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50 FHM jouets pour hommes techno FHM 51 guide Tout savoir sur le Blu-ray Quinze ans après sa création, le DVD est en passe de se faire détrôner par un bleu… PAR BERTRAND ROCHER ILLUSTRATION CHRIS STOCKER S UNE QUALITÉ D’IMAGE À FAIRE TOMBER LA MÂCHOIRE DANS LE POP-CORN ouvenez-vous, c’était en 1995: des étoiles plein les yeux, vous reveniez d’un magasin où vous aviez, pour la première fois, découvert les merveilles du Digital Versatile Disc. Image fine et stable, son digital sur cinq enceintes, chapitrage, choix des langues, bonus à gogo: le choc! Quinze ans après, vos DVD doivent-ils, comme les VHS en leur temps, craindre de finir dans le carton d’un vide- grenier dominical? Disons pudiquement que, depuis l’arrivée du Blu-ray en juin 2002, leurs jours semblent comptés… Le Blu-ray, c’est quoi ? Le Blu-ray est une technologie dont le cœur est un rayon bleu violet utilisé pour lire des disques de même diamètre que les DVD, mais contenant sept fois plus d’informations (50Go contre 7). Le secret? Un laser aminci autorisant une gravure plus fine. Quel équipement faut-il avoir pour en profiter? Si vous avez un écran de moins de 66cm de diagonale ou si vous faites partie des 40% de Français qui s’accrochent à leur tube cathodique, oubliez le Blu-ray direct! La différence de qualité ne s’apprécie qu’en “full HD”, une définition d’image en 1080lignes verticales, contre 720 pour les écrans “HD ready”. Réputé plus gourmand en électricité bien qu’en progrès question sobriété, le plasma règne sur les télés XXL, tandis que le LCD domine le reste du marché. La solution PS3, équipée d’un lecteur Blu-ray depuis son lancement, est d’autant plus tentante qu’elle n’est plus hors de prix. Pour 299€, on possède une bombe multimédia connectée au Net. Pour la moitié de ce prix, on peut se contenter d’une platine salon de bonne qualité (voir notre sélection page suivante). Et la plupart des constructeurs passeront sous la barre psychologique des 100€ d’ici un an. Veillez à choisir un modèle possédant une entrée USB (pour les Divx transférés depuis un PC) et un lecteur de carte SD (pour les photos). Dernier accessoire, mais pas le moindre: un câble HDMI à la norme 1.3 avec des connecteurs plaqués or (moins de 10€). Quels sont les avantages techniques du Blu-ray ? Plus qu’une révolution, le “rayon bleu” est une “évolution”: les fonctions classiques d’un DVD sont toujours là. Et les quelques nouvelles fonctionnalités sont anecdotiques: possibilités de marquer ses scènes préférées en “signets”, d’afficher une seconde fenêtre dans l’image (pour comparer, par exemple, le film avec le story- board), d’accéder à des bonus live grâce à une connexion Internet, de répondre à des quiz… Mais qui s’émerveille encore devant des heures de bonus sinon quelques geeks boutonneux? L’essentiel est ailleurs. Le Blu-ray offre une qualité d’image à faire tomber la mâchoire dans le pop-corn. Sur les gros plans, on devine le grain de peau des acteurs! Le son, lui aussi, » » BIENTÔT 3MILLIONS DE LECTEURS BLU-RAY EN FRANCE! Le décollage du Blu-ray est imminent. A la fin de l’année, en France, il y aura 3 millions d’appareils capables d’en lire. Soit 12 % des 25 millions de foyers français. Baisse des prix aidant, trois fois plus de platines de salon Blu-ray (300 000) se sont vendues en 2009. Et ce chiffre devrait tripler l’an prochain. “La France est le pays le plus enthousiaste en matière de home cinema, se félicite Dominique Masseran, PDG de Fox Pathé Europa. Les ventes de films en Blu-ray représentent déjà 10 % de notre chiffre d’affaires.” A titre d’exemple, 20 % des ventes de Quantum of Solace ont été réalisées dans ce format.

Techno : dossier Blu-Ray

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Les coulisses du blu-ray : pourquoi l'industrie a abandonné le DVD, est-ce vraiment un progrès, le support a-t-il de l'avenir, comment s'équiper, quels sont les films qui en valent la peine ?

