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Le Quotidien Mercredi 6 janvier 2021 - N°6175 - Prix : Algérie 30 DA — http://www.lexpressiondz.com — issn 1112-3397 — Directeur Fondateur : Ahmed Fattani Lire en page 24 LES CANARIS QUALIFIÉS AU PROCHAIN TOUR FOOTBALL DES MILLIARDS DE DOLLARS ET DES DIZAINES DE MILLIERS D’EMPLOIS DANS LE DOMAINE MINIER LES AMBITIONS «SOYEZ OFFENSIFS !» Le chef de l’Etat a donné instruction pour faciliter l’accès au foncier nécessaire à la domiciliation des investissements et la création de nouveaux postes d’emploi. Lire en page 2 l’article de Smail Rouha EN OR DE L’ALGÉRIE Lire en page 3 l’article de Brahim Takheroubt L e développement du secteur et l’intensification de l’extraction induiront un développement des industries chimique, métallurgique et électronique. Ils généreront un gain en devises en milliards de dollars et la création de dizaines de milliers de postes d’emploi. LES PROCÈS DES DÉTENUS DU HIRAK SE POURSUIVENT Relaxe pour certains et condamnation pour d’autres Lire en page 4 l’article de Mohamed Boufatah LA TUNISIE ESPÈRE LE DÉPLOIEMENT D’OBSERV A TEURS DE L ’ONU À SYRTE LA LIBYE ATTEND TOUJOURS L’ENVOYÉ SPÉCIAL Lire en page 17 l’article de Chaabane Bensaci LE PRÉSIDENT RÉUNIT LE HAUT CONSEIL DE SÉCURITÉ L’urgence d’une réponse économique Lire en page 2 l’article de Hocine Neffah BAISSE DE SA PRODUCTION DE 7,2 MILLIONS DE B/J L’OPEP+ ENTRETIENT LE SUSPENSE Lire en page 24 l’article de Mohamed Touati JUSTICE TEBBOUNE INCITE LES PATRONS À PLUS D’EXPORTATIONS

TEBBOUNE INCITE LES PATRONS À PLUS D ...TEBBOUNE INCITE LES PATRONS À PLUS D’EXPORTATIONS MERCREDI 6 JANVIER 2021 L e président de la République, Abdelmajid Tebboune, a accordé,

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  • Le Quotidien

    Mercredi 6 janvier 2021 - N°6175 - Prix : Algérie 30 DA — http://www.lexpressiondz.com — issn 1112-3397 — Directeur Fondateur : Ahmed Fattani

    Lire en page 24

    LES CANARISQUALIFIÉS AUPROCHAIN TOUR

    FOOTBALL

    DES MILLIARDS DE DOLLARS ET DES DIZAINESDE MILLIERS D’EMPLOIS DANS LE DOMAINE MINIER

    LES AMBITIONS

    «SOYEZ OFFENSIFS !»Le chef de l’Etat a donné instruction pour faciliter l’accès au foncier

    nécessaire à la domiciliation des investissements et la création de nouveaux postes d’emploi. Lire en page 2 l’article de Smail Rouha

    EN OR DEL’ALGÉRIE

    Lire en page 3 l’article de Brahim Takheroubt

    Le développement du secteur et l’intensification de l’extraction induiront un développement des industries chimique, métallurgique et électronique. Ils généreront un gain en devises en milliards de dollars et la création de dizaines de milliers de postes d’emploi.

    LES PROCÈS DES DÉTENUSDU HIRAK SE POURSUIVENT

    Relaxe pour certainset condamnation

    pour d’autres Lire en page 4 l’article de Mohamed Boufatah

    LA TUNISIE ESPÈRELE DÉPLOIEMENTD’OBSERVATEURSDE L’ONU À SYRTE

    LA LIBYEATTEND

    TOUJOURSL’ENVOYÉSPÉCIAL

    Lire en page 17 l’article de Chaabane Bensaci

    LE PRÉSIDENT RÉUNIT LE HAUTCONSEIL DE SÉCURITÉ

    L’urgence d’une réponseéconomique

    Lire en page 2 l’article de Hocine Neffah

    BAISSEDE SA PRODUCTION

    DE 7,2 MILLIONS DE B/J

    L’OPEP+ENTRETIENT

    LE SUSPENSELire en page 24 l’article

    de Mohamed Touati

    JUSTICE

    TEBBOUNE INCITE LES PATRONS À PLUS D’EXPORTATIONS

  • MERCREDI 6 JANVIER 2021

    LL e président de laRépublique, AbdelmajidTebboune, a accordé,hier, une audience aux repré-sentants des Confédération dupatronat. « Le président de laRépublique, AbdelmadjidTebboune, a reçu en audience,des représentants deConfédérations du patronatpour l’examen de questionsrelatives à la relance de l’écono-mie nationale », indique uncommuniqué de la présidencede la République. « À l’entamede cette audience, les présidentsdes Confédérations du patronatont exprimé leurs remercie-ments au président de laRépublique pour leur associa-tion à la concrétisation du plande relance économique, et leursvoeux de santé et de réussitedans l’accomplissement de seshautes missions au service dupeuple et de la patrie », ajoutela même source. Après avoirdonné la parole aux représen-tants des Confédérations etécouté leurs exposés exhaustifssur la situation de leurs activi-tés industrielles et écono-miques, le président de laRépublique a donné des orien-tations à l’effet de soutenir uneforte impulsion économique àmême d’augmenter la produc-tion nationale dans les secteurspublic et privé, et préserver les

    postes d’emploi dans les diffé-rents secteurs économiques etindustriels. D’autant, a-t-il sou-ligné, que « l’amélioration nota-ble de la situation sanitaire està même d’impulser la dyna-mique économique, notammentdans les domaines en lien avecle quotidien du citoyen ». Parailleurs, le chef de l’Etat a sou-ligné la nécessité de poursuivre« l’amélioration, le développe-ment et la diversification de la

    production agricole » afin, pré-cise-t-il, d’ « englober les pro-duits actuellement importés,comme la poudre de lait, lesviandes, l’huile et les alimentsde bétail ».

    Lors de cette rencontre, lechef de l’Etat a exhorté leschefs d’entreprise à être plus« offensifs » sur le marché inter-national avec des produitsnationaux à forte valeur ajou-tée. Dans ce sens, Abdelmadjid

    Tebboune a incité les présents à« lancer l’exportation des pro-duits fabriqués localement, afind’atteindre l’objectif fixé pourl’année 2021 d’une hausse de 2 à 3 milliards USD et de 4 milliards USD d’exportations,hors hydrocarbures, en accor-dant un intérêt particulier àl’exportation vers les pays afri-cains et à la création de succur-sales de banques algériennes ».Dans ce cadre, le président de la

    République a ordonné au sec-teur bancaire de jouer « un rôleplus efficace pour soutenir laproduction nationale, faciliterla tâche aux investisseurs natio-naux », en éradiquant « toutesles formes de bureaucratie etles procédures lentes » quientravent l’économie nationale.

    Il a également souligné lanécessité d’accélérer la numéri-sation du secteur financier, enparticulier les Domaines, lesimpôts, les douanes, afin deparvenir à la transparence detoutes les transactions.Abordant la question du foncier,le président Tebboune a donnédes instructions pour « la prisede toutes les mesures indispen-sables », et cela, aussi bien auniveau « central que local »,afin, précise le communiqué dela Présidence, de faciliter« l’accès au foncier nécessaire àla domiciliation des investisse-ments et la création de nou-veaux postes d’emploi » à tra-vers l’ensemble du territoirenational. Pour le présidentTebboune, l’avenir de l’écono-mie nationale réside dans ledéveloppement d’une industrieconcurrentielle, une agricul-ture diversifiée et un secteurtertiaire développé, en tantqu’alternative réelle et durablepour sortir de la dépendanceexcessive aux hydrocarbures.

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    TEBBOUNE INCITE LES PATRONS À PLUS D’EXPORTATIONS

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    LL e président de la République,Abdelmadjid Tebboune, a présidéle Haut Conseil de Sécurité.Depuis son retour au pays après saconvalescence, il multiplie les réunionset des consultations. La situation poli-tique et sécuritaire est délicate, c’est unesituation d’urgence qui impose des atti-tudes et des démarches urgentes. Aprèsavoir présidé la réunion de Conseil desministres, Abdelmadjid Tebboune s’estréuni avec les responsables dont la mis-sion constitue une importance capitaledans la conjoncture actuelle que tra-verse le pays. Rien n’a filtré en matièred’enjeux sécuritaires qui se trament ànos frontières, hormis les aspectsconcernant la question économique,même si celle-ci constitue la pierre d’a-choppement en termes de Sécuriténationale pour les nations qui aspirent àavoir un rôle prépondérant sur l’échi-quier international. La réunion qui vientau point nommé, s’est axée sur « l’éva-luation de la situation générale, notam-ment politique et économique, ainsi queles derniers développements dans l’envi-ronnement régional direct et internatio-nal », a précisé le communiqué de la pré-sidence de la République. Le volet éco-nomique a eu la part du lion dans cetteréunion du Haut Conseil de Sécurité.Surtout que la crise sanitaire majeure ainflué sur la vie économique et sociale.Dans ce sens, la réunion du HCS s’estfocalisée sur « les points inscrits à l’or-

    dre du jour, le président de laRépublique a instruit la prise de toutesles mesures nécessaires à l’effet du sou-tien à une forte impulsion économique,notamment après la stagnation induitepar la Covid-19 et la chute des prix dupétrole, et la mise en place d’un Pland’encouragement et d’incitation endirection des producteurs en associantles secteurs, privé et public », et d’ajou-ter « je salue les efforts déployés pour lapréservation de la stabilité généraledans un environnement régional tenduet très complexe », mentionne-t-on.

    Dans le même sillage, le président dela République a insisté sur la vigilanceau niveau de nos frontières au vu de cequi se trame au niveau régional et notrevoisinage.

