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États Membres de l’Organisation des Nations Unies
pour le développement industriel
Afghanistan Afrique du Sud Albanie Algérie Allemagne Angola Arabie saoudite Argentine Arménie Autriche Azerbaïdjan Bahamas Bahreïn Bangladesh Barbade Bélarus Belgique Belize Bénin Bhoutan Bolivie Bosnie-
Herzégovine Botswana Brésil Bulgarie Burkina Faso Burundi Cambodge Cameroun Cap-Vert Chili Chine Chypre Colombie Comores Congo Costa Rica Côte d’Ivoire Croatie Cuba Danemark Djibouti Dominique Égypte El Salvador
Émirats arabes unis Équateur Érythrée Espagne Éthiopie ex-République yougoslave de
Macédoine Fédération de Russie Fidji Finlande France Gabon Gambie Géorgie Ghana Grèce Grenade Guatemala Guinée Guinée équatoriale Guinée-Bissau Guyana Haïti Honduras Hongrie Inde Indonésie Iran (République islamique d’) Iraq Irlande Israël Italie Jamahiriya arabe libyenne Jamaïque Japon Jordanie Kazakhstan Kenya Kirghizistan Koweït Lesotho Liban Libéria Lituanie Luxembourg
Madagascar Malaisie Malawi Maldives Mali Malte Maroc Maurice Mauritanie Mexique Monaco Mongolie Mozambique Myanmar Namibie Népal Nicaragua Niger Nigéria Norvège Nouvelle-Zélande Oman Ouganda Ouzbékistan Pakistan Panama Papouasie-Nouvelle-Guinée Paraguay Pays-Bas Pérou Philippines Pologne Portugal Qatar République arabe syrienne République centrafricaine République de Corée République de Moldova République démocratique du
Congo République démocratique
populaire lao République dominicaine République populaire
démocratique de Corée
République tchèque République-Unie de
Tanzanie Roumanie Royaume-Uni de
Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord
Rwanda Saint Vincent-et-les
Grenadines Sainte-Lucie Saint-Kitts-et-Nevis Sao Tomé-et-Principe Sénégal Serbie-et-Monténégro Seychelles Sierra Leone Slovaquie Slovénie Somalie Soudan Sri Lanka Suède Suisse Suriname Swaziland Tadjikistan Tchad Thaïlande Timor-Leste Togo Tonga Trinité-et-Tobago Tunisie Turkménistan Turquie Ukraine Uruguay Vanuatu Venezuela Viet Nam Yémen Zambie Zimbabwe
Titre
Les appellations employées dans la présente publication et la présentation des données qui y figurent n’impliquent de la part du Secrétariat de l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel aucune prise de position quant au statut juridique des pays, territoires, villes ou zones ou de leurs autorités, ni quant au tracé de leurs frontières ou limites.
Distr.
GÉNÉRALE
IDB.28/2-PBC.20/2 17 mars 2004
FRANÇAIS
Original: ANGLAIS
ISSN 1020-766X
iii
Organes directeurs
L’ONUDI compte trois organes directeurs: la Conférence générale, le Conseil du développement industriel et le Comité des programmes et des budgets.
Conférence générale
Les 171 États Membres de l’ONUDI se réunissent tous les deux ans à l’occasion de la Conférence générale, qui constitue l’organe directeur le plus élevé de l’Organisation. La Conférence générale définit les principes directeurs et les orientations, approuve le budget et le programme de travail de l’ONUDI et nomme le Directeur général. Elle élit également les membres du Conseil du développement industriel et du Comité des programmes et des budgets.
La dixième session de la Conférence générale (1er-5 décembre 2003) a réuni un nombre record de représentants de haut niveau, dont quatre chefs d’État et trois vice-présidents, plus de 50 ministres et d’importants théoriciens du développement. Un forum sur le développement industriel consacré au rôle de l’ONUDI dans la réalisation des objectifs de développement de la Déclaration du Millénaire et un certain nombre de tables rondes sur des questions d’actualité telles que l’environnement, le relèvement et la reconstruction de l’industrie en sortie de crise, le commerce, l’investissement, la transition en Europe orientale et la pauvreté en Amérique latine ont eu lieu pendant la Conférence générale. Celle-ci a adopté des résolutions sur des questions de développement cruciales telles que la coopération Sud-Sud, les activités de l’ONUDI dans les pays sortant de situations de crise, l’Initiative pour le renforcement des capacités productives de l’Afrique (contribution de l’ONUDI au Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique) et le rôle de l’ONUDI dans la réalisation des objectifs de développement énoncés dans la Déclaration du Millénaire. En particulier, dans sa résolution sur le cadre de programmation à moyen terme, 2004-2007, la Conférence générale a invité le Directeur général à définir une vision stratégique à long terme (10 à 15 ans), qui inclue la contribution stratégique de l’ONUDI à la réalisation des objectifs de développement énoncés dans la Déclaration du Millénaire.
M. Claudio Moreno (Italie) a été élu Président de la dixième session de la Conférence générale.
De plus amples informations sur la session peuvent être obtenues à l’adresse Internet suivante: http://www.unido.org/gc.
iv
Conseil du développement industriel
Le Conseil du développement industriel, qui compte 53 membres, examine la mise en œuvre du programme de travail et des budgets ordinaire et opérationnel et fait des recommandations à la Conférence générale au sujet des orientations générales et de la nomination du Directeur général. Le Conseil se réunit une fois pendant les années où la Conférence générale tient une session et deux fois les autres années.
Membres du Conseil
Afrique du Sud Algérie Allemagne Arabie saoudite Autriche Belgique Bolivie Brésil Chili Chine Colombie Côte d’Ivoire Cuba Danemark Égypte Équateur Espagne Fédération de Russie France
Ghana Grèce Hongrie Inde Indonésie Iran (République
islamique d’) Italie Japon Jordanie Kenya Lesotho Luxembourg Maroc Mexique Nigéria Norvège Pakistan Pays-Bas
Philippines Pologne République arabe
syrienne République de Corée Royaume-Uni de
Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord
Sénégal Slovaquie Soudan Suisse Thaïlande Tunisie Turquie Ukraine Uruguay Venezuela Zimbabwe
À sa vingt-septième session (26-28 août 2003), le Conseil du développement industriel a approuvé le programme et les budgets pour l’exercice biennal 2004-2005 en vue de leur soumission à la Conférence générale pour examen et adoption. Les débats ont porté sur des questions telles que l’exécution du programme et la décentralisation. Les États Membres se sont félicités de la création d’un groupe consultatif informel sur les contributions volontaires et la composition de l’ONUDI. La stratégie d’entreprise de l’ONUDI intitulée “Développement de l’industrie: amélioration de la productivité et progrès social” a été distribuée à tous les États Membres.
M. Raimundo González Aninat (Chili) a été Président de la vingt-septième session du Conseil.
v
Comité des programmes et des budgets
Le Comité des programmes et des budgets, organe subsidiaire du Conseil qui comprend 27 membres, se réunit une fois par an pour aider le Conseil à élaborer et examiner le programme de travail, les budgets et d’autres questions financières.
Membres du Comité
Allemagne Hongrie Pologne Autriche Inde République de Corée Cameroun Indonésie République populaire Côte d’Ivoire Italie démocratique de Corée Éthiopie Japon Royaume-Uni de Grande- Fédération de Russie Maroc Bretagne et d’Irlande du NordFinlande Mexique Soudan France Nigéria Turquie Grèce Pakistan Venezuela Guatemala Pérou
À sa dix-neuvième session (28-30 avril 2003), le Comité des programmes et des budgets a examiné le rapport du Directeur général sur la situation financière, y compris les arriérés de contributions, les propositions concernant le programme et les budgets pour 2004-2005 et le Fonds de roulement, une note sur le barème des quotes-parts et le rapport intérimaire du Commissaire aux comptes.
M. Ali Sarwar Naqvi (Pakistan) a été élu Président de la dix-neuvième session du Comité des programmes et des budgets.
vii
Bref regard sur l’ONUDI
Mission: l’ONUDI s’efforce d’atténuer la pauvreté en encourageant la croissance de la productivité. Elle aide les pays en développement ou en transition à lutter contre la marginalisation dans le monde interdépendant d’aujourd’hui. Elle mobilise les connaissances, les compétences, les informations et la technologie pour promouvoir l’emploi productif, la compétitivité de l’économie et un environnement sain.
Son objectif primordial est de promouvoir et d’accélérer le développement industriel dans les pays en développement ou en transition.
L’ONUDI a été créée en 1966 et est devenue une institution spécialisée des Nations Unies en 1985.
Elle compte actuellement 171 États Membres; le Timor-Leste est devenu le 171e État Membre le 31 juillet 2003.
Principaux documents d’orientation
Le Plan de travail concernant le rôle et les fonctions futurs de l’ONUDI, qui a été adopté par le Conseil du développement industriel (IDB.17/Dec.2) et approuvé par la septième session de la Conférence générale en 1997 (GC.7/Res.1), demeure le fondement de la transformation des structures et des programmes de l’ONUDI. Ce plan regroupe les activités de l’ONUDI dans deux domaines prioritaires, à savoir le renforcement des capacités industrielles et le développement industriel durable et moins polluant. Pour y donner suite, l’ONUDI doit entreprendre à la fois des activités de coopération technique et des activités de forum mondial.
Reconnaissant qu’il est nécessaire que l’ONUDI adapte ses fonctions et ses priorités et oriente ses activités afin de tenir compte des réalités et des exigences nouvelles qu’impose l’évolution du contexte économique mondial, le Conseil du développement industriel a adopté à sa vingt-sixième session, en 2002, les orientations stratégiques énoncées dans un document intitulé “Améliorer l’exécution des programmes de l’ONUDI” (IDB.26/Dec.7). Ces orientations, qui se veulent une contribution importante aux efforts déployés pour faire de l’ONUDI une organisation plus efficiente et plus efficace, répondent au souci de mieux cibler ses activités de coopération technique.
L’ONUDI a donné suite aux orientations en élaborant une stratégie d’entreprise complète et cohérente intitulée “Développement de l’industrie: amélioration de la productivité et progrès social”, qui repose sur le principe que l’amélioration de la productivité, soutenue par le développement des compétences, l’accroissement du savoir et le progrès technologique, contribue de façon déterminante à stimuler la croissance. La stratégie d’entreprise a été présentée à la vingt-septième session du Conseil de développement industriel en 2003 et la Conférence générale en a pris note avec intérêt à sa dixième session (GC.10/Res.2 et GC.10/14).
viii
L’ONUDI dans le monde
L’ONUDI compte 20 bureaux de pays et 9 bureaux régionaux. En 2003, elle a poussé encore plus loin la décentralisation vers les bureaux extérieurs et le renforcement et la rationalisation des activités hors-Siège. Les bureaux extérieurs et en particulier les représentants de l’ONUDI se sont vu confier un rôle de plus en plus grand par le biais de délégations de pouvoirs en matière financière et d’importants transferts de responsabilités.
L’ONUDI dispose d’un certain nombre d’autres bureaux dans le monde entier: 13 bureaux de promotion des investissements et de la technologie, 4 unités de promotion des investissements, 30 centres nationaux pour une production plus propre créés par l’ONUDI et le PNUE, et 10 centres de technologie internationaux qui travaillent en coopération étroite avec les bureaux de promotion des investissements et de la technologie dans des pays se situant à des niveaux de développement différents.
L’ONUDI a aussi des bureaux de liaison à New York et à Genève.
Personnel: l’ONUDI emploie 532 fonctionnaires au Siège et 128 fonctionnaires sur le terrain. Son Directeur général, M. Carlos Magariños (Argentine), a été élu en décembre 1997. À la neuvième session de la Conférence générale, en décembre 2001, il a été réélu pour un nouveau mandat de quatre ans.
Budget et coopération technique
Budget: le coût estimatif des opérations de l’ONUDI pour l’exercice biennal 2004-2005 est de 356 millions d’euros.
La valeur totale des programmes et des projets de coopération technique en cours de l’ONUDI se chiffrait à 327,5 millions de dollars au 31 décembre 2003.
En 2003, la valeur totale des programmes de coopération technique mis en œuvre par l’ONUDI a atteint 94,6 millions de dollars. Ce qui représente une augmentation de 16 % par rapport au chiffre correspondant pour 2002.
Le cadre de programmation à moyen terme, qui définit le contexte dans lequel les activités de coopération technique sont exécutées, a été élaboré sur la base du plan de travail et des orientations stratégiques. En outre, il tient compte de l’évolution des objectifs et des priorités en matière de développement international, tels qu’ils sont définis dans la Déclaration du Millénaire et les décisions connexes prises par la communauté internationale au cours des dernières années.
Les éléments de base des activités de coopération technique de l’ONUDI sont les huit modules de service qui ont été reformulés en 2003 de manière à correspondre davantage aux priorités internationales en matière de développement définies dans la Déclaration du Millénaire. Les modules de service révisés sont les suivants: gestion du secteur industriel et statistiques, promotion des investissements et de la technologie, compétitivité industrielle et commerce, développement du secteur privé, agro-industries, énergie durable et changement climatique, Protocole de Montréal et gestion de l’environnement.
ix
TABLE DES MATIÈRES
Message du Directeur général ........................................................................................ xiii
CHAPITRE PREMIER: REDÉFINIR LES INTERVENTIONS DE L’ONUDI EN MATIÈRE DE DÉVELOPPEMENT........................... 1
A. La stratégie d’entreprise de l’ONUDI................................................................... 2
B. Les nouveaux modules de services...................................................................... 3
C. Cadre de programmation à moyen terme, 2004-2007: domaines d’action prioritaire et priorités ......................................................................................... 6
D. Le programme de recherche ............................................................................... 8
CHAPITRE II: PARTICIPER AU DÉBAT SUR LE DÉVELOPPEMENT..................................................................... 11
Partenariat entre l’UE et l’ONUDI................................................................................... 13
L’ONUDI et le Pacte mondial.......................................................................................... 14
Projet du Millénaire ....................................................................................................... 15
CHAPITRE III: ÉLABORATION DES PROGRAMMES ET COOPÉRATION TECHNIQUE ...................................................... 17
A. Programmes intégrés et cadres généraux de services........................................ 18
B. Agro-industries et appui sectoriel........................................................................ 19
C. Énergie et production non polluante ................................................................. 21
D. Promotion industrielle et technologie ............................................................... 23
E. Accords multilatéraux relatifs à l’environnement ................................................ 25
F. Petites et moyennes entreprises .......................................................................... 27
x
TABLE DES MATIÈRES (suite)
CHAPITRE IV: LA DIMENSION RÉGIONALE............................... 31
A. Pays les moins avancés ....................................................................................... 31
B. Afrique................................................................................................................ 33
C. Les pays arabes ................................................................................................... 38
D. Asie et Pacifique ................................................................................................. 40
E. Europe et Nouveaux États indépendants............................................................. 43
F. Amérique latine et Caraïbes................................................................................ 44
G. Coopération Sud-Sud.......................................................................................... 46
H. Représentation hors Siège .................................................................................. 48
CHAPITRE V: ACTIVITÉS DE FORUM MONDIAL ....................... 51
A. Statistiques industrielles ..................................................................................... 51
B. Rapport sur le développement industriel ............................................................ 52
C. Combattre la marginalisation et la pauvreté par le développement industriel (COMPID)........................................................................................... 52
D. Collaboration à des activités de recherche avec le Centre d’étude des économies africaines (CSAE) ........................................................................ 53
E. Outils de promotion des groupes industriels en Amérique latine ........................ 54
F. Partenariat des pays nordiques ........................................................................... 54
G. Modèle informatisé pour l’analyse et l’évaluation des études de faisabilité (COMFAR).......................................................................................... 54
H. SPX News ........................................................................................................... 55
I. UNIDO Exchange................................................................................................ 55
CHAPITRE VI: GESTION AXÉE SUR LES RÉSULTATS................. 57
La performance grâce à la gestion axée sur les résultats ................................................ 57
Premier axe: répondre aux priorités des clients – l’importance de la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement ....................................... 59
Deuxième axe: améliorer la performance par l’innovation, l’apprentissage et la mise en valeur des ressources humaines..................................................................... 63
Troisième axe: améliorer en permanence les processus internes .................................... 67
Quatrième axe: consolider le financement ..................................................................... 72
xi
TABLE DES MATIÈRES (suite)
APPENDICES .................................................................................... 75
A. Statistiques opérationnelles ................................................................................ 76
B. Projets approuvés au titre des contributions volontaires ..................................... 88
C. État des programmes intégrés et cadres généraux de services............................. 90
D. Assistance technique fournie aux pays les moins avancés ................................... 92
E. Programme ordinaire de coopération technique ................................................. 98
F. Répartition géographique des experts................................................................. 100
G. Activités de formation......................................................................................... 102
H. Accords conclus .................................................................................................. 116
I. Présentations de pays organisées ........................................................................ 118
J. Commandes et marchés ...................................................................................... 119
K. Représentation hors Siège .................................................................................. 120
L. Informations relatives au personnel.................................................................... 122
M. Liste de publications ........................................................................................... 124
N. Réunions d’experts, colloques, séminaires et autres réunions ............................. 128
O. Statistiques industrielles, 2003 ........................................................................... 135
ABRÉVIATIONS ............................................................................... 137
Note: À compter du 1er janvier 2002, l’ONUDI a adopté l’euro comme monnaie unique pour la budgétisation, le calcul des contributions, la comptabilité et la communication de l’information financière concernant le budget ordinaire. Les montants relatifs aux activités financées par des ressources extrabudgétaires continuent toutefois d’être libellés en dollars des États-Unis. Comme indiqué dans le document IDB.26/4, diverses solutions sont à l’étude pour communiquer des données récapitulatives en euros concernant les activités financées par le budget ordinaire et par des ressources extrabudgétaires. Les états financiers pour l’exercice qui s’est achevé en 2003 comporteront des informations récapitulatives exprimées en euros concernant ces activités.
Les informations financières pour 2003 se fondent sur des données préliminaires, ce qui peut expliquer d’éventuelles différences avec les états financiers.
xiii
Message du Directeur général
L’année 2003 a marqué l’arrivée à maturité du processus de réforme de l’ONUDI engagé six ans auparavant, qui a permis de transformer l’Organisation en une entité réactive, pertinente et efficace qui fait une contribution de fond précieuse au développement industriel des pays en développement et des pays à économie en transition. Un résultat important de cette transformation a été la stabilité financière sans précédent dont jouit l’Organisation depuis quelques années, ce qui lui a permis à son tour de disposer de ressources tant humaines que financières d’un niveau approprié, en temps opportun et intégralement pour ses programmes de coopération technique. Le second résultat tangible du processus de réforme a été le recentrage des activités de coopération technique de l’Organisation et leur approfondissement, avec un renforcement correspondant de l’impact de nos programmes sur le terrain.
En 2003, la valeur des projets de coopération technique exécutés a ainsi atteint 94,6 millions de dollars, alors que l’objectif pour l’année avait été fixé à 95 millions de dollars. Cela représente une hausse de 16 % par rapport au chiffre correspondant pour 2002 (81,8 millions de dollars et de 38 % par rapport à celui de 2000 (68,7 millions de dollars). Cette amélioration de l’exécution de nos projets de coopération technique, qui permet de retrouver les chiffres enregistrés avant la crise du milieu et de la fin des années 1990, s’explique par une importante augmentation des contributions volontaires reçues par l’Organisation de ses partenaires du développement. Le montant net des projets approuvés au titre de sources gouvernementales a doublé depuis 1998, lorsque le processus de réforme a été lancé, et celui des projets approuvés au titre de sources multilatérales ressort lui aussi en nette hausse par rapport à cette année-là. Cet accroissement des contributions financières traduit le renouveau de confiance de la communauté internationale dans l’Organisation, ce que confirme aussi l’adhésion de nouveaux États Membres.
L’action menée pour mieux cibler les services de coopération technique fournis par l’Organisation et les améliorer quant au fond a elle aussi continué à donner des résultats significatifs en 2003. Outre que ce processus a recentré nos activités et conduit ainsi à une “respécialisation” de notre institution spécialisée, il nous a également aidés à nous concentrer véritablement sur les pays à faible revenu en général et sur les pays de l’Afrique subsaharienne et les pays les moins avancés en particulier. En 2003, nos activités de coopération technique au profit des pays à faible revenu ont représenté environ 70 % de notre portefeuille, alors qu’en 1996 ce pourcentage ne dépassait pas 48 %.
Plusieurs initiatives importantes ont été prises en 2003 pour consolider les résultats du processus de réforme et pour s’assurer que ce dernier reste bien conforme à l’évolution des objectifs de développement de la communauté internationale en général, et aux objectifs de développement énoncés dans la Déclaration du Millénaire en particulier. Comme exposé en détail dans le chapitre premier, ces mesures passaient par la formulation d’une nouvelle stratégie d’entreprise, l’amélioration des modules de services de l’ONUDI, l’élaboration d’un nouveau cadre de programmation à moyen terme pour 2004-2007 et l’élaboration d’un programme de recherche unifié pour l’Organisation. Les documents correspondants sont fondés sur un principe fondamental pour les pays pauvres pour réaliser les objectifs du Millénaire en matière de développement, à savoir améliorer la productivité afin de promouvoir le progrès social, et ils ont été élaborés en conformité avec les orientations stratégiques approuvées en 2002.
MESSAGE DU DIRECTEUR GÉNÉRAL
xiv
Les mesures prises en 2003 pour appuyer le processus de réforme de l’Organisation ont été bien accueillies à la dixième session de la Conférence générale tenue en décembre 2003, et elles seront dûment mises en œuvre au cours de la période biennale 2004-2005. Pour cela, l’Organisation prendra aussi pleinement en considération les indications fournies par les États Membres à la Conférence générale pour permettre à l’Organisation de continuer à promouvoir la coopération Sud-Sud, de fournir un appui accru aux pays sortant de situations de crise, d’apporter une contribution plus effective au Nouveau Partenariat pour le développement de l’Afrique dans le cadre de l’Initiative pour le renforcement des capacités productives de l’Afrique, et de définir une vision à long terme s’agissant, entre autres, de la contribution stratégique de l’ONUDI à la réalisation des objectifs du Millénaire en matière de développement.
Cependant, comme je l’ai souligné dans ma déclaration liminaire à la dixième session de la Conférence générale, nous ne pouvons pas nous contenter de nos propres avancées institutionnelles alors que prévalent encore tant de pauvreté, de misère et de marginalisation dans le monde. Je me félicite donc, en particulier, que la Conférence générale ait demandé au Secrétariat de renforcer et d’approfondir le processus de réforme de l’Organisation en définissant une vision à long terme au cours des deux années à venir. Mais comme je l’ai également fait valoir dans ma déclaration à la Conférence générale, les efforts de l’Organisation ne suffiront pas à eux seuls pour surmonter les fléaux persistants que sont la pauvreté et la misère, et il faudra des mesures de plus vaste portée pour y parvenir – ce qui passe notamment par un accroissement des ressources consacrées à l’aide au développement, par la formulation de nouveaux objectifs de développement et par la réforme du système des Nations Unies afin de renforcer le lien entre ses objectifs politiques et ses objectifs de développement.
À la différence de ces six dernières années, où l’ONUDI s’est concentrée sur sa restructuration interne, désormais les gains d’efficacité futurs de l’Organisation dépendront toujours plus étroitement des gains d’efficacité à l’échelle du système et de la capacité de notre Organisation à les mettre à profit tout en y contribuant. Je suis donc fermement convaincu que l’Organisation ne pourra pas poursuivre avec succès son processus de réforme dans l’avenir de manière isolée et qu’il est indispensable de renforcer les synergies et la coordination opérationnelles en matière de développement économique entre les programmes, fonds et institutions spécialisées concernés du système des Nations Unies et les institutions de Bretton Woods en développant l’échange d’informations et la mise en commun de données d’expérience. On parviendra ainsi à une meilleure intégration des programmes de développement économique et social, qui est désirée et préconisée par la communauté internationale et qui est propre à accélérer beaucoup la réalisation des objectifs de développement énoncés dans la Déclaration du Millénaire. Cela facilitera aussi le processus de développement bien au-delà de ce qui peut être attendu des réformes isolées de chaque entité à titre individuel.
Tel sera le défi des années à venir. L’Organisation, qui a retrouvé sa stature parmi les acteurs du développement, est prête à apporter sa contribution pour relever ce défi.
Le Directeur général
Carlos Magariños
1
I Redéfinir les interventions de l’ONUDI en matière de développement
En 2003, l’ONUDI a consacré l’essentiel de ses efforts à parachever la transformation de sa structure de programmes engagée en 1998, avec comme objectif d’améliorer l’effet de développement de ses activités de forum mondial et de coopération technique. Ces travaux ont conduit à un vaste examen des principes et modalités d’intervention de l’ONUDI en matière de développement, qui à son tour a abouti à:
La formulation d’une nouvelle stratégie d’entreprise;
L’amélioration des modules de services de l’ONUDI;
L’élaboration d’un nouveau cadre de programmation à moyen terme pour 2004-2007 fondé sur l’identification de domaines d’action spéciaux et de services prioritaires;
L’élaboration d’un programme de recherche unifié pour l’Organisation.
Ces ajustements de la structure de programmes visent à adapter les services de l’ONUDI à l’évolution des objectifs internationaux en matière de développement afin de tenir compte des décisions d’importants forums de développement, tels que le Sommet du Millénaire de septembre 2000, qui a conduit à la formulation des objectifs du Millénaire en matière de développement et le Sommet mondial pour le développement durable organisés en 2002. Il a également été dûment tenu compte des objectifs et des priorités définis par des initiatives de développement telles que le Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique, par la Commission sur la sécurité humaine et dans les documents du Plan-cadre des Nations Unies pour l’aide au développement établis pour différents pays. Il a par ailleurs été pleinement tenu compte des dispositions des divers accords multilatéraux sur l’environnement qui touchent le secteur industriel et pour l’application desquelles l’ONUDI s’est vu attribué un rôle spécifique.
En procédant à ces ajustements, l’ONUDI s’est efforcée de respecter scrupuleusement le mandat qui lui a été confié par ses États membres. Elle a donc continué à suivre le Plan de travail concernant le rôle et les fonctions futurs de l’ONUDI approuvé par la Conférence générale en 1997 puis confirmé à plusieurs reprises par ses organes directeurs. Elle a en outre pleinement tenu compte des Orientations stratégiques “Améliorer l’exécution des programmes de l’ONUDI” adoptées en novembre 2002 par le Conseil du développement industriel. Ces ajustements ont également été approuvés par la dixième session de la Conférence générale en décembre 2003.
CHAPITRE PREMIER
2
A. La stratégie d’entreprise de l’ONUDI
La stratégie d’entreprise de l’ONUDI – Amélioration de la productivité et progrès social – a été communiquée au Conseil du développement industriel en août 2003. Elle repose sur le principe, découlant d’une recherche empirique et de l’expérience, selon lequel l’amélioration de la productivité est déterminante pour stimuler la croissance, et sur la conviction que l’industrie peut largement contribuer à cette amélioration en favorisant le développement des compétences, des connaissances et des technologies. C’est pourquoi on propose, dans le cadre de cette stratégie une nouvelle approche des activités et interventions de l’ONUDI, essentiellement axée sur l’amélioration de la productivité afin de garantir l’efficacité optimale de ces activités et interventions et de pourvoir à leur nécessaire complémentarité stratégique. Cette nouvelle approche vise à favoriser un développement industriel durable en renforçant les liens multiples qui existent entre l’entreprenariat, la technologie, l’augmentation de la productivité et la croissance, et à contribuer à améliorer la conception théorique et pratique des services d’appui de l’Organisation.
Pour mettre en œuvre cette stratégie visant à améliorer la productivité afin de promouvoir le progrès social, l’ONUDI doit accorder sa vision conceptuelle des grands problèmes qui se posent actuellement aux pays en développement et aux pays à économie en transition et son approche de la coopération technique sur le terrain. Il lui faut donc accroître la synergie entre ses activités de forum mondial et ses activités de coopération technique, afin que les unes et les autres se renforcent mutuellement dans la recherche de l’utilité et de l’efficacité. Ainsi, la fonction de forum mondial devrait servir à déterminer les domaines dans lesquels les pays en développement et les pays à économie en transition ont besoin de la coopération technique de l’ONUDI, tandis que la fonction de coopération technique devrait contribuer à alimenter les activités de forum mondial et à en recenser les lacunes.
S’agissant de la fonction de forum mondial, la stratégie d’entreprise de l’ONUDI vise à générer et diffuser des connaissances sur les processus de développement industriel et les questions connexes, et à lancer et/ou mener des débats à ce sujet afin d’influer sur les choix de développement industriel. Cette fonction consiste également à comparer la performance industrielle et à recenser les meilleures pratiques internationales afin de les diffuser; à organiser des échanges d’informations et de points de vue sur des secteurs et des sujets précis entre des experts et des décideurs de divers pays et régions; et à diffuser des renseignements sur les tendances, difficultés et opportunités actuelles ou naissantes afin que des décisions soient prises en connaissance de cause.
En ce qui concerne les activités de coopération technique, la stratégie d’entreprise consiste à centrer les interventions de l’ONUDI sur deux domaines essentiels dans lesquels l’Organisation présente des avantages comparatifs:
La diffusion des technologies;
Le renforcement des capacités d’accès aux marchés et de développement.
Dans ces deux domaines, l’ONUDI continue à privilégier les pays les moins avancés (PMA) et les populations déshéritées, en cherchant à contribuer de façon tangible à la lutte contre la pauvreté et pour le progrès économique et social. En outre, elle accorde toujours une place essentielle à la viabilité du développement industriel du point de vue de l’environnement dans ses activités de coopération technique en mettant l’accent sur les technologies propres et les méthodes de production moins polluantes.
CHAPITRE PREMIER
3
B. Les nouveaux modules de services
Depuis 1998, les services de coopération technique de l’ONUDI sont regroupés en modules fondés sur les compétences essentielles de l’Organisation qui se renforcent mutuellement. À la suite de l’examen de la structure des programmes entrepris en 2003, on a ajusté ces modules de services pour répondre à l’évolution des besoins des pays en développement et des pays à économie en transition. Ce faisant, on a veillé tout particulièrement à faire en sorte qu’ils contribuent à la réalisation des objectifs du Millénaire dans le cadre du mandat et de la stratégie d’entreprise de l’ONUDI. De ce point de vue, les objectifs 1 (Réduire l’extrême pauvreté et la faim), 3 (Promouvoir l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes), 7 (Assurer un environnement durable) et 8 (Mettre en place un partenariat mondial pour le développement) ont été considérés comme particulièrement importants pour les travaux de l’Organisation, bien que les services que celle-ci fournit contribuent également à la réalisation des autres objectifs concernant la santé et l’éducation en appuyant la mise en place des capacités et des infrastructures industrielles indispensables.
À la suite de l’examen de la structure des programmes mené en 2003, les huit modules de services suivants ont été retenus:
1. Gestion du secteur industriel et statistiques;
2. Promotion des investissements et de la technologie;
3. Compétitivité industrielle et commerce;
4. Développement du secteur privé;
5. Agro-industries;
6. Énergies durables et changements climatiques;
7. Protocole de Montréal;
8. Gestion de l’environnement.
Bien que ces modules aient été délibérément choisis de manière à assurer un grand degré de continuité d’ensemble avec les activités que mène déjà l’ONUDI, les différents services qu’ils recouvrent ont été, comme on l’a souligné plus haut, nettement améliorés afin de tenir compte des nouvelles priorités mondiales en matière de développement.
Le module 1 a pour objet d’aider les pays bénéficiaires à surveiller, comparer et analyser leurs performances et capacités industrielles et, sur la base de ces travaux, de formuler, mettre en œuvre et ajuster des stratégies, des politiques et des programmes visant à faire en sorte que l’industrie contribue davantage à l’amélioration de la productivité et à la réalisation des objectifs du Millénaire. Plus précisément, les services du module 1 visent à soutenir le développement des capacités entrepreneuriales, managériales et techniques qui constituent le moteur du processus d’innovation et d’apprentissage. Ils se déclinent donc comme suit:
Coopération technique
Renforcement des capacités en matière de statistiques industrielles;
Élaboration de diagnostics industriels stratégiques au niveau national et régional;
Renforcement des capacités en matière de politiques et de stratégies industrielles.
CHAPITRE PREMIER
4
Forum mondial et recherche
Statistiques;
Indicateurs et tableau de bord du développement industriel;
Recherche économique;
Rapports sur le développement industriel;
Études sectorielles;
Études d’orientations générales.
Le module 2 a pour objet d’appuyer les efforts nationaux entrepris par les pays bénéficiaires dans un domaine associé mais distinct de celui de la promotion des investissements de la technologie. Il convient de noter que l’investissement étranger direct (IED) en particulier est un important facteur de stimulation de la performance industrielle mais qu’en raison de diverses carences de pouvoirs publics ou des marchés, de nombreux pays en développement n’ont pas pu bénéficier des niveaux d’investissement escomptés. En ce qui concerne la technologie, il est fréquent que la mise en place d’un système de gestion efficace des techniques, qui serait pourtant cruciale pour le développement industriel d’un pays, soit également entravée par un certain nombre de carences similaires. Le module 2 propose aussi un ensemble de services destinés à aider les pays bénéficiaires à y remédier. Il comprend les services suivants:
Promotion des investissements:
Conseils stratégiques et politiques en matière d’investissement étranger direct;
Renforcement des capacités institutionnelles;
Promotion de l’investissement étranger direct par des alliances entre entreprises.
Promotion de la technologie:
Services d’appui au renforcement des systèmes nationaux de gestion des technologies;
Prévision technologique pour le développement;
Renforcement des capacités en matière de technologies nouvelles.
Le module 3 vise à aider les pays bénéficiaires à tirer pleinement parti de la libéralisation des marchés internationaux qui résulte du processus de mondialisation. Il s’agit notamment d’améliorer les capacités locales de ces pays afin qu’ils puissent satisfaire aux nombreuses normes techniques et règles de conformité différentes qui, parce qu’ils sont actuellement incapables ou seulement partiellement en mesure de les respecter, restreignent leur accès aux marchés internationaux malgré la diminution des droits de douane et l’assouplissement des mesures de contingentement résultant du processus de libéralisation des échanges commerciaux. Les services que recouvre le module 3 sont les suivants:
Renforcement des règles de conformité;
Renforcement des composantes opérationnelles de l’infrastructure de contrôle de la conformité;
Renforcement de la compétitivité par une amélioration de la qualité et un accroissement de la productivité;
CHAPITRE PREMIER
5
Accès aux réseaux mondiaux de sous-traitance et d’approvisionnement.
Le module 4 porte sur le renforcement du secteur privé, qui est dans presque tous les pays le principal moteur du développement industriel. Il a notamment pour objet de promouvoir le développement des petites et moyennes entreprises, qui jouent un rôle prépondérant dans la création d’emplois, de revenus et de valeur ajoutée, et qui constituent à la fois une écloserie et un banc d’essai pour l’esprit d’entreprise, mais dont l’accès aux ressources et le pouvoir de négociation sont limités par diverses carences des marchés. Reconnaissant que les diverses catégories de PME (qui vont de la microentreprise rurale à la société de pointe de taille moyenne opérant sur les marchés internationaux) ont des besoins très différents, le module 4 offre, pour y répondre, la gamme de services suivante:
Services d’informations;
Programme de partenariat d’entreprises;
Développement de systèmes productifs locaux (SPL) et de réseaux de PME;
Promotion de l’entreprenariat rural et féminin.
Le module 5 vise à favoriser le développement des agro-industries dans les pays en développement, notamment les pays les moins avancés, où, bien que l’agriculture soit en général le secteur économique prédominant, on n’accorde guère d’intérêt à la chaîne de valeur par laquelle les produits agricoles parviennent à l’utilisateur final à l’intérieur et à l’extérieur du pays. Ce désintérêt se traduit par d’énormes pertes potentielles de valeur ajoutée et d’emplois. Le module 5 offre des services d’appui ciblés pour aider ces pays à améliorer la productivité de leurs industries de traitement de produits agricoles et donc à augmenter la production et les exportations, à créer des emplois et à générer des revenus. Les services ainsi fournis portent sur les thèmes suivants:
Conception et création de produits;
Centres de technologie;
Activités de démonstration;
Évaluations technico-économiques.
Le module 6 tient compte du fait que l’énergie est indispensable au développement industriel et économique mais est aussi une source majeure de pollution et de déchets à l’échelle mondiale qui entraîne notamment une augmentation appréciable des concentrations de gaz à effet de serre dans l’atmosphère. Il est fondé sur le constat que l’accès à un approvisionnement en énergie fiable et abordable est très inégal, et que de nombreux pays en développement et de pays à économie en transition doivent pourvoir aux besoins en énergie de quelque 2 milliards de personnes, en particulier en milieu rural, ce qui se traduira par des pressions importantes sur l’environnement. Le module 6 cherche donc à offrir une gamme de services qui aideront les pays intéressés à satisfaire ces besoins tout en limitant les risques écologiques qui en résultent, en particulier la menace que constituent pour le climat mondial les émissions de gaz à effet de serre. Les différents services que recouvre ce module portent sur les thèmes suivants:
Exploitation de l’énergie rurale à des fins productives, l’accent étant mis sur les sources d’énergie renouvelables;
Utilisation rationnelle de l’énergie;
Changement climatique.
CHAPITRE PREMIER
6
Le module 7 est lié au programme que mène l’ONUDI pour contribuer à la suppression, conformément aux objectifs définis dans le Protocole de Montréal, des substances qui appauvrissent la couche d’ozone. L’Organisation continuera à soutenir la réalisation de ces objectifs par les pays en développement visés à l’article 5 du Protocole. On s’efforcera en outre, dans le cadre de ce module, d’évaluer les retombées économiques d’ensemble qui résultent du transfert de technologie opéré à l’occasion des activités de l’ONUDI liées au Protocole de Montréal. Les services fournis seront notamment les suivants:
Assistance pour l’élaboration de politiques, de stratégies et de programmes;
Assistance pour le renforcement des institutions d’appui;
Assistance aux entreprises pendant la période de mise en conformité;
Création de bases de données sur l’impact des activités au titre du Protocole de Montréal.
Le module 8 est fondé sur le constat que toutes les activités industrielles font peser une charge sur l’environnement même si les revenus qu’elles génèrent sont la source de notre bien-être. Les grands problèmes écologiques dont s’accompagne la croissance industrielle sont notamment le réchauffement de la planète, la pollution de l’eau et de l’air, les rejets de polluants organiques persistants et d’autres substances toxiques, et la dégradation des sols y compris l’érosion des côtes. Le module 8 vise à atténuer ces menaces en encourageant le recours à la fois à des mesures préventives, dont des méthodes de production moins polluantes, et des mesures a posteriori, par exemple, le traitement en aval des polluants et d’autres mesures d’assainissement de l’environnement. Ce module comprend notamment les services suivants:
Production plus propre et durable;
Gestion de l’eau;
Élimination des polluants organiques persistants et autres substances toxiques persistantes.
C. Cadre de programmation à moyen terme, 2004-2007: domaines d’action prioritaire et priorités
À la suite de l’examen des programmes effectué en 2003, il a été décidé d’axer les activités de l’ONUDI sur un certain nombre de domaines d’action prioritaire dans le moyen terme, en se fondant sur les modules de services améliorés décrits plus haut. Il s’agit des domaines suivants: promotion des investissements, transfert de technologie, facilitation des échanges commerciaux et accès aux marchés, développement des entreprises du secteur privé et application des accords multilatéraux concernant l’environnement. Leur rapport avec le module de service correspondant est indiqué ci-après.
Les activités au titre du module 1 viseront principalement à aider les pays en développement et les pays à économie en transition à améliorer leurs systèmes de gestion du secteur industriel afin de renforcer la compétitivité et d’améliorer la productivité de leurs industries locales dans le contexte de la mondialisation et des progrès technologiques. Ainsi, la priorité sera de doter ces pays des capacités voulues pour recueillir et analyser des statistiques industrielles, et réaliser des analyses industrielles aux niveaux national et régional, ce qui les aidera à surveiller la
CHAPITRE PREMIER
7
performance industrielle et les gains de productivité, ainsi qu’à concevoir et à élaborer des stratégies et des politiques industrielles.
Pour la mise en œuvre du module 2, on entend mettre l’accent sur deux domaines d’action prioritaire concernant respectivement la promotion des investissements et la promotion de la technologie. S’agissant de la promotion des investissements, il s’agira de conseiller aux pays en développement et aux pays à économie en transition des stratégies et des orientations en matière d’investissement étranger direct afin de les aider à exploiter pleinement les possibilités qu’ils ont d’attirer ce type d’investissement. Pour ce qui est de la promotion de la technologie, il s’agira en priorité de fournir des services d’appui pour renforcer les systèmes nationaux de gestion de la technologie dans ces pays, afin de les aider à surmonter les nombreuses déficiences des marchés qui limitent leur capacité de se doter eux-mêmes de ces systèmes qui sont d’une importance capitale.