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guide

Tout savoir sur le Blu-ray Quinze ans après sa création, le DVD est en passe de se faire détrôner par un bleu…• PAR BERTRAND ROCHER • ILLUSTRATION CHRIS STOCKER

S

UNE QUALITÉ D’IMAGE À FAIRE TOMBER LA MÂCHOIREDANS LE POP-CORN

ouvenez-vous, c’était en 1995 : des étoiles plein les yeux, vous reveniez d’un magasin où vous aviez,

pour la première fois, découvert

les merveilles du Digital Versatile Disc. Image fine

et stable, son digital sur cinq enceintes, chapitrage, choix des langues, bonus à gogo : le choc ! Quinze ans après, vos DVD doivent-ils, comme les VHS en leur temps, craindre de finir dans le carton d’un vide-grenier dominical ? Disons pudiquement que, depuis l’arrivée du Blu-ray en juin 2002, leurs jours semblent comptés…

▶ Le Blu-ray, c’est quoi ?Le Blu-ray est une technologie dont le cœur est un rayon bleu violet utilisé pour lire des disques de même diamètre que les DVD, mais contenant sept fois plus d’informations (50 Go contre 7). Le secret ? Un laser aminci autorisant une gravure plus fine.

▶ Quel équipement faut-il avoir pour en profiter ?Si vous avez un écran de moins de 66 cm de diagonale ou si vous faites partie des 40 % de Français qui s’accrochent à leur tube cathodique, oubliez le Blu-ray direct ! La différence de qualité ne s’apprécie qu’en “full HD”, une définition d’image en 1 080 lignes verticales, contre 720 pour les écrans “HD ready”. Réputé plus gourmand en électricité bien qu’en progrès question

sobriété, le plasma règne sur les télés XXL, tandis que le LCD domine le reste du marché. La solution PS3, équipée d’un lecteur Blu-ray depuis son lancement, est d’autant plus tentante qu’elle n’est plus hors de prix. Pour 299 €, on possède une bombe multimédia connectée au Net. Pour la moitié de ce prix, on peut se contenter d’une platine salon de bonne qualité (voir notre sélection page suivante). Et la plupart des constructeurs passeront sous la barre psychologique des 100 € d’ici un an. Veillez à choisir un modèle possédant une entrée USB (pour les Divx transférés depuis un PC) et un lecteur de carte SD (pour les photos). Dernier accessoire, mais pas le moindre : un câble HDMI à la norme 1.3 avec des connecteurs plaqués or (moins de 10 €).

▶ Quels sont les avantages techniques du Blu-ray ?Plus qu’une révolution, le “rayon bleu” est une “évolution” : les fonctions classiques d’un DVD sont toujours là. Et les quelques nouvelles fonctionnalités sont anecdotiques : possibilités de marquer ses scènes préférées en “signets”, d’afficher une seconde fenêtre dans l’image (pour comparer, par exemple, le film avec le story-board), d’accéder à des bonus live grâce à une connexion Internet, de répondre à des quiz… Mais qui s’émerveille encore devant des heures de bonus sinon quelques geeks boutonneux ? L’essentiel est ailleurs. Le Blu-ray offre une qualité d’image à faire tomber la mâchoire dans le pop-corn. Sur les gros plans, on devine le grain de peau des acteurs ! Le son, lui aussi, »»

BIENTÔT 3 MILLIONS DE LECTEURS BLU-RAY EN FRANCE !Le décollage du Blu-ray est imminent. A la fin de l’année, en France, il y aura 3 millions d’appareils capables d’en lire. Soit 12 % des 25 millions de foyers français. Baisse des prix aidant, trois fois plus de platines de salon Blu-ray (300 000) se sont vendues en 2009. Et ce chiffre devrait tripler l’an prochain. “La France est le pays le plus enthousiaste en matière de home cinema, se félicite Dominique Masseran, PDG de Fox Pathé Europa. Les ventes de films en Blu-ray représentent déjà 10 % de notre chiffre d’affaires.” A titre d’exemple, 20 % des ventes de Quantum of Solace ont été réalisées dans ce format.

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guidebénéficie d’une belle promotion. Sur le Blu-ray, il n’est plus comprimé. Pour peu que vous soyez doté d’un bel écran et d’un système à cinq enceintes, vous n’avez jamais été aussi près de l’expérience du cinéma à la maison.

▶ Faut-il jeter tous ses DVD ?Personne, pas même les éditeurs, n’envisage sérieusement que vous passiez tous vos DVD par la fenêtre. Quand vous aurez craqué pour un équipement Blu-ray, l’idée est de cesser d’acheter des nouveautés en DVD, mais pas de reconstituer toute votre collection. D’autant que les lecteurs Blu-ray possèdent une fonction magique : l’upscaling, une efficace supercherie qui donne à l’image d’un DVD un bon coup de peigne. Les 576 lignes ne deviennent pas 1 080 comme par enchantement. Mais les lignes artificielles générées par l’upscaling entre celles qui existent font étonnamment la blague.

