t le courant

40 000e xe m p l a i r e s

Diffusion bimestrielleN° 57 | Avril-Mai 2020

FOCUS CHAUFFAGELe bois s’enflammeEntre l’intérêt écologique, économique etles aides mises en place par les pouvoirspublics, le bois énergie connaît unengouement auprès des particuliers. Une croissance soutenue par descombustibles et des équipements de plusen plus performants. Tour d’horizon P. 22

CHANTIER Un château tout confortSitué dans un petit village du Tarn-et-Garonne, le château de Glatens a optépour le vecteur air à l’occasion de sa rénovation. Avec à la clé, plusieursexigences : confort d’été et d’hiver,confort acoustique et visuel. Visiteguidée des équipements techniques P. 14

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Ils maintiennent le courant !

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INSTALLATEURS, NÉGOCES, INDUSTRIELS

À LIRE UN CAHIER SPÉCIAL BÂTIMENT ET CORONAVIRUS• Les initiatives terrain • Les réseaux ouverts • Toutes les aides d’État et régionales

P. 6 À 12

Marc WastRédacteur en chef

C…

Je vais essayer de ne pas le nommer tout au long de cet édito. non pas queje veuille faire la politique de l’autruche en refusant d’écrire en toutes let-tres ce qui mine notre pays et quasiment le monde entier à cette heure

– vous trouverez d’ailleurs un très large contenu dans ce numéro faisant réfé-rence à lui – mais je souhaiterais simplement, à l’image de la photo de toutel’équipe du pôle Bati et Énergie qui illustre ce billet ci-dessous, rendre un hom-mage appuyé à toutes celles et à tous ceux qui restent “sur le pont” quel quesoit leur métier ou leur condition. même si nous constatons encore qu’une mi-norité égoïste refuse de respecter les règles édictées pour le bien de toute la po-pulation, les Français se plient bon gré mal gré au confinement imposé, touten continuant à faire tourner notre économie (à vitesse réduite certes, maiselle tourne quand même !).et que dire de cette grande chaîne de solidarité qui s’est organisée pour aider lespersonnes les plus isolées ou celles fragiles qui, c’est compréhensible, ne sou-haitent plus mettre le nez dehors. et comment remercier assez celles et ceux qui,dans les hôpitaux, cliniques et ehpad, prennent tous les risques pour sauverdes vies et soigner des milliers de personnes en danger imminent. alors, à no-tre modeste échelle, et toutes et tous confinés dans nos logements, nous sou-haitons contribuer à garder un semblant de vie “normale” en continuant à vousinformer par journal ou digital interposé sur ce qui se passe sur vos différentssecteurs d’activité et à relayer les initiatives solidaires qui fleurissent et dont ilrestera certainement quelque chose à l’issue de cette période inédite.Je ne dirais plus qu’une seule chose, de la part de toute l’équipe Zepros, d’unesincérité absolue : prenez bien soin de vous et de votre entourage. rien n’estplus important aujourd’hui. l

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Retour sur les journées de la pompe à chaleur. Le digital simplifié par Aiphone.

NOUVEAUTÉS 34

SERVICES 39

8-10 rue des Blés – Bât. M/36 – 93 210 La Plaine Saint-Denis – Tél. : 01 49 98 58 45 – Fax. : 01 49 98 58 47 – email : [email protected]– internet : www.zepros.fr • Directeur de la publication : Philippe Paulic –Tél. : 06 62 73 06 02 – [email protected]• Directrice des rédactions : Marie-Laure Barriera – Tél. : 06 66 64 61 03 –[email protected] • RÉDACTIONRédacteur en chef :Marc Wast – Tél. : 06 69 74 24 55 –[email protected] • Chefs de rubriques : Stéphane Vigliandi – [email protected], Grégoire Noble – [email protected] • Rédacteurs : Jérémy Becam – [email protected] • Secrétaire de rédaction :Rémi Gancel – [email protected]• Maquette :Premiers maquettistes : Marc Le Texier et Isabel

Goncalves – [email protected], Isabelle Cerf, Thierry Pouillieute • Correspondants régionaux : Alsace Christophe Nagyos, Aquitaine Hélène Lerivrain, Auvergne Jean-Pierre Raynaud,Bretagne Isabelle Lebœuf, Centre Ingrid Proust, Lorraine Emmanuel Varrier, Normandie, Nord-Pas-de-Calais Anne-Lise Favier, Paca C. Maury, Poitou-Charentes Jean-Sébastien Thomas, Rhône-Alpes Vincent Riberolles, autres régions : contacter rédaction nationale • Crédit photos et illustrations : Droits réservés sauf mention contraire – Photo couverture : Adobe Stock• MARKETING-DIFFUSIONCatherine Paulic– [email protected]• PUBLICITÉ• Directrice pôle Bâtiment :Nathalie Richard-Mathieu – Tél. : 06 69 65 93 83– [email protected] • Directrice adjointe de la publicité :Emmanuelle Tayot –Tél. : 06 60 77 49 71 – [email protected]• ADMINISTRATIONResponsable :Moufid Barkallah– [email protected] –Assistante :Marie Beaumelou– [email protected]• IMPRESSION L’imprimerie – 79, route de Roissy – 93290 Tremblay-en-France • Dépôt légal à parution •ISSN 2263-3634 • ZEPROS est une publication de la société «Groupe Gratuit Pros», SARL au capital de 8 000€ • RCS Bobigny B 483 806 717

Procédé d’impression sans eau waterless - Origine du papier : France (Chapelle Darblay) - Taux de fibres recyclées : 100 % - Eutrophisation : PTot = 0,009 kg/tonne.

FOCUS 22BOiS Énergie : il fait feu de tout bois

MÉTIERS & MARCHÉSChauffage 26Climatisation-Ventilation 28Sanitaire-Plomberie-eCS 30Électricité-enr-Stockage 32

Zepros 57 | Avril-Mai 2020 3energie

ACTUALITÉSPlanète 4Cahier spécial Covid-19 6Chantiers 14Vos régions 16

Commerce, diffusion, rédaction,maquette, l’équipe Zepros du Bâtiment confinée mais mobilisée !De g. à dr. et de haut en bas : Anne, Grégoire, Marc, et aussi Marc, Marie-Laure, Nathalie, Catherine, Emmanuelle, Isabelle,Jérémy, Rémi, Stéphane, Thierry et Vianney.

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ACTUS MONDE Zepros 57 | Avril-Mai 20204

PLANÈTE ENERGIEIl s’en passe des choses, en dehors de nos frontières! Tour du monde des projets et réalisations du moment.

ENERGIE

MONDE

Un bilan record pour l’éolien offshore Les dernières données publiées par le Conseil mondial de l'éner-gie éolienne (GWEC) montrent que l’industrie éolienne offshoremondiale a gagné 6,1 GW de capacité en 2019, une année record.L’Europe est restée le plus grand marché avec 59 % des nou-velles installations en 2019, tandis que la région Asie-Pacifiqueconcentrait les 41 % restants. La Chine reste en tête par pays,suivi par le Royaume-Uni et l’Allemagne. Le GWEC s’attend à ce

que plus de 50 GW de nou-velle capacité éolienne offs-hore soient installés de2020 à 2024. De nouveauxpays annoncent des objec-tifs ambitieux tels que lesÉtats-Unis, Taïwan, le Ja-pon, le Vietnam et la Coréedu Sud.

2 BELGIQUE

Le plus grand carport du monde Couvrir 80% des 7000pla-ces de parking de panneauxphotovoltaïques, c’est leprojet du jardin zoologiquewallon Pairi Daiza. Laconstruction de cette instal-lation a démarré en juillet2019 pour une mise en service qui était prévue au printemps2020. Les 62 750 panneaux photovoltaïques couvriront unesurface de 104 000 m2, pour une puissance totale de20 000 kWc. L’installation produira annuellement 20 000 MWh.Largement plus que les besoins actuels en électricité de PairiDaiza. Le surplus d’énergie verte produit par la nouvelle instal-lation pourra servir à alimenter les véhicules électriques des vi-siteurs du parc et sera réinjecté sur le réseau public, réduisantd’autant la production et la consommation d’électricité non verte.

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ÉTATS-UNIS

L’état de New-York, chef de file du solaire21 projets solaires et éoliens de grandes tailles ont été sé-lectionnés lors du dernier appel à projets lancé par l’Étatde New-York. Ils totalisent une puissance de 1 278 MW etun potentiel de 2 000 créations d’emplois. L’État deNew-York, sous l’impulsion de son gouverneur, ambi-tionne que 70 % de l’électricité de l’État soit produite pardes énergies renouvelables d’ici à 2030, et 100 % dé-carbonée d’ici à 2040. Les projets fourniront suffisam-ment d’électricité pour alimenter 350 000 foyers et ré-duire les émissions de carbone de 1,3 Mt par an, ce quiéquivaut à retirer 300 000 voitures de la circulation.Sur le solaire uniquement, soit 17 projets retenus, deuxprojets comporteront un stockage de 20 MWh chacunpour améliorer l’intégration dans le réseau électrique.

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Zepros 57 | Avril-Mai 2020 ACTUS MONDE 5ENERGIE

ÉTATS-UNIS

Le photovoltaïque affecté par le coronavirusAlors que le photovoltaïque a pris la plus grande part des nouvelles capacités de productiond’électricité du pays, dépassant le gaz naturel, selon un récent rapport, cet élan va-t-il être stoppépar l’épidémie de Covid-19 ? Les entreprises sont confrontées à la fois à des retards dans l’ap-provisionnement des composants, tels que les modules photovoltaïques et les onduleurs, maisaussi, comme en France, aux mesures pour réduire les contacts sociaux, avec des effets sur lamain-d’œuvre et sur les chantiers en cours et les investissements des maîtres d’ouvrage. L’éner-gie solaire représente 40 % des nouvelles capacités de production électrique des États-Unis,contre 32 % pour le gaz naturel et 27 % pour l'éolien.

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ITALIE

BDR Thermea mise surl’hydrogèneSur son site de Bassano del Grappa, plus grandeusine de production de BDR Thermea, le groupe,depuis 2018 produit sa propre électricité. Les6 000 m² de panneaux solaires en toiture alimen-tent ainsi la production d'environ 4 000 chaudièrespar jour. Le groupe, maison mère de De Dietrich, vaplus loin désormais avec un équipement d’élec-trolyse pour transformer l’électricité de ses pan-neaux photovoltaïques en hydrogène. Celui-ci estutilisé pour tester et piloter le développement deprototypes de mélange 100 % hydrogène et hy-drogène/gaz naturel dans le centre de R&D dédié àla technologie des chaudières à hydrogène pourtout le groupe. « Nous avons créé une chaîne éner-gétique durable complète : nous produisons del’électricité solaire, nous l'utilisons pour capter l’hy-drogène de l’eau par électrolyse, puis nous utili-sons cet hydrogène pour alimenter nos nouvelles in-novations dans nos chaudières d’essai àhydrogène », a déclaré Peter Snel, directeur tech-nique de BDR Thermea Group.

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JAPON

L’IOT parie sur le PVOCréer une source d’énergie sans fil pour l’in-ternet des objets (IoT), c’est le but des re-cherches du spécialiste japonais de la chimieToyobo. Après six mois de rechercheconjointe avec le CEA, des petites cellules photovoltaïques organiques(PVO) sur un substrat en verre ont été mises au point. Toyobo a développéun matériau générateur d’énergie spécifique à la PVO afin de produire unepuissance élevée à partir de sources lumineuses de pièces à faible lumi-nosité, en utilisant des technologies de synthèse organique que l’entre-prise a cultivées au cours de ses années de recherche sur la chimie fine.Le matériau peut se dissoudre facilement, même dans des solvants sanshalogène, ce qui lui permet d’être appliqué uniformément sur un substratet de produire de l’énergie de manière stable avec peu de différences in-dividuelles. Ce matériau pourrait, annonce le japonais, être utilisé d'ici àmars 2023, essentiellement comme source d’énergie sans fil pour les cap-teurs de température-humidité et de mouvement.

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FACE AU COVID-19

Le Plan Marshall du second œ Depuis le début de la crise sanitaire, la filière de la construction* aurait perdu près de 90 % de son activité (source ses réseaux, mais dès le 17 mars, nombre de points de vente ont rouvert en adaptant équipes, process et horaires. D sécurité sanitaire, à l’image de Rakor Plomberie. Illustrations... Par S. Vigliandi* FDME (matériel électrique), Fnas (sanitaire, génie climatique et canalisations), FFQ (quincaillerie) et FND (finitions)

TÉRÉVA.

En version “sans contact”, mais avec le sourire !Si les 149 libres-services et les “expos” Grandbains sont « fermés jusqu’à nouvel ordre », la filialedu groupe MBE a gardé 80 % de ses agences ouvertes et enregistre un boom des commandes enligne sur Téréva Direct. Un service d’astreinte sur tout le territoire mobilise deux collaborateurs parpoint de vente, sur lesquels l’artisan, muni de son propre stylo, récupère ses commandes à l’entréeaprès avoir prévenu de son arrivée par téléphone. À lire certains commentaires d’installateurs surles réseaux sociaux, cette version “sans contact” maintient la convivialité. Quant aux livraisons,elles sont assurées par les prestataires restés opérationnels. C’est d’ailleurs un sujet d’inquiétudepour les grossistes du secteur qui demandent à leurs clients de faire preuve de compréhension encas d’un éventuel allongement des délais. Et si certains pure players montent en puissance cesderniers jours, Téréva a une arme pour résister : sa logistique redimensionnée, comme à Pusignan(69) où il dispose d’un hub high-tech.

FIC (ALGOREL).

Dans la chaîne de solidarité« Il n’y a point de petits pas dans les grandes affaires »… À la tête de FIC depuis 2009, Anne Nouvel-Owens afait sienne cette maxime du Cardinal de Retz. Malgré une perte d’activité d’« environ 75 % » depuis mi-mars,ce grossiste occitan en sanitaire-chauffage soutient les hôpitaux du département. « Nous n’avions ni masque,ni combinaison jetable en stock. Nous avons décidé de collecter 5 € sur chaque commande effectuée par nos clientspour faire un don aux personnels soignants des hôpitaux du Gard », confie la Dg de FIC. Ce geste solidaire qui adébuté le 23 mars, a déjà permis de verser 6 565 € au fonds de dotation du CHU de Nîmes : 50 % pour l’achatde matériel et 50 % pour financer un programme de recherche sur le Covid-19. Une fois passée la crise, elleestime comme beaucoup que « l’activité mettra sans doute du temps avant de reprendre à 100 % ». Se voulant« confiante » malgré tout, l’entreprise de 315 salariés revoit déjà son organisation et ses process internes pourgénéraliser le drive à ses 14 agences.

REXEL.

Rassurer partenaires et clientsLe coleader de la distribution de matériel électrique a communiqué rapidementsur la continuité de ses activités. Notamment auprès des secteurs ditsprioritaires : santé, énergie, transports. Dès le 25 mars, Patrick Bérard, Dg dugroupe, annonçait « la disponibilité de produits et services pour des besoinsessentiels, et parfois vitaux, dans un monde qui ne peut fonctionner sans lesusages électriques ». Rexel et ses deux autres enseignes Coaxel et SCT se sontvoulus rassurants en faisant état d’« approvisionnements sécurisés » et de«stocks ajustés en permanence ». En outre, les 36 centres d’appel continuentde répondre aux questions techniques des installateurs. Comme d’autres, ledistributeur a invité les clients à utiliser « à grande échelle » ses interfacesnumériques telles que le courrier électronique vers l’EDI et le click & collect.Engagé depuis 2016 dans un plan de transformation digitale, Rexel dévoilaitpar ailleurs à l’automne dernier son “agence du futur” (casiers connectés,signature électronique, réalité augmentée…). Une belle anticipation.

LEGALLAIS.

Au plus près des attentes clientsLe quincaillier d’origine normandea réussi à « sauvegarder25 à 30 %de l’activité normale par jour »depuis mi-mars. Sur 24 comptoirs,seuls ses 6 sites stratégiquesfonctionnent en “mode dégradé”. ÀCaen, Lille, Mantes (78), Marseille,Paris et Saint-Denis (93), lesretraits s’effectuent en drive-incomme chez tous ses confrères.Tous volontaires, 15 à 20 % des1 100 salariés sont sur le pont, dontprès de 100 sur la plateformelogistique de 24 000 m² (230

d’habitude). Pour assurer le suivi de la relation clients, une partie descommerciaux télétravaillent : 2 000 interactions clients par jour(téléphone, mail...) et autant de colis à honorer (10 000 en moyenneen temps normal). Le dispositif est bien huilé malgré « quelquesdifficultés avec des transporteurs ne livrant plus le Grand-Est, parexemple » au début du confinement. L’ETI du Calvados communiqueaussi beaucoup sur les mécanismes de soutien du gouvernementpour « aider ses clients à y voir plus clair ». En mode “On pense àvous !” sur les réseaux sociaux, elle continue à tisser du lien.Démonstration aussi avec l’opération “Sortez… vos crayons !” : lesstreet-artists des couvertures catalogues de Legallais ont concoctédes dessins à colorier pour divertir les plus jeunes.

CAHIER SPÉCIAL | COVID-19 Zepros 57 | Avril-Mai 20206ENERGIE

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Zepros 57 | Avril-Mai 2020 CAHIER SPÉCIAL | COVID-19

œuvre technique Insee). Le premier réflexe de la distribution a été de fermer

De même, des installateurs poursuivent les chantiers en toute

YESSS ÉLECTRIQUE.

Achats : tuto pour les installateurs“Ye-Sécurité, Solidarité, Sérénité”… Sur les réseaux sociaux, le dis-tributeur a voulu rassurer ses clients dès le début de la crise. Avec cemessage en guise de clin d’œil : « Yesss, on prend soin de vous ! ». De-vant fournir, entre autres, les opérateurs d’importance vitale, l’en-seigne (ex-CEF) a gardé ses 310 dépôts ouverts, mais sécurisés. Pouraccompagner les TPE et PME du secteur, le groupe basé près de Lyona créé un tuto qui, en 58 secondes, détaille tous les process pour effectueret récupérer les commandes en drive. Un autre tuto rappelle que sonsite web centralise l’ensemble des informations liées aux dispositifsd’aide aux entreprises rencontrant des difficultés durant la crise. Dansun élan de patriotisme économique, Yesss invite ses clients à acheterdu “made in France”. Certains experts appellent déjà à une démon-dialisation partielle et à une culture d’achat local. À l’issue de la crisesanitaire, la filière va-t-elle revoir en partie son sourcing ?

MASTER PRO.

“Appros” sécurisésAux côtés de ses enseignessœurs (Securom, MasterMat, Brico Pro…), le réseauspécialisé en quofi « gardele cap et reste agile dans latempête ». Veille régle-mentaire permanente,fiches pratiques, évalua-tion des risques… Dès le15 mars, sa centrale Cofaqbasée à Poitiers a installéune cellule de crise pour ac-compagner ses 358 adhé-rents. Fort d’un plan destockage de 30 000 réfé-rences, les trois bases lo-gistiques du groupementcontinuent d’approvision-ner de façon « restreinte »et sécurisée, les dépôts ou-verts. Tandis qu’avec lesservices Achats et Logis-tique, la direction élaborela stratégie et les plansd'actions pour « accompa-gner au mieux les points devente dans la sortie de crise ».

SOCODA.

Rester connecté au terrainMalgré un repli d’activité de 95 à 85 % selon les régions, les branches Électricité etSanitaire-Chauffage restent sur le pont. Fin mars, 96 % des agences maintenaientencore une activité. Certains grossistes adossés à un site e-commerce assurent aussiles livraisons directes, mais la majorité du réseau fonctionne en drive. Si le gouver-nement a évoqué début avril « un déconfinement gradué », les chefs de marché deSocoda ont déjà commencé à évaluer les besoins en réapprovisionnement des dé-pôts pour donner plus de visibilité aux fournisseurs. Reste une crainte : les ordon-nances liées aux autorisations d’urbanisme. Un report d’ici à l’automne mettrait leneuf en stand-by jusqu’en 2021…

SONEPAR.

Mobilisation nationale et solidarités localesSur 320 agences,le co-leader fran-çais du secteur n’afermé que 5 % desites dits satelliteset assure le driveet les livraisonsdirectes. Dès mi-mars, les stockstampons et surplateformes ontd’ailleurs été ren-forcés. Bien que« cet équilibre ne soit pas tous les jours facile à trouver », juge Benoît Pédoussaut,Dg de Sonepar France, le distributeur dispose d’une force de frappe logistique : 7 hubsrégionaux mutualisés et 180 000 m² de stockage au total. L’autre réseau de Sone-par, CGED s’est aussi mobilisé auprès des secteurs prioritaires, avec de belles initia-tives locales. L’agence de Villefranche-sur-Saône (69) a ainsi épaulé l’hôpital local pourinstaller un accueil spécifique aux cas suspects de Covid-19. Avec la base logistique dela Plaine de l’Ain, Alexandre Astier, le chef d’agence, a pu fournir en dépannage expressdes câbles nécessaires à l’alimentation électrique de ce dispositif provisoire. Ce CGEDdu Rhône a aussi garanti aux équipes techniques un service 7 j/7 et 24 h/24 pour ap-provisionner en urgence l’hôpital. À Thouars (79), un autre chef de dépôt, s’est allié àl’appel du Club des entreprises local pour collecter des équipements hospitaliers. Ste-ven Guitton a ainsi remué ciel et terre pour affréter deux palettes de blouses jetables,lunettes et gants, surchaussures et essuie-mains.