    À ce propos, Abdelmadjid Tebboune arappelé lors de la réunion du HautConseil de Sécurité que « le maintien dela vigilance à tous les niveaux afin depermettre à l’Algérie d’enclencher lesétapes importantes à venir en adéqua-tion avec les défis de l’année2021, à lalumières des développements inéditssurvenus récemment dans la région, etparticulièrement dans l’espace régionalvoisin », souligne-t-on. La réunion duHaut Conseil de Sécurité vient dans uneconjoncture très délicate, les effets de lapandémie de la Covid-19 sont drastiquessur l’économie nationale et le voletsocial. C’est dire que la Sécurité natio-nale est indissociable de l’économie, saperformance et sa compétitivité au plannational et international comme pour-voyeuse de sécurité et de richesse à la

    fois. La réunion se veut comme unesorte de message répondant à uncontexte qui n’est pas du tout reluisantqui au plan économique et social qui auplan de la sécurité à nos frontières où lasituation est en train de prendre uneautre tournure sur le plan de la géopoli-tique régionale et internationale. Il estindéniable de jumeler les approches enmatière de Sécurité nationale où le fac-teur économique devrait avoir la placede choix dans les politiques stratégiquesqui font office d’une priorité majeurepour l’Etat. Le défi économique est laseule démarche en mesure de permettre

    au pays de sortir de sa léthargie globaleet donner plus de force à la sécuritécomme doctrine inséparable de la notionde la souveraineté.

    La souveraineté économique est lamère de toutes les souverainetés et parricochet, le pilier, voire la pierre angu-laire de la Sécurité nationale. Le proces-sus politique en cours que travers lepays est irréversible, cela engage tout unEtat et ses instituions pour réussir lechallenge de la relance et du redéploie-ment économique comme matrice de lasouveraineté et de la sécurité nationales.

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    LE PRÉSIDENT RÉUNIT LE HAUT CONSEIL DE SÉCURITÉ

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    de force à la sécurité comme doctrine inséparable de la notion de souveraineté.

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    regardant surla situation

    économique

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    L’actualité2

  • MERCREDI 6 JANVIER 2021 L’actualité

    LL’’EEDDIITTOORRIIAALLLLeess ssuubbvveennttiioonnss eettllaa jjuussttiiccee ssoocciiaallee

    E quation. Dans six mois, les subven-tions, dans notre pays, passeront desproduits aux ménages. C’est le minis-tre des Finances, Aymen Abderrahmane, quien a fait l’annonce lundi dernier. «Il n’est pasnormal que les catégories aisées acquièrentles produits subventionnés au même prixque les citoyens à faible revenu», a-t-ildéclaré au forum de la Chaîne I de la radioalgérienne. À la bonne heure ! Sortir de cetteinjustice est impératif. Ce qui a empêché,jusque là, le basculement des subventionsvers les plus démunis c’est leur identifica-tion. Aujourd’hui, la solution existe avec lanumérisation des secteurs vitaux. Commel’état civil, la Cnas, les impôts, les Domaines,etc. Il y a eu un retard dans ce domaine. Ildoit être rattrapé. Pour ne plus voir des gensen 4/4 garer devant une boulangerie et enressortir les bras chargés de pains à 10 DApièce. C’est l’exemple le plus frappant et leplus choquant. La liste des produits subven-tionnés est longue. Elle est si longue qu’elleva coûter au budget de l’Etat, pour 2021, labagatelle de 17 milliards de dollars. Oui dedollars ! L’annonce est toujours du ministredes Finances. Comparée à celle du ministrede l’Energie, Abdelmadjid Attar, qui, à l’APNlors du débat sur le PLF 2021, avait estiménos recettes pétrolières pour l’année 2020 à23,5 milliards de dollars. Si on y ajoute nosbesoins en importations qui sont de l’ordrede 28 milliards de dollars, toujours selon leministre des Finances, un simple calculdémontre la situation intenable danslaquelle nous nous trouvons. Impossible dedépenser plus que ne le permettent nos res-sources. À moins d’aller tendre la main auFMI et courir le risque d’y perdre le bras.Ceci dit et puisqu’il est établi que seule l’i-dentification permet le recours à une justicesociale, il faut travailler d’arrache-pied dansce sens. Mettre la pression pour numérisertout ce qui peut l’être. La révolution numé-rique qui s’est imposée au monde entierdans les années 80 du siècle dernier, lèseaujourd’hui les pays, comme le nôtre, quisont restés à la traîne. Sauf que, n’étant pasau point zéro, on peut très vite combler ledéficit. Des avancées, comme le récentretrait en ligne des documents de l’état civil,le prouvent. Une fois la numérisation réali-sée et la connexion des institutions opérée,la subvention pourra facilement être bascu-lée des produits aux citoyens les plus dému-nis. Pour une véritable justice sociale !

    Z.M.

    LL eess cchhiiffffrreess aavvaannccééss,, hhiieerr,, ppaarr lleemmiinniissttrree ddeess MMiinneess MMoohhaammeeddAArrkkaabb,, lloorrss ddee ssoonn ppaassssaaggee,, ssuurrlleess oonnddeess ddee llaa RRaaddiioo nnaattiioonnaallee pprrééffii--gguurreenntt dd’’uunn eennggaaggeemmeenntt ddeess ppoouuvvooiirrssppuubblliiccss àà rreemmuueerr llaa tteerrrree eett qquuiitttteerr llaappoossttuurree aatttteennttiissttee qquuii aa pprréévvaalluujjuussqquuee--llàà.. IIll ééttaaiitt tteemmppss.. ÀÀ ttrraavveerrss lleessrreessssoouurrcceess mmiinniièèrreess,, iill yy aa ddee rrééeelllleessppeerrssppeeccttiivveess ppoouurr rreellaanncceerr ll’’aaccttiivviittééééccoonnoommiiqquuee,, ddeess aammbbiittiioonnss eenn oorr ppoouurrll’’AAllggéérriiee..

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    Le sous-sol algérien regorge de minerais

    DES MILLIARDS DE DOLLARS ET DES DIZAINESDE MILLIERS D’EMPLOIS DANS LE DOMAINE MINIER

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    de 3,5 milliards de tonnes de réserves.

    RR evenant sur le lancement des tra-vaux pour l’exploitation minièrede Ghara Djebilet, le ministre desMines, Mohamed Arkab, a tenu à expli-quer lors de son passage, hier, sur lesondes de la Chaîne 3, que «l’on est enphase d’exécution du programme pourl’exploitation de ce gisement qui abriteprès de 3,5 milliards de tonnes de réser-ves. Le cahier des charges est ficelé etnous avons identifié la problématique dephosphorisation qu’il y avait sur ce gise-ment, avec notre partenaire étranger etnous avons relevé le défi de lancer l’opé-ration et les travaux avant la fin du moisde janvier». À ce sujet, le ministre pré-cise que le temps est compté et que lesinstructions du président de la

    République sont claires, «nous sommestenus d’atteindre l’objectif à court termed’une production de 12 millions de ton-nes de minerai de fer nécessaire pourcouvrir la production nationale, qui estde 7 millions de tonnes, et satisfaire lesbesoins de l’exportation».

    Dans le détail, selon le ministre, lecomplexe de Ghar Djebilet, produiradeux types de produits pour lesquels 12partenaires sont fortement intéressés, àsavoir, le concentré de fer, utilisé dansles grands complexes sidérurgiques, telsque le complexe sidérurgique d’ElHadjar et la poudre de fer utilisée dansles aciéries. Par ailleurs, en matière decréation d’emplois, Arkab, parle de 3000emplois en phase construction et unmillier d’emplois dans la phase exploita-tion.

    S’exprimant sur les projets d’exploi-

    tation du phosphate, dont les gisementssont estimés à 2 milliards de tonnesextensibles, le ministre des Mines, a faitsavoir que «l’appel à manifestation d’in-térêt, est maturé et fin prêt. Il s’agit deplusieurs projets répartis sur troiszones, à savoir Tébessa, Annaba et SoukAhras, qui permettront la production defertilisants, d’acide sulfurique et d’acidephosphorique.

    Ce qui permettra de créer plus de6000 emplois en phase de construction,et 1600 en exploitation». Des projets qui,selon, le ministre, vont réanimer cesrégions, et relancer l’activité écono-mique, dans un temps très court, quis’inscrira dans l’exercice du 1er trimes-tre de 2021.

    Interrogé sur le choix des partenai-res, et sur l’éventualité de travailleravec des bureaux d’études internatio-

    naux, pour éviter les erreurs du passé etles arbitrages, Arkab assure que «legroupe minier travaille avec une équiped’experts spécialisés dans le domaine etavec deux cabinets juridiques d’étudesalgériens, qui encadrent cette partie duprojet à travers des consultations régu-lières».

    Mettant en avant l’ultime objectif deréduire, voire éradiquer la facture d’im-portation de ces minerais, le ministredes Mines, évoque la faiblesse d’exploi-tation des produit non ferreux, tels quele marbre, soulignant la présence d’unequarantaine de gisements de marbre etde granit considérés parmi les meilleu-res qualités dans le monde, dontl’Algérie importe, environ 500.000 ton-nes, pour un montant estimé à 200 000 millions de dollars.

    AA..AA..

    � AALLII AAMMZZAALL

  • MERCREDI 6 JANVIER 2021L’actualité4

    LES PROCÈS DES DÉTENUS DU HIRAK SE POURSUIVENT

    RReellaaxxee ppoouurr cceerrttaaiinnss eett ccoonnddaammnnaattiioonn ppoouurr dd’’aauuttrreess DDEESS VVEERRDDIICCTTSS sont tombés dans plusieurs tribunaux et cours de justice dans différentes wilayas du pays.

