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OCTOBRE-DECEMBRE 2009 QNT 78 Association des Anciens de l’OMS Page 1 t r i m e s t r i e l le s de l’Association des Anciens de l’OMS Tél : +4122 791 31 03 et 31 92 Bureau 4141, OMS, CH- 1211 Genève, Suisse E-mail : [email protected] ; Website : http ://who.int/formerstaff/fr/ Qui reconnaissez-vous sur cette photo (prise à Alexandrie en 1973)? A vous de jouer… Celui ou celle qui aura identifié le plus grand nombre de personnes sur cette photo aura sa photo dans le prochain numéro Nous présentons à tous nos lecteurs et à leurs familles nos meilleurs vœux pour l’année 2010 : santé, longue vie et paix dans le monde !

t r i m e s t r i e l le s - WHO · octobre 2009) a remonté jusqu’à USD 37,1 milliards. Cette volatilité doit être placée dans son contexte. Le 31 décembre 1950 la valeur

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Association des Anciens de l’OMS Page 1

t r i m e s t r i e l le s

de l’Association des Anciens de l’OMS Tél : +4122 791 31 03 et 31 92

Bureau 4141, OMS, CH- 1211 Genève, Suisse E-mail : [email protected]; Website : http ://who.int/formerstaff/fr/

Qui reconnaissez-vous sur cette photo (prise à Alexandrie en 1973)?

A vous de jouer…

Celui ou celle qui aura identifié le plus grand nombre de personnes sur cette photo

aura sa photo dans le prochain numéro

Nous présentons à tous nos lecteurs et à leurs familles nos meilleurs vœux pour l’année 2010 : santé, longue vie

et paix dans le monde !

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Assemblée générale 29 octobre 2009

Quelques vues de l’Assemblée

Photos

Jean-Paul

Menu

(Autres

photos dans la

version

anglaise)

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SOMMAIRE Pages

Photos Assemblée générale 2

Editorial ci-contre

Compte-rendu de l’A.G.

Réception annuelle 4 à 8

Notre Santé 9

Coût de la santé et économies 10

Personnes âgées abandonnées 11

Ma première mission 12,13 Syndrome de Kuala-Lumpur

Berlin jour de l’an 1989 14

Enquête d’opinion QNT 15

Nouveaux membres; 16

Communiqués

In memoriam 17 Courrier des lecteurs 18à 20

Côté sourire; vaccinations 21

Adhésion ; cotisations 22

-----------

Equipe de rédaction

Responsable rédaction, mise en page: David Cohen

Comité de rédaction :

Yves Beigbeder, Susan Block Tyrrell, Averil Foster, Jean-Jacques Guilbert, Samy Kossovsky, Jean-Paul Menu, Dev Ray, Michel Thuriaux, Rosemary Villars. Traductions, articles: tous les rédacteurs. -----------------------------------------

Tous nos remerciements aux Services de l‘Impression, de la distribution et du courrier.

--------------------------------

Les opinions exprimées

dans ce journal

n’engagent que leurs

auteurs et ne sont pas

nécessairement celles

de la rédaction. -------------------------------

Envoyez vos contributions à :

David Cohen [email protected]

EDITORIAL

vant tout, nous vous prions de nous excuser

pour le retard inhabituel dans la livraison du

N°77, bien qu’il ne nous soit pas imputable.

Ce retard était en effet dû à un surcroît de travail

dans les services de l’Imprimerie et surtout de la

Distribution1.

Ce numéro 78 est surtout consacré à notre

assemblée générale, qui s’est tenue le 29 octobre

2009. Vous savez en effet que, en conformité avec

nos statuts, nous avons une assemblée générale une

année sur deux, et les élections du Comité dans

l’intervalle.

Notre assemblée générale le 29 octobre a rencontré

le succès habituel (cf. détails en pages 4-8), de même

que notre réception annuelle, qui s’est tenue le 3

décembre (Cf. page 8).

Notre enquête ayant montré (Cf. détails en page 15)

une perception de notre journal largement positive

et un attachement de nos lecteurs à la parution du

journal quatre fois par an et en version bilingue, nous

gardons la formule actuelle.

Vaccination contre la grippe saisonnière :

Comme nous vous l’avons dit dans le précédent

numéro, il n’y a pas eu cette année de vaccination

contre la grippe saisonnière dans les locaux de l’OMS.

Vous trouverez en page 21 l’explication fournie par

l’Administration.

Nous vous adressons nos meilleurs vœux pour 2010. DC

1. Le QNT est disponible sur notre site dès le 25 du 3e mois du trimestre..

A

Contacts importants Assurance maladie (SHI) : + 41 (0)22 791 18 18 ; en cas d’ absence, prière de laisser un message ; on vous rappellera. Pensions: +41 (0) 22 928 88 00 ; e-mail : [email protected] AOMS: +41 (022) 791 31 03 or 31 92. E-mail : [email protected] Permanences le mardi et le mercredi de 9.30 à 12.30. Autrement: laisser un message sur le répondeur; on vous rappellera.

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Assemblée générale du 29 octobre 2009

Le Président du Comité exécutif Dev Ray déclare l’Assemblée générale ouverte. Neel Mani en est élu président; Paule Leccia, Andrée Prodham and Claudine Suadeau sont élues scrutatrices. L’ordre du jour provisoire est adopté.

Neel Mani, président de l’Assemblée

PENSIONS L’Assemblée commence par la présentation d’une large information sur les pensions. Les orateurs sont Alan Blythe, Chef du Bureau de Genève de la Caisse commune des Pensions du personnel des Nations Unies, et Roger Eggleston, Président de l’Association des anciens fonctionnaires internatio-naux (AAFI) et représentant de la Fédération des associations des anciens fonctionnaires internatio-naux (FAAFI) au Comité mixte de la Caisse des pensions.

Alan Blythe, Chef du Bureau de Genève de la Caisse des Pensions

Nombre de participants A la fin de 2008 la Caisse comptait 106.566 participants..

Les investissements La gestion des investissements de la Caisse a soulevé des inquiétudes de la part des participants et des bénéficiaires. Mais la Caisse a maintenant récupéré une partie des pertes causées par la crise financière. Le système de

prestations définies de la Caisse constitue une protection quand les marchés posent problème.

D’un sommet d’USD 42 milliards en octobre 2007, la valeur de réalisation des avoirs de la Caisse sur les marchés a diminué à moins de 30 milliards à certaines périodes depuis le début de la crise financière. Sa valeur aujourd’hui (16 octobre 2009) a remonté jusqu’à USD 37,1 milliards.

Cette volatilité doit être placée dans son contexte. Le 31 décembre 1950 la valeur de réalisation des avoirs de la Caisse sur les marchés étaient de USD 13,5 millions. Aujourd’hui, la valeur de réalisation des avoirs peut changer de plus de cette somme en un jour. Les liquidités de la Caisse et sa position actuarielle sont des indicateurs plus importants de sa santé. Liquidités et situation actuarielle

En 2008, la Caisse a reçu des contributions d’un montant d’USD 1.840 millions et a payé 700.000 prestations (équivalant à USD1.879 millions). La Caisse est parfaitement solvable et n’a pas de problèmes immédiats concernant ses propres liquidités. Etant donné que les cotisations mensuelles continuent à se maintenir presque au même niveau que les paiements des prestations, la Caisse n’a pas besoin d’utiliser ses investissements en dehors des intérêts sur investissements, pour faire face à ses obligations à l’égard des bénéficiaires.

La politique d’investissement de la Caisse est basée sur les critères de sécurité, profitabilité, liquidité, et convertibilité. Le placement des avoirs est déterminé de façon à générer sur le long terme un taux de rendement réel de 3,5 % nécessaire pour assurer que la Caisse aura les

ressources nécessaires pour faire face à ses obligations à long terme. Les six dernières évaluations actuarielles ont indiqué un surplus, le dernier se montant à 0,49% de la masse des rémunérations considérées aux fins de la pension. La prochaine évaluation actuarielle sera basée sur les valeurs au 31 décembre 2009.

Autres questions Un Groupe de travail sur la structure du régime a été créé par la Comité mixte de la Caisse en 2008. Une tâche prioritaire du Groupe a été d’annuler les mesures d’économie mises en place en 1985, l’élimina- tion de la réduction de 0,5% de l’ajustement initial à l’indice des prix à la consommation, et changer la date d’ajustement du report d’une prestation de pension différée de l’âge de 55 ans à 50 ans. Le Groupe va également examiner la gestion actifs-passifs, le système de la double filière, les tendances de l’emploi et des pensions du secteur public, ainsi que la politique des ressources humaines, notamment la politique de remplacement des revenus, l’âge de la retraite ainsi que la mobilité des pensions. Un Système intégré d’administration des pensions (IPAS) doit être mis en œuvre en 2010. L’IPAS doit remplacer les trois systèmes principaux actuellement en place pour administrer les pensions, ce qui impliquera un changement de l’approche actuelle.

Des ressources supplémentaires ont été approuvées pour assurer une transition sans heurts avec le mini-mum d’impact pour les participants et les bénéficiaires.