Les principaux domaines d’action prioritaire couverts par le module 3 seront le renforcement des composantes opérationnelles du cadre de conformité et l’accroissement de la compétitivité par l’amélioration de la qualité et de la productivité. Pour ce qui est du premier domaine, l’ONUDI aidera les pays bénéficiaires à se doter des capacités humaines, institutionnelles et réglementaires nécessaires pour satisfaire les normes techniques et les prescriptions en matière de santé, de sécurité et d’environnement de plus en plus nombreuses auxquelles ils doivent se soumettre s’ils veulent pénétrer les marchés extérieurs. Les services offerts dans le second domaine auront pour objectif d’aider les pays en développement à améliorer la qualité et la productivité de leur production industrielle, notamment par l’utilisation d’outils informatiques d’aide à la décision. Ces services seront fournis dans le cadre d’un mémorandum d’accord signé en septembre 2003 entre l’ONUDI et l’OMC, qui recommande une action conjointe pour renforcer les capacités commerciales, et notamment de supprimer les contraintes qui pèsent sur l’offre.
Dans le cadre du module 4, les deux activités principales consisteront à élaborer un jeu d’outils décisionnels pour le développement du secteur privé et à promouvoir des consortiums de PME à vocation exportatrice. La première activité, qui consistera en fait à mettre en place un centre de documentation et un site Web spécial consacrés aux différentes politiques et aux meilleures pratiques, permettra à l’ONUDI de répondre à la nécessité de renforcer ses capacités en tant qu’organisation fondée sur le savoir. La promotion de consortiums de PME à vocation exportatrice sera un prolongement et une amélioration de l’actuel programme de développement de systèmes productifs locaux et de réseaux de petites et moyennes entreprises que l’ONUDI met en œuvre avec succès, l’objectif spécifique étant d’aider des groupes de PME de pays en développement à s’intégrer aux chaînes de valeur mondiales et à accéder aux marchés internationaux.
Dans le cadre du module 5, la priorité sera accordée aux systèmes après récolte dans le secteur alimentaire, au traitement des fibres, à l’innovation et à la diversification des produits pour un meilleur accès aux marchés et à l’amélioration des conditions de vie des communautés rurales grâce à des chaînes d’approvisionnement agricole efficaces. Les services viseront à aider à limiter les pertes après récolte et à augmenter le degré de traitement après récolte de manière à accroître la compétitivité et à tirer davantage parti des possibilités qu’offrent les industries de traitement des produits agricoles pour ce qui est de créer des emplois et de générer des revenus supplémentaires. Dans le cadre de cette gamme de services prioritaires, il est notamment envisagé de fournir une assistance technique pour améliorer la conception et la commercialisation des produits et pour renforcer les capacités locales dans les domaines de la fabrication, de la réparation et de l’entretien des outils agricoles et du matériel de traitement des produits agricoles nécessaires.
CHAPITRE PREMIER
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Dans la mise en œuvre du module 6, l’accent sera mis sur l’exploitation de l’énergie rurale et en particulier de l’énergie renouvelable à des fins productives et sur l’utilisation rationnelle de l’énergie. Dans le premier de ces deux domaines d’action prioritaire, il s’agira de démontrer la viabilité sociale et économique de la méthode retenue pour produire l’énergie, de créer les structures permettant de produire et distribuer cette énergie ou de les renforcer, et de recenser et promouvoir des activités génératrices de revenus rendues possibles par la disponibilité de cette énergie. Dans le deuxième domaine d’action prioritaire, il s’agira de donner des conseils et de fournir une assistance pour que l’énergie soit produite, distribuée et utilisée de façon optimale.
Les domaines d’action prioritaire au titre du module 7 sont l’assistance aux gouvernements dans l’élaboration et la mise en œuvre de plans nationaux et sectoriels d’élimination des substances qui appauvrissent la couche d’ozone, y compris l’assistance au secteur industriel dans l’identification et l’exploitation de technologies de production modernes ne faisant pas appel à de telles substances, et l’aide au renforcement des capacités des organismes nationaux chargés de la protection de la couche d’ozone d’un certain nombre des pays visés à l’article 5 du Protocole de Montréal. Un autre domaine d’action prioritaire serait la création de bases de données sur l’effet des activités menées au titre du Protocole de Montréal.
Pour ce qui est du module 8, les domaines d’action prioritaires seront la promotion d’une production plus propre et durable et la gestion de l’eau. Dans le premier domaine, il s’agira de proposer des programmes de production plus propre spécialement conçus pour répondre à des besoins nationaux et régionaux précis qui seront fondés sur les nouvelles méthodes globales et sectorielles de production moins polluante que préconise l’ONUDI. Cela suppose l’application durable de mesures de production plus propre pendant tout le cycle du produit au niveau de l’entreprise et au niveau sectoriel. Dans le deuxième domaine, il s’agira de s’efforcer d’assurer l’utilisation durable des ressources en eau et de réduire au minimum ces effluents dans divers contextes dont les mines d’or artisanales ou à petite échelle et les écosystèmes transfrontaliers, ainsi que de promouvoir la gestion durable de la pêche industrielle.
D. Le programme de recherche
S’appuyant sur les deux domaines d’avantage comparatif essentiels définis dans sa stratégie d’entreprise – diffusion des technologies et renforcement des capacités pour l’accès aux marchés et le développement –, l’ONUDI a élaboré un programme de recherche à moyen terme sur les moyens les plus efficaces de faire en sorte que l’accumulation de capacités technologiques et commerciales se traduise dans la réalité par l’amélioration de la productivité et la réduction de la pauvreté. Ce programme de recherche comporte quatre volets spécifiques:
Contribution de l’industrie au développement et à la réduction de la pauvreté;
Diffusion des technologies en vue de l’amélioration de la productivité;
Choix politiques dans le cadre du nouvel ordre économique;
Développement du secteur privé.
Comme il est indiqué ci-après, deux axes généraux de recherche ont été définis pour chaque volet. Il est prévu d’élaborer des projets de recherche spécifiques autour de ces deux axes, pour apporter des réponses aux questions essentielles que soulèvent les thèmes abordés.
CHAPITRE PREMIER
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Les deux principaux axes de recherche retenus pour le volet de recherche 1 sont l’établissement d’une base de données sur la productivité et d’indicateurs économiques, et l’évaluation de la contribution que les résultats en matière de productivité et les changements structurels apportent à la réduction de la pauvreté. Le premier axe de recherche, qui consistera à combiner des informations chronologiques internationales sur les agrégats de l’économie, le secteur manufacturier et le commerce international, comprendra également une série de mesures pour suivre la productivité industrielle ainsi qu’un ensemble cohérent d’indicateurs de développement industriel. La base de données et les indicateurs serviront de base quantitative pour une bonne partie des activités de l’ensemble du programme de recherche. Le deuxième axe de recherche consistera à effectuer des analyses comparatives des deux thèmes principaux – résultats en matière de productivité et changements structurels – du point de vue de la réduction de la pauvreté, en tenant dûment compte du rôle du commerce international, de l’investissement et des apports de technologie.
Pour le volet de recherche 2, le premier axe de recherche comprend une analyse de trois éléments fondamentaux pour l’amélioration de la productivité dans les pays en développement et les pays à économie en transition, à savoir les institutions, la compétitivité et l’action de pouvoirs publics, l’objectif étant de soutenir les efforts déployés par ces pays pour rattraper le retard en matière de productivité en apportant les innombrables petites innovations nécessaires pour adapter aux conditions locales les meilleures pratiques technologiques et de gestion. L’objectif du deuxième axe de recherche est d’aider ces pays à concilier développement industriel et viabilité écologique en examinant les diverses propositions faites dans ce cadre, qui vont des approches relativement radicales comme celles “du berceau au berceau” (cradle-to-cradle) et “du capitalisme naturel” à celles plus progressives du retour ou de la responsabilité élargie du producteur, ainsi que diverses autres propositions visant à améliorer l’écorendement. Ces propositions, sous leurs différentes formes, suscitent de plus en plus d’intérêt et ont pour les politiques de développement industriel durable, des incidences importantes, que l’on s’efforcera de traiter dans le cadre des activités correspondant à cet axe de recherche.
Les deux principaux axes de recherche proposés à moyen terme pour le volet de recherche 3 comprennent l’élaboration d’un jeu d’outils décisionnels pour le développement industriel adapté aux problèmes que posent le système multilatéral, et une évaluation de la manière dont les chaînes de valeur mondiales peuvent contribuer au mieux au renforcement des capacités locales. Au titre du premier axe de recherche, on cherchera à déterminer comment les pays en développement et les pays à économie en transition peuvent tirer le meilleur parti possible des outils décisionnels disponibles en ce qui concerne les droits de propriété intellectuelle, la concurrence et l’environnement, ainsi que le développement scientifique, technologique, régional, social et industriel afin d’améliorer la productivité et de réduire la pauvreté. En ce qui concerne le deuxième axe de recherche, on cherchera, en s’appuyant sur les travaux antérieurs de l’ONUDI, à déterminer comment les meilleures chaînes de valeur mondiales peuvent contribuer à renforcer la compétitivité de l’industrie locale, notamment des groupes de PME, en améliorant leurs perspectives de modernisation et d’innovation, ainsi que les bases institutionnelles et politiques d’une action efficace dans ce sens.
Le volet de recherche 4 mettra d’abord l’accent sur l’analyse des conditions nécessaires pour que les PME et l’esprit d’entreprise contribuent efficacement à promouvoir la croissance, l’apprentissage, la spécialisation, l’innovation technique et les exportations. En s’appuyant tant sur l’expérience de la communauté internationale que sur la propre expérience opérationnelle de l’ONUDI, on déterminera les stratégies les plus efficaces pour promouvoir une telle contribution. Le deuxième axe de recherche aura pour objet de déterminer comment propager les expériences réussies en matière de responsabilité
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sociale de l’entreprise pour promouvoir le développement durable des PME dans les pays bénéficiaires de l’ONUDI et appuyer les efforts que ceux-ci déploient pour accéder à de nouveaux marchés. Pour ce faire, on examinera les enseignements tirés de l’adoption de pratiques fondées sur la responsabilité sociale de l’entreprise dans des sous-secteurs spécifiques dans des pays en développement, ainsi que l’impact de ces pratiques sur les PME, notamment en ce qui concerne l’amélioration de la productivité, la gestion de la qualité et la compétitivité.
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II Participer au débat sur le développement
L’ONUDI a continué à renforcer sa présence dans les processus intergouvernementaux et interinstitutions et elle a contribué davantage à la coopération internationale dans le cadre des efforts globaux visant à réaliser les objectifs de développement énoncés dans la Déclaration du Millénaire.
À la cinquante-huitième session de l’Assemblée générale des Nations Unies, l’ONUDI a contribué aux points de l’ordre du jour relatifs à la mise en œuvre de la Déclaration du Millénaire et au suivi de la Conférence internationale sur le financement du développement et du Sommet mondial pour le développement durable. Dans le cadre de la Deuxième Commission, les interventions de l’ONUDI ont porté sur les questions suivantes:
Participation des femmes au développement;
Commerce international et développement;
Science et technique au service du développement, y compris les biotechnologies;
Poursuite de la mise en œuvre du Programme d’action pour le développement durable des petits États insulaires en développement;
Mise en œuvre d’Action 21, du Programme relatif à la poursuite de la mise en œuvre d’Action 21 et des textes issus du Sommet mondial pour le développement durable;
Promotion des sources d’énergie nouvelles et renouvelables, y compris l’application du Programme solaire mondial 1996-2005;
Protection du climat mondial pour les générations présentes et futures;
Coopération économique et technique entre pays en développement;
Mondialisation et interdépendance.
L’ONUDI a participé au Sommet mondial sur la société de l’information, qui s’est tenu à Genève du 10 au 12 décembre, et sa position quant au rôle important des petites et moyennes entreprises dans la société de l’information a été reconnue et reflétée dans la Déclaration de principes et le Plan d’action adoptés par le Sommet.
En participant activement au débat de haut niveau du Conseil économique et social sur le thème “Promotion d’une approche intégrée du développement rural dans les pays en développement aux fins de l’élimination de la pauvreté et d’un développement durable”, l’ONUDI a accru sa notoriété et consolidé son mandat dans le domaine du
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développement rural. La Déclaration ministérielle adoptée au terme du débat de haut niveau a reflété l’approche de l’ONUDI en matière de développement rural intégré en reconnaissant le besoin urgent de promouvoir les activités autres qu’agricoles, l’énergie rurale, la diversification de la production, les agro-industries et les PME.
En 2003, les travaux de la Commission du développement durable ont présenté un intérêt particulier pour l’ONUDI. À sa onzième session tenue en mai, la Commission a établi un programme de travail pluriannuel pour les 15 années à venir. Il a été décidé que la Commission fonctionnerait sur la base de cycles d’application de deux ans. Il est à noté que pendant le deuxième cycle (2006-2007), la Commission examinera plusieurs questions qui intéressent directement l’ONUDI, à savoir développement industriel, énergie au service du développement durable, pollution de l’air et de l’atmosphère et changements climatiques.
Aux réunions du Conseil des chefs de secrétariat et du Comité de haut niveau chargé des programmes, les interventions de l’ONUDI ont essentiellement porté sur la mise en œuvre de la Déclaration du Millénaire, le suivi de la Conférence internationale sur le financement du développement et du Sommet mondial pour le développement durable et la réforme de l’ONU. L’Organisation a également participé aux débats sur la situation en Iraq, les résultats de la réunion ministérielle de l’OMC à Cancún ainsi que la question du multilatéralisme.
La collaboration de l’ONUDI au Groupe des Nations Unies pour le développement a contribué à l’émergence d’une “position institutionnelle de l’ONUDI” en ce qui concerne la réalisation au niveau des pays des objectifs de développement énoncés dans la Déclaration du Millénaire. Dans ce contexte, l’Organisation s’est concentrée sur l’adoption progressive des objectifs de développement comme cadre opérationnel des équipes de pays des Nations Unies, y compris dans les activités de suivi, d’analyse et de promotion ainsi que dans les activités opérationnelles. Il est à noter qu’en 2003, les activités au niveau des pays ont permis une meilleure compréhension et appropriation des objectifs du Millénaire en matière de développement, un recentrage stratégique des activités opérationnelles des organismes des Nations Unies et une intégration accrue des objectifs dans le travail des équipes de pays.
La relation entre l’ONUDI et l’OMC a pris, la même année, un tournant décisif. Grâce à d’étroites consultations tout au long de l’année, un mémorandum d’accord sur la coopération technique a été signé en septembre par les Directeurs généraux des deux organisations (voir encadré). Ce mémorandum établit officiellement un partenariat stratégique entre l’ONUDI et l’OMC aux fins de la mise en œuvre du Programme de Doha pour le développement. Celui-ci prévoit le développement du commerce et de l’industrie en vue de renforcer la croissance économique et d’aider les pays en développement, les pays les moins avancés et les pays à économie en transition à s’intégrer dans l’économie mondiale et dans le système commercial multilatéral. L’objectif principal du cadre d’assistance technique est d’accroître sensiblement les exportations des pays en développement en éliminant les contraintes qui pèsent sur l’offre, en améliorant et démontrant la conformité aux normes techniques et en s’intégrant dans le système commercial multilatéral. Le premier groupe de pays à bénéficier d’une assistance dans le cadre de cet accord sont l’Arménie, la Bolivie, le Cambodge, Cuba, l’Égypte, le Ghana, la Jordanie, le Kenya et la Mauritanie.
La coopération avec la CNUCED s’est également renforcée. Il a été établi un programme conjoint de coopération pour l’intégration des pays les moins avancés (PMA) dans le commerce mondial, financé par le Gouvernement autrichien. Dans le cadre de ce programme, l’ONUDI et la CNUCED ont tenu, en coopération avec l’OMC et le CCI, deux séminaires sur l’intégration des PMA dans le marché mondial. Les résultats et les conclusions de ces deux séminaires ont été présentés à la table ronde sur le thème
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“Faire bénéficier les pauvres du commerce: stimuler la réaction de l’économie réelle” qui s’est tenue pendant la Conférence générale de l’ONUDI.
L’ONUDI organisera avec la CNUCED la Foire technologique pour le futur prévue dans le cadre de la onzième session de la CNUCED à São Paolo (Brésil) en juin 2004. Cette foire sera essentiellement axée sur les secteurs technologiques émergents ou stratégiques importants pour les pays à bas revenu et les PMA.
La participation du Secrétaire général de la CNUCED, M. Rubens Ricupero, à la dixième session de la Conférence générale de l’ONUDI a contribué à renforcer le partenariat entre les deux organisations.
Un autre fait marquant en 2003 a été la conclusion d’un partenariat stratégique avec l’Organisation internationale de normalisation (ISO), qui gagne en importance en raison du nouveau contexte de la mondialisation. Ce nouveau partenariat a été reflété dans un mémorandum d’accord signé avec l’ISO durant la Conférence générale.
Partenariat entre l’UE et l’ONUDI
En octobre, le Commissaire européen chargé du développement et de l’aide humanitaire, M. Poul Nielson, et le Directeur général de l’ONUDI ont signé un accord qui simplifiera considérablement la coopération entre les deux entités. Cet accord-cadre administratif et financier qui est destiné à faciliter le financement de programmes de l’ONUDI par la Commission européenne. En rendant les règles mieux prévisibles pour
Collaboration avec l’OMC dans le domaine de l’assistance technique liée au commerce
Pour l’ONUDI, la cinquième Conférence ministérielle de l’OMC à Cancún (Mexique) a présenté unintérêt particulier en raison de la signature par les deux organisations d’un accord prévoyant lamise en place d’un cadre pour une coopération plus étroite en vue d’aider les pays endéveloppement à participer de manière effective au commerce international.
Le mémorandum d’accord officialise formellement les relations entre l’OMC et l’ONUDI, qui sesont intensifiées ces dernières années. “Cet accord représente une étape décisive pour les paysen développement – et aussi pour l’ONUDI”, a déclaré le Directeur général de l’ONUDI, M. CarlosMagariños. “Jusqu’à Doha, l’assistance technique ‘liée au commerce’ était quasiment synonymed’assistance technique impliquant l’OMC. À présent, on reconnaît peu à peu que pour êtreefficace, l’assistance technique liée au commerce doit porter sur l’ensemble de la chaîne qui va dela production jusqu’à la commercialisation. Outre des capacités en relation avec le systèmecommercial multilatéral, les pays en développement ont besoin de capacités qui leur permettentde fabriquer des produits d’exportation compétitifs et conformes aux normes internationales. C’estlà qu’intervient l’ONUDI.”
“Le succès du Programme de Doha pour le développement est crucial pour la réalisation desobjectifs de développement énoncés dans la Déclaration du Millénaire”, a déclaré le Directeurgénéral de l’OMC, M. Supachai Panitchpakdi. “Dans le domaine de l’assistance technique et durenforcement des capacités, il ne suffit pas d’améliorer les capacités à négocier et à appliquer lesrègles de l’OMC. Des progrès ne peuvent être accomplis que dans le cadre d’une coordinationaxée sur les résultats avec d’autres organismes tels que l’ONUDI, qui est l’agence spécialisée dusystème des Nations Unies ayant pour mandat de contribuer au développement des capacités deproduction dans le secteur de l’industrie.”
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toutes les parties prenantes concernées (UE, ONUDI, autres donateurs et pays bénéficiaires), cet accord-cadre permet aussi de rendre l’utilisation des fonds plus transparente et, par conséquent, d’améliorer l’efficacité des projets exécutés.
L’ONUDI et le Pacte mondial
Le Pacte mondial a été lancé par le Secrétaire général de l’ONU au Forum économique mondial de Davos en janvier 1999, afin d’inciter les entreprises du secteur privé à s’acquitter de leur responsabilité sociale et environnementale en adhérant à neuf principes tirés de conventions et de déclarations internationales et concernant les conditions de travail, le respect des droits de l’homme et la protection de l’environnement. De manière générale, on considère qu’en s’acquittant de leur responsabilité sociale et environnementale, les entreprises démontreront qu’elles agissent en se souciant de l’éthique, des questions sociales et de la protection de l’environnement.
Depuis le lancement du Pacte mondial, l’ONU s’est attachée à le promouvoir en entreprenant des activités dans quatre domaines:
Des dialogues de politique générale entre secteur privé, États, organismes internationaux, organisations non gouvernementales et autres acteurs;
Un forum de formation pour recenser et préconiser les meilleures stratégies d’entreprise en matière de responsabilité sociale et environnementale;
Une campagne pour faire connaître et adopter les principes du Pacte mondial;
Des projets de partenariat visant à appuyer l’incorporation des principes du Pacte mondial dans la pratique quotidienne des entreprises.
En mai 2003, l’ONUDI est devenue l’une des cinq principales institutions des Nations Unies au sein du Pacte mondial (aux côtés de l’Organisation internationale du Travail (OIT), du Haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH), du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) et du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD)).
La participation de l’ONUDI au Pacte mondial résulte de la volonté de répondre aux besoins spécifiques des PME. Sur les 1 240 entreprises et organismes ayant signé le Pacte mondial, 234 entreprises de 37 pays développés ou en développement sont des PME. Si l’ONUDI a été associée au Pacte mondial, c’est parce que le système des Nations Unies reconnaît les efforts opérationnels déployés par l’Organisation pour constituer des partenariats avec les entreprises; ses travaux pour examiner ce qu’implique la responsabilité sociale et environnementale pour les PME des pays en développement; et son rôle moteur dans les activités du système des Nations Unies pour appuyer les stratégies d’entreprise reposant sur les principes de la responsabilité sociale et environnementale.
En 2003, l’ONUDI a prêté assistance pour la mise au point d’outils, de moyens d’information et de méthodes destinés à donner effet aux principes du Pacte mondial. De plus, l’Organisation a appuyé sur le terrain le lancement du Pacte mondial en Égypte, au Pakistan, aux Philippines, en République-Unie de Tanzanie, au Soudan et en Zambie, en faisant participer les représentants de l’ONUDI dans ces pays à l’action des équipes de pays à cet effet. L’Organisation a également participé à plusieurs dialogues de politique générale et débats internationaux, en présentant des études de cas sur les meilleures pratiques des entreprises en matière de gestion de la chaîne
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d’approvisionnement et de développement industriel viable d’un point de vue environnemental.
En 2004 et les années suivantes, l’ONUDI va aider à réaliser les objectifs du Pacte mondial sur le terrain dans les pays clients. La réponse de l’ONUDI doit être considérée comme un programme transversal auquel seront associées différentes composantes de l’Organisation, l’objectif principal étant l’amélioration de la qualité des pratiques commerciales des PME et la promotion de relations entre les entreprises reposant sur la responsabilité sociale et environnementale.
L’ONUDI a été invitée à contribuer aux travaux de la Commission du secteur privé et du développement créée en juillet par le Secrétaire général de l’ONU. La Commission a été chargée de formuler des recommandations sur les moyens d’associer le secteur privé – en tant qu’agent et aussi partenaire – au processus de développement économique et social repris pour atteindre les objectifs de développement énoncés dans la Déclaration du Millénaire. La Commission rendra compte de son action au Secrétaire général et il est prévu une phase opérationnelle pour la mise en œuvre des recommandations.
En novembre, le Directeur de la Commission a procédé à un échange de vues avec l’ONUDI à Vienne sur les orientations et les domaines stratégiques dont la Commission devrait éventuellement tenir compte pour formuler ses recommandations au Secrétaire général. En plus de ces discussions sur des questions de politique générale, le Directeur a été informé des initiatives opérationnelles lancées par l’ONUDI en coopération avec le secteur privé dans divers pays en développement. Il a été convenu que la Commission tiendrait l’ONUDI informée de ses progrès en vue de la formulation de son rapport. L’ONUDI suivra quant à elle les travaux de la Commission et examinera les moyens de soutenir, en collaboration avec les partenaires du système des Nations Unies, la mise en œuvre des conclusions, dans la mesure où celles-ci relèvent du domaine d’activité de l’Organisation.
Projet du Millénaire
L’ONUDI a continué à joué un rôle majeur dans le Projet du Millénaire en aidant à formuler les meilleures stratégies pour réaliser les objectifs du Millénaire en matière de développement.
En tant que membre actif du Groupe d’expert des Nations Unies qui supervise l’ensemble du projet, de l’Équipe spéciale 1 sur la pauvreté et le développement économique et de l’Équipe spéciale 10 sur la science, la technique et l’innovation, l’ONUDI contribue directement au Projet du Millénaire en mettant à disposition son savoir-faire dans les domaines pertinents. Dans ce contexte encore, l’Organisation est en pourparlers avec l’Institut de la Terre en vue d’élaborer, dans les domaines des énergies de substitution et du développement rural, une série de projets qui feront partie de la mise en œuvre du Projet du Millénaire.
L’ONUDI a placé les objectifs du Millénaire en matière de développement au cœur de sa stratégie afin de disposer ainsi d’un indicateur clef pour évaluer l’impact de ses interventions. Par ailleurs, la publication phare de l’ONUDI, le Rapport sur le développement industriel, aura pour thème de l’édition 2004-2005 “L’industrie, l’environnement et la réalisation des objectifs du développement du Millénaire en Afrique subsaharienne: la nouvelle frontière de la pauvreté”.
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III Élaboration des programmes et coopération technique
Après la fusion, l’année dernière, des deux anciennes divisions techniques, le processus de restructuration s’est poursuivi en 2003 avec le regroupement des activités relatives à l’énergie et à la production non polluante, d’une part, et des activités liées aux accords multilatéraux sur l’environnement, d’autre part, en deux nouveaux services.
Un autre aspect crucial de l’approche retenue par la Division pour affiner et cibler les éléments de ses programmes a été la reformulation des huit modules de services de l’ONUDI (voir chap. I) et le classement par ordre de priorité des éléments contenus dans chaque module.
Par ailleurs, pour compléter le regroupement des activités techniques en unités administratives stratégiquement mieux ciblées, l’un des objectifs prioritaires en matière de gestion a été d’établir pour la Division un plan de travail harmonisé qui soit à la fois détaillé et global. Avec la participation des responsables opérationnels et de leurs adjoints, on a établi un schéma général des objectifs et des calendriers d’action de chaque service pour l’année. Pour la première fois aussi, le plan de travail de la Division de l’élaboration des programmes et de la coopération technique a présenté les activités à titre de forum mondial en termes quantifiables.
Les résultats sont éloquents. Le taux d’exécution des services de coopération technique fournis par la Division a été accru de plus de 10 % par rapport à 2002. En outre, les commentaires élogieux de sources extérieures attestent de la qualité remarquable des divers services offerts.
En 2003, il a été décerné des prix aux projets appuyés par la Division par le troisième Congrès mondial des chambres de commerce, l’Agence nationale chinoise de protection de l’environnement, le Ministère égyptien de l’environnement et le Journal of Air Conditioning, Heating and Refrigeration de la Serbie-et-Monténégro, et une distinction leur a aussi été décernée par l’Agence de protection de l’environnement des États-Unis et le Ministère guinéen de la pêche et de l’aquaculture.
Le présent chapitre donne un aperçu des programmes intégrés, puis rend compte succinctement des activités des divers services de la Division de l’élaboration des programmes et de la coopération technique.
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La Bourse turque de sous-traitance et de partenariat, lauréate du concours mondial des chambres de commerce
La Bourse turque de sous-traitance et de partenariat a remporté le prix du meilleur projet relatifaux petites entreprises décerné à l’occasion du troisième Congrès mondial des chambres decommerce, qui s’est tenu à Québec (Canada) du 15 au 17 septembre 2003. Cette bourse,administrée par la Chambre de commerce d’Istanbul, est l’une des 60 structures de ce type quel’ONUDI a créées dans une trentaine de pays, et qui forment un réseau mondial de sous-traitanceindustrielle.
L’objectif du concours mondial des chambres de commerce est de distinguer les projets les plusnovateurs menés récemment par les chambres de commerce du monde entier. Ainsi, 65 projetsde 29 pays ont fait l’objet d’une présélection dans les quatre catégories suivantes: projets relatifsaux petites entreprises, projets de marketing et de communication, projets internationaux etprojets les plus originaux.
Les bourses de sous-traitance et de partenariat (BSTP) sont des centres d’information technique,de promotion et de mise en relation entre donneurs d’ordre, fournisseurs et sous-traitants auservice de la sous-traitance et du partenariat. Elles visent l’utilisation optimale des capacitésproductives des industries affiliées et sont organisées en associations industrielles à but nonlucratif gérées par des entrepreneurs qualifiés. De fait, elles apparaissent non seulement commedes lieux de rencontre et des instruments de régulation entre l’offre et la demande de sous-traitance industrielle, mais aussi comme des instruments d’assistance pour les deux partenaires,et en particulier pour les petits et moyens fournisseurs ou entreprises de sous-traitance.
La bourse de sous-traitance et de partenariat d’Istanbul est l’une des plus performantes aumonde, notamment en ce qui concerne la mise en relation. Les résultats se sont avérésextrêmement positifs; les sous-traitants turcs sont plus que jamais tournés vers les marchésextérieurs, et le nombre des exportateurs qui sont membres de la bourse ne cesse d’augmenter.La bourse contribue à améliorer la compétitivité et la productivité ainsi que l’utilisation descapacités existantes.
A. Programmes intégrés et cadres généraux de services
En 2003, les programmes intégrés (PI) et les cadres généraux de services (CGS) ont continué de porter sur le renforcement des capacités, en accordant une attention particulière à l’accroissement de la compétitivité et aux PME, ainsi qu’à la protection de l’environnement. Ils rejoignent les Objectifs du Millénaire pour le développement consistant à réduire la pauvreté, assurer un environnement durable, mettre en place un partenariat mondial pour le développement et promouvoir l’égalité des sexes.
À la fin de 2003, il y avait au total 51 programmes intégrés et cadres généraux de services, dont cinq ont été approuvés cette même année. Ces programmes étaient financés à hauteur de 146 796 425 dollars, dont 107 437 339 dollars ont été alloués, par rapport à un chiffre actuel de planification de 308 082 193 dollars (sans compter les dépenses d’appui aux programmes). En outre, en 2003, la première génération de programmes intégrés a été menée à bien ou était en voie d’achèvement.
Les années qui ont suivi l’adoption de la nouvelle approche intégrée, conformément au Plan de travail, et la mise en œuvre de cette approche à travers les programmes intégrés en 1999, ont été une période précieuse d’apprentissage continu pour le Secrétariat de l’Organisation et pour les États Membres, tant bailleurs de fonds que destinataires. Ainsi, les programmes intégrés et les cadres généraux de services ont fait
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et font l’objet d’un contrôle constant et de bilans réguliers. Ceux-ci faisaient apparaître, dans une plus ou moins large mesure, des résultats concrets, en particulier lorsque les produits sont déjà utilisés par les bénéficiaires cibles. Dans la plupart des cas, les PI et les CGS sont prometteurs, pour ce qui est de leur contribution à la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement et de leur impact sur la performance globale de l’industrie.
Au cours de 2003, on a mis au point des indicateurs de performance utilisables pour les diagnostics, évaluations et rapports concernant la performance industrielle et son impact au niveau national. Cette méthode complète les outils d’évaluation existants et permet d’évaluer la performance en termes de produits et de réalisations. Les conclusions obtenues par l’application de cette nouvelle méthode ont été vérifiées sur le terrain grâce au processus d’évaluation approfondie. Il ressortait de cet exercice portant sur six des huit évaluations approfondies pour lesquelles on disposait de la version définitive des rapports correspondants en décembre 2003 (Burkina Faso, Éthiopie, Guatemala, Mozambique, République-Unie de Tanzanie et Sri Lanka) que les programmes avaient déjà commencé à donner des résultats tangibles, en contribuant, de façon directe ou indirecte, à développer les exportations (notamment dans les secteurs du cuir, des textiles, des produits halieutiques et des denrées alimentaires), à créer ou mettre à niveau de nombreuses entreprises, ainsi qu’à créer ou préserver des emplois. Les programmes intégrés et les cadres généraux de services devraient avoir un impact de plus en plus tangible à mesure que leur exécution progresse.
B. Agro-industries et appui sectoriel
En 2003, le Service des agro-industries et de l’appui sectoriel a privilégié l’amélioration de la productivité, l’optimisation des procédés, la facilitation du commerce, la création d’emplois, le renforcement des capacités et l’évaluation des aspects techniques et économiques. Les activités les plus importantes menées au cours de l’année sont les suivantes:
Au Liban, un nouveau projet de loi sur la sécurité alimentaire a été présenté au gouvernement. Il prévoit la création d’un cadre réglementaire qui garantit la mise en place d’un système national de sécurité alimentaire de sorte que les exportations de denrées alimentaires libanaises répondent aux normes internationales. En Éthiopie, 82 installations pilotes de démonstration ont été créées en vue de réduire les pertes après la récolte. Elles ont eu pour effet d’augmenter les revenus des agriculteurs et de réduire de 10 % les pertes après la récolte au cours de la première année d’exploitation. En Ouganda, un séchoir hybride pour les fruits et les légumes, mis au point au Burkina Faso, a été installé avec succès et a permis aux producteurs de doubler leurs exportations de fruits biologiques séchés.
L’ONUDI s’apprête à exécuter un projet sur deux ans pour aider à revitaliser les capacités productives agricoles dans la région des montagnes de Nuba, dans le sud du Soudan, région gravement touchée par une longue période de guerre civile et où il est donc urgent d’apporter un appui en vue de réinstaller les personnes déplacées et de stabiliser les communautés rurales. Le Fonds des Nations Unies pour la sécurité humaine finance ce projet, dont devraient bénéficier quelque 6 000 familles dans 40 communautés rurales.
Dans trois régions du Burkina Faso, des unités opérationnelles de teinture et de tissage, utilisant des techniques adéquates et du matériel moderne, ont été mises en place et sont exploitées par des artisans qualifiés et capables de produire des articles de qualité. Ainsi, l’intervention de l’ONUDI a eu comme résultat immédiat de créer de nouveaux
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emplois et de développer la transformation locale du coton. À Madagascar, le secteur séricicole a été modernisé grâce à l’introduction de nouvelles techniques et machines. Des techniciens ont bénéficié d’une formation approfondie, avec pour effet une augmentation de l’emploi et des revenus. À Cuba, grâce à la création d’un centre de conception/fabrication assistée par ordinateur à La Havane et à l’intégration de techniques modernes de production et de gestion dans certaines usines textiles, les produits textiles sont devenus plus compétitifs et sont à présent conformes aux normes internationales.
Une assistance a été fournie au Gouvernement marocain sous la forme d’une étude technique et économique en vue du transfert du quartier des tanneurs de Fez vers une nouvelle zone artisanale à Aïn Cheggag, compte tenu des nuisances graves pour l’environnement causées par cette activité à Fez. Au Pakistan, un grand projet visant à
Le bambou, un matériau pour le nouveau millénaire
Le nord-est de l’Inde est l’une des régions où le bambou a ses racines et où il croît – au senslittéral comme au sens figuré. Le bambou fait partie de la vie quotidienne depuis les tempspremiers mais il n’a pu être exploité de façon optimale que depuis qu’en juillet 2002 l’ONUDI alancé le projet de réseau pour la valorisation technique de la canne et du bambou.
Ce projet, qui couvre sept États indiens, a déjà un impact considérable dans tout le pays. Ils’agissait essentiellement de renforcer la structure institutionnelle des centres de documentationde la région et de rehausser le niveau de compétences des chefs d’entreprise, des formateurs etdes maîtres artisans afin qu’ils diffusent le plus largement possible les techniques et lescompétences nécessaires pour gérer ces ressources jusqu’ici sous-exploitées, les commercialiseret y ajouter de la valeur. Grâce au projet, un centre technique de la canne et du bambou a étécréé à Guwahati, qui opère comme une institution semi-autonome. Ce Centre dispose déjà dumatériel nécessaire pour produire 10 000 m2 de planches de bambou par an, qui peuvent êtreutilisées pour fabriquer toute une gamme de meubles destinés au marché local comme àl’exportation.
Parmi les activités du Centre, on citera les suivantes:
Plus de 900 personnes ont reçu une formation pratique au maniement de machines-outils servant à traiter le bambou et la canne ainsi qu’à fabriquer des articles artisanaux;
Un programme a été lancé, qui vise à stimuler la création d’entreprises;
Cinq variétés de bambou indien testées en Chine se sont révélées aptes à latransformation en produits industriels;
Un atelier sur le logement a montré que les techniques utilisées en Amérique latine pourconstruire des maisons parasismiques en bambou à bon prix peuvent être adaptées à laproduction indienne;
Le séminaire de sensibilisation aux techniques du bambou pour 2003 (BAMTECH 2003)a été l’une des manifestations les plus remarquables organisées par le Centre. Cetévénement international, qui s’est tenu à Guwahati, tenait pour lieu à la fois de foiretechnique, de séminaire international, et, enfin et surtout, de premier festival du bambou(BAMFEST 2003) du nord-est de l’Inde, mettant en vedette les produits locaux enbambou ainsi que l’usage qui en est fait et les coutumes s’y rapportant. En résumé,BAMTECH 2003 a réuni des chercheurs et d’autres personnes intéressées qui ont nonseulement échangé leurs connaissances et leurs données d’expérience, mais aussidiscuté de l’orientation future du développement du bambou. Cette conférence a marquéle retour du bambou, matière première écologiquement rationnelle et économiquementviable, sous les feux de la rampe.
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concevoir et mettre en place une station centrale d’épuration des eaux résiduelles a été mené à bien à Kasur. Deuxième en importance au niveau mondial, cette station permet l’élimination des eaux résiduelles dangereuses et l’élimination des déchets solides dans de bonnes conditions de sécurité, ainsi qu’une réduction importante de la consommation d’eau des 230 tanneries desservies. Les activités de tannage se sont poursuivies dans des conditions plus saines pour l’environnement et tous les emplois ont pu être maintenus.
Au Nigéria, grâce à des programmes de formation, les compétences ont été améliorées dans 20 usines qui fabriquent du matériel pour la transformation du manioc. En Guinée, une réunion de haut niveau s’est tenue à Conakry sous la présidence du Premier Ministre. Elle rassemblait les présidents des Conseils économiques et sociaux, ainsi que des représentants des Ministères de l’industrie de la Guinée, du Mali et du Sénégal, et des représentants des organisations de la société civile, à l’occasion du lancement d’un programme régional pour l’Afrique de l’Ouest visant à renforcer les capacités des entités concernées pour fournir des services aux micro-, petites et moyennes entreprises.
Au Guatemala, les cours techniques à l’intention de microentreprises dans le secteur du bois et de l’ameublement ont été améliorés grâce à l’apport de matériel de formation dans le cadre du programme intégré du pays; grâce à cela, des responsables d’entreprise ont pu prendre part activement à la foire internationale du meuble, EXPO MEUBLE 2003, et nouer des liens avec des acheteurs et de grandes sociétés en vue d’éventuels contrats de sous-traitance. Les activités continuent de porter sur la promotion du bambou. Cette plante, qui pousse très vite, constitue en effet un matériau économiquement et écologiquement viable pour la fabrication de produits à valeur ajoutée. La Conférence internationale BAMTECH 2003, tenue en Inde, a précisé les grands axes de développement du secteur et a encouragé la création de réseaux et l’échange d’informations avec les organismes internationaux et les établissements de recherche.
L’ONUDI a coorganisé une conférence sur les techniques d’automatisation et la mécatronique à Stuttgart (Allemagne) et à Saint-Gall (Suisse), qui a réuni des participants de 11 pays en développement. Les participants à la conférence ont examiné les applications potentielles de l’automatisation et de la mécatronique dans les pays en développement dans l’optique de renforcer la productivité industrielle dans les secteurs du textile, de l’agroalimentaire et de la métallurgie.
C. Énergie et production non polluante
Les activités relatives à l’énergie et à la production non polluante étaient axées sur six domaines principaux: exploitation de l’énergie rurale à des fins productives, l’accent étant mis sur les sources d’énergie renouvelables; utilisation rationnelle de l’énergie dans l’industrie; changements climatiques; production non polluante; eaux internationales et biotechnologies. Des éléments marquants de ces activités sont décrits dans les paragraphes ci-après.
Un projet relatif aux technologies de l’information et de la communication faisant appel aux sources d’énergie renouvelables au bénéfice des zones rurales du Malawi et de la Zambie a été approuvé par le Fonds pour l’environnement mondial (FEM) et est en cours d’exécution. À Cuba, un projet de services énergétiques modernes pour la production et la fourniture d’énergie provenant de sources renouvelables a été approuvé par le Conseil du FEM et a obtenu une subvention de 5,4 millions de dollars. En Inde, une réunion d’experts s’est tenue à Bangalore en vue d’examiner l’état des
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techniques de gazéification de la biomasse. Les participants à la réunion sont convenus de créer une base de données et de partage d’informations, de renforcer les capacités, d’intensifier les partenariats et de promouvoir la coopération Sud-Sud pour permettre aux plus démunis d’avoir accès aux services énergétiques modernes grâce aux techniques de gazéification de la biomasse. Des projets de coopération technique pour la mise au point de petites centrales hydroélectriques ont été entrepris au Mozambique, en Ouganda et en République-Unie de Tanzanie.
