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Avec Alex, Chloé
et leur chien Teurgoule !
Le magazine des collégiens de la Manche
Les P’tites
Newsp r i n t e m p s 2 0 1 5 - N ° 1 6
RENCONTRE AVEC...Des lycéens
dans leur épicerie bio
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T’EN pENsEs quOi ?La liberté d’expr
ession
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ÇA bOugE dANs VOs COllègEs !Le club journal du Fer
ronay
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Directeur de la publication : le président du conseil départemental de la Manche - Directeur de cabinet : Michel Chopin - Directrice de la communication : Catherine Cousin - Rédactrice en chef : Lucile Kergueno - Rédaction : Géraldine Lebourgeois, Lucile Kergueno - Crédits photos : CD50 (David Daguier), Géraldine Lebourgeois - Conception et réalisation : dgc communication - Impression : Le Révérend - Distribution : Transports Noyon - Tirage : 10 000 ex - ISSN 2109-0556 - Dépôt légal : à parution - Contact : tél. 02 33 055 550 - fax : 02 33 05 95 65 - courriel : [email protected] - Imprimé sur papier issu de forêts durablement gérées.
S ommaire
Les P’tites
NewsP R I N T E M P S 2 0 1 5 - n ° 1 6
3 T’en penses quoi ? La liberté d’expression
4 Zoom sur... Regard architectural sur Saint-Lô
6 L’album photos Créations d’artistes
8 Ça bouge dans vos collèges ! Le club journal du Ferronay
10 Pense-bête Pourquoi mon collège s’appelle… Sécurité deux-roues
11 Pêle-Mêle À lire, à écouter, à voir...
12 Tout s’explique Développement durable
Nouvelles technologies
13 L’actu du Net Twittclasse L’appli «Its learning»
14 Rencontre avec... Des lycéens dans leur épicerie bio
16 Ça vaut le coup d’œil ! Un printemps de festivals Agenda
= la somme des codes des cinq départements
(50 - 14 - 61 - 27 - 76 ) qui constitueront
la grande Normandie réunifiée en 2016
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Les attentats de janvier 2015 ont fait 17 victimes,
parmi lesquelles huit collaborateurs du journal
satirique Charlie Hebdo. Les collégiens de la
Manche ont participé au soulèvement pacifique
pour dénoncer cette violence, ce crime contre
la liberté. « Non au terrorisme, oui à la liberté
d’expression ».
Loula« On a tous le droit de s’exprimer librement, de dire à peu près ce qu’on veut sans contraintes. Mais sans haine non plus. C’est grâce à la liberté d’expression qu’on peut faire un journal. »
Élise« On ne peut pas dire tout non plus. Les propos discriminatoires, racistes, par exemple, non. Il faut savoir se mettre à la place de ceux qui sont ciblés par de tels propos. Ils sont blessés. C’est grave. Ça ne nous plairait pas si c’était nous qui étions visés. »
Milla« Les dessinateurs de Charlie Hebdo voulaient défendre la liberté d’expression. C’est un
droit, c’est dans la loi. On est en France, dans un pays libre. Certes, les dessins n’ont peut-être pas plu aux tueurs... mais de là à agir comme ça ! »
Leeloo« Un caricaturiste n’épargne personne. Aussi bien les politiques que les autres. Charlie Hebdo a représenté le président de la République en clown... Et pourtant il était là au défilé, pour défendre ces dessinateurs qui ont été victimes de l’attentat. Caricaturer, c’était leur métier. On ne tue pas pour ça. Ça ne se justifie pas. »
’en pensesT u o i ?q
La libertéd’expression
Élèves du collège Le Ferronay, Cherbourg-Octeville
Z
Depuis 2008, chaque année, plusieurs classes du collège Pasteur, à Saint-Lô (avec la participation d’autres établissements),
conçoivent et développent des bornes interactives pour présenter différents bâtiments et ouvrages de la ville au fil de ses rues.
Alex, Chloé et leur chien Teurgoule !
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oom sur...
sous la houlette de leur professeur de technologie, des élèves
du collège pasteur ont monté un projet de bornes interactives
présentant la ville de saint-lô, son architecture, son histoire...
