TAUX D'INTÉRÊT, Taux d'Intérêt Réels Et Nominaux - Encyclopædia Universalis

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    TAUX D'INTÉRÊT

    Les taux d'intérêt sont des variables importantes pour l'économie, car ils influencent

    directement les deux principaux postes de la demande : la consommation et

    l'investissement, ainsi que plus indirectement le taux de change et le commerce

    extérieur. Par leur impact sur la demande, ils ont aussi des effets sur l'inflation. Ainsi,

    dans tous les grands pays avancés, les taux d'intérêt sont les instruments utilisés par 

    les banques centrales pour atteindre leurs objectifs d'inflation. L'essentiel de la

    politique monétaire consiste à contrôler le niveau des taux d'intérêt sur le marché

    monétaire. Les taux d'intérêt fixés par les banques centrales se diffusent ensuite àl'ensemble des taux qui s'appliquent aux différents emprunteurs.

    Il existe une multitude de taux d'intérêt : à court terme, à moyen ou long terme, pour 

    des emprunts plus ou moins risqués, pour des placements en différentes devises,

    etc. Tous ces taux d'intérêt sont liés entre eux par des relations d'arbitrage, qui

    tendent à égaliser les rendements anticipés des différents placements.

    1.  Taux d'intérêt réels et nominauxPour comprendre le rôle des taux d'intérêt dans l'économie, il faut d'abord distinguer 

    le taux d'intérêt nominal du taux d'intérêt réel. En cela, le taux d'intérêt n'est guère

    différent des autres variables économiques, comme le revenu. La variable nominaleexprime un nombre d'unités monétaires, et la variable réelle correspondante, le

    « pouvoir d'achat » procuré par ce montant, c'est-à-dire la quantité de biens et de

    services qu'il est possible d'acheter en le dépensant.

    •  Le rôle de l'inflationLe taux d'intérêt peut être défini comme la rémunération annuelle en pourcentage

    reçue pour un placement (ou versée pour un emprunt). Prenons l'exemple d'un

    placement à un an. Pour le taux d'intérêt nominal, il s'agit simplement de la

    rémunération monétaire du placement en pourcentage. Quant au taux d'intérêt réel,

    il est défini par la quantité de biens et services supplémentaire qui pourra être

    acquise au bout d'un an rapportée à la quantité qui aurait pu être achetée aumoment du placement. Le taux d'intérêt réel dépend donc de l'évolution des prix au

    cours de la durée du placement. Par exemple, si les prix augmentent davantage que

    le taux d'intérêt, la somme restituée à l'issue du placement a un pouvoir d'achat plus

    faible qu'elle n'en avait précédemment.

     Ainsi, la rémunération réelle des placements peut être négative, si le taux d'inflation

    excède le taux d'intérêt nominal. Or si le taux d'intérêt nominal est affiché clairement

    au moment de la décision contractuelle (placement ou emprunt), le taux réel est une

    variable qui n'est pas directement observable mais dépend des anticipations des

    agents sur l'évolution u ltérieure des prix.

    Pour calculer le taux d'intérêt réel, on peut utiliser la relation établie par IrvingFisher en 1930, qui est toujours valable. Celle-ci stipule que le taux d'intérêt nominal

    est la somme du taux réel et du taux d'inflation anticipé. Par exemple, si le taux

    d'intérêt nominal est de 4 p. 100, l'inflation anticipée de 2 p. 100, le taux d'intérêt réel

    est alors de 2 p. 100. Une autre question est de savoir comment anticiper l'inflation.

     Auteur de l'article

    Virginie COUDERT  (conseiller scientifique,direction de la stabilité financière, Banque deFrance, professeur associé, université de Paris-XIII)

    SommaireIntroduction

    Taux d'intérêt réels et nominaux

    Le rôle de l'inflation

    La conception néo-classique du taux d'intérêt réel

    L'approche keynésienne du taux d'intérêt nominal

    Les taux d'intérêt à court terme et la politique

    monétaireLes taux du marché monétaire

    La réaction de la banque centrale aux conditionséconomiques

    Les taux d'intérêt à long terme

    Le lien entre taux d'intérêt et prix des obligations

    La théorie des anticipations

    La prime de terme

    La courbe des taux

    Les dérivés de taux d'intérêt

    Les « spreads » de taux d'intérêt

    Le taux de référence du marché

    Le risque de défautLe rôle des agences de notation

    Les liaisons internationales de taux d'intérêt

    La parité des taux d'intérêt non couverte

    Les conséquences en change fixe et en changeflottant

    Bibliographie

     