S’agissant du renforcement des capacités aux fins de la coopération internationale dans le domaine de l’énergie, un accord sur un fonds d’affectation spéciale signé entre l’ONUDI et le Ministère turc de l’énergie et des ressources naturelles a permis d’allouer 40 millions de dollars à la création et la mise en service d’un centre international pour la technologie de l’utilisation de l’énergie de l’hydrogène. Dans le cadre du programme international de l’Organisation relatif à la promotion des petites centrales hydroélectriques, le centre régional de l’ONUDI pour les petites centrales hydroélectriques a été inauguré par le Directeur général à Kerala (Inde) en avril. Un séminaire Asie-Afrique sur la conception et la mise en place de petites centrales hydroélectriques s’est tenu au centre et a réuni des participants de plus de 20 pays.
Deux projets ont été entrepris à Ferozabad (Inde) concernant l’introduction de techniques et de mesures à haut rendement énergétique dans les petites et moyennes entreprises des secteurs de l’outillage et du verre, qui sont de gros consommateurs d’énergie.
Deux réunions tenues à Vienne ont examiné les enjeux que représente la promotion du transfert des technologies pour les secteurs public et privé, les universités et les institutions financières. Ces réunions ont également examiné comment le système de vente de droits d’émissions dans le cadre des Activités conjointes et du Mécanisme pour un développement propre dépendant du Protocole de Kyoto pourrait accélérer l’utilisation des technologies et des systèmes à haut rendement énergétique dans l’industrie.
Le programme pour une production industrielle plus propre a été substantiellement modifié pour répondre aux nouvelles exigences de l’économie mondiale de marché, notamment par l’adoption d’une approche à la fois globale et sectorielle. L’accent a été mis sur la promotion des investissements et le transfert de technologies écologiquement viables, ainsi que sur une coopération accrue entre les divers services et unités de l’ONUDI et avec les autres organismes du système des Nations Unies.
Un projet régional visant à lutter contre la dégradation des zones côtières et l’appauvrissement des ressources biologiques dans le grand écosystème marin du courant de Guinée a été approuvé en novembre par le Conseil du FEM, pour un montant de 21,5 millions de dollars. Ce projet concerne les pays suivants: Angola, Bénin, Cameroun, Congo, Côte d’Ivoire, Gabon, Ghana, Guinée, Guinée-Bissau, Guinée équatoriale, Libéria, Nigéria, République démocratique du Congo, Sao Tomé-et-Principe, Sierra Leone et Togo.
Les préparatifs du forum mondial sur les biotechnologies, qui doit se tenir à Concepción (Chili) en mars 2004, se sont poursuivis tout au long de l’année. Quatre réunions préparatoires ont eu lieu en 2003 à Nairobi, Brasilia, Chengdu et Vienne, auxquelles ont participé plus de 500 représentants des pouvoirs publics, de l’industrie, des milieux universitaires et des ONG. Les réunions ont été axées sur les possibilités qu’offrent les biotechnologies de répondre à l’avenir aux besoins et aux priorités conformément aux objectifs du Millénaire pour le développement, de renforcer la compétitivité industrielle et de diversifier la base productive des pays en développement.
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D. Promotion industrielle et technologie
Les activités de promotion des technologies de l’ONUDI ont été axées sur des interventions en amont, au niveau gouvernemental, et ont essentiellement consisté à élaborer des politiques, des stratégies et des plans d’action opérationnels appropriés pour combler le retard technologique. Des activités de sensibilisation à la prévision technologique et de renforcement des capacités ont été menées au niveau régional en Europe orientale et en Amérique latine, en privilégiant les compétences de base nationales et les avantages sectoriels locaux, en vue de l’adoption de technologies plus novatrices ou d’une adaptation à celles-ci. L’accent a été mis en particulier sur l’établissement d’un plan de campagne en matière de technologie dans des secteurs industriels spécifiques en Asie du Sud-Est. Le point culminant de l’Initiative de prévision technologique de l’ONUDI a été l’organisation, à Budapest en mars, du Sommet de la prévision technologique qui a été la première manifestation de ce niveau à rassembler de hauts responsables politiques dans le domaine de la prévision et des politiques technologiques. Cinq pays ont accueilli et cofinancé les activités de prévision technologique en Europe et dans les nouveaux États indépendants: Fédération de Russie, Hongrie, République tchèque, Turquie et Ukraine. Une enquête régionale à grande échelle de prévision technologique, financée par l’Espagne, a été menée en Amérique latine concernant la chaîne de production dans le secteur de la pêche sur la côte pacifique, c’est-à-dire au Chili, en Colombie, en Équateur et au Pérou.
Pour mieux promouvoir les technologies et développer leur transfert et leur diffusion dans le cadre du réseau des centres nationaux et internationaux de technologie de l’ONUDI et renforcer les capacités de ces centres, le Programme de coopération “Est-Sud” pour le transfert international des technologies entrepris en particulier entre la Fédération de Russie et les pays d’Amérique latine rassemblera les responsables politiques pour l’industrie, la science et les technologies et des personnalités du monde des affaires et de l’industrie de ces régions. Il aidera en outre, compte tenu des technologies existantes, à développer les produits et les procédés nouveaux qu’attendent les industriels, les investisseurs et les marchés. Dans le cadre de ce nouveau programme, le Centre Russie-Brésil de coopération technique a été créé à Moscou. Une réunion d’experts sur les nanotechnologies et le nouveau service en ligne se rapportant au plan de campagne en matière de technologie, organisée dans le cadre du Centre international d’évaluation et d’application des matériaux, devrait jouer un rôle important dans la promotion du progrès technique dans le secteur des matériaux.
Les activités de promotion des investissements durant l’année considérée englobent trois domaines principaux:
Formulation et promotion de projets d’investissement dans le domaine des biotechnologies (Cuba), de l’industrie automobile (Colombie) et de l’agro-industrie et des produits pharmaceutiques (Ghana, Nigéria et République-Unie de Tanzanie);
Formation du personnel national et création de réseaux locaux pour les entreprises, et établissement de profils de projets et évaluation de projets en Équateur, au Ghana, au Malawi et au Nigéria, notamment;
Enquête sur les investisseurs étrangers dans 10 pays d’Afrique subsaharienne pour évaluer leurs motivations, leur performance, leurs perceptions et leurs projets d’investissement futurs dans l’optique de renforcer les capacités des institutions nationales qui proposent des services aux investisseurs étrangers et de les aider dans l’élaboration des stratégies, complétée par une analyse comparative de la compétitivité effectuée tout d’abord au Kenya et au Nigéria dans les secteurs pharmaceutique et agro-industriel.
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À la demande du Ministère français de l’agriculture et grâce au financement qu’il a apporté, le CD-ROM “How to start agro-food industries” a été produit, en collaboration avec divers services de l’ONUDI; on pourra en outre y accéder sur le site Web de l’ONUDI et UNIDO Exchange.
Le projet du Centre Asie-Afrique de promotion des investissements et de la technologie (ou Centre Hippalos), financé par le Gouvernement japonais en vue de favoriser les flux d’investissements d’Asie vers l’Afrique, se poursuit depuis cinq ans. En 2003, il a été axé essentiellement sur le Ghana et le Sénégal en tant que pays de destination des investissements, et sur la Chine, l’Inde, la Malaisie et la République de Corée en tant que pays investisseurs. Le Système généralisé de préférences, la loi sur la croissance et les potentialités de l’Afrique, ainsi que les crédits d’émissions de carbone ont été utilisés comme outils de promotion.
La marginalisation des pays en développement au sein de l’économie mondiale est un problème important qui occupe une large place dans les principales instances internationales et dans les Objectifs du Millénaire pour le développement. Dans ce contexte, l’initiative de renforcement des capacités commerciales lancée par l’ONUDI repose sur trois piliers essentiels: a) capacités de production nationales compétitives au niveau mondial; b) aptitude avérée à se conformer aux normes et réglementations internationales; et c) possibilité d’accès aux marchés cibles.
L’Organisation a lancé plusieurs projets dans le cadre de cette initiative. En Afrique de l’Ouest, elle a mis au point, en collaboration avec l’Union européenne et l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), un programme sous-régional
Le Bureau de promotion des investissements et de la technologie pour la Chine crée 19 parcs industriels écologiques
Alors que l’économie chinoise croît à un rythme sans précédent et que l’urbanisation bat son plein,la protection de l’environnement pose un grave problème.
Le Bureau de promotion des investissements et de la technologie pour la Chine a lancé un projeten vue de s’attaquer à ce problème. Grâce à l’appui capital du Gouvernement chinois et desautorités locales, un comité d’experts de l’industrie écologique a créé, ces cinq dernières années,19 parcs industriels écologiques qui couvrent en tout 54 360 km2 et dont la population se monte à10,9 millions.
De nombreuses activités ont été menées en 2003: ateliers sur la production agro-industrielleécologiquement rationnelle auxquels ont participé en tout un millier de stagiaires, exposéstechniques dispensés à plus de 2 800 personnes, et missions sur le terrain pour prêter desconseils techniques pratiques et échanger des idées avec les agents publics locaux, les chefsd’entreprise et les agriculteurs sur des programmes coopératifs relatifs aux agro-industriesécologiquement rationnelles.
Le Bureau de promotion des investissements et de la technologie pour la Chine a égalementorganisé un séminaire à l’intention des représentants des parcs industriels écologiques afin qu’ilspuissent échanger leurs données d’expérience. Les participants ont conclu que la création desparcs a débouché sur des résultats tangibles: le PIB par habitant a progressé de plus de 10 %pour la population de la majeure partie de la zone et l’environnement s’est considérablementamélioré suite au contrôle rigoureux de l’utilisation d’engrais et du traitement des déchets. Lespetites entreprises prospèrent.
En conclusion, le savoir-faire et l’appui technique ont non seulement amélioré l’environnementdans les parcs, mais en ont aussi accéléré l’expansion économique.
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visant à favoriser l’accès des pays de l’UEMOA au commerce régional et international. L’ONUDI a déjà mis en place un système régional d’accréditation, créé des réseaux régionaux et locaux de laboratoires spécialisés, harmonisé les procédures d’essai et d’analyse des produits, introduit des systèmes de qualité dans au moins 16 laboratoires et 50 entreprises, organisé la formation de plus de 500 ingénieurs et vérificateurs, et fourni un ensemble complet de normes internationales. Il a en outre été lancé des programmes régionaux pour les pays du Bassin du Mékong, financés par l’Agence norvégienne de coopération pour le développement (NORAD), et pour les pays d’Amérique centrale, financés par l’ONUDI, en vue de renforcer les capacités commerciales, l’accent étant mis en particulier sur les secteurs prioritaires. Ainsi, à Sri Lanka, le laboratoire national d’essai pour les textiles, organisme autrefois entièrement subventionné par les pouvoirs publics, est à présent autonome à 80 % grâce aux recettes accrues que lui procurent les nouveaux fabricants internationaux de vêtements à présent installés dans le pays.
Dans le cadre du programme de redressement de l’industrie argentine d’un montant de 5 millions de dollars visant à aider les PME à accéder aux marchés du crédit et des exportations, financé par l’Italie et en collaboration avec des ONG nationales et internationales, l’Organisation a contribué à la création d’un consortium de petits producteurs de viande pour améliorer la qualité des produits, accroître leur valeur et favoriser les exportations. Des producteurs qui n’avaient auparavant pas accès aux marchés d’exportation étaient prêts, à la fin de l’année, à commencer à exporter à titre d’essai vers l’Italie.
E. Accords multilatéraux relatifs à l’environnement
Fin 2003, l’Organisation avait mis au point, au titre du Protocole de Montréal, plus de 900 projets dans 68 pays du monde entier, pour un budget total de plus de 355 millions de dollars; 620 de ces projets, d’un montant de quelque 220 millions de dollars, ont été menés à bien. Ainsi, environ 31 000 tonnes de substances avec un potentiel de destruction de l’ozone (PDO) ont pu être éliminées. Pour l’année 2003 uniquement, un volume record de 7 000 tonnes de substances à PDO ont pu être éliminées.
En 2003, 28 plans nationaux et sectoriels d’élimination ont été élaborés et approuvés par le Comité exécutif pour les pays suivants: Albanie, Argentine, Bosnie-Herzégovine, Chine, Croatie, Iran (République islamique d’), Jamahiriya arabe libyenne, Mexique, Pakistan, République populaire démocratique de Corée, Turquie et Venezuela.
Au Mexique, on attend beaucoup du plan d’élimination mis en œuvre dans le secteur de la production. Avec un budget de 34,2 millions de dollars, le projet a pour objectif d’arrêter progressivement dans ce pays la production de CFC, qui représente 22 000 tonnes de substances à PDO.
Dans le cadre du Protocole de Kyoto, l’accent a été mis sur le renforcement des capacités pour la sélection de projets, l’élaboration de descriptifs de projet et la participation de l’industrie au Mécanisme pour un développement propre. L’Organisation a en outre aidé l’Afrique du Sud et le Brésil à sélectionner les possibilités de projets, soit 23 en Afrique du Sud et 53 au Brésil. Dans le cadre du Mécanisme pour un développement plus propre, un guide des investisseurs a été élaboré pour chaque pays et les projets ont été présentés en utilisant les services du réseau des Bureaux de promotion des investissements et de la technologie. Des ateliers de formation technique ont en outre permis de répondre aux besoins en matière de capacités.
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Faire participer le secteur privé aux activités en rapport avec le mécanisme pour un développement propre: le projet interorganisations
Le changement climatique apparaît de plus en plus comme un des problèmes les plus redoutables auxquels l’humanité doit faire face. C’est également la question la plus complexe, au niveaumondial, à avoir fait l’objet de négociations multilatérales sous la conduite de l’ONU. Pour s’yattaquer, il faut faire appel à toute une gamme de connaissances et de compétences spécialisées,et il importe par conséquent de veiller à ce que l’on tire pleinement parti des connaissances et del’expérience dont dispose le système des Nations Unies, en tenant compte du mandat confié àchaque organisme et de ses avantages compétitifs.
Dans cette perspective, la Fondation pour les Nations Unies finance, en coopération avec leConseil mondial des entreprises pour le développement durable, un projet conçu pour être le fruitde la collaboration entre le PNUD, l’ONUDI, la CNUCED et la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, en vue de mener des activités d’assistance technique surle renforcement des capacités au titre du mécanisme pour un développement propre.
Le volet de l’ONUDI relatif à ce mécanisme est axé sur quatre éléments:
Questions méthodologiques posées au niveau des projets de base et des projetscomplémentaires; Formation pratique et renforcement des capacités des réalisateurs de projets industriels; Promotion de l’investissement bilatéral dans les projets pertinents auprès d’investisseurs des
pays visés à l’annexe I de la Convention sur les changements climatiques, au moyen duréseau des bureaux de promotion des investissements et de la technologie de l’ONUDI; Création et partage du savoir.
Les activités de l’ONUDI ont permis d’obtenir les résultats suivants:
Élaboration d’une méthode pouvant être utilisée pour plusieurs catégories de projets, qui aété présentée à des ateliers techniques tenus au Brésil et en Afrique du Sud et a été prise en compte dans un stage de formation à l’utilisation rationnelle de l’énergie dans le cadre dumécanisme pour un développement propre, dispensé à Pretoria; Mise au point d’un descriptif de projet pour Mondi Kraft, société sud-africaine de production
de pâte à papier et de papier, en vue de la récupération des déchets de la biomasse et del’utilisation de la biomasse comme combustible de remplacement; Réalisation d’études de cas destinées à un stage de formation à l’utilisation rationnelle de
l’énergie dans le cadre du mécanisme pour un développement propre, et à l’utilisationrationnelle de l’énergie pour les chaudières industrielles; Placement d’experts brésiliens et sud-africains auprès du Bureau de promotion des
investissements et de la technologie de Tokyo, l’objet étant de faciliter le partenariat et leséchanges entre le Brésil ou l’Afrique du Sud et les investisseurs aux fins de la réalisation deprojets entrant dans le cadre du mécanisme pour un développement propre, ainsi que de présenter l’ensemble de ces projets (53 pour le Brésil, 23 pour l’Afrique du Sud). Les expertsont assisté à une trentaine de réunions avec des représentants de l’industrie et des milieuxd’affaires japonais (81 pour les projets présentés par le Brésil et 64 pour ceux présentés par l’Afrique du Sud) et leur ont présenté plus de 75 projets; Bon déroulement, à Johannesburg, d’un atelier sur les applications, aux projets industriels, du
mécanisme pour un développement propre se fondant sur la documentation relative au projet mis au point pour Mondi Kraft.
Constatant que la phase I avait abouti à des réalisations concrètes, la Fondation pour les NationsUnies a approuvé un don aux fins de la planification de la phase II, laquelle comportera desactivités qui seront exécutées en Afrique du Sud, au Brésil, en Inde, au Maroc et aux Philippines.
CHAPITRE III
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L’Organisation continue de mettre au point son portefeuille de projets dans le cadre de l’application de la Convention de Stockholm sur les polluants organiques persistants (POP). Près de 50 pays ont fait savoir qu’ils étaient disposés à élaborer leur plan national d’application en coopération avec l’ONUDI. En Afrique subsaharienne, plus de 25 pays ont sollicité une aide de l’ONUDI et 19 propositions ont déjà été approuvées par le FEM.
Entre l’adoption de la Convention en 2001 et la fin de 2003, le FEM a approuvé un montant de 17 millions de dollars pour financer l’élaboration de plans nationaux d’application avec l’appui de l’ONUDI. Le travail a commencé dans 26 pays et le premier projet de plan, pour la République tchèque, a été achevé en octobre.
Dans le cadre du programme de l’ONUDI relatif à la Convention de Stockholm, des travaux techniques ont été engagés pour définir les meilleures techniques d’élimination ou de réduction des POP, et trouver des matériaux pour remplacer les POP interdits. Les pays auront aussi besoin d’une aide pour pouvoir prendre en compte de manière appropriée les aspects juridiques et sociaux de la gestion des POP, ce qui suppose un renforcement des capacités, des pouvoirs publics, du secteur privé et de la société civile.
On peut mentionner comme exemples de projets novateurs la démonstration de la viabilité des technologies existantes de destruction sans combustion des stocks de POP aux Philippines et en Slovaquie, et prochainement en Chine et dans un pays africain, et la promotion de la participation active et efficace de la société civile à la mise en œuvre de la Convention de Stockholm.
En novembre, le Conseil du FEM a reconnu l’avantage comparatif de l’ONUDI dans le domaine des POP industriels en lui donnant un accès direct au financement du FEM pour toutes les activités liées aux POP, y compris pour d’importants projets en vraie grandeur.
F. Petites et moyennes entreprises
En 2003, l’appui aux PME a été développé en renforçant les liens entre les programmes et la stratégie de l’ONUDI, d’une part, et les Objectifs du Millénaire pour le développement, d’autre part, ainsi qu’en continuant à privilégier les stratégies en faveur des plus démunis. On s’est employé à renforcer les institutions d’appui aux PME, à surmonter les obstacles auxquels sont confrontées les PME par la constitution de réseaux nationaux et mondiaux, et à créer un environnement propice à l’innovation et à l’accès aux marchés. Par ailleurs, on a continué à privilégier les travaux méthodologiques et la recherche orientée vers l’action.
Le programme pour 2003 mettait en évidence cinq activités principales:
Politiques et stratégies industrielles. En Équateur, une méthode a été mise au point pour mesurer la compétitivité de l’industrie en s’appuyant sur les travaux de recherche menés par l’ONUDI. Elle a été présentée à des responsables politiques et à des banquiers lors d’un stage de formation, et il a été établi une base de données pour déterminer les coûts des activités industrielles. En République arabe syrienne, le cadre conceptuel élaboré par l’ONUDI pour la formulation de stratégies a servi de base pour l’élaboration d’un programme national de modernisation industrielle financé par l’Union européenne.
CHAPITRE III
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Développement de l’entreprenariat rural et féminin. En Ouganda, on a tiré parti des activités en cours pour incorporer dans l’enseignement secondaire un programme de formation à la création d’entreprise, qui permet de présenter à quelque 400 000 étudiants chaque année les principes et les pratiques de la direction d’entreprise. Des propositions de projets, établies pour répondre aux besoins spécifiques des pays en sortie de crise, notamment l’Afghanistan, l’Angola, le Burundi, la Guinée, la Sierra Leone et le Timor-Leste, ont été présentées aux bailleurs de fonds, dont le Fonds des Nations Unies pour la sécurité humaine, financé par le Japon.
Développement de systèmes productifs locaux associant des PME. Dans le cadre d’une nouvelle initiative, exécutée jusqu’à présent en Égypte, au Maroc et en Tunisie, on a favorisé la création de consortiums de promotion des exportations pour faciliter l’accès à de nouveaux marchés. En outre, un programme international de formation organisé conjointement par l’OIT et l’ONUDI sur le développement de systèmes productifs locaux en tirant parti du savoir-faire spécifique de ces deux organisations a été conçu à l’intention des décideurs politiques des pays en développement pour aider ces systèmes à utiliser au mieux leurs capacités pour répondre aux exigences d’une économie mondialisée.
Partenariats d’entreprises. Le lancement cette année, en Inde, de la deuxième phase du programme de partenariats d’entreprises dans le secteur des pièces automobiles et le lancement d’un programme similaire en Afrique du Sud ont souligné l’importance de l’impact de ce genre de service et la demande soutenue qu’il suscitait. Le savoir-faire et les compétences de l’ONUDI dans ce domaine lui ont valu d’être admise au sein du Pacte mondial des Nations Unies en tant que l’une des principales institutions membres.
Constitution de réseaux d’information à l’intention des PME. En Égypte, après évaluation préliminaire des besoins, il a été conçu avec les institutions nationales d’appui un schéma d’entreprise pour fournir aux PME des solutions durables en matière d’information et des services à valeur ajoutée connexes. Au Guatemala, un portail Internet dynamique a été mis en place avec des liens vers les pages Web du Gouvernement pour faciliter l’accès des PME aux informations industrielles et leur permettre de promouvoir leurs produits via l’Internet.
Il a été publié des documents de fond sur les domaines du programme de base, à savoir développement de l’entreprenariat rural et féminin et services d’information à l’intention des entreprises. Il a aussi été publié un guide sur les consortiums d’exportation (A Guide to Export Consortia) afin de mieux faire connaître cette démarche nouvelle.
CHAPITRE III
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Redonner vie à un village qui se consacre à la production du papier de riz à l’ancienne
Le village de Huong Ho, au Viet Nam, baignait dans une atmosphère morose en ce début d’année2003. Les familles dont le papier de riz était, depuis des générations, la principale source de revenu, ne pouvaient souvent plus soutenir la concurrence sur les marchés contemporains. Unevingtaine d’entre elles, parmi les plus touchées par la crise, ont été choisies par l’Union desfemmes, partenaire du projet de l’ONUDI sur la promotion de l’esprit d’entreprise chez les femmesdans le centre du Viet Nam, pour une étude sur la recherche de solutions.
Grâce à un module de formation au marketing, une étude de marché a été réalisée et le groupedes familles choisies a pu trouver un créneau que le papier de riz de production industrielle n’avaitpas encore investi. L’Union des femmes ayant alors mis le groupe en rapport avec une banqued’utilité sociale, 12 personnes ont obtenu des prêts suffisants pour réapprovisionner le fonds de roulement épuisé pendant la période d’inactivité. Reprenant espoir, 25 familles se sont remises autravail. Pour avoir été formées aux techniques de marketing, elles suscitent davantage deréactions positives, parvenant à sensibiliser les consommateurs à leurs produits. “J’ai pris de l’assurance après cette formation” déclare Mme Nguyen Thi Dung. “Désormais, je sais comment amener les gens à acheter mes produits, je suis sensible aux besoins des clients et je saiscombien il est important de les satisfaire.”
La formation à la gestion financière a par ailleurs aidé les familles à déterminer une stratégie deprix de sorte à être compétitives et à fixer leur budget. “Désormais, nous savons combien nousdépensons et combien nous gagnons, et nous pouvons donc ajuster nos dépenses” dit Mme Thuy, qui dirige le groupe des familles.
Un an après, Huong Ho présente un tout autre visage. L’expression de bonheur de ces femmesdevenues chefs d’entreprise témoigne de leur réussite. “J’ai beaucoup de clients maintenant. Avant, je n’arrivais à vendre que 500 feuilles de papier de riz par jour. Aujourd’hui, j’en vendspresque le double” dit Mme Dung.
Les connaissances en marketing, la consultation directe et les méthodes de groupe, tout cela aété bien utile à Huong Ho. Les personnels en charge du projet sont convaincus que lesconnaissances et l’esprit d’entreprise qui ont été inculqués au groupe permettront à ces femmesde relever les défis à venir et d’adapter leurs produits et leur stratégie afin de renforcer leur position sur le marché.
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IV La dimension régionale
Dans l’accomplissement des objectifs des programmes régionaux qui consistent à mettre au point une approche programmatique régionale cohérente des services de l’ONUDI et à répondre avec efficacité aux besoins et aux exigences des pays, l’Organisation s’est attachée à renforcer ses activités tendant à encourager l’élaboration de programmes intégrés, à améliorer la coopération avec d’autres organismes et à promouvoir les activités de forum mondial.
Au cours de 2003, la décentralisation croissante des pouvoirs vers les bureaux extérieurs s’est poursuivie grâce à l’attribution de responsabilités supplémentaires aux représentants de l’ONUDI. Par ailleurs, afin d’assurer la synergie nécessaire dans les programmes régionaux et d’améliorer la coordination et le suivi des activités durant l’élaboration et l’exécution des programmes, le rôle des bureaux régionaux a été consolidé par la délégation de plus larges pouvoirs, de sorte qu’il désormais plus facile d’obtenir une vue d’ensemble des services rendus aux États Membres.
Les sections ci-après donnent un aperçu de la dimension régionale des activités de l’ONUDI, de l’appui apporté aux pays les moins avancés (PMA) et de la coopération Sud-Sud par région.
A. Pays les moins avancés
Les pays les moins avancés (PMA) sont depuis longtemps la priorité de l’ONUDI, en particulier depuis l’adoption en 1997 du Plan de travail concernant le rôle et les fonctions futurs de l’Organisation. Depuis la troisième Conférence des Nations Unies sur les pays les moins avancés (PMA III), qui s’est tenue à Bruxelles en 2001, les activités de l’ONUDI en faveur des PMA ont essentiellement porté sur l’engagement 4 (Mettre en place les capacités de production nécessaires pour que les PMA bénéficient de la mondialisation) et l’engagement 5 (Renforcer le rôle du commerce dans le développement) du Programme d’action de Bruxelles.
En fait, les divers aspects du Programme d’action en faveur des PMA sont couverts par les activités de l’ONUDI qui reposent essentiellement sur les programmes intégrés. Par conséquent, les programmes intégrés dans les PMA mettent l’accent sur la réduction de la pauvreté grâce au développement des capacités de production dans les secteurs agro-industriel et manufacturier. Il s’agit notamment de promouvoir les petites et moyennes entreprises, d’améliorer la compétitivité, de favoriser l’innovation et d’accroître le niveau des revenus grâce à l’industrialisation. Sur un total de 51 programmes, 16 sont actuellement mis en œuvre dans des PMA: Burkina Faso, Burundi, Érythrée, Éthiopie, Guinée, Madagascar, Mali, Mozambique, Népal, Ouganda, République démocratique
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populaire lao, République-Unie de Tanzanie, Rwanda, Sénégal, Soudan et Yémen. Deux autres programmes sont actuellement finalisés (Djibouti et Nigéria) et trois autres sont en cours d’élaboration (Bangladesh, Sierra Leone et Togo).
Parmi les programmes intégrés qui ont enregistré des succès notables, certains sont destinés à des PMA, à savoir à l’Éthiopie, à l’Ouganda, à la République démocratique populaire lao, à la République-Unie de Tanzanie et au Sénégal, pour lesquels des fonds considérables ont été mobilisés. Par ailleurs, les programmes en faveur de ces pays amorcent à présent la phase II qui se concentre sur un nombre plus restreint de secteurs afin d’obtenir de meilleurs résultats.
Un nouvel élan a été donné en 2003 aux activités en faveur des PMA, en particulier à l’exécution du Programme d’action de Bruxelles, grâce aux nouveaux mandats adoptés par les organes directeurs de l’ONUDI. Une décision du Conseil du développement industriel a inscrit le soutien de l’Organisation aux PMA dans le contexte d’un certain nombre de mesures majeures récemment prises à l’échelle internationale, dont la Déclaration de Rabat adoptée par la Conférence ministérielle spéciale des pays les moins avancés, en juin 2003. Les résolutions adoptées en décembre par la Conférence générale mettent en lumière la priorité accordée aux PMA, et une résolution, en particulier, souligne l’importance de la collaboration Sud-Sud. Ces initiatives pourraient avoir des incidences pour l’avenir en présentant la “coopération triangulaire” comme un moyen de collaboration plus important. Cela favoriserait par ailleurs le recours aux compétences des pays en développement, avec l’appui financier des pays développés et d’autres bailleurs de fonds.
Un instrument important qui pourrait être employé au service de la coopération triangulaire en faveur des PMA du continent africain est l’Initiative pour le renforcement des capacités productives de l’Afrique (IRCPA) qui fait également l’objet d’une résolution adoptée par la Conférence générale. Reposant sur des chaînes de valeur mondiales et locales, l’IRCPA sera mise en œuvre dans le cadre du Nouveau Partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD) et pourrait servir à appuyer les PMA dans leur sous-région respective ou au sein d’autres regroupements africains. En outre, des pays asiatiques et latino-américains pourraient la mettre à profit pour collaborer avec des PMA africains d’une sous-région particulière, comme le prévoit le mécanisme de coopération proposé entre le Marché commun du Sud (Mercosur) et la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC).
L’Initiative va graduellement incorporer les programmes intégrés actuellement en cours en Afrique, notamment ceux à destination des PMA, qui deviendraient les piliers nationaux des IRCPA sous-régionales respectives. De plus, les programmes régionaux en cours en Afrique de l’Ouest, qui compte 11 PMA, seront inclus dans l’Initiative pour le renforcement des capacités productives de l’Afrique de l’Ouest, à condition qu’ils correspondent aux secteurs prioritaires recensés et aux domaines d’appui aux performances industrielles. Concrètement, il s’agit en particulier du programme de facilitation du commerce et d’accès au marché, financé par l’Union européenne, qui dessert les pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) et qui est actuellement en cours, du programme relatif aux plates-formes régionales plurifonctionnelles qui a reçu un nouvel appui financier du PNUD, ainsi que du programme d’amélioration des cuirs et peaux pour la région de l’Afrique de l’Ouest, approuvé en 2003 au titre d’un financement du Fonds commun pour les produits de base (CFC).
Par ailleurs, l’Initiative pour le renforcement des capacités productives de l’Afrique de l’Ouest a soutenu la fabrication locale d’au moins 25 % du coton dans cette sous-région, où des PMA comme le Mali, le Burkina Faso ou le Sénégal comptent parmi les plus
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grands producteurs. À présent, 95 % du coton produit en Afrique de l’Ouest est exporté comme matière première.
D’autre part, compte tenu des bons résultats enregistrés dans le cadre d’un projet de renforcement des capacités au Sri Lanka au cours de la période 2001 à 2003, l’ONUDI et l’Agence norvégienne de coopération pour le développement (NORAD) ont lancé un projet similaire en faveur des pays du delta du Mékong et des PMA d’Asie du Sud, avec une contribution de la NORAD d’un montant de 2,5 millions de dollars. Ayant pour objectif de supprimer les obstacles techniques au commerce dans la sous-région, le projet privilégie la mise en place de l’infrastructure technique nécessaire pour les laboratoires et aussi sur la reconnaissance des laboratoires à l’échelle mondiale.
La collaboration avec d’autres organismes des Nations Unies a continué de jouer un rôle important dans le suivi de la Conférence PMA III. L’ONUDI et la CNUCED, en collaboration avec l’OMC et le CCI, et grâce à une contribution de l’Autriche, ont tenu deux ateliers en Afrique sur l’intégration des PMA dans le commerce mondial: défis et possibilités dans le cadre du Programme de Doha pour le développement. Les participants à l’atelier tenu au mois de juin venaient de 6 PMA d’Afrique de l’Est, alors que 11 PMA d’Afrique de l’Ouest étaient représentés à l’atelier organisé au mois de septembre.
Le Burundi, Madagascar, la Mauritanie et le Sénégal ont officiellement demandé à l’ONUDI d’apporter une aide dans le contexte du Cadre intégré pour l’assistance technique liée au commerce en vue d’aider les pays les moins avancés, qui est conjointement exécuté par le FMI, le CCI, la CNUCED, le PNUD, la Banque mondiale et l’OMC. Le soutien de l’ONUDI sera financé par le Fonds d’affectation spéciale pour le renforcement des capacités liées au commerce, qui a été mis en place dans le cadre de la Conférence PMA III.
Un rapport de l’ONUDI publié en avril et intitulé “Une voie pour sortir de la pauvreté” décrit le programme de l’ONUDI en faveur du développement de l’entreprenariat rural et féminin qui représente une contribution majeure à la réduction de la pauvreté et à la réalisation des objectifs de développement énoncés dans la Déclaration du Millénaire. Ce rapport se fonde sur des projets de l’ONUDI ayant été exécutés avec succès, principalement dans les PMA.
Le montant des projets exécutés par l’ONUDI en 2003 en faveur des PMA s’élevait à 10,5 millions de dollars sur un montant total de 93,9 millions dollars, soit 11,1 %. On trouvera des informations par pays sur les projets exécutés et approuvés en faveur des PMA à l’appendice D.
B. Afrique
Suite à l’adoption du Nouveau Partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD) et à la création de l’Union africaine, un nouveau concept défini par les pays concernés et un cadre de développement durable à long terme du continent ont été mis en place. Par ses résolutions 57/7 du 4 novembre 2002 et 57/297 du 20 décembre 2002, l’Assemblée générale a décidé de déclarer clos le Nouvel ordre du jour des Nations Unies pour le développement de l’Afrique dans les années 1990 et la deuxième Décennie du développement industriel de l’Afrique et a demandé instamment à la communauté internationale et au système des Nations Unies d’organiser leur appui aux pays africains conformément aux principes, objectifs et priorités du NEPAD.
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L’initiative du NEPAD a mis la communauté internationale au défi de s’attaquer aux problèmes de développement de l’Afrique, dans un nouveau contexte et sur la base de nouvelles priorités. Pour cette raison, il était important du point de vue stratégique de faire en sorte que l’aide publique au développement octroyée par les pays développés atteigne l’objectif de 0,7 % de leur PNB, de résoudre le problème de l’endettement extérieur des pays africains très endettés, d’améliorer l’accès au marché des exportations africaines conformément à la Déclaration ministérielle de Doha, de faciliter l’investissement et de mobiliser d’autres ressources et technologies qui correspondent aux priorités et à la structure du NEPAD.
En raison de la persistance de processus préjudiciables qui affectent la croissance économique et industrielle de l’Afrique subsaharienne, l’ONUDI a continué à chercher les moyens les plus efficaces et les plus réalistes qui permettraient de surmonter les difficultés stratégiques liées au développement du continent. Se fondant sur les objectifs de développement énoncés dans la Déclaration du Millénaire, sur une nouvelle stratégie et sur une participation active au processus du NEPAD, l’Organisation a continué d’accorder une large place aux services de coopération technique et aux fonctions de forum mondial dans le but d’appuyer le développement industriel durable du continent. Hormis des instruments tels que le transfert et l’acquisition de technologies, l’accroissement de la compétitivité en vue de faciliter le commerce et l’accès au marché, la mise en place de liens durables entre les entreprises du secteur privé et du secteur public, la protection de l’environnement et la sécurité alimentaire, l’ONUDI a participé plus activement aux programmes de redressement et de relance de l’industrie dans les pays africains sortant de conflits civils ou ethniques. Conformément au NEPAD, l’ONUDI a élargi la portée et le champ d’application de ses programmes sous-régionaux, y compris en ce qui concerne l’évaluation des besoins et la planification stratégique. Le principe fondamental qui sous-tend les activités menées par l’ONUDI en Afrique est resté le même en 2003, à savoir privilégier la pertinence générale des programmes de même que leur efficacité et les résultats orientés vers des objectifs précis.
Programmes intégrés – l’Afrique subsaharienne toujours prioritaire
Un bon indicateur de l’attention particulière qu’attache l’ONUDI à l’Afrique dans le cadre de ses activités de coopération technique était le nombre de programmes intégrés et de cadres généraux de services. Fin 2003, 24 programmes intégrés ou cadres généraux de services étaient en cours d’exécution dans la région pour un montant total de 152 millions de dollars, dont 110,1 millions étaient alloués à 19 programmes en Afrique subsaharienne. Depuis son lancement en 1998, le concept de programme intégré a été appliqué en Afrique du Sud, au Burkina Faso, au Burundi, au Cameroun, en Côte d’Ivoire, en Érythrée, en Éthiopie, au Ghana, en Guinée, au Kenya, à Madagascar, au Mali, au Mozambique, en Namibie, au Nigéria, en Ouganda, en République-Unie de Tanzanie, au Rwanda et au Sénégal. De nouveaux programmes intégrés ont été mis au point en faveur du Niger (appui aux agro-industries), du Togo (contribution à la réduction de la pauvreté et à la croissance économique) et de la Sierra Leone (programme postconflit de soutien aux PME aux fins du développement industriel et de la réduction de la pauvreté). En Éthiopie, en Ouganda et en République-Unie de Tanzanie, la deuxième phase d’exécution a été amorcée et en Côte d’Ivoire, le programme a été recentré et l’accent placé sur les initiatives postconflit.
En appuyant les efforts entrepris par la région pour contrebalancer les effets de sa marginalisation dans l’économie mondiale, l’ONUDI a continué à mettre au point des programmes intégrés tout en accordant une plus grande attention à l’exécution de ceux déjà approuvés afin d’optimiser leur impact et d’assurer leur viabilité. Cela étant, des fonds supplémentaires d’un montant de plus de 6 millions de dollars ont été mis à disposition afin de renforcer et de recentrer les programmes intégrés, les projets
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régionaux et les nouvelles initiatives en cours pour tenir compte des problèmes rencontrés par les pays africains sortant de conflits. L’ONUDI a renforcé certains grands critères régissant ses activités en Afrique, selon lesquels ces dernières doivent être déterminées par la demande, axées sur les clients et planifiées au vu d’une évaluation continue. L’évaluation des programmes en faveur du Burkina Faso, du Mozambique, du Nigéria, de l’Ouganda et de la République-Unie de Tanzanie a ainsi donné lieu à des ajustements structurels, à des modifications et à des recentrages substantiels. Une attention particulière a été accordée à de nouvelles priorités nationales de développement et aux problèmes auxquels sont confrontés les pays sortant de conflits.
Nouvelles évolutions aux niveaux régional et sous-régional
Les efforts soutenus entrepris pour réaliser la dimension régionale du NEPAD ont consolidé le rôle des programmes et des projets régionaux exécutés dans le cadre des activités de l’ONUDI en Afrique. Fin 2003, 67 projets régionaux étaient en cours d’exécution pour un montant total de 20,1 millions de dollars. Dans sa planification stratégique, l’ONUDI a mis davantage l’accent sur l’approche régionale.
Pour ce qui est de ses activités menées au niveau régional, l’ONUDI a continué de participer activement à l’exécution du programme financé par l’Union européenne sur la mise en place d’un système d’accréditation, de normalisation et de promotion de la qualité dans l’UEMOA. L’ONUDI et l’UEMOA ont finalisé l’élaboration d’un programme pilote sous-régional d’un montant de 12 millions de dollars visant à restructurer et mettre à niveau les industries.
L’année a été marquée par une augmentation rapide du taux d’exécution des projets approuvés, notamment:
Services techniques à l’appui des fonds de participation privés destinés aux PME en Afrique;
Intégration des PMA dans le commerce mondial – défis et possibilités, Programme de Doha pour le développement;
Programme de formation technique pour la région de l’Afrique en vue de l’élaboration des programmes d’assistance technique;
Programme relatif aux plates-formes régionales plurifonctionnelles pour l’Afrique de l’Ouest;
Lancement du Réseau ONUDI-Afrique de promotion des investissements.
Dans le même temps, l’ONUDI a continué à privilégier la mise au point de nouvelles initiatives couvrant toute une série de questions sectorielles. Par exemple:
Soutien à l’élaboration et à la promotion de projets financés par le FEM sur les polluants organiques persistants (POP), les eaux internationales, la biodiversité et autres domaines spécifiques;
Facilitation de l’accès au marché international des produits organiques et des produits du commerce équitable – Mise au point d’un programme modèle pour le renforcement des capacités de stimulation de l’offre;
Amélioration de certains aspects de l’hygiène industrielle dans le secteur du cuir en Afrique de l’Est et en Afrique australe;
Création du consortium d’instituts de recherche africains nationaux et régionaux pour faire face au problème de la contamination des aliments par la mycotoxine;
Programme de promotion de l’offre dans les secteurs photovoltaïque et éolien en Côte d’Ivoire, au Sénégal et au Ghana.
