EUROMED Invest Annual Conference

Tahiriniaina

RAJAONARIVELO

7-8 October 2015, Milan

PARTICIPATION DE MADAGASCAR DANS LES CHAINES DE VALEUR MONDIALE

PRIORITES ET DEFIS POUR LES TERRITOIRES AFRICAINS EN TERMES DE CHAINES DE VALEUR ET COOPERATION INDUSTRIELLE.

Introduction

L’ Afrique dispose de nombreux atouts et potentiels pour devenir le continent

de demain mais il doit faire face à de difficultés ainsi que à des enjeux de

rupture pour leur propre developpement économique.L’ aide publique de

developpement devrait porter une attention prioritaire: aux défis humains

sérieux par la croissance démographique accrue de la population , le taux de

chomage et du sous emploi, les changements climatiques qui menacent

l’ équilibre humain social, l’urbanisation eplosive, l’ abandon des campagnes,

la mauvaise gestion des ressources naturelles sur les espaces ruraux.

Comment Madagascar en tant que pays du continent africains exploite ses

ressources naturelles et comment il affronte les défis pour le développement

économique?

LES OPPORTUNITéS D’ INVESTISSEMENTS à Madagascar

Le tourisme, L’ agribusiness, l’ industrie légère à l’ export, les mines, les

Technologies de l’ Information et de la Communication, l’ Infrastructure.

Le tourisme à Madagascar

Présentation sur Madagascar

Position sur le globe Madagascar est la 4ème plus grande île du monde, elle se situe dans l'Océan

Indien à

400 km à l'Est des côtes africaines (Mozambique et Tanzanie) et à cheval sur

le Tropique de Capricorne

Fuseau horaire GMT+3

Superficie 587.295 km² (INSTAT)

Longueur du nord au sud 1.600 km (entre le cap Sainte-Marie au sud et le cap d’Ambre à l’extrême

nord)

Largeur d’est en ouest 570 km (sur sa plus grande largeur)

Longueur des côtes 5.000 km

Capitale politique Antananarivo (Tananarive, Tanà )

Capitale économique Toamasina (Tamatave)

Division administrative Collectivités territoriales décentralisées : 22 Régions, 119 Districts, 1.579

Communes et 17.485 Fokontany

Langues officielles Malagasy,

Langue administrrative Français

Monnaie Ariary (abréviations: Ar ou MGA). En 2011, 1 USD = 2.025 et 1 EUR = 2.815

(Banque Centrale de Madagascar)

L’ impact du developpement du secteur touristique

Croissance du secteur touristique de 375000 de 2000 en 2008

Mais la crise politique et l’ insécurité accrue a freiné l’ expansion, baisse de

52% depuis 2000 – 2013

Plus de 31000 emplois directs ont été fournis par le developpement du

secteur du tourisme.

Beauté et richesse de l’ile

L’ile possède 5000 km de cotes, de magnifiques plages entourés de sable

blanc, protégées par de récifs coralliens.

La variété de son paysage, avec des montagnes de Tsingy naturels

Une biodiversité botanique, plus de 80% de plantes endémiques comme le

Ravinala, Baobab, orchidées, et de plantes médicinales

Un paysage exotique que les richesses naturelles nous offrent.

Une richesse d’ eau douce avec 92% des poissons sont endémiques tandis

que la la biodiversité marine aussi exalte sa particularité et ses richesse.

Grace à ses plantes aromatiques et médicinales qui sont tres rares et

endémiques, Madagascar détient un potentiel des avantages concurrentiels.

250 espèces d’ oiseaux abritent l’ ile et 106 espèces sont endémiques

Presques tous les espèces des lémuriens ne se trouvent qu’à Madagascar

Une variété de reptile et des amphibiens( serpent, caméléons, tortues,..)

Le secteur Agribusiness

Une richesse infinie de sa population, de ses ressources naturelles,de sa

position géostratégique.

Un demande accrue des produits agroalimentaires d’ où Madagascar peut

très bien developper ce demande.

Avec la présence de la crise alimentaire mondiale, le pays devrait pointer sur

les branches de l’ agriculture pour l’ exportation.

La Société LECOFRUIT exploite le marché local européen des Haricots Vert

d’ où 9000 agriculteurs en production.

La Société GUANOMAD gère la production à l’ échelle industrielle et la

commercialisation à l’ échelle locale et exterieure.(production d’ engrais bio à

base de fientes de chauve-souris).Une exemple d’ insertion réussie à la

chaine de valeur mondiale en amont de l’ agriculture durable et Bio.

Potentialité des 36 millions d’ Ha des surfaces cultivables, Madagascar est

classé 3è producteur de riz en Afrique parmi les pays membres du SADC.

Seulement 3 millions d'hectares, qui ne représente même pas le dixième de

ces terres arables, sont exploitées alors ques 80% des malgaches sont

agriculteurs.

1er exportateur mondial de litchis

1° exportateur mondial d’ épices Bio (vanilles, ..) et d’ huiles essentielles.

