSTE-BLANQUI75707 PARIS CEDEX 13 - 01 57 28 20 00


OJD : 286348


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Sur les chemins vertigineux du Cap-VertLes randonneurs, pnvés de Sahara, découvrent les circuits de l'archipel Recommandé de novembre à avril

TourismeMmdelo Penta do Sol(Cap Vert)Envoyé spécial

P as apres pas le randonneurapprend a aimer les paves debasalte Poses a la main par

les « pedreros > des artisans quisavent couper la lave refroidiedans le sens de la fibre ces petitscubes noirs légèrement biseautesfont des iles du Cap Vert un paradis pour les amateurs de marche

L archipel volcanique situe a400 km au large du Senegal et de laMauritanie et a six heures d aviondes frimas parisiens devient unedestination touristique tres pnseeSon climat chaud et sec garantit lesoleil presque toute I annee et apartir dè novembre lestemperatures douces inulent a ^promenade

Le pays chretien et lusophonebénéficie notamment du report decertains passionnes de desert quiont abandonne les pays arabes enebullition et le Sahara ou plane lamenace des enlèvements d Ceeidentaux Comme d autres voyagistes français Nomade aventure quiréalisait voici encore deux ans lamajorité de son chiffre d affairesau Proche Orient et au Maghrebcherche a developper ses circuitscap verdiens Le tour operateurpropose des périples d une oudeux semaines qui se déroulentpour I essentiel sur Santo Antaoile du nord ouest de I archipel quicompte huit iles habitées

Partant dc ta bourgade dc Ponta do Sol le chemin vertigineuxqui longe la (.oie septentrionale

Un des points culminants de l'île de Santo Ant&o OLIVIER METZGER

de nie croise le village de Fontamhas perche sur un éperonrocheux au pied d une falaise Lesmaisons simples empilementsde parpaings badigeonnes en ble upastel ou en jaune délave sedetachent sur fond de paroi piquée debuissons En contrebas loceandévide d impressionnants rouleaux qui s échouent avec fracasdans une minuscule crique Le sentier étroit et raide parfaitementpave n effraie pas les habitantsdames agees portant les provisions de la semaine sur la tete oupaysans accompagnes de leur

âne Plus lom avant d arriver aCruzmhas unvillagcdcpcchcursune longue plage de sable noirinvite a la baignade

Paysage mineralLa vallee dc Paul plus au sud

abnte I unique riviere permanente de I archipel lieu de predilection des oiseaux Sur la terre accidentée quest Santo Antao lesplantations canne a sucre caféiers oubananiers s etagent nécessairement en terrasses Chaque paysandispose d une minuscule parceUedont la recolte sera mutuahsee par

un organisme public dépendantdu ministere de I agriculture Dessenteurs d origan ou de basilics échappent des jardinets Iongeant les petites maisons

Tout autre est I ambiance surles hauteurs de la Bordeira do Norte a quelque 1500 metres d altitude Le marcheur progresse a flancde falaise pratiquement entre cielct terre dans un paysage mineralou il convient de poser les piedsavec precaution afin de ne pasdeclencherd eboulis

Dans chaque village traverseune petite eglise blanche souvent

ornée de palmiers et une ecolerécente marquent la presencehumaine Partout lesafnchesmulticolores dédiées aux rccents candidats a I élection presidentielleen aout et les slogans traces a lapeinture blanche sur les murstémoignent de la vitalite democratique du pays

Le Cap Vert doit son développementapartirduXVsiedeai esclavagisme Le Portugal nation colomale y déportait des populationsouest africaines avant de les exilersurlecontmentamencam Ce peupie metisse a longtemps attenduson independance acquise en1975 Initialement tres pauvre lepays bénéficie depuis trenteansd une forte croissance economique et des fonds envoyés par lesCap Verdiens expatries en Europeou en Amérique

Les infrastructures s avèrentefficaces et I hebergement s estadapte au tourisme On séjournedans des hotels ou des gîtes simpies maîs bien tenus «/f a fallumoderniser les chambres soignerlaccueil améliorer le service»témoigne Berthyl Azevedo uneFrançaise d origine cap verdiennequi a repris une maison d hôte en2008 a Penta do SoL

Le sejour des randonneurss achevé a Mmdelo port mythique de I ile de Sao Vicente dermere etape des voiliers avantlatraversec de I Atlantique vers le BresilOn s attarde au marche aux poissons ou les employes découpentd énormes thons avec des couteaux effiles avant de déguster uncafe dans I un de ces petits etablissements dont les étagères en bois

soutiennent quèlques bouteillesde rhum local Sur les plages desjeunes Cap Verdiens disputentdes parties impromptues de football donnant aux rivages de Mindelo un air de petit Copacabana

Le soir dans la douceur de I airtropical des groupes de musicicnsimprovises guitaristes batteur et chanteur passent enrevue le répertoire nostalgique elentraînant de Cesaria Evora tandis que le randonneur déguste unrhum a la mêlasse ou a la noix decoco apaise •

OLIVIER RAZEMON

Carnet de route

Y allerVols Paris Sâo Vicente via PraiaparTACV àpartirde465€Tél OI 56 79 13 13

Se logerEn hôtel ou « residence! » (gîte)En saison réservation conseilléeA Penta do Sol residence!residence! psol @cvtelecom cvAdresses pour Mmdelo et SantoAnton sur www mmdelo info

A f «reNomade aventure propose septcircuits sur I archipel de 4 à14jours Randonnée «dynamique» de huit jours sur SantoAntao de quatre à s x heures demarche par jour 990 € La plupart des tour opérateurs spécial!ses Atalante Chamma Allibertou Terres d aventure proposentégalement des randonnées On sedéplace en taxis collectifs disponibles dans chaque village

22 AVENUE DU GENERAL DE GAULLE74201 THONON CEDEX - 04 50 71 10 14

13 OCT 11Hebdomadaire Province

OJD : 3581


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Trois Bellegardiens à laconquête de I1 Ama DablamSamedi 8 octobre, FranckGallia, RaymondDubourget, et Yves Blazer,"Blabla ", se réunissaientchez leur ami BernardCharbonnel avant leurdépart, le 10 octobre, pourl'ascension de l'AmaDablam, situé au Népal.