7ENERGIE

RAKOR PLOMBERIE;

Changements de ballons sécurisés« Je me retrouve comme à mes débuts en2015. Je n’étais presque plus sur le terrainet là, je suis reparti à fond. » C’est sanshésitation que Benoît Quettier, le gérantde Rakor Plomberie, installé dans le centrede Lyon, a continué ses interventions. Sesdeux salariés sont en garde d’enfants et lapériode d’essai du troisième a dû êtrestoppée. Estimant n’avoir pas le choixpour préserver sa trésorerie, il avoueêtre dubitatif sur les aides de l’État etle calendrier de versement. Alors,l’artisan a mis en place « un protocoled’intervention ». Première étape : s’assu-rer par téléphone que le client n’a de

symptômes. « Jusqu’à maintenant, pas de cas rencontré mais dans l’affirmative je neprendrais pas le chantier. » Equipé d’un masque, de lunettes et de gants, il reste à 2 mètresminimums du client et travaille seul dans la pièce. Ses interventions : moins de simplesdépannages et plus de changements de ballons d’eau chaude et de chaudières. Le paiementse fait sur internet via l’application Lydia. Dans son local, une pièce est réservée auxvêtements de travail. Vêtements civils et professionnels ne se côtoient pas et le soir, doucheobligatoire. « Je ne suis pas très inquiet au sujet du virus. Demain je suis dans un Ehpad pourun WC encastré et je serai pris en charge par le service sécurité hygiène de l’établissement. »Pour la suite, c’est encore un peu l’inconnu. Sa crainte : un approvisionnement plus difficileen pièces, qui déterminera la poursuite de l’activité . V. Riberolles

Dg de Cofaq, Thierry Anselin appelle à«ne pas casser la chaîne des flux financiersqui permettra à chacun de mieux affron-ter les prochaines semaines ».

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n Reporter l’UrssafLes employeurs devraient pou-voir reporter tout ou partie dupaiement de leurs cotisations sa-lariales et patronales pourl’échéance d’avril comme enmars. Il faut toutefois toujoursdéclarer. La date de paiement deces cotisations pourra être re-portée jusqu’à� 3 mois sans pé-nalités Pour les travailleurs indé�pen-dants, hors autoentrepreneurs,le montant de l’échéance d’avrilsera lissé� sur les échéances ulté-rieures (avril a� dé�cembre).

n Reporter les impôtsPour ceux qui ont des acomptesd’IS au mois d’avril, il est encore pos-sible de les décaler. De même pourla mensualisation du paiement duCFE sur impots.gouv.fr ou encontactant le Centre prélè�vementservice, le montant restant serapré�levé� au solde, sans pénalités. Pour les travailleurs indépendants,il est possible de moduler à tout mo-ment le taux, voire de reporter lesacomptes de pré�lèvement à� lasource (PAS) sur les revenus pro-fessionnels d’un mois sur l’autre,jusqu’à trois fois si les acomptessont mensuels, ou d’un trimestresur l’autre si les acomptes sont tri-mestriels. Toute intervention avantle 22 du mois sera prise en comptepour le mois suivant.

n Carrément une remised’impôts ? C’est possible

Si votre entreprise est confron-tée a� des difficulté�s de paie-

ment liées au virus (chute deplus de 50 % du CA), vous pou-vez solliciter auprè�s du comp-table public certes un étalementmais aussi une remise des im-pôts directs (impo�t sur lesbéné�fices, contribution écono-mique territoriale, CVAE). Inu-tile de dire qu’il faut un dossiercostaud et argumenté… maisles chantiers sont pour unelarge part à l’arrêt.

n Des crédits TVA, crédits d’impôts… payésrapidement !

L’État paye vite en ce moment !Les sociétés qui bénéficient d’unou plusieurs crédits d’imp�ôt res-tituables en 2020 peuvent dèsmaintenant demander le rem-boursement du solde de lacréance disponible. Idem pourles crédits de TVA… traités ra-pidement.

n Date limite de dépôtsdes liasses fiscales… reportée

À l’heure où nous écrivons cet ar-ticle la date est fixée au 31 mai,mais des demandes ont étéadressées au gouvernement pourles déclarer au 15 juin voire à lami-juillet. Les dates de dépôtsau greffe des bilans devraientêtre également modifiées. �

À suivre sur zepros.fr

Des mesures pour tenir… et repartir !La stratégie de Bercy est assez claire, unesorte de brevet de secourisme puisqu’ils’agit de protéger, alerter et sauver… Bonne nouvelle, de nombreux mécanismessont en action. Mais y êtes-vous éligibles ?Tour d’horizon non exhaustif des dispositifset aides au niveau national et régional (voir en page 8).

Délais de paiement Urssaf, impôts ou remises…

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n La TVA on la paye, mais…Aucun aménagement ne serait prévupour la TVA. On nous parle tout de mêmede bienveillance. Dans les faits, il fautpayer ne serait-ce qu’un peu et deman-der un délai pour le reste pour avoir unechance d’éviter les 10 % de pénalité. Lepire étant de rien payer, auquel cas l’ad-ministration va immédiatement vousécrire… avant de vous punir.

n Le report du paiement desloyers, des factures d’eau, degaz et d’électricité … et de laSacem/SPRE

Cet avantage ne concerne que les en-treprises en difficulté (voir encadré) quipeuvent demander le report sans péna-lités. Il faut déclarer sur l’honneur être

éligible au Fonds de solidarité. Attention,cet aspect peut encore évoluer…

n La prime de 1 000 €… ou plusLes entreprises pourront récompenserleurs salariés par une prime de 1 000 €défiscalisée et sans charges sociales.Cette somme pourra être doublée dansles entreprises usant de la participationet de l’intéressement et accordéechaque mois jusqu’au 31 août (et nonplus fin juin).

n Une subvention du Fonds desolidarité de 1 500 à 3 500 €

Si vous êtes éligible aux critères Entrepriseen difficulté (voir encadré), vous pouveztoucher 1 500 € voire 2 000 € de plus(sans compter la solidarité régionale) grâceà une subvention divisée en deux volets. Lademande est faite par le dirigeant de l’en-treprise sur le site impôts.gouv mais dansla partie “Particuliers”, au plus tard le30 avril 2020. Cette aide sera mensuellesi le confinement dure. Il faut y joindre unedéclaration sur l’honneur attestant quel’entreprise remplit les conditions prévuesci-dessus et aussi… la régularité de sa si-tuation fiscale et sociale au 1ermars 2020,une estimation du montant de la perte dechiffre d’affaires, le RIB de la banque del’entreprise. �

Une entreprise endifficulté, c’est quoi ?• L’article 1 du décret n° 2020-371 du 30mars 2020 relatif au Fonds de solida-rité explique que cela concerne : des per-sonnes physiques et personnes moralesde droit privé résidentes fiscales fran-çaises avec un effectif inférieur ou égalà dix salariés, avec un CA de moinsd’1 M€, moins de 60 k€ de bénéfice im-posable, pas contrôlées par une sociétécommerciale, pas en cessation de paie-ment depuis le 1er mars, etc.• L’article 2 ajoute que l’entreprise doitavoir subi une perte de CA d’au moins50 % entre le 1ermars 2020 et le 31 mars2020 par rapport à la même période del’année précédente. Attention, le décretcomporte une myriade de cas particu-liers (congés maternité, entreprises ensituation de redressement, etc.).

LES RÉGIONS AU SECOURS DE LEURS ENTREPRISES

La bataille du soutien desentreprises est lancéedans toutes les régions

avec, normalement, zéro pé-nalité pour les retards de chan-tiers publics. Les régions ser-vent de levier aux prêts deBPIfrance et aux aides duFonds de solidarité. On connaîtmoins leurs autres aides… toutaussi intéressantes. Vous pour-rez aussi suivre l’évolution deces programmes et les aidesdes régions d’Outre-mer surzepros.fr. S. Ouledcheikh

n AUVERGNE-RHÔNE-ALPESceLLuLe de crIse.08 05383869

• Prêt régional de 20 000 à50 000 € pour toutes les entre-prises de plus d’un an : 50 % del’encours à taux zéro et 50 % del’encours à taux fixe inférieur à 1 %. Durée : sept ans dont deux de différé.• Prêt artisans et commer-çants : entreprises CMA et commerçants CCI. De 15000 à100000 € : 20 % de l’encours àtaux 0 et 80 % de l’encours à tauxfixe – Prêt à taux zéro – Durée : cinq ans dont un de différé –via la Banque Populaire.• Doublement du montant desavances sur subventions• Accélération des paiements auxprestataires et aux bénéficiaires de subventions.• Suspension des rembourse-ments des prêts régionaux.• soutien régional d’urgence“Bâtiment et Travaux publics”Pour protéger leurs salariés et ga-rantir la sécurité de leurs compa-gnons, la région a décidé de sus-pendre l’ensemble des chantiersdont elle est maître d'ouvrage etprovisionner un fonds d’indemni-sation qui vise à couvrir une partdes coûts fixes des entreprises

n BOURGOGNE-FRANCHE-COMTÉ

ceLLuLe de crIse.03 80 76 29 38

[email protected]• Maintien des paiements aux entreprises par la région.• Mise en place d’un différé de sixmois de remboursement detoutes les avances gérées par

la région (régie Ardea - Tél. : 0381 88 84 51 / [email protected]). • Création d’un “prêtrebond” de 18 M€ de tréso-rerie aux entreprises (Tél.: 03 8078 82 40)

n BRETAGNEceLLuLe de crIse.02 99 27 96 51

[email protected]• La région Bretagne annonce103,8 M€ d’aides.• Création d’un “prêt rebond” àtaux zéro, maxi 200000€ (en-veloppe de 5 M€), pour les PME de plus d’un an (région et BPIfrance).• Versement anticipé desavances remboursables déjà votées et jusqu’à 90 % de leurmontant.• Suspension des rembourse-ments d’avances accordées aux entreprises du 15 mars à la fin septembre.• Les remboursements dus à la région sont différés.

n CENTRE-VAL DE LOIRE


• 2 M€ pour le fonds de préven-tion des difficultés d’entreprises.Contact : Groupe Agréé de Pré-vention du département.• Mise en place d’un “prêt cAPrebond”, pour 1 M€ générant 5,4 M€ de soutien.• report de s ix mois deséchéances de remboursement des avances de la région.

n CORSEceLLuLe de crIse.09 69 37 05 00

• Toute entreprise qui rencontreune difficulté passe par le mêmepoint d’entrée : une fiche déclara-tive à télécharger sur www.adec.corsica/Mon-entreprise-rencontre-des-difficultes, et à re-tourner complétée par courrielà co rs e . co n t i n u i t e - e co @direccte.gouv.fr, ce qui déclenchela cellule d’appui. Sous l’égide duSGAC, cette cellule regroupe laDRFiP, la Direccte, la Banque deFrance, l’Adec, la CCI de Corse, laCRMA, BPIfrance, la Cadec etl’Urssaf.

n NORMANDIEceLLuLe de crIse.02 35 52 22 00

[email protected]• Garantie à 80% gratuite sur tousles nouveaux prêts.• Report d’échéance des créancesrégionales.Covid-19/trésorerie: prêt avec unan de différé.• Prêt croissance TPE : http://pret-croissance-tpe.normandie.fr.

n ÎLE-DE-FRANCEceLLuLe de crIse.01 53 85 53 85

• Accélération du paiement pourles PME (moins de 30 jours).• Accès aux prêts avec le fonds de garantie BPIfrance et, grâce àl’élargissement de Back’up Pré-vention, à toutes les PME qui anti-cipent une chute d’au moins 20 %de leur CA.• Pack relocalisation avec soutienaux filières (financements via lesaides régionales PM’up et In-nov’up).• Garantie zéro pénalité pour lesfournisseurs en cas de défaillance.

n HAUTS-DE-FRANCEceLLuLe de crIse.03 74 27 00 27

[email protected]• La région mobilise 83 M€.• Garanties bancaires renforcéeschez ses partenaires (BPIfrance,FRG et France active).• Prêts instruits par BPIfrance: prêtrégional de revitalisation ou prêtrebond.• Avances remboursables quicomplètent ou remplacent les prêtsbancaires et BPIfrance: fonds depremier secours, Hauts-de-FrancePrévention.

n GRAND-ESTceLLuLe de crIse.

09 86 87 93 70 (CMA)09 71 00 96 90 (CCI)[email protected]

• 150 M€ de trésorerie accessi-bles pour les entreprises.• Étalement des créances bancaireset des échéanciers de rembour-sements de la région et de BPI-france.• Garantie de crédit et découvertbancaire via le fonds de garantieBPIfrance.• Garantie de la mise en place

et/ou du renouvellement des lignes de crédit court terme confir-mées via un fonds de garantie Ligne de Crédit (BPIfrance).• Financement de la trésorerie viaun “prêt rebond” (région, BPI-france).• Financement de la trésorerie viaun “prêt atout” (BPIfrance).• “Pacte de relocalisation” : financement du coût de relocalisa-tion d’une partie de la chaîne d’ap-provisionnement des entreprisesen région, en France ou en Europeplutôt qu’en Asie.

n OCCITANIEceLLuLe de crIse.08 00 31 31 01

• Les paiements de la région aux entreprises sont garantis et réa-lisés.• Aucune pénalité de retard pourles entreprises engagées par marché avec la région.• Report du plan de rembourse-ment des avances remboursablesen cours pour une durée de sixmois à compter du 1er avril.• Exonération des loyers dans lespépinières régionales dès le moisde mars 2020.• Prêts de trésorerie: la région etBPIfrance garantissent à 80 % les prêts inférieurs à 300000 €.• Lancement du plan “Former plutôt que licencier” pour les en-treprises bénéficiant du chômagepartiel.• Prêt rebond à taux zéro (avec BPIfrance) pour les PME à partird’un an d’existence (et avec déjà un premier bilan).

n PAYS DE LA LOIREceLLuLe de crIse.08 00 10 02 00

• Création de “Pays de la Loire Urgence Solidarité”, un dispositifrégional de 6M€ de subventionsde trésorerie.• Création, par la région et BPI-france, du prêt rebond doté de12 M€ de prêt à taux zéro ce quipermet de déployer 60 M€ deprêt au total.• 5 M€ de report des avances remboursables de la région pourles six prochains mois.• 10 M€ de garantie de prêt avec le dispositif Pays de la Loire Garantie, cofinancé avec BPIfrancepour 205 M€ de prêts bancaires.

• 15 M€ de prêts en trésorerie sans garantie pour les prêts de50000 à 500000€, à un tauxTEG de 2,03 % sans garantie nicoûts additionnels. À cela s’ajou-tent 15 M€ de la région qui per-mettent 60 M€ de prêts.

n NOUVELLE-AQUITAINE


[email protected]

• 10 M€ de prêtspour déclencherceux de BPIfrance.• Fonds d’aide d’urgence de15 M€ sous forme de subventionsou d’avances remboursables:- entreprise de 5 à 50 salariés : sub-vention allant de 10 000 € à100000 €).- entreprise de 50 à 250 salariés :100000 € à 500000 €.Pour les entreprises dont le siègeest en Nouvelle-Aquitaine et noncouvertes par les autres disposi-tifs publics ou privés:• Moratoire d’un an sur les rem-boursements des avances rem-boursables de la région : 11 M€ sur l’année 2020.• Augmentation du niveau desacomptes versés aux TPE, PME et ETI.• Mise en place d’une celluled’écoute et de veille afin de luttercontre la solitude des dirigeants et d’une cellule de coordination avec les banques.• en faveur des entreprises duBTP, la région n’appliquera pasles pénalités pour les entreprisesdans l’incapacité de poursuivre leschantiers en raison de l’épidémie.

n RÉGION SUDceLLuLe de crIse.08 05 80 51 45

[email protected].

• 42 M€ de fonds européensdéjà sécurisés dans cette crise.• 65 M€ de plan d’urgencepour les entreprises.• Maintien des délais de paiementsous 21 jours de la région.• suppression des pénalités de retard pour les entreprises tou-chées par la crise du covid-19, dans le cadre des marchés pas-sés avec la région sud.


CAHIER PRATIQUE Zepros 57 | Avril-Mai 202012ENERGIE

Le président-directeurgénéral d’Ex’Im, sociétéspécialisée dans le diagnostic immobilier etle repérage d’amiante,évoque tous les scénarioset se dit prêt à reprendrele travail dès le moisd’avril, à condition queles collaborateurs soientcorrectement équipés et protégés.

Zepros : Comment sepasse l’activité de votreentreprise ?Yannick Ainouche : Nos105 agences sur le territoire sontà l’arrêt. Environ 90 % de nosclients le sont aussi, puisqu’il n’ya plus de mise en location néces-sitant un diagnostic immobilier,ni de chantiers de rénovation pos-sibles. La totalité de nos techni-ciens est donc en chômage par-tiel. D’autre part, depuis l’arrêt du16 mars 2020, nous avons faitdon de tous nos équipements deprotection individuelle (EPI)comme les combinaisons et lesmasques FFP3 que nous utilisons

(encore plus complets que lesFFP2) aux personnels de santé.

Zepros : D’autres activités peuvent-ellesêtre menées ?Y. A. :Nos techniciens à l’arrêtont géré les dossiers en cours etnous proposons un plan de for-mation à distance. Au niveau fé-déral, nous travaillons avec lesconfrères sur des modes opéra-toires de reprise d’activité afind’appliquer scrupuleusement lesgestes barrières et désinfecter lematériel. Nous souhaitons met-tre au point une décharge pourpermettre aux techniciens d’in-tervenir à domicile, comme le fontl’OPPBTP et la FFB pour les ar-tisans et petites entreprises. Carnous sommes dans le mêmesecteur, en intervenant avant lesventes et avant les chantiers.C’est un sujet important pour dé-gager les responsabilités. Zepros : Pour l’après,déjà des habitudes etfaçons de faire ?Y. A. :La prévention des risquesva encore être accrue sur les chan-

tiers. Un technicien sur un chantierne peut pas être isolé, pour éviterles accidents et prévenir les bles-sures. Or, il ne doit pas non plus yavoir d’interactions entre les per-sonnes… Nous devrons donc mo-biliser deux techniciens, ou l’ac-c o m p a g n e m e n t p a r u nresponsable SPS, toujours sans in-teraction. Cela peut vouloir dire deuxvéhicules différents aussi. Donc pluscompliqué et plus coûteux. Mais

cette période nous remet aussi enquestion de façon positive. Lemonde du BTP allait peut-être tropvite? La pause forcée fait du bienpsychologiquement. Les barrièreshiérarchiques sautent, il y a davan-tage d’échanges et d’empathie. Pa-radoxalement, les interactions sesont accrues avec nos clients etnous sommes plus proches que ja-mais. Cela va même souder desliens dans la filière, y compris entreconcurrents. Il y a de la solidarité enamont et en aval de la mission.

Zepros : Comment envi-sagez-vous la sortie de crise ?Y. A. : Sur l’immobilier, mal-heureusement, les ventes se-ront en diminution, car le cashsera tourné en priorité vers lesentreprises et les particuliers au-ront des inquiétudes sur leurpouvoir d’achat. Sur la rénova-tion, il y a deux scénarios diffé-rents : le premier, optimiste, en-visage une reprise partielle enmai-juin. Le pessimiste la voite n s e p t e m b r e . D a n s c edeuxième cas, les entreprises netiendront que si l’État remplitses promesses et verse bien lechômage partiel. Pour notre ac-tivité, les salaires représentent75 % des charges d’exploitation.De notre côté, grâce à desmasques de protection respira-

toire ventilés à cartouche, noussommes en capacité de repren-dre le travail d’ici mi-avril et nousaurons de quoi répondre à uneact iv ité normale pendantquelque temps pour le BTP,mais pas pour le diagnostic im-mobilier. Sans nous, il ne peutpas y avoir de ventes ni de chan-tiers de rénovation.