Un regard nouveau sur Saint-Lôun regard nouveau sur saint-lô
Manon Andrée, 13 ans et demi, est élève en 4e : « Depuis l’an dernier, je participe à la rédaction de textes qui alimenteront toute une documentation pour la présentation d’édifices nouveaux. » Si 14 bornes sont déjà installées en ville depuis l’été 2014, d’autres encore sont prévues cette année. Pour présenter de nouveaux lieux comme l’ascenseur du Mont-Russel, la station de pollution d’air « Aircom », l’hôpital Mémorial France – États-Unis, le c.a.u.e. de la Manche, les immeubles du Champ de Mars, etc.« Ce projet, poursuit Manon, nous aide à savoir pourquoi on est là mais aussi à découvrir notre ville et à inciter les autres à changer leur regard sur Saint-Lô. » L’idée défendue par le professeur encadrant, Thierry Lecharpentier, enseignant en technologie, est bien celle-là : « que les jeunes portent un regard nouveau sur la ville, qu’ils la redécouvrent et qu’ils se l’approprient. »
Le collège a déjà reçu plusieurs retours positifs sur son projet. « On était encore sur le marché de Saint-Lô le samedi avant les vacances d’hiver et on a pu parler avec des gens, leur demander leur avis, évoque Manon. Ils trouvent ça super. »
Les bornes interactives sont accessibles et consultables gratuitement par tous, pourvu que l’on dispose d’un smartphone suffisamment équipé pour télécharger les informations, grâce à des QR codes. Les fichiers sont consultables en cinq langues : français, anglais, chinois, allemand et espagnol. Ils abordent six domaines : architecture, arts, métiers, aménagement, fonctions d’usage, histoire.
Le projet, baptisé « Regard architectural sur la ville de Saint-Lô », a de nombreux partenaires, en particulier le conseil départemental de la Manche, le c.a.u.e. de la Manche et le centre local de Canopé (le réseau de création et d’accompagnement pédagogiques).
Z
Z
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Creations
dIartistes
GraphiquesJade, Yasmine et Juliette sont élèves de 3e
au collège Denis Diderot, à Tourlaville.
Avec leur professeur d’arts plastiques,
toute la classe est en train de travailler sur
le street art. Le projet est de faire du graph
végétal sur un mur de l’ancien musée
maritime de Tourlaville. Pour l’instant, les
premiers essais se font dans l’enceinte du
collège : « On a à peu près tout le collège
à notre disposition, mais on s’est installés
surtout en salle d’arts plastiques et dans
les couloirs pour faire du graph avec des
pochoirs, en rapport avec les lieux. On a
imaginé par exemple un garçon assis sur
la porte de la salle d’arts plastiques, pour
faire un peu comme ce qu’on voit dans le
métro. On a aussi fait une danseuse qui
se protège de la pluie sous un parapluie,
un lapin, une tête de mort... des styles très
différents, en fonction des lieux. Le graph
est vraiment une sorte de dessin qu’on
aime. C’est un art jeune, proche de nous,
de notre génération. »
Histoires deLe cinéma de Villedieu-les-Poêles se
transformera en théâtre à la fin de l’année
scolaire, pour accueillir une représentation
des élèves de l’atelier théâtre du collège Le
Dinandier. Paul, 11 ans, élève de 6e, et Lena,
12 ans, élève de 5e, font cette année leurs
premiers pas dans cet atelier : « On aime
bien faire rire les gens surtout. On préfère
les pièces où les chutes sont marrantes. En
répétition, ce n’est pas toujours facile de
garder notre sérieux, on rigole beaucoup
tous ensemble. Mais une fois sur scène, ça
se fait tout seul. Lors des portes ouvertes
au collège, on a eu l’occasion de monter
sur scène, pour « La fin du monde ». On
devait jouer des animaux (Paul en sanglier,
Lena en agneau)... Ce n’est pas facile, on
était un peu stressés au début, mais une
fois dedans, c’est vraiment un plaisir d’être
sur scène ! »
album photos
L’
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I
En ateliers, projets transdisciplinaires... les collégiens de la Manche ont de nombreuses occasions d’exprimer leur fibre artistique !