Le choix de ce lieu de rencon-tre est un symbole car c'est Ber-nard qui, du Mont-Blanc à l'Hi-malaya, leur a ouvert la voie,les a initiés et leur a transmis levirus de la montagne. Lui-même était parti à la conquêtede ce sommet en 1979. C'étaitune première à l'époque, uneaventure dont il est revenutransformé, bouleversé : « Unerencontre avec une populationchaleureuse, toujours sou-riante, vivant simplement, etsachant donner, au milieu dudépouillement. » C'était aussiun voyage intérieur, un dépasse-ment de soi, loin du consomma-ble, qui ne donne plus la mêmevision du monde.

Les trois amis dans le jardin japonais de Bernard Charbonnel

Les trois amis, passionnés,souhaitent à leur tour, tentercette expérience unique, ce pèle-rinage. Ils sont unanimes:« C'est un mythe, tout commel'Alpamayo, (Amérique la-tine), que nous avons gravi. »Montagne sacrée, longtemps in-terdite, l'Ama Dablam n'est pasmédiatisée. « Ce n'est pas leplus haut sommet du monde,mais sans nul doute le plus

pur de par ses lignes, d'une dif-ficulté extrême, convoité parles plus grands alpinistes,dont Edmund Hillary (vain-queur de l'Everest dans les an-nées 50), son fils Peter, ou en-core Remhold Messner, l'undes meilleurs. »

Les trois compères, boostésaussi par la fraîche victoire del'équipe française de rugby ontun bon mental et sont en très

bonne condition physique.« NOMS sommes sereins carnous avons suivi une bonnepréparation et partons dansd'excellentes conditions. La so-ciété qui nous encadre s'ap-pelle Terre Aventure et pos-sède une solide réputationdans ce domaine. Nous avons14 jours d'acclimatation de-puis le camp de base et ensuitecommencera l'ascension avecune bonne météorologie, parte-naire indispensable de la réus-site. Nous gravirons le som-met par la voie sud ouest.Nous sommes sept partici-pants, dont Gérard Clermidy,de Bourg-en-Bresse, présidentde l'association Montagne etPartage, dont nous sommesmembres, qui réunit des fondspour la construction d'uneécole (ainsi que pour d'autresprojets dans le domaine deléducation) au Népal. »

Une très forte complicité unitces hommes qui aiment le défi.La montagne est un face à face,elle est aussi source d'échanges.

BP 40850104 CHERBOURG CEDEX - 02 33 97 16 16


OJD : 24033


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LESSAY

Aurélie et Laurent sont passéspar Bretteville-sur-Ay

Le couple de randonneurs qui effectue le tour de France à pied par les côtes est passépar la commune.

Aurelie et Laurent co/tectent des fonds pour Handicap Internationa/ et recherchent des hôtes aux étapes de leur périple

Aurélie et Laurent 32 et 36ans, ont quitté leur apparte-ment et leurs emplois parisienspour un projet solidaire, enpartenariat avec Thalassa,8000 km à pied en un an, pourcollecter des fonds pour Han-dicap International Elle travail-lait aux ressources humaines,il était concepteur de voyageschez Terres d Aventure et avaitdéjà monte des expéditions similaires à I étranger Ils ont toutquitté pour cette démarche so-lidaire, dans un projet cantatifet pédagogique

Ce projet est ne du constatdes actions menées par Han-dicap International au cours deleurs voyages dans les paysd'Asie, d'Afrique ou d'Amé-rique du Sud Ils ont égale-ment mesuré qu'avoir deuxbras et deux jambes, permet-tant de se déplacer librementest une chance <« Ce n'estpas le cas de tout le mondeet on a trop tendance à l'ou-blier... Soutenir Handicap In-ternational s'est imposé à

nous comme uneévidence ! »

Avec divers soutiens, dontThalassa, Terres d'Aventure, lafédération française de ran-donnée pédestre ils ont pourobjectif de parcourir 8 000 kmen 365 jours, depuis mi-aoûtau départ de la frontière belge« En longeant nos frontières,nous voulons marcher pourceux qui ne peuvent pasmarcher... Nous collectonsdes dons pour chacun denos pas I C'est notre façond'agir ici pour que HandicapInternational puisse agir là-bas ».

• Projet caritatifet pédagogique

Les randonneurs précisentquelques chiffres en Afgha-nistan, au Mozambique, auCambodge, aux Philippines20 € permettent d'acheter unepaire de béquilles, 37 € contri-buent à la fabrication d'uneprothèse, 50 € suffisent pourqu'un enfant puisse aller à

I école grâce à la fourniture dematériel scolaire et à la réalisation d'aménagements néces-saires à son accueil D ailleursce projet cantatif a égalementun côté pédagogique, avec lesuivi de ce périple par desclasses affiliées à I Unesco,dont une classe « d'enfantsdécrocheurs » qui se feront lerelais auprès d autres élèves

Projet solidaire que cevoyage qui se veut ouvert auxautres « Amis randonneurs,seul ou en groupe, petits ougrands marcheurs, nousvous invitons à nous retrou-ver sur notre parcours pourfouler ensemble les terres devos régions ».

