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CADRES GÉNÉRAUX

QUESTIONS AU PROGRAMME Questions d’histoire : Histoire ancienne (nouvelle question) Le monde romain de 70 av. J.-C. à 73 ap. J.-C. Histoire médiévale (nouvelle question) Gouverner en Islam entre le Xe siècle et le XVe siècle (Iraq jusqu'en 1258, Syrie, Hijaz, Yémen, Égypte, Maghreb et al-Andalus) Histoire moderne La péninsule ibérique et le monde (années 1470-années 1640) Histoire contemporaine (nouvelle question) Citoyenneté, république, démocratie en France de 1789 à 1899 Questions de géographie : Géographie thématique Géographie des mers et des océans (nouvelle question) Géographie des territoires La France : mutations des systèmes productifs

CALENDRIER POUR L’ANNÉE 2014-2015 Inscriptions au concours Les inscriptions aux concours de la session 2015 auront lieu par internet du jeudi 11 septembre 2014, à partir de 12h00, au mardi 21 octobre 2014, 17 heures. Épreuves d'admissibilité Dissertation : 09 mars 2015 de 9 heures à 16 heures. Dissertation : 10 mars 2015 de 9 heures à 16 heures. Explication de textes : 11 mars 2015 de 9 heures à 16 h. Composition sur un sujet de géographie : 12 mars 2014 de 9 heures à 16

heures. Épreuves d'admission et résultats Dates à consulter sur Publinet : http://publinetce2.education.fr/publinet/Servlet/PublinetServlet?_page=ACCUEIL

http://www.education.gouv.fr RAPPEL : Les candidats à l'agrégation externe doivent être titulaires :

- D'un diplôme de M2 - D'une certification de compétence en langues de l'enseignement supérieur

de 2e degré (CLES2) ; - D'un certificat informatique et internet de niveau 2 "enseignant" (C2i2e) ;

voir http://www.education.gouv.fr/cid56637/certificat-informatique-internet-exige-compter-session-2012.html

Nota : En cas de réussite aux différents concours externes de personnels enseignants d'école, de collège et de lycée, les lauréats devront justifier, pour être titularisés, des certificats suivants : un certificat de compétences en langue du niveau B2 européen (CLES2) ; un certificat informatique et internet de niveau 2 enseignant (C2i2E). Les lauréats devront en justifier la possession à la date de leur titularisation et non plus à la date de la stagiarisation. Cette mesure (…) leur permet de bénéficier d’une période supplémentaire pour justifier de ces certificats.

LES ÉPREUVES

http://www.education.gouv.fr/cid51437/epreuves-agregation-externe-section-histoire.html Épreuves d'admissibilité (écrit) :

Épreuve Durée Coefficient

1. Dissertation d'histoire 7 h 1

2. Dissertation d'histoire 7 h 1

3. Commentaire de texte 7 h 1

4. Dissertation de géographie 7 h 1

Nota : Chacune des épreuves écrites d'histoire concerne obligatoirement une période historique différente. De plus, les deux dissertations sont données dans un ordre chronologique. Épreuves pratiques et orales :

Épreuve Prép Durée Coefficient

1. Leçon d'histoire générale (« hors-programme »)

6 h 1h

Exposé : 0h 30 Entretien : 0h30

2

2. Commentaire de document d'histoire

6 h 1h

leçon : 0 h 25 entretien : 0 h 35

2

3. Épreuve de géographie 6 h 1h

leçon : 0 h 25 entretien : 0 h 35

2

Statistiques de l'agrégation d'histoire (2003-2013)

Inscrits Ayant composé Admissibles Admis Barre

d'admissibilité /80 (/20)

Barre d'admission/200

(/20)

2013 1937 801 (41,35%) 198 (24,7%) 100 (12,5 %) 32 (8/20)

2012 1692 644 (38 %) 145 (23 %) 70 (10,9 %) 31,5 (7,88) 95 (9,5)

2011 1654 561 (34%) 143 (25%) 70 (12,7%) 31 (7,75) 87,5

2010 2113 1051 (50 %) 165 (16 %) 84 (8 %) 34,5 (8,625) 87,5 (8,75)

2009 2309 1234 (53 %) 172 (14 %) 84 (6,8 %) 33,5 (8,375) 85,5 (8,55)

2008 2624 1398 (53 %) 193 (14 %) 83 (5,9 %) 35 (8,75) 91 (9,1)

2007 2721 1389 (51 %) 199 (14 %) 92 (6,6 %) 34,5 (8,625) 88 (8,8)

2006 2989 1575 (53 %) 208 (13 %) 92 (5,8 %) 34,5 (8,625) 90 (9)

2005 3118 1788 (57 %) 254 (14 %) 128 (7,2 %) 33,5 (8,375) 81 (8,1)

2004 3049 1763 (58 %) 238 (13,5 %) 115 (6,5 %) 32,5 (8,125) 82,5 (8,25)

2003 3061 1770 (58 %) 269 (15 %) 134 (7,6 %) 33 (8,25) 86,3 (8,63)

ORGANISATION DE LA FORMATION À BORDEAUX :

Offre de cours En histoire : Pour chacune des périodes (ancienne, médiévale, moderne, contemporaine), 18 séances réparties sur les deux semestres, se composant chacune de deux heures de cours magistral et d’une heure de TD, consacrée prioritairement au commentaire de document. Des cours complémentaires, dispensés par des intervenants extérieurs choisis en fonction de leur spécialisation. 16 heures de formation au hors-programme, (4 heures par période), dispensées après les écrits. Des interventions de professeurs en classes préparatoires aux grandes écoles En géographie : Des cours spécifiques ainsi que des ateliers-plans, mobilisant des études de cas. Les agrégatifs d’histoire ont accès à l’offre de formation du Master concours (M1 et M2) pour les questions au programme. Rappel : Les épreuves de géographie (écrit et oral) nécessitent de maîtriser un certains de

nombre de documents clés et de méthodes notamment autour de la carte (ou plutôt les

cartes), la production de croquis et modèles, les approches scalaires, etc. (cf. offre

Master) Ce sont des fondamentaux. Des ateliers spécifiques pour la carte topographique

pourront être programmés au second semestre ou juste après les écrits. De plus, de solides

notions en épistémologie sont également indispensables.

