16
Avec Alex, Chloé et leur chien Teurgoule ! Le magazine des collégiens de la Manche Les P’tites N ews printemps 2015 - N°16 RENCONTRE AVEC... Des lycéens dans leur épicerie bio page 14 T’EN PENSES QUOI ? La liberté d’expression page 3 ÇA BOUGE DANS VOS COLLèGES ! Le club journal du Ferronay page 8

T’ EN p EN s E s qu O i ? Ç A b O ug E d AN s VO s … Avec Alex, Chloé et leur chien eurgoule ! Le magazine des collégiens de la Manche Les P’tites N ews printemps 2015 - N°16

Embed Size (px)

Citation preview

Avec Alex, Chloé

et leur chien Teurgoule !

Le magazine des collégiens de la Manche

Les P’tites

Newsp r i n t e m p s 2 0 1 5 - N ° 1 6

RENCONTRE AVEC...Des lycéens

dans leur épicerie bio

page 14

T’EN pENsEs quOi ?La liberté d’expr

ession

page 3

ÇA bOugE dANs VOs COllègEs !Le club journal du Fer

ronay

page 8

Directeur de la publication : le président du conseil départemental de la Manche - Directeur de cabinet : Michel Chopin - Directrice de la communication : Catherine Cousin - Rédactrice en chef : Lucile Kergueno - Rédaction : Géraldine Lebourgeois, Lucile Kergueno - Crédits photos : CD50 (David Daguier), Géraldine Lebourgeois - Conception et réalisation : dgc communication - Impression : Le Révérend - Distribution : Transports Noyon - Tirage : 10 000 ex - ISSN 2109-0556 - Dépôt légal : à parution - Contact : tél. 02 33 055 550 - fax : 02 33 05 95 65 - courriel : [email protected] - Imprimé sur papier issu de forêts durablement gérées.

S ommaire

Les P’tites

NewsP R I N T E M P S 2 0 1 5 - n ° 1 6

3 T’en penses quoi ? La liberté d’expression

4 Zoom sur... Regard architectural sur Saint-Lô

6 L’album photos Créations d’artistes

8 Ça bouge dans vos collèges ! Le club journal du Ferronay

10 Pense-bête Pourquoi mon collège s’appelle… Sécurité deux-roues

11 Pêle-Mêle À lire, à écouter, à voir...

12 Tout s’explique Développement durable

Nouvelles technologies

13 L’actu du Net Twittclasse L’appli «Its learning»

14 Rencontre avec... Des lycéens dans leur épicerie bio

16 Ça vaut le coup d’œil ! Un printemps de festivals Agenda

= la somme des codes des cinq départements

(50 - 14 - 61 - 27 - 76 ) qui constitueront

la grande Normandie réunifiée en 2016

228

Les P’tites

NewsP r i n t e m p s 2 0 1 5

page

3

Les attentats de janvier 2015 ont fait 17 victimes,

parmi lesquelles huit collaborateurs du journal

satirique Charlie Hebdo. Les collégiens de la

Manche ont participé au soulèvement pacifique

pour dénoncer cette violence, ce crime contre

la liberté. « Non au terrorisme, oui à la liberté

d’expression ».

Loula« On a tous le droit de s’exprimer librement, de dire à peu près ce qu’on veut sans contraintes. Mais sans haine non plus. C’est grâce à la liberté d’expression qu’on peut faire un journal. »

Élise« On ne peut pas dire tout non plus. Les propos discriminatoires, racistes, par exemple, non. Il faut savoir se mettre à la place de ceux qui sont ciblés par de tels propos. Ils sont blessés. C’est grave. Ça ne nous plairait pas si c’était nous qui étions visés. »

Milla« Les dessinateurs de Charlie Hebdo voulaient défendre la liberté d’expression. C’est un

droit, c’est dans la loi. On est en France, dans un pays libre. Certes, les dessins n’ont peut-être pas plu aux tueurs... mais de là à agir comme ça ! »

Leeloo« Un caricaturiste n’épargne personne. Aussi bien les politiques que les autres. Charlie Hebdo a représenté le président de la République en clown... Et pourtant il était là au défilé, pour défendre ces dessinateurs qui ont été victimes de l’attentat. Caricaturer, c’était leur métier. On ne tue pas pour ça. Ça ne se justifie pas. »

’en pensesT u o i ?q

La libertéd’expression

Élèves du collège Le Ferronay, Cherbourg-Octeville

Z

Depuis 2008, chaque année, plusieurs classes du collège Pasteur, à Saint-Lô (avec la participation d’autres établissements),

conçoivent et développent des bornes interactives pour présenter différents bâtiments et ouvrages de la ville au fil de ses rues.