Zepros : Justement,quelles sont les mesuresqui ont été prises pourvous aider et celles quevous demandez ?Y. A. :La DHUP [Direction de l’ha-bitat, de l’urbanisme et des pay-sages, ndlr] nous autorise à déca-ler nos certifications qui arrivent àéchéance dans les 6 mois. Celanous permettra de garder destechniciens opérationnels et de lesenvoyer plus rapidement en sécu-rité sur les chantiers. Sur l’appro-visionnement des masques FFPet des autres EPI, Bercy nous afourni un document pour pouvoirpasser des commandes à l’étran-ger, indépendamment du méca-nisme national de réquisition. Pourla reprise, nous militons aussi pourun dépistage le plus tôt possible,pour remettre sur le terrain descollaborateurs sains et rassurés.Mais ce seront es pouvoirs publicsqui décideront de l’affectation destests. � Recueilli par G. Noble

TÉMOIGNAGE - YANNICK AINOUCHE - P-DG DE EX’IM

« Il y a de la solidarité en amont et en aval de la filière »

« Contre toute attente, l’état d’esprit estpositif. On sent de l’impatience, onretrouve le sens de la communication. »

•Les contrats d’assurancerestent-ils en vigueur ?La Fédération française de l’as-surance a annoncé, dans uncommuniqué du 19 mars, queles assureurs prenaient « l’en-gagement de conserver en ga-rantie les contrats des entre-prises en difficulté en cas deretard de paiement suite à lapandémie, et ce, pour toute ladurée de la période de confine-ment ». Cela signifie que les

contrats (responsabilité, locaux,véhicules…) restent valables, etque les retards de paiement nedoivent pas mener à leur résilia-tion. Par ailleurs, compte tenudes circonstances exception-nelles, les mutuelles de la SGAMBTP (L’Auxiliaire, Camacte,SMABTP) ont annoncé qu’ellesmaintenaient les garanties tousrisques chantiers (TRC) pendanttoute la période d’arrêt de chan-tiers due au confinement, sanssurprime, sans déclaration préa-lable et dans la limite de 60 jours.De même pour les garantiessouscrites par les entreprises :tant que l’arrêt des chantiersn’est pas supérieur à 60 jours,aucune démarche n’est néces-saire auprès de ces mutuelles,

les garanties sont automati-quement maintenues, sans dé-claration préalable ou transmis-sion d’une liste des chantiers.

• Faut-il procéder à sa décla-ration d’assiette ?La FFB, sur ce sujet, conseilleaux entreprises de réaliser, mal-gré la période, la déclaration d’as-siette pour recalculer au plusjuste les cotisations tant sur l’an-née en cours que sur l’année pré-cédente. En effet, si votreCA2019 est inférieur à celui de2018, votre base de cotisationdue pour 2019 au titre du contratdécennal (cotisation définitive)sera révisée et servira aussi debase de calcul de la cotisationprovisionnelle 2020. M.-L. B.

QUESTIONS/RÉPONSES

Du nouveau chez les assureurs

DU CÔTÉ DES CHANTIERS Zepros 57 | Avril-Mai 202014ENERGIE

Niché dans les hauteursd’un petit village duTarn-et-Garonne, le châ-

teau de Glatens a amorcé sa mueen vue d’accueillir de nouveauxhôtes. Érigé dans un parc de plu-sieurs hectares, il est devenu lapropriété de la famille britanniqueParfitt, tombant sous le charmede cette grande demeure histo-rique en 2017. Se sont ensuivisde longs mois de chantier pourréhabiliter l’ensemble du bâti-ment, en deux phases de travauxréparties sur deux ans. Dans cecadre, le choix de la solution dechauffage et de rafraîchisse-ment, pour assurer un confortde vie intérieur optimal, a consti-tué un enjeu majeur de cette ré-fection.

Pour l’accompagner dans sa dé-cision d’équipement, Justin Par-fitt s’est appuyé sur le savoir-fairede Jérémy Bozoyan, gérant del’entreprise EURL Bozoyan ba-sée à Saint-Aignan (82) et spé-cialisée dans les travaux de gé-nie climatique/chauffage. «Ma

société n’était encore jamais in-tervenue pour un projet d’une telleenvergure », se souvient JérémyBozoyan.Dans leur cahier des charges, lespropriétaires exigent une instal-lation parfaitement intégrée aubâti, soit complètement dissi-

mulée derrière des cloisons,grilles de soufflage et autresaménagements afin de limiterl’impact sur la décoration inté-rieure.

Un réseau de gaines totalement invisiblePour la première phase du chan-tier correspondant à la moitiédu bâti, Jérémy Bozoyan pré-conise l’installation d’une unitéde soufflage puissante demarque Daikin pour alimenterles quatre chambres du premierétage par un réseau de gaineAirzone dissimulé en faux-pla-fond. L’unité de soufflage, d’unepuissance de 14 kW (référenceFBA140A) et la pompe à cha-leur (référence RZASG140MV1)

à laquelle elle est raccordéefonctionnent grâce à l’énergierenouvelable, l’air, permettantdes économies d’énergie subs-tantielles.Habituellement, la pompe à cha-leur est installée à l’extérieur dulogement, en façade du pignon.Ici, la famille Parfitt ne souhai-tait aucun équipement apparent.Le technicien a eu l’idée de seservir de vastes combles pourabriter les installations, addi-tionnées à un système de venti-lation pour favoriser l’apport d’airneuf. Il a rajouté une pompe àchaleur de petite puissance (ré-férence RXM35K) pour per-mettre le chauffage et le rafraî-chissement de l’unique chambredu rez-de-chaussée.

RÉNOVATION ÉNERGÉTIQUE D’UN CHÂTEAU EN TARN-ET-GARONNE

Top confort par le vecteur air

1Pour préserver l’esthétique de la bâtisse, tous les éléments techniquesont été installés dans les combles : pompe à chaleur air/air, unité de souf-flage (toutes deux fonctionnant au R32), ainsi que le diffuseur Airzonedont les gaines sont dissimulées en faux plafond.

1Cette grande demeure, achetée en 2017 par une famille britannique, a été entièrement rénovéethermiquement. Elle accueillira de nombreux touristes qui résideront dans les chambres d’hôtes pen-dant 6 mois de l’année.

1Les chambres, toutes décorées avec beaucoup de goût, sont do-tées d’un chauffage/rafraîchissement par vecteur air pour assu-rer un confort optimal quelle que soit la saison.

5Chaque pièce est équipéed’un terminal Airzone quipermet de contrôler latempérature au demi-degréprès.

CLIN D’ŒIL

Célèbre aux USAOutre-Atlantique, une émission britannique diffusée surChannel 4 est consacrée à la présentation des travaux deréhabilitation lourde lancés par des familles anglo-saxonnesaprès l’acquisition de châteaux en France. Les équipes detournage d’“Escape the Château” se sont installées chez lesParfitt pour suivre l’évolution de la mutation du château deGlatens de son acquisition jusqu’à la fin des travaux, prévueen 2020. L’installation du système de génie climatique Daikina été mise en valeur lors de plusieurs séquences de cetteémission à succès. Une seconde préconisation est à l’étude. Ilpourrait être question de l’installation d’un système de VRVinvisible (habituellement installé en bureaux et commerces).

Zepros 57 | Avril-Mai 2020 DU CÔTÉ DES CHANTIERS 15ENERGIE

Dans cet espace immense, Jé-rémy Bozoyan a installé une unitéconsole non carrossée de 3,5 kW(référence FNA35A) encastréedans le mur, ne laissant apparaî-tre qu’une grille de soufflage.

Un pilotage centraliséconnectéL’ensemble de ces solutions Dai-kin fonctionnent au réfrigérantR32, au faible potentiel de ré-chauffement planétaire. Bien quechaque chambre dispose de sonpropre thermostat, depuis sachambre, le propriétaire a la mainsur les températures de toutesles chambres. Les unités dispo-sent du wifi pour permettre leurpilotage et la programmation deplages horaires de fonctionne-

ment à distance, depuis unsmartphone, un ordinateur ouune tablette via l’application Dai-kin Online Controller.« Le confort acoustique a consti-tué l’autre enjeu de cette opéra-tion. Monsieur Parfitt souhaitaitl’équipement le moins sonore dumarché. Daikin a su parfaitementrépondre à ce besoin, proposantles solutions parmi les plus dis-crètes », raconte Jérémy Bo-zoyan.Ces travaux ont démarré en mars2018 pour prendre fin au prin-temps 2019, juste à temps pouraccueillir de nouveaux locatairespuisque la famille Parfitt a le pro-jet de louer à la semaine sa pro-priété pendant six mois chaqueannée. � M. Wast

5Pour parfaire la sensation de confort au sein de cette demeureauthentique, le propriétaire a demandé à l’installateur deprévoir des bouches de diffusion dans les couloirs.

5Dans cette autre chambre, l’air climatisé arrive par un systèmegainable parfaitement dissimulé dans le plafond.

N ovawood, le projet decogénération biomasse

mené par le chimiste Novacarb(groupe Seqens), spécialisé dans

la fabrication de bicarbonate desoude, et Engie Solutions est en-fin une réalité. La première pierrevient d’être posée officiellement

le 27 février dernier après bonnombre de rebondissements dufait de l’attente du feu vert de laCommission de régulation del’énergie. Quatre-vingts millionsd’euros d’investissement sontannoncés. « L’obtention de l’ap-pel à projet de la Commission derégulation de l’énergie d’instal-lation biomasse va assurer uncontrat de complément de ré-munération de l’électricité garantipendant vingt ans, permettant decontribuer au financement del’installation », assurent les por-

teurs du projet. La centrale decogénération vise à moderniserles moyens de productiond’énergie vapeur du site en uti-lisant de la biomasse issue debois de récupération, notam-ment de traverses de chemin defer via un partenariat avec laSNCF à hauteur de 40%. Lereste (60%) sera issu de bois enprovenance de centre de collecterégionaux. La mise en service estprévue au deuxième trimestre2022. Un autre projet est déjàdans les tuyaux. Novasteam,

une centrale de valorisation decombustibles solides de récu-pération (CSR). «Notre premierprojet va nous permettre de ré-duire de 40 % la consommationde charbon grâce à la biomasse.Novasteam, lui, va nous per-mettre de diversifier notre mixénergétique grâce aux CSR.7»Afin d’alimenter cette deuxièmecentrale, un centre de tri spéci-fique (piloté par Suez) seraconstruit sur le site de l’usine. En2024, la sortie totale du charbondevrait être effective. �

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Biomasse et CSR chez Novacarb

85 | VENDÉE

L e SyDev, Vendée Énergie, Ven-dée Hydrogène, Le Mans Mé-

tropole, l’Automobile Club del’Ouest (ACO) et Lhyfe portent en-semble le projet H2Ouest, quicouvre l’ensemble de la chaîne devaleur de l’hydrogène vert : pro-

duction, distribution et usages lo-caux. Ce projet vise le déploiementd’une filière hydrogène 100% verteà partir d’énergies renouvelablesdans les Pays de la Loire. Il fait par-tie des dix projets à avoir été rete-nus en janvier par l’Ademe dans le

cadre de son appel à projets h2-Mobilité/écosystème de mobilité hy-drogène. Vendée Hydrogène, filialede la SEM Vendée Énergie, crééepar le SyDev est coordinatrice duprojet. Ce dernier souhaite forte-ment décarboner les transports

vendéens. Il accueillera le premiersite de production industrielle d’hy-drogène vert, conçu par Lhyfe, àBouin en 2021. Vendée Hydrogènebâtira par ailleurs la première sta-tion hydrogène de Vendée à LaRoche-sur-Yon. �

Le projet H2Ouest retenu par l’Ademe

Le chimiste Novacarb vient de poser la première pierre de sa future cen-trale de cogénération biomasse le 27 février. Une centrale CSR devraitcompléter le dispositif dans les années à venir.

44 | NANTES

C et accord constitue, selonses signataires, « une pre-

mière dans le maritime ». EDF etNeoline ont annoncé en févrieravoir signé en fin d’année 2019un accord pour valoriser les éco-nomies d’énergies réalisées parla propulsion vélique (à voile)principale des cargos voiliers del’armateur nantais. La solutiondéveloppée par Neoline associeà la propulsion éolienne princi-pale, une vitesse régulée et unegestion optimisée du mix éner-gétique. Elle permettra de réduirejusqu’à 90% la consommation

d’énergie, et donc les émissionspolluantes associées, compa-rées à celles d’un cargo tradi-tionnel sur le même trajet. L’accord spécifique de délivrancede certificats d’économie d’éner-gie (CEE) signé par EDF et Neo-line confirme et valorise lagrande performance environ-nementale de ces futurs naviresde commerce à voiles. Sur labase du Neoliner, navire pilotemesurant 136mètres de longet comprenant 4 200m² de voi-lure, EDF a réalisé des étudesavec sa R&D pour quantifier les

économies d’énergie réalisables.Le modèle de navire à propulsionvélique principale de Neolinepermettra d’économiser600 000MWh cumac surquinze ans, soit la production detrois éoliennes de 6MW pendantdix ans, ou encore la consom-

mation en énergie d’une ville de9 000 habitants pendant dixans. Au niveau du calendrierprévisionnel, une ligne pilote de-vrait être mise en service en2022 entre Saint-Nazaire, Saint-Pierre-et-Miquelon, Baltimoreet Halifax. �

EDF s’associe à Neoline

© Mauric49 | CHOLET

Un nouveaudirecteur chezOracePhilippe Lohezic succède à Nico-las Le Mercier comme directeurd’Orace, association qui accom-pagne les entreprises ligérien-nes dans la maîtrise de leursconsommations d’énergie. Éga-lement responsable du PôleDéveloppement durable de laCCI 49, il sera chargé d’élargir lesmissions de l’association.Stéphane Sorin, dirigeant deCollectif Énergie, est par ailleursle nouveau président d’Orace.

44 | GUÉRANDE

Akrocéanreconduit parMétéo FranceMétéo France a renouvelé saconfiance à Akrocéan avec l’at-tribution d’un contrat cadre dequatre ans pour la fourniture dedonnées de vent et de courantdestinées au “dérisquage” desfuturs projets éoliens offshoreposés et flottants français.Akrocéan fournira les donnéesde vent au moyen de ses Lidarflottants Windsea, constituésde flotteurs développés parGeps Techno.

A cteur majeur du GrandOuest, le centre commercial

Atlantis souhaitait s’inscriredans la transition énergétique enproduisant de l’électricité verte,locale et durable pour couvrir unepartie de ses besoins énergé-tiques et réduire sa factured’électricité. À l’initiative de l’hy-permarché Leclerc, Atlantis a sé-lectionné l’entreprise LegendreÉnergie pour équiper le parkingsilo de la galerie d’une centralesolaire en autoconsommationtotalisant plus de 5 000mo-dules photovoltaïques répartissur 9 000m² de surface. Dotéed’une puissance de 1,7 MWc,

cette installation produira1 756MWh chaque année, soitl’équivalent de la consommationélectrique de 660 foyers (horschauffage), et dont 94% serontautoconsommés pour les be-soins de l’hypermarché Leclerc.Cette centrale sera une des plusimportantes centrales en auto-consommation installée pour lecompte d’une GMS en France.Elle permettra de couvrir à terme25% des besoins énergétiquesde l’enseigne, et s’intègre donctotalement dans le vaste pro-gramme entrepris par la directiondu Leclerc pour réduire sesconsommations d’énergies (avec

un objectif de -30% d’ici à2025). Les travaux de cettecentrale, qui sera le plus grandprojet privé solaire des Pays dela Loire, devaient débuter aumois d’avril pour une mise enservice prévue avant la fin del’été, mais la crise du coronavi-

rus devrait bousculer ce calen-drier. Pour Legendre Énergie, ils’agit du troisième gros projet endeux ans sur Nantes Métro-pole, après les ombrières duparking du Zénith (puissance de2,5MW) et la toiture du nouveauMIN (5MW). �

Legendre Énergie va couvrir Atlantis de panneaux

67 | STRASBOURG

44 | SAINT-HERBLAIN

P ari réussi pour le groupe Elithis,qui a livré à Strasbourg, en

mars 2018, la tour Elithis Danube,qui se veut parmi les premiers im-meubles à énergie positive aumonde. Construit et promu par Eli-this, «groupe de conseil et d’ingé-nierie du Bâtiment» sur les plans del’agence d’architecture X-TU, l’im-meuble comprend 63logementsdu F2 au F4 et 800m2de bureaux.L’objectif était simple: non seule-ment les habitants ne doiventpayer aucune facture d’énergie – lecoût du réseau de chaleur qui ali-mente l’immeuble étant comprisdans le bilan global – mais ils doi-vent au contraire être rémunéréspour l’énergie produite collective-ment et par les modes individuelsde consommation.

À l’issue d’un exercice annuel, vi-site des lieux et compte rendu desrésultats, avec Vincent Morgen-thaler, chargé d’affaires. «Enmoyenne sur 12mois, les occupants,exclusivement des locataires, ont eu

une facture d’énergie – chauffagedu réseau et consommation élec-trique compris – de 10€ sur l’an-née», explique le chargé d’affaires.«Dans le détail et en moyenne,chaque foyer a payé 410€ d’éner-gies et a bénéficié de 340€ de lavente d’électricité photovoltaïque,ainsi que d’une prime d’encoura-gement à l’usage vertueux d’éner-gie de 60€», poursuit VincentMorgenthaler.La conception de l’immeuble aété entièrement orientée dans cetobjectif. S’agissant de la mor-phologie du bâtiment, il n’y a pasde façade côté nord mais une« pointe » qui n’oppose aucunerésistance aux vents. Et 1 273m2

de panneaux photovoltaïquesont été installés côtés est et sud

et sur le toit. La large façade suddispose également de brise-so-leil amovibles à commande nu-mérique. À l’intérieur, la température estfixée à 21°C, il n’y a pas de cli-matisation mais des dispositifs deventilation naturelle et méca-nique par soufflage dans chaquelogement et un récupérateur dechaleur dans les douches. Côtégestion, une tablette numériquecomprenant trois logiciels, dis-ponibles également sur smart-phone, informe chaque foyer sursa consommation par appareil etsa production énergétique entemps réel, et donc sur les gainsannuels susceptibles d’être réa-lisés, en euros. Au final, le parid’Elithis est presque réussi ! �

L’AMI Sea-Grid est lancé

Zepros 3 | Déc. 2012-Jan. 2013 17Zepros 57 | Avril-Mai 2020 VOS RÉGIONSENERGIE

C entrale Nantes, RTE etEnedis ont lancé début

février, au showroom Smile deNantes, l’appel à manifestationd’intérêt (AMI) Sea-Grid. CetAMI vise l’émergence de so-lutions concrètes et inno-vantes, à partir des énergies

marines renouvelables sur lesite d’essais Sem-Rev opérépar Centrale Nantes au largedu Croisic. Les projets propo-sés auront pour objectif finalde développer des briquestechnologiques pour la pro-duction d’énergie en mer ainsi

que ses usages locaux à terre.Ces solutions devront pré-senter une valeur ajoutée entermes de gestion intelligentede l’électricité produite en mer.Les projets, à déposer avant ladate du 7 avril, pourront êtreindividuels ou collaboratifs, à

la condition qu’au moins unpartenaire soit implanté enPays de la Loire. Les lauréatsde l’AMI bénéficieront du sou-tien technique de CentraleNantes, Enedis et RTE pourconfirmer la faisabilité de leurprojet dans l’optique de dé-

ployer un démonstrateur auSem-Rev. Ils seront aussi ac-compagnés dans le dévelop-pement de leur projet par lespartenaires de Sea-Grid, S2E2,le Pôle Mer Bretagne Atlan-tique, Smile, Weamec et So-lutions& Co. �

44 | NANTES

La tour Elithis Danube tient ses promesses

44 | CARQUEFOU

Agripowerréussit sonintroduction enbourseAgripower France, intégrateurde solutions de méthanisation,a réussi son introduction enbourse sur le marché EuronextGrowth Paris. La demandeglobale s'est élevée à 24,2 M€,dont 10,3 M€ pour le place-ment global et 13,9 M€ pourl'offre à prix ferme, soit un tauxde sursouscription global de4,8 fois.

55 | DUN-SUR-MEUSE

Centralehydroélectriqueen régie directeDroit sur l’eau obtenu ! Depuisla fin du mois de janvier, lacommune de Dun-sur-Meusepeut produire elle-même soncourant électrique depuisl’acquisition de la centralehydroélectrique après trenteans d’exploitation par EDF etune société privée. Trois tur-bines composent la centralepour une production de350 kWh.

44 LA-CHAPELLE-SUR-ERDRE

Sygmatelregroupe sesforcesLe groupe Sygmatel, spécia-lisé dans les métiers de l’élec-tricité, a déménagé son siègesocial et l’ensemble de ses ac-tivités nantaises au sein d’unbâtiment de 2 500 m², situé àLa-Chapelle-sur-Erdre. Envi-ron 100 des 330 salariés del’entreprise s’y sont installés.Sygmatel (40 M€ de CA)compte dix autres implanta-tions.