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Un nouvel ensemble de propositions de projets dans le cadre de la première phase de l’initiative de l’ONUDI concernant le relèvement et la reconstruction de l’industrie en sortie de crise a été mis au point en faveur de l’Angola, du Congo, de la Côte d’Ivoire, de la Guinée, de la République démocratique du Congo et du Rwanda. D’autres initiatives importantes comprennent des projets régionaux portant notamment sur les questions suivantes:
Développement de la région de culture du bambou; utilisation du bambou dans l’industrie alimentaire et comme matériau de substitution au bois;
Programme régional de développement de l’entreprenariat parmi les jeunes;
Harmonisation du système de contrôle des denrées alimentaires en Afrique de l’Est;
Appui au secteur agroalimentaire dans les pays d’Afrique de l’Ouest.
Suite à la visite du Directeur général au Ghana et en Sierra Leone en mars, et outre un échange de vues sur les perspectives d’assistance technique au Ghana et le lancement d’un nouveau programme intégré pour la Sierra Leone (programme postconflit de soutien aux PME aux fins du développement industriel et de la réduction de la pauvreté), l’ONUDI a présenté sa nouvelle conception de la coopération en faveur du développement en Afrique de l’Ouest. Elle a recommandé d’élaborer des programmes régionaux de soutien aux pays en sortie de conflit, de trouver un équilibre optimal entre les activités régionales et nationales de l’ONUDI, de lancer une Initiative de
Aider à la lutte contre la pauvreté dans la campagne ghanéenne
Dans les initiatives nationales de lutte contre la pauvreté, il importe au plus haut point d’inciter lespopulations rurales à créer des revenus. Mais le matériel dont elles ont besoin à cette fin – qui atrait pour l’essentiel à la transformation des produits agricoles et au transport en milieu rural – estsouvent de mauvaise qualité, trop cher et trop rare: il leur est donc difficile, voire impossible, deproduire des revenus. À la demande du Gouvernement ghanéen, l’ONUDI a mis au point un projetvisant, dans cette optique, la modernisation des structures d’appui à l’industrie nationale defabrication de matériel ainsi qu’aux forgerons.
Si l’on veut que l’industrie nationale et les forgerons produisent et vendent du matériel, leursclients en puissance – les populations rurales, par exemple – doivent avoir les moyens del’acheter. On a donc étudié les possibilités d’investissement en milieu rural. Il est apparu quel’établissement de liens tangibles avec les marchés agricoles locaux était une condition préalableà l’investissement, et le Président ghanéen a lancé une initiative spéciale en vue d’offrir auxpaysans un débouché pour leur production agricole, de sorte qu’ils puissent investir dans dumatériel destiné à améliorer leur productivité.
Dans le cadre du projet, une série de mesures intégrées ont été proposées qui seront financéespar l’Initiative spéciale du Président, y compris la définition de chaînes de valeur économiquementréalisables. Ces mesures supposent de facto la normalisation du matériel, ce qui a aussi d’autresavantages, dont:
Des économies d’échelle entraînant une réduction du prix que les populations rurales doiventpayer pour ce matériel; Un meilleur potentiel de réparation et d’entretien (formation réduite et uniformisation des
pièces détachées) et, partant, une réduction des dépenses de fonctionnement. La méthode de conception et de mise au point du matériel agricole préconisée se fonde sur cesfaits et prend en considération, pour telle ou telle série de matériel, tous les protagonistes. Enconséquence, dans une chaîne de valeur, ces derniers – fabricants de matériel, paysans,forgerons, sociétés de crédit-bail et institutions de crédit – profiteront tous de la diffusion dumatériel ainsi mis au point.
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renforcement des capacités de production en Afrique de l’Ouest (reposant sur les chaînes de valeur mondiales et locales), d’étendre le programme régional sur la qualité, exécuté conjointement par l’UEMOA, l’ONUDI et l’UE, à l’ensemble de la sous-région de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et d’adapter les programmes de restructuration et de modernisation industrielles destinés à la CEDEAO pour tenir compte de la mise en place d’une zone de libre-échange entre l’Union européenne et les pays d’Afrique de l’Ouest.
À l’appui des initiatives et des programmes régionaux et dans le cadre de la politique de décentralisation, le Centre régional pour le développement industriel de l’ONUDI à Abuja (Nigéria) a été renforcé par du personnel de la catégorie des administrateurs et il a participé davantage aux activités régionales. Il a notamment contribué à la formulation du programme intégré pour la Sierra Leone et a joué un rôle actif dans l’organisation, en collaboration avec le Ministère du Royaume-Uni pour le développement international (DFID) du Forum des entreprises NEPAD-CEDEAO qui s’est tenu à Abuja en mars. Le Forum a examiné les questions stratégiques concernant la participation du secteur privé à la mise en œuvre du NEPAD, la facilitation du commerce et la promotion de l’accès au marché dans la sous-région de la CEDEAO.
Dans le contexte de la décentralisation et de l’amélioration de l’exécution des activités en cours, l’administration a pris la décision stratégique de transférer la direction des équipes de certains programmes intégrés aux représentants respectifs de l’ONUDI en Côte d’Ivoire, en Éthiopie, au Ghana, au Kenya, à Madagascar, au Nigéria et en République-Unie de Tanzanie. L’ONUDI et l’Afrique du Sud sont convenues de l’ouverture d’un bureau régional à Pretoria, prévue pour 2003-2004.
Coopération interinstitutions
Les projets menés en coopération avec d’autres institutions s’inscrivent notamment dans des programmes d’assistance multinationaux exécutés avec le NEPAD, la Banque mondiale, la Commission économique pour l’Afrique, la CEDEAO, l’UEMOA, le Marché commun de l’Afrique de l’Est et de l’Afrique australe (COMESA) et la Table ronde des hommes d’affaires d’Afrique (ABR). Pour que ses services soient davantage axés sur la demande, l’ONUDI a privilégié la participation à des conférences stratégiques sur le développement de l’Afrique, telles que la Conférence des ministres africains des finances, Planification et développement économique (à Addis-Abeba, en juin), la Session extraordinaire de la Conférence ministérielle africaine sur l’environnement (à Maputo, en juin) et le huitième Sommet du COMESA (à Khartoum, en mars).
Plusieurs consultations avec le comité directeur du NEPAD à Johannesburg ont permis de jeter les bases d’activités concrètes, telles que le Forum des entreprises ONUDI/ CEDEAO/ABR/DFID organisé à Abuja, en mars, en collaboration avec le secrétariat du NEPAD pour le Nigéria. Le secrétariat du NEPAD pour le Sénégal a demandé à l’ONUDI de l’aider à élaborer des programmes dans les domaines de l’infrastructure, de l’environnement et de l’énergie. Dans ce contexte, les compétences de l’ONUDI en matière de partenariat public/privé et de promotion de l’investissement ont fait l’objet d’un intérêt particulier.
Conférence des ministres africains de l’industrie
Un point fort du cycle biennal de l’ONUDI est la Conférence des ministres africains de l’industrie (CAMI). Conformément à l’approche sous-régionale adoptée pour les travaux de la CAMI et suite à la première réunion sous-régionale (des pays d’Afrique de l’Est, qui s’est tenue à Arusha (République-Unie de Tanzanie) en octobre 2002), l’ONUDI a aidé à organiser la deuxième réunion (des pays d’Afrique centrale, qui s’est tenue à Yaoundé en mars), la troisième réunion (des pays d’Afrique de l’Ouest, qui s’est tenue à
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Dakar en mars), la quatrième réunion (des pays d’Afrique du Nord, qui s’est tenue à Rabat en juin) et la cinquième réunion (des pays d’Afrique australe, qui s’est tenue à Gaborone en décembre). Des représentants des autorités nationales et régionales ainsi que des bailleurs de fonds et des représentants du secteur privé africain (Table ronde des hommes d’affaires d’Afrique et communautés économiques régionales) ont activement participé à ces manifestations. Les ministres africains de l’industrie ont examiné et approuvé l’Initiative pour le renforcement des capacités productives de l’Afrique (IRCPA) pour les sous-régions respectives. Il a été envisagé d’examiner que la Facilité d’appui à l’Initiative pour le renforcement des capacités productives de l’Afrique pourrait servir de cadre aux divers donateurs et organismes d’aide en vue de la collecte de fonds, de ressources et de connaissances spécialisées à l’appui des programmes sous-régionaux de l’Initiative.
La seizième Conférence des ministres africains de l’industrie (CAMI 16) s’est tenue à Vienne, le 28 novembre. La Conférence a examiné les conclusions et les recommandations formulées à chacune des réunions sous-régionales en fonction de leurs priorités respectives. Le rapport final intitulé “Initiative pour le renforcement des capacités productives de l’Afrique: de la vision à l’action” a été examiné et les ministres ont décidé d’approuver la mise en place de la Facilité d’appui à l’Initiative pour le renforcement des capacités productives de l’Afrique en tant qu’instrument essentiel pour soutenir la mise en œuvre de la stratégie de développement à l’échelle du continent. La Conférence a également adhéré au concept de chaîne de valeurs pour élaborer les stratégies, politiques et mécanismes à moyen et à long terme destinés à promouvoir l’industrialisation, et elle a invité la communauté internationale à canaliser son soutien aux efforts d’industrialisation de l’Afrique dans le cadre du NEPAD.
C. Les pays arabes
Étant donné l’hétérogénéité de la région qui compte les économies pétrolières du Golfe ainsi que des pays à revenu moyen et certains des pays les moins avancés, l’assistance de l’ONUDI aux pays arabes en 2003 s’est poursuivie en conformité avec l’approche sous-régionale adoptée. Les stratégies et programmes existants ont été examinés et ajustés afin de garantir un appui suffisant aux besoins industriels spécifiques plutôt qu’à un vaste éventail d’activités.
Les principales mesures de l’ONUDI dans les États arabes d’Asie occidentale (Jordanie, Liban, République arabe syrienne) ont porté sur la gouvernance industrielle, la qualité, la normalisation et la protection des consommateurs. Un projet pilote exécuté dans un des gouvernorats les plus pauvres de la Jordanie a permis à des ménages de fabriquer du savon à base d’huile d’olive de haute qualité et commercialisable. Au Liban, des activités spécifiques ont été réalisées en vue de répondre aux besoins urgents des PME dans le sud du pays. Pour ce qui est de la République arabe syrienne, un cadre stratégique global a été mis au point pour le secteur industriel.
Les États arabes de l’Afrique du Nord (Algérie, Égypte, Jamahiriya arabe libyenne, Maroc et Tunisie) ont tiré parti de l’appui de l’Organisation pour renforcer les capacités nationales, mettre à niveau et restructurer l’industrie, accélérer la diffusion de technologies écologiquement rationnelles, développer l’entreprenariat féminin et promouvoir des consortiums de PME pour l’exportation. Un plan d’urgence de remise en état de 11 entreprises endommagées par le tremblement de terre en Algérie a été lancé en novembre. L’Égypte a offert un remarquable exemple de coopération, avec la signature de quatre accords portant création de Fonds d’affectation spéciale pour l’exécution de divers projets. Grâce aux enseignements tirés de la première phase du programme intégré, le programme d’aide en faveur de la Tunisie a été mis à jour fin
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2003, afin d’incorporer des activités supplémentaires tenant compte des priorités actuelles du secteur industriel.
Dans les pays du Conseil de coopération du Golfe (Arabie saoudite, Bahreïn, Émirats arabes unis, Koweït, Oman et Qatar), le soutien de l’ONUDI a essentiellement porté sur la facilitation du développement piloté par le secteur privé et axé sur la productivité grâce à la mise en place de mesures d’incitation commerciales en vue de la diffusion rapide des connaissances, des informations, des compétences et des technologies parmi les agents économiques et les institutions.
Les cas particuliers de développement (Djibouti, Iraq, Palestine et Soudan), où les besoins en matière de relèvement et de reconstruction de l’industrie sont particulièrement critiques, ont donné lieu à des interventions spéciales. Un programme d’appui en faveur de Djibouti a été lancé par l’ONUDI au cours de l’année. Les pays ayant un appareil industriel plutôt restreint, le programme a mis l’accent sur quelques grandes priorités, à savoir la formulation d’un concept industriel et le développement des secteurs du sel et de la pêche, qui sont les principales ressources naturelles de Djibouti.
Un groupe de travail a rédigé un rapport sur le rôle de l’Organisation dans l’Iraq de l’après guerre et, en août, l’ONUDI a pris part à une mission de la Banque mondiale pour faire un bilan du secteur industriel. Par la suite, un groupe d’étude de l’ONUDI a établi un document de stratégie afin d’apporter un appui au redressement industriel et à la relance économique du pays. Ce document devrait donner lieu à des actions concrètes.
Le programme intégré pour le Soudan a été recentré et intitulé “Industrial agenda for poverty relief and transition to sustainable development” (programme de développement industriel en vue de la réduction de la pauvreté et du passage à un développement durable) de façon à mieux cibler l’aide apportée à certaines agro-industries et communautés rurales dans le cadre défini par les priorités humanitaires et les objectifs du Millénaire pour le développement. C’est dans ce contexte qu’a été lancé le premier projet de l’ONUDI devant être financé par le Fonds des Nations Unies pour la sécurité humaine.
Activités à titre de forum mondial
Dans le cadre de ses fonctions de forum mondial, et compte dûment tenu de la spécificité des pays, l’Organisation s’est employée, dans le cadre de son programme d’appui, à répondre aux priorités communes à plusieurs États arabes pour lesquels il était utile d’adopter une approche multinationale. Dans la région, l’accent a été mis sur la facilitation du commerce et les technologies de l’information. Un forum régional sur ce thème, organisé conjointement avec le Ministère syrien de l’industrie, s’est tenu à Damas en octobre. Il a donné l’occasion aux participants de la région de se pencher sur des problèmes et des domaines d’intérêt communs et d’améliorer la diffusion des connaissances entre les pays arabes.
Coopération avec les autres organisations
Les relations avec différents partenaires dans la région, qu’il s’agisse d’entités du système des Nations Unies ou d’autres organisations, se sont poursuivies au cours de l’année. En juillet, le Directeur général a rendu visite au Secrétaire général de la Ligue des États arabes. Au cours des entretiens, les deux organisations, liées depuis 1994 par un accord régissant leurs relations, ont évoqué leur intention d’intensifier encore les activités qu’elles mènent conjointement, en particulier à l’appui des initiatives régionales visant à résoudre des problèmes communs aux pays arabes.
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L’ONUDI a continué d’aider l’Organisation arabe pour le développement industriel et des mines à organiser des ateliers, en particulier sur le modèle informatisé pour l’analyse et l’évaluation des études de faisabilité (COMFAR) et sur la gestion des technologies. Elle a participé activement à plusieurs réunions régionales parrainées par la Commission économique et sociale pour l’Asie occidentale (CESAO).
Elle a par ailleurs coopéré activement avec l’Organisation de la Conférence islamique (OCI) et les organismes qui y sont affiliés. Une conférence sur l’automatisation et la mécatronique organisée conjointement avec l’Organisation islamique pour l’éducation, les sciences et la culture s’est tenue en juin.
Un programme commun de coopération avec l’Organisation des ingénieurs-conseils des industries du Golfe (GOIC) a également été lancé au cours de l’année, en vue de créer une bourse de sous-traitance et de partenariat.
D. Asie et Pacifique
Les programmes intégrés et les cadres généraux de services en cours se sont encore développés et, dans certains cas, ont atteint un niveau de financement élevé. Certains d’entre eux ont bénéficié de contributions financières importantes de pays donateurs de l’Union européenne. D’autres projets financés au titre des accords multilatéraux relatifs
Lancement du réseau national d’information industrielle au Maroc
Il y a peu de temps encore, l’information industrielle à destination des PME marocaines, y comprispour ce qui est des politiques gouvernementales, était parcellisée et, pour y avoir accès, lesentreprises devaient s’adresser à une multitude d’institutions publiques ou privées, sans lien lesunes avec les autres. Il n’existait pas de centre de liaison où les sociétés pouvaient obtenir desrenseignements à jour sur les statistiques industrielles et sur la réglementation.
Avec la création d’un portail sur l’information industrielle par le Ministère marocain de l’industrie,du commerce et des télécommunications < http://www.mcinet.gov.ma > la situation a commencé às’améliorer. La première phase de ce projet, financée par l’ONUDI et le PNUD, a joué un rôlemoteur pour le nouvel axe de réflexion des autorités marocaines, qui envisagent des solutionsinformatiques fondées sur les technologies de l’information et de la communication. Le portailréunit divers centres de production de l’information industrielle en un réseau qui fait appel auxtechnologies de pointe convenant le mieux pour garantir le respect des normes de sécurité et defiabilité. En outre, ce réseau, qui réduit considérablement les coûts de transaction pour l’utilisateur,accroît l’efficacité des différentes sources d’information grâce à la mise en commun desressources et facilite ainsi la prise de décisions pour les milieux d’affaires qui y ont recours. Endernière analyse, il crée des synergies en rapprochant autorités administratives et secteur privé aumoyen de nouvelles technologies.
Grâce au dévouement d’une équipe d’experts nationaux et à l’engagement personnel du Ministremarocain de l’industrie, on a, dans le cadre de la première phase du projet, posé les jalons de lacréation d’un réseau d’information national intégré. Pour assurer la durabilité du projet, l’essentielde l’action à venir portera sur la fourniture de services à valeur ajoutée payants. On mettra aussil’accent sur le renforcement de certains nœuds d’information afin de toucher les populationsrurales et d’améliorer l’accès à l’information industrielle au moyen des technologies del’information et de la communication. Ceci aidera indubitablement le Maroc à se doter d’uneinfrastructure moderne en technologies de l’information et de la communication, ainsi qu’à mieuxse préparer à s’intégrer dans l’économie mondiale de l’information et à tirer ainsi parti de lamondialisation.
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à l’environnement ont été approuvés et plusieurs initiatives régionales ont été préparées et portées à l’attention des décideurs.
Asie du Sud: En République islamique d’Iran, un document de stratégie financé par l’Organisation et consacré à la promotion des PME industrielles a été finalisé et présenté aux autorités, et un élément de projet autofinancé du programme intégré visant à moderniser le traitement des données est à présent en cours d’exécution. Un atelier régional sur la remise en état et la reconstruction du secteur industriel en Afghanistan a été préparé et il doit se tenir en 2004. Un financement a été sollicité pour remettre en état une filature de laine à Kandahar, produire des matériaux de construction peu coûteux et améliorer des machines agricoles. De nouveaux projets d’élimination progressive des substances appauvrissant la couche d’ozone ont été élaborés au Pakistan, où le projet de création de groupements de PME a été mis en œuvre, et des fonds ont été collectés auprès de l’Union européenne (2,5 millions d’euros) pour financer un grand projet visant à faciliter l’accès aux marchés.
Un financement du Royaume-Uni a permis d’approuver deux projets autonomes en Inde. Dans ce même pays, le Comité directeur national du cadre général de services s’est réuni pour la première fois et en a examiné l’exécution. Au Népal, il a été décidé, en accord avec les autorités, de donner une nouvelle orientation au programme intégré. Une mission de programmation dépêchée au Bangladesh a établi un projet de cadre général de services. L’Agence norvégienne de coopération pour le développement (NORAD) a fourni des fonds supplémentaires, notamment pour financer l’élément production propre du programme intégré pour le Sri Lanka, dont l’ONUDI a été priée de préparer la phase II. La NORAD a en outre annoncé une contribution importante au Fonds d’affectation spéciale financé par des tiers pour le projet visant à appuyer l’accès aux marchés régionaux et la facilitation du commerce qui est exécuté en faveur de PMA d’Asie du Sud avec la collaboration de l’Association sud-asiatique de coopération régionale. L’objectif est de renforcer les capacités institutionnelles et nationales en matière de normes, de métrologie, d’essai et de qualité pour améliorer la compétitivité industrielle du Bangladesh, du Bhoutan, des Maldives et du Népal. Le projet est cofinancé par l’Inde, qui a versé une contribution à des fins spéciales au Fonds de développement industriel (FDI).
Asie du Sud-Est: Le programme intégré en faveur de la République démocratique populaire lao qui a été achevé en mai, a donné lieu principalement à la stratégie à moyen terme et au plan d’action pour le développement industriel. Une deuxième phase du programme intégré est actuellement élaborée pour tenir compte de certaines des recommandations de la phase I. Le descriptif du programme intégré en faveur du Viet Nam a été approuvé et a suscité des contributions financières importantes de la part de la Finlande et de l’Italie. Le Secrétariat d’État suisse à l’économie (SECO) a par ailleurs confirmé un appui au Centre national vietnamien pour une production plus propre, dans le cadre d’une initiative régionale regroupant le Cambodge et la République démocratique populaire lao. À la suite d’une mission de programmation dans l’île de Sulawesi, le programme de développement de l’Indonésie orientale a été formulé dans le contexte du CGS. Les autorités compétentes des provinces du Kalimantan central et du Sulawesi-Nord ont examiné des questions d’ordre technologique sanitaire et environnemental liées à l’exploitation artisanale de l’or. Une mission de programmation dépêchée aux Philippines a mis au point un cadre général de services axé sur l’accroissement de la productivité et de la compétitivité des PME et l’amélioration de leur accès aux marchés, ainsi que sur l’utilisation rationnelle de l’énergie et le développement industriel écologiquement viable.
Asie du Nord-Est: Le Centre international d’exposition des technologies de Chongqing (Chine) a financé un projet visant à créer une bourse de sous-traitance et de partenariat dans cette ville. Peu après, le Centre pour la promotion de la productivité de Beijing a
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financé un projet similaire pour la capitale. Le Siège de l’ONUDI et le bureau extérieur ont participé au Sommet international de Beijing sur les fusions-acquisitions lancé par la Commission de contrôle et de gestion des biens publics du Conseil des affaires d’État et l’ONUDI. La bonne exécution du cadre général de services de la Chine s’est poursuivie. Un projet sur les polluants organiques persistants (POP) a été élaboré avec un cofinancement important de l’Italie en vue de mettre au point des stratégies visant à réduire la production involontaire de POP en Chine. L’Organisation a publié en octobre Mongolia Industrial and Trade Development Policy Review, qui visait à définir des politiques et des programmes de développement industriel et commercial en Mongolie. Le Bureau de promotion des investissements et de la technologie de Tokyo a représenté l’ONUDI à la réunion du Groupe consultatif sur la Mongolie qui s’est tenue dans cette ville en novembre. Le programme intégré en faveur de la République populaire démocratique de Corée, qui a pour objectif de réduire la pauvreté et la malnutrition par une augmentation de la capacité productive, a été achevé et adopté par les autorités. Les négociations relatives au financement ont commencé.
Viet Nam: partager les données d’expérience concernant la production non polluante
Le Centre national vietnamien pour une production plus propre, créé en juin 1998 à l’Universitétechnique de Hanoi, est un centre d’excellence et de sensibilisation dans le domaine de laproduction non polluante. La première phase de ce projet financé par le Secrétariat d’État suisse àl’économie s’est achevée en mars 2001, dotant le Centre de solides moyens de dispenser descours de niveau universitaire sur la production non polluante et d’assurer l’évaluation, en usine,des diverses manières de produire sans danger pour l’environnement.
Au bout de quatre ans et demi, les résultats obtenus sont impressionnants: le Centre a fait prendreconscience des avantages de produire de manière plus respectueuse de l’environnement,organisant à cet effet des séminaires dans 16 provinces, auxquels ont participé au total 1 150personnes; il a produit plus de 2 300 jours/hommes de formation, fait de la production nonpolluante une discipline à part entière dans cinq universités, et formé plus de 90 futurs consultantsdans le domaine de l’évaluation de la production écophile dans des secteurs spécifiques; il estaussi parvenu à faire de ce mode de production l’une des préoccupations majeures des autorités,contribuant par des apports originaux à la stratégie nationale relative à l’environnement et au pland’action national relatif à la production non polluante.
Alors que la phase II est exécutée aux deux tiers, le Centre a largement dépassé ses objectifsinitiaux en matière d’évaluation en usine et de stages de formation adaptés à différents groupescibles. Une mission d’évaluation approfondie a été effectuée en mars 2003 à la demande dubailleur de fonds, pour faire un bilan et présenter aux trois parties des recommandations quant à laprolongation du projet. Les conclusions provisoires de la mission tripartite sont dans l’ensemblepositives et vont dans le sens d’une prolongation après avril 2004.
Le Centre est actuellement prêt à s’engager dans des activités de conseil direct aux entreprisesmanufacturières en vue de les inciter à recourir à des technologies industrielles plus écologiques.La sensibilisation du public à l’environnement donnera progressivement lieu à une demande deproduits écologiques de la part des consommateurs, comme on l’a vu sur des marchés plusétablis.
Fidèle à son objectif à long terme, qui est de parvenir à la viabilité financière, le Centre élargiraprogressivement la gamme de ses services payants en ciblant deux catégories de clients: lesentreprises vietnamiennes et les organismes étrangers d’aide publique au développement. Dansce cadre, il lui faudra trouver un juste milieu entre des objectifs et des intérêts divergents; il n’estcertes pas seul dans cette voie, ce qui illustre les problèmes que pose la gestion du secteurpublic, particulièrement marqués dans une économie de marché de type socialiste.
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Forum de développement industriel Asie-Pacifique sur les biotechnologies: En coopération avec le Gouvernement chinois, l’ONUDI a organisé le Forum de développement industriel Asie-Pacifique sur les biotechnologies à Chengdu (Chine) les 16 et 17 décembre pour apporter une contribution du point de vue de l’Asie et du Pacifique, au Forum mondial sur les biotechnologies. Quelque 300 personnes ont participé à cette réunion, dont 51 venues de 21 pays de la région et de plusieurs organisations internationales, ainsi que 250 observateurs locaux environ. La réunion a donné aux participants l’occasion d’échanger leurs vues sur de nouveaux mécanismes favorisant le transfert des technologies et l’accès aux marchés pour les produits issus des biotechnologies, de déterminer des domaines de coopération technique pour les pays en développement et de définir des mécanismes de sensibilisation au développement des biotechnologies et de la bio-industrie.
E. Europe et Nouveaux États indépendants
Plusieurs initiatives régionales, interrégionales et mondiales ont été entreprises en Europe et dans les Nouveaux États indépendants (NEI) au cours de l’année. L’une des premières a été la tenue d’un sommet de haut niveau sur la prévision technologique dont l’objet était de mettre en œuvre l’initiative régionale en faveur des pays d’Europe centrale et d’Europe orientale et des NEI. À la suite de ce sommet et toujours au cours de l’année, l’ONUDI a exécuté d’autres programmes régionaux de prévision technologique en Fédération de Russie, en République tchèque, en Turquie et en Ukraine. Par ailleurs, la réunion régionale sur le programme régional de haute technologie s’est tenue au début de l’année en vue d’améliorer la productivité et la qualité des services électroniques dans les pays d’Europe centrale et orientale et dans les NEI.
Autre fait important, l’accord de la République de Turquie concernant le financement, la création et l’exploitation, sous les auspices de l’ONUDI, d’un centre international pour la technologie de l’utilisation de l’énergie de l’hydrogène. Un autre projet interrégional mené au cours de l’année portait sur la promotion de l’échange et de la coopération en matière de technologies entre la Fédération de Russie et le Brésil; cette initiative fait office de projet pilote sur un nouveau concept de transfert de technologies Est-Sud en général.
La table ronde “La transition en Europe orientale: 15 ans après”, tenue dans le cadre de la Conférence générale, représentait une autre initiative importante. Plusieurs projets nationaux exécutés au cours de l’année pourraient déboucher sur la prestation d’autres services de coopération technique dans d’autres pays et/ou sur des activités régionales à titre de forum mondial. Ainsi, l’un d’entre eux a porté sur la définition du principe de responsabilité sociale des entreprises pour la Croatie.
En 2003, le nouveau cadre général de services en faveur de la Fédération de Russie a été approuvé et mis en œuvre, dans le prolongement logique des cinq précédents programmes intégrés du pays (concernant la Fédération, le Bachkortostan, la République des Komi, Moscou et Saint-Pétersbourg). Le CGS est axé sur l’innovation, le transfert de technologies, l’environnement, la production propre et le développement des PME; il est essentiellement autofinancé ou financé par des tiers.
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F. Amérique latine et Caraïbes
En 2003, quatre programmes intégrés étaient en cours d’exécution (Colombie, Cuba, Équateur et Guatemala). En octobre, la seconde phase du programme intégré pour la Colombie (Amélioration de la qualité, de la compétitivité et de la performance de l’industrie colombienne) a été menée à bien. Les entreprises participantes ont fait des progrès considérables comme il ressort de tous les indicateurs de gestion; elles affichent une augmentation moyenne de la productivité de plus de 25 %, ce qui explique la forte demande en faveur de la poursuite du programme.
Le “grenier à blé” se remplit à nouveau
L’Ukraine était connue jadis pour être le grenier à blé de l’Union soviétique. Sur ses terres noireset fertiles poussait plus du quart de la production agricole soviétique, et ses fermes fournissaientde la viande, du lait, des céréales et des légumes en grandes quantités aux autres républiques del’Union. Mais depuis 1991, la production agricole ukrainienne a diminué de plus de moitié. Nombredes usines de traitement des produits alimentaires qui tournaient à plein régime avant 1990 ontfermé pour des raisons diverses: obsolescence des technologies, médiocrité des produits auniveau de l’hygiène et de la qualité, manque de fiabilité des méthodes de conservation et detraitement, pénurie de matières premières agricoles de qualité, et cherté exorbitante de l’énergie.L’Ukraine a en outre souffert de l’insuffisance des services d’appui, comme la recherche-développement, la formation, le soutien technique et l’information.
En mai 2002, l’ONUDI a mis en route un projet visant à améliorer la compétitivité de l’industriealimentaire en Transcarpathie. Ce projet opère à un double niveau:
Au niveau institutionnel, il assure une nécessaire viabilité par le renforcement des capacitésde l’institution d’appui, l’Institut Zakarpatsky de production agro-industrielle (formationd’agents et modernisation des laboratoires); Au niveau des entreprises, il aide un certain nombre de petites et moyennes entreprises
alimentaires à adopter et à diffuser des technologies modernes de traitement des alimentspour produire de la valeur ajoutée et respecter les principes de la production non polluante etles systèmes d’assurance de la sécurité alimentaire conformément aux normesinternationales, notamment les règles de bonnes pratiques de fabrication et l’analyse desrisques aux points critiques (HACCP).
Des résultats concrets ont été obtenus. C’est ainsi que:
Des spécialistes de l’industrie alimentaire du district de Beregovo et de l’Institut Zakarpatskyont reçu une formation concernant la sécurité des aliments, les bonnes pratiques d’hygiène etl’analyse des risques aux points critiques, de manière à pouvoir former d’autres personnes àleur tour; Des systèmes HACCP ont été élaborés pour chaque pays participant; Des améliorations ont été apportées aux chaînes de traitement en ce qui concerne l’hygiène
et la fabrication des produits; L’une des retombées du projet a été que l’on est parvenu à mieux faire comprendre qu’il
n’incombait pas seulement aux entreprises d’améliorer leur accès aux marchés mais qu’ilappartenait aussi aux pouvoirs publics de définir un cadre juridique, d’assurer des servicesd’inspection et de contrôle fiables, ainsi que de mettre en place des organismes d’appui bienéquipés.
L’exécution du projet d’assistance à l’industrie alimentaire prendra fin au début de l’année 2004 etle Gouvernement ukrainien souhaite vivement qu’il se prolonge.
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À Cuba, suite à l’exécution des activités du programme, d’importants progrès ont été accomplis dans l’industrie nationale qui approvisionne le secteur du tourisme. Par ailleurs, des techniques de conception assistée par ordinateur ont été adoptées dans l’industrie vestimentaire et plusieurs entreprises dans le secteur alimentaire ont obtenu une certification HACCP (analyse des risques aux points critiques).
Les activités menées dans le cadre du programme intégré pour l’Équateur se sont poursuivies et ont donné des résultats encourageants dans trois domaines (politiques de compétitivité, groupements de PME et promotion des investissements). En coopération avec les autorités, des fonds sont mobilisés pour assurer le financement intégral du PI.
La première phase du programme intégré en faveur du Guatemala s’est achevée en 2003. Des élections s’étant tenues récemment, l’avis du nouveau Gouvernement sera pris en compte pour la seconde phase du programme, qui devrait être approuvée au cours du premier semestre de 2004.
Dans le cadre du programme de coopération pour le Pérou, les activités se sont poursuivies en 2003 et ont porté essentiellement sur la modernisation des centres de technologie et l’organisation d’un recensement industriel complet. Un programme de coopération conçu selon un schéma analogue a été mis au point en faveur du Venezuela; il est en cours d’exécution.
Dans l’ensemble de la région d’Amérique latine et des Caraïbes, l’ONUDI a continué de faire une large place, parmi les activités de coopération technique, à son programme d’application du Protocole de Montréal, qui a donné de bons résultats en termes d’élimination des substances appauvrissant la couche d’ozone.
S’agissant des polluants organiques persistants (POP), les activités habilitantes relatives à l’élaboration de plans nationaux d’application, qui sont financées par le FEM, ont donné d’excellents résultats en Bolivie et se poursuivent en 2004. Un programme de gestion du courant de Humboldt, également financé par le FEM, a été mis en place avec la participation des pays de la côte pacifique. En outre, un projet sous-régional de prévisions technologiques pour l’industrie de la pêche a été entrepris également dans les pays de la côte pacifique.
L’initiative de l’ONUDI sur la facilitation de l’accès aux marchés, à laquelle participent les six pays d’Amérique centrale a enregistré des progrès substantiels. Le programme relatif aux bourses de sous-traitance et de partenariat en Amérique latine et dans les Caraïbes a confirmé ses résultats en 2003. Les activités en cours relatives à la production propre en Amérique centrale et à Cuba se sont déroulées comme prévu.
Dans le cadre des fonctions de l’ONUDI en tant que forum mondial, et dans la perspective du Forum mondial sur les biotechnologies qui se tiendra au Chili en mars 2004, une réunion régionale préparatoire au Forum a eu lieu à Brasilia. Par ailleurs, à l’appui de la Déclaration du Sommet ibéro-américain de Santa Cruz de la Sierra (Bolivie), une table ronde sur la lutte contre la pauvreté en Amérique latine et dans les Caraïbes dans le cadre du développement durable a été organisée pendant la session de la Conférence générale; ses conclusions serviront d’orientations générales pour les activités de l’ONUDI dans la région.
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G. Coopération Sud-Sud
Les activités de coopération technique entre pays en développement sont de plus en plus pertinentes face à ce défi persistant: comment réduire la disparité de développement entre les pays et les régions à l’heure de la mondialisation. La Conférence générale a adopté une résolution qui souligne l’importance que revêt la coopération Sud-Sud et encourage l’ONUDI à y participer sans réserve.
Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique
Les activités de coopération Sud-Sud menées par l’ONUDI sont réparties entre les divers domaines qui constituent son mandat. Dans une large mesure, les activités exécutées dans la région ont privilégié la coopération Sud-Sud ayant trait à la mise en valeur des ressources humaines et au renforcement des capacités dans le secteur industriel. Nombre de ces activités ont été menées avec l’appui de la Conférence internationale de
Une minichaîne de production d’achira
La fabrication traditionnelle de biscuits d’achira (cana edulis) – guère connus en dehors desdépartements de Cundinamarca, Huila et Tolima – est une des activités menées par des petiteschaînes d’entreprises locales qu’appuie l’ONUDI au titre de son programme intégré pour laColombie. Jusqu’alors, les producteurs d’achira n’étaient pas organisés et le marché de ce produitétait très limité.
Le principal problème tenait aux limites d’une production basée sur des micro-entrepriseséparpillées dans trois grands départements et aux difficultés liées à la création d’une capacitéinstitutionnelle viable.
Dans le cadre du projet de l’ONUDI, un organisme financier national a ouvert des lignes de créditspéciales pour les producteurs; un manuel sur le traitement du rhizome de l’achira a été élaboré etla technologie mise au point et appliquée a permis d’améliorer la qualité de la farine.
Un des succès a été de réunir toutes les parties intéressées et les comités nationaux et régionauxnouvellement créés. Après avoir investi avec succès des ressources dans une action concertée,les producteurs maîtrisent mieux aujourd’hui l’approvisionnement du marché.
Les résultats concrets sont les suivants:
Création de comités interinstitutionnels à l’échelle nationale et régionale
Mise au point et application de techniques de gestion intégrées
Mise au point d’une nouvelle variété d’achira
Réduction de 50 % des impuretés
Amélioration de l’emballage, assurant la durabilité du produit
Élaboration d’une stratégie commerciale, extension du marché
Mise au point et commercialisation de quatre nouveaux produits
À la suite de l’accroissement de la production, le nombre des personnes employées dans la mini-chaîne de fabrication d’achira a augmenté de 30 %. Le produit se vend maintenant dans lessupermarchés de toute la Colombie, et on commence à se tourner vers les marchés extérieurs.Des expériences ont déjà lieu vers les États-Unis et des actions promotionnelles ont étéentreprises au Canada, à Cuba et en Équateur.
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Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD). Dans ce contexte, l’Organisation a participé activement à la réunion préparatoire de la TICAD tenue à Addis-Abeba en mars, qui a examiné l’ordre du jour de la TICAD III (octobre), ainsi que d’autres questions importantes, notamment les objectifs du NEPAD et la promotion du commerce et de l’investissement dans le contexte des échanges commerciaux Afrique-Asie. Dans le cadre de la TICAD III, des questions stratégiques touchant la coopération Sud-Sud ont été examinées et le Directeur général a présidé la séance consacrée au développement du secteur privé.
En ce qui concerne la promotion des investissements et de la technologie, il convient de rappeler que la deuxième Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD II), qui s’est tenue en octobre 1998, a revêtu un caractère exceptionnel en ce sens qu’elle a souligné l’importance de la coopération Sud-Sud pour le développement de l’Afrique, lancé un appel en vue d’une action de préférence à une nouvelle analyse, et demandé que les analyses déjà réalisées soient traduites dans les faits.
Dans ce contexte, le Gouvernement japonais a décidé, en 1999, de financer le Centre Asie-Afrique de promotion des investissements et de la technologie en Malaisie, projet ayant une optique marketing visant à favoriser la croissance du secteur privé en Afrique par la promotion des investissements d’Asie dans le contexte de la coopération Sud-Sud.
Ce centre, qui est en place depuis cinq ans, a établi des relations solides entre les agences de promotion des investissements de huit pays africains et les puissantes associations de chefs d’entreprises de cinq pays asiatiques où les possibilités d’investissement en Afrique sont largement diffusées, et les chefs d’entreprises asiatiques se rendent en Afrique pour examiner ces possibilités. La TICAD III, qui s’est tenue à Tokyo du 28 septembre au 1er octobre, a une nouvelle fois confirmé le bien-fondé de la coopération Sud-Sud.
Le communiqué final adopté à la trente-quatrième réunion des présidents et coordonnateurs des sections du Groupe des 77 souligne l’importance que revêt l’application des programmes de coopération Sud-Sud dans les domaines de la biotechnologie, des technologies de l’information et de l’utilisation de l’eau potable, conformément aux décisions et propositions de la Conférence de haut niveau du Groupe des 77 tenue à Doubaï. Dans ce contexte, l’ONUDI, répondant à l’invitation du Chili, a accepté d’organiser le Forum mondial sur les biotechnologies, prévu à Concepción en mars 2004.
Centres internationaux
Dans le domaine des petites centrales hydroélectriques, l’ONUDI a créé et soutenu le Centre international de Hangzhou (Chine) pour les petites centrales hydroélectriques, dont il utilise les services. Le Centre coopère avec d’autres pays en développement (Bangladesh, Inde, Nigéria, Ouganda et République-Unie de Tanzanie, notamment) en vue de créer des capacités pour favoriser le transfert de techniques et de technologies permettant de recenser des sites et de concevoir, de construire et d’exploiter des petites centrales hydroélectriques. À cette fin, il organise des programmes de formation, mène des projets communs de recherche et effectue d’autres activités. De même, le Centre régional de Kerala (Inde) pour les petites centrales hydroélectriques, créé en 2003, a entrepris des activités similaires.
En ce qui concerne les technologies modernes de la biomasse, l’ONUDI s’emploie à transférer les technologies de gazéification de la biomasse mises au point au Centre de
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recherche de Bangalore de l’Institut indien des sciences. Ces technologies ont déjà été incorporées dans des projets financés par le FEM à Cuba et en Zambie.
Créé par l’ONUDI à Shenzhen (Chine), le Centre international pour la promotion de la technologie aux fins du développement durable encourage les progrès technologiques et les transfère dans d’autres pays en développement, ce qui se traduit par des avantages de productivité pour l’industrie locale. Le Centre fournit un mécanisme international qui permet un partage des connaissances et des meilleures pratiques entre tous les pays concernés et favorise un dialogue sur les grandes orientations ainsi que la formation de partenariats Sud-Sud et Nord-Sud. En 2003, il s’est attaché à aider les entreprises chinoises à mettre au point et utiliser des techniques d’incinération des déchets pour la production d’énergie, à adapter la technologie de désulfuration de l’eau de mer aux conditions locales et à élaborer un nouveau concept de “gestion souple de l’énergie” et une série de produits connexes fabriqués et utilisés avec succès, pour réaliser des économies d’énergie.