    C072766

    http://www.universalis.fr/encyclopedie/taux-d-interet/ressources/http://www.universalis.fr/encyclopedie/taux-d-interet/5-les-liaisons-internationales-de-taux-d-interet/http://www.universalis.fr/encyclopedie/taux-d-interet/5-les-liaisons-internationales-de-taux-d-interet/http://www.universalis.fr/encyclopedie/taux-d-interet/4-les-spreads-de-taux-d-interet/http://www.universalis.fr/encyclopedie/taux-d-interet/3-les-taux-d-interet-a-long-terme/http://www.universalis.fr/encyclopedie/taux-d-interet/3-les-taux-d-interet-a-long-terme/http://www.universalis.fr/encyclopedie/taux-d-interet/2-les-taux-d-interet-a-court-terme-et-la-politique-monetaire/http://www.universalis.fr/encyclopedie/taux-d-interet/2-les-taux-d-interet-a-court-terme-et-la-politique-monetaire/http://www.universalis.fr/encyclopedie/banques-centrales/http://www.universalis.fr/encyclopedie/taux-d-interet/https://www.universalis.fr/essai7jours/http://www.universalis.fr/http://www.universalis.fr/http://www.universalis.fr/boutique/http://www.universalis.fr/assistance/espace-contact/contact/http://www.universalis.fr/assistance/http://www.universalis.fr/dictionnaire/http://www.universalis.fr/encyclopedie/taux-d-interet/5-les-liaisons-internationales-de-taux-d-interet/http://www.universalis.fr/encyclopedie/taux-d-interet/1-taux-d-interet-reels-et-nominaux/https://www.universalis.fr/essai7jours/http://www.universalis.fr/assistance/espace-contact/contact/http://www.universalis.fr/encyclopedie/taux-d-interet/4-les-spreads-de-taux-d-interet/http://www.universalis.fr/encyclopedie/taux-d-interet/2-les-taux-d-interet-a-court-terme-et-la-politique-monetaire/http://www.universalis.fr/encyclopedie/taux-d-interet/5-les-liaisons-internationales-de-taux-d-interet/http://www.universalis.fr/http://www.universalis.fr/encyclopedie/irving-fisher/http://www.universalis.fr/encyclopedie/taux-d-interet/3-les-taux-d-interet-a-long-terme/http://www.universalis.fr/encyclopedie/taux-d-interet/4-les-spreads-de-taux-d-interet/http://www.universalis.fr/encyclopedie/taux-d-interet/ressources/http://www.universalis.fr/encyclopedie/taux-d-interet/1-taux-d-interet-reels-et-nominaux/http://www.universalis.fr/encyclopedie/taux-d-interet/3-les-taux-d-interet-a-long-terme/http://www.universalis.fr/encyclopedie/banques-centrales/http://www.universalis.fr/encyclopedie/taux-d-interet/1-taux-d-interet-reels-et-nominaux/http://www.universalis.fr/http://www.universalis.fr/encyclopedie/taux-d-interet/4-les-spreads-de-taux-d-interet/http://www.universalis.fr/atlas/http://www.universalis.fr/auteurs/virginie-coudert/http://www.universalis.fr/encyclopedie/taux-d-interet/3-les-taux-d-interet-a-long-terme/http://www.universalis.fr/assistance/http://www.universalis.fr/auteurs/http://www.universalis.fr/encyclopedie/taux-d-interet/http://www.universalis.fr/encyclopedie/taux-d-interet/2-les-taux-d-interet-a-court-terme-et-la-politique-monetaire/http://www.universalis.fr/encyclopedie/taux-d-interet/3-les-taux-d-interet-a-long-terme/http://www.universalis.fr/encyclopedie/taux-d-interet/5-les-liaisons-internationales-de-taux-d-interet/http://www.universalis.fr/encyclopedie/taux-d-interet/2-les-taux-d-interet-a-court-terme-et-la-politique-monetaire/http://www.universalis.fr/encyclopedie/taux-d-interet/4-les-spreads-de-taux-d-interet/http://www.universalis.fr/encyclopedie/taux-d-interet/3-les-taux-d-interet-a-long-terme/http://www.universalis.fr/encyclopedie/taux-d-interet/1-taux-d-interet-reels-et-nominaux/http://www.universalis.fr/boutique/http://www.universalis.fr/identification/motdepasse/http://www.universalis.fr/encyclopedie/taux-d-interet/3-les-taux-d-interet-a-long-terme/

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    Sur un placement à court terme (moins d'un an), une méthode souvent utilisée

    consiste à prendre le dernier chiffre d'inflation publié. À plus long terme, cette

    hypothèse n'est guère viable, on peut lui préférer une moyenne des taux d'inflation

    observés sur les années précédentes ou les résultats d'un modèle prenant en

    compte l'ensemble de l'information d isponible.

