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Edito Répondre au défi de la jeunesse africaine : « RH-Excellence Afrique » Conseil Français des Investisseurs en Afrique Novembre / Décembre 2014 La Lettre du CIAN Conseil Français des Investisseurs en Afrique 45 rue de la Chaussée d’Antin, 75009 Paris - Tél. 01 45 62 55 76 - Fax. 01 42 56 79 33 Email: [email protected] - Site internet: www.cian-afrique.org L’explosion démographique de sa jeunesse constitue une opportunité sans précédent pour le continent africain. Aujourd’hui, un habitant sur deux à moins de 25 ans et, avec le doublement de la population prévu, l’Afrique comptera plus d’un milliard de jeunes en 2050 ! Alors que le reste du monde vieillit, la jeunesse du continent pourrait devenir son atout économique majeur. Ce sont plus de 11 millions de jeunes qui arri- vent sur le marché du travail chaque année. Pour que cette main d’œuvre massive devienne moteur du développement, il est indispensable qu’elle puisse intégrer des emplois productifs. Or, nous le savons, c’est le secteur privé qui crée les emplois. Les entreprises sont donc au cœur du défi de la jeunesse africaine. Depuis 2009, le CIAN travaille sur ce sujet. Après une enquête auprès de ses adhérents, il a fait le constat que la main d’œuvre qualifiée manque dans nombre de secteurs d’activités. Il y a inadéqua- tion entre les besoins en compétences CAP à Bac+3 des entreprises et les formations dispensées localement. Ceci a une double conséquence : pour la jeunesse africaine, le chômage, le passage dans l’informel voire l’exil des compétences, et pour les entreprises, le recours à des compétences extérieures ou la mise en place de formations internes coûteuses avec la perte de compétitivité induite. Face à cela, le CIAN a élaboré un programme de renforcement des compé- tences africaines basé sur un partenariat avec le secteur privé. Parallèlement, à l’initiative des chefs d’Etats africains et français, la Fondation franco- africaine pour la croissance a été lancée en juillet 2014 avec l’objectif de devenir le cataly- seur d’une relation économique bilatérale renforcée au profit d’une croissance partagée. Pour cela, elle a fait du développement du capital humain l’un de ses axes d’action. C’est ainsi que dans le cadre d’un partenariat public-privé innovant, le CIAN et la Fondation ont décidé de développer le Programme « RH -Excellence Afrique » pour promouvoir des centres d’excellence en Afrique proposant une offre de formation professionnelle technique en adéquation avec l’éco- nomie réelle. Basé sur une démarche volontaire des parties prenantes, ce pro- gramme vise, dans le cadre d’un processus de certifica- tion, à créer un mécanisme de concertation entre centres de formation et entreprises afin de définir et mettre en place les appuis techniques et finan- ciers les plus adaptés pour répondre aux besoins locaux en compétences. Initié en Afrique de l’Ouest francophone, le programme a vocation à devenir continental et multilingue. Il est donc ouvert à tous les centres de formation et entreprises en Afrique ainsi qu’aux bailleurs de fonds dont le soutien financier sera évidemment nécessaire. Le défi est majeur, la jeunesse africaine doit faire l’objet de toutes les attentions car c’est l’avenir du continent qui se joue. Etats, insti- tuts de formation et entreprises en ont cons- cience, c’est ensemble qu’ils doivent faire de .

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EditoRépondre au défi de la jeunesse africaine :

« RH-Excellence Afrique »

Conseil Français des Investisseurs en Afrique

L’explosion démographique de sa jeunesse consti-tue une opportunité sans précédent pour le conti-nent africain. Aujourd’hui, un habitant sur deux àmoins de 25 ans et, avec le doublement de la popu-lation prévu, l’Afrique comptera plus d’un milliardde jeunes en 2050 ! Alors que le reste du mondevieillit, la jeunesse du continent pourrait devenirson atout économique majeur.Ce sont plus de 11 millions de jeunes qui arriventsur le marché du travail chaque année. Pour quecette main d’œuvre massive devienne le moteur dudéveloppement de l’Afrique, il est indispensablequ’elle puisse intégrer des emplois productifs. Or,nous le savons, c’est le secteur privé qui crée lesemplois. Les entreprises sont donc au cœur du défide la jeunesse africaine.Depuis 2009, le CIAN travaille sur ce sujet. Aprèsune enquête auprès de ses adhérents, il a fait leconstat que dans la main d’œuvre qualifiée manquedans nombre de secteurs d’activités. Il y a inadéqua-tion entre les besoins en compétences CAP àBac+3 des entreprises et les formations dispenséeslocalement. Ceci a une double conséquence : pourla jeunesse africaine, le chômage, le passage dansl’informel voire l’exil des compétences, et pour lesentreprises, le recours à des compétences exté-rieures ou la mise en place de formations internescoûteuses avec la perte de compétitivité induite.Face à cela, le CIAN a imaginé un programme derenforcement des compétences africaines basé surun partenariat avec le secteur privé.Parallèlement, à l’initiative des chefs d’Etats africainset français, la Fondation franco-africaine pour lacroissance a été lancée en juillet 2014 avec l’objectifde devenir le catalyseur d’une relation économiquebilatérale renforcée au profit d’une croissance par-tagée. Pour cela, elle a fait du développement ducapital humain l’un de ses axes d’action.C’est ainsi que dans le cadre d’un partenariat public

-privé innovant, le CIAN et la Fondation ont décidéde développer le Programme « RH-ExcellenceAfrique » pour promouvoir des centres d’excel-lence en Afrique proposant une offre de formationprofessionnelle technique en adéquation avec l’éco-nomie réelle. Basé sur une démarche volontaire desparties prenantes, ce programme vise, dans le cadred’un processus de certification, à créer un méca-nisme de concertation entre centres de formationset entreprises afin de définir et mettre en place lesappuis techniques et financiers les plus adaptéspour répondre aux besoins locaux en compétences.Initié en Afrique de l’Ouest francophone, le pro-gramme a vocation à devenir continental et multi-lingue. Il est donc ouvert à l’ensemble des centresde formation et entreprises en Afrique ainsi qu’auxbailleurs de fonds dont le soutien financier seraévidemment nécessaire.Le défi est majeur, la jeunesse africaine doit fairel’objet d’une attention particulière car c’est l’avenirdu continent qui se joue. Etats, instituts de forma-tion et entreprises en ont désormais conscience,c’est donc ensemble qu’ils doivent faire de l’emploides jeunes une priorité pour l’Afrique.Alexandre Vilgrain, Président du CIAN, et Lionel Zinsou,Président de la Fondation franco-africaine pour la crois-sance

Novembre / Décembre 2014

La Lettre du CIAN

Conseil Français des Investisseurs en Afrique45 rue de la Chaussée d’Antin, 75009 Paris - Tél. 01 45 62 55 76 - Fax. 01 42 56 79 33

Email: [email protected] - Site internet: www.cian-afrique.org

L’explosion démographique de sa jeunesseconstitue une opportunité sans précédentpour le continent africain. Aujourd’hui, unhabitant sur deux à moins de 25 ans et, avec ledoublement de la population prévu, l’Afriquecomptera plus d’un milliard de jeunes en2050 ! Alors que le reste du monde vieillit, lajeunesse du continent pourrait devenir sonatout économique majeur.