▶ Tous les Blu-ray sont-ils bons ? Conscients qu’ils n’ont pas le droit à l’erreur vis-à-vis d’un public échaudé par le rythme effréné des changements de support, les éditeurs se sont décidés à soigner leurs produits. “On ne rééditera nos titres que s’il y a une vraie valeur ajoutée”, jure la main sur le cœur Xavier Bateau de Gaumont, lancé dans la restauration amoureuse de 150 de ses chefs-d’œuvre (dont les increvables Tontons flingueurs). Adieu cynisme mercantile ? Certes, bien des versions Blu-ray n’ont de haute définition que le nom, mais la plupart des films frappés du logo BD sidèrent par leur beauté. Vous pensiez être blasé ? Jetez un œil sur un écran diffusant le format surdoué… Pour la vingtaine de films cultes qu’on ne se lasse pas de revoir en boucle, il serait ballot de ne pas craquer pour l’édition Blu-ray. Prudence toutefois : un cas par cas vigilant s’impose. Pour un French

Connection, amoureusement requinqué par son auteur William Friedkin, combien de Gladiator sont à peine dignes de leur antécédent DVD ? Autre critère de choix : le côté spectaculaire, voire pyrotechnique du film. En deux mots, la S-F, l’aventure, la guerre et les cartoons en Blu-ray, c’est oui. Le drame, la comédie, le doc historique, c’est non.

▶ Le prix des films va-t-il baisser ?Sorti voilà un an à un peu plus de 27 €, Kill Bill 1 se négociait sur Amazon en octobre à 12,99 €. En furetant sur le Net (dvd-mania.fr, leroidudvd.com ou play.com), il est facile de trouver des classiques à moins de 15 €. Certes, on peut les obtenir en DVD pour la moitié de ce prix. Mais on ne parle pas du même produit. “Le Blu-ray a deux ans et

le prix des films sur ce support est déjà beaucoup plus bas qu’il n’était en DVD après la même durée”, constate Alexis Guilmeau, du comparateur de prix dvdpascher.net. Côté nouveautés, les éditeurs tentent de séduire les sceptiques en conservant un écart entre le Blu-ray et le DVD collector de l’ordre de 5 €. Ainsi Gaumont sort-il OSS 117, Rio ne répond plus à 24,55 € quand le DVD est à 19,99 €. Vous hésitez ? Pour 29 €, la firme à la marguerite ajoute le premier opus. Dans un an, le prix des films récents se sera sans doute rapproché des 20 €. Mais la baisse est limitée par un facteur incontournable : le processus de fabrication d’un Blu-ray, bien plus cher que pour un DVD. Reste que lorsque le potentiel HD du film est faible, certains éditeurs savent serrer la marge : Pathé a sorti LOL en Blu-ray au prix du DVD… Et c’est encore cher pour ce que c’est.

▶ Peut-on pirater un Blu-ray ?Lourd à extraire sur disque dur, cher à graver, le Blu-ray est nettement plus difficile à pirater qu’un DVD. Avec cette technologie, les éditeurs vidéo s’achètent un répit de deux ans dans leur lutte contre le piratage.

▶ Le Blu-ray risque-t-il d’être bientôt dépassé ?La musique ou les films enregistrés sur un disque, c’est dépassé. Rengaine connue. Qui achète encore des disques, voire des DVD, à une époque où il suffit d’un clic pour que l’ADSL vous approvisionne en nouveautés ? Dans ce contexte, l’essor du Blu-ray semble complexe. Certains constructeurs, comme Samsung, ont fait

part de leur pessimisme. Mais, outre qu’il sera désormais beaucoup plus difficile (et risqué, Hadopi oblige) de récupérer des films illégalement, ce n’est pas demain la veille que la vidéo à la demande (VOD) offrira une qualité aussi époustouflante que le Blu-ray. “La VOD plafonne à 700 lignes, commente Julien Geffrotin de LG France. Pour nous, le Blu-Ray possède au moins huit belles années de règne devant lui. Surtout que la plupart des gens ne sont pas mûrs pour la dématérialisation : les plus de 30 ans sont encore attachés à un beau packaging.” Le boom des films en 3D devrait aussi profiter au Blu-ray. Il n’y a que ce support qui permettra de retrouver le Avatar de James Cameron comme au cinéma. Avant l’été ? Sans doute pas. “Nous ne sauterons le pas que lorsque nous serons fins prêts”, précise Dominique Masseran. Beaucoup de réticences devraient aussi se dissiper quand sortiront, courant 2010, les premiers enregistreurs numériques Blu-ray (pour environ 500 €). De même, la banalisation des PC embarquant un lecteur Blu-ray (à l’image de la gamme Vaio du prosélyte Sony) pourrait servir de déclic. Alors, tentés par le saut dans le grand bleu ? FHM

LE TOP DES LECTEURS

Indispensable boussole dans la jungle de l’équipement vidéo, le site homecine-compare.com compare les caractéristiques techniques et les prix des lecteurs. Son fondateur, Bruno Laffont, distribue ses lauriers.

▲ LA PLUS JOUEUSE PLAYSTATION 3 Un “deux en un” plus que tentant. On trouve la première version, au look plus ventru, à 250 €.> Prix : 299 €.

