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Musique électroacoustique [email protected] 2 SYNTHETISEURS (analogiques et modulaires)

SYNTHETISEURS (analogiques et modulaires)omf.paris-sorbonne.fr/AUX/d-TXT/L3-XX-COURS 4.pdf · Pierre Boulez, Répons La 4X effectue différents types d'opérations : -Transformation

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SYNTHETISEURS (analogiques et modulaires)

Moog en studio

Étude des musiques électroacoustiques [email protected] 3

W. CARLOS - Switched on Bach (1968)

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Brandenburg Concerto-Allegro

Handel - Water Music - Bouree

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MUSIQUE MIXTE

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Expansion de la musique électroacoustique

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L'informatique musicale

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1957: première synthèse numérique du son par Max Mathews, chercheur aux Bell Telephone Laboratories (États-Unis)

Vue de l’ordinateur IBM 704, ca 1957

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1957: première synthèse numérique du son par Max Mathews, chercheur aux Bell Telephone Laboratories (Etats-Unis)

Console opérateur de l’ordinateur IBM 704, ca 1957

Instrument virtuel — programme MUSIC III

(1963)

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Instrument virtuel (compilateur acoustique, 1963)

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Synthétiseur numérique

1979 : le synthétiseur numérique devient un instrument adapté au jeu conventionnel

1975 : premiers synthétiseurs entièrement numériques. L'ordinateur est pensé pour produire le son musical en temps réel. Photo: Synclavier, New England Digital Corp.

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MIDI Music Instrument Digital Interface

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1983 : MIDI Musical instrument Digital Interface

MIDI est pensé comme un système de communication entre des dispositifs utilisés en musique. Il permet de transporter des informations et des commandes, comme le jeu d'un pianiste sur le clavier. Il n'a pas été pensé comme un système créant directement du son : il permet à un synthétiseur ou un échantillonneur d'être joué par un ordinateur (un séquenceur ou un logiciel de notation musicale).

MIDI ne crée pas de sons. Il ne transporte pas de sons non plus: il communique des ordres et des informations qui sont traités par un dispositif de production de son (comme un synthétiseur, un expandeur, un échantillonneur, ou QuickTime).

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1983 : MIDI Musical instrument Digital Interface

1982 : réunion initiale au NAMM show (The International Music Products Association).

1983 : mise au point du principe définitif de MIDI (une seule révision).

Années suivantes : sur la base de la définition de la norme MIDI, augmentation des possibilités (sasn modifier le système initial).

Aujourd'hui, MIDI est intégré dans de nombreux logiciels et ne nécessite pas obligatoirement d'un dispositif spécial.

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1983 : MIDI Musical Instrument Digital Interface

Voix, sons électroniques et sons naturels liés par le montage numérique (séquenceur MIDI et audio)

Justice Olsson, Up! (1990)

At9m12.mp3

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Systèmes temps réel et interaction

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Giuseppe Di Giugno, Ircam, ca 1977

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Synthétiseur numérique de Giuseppe Di Giugno, Ircam, ca 1977

Pierre Boulez : Répons (1981-)

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Processeur numérique de sons 4X de Giuseppe Di Giugno, Ircam (1981)

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Années 1980 : interaction musicien – machine Pierre Boulez, Répons

La 4X effectue différents types d'opérations :

- Transformation du timbre du son des solistes ;

-  Spatialisation du son des solistes ;

-  Spatialisation des sons transformés.

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Années 1980 : interaction musicien – machine Pierre Boulez, Répons

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Années 1980 : interaction musicien - machine 1) Pierre Boulez, Répons

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Années 1980 : interaction musicien – machine Pierre Boulez, Répons

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Années 1980 : interaction musicien – machine Pierre Boulez, Répons

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Années 1980 : interaction musicien – machine Pierre Boulez, Répons

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Philippe Manoury - Jupiter (1987)

Pour flûte et système temps réel

Interaction musicien-machine : Jupiter de Philippe MANOURY (1987)

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Dans cette œuvre, la flûte et l'ordinateur sont capables de dialoguer. Pour cela, il a fallu imaginer un moyen par lequel la machine pourrait suivre le jeu du flûtiste. C'est le « suivi de partition ».

Ici, le flûtiste Pierre-André Valade répète l'œuvre à l'Ircam.

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Flûte-MIDI

Des capteurs placés sous les clés permettait de convertir recueillir les doigtés. Pour les convertir en notes MIDI, il fallait aussi capter le son et détecter l'octave.

Interaction musicien-machine : Jupiter de Philippe MANOURY (1987)

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La liaison de la flûte à l'électronique passe par le principe des « événements » : ce sont des marqueurs placés dans la partition de la flûte. Ils permettent à l'ordinateur de suivre le jeu de l'instrument.

Un événement est repéré par un numéro situé sous une note.

Lorsque cette note est jouée, elle est reconnue par la machine, qui possède sa propre partition.

Interaction musicien-machine : Jupiter de Philippe MANOURY (1987)

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Ainsi, au début de l'œuvre, dès l'introduction de la flûte (solo), la machine attend de recevoir un do#.

Lorsque ce do# est joué, il est reconnu comme le premier événement. L'ordinateur joue alors sa partie : reproduire le do# de la flûte en transposant cette note.

Le do# suivant est l'événement n° 2.

La machine compte les do#. Certains ne sont pas des événements, cependant, mais si l'instrumentiste ne joue pas toutes les notes (et tous les do# de ce passage), il peut se produire un décalage, qui sera alors rattrapé par d'autres moyens.

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Philippe Manoury - Jupiter (1987)

Interaction musicien-machine : Jupiter de Philippe MANOURY (1987)

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Que fait l'ordinateur ?

Il réalise plusieurs types d'opérations. La principale consiste à transformer les notes jouées par la flûte. Pour cela, il doit « suivre » l'exécution instrumentale.

Le logiciel exécute d'abord un « suivi de partition », puis réagit en fonction de ce qui est joué.

Interaction musicien-machine : Jupiter de Philippe MANOURY (1987)

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Jupiter de Philippe Manoury : distribution des haut-parleurs autour du public.

Spatialisation tétraphonique (4 canaux)