Ce sont plus de 11 millions de jeunes qui arri-vent sur le marché du travail chaque année.Pour que cette main d’œuvre massivedevienne moteur du développement, il estindispensable qu’elle puisse intégrer desemplois productifs. Or,nous le savons, c’est lesecteur privé qui crée lesemplois. Les entreprisessont donc au cœur du défide la jeunesse africaine.

Depuis 2009, le CIANtravaille sur ce sujet.Après une enquête auprèsde ses adhérents, il a faitle constat que la maind’œuvre qualifiée manquedans nombre de secteursd’activités. Il y a inadéqua-tion entre les besoins en compétences CAP àBac+3 des entreprises et les formationsdispensées localement. Ceci a une doubleconséquence : pour la jeunesse africaine, lechômage, le passage dans l’informel voire l’exildes compétences, et pour les entreprises, lerecours à des compétences extérieures ou lamise en place de formations internescoûteuses avec la perte de compétitivitéinduite. Face à cela, le CIAN a élaboré unprogramme de renforcement des compé-tences africaines basé sur un partenariat avecle secteur privé.

Parallèlement, à l’initiative des chefs d’Etatsafricains et français, la Fondation franco-africaine pour la croissance a été lancée enjuillet 2014 avec l’objectif de devenir le cataly-seur d’une relation économique bilatéralerenforcée au profit d’une croissance partagée.Pour cela, elle a fait du développement ducapital humain l’un de ses axes d’action.

C’est ainsi que dans le cadre d’un partenariatpublic-privé innovant, le CIAN et la Fondationont décidé de développer le Programme « RH-Excellence Afrique » pour promouvoir descentres d’excellence en Afrique proposant uneoffre de formation professionnelle technique

en adéquation avec l’éco-nomie réelle. Basé sur unedémarche volontaire desparties prenantes, ce pro-gramme vise, dans le cadred’un processus de certifica-tion, à créer un mécanismede concertation entrecentres de formation etentreprises afin de définiret mettre en place lesappuis techniques et finan-ciers les plus adaptés pourrépondre aux besoinslocaux en compétences.

Initié en Afrique de l’Ouest francophone, leprogramme a vocation à devenir continentalet multilingue. Il est donc ouvert à tous lescentres de formation et entreprises enAfrique ainsi qu’aux bailleurs de fonds dont lesoutien financier sera évidemment nécessaire.

Le défi est majeur, la jeunesse africaine doitfaire l’objet de toutes les attentions car c’estl’avenir du continent qui se joue. Etats, insti-tuts de formation et entreprises en ont cons-cience, c’est ensemble qu’ils doivent faire de

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ACTIVITES DU CIAN

En savoir plus

MEDEF International :www.medefinternational.fr

Ambassade de Franceen Afrique du Sud :www.ambafrance-rsa.org

Ambassade de Franceau Botswana :www.ambafrance-bw.org/Acteurs-economiques-francais-au

Ambassade de Franceau Kenya :www.ambafrance-ke.org

Expert Afriqueaustrale :Laurent PadouxExpert gé[email protected]

www.initiative-afrique.org

Commission Education/Formation :Paul GiniesPré[email protected]

Novembre / Décembre 2014

Afrique du Sud – Réunion MedefParis, 4 septembreEn marge de la Conférence des Ambassadeurs, leMedef International a reçu SE Elisabeth Barbier,Ambassadrice de France en Afrique du Sud. Après uneintroduction de Gérard Wolf, Vice-président ducomité Afrique du Medef, elle a fait le point sur lasituation politique résultant des élections générales demai 2014 qui se sont parfaitement déroulées avec untaux élevé de participation de 72 %. Si l’ANC a recueil-li 62 % des suffrages, la montée des partis d’opposi-tion, notamment dans les zones urbaines, constituenéanmoins un avertissement sérieux pour le parti aupouvoir. Evoquant la mort de Nelson Mandela, elle arappelé que cet évènement n’a pas provoqué decataclysme, soulignant la solidité des institutions et larobustesse de la société civile du pays.Si la politique étrangère sud-africaine se tourne enpriorité vers les nouveaux acteurs, nos relations bilaté-rales sont de très grande qualité et la conclusion degrands contrats d’équipement, comme celui d’Alstom,renforce la présence des entreprises françaises sur cemarché. Certes, la croissance économique est molledepuis plusieurs années, mais l’Afrique du Sud part debeaucoup plus haut que les autres pays d’Afrique.Economie mature, elle a davantage souffert des effetsde la crise mondiale.Le représentant du Medef à Johannesburg, Henri deVilleneuve, a fait valoir pour sa part la forte stabilitédu cadre macroéconomique du pays et la rigueur de sagestion financière. Il estime qu’avec la fin du boom dela consommation, due à l’endettement excessif desménages, la croissance sera désormais surtout tiréepar les infrastructures.

Botswana – Réunion MedefParis, 20 octobreLe Medef a réuni une douzaine d’entreprises pourrencontrer SE Anne de la Blache, Ambassadrice deFrance au Botswana, dans le cadre du Conseil deschefs d'entreprise France-Afrique australe. Après uneintroduction de Gérard Wolf, elle a rappelé la trèsgrande stabilité politique du Botswana, pays qui n'apratiquement jamais connu de conflit interne ouexterne au cours de son histoire.D'une superficie comparable à la France, ce pays biengéré a une population de 2 millions d'habitants quibénéficient du PIB par tête le plus élevé du continent :15 675 $ en parité de pouvoir d'achat. Le Botswanaoffre des opportunités significatives dans le domainedes infrastructures : création de la ligne de chemin defer Trans-Kalahari qui reliera le pays au port namibiende Walvis Bay, développement de l'énergie électrique(génération et transport), alimentation en eau deszones urbaines. La concurrence internationale est trèsforte sur ce marché et les entreprises doivent êtreprésentes, au moins par leurs filiales en Afrique duSud, pour avoir des chances de succès.L'Ambassade de France a créé un Club d'affairesFrance-Botswana pour aider les entreprises françaisesà établir des relations avec des partenaires locaux etelle se tient à leur disposition pour les soutenir.