La baisse du dollar des Etats-Unis n’a pas eu d’impact direct pour les bénéficiaires (sauf pour ceux qui sont sur la filière dollar dans des

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zones hors dollar). Les bénéficiaires actuels reçoivent encore les prestations qui correspondent avec les objectifs de remplacement des revenus. Pour l’avenir, on examine une proposition qui étalerait l’effet des taux de changes flottant en rempla-çant le taux moyen des changes de 36 mois par une moyenne basée sur 120 mois.

Roger Eggleston souligne

Roger Eggleston, Président de l’AAFI-AFICS

que, alors que la Caisse des Pensions a une composition tripartite (ses membres sont représentants des Etats Membres, des chefs de secrétariats et des partici-pants), il y a un quatrième groupe – les bénéficiaires représentés par la FAAFI – qui constitue un élément important et puissant dans les délibérations du Comité mixte. Quatre représentants et deux suppléants sont présents et peuvent intervenir à tout moment. Le fait qu’ils n’ont pas le droit de vote n’a pas causé de difficultés. Les représentants de la FAAFI participent au Groupe de travail sur la structure du régime et au comité de recherche pour la sélection du prochain Administrateur de la Caisse.

Le Groupe de travail sur la structure du régime étudie les implications de faits nouveaux pour la Caisse des Pensions.

Quels seront les effets d’une plus grande longévité et une tendance à des carrières plus courtes sur l’âge de la retraite ? La proposition d’augmenter l’âge de la retraite de 60/62 à 65 ans rencontre l’opposition des représentants des chefs de secrétariats.

Les participants posent alors des questions, auxquelles les réponses données sont résumées ci-dessous :

L’objectif de 60% de remplacement du revenu est basé sur 25 ans de services.

La Caisse ne peut pas restituer une pension complète au retraité qui a choisi de prendre une somme en capital même après 12 ans après amortissement de ce capital. Les bénéficiaires qui ont choisi le paiement du tiers en capital ont, ce faisant, accepté d’échanger ce paie-ment pour une partie (jusqu’à 1/3) de leur prestation mensuelle de pension, donc en acceptant une prestation mensuelle réduite à vie. En payant le tiers en capital, la Caisse perd les revenus qu’elle aurait gagné sur le montant de cette somme. Cette perte ne peut jamais être récupérée.

A la suite des problèmes rencontrés en 2008, les Attestations de situation pour 2009 pour les bénéficiaires en Suisse et en Italie seront distribuées par la poste suisse.

Il n’y a pas eu d’ajus- tement des prestations en Suisse en 2009, étant

donné que l’indice des prix à la consommation n’avait pas atteint les 2% requis. Une augmentation de 3,6% a été payée en avril 2008.

ASSURANCE MALADIE Claude Hennetier, Coordina-trice, Service de l’Assurance et des Pensions, donne ensuite des informations sur les développements concer-nant l’Assurance maladie du personnel. Samantha Bell-Shiers répond aux questions.

L’Assurance maladie du personnel de l’OMS est en activité depuis 50 ans. Actuellement, elle assure 5.500 retraités et 10.000 membres du personnel en activité. Ses fonds se montent à USD 384 millions.

Claude Hennetier, coordinatrice

Pensions et Assurances, Samantha Bell-Shiers, Cheffe SHI

La réunion conjointe des Comités de Surveillance qui a eu lieu en octobre 2008 a pris un certain nombre de décisions destinées à sauvegarder la santé de l’Assurance à long terme. Elle a approuvé une augmentation des taux de cotisation et a décidé d’améliorer certaines prestations, soins infirmiers de longue durée, frais d’optique, et mesures de prévention. Elle a aussi établi un Groupe de travail pour examiner les questions de soins de longue durée, la gouvernance, et le finance-ment.

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Assemblée générale (suite)

Le Groupe de travail fera rapport à la prochaine réunion conjointe en 2011. La mise en œuvre du Système global de gestion de l’OMS a donné lieu à un certain nombre de problèmes, notamment les remboursements. De grands efforts ont été faits dans ce domaine, le temps moyen ayant été réduit à deux semaines environ.

Les participants à l’Assem- blée posent alors des questions; les réponses données sont résumées ci-dessous :

Les paiements directs (aux institutions de soins) sont faites pour les retraités, mais seulement au taux de 80%.

Ceux qui désirent contacter le service de l’Assurance par téléphone doivent appeler le numéro principal (022 791-1818) et laisser un message au répondeur. Il leur sera répondu.

Les taux de remboursement sont indiqués dans le Règlement de l’Assurance en dollars des Etats-Unis.

Cependant, ces taux sont convertis à un taux moyen de conversion sur trois ans, qui est actuellement de CHF1, 2 pour USD 1.

Pour les accidents impliquant la responsabilité de tiers, l’Assurance ne remboursera pas la demande, sauf si la tierce partie rejette sa responsabilité.

Certains articles - sham-poings, lotions, suppléments nutritifs, médicaments«alter-natifs », même prescrits par un médecin, ne sont pas

couverts par l’Assurance. La politique de l’Assurance est basée sur les pratiques locales, c’est-à-dire les ar-ticles couverts par les plans suisse et français.

La décision de ne pas offrir aux retraités en 2009 la vaccination contre la grippe saisonnière a été une décision administrative. On espère qu’en 2010 des dispositions pourront être prises pour vacciner les retraités.

Après la pause café, au cours de laquelle ils ont pu échanger de vieux souvenirs avec des collègues et amis, les participants sont accueil-lis par le Dr Isabelle Nuttall, (Senior Executive Officer à

la Direction générale);

Isabelle Nuttall

celle-ci transmet à l’Assemblée les salutations les plus chaleureuses de la Directrice générale Dr Marga-ret Chan ainsi que les siennes propres. Elle félicite l'Associa-tion pour ses activités, avec une mention spéciale pour le projet «Souvenirs du Passé ». Dev Ray se réfère ensuite à son Rapport de Président de l’AOMS pour 2008-2009 et insisté sur deux de ses préoccupations :

- -tout d'abord les collègues à la retraite n’ont pas assez l'occasion d’intervenir ou de faire bénéficier l'OMS de

leurs compétences dès lors qu'ils ont quitté l'Organisa-tion. Dev se demande com-ment pourrait être dévelop-pée une «plateforme

-

Dev Ray

neutre», qui pourrait faire bénéficier l’OMS de leur expérience et de leurs connaissances dans son fonctionnement actuel.

- En second lieu, il souligne que le nombre de fonctionnaires à la retraite qui rejoignent l’AOMS n’est pas suffisant. Il fait appel à des suggestions pour améliorer l’attractivité de l'Association pour les retrai-tés récents, et améliorer ainsi son fonctionnement.

Le vice- président et ancien trésorier de l’AOMS Roberto Masironi présente ensuite le rapport financier. Il évoque les divers aspects de l'activité financière pour 2007-2008

Roberto Masironi

concluant que la situation de l'Association est très bonne.

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Assemblée générale (suite)

M. Charles Hager, vérifica-

teur aux comptes, confirme

Charles Hager

cette information.

L'Assemblée accepte le rap-port financier.

M. Jean Roussy, accompa-gné par le Dr S. William A. Gunn, décrit les activités de l’Université du Troisième Âge

qui comportent des confé-rences stimulantes, des ateliers sur l'informatique, les langues, l’histoire, la philoso-phie et l'art ainsi que des visites de centres d'intérêt dans la région genevoise. Les objectifs sont de donner aux retraités la possibilité de se sensibiliser à des idées nouvelles et de rencontrer des personnes ayant des intérêts communs. Le Dr Gunn confirme qu'il avait apprécié sa propre participa-tion aux activités de l'Université du troisième âge; les retraités de l’OMS sont cordialement invités à re-joindre ce groupe stimulant.

David Cohen, rédacteur en chef des Nouvelles des Trimestrielles de l’AOMS,

attire ensuite l'attention sur un récent questionnaire, qui a donné aux lecteurs la possibilité de donner leur avis sur le format, le contenu et d'autres aspects de la revue.

D’une manière générale,les réponses sont très positives,

appréciant la valeur de la publication et demandant qu'elle reste bilingue et de fréquence trimestrielle, avec un contenu favorisant les articles sur les retraites, le service d'assurance et la

David Cohen

«mémoire de l'OMS». (Cf. l’analyse plus détaillée en page 14). David Cohen espère recevoir encore d’autres commentaires, y compris des critiques, qui nous permettraient d’améliorer

encore notre journal.

M. Derrick Deane donne un compte-rendu enthousiaste de sa participation aux récents «Jeux Inter-Agences des Nations Unies» tenus en Octobre 2009 à Bad Kleinkirchheim (Autriche). Ces jeux permettent aux membres du personnel des diverses agences et organisa-tions du système des Nations de se connaître grâce à des rencontres sportives et, par-tant, d'améliorer la compré- hension mutuelle. M. Deane encourage les retraités de l'OMS à participer à cet événement passionnant, qui se tiendra l'année prochaine dans le Trentin, Italie.

Enfin Neel Mani attire l'atten-tion sur un groupe de retraités des organisations internatio-nales à Genève qui a créé une association, nommée «Greycells» ou "Association des anciens fonctionnaires

internationaux pour le développement». Ils peuvent ainsi apporter bénévolement leur expérience et leurs compétences au travers de deux principales lignes d'action: l'une est le soutien de travaux dans le monde en développement et l’autre, basée à Genève, pour la coopération avec les institu-tions suisses ainsi qu'avec les organisations intergouverne- mentales accréditées et des ONG, en vue d'améliorer la capacité d'information, de sensibilisation et des infrastructures d'accueil à Genève. Ensuite, au cours d’une session Questions/ Ré-ponses, les participants formulent les suggestions suivantes, qui seront prises en compte par le Comité exécutif de l’AOMS.