Perspectives d’avenir
La résolution adoptée par la Conférence générale à l’appui de l’Initiative pour le renforcement des capacités productives de l’Afrique renforcera la coopération Sud-Sud au sein des sous-régions africaines entre elles et avec d’autres régions faisant partie du Groupe des 77. Sous les auspices de l’ONUDI, des liens de coopération ont été établis en 2002 entre le Marché commun du Sud (Mercosur) et la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et il est prévu de renforcer la coopération entre le Mercosur et la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) dans le cadre du NEPAD, en collaboration avec l’ONUDI.
Comme mentionné plus haut, le programme pilote sous-régional de restructuration et de modernisation industrielle élaboré avec les huit pays membres de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), tire parti de l’expérience tunisienne, qui a déjà suscité l’intérêt des bailleurs de fonds. Il s’agit là d’un autre exemple de coopération triangulaire. À cet égard, à la Conférence de haut niveau sur la coopération Sud-Sud qui s’est tenue à Marrakech (Maroc) et lors de laquelle l’ONUDI a organisé une table ronde sur les possibilités offertes par la coopération Sud-Sud dans le domaine de l’énergie renouvelable, le point fort de la déclaration de la Conférence a été de reconnaître l’intérêt de la coopération triangulaire, mécanisme utile de coopération internationale, qui permettait notamment de mettre à profit l’expertise des pays émergents avec l’aide financière des pays développés et d’organisations internationales au service des PMA.
Autre évolution importante, l’ONUDI et le Fonds d’affectation spéciale Perez-Guerrero pour la coopération économique et technique entre les pays en développement collaboreront en 2004 dans le cadre de leur tout premier projet consacré à l’évaluation des besoins en technologies, suite à une initiative prise par l’ONUDI lors du Sommet mondial pour le développement durable tenu en 2002.
H. Représentation hors Siège
En 2003, de plus larges responsabilités ont été dévolues aux bureaux extérieurs et en particulier aux représentants de l’ONUDI. En vue d’assurer une plus grande cohésion et d’améliorer le suivi de l’exécution, des pouvoirs supplémentaires d’ordre financier et fonctionnel ont été délégués aux bureaux extérieurs moyennant la décentralisation de la fonction de détenteur principal des autorisations de dépenses et de responsable d’équipe pour les programmes intégrés et les cadres généraux de services. À la fin de
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l’année, 19 représentants de l’ONUDI étaient détenteurs des autorisations de dépenses et 17 responsables d’équipe sur le terrain. La délégation de pouvoirs aux bureaux extérieurs se poursuivra en 2004 si les conditions le permettent.
Par ailleurs, en 2003, les bureaux régionaux pour l’Europe, l’Amérique latine et les Caraïbes et la région des pays arabes sont également devenus les détenteurs des autorisations de dépenses pour les projets exécutés dans les pays de leurs régions respectives. Au cours du premier trimestre 2004, ce processus sera étendu aux bureaux régionaux pour l’Afrique et l’Asie et le Pacifique.
Des modalités de fonctionnement plus efficaces seront élaborées et mises en place à l’appui de la gestion de la délégation de pouvoirs en faveur des bureaux extérieurs, notamment pour renforcer l’interaction et la communication entre les bureaux extérieurs et le personnel technique au Siège.
Un projet pilote a été lancé au Viet Nam pour améliorer la gestion financière. Par ailleurs, le projet visant à garantir l’accès des bureaux extérieurs au système financier central en était à la phase finale d’élaboration: au deuxième trimestre 2004, les bureaux extérieurs devraient être en mesure de collecter et de communiquer des informations financières, et à partir du troisième trimestre, de traiter les engagements de dépenses et autres opérations comptables.
En outre, le manuel pour les opérations hors Siège a été publié en décembre. Il fournit aux bureaux extérieurs des directives précises et détaillées concernant l’exécution de leurs tâches quotidiennes, en particulier pour ce qui est des questions administratives et opérationnelles.
Tout au long de 2003, une plus grande intégration a été assurée entre les différents services de l’ONUDI sur le terrain. Les responsables des bureaux de promotion des investissements et de la technologie ont participé à une réunion régionale des représentants de l’ONUDI et des liens étroits ont été établis entre les bureaux de promotion des investissements et de la technologie et les centres nationaux pour une production plus propre (CNPP). De nouvelles mesures seront prises pour accroître la coopération entre ces différents services hors Siège.
L’une des mesures visant à améliorer la communication entre le Siège et les bureaux extérieurs, ainsi qu’entre les différents services sur le terrain a consisté à permettre à la plupart des bureaux d’accéder au réseau Intranet de l’ONUDI. D’autres s’ajouteront à la liste en 2004, si les conditions locales le permettent. En outre, pour favoriser encore l’échange et la libre circulation d’informations entre les services sur le terrain, la page Web consacrée à la représentation hors Siège est actuellement révisée et optimisée pour tenir compte des nouveaux besoins recensés et exprimés par les représentants de l’ONUDI.
Une formation et des perspectives de carrière demeurent des éléments importants pour améliorer l’efficacité des programmes sur le terrain. En 2003, tous les représentants de l’ONUDI ont participé à un programme de gestion à l’intention des cadres supérieurs financé par le Royaume-Uni. La formation destinée aux représentants de l’ONUDI a eu lieu en République-Unie de Tanzanie, au mois de février pour l’Afrique et les pays arabes et à Bangkok au mois de septembre pour l’Asie et l’Amérique latine. Ces stages de formation ont été immédiatement suivis de réunions régionales des représentants de l’ONUDI. En outre, une réunion globale des représentants de l’ONUDI à Vienne, tenue juste après la session de la Conférence générale, a facilité l’échange d’informations avec les différents services au Siège. Les participants ont également pris note de questions nécessitant une attention particulière.
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Les débats concernant la structure future de la représentation hors Siège se sont poursuivis. En 2003, le bureau de pays du Mexique a été transformé en bureau régional et des mesures ont été prises pour que le bureau du Maroc puisse accueillir le nouveau représentant de l’ONUDI à compter de janvier 2004. Par ailleurs, les négociations avec l’Afrique du Sud concernant la création d’un nouveau bureau, en 2004, touchent à leur fin.
Au 31 décembre, l’Organisation était représentée par 20 bureaux de pays et 9 bureaux régionaux auxquels il fallait ajouter 6 bureaux gérés par des ressortissants nationaux.
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V Activités de forum mondial
En tant qu’institution spécialisée du système des Nations Unies, l’ONUDI a un double rôle. D’une part, elle fournit des services de coopération technique afin de promouvoir les compétences et les capacités technologiques et autres. D’autre part, elle exerce des fonctions de forum mondial en générant et en diffusant des connaissances sur les processus d’industrialisation et les questions connexes et en lançant/conduisant des débats et des discussions sur l’industrialisation et d’autres questions afin d’influencer le choix des objectifs de développement dans ce domaine.
La création, l’adaptation et la gestion du savoir-faire industriel, que l’ONUDI considère comme un bien public mondial, représentent une composante essentielle de son mandat, qui est de renforcer les capacités industrielles des pays en développement et des pays à économie en transition. Au titre de sa stratégie d’entreprise, l’ONUDI aborde des domaines tels que le transfert et la mise à hauteur des technologies, l’apprentissage, l’innovation, le renforcement des compétences et des capacités, thèmes qui ont un impact direct sur l’augmentation de la productivité. Le chapitre premier traite des fonctions de forum mondial qu’exerce l’ONUDI dans le contexte de sa stratégie d’entreprise.
Les activités de l’ONUDI à titre de forum mondial se nourrissent de la recherche conduite au sein de l’Organisation et en collaboration avec elle ainsi que de toute l’expérience engrangée dans le cadre de ses programmes de coopération technique. Un certain nombre d’activités de forum mondial sont mentionnées dans les chapitres exposant le détail de l’ONUDI en ce qui concerne l’élaboration des programmes et la coopération technique ainsi que la coordination des programmes et les opérations hors Siège. Les paragraphes qui suivent ont pour but de mettre en lumière une sélection d’activités entreprises par les services de la recherche stratégique – celles-ci représentant un élément essentiel des activités de l’ONUDI à titre de forum mondial – y compris des activités entrant dans le cadre des services de coopération technique.
A. Statistiques industrielles
L’ONUDI est seule responsable de la compilation et de la diffusion de statistiques industrielles à l’échelle mondiale. L’édition 2003 des bases de données de statistiques industrielles de l’ONUDI (INDSTAT) a été diffusée dans le monde entier sur différents supports, y compris sur CD-ROM, sur support papier et via l’Internet. L’ONUDI a d’ailleurs remanié son produit de diffusion via l’Internet en y intégrant une nouvelle interface. La communauté mondiale des statisticiens tire largement parti de cette
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nouvelle présentation qui encourage les bonnes pratiques en matière de statistiques et améliore sensiblement la qualité des données.
Outre des ensembles de statistiques industrielles liées à la production, l’ONUDI a mis à la disposition des utilisateurs extérieurs l’édition 2003 des bases de données sur l’équilibre entre l’offre et la demande industrielles. Ces bases de données contiennent des informations sur la production, le commerce et la consommation de biens industriels.
En ce qui concerne la recherche économique dans le domaine industriel, l’ONUDI a mis à niveau et actualisé son tableau de bord sur le développement industriel dans le cadre des préparatifs de l’édition 2004 du Rapport sur le développement industriel et elle a entrepris un projet de recherche comparative par pays sur l’évaluation et les tendances de la productivité.
B. Rapport sur le développement industriel
Le Rapport sur le développement industriel 2002-2003, publication phare dont le thème principal est “La compétitivité par l’innovation et l’apprentissage”, est sorti en 2002, et l’ONUDI en a poursuivi la promotion et la diffusion en 2003. Les résultats du tableau de bord de l’ONUDI sur le développement industriel et les points saillants du Rapport sur le développement industriel 2002-2003 ont été présentés et débattus en France, au Japon et au Mexique, de même que dans le cadre d’ateliers organisés par la Commission européenne au Danemark et au Luxembourg.
Sur la base de documents d’information établis pour le Rapport sur le développement industriel 2002-2003 et dans le cadre d’une série d’études sectorielles du Centre de documentation sur les stratégies et politiques industrielles, publiées en collaboration avec un certain nombre de chercheurs de renom, l’ONUDI a fait paraître trois documents présentant des études sectorielles sur les perspectives de mise à niveau des pays en développement dans le domaine des chaînes de valeur mondiales de l’industrie automobile, du secteur de l’habillement et du mobilier en bois. Dans cette série de documents d’orientation, l’ONUDI en a publié un (Strategies for regional innovation systems: Learning transfer and applications) qui traite des interactions entre secteur public et secteur privé dans le contexte des systèmes d’innovation et dont la principale conclusion est que la clef de la réussite réside dans un juste dosage de la gouvernance publique et privée.
C. Combattre la marginalisation et la pauvreté par le développement industriel (COMPID)
Le programme de recherche stratégique intitulé Combattre la marginalisation et la pauvreté par le développement industriel constitue un exemple du lien que l’ONUDI envisage d’établir entre sa fonction de forum global et ses activités opérationnelles. Ce programme triennal, financé par le Gouvernement danois, a été lancé en 2002 dans le cadre de la contribution de l’ONUDI à la mise en œuvre des objectifs du Millénaire, y compris celui de réduire de moitié l’extrême pauvreté. Les pays marginalisés, à faible revenu, demeurent par conséquent l’axe de recherche privilégié. Il s’agit d’approfondir la compréhension de la dynamique du développement industriel durable pour
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améliorer la croissance et faire reculer la pauvreté ainsi que d’étudier les meilleurs moyens de permettre à ces pays de partager les bienfaits de la mondialisation.
Les cinq projets de recherche du programme COMPID ci-après sont en cours de réalisation en étroite collaboration avec d’éminents instituts de recherche:
Le rôle de l’ONUDI dans le nouveau paradigme industriel: remédier aux dysfonctionnements du marché et fournir des biens publics – Overseas Development Institute, Royaume-Uni;
Optimiser l’incidence du développement industriel sur la lutte contre la pauvreté – Institut des économies en développement, Japon;
Amélioration de la productivité et développement équitable: les défis pour le développement des PME – Institut allemand de développement, Allemagne;
Faire du capital social une notion opérationnelle pour le développement industriel – Institut d’études sociales, Pays-Bas;
Le développement technologique dans les pays marginalisés à faible revenu: stratégies et mesures de nature à amorcer et à maintenir un mode de développement industriel durable – Hood College, États-Unis.
Un atelier de deux jours assurant des synergies et une collaboration avec les activités de l’ONUDI s’est tenu à Vienne en mai. Les projets sont actuellement soigneusement examinés par un groupe de pairs, composé d’experts internationaux reconnus ayant un excellent profil universitaire et d’amples connaissances en matière de développement industriel. En 2004, lorsque le programme sera achevé, une conférence sera organisée pour en présenter les conclusions et recommandations. Des notes de synthèse résumant les principales conclusions de chacun des cinq projets seront diffusées. La mise en œuvre de cette activité a donné lieu à une collaboration permanente avec le personnel de l’ONUDI pour faire en sorte que les conclusions dégagées contribuent à améliorer l’impact de la coopération technique et l’action de sensibilisation et de mobilisation de l’Organisation et renforcent ainsi les synergies entre forum mondial et coopération technique.
D. Collaboration à des activités de recherche avec le Centre d’étude des économies africaines (CSAE)
Dans le cadre de la coopération avec le Centre d’étude des économies africaines de l’Université d’Oxford a été publié un numéro spécial ONUDI du Journal of African Economies axé sur les industries manufacturières. Le CSAE a également réalisé des enquêtes sur les entreprises manufacturières du Ghana, du Nigéria et de la République-Unie de Tanzanie ainsi que des travaux de recherche sur la productivité, l’efficience, les exportations et les contraintes liées aux crédits dans l’industrie manufacturière africaine1.
____________
1 Ces enquêtes et travaux de recherche peuvent être téléchargés à partir du site Web de l’ONUDI: http://www.unido.org/en/doc/4901.
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E. Outils de promotion des groupes industriels en Amérique latine
En collaboration avec l’École supérieure d’administration des affaires et l’École supérieure d’administration publique de l’Institut technologique de Monterrey (Mexique) ainsi qu’avec l’appui des autorités de l’État du Nuevo León, l’ONUDI a tenu un atelier sur les outils de promotion des groupes industriels en Amérique latine. Cet atelier s’est tenu les 6 et 7 novembre à Monterrey avec un double objectif: a) passer en revue les exemples concluants de stratégies de compétitivité fondées sur un regroupement et établir quels en ont été les éléments moteurs; et b) élaborer des lignes directrices de nature à améliorer ces stratégies en suivant une approche systémique régionale.
Des experts de l’Argentine, du Brésil, de la Colombie, de l’Équateur, du Mexique et du Nicaragua, ainsi que de la CEPALC et de l’Institut international pour la compétitivité ont assisté à la réunion. Celle-ci a donné lieu à des exposés sur des projets visant à mettre en place des groupes spécifiques dans certains pays d’Amérique latine et des experts internationaux ont présenté des évaluations d’autres groupes de la région et de pays développés.
F. Partenariat des pays nordiques
Le partenariat des pays nordiques, qui rassemble 17 grandes entreprises de pays nordiques engagées dans l’élaboration de modèles d’entreprise pour le développement durable, a été officiellement lancé au printemps 2002. En 2003, le champ d’application de la coopération a été élargi, et une annexe au mémorandum d’accord exposant les objectifs, les modalités et les résultats attendus de cette initiative a été élaborée et signée en septembre et octobre. Il est notamment prévu que le partenariat encourage et facilite la constitution de partenariats entre des sociétés membres et l’ONUDI en vue d’activités concrètes aux fins de la coopération technique. En particulier, l’ONUDI offrira des services d’analyse, mettra à disposition son expérience pratique et fera des propositions aux fins de la coopération technique en ce qui concerne le développement des PME et le passage aux principes du développement durable.
G. Modèle informatisé pour l’analyse et l’évaluation des études de faisabilité (COMFAR)
L’ONUDI travaille aux côtés des pays, des associations professionnelles et des entreprises à trouver des solutions aux problèmes du secteur industriel et elle leur offre les outils nécessaires à cet effet. On citera parmi ces derniers le Modèle informatisé pour l’analyse et l’évaluation des études de faisabilité (COMFAR).
La première version de ce logiciel est sortie en 1983. Depuis lors, l’ONUDI s’est sans cesse efforcée d’améliorer cet outil. Depuis 1995, elle met tous les ans à niveau COMFAR III Expert, logiciel permettant de simuler la situation économique et financière à court et à long terme de projets d’investissement et d’analyser des projets, industriels ou non, qu’il s’agisse de nouveaux investissements, de réhabilitation, d’expansion, de coentreprises ou de privatisations.
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H. SPX News
Un autre exemple de la façon dont l’ONUDI assure sa fonction de forum mondial par la diffusion de connaissances a été la publication en 2003 des premiers numéros trimestriels de SPX News, bulletin d’information sur les activités du programme relatif à la sous-traitance industrielle et à la chaîne d’approvisionnement et sur le réseau mondial de bourses de sous-traitance et de partenariat (SPX). Ce bulletin renferme des articles de référence donnant des informations stratégiques, un exposé de directeurs de SPX présentant leur institution et leur programme, une rubrique intitulée “Country Watch” exposant des stratégies ou des enquêtes relatives à différents aspects de la sous-traitance et de la gestion de la chaîne d’approvisionnement dans différents pays et une étude plus théorique (“Academic Review”).
Aujourd’hui, quelque 60 bourses de sous-traitance et de partenariat établies dans plus de 30 pays font partie d’un réseau mondial de sous-traitance industrielle. C’est actuellement le plus grand réseau de l’ONUDI.
I. UNIDO Exchange
UNIDO Exchange est le site qui permet d’accéder en ligne au savoir collectif et à la multitude d’informations que détiennent les bureaux de l’Organisation et les organismes et réseaux affiliés. Il relie les acteurs de l’ONUDI à ses partenaires, anciens et nouveaux, sur un portail unique en son genre, à la fois forum mondial et outil de diffusion de l’information, où les opérateurs industriels publics et privés cherchent à former des partenariats d’entreprise et de savoir par des interactions en ligne fondées sur des informations validées. En 2003, ses services interactifs ont été renforcés pour mieux assurer les flux de communication entre l’Organisation et l’extérieur, notamment en favorisant une coopération accrue au sein du réseau de l’ONUDI pour les opérations hors Siège, qui englobe les bureaux de promotion des investissements et de la technologie, les bureaux extérieurs, le système de bourses de sous-traitance et de partenariat, les centres internationaux de technologie et les centres nationaux pour une production plus propre. En même temps, l’ONUDI a créé plusieurs centres de ressources qui présentent le savoir de l’Organisation de manière ciblée et qui ont considérablement étoffé ses dossiers d’informations et de technologies spécialisées, tout en continuant de mettre l’accent sur les industries agroalimentaires. L’élaboration d’un CD-ROM interactif en coopération avec le Ministère français de l’agriculture a couronné les travaux de l’année dans ce domaine.
Tout en rassemblant des informations sur les technologies et des renseignements supplémentaires pour ses bases de données, UNIDO Exchange a mis en place des réseaux destinés à renforcer la coopération Afrique-Asie (voir encadré) et également la coopération régionale, comme en témoigne Mediterranean Exchange, plate-forme financée par le Gouvernement italien par l’intermédiaire du Bureau de promotion des investissements et de la technologie en Italie. Cette stratégie accroît le rayonnement de l’Organisation à l’échelle de la planète et permet aux acteurs industriels de naviguer dans le monde interconnecté de la connaissance – fédéré par l’ONUDI. Parallèlement, compte tenu des multiples marques d’intérêt manifestées pour la coopération et les services en réseau adaptés aux besoins particuliers, UNIDO Exchange devrait poursuivre ses activités de diffusion de l’information tout en fournissant des services performants dans le domaine des technologies de l’information et de la communication, agissant ainsi en conformité avec le rapport du Secrétaire général au Conseil économique et social, qui souligne le rôle de l’Organisation des Nations Unies en faveur
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du développement, notamment en ce qui concerne l’accès au savoir et aux technologies et leur transfert – en particulier en matière d’information et de communication – dans le cadre de partenariats noués avec les parties prenantes concernées, y compris le secteur privé. Ainsi, UNIDO Exchange contribue activement aux activités de l’Organisation en faveur des objectifs du Millénaire pour le développement.
Partenariats en réseau: pour l’Afrique et l’Asie, le PNUD choisit l’ONUDI
Le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) a choisi l’ONUDI pour établirune plate-forme électronique sur mesure – le réseau TICAD Exchange – destiné à faciliter lespartenariats entre l’Afrique et l’Asie dans le domaine du commerce, de la technologie et del’expertise.
Si l’ONUDI a été choisie, c’est en raison de l’expérience qu’elle a acquise dans la mise en œuvreprobante de réseaux nationaux, régionaux et internationaux, comme Colombia Exchange,Mediterranean Exchange et le réseau mondial UNIDO Exchange. Faisant partie de cette famille,TICAD Exchange offre à ses membres l’occasion d’établir des contacts au sein d’unecommunauté virtuelle spécialisée. Les membres tirent également parti des liens étroits forgésavec tous les réseaux de l’ONUDI, au moyen d’UNIDO Exchange, notamment les centres deproduction plus propre, les bureaux de promotion des investissements et de la technologie et lescentres de technologie internationaux.
Ce réseau, mis en place par l’ONUDI et financé par le PNUD, entre dans le cadre des activitésmenées au titre de la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique(TICAD) à l’échelle mondiale, et ses interventions s’inscrivent dans le cadre de la Chambre decommerce Afrique-Asie financée par la TICAD, qui est actuellement dans sa phase d’incubation.
La coopération interorganisations ayant fait de TICAD Exchange un important instrument auservice de la Chambre de commerce Afrique-Asie, UNIDO Exchange a, compte tenu del’assistance importante qu’il a prêtée, été invité à continuer d’accorder son appui dans lesdomaines du renforcement des capacités et du réseau international.
TICAD Exchange est mis en place à un moment où l’Afrique commence à s’intéresser auxtechnologies de l’information et de la communication, qui pourraient l’aider à résoudre sesproblèmes fondamentaux: la pauvreté, le chômage et la forte pression sur ses ressourcesnaturelles.
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VI Gestion axée sur les résultats
La performance grâce à la gestion axée sur les résultats
Grâce à sa méthode globale et stratégique de gestion axée sur les résultats, l’Organisation fait en sorte que toutes les activités qu’elle mène contribuent à la réalisation de ses objectifs stratégiques et que les résultats soient systématiquement évalués par rapport aux objectifs en vue d’améliorer en permanence la stratégie et la performance. L’ONUDI et d’autres organisations ont constaté que les systèmes de gestion axée sur les résultats non seulement permettent d’améliorer les stratégies et la performance, mais augmentent en outre la motivation du personnel grâce à une meilleure appréciation de la contribution importante de chacun à la réalisation des objectifs stratégiques de l’Organisation.
L’ensemble du personnel de l’ONUDI participe au système de gestion axée sur les résultats mais c’est le nouveau Bureau du Contrôleur général qui est responsable globalement de ce système qui, lorsqu’il sera entièrement en place, lui fournira toutes les informations nécessaires pour lui permettre de s’acquitter de son mandat, à savoir apporter à la direction des garanties et des conseils, de manière indépendante et objective, sur toutes les questions relatives aux programmes et à la gestion. Le chapitre VI du présent rapport annuel a donc été rédigé par le Bureau du Contrôleur général, qui a apporté trois modifications importantes: perfectionnement des dispositifs de communication de l’information; application des indicateurs de performance à d’autres activités; et utilisation plus systématique des résultats de 2003 pour définir les améliorations à apporter dans l’avenir. Cette composante prospective d’un système amélioré de gestion axée sur les résultats sera renforcée en 2004. La section intitulée “Améliorer en permanence les processus internes” examine l’ensemble des fonctions du Bureau du Contrôleur général.
En appliquant sa méthode de gestion axée sur les résultats, l’Organisation se fixe des objectifs ambitieux. De nombreuses améliorations ont été obtenues ou confirmées en 2003. Et d’autres améliorations encore sont attendues dans les années à venir car l’Organisation s’engage dans une phase nouvelle et améliorée de sa gestion axée sur les résultats pour appuyer la mise en œuvre du cadre de programmation à moyen terme pour 2004-2007. Le schéma stratégique perfectionné sur lequel repose le système de gestion axée sur les résultats pour la période couverte par le cadre de programmation à moyen terme est présenté à la figure 1.
CHAPITRE VI
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Figure 1. Schéma stratégique de l’ONUDI
Une approche équilibrée est toujours indispensable pour évaluer la performance. Il importe d’établir un ordre de priorité entre les actions à mener pour pouvoir améliorer tous les aspects de la performance en phase et en conformité avec la stratégie. Il est crucial aussi de tenir compte des rapports de causalité, car l’amélioration d’un aspect de la performance peut dépendre d’autres aspects ou les affecter. Les systèmes efficaces de gestion axée sur les résultats évaluent donc la performance selon différents axes. Comme l’illustre la figure 1, le système de gestion axée sur les résultats adopté par l’ONUDI évalue la performance selon quatre axes: satisfaction des priorités des clients en privilégiant la qualité, l’impact et les objectifs du Millénaire pour le développement; innovation, apprentissage et mise en valeur des ressources humaines de l’Organisation; efficacité des processus internes de l’ONUDI; et financement. Ce système est généralement qualifié de tableau de bord équilibré car c’est un système de gestion de la performance équilibré et qui résume dans des tableaux les objectifs et les résultats obtenus.
En 2003, dans le cadre de son système de gestion axée sur les résultats, l’Organisation s’est attachée à évaluer dans quelle mesure elle répond aux priorités de ses clients en fournissant des services de qualité et en exécutant des programmes de coopération technique à fort impact. Il s’agit toujours là de la première priorité de l’ONUDI. En 2003, le système de gestion axée sur les résultats a encore été amélioré afin de prendre en compte le lien indissociable entre priorités des clients et objectifs du Millénaire pour le développement, et poursuivre plus aisément les progrès réalisés à ces deux égards. Le lien plus étroit établi entre activités à titre de forum mondial et activités de coopération technique mis en exergue dans le cadre de programmation à moyen terme, est lui aussi pris en compte dans le système amélioré de gestion axée sur les résultats. L’innovation, l’apprentissage et la mise en valeur des ressources humaines, qui ont toujours été les garants de la satisfaction des besoins des clients, seront davantage mis en relief dans le système de gestion axée sur les résultats en 2004 pour rendre compte des améliorations structurelles importantes prévues dans chacun de ces domaines. L’approche équilibrée retenue par l’ONUDI pour gérer et suivre la performance permettra aussi de confirmer ou d’améliorer les bons résultats obtenus ces dernières années s’agissant des processus internes et de la mobilisation de ressources financières.
Assurer des services de qualité et des
programmes de CT à fort impact Tirer des enseigne-
ments, former le personnel de
l’ONUDI et élaborer des stratégies Enrichir et influ-
encer le débat mondial sur le
développement
Mettre au point des systèmes d’appui
modernes et efficaces
Assurer des pro-grammes de CT bien ciblés, bien formulés et exécutés de façon
efficace Mobiliser et garantir un niveau élevé de
ressources extrabudgétaires Exécuter des
activités à titre de forum mondial
clairement ciblées et bien menées
Fournir des services d’appui
très efficaces
Recouvrer intégralement les
contributions
Objectifs du Millénaire pour le développement et priorités des clients
Innovation, appren-tissage et mise en
valeur des ressources humaines
Processus internes Financement
“En tenant compte des priorités des clients et en tirant des enseignements des programmes de coopérationtechnique et des activités à titre de forum mondial, l’ONUDI peut innover, mettre en valeur ses ressourceshumaines et exécuter efficacement les programmes à fort impact et axés sur les objectifs du Millénaire pour ledéveloppement, qui sont demandés par ses clients et qui sont nécessaires pour garantir un niveau élevé deressources extrabudgétaires. Ainsi, le cycle de l’amélioration se poursuit…”
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Premier axe: répondre aux priorités des clients – l’importance de la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement
L’Organisation contribue à l’élimination de la pauvreté et à la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement grâce à l’identification et à la mise en œuvre de solutions pratiques et viables pour résoudre les problèmes de développement industriel. Ainsi, son principal objectif est d’assurer des services de qualité et des programmes de coopération technique à fort impact. Il est donc essentiel d’apporter régulièrement des garanties à cet effet à toutes les parties prenantes et de cerner systématiquement les domaines où la performance peut être améliorée.
Il ressort de la figure 2 qu’à ce jour, des garanties, à cet effet, ont été obtenues en effectuant trois grands types d’opération: évaluations indépendantes approfondies, auto-évaluations des parties prenantes et enquêtes sur l’avis des clients. Le Groupe de l’évaluation de l’ONUDI a assuré la coordination pour chaque opération. Dans chaque cas, on a eu recours, dans un certaine mesure, à des indicateurs de performance. Mais il est prévu, à l’avenir, d’avoir davantage recours à ces indicateurs en complément des garanties. Le document relatif au programme et aux budgets pour 2004-2005 fait référence à des indicateurs préliminaires pour les grands programmes. En application d’une résolution adoptée à ce sujet, par la suite, par l’Assemblée générale, on s’emploie actuellement à améliorer ces indicateurs. Une stratégie de programme axée sur les résultats pour une production propre et un plan de travail pour le Service de l’énergie et de la production non polluante, tous deux assortis de tableaux de bord avec des indicateurs de performance, ont été établis à titre de modèles. Comme mentionné plus haut, le système de gestion axée sur les résultats privilégiera également l’évaluation de la performance dans le contexte du renforcement des liens entre activités à titre de forum mondial et activités de coopération technique. L’Organisation pourra ainsi, entre autres, tirer des enseignements des activités qu’elle mène à titre de forum mondial et aussi enrichir et influencer le débat mondial sur le développement à partir de ses travaux de recherche et de l’expérience acquise dans l’exécution des activités de coopération technique.
Figure 2. Garanties quant à la performance des activités de coopération technique
Avis des clients Auto-évaluation
des parties prenantes
Évaluations indépendantes
Tableaux de bord des grands
programmes et des modules de
services
Services de qualité et programmes de coopération technique à fort impact
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Une garantie élevée de l’efficacité du programme de coopération technique a été confirmée par des évaluations indépendantes approfondies
En 2003, le Groupe de l’évaluation a achevé le premier cycle d’évaluations indépendantes des programmes intégrés de l’ONUDI. Celles menées jusqu’à présent ont porté sur les pays suivants: Burkina Faso, Éthiopie, Guatemala, Mozambique, Ouganda, République-Unie de Tanzanie, Sénégal et Sri Lanka. Une évaluation portant sur le Centre régional pour le développement industriel et le cadre général de services au Nigéria a été réalisée conjointement avec le Groupe du contrôle interne. Un mécanisme d’évaluation plus rigoureux et plus exigeant a également été mis en place. Comme il ressort de la figure 3, les résultats des évaluations ont été positifs. Dans 77 % des cas, les résultats prévus avaient été atteints ou dépassés. Ces évaluations conforment que l’ONUDI continue à fournir des services de qualité.
Les évaluations ont montré que la plupart des résultats obtenus étaient susceptibles d’avoir un impact sur le développement et de contribuer à la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement, mais cela est difficile à mesurer avec précision compte tenu de la brève durée des programmes. Les évaluations ont également confirmé que l’approche programmatique intégrée était incontestablement la meilleure pour l’ONUDI. Le processus des programmes intégrés permet de faire une analyse plus générale des questions de développement et d’y apporter une réponse globale mieux susceptible d’avoir un impact. Bien sûr, le développement est un domaine d’action à haut risque et les évaluations ont également débouché sur plusieurs recommandations quant à la façon d’améliorer certains programmes. L’une des préoccupations portait sur le risque de reprendre un modèle ayant donné de bons résultats dans un pays dans un autre pays, mais sans tenir suffisamment compte des circonstances locales qui, bien souvent, tenaient à l’insuffisance des ressources. Plusieurs autres enseignements utiles ont été tirés des évaluations approfondies et ils contribueront à améliorer globalement les services fournis. Les principaux enseignements tirés en 2003 sont examinés plus bas dans la section consacrée à l’innovation et à l’apprentissage.
Les auto-évaluations systématiques contribuent à éviter les problèmes
Les auto-évaluations systématiques font partie intégrante du processus de garantie de l’ONUDI pour les programmes qui n’ont pas encore fait l’objet d’une évaluation indépendante approfondie. Elles consistent en un examen des composantes du programme à la fois par les contreparties, l’équipe de l’ONUDI chargée de la mise en œuvre et le ministère compétent. Ces évaluations aident en outre à cerner les difficultés potentielles à un stade précoce et à y remédier pour éviter
Figure 4. Résultats des auto-évaluations effectuées en 2003 (pourcentage)
0
20
40
60
80
100
Inférieurs auxattentes
Conformes ousupérieurs auxattentes
Figure 3. Résultats des évaluations effectuées en 2003 (pourcentage)
0
20
40
60
80
100Inférieurs auxattentes
Conformes ousupérieurs auxattentes
CHAPITRE VI
61
les problèmes. La figure 4 présente les résultats des auto-évaluations entreprises en 2003 portant sur un échantillon de programmes intégrés n’ayant pas fait l’objet d’une évaluation indépendante approfondie. Dans 87 % des cas, les résultats étaient jugés conformes ou supérieurs aux attentes. Bien que ces chiffres soient légèrement supérieurs à ceux obtenus à l’issue des évaluations indépendantes approfondies, ils fournissent une garantie de la satisfaction des parties prenantes qui est encourageante.
L’opinion des contreparties est très encourageante
L’opinion des clients est très importante pour l’ONUDI. L’opinion de tous les destinataires est prise en compte lors du processus participatif d’évaluation. L’analyse des réponses reçues en 2002 et en 2003 par rapport à celles reçues entre 1999 et 2001 (fig. 5) confirme que les résultats restent très satisfaisants. Pour 94 % des répondants, les services fournis par l’ONUDI ont été conformes ou supérieurs aux attentes. Les motifs d’insatisfaction sont examinés en vue d’apporter les mesures correctives nécessaires.
Tableaux de bord complémentaires des indicateurs de performance et base de données sur les performances
La figure 6 décrit le lien entre le cadre de programmation à moyen terme et les activités des fonctionnaires de l’ONUDI à titre individuel. Sur la base du cadre de programmation à moyen terme et du programme et des budgets pour 2004-2005 approuvés par les États Membres, les indicateurs de performance seront améliorés pour les grands programmes et incorporés dans les tableaux de bord à des fins opérationnelles. Des tableaux de bord complémentaires seront mis au point pour accompagner les plans de travail de chaque service fonctionnel, qui permettront à leur tour d’établir des tableaux de bord individuels pour le personnel. Une base de données sur les performances sera créée pour faciliter les activités de coordination et de contrôle ainsi que la diffusion de l’information au sein de l’Organisation. Pour ce qui est du programme de coopération technique, l’ONUDI aura recours à un cadre d’indicateurs de performance établi à partir des travaux en relation avec le Rapport sur le développement industriel 2002. Ce cadre de développement industriel a été appliqué avec succès en République-Unie de Tanzanie en 2003 et il a servi à effectuer une analyse industrielle stratégique, à établir des critères de performance et à formuler un nouveau programme intégré. Il permet de garantir la meilleure synergie et la meilleure cohérence possibles. Ce cadre aidera également l’Organisation à démontrer l’importance du lien existant entre interventions de l’ONUDI, performances industrielles et objectifs du Millénaire pour le développement au niveau national.
En 2004, le recours systématique aux tableaux de bord et aux indicateurs de performance, selon les modalités déjà largement appliquées pour le contrôle de la gestion et des services d’appui, permettra à l’ONUDI d’établir des points de référence et de fixer des objectifs spécifiques pour améliorer ses programmes dans l’avenir. L’évaluation des performances en fonction d’indicateurs clefs sera l’une des spécificités des futurs rapports annuels. En attendant de disposer des données pertinentes, en 2004, on a récapitulé dans la figure 7 certains résultats obtenus ces dernières années en matière de coopération technique, essentiellement en ce qui concerne la promotion des
Figure 5. Taux de satisfaction des clients 1998-2003 (pourcentage)
020406080
100
1998-2001 2002-2003
Résultatsinférieurs auxattentesConformesaux attentes
Supérieursaux attentes
CHAPITRE VI
62
investissements et certains aspects des activités menées dans le domaine de l’environnement et de l’aide aux PME par les services de l’ONUDI compétents.
Figure 6. Tableaux de bord complémentaires
Cadre de programmation à moyen terme et document relatif au programme et aux budgets
Tableaux de bord, par grand programme et module de services
Tableaux de bord, par service fonctionnel incorporés dans les
plans de travail
Tableaux de bord du personnel
Figure 7. Indicateurs objectifs
* Données des bureaux de promotion des investissements et de la technologie non comprises.
1999 2000 2001 2002 2003
Économie compétitive
Investissements: 299 millions de dollars
Investissements: 221 millions de dollars
Investissements: 78,6 millions de dollars en Afrique
67 projets (39 pour l’Afrique, 39 pour les PME)
Investissements: 304 millions de dollars
Investissements: 241,2 millions de dollars*
Environ-nement sain
Élimination de 3 577 tonnes de substances appauvrissant la couche d’ozone
Élimination de 4 000 tonnes de substances appauvrissant la couche d’ozone
Élimination de 2 480 tonnes de substances appauvrissant la couche d’ozone
Élimination de 3 370 tonnes de substances appauvrissant la couche d’ozone
Élimination de 5 650 tonnes de substances appauvrissant la couche d’ozone
Démarrage de 656 PME
Démarrage de 563 PME
Démarrage de 428 PME
Démarrage de 512 PME
Démarrage de 434 PME
Expansion de l’activité dans 370 PME
Expansion de l’activité dans 1 160 PME
Expansion de l’activité dans 1 306 PME
Expansion de l’activité dans 1 432 PME
Expansion de l’activité dans 1 844 PME
Emploi productif
Assistance à 3 069 femmes chefs d’entreprise
Assistance à 1 191 femmes chefs d’entreprise
Assistance à 1 207 femmes chefs d’entreprise
Assistance à 1 609 femmes chefs d’entreprise
Assistance à 2 003 femmes chefs d’entreprise
Création de 4 200 emplois grâce à la promotion des investissements
Création de 5 000 emplois grâce à la promotion des investissements
Création d’au moins 2 732 emplois (dont 1 050 en Afrique) grâce à la promotion des investissements
Création de 4 782 emplois grâce à la promotion des investissements
Création de 4 551 emplois grâce à la promotion des investissements
CHAPITRE VI
63
Deuxième axe: améliorer la performance par l’innovation, l’apprentissage et la mise en valeur des ressources humaines
L’Organisation attache une grande importance au processus d’amélioration permanente de l’ensemble de ses activités, par l’innovation, la mise à profit des enseignements tirés et la valorisation de ses ressources humaines.
Innovation et influence grâce aux activités de recherche
Le chapitre V du présent rapport décrit les réalisations de l’Organisation dans le domaine de la recherche au cours de l’année. L’intérêt de l’Organisation pour la recherche est également confirmé par les résultats d’une enquête interne entreprise à l’automne 2003, qui a révélé que 10 % de l’ensemble des administrateurs des services techniques au Siège sont à tout instant susceptibles de mener des activités de recherche. Quatre éléments importants intervenus au cours de l’année auront des incidences sur l’amélioration de la performance en matière de recherche-développement au cours de la période couverte par le cadre de programmation à moyen terme:
Nouveau programme de recherche. Un nouveau programme de recherche très spécifique a été formulé pour renforcer les liens entre la recherche – développement, le programme de coopération technique et les autres activités menées par l’Organisation à titre de forum mondial. Il comporte cinq composantes: comment favoriser et suivre au mieux la contribution de la croissance de la productivité au progrès économique et social; l’incidence du nouveau contexte mondial dans des domaines tels le commerce, l’investissement et la réglementation internationale sur les politiques de développement industriel; comment éliminer les principaux obstacles à l’accélération du transfert de la diffusion et de l’assimilation des technologies; comment maximiser l’impact de l’entreprenariat et des PME sur le développement; quels sont les instruments de politique et les formes de gouvernance industrielle les plus efficaces pour soutenir le développement industriel? Ce nouveau programme devrait aider l’ONUDI non seulement à cerner les innovations à apporter à ses programmes de coopération technique, mais aussi à influencer davantage le débat mondial sur le développement, conformément aux mandats que lui ont conférés ses États Membres.
Nouveaux critères de formulation des projets de recherche. Toutes les activités de recherche-développement futures devront suivre une méthode de formulation des projets identique à celle appliquée pour les activités de coopération technique. Cela signifie, entre autres, que les objectifs et les résultats des activités de recherche seront déterminés en fonction des problèmes prioritaires spécifiques et dans l’objet de renforcer les liens entre les résultats des travaux de recherche de l’ONUDI et ceux de son programme de coopération technique.