Kenya – Réunion MedefParis, 1e septembreL’Ambassadeur de France au Kenya, SE RémiMaréchaux, a rencontré les entreprises lors d’uneréunion au Medef.Le Kenya jouit d’une démocratie stabilisée, avec l’exis-tence de réels contre-pouvoirs et une justice qui fonc-tionne. La présence internationale y est plus diversifiéequ’en Afrique de l’ouest, avec une emprise britannique

encore marquée. Le bémol à cet environnementinstitutionnel positif réside dans la sécurité, marquéepar les actions terroristes perpétrées par les chebabset les salafistes.Au plan économique, il a un PIB équivalent au cumulde ceux du Sénégal et du Cameroun, un bon systèmeéducatif (seulement 10% d’analphabètes), l’existenced’entrepreneurs locaux depuis une trentaine d’années,une classe moyenne qui porte la consommation (20%de la population), la première utilisation africaine detransfert d’argent par téléphone.Bien que l’AFD soit le deuxième créancier du Kenya, laprésence des entreprises françaises demeure tropmodeste, malgré le potentiel indéniable de ce pays.

Somalie – Réunion MedefParis, 15 octobreLe Président de la République de Somalie, HassanSheikh Mohamoud, a rencontré un groupe de chefsd’entreprises français au Medef. En introduction, SERémi Maréchaux, Ambassadeur de France en Soma-lie basé au Kenya, a dressé un état très intéressant dela situation de ce pays qui sort à peine de longuesannées de guerre.La Somalie est dotée de 9 millions d’habitants et sonEtat est encore au stade embryonnaire. Confronté auxcombattants djihadistes chebabs, le pays n’est pasencore pacifié. Les zones de l’aéroport et du port sontsécurisées, ainsi que le centre de Mogadiscio. La forcemultilatérale Minusom est toujours sur place et laFrance y contribue largement.L’activité économique est concentrée à Mogadiscio etaux échanges offshore. Pourtant il existe certainesressources financières puisqu’on estime que ladiaspora expédie 1milliard $ par an. Les secteursprioritaires d’investissement sont les transports(notamment services maritimes), services financiers,pétrole, équipement en patrouilleurs et pêche. Larecommandation est de ne pas investir seul en Somaliemais de s’associer avec des partenaires locaux. Anoter que les Turcs sont présents, avec des formulesde gré à gré. Il n’y a pas de financements multilatérauxpour l’instant, mais des donateurs bilatéraux.

Jeunesse africaine – Groupe Initiative AfriqueYamoussokro, 24 au 26 octobreLe CIAN était présent à la troisième conférenceinternationale Afrique organisée par le Groupe Initia-tive Afrique en Côte d’Ivoire, sur le thème : Jeunesseafricaine, « bombe à retardement » ou opportunitéhistorique ?Sous la présidence de SE Charles Konan Banny, 54participants parmi lesquels des anciens premiersministres, des intellectuels et des dirigeants d’entre-prises ont, partant d’une analyse sans complaisance destendances lourdes et des évolutions en marchent surle continent, cherché à faire des propositionsconstructives susceptibles de guider les décideursactuels et futurs. Sans être exhaustif, il a été notam-ment proposé de promouvoir une nouvelle grille dedécisions des politiques publiques et économiquesintégrant en priorité leur impact sur l’emploi pour lesjeunes. Les APE pourraient fournir dans les cinqprochaines années un cadre intéressant d’applicationde ce principe d’action. L’idée d’un baromètre despolitiques nationales et régionales mesurées sous cetangle a été évoquée. De même, sur la questionadéquation emploi-formation, sur laquelle le CIAN estprésent à travers le programme « RH - ExcellenceAfrique », il a été suggéré l’idée d’un observatoirerégional dynamique de l’emploi et des compétences.

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Rencontre San PedroLe Président du Conseilrégionale, DonatienBeugré, est venu présenterle 14 octobre au CIAN lespotentialités de San Pedro.Deuxième pôle économiquede la Côte d'ivoire, cetterégion offre de nombreusesopportunités.

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Forum Afrique - OCDEParis, 6 octobreRéunissant un large public et des intervenants de hautniveau, cette 14ème édition du Forum sur l'Afrique del’OCDE était organisée avec l'Union africaine sur lethème de l'industrialisation et de l'intégration.En introduction, Angel Gurria, Secrétaire général del'OCDE, a souligné la nécessité pour l'Afrique des'intégrer dans les chaînes de valeur globales afin detirer parti de la nouvelle organisation de la productionmondiale. En contrepoint, Dlamini Zuma, Présidentede la Commission de l'Union Africaine, a relevé que sila décolonisation avait dominé l'agenda de l'Afrique aucours des cinquante dernières années, la modernisa-tion et l'intégration du continent était désormais aucœur des priorités. Au cours de la session d'ouver-ture, Mo Ibrahim, Président de la Fondation MoIbrahim célèbre pour son enquête annuelle sur lagouvernance en Afrique, a constaté que la gouver-nance a fait incontestablement des progrès depuis cinqans, surtout dans les domaines de la participation descitoyens et des droits de l'homme. De son côté,Carlos Lopes, Secrétaire exécutif de la Commissionéconomique pour l'Afrique, a insisté sur le fait que letaux de rentabilité des investissements sur le continentest - avec une moyenne de 9 % - supérieure à celle desautres régions du monde.La session consacrée aux chaînes de valeur mondialesa permis à Mohamed El Ketani, PDG de la banquemarocaine Attijarawafa, de présenter l'exemple de lacréation du grand port de Tanger Med et de sa zoneindustrielle sur laquelle sont implantés la nouvelleusine Renault et ses nombreux sous-traitants. Ladernière session de travail a été centrée sur la problé-matique de la fracture urbaine-rurale, avec notammentune intervention de Bernard Losch, Directeur derecherches au CIRAD, qui a souligné la très grandediversité de l'Afrique face à une explosion démogra-phique qui verra sa population doubler à plus de deuxmilliards d'habitants à l'horizon 2050.

Forum Nouveau Monde - OCDEParis, 7 et 8 octobreL’OCDE a organisé son 6e Forum Nouveau Monde. Àl’ordre du jour de nombreux sujets tels que l’innova-tion, les évolutions du travail, les nouveaux espacesémergents.Une session plénière fut dédiée au thème « L’Afrique :l’avenir se construit maintenant ». Au cours de cettesession, les intervenant, à l’instar de Lionel Zinsou,Achille Membe ou encore Moncef Cheikh-Rouhou ont mis l’accent sur le fait qu’aujourd’huil’Afrique représente le nouveau continent émergent.La croissance observée permet déjà l’émergence d’uneclasse moyenne africaine. Cependant, l’Afrique doitaussi faire face à des défis tels que la forte démogra-phie, l’urbanisation, les besoins en formation etl’accroissement des inégalités. L’enjeu est de les trans-former en facteurs de croissance stable et durable.