▲ LE MEILLEUR ENTRÉE DE GAMMESONY BDP-S360 L’héritier du must jusqu’alors, le S350. Une qualité d’image impressionnante et toutes les fonctions utiles.> Prix : 190 €.

▲ LE PLUS GEEKLG BD370 Un accès à YouTube et la possibilité de lire les formats H264 et MKV qui sont à la HD ce que le tandem AVI/Divx était à la basse déf. > Prix : 150 €.

▲ LE PLUS DESIGNSAMSUNG BD-P4600 Très complet en matière de connectivité Internet et de fonctionnalités, il séduit surtout par son look audacieux de lutrin.> Prix : 255 €.

▲ LE PLUS “ZÉRO DÉFAUT”MARANTZ BD7004 Pas loin d’être le top du top ! A moins de disposer de 2 399 € à investir dans le Pioneer BDP-LX91. On peut rêver…> Prix : 899 €.

A gauche, l’image de Là-haut version Blu-ray. A droite, la même en DVD. Comparez !

HAUTE DÉSILLUSION : LES BLU-RAY À ÉVITER !

Placée sous le signe du dépaysement et du spectaculaire, une sélection de titres auxquels le Blu-ray apporte un vrai plus.

Ce n’est pas parce que les prix baissent qu’il faut racheter en Blu-ray des films au transfert HD tellement bâclé qu’ils vous feront regretter vos bons vieux DVD !

> Le trio de tête. Casino Royale de Martin Campbell (Sony-Columbia), The Dark Knight de Christopher Nolan (Warner), King Kong de Peter Jackson (Universal).> Et aussi… La trilogie Le Parrain de Francis Coppola, Watchmen de Zack Snyder (Paramount). La trilogie Spider-Man de Sam Raimi (Sony-Columbia). Mesrine de Jean-François Richet, la trilogie Jason Bourne de Doug Liman et Paul Greengrass (Universal). Blade Runner de Ridley Scott, French Connection de William Friedkin, Rio Bravo de Howard Hawks, 300 de Zack Snyder, 2001, l’odyssée de l’espace de Stanley Kubrick (Warner). Wall-e d’Andrew Stanton (Disney).OSS 117, Rio ne répond plus de Michel Hazanavicius (Gaumont). Quantum of Solace de Marc Foster (FPE). The Thing de John Carpenter (Studio Canal). Iron Man de Jon Favreau (M6 Vidéo). Kill Bill 1 de Quentin Tarantino (TF1 Vidéo). Sin City de Roberto Rodriguez et Frank Miller (Wild Side).

> Le top 3 des flops. Gladiator de Ridley Scott et Hero de Zhang Yimou (Universal).Piège de cristal de John McTiernan ( FPE).> Et aussi… Rocky de John Avildsen, Kingdom of Heaven de Ridley Scott, Predator de John McTiernan, Butch Cassidy et le Kid de George Roy Hill, Broken Arrow de John Woo ( FPE). Basic Instinct de Paul Verhoeven, Les Bronzés 1 et 2 de Patrice Leconte, Total Recall de Paul Verhoeven, Terminator 2 : le jugement dernier de James Cameron, New York 1997 de John Carpenter (Studio Canal). Gangs of New York de Martin Scorsese (Warner). Dracula de Francis Ford Coppola, SOS Fantômes de Ivan Reitman (Sony-Columbia).

20 BLU-RAY GARANTIS HAUTE SATISFACTION

Apparu de façon simultanée, le format HD-DVD, rival du Blu-ray, possédait l’avantage d’être un dérivé amélioré du DVD (donc moins cher à fabriquer), mais l’inconvénient d’avoir moins de coffre (30 Go). Tarifés de façon exorbitante (entre

800 et 1 800 €), les premiers lecteurs Blu-ray débarquent sur les rayons en juin 2006, suivis de peu par la PS 3 Sony, fonctionnant avec le nouveau rayon. Après une âpre guerre entre fabricants (Sony et ses alliés, dont Apple, pour le Blu-ray ; Toshiba et ses soutiens,

dont Microsoft, pour le HD-DVD), le Blu-ray supplante son rival quand Warner décide de ne plus éditer ses films en HD-DVD, bientôt imité par Universal et Paramount. Pour le Blu-ray, la voie vers le monopole est libre. Une victoire qui a un prix : la

méfiance des consommateurs. D’autant que certaines voix s’élèvent pour souligner que si le H264 (nouveau format de compression d’images, ultra-performant en haute définition) avait été adopté, on aurait pu faire l’économie d’un nouveau support…

LA QUESTION Comment le Blu-ray a-t-il tué le HD-DVD ?

AVEC LE BLU-RAY, LE PIRATAGE EST PLUSCOMPLIQUÉ…