Alex, Chloé et leur chien Teurgoule !

Les P’tites

NewsP r i n t e m p s 2 0 1 5

page

4

oom sur...

sous la houlette de leur professeur de technologie, des élèves

du collège pasteur ont monté un projet de bornes interactives

présentant la ville de saint-lô, son architecture, son histoire...

Un regard nouveau sur Saint-Lôun regard nouveau sur saint-lô

Manon Andrée, 13 ans et demi, est élève en 4e : « Depuis l’an dernier, je participe à la rédaction de textes qui alimenteront toute une documentation pour la présentation d’édifices nouveaux. » Si 14 bornes sont déjà installées en ville depuis l’été 2014, d’autres encore sont prévues cette année. Pour présenter de nouveaux lieux comme l’ascenseur du Mont-Russel, la station de pollution d’air « Aircom », l’hôpital Mémorial France – États-Unis, le c.a.u.e. de la Manche, les immeubles du Champ de Mars, etc.« Ce projet, poursuit Manon, nous aide à savoir pourquoi on est là mais aussi à découvrir notre ville et à inciter les autres à changer leur regard sur Saint-Lô. » L’idée défendue par le professeur encadrant, Thierry Lecharpentier, enseignant en technologie, est bien celle-là : « que les jeunes portent un regard nouveau sur la ville, qu’ils la redécouvrent et qu’ils se l’approprient. »

Le collège a déjà reçu plusieurs retours positifs sur son projet. « On était encore sur le marché de Saint-Lô le samedi avant les vacances d’hiver et on a pu parler avec des gens, leur demander leur avis, évoque Manon. Ils trouvent ça super. »

Les bornes interactives sont accessibles et consultables gratuitement par tous, pourvu que l’on dispose d’un smartphone suffisamment équipé pour télécharger les informations, grâce à des QR codes. Les fichiers sont consultables en cinq langues : français, anglais, chinois, allemand et espagnol. Ils abordent six domaines : architecture, arts, métiers, aménagement, fonctions d’usage, histoire.

Le projet, baptisé « Regard architectural sur la ville de Saint-Lô », a de nombreux partenaires, en particulier le conseil départemental de la Manche, le c.a.u.e. de la Manche et le centre local de Canopé (le réseau de création et d’accompagnement pédagogiques).

Z

Z

Les P’tites

NewsP r i n t e m p s 2 0 1 5

page

5

Z

Z

Creations

dIartistes

GraphiquesJade, Yasmine et Juliette sont élèves de 3e

au collège Denis Diderot, à Tourlaville.

Avec leur professeur d’arts plastiques,

toute la classe est en train de travailler sur

le street art. Le projet est de faire du graph

végétal sur un mur de l’ancien musée

maritime de Tourlaville. Pour l’instant, les

premiers essais se font dans l’enceinte du

collège : « On a à peu près tout le collège

à notre disposition, mais on s’est installés

surtout en salle d’arts plastiques et dans

les couloirs pour faire du graph avec des

pochoirs, en rapport avec les lieux. On a

imaginé par exemple un garçon assis sur

la porte de la salle d’arts plastiques, pour

faire un peu comme ce qu’on voit dans le

métro. On a aussi fait une danseuse qui

se protège de la pluie sous un parapluie,

un lapin, une tête de mort... des styles très

différents, en fonction des lieux. Le graph

est vraiment une sorte de dessin qu’on

aime. C’est un art jeune, proche de nous,

de notre génération. »

Histoires deLe cinéma de Villedieu-les-Poêles se

transformera en théâtre à la fin de l’année

scolaire, pour accueillir une représentation

des élèves de l’atelier théâtre du collège Le

Dinandier. Paul, 11 ans, élève de 6e, et Lena,

12 ans, élève de 5e, font cette année leurs

premiers pas dans cet atelier : « On aime

bien faire rire les gens surtout. On préfère

les pièces où les chutes sont marrantes. En

répétition, ce n’est pas toujours facile de

garder notre sérieux, on rigole beaucoup

tous ensemble. Mais une fois sur scène, ça

se fait tout seul. Lors des portes ouvertes

au collège, on a eu l’occasion de monter

sur scène, pour « La fin du monde ». On

devait jouer des animaux (Paul en sanglier,

Lena en agneau)... Ce n’est pas facile, on

était un peu stressés au début, mais une

fois dedans, c’est vraiment un plaisir d’être

sur scène ! »

album photos

L’

Les P’tites

NewsP r i n t e m p s 2 0 1 5

page

6

I

En ateliers, projets transdisciplinaires... les collégiens de la Manche ont de nombreuses occasions d’exprimer leur fibre artistique !