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Rapport Ramses – Présentation IFRIParis, 23 septembreS’est tenue, à l’Institut français de relations internatio-nales (IFRI), la présentation de la dernière édition deson Rapport RAMSES.Lors de cette rencontre, Thierry de Montbrial,Directeur de l’IFRI, a mis l’accent sur le défi que repré-sente l’émergence de nouveaux acteurs tels que lesBRICS, dont l’Afrique du sud est membre. Il aégalement souligné les dangers de la fragmentationinternationale. Dans ce cadre, il a cité trois régionsqui, pour lui, représentent, à l’heure actuelle, undanger majeur pour l’équilibre et la sureté du monde.La première est l’Asie de l’est, symbolisée par la mon-tée en puissance de la Chine et le tournant nationalistepris par le Japon. Le Moyen Orient avec les incerti-tudes qui le caractérise est la deuxième. Enfin, ladernière est l’ex-URSS, et principalement le conflitrusso-ukrainien, qui met en lumière l’incapacité desdémocraties occidentales à anticiper la réaction russeau démantèlement de ce qu’elle considère comme sazone de sécurité.

Avenir des monnaies – Réunion IFRIParis, 7 octobreJacques Mistral et Dominique David sont interve-nus à l’IFRI sur le thème « Dollar, euro, yuan : untango à 3, l’avenir des questions monétaires internatio-nales ».Si la crise de 2008 a été contenue, une croissanceincertaine, une mondialisation peu populaire et unemontée des nationalismes en ont suivi. Le systèmemonétaire international repose sur trois grandes mon-naies - le yuan, le dollar et l’euro -, ainsi que sur ladette et le crédit. La Chine attend d’être rembourséede sa dette (4 000 milliards $), mais les Etats-Unis nesont pas prêts à appuyer la Chine…Le défi n’est pas de faire des règles uniformes mais defaire cohabiter des espaces économiques différents,d’où des changes flottants dangereux. Il faut remettrele multiralisme à l’ordre du jour. Les DTS (droitstirage spéciaux) peuvent être une solution en incorpo-rant le yuan. L’or a peu de chance de revenir commeun élément de politique monétaire car l’étalon dumême nom serait une contrainte pour tous, avec leseul objectif de respecter la parité avec sa monnaie. LaChine préférera acheter des actifs aux Etats-Unisplutôt que de l’or…Au niveau bancaire, la banque des BRIC a peu dechance de voir le jour en raison des questions liées àsa localisation et son personnel. Quant à la BCE, si elleest bien vue par la Chine, celle-ci préfère traiter avecchaque pays de la zone Euro.Enfin, en termes de fiscalité financière, la taxe TOBIN,impossible à appliquer sur les produits dérivés, n’aurade sens qu’avec un accord mondial, difficile à réaliser.La taxe sur le capital (sorte d’ISF international) seraitplus simple à mettre en œuvre, mais là aussi demandeun déploiement mondial pour faire sens.

Novembre / Décembre 2014

En savoir plus

OCDE :www.oecd.org

Rapport Perspectiveséconomiques en Afrique 2014

« Les chaînes de valeurmondiales et l’industrialisationde l’Afrique » disponible sur :www.africaneconomicoutlook.org

IFRI :www.ifri.org

Rapport Ramses 2015« Le défi des émergents »

disponible sur :www.ifri.org/?page=ramses

VIE DES SOCIETES35°N consolide son équipeNicolas Teisserenc, 31 ans,journaliste au service économie del 'hebdomadai re Jeune A fr iquequitte le journal pour rejoindre 35°Nord, agence de communicationspécialisée sur l'Afrique.Il intègre l'agence en qualité de

consultant en charge de l'accompagnement de certainsclients institutionnels et corporate. L'agence, créée en2012 et dirigée par deux anciens journalistes,Philippe Perdrix et Romain Grandjean, est

spécialisée dans la relation presse et l'influenceéditoriale de ses clients vers l'Afrique.

Repérage au NigeriaL’ADEPTA a réalisé un diagnosticauprès de 60 indust r ie l s auNigeria dans les filières élevage, lait,viande et céréales pour identifier lesinvestissements en agriculture et en

agroalimentaire du pays.Une restitution des projets et du contexte marché estprévue à Paris début janvier 2015.

En savoir plus

35°N :www.35nord.com

ADEPTA :Florian de Saint Vincent

Tél.: +33 (0)1 44 18 08 [email protected]

www.adepta.com

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Novembre / Décembre 2014

La Lettre du CIAN

Portage de VIE à DakarLe portage d’un VIE au Sénégal est unesolution astucieuse et peu onéreuse pourdévelopper sa présence en Afrique del’Ouest. L’ADEPTA propose des

solutions de portage et encadrement de VIE à Dakarpour les entreprises.Coût : 500 € /mois pour un espace de travailopérationnel – bureau, espace de réunion, Internet,imprimante – et un suivi personnalisé par le représen-tant sur place du Bureau de l’ADEPTA. Investissementtotal pour l’entreprise : 45 000€/ an (salaire, bureau,voiture, assurances).

Destination Guinée-BissauToujours en quête de nouveaux défis,AGS étend son marché en Afrique del’Ouest et ouvre une nouvelle agence

en Guinée-Bissau. Déjà implanté à Conakry en Guinée,l’ouverture de cette filiale intervient dans le cadre duprogramme Africa 54, au travers duquel AGS entendcouvrir l’intégralité du continent d’ici 2016. Capitale,centre économique majeur et seul port de débarque-ment du pays, Bissau offre des opportunités surlesquelles Willem Schutyser et son équipe pourrontdévelopper les activités du groupe : déménagement,archivage et relocation.Ancienne colonie portugaise, la Guinée-Bissau tend àrétablir sa stabilité économique, marquée par uncontexte politique instable et une croissance relative-ment faible. Depuis 2013, le pays renoue avec unecroissance positive de 0.3%, contre -1.5% en 2012. LaGuinée-Bissau possède néanmoins un potentiel agri-cole énorme dominé par l’exportation de noix decajou - soit 60% de ses revenus - mais aussi grâce à laprésence de nombreuses ressources naturelles : bois,pétrole, phosphates, etc. Membre de la CEDEAO, lepays bénéficie de l’Assistance d’Urgence Post-Conflit(AUPC) accordée par le FMI visant à alléger sa dette.

Des réactions variéesface à l’épidémie Ebola

Le Mali et le Burkina Faso ont rapidement déployétoute une batterie de mesures de communication.Outre l’obligation de se nettoyer les mains et la prisede température de chaque passager avant tout passageen douane, de nombreuses affiches explicatives sontvisibles aux endroits stratégiques des aéroports. LaCôte d’Ivoire a su ajouter à ce dispositif des outils decommunication complets et équilibrés. Ils alternententre affiches sur les risques de contamination, filmsmettant l’accent sur les mesures de protection, etmessages pédagogiques. A l’opposé, au Sénégal, lesautorités semblent se désintéresser de la question,tout juste peut-on encore apercevoir quelquespanneaux explicatifs avant le passage en douane.La panique ne règne donc pas dans ces quatre pays,même si l’inquiétude reste palpable face au risqued’épidémie. La véritable peur, celle qui ne dit pas sonnom est finalement plus prosaïque : que cette maladieporte une couleur et que l’Afrique soit pointée dudoigt et mise au ban de la communauté internationale.La peur si elle cède à la panique fera certainement plusde victimes que la maladie elle-même.