I ndustriel plus que centenaire,spécialisé dans les consom-

mables pour imprimer, le nantaisArmor (2 000 salariés et280 M€ de CA) est devenu unacteur de la transition énergétiqueavec son film photovoltaïquesouple organique Asca. Il disposed’une capacité de production de1 million de m² par an. Son P-dg,Hubert de Boisredon, est venuprésenter tout le potentiel decette innovation le 5 mars dernierau siège nantais de la Caissed’Épargne Bretagne-Pays de laLoire, son partenaire bancaire.L’enjeu est de « réinventer le pan-neau solaire classique, rigide,lourd, fabriqué à 98% en Chine»,a soutenu le dirigeant en détail-lant les atouts des films Asca : lé-gers, souples, translucides. Etproduits sans silicium ni mé-taux rares, ce qui réduit considé-rablement leur impact carbone.Hubert de Boisredon a égalementdéroulé le spectre extrêmementlarge des utilisations possiblesdes films solaires organiques.«Nous pensons que couvrir des

champs agricoles n’est pas l’ave-nir. Il existe des surfaces infiniesdéjà artificialisées, des toits fra-giles, des surfaces courbes, verti-cales, de verre, des bâches de ca-mions, des serres… », a-t-il illus-tré. Plusieurs démonstrateurs etprojets ont été présentés. AuMans, le bâtiment La Fabrique a

accueilli des films sur sa façadevitrée. Stéphane Olivier, Dg dugroupe maraîcher nantais Olivier,a évoqué les « premiers résultatsprometteurs» des 50 m² de filmsposés sur des surfaces vitrées etdes écrans d’ombrage de sesserres. À la Cité des Congrès deNantes, ce sont 108 modules

prêts à coller ultralégers BAPV(Building Applied Photovoltaic)qui ont été posés sur des brise-soleil en aluminium d’une ter-rasse. L’énergie produite alimenteune borne de recharge dédiée auxsmartphones. Pour passer à la vitesse supé-rieure, Armor fait face à plu-

sieurs enjeux. Le premier résidedans les certifications, atten-dues pour fin 2020-début 2021.Elles nous permettront de «pas-ser des démonstrateurs à desprojets commerciaux », souligneHubert de Boisredon. Armor travaille aussi à une amé-lioration rapide des perfor-mances de ses films. La sociétévise 8 % de rendement dès2021, contre 4 % aujourd’hui, etespère allonger la durée de vie deson produit de 10 à 20 ans pour2022. L’augmentation des vo-lumes devrait permettre à l’in-dustriel « d’abaisser les coûtspour avoir des produits avec unevraie pertinence économiquepour 2024-2025 », précise De-nis Bourène, business developerchez Armor. Les films Ascapourront alors s’inscrire dans lechamp de la rénovation énergé-tique des bâtiments. « Noussommes déjà en relation avec desconstructeurs et des industrielspour préparer de prochainesvagues Energie Sprong », in-dique d’ailleurs Denis Bourène. �

Armor prêt à commercialiser ses films solaires organiquesAsca en 2021

44 | NANTES

VOS RÉGIONS Zepros 3 | Déc. 2012-Jan. 201318 VOS RÉGIONS Zepros 57 | Avril-Mai 2020

ENERGIE

Hubert de Boisredon, P-dg d’Armor, veut « réinventer le panneau solaire classique ».

“Flotovoltaïque’ : une centrale d’un nouveaugenre en Nouvelle Aquitaine

86 | SAINT-MAURICE-LA-CLOUÈRE

L e chantier de la future cen-trale « flotovoltaïque » de

Saint-Maurice-la-Clouère(Vienne) a récemment été lancé.Implantée dans une anciennecarrière GSM dont l’emprise to-tale couvre 6 hectares, l’instal-lation occupera 3,9 hectares,soit 75 % d’une surface bruted’eau de 4 hectares. Le projetporté par Sergies, entreprisedu groupe Énergies Vienne, a étéfinalisé avec Ciel & Terre, sociétélilloise, spécialisée dans le solaireflottant. Son rôle consiste àéquiper de flotteurs les pan-neaux photovoltaïques qui sontfabriqués localement parVMH Énergies, à Châtellerault(Vienne).

Au total, près de 7 300 pan-neaux seront disposés sur leplan d’eau. L’énergie annuelleproduite sera de l’ordre de3 330 MWh/an, soit l’équiva-lent de la consommation élec-trique (hors chauffage) de1 700 habitants. L’économie deCO2 rejeté dans l’atmosphère estestimée à 1 000 tonnes par an.Pour les concepteurs, ce sys-tème offre plusieurs avantages.En effet, ce type de structure dé-montable et recyclable sans au-cun terrassement est égale-ment sans risque pour les ré-servoirs d’eau potable. De plus,il laisse libre des terrains qui peu-vent être affectés à d’autresutilisations.

Pour Emmanuel Julien, présidentdu directoire de Sergies, le prin-cipal avantage tient dans « l’uti-lisation de la réverbération durayonnement lumineux qui aug-mente l’éclairement sur les pan-neaux. Le second effet résidedans l’évaporation. Celle-ci produitune forme de climatisation qui re-froidit les modules et booste laproduction de l’ordre de 10%. En

effet, on sait que les panneaux ra-fraîchis sont plus productifs ».Les travaux de construction decette centrale devraient êtreachevés au début du printempspour une mise en service prévueen mai prochain. Cet équipe-ment est le deuxième de cetype en France après l’ouverturede la centrale de Piolenc dans leVaucluse). �

7 300 panneauxseront posés surle plan d’eau.

PAYS DE LA LOIRE

Du mouvementchez GRDFGilles Simoncini a été nommédirecteur territorial pour les Paysde la Loire chez GRDF. Il a passévingt ans au sein du groupe Suezet était dernièrement directeurdélégué d’Engie pour la régionGrand-Est. Gilles Simoncini suc-cède à Jean-François Cerles, quidevient délégué pour le marchéd’affaires Centre Ouest.

PAYS DE LA LOIRE

La régionsoutientEnergieSprongLa région apporte un soutien auprojet de massification de larénovation de logements sociauxEnergieSprong, à hauteur de2 M€ pour la rénovation d’unepremière tranche de 2 500 lo-gements sociaux sur 2020. LesPays de la Loire indiquent êtrela première région de France àadhérer à ce projet.

Zepros 3 | Déc. 2012-Jan. 2013 19Zepros 57 | Avril-Mai 2020 VOS RéGIONSENERGIE

17 | LA ROCHELLE

L a communauté d’agglomé-ration de La Rochelle vient

de renouveler pour dix ans lecontrat d’exploitation et demaintenance de son unité de va-lorisation énergétique avec Véo-lia. Afin d’améliorer l’exploitationet d’augmenter la performanceenvironnementale et énergé-tique du site, d’importants tra-vaux de modernisation sontengagés cette année. Entière-ment financée par l’aggloméra-tion, une somme de 13,8 M€ va,outre la réhabilitation d’une par-tie des locaux existants, per-mettre l’installation d’un turbo-alternateur pour récupérerl’énergie thermique non

consommée. Véhiculée sousforme de vapeur d’eau, cettedernière sera transformée enénergie électrique. Cette instal-lation produira quelque8 350 MWh d’électricité. Envi-ron 60 % seront destinés àcouvrir les besoins de l’usine, lereste sera réinjecté dans le ré-seau. Pour David Caron, vice-président de l’agglomération encharge des déchets, « cette tur-bine valorisera plus de 80% del’énergie produite par l’usine ;une des meilleures performancesen France ».Dans le même temps, un nou-veau bâtiment de 2 500 m2

sera construit pour stocker les

balles de déchets ménagers.En été, alors que la productionde déchets explose, du fait no-tamment de la présence denombreux touristes, les besoinsen chaleur sont au minimum.L’objectif de ce bâtiment estdonc d’offrir une capacité destockage de 2 500 tonnes et deconserver à l’abri ces déchets enattendant l’hiver, lorsque la de-mande en chaleur sur le ré-

seau urbain est à son pic. Le bâ-timent sera également doté de500 m2 de panneaux photo-voltaïques.Enfin, des travaux destinés àaméliorer la performance envi-ronnementale seront engagéssur l’usine. Il s’agira d’optimiser letraitement des fumées et de di-minuer de 60 % les rejets d’oxyded’azote. La fin du chantier estprévue pour la fin de l’année. �

13 M€ pour moderniser l’UVE de La Rochelle

54 | IGNEY

Le conseildépartemental100 %renouvelable

De l’électricité 100 % renouve-lable (dont 50 % locale) pouralimenter les bâtiments duconseil département de Meur-the-et-Moselle. Le 7 février,Mathieu Klein, le président del’exécutif départemental, Chris-telle Bridey, déléguée territori-ale Lorraine de la direction desinstitutions France & Territoiresd’Engie et Jérôme Delannoy,directeur d’Engie Entrepriseset Collectivités, ont signé uneconvention concrétisant ce pro-jet. L’an prochain, l’électricitésera produite par le parc éoliendu Haut des Ailes (exploité parEngie Green), mis en service en2005 et premier parc éolien deFrance avec actionnariat local.Plus d’une centaine de bâtimentssont concernés.

Endiprev ouvre sonbureau français

44 | NANTES

L a société portugaise Endi-prev est une référence in-

ternationale dans la prestationde services spécialisés, de miseen service, de maintenance pré-ventive, corrective et de grandscorrectifs sur des machines éo-liennes onshore et offshore. In-tervenant dans trente pays, ellecompte des bureaux dans neufd’entre eux, dont la France de-puis ce début d’année, avec uneimplantation à Nantes. Un paysdans lequel l’activité « a forte-ment augmenté » ces deux der-nières années, indique dans uncommuniqué Endiprev, qui es-time que cette nouvelle filialepermettra de « simplifier la lo-

gistique des futurs projets ». Lasociété portugaise mentionneque « le secteur éolien en Franceest l'un des plus prometteurs,prenant la 7e place dans le mondeen puissance installée, selon leclassement Windpower Monthly».Elle s’attend à « un investisse-ment important et continu dansl'éolien onshore et offshore » enFrance, citant les projets offshoreapprouvés de Fécamp, Cour-seulles-sur-Mer, Saint-Nazaire,Saint-Brieuc, Dieppe–Le Tré-port, Yeu-Noirmoutier et Dun-kerque. Une liste qui expliqueaussi le choix stratégique deNantes comme siège d’EndiprevFrance SARL. �

VOS RÉGIONS Zepros 3 | Déc. 2012-Jan. 201320 VOS RÉGIONS Zepros 57 | Avril-Mai 2020

ENERGIE

67 | MARLENHEIM

Emmanuelle Wargon, secré-taire d’État à la Transition

écologique, ne s’est pas rendue lesmains vides à Cordemais le 17 jan-

vier dernier. La centrale à charbonde Cordemais, comme les troisautres encore en activité en France,est censée stopper son activité en

2022, comme s’y est engagé leprésident Macron. Une fermeturesusceptible d’affecter les 400em-plois directs de la centrale, mais

aussi 400emplois indirects et en-viron 400 emplois induits. Afind’accompagner ces salariés maisaussi les territoires, la secrétaired’État a donc présenté le Pactepour la transition écologique et in-dustrielle de la centrale de Cor-demais et de l’Estuaire de laLoire, élaboré avec les différentsacteurs. Le dispositif a comme filrouge de faire de l’estuaire de laLoire un territoire d’excellencepour une transition énergétique àgrande échelle. 31 projets sont àl’étude sur le territoire pour un in-vestissement global potentiel de275M€, dont 53 M€ portés pardes investisseurs privés. On peutnoter, dans le volet énergie, la miseen service du parc éolien au large

de Saint-Nazaire, le développe-ment d’une filière hydrogène ré-gionale, la mise en place d’uneproduction d’énergie solaire pho-tovoltaïque ou encore la créationd’un réseau de chaleur industrialo-urbain sur la zone portuaire. La centrale de Cordemais, afin demaintenir le niveau de sécuritéd’approvisionnement actuel, res-tera en fonctionnement, de ma-nière limitée, jusqu’à la mise enservice pérenne de l’EPR deFlamanville. Le pacte ne fermed’ailleurs pas la porte au projetEcoCombust, porté par EDF,d’une conversion transitoire de lacentrale vers la combustion debiomasse, en cours d’expéri-mentation. �

MAS Informatique : « Le professionnel mesureet l’amateur suppose »

44 |NANTES | SAINT-NAZAIRE

Forte hausse dutrafic de GNL surle portLe port de Nantes-Saint-Nazaire a connu l’an dernier unniveau record de trafic de gaznaturel liquéfié, à 8,6 millionsde tonnes. Les importationsont progressé de 41 % sur2018. Porte d’entrée euro-péenne du marché du gaz, lecomplexe industriel Elengy deMontoir-de-Bretagne a vutransiter d’importants volumesen provenance du Nigeria, deNorvège ou des États-Unis.

16 | ROUZÈDEUn parcphotovoltaïque à la place desdéchetsLe chantier de construction duparc photovoltaïque sur l’an-cien centre d’enfouissementdes déchets ménagers deRouzède a démarré fin janvier.Conduits par Sol’R Charente,les travaux tablent sur un in-vestissement de 4 M€. Dotéd’une puissance de 4,1 MW, ceparc de 9 hectares produira5 126 MWh d’électricité paran, soit la consommation d’unmillier de foyers, et évitera lerejet de 410 tonnes de CO2.La mise en service est prévueavant l’été prochain.

R émy Weck a une passion :tout faire pour que les en-

treprises, surtout du Bâtiment,non seulement ne perdent pasd’argent mais en gagnent ! Élé-mentaire, pensez-vous ? Pas tantque ça quand on l’écoute. Il est lefondateur de MAS Informatiqueen 1989, dont la vocation est tri-ple : apporter des solutions in-formatiques de gestion aux en-treprises – dont 70 % du BTP etessentiellement des artisans –, dela formation et de la vente de ma-tériels. La gestion, ça peut com-mencer par maîtriser les coûtsd’énergie de l’entreprise. Et cha-rité bien ordonnée commençantpar soi-même, il vient de s’équi-per d’une mini-centrale photo-voltaïque permettant de couvrirentre un tiers et la moitié de sesbesoins, forcément énergivoress’agissant du digital. Sur environ1 500 m2 de terrain, il a fait poserpar Mobasolar 64 panneaux fixeset un traqueur de quatre pan-neaux produisant en moyenne20 kWc/h avec des batteries dis-posant de quatre heures d’auto-nomie.Ce choix énergétique lui permetaussi d’être exemplaire face à une

clientèle pas toujours rationnelle.« Parmi les entreprises artisa-nales du Bâtiment, il y a ceux quimesurent et ceux qui supposent :nous sommes là pour leur per-mettre de rentabiliser leur activité

et gagner de l’argent », affirmeRémy Weck. En clair, la rédactiondu devis est trop souvent aléa-toire, approximative, et au bout ducompte pas réaliste. « Il y a tropd’écart entre ce qui est prévu et ce

qui est réalisé sur le chantier. Ré-sultat : les entreprises perdent del’argent, certaines entre 30 et40% de leur CA ». Sont en causeles erreurs de chiffrage, le manquede prévision des intempéries etdes problèmes de livraison, lescoûts cachés, les variationsd’achats, etc.MAS Informatique propose desoutils bien connus sur le marchéet qui ont fait leur preuve, pour neciter que Batigest de Sage ou lesERP de Codial. « L’écart entre letemps prévu et le temps réalisé estle principal facteur des soucisrencontrés lors du calcul des de-vis de chantier. Les pros cherchentà corriger leurs chiffrages mais àleurs dépens, alors qu’il faut lescorriger de manière efficace. Il y ale temps et le coût du temps. Enmesurant chaque chantier, onpeut savoir si on est bon entermes de rentabilité », expliqueencore Rémy Weck. Et l’inves-tissement en outil de gestionpour y parvenir est finalement as-sez accessible quand les enjeuxsont bien pesés : comptez envi-ron 7 000 € l’installation et1 000 € le contrat annuel demaintenance et d’aide en ligne. �

Un Pacte pour Cordemais44 | LOIRE-ATLANTIQUE

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2125

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Rémy Weck, dirigeant de MAS Informatique.

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Souvent mis decôté face aux autres

énergiesrenouvelables, le

bois est revenu surle devant de lascène depuis

quelques années.Entre l’intérêtécologique,

économique et lesaides mises enplace par les

pouvoirs publics, lebois énergie a

connu unecroissance

régulière auprès dugrand public

soutenue par descombustibles et des

équipements deplus en plusperformants.

FOCUSBOIS ÉNERGIE

Il fait feu de tout

7 millions de ménages français étaient chauffés au bois en 2019

Pour la première fois, les appareils à granulés se sont plus vendus que leséquipements à bûches en 2019.

Si la filière se développe, les émissions de particules sont de plus en plus réduites etcontrôlés grâce aux nouveaux équipements.

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On l ’oubl ie,mais le boisest la pre-mière énergierenouvelablede France et

de loin puisqu’il représente 40%des énergies renouvelables pro-duites sur notre territoire et prèsde 70% de la chaleur renouvela-ble. «Le marché du bois énergie sedéveloppe de façon régulière de-puis plusieurs années mais relati-vement lentement. C’est un marchéqui suit directement celui du prix dupétrole. Quand le prix de ce dernierbaisse, les ventes des équipementsbois ralentissent, et quand il aug-mente, elles s’accélèrent. Depuisl’annonce du gouvernementd’abandonner les chaudières fioul,les aides et les CEE ont permisd’augmenter les ventes aux parti-culiers», explique Philippe Gon-dru, président de HargassnerFrance. Le 24 janvier 2019, le gou-vernement français a en effet an-noncé son plan de sortie du chauf-fage domestique au fioul. Ce plans’est accompagné d’aides impor-tantes pour que les particuliers

puissent délaisser leurs chaudièresincompatibles avec les objectifsdu plan climat. «Cette décision etles autres mesures mises en placedepuis trois ans ont entraîné unehausse de 40 % des ventes dechaudières granulés entre 2017 et2018, tandis que les ventes ontdoublé en 2019», commente ÉricVial, président de Propellet et duSyndicat des fabricants de chau-dières biomasse. Des chiffresconfirmés par l’étude qualitative2018 du marché des appareils do-mestiques de chauffage au boispubliée par Observ’Er en mai2019. Portées par les équipementsà granulés, le combustible enpleine croissance, les ventes despoêles à bois et des chaudières àbois ont connu une hausse de 1,1%et de 10,1% respectivement entre2017 et 2018. Dans le détail et surla même période, les inserts à gra-nulés ont connu une hausse de32%, les poêles à granulés de11,9% et les chaudières à granu-lés de 43,8%. «Globalement, lebois énergie s’est fortement déve-loppé ces dernières années et, dansle même temps, le granulé gagne

petit à petit du terrain sur labûche», ajoute Éric Vial. «D’aprèsnos statistiques, il y a une stabili-sation globale du marché même sien 2019 il y a eu une légère baissepar rapport aux années précé-dentes, en sachant que depuis plu-sieurs années le marché était enhausse. Depuis quelques années,le marché de la bûche a chuté maisl’augmentation du granulé a com-pensé jusqu’à l’année dernière»,tempère tout de même Axel Ri-chard, chargé de mission bois do-mestique et responsable LabelFlamme Verte au sein du SER. Eneffet, le marché du bois énergiedépend toujours du climat et duprix des énergies fossiles.