Pour le prix Bulles de cristalLe premier trimestre a été celui de la création BD pour trois classes de 4e du collège Louis Beuve, à La Haye-Pesnel. Objectif : le prix Bulles de cristal, créé pour amener à la découverte de la bande dessinée. Brandon et Mélissa ont mis la main à la pâte : « On a repris et dessiné les personnages des BD qui nous ont le plus plu, Hilda et le troll, Le temps des mitaines... on pouvait soit faire le dessin seul, soit refaire une planche de bande dessinée, avec les bulles où l’on a écrit nos textes. C’était assez facile, l’inspiration est venue toute seule. Il suffit d’un peu d’imagination. C’est bien de pouvoir s’exprimer de cette façon. » Le 31 mars, 12 des participants étaient à Paris, à l’hôtel de Massa, siège de la Société des gens de lettres pour la remise des prix.

Les P’tites

NewsP r i n t e m p s 2 0 1 5

page

7

Le Festival choral

Chaque semaine, une trentaine d’élèves

de la 6e à la 3e au collège Guillaume

Fouace, à Saint-Vaast-la-Hougue, se

retrouvent une demi-heure pour chanter.

Cette chorale a opté pour le chant

polyphonique et ne fait pas d’élitisme

dans son répertoire, qui pioche aussi

bien dans la musique klezmer que dans

la variété internationale, par exemple

avec « The eye of the tiger», de Survivor,

titre bien connu à travers la bande

originale du film Rocky. Objectif cette

année pour les chanteurs : retrouver

le festival choral des collèges de la

Manche, organisé au Théâtre des

Miroirs, à La Glacerie. Le spectacle

aura lieu le 12 juin, avec la participation

également de collégiens de La Bucaille

(Cherbourg-Octeville) et, bien sûr,

d’Émile Zola (La Glacerie).

;-);-)Ç a

bouge dans vos collèges !

Chaque lundi, ils se retrouvent à 12h30 au CDI autour de leur professeure, animatrice du club journal, Christelle Lepoittevin. « Pour chaque nouveau numéro, explique l’équipe de Komydiz

(c’est le titre du journal, trimestriel), chacun choisit un thème, le note sur le tableau et on se réunit pour en discuter. Le travail ensuite peut se faire individuellement ou en équipe. »

À chaque rentrée scolaire, on se bouscule pour faire partie du club journal au collège le Ferronay. dans les pages du Komydiz, les élèves écrivent sur tout : ce qu’ils aiment, l’actualité, la vie du collège…

Les P’tites

NewsP r i n t e m p s 2 0 1 5

page

8

À la rédaction de Komydiz;-)

;-)

;-)

;-)Il y a quatre ans, des élèves ont fait cette demande d’un journal. On a donc mis en place un club. C’est toujours bien d’avoir un projet à construire dans son entier. Chaque production, chaque numéro est le leur. Le club est aussi une occasion supplémentaire pour fédérer un certain nombre de personnes, y compris du personnel du collège, autour de différents thèmes, questions de société… Pour nous, le journal est aussi un outil pour mieux connaître les préoccupations des élèves.

k

k

Cette année, 25 élèves de la 6e à la 3e se sont inscrits au club. Amélie, Aude, Camille, Clara, Martin, Sacha… chacun a sa carte de membre du club, laissez-passer à la cantine afin d’aller au plus vite travailler sur le journal : recherches d’information, interviews, photos, etc. Jusqu’à l’écriture, dans le respect des règles : être clair, précis, direct, concis… Le reste - mise en page et impression - est confié à la professeure-documentaliste.

Écrire, ça leur plaît, à tous. Certains envisagent même d’en faire leur métier, comme Audrey : « J’aimerais être écrivaine plus tard. » Ce qu’ils aiment aussi, c’est « pouvoir s’exprimer, parler de ce que l’on aime, partager notre avis... ». Ils écrivent aussi bien sur des auteurs normands, des people, sur les animaux, que sur des questions de société, de santé (comme le tabagisme).

