V O L U M E 1 8 • N U M É R O 1 3 • D U 2 2 M A R S A U 1 8 A V R I L 2 0 1 8 • J O U R N A L C O M M U N A U T A I R E • P O I N T S U D . C A

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C OMMUNAUTAIREBenoît L’Écuyer invite...

C OMMUNAUTAIRELancement d’un répertoire...

ENVIRONNEMENTSolution au problème de bruit...

C OMMUNAUTAIRELes chroniques du Foyer

Le journal communautaire de l’agglomération de Longueuil

Place Longueuil 450 679-8211 ACHAT EN LIGNE alire.leslibraires.ca

MARS

MAI

AVRIL

JUIN

2018

• 20e ÉDITION •

longueuil.quebec/printemps-culturel

Catherine FournierDéputée de Marie-Victorin182, St-Charles Ouest, bureau 210

catherine-fournier.quebec450 651-9365

@CathFournierQc«...tant qu’il le faudra» (Voir page 2)

DU 22 MARS AU 18 AVRIL 2018 • POINTSUD.CA2

Point Sud est distribué en présentoirs dans l’agglomération de Longueuil.

CONSEIL D’ADMINISTRATIONIan-Patrick Thibault PrésidentAnne-Marie St-Pierre Vice-présidenteLyse Perreault SecrétairePierre Turbis AdministrateurFarid Salem Administrateur

Membre de

Directeur de l’information Pierre TurbisResponsable des membres Yvan ParentInfographie Pierre VaillancourtImpression Le Progrès du SaguenayDistribution Comité de bénévoles

Journal à but non lucratif subventionné

Les opinions émises dans le journal n’engagent que leurs auteurs. Les tribunes libres doivent obligatoirement être transmises par courrier électronique à l’adresse suivante : info@pointsud.caLa direction se réserve le droit de publier des extraits seulement.

Pour nous joindre :

150, rue Grant, bureau 110 Longueuil, Qc J4H 3H6Tél. : 450 677-2626 Téléc. : 450 442-2663www.pointsud.ca info@pointsud.ca

Point Sud est membre AMECQ

Point Sud est membre du Réseau placement média communautaire

ISSN : 1496-824XDépôt légal – Bibliothèque nationale du Québec 2001Membre de la Coopérative des médias indépendants de la Rive-Sud

COMMUNAUTAIRE

Boutique Vêtements et objetsLocation de costumes1650, avenue de l’Église, Longueuil www.lamosaique.org

Enjeux juridiques des violences faites aux femmesTexte et photo : Pierre Turbis

Le 9 mars, lendemain de la Journée i n t e r n a t i o n a l e d e l a f e m m e , u n e cinquantaine de personnes ont répondu à l’invitation des organismes Inform’elle, Carrefour pour El le et le Centre des femmes de Longueuil et ont assisté à un panel portant sur la façon de prévenir et contrer la violence conjugale.

Les multiples manifestations de la violence conjugale sont inadmissibles. Même si la lutte contre la violence fait de plus en plus la manchette des médias, elle

demeure bien présente et était au cœur de la thématique de la Journée internationale des droits des femmes 2018, qui était « Féministe tant qu’il le faudra ».

« L’ idée d ’organiser cette journée vient principalement des nombreux appels reçus à la ligne d’information juridique d’Inform’elle. Au fil des années, le nombre de questions liées à la violence conjugale continue d’augmenter et nous constatons à quel point il est important de donner des informations sur la loi.

C e l a n o u s a m ê m e c o n d u i t s à produire un document qui se veut un outil d’éducation populaire sur différents aspects de la v iolence conjuga le », a expliqué Martine Laprade, directrice générale d’Inform’elle.

Trois panél istes , Léa St-Arnaud, stagiaire en droit, Me Johannne Duguay, avocate-médiatrice, et Nithra Antonito, du service de police de l ’agglomération de Longueuil, ont enrichi la discussion de leur expertise respective. La rencontre s’est terminée par une discussion en grand groupe.

À l a l u m i è r e d e s q u e s t i o n s e t témoignages recueillis, le besoin d’informer jeunes et moins jeunes est clairement ressorti.

Le Dossier sur la violence conjugale e s t d i s p o n i b l e c h e z I n f o r m ’e l l e , 3 7 5 7, r u e M a c k a y , S a i n t - H u b e r t 450 443-3442.

DU 22 MARS AU 18 AVRIL 2018 • POINTSUD.CA3

Texte et photo : Pierre Turbis

À partir du 7 avril, les Longueuillois sont invités à une rencontre mensuelle avec les élus pour discuter autour d’un café des enjeux qui les préoccupent.

« Je s e r a i t r è s h e u r e u x d e v ou s recevoir les premiers samedis de chaque mois au bureau de l ’a rrondissement situé au 300, rue Saint-Charles à la salle Albert-Beaudry de 9h à midi », a lancé Benoît L’Écuyer lors de l ’a ssemblée

publique d ’arrondissement tenue le 6 mars dernier.

Le chef de l’opposition, Xavier Léger, a souligné que l’instauration de la tradition des samedis citoyens s’ inscrit dans les valeurs du parti Longueuil Citoyen. « Nous souhaitons depuis longtemps établir un espace d’échange entre les citoyens et les conseillers municipaux afin de pouvoir bâtir ensemble le Longueuil que nous souhaitons tous. »

C ’est donc u n rendez-vous les 7 avri l, 5 mai, 2 juin, 1er septembre, 6 octobre, 6 novembre et 1er décembre à 9h au bureau d’arrondissement pour ces samedis citoyens.

D’autre part, poursuivant dans cette cu lture de sol idar ité qui caractér ise Longueuil, on a profité de l’assemblée du 6 mars pour voter des subventions aux organismes suivants : Hockey Sages Rive-Sud, La fête du livre et de la lecture de Longueuil, L’Association Québec-France

Montérégie, le Centre de la petite enfance l ’Attrait Mignon, la Société Alzheimer R ive-Sud, Les Cheva l iers de Colomb du conseil Charles Bruneau, le Conseil canadien des aveug les de Long ueui l ainsi que l ’Association de ringuette de Longueuil.

Texte : Pierre Turbis – Photo : TDLV

Le Théâtre de la Ville de Longueuil (TDLV) était récemment primé tant par les Prix Opus que par la Bourse RIDEAU. Dans les deux cas, on reconnaissait la qualité et l’originalité de la programmation d ’un dif fuseur diversi f iant les styles musicaux tant jazz, que musiques du monde et musique de concert.

Les jur ys des deu x concours ont souligné la constance de l’engagement du Théâtre de la Ville à soutenir la qualité artistique et l ’ innovation musicale, en plus de la pertinence de ses initiatives

de développement des publics : groupes scolaires, famil les, Les Sorties 30 ans et moins, grand public et mélomanes avertis. Par son travail dans relâche, le TDLV favorise la rencontre entre le public et les artistes.