• Les mets offerts lors de la réception annuelle de l’AOMS en décembre pourraient être disposés sur de petites tables pour éviter les longues files d'attente et donner aux participants plus de temps pour se rencontrer et bavarder. • Des informations concernant les séminaires et autres événements d'intérêt (ayant lieu à l’OMS à l'heure du déjeuner en semaine) pourraient être transmis aux retraités par courriels;

Des courriels concernant les questions de sécurité, les épidémies et les avertisse-ments sur la situation des pays seraient également utiles à notre communauté de retraités.

• Un processus de sensibili- sation pourrait être instauré pour aider les personnes

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Assemblée générale (suite)

malades ou handicapées, par exemple, à remplir leurs formulaires de remboursement destinés à l'assurance maladie. Le président Ray souligne les progrès réalisés par le secrétariat du Comité exécutif AOMS ces derniers mois, principalement grâce à Anne Yamada, qui a mis

à jour une liste des membres AOMS atteignables par courrier électronique afin de rendre la communication plus rapide et plus efficace. Il demande ainsi aux membres de vérifier l’exactitude de leur adresse électronique dans le Répertoire AOMS 2009.

La session de l'Assemblée générale AOMS du 29 Octobre 2009 est close après remerciements à tous les participants, au président Neel Mani, à Dev Ray, Président de l’AOMS, et autres membres du Comité exécutif.

------------------------------------------------- (Pour prendre contact : Université du Troisième Âge, 2, rue de Candolle, 1211 Genève 4,

Téléphone: +41 22 379.70.42 ou pour les anglophones +41 22.379.72.57, E-Mail: uni3 @ UNIGE. URL: http://www.unige.ch/uta.) 2 Pour plus d'informations le site web est à l'adresse: http://iag2009.interagencygames.org/

3 Pour plus d'information,

cf.http://www.greycells.ch/

Réception annuelle

. Comme on peut le voir sur ces deux photographies ci-dessus, l’innovation a consisté à modifier la présentation. A la demande d’intervenants lors de l’Assemblée générale, la longue table devant laquelle il fallait défiler en une longue queue pour se servir, a été remplacée par des tables rondes où les mets étaient disposés. Les gens ont pu ainsi se servir tout en continuant à bavarder. De nombreuses personnes interrogées ont trouvé que la réception cette année était ainsi nettement plus chaleureuse et conviviale.

Jean-Paul Menu a pris les photos, Marjory Dam et

Carole Modis ont rédigé le Compte-rendu.

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Association des Anciens de l’OMS Page 9

Notre santé : La Cataracte

La cataracte est l'opacification du cristallin, lentille transparente convergente située à l'intérieur de l’œil, qui en se déformant (accommodation), permet de voir de près. Cette capacité d’accommodation faiblit avec l’âge et à partir de 45 ans environ, on est obligé de porter des lunettes pour lire. C’est la presbytie, qui n’est pas l’objet de cet article.

L’opacification du cristallin, ou cataracte se traduit par une

Structure de l’œil

baisse progressive de la vue, qui se manifeste d'abord par une gêne à la lumière (photophobie).

La vision devient trouble, comme si l’on voyait à travers une fenêtre givrée. Lorsque l’opacification est importante diminuant fortement la vision, il faut intervenir.

Vision normale et avec cataracte

Épidémiologie

Cette maladie, connue depuis l’Antiquité, était déjà opérée en Orient mille ans avant l’Occident.

La cataracte, responsable de près de 40% des 37 millions d'aveugles de par le monde, est la première cause de cé-cité dans les pays en déve-loppement: c’est donc un pro-blème de santé publique ma-jeur, dont le traitement est connu mais son application limitée par le problème de

coût. Les facteurs favorisants en sont la dénutrition, la dés-hydratation, l'exposition au

soleil. Elle survient alors chez le sujet rela-tivement jeune.

Dans les pays "riches", la cataracte est surtout observée chez la per-sonne âgée.

Types et causes L'immense majori-té des cataractes ap-

paraît spontanément avec l'âge, après 70 ans, de façon très progressi-ve. Certains facteurs peuvent jouer un rôle ag-gravant et précipiter l'ap-parition de la maladie: exposition prolongée aux ultraviolets, tabagisme, hérédité, corticothérapie prolongée, diabète, cer-taines maladies métabo-liques, etc.

héréditaire, affection fa-miliale.

traumatique, d'évolution

le plus souvent rapide. secondaire à des affec-

tions graves de l'œil (uvéites anciennes, dé-collement de rétine an-cien).

Une origine moléculaire suspectée

De récentes études semblent en imputer la cause à des protéines présentes dans la membrane capsulaire du cristallin. Traitement

Le seul traitement efficace est la chirurgie. L'intervention consiste à enlever le cristallin

opaque par phakoémulsifica-tion : à travers une incision de 3 mm env., le chirurgien détruit le cristallin opaque par ultra-sons et évacue les débris par aspiration. Il remplace ensuite le cristallin par un implant plié ou roulé en boule qu’il introduit par le trou minuscule. Le nouveau cristallin artificiel se déroule et se met en place. Suture inutile, la plaie se referme spontanément). La capsule (enveloppe) est laissée en place pendant l'intervention Cette intervention (extraction extra-capsulaire).actuellement

très au point, se fait sous anesthésie de contact ou locale. Elle dure 20 à 30 minutes, est indolore et se fait le plus souvent en ambula-toire, ou alors avec une hospitalisation très courte, selon les cas; la vue revient très rapidement

La complication la plus fré-quente de l'intervention est la cataracte secondaire qui peut

apparaître quelques jours à quelques années après l'in-tervention. Elle correspond à une opacification de la cap-sule. Cette opacification se traite par capsulotomie, le plus souvent au laser YAG. Des impacts focalisés sur la capsule vont la déchirer et rendre immédiatement une vue normale. Par prudence, on ne traite jamais les deux yeux au cours de la même séance.

Dr David Cohen

---------------------- Pour en savoir plus :www.institutdelamyopie.com ; www.provisu.ch/Structure/E04.540.208.html, etc.

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Association des Anciens de l’OMS Page 10

L'augmentation du coût de la santé est préoccupante. Économisons!

Je ne vous apprendrai rien en attirant votre attention sur l'augmentation du coût de la santé dans de très nombreux pays. Le sujet a été abordé lors de notre récente Assemblée générale. Je vous confie mon opinion personnelle sur ce sujet. A vous de décider.

Agissons! Parmi les moyens d'y remédier en partie, facilement utilisables, il suffit, lors de la prescription d'une ordonnance par un médecin, d’exprimer fermement notre préférence de principe pour un "médicament générique" de formule identique1 et en général moins cher que les "marques". Une autre possibilité serait, pour ceux qui habitent la région lémanique, d'acheter en France voisine où la différence de prix est significative2.

Juste un petit rappel sur les "médicaments génériques"

La substance active d'un médica-ment générique est identique ou équivalente à celle d'une marque (appelé médicament princeps). Le "générique" est produit et vendu sous son nom chimique (dénomination commune inter -nationale (DCI). Les "géné- riques" peuvent être produits après expiration du brevet du médicament princeps, ou en l'ab-sence de brevet. Quand un brevet expire, la formule chimique de la substance active tombe dans le domaine public. Législation selon les pays3.

Les génériques couvrent un très large éventail de maladies aiguës ou chroniques, graves ou bénignes. De plus, et c'est la bonne nouvelle, un générique est généralement vendu à un prix moindre- en moyenne 20 à 30% - que les spécialités. Cet avantage

explique en partie que la prescription des génériques est en augmentation constante. Ainsi, en France, les médica-ments génériques, sont en progression et représentaient en 2005 25,2 % du marché (17,2 % en valeur) contre 13,7 % (9,2% en valeur) en 1999. Mais ce taux est faible en comparaison, en valeur, des 63% du marché américain en 2007.

SHI nous a informés ne pas collecter séparément de données statistiques sur le pourcentage de prescriptions des génériques parmi les prescriptions présen-tées pour remboursement. Cette collecte permettrait d'éclairer un peu la situation de notre assurance interne mais la mise en place d'un tel suivi est assez complexe et demandera du temps supplémentaire pour la saisie des données. Un telle analyse n'est pas encore incluse dans le logiciel et les procédures utilisés par SHI, mais espé-rons qu'elle le sera dans un futur proche.

Mais, comme on peut l'imagi-ner, cette progression des génériques ne ferait pas le bonheur de l'industrie pharmaceutique.

Au mieux -- cela nous avantage-rait--, certains laboratoires déci-dent de baisser le prix de leurs médicaments princeps pour encourager les médecins à continuer de les prescrire. Mais le plus souvent la riposte est plus souterraine. Et serait-il alors envisageable de

prendre le risque d'imaginer que puissent exister des infiltrations de l'industrie au sein de l'OMS ? Ou ne serait-ce que de l'histoire ancienne ?

Comme nous le savons tous l'OMS cherche à bien contrôler son budget, et éviter des dépenses inutiles.