    Les taux d'intérêt réels comportent nécessairement un élément d 'incertitude lié à

    l'anticipation d'inflation. Les erreurs dans les anticipations peuvent entraîner des

    déboires pour les épargnants si l'inflation augmente brusquement pendant la durée

    du placement, ou de bonnes surprises dans le cas inverse.

    •  La conception néo-classique du tauxd'intérêt réelDans la théorie néo-classique (Eugen von Böhm-Bawerk, William Stanley Jevons,

    Irving Fisher), le taux d'intérêt réel a un rôle crucial, car il permet d'équilibrer l'épargne

    et l'investissement. Pour financer l'économie, un certain nombre d'agents, les

    épargnants, doivent accepter de prêter à d'autres agents, qui désirent dépenser 

    pour investir. D'un côté, le taux d'intérêt réel a pour fonction de rémunérer les

    épargnants en échange de leur renoncement à la consommation présente. Il est

    donc justifié par une « préférence pour le présent » liée elle-même à l'incertitude sur 

    la durée de vie humaine. Plus le taux d'intérêt réel est élevé, et plus les épargnantssont prêts à différer leur consommation aujourd'hui pour consommer davantage à la

    période suivante. L'épargne est donc une fonction positive du taux d'intérêt réel. De

    l'autre côté, les emprunteurs acceptent de payer un intérêt car ils prévoient un

    rendement de leur investissement, qui est supérieur au taux d'intérêt versé. Plus le

    taux d'intérêt est élevé, moins il y a de projets d'investissement considérés comme

    rentables après l'emprunt. L'investissement dépend donc négativement du taux

    d'intérêt réel. Le taux d'intérêt réel se détermine ainsi au croisement entre les deux

    courbes d'épargne et d'investissement : il doit être assez élevé pour attirer les

    épargnants et assez bas pour ne pas décourager les investisseurs.

    Dans cette approche, le taux d'intérêt nominal est une simple résultante du tauxd'intérêt réel, auquel on ajoute le taux d 'inflation. Le taux d 'inflation lui-même est

    déterminé indépendamment par la croissance de l'offre de monnaie.

    Il est peu contestable que les décisions d'emprunt dépendent davantage du taux

    d'intérêt réel que du taux d'intérêt nominal. Si les taux réels sont bas, voire négatifs,

    les agents sont incités à s'endetter ; à l'inverse, des taux d'intérêt réels élevés ont

    tendance à décourager l'emprunt. Cependant, il est plus discutable de relier la

    décision d'épargne au taux d'intérêt. Les raisons d'épargner ne tiennent pas

    nécessairement au taux d'intérêt. Il peut s'agir d'une épargne dite de « précaution »

    destinée à se prémunir contre les aléas de l'existence comme le chômage. Dans ce

    cas, l'épargne ne dépend pas du taux d'intérêt réel, mais seulement du revenu,

    comme le pensait John Maynard Keynes. La conception du taux d'intérêt est alorsbien différente.

    •  L'approche keynésienne du taux d'intérêtnominalDans la théorie keynésienne, c'est le taux d'intérêt nominal qui est le plus important,

    et le taux d'intérêt réel n'en est qu'une résultante. Les ménages décident par 

    précaution d'allouer une partie de leur revenu à l'épargne, sans prendre en compte

    le niveau du taux d'intérêt. Ils cherchent ensuite des placements sûrs, qui leur 

    permettent d'en disposer le moment voulu. Dans cette recherche, ils manifestent

    toujours une « préférence pour la liquidité », sachant qu'un placement « liquide » est

    disponible à tout moment, sans risque de perte en capital. En l'absence de tauxd'intérêt, les épargnants se tourneraient spontanément vers la forme ultime de la

    liquidité, qui est la monnaie fiduciaire (billets et pièces) ; cela conduirait à une

    thésaurisation, néfaste à l'économie. Les taux d'intérêt sont là pour les en dissuader 

    et les inciter à diriger leur épargne vers des formes plus productives pour la société.

    http://www.universalis.fr/encyclopedie/john-maynard-keynes/

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    Plus le taux d'intérêt est élevé, plus les agents acceptent de renoncer à leur 

    préférence pour la liquidité, pour acquérir des titres.