« Ces honneurs découlent du travail de toute l ’ équipe et d ’une pol it ique artistique inspirante, aff irme Danielle Bi lodeau, d i rec t r ice généra le . Nous sommes particulièrement touchés par de telles reconnaissances du milieu musical professionnel québécois. L’excellence des musiciens d’ici est remarquable et nous sommes très f iers de les présenter au

public de la Rive-Sud, que nous remercions d’ailleurs chaleureusement pour sa curiosité, sa f idélité et son amour des arts de la scène. Nous sommes ravis de contribuer au rayonnement des musiciens. »

À propos du Théâtre de la Ville

Le Théâtre de la Ville est un diffuseur professionnel pluridisciplinaire d’envergure métropolitaine situé sur le campus du Cégep Édouard-Montpetit, à Longueuil. I l se d is t i ng ue pa r u ne proposit ion artistique novatrice, présentant un large éventail de disciplines en arts de la scène où le théâtre occupe histor iquement

une place priv i légiée. Sa mission est d’offrir à la population de la Rive-Sud une progra mmat ion professionnel le d’une grande qualité artistique, riche et variée, de contribuer au développement des publics et au rapprochement avec les artistes, et de soutenir la création artistique professionnelle en arts de la scène.

Reconnu comme l’un des principaux leaders de la diffusion pluridisciplinaire sur la Rive-Sud et au Québec, il présente plus de 70 spectacles chaque année incluant un important volet scolaire.

COMMUNAUTAIRE

Le président de l’arrondissement Vieux-Longueuil, Benoît L’Écuyer,invite la population à une rencontre mensuelle avec les élus

Le Théâtre de la Ville deLongueuil récompenséau Gala des prix OPUS ainsiqu’au Gala de la BourseRI DEAU

DU 22 MARS AU 18 AVRIL 2018 • POINTSUD.CA4

Lancement du Répertoire des organismesd’entraide de BouchervilleTexte et photo: Ville de Boucherville

Le 19 février, la Ville de Boucherville a procédé au lancement du Répertoire des organismes d’entraide de Boucherville au Complexe aquatique Laurie-Eve-Cormier.

Pour l ’occasion étaient réunis, Jean Martel, maire de Bouchervi l le, Josée Bissonnette, conseillère municipale du district no 3 et déléguée auprès de la Table de concertation des organismes communautaires de Boucherville, plusieurs membres du consei l municipa l et de l ’administration de la Vil le ainsi que plusieurs représentants d’organismes du milieu communautaire.

« D e n o m b r e u s e s r e s s o u r c e s sont présentes pour accompagner les Bouchervilloises et les Bouchervillois.

C e réper toi re e s t le f r u it d ’u ne c o l l a b o r a t i o n é t r o i t e e t s o u t e n u e ent re la Vi l le de Boucher v i l le e t la Table de concertation des organismes communautaires de Bouchervi l le qui se sont mobilisées afin d’améliorer les condit ions de v ie des citoyens, pour favoriser un développement social du territoire plus cohérent et pour assurer une meilleure coordination des ressources d’entraide.

En mon nom personnel et en celui des membres du conseil municipal, je profite de cette tribune pour remercier chacun de vous réunis ici aujourd’hui ainsi que tous les partenaires et intervenants c om mu n au t a i r e s q u i s ’ i mpl i q u e nt quotidiennement au sein des organismes de Boucher v i l le », a mentionné Jean Martel, maire de Boucherville.

Ce répertoire est facile d’utilisation, i l présente les organismes d ’entraide selon différentes catégories et il décrit pour chacun : leur mission et la clientèle desservie, l’offre de services et d’activités ainsi que leurs coordonnées.

Parmi les ressources accessibles du répertoire, notons que le Centre d’action bénévole de Boucher v i l le (CABB) et le Centre d ’entra ide de Boucher v i l le constituent des références en matière d’entraide et de solidarité sociale pour les personnes vivant une situation difficile, des problèmes f inanciers ou d ’ordre personnel.

Des intervenants sont là pour les soutenir et les guider, en fonction de leurs besoins et de leur réalité, et ce, dans le respect et la confidentialité.

De plus, le projet Ponts de l ’entraide constitue une autre référence importante de ce réper toire. Un inter venant est disponible pour les citoyens qui souhaitent être accompagnés dans leurs démarches. Son rôle consiste à établir le lien entre les membres de la communauté bouchervilloise et les divers organismes.

La Ville de Boucherville tient également à souligner la généreuse contribution de Moisson Rive-Sud dans la réalisation de tous les projets de sécurité alimentaire.

Ce répertoire sera distribué à tous les organismes d’entraide reconnus par la Ville et il sera disponible dans tous les bâtiments municipaux ainsi qu’accessible en ligne au www.boucherville.ca.

COMMUNAUTAIRE

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DU 22 MARS AU 18 AVRIL 2018 • POINTSUD.CA5

DEL sélectionné parmiles membres de EBNTexte : Pierre Turbis Photo : Communications DEL

D é ve lopp ement é c onom ique de l ’agglomération de Longueuil (DEL) a été sélectionné parmi les membres de l ’European Business and Innovat ion Network (EBN), un réseau européen for mé de 150 cent res d ’ i n novat ion, d’incubateurs, d ’accélérateurs et de 70 organismes internationaux de soutien aux entreprises.

Constituant un cadre de référence pour le développement de start-ups et de PME innovantes, le réseau EBN compte seulement cinq organismes nord-américains certifiés membres de cette communauté internationale

La sélection de DEL fait suite à un audit de performance concluant, au regard des critères de qualité du réseau EBN. Ce faisant, DEL s’inscrit au sein d’un vaste réseau et a accès à des outils de développement

extrêmement performant parmi lesquels une plateforme de réseautage international, u n l ien pa r t icu l ier avec des projet s d’affaires collaboratifs, des connexions transfrontalières, des opportunités B to B, des ateliers et événements.

La directrice générale de DEL y voit une occasion privilégiée pour faire connaître les produits et services longueuillois. « Il s’agit également d’une fenêtre d’opportunité unique permettant à l ’économie sociale de se faire reconnaître, voire d’aborder les marchés d’exportation. », d’expliquer avec enthousiasme la directrice générale de DEL, Julie Éthier.

(Sur la photo : Geneviève Bourgoing, d i r e c t r i c e pr i n c ip a l e , s ou t i e n au x ent repr i ses , Ju l ie Ét h ier, d i rec t r ice générale, Éric Drainville, directeur des finances et des investissements)

COMMUNAUTAIRE

20 ambassadeurssont nommés dansle cadre du projet« l’économiesociale, j’achète! »Texte : Pierre Turbis – Photo : Pôle de l’économie sociale de Longueuil

Le 27 février, le Pôle de l ’économie socia le de Long ueui l présenta it une première cohorte de 20 ambassadeurs du projet « l ’économie sociale, j’achète! ». Formé d’entreprises privées, de villes et d’institutions publiques, ce groupe s’est engagé publiquement à s’approvisionner auprès d’entreprises collectives du territoire.