C'est pourquoi il est difficile de croire le Financial Times4 lorsqu’il dit que l'OMS ne tiendrait pas compte des coûts avantageux des génériques « L’Organisation Mondiale de la Santé se prépare à acheter, pour USD 500 millions, un médicament antiviral pour traiter les patients atteints de la grippe AH1N1. Cette proposition, non encore formalisée selon Roche et l’Organisation, con- sisterait en l’achat de Tamiflu (Roche) pour un prix juste au dessus de USD 8 la boite (alors que) Cipla, une firme indienne, vend la version générique (oseltamivir) USD 5.50 ».

Dans ce cas le choix du générique permettrait une économie de plus de USD 142 millions soit environ un tiers du budget de notre SHI.

J'ai trop de respect pour notre OMS pour croire qu'elle puisse tolérer de sombres manœu-vres de ce genre.

Dans tous les cas on devrait faire mieux. Participons tous à des économies au bénéfice de notre Assurance SHI. Commençons donc par demander des ordonnances médicales avec des médicaments génériques.

Dr J.-J Guilbert--------------------------------------- 1. En France, une décision du Gouvernement annoncée le 31 octobre dernier ne permet plus au médecin de s'opposer à la substitution : il n'est plus autorisé à

inscrire la mention manuscrite « non substituable » en toutes lettres sur l'ordonnance. 2. Mais cela porterait préjudice aux pharmaciens suisses qui n'y sont pour rien.) 3 Par exemple, aux États-Unis, la prescription de génériques est possible depuis 1984 (" Drug Price Competition and Patent Restoration Act"). Au Brésil, elle a été introduite par la loi fédérale 9.787 de 1999. En France par l’article L. 5121 - 1 du Code de la santé publique. En Grande-Bretagne, elle est prévue en 2010.

La loi précise qu'un "générique" a l'obligation légale d'être aussi efficace que l'original (contrôles, délivrance d'une autorisation de mise sur le marché, engagements « qualité » des laboratoires, posologie, indications et contre-indications, effets secondaires et garanties d'innocuité). 4. Cost of WHO's proposed purchase of flu drugs questioned, by Andrew Jack, FINANCIAL TIMES, London,October 23 2009 03:00 (based on a United Nations fund-raising document)

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L’abandon des vieux dans les guerres et les désastres

Londres (Alertnet) » Quand les tirs commencent, chacun doit fuir très vite dans n’importe quelle direction, sans savoir où il va arriver » C’est ce que Boniface Banabanga, grand-père congolais, a déclaré par téléphone à Alertnet. Il n’a pas revu ses enfants depuis leur fuite lors de l’attaque de son village l’année dernière.

Avec sa femme et quelques-uns de ses petits-enfants il aboutit dans un camp près de Goma, à de plusieurs journées de marche de sa maison… « Quand les gens fuient pour sauver leur vie, ils ne peuvent pas s’encombrer des vieux » dit Marbey Sartie, responsable du programme de l’organisation caritative HelpAge international en République Démo-cratique du Congo. « Les plus vieux essayent parfois de partir avec leurs familles mais ils meurent souvent – ou, sont abandonnés moribonds en chemin ». C’est peut-être l’une des raisons qui incitent les personnes âgées à pren-dre le risque de rester et faire face aux dangers dans leur environne-ment familier plutôt que d’affronter l’inconnu. « Il est difficile de savoir s’ils hési-tent à quitter leur environnement ou s’ils pensent être un fardeau pour leurs familles » déclare Jo Wells coordinateur pour les stratégies humanitaires de l’organisation – une des très rares ONGs internationales qui se concentrent sur les person-nes âgées dans les urgences. … De toute manière les migrations économiques, les décès dus au SIDA et autres bouleversements font que de plus en plus de person-nes âgées n’ont plus de famille avec laquelle elles pourraient partir. Sartie indique que de nombreuses personnes âgées restées au village meurent dans les régions où les conflits sont devenus chroniques car le pouvoir central a disparu. « Nous avons de multiples preuves que ceux qui restent sont l’objet de mal-traitances physiques et sexuelles et qu’ils sont brutalement dépossédés de leurs biens ».

En 2007, la Fédération internatio-nale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant Rouge rapporta l’histoire de Halima Ahmed Hissein, une femme âgée prise dans le conflit du Darfour quand des hom-mes armés arrivèrent dans son village.

« Quand ils ont attaqué, je n’ai pas pu courir. Des voisins m’ont aidé à m’enfuir dans les champs et me cachèrent sous les arbres. J’y suis restée pendant quatre jours car j’avais peur » Halima a pu s’échapper mais d’autres personnes

âgées furent attachées par des cordes autour du cou et traînées par des chevaux jusqu’à ce que mort s’ensuive.

En général, quand les personnes âgées partent, elles s’éloignent le moins possible de leur village. En République Démocratique du

Congo, beaucoup vont dans les fermes abandonnées par leurs fa-milles ou par d’autres pour en tirer quelque subsistance jusqu’à la fin du conflit. Sartie indique aussi que « Des enfants restent parfois en arrière ou se perdent dans leur fuite éperdue pour rester en vie. Ceux qui restent sont pris en charge par les vieux qu’ils soient ou non de la même famille » Selon Wells, dans les catastrophes naturelles, contrairement aux conflits, les personnes âgées partent plus volontiers avec leurs familles, peut-être parce qu’elles sont préve-nues en avance ou parce qu’elles espèrent pouvoir rentrer prochaine-ment chez elles.

La vie dans les camps Quand les personnes âgées arrivent à gagner un camp, elles continuent à être désavantagées. Selon HelpAge les organisations caritatives se trompent en croyant que les personnes âgées seront bien traitées par leurs familles. Au contraire, on ne répond pas à leurs besoins et elles sont marginalisées et négligées.

« Peut-être avons-nous en Occident une vue exagérée de l’idéal roman-tique des vieux étant bien traités dans les sociétés traditionnelles » dit Wells. Les bouleversements engen-drés par un désastre et la vie dans les camps pour une durée indéter-minée peuvent changer radicale-

ment ces sociétés et éroder leur respect pour les aînés qui peut ne jamais être restauré même en cas de retour à une situation normale.

Pressions sur les comportements traditionnels

Ce type de changement arrive aussi dans les sociétés en transition dit Francis Markus, un porte-parole de la Fédération des Croix Rouge qui s’occupe des séquelles du tremble-ment de terre au Sichuan (Chine) l’année dernière. « L’attention traditionnelle due aux vieux parents souffre déjà des pres-sions sociales et économiques et le tremblement de terre l’a encore augmenté », dit-il. Comme la population des pays en développement vieillit - un chinois sur dix avait plus de 60 ans en 2000 mais il y en aura un sur trois en 2050 – le fardeau des parents âgés s’accroît pour les familles. Les mi-grations internes vers les villes en quête de travail vont laisser des zones rurales entières peuplées de personnes âgées.

L’expérience des pays riches a montré ce qui peut s’y passer en cas de catastrophe.

En France, selon les travailleurs sociaux, le grand nombre de décès de personnes âgées lors de la va-gue de chaleur de 2003 fut plus causé par la négligence de leurs familles - beaucoup d’entre elles passant leurs vacances au bord de la mer – que par leur fragilité.

A la Nouvelle Orléans, des person-nes âgées ont eu des mots très durs sur la manière dont elles avaient été abandonnées pendant l’ouragan Katrina.

« Ce fut la pire chose que j’ai vue dans ma vie … personne ne m’a jamais dit quoi que ce soit » C’est ce que Edith Moore, une rescapée de 70 ans a déclaré à la Croix Rouge.

« C’est l’Amérique, mais ils n’ont pas eu suffisamment de considéra-tion pour les personnes âgées pour les évacuer »

Richard Meares (Reuters AlertNet,

29 septembre 2009. htttp ://alertnet.org)

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Ma première mission à l’OMS : une réussite ou un échec ?

L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a récemment attiré l’attention sur le risque humanitaire de l’assèchement du lac Tchad pour les populations locales des quatre pays limitrophes : Tchad, Cameroun, Niger et Nigeria. Jadis l’un des plus grands du monde, le lac s’est réduit considérablement pendant les quatre dernières décennies. En 1960 il s’étendait sur plus de 26 000 km². En 2000 il faisait moins de 1 500 km². Cette nouvelle m’a remis en mémoire ma première mission avec l’OMS.

En 1972, la Banque Mondiale s’apprêtait à financer un projet d’irrigation de plusieurs centaines de milliers d’hectares au nord est du Nigeria, amenant l’eau du lac Tchad par un canal de 30 km. Comme il était d’usage, la Banque avait confié à la FAO une étude de faisabilité préalable. A son tour la FAO avait sollicité l’OMS pour étudier la situation sanitaire des populations existan-tes et surtout pour déterminer l’impact de ce projet sur la santé. L’étude préalable des consé- quences sanitaires de tels projets de développement était presque une nouveauté et, à ma connais-sance, les autres conséquences écologiques n’étaient pas encore envisagées ni a fortiori étudiées. En accord avec les Sièges de l’OMS et de la FAO, le bureau régional de l’Afrique m’avait sélectionné pour être l’épidé- miologiste et le chef d’une équipe

Surface du lac Tchad de 1963 à 2001

comprenant aussi un biologiste, un malacologue et un ingénieur sanitaire. En ces temps révolus la collaboration entre agences des Nations Unies et les différents bureaux de l’OMS était réelle.