Reconnu comme producteur de miel dans le monde.

Producteur de Variété de gamme de fruits et légumes dans le monde.

Madagascar possède plus de 1500km carrés de plans d’ eau naturelle qui

sont propices à la peche et à la pisciculture.

Ce qui confirme son potentialité halieutique et acquaculture de plus de demi

millions de tonnes par an.( plus de 50% d’ interet commercial)

Avec les 5.000 km de cote, plus de 300.000 Ha de mangroves d’où 30.000

Ha favorable à l’élevage de crevettes.

1° exporateur de crevettes Bio dans le monde.

Madagascar possède la moitié des algues utiles pour les hommes.

Le climat tropical et les surfaces sont favorables à l’ élevage de variétés d’

animaux et de troupeaux tels que bovins, ovins, caprins et porcin.

Le secteur industriel,société de transformation

Comparé aux autres secteurs primaires et tertiaires, le secteur industriel

malgache se trouve à un faible niveau.

Face aux atouts que possède le pays pour le developpement de l’ industrie

légère, le marché est sous-exploité.

Avec le cout du main d’oeuvre compétitif (ex:la confection de vetements), et

compétence hautement qualifiée, ainsi que la situation géographique à

proximité des ports, des aéroports et d’autres zones d’ affaires mauriciennes

et du Sud Afrique qui facilite les accès aux expertises, aux marchés

régionaux, la présence des Zones et Entreprises Franches est dominante.

L’industrie textile bénéficie des avantages de la zone franche mise en place

en 1989 de l’ AGOA( African Growth Opportunity Act) depuis son adhésion en

2001.

Il y a eu une forte expansion des produits textiles de 14,9% à 54% entre

1995-2008 mais a eu une baisse considérable en 2009 à cause de la mise à l’

écart de Madagascar de l’ AGOA.

Secteur Minier, les trésors de Madagascar

Depuis 2003, l’ Etat a facilité la délivrance des licences d’ exploration et d’

exploitationdes grands gisements.

Beaucoup de ressources énergetiques comme le charbon. Uranium et

hydrocarbure.

L’ exploitation permet l’ exportation des minéraux métalliques et industriels

comme le fer, le cuivre, le zinc, cobalt, l’ or, l’ argent, l’ ilménite, le silice,

quartz,le calcaire, graphite,…

La loi sur les Grands Investissements Miniers ( LDIM) permet aux entreprises

minières avec un montant d’ investissement excedent les 50 milliards Ariary

de bénéficierdu régime.

RIO TINTO a investi 760 millions USD dans Qit Madagascar Mineral qui a

permis la construction d’ un site d’ extraction d’ ILMENITE et l’ exporter vers le

Québec.

En 2013, 870.000 Tonnes a été exporté soit 12% environ de la production

mondiale.

Cadre Juridique

Loi N°2007-036 du 14 janvier 2008 sur les investissements à Madagascar.

Loi N°2007-037 du 14 janvier 2008 sur les Zones et Entreprises Franches à Madagascar.

SHERI RITT a investi 4,5 millliards USD pour le site d’ extraction de NICKEL,

COBALT à Ambatovy, avec une usine de traitement de ces minerais à

Toamasina.

Vers la fin de 2012, 5.600 tonnes de cobalt soit 10% de la production

mondiale

60.000 tonnes de nickel soit 5% de la production mondiale

Des douzaines d’ entreprises effectuent des prospections pétrolières à

Madagascar.

Le secteur TIC à Madagascar , c’est une ILE bien connectée

Le secteur TIC est un réel potentiel pour permettre au pays la participation

aux chaines de valeur mondiale.

Grace aux infrastructures modernes ainsi que le cout du main d’ oeuvre très

bon marché, à un niveau de compétence qualifié, Madagascar représente

une destination de choix pour les activités dans le secteur TIC.

Le taux d’ accessibilité pour la téléphonie est de 44% et l’ internet n’est

seulement qu’à 2% ce qui signifie que le marché local est encore à la

demande.

La situation des TIC à Madagascar est à très haut débit fourni par 2 grands fournisseursconnus au niveau international.L’ile est reliée avec l’ Afrique de l’ Est, l’ Océan Indien et le reste du monde par un cable fibre optique sous-marin EASSy( East Africa Submarine System)avec une capacité extensible de 8,3 GBps et plus de 10.000km de long.

Avec le LION( Lower Indian Ocean Network) qui relie l’ Ile Maurice- La Réunion- Madagascar avec un cable plus de 1.000km de long connecté au cable SAT-3/WASC/SAFE reliant à l’ Asie et l’ Europe, capacité de 2.3GBps.

Un troisième cable sera mise à l’ oeuvre prochainement pour assurer EASSy et LION le lienavec Mayotte, Majunga et Moroni et se nomme FLY.

La couverture de l’ ile en broadband continue pour atteindre les zones les moins avancées.