Pour le prix Bulles de cristalLe premier trimestre a été celui de la création BD pour trois classes de 4e du collège Louis Beuve, à La Haye-Pesnel. Objectif : le prix Bulles de cristal, créé pour amener à la découverte de la bande dessinée. Brandon et Mélissa ont mis la main à la pâte : « On a repris et dessiné les personnages des BD qui nous ont le plus plu, Hilda et le troll, Le temps des mitaines... on pouvait soit faire le dessin seul, soit refaire une planche de bande dessinée, avec les bulles où l’on a écrit nos textes. C’était assez facile, l’inspiration est venue toute seule. Il suffit d’un peu d’imagination. C’est bien de pouvoir s’exprimer de cette façon. » Le 31 mars, 12 des participants étaient à Paris, à l’hôtel de Massa, siège de la Société des gens de lettres pour la remise des prix.
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Le Festival choral
Chaque semaine, une trentaine d’élèves
de la 6e à la 3e au collège Guillaume
Fouace, à Saint-Vaast-la-Hougue, se
retrouvent une demi-heure pour chanter.
Cette chorale a opté pour le chant
polyphonique et ne fait pas d’élitisme
dans son répertoire, qui pioche aussi
bien dans la musique klezmer que dans
la variété internationale, par exemple
avec « The eye of the tiger», de Survivor,
titre bien connu à travers la bande
originale du film Rocky. Objectif cette
année pour les chanteurs : retrouver
le festival choral des collèges de la
Manche, organisé au Théâtre des
Miroirs, à La Glacerie. Le spectacle
aura lieu le 12 juin, avec la participation
également de collégiens de La Bucaille
(Cherbourg-Octeville) et, bien sûr,
d’Émile Zola (La Glacerie).
;-);-)Ç a
bouge dans vos collèges !
Chaque lundi, ils se retrouvent à 12h30 au CDI autour de leur professeure, animatrice du club journal, Christelle Lepoittevin. « Pour chaque nouveau numéro, explique l’équipe de Komydiz
(c’est le titre du journal, trimestriel), chacun choisit un thème, le note sur le tableau et on se réunit pour en discuter. Le travail ensuite peut se faire individuellement ou en équipe. »
À chaque rentrée scolaire, on se bouscule pour faire partie du club journal au collège le Ferronay. dans les pages du Komydiz, les élèves écrivent sur tout : ce qu’ils aiment, l’actualité, la vie du collège…
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À la rédaction de Komydiz;-)
;-)
;-)
;-)Il y a quatre ans, des élèves ont fait cette demande d’un journal. On a donc mis en place un club. C’est toujours bien d’avoir un projet à construire dans son entier. Chaque production, chaque numéro est le leur. Le club est aussi une occasion supplémentaire pour fédérer un certain nombre de personnes, y compris du personnel du collège, autour de différents thèmes, questions de société… Pour nous, le journal est aussi un outil pour mieux connaître les préoccupations des élèves.
k
k
Cette année, 25 élèves de la 6e à la 3e se sont inscrits au club. Amélie, Aude, Camille, Clara, Martin, Sacha… chacun a sa carte de membre du club, laissez-passer à la cantine afin d’aller au plus vite travailler sur le journal : recherches d’information, interviews, photos, etc. Jusqu’à l’écriture, dans le respect des règles : être clair, précis, direct, concis… Le reste - mise en page et impression - est confié à la professeure-documentaliste.
Écrire, ça leur plaît, à tous. Certains envisagent même d’en faire leur métier, comme Audrey : « J’aimerais être écrivaine plus tard. » Ce qu’ils aiment aussi, c’est « pouvoir s’exprimer, parler de ce que l’on aime, partager notre avis... ». Ils écrivent aussi bien sur des auteurs normands, des people, sur les animaux, que sur des questions de société, de santé (comme le tabagisme).