Serait-ce encore possible ?

De septembre 1972 à mars 1973, nous avons passé 6 mois à enquêter dans cette zone semi désertique au bord du lac à environ 150 km au nord de la ville de Maiduguri. L’enquête avait pour but de répondre à la question : « Quand ce territoire sera irrigué et que la population doublera ou triplera, quels seront les problèmes de santé à prévoir et comment s’en prémunir ? ». Elle venait en complément de l’étude principale de la FAO sur l’agriculture et l’hydrologie qui se terminait.

Logés au camp de base de la FAO dans des containers préfabriqués, nos repas consis-taient essentiellement de viande de chèvre et de bouillie de mil à tous les repas y compris au petit déjeuner. Nous partagions souvent le repas des villageois

dans nos dépla- cements mais le menu restait le même. Je crois me sou- venir que notre per diem était de USD 7 , ce qui était très

peu même à cette époque, mais bien suffi-sant pour nos dé- penses.

Notre rapport fut très bien accueilli à

AFRO et au Siège ainsi qu’à la FAO et nous étions fiers d’avoir pu contribuer concrètement au développement de l’Afrique, dans la ligne des idéaux de l’OMS et des Nations Unies. Les recommandations portaient sur

les sujets habituels : entre autres la lutte contre la schistosomiase et le paludisme, l’approvision- nement en eau, l’évacuation des déchets, l’habitat et les villages et bien sur les services de santé. La suite a été inattendue tant pour le projet que pour moi-même.

Il s’est trouvé que 1973 fut le point culminant de la première grande sécheresse dans le Sahel depuis le début du XXe siècle. Immédiatement dévastatrice pour les populations (200 000 morts estimés) elle l’a aussi été sur le long terme aux plans économique et écologique.

La Banque Mondiale abandonna son projet d’investissement. La contraction graduelle du lac aurait nécessité une extension considérable de la longueur du canal et, sans parler des conséquences écologiques, le projet n’était plus économique-ment viable. Notre travail et celui de la FAO n’avaient servi à rien et les populations locales, loin d’accueillir de nouveaux arrivants et de prospérer, stagnèrent. Le rapport fut archivé. Il est toujours conservé à l’OMS et peut-être aussi à Rome.

Avec nos connaissances actuel-les on peut penser que l’abandon du projet fut de toute manière une bonne chose !

Ce fut une grande déception mais une surprise m’attendait. Quelques mois après, le poste de conseiller régional pour la forma-tion à AFRO s’étant libéré, je me suis vu offert le poste avec la promotion qui l’accompagnait. Ce fut pour moi le début de 17 années passées dans le programme « HMD » dans trois

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Ma première mission à l’OMS : une réussite ou un échec ? (suite)

Un village

bureaux régionaux et au Siège. Malgré le grand intérêt de ces années, je me prends parfois à regretter d ’avoir accepté cette promotion et de ne pas avoir continué dans l’épidémiologie de terrain. La vie est ironique.

Jean-Paul Menu

AFR/PHA/117, JP Menu, G.K Noamesi, B.C. Dazo, and J.E Dove Health component in the South Chad Irrigation project feasibility study 9/72 – 3/73, 1973

Le "syndrome de Kuala Lumpur" se répand

Le 23 Novembre 2009, la DG de l'OMS a officiellement déclaré ouvert le « Global Service Centre » de l 'OMS, à Kuala Lumpur (Malaisie). «Le Global Service Centre a été créé à Kuala Lumpur en 2007 offrant un guichet unique au service de bureaux de l'OMS dans le monde. Dr M. Chan a souligné que la Malaisie avait été choisie parce qu'elle offrait des coûts plus bas avec des capacités de prestations de services semblables à d'autres entreprises internationales. D'autres critères clés, comme par exemple les infrastructures et installations, les coûts salariaux, les facilités d'accès, le niveau de sécurité, les compétences linguistiques, les compétences et le niveau d'instruction des habitants pouvant être un vivier de recrutement ont été pris en compte.. Le Centre est devenu opérationnel en Janvier 2008 et est entré en service avec le nouveau système de gestion de l'OMS le 1er Juillet 2008. Il fournit des services d'appui administratif aux bureaux de l'OMS au siège à Genève, au Bureau régional du Pacifique occidental (WPRO) à Manille et à d'autres entités, notamment l'ONUSIDA, CIC et UNITAID. Le Directeur du Centre de KL, Brendan Daly, dirige actuellement une équipe de 210 personnes (dont 30 professionnels recrutés internationalement). Le Centre fournit des services -- ressources humaines de l'administration, finances, approvisionnement en matériel et règlement des salaires-- à 11.000 employés. En janvier 2010, les services complets du Centre seront étendus au Bureau régional pour l'Europe (EURO), au Bureau régional pour la Méditerranée orientale (EMRO) et au Bureau régional pour l'Asie du Sud Est (SEARO). Il est prévu de l'étendre au Bureau pour l'Afrique (AFRO) en 2010 ». Cette déclaration peut sembler plutôt énigmatique aux fonctionnaires retraités qui ont quitté l'organisation, disons vers l'an 2000. Aujourd'hui, en 2009, si l'ordinateur d'un collègue du Siège ou de WPRO tombe en panne, celui-ci appelle un numéro de téléphone interne. Un interlocuteur répond qu'un réparateur sera envoyé immédiatement. Ce réparateur est situé à quelques dizaines de mètres de l'ordinateur en panne. L'interlocuteur est situé au centre du Service Global de l'OMS à Kuala Lumpur Un membre du personnel à la retraite peut-être nostalgique du bon vieux temps pourrait penser que, dans le but de faire des économies en délocalisant ce que l'on appelait PER & FIN, cette décision a également fait disparaître une bonne occasion pour les contacts humains et a ainsi perdu l’occasion de faire de l'ensemble des membres du personnel une grande famille OMS. Et c'est bien dommage.

J-J Guilbert

Pendant les enquêtes épidémiologiques

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Soirée du 31 décembre 1989 à la porte de Brandebourg, Berlin

La célébration de la Saint-Sylvestre 1989 à la porte de Brandebourg fut très certainement le 31 décembre le plus mémorable de toute ma vie.

J'ai fait de nombreux voyages, en voiture ou en train, de l'Allemagne de l'Ouest à Berlin Ouest dans les années 60, 70 et 80 pour rendre visite à mon frère qui habitait à l'époque à Berlin-Ouest. A chaque voyage, nous étions confrontés aux aspects les plus sombres de la guerre froide. Nous ne savions jamais à l'avance quelles tracasseries nous attendaient aux rares points de passage entre l'Allemagne de l'Ouest (RFA) et la République démocratique Allemande (RDA) puis entre la RDA et Berlin-Ouest. Vingt ans après la chute du mur, il me reste un sentiment d'angoisse quand je me souviens de l'obscurité épaisse de l'auto-route ou de la voie de chemin de fer de la RDA contrastant avec le brillant éclairage du poste fron-tière. J'ai encore dans les narines l'odeur du produit phénolé utilisé pour désinfecter les trains… En 1988, étant en visite officielle en RDA, j'ai rencontré des fonc -tionnaires du Ministère de la Santé à Berlin-Est, ainsi que les Centres collaborateurs de l'OMS à Dresde et à Bad Elster. Au cours de nos discussions, je pou-vais percevoir que le régime de la RDA s'effritait mais personne ne pouvait sérieusement croire que le mur de Berlin s'écroulerait aussi vite à la suite d'une révolu-tion sans effusion de sang. A l'automne de cette année, c'est avec soulagement que je suis rentré à Berlin-Ouest par le Checkpoint Charlie. Comme la plupart d'entre nous, c'est à la télévision que j'ai suivi les événe-ments stupéfiants de1989 qui ont conduit à la chute du mur. Pour la première fois en 28 ans, le 9 no-vembre 1989, en raison de la confusion des communications entre fonctionnaires de la RDA, des passages furent ouverts pour

laisser passer des habitants de l'Est vers l'Ouest. Rien n'a pu refermer ces brèches et la guerre froide se termina officiellement avec l'unification de l'Allemagne le 3 octobre 1990.

La Saint-Sylvestre de 1989 est intimement liée aux événements majeurs des mois qui ont pré-cédé. Ce jour là, plus de 500 000 personnes se rendirent à la porte de Brandebourg pour célébrer. Mon épouse et moi-même avons eu la chance d'en faire partie. En décembre, nous avions décidé de nous rendre de Genève à Berlin. Le choix du moyen de transport allait de soi. Le train nous offrirait la possibilité de nous relaxer et de nous rendre compte des ré-cents changements.

Le 28 décembre, nous prîmes le train à Francfort sur le Main. Il était comble. Comme d'habitude, il comportait des wagons de la RDA (imprégnés de l'odeur typi-que du phénol) et des wagons de la RFA. Suivant le conseil de mon frère, nous avons réussi à obtenir des siéges dans le wa-gon-restaurant. Là, pour la pre-mière fois, nous avons rencontré des groupes d'allemands de l'Est et de l'Ouest, pleins de gaieté, chantant, mangeant et bavardant. Le train s'arrêta à la frontière mais il n'y avait plus de gardes Est-allemands qui avaient l'habi-tude de contrôler soupçonneuse-ment les passeports et les baga-ges. La joie de tous était visible.