Guichet unique RDCLa RDC a attribué au consortium BureauVeritas BIVAC B.V. / Soget, la concessionpour mettre en place et exploiter le Guichetunique de facilitation du commerce. "Ce

Guichet unique pour la facilitation du commerce internatio-nal est une véritable plateforme moderne qui simplifiera etsécurisera les processus métiers et participera à la créationd'une nouvelle communauté d'acteurs économiques en

République Démocratique du Congo", déclare StéphaneGaudechon, Vice Président, Services auxGouvernements & Commerce International de BureauVeritas, lors de la cérémonie officielle de lancement, levendredi 3 octobre 2014 à Kinshasa.Cette plateforme dématérialisée et sécurisée concer-nera tous les corridors de marchandises, quel que soitle mode de transport, import et export, transit outransbordement. Un système de facturation particuliè-rement innovant sera au cœur du nouveau Guichetunique. Le contrat a été signé le 05 octobre 2013.

Laurence van Prooijenrejoint le réseau AfriqueDans le cadre du développement

du pôle PPP en lien avec les expertises FinancialAdvisory (FA) et les différentes firmes de Deloitte enAfrique, Laurence Van Prooijen intègre le réseaude Deloitte en Afrique francophone. Basée dans unpremier temps au Togo, au sein de la BOAD, ellepartagera son activité entre la structuration de l’offrePPP/ICP en Afrique francophone et une missiond’accompagnement de la BOAD dans la création del’unité PPP.Diplômée de l’ESSEC et forte d’une expérience de plusde 30 ans, Laurence est un expert reconnu en matièrede conseil financier stratégique et de financement deprojet dans le secteur des infrastructures en Afrique,expertise qu’elle a acquise notamment auprès duministère de l’Economie et des Finances où elle a étéDirecteur de projet financement et coopération zoneAfrique.

Lauréat du Finance Awards 2014Depuis 2008, FTHM Conseils a revu sastratégie de développement en diversifiantses pays d’intervention. Il a choisi d’expor-

ter ses compétences dans plusieurs pays d’Afrique eten Amérique (Haïti). FTHM est à présent sur desmissions à Madagascar, aux Comores, au Kenya, enRDC, au Congo, en Côte d’Ivoire et au Cameroun.Ses dernières interventions dans le cadre despartenariats et investissements financiers ont valu àFTHM Conseils le prix du «Finance Awards Consultancyfirm of the year 2014» décerné en août 2014 par lemagazine britannique Acquisition International. Unedistinction qui récompense l’excellence, l’innovationet la performance des entreprises dans le domaine dela finance. FTHM est intervenu récemment sur lerenforcement du capital de l’entrepriseGUANOMAD (participation d’un fonds d’investisse-ment sud-africain) ainsi que dans la finalisation duprocessus de privatisation de la Banque de Dévelop-pement des Comores.Sa certification ISO 9001 acquise en 2007 etrenouvelée en 2010 puis en 2013, soncapital-expérience acquis depuis 20 ans offrent cettegarantie de satisfaction lui permettant aujourd’hui deviser encore et toujours plus loin. Dans cette volontégrandissante de s’imposer sur le marché internatio-nal, FTHM continue aussi de contribuer au dévelop-pement économique malgache et prévoit la mise enplace d’un fonds d’investissement spécial PME – PMI àMadagascar. Ce fonds faciliterait ainsi l’accès aufinancement pour les entreprises recherchant desinvestissements inférieurs à 1 million €.

Mobilisation contrel’épidémie EbolaFace à l'épidémie d’Ebola laplus importante jamais vécue et en

l’absence de traitement connu à ce jour, la préven-tion joue un rôle primordial.

En savoir plus

ADEPTA :Pascale FleuryTél. : +221 33 860 96 [email protected]

AGS Guinée-Bissau :Willem SchutyserDirecteur d’agence

www.agsfrasers.com

ASTROLAB :www.astrolab-consulting.com

Bureau Veritas :[email protected]

Deloitte :www.deloitte.com

FTHM Conseils :Xavier MichelManaging directorTél. : +33 (0)6 75 55 29 [email protected]

Gras Savoye :international.grassavoye.comwww.grassavoye.fr

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Page 5Novembre / Décembre 2014

En savoir plus

Heenan Paris :www.heenanparis.com

International SOS :[email protected]

Orange :www.orange.com

PATH Finance :Tél. :+33 (0)4 90 17 87 [email protected]

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SAGE :Tél. : +33 (0)556 181 [email protected]

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USG ProfessionalsAfrica :

Tél: +33(0)1 53 00 81 [email protected]

africa.usgprofessionals.fr

Fortement implanté en Afrique et spécialiste desassurances soins de santé, Gras Savoye International(GSI) se mobilise pour accompagner au mieux sesclients. Sont ainsi publiées deux éditions spéciales dela newsletter GSI Update sur le thème Ebola.Le premier numéro est consacré aux « mesurespréventives Ebola ». Les employeurs ont en effet undevoir de protection vis-à-vis de leurs salariés et c’esten ce sens que sont présentées quelques mesuressimples mais importantes à mettre en œuvre,accompagnées d’un poster de prévention. Le secondnuméro est consacré à « l’impact Ebola sur les risquesdes entreprises ». Rédigé avec le concours deplusieurs experts de Gras Savoye France et Internatio-nal, il attire l’attention des entreprises sur les risquesliés aux problématiques : évacuations, transportinternational de marchandises, pertes d’exploitation,émeutes, pillages et violences.

Heenan Blaikiedevient Heenan Paris

En dépit de la dissolution du cabinet canadien HeenanBlaikie LLP en février 2014, le bureau parisien créé enjanvier 2011 n’a pas cessé ses activités et marqueaujourd’hui son indépendance en adoptant ladénomination Heenan Paris.Fort de la culture internationale de ses équipes et d’unréseau de correspondants locaux, Heenan Parisaccompagne ses clients dans leurs projets, en Franceet à l’étranger, dans les domaines du Corporate-M&A,du Private Equity, du droit bancaire et financier, del’IP/IT, du contentieux commercial et du droit pénaldes affaires. Le cabinet a plus particulièrement déve-loppé son expertise et ses réseaux sur le continentafricain, notamment en Afrique subsaharienne et enAfrique du Nord, où ses équipes conseillent desgroupes et institutions français et internationaux dansle cadre de joint-ventures et autres partenariats, ou definancements de projets notamment dans le secteur del’énergie.Le cabinet compte aujourd’hui sept associés et devraitannoncer prochainement de nouvelles arrivées avecpour objectif de renforcer ses expertises. HeenanParis a ainsi accueilli récemment Sanjoy Bose, avocataméricain spécialiste de projets et de financement deprojets en matière énergétiques.