« Ensemble, nous avons décidé de faire les choses autrement. Nous avons misé sur l ’essor et l ’avenir de notre communauté

en accordant une place de choix aux entreprises d’économie sociale », a lancé Sylvie Parent, mairesse de Longueuil. De son côté, Brossard est officiellement de venue u ne v i l le a mba ss ad r ice de l ’économie sociale le 20 février dernier.

Les 20 ambassadeurs dont l’identité a été dévoilée le 27 février sont les suivants : Caisse Desjardins Charles-LeMoyne; Caisse Desjardins de Brossard; Caisse Desja rd i ns de Sa i nt-Huber t ; Ca isse Desjardins du Mont-Saint-Bruno; Caisse Desjardins du Vieux-Longueuil; Caisse Desjardins Pierre-Boucher; Cégep Édouard-

Montpetit; Commission scolaire Marie-Victorin; Développement économique de l ’agglomération de Longueuil (DEL); Groupe Robert; Magnus; Office municipal de Longueuil; Réseau de transport de Longueuil (RTL); Sak Sac; Université de Sherbrooke – Campus de Longueuil; Ville de Boucherville; Ville de Brossard; Ville de Longueuil; Ville de Saint-Bruno-de-Montarville; Ville de Saint-Lambert.

Stéphane Guérard, directeur général de Cer tex, a ment ionné sa f ier té de diriger une entreprise qui, non seulement emploie des personnes avec limitations

physiques mais aussi favorise le respect de l ’env ironnement en recyclant des textiles qui autrement iraient aux rebus.

L’agglomération de Longueuil compte près de 200 entreprises d’économie sociale.

S u p e r v i s é p a r DE L , l e Pô l e d e l ’économie socia le a pour mission de promouvoir l’économie sociale et d’appuyer le développement des entreprises qui se consacrent à améliorer la qualité de vie de la communauté et la préservation de l ’environnement.

DU 22 MARS AU 18 AVRIL 2018 • POINTSUD.CA6ENVIRONNEMENT

CHRONIQUE

Des voitures à l’hydrogène : une bonne idée?Mi-janvier le ministre de l’énergie et

des ressources naturelles, Pierre Moreau, annonçait l’implantation de deux stations de production et de distribution d’hydrogène, une à Québec et l’autre à Montréal, et l’ajout de 50 véhicules à hydrogène à sa flotte. Ces stations s’ajouteraient à celle de Trois-Rivières et celle située dans l’agglomération de Longueuil (Brossard).

Cette annonce a suscité beaucoup d’interrogations : les voitures à hydrogène représentent-elles un gain environnemental?

Mais d’abord, comment fonctionne une voiture à hydrogène ? Ce sont des véhicules dont la source d’alimentation provient non pas de batteries mais bien d’une pile à combustion alimentée par de l’hydrogène. La rencontre contrôlée entre ce gaz et l’oxygène produit de l’énergie qui propulse la voiture.

Des avantages

Ce type de voiture possède des avantages : elle peut parcourir 500 km avec un plein et celui-ci s’effectue en 5 minutes. Les voitures électriques augmentent constamment leur autonomie, mais le temps de recharge est actuellement nettement supérieur à 5 minutes.

La voiture ne produit pas de résidu, contrairement aux voitures à combustion à essence. Elles démarrent maintenant très bien au froid, même mieux que la voiture à essence, dit-on. Longtemps craint, elles

ne présentent aucun risque d’explosion et de ce point de vue, «le système peut résister aux pires collisions avec ses réservoirs en matériaux composites», soutient Loïc Boulon de l’Institut de recherche sur l’hydrogène.

Des inconvénients

Mais il y a des désavantages importants par rapport à la production, la distribution et le storage. Postulons que la production de l’hydrogène se fera par électrolyse de l’eau au moyen d’une source d’énergie propre (hydroélectricité) : on envoie un courant électrique dans l’eau qui sépare les deux gaz, l’oxygène et l’hydrogène. Cependant, cette opération nécessite beaucoup d’énergie, de même que des métaux coûteux et une grande quantité d’eau.

Les défenseurs de cette méthode affirment toutefois qu’au Québec on pourrait réaliser l’opération en utilisant l’énergie provenant de l’hydroélectricité à l’extérieur des heures de pointe au moment où celle-ci est disponible en quantité et où elle se perd.

La distribution représente un défi. Pour distribuer la même énergie, il faudrait 15 fois plus de camions pour transporter l’hydrogène jusqu’à la pompe qu’il en faudrait pour l’essence. De plus, une station de remplissage coûte au minimum 3 millions de dollars car elle requiert un équipement particulier.

À ce prix, on peut craindre que les stations de distribution soient rares. Les bornes électriques sont nettement plus avantageuses car moins coûteuses à installer et l’alimentation à domicile est facile.

Toutes ces pertes d’énergie depuis la fabrication de l’hydrogène jusqu’à la pompe se traduisent par un coût est plus élevé pour le consommateur. Selon Simon-Pierre Rioux de l’Association des véhicules électriques (AVEQ), considérant l’expérience de la Californie, «il en coûterait 14 fois plus cher de parcourir 100 km avec un véhicule à l’hydrogène comparativement à un véhicule électrique».

Fin janvier, Philippe Mercure du journal La Presse a fait connaître l’opinion de plusieurs experts venant de divers milieux par rapport à l’annonce du ministre Moreau : Normand Mousseau, physicien à l’Université de Montréal et ex-coprésident de la Commission sur les enjeux énergétiques estime que cette décision n’a aucun sens sur les plans scientifique ou économique.

De son côté, Pierre-Olivier Pineau, spécialiste en énergie à HEC Montréal affirme que le projet n’est d’aucune utilité. Quant à Patrick Bonin de Greenpeace, il juge contreproductif de dépenser de l’argent qui pourrait être mis dans l’électrification des transports.

Se questionner et questionner

Pierre Langlois et Daniel Breton, cosignataires d’un article dans Roulez électrique, démontrent les limites de l’hydrogène et concluent quant au projet du ministre Moreau : «nous ne pouvons que nous poser des questions sur le sérieux du gouvernement en ce qui a trait à sa volonté réelle de faire cette fameuse transition énergétique dont il nous parle tant».

Finalement, comme le souligne Simon-Pierre Rioux de l’AVEQ, le Rapport du Conseil Consultatif commandé par le Premier Ministre du Québec sur l’économie et l’innovation «Agir Ensemble», présidé par Monique Leroux, prônait le développement des véhicules électriques : «Il n’y a aucune mention de voitures à l`hydrogène dans le rapport du Conseil Consultatif».

Avant les élections, bien des questions à poser à nos candidats : que feraient-ils, eux, pour favoriser la transition énergétique au Québec?