    Dans cette conception, le taux d'intérêt se forme dans la sphère monétaire et

    financière, et non dans la sphère réelle. Il résulte de l'arbitrage entre monnaie et

    titres, la demande de monnaie dépendant négativement du taux d'intérêt. Le

    contrôle de l'offre de monnaie permet donc de régler le taux d'intérêt. En effet, si

    l'offre de monnaie augmente, Keynes supposant à l'inverse des néo-classiques qu'il

    n'y aura guère de variations de prix à court terme, l'équilibre entre offre et demande

    de monnaie se rétablira par une baisse des taux d'intérêt, qui rendra les titres moinsattrayants par rapport à la monnaie (et éventuellement aussi par une hausse de la

    demande). Cette conception monétaire du taux d 'intérêt a maintenant triomphé, au

    moins pour expliquer la formation des taux d'intérêt à court terme. D'où l'importance

    de la politique monétaire dans la fixation de ces taux d'intérêt.

    2.  Les taux d'intérêt à court terme et la politiquemonétaireL'essentiel de la politique monétaire des banques centrales consiste à contrôler les

    taux d'intérêt sur le marché monétaire. Comme les liquidités échangées sur ce

    marché le sont sur des périodes très courtes (principalement à moins de trois mois),

    les taux d'intérêt à court terme sont ainsi déterminés par les banques centrales.

    •  Les taux du marché monétaireLa première fonction du marché monétaire est de permettre aux institutions

    financières d'obtenir le refinancement en liquidité ou « monnaie centrale »

    nécessaire à leur activité. Cette « monnaie centrale » répond à trois besoins : faire

    face à leurs obligations de réserves obligatoires, aux retraits en billets de leur 

    clientèle et à la compensation entre banques dans le système des paiements

    interbancaires. Les banques centrales interviennent sur le marché interbancaire de

    façon à fournir cette liquidité aux banques.

    Par exemple, la Banque centrale européenne (B.C.E.) intervient principalement dedeux manières : soit en accordant (ou en acceptant) des prêts à la demande des

    banques, dans le cadre des « facilités permanentes », soit en conduisant des

    opérations dites d'open market , qui visent à gérer globalement la liquidité bancaire.

    Les taux directeurs de la B.C.E. correspondent à ces deux types d'intervention. Ces

    taux fixes sont déterminés par la banque centrale et leur changement constitue une

    décision importante de politique monétaire.

    Les facilités permanentes permettent aux banques d'emprunter (ou de déposer) des

    fonds auprès de la banque centrale à un taux fixé à l'avance par la banque centrale

    de manière discrétionnaire. Pour obtenir de la liquidité, les banques ont recours aux

    facilités de prêts. Comme leur montant n'est pas contingenté et que toutes les

    banques peuvent les utiliser, leur taux constitue un plafond pour les taux d'intérêt

    interbancaire du marché au jour le jour, dit Eonia (european overnight index 

    average). De même, comme il existe des facilités de dépôts non contingentées, leur 

    taux d'intérêt forme un plancher pour le marché interbancaire au jour le jour. Ainsi les

    taux des facilités permanentes fixent les bornes d'un corridor dans lequel évoluent

    les taux interbancaires.

    Les interventions des banques centrales sur l'open market prennent principalement

    la forme de prises en pension (ou repurchase agreements ou repo). Par les prises

    en pension, le prêteur fournit temporairement des liquidités contre des titres, qui sont

    restitués à l'emprunteur à l'échéance. Ces opérations sont réalisées par appel

    d'offres, les fonds étant alloués aux banques proposant les taux d'intérêt les plusélevés. Le taux directeur de la B.C.E. est le taux de soumission minimal à ces appels

    d'offre. C'est un taux fixe, dont les variations sont décidées lors d'un Conseil des

    gouverneurs, en raison de la situation économique. Aux États-Unis, le taux des fonds

    fédéraux (federal funds) joue un rôle analogue. La décision de faire varier ce taux est

    http://www.universalis.fr/encyclopedie/monnaie-theorie-economique-de-la-monnaie/http://www.universalis.fr/encyclopedie/banque-centrale-europeenne/

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    financiers y placent leurs fonds, en espérant un rendement plus élevé que sur le

    court terme.