Vaste ressource locale et émissions en baisseDeux défauts du bois énergie ontsouvent été pointés du doigt : lesrisques de déforestation et les émis-sions de particules fines. En ce quiconcerne le premier point, « la forêtfrançaise représente 30% du terri-toire avec un accroissement naturelde 3% par an. Dans le même temps,cet accroissement va deux fois plus

vite que la demande en bois, que cesoit pour le papier, les panneaux enparticules, la scierie ou le bois éner-gie. De plus, la réglementation ther-mique des maisons permet d’avoirdes logements beaucoup mieux iso-lés alors que les nouveaux équipe-ments offrent un rendement de plusen plus élevé. Finalement, lesconsommations de chauffage peu-vent être divisées par 5 entre unemaison des années 1980 et une au-tre fabriquée en 2020. Il faut aussisouligner que contrairement aux au-tres énergies, le bois provient des fo-rêts nationales, il n’est pas importé»,détaille Alexandre Portier, directeurd’Euro Énergies, filiale de Poujou-lat pour le bois énergie. Pour ce qui est des particules fines,elles restent l’enjeu principal de la fi-lière. «Les chaudières ont beau-coup évolué ces dernières années,même si les principes mécaniquessont relativement semblables. Cequi a changé, c’est surtout la ges-tion et le contrôle de la combustionpour améliorer les performances etréduire les poussières. Aujourd’hui,les générateurs les plus modernespeuvent atteindre un rendement de

Zepros 57 | Avril-Mai 2020 23

2

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t bois

ENERGIE

FOCUS

“Il n’y a aucune raison pour que cette dynamiquene se poursuive pas : nous avons des produits dequalité, une filière qui avance dans le même sensdepuis plusieurs années, nous avons une matièrepremière mise à disposition suffisante et noussommes soutenus par lesdifférentes aides misesen place par l’État.“Éric Vial, président dePropellet et du Syndicatdes fabricants de chaudières biomasse

FOCUS COMBUSTIBLE

«L’année 2018 a marquéun cap. C’est la premièreannée où le nombre

d’appareils à granulés vendus,chaudières et poêles, a dépassécelui des équipements à bûches.Depuis cinq ans, nous avonsconstaté un ralentissement de lapartie bûche et un accroissementde la partie granulé, que ce soit entermes de consommation oud’installation », explique Éric Vial.Il faut dire que le granulé sembleavoir de nombreux avantages, entout cas pour les installations do-mestiques. «Les appareils à gra-nulés offrent aujourd’hui le confort,la souplesse d’utilisation, la cha-leur réglable et programmable.L’autre avantage est que son

usage est plus simple que celui desbûches, que ce soit pour la mani-pulation, le stockage ou l’entre-tien», ajoute Éric Vial. «Au niveaudes combustibles, la bûche restela plus utilisée. Cela s’explique prin-cipalement par le fait qu’il resteencore de nombreux équipementstrès consommateurs de bûches et

très polluants notamment les che-minées ouvertes qui ne contrôlentpas leur combustion. L’enjeu estde remplacer ces équipements ob-solètes », détaille Axel Richard. Sila bûche reste le combustible leplus économique et le plus utiliséaujourd’hui avec près de 70% dumarché des combustibles en vo-lume, les clients finaux semblentprêts à investir davantage sur unappareil à granulés. « La bûcheest essentiellement dédiée auxagriculteurs ou aux zones ruralesoù nos clients ont souvent accèsà leur propre bois. Sinon, la plu-part des particuliers qui se chauf-fent aujourd’hui au fioul, au gazou à l’électricité, choisissent unechaudière à granulés. Ce sont deséquipements bien placés finan-cièrement, les installations sontplus faciles à réaliser et le stockageest moins volumineux », com-mente Philippe Gondry.Qu’en est-il du bois déchiqueté etdes plaquettes forestières ? Dufait de l’espace considérable quenécessitent les plaquettes pourêtre stockées, leur usage est sou-vent réservé aux PME, aux in-dustries ou aux institutions do-tées d’un chauffage au boiscollectif (écoles, hôpitaux, etc.).«Pour le bois déchiqueté, ce sontprincipalement des agriculteurs quiont acheté des broyeurs et qui peu-vent ainsi produire leur propre bois.C’est une solution économique carle bois déchiqueté est deux foismoins cher que le granulé. C’est unmarché qui se développe aussi ausein des collectivités car les chau-dières sont plus grosses et lesconsommations sont plus éle-vées», précise Philippe Gondry. �

chiffres.

70 %L’estimation en volume 2018 de la proportion de la bûche(granulés 18 %, plaquettes 12 %) .Source : Propellet

7 millionsLe nombre de ménages français chauffés au bois en 2019. Le projet de PPe vise 9 millions de foyers en 2023 et plus de10millions en 2028.Source : SER

70 %Le pourcentage de chaleur renouvelable produite par lebois en france, dont 90 % dans le secteur domestique.Source : CSFCB

44 %Le pourcentage que représentent les foyers fermés/insertsbûches dans le parc installé en france. Poêles à bûches24%, foyers ouverts 12 %, poêles à granulés 10 %,chaudières à bûches 5 %, chaudières à granulés 1 %. Source : SER

2,8 Md€Le chiffre d’affaires du marché de la filière bois domestiqueen 2017 ; celui du bois collectif s’élève à 1,4 Md€. - Chiffres 2017 - Source : SER

Granulé, le petit boutde bois qui monte

93-95%. Au niveau des poussières,les normes sont de plus en plus exi-geantes », commente PhilippeGondry, président de HargassnerFrance. Si le marché du bois éner-gie n’a pas encore définitivementdécollé, les acteurs de la filière es-

pèrent que les différentes aidesmises en place se maintiendrontet inciteront les consommateurs àchoisir des équipements à boisdans les années à venir. Toute lafilière touche du bois. �

Dossier réalisé par J. Becam

BOIS ÉNERGIE Zepros 57 | Avril-Mai 2020FOCUS2424ENERGIE

LE SYSTÈME À VENTOUSE.

L’INSTALLATION D’UN POÊLE À BOISCLASSIQUEétait impossible dans les logementssans conduit d’évacuation des fumées jusqu’en2009, quand la réglementation a autorisél’installation d’un poêle à bois à ventouse, équipéd’un circuit de combustion étanche: un poêle“classique” raccordé à une évacuation en deuxtuyaux concentriques. L’un alimente l’appareil enair frais extérieur, l’autre évacue les fumées émises.

AIRWOOD.

QUAND L’ÉNERGIE BOIS DEVIENT LA SOURCEDE CHAUFFAGE PRINCIPALE de toute la mai-son. De nombreux systèmes ont vu le jour cesdernières années autour de la récupération et de la distribution d’air chaud. Développé parPoujoulat, le système Airwood récupère l’air ambiant de la pièce de vie, puis réchauffe cet airdans le conduit échangeur et le redistribue danstoute la maison par des bouches de soufflage.

LE POÊLE HYDRO BÛCHES OU GRANULÉS.

CET ÉQUIPEMENT PEUT SE CONNECTERdirectement sur le réseau de chauffage centralexistant, ce qui en fait une solution bien adaptéeà la rénovation. Une petite partie de la chaleur est transmise par l’air dans le salon tandis qu’uneautre partie alimente les radiateurs à eau installésdans la maison. Peu développé en France,contrairement à l’Italie où il est très présent, cemarché croît progressivement chaque année.

L a conjoncture semble au-jourd’hui favorable au bois

énergie. Enfin presque. En juindernier, le Syndicat français deschaudiéristes biomasse a tiré lasirène d’alarme en rappelant queseuls 2 600 professionnelsétaient titulaires de la qualifica-tion Qualibois Eau, indispensable

pour l’installation d’une chaudièreau bois (granulés, bûches ou pla-quettes). Un chiffre pratiquementidentique depuis trois ans mal-gré le développement du marché.«Une fois cette qualification ob-tenue, les artisans peuvent man-quer d’accompagnement. C’estpour cela que nous avons lancé

une action auprès des installateurspour les faire rejoindre Propelletafin de pouvoir suivre différentesformations autour des granulés.Nous veillons ainsi à ce que lesbonnes pratiques soient respec-tées, comme faire le bilan énergé-tique du logement avant de faireune proposition, ou encore ne pasfaire d’installation au-delà de50 km de chez eux pour garantirun meilleur service. D’une manièregénérale, les fabricants accompa-gnent déjà les professionnels à tra-vers des réseaux de distribution etde SAV développés. Aujourd’hui,la difficulté technique pour l’ins-tallation d’un équipement dechauffage à bois est liée à l’éva-

cuation et la fumisterie», expliqueÉric Vial, président de Propelletet du Syndicat des fabricants dechaudières biomasse. «La qua-lification des installateurs évoluetrop lentement. Quand nous réa-lisons une croissance de nosventes de chaudières à granulésde 40 % en 2017 et 100 % en2018, nous constatons que nosinstallateurs sont complètementen surchauffe. Il y a de nouveauxentrants qui arrivent sur le mar-ché mais ils restent trop peu nom-breux. Nous avons ouvert troisplateformes de formation Quali-Bois au sein du réseau Ökofenpour accompagner les installa-teurs. Il faut épauler les artisans

qui étaient auparavant sur le mar-ché de la chaudière à fioul. C’estaussi grâce à cette démarche quenous pourrons faciliter le déve-loppement de ce marché »,conclut Emmanuel Lisze, direc-teur de la communication chezÖkofen. �

FOCUS FORMATION

FOCUS CORONAVIRUS

A lors que la période de confi-nement contraint la majorité

des Français à rester à domicilependant cet épisode encore froid,les besoins de chauffage attei-gnent des niveaux élevés en ce dé-but de printemps. Face aux in-quiétudes liées aux besoins dupays, la filière des biocombusti-bles, à travers un communiqué duSER, a déclaré «assurer la sécu-rité d’approvisionnement des mé-nages qui se chauffent au bois viaune activité forestière maintenueet des canaux de distribution opé-

rationnels (via les livraisons des dis-tributeurs spécialisés, les grandessurfaces alimentaires, ou les retraitsde commande des magasins debricolage)». En ce qui concerne lesinstallateurs, Alexandre Roesch,délégué général du SER, soulignequand même une légère inquié-tude : « les professionnels du sec-teur sont confrontés à la méfiancedes particuliers. Beaucoup refusentde recevoir un installateur chez euxen raison des risques de transmis-sion du virus. Il faudra prendre durecul sur l’impact de ce confinement

sur les installations d’équipementsà bois». Côté fabricants, PhilippeGondry, président de HargassnerFrance est, lui, plus confiant :«Nous ne sommes pas trop im-pactés par le confinement car nousarrivons à la fin de la période dechauffe. Les installateurs sont plu-tôt en phase de devis et d’étudespour leurs clients. Nous avons dustock en cas de besoin de piècesdétachées et de SAV. Nous répon-dons aux demandes de nos clientsinstallateurs mais les besoins res-tent limités ». �

Les acteurs du secteur restent mobilisés

© SFCB

Filière en croissance cherche installateurs qualifiés

© Ökofen

© MCZ

© Poujoulat

FOCUS REGLEMENTATION

Un label référence

C réé en 2000, l e l abe lFlamme Verte est destiné à

promouvoir les appareils dechauffage bois indépendants af-fichant un certain niveau de per-formances et polluant peu.« C’est un label français lancé parl’Ademe car les produits françaisne répondaient pas aux normeseuropéennes. Aujourd’hui géré parle SER, ce label dépasse les cri-tères de poussières des normeseuropéennes. Ces dernières de-vraient d’ailleurs être revues à lahausse en 2020 ou 2021 », ex-plique Philippe Gondry, présidentde Hargassner France. « L’enjeude la réduction des particules finesest la raison de la création du la-bel Flamme Verte », ajouteAlexandre Roesch, délégué gé-néral du SER. « Aujourd’hui un

appareil labellisé 7 étoiles émetentre 10 et 30 fois moins qu’unappareil obsolète. La quasi-tota-lité des fabricants français ont la-bellisé leurs produits et les exi-gences du CITE sont calées sur celabel ou l’équivalent. C’est unemarque établie et reconnue, quece soit par le secteur ou par legrand public ». Depuis 2010, les appareils label-lisés portent une étiquette de per-formance énergétique et envi-ronnementale util isant unsystème d’étoiles. Leur nombreest déterminé en fonction desperformances des appareils : ren-dement, émissions de monoxydede carbone (CO), de particulesfines (PM) et d’oxyde d’azote(NOx). Depuis le 1er janvier 2020,seuls les appareils 7 étoiles sontFlamme Verte. Concrètement,un poêle à bûches Flamme Vertedoit émettre moins de 40mg/m3

de fumée et moins de 30 mg/m3

pour un appareil à granulés. �

CHAUFFAGE Zepros 57 | Avril-Mai 2020

C’est un des rares événe-ments qui ne soit pas passésous les fourches caudines

du coronavirus avant la décisiondu confinement. Et ces 5es journéesde l’Afpac ont connu un réel suc-cès avec un programme varié.Nous ne pourrons pas évoquer icitous les thèmes abordés. Outre lestendances du marché qui ontconfirmé la très grande forme dusecteur, surtout l’année dernièrequi a vu plusieurs records de ventestomber, ce colloque a surtout per-mis de mettre en perspective lespoints forts des systèmes dechauffage thermodynamiques parrapport aux contraintes liés aux ob-jectifs du plan climat à horizon2050. Pour évoquer ce point im-portant, car ayant des consé-quences sur le sort de la filière àmoyen et long termes, la parole futdonnée à Marjolaine Meynier-Mil-lefert, députée et pilote du Plan Ré-novation mis en place par le gou-vernement. «Pour atteindre les

objectifs fixés, la massification dela rénovation énergétique est indis-pensable,a rappelé la députée. Etsi l’on essaie d’appréhender la réa-lité du rétroplanning d’ici à 2050, lenombre de logements à rénover estimpressionnant puisqu’il s’établit à900000. Néanmoins, pour êtreréaliste, il faut que la courbe de-vienne exponentielle afin d’accélérerau fil des années puisqu’aujourd’hui,nous le savons, la filière n’est pasorganisée pour répondre à cet ob-jectif ». Selon les dernières esti-mations, l’outil de production desprofessionnels du Bâtiment estdimensionné pour 350000réno-vations par an, alors qu’il en fau-drait d’ores et déjà 150000 de plus.Beaucoup de travail reste donc àfaire même si, du côté des fabri-cants de pompes à chaleur (air/airet air/eau), la mobilisation généralede 2019 a permis de répondre à latrès forte demande, puisque, pourrappel, les ventes de PAC aéro-thermiques ont augmenté de82 % pour frôler le cap des180000 unités.

Sanctions pour les étiquettes F et G en 2028Mais pour arriver à ses fins, le gou-vernement actuel doit mettre enplace une stratégie qui concilie sta-bilité des dispositifs, incitations etpérennité. Ainsi, comme l’a indi-qué la députée, « le DPE est encours de réorganisation et la nou-velle mouture sera opérationnelleen 2021. De même, pour s’assurerque les rénovations énergétiquessont réalisées dans les règles del’art, 2022 verra la mise en placed’informations dédiées et d’auditpour vérifier la qualité des travaux.Et la dernière échéance importantesera 2028 avec l’arrivée des sanc-tions financières pour les ménagesdont les habitations seraient en-core classées en étiquette F et G.Ces sanctions seront déterminéesen 2023, permettant aux particu-liers de se mettre en conformitédans les cinq années suivantes».

Trois fois plus de PACdans huit ansEt la place de la PAC dans tout ça?Selon les projections présentées

par Alexandre Dozières, le sous-directeur Efficacité énergétiqueet qualité de l’air MTES/DGEC, en2028, son nombre devrait êtrepresque multiplié par 3 en mai-sons individuelles, pour atteindreles 6,8millions d’équipements,tandis que le logement collectif encompterait 2,2millions, soit unemultiplication par 2,9. Ces chif-fres impressionnants sont certai-nement dus en partie à la récenteréforme du coefficient d’énergiede l’électricité et du poids du CO2,tous deux revus à la baisse. Demême, ils tiennent compte duparc de chaudières fioul qui conti-nuera à être remplacé par despompes à chaleur (en 2019, letaux de remplacement a été de80%). Autre axe de développe-ment, les réseaux de chaleur quidevraient faire plus de place à lagéothermie, surtout quand ils’agit de promouvoir le froid re-nouvelable, dont nous aurons unbesoin croissant dans les annéesà venir. À plus court terme,Alexandre Dozières a indiqué quele coup de pouce chauffage ac-tuel devrait être étendu aux co-propriétés dans le courant de l’an-née. Une incitation devraitcompenser la baisse attendue dunombre de constructions de mai-sons individuelles.

Booster la géothermie en collectifCette journée débat a aussi étél’occasion d’aborder l’avenir de lapompe à chaleur en termes tech-niques et technologiques. Le pre-mier aspect abordé a été consacréà un générateur qui existe déjàmais qui, de l’avis de toute la fi-lière, n’a pas la place qu’il méritesur le marché : la PAC hybride gaz(en dehors de la technologie dé-veloppée par BoostHeat très spé-cifique). Compacte et facile à met-tre en œuvre, celle-ci s’avère unesolution flexible au service de latransition énergétique du fait deson fonctionnement multi-éner-gie en fonction des conditions cli-matiques : mode électrique la plu-part du temps, mode mixteélectrique/gaz dans les conditionsintermédiaires et mode gaz en cas

de températures très basses. Cedernier mode permet de libérer dela puissance électrique sur le ré-seau afin d’alimenter tous les ap-pareils pendant la saison froide(de l’ordre de 2,2GW selon uneétude de GRDF). De même, aumoment où l’on parle de rénova-tion énergétique globale et àgrande échelle, la PAC hybride estparticulièrement adaptée à cetteproblématique. Elle se caractérisepar une disponibilité du service(fonctionnement et durée de vie),par le confort d’utilisation (lors desgrands froids, ECS illimitée), et parles économies générées (gain àl’exploitation, énergies au meilleurprix), et ce tout au long du par-cours de rénovation énergétiquede l’habitation. Ainsi, plus la peinede remplacer le système de chauf-fage qui peut s’avérer, après lestravaux, surdimensionné par rap-port aux nouveaux besoins du lo-gement.L’autre aspect a concerné la mo-dernisation de la géothermie quireste aujourd’hui un marché deniche. Pour le réactiver, ont étéprésentées les techniques de cou-plage, de stockage et de réseaux.Celles-ci sont basées sur l’intel-ligence des systèmes visant àl’optimisation des rendementsthermodynamiques, la captationde l’énergie solaire et le stockagethermique (et non électrique). Cessystèmes d’avenir, qui ne sont pastransposables dans tous les casde figure, sont encore en déve-loppement et devraient permet-tre, d’ici une petite dizaine d’an-nées, des rendements très élevéset une économie à l’usage bienplus importante qu’avec les so-lutions actuelles. Un domaine surlequel nous reviendront dans unprochain numéro. � M. Wast

RETOUR SUR LES 5ES JOURNÉES DE L’AFPAC

la pac a un bel avenir

étude;

modernisation du chauffageélectrique : la pac air/air compétitiveL’Afpac a lancé entre janvier 2013 et janvier 2020 une étude à grandeéchelle sur 25 000 systèmes à détente directe connectés installés enrésidentiel. Il s’agissait d’en analyser les modes de fonctionnementpour comparer l’efficacité et la rentabilité de ces solutions par rapportà un chauffage électrique classique à effet Joule. Par exemple, le bi-lan des usages sur l’année 2019 s’établit comme suit : • 55 % du temps à l’arrêt• 33 % du temps en mode chauffage• 11 % du temps en rafraîchissement• 1 % du temps en ventilation.En ce qui concerne le bilan financier, pour une maison RT 2005 de200 m2 située dans les Yvelines, bénéficiant d’un abonnement 18 kVAà 20 € par mois et qui a fait l’objet d’une rénovation du système dechauffage 100 % effet Joule vers des PAC air/air, l’économie en modechauffage s’élève à 25 %, tandis que la consommation électrique pourle mode rafraîchissement s’établit à 32 € HT.

Métiers

&Marchés

chauffage 26

climatisation

ventilation 28

sanitaire

plomberie 30

électricité 32

Tous les équipementstechniques

du bâtiment

Marjolaine Meynier-Millefert aprésenté le Plan Rénovation dugouvernement qu’elle pilote.

C ’est un système aussi ingé-nieux que technique pour la

conception d’installations au gaznaturel et propane, très simpleet rapide à mettre en œuvre : letuyau PLT, qui a été créé il y a plusde 40 ans par Boagaz pour ré-pondre, in it ia lement, auxcontraintes sismiques desconstructions aux USA et au Ja-pon. Depuis, ce système s’est peuà peu démocratisé malgré unécart de prix non négligeable parrapport aux installations cuivreou acier. Cette différence tarifaires’est peu à peu comblée en rai-son d’un élargissement de la partde marché et d’un coût totalfourni-posé toujours plus com-pétitif. «Sur les chantiers “neufs”,on peut chiffrer l’économie entre15 et 30% en comparaison avecune solution traditionnelle qui de-mande du matériel et des com-pétences spécifiques liés à la bra-sure du cuivre, explique MichelEscalante, directeur de BoagazFrance. De plus, contrairement aucuivre, le PLT est un produit qui nese vole pas sur les chantiers et lesbobines de plus grande longueur

(300 m contre 25 m en cuivreDN22) optimisent l’approvision-nement ». Il n’empêche, la partien’est pas encore totalement ga-gnée pour le PLT puisque, del’aveu même du fabricant, les ha-bitudes sont encore tenaces etdifficiles à faire évoluer vers cettesolution gain de temps.

L’essayer, c’est l’adopterLes avantages dépassent les as-pects financiers et de mise enœuvre.Le PLT, qui est placé dansune gaine TPC, autorise une poseaisée dans les dalles béton sansrisque de dégradation et pouvantêtre replacé en cas de perçage. Ladouble bague, spécificité de Boa-gaz, assure une étanchéité mé-tal/métal. Notons aussi le raccorddémontable et le serrage en bu-tée qui évite toute fuite. De même,le triple traitement thermique dutube permet un déroulement dela bobine sans effet mémoire. Au-tant d’arguments qui ont su ral-lier les installateurs au PLTen plusdes actions terrain menées parla force commerciale du fabri-cant qui visite très régulièrementles professionnels et leur offreégalement une assistance surchantier.Pour finir, malgré la situation sa-nitaire que traverse la France,Boagaz, de par son organisation,est en situation d’assurer ses li-vraisons tout en protégeant sessalariés et ses partenaires.«Ainsi, nous sommes entière-ment mobilisés pour assurer lacontinuité de nos activités et êtreà vos côtés dans ces momentsdifficiles. Vos interlocuteurs habi-tuels sont à votre disposition,n’hésitez pas à les solliciter », ex-plique Michel Escalante.� M. W.