Hélène Crevier,Membre du mouvement citoyen Alerte Pétrole Rive Sudinfo@alertepetrolerivesud.orgwww.alertepetrolerivesud.org

Hélène CrevierAlerte Pétrole Rive-Sud

Photo : radio-canada

DU 22 MARS AU 18 AVRIL 2018 • POINTSUD.CA7ENVIRONNEMENT

Formation d’un comité afin de trouverune solution au problème de bruit à Saint-LambertTexte : Pierre Turbis Photo : Tourisme Montérégie

Le 12 mars, la mairesse de Montréal, Va l é r i e P l a nt e , l e m a i r e d e S a i nt-Lambert, Pierre Brodeur, la ministre du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements cl imat iques , Isabel le Melançon et la députée de Laporte et whip en chef du gouvernement, Nicole Ménard, se sont rencontrés pour tenter de trouver une solution au problème du bruit provenant du Parc Jean Drapeau qui af fecte les Lambertois tout au cours de l ’été.

Au terme d’une rencontre d’une durée d ’une heure, la déclaration suivante a été émise par tous les participants : « Il est convenu de poursuivre le travail de rapprochement entre les deux villes. Il est également convenu que la recherche et la mise en œuvre d’une solution devra être élaborée à l ’a ide des partenaires institutionnels. »

Plus précisément, le maire Brodeur a déclaré que les parties se sont entendues sur l’importance d’étudier des propositions à court, moyen et long terme. Pour y arriver, on procédera à la formation d’un comité de travail.

L es pa r t ies en présence ver ront également à la normalisation des relations entre les fonctionnaires des deux villes, le tout dans l ’optique d’une ouverture réciproque et d’échanges d’information.

« C onsidéra nt la bon ne volonté manifestée par tout le monde, il y a lieu d’être optimiste », a mentionné le maire Brodeur à Point Sud.

« L’approche est différente à la table de discussion et il est clair que le mandat de tous est de diminuer les décibels à Saint-Lambert les soirs d’événements.

Je répète que Saint-Lambert n’est pas contre la tenue de concerts au Parc Jean Drapeau.

Au contraire, nous sommes fiers de cet élément essentiel de l ’offre culturelle estivale dans la région métropolitaine », a ajouté le maire.

Enf in, les part ies impliquées ont annoncé qu’el les étudieront toutes les solutions techniques et technologiques p e r m e t t a n t l a r é d u c t i o n d u b r u i t a f i n d ’e n g a g e r Mont r é a l e t S a i nt-Lambert sur la voie d’une cohabitation harmonieuse.

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DU 22 MARS AU 18 AVRIL 2018 • POINTSUD.CA8

URGENT : Inform’ellerecherche des bénévolesLe droit de la famille vous intéresseet vous aimez apprendre?Vous voulez aider et faire une différence?Inform’elle a besoin de vous!

L’organisme recherche des femmes bénévoles pourson service d’information juridique téléphoniqueune demi-journée par semaine.

Pour relever ce défi stimulant, aucuneconnaissance en droit n’est requise mais votreparticipation à la séance d’Introduction aubénévolat en droit de la famille est obligatoire.

Animée par des professionnelles, cette séance de4 jours effectue un survol des notions de base dudroit familial.

La prochaine séance aura lieu :les 16, 18, 20 et 23 avril 2018 de 9h à 16h.Lieu : 3757, rue Mackay à Saint-Hubert. Coût : 30 $.

Renseignements supplémentaires : www.informelle.osbl.ca.Inscription obligatoire avant le début de la séance :450 443-3442.

COMMUNAUTAIRE

Malgré le fait qu’une majorité de gens au Québec fréquente les réseaux sociaux comme Facebook, Linkedin ou Instagram, peu de gens connaissent véritablement les risques et conséquences qu’u ne mauva ise ut i l i sat ion peut engendrer.

Que ce soit pour éviter le vol d’identité et la fraude ou même pour se protéger contre des recours en diffamation, il faut toujours réfléchir avant de publier quoi que ce soit sur les réseaux sociaux. On ne peut publier n’importe quel état d’âme, colère, rumeurs et autres au nom de la liberté d’expression.

Ce n’est pas parce que « tout le monde le fait », que c’est facile ou que l’on suppose que les informations sont non accessibles au public, qu’il n’y a pas de conséquences. En fait, saviez-vous que tout ce que vous écrivez est conservé dans les bases de données du site et peut être retracé et ce même si vous l’avez supprimé ?

La plus grande prudence est aussi de mise lorsque vous voulez publier vos photos et vidéos, surtout lorsque sur vos photos et vidéos figurent d’autres personnes.

Chacun a le droit à son image et la publication d’une image sur laquelle une personne est facilement reconnaissable n’est autorisée qu’avec son consentement.

On publie une photo de vous sans votre consentement ? Sachez que vous pouvez faire retirer la photo en avisant Facebook de votre droit à l’image.

C ’e s t au s s i avec beaucoup de prudence que vous devez considérer la publication de photos personnelles où figurent vos enfants.

D e n o s j o u r s , d e s m i l l i o n s d’images d’enfants se promènent sur le web. Ces photos qui paraissent si inoffensives peuvent devenir une source d’intimidation, d’utilisation par des prédateurs…

Sachez que les parents séparés, doivent être d’accord tous les deux pour publier une photo ou des informations personnelles de leurs enfants, et ce, en vertu de l’autorité parentale.

C’est d’ailleurs un sujet qui nécessite une discussion préalable entre parents en ces temps d’exposition personnelle à grande échelle.

N ’ o u b l i e z p a s q u e v o t r e responsabilité est engagée à chaque publication.

L’ information contenue dans le présent article est d’ordre général. Elle ne prétend pas répondre à tous les cas de figure. Pour de plus amples renseignements concernant le droit familial, téléphonez à la l igne d ’ information jur idique d ’ Infor m’e l l e 450 4 43-8221 ou au 1 877 443-8221 (sans frais) ou consultez une personne exerçant la profession d’avocat ou de notaire.

Les dangers des réseaux sociaux : diffamation et photos d’enfants Par Laurence Hamel, étudiante en droit

DU 22 MARS AU 18 AVRIL 2018 • POINTSUD.CA9

Les chroniques du Foyer : 140 ans plus tardPar Manon Beauchesne, technicienne en loisir

Par un beau matin de printemps, la neige commence à fondre, l ’eau ruisselle des balcons, les rues deviennent boueuses et l ’odeur d’humidité nous chatouille les narines. Le petit Pierre 6 ans, marche en direction du Jardin de l ’enfance situé au Foyer St-Antoine. Il aff iche une mine radieuse, il va retrouver ses amis avec qui i l peut jouer et passer la journée. Son meilleur ami Michel, lui, demeure sur les lieux, i l n’a plus ses parents, i l est orphelin.

Arr ivée sur place Sœur Christ in sonne la cloche, il est temps d’entrer à l ’ intérieur pour le début de la journée.

Dans la salle il y a des bancs alignés le long du mur ou Pierre et Michel peuvent s’amuser ensemble. L’heure du dîner a vite tôt fait de retentir, il est temps que nos jeunes comparses remplissent leurs petits bedons. Pierre récupère dans sa boîte à lunch de métal brune son sandwich qui

est constitué de 2 tranches de pain un peu trop sec, d’une tranche de ‘’balloney’’ et de moutarde.