    •  Le lien entre taux d'intérêt et prix desobligationsUne obligation est un titre de dette émis à maturité longue, par exemple 10 ou

    20 ans, et qui rapporte chaque année un intérêt dit « coupon ». Le coupon versé

    dépend des taux d'intérêt du marché au moment de l'émission. Lorsque les taux

    d'intérêt se modifient, le prix de l'obligation fluctue. Supposons une obligation devaleur faciale de 100 euros, de maturité de 10 ans par exemple, qui donne droit à

    recevoir un versement de 5 euros par an : son taux de rendement à l'émission est

    donc de 5 p. 100. Supposons que peu après l'émission, le taux d'intérêt des

    obligations à 10 ans ait augmenté, si bien que les emprunteurs doivent maintenant

    proposer un taux de 6 p. 100 pour arriver à lever des fonds. Notre obligation devient

    alors moins intéressante pour les épargnants, et sa revente sur le marché

    secondaire est soumise à une décote. Au lieu de valoir 100 euros comme

    précédemment, son prix baissera de façon à ce que son achat aujourd'hui procure

    exactement le même rendement que les 6 p. 100 du marché. Les prix des

    obligations dépendent donc négativement des taux d'intérêt et varient continûment

    de façon à ajuster exactement les rendements aux conditions de l'ensemble du

    marché. Ces conditions dépendent de l'arbitrage avec les marchés de court terme.

    •  La théorie des anticipationsL'évaluation des prix d'actifs repose toujours sur le principe de l'arbitrage. L'arbitrage

    est une opération qui vise à réaliser un profit en tirant parti de la d ifférence entre les

    rendements attendus sur les différents placements. En l'absence d'aversion pour le

    risque, ces opérations pratiquées par un grand ensemble d'agents conduisent à

    égaliser les rendements attendus entre les différents actifs. Si un placement était

    considéré plus rentable qu'un autre, tous les agents se le procureraient, ce qui ferait

    monter son prix et baisser son rendement, jusqu'à rétablir la parité.

    Il en est de même entre le taux des obligations et les taux courts. Considérons lerendement d'une obligation d'un État, dont le risque de non-remboursement est

    négligeable, et des agents neutres vis-à-vis du risque. Dans ce cas, le rendement

    annuel d'une obligation de maturité n années doit être égal au rendement moyen

    anticipé obtenu en plaçant la même somme à court terme pendant n années

    consécutives.

    Dans cet arbitrage, un terme est connu aujourd'hui – le taux de rendement de

    l'obligation sur n années, mais l'autre est inconnu : personne ne sait en effet ce que

    sera le taux à court terme dans les prochaines années. Ce terme doit donc être

    anticipé. Ainsi, le taux d'intérêt d'une obligation à n années est égal à la moyenne

    des taux à 1 an anticipés pour les n années suivantes.

    Ce raisonnement est valable à toutes les maturités et toutes les périodes : un

    placement à 1 an doit aussi rapporter le même rendement anticipé qu'un placement

    renouvelé sur le marché monétaire chaque mois pendant un an. Comme les taux

    d'intérêt à court terme sont déterminés par la politique monétaire, les anticipations

    des taux à court terme reviennent à prévoir ce que sera la politique monétaire dans

    les périodes futures. Les intervenants de marchés suivent donc assidûment les

    déclarations des banques centrales, pour décrypter leur stratégie future.

    •  La prime de termeSi on lève l'hypothèse de neutralité vis-à-vis du risque, il ne suffit plus d'égaliser les

    rendements espérés des différents placements, il faut aussi compenser le risque

    supporté par les épargnants. Or, même pour une obligation sans risque de défaut, le

    détenteur du titre supporte un risque, puisque la valeur de son placement varie selon

    le taux d'intérêt. Dans ce cadre, le taux d'intérêt d'une obligation à n années est bien

    égal à ce que nous avons dit précédemment – la moyenne des taux à 1 an sur 

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    lesn années suivantes – mais il lui faut ajouter une « prime de terme » positive.

    La prime de terme compense l'investisseur contre le risque lié à la durée

    d'immobilisation de ses fonds. Elle augmente donc avec la maturité du placement.

    Elle peut aussi dépendre de la volatilité des taux d'intérêt, qui accroît le risque de

    taux. Dans la réalité, la prime de terme est difficile à mesurer, car elle n'est pas

    directement observable, puisque les anticipations ne le sont pas. Son existence

    même a été remise en question au début des années 2000 aux États-Unis, car les

    taux longs y sont restés étonnamment bas par rapport aux taux courts .

    •  La courbe des tauxLa « structure par terme » des taux d'intérêt est définie par l'ensemble des taux

    observés à un moment donné pour une même catégorie d'emprunt sur toutes les

    maturités proposées. Elle est illustrée visuellement par la « courbe des taux »,

    construite en mettant en abscisse les maturités, de 1 jour à 30 ans par exemple, et

    en ordonnée les taux d'intérêt à ces différentes maturités. On peut la tracer pour un

    emprunteur donné (par exemple un État) ou en moyenne sur un ensemble de titres.