En début d’année, ils ont fait un numéro spécial « Nous sommes Charlie », suite aux attentats à Paris, pour « rendre hommage à toutes les victimes, et aux journalistes qui défendent au quotidien notre liberté. »
Komydiz, qui fêtait son numéro 10 fin mars, est en ligne à l’adresse 0500062w.esidoc.fr (rubrique Découvrir/ Le Club journal).
Un projet où tout
construire Martine Lelandais, principale
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Il y a chaque année beaucoup de volontaires. Si on limite le nombre de candidats, en même temps, on n’a pas envie de dire non. On ouvre le journal même à ceux qui ne sont pas membres du club. Ils peuvent y proposer des articles.C’est un autre lien avec les élèves. On connaît mieux leurs attentes. Je fais moi-même régulièrement des découvertes grâce à eux. J’espère vraiment que ce journal, c’est ouvrir un peu les esprits.
Un autre lien Christelle Lepoittevin, professeure-documentaliste
Périers, Sourdeval, Tourlaville… huit collèges sont
actuellement sur la liste de réservation du simulateur
deux-roues mis à disposition par le réseau CANOPE
de la Manche (création et accompagnement
pédagogiques). L’outil a fait ses preuves depuis
sa mise en service en 2010. Il rend plus efficaces
les sessions de formation à la conduite, avec une
meilleure prise de conscience des dangers de la route
et l’acquisition des bons gestes et des bons réflexes à
avoir lorsqu’on est en deux-roues motorisé. Composé
d’un scooter, d’un ordinateur et d’un logiciel de
simulation, l’engin met en situation, guidon en main,
face à un écran. Le parcours peut ensuite être analysé
pour mieux comprendre comment rouler en sécurité.
P ense- êteB
Né à Saint-Lô, Georges Lavalley (1894-1959) est un homme politique,
souvent considéré comme « le maire de la reconstruction » de la
préfecture manchoise. Avant d’exercer cette fonction entre 1945 et
1953, il se fait connaître en tant que commerçant, président du stade
Saint-Lois et administrateur de la ville. Il devient aussi alors conseiller
général.Nommé par les Américains président de la délégation municipale de
« la capitale des ruines », il fait beaucoup d’efforts pour faire renaître
la ville et la doter notamment du nouvel hôpital Mémorial. Il est
encouragé par le général de Gaulle et soutenu par les États-Unis, qui le
reçoivent comme un ambassadeur lorsqu’il y voyage pour sensibiliser
la population et récolter des fonds. En 1950, il accueille le président
de la République, Vincent Auriol, qui remet alors à la ville la croix de
guerre et la Légion d’honneur.
Article écrit par Solène, élève de 3e au collège Georges Lavalley
faux deux roues Un vrai
Pourquoi mon college s’appelle...
Georges Lavalley ?
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+ l’île Adolf Film documentaire de ludmila Melnikova et patrick Viret - 2012 - 52 minutes
Coproduction par les Films du Viaduc et France Télévisions
C’est l’histoire d’une déportation qui ne menait pas vers l’est, mais vers l’ouest, sur l’île anglo-normande d’Aurigny. Une déportation pour construire la plus inutile des citadelles, mais réussissant à changer le paradis en enfer.
* Ce film a bénéficié de l’aide au développement et à la production de documentaire de création de la Région Basse-Normandie, en partenariat avec le Centre national du cinéma et de l’image animée et en collaboration avec la Maison de l’Image Basse-Normandie.
P LêL M êE ebiblio.manche.frla passion du livre et de la musique dans les bibliothèques de la Manche
Une sélection réalisée avec la bibliothèque départementale de prêt
+ in the after de demitria lunetta
lumen 2014 - À partir de 13 ans - l’histoire est prévue en deux volumes.
Amy est dans sa maison quand le pire se produit : des créatures
attaquent les humains. Très vite, la population de la Terre décroît
dramatiquement. Amy se retrouve seule, protégée uniquement par
la clôture électrique de sa maison. Pour ne pas se faire repérer, elle
apprend à être silencieuse. Elle survit ainsi pendant trois ans, avec
Baby, une petite fille qu’elle parvient à sauver. Jusqu’au jour où
elles sont retrouvées par des survivants et emmenées à New Hope :
une zone sécurisée. Là, Amy va découvrir la terrible vérité sur ces
créatures et sera internée dans l’unité psychiatrique de la zone.