L’avant-midi avait passé si vite. Après ce fest in, les sœurs amènent tous les enfants et les pensionnaires pour prendre pendant quelques minutes, un grand bol d’air frais dans la cour arrière. Le rire des enfants font plaisir aux pensionnaires du Foyer. La journée tire à sa fin, Pierre retourne à la maison et Michel, le cœur léger, retourne à l ’intérieur pour donner un coup de main à sœur Christin avec les tâches ménagères journa l ières. I l a tellement hâte à demain pour revoir son ami…

Michel aide sa fille Julie à retirer son manteau de printemps rose, sa tuque, son foulard et la boue accumulée sur ses roues. Il a fait beau encore aujourd’hui.

Julie lui parle de sa journée au centre de jour. Ce matin nous avons joué des tam-tams. Nous avons aussi fait des exercices physiques sur la danse des

canards, Agadou et Pied de poule tout ca l ’a fait bouger, c’est tellement drôle et amusant, l ’avant midi avait passé si vite.

Après avoir mangé son sandwich au jambon, salade, tomate, fromage et mayonnaise, on amena Julie et ses amis dans la cour arrière pour y jouer au bingo sur les tables de pique-nique. Carole, la meilleure amie de Julie s’assoie toujours à ses côtés car c’est elle qui place les petites ‘’pinouches’’ en plastique sur les numéros. À deux, elles ont gagné un livre à colorier sur les papillons. Elles se demandaient comment elles allaient le partager ? En le coloriant ensemble un samedi.

Lorsque le papa de Carole est venu la chercher à la f in de la journée au centre, Julie lui demanda son numéro de téléphone qu’il nota sur un morceau de papier et mit celui-ci dans la poche de son manteau. Michel prit le papier sur lequel il était inscrit : Appelez-moi pou r que nos f i l les se rencont re au 450-555-0000 signé Pierre.

Aujourd’hui ce n’est plus un hospice ou un jardin de l’enfance, mais un centre de jour et un répit /dépa nnage pour les personnes handicapées physiques et intel lectuel les. I l continue d ’aider les personnes les plus vulnérables. Les souvenirs du Foyer St-Antoine demeurent à jamais gravés dans nos cœurs et notre mémoire.

Si vous avez une histoire à raconter ou des photos, veuillez nous transmettre le tout par la poste au : Les chroniques du Foyer St-A ntoi ne de L ong ueu i l , 150 r ue Gra nt , L ong ueu i l , Québec , J 4 H 3 H 6 , p a r c o u r r i e l a u c e n t r e j o u r . a u b e r g e @ v i d e o t r o n . c a ou par téléphone au 450-679-6654

En attendant notre prochain rendez-vous, nous vous invitons à visiter notre site internet au www.foyerstantoine.ca

LOCATIONS DE SALLES et d’espaces à bureauxau coeur du patrimoine du Vieux-Longueuil dans un décor enchanteurCommuniquez avec nous. Tél. : 450-679-6654150, rue Grant, Longueuil Québec J4H 3H6

COMMUNAUTAIRE

CHRONIQUE

DU 22 MARS AU 18 AVRIL 2018 • POINTSUD.CA10

À la recherche d’une première chanceAndréa, diplômée en chimie indus-

trielle d’un institut technique du Chili, vit au Canada depuis 3 ans, elle maitrise bien le français. Elle a accumulé environ 5 années d’expérience professionnelle dans son domaine de formation avant d’immi-grer au Canada.

Un peu nerveuse, elle participe, ce matin, à son premier entretien d’embauche pour un poste de technicienne en labora-toire, disponible dans une entreprise de la Rive-Sud. Après les présentations d’usage, la conseillère en RH, accompagnée du di-recteur du laboratoire, s’adresse à Andréa :

- Madame Andréa, parlez-nous briève-ment de vos expériences de travail et dites-nous en quoi elles sont pertinentes avec les exigences du poste qui vous intéresse?

Un malaise peut s’installer dans une telle situation vécue par la plupart des per-sonnes immigrantes n’ayant pas encore eu l’occasion, comme Andréa, de prendre de « l’expérience canadienne » selon l’expres-sion consacrée.

Comment répondre à cette question inévitable? Cela demande de la prépa-ration. Andréa fait partie du groupe de jeunes en âge de travailler (15-44 ans) qui représentent plus de 66 % personnes immigrantes admises au Québec de 2012 à 2016. Dans ce groupe, on compte aussi des jeunes qui n’ont pas de qualifications suffisantes pour un emploi et qui devront envisager un retour aux études.

Adapter les pratiques de recrutement à la diversité interculturelle

Ce genre de situation, difficile à vivre pour les candidats, pose également un défi aux employeurs. Ils devront se docu-menter au préalable sur la formation et les diplômes des candidats issus de l’immi-gration, sur la nature des entreprises étrangères mentionnées au curriculum vitae et sur le contenu des tâches et res-ponsabilités exercées par ces personnes.

En réalité, beaucoup d’employeurs doivent adapter leurs pratiques de recru-tement afin de bénéficier pleinement des talents disponibles dans un marché du travail de plus en plus diversifié.

Dans son offre de services à la clien-tèle immigrante, la Maison internationale de la Rive-sud (MIRS) supporte des jeunes immigrants dans leur démarche d’inté-gration au marché du travail québécois et peut aussi aider des employeurs à s’adapter aux nouveaux défis de la gestion de la diversité interculturelle. (1)

Expérience canadienne de travail

Le Programme Connexion com-pétences, subventionné par Emploi et Développement social Canada (EDSC), est conçu pour les jeunes personnes immi-grantes qui veulent acquérir une première expérience canadienne de travail signifi-cative et durable.

Elles auront la possibilité de découvrir nos cultures d’entreprise et les divers sec-teurs d’activités économiques du Québec.

Les principales activités auxquelles sont conviés les participants portent sur le marché du travail et les législations qui l’encadrent, l’élaboration du bilan de com-pétences transférables et la préparation aux entretiens d’embauche et aux contacts avec les employeurs potentiels. En tout, le programme est d’une durée d’environ 26 semaines dont 20 semaines en emploi.

Ce programme exige la participation d’employeurs qui acceptent d’embaucher une jeune personne immigrante quali-fiée, présélectionnée et très motivée. Une subvention salariale de 50 % du salaire est disponible aux employeurs participants.

Les jeunes immigrants (moins de 31 ans) en recherche d’emploi doivent communiquer avec l’une ou l’autre des personnes suivantes :

• M. David Riviera au 450-445-8777, poste 234: sa cohorte débutera le 11 juin 2018

• Mme Cristiana-Maria Sava au 450-445-8777, poste 236: sa cohorte débutera le 9 juillet 2018

Employabilité et aide à la recherche d’emploi

Parmi les personnes immigrantes ad-mises, certaines ayant suivi leurs parents, ont trop peu de qualifications pour trouver un emploi et la MIRS leur propose, en par-tenariat avec Emploi-Québec, du soutien individuel de placement en emploi ou de retour aux études. Des aides financières sont proposées aux employeurs afin de leur permettre d’embaucher et de main-tenir en poste des candidats très engagés dans leur avenir professionnel.