Entraînements proposés aux étudiants : En histoire, des exercices proposés à chaque séance de TD, soit, pour chaque période, 18 entraînements. En géographie, des ateliers-plans, visant à développer le sens de la réflexion et la méthode. Deux séries de concours blancs.

La première série s’étalera sur les samedis de novembre et décembre, et portera sur les quatre périodes en histoire et sur une question de géographie.

La seconde série, en janvier, s’appliquera à reproduire les conditions du concours (épreuves à suivre sur plusieurs jours)

Des colles d’entraînement aux épreuves d’oral, pour l’ensemble des candidats, en moyenne 3 par étudiant en histoire, outre des colles en géographie, dont certaines seront des entraînements sur sujets numériques.

Des colles complémentaires pour les admissibles, et l’organisation de jurys réunissant des examinateurs des quatre périodes, afin de reconstituer les conditions de l’oral.

CONTACTS ADMINISTRATIFS

[email protected] 0663131630 En histoire Vigneau Christine, [email protected] Bureau : bâtiment I, 2e étage, salle 212, téléphone, 0557126726 En géographie : Michel Rejalot, référent pour les enseignements de géographie, Tél. : 05 57 12 61 07 ; bureau F100 ; [email protected]

EMPLOI DU TEMPS PREVISIONNEL

Lundi

Mardi

Mercredi

Jeudi

Vendredi

08.30-09.00

Cours Master

MEEF

Géographie

(ouverts aux

agrégatifs

d’histoire)

Agrégation

Moderne

2hCM+1h TD

Agrégation

Contemporaine

2h CM + 1h TD

(ouverts aux

agrégatifs de

géographie)

Géographie pour

agrégatifs

Histoire

09.00-09.30

09.30-10.00

10.00-10.30

10.30-11.00

11.00-11.30

11.30-12.00

12.00-12.30

12.30-13.00

13.00-13.30

13.30-14.00

Cours Master

MEEF

Géographie

(ouverts aux

agrégatifs

d’histoire)

Cours Master

MEEF

Géographie

(ouverts aux

agrégatifs

d’histoire)

Agrégation

Ancienne

2hCM+1h TD

(ouverts aux

agrégatifs de

géographie)

Agrégation

Médiévale

2h CM + 1h TD

14.00-14.30

14.30-15.00

15.00-15.30

15.30-16.00

16.00-16.30

Eléments de calendrier :

Début des cours la semaine du 15/09 Interruption des cours du 25/10 au 03/11

Première série de devoirs blancs : - le 08/11, en histoire moderne

- le 15/11, en géographie - le 22/11, en histoire ancienne

- le 29/11, en histoire contemporaine - le 06/12, en histoire médiévale

Deuxième série de devoirs blancs : - banalisation de la semaine du 12 au 17 janvier

PLANNING DES COURS D’AGRÉGATION EN HISTOIRE ROMAINE Les cours + TD ont lieu le mercredi de 13 h 30 à 16 h 30 en I 405. Intervenants : François Cadiou, Jérôme France, Jean-Michel Roddaz Séance 1 : introduction par François Cadiou Séances 2 à 6 : sur la période 70-44 av. J.-C. par François Cadiou Séances 7 à 12 : sur la période 43 av. J.-C.-14 ap. J.-C. par Jean-Michel Roddaz Séances 13 et 14 sur la période 14-73 ap. J.-C. : Jérôme France Séances 15 à 18 sur la période 14-73 ap. J.-C. : Jérôme France

PLANNING DES COURS D’AGRÉGATION EN HISTOIRE MÉDIÉVALE

Les cours + TD ont lieu le vendredi de 13 h 30 à 16 h 30 en I 405. Intervenant : Yann Dejugnat PREMIER VOLET CHRONOLOGIQUE Première partie : le temps des califes - Les héritages de l’Empire islamique - Le modèle abbasside et l’émergence de nouveaux pouvoirs (892-1055) - Le défi fatimide (909-1171) - Le califat omeyyade en al-Andalus et l’ère des Taifas (909-1090) Seconde partie : le temps des sultans - Le sultanat, un nouveau modèle de pouvoir en Orient (1055-1250) - Les Empires berbères de l’Occident islamique (1061-1269) - Les Ayyoubides et le renouvellement de l’image du sultan (1171-1250) - La régionalisation du pouvoir en Occident (1229-début XVIe siècle) - Egypte, Syrie et Arabie après la chute de Bagdad (1250-1517) DEUXIEME VOLET THEMATIQUE - Légitimer le pouvoir - Gouverner les hommes en armes - Gouverner la cour - Gouverner la ville - Administrer le royaume - Gouverner le Dâr al-Islâm