    LL e tribunal de SidiM’hamed a rendu, hier,son verdict dans l’affairedes manifestants du 5 octobredernier à Alger. «Relaxe pourcertains et condamnation à uneamende de 50 000 dinars pourd’autres», a écrit le Comiténational pour la libération desdétenus (Cnld) sur sa page. «Lejuge n’a pas cité les noms», d’a-près la même source. Le par-quet avait requis une peine de6 mois de prison ferme et uneamende de 50 000 dinars, endécembre dernier. Les prévenussont arrêtés le 5 octobre dernierlors d’une manifestation àAlger. Poursuivis en justicepour «attroupement nonarmé», ils étaient relâchésaprès leur présentation par-devant le procureur de laRépublique. Le même tribunala jugé certains d’entre eux, à lafin du mois d’octobre. Il acondamné huit détenus à 6 mois de prison ferme. Il arelaxé d’autres manifestantsqui n’étaient pas en détention.Dans le même contexte, 32 manifestants poursuivispour «attroupement non armé»et «mise en danger de la vied’autrui, durant la période duconfinement sanitaire», sont

    convoqués par le tribunal deBéjaïa pour l’audience dedemain. Attendu pour l’au-dience d’hier, le verdict dansl’affaire du journalisteMustapha Bendjama (rédacteuren chef du journal Le Provincial) a été renvoyé au 19 janvier, par le tribunal deAnnaba. Le parquet avaitrequis un an de prison fermeassortie d’une amende de 100 000 dinars à son encontre,

    lors du procès lié à son qua-trième affaire. Il est poursuivipour une publication pouvantporter atteinte à l’intérêt natio-nal. Concernant le procès deToufik Hassani et MohamedHellal, le verdict est tombélundi au tribunal de SidiM’hamed (Alger) : les deux pré-venus ont écopé d’une peine desix mois de prison ferme assor-tie d’une amende de 50 000dinars, avec un mandat d’arrêt

    lancé contre Mohamed Hellal,selon la Cnld. Le parquet avaitrequis une peine de 3 ans deprison ferme assortie d’uneamende de 500 000 dinars àl’encontre des deux accusés. Leprocès a eu lieu lundi, aprèsplusieurs renvois (28 décembre,17 décembre, 3 décembre, 5 novembre, 3 et 17 septembre,30 juillet , 16 juillet 2 juillet et25 juin, 18 juin, 11 mai et 23 février derniers). Mis en

    liberté provisoire depuis le 2 janvier 2020, ils sont accusésde «publications, sur lesréseaux sociaux, pouvant porteratteinte à l’intégrité du terri-toire national», «incitation à laviolence et outrage à corpsconstitué». Trois détenus, enl’occurrence MohamedTadjadit, Noureddine Khimoudet Abdelhak ben Rahmani, ensont au 10e jour de leur grèvede la faim, entamée depuis le 27 décembre dernier. Leur étatde santé s’est dégradé davan-tage, hier. Selon un décompteétabli par la Cnld, le nombre dedétenus du Hirak demeurantencore en prison est de près de90. D’autres verdicts ont étérendus à travers plusieurs juri-dictions sur le territoire natio-nal. Fraîchement acquittée parla cour d’appel militaire deBlida, la secrétaire général duPT, Louisa Hanoune a appelé,avant-hier, à la libération detous les détenus (…) pour unretour à l’apaisement et aucalme… Enfin, l’acquittement,par le tribunal militaire deBlida, de Toufik Mediène ditToufik, Tartag, Saïd Bouteflikaet Louisa Hanoune, a étéaccompagné d’appels à l’acquit-tement et à la réhabilitation desdétenus du Hirak, lancés pard’éminents avocats.

    MM..BB..

    � MMOOHHAAMMEEDD BBOOUUFFAATTAAHH

    PROCÈS DU P/APW DE BÉJAÏA

    VVeerrddiicctt rreennvvooyyéé aauu 1199 jjaannvviieerrLLEE PPRROOCCÈÈSS s’est ouvert en présence de nombreux élus, militants et citoyens venus

    apporter leur soutien au président de l’APW.

    LL e procès du P/APW deBéjaïa, MehenniHaddadou, s’est ouvert,hier, au tribunal de Béjaïa, aprèsun premier report. Le procureurde la République près le tribunalde Béjaïa a requis une peine de 3 mois d’emprisonnement ferme.Cependant le verdict ne seraconnu que le 19 du mois en cours.C’est en présence de nombreuxélus locaux, militants et cadres duFFS et autres citoyens que le pro-cès s’est ouvert, hier matin.Pratiquement, c’est la mêmeaffluence que lors de la précé-dente convocation, qui a poussé leprésident d’audience de repousserle procès de deux semaines.Haddadou, président de l’APW deBéjaïa est poursuivi pour «outrage à corps constitués ».C’était en 2018, en compagniedes députés de son parti, le FFS,des élus locaux et d’autres, il avaitpris part à un rassemblement deprotestation organisé à Béjaïa, enguise de soutien à un groupe decitoyens menacés d’expulsion deleurs demeures. Le président del’APW et les participants « se sontopposés à l’application d’une déci-sion de justice », que devait exécu-ter ce jour-là un huissier de jus-tice lequel a mobilisé la forcepublique. Lors de sa prise deparole, le P/APW de Béjaïa avaitfustigé les pouvoirs publics,

    notamment les autorités judiciai-res, estimant « injuste » de faireévacuer des familles de leursdemeures, sur une assiette fon-cière, pour l’attribuer à un indus-triel privé.

    Le président de l’APW et sescompagnons voulaient manifesterleur solidarité envers les familles.Une action qu’il inscrivait dans lecadre de la lutte contre la mafiapolitico-financière. Mais bizarre-ment, il était le seul participant àce rassemblement à « être pour-suivi en justice ». C’est d’ailleurssur ce point que la défense du pré-venu s’est appuyée dans sa plai-doirie, pour demander son acquit-tement. Dans son réquisitoire, le

    procureur a estimé que le prési-dent de l’APW ne devait pas secomporter de cette manière, dufait qu’il est le représentant detoute la population. En d’autrestermes, en agissant de la sorte, leprésident de l’APW a pris partipour les familles, alors qu’il estaussi l’élu de la partie adverse.C’est pourquoi il a requis unepeine de 3 mois d’emprisonne-ment ferme. Le verdict devra êtreprononcé le 19 janvier du mois encours.

    Aussi bien dans la salle d’au-dience qu’aux alentours du tribu-nal, de nombreux élus militantspolitiques et citoyens, notam-ment de la région d’origine duP/APW, Akfadou, se sont mobili-sés pour apporter leur soutien auP/APW et se positionner enfaveur des libertés démocra-tiques, du respect de la volontépopulaire,

    À la faveur de la comparutiondu président de l’APW, la direc-tion nationale du FFS avaitcondamné « avec la plus grandevigueur » la convocation duP/APW de Béjaïa et néanmoinssecrétaire national chargé desélus dans cette affaire « orches-trée de toutes pièces ». Elle exi-gera par la même « la levée immé-diate des poursuites » contre leP/APW et dénoncera « l’arbitraireet l’injustice dont sont victimesbeaucoup de ses élus et P/APC ».

    AA..SS..

    � AARREEZZKKII SSLLIIMMAANNII

    Joie et déception

    AMÉLIORATION DU DÉBIT INTERNET

    PPoouurrqquuooii ffaauuddrraa--tt--iill ppaattiieenntteerr eennccoorree ??

    Le citoyen algérien se plaint depuis longtemps et sedemande quand est-ce qu’il y aura une amélioration du

    débit Internet. En réponse à l’interpellation des citoyens, leministre de la Poste et des Télécommunications, Brahim

    Boumzar, déclare qu’«il faut être franc et transparent avecle citoyen. Celui-ci doit savoir que l’usure du réseau filaire

    amoindrit considérablement le débit de la connexion». C’estce qu’a déclaré le ministre, avant-hier soir, à la télévision

    publique. Il ajoutera que «ce n’est qu’après son remplace-ment par la fibre optique qu’on pourra faire le bilan». Cettemission demeure un vrai challenge pour le premier respon-

    sable du secteur, d’autant que l’Algérie est un pays conti-nent. Le réseau filaire à renouveler est constitué de milliersde kilomètres de câbles qu’il faut remplacer. Cela en paral-

    lèle des efforts fournis pour le déploiement de la fibreoptique. Quant au débit Internet à proprement parler, le

    ministre rassure en déclarant que «l’Algérie s’est dotée, le31 décembre dernier, d’un 4ème câble sous-marin. Il s’agit

    de la partie l’Orval/Alval, reliant Alger et Valence(Espagne). Il a été mis en service. Le système de câble

    sous-marin à fibre optique Orval/Alval relie le réseau detélécommunications national au réseau européen, via Alger,

    Oran et Valence, en Espagne». Poursuivant, le ministre aexpliqué que «l’augmentation des capacités en matière debande-passante de ce câble se fera dans un avenir proche

    afin de sécuriser et d’améliorer le réseau de communicationdu pays avec l’étranger». Il a ajouté dans ce sens que «le

    système de ce câble permettra de garantir la pérennité de laconnectivité internationale». Dans ce sillage, il y a lieu de

    rappeler que le ministre avait déclaré, fin décembre dernier,que «le volume du flux Internet connaîtra un changement

    qualitatif le mois de janvier, après l’installation de nou-veaux diffuseurs». «Les citoyens remarqueront, à partir dela fin de ce mois et du début du mois prochain, un change-

    ment dans la qualité du réseau téléphonique et le fluxd’Internet», avait-il révélé. Il avait également fait état de

    l’importation rapide de plusieurs équipements modernes enapplication des instructions du président de la République

    pour augmenter le débit d’Internet. Il a, par ailleurs, expli-qué que le gouvernement a lancé des projets de création denouvelles stations de diffusion appelées «High Points» dansles grandes villes souffrant de pression. Les résultats appa-

    raîtront dans quelques jours.MMOOHHAAMMEEDD AAMMRROOUUNNII

  • MERCREDI 6 JANVIER 2021

    La BEAfinancera les PMELA BANQUE extérieured’Algérie (BEA) et laCaisse de garantie descrédits d’investissement(Cgci) ont conclu uneconvention de partenariatportant sur le renforcementet l’appui du dispositif definancement des PME, aindiqué un communiqué dela banque. Cette conven-tion a pour objet de préci-ser les modalités pratiquesd’octroi et de mise en jeude la garantie de la caisseau titre des crédits d’inves-tissements consentis auxPME productrices de bienset de services. La Cgci-PME est un organisme degarantie, qui a pour voca-tion de couvrir les risquesde défaillance de rembour-sement des créditsd´investissement consentisaux PME dont la finalitéporte sur la création, l’ex-tension d’activité, le renou-vellement et/ou la rénova-tion des équipements. Àce titre, sa garantie vientconforter le volet des sûre-tés réelles exigées par lesbanques et établissementsfinanciers à leurs clientspour la mobilisation desfinancements octroyés.