Participation accrue du personnel technique de l’ONUDI aux activités de recherche. En vue de renforcer les liens existant entre les activités de recherche et le programme de coopération technique et d’améliorer les compétences des fonctionnaires, le personnel de l’ONUDI, en particulier celui affecté aux services techniques, participera systématiquement aux travaux de recherche dirigés par des spécialistes.
Diffusion des résultats des travaux de recherche. On accordera une place plus importante aux exposés formels et aux débats internes consacrés aux résultats des activités de recherche pour valoriser les ressources humaines et renforcer les liens avec le programme de coopération technique.
CHAPITRE VI
64
Amélioration de l’exécution des services grâce à des innovations dans le domaine des technologies de l’information et de la communication (TIC)
Les organisations internationales s’appuient sur des technologies de l’information et de la communication (TIC) de qualité pour améliorer en permanence l’exécution de leurs programmes et l’impact de ces derniers. Dans un monde où les décisions sur le terrain doivent être prises rapidement sur la base d’informations fiables et où les attentes des clients en termes d’accès à l’information et au conseil sont naturellement de plus en plus grandes, il est essentiel, pour le personnel de l’Organisation au Siège et sur le terrain, de disposer des outils indispensables pour répondre aux demandes. Aussi, l’Organisation est-elle constamment à la recherche d’innovations en matière de technologie de l’information et de la communication d’un bon rapport coût-efficacité pour les mettre à profit dans ses propres opérations.
Outre le programme continu de modernisation en matière de TIC et l’achèvement du processus de remplacement des systèmes obsolètes à ordinateur central par des systèmes plus modernes, plusieurs améliorations ont été apportées ou entreprises en 2003:
Le réseau de l’ONUDI a été modernisé et équipé d’un commutateur Ethernet ultrarapide et plus fiable;
Un nouveau système d’administration des voyages a été mis en place. Il couvre tous les aspects des voyages et fournit au personnel des menus sur mesure avec des droits d’accès sécurisés;
Plusieurs systèmes exclusifs, dont le Catalogue d’accès en ligne de la bibliothèque, ont été transférés vers un logiciel à code “source ouverte” pour accroître les possibilités et la flexibilité en vue d’un développement futur;
Le site Web de l’ONUDI a été remanié pour améliorer l’accès à l’information. Des mesures ont été prises pour permettre aux personnels sur le terrain d’avoir accès à des systèmes sécurisés de demande et de communication d’informations financières d’ici à juin 2004, et de traitement des opérations comptables et engagements de dépenses vers la fin de 2004;
Le processus de mise en place (spécifications, appel d’offres et l’installation préliminaire) d’un nouveau système de gestion électronique des documents à l’échelle de l’Organisation, qui aura d’importantes conséquences sur la qualité de la diffusion des connaissances au sein de l’Organisation, a été finalisé.
Mise à profit des enseignements tirés des évaluations
Les activités d’évaluation et de contrôle interne de l’ONUDI comportent deux aspects: apporter des garanties indépendantes quant à la conformité, l’efficacité, l’utilité et l’impact; et déterminer les enseignements tirés pour améliorer à l’avenir les services. Les mesures prises en 2003 pour mettre pleinement à profit ces enseignements ont consisté à mettre en œuvre un système de suivi amélioré pour garantir l’application rapide des recommandations formulées dans les rapports d’évaluation et de contrôle interne. Il a pu être tiré des évaluations de nombreux enseignements, dont les six principaux sont repris à la figure 8.
CHAPITRE VI
65
Figure 8. Principaux enseignements tirés des évaluations effectuées en 2003
Enseignements Mesures prises
Lors de la formulation des programmes, il convient d’analyser de façon plus rigoureuse, la pérennisation et les facteurs de risque. La méthode du cadre logique devrait être appliquée plus systématiquement.
Les nouveaux mécanismes de financement des donateurs, en particulier ceux qui ont été établis dans le cadre des stratégies nationales de réduction de la pauvreté (budget de base et système de financement commun) ont des incidences sur la conception des programmes.
Dans la plupart de pays bénéficiant de programmes intégrés, l’amélioration des données statistiques est une condition sine qua non de l’élaboration de points de référence et d’indicateurs pour mesurer le développement économique et les progrès accomplis dans la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement. Les services consultatifs aux gouvernements sur les mesures de politique générale requises pour renforcer la compétitivité et la croissance de la productivité entraînée par le secteur privé sont un autre domaine qu’il convient d’appuyer pour garantir la croissance économique durable et la réduction de la pauvreté.
Les programmes les plus efficaces ont été ceux pour lesquels l’ONUDI a collaboré avec des contreparties intermédiaires relativement puissantes ayant les moyens d’absorber les services fournis par l’ONUDI. Les partenariats forgés avec les organisations dynamiques du secteur privé se sont révélés particulièrement fructueux. Les programmes ayant bénéficié d’un apport substantiel de la part des donateurs au cours de leur mise en œuvre, reposant sur des décisions prises à un niveau élevé et s’appuyant sur des organes de coordination nationaux ont eux aussi donné de bons résultats.
Lors de la mobilisation des ressources, il faudrait adopter une approche combinée pour les activités dont les résultats sont interdépendants. Par exemple, dans certains cas, on a constaté que les résultats de programmes dans les domaines de la qualité et des normes nationales, des agro-industries, de la production propre et de la promotion des investissements permettaient ensemble de parvenir à l’objectif souhaité.
L’ONUDI doit renforcer sa capacité de représentation hors Siège pour pouvoir jouer son rôle dans les nouveaux mécanismes de coordination au niveau des pays et mécanismes des Nations Unies et des bailleurs de fonds, et pour répondre aux défis qu’implique la mise en place de nouveaux mécanismes associant secteurs public et privé et de forums de concertation.
On s’emploie à renforcer les mesures de contrôle pour garantir le respect des directives pour la formulation des programmes intégrés de l’ONUDI. Il s’agit de veiller à ce que les programmes soient axés sur la demande et reposent sur une analyse rigoureuse, et que des indicateurs et points de référence soient élaborés.
Un nouveau cadre d’évaluation de la performance des activités de coopération technique et de diagnostic des stratégies industrielles est en cours d’élaboration. Il s’agit de veiller à ce que les programmes de l’ONUDI soient en parfaite coordination avec les priorités des stratégies nationales de réduction de la pauvreté, ainsi qu’avec les activités des autres bailleurs de fonds. La mise en place de ce cadre sera accompagnée d’un programme de formation à l’intention du personnel. Un cadre de ce type a été testé avec succès en République-Unie de Tanzanie en 2003 et il a servi à formuler un programme et à établir des directives.
Une nouvelle stratégie de mobilisation de fonds sera élaborée en 2004.
Aux fins de la mise en œuvre des activités de coopération technique, des mesures ont été prises pour déléguer aux bureaux extérieurs davantage de pouvoirs et de responsabilités. Les représentants de l’ONUDI assumeront la responsabilité de la gestion des programmes intégrés mis en œuvre dans leur pays en 2004. À cet effet, on s’attachera en 2004 à améliorer les systèmes de technologies de l’information pour faciliter et accélérer la circulation de l’information entre le Siège et les bureaux extérieurs.
Le Groupe de l’évaluation a présenté des exposés à la suite de toutes les évaluations indépendantes entreprises en 2003 pour diffuser, au sein de l’Organisation et auprès des représentants des États Membres à Vienne, les enseignements tirés. Tous les rapports d’évaluation de l’ONUDI sont accessibles sur le site Web du Groupe de l’évaluation.
Le Bureau du Contrôleur général effectuera une évaluation de la représentation hors Siège au cours du premier trimestre de 2004.
CHAPITRE VI
66
Valorisation des ressources humaines
Pour atteindre les objectifs ambitieux établis dans les cadres de programmation à moyen terme, il est essentiel que l’Organisation encourage la valorisation continue de ses ressources humaines. Plusieurs améliorations à cet effet ont été apportées en 2003 et à l’avenir on s’attachera à privilégier encore davantage la valorisation des ressources humaines avec l’application de la troisième phase du cadre de gestion des ressources humaines de l’ONUDI (voir plus bas la section sur les processus internes).
Le nombre moyen d’heures consacrées à la formation par fonctionnaire a continué à augmenter en 2002-2003 pour atteindre 16,9 heures, en hausse de 81 % par rapport à l’exercice biennal 1998-1999 (fig. 9). Comme le montre la figure 10, en 2003 on a privilégié la formation et le perfectionnement des cadres ainsi que la mise à niveau des compétences techniques. La formation et le perfectionnement des cadres ont été assurés dans le cadre d’un programme d’“excellence professionnelle” conçu sur mesure pour l’ONUDI afin de développer les compétences en matière d’organisation et de renforcer les compétences en matière d’encadrement, en particulier en favorisant l’esprit d’équipe. Ce programme d’“excellence professionnelle” a donné de bons résultats et il semble d’ores et déjà avoir un impact positif sur la gestion du programme de coopération technique. Ce programme est à présent étendu à tous les administrateurs au Siège et hors Siège et il sera adapté pour être présenté aux agents des services généraux.
On a jeté les bases d’une nouvelle initiative majeure dans le domaine de la valorisation des ressources humaines. Le programme de développement des compétences en matière d’encadrement a été étendu à deux lieux d’affectation hors Siège pour répondre expressément au problème de la composition ou de la direction des équipes dans le cadre des programmes intégrés de l’ONUDI. L’objectif est de favoriser la participation de toutes les parties prenantes pour améliorer le travail des équipes et leur productivité. Les indicateurs de performance à présent mis au point pour les programmes étendus permettront de cerner les problèmes qui devront être évalués et résolus systématiquement, au niveau local ou central.
Quatre autres avancées importantes ont été faites en 2003 en matière de valorisation des ressources humaines:
L’utilisation étendue des compétences a permis tant aux cadres qu’à leur personnel d’axer leur formation sur les domaines prioritaires pour l’organisation de leur carrière. À l’avenir, la formation demandée et dispensée évoluera en fonction de l’expérience acquise par l’ONUDI à travers son approche de l’utilisation des compétences;
Figure 9. Nombre moyen d'heures de formation par fonctionnaire
0
5
10
15
20
1998/99 2000/01 2002/03
Figure 10. Ventilation par principales catégories de formation, 2003
(pourcentage)
32
27
13
23
5 Formation et perfection-nement des cadresMise à niveau descompétences techniquesFormation aux TIC
Cours de langue
Autres
CHAPITRE VI
67
La participation des administrateurs de l’ONUDI aux tables rondes de la Conférence générale a été l’un des véritables succès de la dixième session. Point particulièrement positif, les fonctionnaires ont été mis au fait de l’évolution récente dans les domaines clefs intéressant l’ONUDI par des spécialistes internationaux de renom et ont procédé à des échanges de vues et de données d’expérience avec divers participants;
De nombreux administrateurs de l’ONUDI ont tiré parti de la diffusion plus systématique des connaissances et des compétences des cadres dirigeants et des autres administrateurs. Le Directeur général a joué un rôle de premier plan, par exemple en faisant des présentations liminaires sur le programme de formation à la facilitation du commerce durant les retraites du Conseil d’administration;
Il est prévu des travaux de recherche appliquée et multidisciplinaire réalisés en équipe. Cela permettra non seulement d’élargir les connaissances et de développer les compétences des participants, mais aussi de renforcer les liens entre recherche, développement et amélioration des activités de coopération technique.
À l’avenir, on s’emploiera à renforcer davantage les compétences professionnelles et autres compétences prioritaires liées à l’emploi pour améliorer les performances et optimiser l’impact dans la réalisation des objectifs stratégiques de l’Organisation, en particulier s’agissant de l’efficacité et de l’impact de ses services et programmes. Outre que les avancées faites en 2003 seront pleinement exploitées, d’autres moyens novateurs d’atteindre les objectifs en matière de formation sont déjà à l’étude, dont l’utilisation étendue de l’apprentissage en ligne et la possibilité de réserver certains jours à l’apprentissage dans toute l’Organisation, en vue de la diffusion des savoirs. Par ailleurs, le plan général de perfectionnement du personnel en cours d’exécution est à présent réexaminé en vue du prochain exercice biennal pour s’assurer que les domaines d’apprentissage prioritaires bénéficient de l’attention qu’ils méritent.
Troisième axe: améliorer en permanence les processus internes
Ciblage accru des programmes sur l’Afrique
Il ressort de la figure 11 que les activités de coopération technique ont été très largement réorientées en faveur de l’Afrique. Ce continent a bénéficié de 21,5 % de l’ensemble des projets de coopération technique exécutés en 2003 pour un montant en valeur absolue de 20,4 millions de dollars, en hausse de 52 % par rapport à 2002. Cela représente un tournant décisif qui confirme l’engagement pris par l’Organisation vis-à-vis de ses États Membres de développer la part des activités de coopération technique en faveur de l’Afrique.
Figure 11. Projets de coopération technique exécutés, par région
(en millions de dollars)
0
10
20
30
40
2002 2003
Afrique
États arabes d'Afrique
Région arabe
Asie et Pacifique
États arabes d'AsieoccidentaleEurope et NEI
Amérique latine et Caraïbes
Projets mondiaux etrégionaux
CHAPITRE VI
68
Il ressort de la figure 12 que le Protocole de Montréal demeure l’une des principales sources de financement des projets de coopération technique (35 %), suivi du Fonds d’affectation spéciale financé par des tiers (FT) (18 %) et du Fonds pour l’environnement mondial (FEM) (11 %). En 2004, on s’efforcera de mobiliser davantage de fonds pour financer les activités de base de l’ONUDI et éviter une dépendance excessive à l’égard d’une source unique de financement.
Exécution efficace des projets de coopération technique
La figure 13 fait apparaître une réduction considérable des effectifs de l’ONUDI au cours des sept dernières années. Cette situation a sensibilisé le personnel restant et nouveau à la nécessité d’utiliser les ressources de façon optimale dans tous les aspects de la fourniture des services, depuis la gestion des projets jusqu’à la prestation de services administratifs d’appui.
Le personnel de l’ONUDI s’emploie avec détermination et fierté à gagner encore en efficacité, conformément à la tendance des sept dernières années. Toutefois, même s’il serait trompeur d’affirmer que la réduction des effectifs n’a guère eu d’impact sur la fourniture des services, la figure 14 montre que, grâce à une administration plus performante et à une meilleure coordination, le montant moyen des projets de coopération technique exécutés par fonctionnaire a augmenté pour atteindre 167 000 dollars par an au cours de l’exercice biennal 2002-2003, soit une remarquable progression de 16 % par rapport à l’exercice biennal précédent. C’est là encore un véritable progrès qui confirme le succès des changements apportés sur le plan organisationnel en 2002 et 2003.
La figure 15 indique les montants des projets de coopération technique approuvés et ceux des projets exécutés. Elle fait apparaître un très faible écart entre ces deux montants à la fin de l’exercice biennal 2002-2003, ce qui prouve que l’ONUDI est capable à la fois de mobiliser davantage de fonds et d’exécuter rapidement les projets. Il s’agit là d’un véritable exploit si l’on tient compte de l’augmentation importante du nombre de projets exécutés depuis 2000, de l’application de critères d’exécution plus rigoureux et de la réduction des effectifs. Cela est de bon augure pour le potentiel de croissance.
Figure 13. Moyenne des effectifs de l'ONUDI, 1996-2003
500550600650700750800
96/97 97/98 00/01 02/03
Figure 14. Montant moyen des projets de CT exécutés, par fonctionnaire
1998-2003 (en milliers de dollars)
120140160180
98/99 00/01 02/03
Figure 12. Sources de financement pour l'exécution de projets de coopération
technique (en millions de dollars)
010203040
Budge
t ordi
naire FDI FT UE
FEMPNUD
Autres
20022003
CHAPITRE VI
69
Le ratio de levier indiqué dans la figure 16 fait apparaître le volume des services de coopération technique fournis (hors dépenses d’appui, appui aux services techniques et appui à l’élaboration des politiques et des programmes) pour 1 dollar imputé aux budgets ordinaire et opérationnel. L’amélioration continue de ce ratio en 2002-2003, malgré les fluctuations du taux de change du dollar par rapport à l’euro en 2003, témoigne également de l’efficacité de l’exécution des programmes.
Amélioration des services administratifs d’appui et maîtrise des dépenses de fonctionnement
Grâce à un contrôle budgétaire efficace et à une planification soigneuse, la Division de l’administration a réalisé des gains d’efficacité au cours des trois derniers exercices biennaux. L’enveloppe budgétaire pour 2002-2003 du Service des bâtiments, qui fournit des services communs à toutes les organisations sises au Centre international de Vienne (CIV), est d’environ 17 % inférieure au montant alloué pour l’exercice biennal précédent (voir fig. 17), sans que la qualité des services fournis en ait pâti.
De même, les dépenses du Groupe de gestion de l’information et des communications ont considérablement diminué ces six dernières années. Par des investissements prudents dans des systèmes modernes interactifs, l’ONUDI est moins tributaire de systèmes d’ordinateurs centraux relativement coûteux et peu performants. Comme il ressort de la figure 18, les dépenses de fonctionnement liées à la technologie de l’information par utilisateur d’ordinateur personnel ont chuté de 8 % au cours du dernier exercice biennal. Il devrait en aller de même au cours du prochain exercice biennal, car l’ONUDI envisage de perfectionner encore les systèmes actuellement utilisés et de mettre au point de nouveaux systèmes plus performants pour achever le processus de remplacement des systèmes à ordinateur central. Malgré l’introduction de plusieurs nouveaux systèmes, le
Figure 15. Projets de coopération technique approuvés et exécutés,1998-2003 (en millions de dollars)
94,6
50
70
90
110
98 99 00 01 02 03
Projets approuvés Projets exécutés
Figure 16. Ratio de levier, 1998-2003 (coopération technique par rapport aux
budgets ordinaire et opérationnel)
1,181,2
1,221,241,261,28
1998/99 2000/01 2002/03
Figure 17. Service des bâtiments et Groupe de gestion de l'information et des commu-nications: dépenses de fonctionnement,
1998-2003 (en millions de dollars)
0204060
1998/99 2000/01 2002/03Service des bâtiments
Groupe de gestion de l'information etdes communications
Figure 18. Groupe de gestion de l'information et des communications:
dépenses de fonctionnement par utilisateur d'ordinateur personnel,
2000-2003 (en dollars)
11 50012 00012 50013 00013 500
2000/01 2002/03
CHAPITRE VI
70
nombre moyen de demandes adressées au Service d’assistance informatique a également diminué et est passé de 13 par jour en 2002 à 5 par jour en 2003, soit une amélioration de 62 %.
Gestion des ressources humaines
Le cadre de gestion des ressources humaines de l’ONUDI a été adopté en juin 2001 pour valoriser les ressources humaines et contribuer à améliorer l’efficacité et l’efficience de l’Organisation. Il comporte trois phases. La première phase, exécutée avec succès en 2002, concerne le recrutement, la sélection et la nomination. La deuxième, lancée en janvier 2003, porte sur l’organisation des carrières et le suivi du comportement professionnel. D’excellents progrès ont été accomplis en 2003 dans l’exécution de la deuxième phase, qui devrait s’achever en 2004. La troisième et dernière phase, qui porte sur le perfectionnement institutionnel et la valorisation des ressources humaines, débutera en 2004. Cela permettra de consolider les progrès importants accomplis par l’Organisation dans ce domaine d’activité particulier, comme indiqué plus haut à la section relative à l’innovation et à l’apprentissage.
Les résultats les plus notables obtenus au cours de la deuxième phase du cadre de gestion des ressources humaines sont les suivants:
Introduction de nouveaux mécanismes de promotion fondée sur le mérite et achèvement d’une vaste opération de classement des postes, avec pour conséquence le reclassement de 34 % des postes de l’ONUDI au cours des trois dernières années, dans l’intérêt d’un nombre important de fonctionnaires;
Mise en place d’un système de reconnaissance et de récompense du travail des fonctionnaires qui assument des responsabilités accrues dans leur poste actuel;
Mise en place de mécanismes de reconnaissance de la croissance horizontale;
On a continué de privilégier la politique de recrutement par voie de concours pour pourvoir les postes à l’ONUDI. Au total, 42 postes ont été affichés en 2003. Quarante-cinq pour cent de ces postes ont été attribués à des femmes; 60 % des postes de la classe D-1 et au-delà affichés ont été attribués à des femmes, dont un poste de SSG;
Maintien en 2003 de l’acquis que représente la réduction de 50 % du temps qui s’écoule entre la publication de l’avis de vacance d’un poste et la nomination à ce poste, malgré un recrutement accru;
Dans la catégorie des administrateurs, le ratio global hommes/femmes était de 74/26. Des mesures importantes ont été prises pour améliorer ce ratio et devraient produire leurs effets rapidement. Depuis 2001, le pourcentage de femmes recrutées pour des postes de la catégorie des administrateurs est de 45 % et le nombre de femmes occupant des postes d’administrateurs hors classe a déjà considérablement augmenté. La représentation des femmes au sein de l’ONUDI dans la catégorie des directeurs et au-delà a doublé, passant de 7 % en 2001 à 14 % en 2003.
Bureau du Contrôleur général
La création du Bureau du Contrôleur général a été un autre progrès décisif accompli par l’Organisation en 2003. Elle a des répercussions importantes sur tous les aspects du contrôle et de la performance et devrait apaiser directement et pleinement les préoccupations des commissaires aux comptes, des États Membres et des autres parties prenantes. Comme mentionné plus haut, le Bureau du Contrôleur général est chargé de fournir des garanties indépendantes et objectives et des conseils à la direction concer-nant l’ensemble des questions relatives aux programmes et à la gestion, notamment:
CHAPITRE VI
71
Adéquation des mécanismes de contrôle budgétaire et de gestion de l’Organisation;
Alignement et affectation des ressources de l’Organisation conformément aux priorités stratégiques;
Efficacité et efficience des structures et procédures organisationnelles;
Impact et pertinence des services fournis et utilisation optimale des ressources;
Questions relatives à la gestion stratégique et services consultatifs.
Il est important que le Bureau du Contrôleur général soit au fait de ce qui se passe au sein de l’ONUDI, dans le système des Nations Unies et dans les pays en développement pour s’acquitter de son mandat avec dynamisme. Le système de gestion axée sur les résultats favorisera le suivi systématique et continu de tous les aspects de la performance. Pour pouvoir fournir les garanties et les conseils voulus, le Bureau du Contrôleur général a la responsabilité générale du Groupe de l’évaluation et du Groupe du contrôle interne, dont l’indépendance est garantie par une répartition judicieuse des tâches. Pour l’aider à fournir les outils nécessaires, à l’amélioration du contrôle et à la gestion de la performance, le Bureau du Contrôleur général est également responsable du Groupe de la gestion de l’information et des communications. Le regroupement de toutes ces fonctions sous l’autorité du Bureau du Contrôleur général permet à l’Organisation de réagir beaucoup plus rapidement pour résoudre les problèmes. Le Bureau du Contrôleur général peut en outre, à titre proactif, mettre au point des systèmes et des procédures pour améliorer les performances en tenant compte des enseignements tirés de l’expérience.
La création du Bureau du Contrôleur général a commencé à porter ses fruits. La figure 19 présente six réalisations importantes du Bureau du Contrôleur général.
Figure 19. Réalisations importantes du Bureau du Contrôleur général
Objectif Réalisations
Améliorer la qualité des conseils stratégiques fournis à la haute direction de l’ONUDI
Plusieurs documents ont été publiés à l’intention du Conseil exécutif et du Conseil d’administration sur plusieurs questions, telles que le suivi de diverses opérations de l’Organisation, la suppression des contrats “L” et des contrats pour engagement de durée limitée au Siège, les questions relatives aux budgets et aux programmes, ainsi que l’organisation de l’évaluation de la représentation hors Siège prévue au cours du premier trimestre de 2004.
Améliorer l’analyse du programme de coopération technique
Le Bureau du Contrôleur général a publié une série de nouveaux rapports et analyses qui seront améliorés au cours de 2004.
Revitaliser le Groupe du contrôle interne
L’application d’une charte opérationnelle et l’adoption des normes de l’Institut des auditeurs internes a permis d’améliorer les résultats et la qualité (voir détails ci-après).
Mieux coordonner les plans de travail du Groupe du contrôle interne et du Groupe de l’évaluation
Les plans de travail coordonnés pour la période couverte par le cadre de programmation à moyen terme sont en cours d’élaboration, suite aux deux évaluations conjointes menées avec succès en 2003 par le Groupe du contrôle interne et le Groupe de l’évaluation.
Améliorer la sécurité des données
Conformément à une recommandation des commissaires aux comptes, les arrangements relatifs aux nouveaux dispositifs de sauve-garde externalisée sont bien avancés et seront finalisés en 2004.
Achever la mise en place du système de gestion axée sur les résultats
On s’attache à améliorer les indicateurs de performance et à les intégrer dans les stratégies de programmes et les plans de travail améliorés des services. On s’attache à présent à améliorer le système d’accès en ligne pour que les données relatives aux indicateurs soient disponibles en permanence et à mettre à jour le plan d’exécution du projet de gestion axée sur les résultats, pour qu’il puisse être présenté à la session de 2004 du Conseil du développement industriel.
CHAPITRE VI
72
Revitalisation du Groupe du contrôle interne
Il convient de faire référence aux performances améliorées du Groupe du contrôle interne dans une section séparée car il n’en a pas encore été question. L’intégration du Groupe du contrôle interne au sein du nouveau Bureau du Contrôleur général, créé en juin, a apporté aux États Membres et aux hauts responsables de l’ONUDI de meilleures garanties du fonctionnement des processus internes de l’ONUDI. Pour marquer la volonté de promouvoir le professionnalisme au sein du Groupe, ce dernier a officiellement adopté une charte qui incorpore le code de bonnes pratiques spécifique à l’Organisation des Nations Unies et le statut de l’Institut des auditeurs internes. Il a été publié en 2003 14 rapports du Groupe du contrôle interne formulant des recommandations pour améliorer les opérations, notamment:
Audits financiers des services de restauration et du Fonds pour gros travaux de réparation;
Contrôle au Siège de la conformité des arrangements en matière d’indemnités pour frais d’étude, de congé dans les foyers et de profits et pertes;
Contrôle des bureaux de l’ONUDI au Nigéria et à Genève;
Études documentaires sur les domaines intéressant la haute direction.
En 2004, le Groupe du contrôle interne et le Groupe de l’évaluation disposeront de programmes d’activités coordonnés reposant sur une évaluation commune des risques pour les activités de l’ONUDI. Les travaux du Groupe du contrôle interne seront coordonnés avec ceux du Commissaire aux comptes afin d’en amplifier la portée. Cela permettra de renforcer les garanties fournies à la haute direction et aux États Membres.
Quatrième axe: consolider le financement
Mobilisation de fonds
En 2003, le montant net des projets et programmes de coopération technique approuvés au titre de l’ensemble des sources de financement s’élevait à 90,2 millions de dollars. Par ailleurs, le montant des versements futurs au titre d’accords déjà signés a augmenté de 5,3 millions de dollars pendant l’année, et le volume des fonds disponibles versés par des bailleurs et réservés à des fins non spécifiques a augmenté d’un million de dollars. Au total, le montant net des ressources financières mobilisées en 2003 a atteint 96,5 millions de dollars, soit un chiffre à peu près identique à celui de 2002 et légèrement supérieur au volume actuel des ressources allouées à l’exécution des projets. On est ainsi assuré que ce niveau d’exécution élevé pourra être maintenu en 2004 et l’on compte que les montant nets approuvés dépasseront 100 millions de dollars cette année-là.
Les financements au titre du Fonds de développement industriel et de fonds d’affectation spéciale (presque tous de sources gouvernementales) ont atteint 47,4 millions de dollars en 2003, dont 7,2 millions de dollars au titre de fonds d’affectation spéciale provenant de pays “récipiendaires”. Cela représente un robuste accroissement de 10 % par rapport au montant de 43,3 millions de dollars alloué en 2002, et le chiffre le plus haut depuis 1993. L’Autriche, le Danemark, l’Égypte, la France, l’Inde, l’Italie, le Japon, le Nigéria, la Norvège, le Royaume-Uni et la Suisse qui ont versé au moins un million de dollars ou se sont engagés à le faire, comptent parmi les principaux bailleurs. Plusieurs autres États Membres comme la Chine, la Colombie, l’Équateur, le Guatemala et la République islamique d’Iran ont également fourni des
CHAPITRE VI
73
contributions importantes. On a ainsi pu enregistrer le plus haut niveau de contributions provenant d’États Membres en développement depuis 1997. Au total, le financement d’origine gouvernementale a représenté largement plus de la moitié du montant total des contributions volontaires versées à l’ONUDI en 2003.
Une étape importante a été franchie en novembre avec l’approbation par le Conseil du FEM du transfert direct à l’ONUDI des ressources du Fonds allouées aux projets concernant les activités liées aux polluants organiques persistants (POP). L’ONUDI a en effet obtenu en 2001 le statut d’“agent d’exécution jouant un rôle accru”, et la décision en question a clairement été prise au regard des résultats positifs enregistrés ces deux dernières années. L’ONUDI collabore maintenant avec le Secrétariat du FEM en vue de mettre au point le cadre réglementaire et des procédures opérationnelles d’une modalité permettant d’accéder directement aux ressources. S’agissant des activités liées aux POP, une telle modalité est d’autant plus nécessaire que l’ONUDI élabore des projets de grande envergure dans le cadre du suivi des nombreux projets d’activités habilitantes menés en 2002 et en 2003. Si la coopération continue d’être fructueuse et si les résultats restent satisfaisants, ces arrangements pourraient être étendus à d’autres programmes opérationnels dans des domaines comme l’énergie ou les eaux internationales où l’ONUDI a entrepris plusieurs nouveaux projets importants.
Il y a eu aussi de grands progrès dans les relations entre l’ONUDI et la Commission européenne. Un “accord-cadre financier et administratif” a été signé en avril après de longues consultations entre le Secrétariat de l’ONU à New York et la Commission européenne et l’ONUDI y a adhéré en octobre. La coopération directe entre l’ONUDI et la Commission européenne est devenue ainsi non seulement possible mais aussi plus facile sur le plan administratif. Par ailleurs, l’ONUDI a été retenue en 2003 parmi les candidats du système des Nations Unies à des “partenariats stratégiques” (avec la CE). Des consultations commenceront début 2004 sur l’objet précis et le contenu de ce partenariat, ce qui devrait faciliter encore la coopération et le financement dans certains domaines spécialisés, notamment l’initiative pour le renforcement des capacités commerciales qui a été lancée conjointement avec la CE en 2002 à la Conférence internationale sur le financement du développement. Ces relations nouvelles et plus étroites devraient déboucher sur l’adoption de plusieurs grands projets de coopération dès 2004.
Autre innovation en 2003, la dette bilatérale au titre d’un accord conclu entre l’Italie et l’Égypte a été convertie en fonds en monnaie locale et mise à la disposition de projets d’assistance technique exécutés en Égypte. Cette mesure a pu être prise parce que le programme de l’ONUDI concernant ce pays comporte un élément substantiel en monnaie locale. On s’est déjà mis d’accord pour utiliser une partie des fonds convertis afin de financer un projet de grande envergure sur la traçabilité des produits agro-industriels destinés au marché européen, domaine décisif pour l’exportation future de ces produits. En 2004, on s’efforcera de déterminer quels autres pays pourraient faire l’objet d’un arrangement de “conversion de la dette”. Le succès dépendra de la volonté des créanciers de consacrer la dette au financement d’activités d’assistance technique. Cette question a été examinée en détail au sein du groupe consultatif informel sur les contributions volontaires et la composition de l’ONUDI créé en 2003, autre mesure innovante visant à impliquer davantage les missions permanentes des États Membres basées à Vienne dans la mobilisation de fonds pour la coopération technique.
Les fonds mobilisés au titre des programmes et des cadres généraux de services de pays ont considérablement augmenté par rapport aux années antérieures, ce qui confirme à nouveau le bien-fondé de l’approche intégrée. Même sans compter les projets concernant la Chine et le Viet Nam, qui ont été intégrés pour la première fois pendant l’année considérée, quelque 36 millions de dollars ont été mobilisés, soit un chiffre
CHAPITRE VI
74
annuel record. En comptant les versements futurs au titre d’accords déjà signés et les fonds disponibles versés par les bailleurs mais non encore alloués, le montant total cumulé des fonds mobilisés pour l’exécution des programmes intégrés et des cadres généraux de services de pays jusqu’à la fin de 2003 a atteint 168 millions de dollars (dépenses d’appui non comprises).
Le montant net des financements approuvés au titre du Fonds multilatéral aux fins d’application du Protocole de Montréal a atteint 28,8 millions de dollars, soit légèrement plus qu’en 2002. Le montant annuel des projets approuvés s’est stabilisé autour de 30 millions de dollars. Comme les années précédentes, le montant net approuvé au titre du PNUD est resté faible (2,4 millions de dollars). On compte que, dans le cadre de l’arrangement actuel, le financement de projets par le PNUD se maintiendra à ce niveau modeste, bien que les consultations se poursuivent dans les bureaux extérieurs et que dans de nombreux pays la coopération soit satisfaisante.
L’ONUDI continue à rechercher activement d’autres possibilités de financement. En 2003, le Fonds des Nations Unies pour la sécurité humaine a approuvé pour la première fois le financement d’un projet au Soudan visant à relancer les capacités productives de l’agriculture dans les zones sortant d’un conflit en encourageant la participation et l’organisation des populations locales pour assurer la sécurité alimentaire et atténuer la pauvreté dans la région des monts Nuba. Financé jusqu’à maintenant par le Gouvernement japonais, ce fonds pourrait approuver d’autres projets dans les années à venir. Dans ce même domaine des activités dans les situations d’après-conflit, l’ONUDI va créer un fonds d’affectation spéciale auquel les bailleurs pourront contribuer dès qu’elle aura arrêté sa stratégie à cet égard. En application d’une résolution adoptée par la Conférence des ministres africains de l’industrie, un autre fonds d’affectation spéciale devrait être établi dans le cadre de la nouvelle Initiative pour le renforcement des capacités productives de l’Afrique. Cela a également fait l’objet d’une résolution de la Conférence générale.
En définitive, la mobilisation de fonds, bien qu’essentielle, n’est qu’un aspect du financement. Il est tout aussi essentiel que les États Membres fassent en sorte que leurs contributions soient versées sans retard. Des ressources insuffisantes pourraient avoir des conséquences désastreuses pour l’exécution du programme de coopération technique de l’Organisation. La figure 20 montre qu’à la fin de décembre, le taux de recouvrement des contributions pour le cycle biennal 2002-2003 était de 92,5 %. Pour l’ONUDI, c’est là un signe supplémentaire que les États Membres sont satisfaits de sa performance et un encouragement à poursuivre son action pour faire encore mieux.
Figure 20. Taux de recouvrement des contributions au 31 décembre
(en pourcentage)
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75
Appendices
TABLE DES MATIÈRES
A. Statistiques opérationnelles
B. Projets approuvés au titre des contributions volontaires
C. État des programmes intégrés et cadres généraux de services
D. Assistance technique fournie aux pays les moins avancés
E. Programme ordinaire de coopération technique
F. Répartition géographique des experts
G. Activités de formation
H. Accords conclus
I. Présentations de pays organisées
J. Commandes et marchés
K. Représentation hors Siège
L. Informations relatives au personnel
M. Liste de publications
N. Réunions d’experts, colloques, séminaires et autres réunions
O. Statistiques industrielles, 2003
Rapport sur l’exécution du programme Appendice A
76
APPENDICE A
STATISTIQUES OPÉRATIONNELLES
Liste des tableaux
1. Dépenses, 2000 à 2003
2. Programmes de coopération technique: crédits approuvés au titre des projets et dépenses, 2000 à 2003
3A. Activités de coopération technique: projets approuvés en 2002 et 2003, par source de financement
3B. Activités de coopération technique: montant net des projets approuvés en 2003, par région et par source de financement
4. Dépenses consacrées aux activités de coopération technique en 2002 et 2003, par source de financement et par élément de projet
5. Dépenses consacrées aux activités de coopération technique en 2003, par module de services et par région
6. Dépenses consacrées aux activités de coopération technique par région, 2000 à 2003
7. Activités de coopération technique: dépenses au titre des projets en 2003, par région
8. Services d’appui à l’élaboration des politiques et des programmes et services d’appui technique au niveau des projets, 2002 et 2003
9. Dépenses imputées au budget ordinaire et au budget opérationnel par programme et par objet en 2003
Appendice A
77
Tableau 1
Dépenses, 2000 à 2003
2000 2001 2002 2003
(En millions de dollars)
Programmes de coopération techniquea
Budget ordinaire de l’ONUDIb 1,4 5,9 1,6 4,7
PNUD/fonds destinés aux activités de basec 7,0 5,2 3,3 3,0
Fonds d’affectation spéciale administrés par le PNUD 0,3 3,5 0,1 0,1
FDI 18,3 19,2 18,4 21,2
Protocole de Montréal 27,1 31,9 27,8 32,8
Fonds d’affectation spéciale autofinancés 2,2 1,5 2,3 5,3
Fonds d’affectation spéciale financés par des tiers 9,7 11,7 15,0 12,0
Fonds pour l’environnement mondiald 9,9
Autres fonds d’affectation spécialee 2,6 6,0 13,1 5,6
Total, programmes de coopération techniquea 68,6 84,9 81,6 94,6
(En millions de dollars) (En millions d’euros)f
Siège
Budget ordinaire (à l’exclusion de
la coopération technique) 51,1 55,7 54,5 61,0
Dépenses d’appui aux programmes 8,7 8,5 10,9 8,5
Total, Siège 59,8 64,2 65,4 69,5
TOTAL GÉNÉRAL 128,4 149,1
a Le montant total s’élève en 2003 à 101 millions de dollars (y compris les activités supplémentaires au titre de la
Décennie du développement industriel de l’Afrique, l’appui à l’élaboration des politiques et des programmes et l’appui aux services techniques.
b Y compris les dépenses au titre du programme ordinaire de coopération technique et de la Décennie du développement industriel de l’Afrique.
c Y compris les projets d’exécution nationale réalisés par l’ONUDI. d Dépenses précédemment comptabilisées sous les rubriques “Autres fonds d’affectation spéciale” et “Fonds d’affectation
spéciale administrés par le PNUD”. e Y compris les fonds de l’ONUDC et du COMFAR, les projets financés par d’autres organismes et fonds des Nations
Unies, les fonds de l’Union européenne, les prêts de la Banque mondiale, le Fonds commun pour les produits de base et les soldes non utilisés.
f Depuis 2002, les programme et budgets de l’ONUDI sont établis en euros.
Rapport sur l’exécution du programme Appendice A
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Appendice A
85
Tableau 8
Services d’appui à l’élaboration des politiques et des programmes et services d’appui technique au niveau des projets, 2002 et 2003
(en mois de travail fournis par le personnel de l’ONUDI)
2001 2002
Afrique
Projets de paysa 16,3 26,7 Projets régionaux 0,0 0,0 Total partiel 16,3 26,7
États arabes Projets de pays 4,0 0,5 Projets régionaux 0,0 0,0 Projets de pays (États arabes d’Afrique)b 3,8 5,4 Total partiel 7,8 5,9
Asie et Pacifique Projets de pays 9,2 11,3 Projets régionaux 0,0 0,0 Total partiel 9,2 11,3
Europe et NEI Projets de pays 6,0 3,7 Projets régionaux 0,0 0,0 Total partiel 6,0 3,7
Amérique latine et Caraïbes Projets de pays 2,4 0,5 Projets régionaux 0,0 0,0 Total partiel 2,4 0,5
Projets mondiaux et interrégionaux 0,0 0,0
TOTAL 41,7 48,1
a Comprend les États arabes d’Afrique. b Chiffres déduits (comptabilisés sous “Afrique”).