En début d’année, ils ont fait un numéro spécial « Nous sommes Charlie », suite aux attentats à Paris, pour « rendre hommage à toutes les victimes, et aux journalistes qui défendent au quotidien notre liberté. »

Komydiz, qui fêtait son numéro 10 fin mars, est en ligne à l’adresse 0500062w.esidoc.fr (rubrique Découvrir/ Le Club journal).

Un projet où tout

construire Martine Lelandais, principale

Les P’tites

NewsP r i n t e m p s 2 0 1 5

page

9

Il y a chaque année beaucoup de volontaires. Si on limite le nombre de candidats, en même temps, on n’a pas envie de dire non. On ouvre le journal même à ceux qui ne sont pas membres du club. Ils peuvent y proposer des articles.C’est un autre lien avec les élèves. On connaît mieux leurs attentes. Je fais moi-même régulièrement des découvertes grâce à eux. J’espère vraiment que ce journal, c’est ouvrir un peu les esprits.

Un autre lien Christelle Lepoittevin, professeure-documentaliste

Périers, Sourdeval, Tourlaville… huit collèges sont

actuellement sur la liste de réservation du simulateur

deux-roues mis à disposition par le réseau CANOPE

de la Manche (création et accompagnement

pédagogiques). L’outil a fait ses preuves depuis

sa mise en service en 2010. Il rend plus efficaces

les sessions de formation à la conduite, avec une

meilleure prise de conscience des dangers de la route

et l’acquisition des bons gestes et des bons réflexes à

avoir lorsqu’on est en deux-roues motorisé. Composé

d’un scooter, d’un ordinateur et d’un logiciel de

simulation, l’engin met en situation, guidon en main,

face à un écran. Le parcours peut ensuite être analysé

pour mieux comprendre comment rouler en sécurité.

P ense- êteB

Né à Saint-Lô, Georges Lavalley (1894-1959) est un homme politique,

souvent considéré comme « le maire de la reconstruction » de la

préfecture manchoise. Avant d’exercer cette fonction entre 1945 et

1953, il se fait connaître en tant que commerçant, président du stade

Saint-Lois et administrateur de la ville. Il devient aussi alors conseiller

général.Nommé par les Américains président de la délégation municipale de

« la capitale des ruines », il fait beaucoup d’efforts pour faire renaître

la ville et la doter notamment du nouvel hôpital Mémorial. Il est

encouragé par le général de Gaulle et soutenu par les États-Unis, qui le

reçoivent comme un ambassadeur lorsqu’il y voyage pour sensibiliser

la population et récolter des fonds. En 1950, il accueille le président

de la République, Vincent Auriol, qui remet alors à la ville la croix de

guerre et la Légion d’honneur.

Article écrit par Solène, élève de 3e au collège Georges Lavalley

faux deux roues Un vrai

Pourquoi mon college s’appelle...

Georges Lavalley ?

Les P’tites

NewsP r i n t e m p s 2 0 1 5

page

10

+ l’île Adolf Film documentaire de ludmila Melnikova et patrick Viret - 2012 - 52 minutes

Coproduction par les Films du Viaduc et France Télévisions

C’est l’histoire d’une déportation qui ne menait pas vers l’est, mais vers l’ouest, sur l’île anglo-normande d’Aurigny. Une déportation pour construire la plus inutile des citadelles, mais réussissant à changer le paradis en enfer.

* Ce film a bénéficié de l’aide au développement et à la production de documentaire de création de la Région Basse-Normandie, en partenariat avec le Centre national du cinéma et de l’image animée et en collaboration avec la Maison de l’Image Basse-Normandie.

P LêL M êE ebiblio.manche.frla passion du livre et de la musique dans les bibliothèques de la Manche

Une sélection réalisée avec la bibliothèque départementale de prêt

+ in the after de demitria lunetta

lumen 2014 - À partir de 13 ans - l’histoire est prévue en deux volumes.

Amy est dans sa maison quand le pire se produit : des créatures

attaquent les humains. Très vite, la population de la Terre décroît

dramatiquement. Amy se retrouve seule, protégée uniquement par

la clôture électrique de sa maison. Pour ne pas se faire repérer, elle

apprend à être silencieuse. Elle survit ainsi pendant trois ans, avec

Baby, une petite fille qu’elle parvient à sauver. Jusqu’au jour où

elles sont retrouvées par des survivants et emmenées à New Hope :

une zone sécurisée. Là, Amy va découvrir la terrible vérité sur ces

créatures et sera internée dans l’unité psychiatrique de la zone.