    L’énergie solaire pourles zones d’ombre deSidi Bel AbbèsUNE ENVELOPPE financière de 400 millions DA a été allouée pour finaliserdes opérations d’installation de panneauxsolaires pour l’alimentation en énergie électrique des zones d’ombre, situées dans lesud de la wilaya de Sidi Bel Abbès, ontannoncé les services de la wilaya. Celle-ci abénéficié de ce programme, suite à la dernièrevisite du Premier ministre, Abdelaziz Djerad,dans la wilaya, et ce pour la dotation deszones isolées et disséminées dans le sud dela wilaya, en panneaux solaires, qui seront utilisés pour l’éclairage public, a-t-on indiqué.Ces zones enclavées, notamment celles rele-vant des communes de Marhoum, Sidi Chaïb,Rdjem Demmouche et Taoudmout, sontdépourvues d’un réseau électrique et ces opérations permettront leur alimentation encette énergie, a-t-on fait savoir. Les servicesde la wilaya ont également annoncé l’approvi-sionnement de ces zones en gaz butane, selonla technique (B35), qui permet de disposer decette matière vitale pour une durée de 3 mois.

    L’Entreprise du Métro d’Alger a affirmé,hier, que la reprise du transport par métrose ferait dans un deuxième temps, selon

    l’évolution de la situation épidémiologiqueengendrée par la propagation du coronavi-rus en Algérie. Selon une déclaration miseen ligne sur sa page facebook, l’Entreprisedu Métro d’Alger sur sa page Facebook, lareprise des voies de transport par métro etpar télécabine (téléphérique) se ferait, dansune «seconde étape», conformément aux

    instructions du Premier ministre.L’Entreprise du Métro d’Alger (EMA) a

    accusé une perte de 13 milliards de dinarsdepuis la suspension de ses services enmars dernier, suite au confinement sani-

    taire imposé pour lutter contre la propaga-tion du coronavirus, avait indiqué son

    directeur général, Ali Arezki.

    Le métro d’Algertoujours à l’arrêt

    5

    MêleDe Quoi j’me

    CONFIDENTIEL

    Des tests PCR à prix réduit pour la presse La région deBouhadjar sort de

    l’ombreLA RÉGION frontalière de

    Bouhadjar, située à près de 50km du chef-lieu de la wilaya d’El

    Tarf, est ressuscitée sous laplume de Bouaïcha Badreddine

    qui a tenu à remettre au goût dujour l’histoire plusieurs fois sécu-laire de sa ville et les civilisations

    qui s’y sont succédé dans sonouvrage Bouhadjar, berceau

    oublié des civilisations et paradisperdu sur terre. Ce document

    académique de 214 pages, éditéen mars 2020 par la maison d’é-

    dition Adlis (Batna), est le premierdu genre à se consacrer, exclusi-

    vement, à cette daïra et donnedes éclaircissements historiques

    détaillés sur son riche passé.Jeune auteur de l’ouvrage,

    Bouaïcha a indiqué que les septchapitres composant ce premier

    livre sur Bouhadjar passent aupeigne fin son histoire, à com-

    mencer par la présentation de larégion, sa création géologique

    jusqu’à l’existence d’un hommepréhistorique et néolithique, en

    passant par ses anciennes civili-sations numide, romaine, byzan-tine et islamique jusqu’à la fin del’Empire ottoman, puis la périodede l’occupation française et enfin

    les faits d’armes ayant eu pourthéâtre cette partie du pays.

    Air Algérie vole basSELON le site spécialisé Airline

    ratings, qui a révélé le classement desmeilleures compagnies aériennes à

    travers le monde, la Compagnie natio-nale aérienne, Air Algérie, a été très

    mal évaluée. Selon le classement desmeilleures compagnies aériennes en

    termes de sécurité, Air Algérie est loinde figurer parmi les 20 premières com-

    pagnies. L’évaluation du site Airlineratings englobe pas moins de

    400 compagnies aériennes, et se basesur plusieurs critères comme l’histo-

    rique des incidents et la façon dontl’équipage gère ces incidents qui

    déterminent une bonne compagnieaérienne d’une compagnie moins

    sûre. Avec son évaluation d’une étoilesur sept, Air Algérie est en bas de laliste des compagnies les plus sûres.

    Ce qui fait d’elle une des compagniesles moins sûres du monde.

    FORT LOUABLE initiative à l’attention de lapresse. La clinique privée du Val dont le cen-tre de prélèvements pour les tests PCR-Covid-19, a été déménagé à proximité de la stationd’essence et de l’hôtel Holidays Inn, offre uneréduction pour tous les journalistes déten-teurs de la carte nationale de presse. Le coûtdu prélèvement sera facturée à 8 000 DA sur

    simple présentation de la carte de presse. Ungeste méritoire surtout que les professionnelsde la presse, à l’instar du personnel soignant,les métiers de la sécurité et ceux dont l’acti-vité nécessite un contact permanent avec lescitoyens, sont exposés, quotidiennement, aurisque de contamination par le virus dans lecadre de leur activité.

    La résurrection de AbdelhamidBenhadougaUN VIBRANT hommage au leader de la littératurearabophone en Algérie, AbdelhamidBenhadouga, lui sera rendu à l’occasion d’uncolloque national organisé par le ministère de laculture et des Arts. Ce colloque intitulé «Leroman algérien, de la naissance à la consécra-tion», aura lieu du 9 au 11 du mois courant,selon la page officielle Facebook du ministère. Àcette occasion, plusieurs enseignants et confé-renciers débattront l’œuvre romanesque deAbdelhamid Benhadouga, le romancier populisteet réaliste dont l’œuvre Le Vent du Sud a connuun grand succès. Le colloque se tiendra à laBibliothèque nationale et dans les principalesbibliothèques des wilayas du pays. Il est à noterque les œuvres de Benhadouga ont été traduitesen plusieurs langues et dont l’impact sur ladimension culturelle algérienne n’est plus à sou-ligner.

  • MERCREDI 6 JANVIER 2021L’actualité6

    CHEMS EDDINE CHITOUR

    ««NNee rraattoonnss ppaass llaa rréévvoolluuttiioonn éélleeccttrriiqquuee»»LL’’AALLGGÉÉRRIIEE consomme environ 60 millions de tonnes de pétrole brut par an et 800 millions de m3 de gaz naturelpar semaine.

    LL ’Algérie fait face aujour-d’hui à un contexte éner-gétique sans précédent.Bouleversements technolo-giques et économiques se conju-guent avec des impératifs envi-ronnementaux et une gestionrationnelle. La forme de l’éner-gie décarbonée qui, déjà éclaire,refroidit, digitalise et fait roulerles voitures, fournira, demain,de l’hydrogène à partir de l’eau,n’est autre que l’électricité dèslors qu’elle provient de sourcesrenouvelables ou nucléairesd’autant que «le pétrole et legaz vont disparaître», affirme,dans ce sens, Chems EddineChitour, ministre de laTransition énergétique et desEnergies renouvelables.S’exprimant, hier, lors d’uneconférence de presse, à Alger, àl’occasion du lancement desprototypes de bus Etusa detransport convertis du diesel àune locomotion hybride diesel-GPLc, le ministre a préciséqu’«on ne peut pas continueravec les voitures thermiques, ily a un train à prendre celui dela révolution électrique». Dansce cadre, «conformément auxdifférentes études et projectionspour les dix prochaines années,

    il apparaît que la mobilité indi-viduelle sera dominée par l’élec-trique. Il est par conséquentfortement recommandé d’éviterles investissements massifsdans l’industrie automobilethermique», recommandait leCommissariat aux énergiesrenouvelables et à l’efficacitéénergétique (Cerefe) dans sonrapport annuel, d’autant plusque la mobilité électrique repré-sente l’une des voies qui

    s’offrent à l’Algérie, afin deréorganiser, de manière ration-nelle le monde du transport etl’adapter aux exigences d’uneefficacité énergétique devenue« incontournable». Une mise engarde déjà exprimée par leministre, qui soulignait qu’«àl’horizon 2030, il ne sera pluspossible d’utiliser les carbu-rants traditionnels polluants».Une manière d’encourager l’u-tilisation de l’énergie électrique

    dans le cadre de la politique dela «neutralité carbone», notam-ment dans le secteur destransports. Pour le professeurChems Eddine Chitour, «la loco-motion électrique » fait partieintégrante de « la révolutionélectrique» qui s’annonce. Une« révolution que l’Algérie nedoit absolument pas rater», a-t-il averti. Pour étayer ses propos,le ministre a révélé que« l’Algérie consomme 1 500 kw

    par habitant et par an, sachantqu’en 2030 on sera 55 millionsd’Algériens». Du fait que la pro-duction d’électricité en Algérieprovient à 99 % du gaz naturel,l’Algérie s’est lancée dans lapromotion de l’électricité pro-duite par cycles combinés.Disposant déjà de cinq centralesproduisant de l’électricité grâceà ce cycle combiné, l’Algériedevrait équiper six centralesd’une capacité de 8 000 méga-watts de cette nouvelle tech-nique d’ici 2022. Une stratégieà même de réduire la dépen-dance aux énergies fossiles.«L’Algérie consomme environ60 millions de tonnes de pétrolebrut par an», a rappelé, hier,Chems Eddine Chitour. Leministre a indiqué que l’Algérieconsomme environ 800 millionsm3 de gaz naturel par semaine,expliquant qu’à ce rythme et entermes de production d’électri-cité, on consomme environ 40 milliards m3 par an, sachantqu’un milliard de m3 de gazéquivaut à 300 millions de dol-lars.

    Évoquant la conversion desbus Etusa en moteurs bi-carbu-rant, Chems Eddine Chitour aindiqué que les 55 000 kits diesel-GPLc représentent 200 000 tonnes de gasoil, soit160 millions de dollars. SS..RR..

    Le professeur Chitour toujours alerte

    � SSMMAAIILL RROOUUHHAA

    IL POINTE DU DOIGT LA CORRUPTION ET DÉFEND LA MÉDIATION

    LLee ppllaaiiddooyyeerr ddee KKaarriimm YYoouunnèèssIILL NNEE revient pas sur ses mises en garde en avertissant les instances exécutives

    à commencer par le pouvoir local jusqu’au pouvoir central.

    RR ien ne semble entra-ver la mission accom-plie, en qualité demédiateur de la République,par Karim Younès. De par lacarrure de cette instance, illance le défi non maculé decette instance, en faisantpart des desseins et destâches du médiateur de laRépublique. Il semble vouloirphagocyter toutes les sourcesdu mal, en s’en remettant àla personne du président dela République, AbdelmadjidTebboune. Il n’en revient pasdans ses mises en garde enavertissant les instances exé-cutives à commencer par lepouvoir local jusqu’au pou-voir central, les avertissantcontre toutes formes de «len-teurs» dans la prise encharge des doléances et autres requêtes reçues par lemédiateur de la Républiqueet qui n’ont pas trouvé d’é-chos.