Rapport sur l’exécution du programme Appendice A
86
Tableau 9 Dépenses imputées au budget ordinaire et au budget opérationnel par programme et par objet en 2003
(en milliers d’euros)
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Programme
Dépenses de
personnel Consultants RéunionsFrais devoyage
Programme ordinaire de coopération technique*
Dépenses diverses Total
Dépenses
A ORGANES DIRECTEURS
A.1 Réunions des organes directeurs 53,5 2 196,6 2 250,1
A.2 Secrétariat des organes directeurs et relations extérieures 602,2 13,5 154,0 769,7
Total partiel 655,7 13,5 - - - 2 325,1 3 019,8
B GESTION GÉNÉRALE
B.1 Direction exécutive et gestion 2 533,6 409,4 69,0 194,3 59,1 3 265,4
B.2 Contrôle interne 645,5 12,3 3,0 2,8 663,7
B.3 Coordination avec les organismes des Nations Unies 1 022,8 36,1 41,9 221,0 1 321,8
B.4 Communication et information 403,2 39,0 1,5 310,2 754,0
Total partiel 4 605,1 496,8 69,0 240,7 - 593,1 6 004,9
C RENFORCEMENT DES CAPACITÉS INDUSTRIELLES
C.1 Gestion du secteur industriel et statistiques 2 910,3 101,2 13,6 39,5 661,2 78,2 3 804,0
C.2 Promotion des investissements et de la technologie 3 215,9 49,7 3,0 68,6 531,6 590,7 4 459,5
C.3 Qualité et productivité 961,8 40,7 17,8 18,2 400,4 217,2 1 656,1
C.4 Développement des petites entreprises 2 627,7 25,4 15,5 68,3 782,5 113,2 3 632,6
C.5 Réseaux d’information et gestion des connaissances 1 533,1 0,3 3 212,5 4 745,9
C.6 Direction et gestion 278,8 17,8 28,0 324,6
Total partiel 11 527,6 217,0 49,9 212,7 2 375,7 2 890,8 18 622,7
D DÉVELOPPEMENT INDUSTRIEL DURABLE ET PLUS PROPRE
D.1 Agro-industries 2 447,3 16,0 30,5 274,9 1 497,6 4 266,3
D.2 Utilisation de l’énergie dans l’industrie et Protocole de Kyoto 2 366,6 17,2 98,0 76,7 275,0 30,8 2 864,3
D.3 Protocole de Montréal 2 610,8 21,2 37,7 678,4 3 348,1
D.4 Gestion de l’environnement 2 869,9 74,2 89,7 45,2 222,3 237,5 3 538,8
D.5 Direction et gestion 576,3 13,6 0,7 590,6
Total partiel 10 870,9 128,6 187,7 203,7 772,2 561,8 14 608,1
E PROGRAMME RÉGIONAL
E.1 Bureaux régionaux 3 621,8 124,9 170,9 122,9 156,5 67,9 4 264,9
E.2 Bureaux extérieurs 5 454,8 21,5 188,3 705,0 3 037,1 9 406,7
E.3 Direction et gestion 1 641,0 29,8 44,5 24,0 1 739,3
Total partiel 10 717,6 176,2 170,9 355,7 861,5 3 001,6 15 410,9
Appendice A
87
1 2 3 4 5 6 7
Programme
Dépenses de
personnel Consultants RéunionsFrais devoyage
Programme ordinaire de coopération technique*
Dépenses diverses Total
F ADMINISTRATION
F.1 Gestion des ressources humaines 2 910,5 36,9 35,1 131,6 3 114,1
F.2 Services financiers 2 846,2 5,5 116,0 2 967,7
F.3 Services généraux 2 346,4 4,5 2,4 994,5 3 347,8
F.4 Services juridiques 379,7 12,5 2,6 1,7 396,5
F.5 Direction et gestion 1 337,2 8,0 13,0 22,9 131,2 1 512,3
Total partiel 9 820,0 61,9 13,0 68,5 - 1 163,3 11 338,4
H.1 Coûts indirects 233,8 5 276,8 5 510,6
TOTAL, dépenses 48 430,7 1 094,0 490,5 1 081,3 4 009,4 15 812,5 74 515,4
Recettes
E PROGRAMME RÉGIONAL
E.2 Bureaux extérieurs - - - - - 400,6 400,6
Recettes accessoires - - - - - 604,2 604,2
TOTAL, recettes - - - - - 1 004,8 1 004,8
TOTAL GÉNÉRAL, MONTANTS NETS 48 430,7 1 094,0 490,5 1 081,3 4 009,4 14 807,7 73 510,6
GESTION DES BÂTIMENTS
Dépenses
G GESTION DES BÂTIMENTS
G.1 Gestion commune des bâtiments 5 427,6 1,6 8 011,8 13 441,0
G.2 Gestion conjointe des bâtiments 158,5 429,3 587,8
Total, dépenses 5 586,1 - - 1,6 - 8 441,1 14 028,8
Note: Les coûts totaux de gestion des bâtiments sont partagés entre tous les utilisateurs; les dépenses indiquées ci-dessus sont intégralement recouvrées. La part nette de l’ONUDI est comptabilisée dans le programme H ci-dessus.
* Représente l’intégralité des crédits ouverts pour 2003 qui ont été transférés au compte spécial du programme ordinaire de coopération technique.
88
Rapport sur l’exécution du programme Appendice B
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97
Rapport sur l’exécution du programme Appendice C
90
APPENDICE C
ÉTAT DES PROGRAMMES INTÉGRÉS ET CADRES GÉNÉRAUX DE SERVICES (au 31 décembre 2003)
(en dollars, y compris les dépenses d’appui)
Région Montantestimatif
Montant desfonds alloués
Financementrecherché
Afrique du Sud 5 277 100 2 431 449 2 845 651Burkina Faso 4 419 667 3 685 337 734 330Burundi 4 588 139 452 000 4 136 139Cameroun 6 605 415 578 762 6 026 653Côte d’Ivoire 5 359 364 1 624 156 3 735 208Érythrée 7 594 730 2 482 336 5 112 394Éthiopie 10 506 503 9 093 881 1 412 622Ghana 5 669 945 5 003 745 666 200Guinée 3 359 603 1 974 956 1 384 647Kenya 4 536 385 848 340 3 688 045Madagascar 4 520 000 888 263 3 631 737Mali 5 871 655 1 362 907 4 508 748Mozambique 9 936 655 5 884 388 4 052 267Namibie 1 953 770 129 950 1 823 820Nigéria 14 325 010 5 979 018 8 345 992Ouganda 7 291 325 7 333 845 -42 520République-Unie de Tanzanie 8 212 681 5 647 151 2 565 530Rwanda 5 571 917 2 806 082 2 765 835
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Sénégal 8 834 340 4 971 089 3 863 251 Total partiel 124 434 203 63 177 655 61 256 548
Bolivie 4 503 276 482 446 4 020 830Brésil 6 300 680 244 483 6 056 197Colombie 1 797 830 1 909 292 -111 462Cuba 6 114 430 2 597 377 3 517 053Équateur 4 714 360 1 022 333 3 692 027Guatemala 12 870 371 5 344 501 7 525 870A
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Honduras 5 541 294 527 039 5 014 255 Programme pour l’Amérique latine 6 053 410 575 170 5 478 240 Total partiel 47 895 651 12 702 641 35 193 010
Chine* 31 640 000 27 183 406 4 456 594Inde* 13 334 000 7 015 835 6 318 165Indonésie 8 528 381 499 000 8 029 381Iran (République islamique d’) 3 187 730 814 327 2 373 403Népal 2 328 930 414 001 1 914 929Pakistan 3 301 964 597 951 2 704 013République populaire démocratique de Corée 1 371 820 0 1 371 820République démocratique populaire lao 1 305 795 1 302 028 3 767Sri Lanka 10 709 826 6 292 605 4 417 221Thaïlande 3 794 879 608 162 3 186 717A
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Appendice C
91
Algérie 11 442 000 3 937 646 7 504 354Égypte 12 448 466 8 945 446 3 503 020Maroc 10 550 608 7 119 629 3 430 979Soudan 5 813 850 2 139 652 3 674 198É
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Arménie 1 932 413 411 707 1 520 706Fédération de Russie 17 505 028 1 931 522 15 573 506Ouzbékistan 2 958 340 417 072 2 541 268EU
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Arabie saoudite 1 504 595 0 1 504 595Jordanie 3 312 878 1 673 500 1 639 378Liban 6 735 365 1 286 760 5 448 605Palestine 4 803 430 1 415 709 3 387 721République arabe syrienne 3 932 683 694 989 3 237 694R
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Yémen 1 820 543 364 829 1 455 714 Total partiel 22 109 493 5 435 787 16 673 706
TOTAL GÉNÉRAL 354 186 288 159 882 277 194 304 011
* Ajusté aux cadres généraux de services.
Région Montantestimatif
Montant desfonds alloués
Financementrecherché
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Rapport sur l’exécution du programme Appendice E
98
APPENDICE E
PROGRAMME ORDINAIRE DE COOPÉRATION TECHNIQUE
Tableau 1 Exécution par programme, 2002-2003
(en milliers de dollars)
Prioritésde l’ONUDI DDIA* TOTAL
Programme C.1 Gestion du secteur industriel et statistiques 134,3 182,2 316,5
Programme C.2 Promotion des investissements et de la technologie 470,0 71,7 541,7
Programme C.3 Qualité et productivité 118,0 242,4 360,4
Programme C.4 Développement des petites entreprises 472,0 766,7 1 238,7
Programme D.1 Agro-industries 408,8 1 717,5 2 126,3
Programme D.2 Utilisation de l’énergie dans l’industrie et Protocole de Kyoto 137,1 296,2 433,3
Programme D.4 Gestion de l’environnement 805,0 131,7 936,7
Grand programme E. Programme régional 58,1 31,9 90,0
Divers 243,5 26,3 269,8
TOTAL 2 846,8 3 466,6 6 313,4
Montant équivalent en euros 2 624,2 3 077,9 5 702,1 * Décennie du développement industriel de l’Afrique.
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Appendice E
99
Tableau 2 Exécution par module de services, 2002-2003
(en milliers de dollars)
Modules de services (2002-2005) Priorités
de l’ONUDI DDIA* Total
Gestion du secteur industriel et statistiques (MS1) 415,4 214,0 629,4
Promotion des investissements et de la technologie (MS2) 463,4 71,8 535,2
Qualité et productivité (MS3) 124,5 242,4 366,9
Développement des petites entreprises (MS4) 458,7 831,0 1 289,7
Agro-industries (MS5) 388,7 1 679,5 2 068,2
Utilisation de l’énergie dans l’industrie et Protocole de Kyoto (MS6) 137,0 296,3 433,3
Protocole de Montréal (MS7) - - -
Gestion de l’environnement (MS8) 859,1 131,6 990,7
TOTAL 2 846,8 3 466,6 6 313,4
Montant équivalent en euros 2 624,2 3 077,9 5 702,1 * Décennie du développement industriel de l’Afrique.
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MS36 %
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MS70 %
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MS816 %
Rapport sur l’exécution du programme Appendice F
100
APPENDICE F
RÉPARTITION GÉOGRAPHIQUE DES EXPERTS
Répartition des experts par groupes régionaux de pays
a Y compris des candidats sans indication précise de nationalité et 44 candidats de l’Australie, 77 du Canada et 122 des États-Unis d’Amérique.
b Y compris 7 experts de l’Australie, 19 experts du Canada et 63 experts des États-Unis d’Amérique.
1)
Figure 1. Experts inscrits au fichier de l'ONUDIExperts inscrits au fichier au 31 décembre 2003: 2 941
1 455
254275
957
49,5 %
32,5 %8,6 %
9,4 %
Listes A + C Liste B Liste D Autres a
Figure 2. Nombre de nominationsNominations intervenues en 2003: 2 200,
dont 896 experts recrutés sur le plan national
4,2 %49,5 %
33,9 %
12,4 %272
931 089
746
Listes A + C Liste B Liste D Autres b
Appendice F
101
Nomination d’experts, 2003
Pays/zone/territoire Nombre de
nominations
France 126 Royaume-Uni 126 Italie 114 Autriche 101 Inde 99 Chine 66 États-Unis d’Amérique 63 Fédération de Russie 53 Allemagne 47 Espagne 45 Sénégal 42 Maroc 40 Suisse 40 Sri Lanka 38 Pays-Bas 37 Pologne 35 Éthiopie 33 République tchèque 33 Afrique du Sud 32 Ghana 32 Ouganda 32 Nigéria 31 République-Unie de Tanzanie 31 Argentine 29 Burkina Faso 29 Guinée 29 Hongrie 28 Égypte 27 Liban 24 Kenya 23 Belgique 22 Slovaquie 22 Turquie 22 Tunisie 21 Ukraine 21 Algérie 20 Brésil 19 Canada 19 Colombie 19 Philippines 19 Irlande 18 Pérou 18 Guatemala 17 Mexique 17 Viet Nam 16 Bosnie-Herzégovine 15 Cambodge 15 Cameroun 14 Mozambique 14 Roumanie 14
Pays/zone/territoire Nombre de
nominations
Mali 13 Côte d’Ivoire 12 Zimbabwe 12 Madagascar 11 Togo 11 Danemark 10 Arménie 9 Bélarus 9 Rwanda 9 Iran (République islamique d’) 8 Kirghizistan 8 Suède 8 Uruguay 8 Venezuela 8 Australie 7 Croatie 7 Jordanie 7 Malawi 7 République arabe syrienne 7 République démocratique populaire lao 7 Soudan 7 Bolivie 6 ex-République yougoslave de Macédoine 6 Japon 6 Nouvelle-Zélande 6 Pakistan 6 Portugal 6 Zambie 6 Afghanistan 5 Costa Rica 5 Érythrée 5 Indonésie 5 Norvège 5 République de Corée 5 Serbie-et-Monténégro 5 Bénin 4 Bulgarie 4 Finlande 4 Israël 4 Jamahiriya arabe libyenne 4 Malaisie 4 Maurice 4 Azerbaïdjan 3 Chili 3 Chypre 3 Équateur 3
Pays/zone/territoire Nombre de
nominations
Honduras 3 Mauritanie 3 Népal 3 Nicaragua 3 Ouzbékistan 3 République de Moldova 3 Slovénie 3 Thaïlande 3 Angola 2 Cuba 2 El Salvador 2 Panama 2 Sierra Leone 2 Tchad 2 Yémen 2 Albanie 1 Bahreïn 1 Burundi 1 Congo 1 Djibouti 1 Estonie 1 Grèce 1 Lituanie 1 Mongolie 1 Palestine 1 Paraguay 1 République populaire démocratique de Corée 1 Apatrides 1 Total 2 200 (124 pays)
Rapport sur l’exécution du programme Appendice G
102
APPENDICE G
ACTIVITÉS DE FORMATION
Tableau 1 Programmes de formation collective
Type de programme Nombre de participants
Domaine d’étude National RégionalInter-
régional Pays/territoire hôte Ensemble des paysa PMA Femmes
Participantsafricainsb
Mécanisme pour un développement propre et utilisation rationnelle de l’énergie dans l’industrie pour les promoteurs de projets
X Afrique du Sud 20 20
Applications à des projets industriels du mécanisme pour un développement durable
X Afrique du Sud 16 16
Semaine sud-africaine de la mode
X Afrique du Sud 4 1 4
Commercialisation de services de sous-traitance
X Algérie 10 10
Mise à niveau
X Algérie 44 5 44
Logiciel COMFAR III Expert – niveau de base
X Allemagne 9
Introduction au logiciel COMFAR III Expert
X Allemagne 7 1
Analyse de l’écorendement
X Allemagne 2 1
Inspection et contrôle de la qualité des produits de la pêche
X Angola 67 67 16 67
Sécurité alimentaire – systèmes de contrôle de la qualité et inspections
X Angola 53 53 16 53
Risques liés au traitement du poisson: audit des systèmes HACCP
X Angola 13 13 8 13
Réglementation en matière de sécurité alimentaire
X Angola 7 7 2 7
Séminaires nationaux de sensibilisation à la sécurité alimentaire
X Angola 46 46 19 46
Sécurité alimentaire, assurance de la qualité et audits
X Angola 11 11 6 11
Développement des entreprises
X Arabie saoudite 140 20
Identification, formulation et sélection de projets
X Arabie saoudite 18 3
Création de nouvelles entreprises, formation de formateurs
X Arabie saoudite 18 2
Appendice G
103
Type de programme Nombre de participants
Domaine d’étude National RégionalInter-
régional Pays/territoire hôte Ensemble des paysa PMA Femmes
Participantsafricainsb
Logiciel COMFAR III Expert – niveau de base (2 activités)
X Autriche 24 1 2 1
Logiciel COMFAR III Expert – niveau avancé (3 activités)
X Autriche 32 2 4 8
Logiciel COMFAR III Expert, formation de formateurs
X Autriche 10 2
Production plus propre (3 activités)
X Autriche 15 5 7
Application de logiciels de l’ONUDI pour l’évaluation comparative et l’excellence
X Bahreïn 5
Développement de l’entreprenariat
X Bénin 40 40 13 40
Séminaire sur TICAD exchange
X Bénin 43 38 1 38
Qualité, normalisation et accréditation (26 activités)
X Burkina Faso 400 20 400
Tissage à la main, teinture de textiles et couture
X Burkina Faso 60 60 30 60
Normalisation
X Cambodge 44 3
Stratégie de promotion des investissements étrangers directs et méthodes opérationnelles
X Chine 145
Traitement du bambou (2 activités)
X Chine 35 2
Logiciel PHAROS
X Colombie 6 3
Mise à jour de PHAROS
X Colombie 64 19
Logiciel COMFAR III Expert
X Costa Rica 15 8
Logiciel COMFAR III Expert et examen des projets
X Égypte 9
Fabrication de chaussures par des groupements de PME
X Égypte 28 2 28
Examen des projets, profil de l’investissement industriel et de la promotion de la technologie et logiciel COMFAR III Expert
X Équateur 14 3
Logiciel COMFAR III Expert (2 activités)
X Équateur
63 17 8
Analyse de la compétitivité industrielle
X Équateur 16 7
Logiciel COMFAR III Expert
X Érythrée 10
Rapport sur l’exécution du programme Appendice G
104
Type de programme Nombre de participants
Domaine d’étude National RégionalInter-
régional Pays/territoire hôte Ensemble des paysa PMA Femmes
Participantsafricainsb
Technologie céréalière/HACCP
X Érythrée 30 30 6 30
Programme d’assurance de la qualité du poisson
X Érythrée 19 19 19
Mégisserie
X Érythrée 10 10 1 10
Examen des projets et logiciel COMFAR III Expert
X Éthiopie 20 20 3 20
Services de développement des entreprises
X Éthiopie 168 168 168
Services de consultants d’entreprises
X Éthiopie 427 426 426
Services de développement des entreprises et de consultants d’entreprises, formation de formateurs
X Éthiopie 140 140 140
Développement de l’entreprenariat féminin
X Éthiopie 18 18 18 18
Développement de l’esprit d’entreprise (spécialement dans l’artisanat et le traitement des aliments)
X Éthiopie 51 51 17 51
Sécurité alimentaire, hygiène personnelle et assainissement
X Éthiopie 716 233 716
Modèle générique HACCP pour les abattoirs
X Éthiopie 40 4 40
Modèle générique HACCP, directives générales sur l’assainissement et bonnes pratiques de fabrication
X Éthiopie 34 2 34
Réduction des pertes après récolte pour les agriculteurs
X Éthiopie 561 326 561
Station de traitement des effluents – vêtements en cuir
X Éthiopie 30 30 30
Cadre fixe de dépouillage dans les pays membres de l’Association des industries du cuir d’Afrique de l’Est et d’Afrique australe
X Éthiopie 40 40 40
Industrie du cuir
X Éthiopie 2 2
Prévision technologique
X Fédération de Russie 30
Développement de la culture du bambou, traitement du bambou
X France 3
Logiciel COMFAR III Expert
X Ghana 15 4 15
Appendice G
105
Type de programme Nombre de participants
Domaine d’étude National RégionalInter-
régional Pays/territoire hôte Ensemble des paysa PMA Femmes
Participantsafricainsb
Application des principes HACCP à l’industrie alimentaire
X Ghana 60 28 60
Évaluation et gestion des risques
X Ghana 35 15 35
Détermination de la durée de conservation des produits alimentaires
X Ghana 26 15 26
Traitement des fruits: cericote au sirop
X Guatemala 27 19
Évaluation de l’utilisation des serres pour la production de chili habanero
X Guatemala 27 14
Bonnes pratiques de fabrication
X Guatemala 20 20
Bonnes pratiques d’hygiène
X Guatemala 20 20
Traitement avant et après la récolte de chili habanero
X Guatemala 12 9
Production de farines diverses
X Guatemala 27 10
Assistance dans le domaine de la boulangerie et de la pâtisserie
X Guatemala 8 8
Analyse et évaluation de documents concernant la production de chili habanero
X Guatemala 27 14
Dessin géométrique pour menuisiers
X Guatemala 22
Travail du bois
X Guatemala 44 1
Installation d’objets de ferronnerie, de lave-vaisselle et de produits en aggloméré
X Guatemala 12
Aiguisage d’outils
X Guatemala 13
Production de meubles
X Guatemala 42
Dispositifs préventifs et correctifs, maintenance
X Guatemala 9
Processus de production
X Guatemala 8
Contrôle de la qualité
X Guatemala 9
Commercialisation, participation à une exposition nationale de meubles
X Guatemala 16
Aiguisage d’outils manuels
X Guatemala 3
Sécurité industrielle
X Guatemala 10
Rapport sur l’exécution du programme Appendice G
106
Type de programme Nombre de participants
Domaine d’étude National RégionalInter-
régional Pays/territoire hôte Ensemble des paysa PMA Femmes
Participantsafricainsb
Esprit d’entreprise et compétences techniques pour les chefs d’entreprises dans les régions rurales
X Guinée 170 170 92 170
Traitement du poisson (2 activités)
X Guinée 21 21 1 21
Utilisation des principes HACCP dans l’industrie alimentaire
X Hongrie 6 6
Préparation et examen de projets industriels
X Inde 19 4
Logiciel COMFAR III Expert
X Inde 20 1
Tendances technologiques au Salon international des technologies de production, Chicago (États-Unis)
X Inde 65 5
Déchets informatiques et politique de gestion des déchets
X Inde 45 3
Notions de base de la conception de machines outils
X Inde 18 0
Technologie de la fonderie et génie des matériaux
X Inde 15 0
Mesure de précision et étalonnage des dimensions de machines outils (2 activités)
X Inde 28 2
Promotion de l’exportation de pierres
X Inde 25 2
Planification stratégique en fonction du marché mondial pour l’industrie du granit et des pierres
X Inde 30 2
Politique de qualité totale
X Inde 16
Techniques scientifiques d’exploitation des carrières
X Inde 57 4
Cours sur la conception de machines outils (2 activités)
X Inde 36 3
Technique électronique
X Inde 15
Entretien de machines outils par commande numérique
X Inde 14
Prospective technologique et méthode
X Inde 45 3
Éléments constitutifs des machines outils et procédés de fabrication, gabarits et accessoires (2 activités)
X Inde 28
Appendice G
107
Type de programme Nombre de participants
Domaine d’étude National RégionalInter-
régional Pays/territoire hôte Ensemble des paysa PMA Femmes
Participantsafricainsb
Certification CE pour les jouets X Inde 25 2
Conception de jouets (2 activités)
X Inde 16 2
Extraction en carrière
X Inde 60 3
Facilitation des exportations pour les fabricants de serrures (2 activités)
X Inde 43 3
Groupements de PME: mise à niveau des compétences techniques
X Inde 188 35
Groupements de PME: développement de l’entreprenariat, y compris le calcul des coûts et la fixation des prix
X Inde 94 43
Groupements de PME: savoir-faire en vue des exportations
X Inde 22
Groupements de PME: constitution de la personnalité juridique et du groupement
X Inde 142 50
Technologie des machines outils: politique de la qualité totale
X Inde 24 20 2 24
Logiciel COMFAR III Expert – niveau de base
X Indonésie 20
Logiciel COMFAR III Expert
X Indonésie 27 7
Évaluation du logiciel COMFAR III
X Indonésie 25 5
Études de faisabilité
X Iran (République islamique d’)
150 30
Logiciel COMFAR III Expert X Iran (République islamique d’)
20
Systèmes après récolte
X Italie 5 4 5
Outils laser pour l’imagerie optique en médecine et en biologie*
X Italie 24 4 5 5
Orientations technologiques concernant les matériaux de construction dans les pays en développement et promotion des projets pertinents*
X Italie 21 10
Logiciel COMFAR III Expert (2 activités)
X Japon 38 10
Objectifs de référence compétitifs
X Kenya 23 23 10 23
Rapport sur l’exécution du programme Appendice G
108
Type de programme Nombre de participants
Domaine d’étude National RégionalInter-
régional Pays/territoire hôte Ensemble des paysa PMA Femmes
Participantsafricainsb
Compétences en matière d’encadrement pour les institutions d’appui au développement de l’entreprenariat féminin
X Kenya 26 10
Développement de l’entreprenariat féminin, formation de formateurs
X Kenya 17 12
Développement de l’entreprenariat féminin dans le domaine du traitement des aliments
X Kenya 35 35
Bonnes pratiques d’hygiène et de fabrication, formation de formateurs
X Kenya 27 4 27
HACCP et innocuité des produits halieutiques
X Kenya 16 4 16
Gestion de l’information
X Kenya 34 12 34
Analyse microbiologique des aliments (2 activités)
X Kenya 5 4 5
Création de nouvelles entreprises, formation de formateurs
X Koweït 22
Promotion de l’investissement
X Kirghizistan 38
Développement de l’entreprenariat dans le domaine de l’artisanat
X Liban 85 22
Méthodes d’inspection des produits alimentaires, HACCP et bonnes pratiques de fabrication
X Liban 200 48
Bonnes pratiques de fabrication et d’hygiène
X Liban 40 10
Initiation aux bonnes pratiques dans les restaurants
X Liban 109 20
Bonnes pratiques, bonnes pratiques de fabrication (4 activités)
X Liban 117 17
Utilisation du logiciel I de réparation de l’instrumentation
X Malawi 4 4 1 4
Utilisation du logiciel II de réparation de l’instrumentation
X Malawi 3 3
Logiciel COMFAR III Expert – niveau de base
X Malawi 7 3 7
Investissement
X Malawi 12 12 7 12
Bonnes pratiques d’hygiène
X Mali 30 30 30
Appendice G
109
Type de programme Nombre de participants
Domaine d’étude National RégionalInter-
régional Pays/territoire hôte Ensemble des paysa PMA Femmes
Participantsafricainsb
Bonnes pratiques de production propre
X Mali 50 50 50
Maintenance préventive
X Mali 50 50 50
Méthode d’élaboration de manuels sur les bonnes pratiques de fabrication
X Mali 10 10 2 10
Mise à niveau des compétences techniques des femmes chefs d’entreprises
X Maroc 351 351 351
Gestion des entreprises pour les femmes chefs d’entreprises
X Maroc 285 285 285
Séchage des figues et des prunes
X Maroc 296 287 296
Traitement et commercialisation de l’huile d’olive
X Maroc 39 39 39
Entretien des machines (unité de traitement de l’huile d’olive)
X Maroc 5 5
Logiciel “OUTSOURCING 2002”
X Mexique 20 3
Développement de l’entreprenariat féminin dans le domaine du traitement des aliments et de l’artisanat
X Mexique 22 22
Hygiène lors de la transformation des aliments (4 activités)
X Mexique 106 106
Artisanat/tissus: conception et fabrication de vêtements (2 activités)
X Mexique 36 36
Gestion et négociation pour réussir
X Mexique 25 25
Commercialisation de l’artisanat
X Mexique 10 10
Séminaire sur la planification et l’organisation de programmes pour les entreprises rurales
X Mexique 26 25
Entreprises génériques et intégrées
X Mexique 30 1
Commercialisation de produits régionaux
X Mexique 24 24
Technologie de la production alimentaire dans les microentreprises rurales
X Mexique 7 7
Planification et organisation, formation de formateurs
X Mexique 13 2
Rapport sur l’exécution du programme Appendice G
110
Type de programme Nombre de participants
Domaine d’étude National RégionalInter-
régional Pays/territoire hôte Ensemble des paysa PMA Femmes
Participantsafricainsb
Introduction à la technologie de la production alimentaire, formation de formateurs
X Mexique 9 4
Gestion et négociation pour réussir, formation de formateurs
X Mexique 22 15
Élaboration de plans en matière d’entreprise, formation de formateurs
X Mexique 16 10
Commercialisation de produits régionaux, formation de formateurs
X Mexique 15 6
Commercialisation de l’artisanat, formation de formateurs
X Mexique 3 1
Système qualité national
X Mozambique 200 199 40 199
Réparation et entretien des appareils de mesure
X Nigéria 3 3
Élaboration de manuels qualité pour les laboratoires
X Nigéria 7 7
Logiciel COMFAR III Expert X Nigéria 20 6 20
Objectifs de référence compétitifs
X Nigéria 19 19 8 19
Amélioration des cuirs et des peaux
X Nigéria 24 3 24
Lutte contre la pollution dans le secteur des tanneries
X Nigéria 30 4 30
Machines agricoles/fabrication de machines pour la transformation des produits agricoles
X Nigéria 20 20
Développement de l’entreprenariat chez les jeunes
X Ouganda 18 10 6 17
Séchage des fruits et des légumes
X Ouganda 24 11 24
Femmes chefs d’entreprises
X Ouganda 15 15 15
Tissage à la main, création de surfaces, conception de vêtements, développement de produits, entretien de machines à coudre et gestion d’entreprises
X Ouganda 100 90 100
Logiciel COMFAR III Expert X République arabe syrienne
22 2 1
Logiciel COMFAR III Expert (3 activités)
X République de Corée 56 3
Appendice G
111
Type de programme Nombre de participants
Domaine d’étude National RégionalInter-
régional Pays/territoire hôte Ensemble des paysa PMA Femmes
Participantsafricainsb
Identification, formulation, examen et évaluation des projets d’investissement
X République populaire démocratique de Corée
25 3
Formulation et application de stratégies de promotion des investissements et techniques de promotion des investissements
X République populaire démocratique de Corée
26 2
Prévision technologique
X République tchèque 30 15
Logiciel COMFAR III Expert X République-Unie de Tanzanie
10 8 2 10
Compétences en matière de gestion d’entreprise dans le traitement des aliments
X République-Unie de Tanzanie
110 110 98 110
Compétences en matière de gestion d’entreprise dans le traitement des aliments, formation de formateurs
X République-Unie de Tanzanie
33 33 27 33
Microbiologie X République-Unie de Tanzanie
39 9 39
Évaluation et gestion des risques – pêcheries
X République-Unie de Tanzanie
10 3 10
Gestion de l’information X République-Unie de Tanzanie
17 4 17
Sécurité alimentaire, principes HACCP, bonnes pratiques de fabrication
X Roumanie 31 14
Logiciel COMFAR III Expert
X Rwanda 20 4 20
Logiciel COMFAR III Expert (2 activités)
X Suède 59 19
Métrologie
X Tunisie 2 2 2
Formation (en entreprise) aux principes HACCP
X Tunisie 54 4 54
Mise à niveau de l’industrie du cuir
X Tunisie 18 4 18
Mise à niveau des entreprises
X Tunisie 2 2
Normalisation, accréditation et qualité
X Tunisie 10 8 1 10
Promotion des investissements
X Tunisie 4 4
Métrologie
X Tunisie 2 2 2
Textile
X Tunisie 2 2 2
Prévision technologique
X Turquie 40 19 1
Rapport sur l’exécution du programme Appendice G
112
Type de programme Nombre de participants
Domaine d’étude National RégionalInter-
régional Pays/territoire hôte Ensemble des paysa PMA Femmes
Participantsafricainsb
Traitement des fruits et des légumes
X Turquie 8 1 5 1
Logiciel COMFAR III Expert
X Ukraine 25
Technologie de séchage/ déshydratation des fruits et des légumes
X Ukraine 12 8
Sécurité alimentaire (HACCP et bonnes pratiques de fabrication), formation de formateurs
X Ukraine 8 5
Sécurité et qualité des produits alimentaires
X Ukraine 57 26
Technologie nutritionnelle et céréalière
X Ukraine 60 32
Accréditation de laboratoires
X Ukraine 15 12
Logiciel COMFAR III Expert
X Viet Nam 106 31
Développement de l’entreprenariat féminin: gestion d’entreprise et technologie alimentaire
X Viet Nam 369 369
Développement de l’entreprenariat féminin: appellations/marques déposées
X Viet Nam 68 68
Gestion des PME et technologie alimentaire, formation de formateurs
X Viet Nam 56 45
ISO 14000 (2 activités)
X Viet Nam 38
ISO 9000 (2 activités)
X Viet Nam 38 1
Logiciel COMFAR III Expert – niveau de base
X Zimbabwe 16 3
* Centre international pour la science et la haute technologie. a Y compris les participants des NEI. b Y compris les participants des États arabes d’Afrique.
Appendice G
113
Tableau 2
Nombre de stages individuels et de voyages d’étude ayant débuté en 2003 par nationalité/zone, pays ou territoire d’origine des boursiers
Nombre de boursiers placés
PNUD Programme ordinaire Autres programmes Nationalité/zone, pays
ou territoire d’origine Hommes Femmes Total Hommes Femmes Total Hommes Femmes Total Total
AFRIQUE
Afrique du Sud 0 0 0 1 2 3 3 2 5 8Angola 0 0 0 3 1 4 0 2 2 6Bénin 0 0 0 0 0 0 1 0 1 1Burkina Faso 0 0 0 0 0 0 3 1 4 4Côte d’Ivoire 0 0 0 0 0 0 5 0 5 5Érythrée 0 0 0 3 1 4 3 0 3 7Éthiopie 0 0 0 9 0 9 34 1 35 44Gabon 0 0 0 0 0 0 1 0 1 1Ghana 2 2 4 3 0 3 2 0 2 9Guinée 0 0 0 3 0 3 0 0 0 3Guinée-Bissau 0 0 0 0 0 0 1 0 1 1Kenya 0 0 0 3 0 3 1 0 1 4Madagascar 1 0 1 0 0 0 0 0 0 1Mali 0 0 0 0 0 0 3 2 5 5Mozambique 0 0 0 0 0 0 5 0 5 5Niger 0 0 0 0 0 0 4 0 4 4Nigéria 0 0 0 5 0 5 11 2 13 18Ouganda 0 0 0 7 1 8 2 0 2 10République-Unie de Tanzanie 1 0 1 4 0 4 5 0 5 10Rwanda 0 0 0 0 1 1 0 0 0 1Sénégal 0 0 0 2 0 2 6 1 7 9Togo 0 0 0 0 0 0 3 0 3 3Zambie 0 0 0 2 0 2 0 0 0 2
TOTAL 4 2 6 45 6 51 93 11 104 161 AMÉRIQUE LATINE ET CARAÏBES
Argentine 0 0 0 0 1 1 10 0 10 11Bolivie 0 0 0 0 0 0 1 0 1 1Brésil 0 0 0 0 0 0 1 3 4 4Chili 0 0 0 0 0 0 1 0 1 1Colombie 0 0 0 0 0 0 1 1 2 2Costa Rica 0 0 0 0 0 0 4 2 6 6Cuba 0 2 2 0 0 0 5 9 14 16El Salvador 0 0 0 0 0 0 4 3 7 7Équateur 0 0 0 0 0 0 1 0 1 1Guatemala 0 0 0 0 0 0 10 8 18 18Honduras 0 0 0 0 0 0 4 0 4 4Mexique 0 0 0 0 1 1 10 6 16 17Nicaragua 0 0 0 0 0 0 1 2 3 3Panama 0 0 0 0 0 0 1 2 3 3Paraguay 0 0 0 0 0 0 0 1 1 1Pérou 0 0 0 0 0 0 2 0 2 2République dominicaine 0 0 0 0 0 0 2 0 2 2Uruguay 0 0 0 0 0 0 1 0 1 1
TOTAL 0 2 2 0 2 2 59 37 96 100
Rapport sur l’exécution du programme Appendice G
114
PNUD Programme ordinaire Autres programmes Nationalité/zone, pays ou territoire d’origine Hommes Femmes Total Hommes Femmes Total Hommes Femmes Total Total
ASIE ET PACIFIQUE
Bangladesh 0 0 0 0 0 0 4 0 4 4Bhoutan 0 0 0 0 0 0 1 2 3 3Cambodge 0 0 0 0 0 0 7 2 9 9Chine 8 1 9 0 0 0 9 7 16 25Inde 39 2 41 0 0 0 2 0 2 43Iran (République islamique d’) 1 0 1 0 0 0 17 0 17 18Maldives 0 0 0 0 0 0 1 1 2 2Mongolie 0 1 1 0 0 0 1 0 1 2Myanmar 1 1 2 0 0 0 0 0 0 2Népal 2 0 2 0 0 0 2 1 3 5Pakistan 3 0 3 0 0 0 1 0 1 4Philippines 0 0 0 1 0 1 0 1 1 2République démocratique
populaire lao 0 0 0 0 0 0 12 0 12 12Sri Lanka 2 0 2 0 0 0 9 0 9 11Thaïlande 0 1 1 0 0 0 0 1 1 2Viet Nam 2 0 2 0 0 0 6 0 6 8
TOTAL 58 6 64 1 0 1 72 15 87 152 ÉTATS ARABES
Algérie 1 0 1 0 0 0 9 2 11 12Djibouti 0 0 0 0 0 0 2 0 2 2Égypte 0 0 0 0 0 0 4 2 6 6Liban 0 0 0 0 0 0 6 0 6 6Maroc 0 0 0 2 1 3 0 15 15 18Palestine 0 0 0 0 0 0 3 0 3 3Soudan 0 0 0 9 0 9 1 0 1 10République arabe syrienne 3 1 4 0 0 0 0 1 1 5Tunisie 0 0 0 1 0 1 12 3 15 16
TOTAL 4 1 5 12 1 13 37 23 60 78 EUROPE ET NEI
Albanie 0 0 0 0 0 0 1 0 1 1Bélarus 0 0 0 0 0 0 4 0 4 4Fédération de Russie 0 0 0 2 0 2 4 0 4 6Kazakhstan 0 0 0 0 0 0 2 2 4 4Kirghizistan 0 0 0 0 0 0 0 2 2 2Ouzbékistan 0 0 0 0 0 0 2 0 2 2Roumanie 0 0 0 0 0 0 0 1 1 1Serbie 0 0 0 0 0 0 4 1 5 5Tadjikistan 0 0 0 0 0 0 1 2 3 3Ukraine 0 0 0 0 0 0 2 0 2 2
TOTAL 0 0 0 2 0 2 20 8 28 30
GRAND TOTAL 66 11 77 60 9 69 281 94 375 521
Appendice G
115
Tableau 3
Stages individuels et voyages d’étude ayant débuté en 2003, par pays, zone géographique ou territoire d’accueil et sources de financement
Nombre de boursiers placés
PNUD Programme ordinaire Autres programmes Nationalité/zone, pays ou territoire d’origine Hommes Femmes Total Hommes Femmes Total Hommes Femmes Total Total
Allemagne 0 0 0 5 0 5 7 1 8 13Arabie saoudite 0 0 0 0 0 0 4 0 4 4Argentine 0 0 0 0 0 0 2 0 2 2Autriche 3 0 3 5 2 7 16 8 24 34Bahreïn 0 0 0 0 0 0 6 0 6 6Bangladesh 0 0 0 0 0 0 6 4 10 10Belgique 0 0 0 0 0 0 1 0 1 1Brésil 0 0 0 0 0 0 2 0 2 2Brunéi Darussalam 0 0 0 0 0 0 1 0 1 1Canada 0 0 0 0 0 0 11 1 12 12Chine 32 3 35 0 0 0 8 0 8 43Costa Rica 0 0 0 0 0 0 6 5 11 11Égypte 0 0 0 7 0 7 5 0 5 12Espagne 0 0 0 0 0 0 24 17 41 41États-Unis d’Amérique 7 1 8 0 0 0 6 2 8 16Éthiopie 0 0 0 0 0 0 1 0 1 1France 5 1 6 6 0 6 35 6 41 53Hongrie 0 0 0 1 0 1 7 0 7 8Inde 4 1 5 29 2 31 13 1 14 50Israël 0 0 0 0 0 0 2 1 3 3Italie 6 0 6 11 0 11 66 15 81 98Japon 0 0 0 2 0 2 1 0 1 3Jordanie 0 0 0 0 0 0 3 0 3 3Kenya 0 0 0 0 1 1 8 0 8 9Malaisie 0 0 0 2 1 3 3 0 3 6Maroc 0 0 0 1 0 1 6 0 6 7Mexique 0 2 2 0 0 0 3 3 6 8Myanmar 5 0 5 0 0 0 0 0 0 5Nicaragua 0 0 0 0 0 0 8 8 16 16Ouganda 0 0 0 0 1 1 0 0 0 1Panama 0 0 0 0 0 0 1 0 1 1Pays-Bas 0 0 0 8 2 10 10 2 12 22République de Corée 3 2 5 0 0 0 2 0 2 7République dominicaine 0 0 0 0 0 0 13 6 19 19République tchèque 0 0 0 0 0 0 1 0 1 1Royaume-Uni 0 0 0 0 0 0 18 1 19 19Sénégal 0 0 0 0 0 0 1 0 1 1Singapour 0 0 0 0 0 0 1 0 1 1Slovaquie 0 0 0 0 0 0 2 0 2 2Suède 0 0 0 0 0 0 1 0 1 1Suisse 0 0 0 0 0 0 0 1 1 1Thaïlande 10 0 10 0 0 0 3 0 3 13Tunisie 0 0 0 1 0 1 22 2 24 25Turquie 1 1 2 0 1 1 14 19 33 36Viet Nam 0 0 0 0 0 0 14 2 16 16
TOTAL 76 11 87 78 10 88 364 105 469 644
Rapport sur l’exécution du programme Appendice H
116
APPENDICE H
ACCORDS CONCLUS
Accords, mémorandums d’accord et communiqués communs signés avec les États
Argentine Mémorandum d’accord entre l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel et le Sous-Secrétariat des mines de la République argentine, signé le 7 février.
Burundi Communiqué commun entre le Directeur général de l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel et S. E. M. Charles Karikurubu, Ministre du commerce et de l’industrie de la République du Burundi, signé le 9 avril.