Pour échapper à une mort certaine suite aux traitements qu’elle

doit subir, elle n’a qu’une solution : retourner dans l’After.

+ Malted Milk

Malted Milk est un groupe de soul-blues qui cache

parmi ses membres quelques musiciens bien connus

dans la région. Le groupe s’est adjoint les services

de la chanteuse Toni Green venue de Memphis,

pour offrir un album au groove impeccable, gorgé

de cuivres et de bonnes vibrations ! Profitez de

leur passage lors du prochain festival Jazz sous les

pommiers à Coutances pour venir les applaudir !

À écouter

Les P’tites

NewsP r i n t e m p s 2 0 1 5

page

11

Chaque mois, retrouve les coups de cœur des discothécaires

de la BDP sur le discoflux de biblio.manche.fr

À lire

À voir

T OuT s'explique

L’hydrogène (H2), constituant de l’eau (H2O), est sous sa forme gazeuse un moyen inépuisable et très peu polluant de stocker l’énergie. Son utilisation devenue fiable, le Département de la Manche s’y intéresse de très près et a déjà ouvert, à Saint-Lô, en début d’année, une station-service à hydrogène. On y fait le plein de véhicules fonctionnant à l’hydrogène, véhicules électriques équipés de ce qu’on appelle une pile à combustible. À « la pompe », l’automobiliste se sert comme il le ferait pour un autre carburant (essence, diesel...). L’hydrogène est stocké dans la station sous forme de bouteilles.

En janvier, la caravane pliante Manche Lab, le fablab* mobile de la Manche, était au collège Anne Heurgon-Desjardins de Cerisy-la-Salle. Des élèves, encadrés par leur professeur de technologie, ont pu emprunter et se familiariser avec les « machines-outils » pilotées par ordinateur du Manche Lab : l’imprimante 3D, pour imprimer des objets en trois dimensions, construit couche après couche avec du filament plastique, et la découpeuse laser qui, grâce à la puissante énergie du laser, découpe des matières sous différentes formes avec une très haute précision.

*contraction de « fabrication laboratory »

Les P’tites

NewsP r i n t e m p s 2 0 1 5

page

12

Développement durable

Ils ont teste

Nouvelles technologies

L’hydrogene, nouveau carburant

le Manche Lab

Depuis l’an dernier, les élèves de l’IME d’Avranches

et de l’ULIS de Bréhal échangent via Twitter. Une

façon originale de monter des projets communs.

Cette année, ils partagent un projet baptisé

« Saviez-vous que » (#saviezvousque), dans lequel

ils rejoignent une twittclasse de 4e créée à Rouen

pour « communiquer sur ce qui est appris en cours

de français : une information méconnue, une règle

d’orthographe, un point important pour le dnb

(diplôme national du brevet), l’histoire littéraire,

l’histoire des arts ». Deux groupes de l’académie de

Toulouse sont aussi de la partie.

U chaussonniere-clg50.l-educdenormandie.fr

Avranches et Bréhal !

Ça twitte entre

L’ENT l’Educ de Normandie a son application pour smartphone.

Elle s’adresse aux élèves « qui peuvent ainsi rester informés des

tâches ou devoirs à faire, de commentaires de leurs enseignants,

des notes obtenues sur les exercices réalisés… ». Plus d’excuse

à partir du moment où on a son mobile : on reste informé et on

ne se perd plus dans ce qu’il y a à faire, à rendre, etc. Il suffit

de télécharger sur son téléphone l’application « Its learning » et

d’entrer « Normandie » puis de choisir « L’Educ de Normandie ».

En cliquant sur « Continuer », le navigateur s’ouvre et se connecte

au compte personnel sur l’Educ de Normandie.

Les P’tites

NewsP r i n t e m p s 2 0 1 5

page

13

sur mobile

L’ actu du Net

Vous aussi vous avez mis en place une initiative web ou participez à un blog original dans votre collège ? Dites-le aux P’tites News ! Nous le ferons découvrir aux autres collégiens dans le prochain numéro.U Contact : [email protected]

L´EDUC de Normandie

U l-educdenormandie.fr/actualites/votre-ent-sur-telephone-mobile

avec...R encontre

depuis le début de l’année, le lycée professionnel de sauxmarais, à Tourlaville, a son épicerie du terroir. un lieu pédagogique tenu par des enseignants et des élèves.