RÉSEAU DE GAZ

Un tube jaune qui gagne à être connu

Zepros 57 | Avril-Mai 2020 CHAUFFAGE 27ENERGIE

InnovationDepuis quelques mois, Boagazpropose une gamme de boîtesde réservation, qui sont indis-pensables pour créer une ré-servation dans une dalle de bé-ton, et ainsi faciliter de manièresignificative la sortie de tubesPLT et des autres canalisations.L’entreprise propose 4 modèlesen polypropylène alvéolaire100 % recyclable. Ces boîtessont imputrescibles, légères etrésistent à la pression. Ellessont livrées à plat pour faciliterle transport et le stockage.

L’association Alliance froidclimatisation environne-ment (AFCE) vient de pu-

blier un fascicule très utile à des-tination des installateurs quimanipulent régulièrement desfluides fluorés. Il détaille leurs obli-gations liées à la réglementationen vigueur et qui évolue en fonc-tion des différentes étapes de laF-Gas. Ce règlement maintientl’obligation de détenir une attes-tation de capacité et de disposerde personnel titulaire d’une at-testation d’aptitude. Les attes-tations de capacité et d’aptitudeen cours de validité ne sont pasremises en question par ce rè-glement. Pour les personnels, ilprévoit une information complé-mentaire sur les technologies etfluides alternatifs. Ces complé-ments d’information sont mis enplace par les centres de forma-tion. Les opérateurs doivent donc

se former aux technologies etfluides alternatifs ainsi qu’aux ré-glementations qui les impactent.

Registres et déclarationsobligatoiresTous les équipements soumis aucontrôle d’étanchéité ont un re-gistre (gardé au moins 5 ans) où

sont consignés les copies desfiches d’intervention dûmentremplies.Un Cerfa n° 15 497*02, dit FIBSD, est d’utilisation obligatoirepour toute manipulation de fluideHFC ou HCFC. Tous les mouve-ments de fluide y sont consignésainsi que les opérations de

contrôle de fuite, et ce Cerfa sertde BSD pour le transport dufluide vers le site de retraitement.

Étiquetage des installationsLe détenteur est tenu de décla-rer à sa préfecture tout dégazageponctuel de 20 kg de fluide ouannuel cumulé de plus de 100 kgde fluide. L’opérateur déclarechaque année à son organismeagréé tous les mouvements dechacun des fluides qu’il a utilisésdans l’année écoulée par déno-mination de fluide (stockés, ache-tés, cédés, recyclés, régénérés,détruits). Ces bonnes pratiquescontribuent au suivi de la miseen œuvre de la F-Gas vis-à-visdes pouvoirs publics. Tous les

équipements doivent comporterun marquage indélébile “Contientdes gaz à effet de serre fluorésrelevant du protocole de Kyoto“,le nom chimique, la quantité defluide en kg et en équivalent CO2.Les bouteilles sont toutes éti-quetées en fonction de la déno-mination (un seul fluide par bou-teille) ou de la destination dufluide qu’elles contiennent.À l’issue d’un contrôle, une pas-tille d’au moins cm de diamètredoit être apposée : de couleurrouge si une fuite a été trouvéeet non réparée, et bleue si contrô-lée étanche. (arrêté du 29 février2016). Ne pas oublier de men-tionner la date limite de validitédu contrôle d’étanchéité sur lapastille bleue. � M. Wast

CLIMATISATION | VENTILATION Zepros 57 | Avril-Mai 202028ENERGIE

L ’importation illégale d’hydro-fluorocarbures (ou HFC) ne

cesse de prendre de l’ampleur surle marché noir. Ce phénomène setraduit par un dépassement desquotas instaurés par le règlementeuropéen F-Gaz dans le cadre dela lutte contre le changement cli-matique. Entrée en vigueur il y acinq ans, cette réglementation ci-ble une réduction de 79% de l’uti-lisation des gaz à effet de serrefluorés d’ici à 2030, et entendainsi encourager la transition versdes solutions alternatives.«Les HFC importés illégalementsapent les efforts climatiques desgouvernements, de l’industrie, dela chaîne de valeur des agents ré-frigérants et des consommateursfinaux », déclare Julien Soulet,vice-président et directeur géné-ral de Honeywell, membre du Co-mité technique européen sur lefluorocarbure (EFCTC). « En rai-son de l'actuelle absence decontrôle aux frontières euro-péennes, les Français peuventcontribuer au crime organisé à leur

insu et ainsi miner les efforts deréduction des émissions de gaz àeffet de serre ».Les sociétés membres del’EFCTC exhortent les autoritésà renforcer les mesures d’appli-cation de la réglementation et àpartager les meilleures pratiquesdans tous les États membres.L’industrie est prête à coopéreravec les pouvoirs publics et àcommuniquer des données etpreuves de manquements dansl’optique de mieux faire respec-ter le règlement F-Gaz. Cette an-née, l’association entend sensi-biliser toute la chaîne de valeur àcette problématique au traversd’études indépendantes sur levolume des HFC illégaux en Eu-rope et par le développement destratégies destinées à aider lespouvoirs publics dans la luttecontre ce trafic. � M. W.

FLUIDES FRIFORIGÈNES

Les devoirs de l’opérateur et du détenteur d’équipements

En plus de l’intelligence em-barquée qui permet, grâce à

des algorithmes de pilotage multi-critères, de contrôler les débitsd’air, le caisson modulable de laventilation mécanique par insuf-flation Purevent® de Ventilairsecintègre une boucle d’eau réversi-ble (Hydro’R) qui permet deconnecter la ventilation à diffé-rents types de générateurs dechauffage/rafraîchissement (PAC,

chaudière...). La ventilation de-vient ainsi un émetteur au mêmetitre qu’un plafond rayonnant, parexemple. Elle apporte jusqu’à3000W de puissance en chaudet jusqu’à 800W en froid. De quoicomposer un système tout en un(qualité d’air, confort d’hiver etd’été).L’autre dimension innovante decette VMI réside dans sa connec-tivité. La box domotique VMI Link

Box, développée avec Jeedom,permet à l’occupant du logementde piloter sa VMI via l’applicationmobile VMI Link, disponible surl’App Store et Google Play. Il peutnotamment choisir son mode deventilation, programmer par plagehoraire, visualiser sa qualité d’airintérieur en temps réel... De quoirendre visible l’invisible et lui dé-montrer que sa VMI tient ses pro-messes en lui assurant une bonnequalité d’air dans la vraie vie.Côté installateur, cette même boxdonne accès à un portail web demaintenance à distance pour vi-sualiser l’état de tous les systèmesinstallés, prendre le contrôle à dis-tance et ainsi optimiser le plan demaintenance. La box domotiqueJeedom est ouverte et permet àl’occupant de piloter d’autres ob-jets connectés de la maison (lu-mière, volets...). Ainsi en une seuleapplication, l’occupant a toute samaison à portée de main, y com-pris sa ventilation. � M. W

INSTALLATION CONNECTÉE

Un vent nouveau dans la VMC

F-GAS

L’EFCTC dénonce unmarché noir

La qualité de l’air intérieur estessentielle au bien-être des

occupants. L’unité intérieure mu-rale des systèmes de climatisa-tion participe à la recirculation del’air. Lors d’une utilisation pro-longée, une accumulation despoussières et des moisissuresdues à l’humidité ambiante peutêtre constatée. Afin de conser-ver un échangeur thermique etune unité intérieure murale pro-pre et garantir un air sain, Hita-chi a développé une technologieexclusive : FrostWash. Elle per-met un nettoyage automatiqueet régulier de l’échangeur del’unité murale. Grâce au givrageet au dégivrage rapide del’échangeur (30 minutes), lafonction capture et élimine lesimpuretés dans les unités inté-rieures. Elle gèle d’abord les im-puretés, puis les élimine sans lais-ser de traces, au fur et à mesure

du dégivrage. Le mode Frost-Wash s’active automatiquementtous les 2 jours lorsqu’aucuneprésence n’est détectée, afind’assurer la continuité de confortdes occupants. Il peut aussis’enclencher manuellement,une Led s’allumant pendant ladurée du cycle de nettoyage.Une fonctionnalité présente surl’ensemble de la gamme depompes à chaleur air/air muralesdu fabricant : Dodai 2, Mokai,Takai & Lorai. � M. W.

Zepros 57 | Avril-Mai 2020 CLIMATISATION | VENTILATION 29ENERGIE

QUALITÉ DE L’AIR INTÉRIEUR

Une technologie exclusive Hitachi

NOUVEAUTÉ

Toshiba lanceson Shorai+

Équipé des dernières innovationsToshiba tant en matière de diffu-sion de l’air et filtration que de si-lence de fonctionnement (38 dBpour le groupe extérieur et jusqu’à19 dB pour l’unité murale), lenouveau mural Shorai+ apporte untrès grand confort été commehiver, avec une faible consom-mation énergétique (classementA+++). Cette offre, qui peut êtreutilisée en neuf comme en réno-vation, permet de répondre à touttype de projet avec 8 tailles d’u-nités intérieures disponibles, cou-vrant des puissances allant de1,5 à 7,0 kW en mode froid et 2 à8,0 kW en mode chaud, com-patibles mono & multisplits.

Vite !

L e nouveau dispositif d‘aided‘État finance des travaux

de rénovation énergétique ets’adresse à tous les propriétairesqui occupent leur logement.L’aide est calculée en fonction dedeux paramètres : les revenus dupropriétaire et le gain écologiqueapporté par les travaux de chauf-fage, d’isolation ou de ventila-tion. Si le propriétaire n'est paséligible à MaPrimeRénov’ en

2020, il peut toujours bénéficierdu crédit d’impôt pour la transi-tion énergétique (CITE).

2 000 à 4 000 eurosd’aideZehnder rappelle que la ventila-tion double-flux est le seulsystème de ventilation à être in-tégré dans ce dispositif, per-mettant à la fois de contribuerau confort et de réduire les fac-tures énergétiques du logement.L’État prend position en soute-nant fortement ce système deventilation. En effet, le montantde la prime varie, selon les condi-tions de ressources et le typed’habitation, entre 2 000 et4 000 €, ce qui n’est pas neu-tre ! Le fabricant rappelle quel’incitation financière concerneplusieurs de ses références Com-foAir : les 180, 200, 350 etQ350, 450 et 600. � M. W

INCITATION FISCALE

La VMC double flux éligible à MaPrimeRénov’

Rendez-vous annuel organisépar Wirquin Pro, les “Boos-

ter Day” sont l’occasion pour lespartenaires installateurs de lamarque de découvrir les derniersproduits du fabricant mais ausside donner leur avis sur les solu-tions existantes. « Cette année,les artisans ont apporté une sug-gestion de modification concer-

nant le design duN a n o 6 . 7 : u n

dôme plein pourremplacer le dôme

avec lentille », explique la marque.Dans ce sens, elle a lancé il y aquelques semaines la nouvelleversion du Nano 6.7 composéedonc d’un dôme plein, plusdesign, et d’un marquage « Wi-quin » pour remplacer la lentille.Pour rappel, cet ensemble si-phon/bonde propose trois foismoins d’encombrement (6,7 cm)qu’un vidage classique. Nano 6.7dispose d’une fonction siphonsec à membrane et propose unsystème unique de clipsage ducorps de bonde. � J. B.

En ce début d ’année,l’heure est au bilan et àl’annonce des ambitions.

« Sur le plan des résultats, le bi-lan de l’année 2019 est positif etrépond aux objectifs fixés à no-tre filiale française avec une crois-sance de l’ordre de 2 %. Ce chiffreest en cohérence avec la tendancede l’activité globale des artisansdu secteur annoncée par la Ca-peb. Aujourd’hui, la marque Wediest leader du marché des rece-veurs de douche à carreler et dupanneau de construction, avecentre 60 et 65 % de parts demarché. Ainsi, l’année dernière,nous avons maintenu notre acti-vité sur la partie receveur en vo-lume et en valeur, tandis que nousprogressons fortement sur le pan-neau de construction avec unecroissance à 2 chiffres », détailleOlivier Thumy, directeur généralde Wedi. Pour poursuivre ce dé-veloppement, l’objectif annoncé

est d’aller chercher une crois-sance à deux chiffres tous les anssur les quatre prochaines an-nées. Comment y parvenir ? Toutd’abord grâce à l’innovation. En2020, l’offre de la marque reposesur trois piliers : les receveurs dedouche, l es panneaux deconstruction et le produit fin avecnotamment la gamme Top Wall.« C’est une année riche en nou-veautés produits puisque nouscontinuons à étendre notregamme sur la partie Top Wall avecde nouveaux coloris. Nous allonsaussi proposer des innovations depanneaux adaptés à la pose desystèmes de chauffage, des rece-

veurs conçus pour les planchersbois, et également la gammeShine tournée vers l’agencement.Nous allons ainsi encore beaucoupcommuniquer sur l’accessibilité,l’étanchéité et évidemment lebien-être. Plus globalement, nousespérons aussi que les rappro-chements engagés avec d’autresindustriels vont nous permettrede réfléchir ensemble à de futuresinnovations pour créer et faciliterla pose des produits. Dans cetteperspective, nous pouvons déjàannoncer la commercialisation dèsle printemps de produits encas-trés », ajoute Olivier Thumy.

Installateurs qualifiésdans toute la FranceDeuxième axe de développementpour la marque, être encore plusprésente auprès des installateurset des distributeurs. Pour ces der-

niers, Wedi souhaite, par exem-ple, les aider à développer des of-fres sur la partie digitale et tra-vailler avec eux pour assurer lalivraison en moins de 15 jours decommandes de receveurs sur me-sure. « Concernant les installateurs,aujourd’hui, notre centre de for-mation est situé au siège, à Lyon.L’objectif est d’étendre encore no-tre savoir-faire pour, en quelquesorte, mailler le territoire françaisavec des professionnels qualifiéset formés qui bénéficient d’une ex-tension de garantie et deviennentdes agenceurs. Pour cela, nous lan-çons des formations “Wedi Ex-perts” en régions. L’un de nos for-mateurs sera dédié à cette activité.Nous aimerions accompagner unecentaine de nouveaux profession-nels par an qui deviendront desambassadeurs Wedi », annonceOlivier Thumy. L’année 2020 va également êtremarquée par les 20 ans de la fi-liale française. Son Dg annonced’ailleurs quelques surprises pourles collaborateurs et les distribu-teurs du fabricant. � J. Becam

30ENERGIE

SANITAIRE | PLOMBERIE | ECS Zepros 57 | Avril-Mai 2020

RACCORD

Valentin simplifiel’installation

Le fabricant a lancé une solutionqui facilite le remplacement d’unlavabo simple par une doublevasque. Baptisée “Tubulure gaind’espace Bi-Matière 2 vasques”,elle assure un raccord sur uneseule sortie et sans travaux.« Cette solution divise par dix letemps de pose par rapport à unsystème traditionnel, s’adapter àtoutes les configurations et maxi-mise l’espace de rangement sousvasque », explique la marque.

DOUCHE

Ambiance Bainse lance dans les receveurs

Fabricantde mobilierde salle debains, Am-biance Bainlance Origi-ne, gamme

courte de receveurs de doucheen SMO (un matériau exclusifcomposé de pierre naturelle, derésine polyester, et revêtu d’ungelcoat de surface). Cettegamme offre deux largeurs(de 80 et 90 cm) et quatrelongueurs (de 120 à 180 cm)avec la possibilité d’une dé-coupe effectuée en usine.

Vite !AMBITION

Wedi espère unecroissance à 2 chiffres

OlivierThumy,

directeurgénéralde Wedi

« Nous aimerions accompagnerune centaine de nouveaux

professionnels par an, qui devien-dront des ambassadeurs Wedi »

Jusqu’au 30 juin 2020, etmalgré les récentes annonces

de confinement, Watts a décidéde dynamiser les ventes de ré-ducteurs de pression de lamarque Desbordes en magasin.Baptisée “Un vent de fraîcheursur les promotions”, cette actionnationale offre aux profession-nels une multitude de cadeauxen fonction de la quantité ache-

tée. Selon le colis (4, 6, 8 ou 15 ré-ducteurs de pression), ils peu-vent ainsi découvrir une carte ca-deau Fnac-Darty d’une valeur de120 €, une carte Watts Pro cré-ditée de 1 000 points à utilisersur le site www.wattspro.fr des-tiné à récompenser la fidélité desinstallateurs, ou encore un ven-tilateur Dyson. Cette opérationpromotionnelle concerne égale-

ment : les colis de 10 Robifix àsertir ou à glissement de Watts,pour lesquels la marque offre unRobifix+ accompagné d’une carteWatts Pro de 200 points ; et lesgroupes de sécurité inox et les si-phons SFR qui, pour toute com-mande de 10 unités, ouvrent auxprofessionnels un choix entredeux lots. Pour mettre en avantcette promotion printanière dansles points de vente, en particulierdans les zones chaudes des li-bres-services négoces, Watts aimaginé des colis au design at-tractif. Des flyers expliquant plusen détail l’opération sont mis à ladisposition des clients. � J. B.

OPÉRATION

Watts veut booster ses ventes

DESIGN

Wirquin revisite son Nano

Zepros 57 | Avril-Mai 2020 SANITAIRE | PLOMBERIE | ECS 31

«J e suis très heureux de rejoindre le groupe Viega. Ma mission prin-cipale est de renforcer notre leadership sur le marché du sertis-

sage en France et d’avancer le lancement de nouveaux produits », s’étaitréjoui Stéphane Franck, actuel directeur général de Viega France aumoment de sa nomination en mai2019. Presque un an plus tard, le diri-geant a décidé d’étoffer son équipe afind’atteindre son objectif de développerl’entreprise sur le marché, et sa gamme deproduits dans l’installation de sertissage, dechauffage et sanitaire. Dans ce sens, Célia Reiser,38 ans, rejoint Viega France, au poste, jusqu’alors inexistant, de mar-keting manager. Elle aura pour principale mission d’élaborer la stra-tégie marketing de la marque. Auparavant, elle était responsablemarketing et communication France et Benelux chez Sanswiss. Ellea également travaillé par le passé chez Viessmann en tant que char-gée de la promotion des ventes. Autre nomination, celle de Stéphane Kling au poste de chef des ventesnational de Viega France. Ce n’est pas une arrivée puisqu’il travaille pourl’entreprise depuis 2007 en tant que coordinateur France de la ré-gion Nord puis de la région Sud-Ouest. Pour renforcer la proximité dela marque avec ses clients, il va pouvoir compter sur une équipe d’unedizaine de commerciaux dans l’Hexagone. « La marque continue decroître et de se développer. Grâce aux expériences complémentairesde Célia Reiser et Stéphane Kling, nous pourrons renforcer notre lea-dership sur le marché du sertissage en France et avancer sur le lance-ment de nouveaux produits », explique Stéphane Franck, directeurgénéral de Viega France.

Viega récompenséEt les produits dans tout ça ? Eh bien, le fabricant a récolté de nom-breuses médailles à l’iF Design Award 2020, l’un des prix les plusprestigieux dans le monde du design. Cinq plaques de déclenche-ment pour WC et une rigole de douche ont été récompensées dansla catégorie “Salle de bains”. La plaque de commande Visign forMore 202 a obtenu une distinction toute particulière, l’iF Labeld'or. Cette plaque de commande fait partie de la nouvelle gammeVisign qui est composée de produits proposant près de 50 va-riantes de design. � J. B.

STRATÉGIE

Deux nominationschez Viega

ENERGIEV

ite

!

RECEVEUR

Kinedo renforce son offreKinemoon vient compléter l’offre Kinedoen matière de receveurs découpables, s’a-joutant aux gammes Kinesurf, Kinerock etKinestone. Découpable sur 4 côtés et po-sable en décaissement total, faible ousans décaissement, cette nouvelle solutionse décline en 16 tailles, 2 formes et dans un choix de5 couleurs complétées de 3 grilles assorties au receveur. D’uneépaisseur de 2,6 cm, le receveur peut aussi être percé sur sescontours, si l’installation de la paroi de douche l’exige.

Célia Reiser, marketing manager, et Stéphane Kling, chef des ventesnational.