    Karim Younès ne semblepas badiner avec la missionqui lui a été confiée, en indi-quant qu’«un rapport globaldétaillant toutes les circons-tances est en phase d’élabo-ration», soulignant qu’«ilsera remis au président de laRépublique». Pour KarimYounès, s’exprimant à partird’Oran, il s’agit des «lenteurs

    observées par l’administra-tion quant à répondre auxrequêtes présentées par lesdélégués de wilayas». Nesemblant pas non plus«dépenser vainement dutemps», il fera part desfléaux contre lequel soninstance s’est attelée en atta-quant le mal à la racine.

    Il s’agit de la bureaucratieet des effets pervers de l’ad-ministration qui est, selonplus d’un observateur, «clo-chardisée» à telle enseigneque cette même administra-tion est devenue ces derniè-res années, une «citadelleinexpugnable vu sa décrépi-tude et la déliquescence

    l’ayant frappée». Ainsi, lerapport de Karim Younèss’inscrit dans cette optique,en lançant les premiersjalons entrant dans le cadredu bannissement de la décré-pitude sociale et redonnerl’espoir et la confiance auxcitoyens lambda, tout en pre-nant en charge leurs doléan-ces. Le périple du médiateurde la République dans la par-tie Ouest du pays se veut êtreun plaidoyer tranchant etpar le biais duquel KarimYounès a réitéré «les mis-sions principales» de soninstance. «La médiation dela République est instauréeaux fins d’en finir avec cer-

    taines pratiques négativesdevenues tout aussi phéno-ménales, à tel point qu’ellessont transformées et ontterni l’image de l’administra-tion», a-t-il reconnu jurantpar tous les saints d’«endécoudre vaille que vailleavec ce fléau».

    La même source indique àpartir de l’Oranie que «lerôle du médiateur de laRépublique est de venir àbout de la bureaucratie etautres pratiques et les dépassements lambda». Il aajouté : «Fini la contrepar-tie», exigée par ces pseudosmédiateurs qui s’interpo-sent, insinuation faite à lalutte contre le phénomène dela corruption. «Ce phéno-mène a pris des proportionsalarmantes dans la quasi-totalité des wilayas», adévoilé le médiateur de laRépublique, annonçant par-là même «ne pas lâcher dulest». «Nous utiliserons tousles moyens pour combattrece fléau», a-t-il averti, annon-çant à l’occasion que soninstance a «été destinatricede pas moins de 8 050 requê-tes parmi lesquelles plu-sieurs problèmes ont étérésolus», annonçant par-làmême, que l’instance abor-dera «ces questions dans uneétude sociale devant évoquerle phénomène sous toutes sesfacettes». WW..AA..OO..

    � WWAAHHIIBB AAIITT OOUUAAKKLLII

    PORT D’ORAN RRéécceeppttiioonn eenn mmaaii dduu tteerrmmiinnaall

    ddee ccoonnttaaiinneerrssLe projet d’extension du terminal des

    containers du port d’Oran seraréceptionné au mois de mai prochain, au

    plus tard, ce qui permettra de conférerune dynamique au service fret de

    marchandises (export et import), aindiqué, hier, le P-DG de l’Entreprise

    portuaire (EPO), Mokhtar Korba,soulignant que le taux d’avancement des

    travaux confiés à un groupe algéro-chinois a dépassé 95% et que les gros

    œuvres sont achevés à 100%.Les travaux sont en cours pour

    l’achèvement du couloir d’évacuationdes eaux chaudes de la station relevant

    de Sonelgaz et le raccordement des deuxquais de Hambourg et de Aval. Cette

    extension permettra d’améliorer laqualité des services fournis. Avec la

    réception de cet important projet, il seraprocédé dans une première étape au

    traitement de 500 000 containers par an,qui sera revu à la hausse à 1 million decontainers par an dans les prochaines

    années. Le port d’Oran accueille desnavires gros tonnages de 4 000 à

    8 000 containers. Les travauxprogrammés, dotés par les pouvoirs

    publics d’une enveloppe de 12 milliardsDA, portent sur un remblais sur 16,5

    hectares pour atteindre une superficietotale d’environ 24 ha et la réalisation

    d’un quai d’accostage de 460 mètres delong et de 14 mètres de tirant d’eau,

    conformément aux normesinternationales en vigueur, au niveau du

    Bassin méditerranéen. L’Entrepriseportuaire a également accordé une

    enveloppe de près de 300 millions DApour l’éclairage public et la réalisation

    d’un siège de l’administration en chargede la gestion du terminal des conteneurs

    et d’un atelier technique, entre autres.Parallèlement au projet d’extension du

    terminal, le port d’Oran sera doté dedeux mécanismes de déchargement desconteneurs des navires et de sept autres

    pour le chargement et le transfert desconteneurs du quai aux terminaux.

    Karim Younès, médiateur de la République

  • MERCREDI 6 JANVIER 2021 L’actualité 7

    GESTION DES DÉCHETS EN 2020

    UUNN GGIISSEEMMEENNTT EENN JJAACCHHÈÈRREE1133,,55 MMIILLLLIIOONNSS de tonnes/an de déchets dont sept à huit millions peuvent être valorisées.

    LL ’Agence nationale des déchets(AND) va élaborer prochaine-ment son premier rapport natio-nal sur l’état de la gestion des déchetspour l’exercice 2020, qui sera «une réfé-rence» en matière d’informations et dedonnées dans ce domaine, a annoncé,hier, le DG de l’AND, Karim Ouamane.

    «L’élaboration d’un Rapport nationalde l’état de la gestion des déchets va per-mettre à tous les acteurs d’avoir unevision claire sur la gestion des déchetsdurant l’exercice 2020 et leur procureraainsi tous les indicateurs et les informa-tions nécessaires pour prévoir unebonne gestion des déchets dans lefutur», a expliqué Ouamane.

    Il a souligné que ce document per-mettra aux autorités publiques de mieuxplanifier la gestion des déchets grâce auxdonnées et aux multiples informationscontenues dans ce rapport.

    Il a ajouté qu’après sa validation parla ministre de l’Environnement, NassiraBenharrats, ce rapport sera largementdiffusé (en version numérique) afin depermettre à tous les acteurs de le consul-ter pour bénéficier de ses riches don-nées.

    Par ailleurs, Ouamane a fait part del’accompagnement d’une cinquantainede start-up en 2020 qui ont bénéficiéd’un accompagnement dans le domainetechnique, encadrées par les experts del’AND et ce afin que lesdits projets puis-sent être réalisés, notamment dans le

    domaine du recyclage et de la récupéra-tion des déchets.

    «En plus de cet accompagnementtechnique, l’AND organise au profit desjeunes start-up porteuses de projetsinnovants, des conférences en ligne afinqu’elles disposent de bonnes notions etd’informations dans le domaine de lagestion des déchets», a ajouté le mêmeresponsable.

    Tout en rappelant que le ministère del’Environnement avait mis en place unecellule pour l’accompagnement de cesprojets, Ouamane a assuré que «les por-tes de l’AND sont grandes ouvertes»

    devant tout porteur de projet innovantou universitaire désirant activer dans ledomaine de la gestion des déchets.

    En sus de son impact environnemen-tal, la gestion des déchets doit être consi-dérée comme une opportunité écono-mique et sociale, permettant de contri-buer à réduire la dépendance des hydro-carbures et contribuer à la diversifica-tion économique, avait-on estimé lorsd’une journée d’études passée sur la ges-tion des déchets, organisée par l’AND.Cette activité devrait être considéréecomme une «opportunité économique etsociale, permettant de contribuer à

    réduire la dépendance des hydrocarbu-res et contribuer à la diversification éco-nomique», avait relevé un responsableau ministère des Ressources en eau lorsdu 12ème Salon international des équi-pements, des technologies, des servicesde l’eau et de l’environnement «Siee-Pollutec 2016». Selon les chiffres avan-cés, 13,5 millions de tonnes (t) dedéchets sont produites chaque annéedont sept à huit millions de tonnes pour-raient être valorisées. Il avait soulignéque la gestion des déchets est capable decréer de l’activité et de l’emploi, à tra-vers la collecte, la valorisation et le recy-clage, appelant ainsi à «organiser cetteactivité en une filière économique capa-ble de participer à la vitalité économiquedu pays» tout en appelant à unemeilleure application du principe pol-lueur-payeur il a évoqué le problème derecouvrement de cette fiscalité enresponsabilisant les générateurs de pol-lution.

    Pour sa part, le DG de l’AND,Ouamane, avait indiqué que le tri et lavalorisation des déchets pourraientgénérer des gains économiques de plusde 56 milliards de DA par an et desmilliers d’emplois directs. Selon lesrésultats d’une étude menée par l’AND,sur trois centres d’enfouissement tech-niques (CET) dans des zones différentesdu pays (Nord, semi-aride et aride), lesdéchets ménagers des Algériens sontcomposés à 54% de déchets organiques,10 % de papier, 13 % de textiles et 17 % de plastique.

    AA..AA..

    Il faut une vision dans le secteur

    � AABBDDEELLKKRRIIMM AAMMAARRNNII

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  • MERCREDI 6 JANVIER 2021L’actualité8

    CAMPAGNE DE VACCINATION CONTRE LA COVID-19

    AAnnnnaabbaa aa sscceelllléé sseess pprrééppaarraattiiffssOOÙÙ,, QQUUAANNDD et comment ? des questions en rapport avec la saga des préparatifs de la campagne de vaccinationcontre le coronavirus à Annaba.