A Berlin, les rues, les restaurants et les centres commerciaux étaient bondés et on pouvait y entendre les nombreux dialectes d'Allemagne de l'Est. En début de soirée, le 31 décembre, quittant l'appartement de mon frère dans le quartier du Tiergarten, nous nous dirigeâmes vers la porte de Brandebourg. Nous étions une

dizaine, parents et amis, tous des Berlinois à l'exception de ma femme et de moi-même. Vers huit heures du soir, nous étions proches du mémorial russe qui rappelait à la population les soldats russes morts pendant la capture de Berlin à la fin de la deuxième guerre mondiale. Ce mémorial était encore gardé par des soldats russes d'élite. L'endroit est très près de la porte de Brandebourg mais nous ne pouvions plus avancer car des centaines de milliers de personnes venues du monde entier avaient déjà envahi la rue du 17 juin (1953). Par pur hasard, nous étions à côté d'un joueur berlinois d'orgue de barbarie qui exécuta des airs du vieux Berlin. Il régnait une atmosphère exceptionnelle…

Vers 11 heures du soir, les premières fusées furent lancées, éclairant les environs du Tiergarten ou une mer de gens faisait la fête. Le feu d'artifice commença. Nous participions à un événement historique extraordinaire et pour moi, les instants les plus émouvants furent quand un groupe de jeunes a escaladé la porte de Brandebourg à minuit et hissé les drapeaux de l'Union européenne et de l'Allemagne, éclairés par les couleurs du feu d'artifice, quand, pour la première fois, nous avons déboulé avec des dizaines de milliers de personnes sous la porte de Brandebourg d'ouest en est et enfin quand nous avons marché la main dans la main avec des Berlinois de l'Est totalement inconnus sur le boulevard Unter den Linden en direction d'Alexanderplatz. A cet instant, nous étions unifiés.

Wilfried Kreisel

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Les résultats de l’enquête d‘opinion sur les Nouvelles Trimestrielles

Suite au questionnaire inséré dans les NT 76, nous avons reçu 63 réponses au 1er novembre. Nous remercions ceux qui ont pris la peine de répondre mais, étant donné que nous avons 1000 membres, nous aimerions que ceux qui n’ont pas encore répondu le fassent maintenant !

Une majorité des répondants (37/63) habite dans la région de Genève. Nous avons aussi reçu des réponses de 17 pays : Australie, Belgique, Chine, Danemark, Allemagne, Espagne, France, R-U, Italie, Japon, Kenya, Liban, Luxembourg, Suède, Suisse, Trinité et Tobago et USA ; 38 ont travaillé exclusivement au Siège et 22 exercé dans les Régions. 3 n’ont rien indiqué. Les âges vont de 58 à 94 ans. 45 des 63 répondants ont plus de 70 ans.

39 (63%) ont accès à l’Internet et ont une adresse email. Toutefois seuls 3 consultent régulièrement notre site et 12 le font occasionnellement. « Le site est très bien », « Je ne savais pas qu’il y avait ce site », « Ma vue est devenue trop mauvaise », « J’ai mieux à faire», «trop d’efforts pour lire le website pour les retraités âgés », « C’est bien, mais je n’y pense pas souvent ».

76% désirent garder un journal bilingue et 89% à continuer à le recevoir trimestriellement. Seuls 10 lecteurs accepteraient de lire les NT exclusivement sur Internet.

« J’essaie de lire les articles dans leur langue d’origine », « Bilingue … mais pas de traduction, textes originaux en anglais ou en français», «La revue papier me permet de lire où et quand je veux ». Dix-sept partagent leur exemplaire avec des collègues, à condition qu’ils soient voisins et qu’ils ne le reçoivent pas eux-mêmes !

Nous vous avions demandé votre opinion sur les rubriques principales du journal :

Comme on pouvait s’y attendre vous plébiscitez les rubriques « pensions », « assurance santé » et « Notre santé / sujets de santé publique ». Viennent ensuite les articles sur « l’histoire de l’OMS et les souvenirs de nos collègues », les informations sur votre association, le courrier des lecteurs, la rubrique « humour » et les photos. Toutes ces rubriques sont considérées indispensables ou très intéressantes.

Nous avions également sollicité votre avis sur deux rubriques que nous pensions développer : « Les programmes de l’OMS » et les « Nouvelles des Ré-gions et des associations régionales » elles n’obtiennent qu’une note très moyenne. Les « informations d’intérêt spécifique pour les habitants de la région genevoise » sont considérées essentielles pour ceux qui habitent dans cette région mais sans intérêt pour les autres.

Voici quelques-unes de vos remarques concernant les rubriques : « détailler plus certains sujets nous concernant comme les pensions et la fiscalité », « C’est ma seule source pour être au courant des changements concernant les pensions et l’assurance maladie», «plus d’informations sur l’assurance santé, le nom des fonctionnaires responsables, le règlement de l’Assurance etc. » « Intérêt pour les photos de groupe d’anciens collègues et pour la rubrique In memoriam », « Publier plus de revues de livres sous forme de brèves », « Les souvenirs de nos collègues qui nous remémorent le temps où les résultats sur le terrain étaient tangibles », « le courrier des lecteurs est une rubrique indispensable », « l’humour a des effets stimulants sur le processus de vieillissement », « Nous aimerions mieux connaître les activités des membres du Comité ». Certains d’entre vous ont demandé plus d’informations sur l’assurance santé, le nom des personnes responsables, les règles de l’assurance etc. Les expressions de remerciements et de sympathie sont très nombreuses. Nous en sommes touchés mais peut-être les mécontents ne se sont-ils pas exprimés ? N’hésitez pas à écrire !

Ceux qui n’ont pas répondu au questionnaire peuvent encore le faire et vous pouvez également nous donner vos réactions à cette analyse.

Quelles conclusions tirer de vos réponses ?

La formule actuelle semble satisfaire de façon générale nos lecteurs ; il faut développer certaines rubriques et peut-être en réduire d’autres. Cela évidemment nous fait plaisir, mais nous incite à essayer de faire mieux. Nous nous y efforcerons.

Dans le prochain numéro du QNT, nous publierons des renseignements concrets sur SHI.

J-P. Menu, D. Cohen

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Nouveaux membres

Nous avons le plaisir d’accueillir dans notre grande famille de l’AOMS les nouveaux membres suivants, que nous félicitons vivement de leur décision.

Membres à vie : Nida BESBELLI ; Janet CLEVENSTINE ; Rosemary DUFOUR-ENSELL ; José MICO ; Benedetto SARACENO ; Ambi SUNDARAM.

Conversion de membre annuel à membre à vie : Martha ANKER ; Assia BRANDRUP-LUKANOW ; Jean-François BLONDIAUX ; Annette CHANEL ; Annie LE GUENNE-RICHARD. Emigdio MANALILI

Membres annuels : Pierre BELOT ; Tina COLOMBO ; Muriel GRAMICCIA ; Jeanine GNAVI-JURIENS ; Dreidra ROBERTS ; Michel THURIAUX ; Barbara WILLS.

Erratum

Dr Fitzroy G. JOSEPH nous a écrit pour signaler que son nom ne figure pas sur le répertoire 2009. Toutes nos excuses pour cette malencontreuse erreur, qui sera bien entendu rectifiée sur le prochain répertoire. Voici ses coordonnées : Dr Fitzroy G. JOSEPH, Box 5053 TTPOST, Tragarete Road,

Port of Spain Trinité-et-Tobago

Disparition du fils d'un de nos membres

Début novembre, AOMS a été informé de la disparition du fils de Hubert et Lynn Dixon. Michael

est un journaliste anglais âgé de 33 ans et il a été vu pour la dernière fois au Costa Rica où il était

en vacances. Nous avons informé nos membres qu'un fonds de secours a été établi. AOMS et

plusieurs membres ont contribué. Au moment ou nous écrivons ces lignes, les recherches

continuent. Tous nos vœux vont à la famille.

Aux membres annuels de notre Association

Chers amis, Nous rappelons aux membres annuels de bien vouloir s'acquitter de leur cotisation pour 2010. Vous trouverez dans ces Nouvelles Trimestrielles le formulaire habituel. Bien entendu, vous pouvez à n'importe quel moment transformer votre cotisation annuelle en une cotisation unique pour la vie; les 2/3 de vos cotisations annuelles déjà versées seront déduits. N'hésitez pas à venir nous voir ou nous consulter par téléphone, lettre ou courrier électronique. Nous vous rappelons que l'envoi des Nouvelles Trimestrielles est désormais réservé aux membres à vie et aux membres annuels à jour de leur cotisation. Avec toutes nos amitiés,

Anne Yamada et Jean-Paul Menu, Trésoriers

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In memoriam

Eric Giroult est décédé chez lui en France le 29 septembre 2009 après un long combat contre le cancer.