Ce service de soutien à la recherche d’emploi vise les immigrants qui sont rési-dents permanents depuis moins de 5 ans et qui ont un niveau de scolarité équivalent au secondaire 5 ou 12 années d’études et moins, hors Québec ou un DEP.

M. Ghani Benhassel, conseiller en emploi, est responsable de ce programme et peut être rejoint au 450-445-8777, poste 249 pour les demandes d’informations et les prises de rendez-vous.

(1) Le Guide pratique de la gestion de la diversité interculturelle en emploi, Emploi-Québec(http://www.emploiquebec.gouv.qc.ca)

Gérard DeschênesPrésident du CA de la MIRSger.deschenes@gmail.com

CHRONIQUE

Gérard Deschènes chroniqueurPrésident du C.A. de la MIRS

COMMUNAUTAIRE

Devenez bénévole

1650, avenue de l’Église, Longueuil 450 465-1803 www.lamosaique.org

Au coeur de la communauté

DU 22 MARS AU 18 AVRIL 2018 • POINTSUD.CA11CULTURE

Retrouver sonadolescence grâce àla poésie

Texte et photo : Pierre Turbis

Trois ans après l’adoption sous bâillon du projet de loi 10, le Conseil central de la Montérégie CSN dénonce ce qu’il appelle les impacts néfastes de la réforme Barrette sur le personnel du CISSS de la Montérégie-Centre. Selon le syndicat, cet te réforme qui désorganisera it le réseau de la santé et des services sociaux s’en prend directement aux conditions de travail du personnel.

C ’e s t l e 6 f é v r i e r 2 01 5 q u e l e gouvernement Couillard adoptait sous le bâillon le projet de loi 10 qui entraînait la création de mégastructures. C’est à ce moment que le CISSS de la Montérégie-Centre a été créé, devenant un des trois

CISSS montérég iens . Trois a ns plus tard, la réorganisation est loin d ’être complétée et le bilan de cette réforme est sombre. Dans la région, cette réforme a plusieurs effets négatifs. Les ressources du réseau, aussi bien les gestionnaires que les travailleuses et travailleurs, sont monopolisées pour gérer la réforme au lieu de se consacrer aux soins et services à la population.

« Dè s son adopt ion, l a ré for me Barrette avait pour objectif de bâillonner l e ré s e au . E l l e c onc e nt r a i t c om me jamais les pouvoirs entre les mains d’un ministre qui n’écoute personne. El le voulait faire taire celles et ceux qui ont à cœur d’offrir des services de qualité à la population. Heureusement, les voix

continuent de s’élever dans la région contre cette réforme et c’est bien ce que nous entendons continuer de faire dans les prochains mois », explique Annette Herbeuval, présidente du Conseil central de la Montérégie-CSN.

Une réforme qui brime les droits du personnel

En plus de la fusion d’établissements, le projet de loi 10 force maintenant la renégociation de la convention collective locale du personnel du réseau de la région. Pour le Sy ndicat de t rava i l leuses et travailleurs du CISSS de la Montérégie-Cent re- CSN, cet te négociat ion doit permettre d’agir sur des enjeux comme la surcharge de travail, l ’épuisement et la

pénurie de personnel. C’est pourquoi le syndicat veut obtenir plus de stabilité, une plus grande conciliation travail-famille-études et moins de précarité au travail.

« Après des années de compressions et les ef fets de la réforme Barrette, i l est grand temps de mettre des efforts pour améliorer les conditions de travail du personnel . La réforme Barret te a assez brimé les droits du personnel ! Le CISSS de la Montérégie-Centre doit se mettre à l ’écoute des préoccupations du personnel. Il faut offrir plus de stabilité et de meil leures conditions de travail pour améliorer les soins à la population de la région, retenir son personnel et attirer la relève », a lancé Jean Mercier, président du syndicat.

Texte et photo : Pierre Turbis

Le 22 février, l ’écrivaine Jennifer Tremblay procédait au lancement de son recueil de poésie intitulé Cendrillon au pays des cannibales.

Reprise de textes rédigés par l’auteure lorsqu’elle avait entre 14 et 18 ans sous le titre Histoire de foudre, revoici donc la plume adolescente maintenant présentée sous un nouveau t itre chez Soulières éditeur.

Jennifer Tremblay relève brillamment le défi de rendre l’écriture poétique accessible à travers le plaisir des mots. L’idée de reprendre les poèmes de l ’adolescence est un hommage à cette période de la vie où tout est encore possible.

Le lecteur est emporté dans un voyage au rythme des battements du cœur de la jeune fille.

Chacun sera touché et ne pourra résister à une irrésistible invitation à v isiter les autres œuvres de madame Tremblay, dont la carrière est remplie de titres qui lui ont valu de nombreuses récompenses.

Le Conseil centralde la Montérégie-CSNdénonce la réformeBarrette

DU 22 MARS AU 18 AVRIL 2018 • POINTSUD.CA12

Carole Lavallée présidentede la CSMV

Merci à nos bénévoles!D e p u i s p l u s i e u r s a n n é e s , l e s

com m is s a i re s t ien nent à sou l ig ner l ’engagement des bénévoles auprès des jeunes. Au cours de la soirée du 21 mars dernier, nos précieux bénévoles ont eu droit à des prestations d’élèves talentueux, notamment d ’élèves en concentration musique et en théâtre à la CSMV.

J ’en prof ite pou r ré itérer not re reconnaissance envers nos bénévoles et les féliciter pour leur engagement et leur participation au dynamisme de la vie des écoles et des centres.

Avec générosité, ceux-ci consacrent un temps précieux à l’enrichissement de la vie culturelle, sportive et communautaire du milieu scolaire et grâce à leur assiduité auprè s d e s j e u ne s , d e nombre u s e s campagnes de prévention, des activités et des sorties de tout genre peuvent se réaliser.

Chaque établissement a son noyau de bénévoles dévoués ce qui fait de la Commission scolaire Marie-Victorin une organisation dynamique, avec des élèves jeunes et adultes bien visibles sur la scène culturelle, sportive ou communautaire.

Nos bénévoles sont présents, entre autres, au sein des conseils d’établissement, des nombreux comités qui s’activent dans l’école, lors des événements, des activités et sorties spéciales, bref, ils font partie intégrante de la vie à l’école, et surtout, ils sont tous réunis autour de la cause de l’éducation publique.

Pa r tena i res i r remplaçables , nos bénévoles contribuent à faire de l’école ou du centre un lieu d’épanouissement et de croissance pour les jeunes. Qu’ils apportent une aide régulière ou plus ponctuelle, leur soutien est essentiel et nous les en remercions chaleureusement!

Merci, chers bénévoles, d ’être des acteurs importants dans chacun des milieux et d’y faire une différence grâce à votre dévouement. Tous les élèves, les directions et le personnel de la CSMV se joignent aux membres du Conseil des commissaires pour vous dire BRAVO et MERCI !