    LL e lancement imminentde la campagne de vacci-nation contre la Covid-19, est depuis plusieurs semai-nes au centre des préoccupa-tions des pouvoirs publicslocaux de la wilaya d’Annaba.Pour ne rien laisser au hasard,toutes les interrogations soule-vées ont trouvé réponse dansune batterie de préparatifs, etla levée d’éventuelles contrain-tes pouvant entraver le bondéroulement de la campagne devaccination. C’est un véritablebranle-bas de combat à Annabaoù tous les acteurs concernéspar cette campagne ont étémobilisés, pour une contribu-tion organisationnelle humaineet logistique. La direction de lasanté publique à Annaba(DSP), première concernée parcette campagne, a élaboré unplan opérationnel et n’attendque l’arrivée du vaccin. C’estun dispositif massif de vaccina-tion contre le virus qui seraengagé dans la wilayad’Annaba. Selon les explica-tions qui nous ont été fourniespar le DSP de AnnabaMohamed Nacer Daâmeche, ledispositif est une démarchemanagériale fondée sur desbases scientifiques. L’impératifpour notre interlocuteur, c’estd’atteindre l’objectif escomptéde cette campagne de vaccina-tion, à savoir éradiquer la mal-adie et créer une immunité col-lective de la population. « Enréduisant la mortalité et lenombre d’hospitalisations celasignifie un début d’éliminationde la pandémie, dont la consé-

    quence directe est la reprisedes activités économiques,sociales et politiques », a-t-ildit. Un défi et pas des moindrespour le DSP et les autoritéslocales de la wilaya d’Annabaqui, jusqu’à la mise sous presse,continuent de renforcer lesmoyens logistiques nécessaireset surtout exigés pour la récep-tion des 772 000 doses destinéesà la wilaya d’Annaba. La réus-site de ce challenge, passe impé-rativement par la préparationd’un circuit répondant auxnormes exigées pour assurer letransport et le stockage du vac-cin anti-Covid-19. PourMohamed Nacer Daâmeche,DSP d’Annaba, celle-ci disposedes moyens logistiques néces-saires, dont entre autres leschambres froides avec une tem-

    pérature qui peut atteindre (-70C°). Les pouvoirs publicslocaux, ont, de leur côté, pro-cédé à la réquisition d’autreschambres froides et congéla-teurs des établissements desanté qui répondent aux nor-mes exigées pour le stockagedes vaccins anti-Covid-19. «Les moyens recensés sont suffi-sants pour recevoir le vaccin »,a souligné le DSP NacerDaâmache, en ajoutant que leséquipements appropriés pour letransport des doses sont égale-ment disponibles. Par ailleurs,il est à souligner que, Annabadispose d’équipements carbo-glace (ou neige carbone),aujourd’hui disponibles et capa-bles d’assurer la chaîne du froidsur 5 à 7 jours. Avec une telledurée de conservation, toutes

    les zones de la wilaya serontcouvertes. C’est pour dire que,le problème du transport et dustockage du vaccin ne semblepas se poser à Annaba puisque,même le secteur privé s’est for-tement impliqué, avec la mobi-lisation des moyens detransport et de stockage (frigo-rifiques et chambres froides).Notons que, le secteur dutransport est la seconde plusimportante chaîne, que lesautorités d’Annaba, ont mis enplace. Celle-ci a un rôle prépon-dérant pour assurer l’achemi-nement des doses de vaccin versles chambres de stockage mais,également vers les populationsdes zones et agglomérationsconcernées par la vaccination.Il y a lieu de souligner que, jus-qu’à la mise sous presse, lacoordination, la consultation etla vérification, sont à l’agendades réunions quotidiennes,regroupant, le secteur de lasanté, le transport, les servicesde sécurité, Protection civile, laSonelgaz, chefs de daïra etP/APC entre autres. Chaquesecteur en sa qualité a d’ores etdéjà dégagé sa feuille de routepour assurer le bon fonctionne-ment d’une logistique appro-priée à cet antidote. À l’imagedes services de sécuritéd’Annaba, qui sont prêts, pourl’accompagnement des quanti-tés du vaccin, lors de leur ache-minement vers les destinations,où les dispositifs de réception etde stockage sont fins prêts. Cesactions et bien d’autres, ontdonné lieu à un planning mana-gérial, mis en place par lesautorités locales d’Annaba. Cesdernières ont, notons-le, été les

    premières à avoir élaboré, unprojet de vaccination massivecontre le virus et soumis pourvalidation par les autorités cen-trales du pays. Ce travail tita-nesque, s’inscrit dans le cadredes orientations, issues de ladernière réunion avec KamelBeldjoud, ministre del’Intérieur, des Collectivitéslocales et de l’Aménagement duterritoire, les walis, les walisdélégués et les chefs de daïra.La réunion a eu trait, rappe-lons-le, entre autres pointsévoqués, la situation épidémio-logique et à l’organisation logis-tique nécessaire au transportdu vaccin contre le virus. Sur ledéroulement de la campagne devaccination contre la Covid-19,celui-ci s’étalera sur deuxphases essentielles dans les-quelles la campagne visera descatégories spécifiques de lapopulation. S’agissant de lasituation épidémiologique àAnnaba, elle s’est nettementaméliorée. Selon le DSPd’Annaba, 65% des lits dans leshôpitaux de la wilaya, sont lib-res. « Hormis le service deréanimation de l’unité Covid-19, les 65% des lits sont vides,ce qui a allégé la pression sur lepersonnel médical», a affirmé leDSP. L’interlocuteur a égale-ment fait savoir que, le nombredes décès a notablement dimi-nué « de 1 ou 2 décès tous lesdeux jours, alors qu’il était de9/j », a-t-il dit. En attendantd’endiguer définitivement lapandémie, le maintien de cetteamélioration de la situationsanitaire à Annaba, passe parle respect des gestes barrières.

    WW..BB..

    Tout est fin prêt !

    BOUIRA

    AAzzrroouu OOuukkaallaall aauu mmeennuu ddee llaa wwiillaayyaaCCEE MMAANNQQUUEE de possibilités d’emploi sur place a fait que le chômage hante les esprits et est à l’origine de l’émergence de fléaux sociaux.

    AA zrou Oukalal c’est le nom d’unecontrée enclavée de la communede Thaourith Nath Mansour,dans la daïra de M’Chedallah.L’appellation à connotation berbère« Azrou » voulant dire la pierre et« Oukalal » une matière pour la fabrica-tion des poteries, contraste avec l’ori-gine des habitants de cette zone d’om-bre. En effet, les occupants sont, dansleur grande majorité, natifs du sud deBoussaâda, une ancienne tribu dite BeniHadjeres en référence à une localité dela wilaya de M’sila. Venus tailler lapierre, la région est connue pour cetteactivité et l’abondance des carrières depierre bleue, ils se sont sédentarisésmais gardent un lien avec leurs origines.

    Cette tribu, qui équivaut aux Romsen Europe et plus précisément lesGitans à cause de la ressemblance dansleurs modes de vie, notamment, pour lapolygamie, beaucoup d’enfants, le nom-bre important de voyantes de bonneaventure, et autres diseuses d’avenir surles cartes cartomanciennes. Ce modeparticulier de vie qui caractérise ces per-sonnes fait d’elles les éternels étrangers,pour des natifs et une société tradition-

    nelle conservatrice. « Personne n’estvenu un jour s’enquérir de notre situa-tion », dira un citoyen. Pour la premièrefois depuis l’indépendance, cette contréea reçu la visite du wali qui s’est déplacédans l’après-midi de lundi, dans cetterégion, pour y inspecter et suivre les pro-jets de raccordement au gaz, d’électrifi-cation rurale, l’aménagement et l’éclai-rage public. Sur place, il a écouté lesdoléances des habitants qui « exigent »plus de développement, même si larégion reste l’une des mieux loties enmatière de projets. En attendant detrouver une assiette, la localité a bénéfi-cié d’un projet de 20 logements sociaux.La proximité des forêts de Thamalahthaiguise la convoitise de certains qui veu-lent avancer sur les terres forestières.La wali a été catégorique, en interdisantl’octroi d’un centimètre des forets et ainsisté sur l’obligation faite de préserverce domaine forestier qui est la cible despyromanes, chaque année. Si pour lesanciens, la taille de la pierre était uneoccupation rentable, les jeunes d’aujour-d’hui ne s’investissent plus dans cetteactivité, préférant aller en ville poureffectuer de petits boulots.

    Ce manque de possibilités d’emploisur place a fait que le chômage hante lesesprits, mais est aussi à l’origine de l’é-

    mergence de fléaux sociaux graves,comme la consommation des stupé-fiants, l’augmentation des vols et unedéperdition des valeurs d’antan quidominaient dans les villages.L’agriculture reste l’unique opportunitésusceptible de résorber le chômaged’une bonne partie de la population etconnaît un faible essor. Les divers pro-grammes retenus ne connaissent pasune grande avancée. Quelques famillesont investi dans l’apiculture surtout quele village longe une forêt dense. La com-mercialisation du produit freine l’acti-vité. L’agriculture, continue à être tradi-tionnelle et se résume à nourrir la petite

    famille. Les habitants d’Azrou Oukalal,continuent à croire en l’avenir, eux quiont longtemps souffert du fléau du ter-rorisme.

    L’inscription de plusieurs projets d’u-tilité publique et la détermination del’administration locale à concrétiser sespromesses sont des faits qui sortiront levillage de son isolement et mettront unterme à des années d’oubli et de margi-nalisation. Pour cela les villageois ontdemandé au wali et aux autoritésconcernées de les sortir du cercle de lamisère et des privations qui leur sontimposées depuis des années.

    AA..MM..

    Désenclaver les zones d’ombre

    � WWAAHHIIDDAA BBAAHHRRII

    � AABBDDEENNOOUURR MMEERRZZOOUUKK

  • MERCREDI 6 JANVIER 2021 L’actualité 9

    LL es lignes du téléphériquede la ville de Tizi Ouzouont repris, hier, leursnavettes, à la faveur de lareprise des transports ferroviai-res, après près d‘une annéed’arrêt dû à la pandémie deCovid-19.

    Pour rappel, les services du Premier ministèreont annoncé, il y a quatre jours,la reprise graduelle des lignesferroviaires, d’abord dans lesquatre wilayas, considéréescomme la banlieue de la capi-tale, puis les lignes de l’inté-rieur du pays le lendemain.

    Avant-hier, ce fut donc autour des lignes du téléphériquede la ville des Genêts de rece-voir les premiers voyageurs.

    Pour les personnes interro-gées, cette reprise est un vérita-ble soulagement car la circula-tion dans la ville de Tizi Ouzoua été très difficile durant l’arrêtdes transports publics urbains.L’absence de ce moyen de loco-motion a en effet, contraint lescitoyens à utiliser leurs véhicu-les personnels, créant ainsi desembouteillages monstres dansles rues de la ville. Dès les pre-mières heures de la matinée, lesdifférentes entrées de TiziOuzou étaient bouchées,

    contraignant ainsi les tra-vailleurs et autres personnes àattendre des heures, dans lesembouteillages.