Né au Maroc le 28 septem-bre 1936, Eric était le fils d’un officier de l’armée française. Diplômé à la fois de l’Ecole Polytechnique (X) et de l’école des Ponts et Chaus-sées de Paris, il a d’abord

travaillé au ministère français des Travaux publics. Il entre en 1970 au Bureau européen de l’OMS comme directeur du Programme anti-pollution du PNUD en Roumanie. En 1973, à la fin du projet, il rejoint la petite équipe d’ingénierie sanitaire du Bureau régional européen à Copenhague, d’abord comme ingénieur sanitaire et ensuite comme Fonctionnaire régional pour la planification et la gestion de l’Hygiène du milieu,

tout en développant de nombreux projets couronnés de succès, aux niveaux national et inter pays, dans le domaine de l’environnement sanitaire, le logement et l’urbanisation.

En 1991, il est réaffecté à l’unité d’Hygiène du milieu au Siège de l’OMS à Genève. Il prend sa retraite en 1996 et repart pour six années professionnellement gratifiantes au Ministère des Travaux publics à Paris.

Eric toujours serviable et amical, était très aimé de ses collègues dont il appréciait toujours les activités.

Sa famille et ses amis ont perdu une personne de qualité, sur laquelle on pouvait compter.

Nos sincères condoléances vont à sa femme Ileana et leurs trois enfants qui l’ont accompagné durant les dernières années difficiles les enrichissant de toutes les manières. Michael Suess

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Liste des décès communiquée par AAFI/AFICS

ARREAZA Nelia 22 08 2009 ASHWORTH A. 15 05 2009 BISHT Desh Bandhu 16 04 2009 BUCK Alfred A. 14 07 2009 BUFFET Marcelle 10 09 2009 CHARNES Virginia 01 07 2009 CHU Kuang Yu 04 07 2009 DAHL Phyllis 20 10 2009 DORDEVIC Petar 17 06 2009 DOSS Richard Hallock 02 07 2009 FERREIRA Maria Helena 07 06 2009 FIGUERAANDU Socorro 13 06 2009 GALAL GORCHEV Hend 01 05 2009 GONDHA Devi 07 03 2009 GUZMAN Miguel 01 12 2008 JIMENEZ Rosemary 05 07 2009 JUTSUM P.J. 28 05 2009 KIRANOGLU S. 22 06 2009 KOSAKA Kazushiige 23 07 2009 KROEZEN Pia Françoise 04 07 2009 LABBEN Mahmoud 23 08 2009 LEE Edwin W. 04 05 2009 LOPEZ MOLINA D. 06 04 2009 MAMSER Akram Ali 13 05 2009

MAZEN Ahmed Kamel 19 08 2009 MEENA George 26 06 2009 METCALFE Edna V. 24 08 20 09 MWAMBAZI Wedson C. 28 07 2009 NASSER Sa Ada 02 08 2009 NEWA NGUNU Marguerite B. 13 05 2009 PARKINSON Arthur David 28 04 2009 POBEE Joseph Orleans M. 10 07 2008 PONCE Jose E. 08 06 2009 PRIKAZSKY Vikto 23 06 2009 RAJOHNSON Jean H. 27 04 2009 RANI Kanta 22 07 2009 RAO A. Mohan 01 07 2009 RESNIK Abraham 11 12 2008 RODRIGUEZ ALONSO F. 17 08 2009 ROJAS Georgina Z.B. 16 05 2009 ROZARIO Clement 14 06 2009 SALCEDO E. 19 07 2009 TAPSOBA Joseph 26 03 2009 TESSEMA Mulunesh 06 08 2009 TRABOULGA T. Jean-Pierre 02 06 2009 WATTERS Zoila Berta 07 06 2009 WILLIAMS Hodson 24 06 2009 ZALESZCZANSKA Olga 13 06 2009

Voyage en Croatie:

Toutes nos excuses pour avoir oublié de signaler les dates de la croisière en Croatie : c’est du 6 au 13 mai et non du 15 au 22 avril, comme indiqué précédemment.

Les détails ont été donnés dans le QNT 77; ceux ou celles qui voudraient encore s’inscrire doivent se dépêcher (par e-mail ou courrier). DC

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Courrier des lecteurs

NDLR : Le Courrier des lecteurs est une rubrique que nous souhaitons développer au maximum. Soyez libres de nous adresser vos lettres et messages, nous nous faisons un plaisir de les publier. Vous pouvez ainsi discuter et, pourquoi pas, polémiquer entre vous si vous le souhaitez. C’est par des échanges entre nous tous que le journal reste vivant et intéressant.

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Au Président de l’AOMS Je viens de lire votre Rapport 2007-2009 destiné à l’Assemblée Générale qui va se tenir bientôt au Siège de l’OMS, à Genève. Je tiens à vous féliciter pour cet excellent rapport et pour le bon travail que vous effectuez en notre nom dans des conditions difficiles. Au-delà de vous-même je désire féliciter l’excellente équipe de dévoués collègues qui travaillent à vos côtés à l’accomplissement de ces tâches. Membre à vie, j’aurais aimé être à présent à Genève pour participer à l’Assemblée Générale. Malheureusement mon calendrier ne me permettra pas d’être à Genève à cette date.

Je veux croire que l’idée que vous accomplissiez un travail qui n’est pas considéré ne vous a jamais traversé l’esprit. Ce serait une erreur grossière. Certains d’entre nous voient bien l’ampleur du combat mené pour la défense de nos droits, non seulement sur le front du Fonds de Pensions mais sur celui, aussi important, de la bonne condition de notre Assurance Maladie. Il est à la base même de notre existence.

Je trouve bien triste que pour beaucoup d’entre nous, originaires de pays à faible revenu, en particulier pour les africains, ce ne soit un handicap à notre participation directe à nombre des actions que vous menez si courageusement et avec succès, y compris à notre participation à l’Assemblée Générale. J’ai souvent souhaité pouvoir le faire.

Je veux que ce message vous transmette la seule chose que je puisse faire : vous dire FÉLICITATIONS POUR CE RAPPORT EXCELLENT ET POUR LE BON TRAVAIL QUE VOUS FAÎTES. Je vous souhaite une bonne Assemblée.

Sincèrement vôtre Dr Thomas C. NCHINDA, ancien du Programme TDR (1983-1996)

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Chers Collègues, Mon affectation à Mogadiscio a duré de 1964 à 1968. Je considère ces années, dès le début de son indépendance lors des années soixante, comme «les bonnes années de la Somalie ». La République de Somalie avait alors une population estimée à environ 3.000.000 personnes (1968). Sa capitale Mogadiscio comptait environ 200.000 habitants. La République de la Somalie est une étendue de terre dont la côte va de la mer Rouge, le long du golfe d'Aden, à l'océan Indien. A l'ouest elle partage de longues frontières avec l'Éthiopie et le Kenya.

Les problèmes de santé en Somalie étaient nombreux. Les carences nutritionnelles et les graves problèmes dus à l'environnement étaient considérés comme les principaux facteurs de mortalité élevée chez les enfants ainsi que la tuberculose, les maladies hydriques de l'enfance et les

maladies diarrhéiques. Le paludisme et la schistosomiase étaient très fréquents, surtout le long des rives de la Shebelli et de la Juba. La variole était endémique en Ethiopie, et un certain nombre de cas ont été rapportés au cours de ma mission à la frontière de la Somalie et de l’Ethiopie. J'étais en fonction à l'Institut de formation en santé à Mogadiscio. C'était l'un des projets soutenus par l'OMS en Somalie.

Il est important d'indiquer que la population de la Somalie était très enthousiaste et avide d'apprendre et de servir le pays afin de compenser les mauvaises années, lorsque la Somalie était sous la domination coloniale britannique et italienne.

Mon mandat a été de travailler avec les homologues nationaux pour établir et développer des programmes de formation de trois ans, visant à préparer les différentes catégories de personnel de santé, y compris les paramédicaux et infirmiers diplômés, à travailler dans les différents services de santé partout en Somalie. La formation de différentes catégories de personnels de santé et du personnel paramédical était importante et essentielle pour la République en vue de préparer et créer la main-d’œuvre dans les domaines médicaux et de la santé publique pour lutter contre

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Courrier des lecteurs (suite)

d’éventuelles épidémies de maladies transmissibles et lutter contre celles déjà existantes.

J'ai réussi à établir d'excellentes relations et des contacts avec les responsables nationaux et internationaux. Les partenaires ont été les représentants du gouvernement, l'OMS et d'autres organisations des Nations Unies qui étaient en fonction en Somalie. Pendant la durée de mon affectation, notre cher collègue, le regretté Dr.Nuhad Beyhum était le Représentant de l'OMS.

J'ai été en mesure de remplir mes fonctions et attributions conformément à mes termes de référence. Des programmes de formation (de 3 années) ont été établis et permis de diplômer un certain nombre de "surintendants de la santé", d'inspecteurs de l'assainissement, d'Infirmiers de santé publique / sages-femmes et de techniciens de laboratoire. Tous ces diplômés ont été repartis par le gouvernement dans les différents services de santé du pays. Après avoir été témoin des "bonnes années de la Somalie" au cours des années soixante, c'est affligeant pour moi d'observer tous les événements tragiques en Somalie, depuis qu'ils ont commencé vers la fin des années soixante / soixante-dix et surtout après l'assassinat de feu le président Sharmarki (le père du président actuel). La Somalie d'antan n'est plus.