• Besoind'hébergement

Durant ces 365 jours, Aurélieet Laurent souhaitent partagerleur passion de la randonnée,des découvertes et des ren-contres Ils ont également be-soin d'encouragements et depersonnes sympathiques qui

les hébergent une nuit Depuisla mi-août, ils ont accueilli prmcipalement chez des membresdes clubs de randonnée affiliesà la fédération française derandonnée pédestre Dans lecanton de Lessay, ils ont étéaccueillis a Saint-Germam-sur-Ay par Bruno et Marylme et parMaryvonne a Bretteville-sur-Ay membres du club les Ran-dos brettevillaises (affilié à lafédération).

Si vous habitez sur descommunes frontalières denotre pays, peut-être pourrez-vous leur ouvrir votre maisonpour une nuitée et si vous lerencontrez pensez a faire undon à Handicap International,si petit soit-il Ne dit-on pasque les ruisseaux font lesgrands fleuves?

Pour tout contact : Laurent0674565999 Site •www tourdefranceapied com,ou il est possible de faire undon en ligne

Sylvie LALLEMAND

RUE DE COUTANCES50950 SAINT LO CEDEX 9 - 02 33 05 10 00



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A076C50C5580A60512A949B44804F5162B8715987194105A3AA33E7VOYAGEURS0976879200509/GTG/FCF/2


LESSAY

BRETTEVILLE-SUR-AY

Un tour de France à pieden 365 jours

Un tour de France en 365 jours, a pied auprofit de l'association Handicap international

voila le defi que se sont fixes AurelieDerreumeux et Laurent Cramer, 32 et 36ansAvec leurs deux jambes, ils ont sillonnel'Afrique, l'Asie et l'Amérique du Sud "Cen'est pas le cas de tout le monde SoutenirHandicap International s'est impose a nouscomme une évidence," confiaient-ils, samediler octobre Pour ce projet solidaire, cantatitet pedagogique, ils ont quitte leurs emploispansiens pour entreprendre a la mi-août apartir de la frontière belge un penple de8000 km en suivant les façades littorales etles frontieres terrestres Parraine par lafederation française de randonnée pédestre,Terres d'Aventure et l'émission Thalassa, lecouple est en relation avec des classesaffiliées a l'Unesco Laurent Cramer, tel 0674 56 59 99 ou tourdefranceapied com ouchacun peut acheter un kilometre pour 10 €au profit de Handicap international

RUE THEOPHRASTE-RENAUDOT54185 HEILLECOURT CEDEX - 03 83 59 80 54



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Bons plans> Assistance : une nouvelle garantie

Partant du constat qu'annuler ses vacancesne se fait jamais de gaieté de cœur et résultetoujours d'une cause justifiée et impérative,Europ Assistance décide de simplifier lesdémarches d'indemnisation du voyageurempêché de partir, en créant la garantie«Annulation toutes causes sans justificatif ».L'assuré qui doit annuler son voyage n'aainsi plus aucun document à présenter à sonassureur, il est automatiquement remboursedes pénalités retenues par l'organisateur deson voyage pour annulation tardive, jusqu'àla veille de son départ. Testée avec succèsau cours des six derniers mois, cette garantiepeut désormais être souscrite auprèsdes réseaux d'agences de voyages.

> Luxe et fengshui à Shanghai

Jumeirah, le célèbre groupe hôtelierdes Emirats, notamment pour son fameuxhôtel 7 étoiles en forme de voilier devenule symbole de Dubai, a choisi Shanghai poursa première implantation en Chine. Avecune architecture conçue par le Japonais ArataIsozaki, auteur du MoMa de Los Angeles,le Jumeirah Himalayas est un luxueuxetablissement bénéficiant d'une décorationinterieure sophistiquée inspirée d'élémentstraditionnels chinois, et notamment dufengshui Le séjour de 6 jours et 4 nuits avecpetits déjeuners y est proposé par le groupeVoyageurs en partenariat avec la compagnieEmirates, au prix spécial de 1.250 €. Loffre està saisir avant le 10 novembre pour un voyageà effectuer de décembre à février (hors vacan-ces de Noel). Tél. 01.42.86.16.40,www voyageursdurnonde.fr

> Dans la steppe mongole

Pionnier et leader dans le domaine du voyageà pied, Terres d'Aventure organise du 15au 26 novembre et du 13 au 24 décembreun grand voyage au cœur de la steppemongole, ponctué d'inoubliables rencontresavec les populations locales pour une totaleimmersion dans la vie nomade.Au programme, balades à pied et a chevaldans l'Arkhangai, nuits sous la yourte, coursde cuisine locale et randonnée dans les dunes.A partir de 2.490 €. Renseignementsau 825.700.825 (numéro indigo)et sur www.terdav.com

Sélection Bernard MOULIN

En l'église Saint-Bavon,chacun écouteson audio-guidepour percer les mystèresde « l'Adorationde l'Agneau mystique »des frères Van Eyck.

Pratique

\Au cœur de la steppe mongole.