PLANNING DES COURS D’AGRÉGATION EN HISTOIRE MODERNE

Les cours + TD ont lieu le mardi de 08 h 30 à 11 h 30 en I 405. Intervenants : François Cadilhon, Laurent Coste, Guillaume Hanotin, Caroline Le Mao, Géraud Poumarède, Eric Suire Séance 1. 16/09 : Caroline Le Mao, La Péninsule ibérique et les nouvelles frontières du monde (années 1470-années 1640) Séance 2. 23/09 : Laurent Coste, Espagnols et Portugais à la découverte des Indes occidentales Séance 3. 30/09 : Laurent Coste, Quelques aspects de l’évolution démographique de l’Amérique Séance 4. 07/10 : François Cadilhon, Les savoirs dans l’Empire ibérique Séance 5. 14/10 : Guillaume Hanotin, Les villes dans le monde ibérique Séance 6. 21/10 : Géraud Poumarède, Le cadre juridique de la conquête Séance 7. 04/11 : Géraud Poumarède, L'empire européen de la monarchie d'Espagne Séance 8. 18/11 : Géraud Poumarède, Les prolongements méditerranéens de l'impérialisme espagnol Séance 9. 25/11 : Guillaume Hanotin, Les sociétés coloniales Séance 10. 02/12 : Guillaume Hanotin, Les sociétés coloniales Séance 11. 09/12 : Guillaume Hanotin, Traites et commerce dans l’Empire ibérique Séance 12. 16/12 : Guillaume Hanotin, La péninsule ibérique et l’Extrême Orient Séance 13. 06/01 : Guillaume Hanotin, La péninsule ibérique et le Pacifique Séance 14. 20/01 : Géraud Poumarède, Les Portugais dans l'Océan Indien Séance 15. 27/01 : Géraud Poumarède, Les empires ibériques face à leurs concurrents anglais et hollandais. Séance 16. 03/02 : Eric Suire : Le padroado portugais et les débuts de l'évangélisation de l'Asie (fin XVe-fin XVIe siècle) Séance 17. 10/02 : Eric Suire : L'administration de la foi dans l'Amérique ibérique (XVIe-XVIIe siècles) Séance 18. 17/02 : Guillaume Hanotin : La péninsule ibérique et l’Afrique

PLANNING DES COURS D’AGRÉGATION EN HISTOIRE CONTEMPORAINE Les cours + TD ont lieu le jeudi de 08 h 30 à 11 h 30 en I 405. Intervenants : Christine Bouneau, Laurent Coste, Michel Figeac, Bernard Lachaise. Thèmes traités par Michel Figeac :

- Citoyenneté, République et démocratie de 1789 à 1794. - La question des émancipations coloniales à l'heure de la déclaration des

droits de l'homme Thèmes traités par Laurent Coste :

- Citoyenneté et vie politique sous le Directoire (1795-1799) - L'émergence de la France des notables sous le Consulat et l'empire: une

autre forme de citoyenneté ? Thèmes traités par Christine Bouneau :

- Démocratie et « partis politiques ». - République et démocratie: apprentissage, modèle et contre-histoire ? - Révolutions, insurrections et République(s). - Idée(s), symboles et imaginaire(s) de la République. - Marges et minorités : ouvriers, mouvement ouvrier et jeunes. - Citoyenneté et République : la question de l’école et de la jeunesse.

Thèmes traités par Bernard Lachaise : - Le "siècle de la politisation" - Elections et géographie électorale - Les élites politiques - Femmes, citoyenneté, République et démocratie - Bonapartisme et démocratie- - Vers "la civilisation du journal"

PLANNING DES COURS D’AGRÉGATION EN GÉOGRAPHIE

Planning en cours d’élaboration

TEXTES D’ACCOMPAGNEMENT DES QUESTIONS AU PROGRAMME

IL S’AGIT DE LA VERSION OFFICIELLE DE PRÉSENTATION DES QUESTIONS,

MISE EN LIGNE SUR LE SITE DU MINISTÈRE. CES PRÉSENTATIONS REQUIÈRENT LA PLUS GRANDE ATTENTION !!!

Questions d’histoire Histoire ancienne (nouvelle question) Le monde romain de 70 av. J.-C. à 73 ap. J.-C. Cette question se propose de couvrir l’histoire de l’Empire romain entre la fin de la République et le début du règne de Vespasien. 70 av. J.-C. correspond au consulat de Pompée et de Crassus, deux acteurs essentiels des guerres civiles, et surtout à la dernière censure républicaine qui entérine l’accès de tous les Italiens à la citoyenneté romaine. Le doublement des effectifs du corps civique révèle alors l’inadaptation des institutions d’une cité à la gestion d’un État territorial italien et d’un empire étendu à presque tout le monde méditerranéen. Il portait ainsi en germe l'instauration d'un pouvoir personnel, le Principat, au terme de guerres civiles qui marquèrent le dernier demi-siècle avant notre ère, mais aussi les années 68-70, entre la mort de Néron, dernier empereur Julio-Claudien, et la fondation d’une nouvelle dynastie par Vespasien qui exerça la censure en 73-74, terme de ce programme. Le choix de « monde romain » plutôt que d’« Empire romain » dans l’intitulé doit aussi inciter à examiner les modalités de l’expansion de Rome qui passait par la provincialisation, mais aussi par des relations nouées avec des royaumes clients. Au total, cet intitulé met donc l’accent sur les transformations politiques. La question se trouve ainsi en adéquation avec le programme de l’enseignement secondaire qui aborde « L’invention de la citoyenneté dans le monde antique » et notamment la citoyenneté romaine. Elle touche en effet à la fois à l’intégration des Italiens dans le corps civique, à l’évolution du contenu de la citoyenneté romaine sous un régime monarchique et à sa diffusion dans les provinces. Mais en plaçant la Méditerranée au cœur géographique du sujet, elle invite aussi à ne pas négliger les échanges de toute nature (commerciaux, culturels et religieux) qui se développèrent entre ses rives, désormais dominées par Rome. Histoire médiévale (nouvelle question) :