Espérons et prions pour la Somalie, pour que les conflits existant au sein de sa population se terminent bientôt afin de regagner la confiance de la communauté internationale, permettre des réformes et reconstruire ses structures socio-économiques afin de permettre au peuple somalien de contribuer au développement des services de base dans leur pays. Khaled Mneimne, Beyrouth

Le texte complet de l’interview paraîtra sur notre site en janvier 2010 « Remembering the past » (en anglais seulement)

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Cher Dr Menu, Je vous informe que j'ai transféré aujourd'hui 200 USD au compte de l'AOMS… C'est ma contribution annuelle pour soutenir nos Nouvelles Trimestrielles. Puis-je aussi saisir l'occasion de vous transmettre ainsi qu'aux membres de l'équipe de rédaction, aux autres membres du Comité Exécutif et à leurs familles, les souhaits les plus chaleureux de mon épouse Leila et de moi-même ainsi que nos meilleurs vœux pour un très joyeux Noël, bonheur et bonne santé pendant toute l'année 2010. BONNE ANNEE.

Dr. Khaled Mneimne ------------------------------------------------

Cher Dr Cohen, Je me réfère à la page 15 du dernier numéro des Nouvelles Trimestrielles où dans la section « Commentaires sur la nouvelle parution de l’annuaire de l’OMS 2009 », mon point de vue a été cité de manière très abrégée, et par là même déformée. Je ne voulais pas dire que les membres qui ne paient pas leur cotisation ne figurent pas sur la liste principale mais que je souhaitais que ces adresses ne fussent pas perdues et que, sauf objection, les membres qui n’ont pas payé pourraient faire l’objet d’une liste séparée qui ferait suite à la principale ou bien serait conservée au bureau à la disposi-tion du Comité. Que mon nom soit mentionné ne me pose pas question, mais, par contre, j’entends que mes commen-taires soient cités tels qu’ils étaient et non pas sous la forme abrégée qui a déformé ce que je disais. Je vous prie d’informer Mme Yamada et le Dr Menu. Coby Sikkens

-------------------------------------------------- Chers amis, Voici quelques réflexions soulevées par le récent QNT (dont je vous remercie). Vous avez demandé (p.15) des opinions quant à la publication des informations des non cotisants. Je suis

ABSOLUMENT POUR la rétention dans le répertoire de toutes les informations existantes. Mis à part la question de principe (peut-être les gens ont-ils simplement oublié de cotiser, ou dans certains pays l'envoi d'argent international n'est pas aussi simple qu'en Europe), je pense que toute information est bonne à prendre et que l'on ne peut discriminer de la sorte.

En plus, pour le côté logistique, je ne vois pas l'intérêt de passer du temps à expurger la liste. Pour le cas où la personne redevient membre, c'est une perte de temps totale. Il serait plus utile de se pencher sur le problème de savoir quels membres sont décédés et de retirer ceux-ci, qui malheureusement sont définitifs.

Sur un sujet connexe, je suis toujours très émue de lire les décès de gens que j'ai connus (et malheureusement j'ai connu presque tous les gens mentionnés depuis que j'ai quitté l'OMS il y a 5 ans). Mais cela me donne quand même le

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Courrier des lecteurs (suite)

sentiment d'avoir appartenu (et d'appartenir encore) à une communauté. Mon époux quant à lui lit tous les jours les colonnes de décès dans son pays natal le Luxembourg (qu'il n'a jamais quitté), petit pays où beaucoup de gens se connaissent. Je n'ai évidemment pas ce sentiment d'appartenance à un pays ou lieu, et ce vide est remplacé par notre grande famille internationale.

Sur une note plus gaie, l'article sur Fès a réveillé des souvenirs épiques de l'histoire de l'OMS. Je me demande combien de lecteurs se souviennent encore du Comité régional d'EURO tenu à Fès en 1980. Pour moi ça a été une expérience initiatique, si je peux dire. Je venais juste de commencer à l'OMS, et je n'avais jamais fait un tel voyage.

Mises à part les tribulations de la logistique, quelques souvenirs précis me sont toujours restés. Tous les équipements de bureau étaient venus par camion de Copenhague (à l'époque un voyage pas ordinaire). Mais comme il n'y avait qu'une photocopieuse (pour le bureau du RD), tous les papiers ont dû être tapés sur des stencils, qui déjà à l'époque n'étaient plus utilisés à l'OMS en général. Il n'y avait pas de toilettes pour femmes (c'était un centre de conférences où seulement les hommes étaient attendus), et nous devions faire le guet pour éviter les délégués (qui eux aussi à l'époque étaient majoritairement masculins). Lorsqu'une grande partie du secrétariat est tombé malade, je me suis retrouvée toute seule "survivante" un soir, novice, pour préparer les documents anglais et français. Mais ceci m'a épargné le cocktail du Ministre de la Santé où tous ceux qui n'étaient pas déjà malades le sont devenus (y compris les délégués)! Du coup je suis allée chercher mon album de photos de l'époque, et je vous en envoie pour votre amusement quelques unes: l’entrée du centre de conférences, deux photos prises avec mes collègues des pools anglais et russe, et une de la réception officielle du Ministre de la Santé où nous devions rester impassibles tout en mangeant avec les mains, sous l'œil goguenard des serveurs marocains. Je me demande combien de ceux figurant sur les photos s'en souviendront! Bien à vous, et continuez le bon travail avec le QNT. Mary Roll-Vallanjon

Le texte complet de l’interview est disponible sur nore site : « Souvenirs du passé » (en français seulement).

N’oubliez pas: toutes vos contributions aux NT sont bienvenues !

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Côté sourire

n jour, tous les villageois décidèrent de prier pour faire venir la pluie…Le jour venu, tout le peuple se rassembla mais seul un enfant arriva avec un

parapluie : çà, c’est la FOI.

La confiance est comme le sentiment d’un jeune enfant: lorsqu’on le jette en l’air, il rit… parce qu’il sait qu’on le rattrapera : çà, c’est la CONFIANCE.

Toutes les nuits, nous allons nous coucher; rien ne nous assure que nous serons vivants le lendemain, mais nous avons déjà planifié le jour suivant: çà, c’est l’ESPOIR.

Transmis par: P.K. Bansal, retraité OMS

A propos du retard de distribution de QNT 77 et de la vaccination

contre la grippe saisonnière et la grippe AH1N1

Plusieurs personnes nous ont écrit pour s’étonner de n’avoir reçu les informations sur la vaccination contre la grippe saisonnière que très tard, courant novembre ! Comme indiqué dans l’Editorial, vous auriez dû recevoir le journal un mois plus tôt et donc être au courant dès les premiers jours d’octobre. Malheureusement, les services de l’Imprimerie et surtout de la Distribution, qui avaient reçu le journal à temps n’ont pas pu, malgré leur dévouement et leur bonne volonté, produire et distribuer le journal à temps, en raison d’un surcroît de travail. Notez cependant que tous ceux qui nous avaient communiqué leur adresse e-mail avaient été prévenus par courriel. L’explication donnée par l’Administration concernant la suppression de la vaccination pour les retraités contre la grippe à l’OMS cette année est que l’arrivée de la grippe A H1N1 a bouleversé tous les plans et que l’année prochaine la vaccination aura lieu comme d’habitude. Dont acte.

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Vaccination contre la grippe A(H1N1) en Suisse:

Nous avons reçu de SHI l’information suivante :

Les fonctionnaires internationaux retraités peuvent se faire vacciner gratuitement, s’ils le désirent, dans un Centre de vaccination de l’Armée suisse; ils doivent au préalable prendre rendez-vous par téléphone et se présenter munis de leur carte d’assurance-maladie à l’Infirmerie de la caserne :

Genève : Caserne des Vernets, Quai des Vernets : Tél : 079 781 55 25. Vaud : Caserne de Bière, Infirmerie 1145 Bière : Tél : 021 809 02 11. Bâle-Campagne : Caserne de Liestal : Kasernenstrasse 13, 4410 Liestal. Tél : 061 926 75 55. Berne : Caserne de Berne, 3000 Berne 22,. Tél: 031 324 44 47. Zürich: Place d’armes de Zürich-Reppischtal, 8903 Birmensdorf. Tél : 044 739 33 10.

Les personnes qui préfèrent se faire vacciner par leur médecin-traitant peuvent le faire : dose de vaccin gratuite, honoraires du médecin remboursés selon le règlement.

Vaccination en France: pour les personnes affiliées à la Sécurité sociale : attendre la

convocation ; pour les autres : se renseigner à la mairie de leur lieu d’habitation.

Dans les autres pays : se renseigner dans leur lieu d’habitation.

U

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Adhérer- Cotiser à l’AOMS

Il est destiné à ceux qui ne sont pas encore membres, ou sont membres annuels. Nous espérons vous compter parmi nos membres à vie. Pour 250 CHF, vous n’aurez plus à penser au

renouvellement annuel. Si vous ne voulez pas vous engager tout de suite, la cotisation annuelle est de

25 CHF.

Veuillez remplir le formulaire ci-dessous et nous le renvoyer avec votre paiement.

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le versement des cotisations peut se faire soit en espèces au bureau ou par bulletin postal (ajouter 2 CHF

pour frais) pour les personnes résidant en Suisse, soit par virement postal au compte de l’AOMS (en

ajoutant les frais éventuels) pour les autres.

IBAN: CH 4100279279-D310-2973-1

SWIFT: UBSWCHZH80A

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