> Où dormir- A l'hôtel Cravensteen(www gravensteen be) historiqueet douillet, près du château des comtes(chambres de 89 a 150 £)

Au bed and breakfast Chambre Plus(www.chambreplusbe) quèlqueschambres ct suites idéales au cœurde la ville (de 95 a 165 €)

> Où mangerCoup de cœur pour Dc Vitrine

(Brabantdam 134,0032093362808)dans le quartier rouge Une « cuisine pure »,sans un gram de poivre, dans une ancienneboucherie transformée en café« bistronomique» par Kobe Desramaults,chef etui le dè» ln de Wulf» a Dranouter

> Quoi rapporter- La moutarde de Gand a l'estragon, servieà la louche dans le magasin-bonbonnièrede Vve Tierente-Verlent (Groentenmarkt 3)- Le vm de pomme, les saucissons et jambonsséches Ganda de Groot Vleeshuis(La grande boucherie, Groentmarkt 7)- Les 50 genièvres artisanaux (miel-pistache,kiwi, concombre et moutarde ) de PaulRysenaer qui s'affiche sur ses etiquettes dansson bar Dreupelkot (Groentenmarkt 12)- Les cuberdons (cônes de sucre fourrés decreme a la framboise) de la confiserie Graslei(dans la rue eponyme)

> Renseignements-Sur le site de l'office de tourismewwwvisitgent be

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Le Quai aux Herbes, au bord de la Lys,avec sa Halle aux grains et ses Maisons

des qualibreurs de blé, des officiersd'étape et des francs bateliers.

G ANDG Al E, GOURMANDEAu confluent cle la Lys et de l'Escaut, la citénatale de Charles Quint et cle Maurice Maeterlinckest la plus tonique cle la Flandre belge.Où trouverUans fine même ville une église (Saint-Nicolas) construite par les brasseurs, des habitantsdéfilant la corde au cou pour rappeler l'humiliationque leur avait fait subir Charles Quint auquel ils résis-taient, un musée (Dr Cuislain) de la psychiatrie, desmarchands tirant encore la moutarde au tonneau,une venelle (Werregarenstraatje) dédiée aux graffi-tis, une rue (Overpoortstraat) menant au restaurantuniversitaire qui passe devant des dizaines de cafésétudiants, si bien qu'ilsdéjeunent pa rfoisd'une Cru ut,cervoise locale ambree comme les fa-çades gothiques en pierre sableuse ?A Gand, ville trop méconnue, quePUnesco classe dans les 40 cités à dé-couvrir en 2011.Elleleméritecentfoisetpourautantdebonnes raisons. Accessible facilement(à 30 mm. de la gare de Bruxelles-midi), la capitale de l'ancien comtéde Flandre donne à admirer, commesa voisine Bruges, un patrimoine ar-chitectural ancien épargne par lesdeux guerres. Ses façades créneléestémoignent de sa prospérité immé-moriale liée au commerce du textile,exporté jusqu'à Saint-Pétersbourg, etdu grain arrivant par la Lys, autoroutefluviale de 200 km sans une écluse, dont un quartétait réserve aux boulangers et brasseurs du cru.Mais à l'inverse de Bruges l'endormie, Gand la bran-chée vit 24 heures sur 24 grâce à sa population étu-diante friande de jazz (ne manquez pas le Hot Club,Schuddevisstraatje), de fêtes (les estaminets de laGroetenmarkt proposent toutes les bières et genièvresdu Plat Pays), et de contacts amicaux. Cette convivia-

lite naturelle, c'est la marque de cette ville néerlando-phone mais assez francophile. Son autre attrait étantson offreculturelleexceptionnelle. Avant d'en appren-dre plus sur son histoire au STAM, passionnant mu-sée interactif qui présente aussi aux visiteurs le grandprojet de reconquête des docks, et de découvrir lesexpositions subtiles du musée du design et du SMAK,temple de l'art moderne voisin de celui des beaux-artsriche en tableaux de Bosch, ne manquez pas le chef-d'œuvre absolu conserve dans l'église Saint-Bavon :

« federation de l'Agneau mystique »des frères Van Eyck.C'est plus qu'un tableau, davantagequ'un retable, c'est la pièce fonda-trice de la peinture moderne ! Jan VanEyck avait rapporté d'Orient la techni-que de la peinture à l'huile et fixé sesprincipes techniques fondamentaux,qui furent repris par tous les peintresde la Renaissance. Son sens délicatdu mouvement, son rendu expressifde la vie,son œcuménisme (il montreunjuifcoifféd'unchapeau marqué decaractères hébraïques dans une œu-vre nonobstant religieuse), sa palettechatoyante qui défie les siècles se re-connaissent au premiercoupd'œil.à

côté du trait plus figé de son frère Hubert.Epargne par les iconoclastes, confisqué par les Françaissous Napoléon, en partie pillé en 1934 (le volet des«juges intègres » n'a jamais été retrouvé), puis dérobépar les nazis, l'Agneau mystique a retrouvé depuis undemi-siècle sa place dans son église originale. Qui adit qu'il n'y avait pas de miracle ?

Gérard CHARUT

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14 OCT 11Hebdomadaire Paris

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La tête ailleurs PAR MIREILLE PINAULT

Cuba, pays desfumeurs de havanesLe cigare fait comme la musique partie del'identité cubaine. Immersion dans la provincede Pinar del Rio, plaque tournante du tabac.

••Meilleure périodenovembre a avril

»• Agences HavanatourTerres d aventure Zig ZagOffice du tourisme de Cubaa Paris 0145389010Site wwwcubatounsmefr

»-Lire Guide du Routardou Cuba chez GallimardRoman de Cuba de Louis-Philippe Dalembert

AU Chant du Coq, la vallee de Vi fia les s'éveille al'ombre des mogotes ces mastodontes rocheux queI érosion des siècles a laisses en sentinelles A leurspieds, une terre rouge cru qu'exalté le vert tendre desfeuilles de tabac Cest la au cœur de la province dePmar del Rio que naissent les meilleurs des cigares, des Cohiba Montecnsto, Romeo y Julieta dunom des romans qui étaient lus a haute voix pourrythmer le travail des torcedores les rouleurs desmanufactures, tradition toujours vivante La musiqueest omniprésente forte stimulante Le répertoire estriche de chansons a la gloire des paysans, commela célèbre Gua/ira Guantanamera, inspirée par untexte du poète révolutionnaire Jose Marti