Gouverner en Islam entre le xe siècle et le xve siècle (Iraq jusqu'en 1258, Syrie, Hijaz, Yémen, Égypte, Maghreb et al-Andalus) Cette question porte sur la part du monde islamique issue du premier siècle des conquêtes et qui est restée attachée, tout au long ou pendant une large part de la période considérée, à la langue arabe du premier gouvernement impérial. C’est pourquoi elle exclut l'Anatolie et les Balkans, l'Iran, l'Asie Centrale et le monde turcique, les Indes, l'Islam malais et l'Islam africain, tous espaces dont l’historiographie est par ailleurs plus difficile à mobiliser pour les candidats et les enseignants qui les préparent au concours. Elle s’ouvre avec le moment où la proclamation de trois califats rivaux (à Bagdad, à Mahdiya, puis au Caire, et enfin à Cordoue après 929) le prive de son unité impériale, puis y renouvelle peu à peu, avec l’emprise croissante des « peuples nouveaux » (Turcs, Berbères), le fonctionnement des armées et de l’État. Elle se prolonge jusqu’aux bouleversements de la fin du XVe siècle et du début du XVIe siècle : chute de Grenade (en 1492), chute du Caire aux mains des Ottomans (en 1517), émergence du chérifisme dans le Maghreb extrême. L’intitulé met l’accent sur la culture politique de l’Islam. Tous les aspects de la pratique du gouvernement seront donc sollicités : légitimation des pouvoirs – puisque leur multiplicité les place désormais en constante position de rivalité ; ambitions universelles, conquêtes tribales et consolidations impériales ; constitution des armées, tribales, mercenaires ou serviles, conduite de la guerre, poids et distribution de la fiscalité; ethnicité des castes et des fonctions dans l’État ; titulature des princes, affirmation des califats, des sultanats, des pouvoirs délégués ; mise en place et en scène des souverainetés, sédentarité ou itinérance du pouvoir, sièges et repos de la puissance, villes capitales, palais ou citadelles, mausolées et nécropoles ; autorité et privilèges religieux des califats, pratiques orthodoxes, audaces hétérodoxes et dévotions soufies ; magnificence des objets, mécénat des édifices et des fondations pieuses, enrôlement des savants ; protection, exploitation ou persécution des communautés minoritaires, juives et chrétiennes. Au total, la question se trouve en adéquation étroite avec l’esprit qui préside à l’enseignement de l’histoire des civilisations dans l’enseignement secondaire : - elle souligne la profondeur des mutations historiques durant les six siècles étudiés, et invite à ne pas présenter la civilisation islamique comme un tableau sans profondeur temporelle – l’Islam a une histoire, ou plutôt est une histoire ; - dans toute la mesure du possible, et sans jamais rien retirer aux singularités de l’histoire islamique, elle permet de mettre en valeur les formes impériales du gouvernement qu’on pourra rapprocher d’autres expériences politiques dans d’autres aires de civilisation.

Histoire moderne (question maintenue) : La péninsule ibérique et le Monde, années 1470 - années 1640 Trois motifs majeurs ont présidé au choix de cette question. 1. Un profond renouvellement historiographique Au cours des dernières années, la question de l’ouverture du monde aux XVe et XVIe siècles a fait l’objet d’analyses renouvelées par la prise en compte de questions relevant de l’histoire culturelle, de l’histoire politique, de l’anthropologie historique ou de l’ethnohistoire. Les propositions méthodologiques ont également connu plusieurs ruptures marquées par de nouvelles propositions. L’affirmation des subaltern studies a attiré l’attention sur la nécessité épistémologique du décentrement d’approches très européocentriques et peu attentives à la prise en compte des marges de manœuvre utilisées par les acteurs locaux. D’autres lectures de l’ouverture du monde à la fin du Moyen Age et à l’orée de l’âge moderne sont apparues, mettant en jeu de nouveaux paradigmes qui ont nourri la discussion : « histoire atlantique », « histoire globale », « histoire connectée », et invité à revisiter des questions trop souvent abordées à partir ou en fonction de l’Europe. 2. Approches et aspects de la question Le dernier quart du XVe siècle est l’un de ces tournants significatifs de l’histoire humaine : en deux générations, de 1470 à 1520 environ, s’affirment progressivement une représentation et une pratique profondément renouvelées du monde, qui expriment une nouvelle conscience de la globalité terrestre. Certes cette dernière demeure relative, tant une bonne partie – l’intérieur des continents – reste ignorée, ce que traduit la cartographie occidentale de l’époque. De manière concomitante, cette nouvelle appréhension des réalités planétaires s’accompagne d’une première « mondialisation » incomplète, qui affecte à des degrés divers l’ensemble des populations mises en relation à la suite des voyages d’explorations et de découvertes océaniques initiés par les Européens et au premier chef, les Portugais et les Espagnols. Dépassant l’approche ethno-centrée habituelle, il est possible de la revisiter en décentrant la focale d’observation et l’adoption d’une histoire croisée. Le propos est alors de réfléchir aux effets, directs et indirects, de ce changement d’échelle auquel se trouvent confrontées les populations du XVIe siècle, même si toutes ne le vivent ou ne le perçoivent pas avec la même intensité. Il s’agit donc, par l’articulation entre la dilatation des espaces engendrée par la mondialisation et le registre local toujours prépondérant, de prendre en compte les interactions observables entre ces différents horizons. Depuis une dizaine d’années, la réflexion portée par l’histoire croisée interroge les liens, réels ou construits par des représentations entre différentes formations historiquement constituées ; elle veut rompre avec des analyses