La présidente

CHRONIQUE

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ÉDUCATION

DU 22 MARS AU 18 AVRIL 2018 • POINTSUD.CA13

La Fondation du cégep Édouard-Montpetit appuiefinancièrement les étudiants méritants

ÉDUCATION

Texte : Pierre Turbis Photo : Fondation Cégep Édouard Montpetit

La Fondation du cégep Édouard-Montpetit a profité des récentes Journées de la persévérance scolaire pour souligner le travail et la persévérance de 19 étudiants, qui ont chacun reçu une bourse de 750 $.

Cet appui de 14 250 $ remis en bourses est possible grâce à la Coop Édouard-Montpetit , à l ’Association des cadres et au Syndicat des professionnels du Cégep. Additionné aux bourses remises

au Gala de la Fondation de décembre 2017, ce soutien totalise plus de 63 000 $ remis par la Fondation et ses différents partenaires pour souligner l’engagement et la réussite des étudiants.

Sur place, la directrice des études Josée Mercier a félicité les boursiers et a rappelé à tous les étudiants qu’ils ne sont pas seuls dans leur parcours scolaire : « Plus de 1000 personnes œuvrent sur nos deux campus, en classe comme dans les activités qui animent votre environnement, pour favoriser vos apprentissages et votre

développement. N’hésitez pas à faire appel à eux et à profiter des services d’aide à la réussite ! » À ce jour, plus de 2400 bourses ont été offertes par la Fondation, soit plus d’une centaine chaque année, ce qui fait une différence dans le parcours des étudiants.

À propos de la Fondation du cégep Édouard-Montpetit

La Fondation est un levier dynamique d ’avancement inst itut ionnel mis à la disposition de la communauté collégiale.

En col laboration avec ses partenaires internes et externes, elle contribue au financement de projets qui appuient les étudiants. Depuis 1994, la Fondation a injecté plus de 11 millions de dollars en argent et en équipements au Cégep. Cela représente plus de 830 projets parascolaires et pédagogiques, stages internationaux, colloques et conférences.

P o u r e n s a v o i r p l u s s u r l a Fondation, ses bourses ou act iv ités : www.fondation.cegepmontpetit.ca.

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DU 22 MARS AU 18 AVRIL 2018 • POINTSUD.CA14SANTÉ

À chacun son relaisDéjà la mi-mars et les préparatifs

des 6 Relais pour la vie de la Rive-Sud vont bon train. En 2018, les 6 Relais de la Rive-Sud souhaitent amasser 709 900 $ (10 M$ à l ’échelle provinciale).

Les agentes de développement et leurs comités organisateurs espèrent regrouper encore plus de participants cette année que l ’an dernier. «Ce sont vraiment des événements magiques dont on entend parler, mais dont on ne comprend pas complètement la magie tant qu’on n’y a pas participé». En effet, c’est sur le site, la journée même, a lors que l ’émotion

s’installe et se partage que l ’événement du Relais pour la vie prend tout son sens.

Entre la dernière f in de semaine de mai et la mi-juin, les 6 événements charnières de la Société canadienne du cancer se succéderont, sans jamais pour autant se ressembler. Chaque événement est construit et coloré à l’image du comité organisateur.

C er ta i ns membres du com ité e t cer ta ines équipes demeurent f idèles, année après année à ce qu’ils qualifient de LEUR Relais. «Nous avons un sentiment

d’attachement très fort envers notre Relais. J’ai participé à 3 Relais de différentes vi l les et c’est celui-ci [Longueuil] qui nous ressemble le plus», explique un capitaine d’équipe du Relais pour la vie de Longueuil depuis 5 ans.

Que les marcheurs recherchent paix, recueillement, dynamisme, animation ou esprit de communauté, il est assuré qu’ils trouveront ce qu’ils cherchent parmi les 6 Relais pour la vie de la Rive-Sud.

«Sur notre territoire, nous avons la chance d ’avoir des Rela is dont les

person na l ités sont t rès d i f férentes . Nous avons deux Relais qui sont plus traditionnels, deux qui sont plus urbains, puis deux autres qui sont très axés sur la communauté de leur ville» explique Gaëlle Drouin, agente de développement à la SCC. Les groupes de col lèg ues , d’amis et de proches sont tous invités à former une équipe pour démontrer leur soutien dans la lutte contre le cancer. Pour vous joindre à notre belle aventure, inscrivez-vous au www.relaispourlavie.ca ou contactez-nous au 450-442-9430 pour plus d’informations et pour trouver VOTRE Relais.

La Ville a célébré, le 15 février, la 33e cérémonie de l ’Ordre du mérite de Brossard qui s’est déroulée au Centre soc ioc u lt u re l . L a ma i resse , Doreen Assaad, présidait cette soirée des plus prestigieuses en compagnie de plusieurs conseillers municipaux. Ils ont remis les honneurs à cinq citoyens d’exception dont le parcours remarquable et les réussites dans leur champ d’expertise sont dignes de mention.

L’Ordre du mérite est la plus haute distinction décernée par la Ville à ses c itoyens. E l le honore des personnes s’étant démarquées de bril lante façon d a n s l ’u n d e s dom a i ne s s u i v a nt s : scientifique, culturel, sportif, humanitaire, environnemental éducationnel, économique et communautaire.

Les lauréats de l’Ordre du mérite 2018 :• M. Suong Van Hoa - secteur scientifiquePrésenté par M. Christ ian Gaudette, conseiller municipal (secteurs C-B)

• M. Réjean Parent - secteur économique Présenté par Mme Sylvie DesGroseilliers, conseillère municipale (secteurs L-M-N)

• Mme Louise Laplante - secteur culturel Présentée par Mme Monique Gagné, conseillère municipale (secteur A)

• M m e J o h a n n e S a v a r d - s e c t e u r communautaire Présentée par Mme Julie Bénard, conseillère municipale (secteurs P-V)

• M. Benoit Raymond - secteur sportif Présenté par Mme Michel le J . Hui, conseillère municipale (secteurs L-N-J-X-Y)

La Ville félicite les lauréats 2018, dont la persévérance, l ’audace, le leadership et la passion ont caractérisé cette 33e édition. Les citoyens qui connaissent des personnes au cheminement remarquable dans leur entourage sont invités à surveiller la pér iode de mise en candidature à l ’automne prochain af in de proposer de futurs lauréats pour cette cérémonie d’envergure.

33e édition de l’Ordre du mérite de Brossard

Cinq citoyens d’exceptionreçoivent la plus hautedistinction de la Ville

Les cinq lauréats de la soirée entourant Doreen Assaad, mairesse de Brossard : Louise Laplante, Benoit Raymond, Johanne Savard, Suong Van Hoa, et Réjean Parent.