    L’entrée en ville était unvéritable calvaire durant toutela période de l’arrêt dû au confi-nement.

    Avant-hier donc, les gens ontexprimé leur soulagement envoyant le téléphérique en mar-che. « C’est un moyen de

    transport qui s’avère indispen-sable pour notre ville. Le télé-phérique a permis de réduirerelativement la circulationautomobile car les gens ontappris petit à petit à l’utiliserpour leurs déplacements, à laNouvelle-Ville. La ligne de télé-phérique reliant la ville àRedjaouna, où se trouve l’hôpi-tal Belloua est également d’unegrande utilité pour les milliers

    de visiteurs qui s’y rendent,pour voir leurs malades, sansattendre les transports urbains.

    À rappeler, par ailleurs quele téléphérique de la ville deTizi Ouzou a été mis en serviceil y a une année. Il a en effet étélancé pour la première fois le12 janvier à l’occasion des festi-vités de la célébration deYennayer, Nouvel An amazigh.«Nous allons mettre en exploi-

    tation le premier tronçon dutransport par câble de la ville deTizi Ouzou, à l’occasion des fes-tivités de Yennayer. Un lance-ment intervenu après de multi-ples essais dont les premiersont commencé durant l’année 2019.

    Les premiers essais tech-niques lancés par l’Eentreprisedu métro d’Alger (maître d’ou-vrage du projet) effectués entreles stations de la gare multimo-dale de Kef Naâdja(Bouhinoune, sortie sud-ouestde la ville) et celle du CEMBabouche, (Centre-ville). Cestests techniques sont interve-nus avant la mise en servicepartielle de ce moyen detransport où l’on a constaté lanécessité de procéder au dépla-cement de deux pylones élec-triques pouvant gêner le bonfonctionnement du projet, cequi a retardé de près d’uneannée la mise en service, avec leretour sur place des entreprisesréalisatrices, dans le but delever cette contrainte.

    À noter enfin que le premiertéléphérique est d’une distancede 2,5 kilomètres comportantquatre stations devant être des-servies par 65 cabines, permet-tra le transport prévisionnel dequelque 2 400 passagers parheure et par ligne.

    KK..BB..

    Il s’est arrêté en raison du Covid

    TIZI OUZOU

    LLee ttéélléépphhéérriiqquuee rreepprreenndd dduu sseerrvviicceeLLAA LLIIGGNNEE reliant la ville à Redjaouna, où se trouve l’hôpital Belloua, est également d’une grande utilité pour lesmilliers d’usagers.

    CC e n’est pas tant l’interdictionelle-même qui posait problème,mais celle de promulguer la déci-sion d’interdiction à quelques jours seu-lement avant l’arrivée des touristesdans leurs lieux d’hébergement.

    Face à cette situation, les agences devoyages se sont levées, nombreuses,pour exprimer leur désarroi et surtoutleur scepticisme quant à la crédibilitéd’une volonté réelle de développer letourisme domestique. Annuler en der-nière minute est concevable et pourraitmême être compréhensible, en situationd’urgence. À n’importe quel moment,en effet, ce type de décision peut êtrepris si l’on considère que « péril est enla demeure ». Il faut seulement envisa-ger cela comme force majeure et assu-mer les conséquences pour toutes lesparties prenantes aux transactions, enl’occurrence les transporteurs, aériensou terrestres, les hôteliers et les voya-gistes. Le client ne devant en aucun casêtre l’otage de tous les intervenants quise partageraient ses versements pour lacélébration du Nouvel An. Les observa-teurs verraient dans cet évènement defin d’année un manque d’esprit deresponsabilité et un manque de profes-sionnalisme de la part des uns et desautres. Ainsi, après l’interdiction, dansune wilaya du Sud-Ouest, de toutesfêtes à l’occasion du Nouvel An pourraison de sauvegarde de la santé descitoyens, les agences de voyagesauraient dû, à notre sens,

    s’abstenir de déplacer leurs clients jus-qu’à réception d’un contre-ordre écritpar cette même autorité ou une autoritésupérieure. Bien naïf qui tiendraitcompte d’une annulation verbale del’interdiction exprimée par note offi-cielle.

    Par ailleurs, il est légitime de seposer la question de savoir pourquoi unprotocole sanitaire spécialement conçupour les établissements hôteliers et derestauration si ces mêmes établisse-ments doivent, au bout du compte, res-ter fermés. Un protocole sanitaire est

    l’ensemble des règles qui permettentd’exercer une activité tout en assurantla protection de la santé autant desprestataires que des clients. Les évène-ments rapportés par les réseaux sociauxet se rapportant au mécontentementdes voyagistes suite à l’interdiction descélébrations du Nouvel An dans larégion du Sud-Ouest ne sont qu’un élé-ment du désarroi connu par les acteursdu tourisme pendant les 10 derniersmois de l’année 2020.

    L’année 2020 a montré toute la fai-blesse de la structure touristique et de

    façon plus marquée, en période de criseet face à l’adversité. Pourtant, les pré-mices d’un tourisme domestique ont étélargement et généreusement imposéesdès la fermeture des frontières interna-tionales et l’assèchement des voyages àl’étranger. Des espoirs sont nés face ausinistre dans lequel se sont retrouvésles professionnels du tourisme et desperspectives prometteuses se sont pré-sentées.

    Les acteurs majeurs du secteur sesont, en effet, regroupés autour d’unComité de pilotage opérationnel pourrelancer l’activité suite aux effets de lapandémie du Covid-19 pour offrir despackages de qualité aux meilleurstarifs, tant en séjours qu’en transportmultimodal. De gros efforts ont étéconsentis par toutes les parties auvoyage touristique. Et des signes d’unedynamique étaient perceptibles quoiqueles résultats ont été mitigés.

    Il ne suffit pas d’avoir de bons tarifsen transport et en séjours hôtelierspour que le produit touristique soit uneréussite. Il faut aussi une logistiqueorganisationnelle solide, un esprit d’an-ticipation sur les événements et unsens marqué des responsabilités.

    Il faut également des corporationsplus actives, plus dynamiques et sur-tout plus représentatives. Une repré-sentativité à la mesure du défi qu’im-pose le développement du tourismedomestique et à la mesure de l’adversitéà laquelle est confronté le secteur dutourisme.

    SS..SS..*Expert en tourisme

    Le secteur a besoin d’une stratégie

    INTERDICTION DES FESTIVITÉS DANS LES WILAYAS DU SUD

    LLee ccoonnttrree--oorrddrree qquuii aa aacchheevvéé llee ttoouurriissmmee ddoommeessttiiqquueeLL’’AANNNNÉÉEE se termine dans la douleur. L’interdiction des festivités dans les wilayas du Sud est ressentie comme un coup

    de grâce donné aux agences de voyages et aux hôteliers.

    � SSLLIIMMAANNEE SSEEBBAA*

    � KKAAMMEELL BBOOUUDDJJAADDII

    CONTRIBUTION

  • 10 Contribution MERCREDI 6 JANVIER 2021

    AA u préalable, en cetteannée 2021, souhaitonspour un devenir soli-daire que le monde de demainsoit plus tolérant afin de réali-ser la paix, la sécurité et ledéveloppement. Cette crise, aun impact sur toute l’économiealgérienne fortement connectéeau monde via les exportationsd’hydrocarbures. Aussi, il s’a-gira de dresser un bilan sanscomplaisance, ni sinistrose, niautosatisfaction, afin de pou-voir tracer les perspectives duredressement national.

    1.-L’épidémie du coronavi-rus a un impact sur l’économiemondiale qui a connu en 2020,trois chocs, un choc de l’offreavec la récession de l’économiemondiale, un choc de lademande du fait de la psychosedes ménages, et un choc deliquidité. Il s’agira d’éviter leretour à, une troisième vaguequi serait catastrophiqueave une pressioninsupportable pourles institutions desanté, l’écono-mique en panne etle social avec leseffets psycholo-giques des personnesconfinées, surtout lesplus vulnérables. Lesincidences seront doncsanitaires, sociales etéconomiques. Quant à l’impactdans le domaine environne-ment social et politique, devantcette épidémie à l’échelle plané-taire, où tout le monde est para-bolé, étant dans une maisonmondiale en verre, nous assis-tons à de l’angoisse, des crain-tes à l’incertitude, parfois à unnarcissisme de masse tant pourde simples citoyens qu’auniveau du comportement desentreprises comme en témoignel’affolement des Bourses mon-diales.

    Contrairement au passé, ence XXIème siècle les nouvellestechnologies à travers Facebbokcontribuent à refaçonner lesrelations sociales, les relationsentre les citoyens et l’Etat, parla manipulation des foules, pou-vant être positif ou négatiflorsque qu’elle tend à vouloirfaire des sociétés un tout homo-gène alors qu’existent des spéci-ficités sociales des nations à tra-vers leur histoire. Cela peutconduire à effacer tout esprit decitoyenneté à travers le virtuel,l’imaginaire, la dictature desmots et la diffusion d’imagesavec pour conséquence uneméfiance accrue vis-à-vis desinformations officielles par lamanipulation des foules,lorsque des responsables poli-tiques formatés à l’ancienneculture ne savent pas communi-quer.

    Avec une crise sans pareille,depuis la crise 1928-1929, au

    moment où l’interdépendancedes économies était faible, n’é-tant pas assimilable à la crise de2008, aucun expert, pouvantseulement élaborer des scéna-rios, ne peut prédire si les acti-vités de consommation et d’in-vestissement vont pouvoirrebondir une fois que les qua-rantaines seront levées. Lemonde devra se préparer àaffronter d’autres crises plus

    graves, la guerre de l’eauliée à la guerre alimen-taire, la guerre biolo-gique, la guerre numé-rique et la guerre éco-logique, avec d’impor-tants flux migratoiresdue au réchauffement

    climatique (séche-resse, inondation, ventsviolents, cyclones) avec

    des recompositions territo-riales, ces quatre guerres,

    ayant des incidences sanitaires,économiques et sécuritaires.