compartimentées inscrites dans des histoires nationales ou des aires culturelles et faire émerger les modes d’interaction entre plusieurs registres et particulièrement entre le niveau local et le niveau global. Cette approche est particulièrement applicable aux deux domaines ibériques qui émergent au début du XVIe siècle comme résultantes directes des « découvertes ». Dans ce cadre juridico-politique clairement délimité, des connexions, des circulations, des échanges économiques, sociaux, culturels ont cours et promeuvent une intégration de territoires à l’échelle mondiale. Dans le même temps, la contingence des processus observés reste grande, ne serait-ce qu’en raison des diverses logiques qui s’expriment dans les expériences à caractère impérial vécues par les acteurs sociaux. Grâce aux jeux d’échelles, en conjuguant les registres du global et du local, cette question permet d’analyser les modalités et les manifestations tangibles et imaginaires d’une mondialisation opérée sous le magistère contesté du Portugal et de l’Espagne. 3. Une articulation avec les programmes de l’enseignement secondaire Au lycée, en classe de seconde, dans un programme orienté vers la présentation des Européens dans l’histoire du monde, « l’élargissement du monde (XVe-XVIe siècle) » est abordé de manière dynamique à travers la question des entreprises maritimes des Européens et celle de la transformation des mondes extra-européens. Au collège, en classe de cinquième, dans la partie IV intitulée « Vers la modernité, fin XVe-XVIIe siècle », doit être traitée la question suivante : « Les découvertes européennes et la conquête des empires ouvrent le monde aux Européens ». Histoire contemporaine (nouvelle question) : Citoyenneté, république, démocratie en France de 1789 à 1899 Cette question se propose de couvrir, durant un long XIXe siècle, l’histoire des développements pluriels de trois thèmes majeurs de l’histoire de la France et de son empire colonial. Ces thèmes sont liés de manière indissociable aux champs politique, social et culturel de la France : il s’agit donc de ne pas dissocier mais d’articuler, d’analyser les mutations sociales et culturelles – éducation, croissance des mondes ouvriers, presse, iconographie… – qui contribuent à façonner l’ensemble des réflexions et des pratiques politiques (mobilisations, élections…), d’étudier les phénomènes de politisation de la société et leur capacité ou non à construire une démocratie en acte. Le point de départ : 1789 renvoie au début de la Révolution française et à la révolution des droits ; il se réfère à la naissance de la citoyenneté contemporaine, avant que l’été 1792, avec l’élection au suffrage universel masculin et la naissance de la République, ne fassent coïncider les trois dynamiques du sujet de façon nouvelle. Le terme retenu : 1899 renvoie à

l’établissement durable de la IIIe République après les graves crises sociales, politiques, identitaires traversées durant les années précédentes ; il marque une étape décisive mais ne constitue évidemment pas un point final consacrant un processus achevé et une démarche téléologique ; sur un plan factuel, il correspond tout à la fois à la formation du gouvernement dit de « défense républicaine », engagé dans la lutte pour l'état de droit et la restauration des libertés civiques, et à la promulgation de textes qui interrogent les principes démocratiques : extension du régime de l’indigénat (Madagascar) et décret Millerand sur le travail des étrangers en France. Pour l’ensemble de la période ainsi délimitée, il s’agit de définir chacun des thèmes de la question et de penser leur interaction. La question retenue conduit à rencontrer des hommes, des femmes, des étrangers, des populations colonisées ou dominées au cœur des enjeux de politiques d’intégration : obtention de la citoyenneté, assignation de statuts en marge de la citoyenneté voire refus de citoyenneté entière, politique d’exclusion de la citoyenneté... Elle n’oublie pas non plus les formes d’oppositions : depuis 1789, davantage encore avec l’avènement de la République, une population non négligeable de non-républicains a manifesté son refus des programmes de construction civile et nationale articulés au triptyque citoyenneté, république et démocratie. Les échecs, les inégalités civiques et les rejets seront donc ici pesés. Si la France est au centre du sujet, l’universalisme souvent revendiqué des idées, pratiques et représentations du politique, les forme d’influence et d’action à l’international et les programmes transnationaux (projets européens) sont inclus dans la réflexion. Au total, cet intitulé met donc l’accent sur les débats et enjeux politiques dans toutes leurs dimensions et sur leurs acteurs et actrices de ces débats et enjeux. La question : - est ainsi en adéquation avec les programmes de l’enseignement secondaire (classes de Seconde et Première) qui visent à doter les lycéens d’une culture politique et abordent les problématiques de compréhension des mutations du politique et de démocratisation des sociétés en France, en Europe et dans le monde à partir de la Révolution française ; - témoigne par ailleurs du dynamisme de l’histoire de la France et de l’internationalisation de cette historiographie. Questions de géographie Géographie des territoires (question maintenue) : La France : mutations des systèmes productifs