Pour échapper à une mort certaine suite aux traitements qu’elle
doit subir, elle n’a qu’une solution : retourner dans l’After.
+ Malted Milk
Malted Milk est un groupe de soul-blues qui cache
parmi ses membres quelques musiciens bien connus
dans la région. Le groupe s’est adjoint les services
de la chanteuse Toni Green venue de Memphis,
pour offrir un album au groove impeccable, gorgé
de cuivres et de bonnes vibrations ! Profitez de
leur passage lors du prochain festival Jazz sous les
pommiers à Coutances pour venir les applaudir !
À écouter
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Chaque mois, retrouve les coups de cœur des discothécaires
de la BDP sur le discoflux de biblio.manche.fr
À lire
À voir
T OuT s'explique
L’hydrogène (H2), constituant de l’eau (H2O), est sous sa forme gazeuse un moyen inépuisable et très peu polluant de stocker l’énergie. Son utilisation devenue fiable, le Département de la Manche s’y intéresse de très près et a déjà ouvert, à Saint-Lô, en début d’année, une station-service à hydrogène. On y fait le plein de véhicules fonctionnant à l’hydrogène, véhicules électriques équipés de ce qu’on appelle une pile à combustible. À « la pompe », l’automobiliste se sert comme il le ferait pour un autre carburant (essence, diesel...). L’hydrogène est stocké dans la station sous forme de bouteilles.
En janvier, la caravane pliante Manche Lab, le fablab* mobile de la Manche, était au collège Anne Heurgon-Desjardins de Cerisy-la-Salle. Des élèves, encadrés par leur professeur de technologie, ont pu emprunter et se familiariser avec les « machines-outils » pilotées par ordinateur du Manche Lab : l’imprimante 3D, pour imprimer des objets en trois dimensions, construit couche après couche avec du filament plastique, et la découpeuse laser qui, grâce à la puissante énergie du laser, découpe des matières sous différentes formes avec une très haute précision.
*contraction de « fabrication laboratory »
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Développement durable
Ils ont teste
Nouvelles technologies
L’hydrogene, nouveau carburant
le Manche Lab
Depuis l’an dernier, les élèves de l’IME d’Avranches
et de l’ULIS de Bréhal échangent via Twitter. Une
façon originale de monter des projets communs.
Cette année, ils partagent un projet baptisé
« Saviez-vous que » (#saviezvousque), dans lequel
ils rejoignent une twittclasse de 4e créée à Rouen
pour « communiquer sur ce qui est appris en cours
de français : une information méconnue, une règle
d’orthographe, un point important pour le dnb
(diplôme national du brevet), l’histoire littéraire,
l’histoire des arts ». Deux groupes de l’académie de
Toulouse sont aussi de la partie.
U chaussonniere-clg50.l-educdenormandie.fr
Avranches et Bréhal !
Ça twitte entre
L’ENT l’Educ de Normandie a son application pour smartphone.
Elle s’adresse aux élèves « qui peuvent ainsi rester informés des
tâches ou devoirs à faire, de commentaires de leurs enseignants,
des notes obtenues sur les exercices réalisés… ». Plus d’excuse
à partir du moment où on a son mobile : on reste informé et on
ne se perd plus dans ce qu’il y a à faire, à rendre, etc. Il suffit
de télécharger sur son téléphone l’application « Its learning » et
d’entrer « Normandie » puis de choisir « L’Educ de Normandie ».
En cliquant sur « Continuer », le navigateur s’ouvre et se connecte
au compte personnel sur l’Educ de Normandie.
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sur mobile
L’ actu du Net
Vous aussi vous avez mis en place une initiative web ou participez à un blog original dans votre collège ? Dites-le aux P’tites News ! Nous le ferons découvrir aux autres collégiens dans le prochain numéro.U Contact : [email protected]
L´EDUC de Normandie
U l-educdenormandie.fr/actualites/votre-ent-sur-telephone-mobile
avec...R encontre
depuis le début de l’année, le lycée professionnel de sauxmarais, à Tourlaville, a son épicerie du terroir. un lieu pédagogique tenu par des enseignants et des élèves.