DU 22 MARS AU 18 AVRIL 2018 • POINTSUD.CA15COMMUNAUTAIRE

La CCIRS est fière des entreprises finalistes qui font rayonner la Rive-Sud pour la 34e édition des Prix Excellence 2017-2018 !Texte et photo : CCIRS

Plus de 200 personnes ont assisté ce soir au dévoilement des entreprises finalistes du prestigieux concours des Prix Excellence de la Chambre de commerce et d’industrie de la Rive-Sud (CCIRS).

La 34e édition du Gala Dominique-Rollin se t iendra le 2 mai prochain à l ’Étoile du Quartier DIX30.

Une ambiance fébrile régnait au Groupe Serdy lors de l ’annonce des finalistes des 10 catégories.

« C’est toujours excitant d’assister au dévoilement des finalistes, parce qu’on se rend compte du dynamiste et de la grande qualité des entreprises de notre région. C’est aussi une grande fierté de savoir

que nos entreprises contribuent aussi activement à l ’économie du Québec. » Catherine Brault, présidente de la Chambre de commerce et d’industrie de la Rive-Sud

Réparties en 10 catégories distinctes, les 30 entreprises finalistes sont officiellement dans la course pour les grands honneurs du Gala Dominique-Rollin, qui se tiendra le 2 mai prochain, à l ’Étoile du Quartier DIX30.

Lors de cette soirée de couronnement, seront également décernés le prix Entreprise de l’année, le Prix Coup de coeur, ainsi que le Prix Développement durable décerné à l’entreprise qui a démontré un souci quant à la préservation de l ’environnement.

Le Gala Dominique-Rollin sera animé par Anaïs Favron. Quant au jury, il est

présidé pour une première année par Maître Jean-Jacques Rainvil le, avocat à la f i rme Dunton-Rainv i l le . Enf in, madame Isabelle Lemieux, CPA et CA, chez Demers Beaulne, agit à t itre de vérif icatrice of f iciel le des cahiers de candidatures.

Il est possible de réserver vos billets pour cette 34e édition du concours via ccirs.qc.ca. Félicitations aux f inalistes et place au 34e Gala Dominique-Rollin le 2 mai prochain!

À propos de la CCIRS

L a C C I R S e s t le t roi s ième plu s important regroupement d ’affaires au Québec. Forte d’un membership important, soit près de 2000 membres, la CCIRS contribue de façon représentative à la

communauté d’affaires de la Rive-Sud. Grâce à sa portée régionale, elle est en mesure de mieux défendre les intérêts de ses membres et agit concrètement, avec ses partenaires, à la croissance économique du territoire.

La CCIRS est affiliée à la Fédération des Chambres de commerce du Québec (FCCQ).

Rangée du haut : Luc Marchand- Claude Ste-Marie Sport, Dominique Genest- Collège Durocher St-Lambert, Karine Pomerleau- Trans-Herbe, Josée Prévost- Maison de la course, Danielle Danault- Cardio Plein Air, Isabelle Gendron- Éco Cuisine Design, Catherine Hartle- Distribution Axessorize, Karim Abouzeid- MagnorRangée du milieu : Eli Akouri- Taje Akoury Construction, Étienne Gauthier- Simaudio, Rémi Pelletier- Consortech, Ali Tavassoli- Coencorp consultant corporation, Sarah Fortin- Planète Hollywouf, Johanne Guertin- Constructions Bâtiment Québec, Jean-François Archambault- La Tablée des Chefs, Stéphane Guérard- CertexRangée du bas : Étienne Rivard-Infrastructel, Louis Lavigne- JCB Entrepreneurs Généraux, Anthony Deraps- Be One Breed, Gino Deschamplain- Enviro-Option, Julien Charbon-neau- Technologie Supérieure d’Alliages Co., Iké Nault- Logiag, Alain Pérusse- Prévention incendie Safety first, Hugo Leclerc- Idenco

Vente d’arbres et de composteursCommandez-les en ligne dès maintenant!

La Ville de Saint-Lambert organise à nouveau sa vente d’arbres et de composteurs annuelle. Tout comme l’an dernier, pour faciliter le déroulement de la journée, la commande et le paiement des arbres et des composteurs se feront au préalable en ligne.

Choix d’arbres

Pour l’occasion, 100 arbres et arbustes de neuf essences di f férentes, dont la taille variera entre 80 cm et 1,5 m, seront proposés à faible coût aux citoyens. Les arbres offerts sont à petit, moyen et grand déploiement.

Majoritairement d’essences indigènes, les variétés sélectionnées sont peu présentes à Saint-Lambert et bien adaptées aux conditions locales.

Parmi la sélection disponible, certaines encourageront aussi les aménagements comest ibles . Pour les découv r i r, les citoyens peuvent visiter dès maintenant le www.saint-lambert.ca.

Achat des arbres et des composteurs

Les citoyens sont invités à visiter le site d’inscription des activités de loisirs dès ma intena nt et jusqu’au 31 ma rs pour effectuer leur achat. Cette étape sera nécessaire, puisqu’aucun arbre ou composteur ne pourra être acheté sur place. Pour pouvoir faire leur achat, les citoyens devront avoir en main leur carte citoyen valide et une carte de crédit Visa ou Mastercard.

Un maximum de deux arbres et de deux composteurs sera autorisé par foyer et leur disponibi lité sera accordée au premier arrivé premier servi.

Journée de récupération des arbres et des composteurs

La journée d’arbres et de composteurs, qui s’inscrit dans le plan de développement durable de la Ville, est organisée pour stimuler la biodiversité et la résilience forestière de la ville. Les citoyens pourront y récupérer leur achat sur présentation du reçu de confirmation :

Samedi 5 mai, de 9 h à 12 hau parc du Village

S u r p l a c e , d e s k i o s q u e s env ironnementau x permet t ront au x citoyens de recevoir des conseils utiles sur la plantation et l’entretien des arbres, le démarrage d’un projet de compostage à la maison et plusieurs autres sujets. I ls pourront aussi se procurer Guide municipal du choix d’arbres à planter. Au moment de récupérer leur arbre, ils recevront la terre et le paillis nécessaires à sa plantation.

Plantation des arbres

Pou r cont r ibuer à la su r v ie des arbres, leur plantation devra être faite dans un délai de 21 jours. Des employés municipaux effectueront des vérifications aléatoires sur les propriétés d’acheteurs pour s’en assurer.

Vivaces pour les papillons

Triade d ’asclépiades(Asclepias tuberosa et syriaca)

Ensoleillement : s oleilHauteur de l ’arbre à m aturité :30 à 1 20 cmEspacement requis :maximum 10 par m2

Offerte dans le cadre du programmeVille amies des monarques

L’asclépiade est une plante vivacequi f leurit de juin à août.

Au Québec, la présence d’asclépiadeet de plantes nectarifères permet defournir aux monarques un habitat dereproduction et de nourrissage duprintemps jusqu’à l ’automne,

avant sa long ue m ig rat ion. C ’estpourquoi il importe de préserver cestypes d ’habitats.

La triade d’asclépaides sera offertesous forme de trois petites plantulesdans une motte de terre de 12 cm x3,8 cm.

Prix : 10 $Disponibilité : 50