Accompagner les entreprisesface à l’épidémie EbolaDepuis le début de l’épidémie,

International SOS a réagi en intensifiant ses points desituation à l’attention de ses adhérents. Les 27 centresd’assistance et toutes les équipes médicales, sécuritéet logistiques, conseillent les entreprises afin depermettre la continuité de l’activité dans la régionaffectée par le virus, tout en préservant la santé descollaborateurs.Au centre du dispositif, le site internet dédié ouvert àtous : www.internationalsos.com/ebola. Celui-ci estmis à jour quotidiennement par une équipe d’expertsmédicaux et sécurité. Il donne accès aux dernièresinformations concernant la maladie, les pays touchés,des conseils aux voyageurs ainsi qu’un grand nombrede matériels éducatifs (en 21 langues) directementtéléchargeables sur le site. Une section en français estégalement mise à disposition des utilisateurs.A la demande des entreprises, International SOSdéveloppe aussi des plans de préparation, des hotlinesdédiées, des formations spécifiques et des servicesmédicaux sur site.

Top Employer Africa 2015Orange a reçu en octobre 2014 lacertification Top Employer Africa 2015pour la deuxième année consécutive.

Cette année huit dossiers présentés par Orange ontété certifiés Top Employer pays - Côte d’Ivoire,Egypte, Mali, Sénégal, Madagascar, Niger, OrangeBusiness Services Egypte et Ouganda - permettantainsi à Orange d’obtenir cette certification continen-tale. Les équipes locales ont répondu à des interviewssur les politiques RH et des audits ont été réalisés surplusieurs thématiques clés : stratégie de l’entreprise,responsabilité sociale, rôle des ressources humaines,etc. Cette certification reconnait Orange parmi lesemployeurs qui mettent en œuvre les meilleures pra-tiques en termes de politiques RH sur le continent.Cela démontre que la « Charte Employeur Orange »est une réalité sur le terrain. Composée de 6 engage-ments, elle a pour vocation de promouvoir unerelation de confiance inscrite dans la durée entre lessalariés et l’employeur. Le Groupe poursuit ses plansd’actions sur le long terme en ce sens, avec le déploie-ment du programme Orange Digital Inside qui permet-tra à tous ses salariés d’être acteurs du numérique.

Gestion de trésorerieen Afrique

Spécialiste de l’international, PATH Finance renforceses équipes pour mettre en avant sa solution africainede connexion multi-bancaire et de gestion de trésore-rie : Tatou Cissoko, avec une expérience de 5 ans enaction commerciale, community management etmarketing, participe au développement commercial etmarketing de PATH Finance, avec l’ambitiond’accroître la notoriété de la marque sur d’autresterritoires. Fabrice Lepéroux, fort de 15 ansd’expérience dans le milieu bancaire et en SSII, met sescompétences de support et d’intégration au service ducloud PATH Finance et de ses clients.En effet, la société Maurel & Prom, opérateur pétrolieret gazier présent sur 12 pays et 4 continents, a choisiPATH Finance et sa solution cloud multiPATH pour lacollecte et la requalification de ses relevés de compteafricain et lui confie également le déploiement de lasolution Kyriba, dont PATH Finance est distributeursur l’Afrique.

Contrefaçon de marqueou/et de logicielsSage, un des principaux éditeurs

mondiaux de logiciels de gestion professionnels, aremporté trois procès, en première instance, contredes sociétés pirates installées au Maghreb et enAfrique francophone. Les dommages et intérêts et/ouamendes s’élèvent à plusieurs milliers € et des peinesde prison ont également été infligées.Ces décisions de justice interviennent après de nom-breuses actions de sensibilisation menées par Sageavec d’autres éditeurs internationaux, auprès desinstitutionnels. Sage attire l’attention du public et desentreprises aux risques liés à l’utilisation de logicielspiratés que ce soit sur des ordinateurs, des mobiles ouencore dans le cloud et sur la nécessité de mettre enplace des programmes de gestion des actifs logiciels,afin de favoriser l’efficacité opérationnelle qui profitedirectement à leur productivité. Pour toute question :[email protected]

Développementaccéléré

Pearlie Djaoual a rejoint en septembre dernierles équipes d’USG Professionals Africa, cabinet deconseil spécialisé dans la mise à dispositiond’expertises au format flexible – contracting, manage-ment de transition sur le continent africain en qualitéde consultante. Elle vient renforcer les équipes deconsultants pour développer l’activité du cabinetsur les 54 pays africains ainsi que sur la zoneMoyen-Orient.

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Page 6 La Lettre du CIANNovembre / Décembre 2014

Déjà présent sur le continent au travers de son réseaud’experts locaux, USG Professionals Africa accélère lesrencontres régulières avec les décideurs des entre-prises implantées. Après le Gabon et le Cameroundurant l’été 2014, les consultants ont rencontré, enseptembre dernier, les principaux décideurs en Côted’Ivoire. Ces rencontres constituent une occasionunique pour les décideurs locaux de faire part de leursbesoins en matière de ressources pour garantir leursprojets. C’est aussi l’occasion de rencontrer les futurscandidats qui seront proposés aux clients.

Nomination à la SNIHassan Ouriagli, Président du Directoired’Optorg depuis septembre 2011, est nomméPrésident Directeur Général de la SociétéNationale d’Investissement (SNI), l'une des

plus importantes sociétés d'investissements enAfrique. Il aura pour mission de transformer la SNI enfonds d'investissement à long terme prenant desparticipations non majoritaires dans de grandessociétés et opérant sur le continent africain.

Association Tractafric/PowerscreenTractafric Equipment

(groupe Optorg), spécialiste de l’équipement dechantiers en Afrique centrale et au Maroc, devientdistributeur agréé de Powerscreen (groupe Terex),l’un des leaders mondiaux des équipements mobilesde concassage et de criblage. Powerscreen offre auxopérateurs une gamme très complète de produitsdans les secteurs des mines, de la construction, desagrégats et du recyclage.Tractafric Equipment distribuera Powerscreen dansses dix pays d’implantation : Maroc, Burundi,Cameroun, Congo, Gabon, Guinée Equatoriale, RCA,RDC (hors Katanga), Rwanda et Tchad. L’intégrationde Powerscreen au catalogue de Tractafric Equipment,en complément des équipements miniers et BTP Ca-terpillar et de l’offre du groupe en matière d’énergieou de levage, renforce le positionnement de TractafricEquipment comme fournisseur de solutions globales,capable d’accompagner les opérateurs à chaque étapede leur chantier.