Ouverte tous les vendredis, de 9 à 17 h, depuis le 9 janvier 2015, l’épicerie du terroir du lycée de Sauxmarais a déjà 70 clients hebdomadaires, et beaucoup de fidèles. Preuve que l’investissement des

lycéens et de leurs enseignants dans ce projet interpelle.

Ils sont 48 élèves intégrés à la démarche. Parmi eux, Ulrich, 21 ans. En CAP

Les P’tites

NewsP r i n t e m p s 2 0 1 5

page

14

i

Sauxmaraisl’épicerie deL’équipe de

avec...R encontre

Magasinier logistique, il y trouve bien des avantages. S’il y a la vente le vendredi, il y a aussi l’approvisionnement et les stocks à gérer tout au long de la semaine : « Démarcher les producteurs, passer les commandes, relancer les fournisseurs, réceptionner… on est mis en situation réelle. Ça complète notre formation et ce n’est pas comme dans un stage en entreprise, c’est complémentaire. » Grâce à cette épicerie du terroir pédagogique, intégrée aux cours, les élèves sont motivés par la confrontation au réel. Laura, 18 ans, en CAP Vente : « J’aime bien ce projet, qui nous apprend beaucoup, la mise en rayon, le facing, l’accueil des clients… être toujours poli et avoir le sourire. »

« En plus, cette épicerie met en avant le bio et les produits de la région. On échange avec les producteurs du coin. » Boulanger, éleveur, maraîcher… l’endroit est aussi alimenté par la biscuiterie de Sortosville-en-Beaumont et vend de temps en temps des productions du BTS Métiers de la mode du lycée Tocqueville.

Le projet pédagogique tenait à cœur à l’enseignante référente, Laëtitia Lemière : « La difficulté était de pouvoir tenir une activité commerciale, ce qui n’est pas autorisé en lycée. Ce n’est donc pas l’établissement

qui gère l’épicerie, mais une association que nous avons créée : l’Association Action Avenir Sauxmarais. Pour autant, on peut valider les compétences des élèves. »

Florence Collas, une des six enseignants qui encadrent l’épicerie : « Pour pouvoir évaluer les élèves, on a dressé des fiches de postes à partir d’un référentiel. On y note les acquis, on valide des savoir-faire. Et les élèves qui se débrouillent le mieux sont nommés responsables de l’épicerie. »

Les P’tites

NewsP r i n t e m p s 2 0 1 5

page

15

Les grands moments de musique, et plus

largement d’expression artistique en plein

air, reviennent avec les beaux jours ! Au

programme, de nombreux festivals dans la

Manche … À commencer par Jazz sous les

pommiers, du 8 au 16 mai à Coutances,

et ses 70 concerts, ses fanfares, sa scène

Avis aux Amateurs, etc. Du 22 au 24 mai,

direction Saint-Laurent-de-Cuves pour

Papillons de nuit, avec en tête d’affiche

Yannick Noah, Christine and the Queens ou

encore IAM. Et c’est le vallon de la Dollée,

à Saint-Lô, qui vous accueille du 3 au 5 juin

pour les Hétéroclites, une rencontre avec

les arts plastiques, musiques actuelles et

spectacles de rue.

À E dl ag‘ an

i Du 11 avril au 10 mai Au printemps, la Normandie se découvre Animations à prix malin dans de nombreux sites de la Manche et de toute la région ! • lanormandiesedecouvre.com

i Le 12 avril du jardin à l’assiette Animations sur la biodiversité et le « manger local », au Pavillon des énergies au Dézert. • planete.manche.fr

i Les 2 et 3 mai Championnat de France jeunes d’escalade 360 grimpeurs réunis, à Montmartin-sur-Mer. • cdf-montmartin.

jimdo.com

i Les 8 et 9 mai Coupe de France de skimboard 1re étape, organisée par Mauna Kea Skim Club, à Siouville-Hague. • maunakeaskimboard.over-

blog.com

i Le 31 mai les demoiselles de la Manche Course/marche solidaire, à Saint-Lô. • demoisellesdelamanche.com

le coupd’œil !

Ça vaut

Festivals de printemps