    2.- Face à ce bouleversentmondial, l’Algérie souffre del’absence d’une véritable straté-gie ne pouvant, naviguer à vueau gré de la conjoncture. Miseruniquement, pour préserver lesréserves de change de baisserles importations conduit inévi-tablement à étouffer tout l’ap-pareil productif dont le tauxd’intégration ne dépasse pas15%. C’est comme dans unménage si on restreint la nour-riture on fait des économies,mais avec des conséquencesdramatiques sur le plan de lasanté. Aussi, il faut être réalistela situation économique en ce1er janvier 2021 est préoccu-pante. Excepté le secteur agri-cole qui a connu un réel dyna-misme pour certains produitsagricoles, mais toujours dépen-dant de certains inputs et pourl’importation du blé, le taux decroissance du produit intérieurbrut PIB algérien dépend fon-damentalement via la dépensepublique de l’évolution du coursdes hydrocarbures qui déter-mine à la fois le taux d’emploiet les réserves de change. Pourl’Algérie ,selon le FMI dans sonrapport du 14 avril 2020, le pro-duit intérieur brut réel du(PIB) devrait se contracter de5,2% durant l’année 2020 etsuite à cette baisse du PIB réeldevrait se redresser en 2021 de6,2%, taux calculé en référence

    à l’années 2020 (taux de crois-sance négatif) donnant globale-ment, à taux constant, un tauxde croissance entre 1 et 2% ter-mes réel, le FMI estimant lacroissance économique à 0,7%en 2019. Ce taux étant inférieurau taux de pression démogra-phique.

    3.- Pour faire face aux ten-sions financières, nous assis-tons à une dévaluation accélé-rée qui ne dit pas son nom de lacotation du dinar officiel dudinar où le 31 décembre 2020,un euro s’échange à 161,4451dinars un euro et 132,1569dinars un dollar. La déprécia-tion simultanée du dinar parrapport au dollar et l’euro apour but essentiel de comblerartificiellement le déficit budgé-taire, non articulé à un vérita-ble plan de relance économiqueet donc assimilable à un impôtindirect que supporteront lesconsommateurs algériens via leprocessus inflationniste inévita-ble. Ainsi, le gouvernementactuel projetant pour 2023 envi-ron 185 dinars un euro et 156dinars pour un dollar et en pre-nant un écart seulement de50%- à l’avenir l’écart pourraitatteindre 100% sinon plus dufait de la rigidité del’offre, au niveau dumarché parallèle,nous aurons environ300 dinars un eurominimum en 2023sous réserve de lamaîtrise de l’inflationsinon l’écart seraitplus important. Cettecotation du dinar est doncfortement corrélée auniveau de production etproductivité et dans une écono-mie rentière aux réserves dechange qui ont évolué ainsi au1er janvier 2014 à 194 milliardsles prévisions de la loi de finan-ces complémentaire étant de44,2 milliards de dollars, le FMIprévoyant environ 33,8 milliards de dollars fin2020, le Trésor français 36 milliards et fin 2021, début2022, entre 12/15 milliards dedollars.

    3.-Cette faiblesse du taux decroissance et les tensions bud-gétaires ont un impact sur lecadre macro-social (voir inter-view A. Mebtoul sur la stratégiepour éradiquer les zones d’om-

    bre quotidien Horizon30/12/2020). La populationalgérienne est passée de 12 millions en 1965, de 34 591 000 le 1er juillet 2008, à 37,5 millions d’habitants en2010, 39,5 millions d’habitantsau 1er janvier 2015, à 40,4 millions d’habitants au 1er janvier 2016 et à 44,6 au 1er janvier 2020.

    Il faudra créer non par déc-rets et vision administra-tive, les entreprisescréatrices de richesses,mais en levant toutesles contraintes d’en-vironnement, dont labureaucratie, laléthargie du systèmefinancier, le foncier,l’adaptation du sys-tème socio-éducatif, entre 350 000-400 000 emploispar an qui s’ajoute auxtaux de chômage actuel, difficileà réaliser. Le FMI estime letaux de chômage à 15, 5% pour2020 et pour les organisationspatronale le gouvernement n’apas encore mis en place lesplans de sauvetage promis, sanscompter qu’environ 40/45% dela population active, soit

    5/6 millions sont sans pro-tection sociale rendanturgent leurs prises encharge Ils sont sansrevenus pour bonnombre qui ontcessé leurs activités.Mais malgré toutesces tensions budgé-

    taires, le gouverne-ment a maintenu les

    transferts sociaux budgé-tisés, comme acte de solida-

    rité nationale quasimentinchangés par rapport à 2019,s’établissant environ à 14 milliards de dollars, soit8,4% du PIB, et plus de 21% dela totalité du budget de l’Etat.Or, la Caisse Nationale desretraites (CNR), qui a connu,depuis 2014, un déficit qui necesse de s’accroître en passantde 1,2 milliard de dollars en2014 à 5,2 milliards de dollarsen 2019, lequel atteindrait les 1,3 milliard DA en 2020, lenombre de retraités s’élevantfin 2019 à 3,2 millions.Cependant, à l’avenir ces trans-ferts sont intenables sansactions ciblées pour les plusdémunies.

    4..-Quelles leçons tirer pourl’avenir de l’Algérie ? L’Algériea toutes les potentialités de sur-monter la crise actuelle sousréserve d’une vision stratégiquede développement hors hydro-carbures, une lutte contre lamauvaise gestion et la corrup-tion dans le cadre d’une libéra-lisation maîtrisée dans le cadredes valeurs internationales ,parallèlement à la levée desentraves bureaucratiques quiconstituent l’obstacle majeurrenvoyant à la refonte du sys-tème politique et socio-écono-mique en fait à la refondationde l’Etat. Le risque, en cas destagnation du cours des hydro-carbures et l’absence de visionstratégique pour de profondesréformes condition d’ un retourà la croissance, est la spiraleinflationniste du scénario véné-zuélien : dévaluation de la mon-naie, frein à la croissance, 85%des matières premières et équi-pements des entreprisespubliques et privées étantimportés, détérioration du pou-voir d’achat, tensions socles,hausse des salaires, manque deconfiance en cas du recours à laplanche à billets du dinar ettoujours dévaluation L’illusionmonétaire sans réformes struc-turelles, peut conduire le pays à

    une impasse sans unvéritable plan derelance qui deman-dera du temps pourla rentabilité desprojets pas avant 2 0 2 4 - 2 0 2 8 , 3 ans pour les

    PMI/PME, 6/7 anspour les grands pro-

    jets structurants, sousréserve de la levée des

    contraintes d’environnement,et que les projets soient mis enœuvre en 2021. L’Algérie abesoin d’un renouveau de sagouvernance pour s’adapteraux nouvelles mutations, uneplus grande moralité des diri-geants et la valorisation dusavoir avec pour objectif latransition énergétique et numé-rique, loin de cette mentalitérentière destructrice. L’Algériepays à fortes potentialités,acteur stratégique au niveau dela région méditerranéenne etafricaine, pour dépasser l’entro-pie actuelle, éviter un retour auFMI début 2022, assurer sa sta-bilité passe par la cohésionsociale permettant la construc-tion d’un front intérieur solideen faveur de profondes réfor-mes politiques, économiques,sociales et culturelles.

    La tolérance par la confron-tation d’idées contradictoiresproductives, loin de tout déni-grement, est la seule voie pourdépasser l’entropie actuelle. Leplus ignorant est celui qui pré-tend tout savoir et méditons lespropos pleins de sagesse dugrand philosophe Voltaire«Monsieur je ne suis pas d’ac-cord avec ce que vous dites,mais je me battrai de toutesmes forces pour que vous puis-siez toujours le dire.»

    [email protected]

    *Professeur des universités,expert international

    FACE À LA BAISSE DU COURS DU PÉTROLE ET L’ÉPIDÉMIE DE CORONAVIRUS

    QQuueell bbiillaann ssoocciioo--ééccoonnoommiiqquuee ddee ll’’AAllggéérriiee ppoouurr 22002200 ??IILL FFAAUUDDRRAA créer non par décrets et vision administrative, les entreprises créatrices de richesses, mais en levanttoutes les contraintes d’environnement, dont la bureaucratie.

    � DDOOCCTTEEUURR AABBDDEERRRRAAHHMMAANNEEMMEEBBTTOOUULL*

    De grands défis attendent l’Algérie

    GGuueerrrree nnuumméérriiqquuee

    TTeennssiioonnss bbuuddggééttaaiirreess

    LL’’AAllggéérriiee,, uunn aacctteeuurr

    ssttrraattééggiiqquuee

  • 11MERCREDI 6 JANVIER 2021

    portsS SAÏD MEKKI

    GOHR MAHIA(KENYA) – CRB,AUJOURD’HUI À 13H

    Simple formalitépour lesBelouizdadis Le Chabab, qui a infligé un (6-0) au match allerà Gohr Mahia, ne devrait avoir aucun problèmepour revenir avec le ticket de la qualificationpour la phase des poules. Le coach Dumas nepourrait compter sur les services de l’attaquantSouibaâ et du buteur-maison Belahouel, victi-mes d’une déchirure musculaire et indisponi-bles pour une durée de deux semaines. Deplus, et aux dernières nouvelles, lemilieu de terrain Mrizegue ne s’est pasentraîné avant le départ de l’équipeau Kenya et est donc incertain pource match, car n’ayant apparemmentpas repris d’une blessure pourtantjugée «petite». Les joueurs sesont entraînés lundi dernier, austade Ksari pour leur premièreséance avant une dernière, hier, sur lapelouse où doit se dérouler le match. Surl’ambiance du groupe sur place, le managergénéral du Chabab, Toufik Korichi assure :«Nous avons tout ce qu’il faut et tout sedéroule dans d’excellentes conditions». Enrevanche, chez les joueurs adverses, il sontenclenché un mouvement de grève pourréclamer leurs arriérés de salaire. Avant-hier,10 joueurs seulement, dont des cadres de l’équipe ont repris les entraînements. Cetteséance a été reprise avec un nouveaucoach, à savoir Pamzo au moment où ladirection de l’équipe tente deconvaincre les autres joueurs àreprendre et disputer le matchd’aujourd’hui. Les joueurs duCRB sont, donc, bien favorisdans ce match, dont le coup d’en-voi sera donné à partir de 13h. Avecce large score de (6-0) au matchaller, les Rouge et Blanc sontsûrs de se qualifier à laphase des poules qui consti-tue déjà un premier objec-tif atteint, en espérant allerle plus loin possible danscette compétition, comme leveulent bien joueurs, staf