Depuis plusieurs années, une thématique large a été préférée au libellé général « Géographie de la France » pour inciter les candidats à travailler de manière spécifique cette partie récurrente du programme. Le thème « Mutations des systèmes productifs » présente à cet égard le même intérêt que les précédents « Aménager les territoires en France » puis « La France urbaine » : il s’agit d’une question d'actualité, ample et transversale, qui recoupe largement les programmes de différentes classes du Secondaire, en particulier ce qui a trait aux dynamiques des espaces productifs français dans la mondialisation. L’expression « systèmes productifs » ne renvoie pas à la seule industrie manufacturière. Elle doit être comprise dans son sens le plus large en englobant non seulement les activités de production de matières premières (énergie, mines, carrières, agriculture et élevage…) et de fabrication (industrie) mais aussi les services marchands qui dominent dorénavant l’économie française. Il s’agit d’analyser ces activités dans leur globalité et de manière dynamique en abordant les transformations récentes et les mutations contemporaines des systèmes de production français. On ne négligera pas pour autant les héritages rendant compte de la localisation d’une large partie des activités sur le territoire national. Cette thématique oblige donc à connaître les différents secteurs d'activité, du primaire au tertiaire, de la pêche aux services aux entreprises en passant par le tourisme et l'industrie, sans négliger les investissements décisifs dans la R&D. Le thème nécessite en outre des connaissances de géographie générale sur la mondialisation, les déterminants des investissements directs étrangers, les logiques productives propres aux différentes branches et leurs facteurs de localisation. Des indicateurs portant sur les performances des systèmes économiques à l’échelle nationale, régionale ou locale (bassins d’emploi) seront utiles. Il sera ainsi nécessaire de connaître certains ordres de grandeur en termes de répartition sectorielle, d’emploi, de chômage, de brevets, de qualification, de catégories socio-professionnelles. Le jury recommande toutefois de ne pas se limiter à une approche purement sectorielle et chiffrée de la question mais de l’aborder de manière géographique en étudiant particulièrement les espaces concernés à différentes échelles, de la répartition nationale des différentes activités à leur géographie infrarégionale, jusqu’à l’échelle du site (l’établissement). Une connaissance fine du territoire est donc attendue. La question suppose également d’identifier les acteurs privés (à commencer par les entreprises elles-mêmes) et publics (l’Union européenne, l’État, les collectivités territoriales, les Chambres de commerce, les organismes touristiques) et leurs relations. On étudiera les stratégies d’implantation, de développement et d’investissement des firmes françaises et étrangères dès lors qu’elles ont des effets sur la localisation des activités et sur la géographie de

l’emploi. À cet égard, il conviendra d’avoir des notions de géographie économique théorique sur les facteurs de localisation des firmes. On abordera de même les politiques publiques aux différentes échelles : politiques européennes (PAC, cohésion, concurrence, compétitivité, recherche), aménagement du territoire, stratégies des collectivités de différents niveaux. On souhaite par conséquent une connaissance des instruments d’expansion économique et de développement territorial. Enfin, les candidats veilleront à éviter les discours convenus ou abusivement généralisants sur les effets supposés de la mondialisation ou de l’intégration européenne sur les délocalisations ou la désindustrialisation. Toute analyse est recevable pourvu qu’elle s’appuie sur des faits, en étayant son argumentaire sur des données probantes et en illustrant son propos d’exemples précis. Géographie thématique (nouvelle question) : Géographie des mers et des océans Retenir une question consacrée à la géographie des mers et des océans : - suppose que l’on décentre le regard (en renonçant à l’approche continentalo-centrée souvent privilégiée, au sein de laquelle la dimension maritime est traitée comme un appendice, un prolongement des territoires terrestres littoraux) et que l’on envisage mers et océans comme des objets scientifiques à part entière, traversés par des logiques territoriales, paysagères, économiques, sociales, politiques et culturelles spécifiques ; - impose que l’on mesure que les enjeux pesant sur ces territoires – qui couvrent plus des deux-tiers de la planète – sont majeurs et s’expriment tant au niveau global qu’à des échelles régionales et locales. Cette question amène à considérer, sur le plan thématique, tous les espaces maritimes, mers côtières et espaces hauturiers, dans leur diversité physique et humaine. Elle appelle à mobiliser les grandes catégories de la connaissance géographique pour une compréhension intégrée de l’ensemble de leurs aspects : géographie physique et environnementale des milieux marins, géographie économique, sociale et culturelle, approches de géopolitique et de géostratégie. Les mers et les océans sont notamment à étudier comme des réalités culturelles appréhendées différemment selon les lieux et les cultures. La diversité des situations rencontrées et des contextes socio-écologiques est très élevée : il ne s’agira pas de les étudier de manière exhaustive mais d’identifier, à partir d’exemples précisément analysés, les interactions entre les différents éléments, processus et acteurs d’un espace animé de logiques territoriales multiples et originales, porteur d’enjeux majeurs pour les équilibres environnementaux, sociaux, économiques, culturels et politiques de l’humanité.

La question « Géographie des mers et des océans » s’articule ainsi avec les problématiques des programmes de l’enseignement du second degré, telles que les dynamiques géographiques des territoires et la gestion et le partage des ressources.

CONSEILS ET BIBLIOGRAPHIE EN HISTOIRE ROMAINE

Le monde romain de 70 av. J.-C. à 73 ap. J.-C.

Conseils de lectures Un préalable impératif : se familiariser avec les cadres du monde romain

Badel (C.), Atlas de l’Empire romain. Construction et apogée (300 av. J.-C.-200 ap. J.-C.), Paris, Autrement, 2012.