Plus qu’un simple coup depinceau, Aiphone a dé-cidé d’offrir un véritable

ravalement de façade à son siteinternet. « En effet, l’ancienneplateforme web ne permettaitaucune évolution du site, nousavons été amenés à procéder àsa refonte totale, qui a permis deréelles innovations », détaille lefabricant. Mis en ligne en janvier2020, le nouveau site a néces-sité six mois de travail et une en-veloppe budgétaire de plusieursdizaines de milliers d’euros. «Uninvestissement vite récompensécar en un mois, le nombre de vi-siteurs uniques sur le site avaitdéjà doublé », se réjouit l’entre-prise. Dans le détail, ce nouveausite s’adresse à tous les publicsde l’entreprise : professionnels,

prescripteurs et particuliers à larecherche d’informations. Unenouvelle rubrique Solutions a vule jour : elle a pour but de pro-poser la meilleure solution faceà un besoin exprimé. Une sélec-tion de 5 cas a été mise en ligneavec la réponse proposée par Ai-phone et la mieux adaptée. Qua-

tre autres rubriques sont pré-sentes : Société, Support, Ac-tualités et Contact.

Premiers pas dans le BIMPour les installateurs, la rubriqueSupport comporte la FAQ, la lé-gislation, les devis automatisés, la

garantie Triple et l’aide en ligne.Pour les produits très techniques,les fiches d’information serontprochainement enrichies par des«data experts»: paramètres tech-niques purs, cotations, schémas...Des tutos seront mis en ligne pro-chainement pour aider à la réali-sation de certaines opérationscomme l’appairage du moniteurwifi à la box ADSL du client ou leréglage de la qualité vidéo de la ca-méra en fonction du débit. Autrenouveauté, Aiphone a décidé d’en-trer dans le monde du BIM en col-laboration avec la société BIM&CO.Pour le moment, seule la gammeIX est disponible mais dans le cou-rant 2020, la gamme GT devraitêtre ajoutée puis, au fur et à me-sure, les autres gammes de lamarque. � J. Becam

ÉLECTRICITÉ | ENR | STOCKAGE Zepros 57 | Avril-Mai 202032ENERGIE

RACHAT

Fimer passe un cap

Fimer, fabricant d’onduleurspour grandes centrales photo-voltaïques, a annoncé le 9 juil-let 2019 l’acquisition de l’ac-tivité onduleurs solaires d’ABB.Ce rachat comprend 800 em-ployés dans 26 pays ainsi que2 usines de fabrication, enItalie et en Inde, et un centre deR&D en Finlande.

PANNEAU SOLAIRE

Rec vise le recordde puissanceSuite au lancement du panneausolaire à 60 cellules, la sérieRec Alpha, Rec Group annoncele début de la production de laversion à 72 cellules pour mai2020. « Atteignant 450 Wpavec un rendement de 21,3 %,soit 213 W/m², la série Rec Alpha72 sera le panneau à 72 cel-lules le plus puissant du marché,entraînant également unediminution des coûts de pro-duction de l’électricité solairepour les utilisateurs finaux. Af-fichant seulement 23,5 kg, cemodule Rec haut de gamme as-sure aux installateurs une ma-nipulation aisée et un montageplus rapide. Le cadre de 30 mmde la série Alpha 72 est en outrel’un des plus fins du marché »,annonce Steve O’Neil, PDG deREC Group.

RÉSULTATS

Legrand boostépar les produitsconnectés Malgré “un contexte écono-mique contrasté”, le groupelimousin a réalisé une « solideperformance » en 2019, avecune progression des ventes de10,4 %, « notamment portéepar une croissance organique dy-namique de +2,6 % », annoncele groupe. Legrand atteint aus-si ses objectifs par rapport à sondéveloppement dans le domainedu bâtiment “intelligent”. Eneffet, les ventes de produitsconnectés ont connu une crois-sance de 29 % en 2019 (contre10 % en 2018), ce qui représentedéjà plus de 12 % du CA deLegrand en 2019 (819 M€).

Vite !SITE INTERNET

Aiphone s’offre un lifting

DOMOTIQUE

Finder mise gros sur YeslyDu 7 au 10 janvier dernier

s’est tenu le CES de Las Ve-gas, le rendez-vous incontour-nable pour les acteurs mondiauxdes technologies grand public.Finder a profité de ce salon pourdévoiler sa nouvelle solution do-motique Yesly. Le fabricantd’équipements électriques et desystèmes de maison intelligentepropose ainsi une gamme com-plète d’appareils pour les secteursrésidentiel et commercial.

Applis pour l’utilisateuret l’installateurAu menu, des produits et une ap-plication mobile permettant deconnecter les équipements d’unehabitation. L’ensemble estconnecté en BLE (Bluetooth LowEnergy). Le cœur du système

Yesly est l’actionneur multifonc-tion Bluetooth. Il dispose de plusde 20 fonctions et permet d’allu-mer ou d’éteindre la lumière, defaire fonctionner des volets rou-lants et de gérer jusqu’à huit scé-narios différents. Chaque relaispermet de commander à distancejusqu’à deux circuits d’éclairageou de gérer un volet roulant. Lesactionneurs compacts multifonc-tions, le variateur et l’interfacedeux entrées sont installés dansles boîtes d’encastrement derrièreles interrupteurs (commutateurou bouton poussoir), dans lesboîtes de dérivation existantes ouen faux plafonds. La gammecomporte également la passerelleGateway qui connecte le réseauYesly au réseau wifi de l’habita-tion, le bouton poussoir sans fil

Bluetooth Beyon et l’amplificateurBluetooth plug and play. Si l’application smartphone Fin-der Yesly permet de contrôler àdistance et de gérer les équipe-ments (par pièce, par fonction…),le fabricant a également dévoiléun outil pour les installateurs. Bap-

tisée Finder Toolbox+, cette appli-cation permet aux électriciens deparamétrer les scénarios et les ap-pareils (programmer les appareils,définir les fonctions, associer lessmartphones, tester l’installationou encore partager la configura-tion avec l’utilisateur). � J. B.

D ébut d’année bien remplipour Enphase Energy. Alors

que le spécialiste des batteriesAC et des technologies solairesintelligentes a organisé son pre-mier roadshow européen en jan-vier dernier, il vient de dévoilerune nouvelle plateforme dédiéeaux installateurs avec un objectifaffiché : réduire le temps d’at-tente des professionnels quicontactent le SAV à une minutemaxi. Baptisée Enphase ServiceManager, cette plateforme per-met aux installateurs de seconnecter sur un site, de contac-ter le support technique en ligne,de faire une demande de supportou SAV et de suivre en temps réell’avancée des précédentes de-

mandes. Tout est disponible d’unsimple clic 7 j/7 et 24 h/24. « Lesinstallateurs ne perdent plus detemps à contacter le service client,optimisent la gestion des sys-tèmes PV et des pannes de leursclients, ce qui augmente leur pro-ductivité et leur satisfaction », ex-plique Vassiliya Loumagne, ma-nager du service client Europed’Enphase. Cette plateforme estcomplémentaire à Enlighten, laplateforme qui permet de suivreles performances des installa-tions à distance. � J. B.

SOLAIRE

Enphase optimise le SAV

«Une innovation majeuredans le secteur des ENR».

Voilà comme est présentée OrÉe,la nouvelle application d’étudeénergétique de Tucoenergie.« Cette application a pour but dedigitaliser et d’automatiser l’étudeénergétique dans le secteur rési-dentiel. L’utilisateur peut ainsi réa-liser un diagnostic automatiquegrâce aux données entrées et col-lectées par notre plateforme. Ilpeut inscrire de nombreuses don-nées comme l’isolation de l’habi-tation, les équipements présents,les aides dont l’utilisateur peut bé-néficier ou encore les habitudesdes occupants. Une fois toutes cesdonnées récoltées, l’applicationgénère un diagnostic et préconisedes solutions techniques et fi-nancières adaptées au logement.Une fois cette étape atteinte, l’ap-plication lance une simulation quipermet de projeter à l’utilisateurles économies et les bénéfices qu’ilpourrait obtenir grâce à des tra-vaux. Autre avantage : le locataire

peut voir quel niveau d’indépen-dance énergétique il peut attein-dre. Nous visons environ 70-75%d’indépendance », explique Na-thaniel Corcos, CEO de Tucoe-nergie. Mais quelle est la diffé-rence entre OrÉe et les autresapplications similaires sur le mar-ché ? « Les principales innova-tions de ce produit sont qu’il estdédié au résidentiel, qu’il n’estpas influencé par les fabricantsd’équipements et qu’il permetd’avoir une stratégie d’amélio-ration énergétique globale. Au-

jourd’hui, la plupart des applica-tions de ce type sont dévelop-pées par des fabricants commedes chauffagistes ou des fabri-cants de panneaux. Il n’y a pasd’équivalent sur le marché de no-tre application », ajoute Natha-niel Corcos.

Bientôt une place demarché installateurs ?Une fois le diagnostic réalisé, leparticulier peut souscrire direc-tement à l’offre de produits et depose via l’application ou en ligne.Lancé en novembre dernier, OrÉeen est encore à ses premiersmois sur le marché français etTucoenergie compte bien accé-lérer son développement d’ici à lafin de l’année. « Pour développercette application et la faire connaî-tre au plus grand nombre, nousallons nous appuyer sur les ins-tallateurs dans les prochainsmois. L’objectif est que les arti-sans deviennent nos ambassa-deurs. Parmi les nouveautés à ve-

nir, nous allons proposer, d’ici à lafin de l’année, un module de réa-lité virtuelle pour permettre à nosclients de se projeter dans leursfuturs travaux », annonce Na-thaniel Corcos. Tucoenergie rappelle égalementl’intérêt pour les particuliers deréaliser des travaux dans l’en-semble de l’habitat. « Faire destravaux de manière isolée limitela performance de ces derniers.L’Ademe et les différentes sub-ventions mises en place incitent àfaire des travaux dans l’ensemblede l’habitation, que ce soit l’iso-lation, l’installation de panneauxsolaires ou le changement du sys-tème de chauffage. Néanmoins, il

est difficile de trouver aujourd’huides entreprises capables de réa-liser l’ensemble de ces travaux. Lemarché est très fragmenté et estconstitué d’installateurs spéciali-sés. C’est l’une des forces de no-tre application : nous pouvonsfaire intervenir plusieurs entre-prises différentes. Nous n’avonsaucun partenariat avec des in-dustriels pour promouvoir tel outel produit », conclut NathanielCorcos. Dans les prochains, uneplace de marché dédiée aux ins-tallateurs devrait être ajoutée àl’application. Une fois le diag-nostic réalisé, l’utilisateurpourra sélectionner l’installa-teur de son choix. � J. B.

APPLICATION

Tucoenergie veut révolutionner l’étude énergétique

ASSISTANT MOBILE

ABB lance une application dédiéeaux électriciens

Zepros 57 | Avril-Mai 2020 ÉLECTRICITÉ | ENR | STOCKAGE 33ENERGIE

L e métier d’électricien connaîtune évolution constante. En

effet, ils doivent maîtriser plu-sieurs compétences : être debons managers, gérer leurs chan-tiers, avoir le sens du commerceen sachant prescrire les bonnessolutions, être au fait des der-nières tendances technologiqueset normatives, ou encore gérerune entreprise (achats, compta-bilité...). Néanmoins, il est diffi-cile pour les électriciens de com-biner l’ensemble de ces qualités,

en raison de la multiplicité deschantiers et du temps qui vientparfois à manquer. Ainsi, denombreux outils se sont démo-cratisés et viennent aider les élec-triciens à gagner du temps et àmaximiser leurs performances :des logiciels de devis, des confi-gurateurs de tableaux électriques,des outils de gestion de projet...Dans la continuité de ces nou-veaux outils, ABB a lancé sonpremier assistant mobile baptiséABB Easy Pro.

Ce dernier permet aux électriciensde gérer leurs projets de A à Z :configuration du logement (T1,T2, T3...), du tableau électriquesuivant la norme NF C 15-100,nomenclature nécessaire pour lechantier et génération du devispour le client final. Grâce à cet as-sistant, les électriciens peuventmême commander les produitspar mail auprès de leurs distri-buteurs ou en ligne via une pla-teforme e-commerce. Dans unpremier temps, la vocation de cetoutil réside dans la configurationde l’ensemble des produits rela-tifs à la protection et à la distri-bution électrique d’un logement :coffrets, protection et fonctionsmodulaires. La stratégie à longterme consiste à y intégrer l’en-semble du portfolio résidentield’ABB tels que l’appareillage ul-tra-terminal Zenit, les portiers vi-déo ABB-Welcome... Cette ap-plication est disponible sur IOSet Android gratuitement. �J. B.

DÉTECTEURS DE FUMÉE

Les Français bienéquipésD epuis le 8 mars 2015, tous

les logements de Francedoivent être équipés d’un Daaf(détecteur avertisseur autonomede fumée) afin de prévenir lesrisques d’incendie. Mais les Fran-çais connaissent-ils la régle-mentation autour de ces détec-teurs et les préconisationsd’installation ? Ces probléma-tiques ont fait l’objet d’un son-dage réalisé par Opinionway etla Matmut. Premier constat, plus d’un quartdes Français s’inquiètent durisque d’incendie au sein de leurfoyer et 89% pensent que les in-cendies sont fréquemment dé-clenchés par un problème élec-trique. Pour les détecteurs defumée, 92% des Français esti-ment qu’ils permettent de sauverdes vies. Et en ce qui concerne laloi, 93% des Français savent qu’ilest obligatoire de disposer dansson logement d’au moins un dé-tecteur de fumée. Cependant, ilssont un peu moins nombreux àdéclarer en avoir un chez eux(89%). Pour les foyers ayant ins-tallé ce dispositif d’alerte et deprévention, 95% estiment quel’installation d’un Daaf est « fa-cile ». La majeure partie des Fran-çais équipés « ont acquis seulsl’équipement et n’ont pas de-

mandé conseil pour l’installer »,principalement en magasins.

L’entretien laisse à désirer La mauvaise nouvelle, c’est queseulement 47% des Français enont installé plusieurs dans leur lo-gement et dans 2 cas sur 10, lesdétecteurs ne sont pas installésdans les pièces conseillées. Lemanque d’entretien est aussipointé du doigt par ce sondage.Est-ce qu'il y a encore des piles,est-ce qu'il fonctionne correcte-ment ? 40% des personnes in-terrogées ne font jamais de véri-fication, et 34% ne le font querarement. Or, un détecteur de fu-mée mal entretenu ne protègeplus : dépoussiérer l’appareil,changer les piles, effectuer un testsonore sont des gestes connusmais encore trop peu réalisés.Chaque occupant de logement sedoit d’entretenir ou de faire en-tretenir son équipement pour ga-rantir son bon usage. � J. B.

La sélection de la rédactionQuatre pages de nouveaux produits ce mois-ci, dont 6 produits phares distingués par la rédaction.

NOUVEAUTÉS Zepros 57 | Avril-Mai 202034

SIEMENS

AUTOGYRE

GROHE

www.grohe.com

Robinet sans contactLes robinets à capteur font leur entrée dans les salles de bains privées. Alliant pra-ticité, design et hygiène, le Bau Cosmopolitan E, solution à infrarouge, est égalementtrès intéressant en termes d’économies. En effet, la technologie EcoJoy du fabricantqu’il intègre réduit de 50 % la consommation d’eau sans compromettre le confort.Et grâce à la simplicité de son installation, “plug-and-play”, les coûts de maintenancedu robinet sont également minimes. Ses capteurs fiables et précis contrôlentle débit d'eau lorsque les mains s’approchent du robinet. La distance dedétection et la durée d’écoulement se règlent via une télécommande.La sécurité et l’hygiène sont également améliorées par des paramè-tres automatiques simplifiés pour le rinçage, la désinfection thermiqueet l’arrêt pour nettoyage.

VMC double fluxLa nouvelle VMC DF Vital’Air QAI 90 de la gamme Air’n Life, accom-pagnée de 6 bouches sanitaire de diamètre 80, est adaptée au neuf

comme à la rénovation pour un logement de 2 à 4 pièces principales,de type maison passive ou basse consommation. Elle est dotée d’unefiltration G4 sur air vicié et M5+ à charbon actif sur air neuf. Unmodule électronique QAI détecte les polluants (H2O, CO2, COV) et

enclenche la vitesse supérieure pour les éliminer ; une fois l’air as-saini, la VMC retrouve automatiquement sa vitesse normale. Un boî-

tier sans fil de gestion des filtres avec témoin lumineux permet de gérer le remplacement des filtres d’extraction etd’insufflation et facilite leur entretien. Le moteur permet de récupérer jusqu’à 90 % des calories extraites et de réa-liser jusqu’à 18 % d’économies sur la facture annuelle de chauffage. Niveau sonore inférieur à 35 dB(A).

www.elmleblanc.fr

ELM LEBLANC

Chaudière murale à condensation

En vue de la futureRE 2020, le fabri-cant dévoile sa nou-velle gamme THPEde chaudières mu-rales à condensa-tion à micro-accu-mulation et chauf-

fage seul : mélia iCondens. Elle secompose de quatre modèles pourcouvrir les différents besoins : CN GVAiC 15-25 à 12 l/mn ; CN GVA iC 22-30à 14 l/mn ; CN GVS iC 15 chauffageseul ; CN GVS iC 22 chauffage seul.Un corps de chauffe performant et lapompe modulante assurent un ren-dement saisonnier de 94 %. La mo-dulation de puissance s’étend de 10 à100 %. Le niveau sonore est réduit à39 dB (CN GVA iC 15-25). Un kit depré-installation composé d’un gaba-rit métal et d’une barrette de posi-tionnement des vannes eau et gaz etdes accessoires spécifiques de mon-tage est disponible. Les dimensionsultracompactes (L400 x P300 x H710mm) permettent d’intégrer l’appareilen toute discrétion.

www.aircon.panasonic.fr

PANASONIC

Chauffe-eau thermodynamiquePanasonic annonce la commerciali-sation d’une nouvelle offre dechauffe-eau thermodynamiques de200 et 270 litres et classementénergétique A+. Avec trois optionsd’installation – non encastrée (airambiant), encastrée (2 tubes) etsemi-encastrée (1 tube pour la sor-tie d’air) – et quatre modes de fonc-tionnement (auto, manuel, boosteret absence), ces chauffe-eau s’adap-tent à n’importe quel logement etconfiguration, notamment en petitessurfaces, sous des plafonds bas eten angle. Ils sont respectueux del’environnement car exempts deCFC. La version 270 l est disponibleavec une bobine supplémentaire etdeux modes d’appoint : chaudière etinstallation solaire.

ENERGIE

n CHAUDIÈRES-ÉVACUATION-ÉMETTEURS-ECS n PAC-CLIMATISATION-VENTILATION n ROBINETTERIE-SANITAIRE-POMPES n ÉLECTRICITÉ-DOMOTIQUE n OUTILLAGE-MATÉRIEL-INFORMATIQUE

Le module détecteur

de polluants,le boîtier degestion des

filtres

www.autogyre.fr

L’hygiène renforcée, l’installationplug and play

Détecteurs de présenceLa gamme Wide de détecteurs de présence intègre jusqu’à cinq capteurs et cinq régulateurs dans un même appareil pourla détection de présence, de mouvement, de température, d’humidité, de luminosité… Elle fédère ainsi plusieurs métierspour réguler les conditions ambiantes de la pièce tout en réalisant un maximum d’économies d’énergie. Communicantpar protocole KNX, ils sont très simples à installer et à raccorder au reste de la gestion technique du bâtiment. La gammese décline en 4 versions. Les modèles Wide, Wide Pro et Wide Multi sont dotés de 4 détecteurs infrarouges passifs (PIR),qu’il est possible de désactiver individuellement pour adapter la zone de détection ; ils offrent une détection haute réso-

lution allant jusqu’à 64 m² pour la présence, et jusqu’à 400m² pour les mouvements. Quant au détecteur Wide Dual-Tech, il est doté d’une double détection alliant l’infrarougeet la technologie à ultrasons pour une détection encoreplus fiable, même derrière des parois.

La régulationsur de multiplesparamètres d’ambiance

assets.new.siemens.com

www.dyson.fr

www.akw-medicare.eu www.flairshowers.com/fr/oro

Zepros 57 | Avril-Mai 2020 NOUVEAUTÉS 35

DYSON

Purificateur d’airAlors que l’air intérieur que nous respirons peut-être jusqu’à5 fois plus pollué que l’air extérieur, le purificateur d’air PureHot + contrôle la qualité de l’environnement intérieur tout enchauffant ou ventilant la pièce. Son filtre HEPA capture99,95 % des particules ultrafines comme le pollen, les spores,les bactéries. Le charbon actif piège les gaz, les odeurs et lesémanations domestiques telles que les COV. Grâce à un contrôle ther-mostatique, ce purificateur maintient automatiquement la pièce à la bonnetempérature. La fonction chauffage s’active en mode veille une fois la tem-pérature “idéale” atteinte et se remet en marche dès qu’elle détecte une baissede la température. Un contrôle à distance de l’appareil est possible via l’ap-plication Dyson Link App disponible sur iOS et Android.