    Dans le cas standard, où peu de variations de taux d'intérêt sont attendues, le taux

    d'intérêt à long terme est plus grand que le taux d'intérêt à court terme en raison de

    l'existence d'une prime de terme positive. La forme standard de la courbe des tauxest donc croissante. Il peut arriver, cependant, qu'elle soit décroissante, les taux

    longs étant inférieurs aux taux courts. On parle alors de courbe « inversée ».

    Certains travaux ont montré qu'une courbe des taux inversée est un signe

    annonciateur d'une récession économique. En effet, elle témoigne d 'une anticipation

    de baisse des taux courts. Or les baisses de taux courts sont généralement

    pratiquées par les banques centrales pour tenter de contrer les récessions.

    •  Les dérivés de taux d'intérêtLes marchés dérivés de taux permettent de se couvrir contre le risque de variation

    des taux d'intérêt, ou de spéculer sur leur évolution future. Les plus simples sont les

    contrats à terme de taux d'intérêt. Comme tous les contrats à terme, ils consistent àfixer aujourd'hui le prix (ici le taux d'intérêt) demandé pour une transaction future. Les

    taux à terme correspondent aux taux anticipés par les agents pour les périodes

    futures. Ils sont liés à la courbe des taux, puisque celle-ci reflète aussi les

    anticipations. Il existe deux types d'instruments sur les taux à terme : les contrats de

    taux d'intérêt à terme (aussi appelés forward rate agreements ou F.R.A.) et

    lesfutures. Les futures sont les plus importants, car ce sont des contrats

    standardisés. Les swaps de taux d'intérêt sont aussi des instruments très utilisés par 

    les entreprises pour obtenir de meilleures conditions d 'emprunt. Ils consistent à

    échanger les conditions d'un emprunt à taux variable et à taux fixe.

    4.  Les « spreads » de taux d'intérêtLes taux d'intérêt appliqués aux emprunts des entreprises sont généralement

    différents de ceux consentis aux États. Ils incorporent une prime de risque

    supplémentaire, ou spread , qui varie selon la fiabilité des emprunteurs.

    Le spread peut être défini comme l'écart entre le taux d'intérêt d'un emprunt donné et

    un taux dit de référence sur la même maturité. Il compense le risque de défaut de

    l'emprunteur, c'est-à-dire le risque que l'emprunt ne soit pas servi aux conditions

    prévues dans le contrat.

    •  Le taux de référence du marchéLes taux de référence, ou taux sans risque, dans une monnaie donnée, sont

    généralement ceux des emprunts d'État. Les États sont, en effet, considérés commeles emprunteurs les plus sûrs du marché, lorsqu'ils s'endettent dans leur propre

    monnaie. En effet, la probabilité pour que les emprunts d'État en monnaie locale ne

    soient pas remboursés est faible, puisqu'en cas de menace d'insolvabilité, un État

    peut faire appel à l'impôt, voire demander à la banque centrale de le renflouer pour 

    http://www.universalis.fr/encyclopedie/recession/

  • 8/9/2019 TAUX D'INTÉRÊT, Taux d'Intérêt Réels Et Nominaux - Encyclopædia Universalis

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    26/1/2015 TAUX D'INTÉRÊT, Taux d' intérêt réels et nominaux - Encyclopædia Universalis

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    éviter la crise. Ainsi, les États bénéficient généralement des taux d'intérêt les plus bas

    du pays lorsqu'ils s'endettent dans leur propre monnaie. Leurs taux servent de

    référence aux autres emprunteurs. Le taux des obligations d'État est considéré

    comme le taux de référence sur le marché obligataire, celui des bons du Trésor, pour 

    les emprunts à court terme.

    Lorsqu'un État s'endette en devises, au contraire, son taux n'est plus une référence.

    L'histoire récente est ponctuée de crises, où des États font défaut sur leur dette en

    devises (par exemple, l'Argentine au début des années 2000). L'État empruntant en

    devises se voit donc appliquer un spread de taux, le taux de référence étant alorscelui de l'État émetteur de la devise. Le taux des obligations de l'État américain sert

    ainsi de référence au calcul des taux d'intérêt payés par les pays émergents, pour 

    leurs emprunts en dollars.

    •  Le risque de défautLe « défaut » d'un emprunteur est défini soit par le retard ou l'absence de paiement

    des intérêts ou du principal, soit par un rééchelonnement ou une restructuration de la

    dette imposés aux créditeurs. Dans tous ces cas, la créance est fortement

    dévalorisée. Comme le spread compense le risque de défaut, plus le défaut est

    probable, plus le spread est élevé.