En savoir plus

Optorg :www.optorg.com

En savoir plus

Ubifrance :www.ubifrance.fr

Innovation iseverywhere :www.innovationiseverywhere.com

EDILE :[email protected]

UBIFRANCE – Forum d’affaires France-Ethiopie : lundi 17 novembre 2014Ubifrance et le Service économique de l’Ambassade de France en Ethiopie, en partenariatavec le CIAN, organisent le 2e Forum d’affaires France-Ethiopie en présence d’une trentained’entreprises éthiopiennes (Ethiopian Airlines, Ethio Télécom, Ethiopian Electricity Power;Metec Midroc, Ethiopian Shipping & Logistics Service Entreprise, Sunshine…) et de MatthiasFekl, Secrétaire d’Etat au commerce extérieur, Mr Solomon Afework, Président de laChambre éthiopienne de commerce, SEMme Brigitte Collet, Ambassadrice de France en

Éthiopie et auprès de l’Union Africaine ….Deuxième pays le plus peuplé du continent africain (plus de 90 millions d’habitants), pays relativement stabledans la Corne de l’Afrique, l’Ethiopie a connu, ces dernières années, une croissance annuelle proche de 10%,soit l’une des plus fortes croissances économiques enregistrées dans un pays d’Afrique subsaharienne nonproducteur de pétrole. Les échanges commerciaux franco-éthiopiens sont en plein essor avec un fort développe-ment des secteurs agriculture, industrie, infrastructures, télécommunications, transports, électricité.Information et inscription : www.ubifrance.fr/ethiopie2014Pour les adhérents du CIAN, réduction spéciale -20% (contacter Alix Camus).

Innovation is everywhere – Tour du monde de l’innovationDepuis 2013, l’Agence Tesla réalise un tour du monde des écosystèmes de l'innovation dansles pays émergents, « Innovation is everywhere ». Ce projet permet d'identifier des usagesdisruptifs et de comprendre l’évolution des marchés.L’Afrique est une étape importante en raison d’une communauté d'entrepreneurs très actifs etdes initiatives en faveur de l’innovation portée par de grands groupes américains et européens.Cet environnement place les startupeurs sur la ligne de départ d’une course à l’innovation quis'appuiera sur le boom démographique africain et des besoins en services à bas coût. Cette

exploration permet de comprendre ces nouveaux marchés et d’imaginer de nouveaux services plus performants.Après le Kenya et le Nigéria, « Innovation Is Everywhere » ira à la rencontre des entrepreneurs au Ghana, auSénégal et au Maroc.Contact : [email protected], 06 14 82 30 54, www.innovationiseverywhere.com

Projet EDILE – Optimisation des retombées locales des investissementsL’initiative EDILE est partie du constat que les investissements ont fortementaugmenté ces 15 dernières années au sud de la Méditerranée, sans pour autant avoirtoujours les résultats escomptés en termes de retombées locales. Le projet EDILEvise à favoriser le développement inclusif des économies locales grâce à une

meilleure évaluation des projets d’investissement.Ce projet a pour ambition de proposer des outils d’évaluation, dont un guide méthodologique, et d’accompagnerles organisations chargées des projets d’investissement afin que ceux-ci génèrent un maximum de retombéeslocales positives, notamment en matière d’emploi, de sous-traitance et de respect de l’environnement. EDILE estmis en œuvre par ANIMA Investment Network et 7 partenaires euro-méditerranéens. Quarante actions sontplanifiées en 2014 et 2015. Il est cofinancé à hauteur de 1,7 million € par l'Union européenne via le ProgrammeIEVP CT MED.Cet outil pourrait jouer un rôle crucial en permettant de sélectionner les meilleurs projets d’investissementpublics, de négocier avec les investisseurs privés et de concentrer les dispositifs de soutien et de financementpublics sur les projets les plus à même de contribuer au développement inclusif des territoires.Contact : [email protected], [email protected]

PARTENARIAT / SPONSORING

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Novembre / Décembre 2014

NOMINATIONS

PREMIER MINISTREPascale Andreani : Conseillère diplomatique dugouvernement.Louis Gautier : Secrétaire général de la défense etde la sécurité nationale.

MINEFISalim Bensmai : Directeur mission d’appui auxpartenariatx publics-privés.Antoine Pouillieute : Président du conseild’administration de France expertise internationale.

MAECéline Jurgensen : Sous directrice des droits del’homme et des affaires humanitaires.Gautier Mignot : Adjoint du directeur général dela mondialisation, développement et partenariats.Agnès Romatet-Espagne : Directrice desentreprises et de l’économie internationale.Laurent Delahousse : Ambassadeur au Malawi, enrésidence à Hararé.Pierre Duquesne : Ambassadeur représentantpermanent à l’OCDE.André Parant : Ambassadeur en Egypte.Dominique Renaux : Ambassadeur au Gabon.Pierre Voillery : Ambassadeur en Guinée Bissao.

Page 7

PUBLICATIONSAfrique centrale de l’exception négative àl’émergence, M. Nkaya, Ed. Du Patheon,août 2014.

Perspectives économiques en Afrique, Collectif,Ed. OCDE, août 2014.

Responsable ou coupable l’Afrique doit choisir,K. Appiah, Ed. L’Harmattan, août 2014.

Organisation de l’harmonisation en Afriquedu droit des affaires, B. Mercadal, Ed. FrancisLefebvre, septembre 2014.

Abattre la Françafrique ou périr, JC. Djereke,Ed. L’Harmattan, septembre 2014.

Devoir de noir 50 ans après…, M. Sereme,Ed. Jets d’encre, septembre 2014.

Françafrique : la famille recomposée, Collectif,Ed. Syllepse, octobre 2014.

Mort pour la Françafrique, Collectif, Ed. Stock,octobre 2014.

L’Afrique est-elle si bien partie ?, S. Brunel,Ed. Sciences humaines, octobre 2014.

La diplomatie africaine, P. Dagbo Gode,Ed. L’Harmattan, octobre 2014.

Chine-Afrique : le grand pillage, J. Wagner,Ed. Eyrolles, novembre 2014.

Mémoires, A. Diou, Ed. Seuil, novembre 2014.

L’intégration économique au service dudéveloppement durable, JM Luyongola,Ed. Larcier, novembre 2014.

Géopolitique de l’Afrique du Sud, F. Lafargue,Ed. Puf, janvier 2015.

L’Afrique continent en plein essor, Collectif,Ed. Documentation française, janvier 2015.