Dans la cour de la ferme, moustache noire sousson chapeau blanc le maître des lieux termine decouper les cheveux d'un vieux voisin La volailleoccupe le terrain Maîs l'élite de la basse cour lescoqs de combat, est tenue a I écart dans des cagesLeur proprietaire, Benito, cultive 10 ha de tabac Saproduction part a 90 % a la manufacture nationaleAvec les 10 % restants, il fabrique ses propres cigaressa grande fierté Tout en roulant un magnifique barreau de chaise dans sa cape, il explique le cycle de la

plante Pour la recolte, famille et amis rappliquent,car la mam-d oeuvre agricole a migre en ville Auséchoir, les feuilles perdent lentement leurs couleurs,en exhalant un entêtant parfum de miel

Au hasard des routes défoncées, quelqueskiosques de cooperatives vendent fruits et legumesII n y a pas grand chose Des panneaux indiquentles fermes d'Etat, les laiteries A voir ces attelagesde bœufs et leur araire, le temps semble arrête Surl'autoroute a srx voies, des tracteurs des annees cmquante, un cavalier une carriole Sur les bas-côtesdes vendeurs de confiture de goyave et de fromagede buffle, un accord qui rappelle celui de notre brebisdes Pyrenees avec la confiture de cense noire

En poussant la porte d'un paladar, cettemaison d'hôtes de plus en plus répandue dans l'îlele charme cubain vous tient pour de bon douceurvitalite conscience d une vie âpre La cuisine estdélicieuse I^e bleu gauloise des maisons de bois rap-pelle la mer jamais tres lom Sur la terrasse couvertedeux rocking chairs Un vieux se balance dans lesvolutes bleues d un havane Des voix se mêlent auxguitares et a la flûte Le soir tombe •

ANTONY PARC II92186 ANTONY CEDEX - 01 77 92 92 92

28 OCT/03 NOV 11Hebdomadaire Paris

OJD : 4625


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Page réalisée par Philippe Charollois

Quel désertpour l'hiver ?

-jft^Jordanie, Tunisie et Maroc risquent desouffrir des conséquences du Printempsarabe. Pas une raison pour se priver dedésert cet hiver... El

3 Sultanat d'Oman :le désert des WahibasÀ l'extrême sud-est de la péninsule arabiqueentre mer d'Arabie et golfe d'Oman, le désertdes Wahibas est le « désert qui monte », de plusen plus programmé. On y découvre de hautesmontagnes et des canyons profonds,d'immenses dunes, des oasis et des villagesfondus dans la roche. Et en prime, la mer n'estjamais loin ! Armés de leur khanjar, poignardà lame recourbé, les Bédouins Wahibas se sontsédentarisés, mais restent attachés à leurstraditions, toujours prêts à partager leursdattes, dont il existe une centaine de variétés àOman.

• À pied, à dos de chameau, en 4x4, en grou-pe, en famille, en autotour liberté ou en séjourdans les oasis, il existe bien des manières deprofiter d'un désert.• Les déserts ne sont pas toujours chauds.L'amplitude thermique varie de -50°C dans undésert asiatique situé loin de l'équateur à plusde 50°C dans un désert sec.• Pensez aux réveillons dans le désert. une pa-renthèse d'exception à partager en petit groupe.

Se renseigner

www.desertsdumonde.com

http://fr.mapsofworld.com/world-desert-map.htm

9 Egypte :du Désert blanc au NilLoin de la place Tahrir, le Désert blancoffre son immensité de sable décoré deyardangs, ces étranges champignons decraie sculptés par le vent II peut se com-biner avec les oasis • Baharya. dont lessources d'eau chaude irriguent des vergersd'orangers, Dakhla, qui abrite une ving-taine de villages ou Kharga, célèbre pourles 200 chapelles de la nécropole deBagouat, La balade peut se prolonger jus-qu'au Nil. dont il est possible de suivre lecours en randonnée, pour changer del'éternelle croisière.

NOTRE SELECTION...• DésertsLe TO spécialisé racheté par Cap Littoral revientavec des propositions dans une quinzaine de paysdu monde Le désert Blanc d'Egypte est à parcourirà pied, en 8 jours à partir de 790€, au rythme deschameaux, en 15 jours à partir de 1855€ ou enautotour, à partir de 530€www.deserts.fr

AllibertOman fait l'ob]et d'une douzaine de propositions,pour une Méharée dans le Wahiba, à partir de1 695 €. ou une découverte des Mystérieuses dunes

< Le Désert

blanc et sesyardangs,d'étrangeschampignons,de craie isculptés parle vent.

C Tchad : retour au TibestiMalgré les troubles qui agitent encore le payset la proximité de la Libye, les hauts plateauxde PEnnedi, dans le masbif du Tibesti, font unretour progressif en brochures. S'y dresse levolcan Emi Koussi, point culminant du Saharaavec ses 3415m. Dans ce musée de lapréhistoire qui regorge de gravures rupestres,les paléo-anthropologues ont découvertTournai, crâne fossile vieux de 7 millionsd'années, considéré comme le plus ancien denos ancêtres.Chez Aya, Déserts, Terres d'Aventure, Allibert,Atalante, Nomade, MF, Verdie, Club Aventure,LaBalaguère. Akaoka,, Adéo, Point Afrique, STI,Desert-blanc.com. .

d'Omani Sugar, à partir de 1645€. En Egypte, laTraversée du Désert Blanc est réservée aux bonsmarcheurs, en 15 jours à partir de 1545€www.allibert-trekking.com

Nomade AventureLa sélection des randonnées chamelières compte13 propositions, essentiellement en Tunisie et auMaroc Au Tchad, le TO propose 3 voyages « tran-quilles » en alternant 4x4 et 2 ou 3 h de marche parjour, que ce soit en 8 jours, à partir de 2375€ TTCou en 15 à partir de 2 495 €TTC.www.nomade-aventure.com

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SEPTEMBRE 11Trimestriel


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Bt moi quand

Difficile de se projeter dans 30 ans.Les élèves de Jean-Jaurès ont pourtant relevé le défi pour célébrer les 30 ans d'Aide et Action

Les enfants de l'école Jean-Jaurès de Villiers-le-bel (95) ont participé au concoursorganisé par Aide et Action pour ses 50 ans.