    Le spread dépend donc positivement de la probabilité de défaut. Il dépend aussi de

    la perte encourue en cas de défaut, ou du « taux de recouvrement ». En effet, en

    cas de défaut, la valeur de la créance ne tombe pas à zéro. Une partie de la dette

    peut être recouverte, soit au moment de la liquidation de l'entreprise, soit sur le

    marché secondaire, hautement spéculatif, des créances en défaut. Au total, le

    rendement sur un placement risqué est égal soit au taux de recouvrement s'il y a

    défaut, soit à son taux d'intérêt, sinon. Si on fait la moyenne entre ces deux

    situations, le rendement moyen du placement « dit espéré », n'est donc pas égal au

    taux d'intérêt affiché sur l'emprunt, mais lui est inférieur.

    Comme tous les prix d'actifs, le taux d'intérêt sur un emprunt risqué et le taux sans

    risque sont liés par les lois de l'arbitrage. Les rendements espérés sur les deuxplacements sont donc égaux, pour les mêmes maturités, en l'absence d'aversion au

    risque. Avec ce raisonnement, on trouve que le spread est à peu près égal à la

    probabilité de défaut de l'emprunteur multipliée par la perte encourue en cas de

    défaut (elle-même égale à 1 moins le taux de recouvrement).

    •  Le rôle des agences de notationLe taux d'intérêt dépend donc du risque de défaut de l'emprunteur. Or évaluer ce

    risque demande du temps et des ressources, ce qui est hors de portée de la plupart

    des investisseurs. C'est pourquoi les investisseurs s'en remettent à des organismes

    indépendants, les agences de notation. Leur rôle est d'évaluer le risque de défaut

    des emprunteurs présents sur les marchés internationaux, que ce soient les grandesentreprises ou les États. Les trois principales sont Standard & Poors' et Moody's, les

    grandes agences américaines créées au début du XXe siècle, auxquelles s'ajoute

    une agence européenne, Fitch, créée à la fin des années 1990. Bien qu'elles soient

    régulièrement critiquées pour leurs erreurs d'évaluation, leur notation est

    déterminante dans la formation du spread de taux. L'emprunteur noté AAA, qui

    présente un risque de défaut minimal, peut lever des fonds à un taux d'intérêt bien

    inférieur à celui appliqué à des emprunteurs moins bien notés. Les écarts entre les

    taux d'intérêt sur les différentes notations ne sont pas fixes, mais fluctuent au cours

    du temps selon les conditions du marché et l'aversion pour le risque des

    investisseurs.

    5.  Les liaisons internationales de taux d'intérêtLes arbitrages sur les marchés internationaux conduisent à égaliser les rendements

    attendus des placements (et des emprunts) sur les différentes monnaies. Par 

    exemple, des placements en euro, en dollar ou en peso mexicain ont théoriquement

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    26/1/2015 TAUX D'INTÉRÊT, Taux d' intérêt réels et nominaux - Encyclopædia Universalis

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    Pour citer cet article

    Virginie COUDERT, « TAUX D'INTÉRÊT  », Encyclopædia Universalis [en ligne], consulté le 26 janvier 2015. URL : http://www.universalis.fr/encyclopedie/taux-d-interet/

    Taux de change

    Classification thématique de cet article :

    un rendement attendu équivalent.

    •  La parité des taux d'intérêt non couverteConsidérons l'arbitrage entre deux placements à un an sans risque de défaut sur 

    deux monnaies, l'euro ou le dollar. Un investisseur européen, par exemple, peut

    placer ses fonds en euros, ce qui lui rapporte le taux d'intérêt sur l'euro. Il peut aussi

    décider d'investir en dollar en prenant un risque de change. Cette option sera

    particulièrement rentable si le dollar s'apprécie sur la période. Son placement lui

    rapporte alors le taux d 'intérêt sur le dollar plus l'appréciation du dollar vis-à-vis del'euro sur la période (ou moins sa dépréciation). Comme l'arbitrage égalise les

    rendements anticipés entre les deux placements, l'écart de taux d'intérêt entre les

    deux monnaies doit compenser les variations attendues du change. Le taux d'intérêt

    sur l'euro doit donc être égal au taux d'intérêt américain plus l'appréciation du dollar 

    anticipée sur la période.

    Cette relation est dite de « parité des taux d'intérêt non couverte », car elle porte sur 

    des placements sans couverture du risque de change. Elle est valable dès lors que

    les capitaux sont mobiles entre les pays et qu'il n'y a pas d'aversion pour le risque.

    Elle relie l'ensemble des taux d'intérêt et des anticipations de taux de change entre

    les monnaies. La parité est une relation ex ante, portant sur des anticipations. Elle

    n'est jamais vérifiée ex post, car la variation des taux de change est toujoursdifférente de l'anticipation qui en était faite, ne serait-ce qu'en raison des nouvelles

    qui surviennent en cours de période. Les conséquences de la parité des taux

    d'intérêt non couverte sont bien différentes en change fixe et en change flottant.