EBOLA - MOBILISATION INTERNATIONALEGUINEE : appel aux soutiens techniques et financiersL’épidémie Ebola continue de s’aggraver en Guinée. Selon les données de l’OMS,au 17 octobre, on comptait 862 morts et 1519 cas de contamination. Le nombrede personnes contaminées par semaine a doublé d’un mois à l’autre. Foyer histo-rique de l’épidémie, ce pays traverse l’une de ses plus graves crises sanitaires ethumanitaires.Conformément à l’annonce du Président de la République, la France intensifie sonengagement auprès des autorités guinéennes pour la lutte contre Ebola avec uneffort de 35 millions € d’actions sur le terrain via : l’établissement de deux centres de formation pour les personnels soignants : un,

en France, pour les personnels expatriés, et un autre, en Guinée, pour les personnels locaux ; la construction de trois centres de traitement Ebola (CTE) dont un centre opéré conjointement avec la

Croix Rouge française ; le développement de capacités de diagnostic ; la mise en place d’un centre de traitement dédié aux personnels nationaux engagés dans les centres de

traitements (soignants et non soignants) ; la participation au renforcement des contrôles aéroportuaires au départ de l’aéroport de Conakry ; la participation à la mise en place d’un mécanisme d’évacuation sanitaire et de prise en charge

hospitalière des personnels humanitaires internationaux, impliqués dans la lutte contre le virus Ebola etl’ayant contracté.

La gravité de la situation impose la mobilisation de tous et l’Etat français recherche parte-naires privés d’urgence notamment pour la construction des CTE. Les entreprises capables deprendre en charge cette mission ou de participer financièrement ou en nature à l’une des missions précitéessont invitées à contacter le Ministère des Affaires étrangères ou la Croix Rouge :- MAE : Christine Fages, Ambassadrice coordinatrice de la task-force interministérielle EbolaTél. +33 (0)1 43 17 53 53, [email protected] Croix Rouge : Stéphane Mantion, Directeur généralTél. +33 (0)1 44 43 32 01, [email protected]

En savoir plus

Ministère des Affairesétrangères :

www.diplomatie.gouv.fr/fr/politique-etrangere-de-la-

france/sante-securite-alimentaire/lutte-contre-l-

epidemie-ebola

Croix Rouge :www.croix-rouge.fr/

Actualite/Urgence-Ebola-1808

Page 8: Télécharger La lettre du CIAN

GUIDE PRATIQUE CIAN« La responsabilité socialeet environnementale desentreprises françaises en

Afrique : enjeux, pratiqueset recommandations »

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indues dans le domainefiscal et douanier »

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AGENDANovembre / Décembre 2014

ADEPTAKENYA / OUGANDA - Mission Afrique de l’EstAgribusiness : 7 au 12 décembreContact : [email protected]

AFDPARIS – Quelles politiques pour répondre audéfi de la précarité urbaine ? : 18 novembrePARIS – Club des investisseurs Proparco :26 novembrePARIS - 11ème Conférence Afd/ Proparco/Eudn: 3 décembreInfos : www.afd.fr

CCIP IDFPARIS – Forum TNT & audiovisuel en Afrique :18 novembrePARIS – Atelier interculturel Afrique : 19 au20 novembreAFRIQUE DU SUD / ANGOLA – Missiond’entreprises : 22 au 28 novembrePARIS – 7e édition « Faites de l’international » :24 au 28 novembreInfos : www.cci-paris-idf.fr

INSTITUT THOMAS MOREPARIS – Energie et développement durable enAfrique : quels besoins en formation ? :13 novembreInfos : www.institut-thomas-more.org

JEUNE AFRIQUESUISSE – Africa CEO Forum : 16 au17 marsInfos : www.theafricaceoforum.com/inscription

LAZAREFF LE BARSPARIS – 3e rencontres internationales du droitdes affaires en Afrique : 5 décembreInfos : www.ridaa-conference.com

MALET & MALETMADAGASCAR – Forum international desinvestisseurs à Madagascar et en Afrique : 4 au6 décembreInfos : www.forum-international-investisseurs.com

La Lettre du CIAN

Président :Alexandre Vilgrain

Directrice de la publication :Alix Camus

Ont collaboréà ce numéro :Paul Ginies, Etienne Giros,Sammy Oussedik, Laurent Padoux,Jacques Manlay.

Pour vous abonner :[email protected]

Le CIAN, association loi 1901, est une organisation patronale privée française rassemblant lesentreprises investies en Afrique. A travers leurs 1000 établissements et 80 000 collaborateurs sur place, sesmembres réalisent un chiffre d’affaires de 40 milliards €, soit 75% de l’activité française sur le continent.Le CIAN est fondé à promouvoir et défendre leurs intérêts en Afrique en favorisant le partage d’expérience au sein deCommissions, en apportant conseil et appui via un réseau influent ainsi qu’en intervenant, pour eux, auprès desdécideurs publics et privés, français et étrangers. Il propose ainsi des solutions pragmatiques aux difficultés liées à leursactivités.Le CIAN les incite, dans le cadre de leurs responsabilités sociales, à œuvrer pour un développement durable del’Afrique (adhésion à la Charte du CIAN sur le développement durable et à sa Déclaration sur la prévention de lacorruption).

Conseil Français des Investisseurs en Afrique45, Rue de la Chaussée d’Antin75009 ParisTél. : +33 (0)1 45 62 55 76Fax : +33 (0)1 42 56 79 33Email : [email protected] : www.cian-afrique.org

MEDEF INTERNATIONALPARIS – Point de situation sur l’épidémie Ebola :13 novembreARABIE SAOUDITE – Délégation à la Banqueislamique de développement : 2 au 3 décembreKENYA/OUGANDA – Délégation d’entreprises :7 au 12 décembrePARIS – Forum d’affaires France-Tanzanie :15 décembreInfos : www.medefinternational.fr

SCIENCES POPARIS – Perspectives et retours d’expériences surles projets énergétiques en Afrique : 25 novembreInfos : www.sciences-po.asso.fr

UBIFRANCEPARIS – Financements et marchés publics dans lespays du Maghreb : 13 novembrePARIS – Forum d’affaires France-Ethiopie :17 novembreTUNISIE – Mission découverte secteur mines :17 au 18 novembreALGERIE – Salon des travaux publics SITP 2014 :19 au 23 novembrePARIS – Rencontres avec les experts de la BERD :24 novembreALGERIE – Colloque hôtellerie : 1er décembreALGERIE – Mission découverte transports urbains :2 au 3 décembreKENYA – Vendre à la grande distribution : 24 au28 novembreCAMEROUN – Salon PROMOTE 2014 : 6 au14 décembrePARIS – Atelier Angola : 18 décembrePARIS – Rencontre réseau Afrique subsahariennede l’AFD : 15 janvierETHIOPIE – Mission financements et marchéspublics : 2 au 4 févrierCOTE D’IVOIRE : Mission TP routes et matériels :16 au 17 févrierInfos : www.ubifrance.fr

Retrouvez l’agenda et les informations de laFrance à l’international sur :

www.france-international.fr

Retrouvez-noussur le Web :

www.cian-afrique.org