L'expo « Et moi quand j'aurai 50 ans ». lancée par Aide et Action pourses 50 ans, est en tournée dans les agences de voyages Terre d'Aventures.Découvrez-la à Lyon, Rennes et Nantes. D'autres villes et d'autres dates sur le site\w\y\y.aide-et-action.org.

53 BOULEVARD DE CHARONNE75545 PARIS CEDEX 11 - 01 55 25 70 00

SEPTEMBRE 11Trimestriel


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Kanisîa - CE i a :

ET moi, quand j'aurai 50 ans,"

je serai une maîtresse

et j'habiterai en Pologne.

Marie - CMI-CM2 :

Je serai vétérinaire,

je voyagerai dans le monde"

pour soigner les animaux

(je nagerai avec eux je les

protégerai...).

Mon rêve est de devenir la

meilleure vétérinaire pour

tous les animaux.

Amira - CPb :

Quand j'aurai 50 ans,

je serai, je croîs, comme ma

maman mais vieille et je

serai styliste.

I

Dqns le gns ê

Les enfants étant déjà en

vacances les 24, 25 et 2fc juin201 I, " jl, i Ar.thn •< - -i

la parole pour vous faire (re-)

vivre au mieux les 5 temps fortsorganisés près de Paris pourredéfinir l'avenir de l'association

et de notre mission. Plus de 120

personnes, salariés, bénévoles,partenaires eî membres de

l'Assemblée Générale d'Aideeî Action France, se sont en

effet réunis pour la réunionEurope des 5es États Généraux(24 juin), le Forum national de

l'engagement bénévole (25

juin) et l'Assemblée GénéraleOrdinaire d'Aide et Action au

cours de laquelle a été approuvéle rapport financier 2010 d'Aide

eî Action France.

(cf. magazine 11?}.

Rita - CEIa :

il y aura des chaises noires puis il y aura de

petites classes et il n'y aura pas de porte-

manîeau. Les élèves devront porter des habiîs

blancs.

lhab - C E I a :

Moi quand j'aurai 50 ans je me vois vétérinaire

et j'habiterai dans un immeuble. ET l'école ?

J'imagine qu'il y aura des chaises en bois,

des stylos à plume, des tables en bois et des

îableaux a craie.

Plus d'infos sur www.aide-eî-action.org/ETG.

www.lemonde.fr

Évaluation du siteSite du quotidien national Le Monde. On y trouve le contenu de l'édition papier avec l'avantage depouvoir accéder aux archives dont la consultation est gratuite, mais uniquement pour les articlesles plus récents.

CibleGrand Public



Date : 19/10/11

En Équateur, randonnée au milieu des volcans

L'explorateur Alexandre de Humboldt l'avait baptisée "l'Avenue des Volcans". Un couloir hautde 3 000 m bordé de deux chaînes volcaniques au centre de l'Equateur. Du nord au sud, 51pics se succèdent pour former cette partie de la Sierra andine. Entre neiges éternelles, valléesverdoyantes, hauts plateaux et canyons profonds, le centre du pays dévoile ses meilleursatouts… aux voyageurs pédestres.Les innombrables sentiers andins se faufilent depuis des siècles au gré des reliefs, des villes etdes villages, traversant toutes les époques : précolombienne, inca, coloniale et contemporaine.Les pas comme les regards ne sont jamais très loin du long cortège des volcans qui culminentsouvent au dessus des 5 000 m d'altitude. Le ciel est remarquablement dentelé par les cimesemmitouflées de neiges, de nuages ou de fumées !

Le Chimborazo, point culminant du pays, s'élève à 6 370 m. Le Cotopaxi, avec une altitudede 5 897 m, est quant à lui le volcan actif le plus haut du monde. Mais rassurons-nous, cesterres volcaniques se révèlent plus fertiles que dangereuses. D'ailleurs, un tiers de la populationéquatorienne y vit, et les anciennes haciendas espagnoles y avaient trouvé leur or vert.

http://www.lemonde.fr/voyage/article/2011/10/19/randonnee-au-milieu-des-volcans_1571225_3546.html

















Grandes propriétés foncières à l'ampleur et à l'exploitation jadis démesurées, réduitesaujourd'hui par la répartition des réformes agraires et par les héritages successifs, ces fermesbourgeoises combinent parfois activités agricoles et tourisme. Elles accueillent dans un cadrechic et chaleureux les visiteurs et les adeptes de la rando-lodge. Après un trek sportif ou unelongue ballade, le marcheur trouve ainsi refuge dans un havre de paix où le repos devient art devivre…

Face au Tungurahua, les 300 hectares de l'hacienda Manteles — elle en comptait 50 000 en1920 ! — alternent entre champs, prés, forêts, ruisseaux et cascades. A l'entrée de la belledemeure, on troque sans hésiter nos chaussures de randonnées pour nos douces pantoufles,à l'écoute de nos pas qui craquent délicatement sur le plancher. Avec ses meubles en boisespagnols, ses céramiques précolombiennes et ses tapis en peau de vache, le décor nousplonge dans l'Histoire. Au coin du feu, Cesar Duran, héritier des lieux, homme courtois etaimable, nous berce, tel un conteur, en narrant le récit de sa famille, remontant jusque l'arrivéede son grand-père consul espagnol.