    •  Les conséquences en change fixe et enchange flottantDans les pays à taux de change fixe, les banques centrales doivent fixer le taux

    d'intérêt de façon à ajuster la parité. C'est le cas de petits pays, autour de la zone

    euro, comme les nouveaux membres de l'Union européenne. Par exemple, dans un

    pays qui fixe sa monnaie par rapport à l'euro, le taux d'intérêt doit être égal à celui de

    la zone euro plus la dépréciation anticipée du taux de change contre euro. Si le tauxde change fixe est parfaitement crédible, il suffit au pays d'adopter le même taux

    d'intérêt que l'euro. Si, comme cela est souvent le cas, les agents anticipent qu'il peut

    y avoir une dévaluation, le taux d'intérêt doit être fixé à un niveau supérieur à celui de

    la zone euro, pour compenser la dépréciation attendue. Dans les deux cas, la

    fixation des taux d'intérêt est complètement déterminée par la politique monétaire du

    pays dont la monnaie sert d'ancre et par les anticipations du marché. Elle est donc

    entièrement contrainte par l'objectif de change.

    Lorsque les changes sont flottants, au contraire, les taux d'intérêt sont fixés en

    fonction des objectifs internes, inflation et croissance. C'est le cas des grands pays,

    comme la zone euro, des États-Unis, du Japon. La parité des taux d'intérêt restevalable, mais c'est le taux de change qui s'ajuste aux variations des taux d'intérêt.

    Une hausse des taux d'intérêt dans un pays apprécie son taux de change, toutes

    choses égales par ailleurs, en attirant davantage de capitaux ; à l'inverse, une baisse

    des taux d'intérêt provoque une dépréciation de la monnaie.

    Virginie COUDERT 

    http://www.universalis.fr/encyclopedie/taux-d-interet/1-taux-d-interet-reels-et-nominaux/#http://www.universalis.fr/commun/affinite.php?nref=C072766http://www.universalis.fr/encyclopedie/taux-de-change/http://www.universalis.fr/classification/economie-et-gestion/marches-et-prix/marches/marche-des-changes/taux-de-change/http://www.universalis.fr/encyclopedie/change-les-regimes-de-change/

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    Politique du crédit

    Marchés obligataires

     

    AGENCES DE NOTATIONDans le chapitre "  Institutionnalisation des notations"

    AGIOS

    ALLAIS MAURICE (1911-2010)

    ANTICIPATIONS, économieDans le chapitre "Les modèles purement autorégressifs de formation des anticipations"

    BANQUE - La crise des subprimes et le système bancaireDans le chapitre "Déroulement de la crise"

     Afficher la liste com plète (55 références)

    « TAUX D'INTÉRÊT » est également traité dans :

     

    Voir aussi

     ACTIFS FINANCIERS  •  CHANGE FLOTTANT ou FLOTTEMENT MONÉTAIRE  •  CHANGES

    FIXES  • CONTRAT À TERME ou FUTURE  •  CRÉANCES & DETTES  •  CROISSANCE

    ÉCONOMIQUE  • ENDETTEMENT  •  ÉTATS-UNIS D'AMÉRIQUE

    économie  •  INTÉRÊT  •  KEYNÉSIANISME  •  MARCHÉ MONÉTAIRE  •  MARCHÉS À

    TERME  •  MARCHÉS DÉRIVÉS  •  NOTATION FINANCIÈRE  • OBLIGATION Bou rse  •  POLITIQUE

    MONÉTAIRE  •  RISQUE ÉCONOMIQUE  •  SPREAD économie financière  •  SWAP économie

    financière  •  TERME crédit bancaire  •  THÉORIE ÉCONOMIQUE NÉO-CLASSIQUE  •  TITRE banque etBourse

     

    BibliographieM. AGLIETTA, Macroéconomie financière, coll. Repères, La Découverte, Paris, 2004

    B ANQUE CENTRALE EUROPÉENNE, La Politique monétaire de la B.C.E. , 2004,www.ecb.int/pub/pdf/other/politiquemontaire2004fr.pdf 

     A. BÉNASSY-QUÉRÉ, L. BOONE & V. COUDERT, Les Taux d'intérêt , coll. Repères, La Découverte, 2003

    H. DE LA BRUSLERIE, Gestion obligataire, Economica, Paris

    F. MISHKIN, Monnaie, banque et marchés financiers, Pearson Education, 2004.

     

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