Cantoni (C.) et Scarre (Chr.), Atlas de la Rome antique, Paris, Ed. Autrement, 2000. Cornell (I.) et Matthews (J.), Atlas du monde romain, Paris, Nathan, 1984.

Un recueil de documents à connaître

Flamerie de Lachapelle (G.), France (J.) et Nelis-Clément (J.), Rome et le monde provincial. Documents d'une histoire partagée - IIe s. a.C. - Ve s. p.C., Paris, A. Colin (coll. « U »), 2012. Pour une vue générale de la période :

Badel (C.), La République romaine, Paris, PUF, (coll. « les Fondamentaux »), 2013. Briand-Ponsart (Cl.) et Hurlet (Fr.), L'Empire romain d'Auguste à Domitien, Paris, A.

Colin (coll. « Cursus »), 20102.

Cosme (P.), Les empereurs romains, Paris, PUF (coll. « Licence Histoire »), 2011.

David (J.-M.), La République romaine : de la deuxième guerre punique à la bataille d’Actium, 218-31, Paris, Seuil (coll. « Points Histoire », série Nouvelle histoire de l’Antiquité, 7), 2000.

France (J.), Le Haut-Empire romain (44 a.C.-235 p.C.), Paris, A. Colin (Coll. « Récap »), 2013. Une bonne connaissance de l’arrière-plan événementiel est indispensable Sur le début du programme, voir en priorité les trois derniers chapitres et la conclusion de : Hinard (F.) dir., Histoire romaine, t. I : Des origines à Auguste, Paris, Fayard, 2000 : -chap. XVIII : « L’agonie », p. 681-746 (par F. Hinard). -chap. XIX : « Les chemins vers la dictature », p. 747-823 (par J.-M. Roddaz). -chap. XX : « L’héritage », p. 825-912 (par J.-M. Roddaz). -Epilogue : « Le passage », p. 913-921 (par F. Hinard et J.-M. Roddaz).

Sur les aspects événementiels de la fin du programme, voir encore : Le Gall (J.) et Le Glay (M.), L’empire romain, 1. Le Haut-Empire de la bataille d’Actium à la mort de Sévère Alexandre (31 av. J.-C.-235 ap. J.-C.), Paris, 1987. Très utile : trois présentations problématisées du modèle politique du monde romain :

L’introduction de G. Flamerie de Lachapelle, J. France et J. Nelis-Clément, Rome et le monde provincial. Documents d'une histoire partagée - IIe s. a.C. - Ve s. p.C., Paris, A. Colin (coll. « U »), 2012, p. 5-12.

Hurlet (F.) et Guerber (E.) « L’Empire romain du IIIe siècle av. J.-C. au IIIe siècle ap. J.-C. : un modèle historiographique à l’épreuve », dans F. Hurlet (dir.), Les Empires. Antiquité et Moyen Âge. Analyse comparée, Rennes, 2008, p. 81-105.

Hurlet (F.), « Introduction. Gouverner l’Empire : les modalités de l’emprise de Rome sur l’Occident », dans F. Hurlet (dir.), Rome et l’Occident. Gouverner l’Empire, Rennes, 2009, p. 7-22. Autour des principaux thèmes de la question

Beard (M.), North (J.) et Price (S.), Religions de Rome, Paris, Picard, 2006. Andreau (J.), L'économie du monde romain, Paris, Ellipses (coll. « Le monde : une

histoire »), 2010. Barrandon (N.) et Kirbihler (F.) dir., Administrer les provinces sous la République

romaine, Rennes, PUR, 2010. Barrandon (N.) et Kirbihler (F.) dir., Les gouverneurs et les provinciaux sous la

République romaine, Rennes, PUR, 2011. Cosme (P.), L’armée romaine (VIIIe s. av. J.-C.-Ve s. ap. J.-C.), Paris, A. Colin (coll.

« U »), 2012. David (J.-M.), La romanisation de l’Italie, Paris, Aubier, 1994 (rééd. Flammarion,

coll. « Champs Histoire », 2010), notamment les trois derniers chapitres (VI : « Les mécanismes de l’unification », p. 153-176 ; VII : « La nécessité de l’intégration », p. 177-196 ; et VIII : « Le creuset des guerres civiles », p. 197-221).

Jacques (F.) et Scheid (J.), Rome et l’intégration de l’Empire (44 av. J.-C.- 260 ap. J.-C.), 1 : Les structures de l’empire romain, Paris, PUF (coll. « Nouvelle Clio »), 1990 (rééd. 2010), en privilégiant la lecture des chapitres V (« L’emprise romaine sur l’empire », p. 161-207), VI (« Les statuts des personnes et des communautés », p. 209-289) et VII (« La société », p. 291-375).

Nicolet (Cl.), L'inventaire du monde. Géographie et politique aux origines de l'Empire romain, Paris, Fayard, 1988 (rééd. Hachette, coll. « Pluriel », 1996). .