Entre méandres historiques et pédestres, notre route se poursuit vers le point culminant duChimborazo. Pour le rejoindre, nous traversons le páramo, d'immenses étendues situées entre3 000 m et 4 000 m d'altitude. On y rencontre des paysans Quechuas, des hommes et desfemmes qui cultivent la terre, des enfants qui gardent les troupeaux de lamas après l'école, unefamille qui nous invite à visiter son humble choza (hutte traditionnelle en paille) : des Andinstimides et accueillants.

Au pied de l'imposant cône volcanique, des vigognes sauvages glissent entre la brume qui rôde,presque fantomatique, et laisse apparaître par intermittence le sommet enneigé, tant prisé parles alpinistes. Dans le Parc National du Cotopaxi, à l'hacienda Tierra del Volcán, on enfile leponcho pour une nouvelle randonnée, équestre cette fois.

Fort de son assise, le Cotopaxi trône sagement dans le paysage. Il n'a pas connu d'éruptiondepuis 300 ans, même si quelques fumerolles s'élèvent parfois de son cratère. A l'est de laSierra, le cratère de Quilotoa s'est lui transformé en lagune turquoise dont les contours élevésoffrent une magnifique vue plongeante ! Au nord, on dit que la lagune de Cuicocha, au pied duvolcan de Cotocachi, est habitée par une déesse. Car en pays andin, tout volcan a une légendeindienne, une géographie imaginaire que nos pas ne suffisent pas à explorer…

Sabah Rahmani

Pratique

Y ALLER

Terres d'Aventure, spécialiste du voyage à pied, propose différentes formules à partir de 2245€ : "Volcans et haciendas d'Equateur", "Balade équatorienne, montagnes et volcans", "Dessommets au chemin inca", "Indiens et montagnes".www.terredav.com

HACIENDAS







































Possibilité de séjourner, se restaurer ou visiter les établissements.

Hacienda San Agustin Un trésor archéologique avec des salles incas d'époque et des chambresluxueuses aux fresques coloniales. www.incahacienda.com

Hacienda Pinsaqui Simon Bolivar séjournait régulièrement dans ce grand et belédifice. www.haciendapinsaqui.com

Hacienda Cienega Avec son jardin, sa fontaine et sa petite église, le charme des lieuxavait déjà séduit des scientifiques comme La Condamine et Humboldt aux XVIIIe etXIXe siècles. www.hosterialacienega.com

A DÉCOUVRIR

Les marchés très colorés d'Otavalo et de Saquisili.












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Évaluation du siteCe site est partiellement collaboratif. Les visiteurs ont en effet la possibilité d'y proposer desarticles et des dossiers. Le site diffuse l'actualité détaillée tourisme ainsi que des "carnets devoyage".

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Date : 10/10/11

ISLANDE : + 21% de voyageurs français au premier semestre2011

Souvenez-vous du printemps2010. Le volcan Eyjafjallajokull entrait en éruption et bloquait l'espace aérien européen pendantplusieurs semaines. A cette époque, on ne donnait pas cher de l'Islande.Près de 18 mois aprèsl’éruption du volcan, l’Islande enregistre +21,8% de voyageurs français sur le premier semestre,soit 30 141 français contre 24 750 en 2010.

L’été est la saison préférée desfrançais. Cela semble logique car c'est la période où le climat se prête le mieux à la découvertede l'Islande. La météo étant moins capricieuse. Néanmoins, le printemps et l'automne ont aussides adeptes désireux d'être seuls au milieu de l'extraordinaire nature islandaise. ce fut moncas puisque je suis parti en Islande fin septembre avec un groupe Terres d'Aventure sur lecircuit l'âme islandaise. Pendant le vol Icelandair, j'ai d'ailleurs pu découvrir en avant-premièreBiophilia, le dernier album studio de la chanteuse islandaise Björk.

http://www.i-voyages.net/news/index.php?val=2983_islande++%2B21%25+voyageurs+francais+premier+semestre+2011
















L’hiver est au cœur de la nouvellecampagne de VisitIceland car c'est une période pendant laquelle peu de français visite le pays.Acette saison, tandis que les français imaginent l’Islande glaciale et inabordable, l’île révèle denombreuses activités insolites et des paysages à couper le souffle. Les plus chanceux pourrontaussi y contempler leur première aurore boréale. Les légendes et traditions sont extrêmementvivantes et ancrées au plus profond des islandais qui partagent volontiers avec leurs 13 pèresNoël et moments privilégiés avec les touristes.L'Islande hivernale vous attend...








www.journaldutrek.com 10 Octobre 2011

Edito Octobre 2011 Par Vincent, le 10/10/2011Partager sur facebook edito,

Dans l’esprit populaire, L’Éthiopie est encore très associée à la famine qui y sévit dans les années 80. Chacun se souviendra à l‘époque de l’engagement des artistes, ici et outremer, qu’on ne voit d’ailleurs plus aujourd’hui, alors que la Somalie voisine est au bord du gouffre.

L’Éthiopie a beaucoup changé depuis la chute de Mengistu au début des années 90. Elle s’offre depuis quelques années à la ré-découverte de son extraordinaire patrimoine. Jugez que ce pays, l’Abyssinie, est indépendant depuis près de 3000 ans, que la religion chrétienne y règne depuis le 3ème siècle et que son sol a vu naitre Lucy.