AKW

Espace douche sécurisé

La gamme Onyx, vise autant l’ac-cessibilité des personnes à mobilitéréduite que le design avec des pro-duits à la ligne épurée et l’alliance demétal et de noir intense. Elle se com-pose de barres d’appui, de sièges dedouche, d’accessoires, de receveurset de l’espace de douche Onyx. Cedernier se décline en quatre optionsde portes à accès facilité et s’ac-cessoirise facilement grâce à sastructure en contreplaqué marin100 % étanche et facilement per-çable. Il est doté d’un confortable re-ceveur extraplat antidérapant PN24.Cet espace douche bat égalementdes records de rapidité et de facilitéd'installation grâce à sa structureprémontée : il s’installe ainsi en deuxheures à peine.

FLAIR

Portes de doucheLa porte pliable Oro, en verre Securittrempé de 8 mm d’épaisseur, a étéconçue pour s’ouvrir avec la mêmeaisance vers l’extérieur que versl’intérieur de la douche. Grâce à unmécanisme innovant de charnière à360°, elle offre ainsi une flexibilitétotale. Le système auto-stop de lacharnière empêche le verre d'entreren contact avec le mur ou les char-nières de la porte en se rabattant.Celles-ci, insérées à même le verre,sont méticuleusement conçues afind’assurer une stabilité parfaite. Enoutre, la porte Oro est dotée dejoints ultra-clairs en polycarbonatehaute résistance et d’un systèmede fermeture fluide et silencieux.Le verre est traité anticalcaire

par procédéClearvue, unrevêtementhydrophobequi empê-che le dépôtde calcaire etl’encrasse-ment.

www.johnsoncontrols.com

ENERGIE

La sélection de la rédactionWILO

www.wilo.com

www.elica.com www.aco.fr

ELICA

Renouvellement de l’air intérieur

Avec Snap, Elicaapporte touteson expertisedes hottes decuisine pour

proposer un système d’aspirationcapable de contrôler et d’améliorerautomatiquement la qualité de l’airintérieur sans ouverture des fenê-tres. Il est doté de trois capteurs quirelèvent de façon continue la qualité,l’humidité et la température de l’air.Une fois détectés, les agents pol-luants tels que les COV (composésorganiques volatils), les poussières,les pollens, les acariens ou les fu-mées de cuisson sont éliminés paraspiration et rejetés en dehors del’habitat, l’appareil communiquantavec l’extérieur par un trou percédans un mur. Son déclenchementpeut être automatique ou manuel.Snap veille également à ce quel’humidité produite par les vapeursde cuisson soit réduite pour éviterla prolifération de bactéries, de moi-sissures ou de virus.

ACO

Prétraitement des eaux uséesACO Stormclean permet un rejet di-rect des eaux usées dans les réseauxd’assainissement ou en milieu natu-rel. Cet épurateur en plastique ren-forcé de fibres de verre comprend undébourbeur, un filtre dépollueur et uneunité d’échantillonnage intégrée. Unepremière phase de nettoyage, dé-charge par gravité les matières ensuspension. La deuxième phase re-tient les particules fines (zinc, cuivre,plomb, hydrocarbures…) grâce à unfiltre en matériaux hautement réac-tifs. L’unité d’échantillonnage permetdes prélèvements et des analyses duniveau de dépollution. Deux versionssont proposées : ACO Stormclean G-V pour des débits de 20 à 27 l/s (cetteversion nécessite l’installation d’undébourbeur en amont) ; et ACOStormclean G-H pour des débits de32 à 41 l/s.

JOHNSON CONTROLS

Refroidisseur York YVWH est un refroidisseur parcompresseur à vis refroidi par eau, équipé d’un va-

riateur de vitesse et utilisant un réfrigérantdont le PRG (potentiel de réchauffement glo-bal) atteint à peine la valeur 7, un niveau très

peu dommageable pour la couche d’ozone ainsiqu’en termes d’émission de gaz à effets de

serre : le fluide R-1234ze(E). Il offre une plage de refroidissement de 313 à1 228 kW, idéale pour le conditionnement d’air, que ce soit pour le confort desusagers ou pour les processus industriels, et bénéficie d’une écoconceptionSEER de niveau 9,2. La conception optimisée du moteur et de la structured’écoulement garantit une efficacité élevée du compresseur, tandis que le sous-refroidisseur à contre-courant offre le sous-refroidissement le plus optimisé.

Pompage des eaux uséesLa pompe pour eaux chargées Rexa Solid-Q a étéconçue pour transporter les eaux chargéesbrutes dans des stations de pompage detaille moyenne, que ce soit dans une installa-tion à sec ou humide. La DDI (dosage numé-rique par réglage du débit) intégrée dans lemoteur contient l’interface Ethernet numériquebasée sur l’IP, un enregistreur de données, uneplaque signalétique numériqueet une surveillance intégréedes vibrations. Son moteurà haut rendement IE5 avectechnologie à aimant per-manent atteint des degrés derendement électriques maxi-mum grâce à une plage de charge nettementsupérieure á celle de la technologie asyn-chrone. Grâce à un serveur web intégré, laRexa Solid-Q est commandée et sur-veillée localement via l’interface de ré-seau (grâce au panneau de commandetactile branché en externe) ou directe-ment depuis l’ordinateur.

L’enregistre-ment

numérique desdonnées, la sur-veillance des vibrations

La sélection de la rédactionDELTA DORE TE CONNECTIVITY

www.deltadore.fr

Gestionnaire d’eau chaudeOnsen, un nouveau gestionnaire d’eau chaude piloté par l’intelligence ar-tificielle qui apprend la façon dont chaque membre d’une famille utilise ladouche et active le chauffe-eau à certaines occasions, et non plus uni-quement la nuit, lorsqu’il “sait” que la consommation d’eau chaude seraplus élevée qu’à l’accoutumée. Le dispositif comprend le gestionnaire d’eauchaude proprement dit qui se relie à n’importe quel chauffe-eau existantet une interface communicante que l’on dispose où on le souhaite, sur unmeuble ou accrochée au mur. L’appli Onsen indique la quantité d’eau chaude

disponible à toutmoment. Le caséchéant, elle peutêtre utilisée pourprogrammer unedouche manuelle-ment, l’utilisateurétant averti parSMS dès que sa de-

mande estprête.

www.te.com

Bloc de distribution pour câblagede barres plates

Le nouveau bloc DBL500-F permet le câblagesur barres plates rigides ou flexibles ainsiqu’une distribution de puissance jusqu’à 11 sor-ties. Il est adapté aux distributions d’énergiedes panneaux électriques pour l’industrie etapplications commerciales, les CVC, les ma-chines et unités de distribution électrique(PDU) ainsi que pour les onduleurs solaires.Ce bloc tout en 1 s’utilise comme un réparti-teur ou comme un dispositif de regroupementet se monte sur panneau ou rail DIN. Adaptéà la répartition de puissance à partir debarres plates flexibles jusqu’à 24 x 10 mm ou

rigides jusqu’à 25 x 5 mm, leDBL500-F fournit une tensionnominale de 1 500 V DC(1 000 V UL). I l économisejusqu'à 50 % d’espace par rap-

port aux barres de cuivre conven-tionnelles et réduit le temps de mon-

tage de 80 % en évitant d’utiliser des com-posants de fixation et d’isolement.

NOUVEAUTÉS Zepros 57 | Avril-Mai 202036ENERGIE

www.hammondmfg.com

HAMMOND

Boîtiers portatifsLa gamme 1552 de boîtiers portatifs, en ABS igni-fuge UL94-VO homologué IP54, soigne particuliè-rement l’ergonomie pour permettre une utilisationprolongée (contrôle de machines, commande d’un

treuil électrique...). Les panneaux d’extrémité sont amovibles pour une modi-fication facile et, dans le cas d’une utilisation avec des câbles volants, un au-tre panneau d’extrémité muni d’un protecteur de cordon caoutchouté et d’unsupport anti-traction est disponible. Un support facultatif à fixation murale per-met de ranger l’unité. Tous les modèles de lancement mesurent 50 mm de large,22 ou 30 mm de haut, et 70, 110 et 150 mm de long. Un encastrement pourun clavier à membrane ou un écran est moulé dans la surface supérieure et dessupports de platine imprimée sont moulés dans la section inférieure.

www.deny-security.com www.avidsen .com / www.mythomson.com

DÉNY SECURITY

Contrôle des accès

L’écosystème Optimal se composed’une gamme de produits électriqueset de solutions de supervision (cylin-dres électroniques, lecteurs muraux,logiciel de contrôle d’accès Logyca Mi-fare…). Aujourd’hui, au-delà de cesapplications conventionnelles, il offrede nouveaux produits modulablesavec l’Optimal Box, pour faire évoluerune installation existante, qu’il s’agissed’un système de contrôle d’accès, devidéosurveillance ou anti-intrusion. Ellepermet de connecter tout équipementde gestion d’accès à ce système pré-existant et de ne conserver qu’un seullogiciel pour gérer l’ensemble desbadges selon trois modes : Off Line(sur smartphone) ; On Line, pour ob-tenir une communication en tempsréel de tous les appareils connectés ;Access On Card, pour gérer les badgessous protocole ouvert (OSS).

AVIDSEN / THOMSON

Motorisations pourportailsAvidsen propose quatre systèmesdédiés à la motorisation des porteset portails, pilotés par l’appli Thom-son at Home. Ces motorisationsconviennent aux portails bois, fer,aluminium ou PVC, battants à un oudeux vantaux ou coulissants. Se-same150-Connect, adapté aux por-tails à deux battants (jusqu’à 2 m50 et 150 kg chacun), comportedeux vérins télescopiques ; Se-same250-Connect, lui aussi pourportails deux battants (2 m 50 et250 kg chacun), fonctionne surbras articulés ; enfin, Swip200-Connect et Swip500-Connect, avecmoteur à électronique intégrée,sont conçus pour les portails cou-lissants, de 4 m maxi pour le pre-mier et de 8 m maxi pour le second.

L’adaptation du volumed’eau chaude à des circons-tances inhabi-

tuelles

L’espace économisé,

l’usage commerépartiteur oudispositif de regroupement

URMET

Kit de surveillance de l’habitatLe kit Egon est une solution sans fil IP/GSM/3G pour sécuriser l’habitat et le sur-veiller depuis un smartphone (Androïd ou Apple). Il comporte une centraledesign avec clavier tactile et sirène interne, une télécommande 4 touches, un dé-tecteur de mouvement infrarouge 12 m et un contact magnétique. Une fois misen place, il se programme via le portail web dédié. L’utilisateur peut ensuite lecontrôler grâce à l’application gratuite Elkron Egon. Les capteurs détecteurs deprésence enclenchent l’alarme et l’enregistre-ment photo et vidéo en cas d’intrusion, qui estnotifiée sur smartphone. Egon permet aussid’ajouter au système de base toute une ad-ministration domotique de l’environ-nement avec des accessoires Zigbee.www.urmet.fr

Zepros 57 | Avril-Mai 2020 NOUVEAUTÉS 37

www.fischer.fr

FISCHER

Foret aspirantLa tête du fo-ret FHD dis-pose d’unepointe de cen-trage, pour unpositionne-ment précis,

et d’un témoin d’usure conforme auxtolérances. Ses 4 taillants en carbureassurent un forage rapide, mêmedans le fer à béton. Mais sa carac-téristique innovante, ce sont lesdeux trous d’aspiration/évacuationgarantissant l’extraction immédiatede la poussière lors du perçage, viala tige cylindrique creuse et le man-chon d’évacuation connecté à un as-pirateur de chantier (classe M). Laprogression du foret dans le maté-riau est plus rapide et sans frotte-ments, et il ne reste aucun résidu depoussière limitant l’adhésion dumortier avec le matériau deconstruction. Le foret FHD est com-patible avec toutes les marques demarteaux perforateurs à emman-chements SDS Plus et SDS Max. Ils’utilise avec un aspirateur de classeM et est disponible en 11 diamètres.

www.uvex-heckel.fr

ENERGIE

www.molin

MOLINEL

Vêtements de travailpour femmeAttentif au besoin de mixité des tenuesdans les entreprises et les collectivités,le fabricant lance sa première gamme“Femme” dans l’univers workwear.Coupes cintrées, taille réglable parsystème élastiqué pour un bon main-tien au niveau des hanches, pochesarrondies et ajustées…, chaque vête-ment est pensé pour s’adapter à toutesilhouette. Les modèles sont disponi-bles du 36 au 48 avec un entrejambede 78 cm pour les pantalons, et du XSau XL pour les hauts. La gamme dé-cline quatre collections existanteschez les hommes : un ensemble blou-son/pantalon haute visibilité Luklightpour le BTP ; un pantalon Contaktpour le secteur logistique ; un panta-lon et un blouson Optomax CP pour

les collectivitéset l’industrie ;une softshell,un jean stretchet un pantalongenouillèresstretch Pulspour l’artisa-nat.

www.aiphone.fr

AIPHONE

Sécurisation des bâtiments

Le système IX permet la gestion àdistance des différents accès desbâtiments grâce à la communicationen réseau. Il assure les fonctions sui-vantes : appels groupés depuis unposte maître (jusqu’à 50 postes),réception des appels, intercommu-nication vidéo, intégration caméra IP,enregistrement audio et vidéo. Ilpeut gérer 500 adresses IP sans li-mite de distance. Un switch POEcentralise les alimentations et mi-nimise ainsi les câblages. Le sys-tème IX utilise le protocole SIPCisco qui authentifie et localise lorsd’une connexion entre plusieursutilisateurs. Ses platines de rue vi-déo encastrée IX respectent les rè-gles de la loi accessibilité (bouclemagnétique, pictogrammes) et sontdonc utilisables par les ERP.

UVEX

Gants anti-coupuresTout en offrant une bonne préhen-sion des pièces sèches et légère-ment humides ou huileuses grâce àson enduction NBR “micro foam”, legant uvex athletic D5 XP protègeparfaitement le porteur contre lesrisques de coupures (niveau D).Par ailleurs, l’enduction NBR microfoam est très résistante à l’abrasionet le renfort supplémentaire entre lepouce et l’index permet d’augmen-ter la durée de vie du gant. Ledesign SlimFit de ces gants épousela forme de la main et l’élasthannecontenu dans le liner procure unesensibilité tactile et une dextéritéaccrues pour les tra-vaux de précision.Enfin, un revête-ment à poresouverts leurconfère unetrès bonnerespirabilité,r é d u i s a n tconsidérable-ment la transpi-ration.

www.molinel.com

Zepros 57 | Avril-Mai 2020 SERVICES 39ENERGIE

L’urgence sanitaireactuelle a changé profondément lepaysage professionnelces dernières semaines.Mesure phare du confinement qui nous est imposé depuis le16mars, le télétravail abouleversé l’organisationdes entreprises en leurimposant un autre rythme,d’autres méthodes.Souhaitant vous aider de toutes les manières possibles, Zepros a sélectionné 4 start-upqui proposent des services innovants et financièrement avantageux pour voussoutenir pendant cette période difficile.

ELDOTRAVOPour faire front face à la propa-gation du Covid-19 en France, lesecteur du Bâtiment, comme denombreux secteurs, sera forte-ment impacté : confinement, an-nulation des salons, fermeturedes points de vente, vigilance àse déplacer chez les particuliers,etc. C’est pour aider les artisansà faire face à cette baisse d’acti-vité imminente, que la start-upEldoTravo.fr propose d’offrir gra-tuitement l’un de ces trois ser-vices aux artisans dans le besoin,qu'ils soient adhérents ou non dela plateforme : l 1 mois de service gratuit surEldoTravo.fr.Permettant la créa-tion d’un espace en ligne sur la

plateforme, la mise en ligne d’avisclients et l’utilisation du servicede relances omnicanal prédictivespour s’assurer de la meilleurequalité de service tout au long duparcours client. l L’audit du référencement lo-cal.Les équipes EldoTravo met-tent à disposition leur expertiseen e-réputation pour fournir auxartisans un audit complet de leurréférencement sur un secteurgéographique défini. l Une formation Facebook àdistance.La bonne utilisation duréseau social Facebook est un ou-til complémentaire à exploiterpour affiner son e-réputation etdynamiser sa communication.Les équipes forment à distanceà l’utilisation et l’optimisation dece réseau. La plateforme met à dispositiondes artisans une hotline au 0974 19 00 03 et une page spéci-fique : https://pro.eldotravo.fr/fr/crise-sanitaire

OCTOMINEUne étude récente a montréque 4 salariés en télétravail sur10 n’ont pas, ou très peu, decontacts avec leurs équipes. Ilspeuvent donc se sentir isolés, etce d’autant plus que l’obligationde confinement risque de se pro-longer. Dans ce contexte de crise sani-taire inédite, le secrétaire d’Étatchargé du Numérique a d’ores etdéjà lancé un “appel” à l’aide auxentreprises de la Tech en leur de-mandant de proposer leurs ou-tils de travail à distance à tarif ré-

duit ou à titre gratuit. Octomines’est déjà engagé aux côtés desentreprises françaises en leur ap-portant un soutien concret. Pen-dant la durée de la crise, toutesles structures de moins de1 000 salariés peuvent ainsi bé-néficier de cette solution ultra-efficace pour rester à l’écoute deleurs collaborateurs, via dessondages et des outils d’aide àla décision. Elles peuvent ainsi profiter : ld’un retour du terrain.En son-dant leurs collaborateurs, ellesmaintiennent une relation deproximité très importante pouridentifier d’éventuels problèmeset agir au bon moment. l d’une “météo des équipes”.Elle permet de repérer d’un seulcoup d’œil les sujets du momentà traiter en priorité pour leséquipes. ld’une démarche collaborative.Une liste de tâches et une mes-sagerie en temps réel permet-tent de traiter les sujets rapide-ment. Les quest ionna i res sontconstruits à partir d’une base de200 questions scientifiquementé laborées et répart ies en40 thèmes. Chaque entreprisepeut également ajouter ses pro-pres questions et thèmes. Infossur www.octomine.com/fr

HAPPYPALPour permettre aux entreprisesde toutes tailles de continuer àprendre soin de leurs salariésmême à distance, HappyPal ou-vre l’accès à sa plateforme gra-

tuitement et sans engagementet ce jusqu’à la fin du mois de juin. La start-up, qui offre déjà denombreux services digitaux ainsique des fonctionnalités pour son-der le moral et l’engagement descollaborateurs, propose une sé-lection d’avantages spécial#confinement : se sentir biendans son intérieur, continuer àfaire du sport, se former et se cul-tiver en ligne, se divertir sans quit-ter son domicile, occuper ses en-fants et leur faire l’école à lamaison ou encore se faire livrerles meilleurs produits. Ces avantages sont proposés pardes dizaines de partenaires triéssur le volet, comme Yogaconnect,PetitBambou, DiscoverPress,Kartable, Lafourche, Potagercity,Carrefour, Ornikar... Et pour accompagner la repriseet booster le pouvoir d’achataprès la crise, les salariés pour-ront ensuite profiter de la billet-terie digitale à tarif réduit et ducatalogue complet de bons plansHappyPal. Soit des centaines deréductions négociées auprès desmeilleures enseignes de sport,bien-être, shopping, services duquotidien... jusqu’à la fin du moisde juin. Pour demander l’accès àla plateforme, les CSE, RH et di-rigeants qui le souhaitent peu-vent dès à présent écrire à[email protected]

YOOPIES« Les DRH sont à la recherche desolutions innovantes, facilementdéployables et accessibles à dis-

tance pour soutenir leurs sala-riés » explique Benjamin Suchar,fondateur de Yoopies. Cettestart-up a mis en place une so-lution spéciale face à la crise,composée, d’une part, d’une as-sistance sociale par téléphone,chat ou visio avec des conseil-lers spécialement formés, etd’autre part, d’une plateformeweb et mobile pour assurer desservices de continuité : soutienscolaire en ligne, lien avec lesproches dépendants des sala-riés (courses alimentaires, phar-macies) ou garde d’enfants pourles salariés ne pouvant pas fairede télétravail. D’autres services sont à disposi-tion des ressources humaines,comme les mutuelles. Alan (enpartenariat avec Livi) ou Santé-clair se mobilisent par exemplepour proposer des services de té-léconsultation, aussi bien pourles rendez-vous à distance avecdes médecins que pour de l’ac-compagnement psychologique.Les grands acteurs comme l’Ins-titut d’Accompagnement Psy-chologique et de Ressources pro-posent un accompagnementpour gérer le confinement et l’in-quiétude durant l’épidémie, enproposant des permanences24 h/24 et 7 j/7. La société Lib-heros permet d’organiser le par-cours de soins à domicile avecdes infirmiers, des aides à domi-cile ou encore la livraison de mé-dicaments, services fortementen hausse en période de confi-nement. Pour en savoir plus :https://yoopies.fr �

SOUTIEN AU TÉLÉTRAVAIL

Contre le Covid-19, les start-up se mobilisent

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