Loi N°2005-023 du 17 octobre 2005 fournit un cadre légal qui libéralise le secteur et qui institue trois régimes. Licence, Déclaration et Libre.

Le Ministère s’ engage la mise en place d’ un environnement juridico-fiscal plus incitatif.(avantages des entreprise offshores, statuts d’ entreprises franches d’ exportation,..)

Exemple d’une Société VIVETIC, initialement spésialisée par les saisies de données, ses stratégies de marketing et de délocalisation a pu enrichir sesactivités par la gestion de la relation client CROSS CANAL dans les payseuropéens francophones générant 1millier d’ emplois à Madagascar.

Malgré la crise économique, le taux desTIC accru aucours des 10 dernièresannées grace à la libéralisation du secteur et aux investissements importantsen infrastructures.Selon le rapport du BIT, le chiffre d ‘ affaires de la téléphonie mobile a été x13 entre 2005-2009 avec des créations d’ emploisdirects et indirects.

L’ infrastructure, que des réserves d’énergie

Le potentiel énergetique de Madagascar a été favorisé par sa position géographique, l’ ensoleillement de 2.800 heures/ an, qui fournit en moyenneannuellement 2.000kWh/m2, favorable pour l’ utilisation du panneau solaire.

Avec un hauteur de 50m, la vitesse du vent est assez fort 6-8m/s au Nord,

6-6,5m/s au Centre,8-9m/s au Sud.Ce qui est favorable à une source d’ énergieéolienne.

La présence de forts potentiels géothermiques aussi a été confirmée par la température souterraines relevée sur plusieurs zones, atteignant les 250°c.

La loi N°98-032 du 20 janvier 1999, reforme le secteur de l’éléctricité,garantit un système d’une concurrence libre et saine.Une autorisation ou une concession ouune déclaration est nécéssaire pour tout opérateur public ou privé, étrangers ounationaux pour produire, transporter et distribuer l’ éléctricité.

Malgré ces potentialités remarquables, beaucoup sont sous exploités.La

production d’énergie hydroélectrique est limitée à 115MW répartie dans les 3

réseaux interconnectés d’ Antananarivo, Fianarantsoa et Toamasina.Les 660

sites hydroélectriques peuvent fournir jusqu’à 7.800 MW.Mais l’ accès à l’

éléctricité reste limité voire meme très faible ( 19%) ce qui montre que le

marché local est fortement demandeur.

Synthèse

Les ressources naturelles sont abondantes à Madagascar comme sur l’ ensemble du continent africain.Elles sont actuellement diversement mises en valeur.Certaines sont exploitées, d’ autres sont en reserve.Ces ressourcespeuvent etre une source de richesses favorable au developpement des pays qui les possèdent mais il faut qu’ elles puissent etre mises en valeur et que lesrevenus profitent aux Etats et au population ( que les revenus ne partent pas à l’ étranger et qu’ elles ne soient pas détournées par les classes dirigeantes, et queleur exploitation rentre dans une logique de developpemnt durable

Les technologies et infrastructures commencent à transformer le monde ruralmais pour etre durable, la restructuration en cours doit se fonder sur la bonne gestion des territoires pour bienrepartir l’ étalement des villes et favoriser ensuiteles échanges et l’ enrichissement des campagnes.

Les réalités à affronter

Beaucoup sont les obstacles qui ralentissent les CVM,parmi

a. Manque d’ infrastructure transnationales

b. Éloignement physiques des marchés des pays developpés

c. Enclavement des zones de production agricoles

d. Etroitesse du marché local avec une faible accès au financement, cout élevé

de l’ énergie et sa fiabilité limitent les possibilités d’ investissement

e. Le faible developpement du capital humain avec les traditions qui continuent

à peser lourds sur les activités économiques limitant l’ esprit créatif.

f. Contraintes liées à la gouvernance comme les crises politiques à répétition, la

corruption reste un problème majeur.

Optimiser pour des stratégies spécifiques

La stratégie de réduction de la pauvreté nécéssite d’ ouvrir l’ économie

Malgache à une concurrance plus vaste pour la réduction des couts et

améliorer la qualité des produits.

Le Plan de reprise après une crise politique et le programme de

developpement devraient inclure des STRATEGIES SPECIFIQUES aux

activités exportatrices à une forte valeur ajoutée.

REMERCIEMENTS

CHAMBRE DE COMMERCE MILAN

EUROMED INVEST

UNION EUROPEENNE

ANIMA INVESTIMENT NETWORK

EMDC FOUNDATION

OPERATIONS DIVISION CLUSTER COUNTRIES DIRECTOR EXPO SPA

CLUSTER OFFICERS

EXPO SPA

COMMISSARIAT GENERAL SECTION MADAGASCAR

THANK YOU FOR YOUR ATTENTION

Tahiriniaina RAJAONARIVELO

Responsable du Pole Relations Internationales et Protocole

Commissariat Général Section Madagascar

Exposition Universelle Milan 2015

Mail:tahiryniaina@yahoo.fr