Sur le plan naturel, l’Abyssinie c’est aussi la grande vallée du rift, la zone volcanique du Danakil, le Nil bleu grand pourvoyeur d’eau et père de l’Egypte, la vallée de l’Omo et ses peuples uniques, ou encore le massif du Simien et sa faune endémique. Journal du Trek vous présente en ce mois d’octobre un court aperçu deshauts plateaux d’Abyssinie avec son habituel portfolio.

Journal du Trek travaille sur un nouveau service à destination de ses lecteurs. Nous savons que les agences de trek communiquent à travers leur propre newsletter sur les actualités de leur marque. Sauf à être un fan inconditionnel de telle ou telle agence, nous avons constaté que le voyageur est à la recherche d’alternatives et qu’un service d’information sur les nouveautés et les bons plans trek avait du sens. Journal du Trek prépare donc sa newsletter Trek, n’hésitez pas à vous inscrire pour être informé de son lancement.

24 RUE SAINT SABIN75011 PARIS - 01 42 44 16 16

26 OCT/01 NOV 11Parution irrégulière


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les On the roadPLUS again

POUR QUE LEFFET SOIT ENCOREPLUS DINGUE. IL FAUDRAITPARCOURIR CHAPMAN S PEAKDRIVE DANS LE CABRIOLET DE CARYGRANT TOUT EM ETANT POURSUIVIPAR LE TERRIBLE JAMES MASONMême sans ce scénario hitchcockienles sueurs froides sont garantiessur cette route en corniche situéea quèlques encablures du Cap On yenquille 114 virages, a la picde I Atlantique, qui s écrase au pieddes falaises 300 metres plus basTous les Sud-Africains vous le dirontChapmans Peak Drive est la plus belleroute du monde Et ils ont raison• www.chapmanspeakdrive co.za/

spécial week-ends - longs courriers

T'es capou f es pas cap?LA VILLE AUX DEUX VISAGESAvec ses falaises qui culminent a1 DOO metres au-dessus de la ville etson sommet surnaturellement plat,Table Mountain semble avoir ete posee par des forces thaumaturgiquesEt fait du Cap une ville qui ne ressemble a aucune autre C est peut êtreparce que les deux oceans Atlantiqueet Indien I enserrent, que la cite sud-africaine a une nature dichotomiquenoire et blanche africaine et occidentaie, conservatrice et rebelle Descontrastes qui vous saisissent a chaque coin de rue pour le bonheur desyeux et de I esprit• www.comptoir.fr (séjour 5 nuitsavec vol inclus à partir de 1225 €)

« C'est un bout dumonde sans décalagehoraire, qu'on atteintaprès un vol de nuit»

GroënlandTotalement satellisant

TOILE POLAIREC est un week end version cinemascope Avec des paysages lunaireshérisses de glaciers qui culminenta plus de 3000 metres d altitude etcreuses de fjords gigantesques LeGroenland, qui fait quatre fois la superficie de la France, ne compte que60000 habitants Bref, on ny croisepas des Inuitsa chaque com de la calotte glaciere maîs plutôt des oursblancs ou des phoques qui font dutoboggan sur les icebergs Une terrevierge rien que pour vous• www.gngl.com(prix sur demande)

ChicagoStade de fou

r Au Cap, deux océanss enlacent, pourquoi pas vous

HYSTERIE COLLECTIVETous les samedis dans le plusgrand stade US, 110000 fans burlent pour encourager les MichiganWolvennes, une equipe du cham-pionnat universitaire de footballamericain Surréaliste!• www.mgoblue.com

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Date : 24/10/11

GNGL : Cap sur la Sibérie et le lac BaïkalSibérie, un nom qui évoquait la guerre froide, les territoires immenses et désertiques, lesgoulags et leurs horribles récits, cette région rappelle aujourd'hui la nature, la diversité despaysages, la rencontre avec les habitants et offre des expériences à vivre très différentes tantce territoire est vaste... Grand Nord Grand Large, dite GNGL , vous y emmène...

L'étymologie du mot est incertaine mais le terme pourrait provenir du turco-mongol sibirdésignant un peuplement très dispersé La Sibérie est la partie asiatique de la Fédération deRussie : une immense région d'une superficie de 13,1 millions de km² (environ 24 fois la France)très peu peuplée (39 millions d'habitants soit environ 3 habitants au km²). Située dans l'est de laRussie, elle s'étend de l'Oural à l'ouest jusqu'à la Tchoukotka et au Kamtchatka, aux confins desocéans Pacifique et Arctique et aux frontières mongoles et chinoises.

Voyages sur le lac Baïkal

Situé dans le sud de la Sibérie, en Russie orientale, le lac Baïkal, mer d'eau douce sacrée pourses premiers habitants, les Bouriates d'origine mongole, représente la plus grande réserve

http://www.i-voyages.net/news/index.php?val=3024_gngl+cap+sur+siberie+lac+baikal
















d'eau douce liquide de surface au monde (23 400 km3). Sa transparence est unique et lavisibilité parfaite jusqu'à 40 mètres de profondeur. Il est parfois surnommé "Perle de Sibérie".s'étend sur une longueur de 636 km avec une largeur moyenne de 48 km et une superficie de31 500 km², ce qui fait de lui le 8éme lac au monde.

Au pays des Evenks

17 jours - Départs le 01/12/2011 et le 22/01/2012

A partir de 2200 € TTC

Magie glaciale du lac Baïkal

10 jours - Départs le 16/02/2012 et le 08/03/2012

A partir de 1500 € TTC

GNGL : nouvelle brochure

GNGL a publié sa nouvelle brochure : plus de 60 voyages en Arctique et Antarctique.

Vous pouvez la commander sur le site internet GNGL.















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synthèse relations presse