Congo Communiqué commun entre le Directeur général de l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel et S. E. M. Émile Mabonzo, Ministre du développement industriel, des petites et moyennes entreprises et de l’artisanat de la République du Congo, signé le 4 décembre.
Côte d’Ivoire Communiqué commun entre le Directeur général de l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel et S. E. M. Jeannot Ahoussou-Kouadio, Ministre de l’industrie et du développement du secteur privé de la République de Côte d’Ivoire, signé le 4 décembre.
Ghana Communiqué commun entre le Directeur général de l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel et S. E. M. Alan Kyeremanten, Ministre du commerce, de l’industrie et des initiatives présidentielles de la République du Ghana, signé le 2 décembre.
Inde Mémorandum d’accord entre l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel et le Ministère des petites industries du Gouvernement de la République de l’Inde, signé le 6 février.
Madagascar Communiqué commun entre le Directeur général de l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel et S. E. M. Marc Ravalomanana, Président de la République de Madagascar, signé le 1er décembre.
Niger Communiqué commun entre le Directeur général de l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel et S. E. M. Seyni Oumarou, Ministre du commerce et de la promotion du secteur privé, du Niger, signé le 3 décembre.
Ouganda Communiqué commun entre le Directeur général de l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel et S. E. M. Yoweri Kaguta Museveni, Président de la République de l’Ouganda, signé le 3 décembre.
République-Unie de Tanzanie Communiqué commun entre le Directeur général de l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel et S. E. M. Frederick T. Sumaye, Premier Ministre de la République-Unie de Tanzanie, signé le 2 décembre.
Appendice H
117
Sierra Leone Communiqué commun entre le Directeur général de l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel et S. E. M. Solomon E. Berewa, Vice-Président de la Sierra Leone, signé le 2 décembre.
Timor-Leste Mémorandum d’accord entre l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel et le Gouvernement du Timor-Leste concernant la création d’un cadre de coopération en faveur du développement industriel durable, signé le 2 décembre.
Togo Communiqué commun entre le Directeur général de l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel et S. E. Mme Maria Larba Apoudjak, Ministre déléguée auprès du Premier ministre, chargée du secteur privé de la République du Togo, signé le 3 décembre.
Accords avec les organisations intergouvernementales
Banque centraméricaine d’intégration économique (BCIE) Accord-cadre de coopération entre l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel et la Banque centraméricaine d’intégration économique, “Alliance pour renforcer les capacités industrielles et la productivité en Amérique centrale”, signé le 16 juin.
Organisation mondiale du commerce (OMC) Mémorandum d’accord entre l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel et l’Organisation mondiale du commerce, signé le 10 septembre.
Accords avec d’autres entités
Dubai Development and Investment Authority Mémorandum d’accord entre l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel et la Dubai Development and Investment Authority, signé le 18 février et le 3 mars.
Fédération des industries égyptiennes Mémorandum d’accord entre l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel et la Fédération des industries égyptiennes, signé le 22 juillet.
Groupe D-8 (D-8) Communiqué commun entre le Directeur général de l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel et S. E. M. Ayhan Kamel, Directeur exécutif du Groupe D-8, signé le 8 juillet.
Organisation internationale de normalisation (ISO) Mémorandum d’accord entre l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel et l’Organisation internationale de normalisation, signé le 2 décembre.
Rapport sur l’exécution du programme Appendice I
118
APPENDICE I
PRÉSENTATIONS DE PAYS ORGANISÉES
Pays/région considérés Lieu Nombre de
présentations
Afrique du Sud France (1) 1
Arabie saoudite Arabie saoudite (1) 1
Argentine Chine (1), France (1) 2
Bahreïn Doubaï (1), Égypte (1), Inde (1), Jordanie (2), Koweït (1), République arabe syrienne (1), Turquie (1)
8
Brésil France (2) 2
Bulgarie Japon (3) 3
Chine Australie (3), Cambodge (1), Chine (2), Fédération de Russie (1), France (5), Grèce (4), Japon (2), Kenya (1), Nouvelle-Zélande (1), Ouganda (1) Suède (1),
22
Égypte Italie (2) 2
Éthiopie Japon (1) 1
Fédération de Russie Bahreïn (1), Fédération de Russie (2) 3
Ghana Allemagne (1), Belgique (2), France (3), République de Corée (1), Royaume-Uni (2)
9
Honduras France (1) 1
Hongrie Hongrie (1) 1
Jordanie Jordanie (1) 1
Malaisie Malaisie (1) 1
Mali France (1) 1
Maroc Italie (1), Maroc (2) 3
Mozambique Mozambique (1), Namibie (1) 2
Nicaragua France (1) 1
Niger France (1) 1
Ouganda Belgique (1), Italie (3) 4
République démocratique du Congo Belgique (3) 3
République tchèque Japon (1) 1
Roumanie Japon (2) 2
Sénégal Belgique (1), France (1), République de Corée (1) 3
Tunisie Belgique (1), Tunisie (1) 2
Viet Nam Japon (1), Viet Nam (2) 3
Afrique France (2) 2
Amérique latine France (2) 2
Europe du Sud-Est Japon (2) 2
TOTAL 90 Total: 30 pays/régions qui ont fait l’objet de 90 présentations tenues dans 32 pays.
Appendice J
119
APPENDICE J
COMMANDES ET MARCHÉS
Commandes de matériel, matières et fournitures
a. Coopération technique Commandes passées Équivalent dollarsb EurosaPays de la liste A 24 3 034 929 2 620 454Pays de la liste B 233 10 505 137 9 141 336Pays de la liste C 9 564 520 493 077Pays de la liste D 10 200 658 175 999Autres pays 19 523 095 451 858
Total 295 14 828 339 12 882 724b. Siège
Total 841 2 474 273 2 148 216Total des commandes 1 136 17 302 612 15 030 940
Marchés de services et de sous-traitance
a. Coopération technique Marchés octroyés Équivalent dollarsb EurosaPays de la liste A 110 19 393 910 16 982 653
Pays de la liste B 53 4 315 840 3 787 279 Pays de la liste C 32 7 150 471 6 241 409 Pays de la liste D 21 972 301 849 830 Autres pays 5 3 515 103 3 075 274
Total 221 35 347 625 30 936 445b. Siège Total 115 8 436 017 7 648 998
Total des marchés 336 43 783 642 38 585 443 Total général 1 472 61 086 254 53 616 383
a Listes d’États figurant à l’Annexe I de l’Acte constitutif de l’ONUDI (GC.10/18). b Sur la base du taux de change opérationnel mensuel de l’ONU.
Achats aux fins de la coopération technique
Pays de la liste A45 %
Pays de la liste B30 %
Pays de la liste C15 %
Pays de la liste D2 %
Autres pays8 %
Rapport sur l’exécution du programme Appendice K
120
APPENDICE K
REPRÉSENTATION HORS SIÈGE (au 31 décembre 2003)
Représentant
de l’ONUDI CTP/SDI DON OLN ARN/APA Expertassocié
Administrateur auxiliaire
Agent des services
généraux Total
AFRIQUE Cameroun 1 0 0 0 0 0 0 2 3Côte d’Ivoire 1 0 0 0 0 0 0 2 3Érythrée* 0 0 0 0 0 0 1 0 1Éthiopie 0 0 0 0 0 1 1 1 3Ghana 1 0 0 0 0 0 0 2 3Guinée 1 0 0 0 0 0 0 2 3Kenya 0 0 0 0 0 0 1 2 3Madagascar 0 0 0 0 0 0 0 1 1Mozambique* 0 0 0 1 0 0 1 2 4Nigéria 0 3 0 0 1 0 0 5 9Ouganda* 0 0 0 1 0 0 0 0 1République-Unie de Tanzanie 1 0 0 0 0 0 1 2 4Sénégal 1 0 0 0 0 0 1 2 4Togo* 0 0 0 1 0 0 0 0 1Zimbabwe 1 0 0 0 0 0 0 2 3
TOTAL 7 3 0 3 1 1 6 25 46 AMÉRIQUE LATINE ET CARAÏBES Argentine* 0 0 0 0 0 0 0 1 1Bolivie 0 0 0 0 0 0 0 1 1Colombie 1 0 0 0 0 0 1 2 4Guatemala* 0 0 0 0 0 0 1 0 1Mexique 1 0 0 0 1 0 0 2 4Uruguay 1 0 0 0 0 0 0 3 4
TOTAL 3 0 0 0 1 0 2 8 15 ASIE ET PACIFIQUE Chine 1 1 0 0 1 0 1 2 6Inde 1 1 0 0 0 2 0 3 7Indonésie 1 0 0 0 0 0 0 3 4Iran (République islamique d’) 1 0 0 0 0 0 0 2 3Pakistan 1 0 0 0 0 0 0 2 3Philippines 1 0 0 0 0 0 0 2 3Sri Lanka* 0 0 0 1 0 0 0 0 1Thaïlande 1 1 0 0 0 0 0 2 4Viet Nam 1 0 0 0 0 0 1 2 4
TOTAL 8 3 0 1 1 2 2 18 35
Appendice K
121
Représentant
de l’ONUDI CTP/SDI DON OLN ARN/APA Expertassocié
Administrateur auxiliaire
Agent des services
généraux Total
ÉTATS ARABES Algérie 1 0 0 0 0 0 0 1 2Égypte 1 0 0 0 0 0 1 3 5Liban 1 0 0 0 0 0 0 2 3Maroc 0 0 0 0 0 1 1 0 2Soudan 1 0 0 0 0 0 0 2 3Tunisie 1 0 0 0 0 0 1 0 2
TOTAL 5 0 0 0 0 1 3 8 17 EUROPE ET NEI Turquie* 0 0 1 0 0 0 0 2 3Ukraine* 0 0 0 1 1 0 0 1 3
TOTAL 0 0 1 1 1 0 0 3 6 SIÈGE DE L’ONUDI Autriche 0 0 0 0 0 8 1 0 9
TOTAL 0 0 0 0 0 8 1 0 9TOTAL GÉNÉRAL 23 6 1 5 4 12 14 62 128
* Pays où l’Organisation n’a pas de bureau de pays ou de bureau régional mais où elle est représentée sur le terrain.
CTP/SDI: Conseiller technique principal/Spécialiste du développement industriel
DON: Directeur de l’ONUDI recruté sur le plan national
OLN: Organe de liaison national de l’ONUDI
ARN/APA: Administrateur recruté sur le plan national/Administrateur de programme adjoint
Rapport sur l’exécution du programme Appendice L
122
APPENDICE L
INFORMATIONS RELATIVES AU PERSONNEL
Tableau 1 Ventilation des postes au Siège de l’ONUDIa au 31 décembre 2003
(y compris les bureaux de Genève et de New York)
Classe Hommes % Femmes % Total
D-2 4 1 5 D-1 17 4 21
Total partiel 21 81 5 19 26 P-5 49 7 56
P-4 45 16 61
P-3 32 21 53
P-2/1 4 4 8
Total partiel 130 66 48 34 178 Administrateurs et 151 74 53 26 204
Agents des services généraux 130 40 198 60 328
TOTAL 281 53 251 47 532
a Y compris les fonctionnaires recrutés au titre des dispositions 200 du Règlement du personnel.
Tableau 2 Recrutements à des postes ayant fait l’objet d’un avis de vacance depuis la mise en place du cadre de
gestion des ressources humaines (5 juin 2001)
Hommes % Femmes %
Recrutements D1 et au-dessus 4 40 6 60
Nombre total de recrutements à des postes d’administrateur 23 55 19 45
Appendice L
123
Tableau 3 Promotions depuis la mise en place du cadre de gestion des ressources humaines (5 juin 2001)
D2 D1 P5 P4 P3 P2 G6 G5 G4 G3
H F H F H F H F H F H F H F H F H F H F Nombre %
2001 - - - - - - - - - 1 1 - 3 11 5 26 2 1 5 - 55
2002 - - - - - - 1 5 3 4 - - - 9 5 26 7 - 3 - 63
2003 2 - 1 1 9 1 4 2 1 - - - 3 15 6 27 3 1 16 - 92
TOTAL 2 - 1 1 9 1 5 7 4 5 1 - 6 35 16 79 12 2 24 - 210 34
Tableau 4 Ventilation des postes au Siège de l’ONUDI et dans les autres bureaux permanents,
au 31 décembre 2003
Siège Genève/
New York Bureaux
extérieurs Missions BPITa Total
Administrateurs 201 3 29 1 21 255
Administrateurs recrutés sur le plan national - - 2 - 3 5
Agents des services généraux 325 3 56 - 1 385
TOTAL 526 6 87 1 25 645
a Bureaux de promotion des investissements et de la technologie.
Tableau 5 Ventilation des postes soumis à la répartition géographique
au 31 décembre 2003
Classe Hommes % Femmes % Total
D-2 3 1 4
D-1 20 3 23
Total partiel 23 85 4 15 27 P-5 56 8 64
P-4 43 16 59
P-3 33 20 53
P-2/1 2 3 5
Total partiel 134 67 47 33 181 TOTAL 157 75 51 25 208
Rapport sur l’exécution du programme Appendice M
124
APPENDICE M
LISTE DE PUBLICATIONSa
Titre Code Coéditeur Langue
A blueprint for the African leather industry
CFC, CCI, FAO A
A guide to export consortia
FederExport, Italie A
Africa foreign investor survey 2003: Motivations, operations, perceptions and future plans – Implications for investment promotion
V.03-89406 A
Bamboo industries, turning “poor man’s timber” into a cash crop (CD)
V.03-89103 A
Brief guide to investing in Ghana
V.03-85456 A
Capacity-building for business information networking
V.03-86294 A
China in the WTO: The birth of a new catching-up strategy
ISBN 0-333-99930-4 Palgrave Macmillan A
Clean Development Mechanism (CDM) investor guide – Brazil
V.03-85800 A
Clean Development Mechanism (CDM) investor guide – South Africa
V.03-87238 A
Cluster and network development, monitoring and evaluation issues: Report of an expert group meeting held at New Delhi from 9 to 14 December 2002
A
Combating marginalization and poverty through industrial development (COMPID) – Progress report
V.03-90142 A
Comment créer une entreprise: ce qu’un entrepreneur doit savoir
R
Compendium of used oil regeneration technologies*
A
Compilation of toy designs (ICAMT)
A
Credit guarantee schemes for small enterprises: An effective instrument to promote private sector-led growth? (Small and Medium Enterprises Branch, technical working paper series no. 10)
V.03-87181 A
Debt swaps – A new opportunity to finance trade capacity-building: The project UNIDO-Italy-Egypt (Working paper no. 1)
V.03-89710 A
Desarrollo de conglomerados y redes de pequeñas y medianas empresas
V.03-89196 E
Developing industry: Productivity enhancement for social advance – UNIDO’s corporate strategy
V.03-87010 A
Environmentally degradable polymeric materials and plastics – Brief guidelines*
A
Entreprendre dans l’industrie agroalimentaire (CD)
UNEX1 A, E, F
Appendice M
125
Titre Code Coéditeur Langue
Eritrea: Capacity-building for policy development and industrial governance
A
Eritrea: Human resources for sustainable industrial development – Part I “Situation analysis and policy recommendations”
A
Eritrea: Human resources for sustainable industrial development – Part II “Programme concepts for industrial human resource development”
A
Global mercury newsletter (published in January, June and November)
A
Guide pratique pour la création de consortia d’exportation en Tunisie
Ar, F
Guidelines for investment promotion agencies: Foreign direct investment flows to developing countries
V.03-84746
A
High-tech incubation systems as drivers of innovation: The case of Central European transition countries (Small and Medium Enterprises Branch, Technical working paper series no. 9)
V.03-82798 A
Identification, assessment and prioritization of pollution hot spots
V.03-88475 A
Increasing productivity and environmental performance: An integrated approach
V.03-86690 A
Industrial utilization of medicinal and aromatic plants* (CD)
A
International subcontracting versus delocalization? A survey of the literature and case-studies from the SPX network
V.03-87210 A
International Yearbook of Industrial Statistics 2003
1 84376 281 1 Edward Elgar Publishing Ltd., Cheltenham, UK
A
Introducing environmental management accounting at enterprise level
V.03-88226 A
L’artisanat au Maroc
F
Laboratory accreditation in developing countries Tested once – Accepted everywhere (également disponible sur CD)
Conférence internationale sur l’agrément des laboratoires d’essai (ILAC)
A
Manuel technique de sériculture, vol. 1: Culture de mûrier
ISBN 92-1-206179-6 CITE/SAHA F
Manuel technique de sériculture, vol. 2: Élevage des vers à soie
ISBN 92-1-206181-8 CITE/SAHA F
Medicinal plants and their utilization*
A
ONUDI en México; ONUDI en Chiapas E
Rapport sur l’exécution du programme Appendice M
126
Titre Code Coéditeur Langue
Ozone-friendly industrial development – Impact and lessons learned. UNIDO in the Montreal Protocol – Technology transfer to developing countries
Overview V.03-89091 A
Refrigeration and alternative technologies for domestic appliances
V.03-89095 A
Refrigerant management plans V.03-89093 A
Plastic foams V.03-89092 A
Solvents (including process agents) and aerosols V.03-89096 A
Fumigants V.03-89094 A
Proceedings of expert group meeting on perspective on cleaner technologies for sustainable chemistry*
A
Proceedings of workshop on industrial development in coastal areas of South-East Asia*
A
Project profiles Ghana
V.03-87208 A
Promoting the diffusion of environmentally sound technologies: Selected success stories in technology assessments, technology transfer and diffusion and introduction of new products and processes
A
Rapport annuel de l’ONUDI pour 2002, et List of UNIDO technical cooperation activities, 2002
ISSN 1020-766X F ISSN 1020-7716
A, Ar, C, E, F, R
Reforming state-owned enterprises: Lessons of international experience, especially for the LDCs (Small and Medium Enterprises Branch, technical working paper series no. 11)
V.03-88000 A
Réseau des bourses de sous-traitance et de Partenariat (BSTP), SPX News, volumes 1 à 3
A, E, F
Restructuring, upgrading and industrial competitiveness
V. 02-59595 A
Sortir de la pauvreté – Développer l’entreprenariat chez les femmes et les populations rurales
V.03-90095 F A, E, F
Strategic Guidelines towards improved UNIDO programme delivery
V.03-81608 A
Strategies for regional innovation systems: Learning transfer and applications
V.03-83610 A
Study to promote the industrial exploitation of green tea polyphenols in India*
A
Teaching materials on investment project preparation and appraisal (seven modules)
A
Appendice M
127
Titre Code Coéditeur Langue
The global apparel value chain: What prospects for upgrading by developing countries?
V.03-83606 A
The global automotive industry value chain: What prospects for upgrading by developing countries?
V.03-83607 A
The global wood furniture value chain: What prospects for upgrading by developing countries?
V.03-83608 A
The role of the Trieste system in the global initiatives of the United Nations and other international organizations*
A
UNIDO at work – Selected stories from the field
V.03-89000 A
UNIDO partnerships with civil society organizations (CSOs)
V.03-88340 A
UNIDO second international study tour and workshop on food safety and preservation of fruits and vegetables
A
UNIDO special issue: Manufacturing, Journal of African Economies, Volume 12, Number 1, March 2003
ISSN 0963-8024 Oxford University Press A
Updating and fleshing out the developing agenda – Papers and proceedings of the Venice II meeting, 3-4 October 2002
ISBN 92-1-106424-4
A
* Centre international pour la science et la haute technologie (CIS).
a La présente liste indique les publications réalisées en collaboration avec d’autres organismes. Une liste plus détaillée se trouve sur le site Web de l’ONUDI <www.unido.org/doc/6397>.
Rapport sur l’exécution du programme Appendice N
128
APPENDICE N
RÉUNIONS D’EXPERTS, COLLOQUES, SÉMINAIRES ET AUTRES RÉUNIONSa
Date Lieu
18 janvier Programme national pour le développement de l’industrie des machines-outils*
Rajkot (Inde)
6-10 février Rencontre entre acheteurs et vendeurs au Salon international du granit et de la pierre (STONA), 2003*
Jaipur (Inde)
6-10 février Shilpgram au Salon STONA 2003* Jaipur (Inde)
6-10 février Conférence des architectes au Salon STONA 2003* Jaipur (Inde)
10 février Atelier sur le développement des produits et des marchés du sisal et du henequen
Tanga (République-Unie de Tanzanie)
14 et 15 février Séminaire international sur la technologie de l’usinage* New Delhi (Inde)
14 et 15 février Atelier de sensibilisation à la conception à l’intention des petites et moyennes entreprises de serrurerie*
Noida (Inde)
26 et 27 février Forum commercial sur l’établissement d’alliances entre l’Autriche et l’Éthiopie et la République-Unie de Tanzanie
Vienne (Autriche)
26 et 27 février Atelier international sur l’évaluation et l’ajustement de la planification et des politiques industrielles durables de la Chine
Beijing (Chine)
1er et 2 mars Salon Toy Biz 2003* Mumbai (Inde)
3 mars Séminaire sur les possibilités d’investissement au Ghana et au Sénégal, ainsi que dans le cadre du système généralisé de préférences et de la loi sur la croissance et les potentialités de l’Afrique
New Delhi (Inde)
3 et 4 mars Séminaire sur les techniques et pratiques de prévision technologique à l’intention de la Fédération de Russie
Vienne (Autriche)
3-5 mars Forum commercial NEPAD – CEDEAO Abuja (Nigéria)
5 mars Séminaire sur les possibilités d’investissement au Ghana et au Sénégal, ainsi que dans le cadre du système généralisé de préférences et de la loi sur la croissance et les potentialités de l’Afrique
Mumbai (Inde)
6 mars Séminaire sur les possibilités d’investissement au Ghana et au Sénégal, ainsi que dans le cadre du système généralisé de préférences et de la loi sur la croissance et les potentialités de l’Afrique
Chennai (Inde)
11 mars Séminaire sur les possibilités d’investissement au Ghana et au Sénégal Kuala Lumpur (Malaisie)
____________
a La présente liste comprend les réunions coparrainées par d’autres organisations.
Appendice N
129
Date Lieu
11-13 mars Séminaire sur la technologie du bambou (BAMTECH 2003) Guwahati (Inde)
17-19 mars Réunion sous-régionale de coopération industrielle pour l’Afrique centrale Yaoundé (Cameroun)
18-20 mars Réunion constitutive en vue de la création d’un programme régional de production plus propre pour l’Amérique latine et les Caraïbes
La Havane (Cuba)
19-21 mars Réunion sous-régionale des ministres chargés de l’industrie de l’Afrique de l’Ouest
Dakar (Sénégal)
20-23 mars Réunion consultative régionale sur les biotechnologies Nairobi (Kenya)
24 mars Séminaire sur les possibilités d’investissement au Ghana et en République-Unie de Tanzanie
Shanghai (Chine)
25 mars Séminaire sur les possibilités d’investissement au Ghana et en République-Unie de Tanzanie
Hangzhou (Chine)
27-29 mars Sommet de la prévision technologique 2003 Budapest (Hongrie)
28 mars Séminaire sur les possibilités d’investissement au Ghana et au Sénégal Séoul (République de Corée)
9 et 10 avril Atelier sur la gestion des halons Skopje (ex -République yougoslave de Macédoine)
15-17 avril Forum consultatif sur la prise en compte des sexospécificités dans le développement industriel
Accra (Ghana)
23 et 24 avril Réunion du Comité conjoint de coordination de l’assistance aux pays en développement dans les domaines de la métrologie, de l’accréditation et de la normalisation
Vienne (Autriche)
23 et 24 avril Atelier sur la pépinière d’entreprises OSCE/ONUDI Bakou (Azerbaïdjan)
28 avril Atelier sur l’établissement de liens durables grâce à la sous-traitance et à la constitution de groupements d’entreprises
Spisska Nova Ves (Slovaquie)
28-30 avril Comité des programmes et des budgets, dix-neuvième session Vienne (Autriche)
5 mai Réunion des chefs des bureaux de promotion des investissements et de la technologie et des directeurs des centres nationaux pour une production plus propre de l’ONUDI
Vienne (Autriche)
5 et 6 mai Réunion d’experts sur les technologies de régénération et promotion de projets connexes**
Trieste (Italie)
Rapport sur l’exécution du programme Appendice N
130
Date Lieu
7 et 8 mai Atelier sur le programme de recherche stratégique de l’ONUDI intitulé “Combattre la marginalisation et la pauvreté par le développement industriel”
Vienne (Autriche)
7-9 mai Septième Réunion annuelle des centres nationaux pour une production plus propre de l’ONUDI/PNUE sur l’accroissement de la productivité et l’accès aux marchés concurrentiels
Mayrhofen (Autriche)
14 mai Atelier national sur la stratégie à moyen terme et plan d’action pour le développement industriel
Vientiane (République démocra-tique populaire lao)
20 mai Atelier sur les droits de propriété intellectuelle pour l’industrie du jouet* Mumbai (Inde)
23 mai Atelier sur les droits de propriété intellectuelle pour l’industrie du jouet* New Delhi (Inde)
26 et 27 mai Atelier sur le resserrement des liens de coopération entre les centres de liaison nationaux pour les plantes médicinales et aromatiques**
Trieste (Italie)
26 et 27 mai Réunion d’experts sur les technologies plus propres au service de la chimie douce et promotion de projets connexes**
Trieste (Italie)
30 et 31 mai Atelier sur les activités de renforcement des capacités en Europe centrale et orientale
Brno (République tchèque)
3 juin Atelier sur l’harmonisation des stratégies de conservation de la biodiversité et de développement durable régional**
Budapest (Hongrie)
9-11 juin Réunion sous-régionale de coopération industrielle pour l’Afrique du Nord Rabat (Maroc)
9-13 juin Semaine de l’hygiène des aliments Accra (Ghana)
11-13 juin Atelier régional sur le thème “Intégrer les PMA dans le commerce international: défis et opportunités du Programme de Doha pour le développement” (Afrique de l’Est)
Addis-Abeba (Éthiopie)
16 juin Atelier sur la normalisation et le relèvement de la qualité des serrures* Aligarh (Inde)
21-25 juin La mécatronique et ses applications au service d’une productivité et d’une compétitivité accrues
Stuttgart (Allemagne)
30 juin et 1er juillet
Atelier final sur les registres des rejets et transferts de polluants pour la région méditerranéenne**
Alexandrie (Égypte)
3 et 4 juillet Réunion d’experts sur la conception moléculaire et la chimie combinatoire et promotion de projets connexes**
Trieste (Italie)
10 et 11 juillet Réunion d’experts sur les plastiques biodégradables et promotion de projets connexes**
Trieste (Italie)
11 et 12 juillet Atelier sur le plan stratégique du Conseil des investissements Colombo (Sri Lanka)
Appendice N
131
Date Lieu
22-25 juillet Réunion consultative régionale sur les biotechnologies Brasilia (Brésil)
29 juillet-3 août Foire commerciale du meuble Ciudad de Guatemala (Guatemala)
7 août Atelier sur la préparation à l’exportation pour l’industrie du jouet* New Delhi (Inde)
11-15 août Séminaire sur les innovations technologiques à l’intention de l’Indonésie Jakarta (Indonésie)
11-15 août Atelier sur la gestion et les innovations technologiques** Jakarta (Indonésie)
14 et 15 août Réunion d’experts sur les documents de base pour le Rapport sur le développement industriel 2004
Vienne (Autriche)
22 août Réunion du Comité directeur du programme national de développement de l’industrie de la machine-outil*
Bangalore (Inde)
26-28 août Conseil du développement industriel, vingt-septième session Vienne (Autriche)
29 août Convention nationale sur les petites industries de la machine-outil* New Delhi (Inde)
1er-5 septembre Séminaire sur les machines-outils et la fabrication à l’intention d’experts syriens
Punjab (Inde)
9 septembre Atelier sur la préparation à l’exportation pour l’industrie du jouet* Mumbai (Inde)
14-16 septembre Accroître la compétitivité du secteur pharmaceutique jordanien Amman (Jordanie)
17-19 septembre Atelier sur le FEM et l’énergie Managua (Nicaragua)
25 et 26 septembre Deuxième réunion du groupe consultatif technique sur un projet financé par le FEM pour faire la démonstration de technologies de destruction des polluants organiques persistants (POP) sans combustion
Manille (Philippines)
29 et 30 septembre Atelier sur l’application des techniques de réhabilitation pour les sites fortement pollués, en particulier problème de l’eau et promotion de projets pour la région méditerranéenne**
Fez (Maroc)
29 septembre- 1er octobre
Atelier régional sur le thème “Intégrer les PMA dans le commerce international: défis et opportunités du Programme de Doha pour le développement” (Afrique de l’Ouest)
Dakar (Sénégal)
7-10 octobre Douzième Réunion de l’Association latino-américaine de bourses de sous-traitance et de partenariat
Saint-Domingue (République dominicaine)
13 et 14 octobre Conférence sur l’amélioration de l’efficacité par les systèmes de gestion de la qualité totale et de gestion de l’environnement
Moscou (Russie)
Rapport sur l’exécution du programme Appendice N
132
Date Lieu
13-15 octobre Séminaire sur un futur réseau international de matériaux de référence certifiés***
Taejon (République de Corée)
13-16 octobre Rencontre entre acheteurs et vendeurs de jouets – SPOT 2003 (y compris exposition internationale)*
New Delhi (Inde)
20 octobre Séminaire sur les consortia d’exportation Casablanca (Maroc)
20 et 21 octobre Promouvoir la technologie de l’information et la facilitation du commerce dans les pays arabes
Damas (République arabe syrienne)
23 octobre EMO 2003: “Journée de l’Inde”* Milan (Italie)
27-31 octobre Réunions sur le changement climatique pour l’Europe orientale et l’Asie centrale
Vienne (Autriche)
28 et 29 octobre Séminaire conjoint de l’industrie sur la diffusion des technologies en Europe orientale et en Asie centrale
Vienne (Autriche)
29-31 octobre Atelier national FAO/ONUDI sur le système de contrôle des produits alimentaires et le renforcement du Comité national du Codex
Kampala (Ouganda)
30 et 31 octobre Réunion d’experts sur l’utilisation rationnelle de l’énergie dans l’industrie et les cessions d’unités de réduction des émissions de carbone
Vienne (Autriche)
30 et 31 octobre Atelier sur la conception et les techniques de production de matériaux de construction de logements bon marché**
Maputo (Mozambique)
6 et 7 novembre Atelier sur les outils de promotion de systèmes productifs locaux en Amérique latine
Monterrey (Mexique)
10 et 11 novembre Réunion d’experts sur la nanotechnologie**** Minsk (Bélarus)
10-17 novembre Deuxième Semaine nationale de l’hygiène des aliments Addis-Abeba (Éthiopie)
11-15 novembre Séminaire régional sur les petites centrales hydroélectriques Kerala (Inde)
12 novembre Atelier national sur le développement industriel durable et la compétitivité Addis-Abeba (Éthiopie)
13 novembre Atelier sur les investissements dans le cadre du mécanisme pour un développement propre
Johannesburg (Afrique du Sud)
13 et 14 novembre Atelier sur les obstacles techniques au commerce Dhaka (Bangladesh)
15-17 novembre Réunion régionale des directeurs des centres nationaux pour une production plus propre de l’ONUDI et des programmes correspondants en Amérique latine et dans les Caraïbes
San Salvador (El Salvador)
Appendice N
133
Date Lieu
17 et 18 novembre Séminaire sur la prévision technologique à l’intention des décideurs Moscou (Fédération de Russie)
17 et 18 novembre Atelier préparatoire en vue du lancement du programme régional pour l’Afrique de l’Ouest
Conakry (Guinée)
17 et 18 novembre Réunion d’experts sur les tendances et techniques nouvelles d’essais pharmacologiques de produits naturels et les projets connexes****
Eskisehir (Turquie)
17-21 novembre Forum international des SPX 2003 Paris et Auxerre (France)
18-20 novembre Forum sur l’investissement au Ghana Accra (Ghana)
21-23 novembre Forum régional sur la productivité électronique et la qualité: adaptation de l’industrie des pays d’Europe centrale et orientale et des Nouveaux États indépendants à l’économie électronique
Varsovie (Pologne)
26-28 novembre Atelier sur les nouvelles technologies utilisées pour le recyclage et le traitement régénérateur des huiles et lubrifiants usés**
Moscou (Fédération de Russie)
27 novembre Quatrième réunion du Bureau de la CAMI-15 Vienne (Autriche)
28 novembre Seizième session de la Conférence des ministres africains de l’industrie (CAMI-16)
Vienne (Autriche)
1er décembre Forum sur le développement industriel: Le rôle du développement industriel dans la réalisation des objectifs énoncés dans la Déclaration du Millénaire
Vienne (Autriche)
1er décembre Table ronde 1: Le rôle du développement industriel dans la réalisation des objectifs énoncés dans la Déclaration du Millénaire
Vienne (Autriche)
1er-5 décembre Conférence générale, dixième session Vienne (Autriche)
2 décembre Table ronde 2: Industrie et environnement – la nécessité d’une nouvelle révolution industrielle
Vienne (Autriche)
2 décembre Table ronde 3: Faire bénéficier les pauvres du commerce: stimuler la réaction de l’économie réelle
Vienne (Autriche)
2 décembre Table ronde 4: Le relèvement et la reconstruction de l’industrie en sortie de crise
Vienne (Autriche)
2 et 3 décembre Atelier sur les documents de base pour le Rapport sur le développement industriel 2004
Vienne (Autriche)
2-4 décembre Réunion du Réseau ONUDI – Afrique des agences de promotion des investissements (AfrIPANet)
Vienne (Autriche)
2-5 décembre Réunion d’experts sur les accords de reconnaissance mutuelle: leur rôle dans la mise en œuvre des programmes et projets de l’ONUDI
Vienne (Autriche)
Rapport sur l’exécution du programme Appendice N
134
Date Lieu
3 décembre Table ronde 5: La promotion des investissements dans les pays en développement (en particulier en Afrique): difficultés, perspectives et expériences
Vienne (Autriche)
3 décembre Table ronde 6: La transition en Europe orientale – quinze ans après Vienne (Autriche)
3 décembre Table ronde spéciale: La lutte contre la pauvreté en Amérique latine et dans les Caraïbes sur fond de développement durable
Vienne (Autriche)
7 décembre Développement de systèmes productifs locaux en Égypte Le Caire (Égypte)
9-12 décembre Réunion consultative régionale sur les biotechnologies (Europe) Vienne (Autriche)
10 décembre Atelier sur la participation des micro-, petites et moyennes entreprises à la transformation du soja au Malawi
Lilongwe (Malawi)
11-13 décembre Table ronde sur les technologies de gazéification de la biomasse Bangalore (Inde)
11-13 décembre Atelier sur le renforcement des capacités technologiques des PME au Venezuela**
Caracas (Venezuela)
15 décembre Séminaire national sur le financement privé des infrastructures à l’intention des décideurs
Phnom Penh (Cambodge)
15 et 16 décembre Réunion sous-régionale de la CAMI pour l’Afrique australe Gaborone (Botswana)
16 et 17 décembre Réunion régionale d’experts sur le développement des secteurs du manioc et du palmier à huile
Akosombo (Ghana)
16 et 17 décembre Forum de développement industriel sur les biotechnologies (région Asie et Pacifique)
Chengdu (Chine)
19 décembre Table ronde sur les possibilités de coopération Sud-Sud dans le domaine des énergies renouvelables
Marrakech (Maroc)
* Réunion du Centre international pour la modernisation des techniques de fabrication. ** Réunion du Centre international pour la science et la haute technologie. *** Réunion du Centre international pour les techniques d’évaluation des matériaux. **** Réunion du Centre international d’évaluation et d’application des matériaux.
Appendice O
135
APPENDICE O
STATISTIQUES INDUSTRIELLES, 2003
Titre Description
The International Yearbook of Industrial Statistics 2003
Fournit des statistiques mondiales sur les performances et tendances actuelles dans le secteur manufacturier et facilite les comparaisons internationales détaillées relatives à ce secteur.
Édition 2003 de la base de données de l’ONUDI relative aux statistiques industrielles couvrant les groupes à 3 chiffres de la CITI (deuxième version révisée) (INDSTAT3)
Version CD-ROM, destinée à la vente, de la base de données de l’ONUDI sur une sélection de statistiques industrielles essentielles couvrant les groupes à trois chiffres de la CITI Rev.3 (soit 28 branches d’activité). Cette version est dotée d’interfaces conviviales pour la recherche, l’exportation et l’exploitation de données. Pour une description sommaire, veuillez consulter le site Web de l’ONUDI.
Édition 2003 de la base de données de l’ONUDI relative aux statistiques industrielles couvrant les classes à 4 chiffres de la CITI (deuxième et troisième versions révisées) (INDSTAT4)
Version CD-ROM, destinée à la vente, de la base de données de l’ONUDI sur une sélection de statistiques industrielles essentielles au niveau le plus détaillé de la CITI (soit 128 branches d’activité). Cette version est dotée d’interfaces conviviales pour le référencement de métadonnées ainsi que pour la recherche, l’exportation et l’exploitation de données. Pour une description sommaire, veuillez consulter le site Web de l’ONUDI.
Édition 2003 de la base de données de l’ONUDI relative à l’équilibre entre l’offre et la demande dans l’industrie couvrant les classes à 4 chiffres de la CITI (deuxième et troisième versions révisées) (IDSB)
Version CD-ROM, destinée à la vente, de la base de données de l’ONUDI sur les chiffres de la production, du commerce et de la consommation, exprimés en dollars des États-Unis, au niveau le plus détaillé de la CITI (soit 128 branches d’activité). Cette version est dotée d’interfaces conviviales pour la recherche, l’exportation et l’exploitation de données. Pour une description sommaire, veuillez consulter le site Web de l’ONUDI.
Abréviations
137
ABRÉVIATIONS
A ABR Table ronde des hommes d’affaires d’Afrique AfriPANet Réseau ONUDI-Afrique des agences de promotion des investissements
B BAMTECH Séminaire de sensibilisation aux techniques du bambou BPIT Bureau de promotion des investissements et de la technologie BSTP bourse de sous-traitance et de partenariat
C CAMI Conférence des ministres africains de l’industrie CCI Centre du commerce international (CNUCED/OMC) CD disque compact CDM Mécanisme pour un développement propre CEDEAO Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest CEPALC Commission économique pour l’Amérique latine et les Caraïbes CESAO Commission économique et sociale pour l’Asie occidentale CFC Fonds commun pour les produits de base CGS cadre général de services CIS Centre international pour la science et la haute technologie CITI classification internationale type, par industrie, de toutes les branches
d’activité économique CIV Centre international de Vienne CNPP centre national pour une production plus propre CNUCED Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement COMESA Marché commun de l’Afrique de l’Ouest et de l’Afrique australe COMFAR Modèle informatisé pour l’analyse et l’évaluation des études de
faisabilité COMPID combattre la marginalisation et la pauvreté par le développement
industriel CSAE Centre d’étude des économies africaines (Université d’Oxford) CT coopération technique
D DDIA Décennie du développement industriel de l’Afrique DFID Ministère du Royaume-Uni pour le développement international
F FAO Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture FDI Fonds de développement industriel FEM Fonds pour l’environnement mondial FMI Fonds monétaire international FT Fonds d’affectation spéciale financé par des tiers
Abréviations
138
G GOIC Organisation des ingénieurs-conseils des industries du Golfe
H HACCP bonnes pratiques de fabrication et analyse des risques aux points
critiques HCDH Haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme
I ICAMT Centre international pour la modernisation des techniques de
fabrication IDSB équilibre entre l’offre et la demande industrielles INDSTAT bases de données de statistiques industrielles de l’ONUDI IRCPA Initiative pour le renforcement des capacités productives de l’Afrique ISO Organisation internationale de normalisation
M Mercosur Marché commun du Sud MS module de services
N NEI nouveaux États indépendants (issus de l’ex-Union soviétique) NEPAD Nouveau Partenariat pour le développement de l’Afrique NORAD Agence norvégienne de coopération pour le développement
O OCI Organisation de la Conférence islamique OIT Organisation internationale du Travail OMC Organisation mondiale du commerce ONG Organisation non gouvernementale ONUDC Office des Nations Unies contre la drogue et le crime OSCE Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe
P P administrateur PDO potentiel de destruction de l’ozone PI programme intégré PIB produit intérieur brut PMA pays les moins avancés PMA III troisième Conférence des Nations Unies sur les pays les moins avancés
(Conférence PMA III) PME petites et moyennes entreprises PNUD Programme des Nations Unies pour le développement PNUE Programme des Nations Unies pour l’environnement POP polluant organique persistant
Abréviations
139
S SADC Communauté de développement de l’Afrique australe SECO Secrétariat d’État suisse à l’économie SPL systèmes productifs locaux SSG Sous-Secrétaire général STONA Salon international du granit et de la pierre
T TIC technologies de l’information et de la communication TICAD Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique TICAD II deuxième Conférence internationale de Tokyo sur le développement de
l’Afrique TICAD III troisième Conférence internationale de Tokyo sur le développement de
l’Afrique
U UE Union européenne UEMOA Union économique et monétaire ouest-africaine
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