Ouverte tous les vendredis, de 9 à 17 h, depuis le 9 janvier 2015, l’épicerie du terroir du lycée de Sauxmarais a déjà 70 clients hebdomadaires, et beaucoup de fidèles. Preuve que l’investissement des
lycéens et de leurs enseignants dans ce projet interpelle.
Ils sont 48 élèves intégrés à la démarche. Parmi eux, Ulrich, 21 ans. En CAP
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Sauxmaraisl’épicerie deL’équipe de
avec...R encontre
Magasinier logistique, il y trouve bien des avantages. S’il y a la vente le vendredi, il y a aussi l’approvisionnement et les stocks à gérer tout au long de la semaine : « Démarcher les producteurs, passer les commandes, relancer les fournisseurs, réceptionner… on est mis en situation réelle. Ça complète notre formation et ce n’est pas comme dans un stage en entreprise, c’est complémentaire. » Grâce à cette épicerie du terroir pédagogique, intégrée aux cours, les élèves sont motivés par la confrontation au réel. Laura, 18 ans, en CAP Vente : « J’aime bien ce projet, qui nous apprend beaucoup, la mise en rayon, le facing, l’accueil des clients… être toujours poli et avoir le sourire. »
« En plus, cette épicerie met en avant le bio et les produits de la région. On échange avec les producteurs du coin. » Boulanger, éleveur, maraîcher… l’endroit est aussi alimenté par la biscuiterie de Sortosville-en-Beaumont et vend de temps en temps des productions du BTS Métiers de la mode du lycée Tocqueville.
Le projet pédagogique tenait à cœur à l’enseignante référente, Laëtitia Lemière : « La difficulté était de pouvoir tenir une activité commerciale, ce qui n’est pas autorisé en lycée. Ce n’est donc pas l’établissement
qui gère l’épicerie, mais une association que nous avons créée : l’Association Action Avenir Sauxmarais. Pour autant, on peut valider les compétences des élèves. »
Florence Collas, une des six enseignants qui encadrent l’épicerie : « Pour pouvoir évaluer les élèves, on a dressé des fiches de postes à partir d’un référentiel. On y note les acquis, on valide des savoir-faire. Et les élèves qui se débrouillent le mieux sont nommés responsables de l’épicerie. »
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Les grands moments de musique, et plus
largement d’expression artistique en plein
air, reviennent avec les beaux jours ! Au
programme, de nombreux festivals dans la
Manche … À commencer par Jazz sous les
pommiers, du 8 au 16 mai à Coutances,
et ses 70 concerts, ses fanfares, sa scène
Avis aux Amateurs, etc. Du 22 au 24 mai,
direction Saint-Laurent-de-Cuves pour
Papillons de nuit, avec en tête d’affiche
Yannick Noah, Christine and the Queens ou
encore IAM. Et c’est le vallon de la Dollée,
à Saint-Lô, qui vous accueille du 3 au 5 juin
pour les Hétéroclites, une rencontre avec
les arts plastiques, musiques actuelles et
spectacles de rue.
À E dl ag‘ an
i Du 11 avril au 10 mai Au printemps, la Normandie se découvre Animations à prix malin dans de nombreux sites de la Manche et de toute la région ! • lanormandiesedecouvre.com
i Le 12 avril du jardin à l’assiette Animations sur la biodiversité et le « manger local », au Pavillon des énergies au Dézert. • planete.manche.fr
i Les 2 et 3 mai Championnat de France jeunes d’escalade 360 grimpeurs réunis, à Montmartin-sur-Mer. • cdf-montmartin.
jimdo.com
i Les 8 et 9 mai Coupe de France de skimboard 1re étape, organisée par Mauna Kea Skim Club, à Siouville-Hague. • maunakeaskimboard.over-
blog.com
i Le 31 mai les demoiselles de la Manche Course/marche solidaire, à Saint-Lô. • demoisellesdelamanche.com
le coupd’œil !
Ça vaut
Festivals de printemps