CONSEILS ET BIBLIOGRAPHIE EN HISTOIRE MÉDIÉVALE

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médiéval (Xe- XVe siècles), Paris, Nouvelle Clio, 1995-2000, 3 vol. 5. New Cambridge History of Islam, Cambridge, 2010, vol. 1, Chase F. ROBINSON (éd.), The formation of the Islamic World Sixth to Eleventh Centuries ; vol. 2, Maribel FIERRO (éd.), The Western Islamic World. Eleventh to Eighteenth Centuries ; vol. 3, David O. MORGAN et Anthony REID (éd.), The Eastern Islamic World. Eleventh to Eighteenth Centuries ; vol. 4, Robert IRWIN (éd.) Islamic Cultures and Societies to the End of the Eighteenth Century. 6. Sabrina MERVIN, Histoire de l’islam: fondements et doctrines, Paris, 2010. Instruments bibliographiques 1. Françoise MICHEAU, « Le monde arabo-musulman au Moyen Age »,

Bibliographie de l’histoire médiévale en France (1965-1990), Paris, 1992, p. 317-329. Poursuivi par la bibliographie des médiévistes en ligne sur le site de la SHMESP. 2. Index Islamicus (en ligne sur abonnement) 3. Bulletin critique des annales islamologiques www.ifao.egnet.net Sources A. Introduction aux sources et recueils

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Dīwān » (administration) ; « Ḥarb » (pratique de la guerre) ; « Kharādj » (impôts

fonciers) ; « Khalīfa » (calife) ; « Marāsim » (cérémonial) ; « Sulṭān » ; « al-Thughūr » (frontières), « Wazīr » (vizir) A. Légitimer le pouvoir 1. Jocelyne DAKHLIA, Le divan des rois. Le politique et le religieux en Islam, Paris, 1998. 2. Khaled ABOU EL FADL, Rebellion and Violence in Islamic Law, New York, 2001. B. Gouverner les hommes en arme 1. Michael BONNER, Le jihad. Origines, interprétations, combats, Paris, 2004. 2. David AYALON, Le phénomène mamlouk dans l’Orient islamique, Paris, 1996. 3. Annales Islamologiques, 42, 2008, Groupes sociaux et catégorisation sociale dans le

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légitimité du califat de Cordoue, Xe-XIe siècles, Madrid, 1992. 7. Mohamed MEOUAK, Pouvoir souverain, administration centrale et élites

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BIBLIOGRAPHIE EN HISTOIRE MODERNE

Commencez par les manuels de la question :

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Coll., La péninsule ibérique et le monde, Paris, Atlande, 2014.

Saupin Guy, La péninsule ibérique et le monde, 1470-1640, Rennes, PUR,

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Pour aller plus loin :

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portugais face aux autres empires, XVIe-XIXe siècles, Paris, Maisonneuve

& Larose, Centre culturel Calouste Gulbenkian, 2007.

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[Pour ceux qui n’ont jamais étudié l’Amérique ibérique]

Cardim, Pedro, Herzog, Tamar, Ruiz Ibañez, José Javier, Polycentric

monarchies : How did Early Modern Spain and Portugal Achieve and

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Crouzet, Denis, Christophe Colomb, Héraut de l’Apocalypse, Paris, 2006.

Béthencourt, Francisco et de Luiz Felipe de Alencastro (dir.), L’empire

portugais face aux autres Empires, Paris, Maisonneuve & Larose, 2007.

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Paris, Seuil, 2006.

Lavallé, Bernard et Bénat-Tachot, Louise, L’Amérique de Charles Quint,

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Salinero, Grégoire, La trahison de Cortés, Paris, PUF, 2014.

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Indes, Paris, Alma, (1997) 2012.

Wachtel, Nathan, La vision des vaincus. Les Indiens du Pérou devant la conquête espagnole, Paris, Seuil, (1971)

BIBLIOGRAPHIE ET CONSEILS DE PRÉPARATION

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contemporaine, Paris, Belin, 2012, 380 p * Une série au Seuil (collection Histoire de la France contemporaine) Aurélien Lignereux, L’Empire des Français 1799-1815, Paris, Le Seuil, 2012, 416 p Bertrand Goujon, Monarchies révolutionnaires 1814-1848, Paris, Le Seuil, 2012, 443 p Quentin Deluermoz, Le crépuscule des révolutions 1848-1871, Paris, Le Seuil, 2012, 408 p NB : le tome 1871-1914 n’est pas encore publié Ouvrages généraux par période. Serge Aberdam et alii, Voter, élire pendant la Révolution française (1789-1799). Guide pour la recherche, Paris, CTHS, 1999. Jean Boutier, Philippe Boutry, Serge Bonin, Serge, Atlas de la Révolution française, T. 6, Les sociétés politiques, Paris, Editions EHESS, 1992 Gérard Conac, Jean-Pierre Machelon, La constitution de l’an III, Paris, PUF, 1999 Melvil Edelstein et Geneviève Knibielher, La Révolution française et la naissance de la démocratie électorale, Rennes, PUR, 2014. Bernard Garnot, 1799, un nouveau jacobinisme ? La démocratie représentative, une alternative à Brumaire, Paris, CTHS, 2001. Patrice Gueniffey, Le Dix Huit Brumaire, Paris, Gallimard, 2008 Patrice Gueniffey, Le nombre et la raison. La Révolution française et les élections, Paris, EHESS, 1993 Pierre Serna, La République des girouettes, 1795-1815, et au-delà, une anomalie française : la république de l’extrême centre, Seyssel, Champ Vallon, 2003. Thierry Lentz, Nouvelle histoire du premier Empire, T. 3, Paris, Fayard, 2007 --- Maurice Agulhon, 1848 ou l’apprentissage de la république, Paris, Le Seuil, 1970. Maurice Agulhon, Les Quarante-huitards, Paris, Gallimard-Julliard, collection « Archives », 1976. Francis Démier, La France de la Restauration (1814-1830). L’impossible retour du passé, Paris, Gallimard, Folio histoire, 2012, 1095 p. Marion Fontaine, Frédéric Monier, Christophe Prochasson (dir.), Une contre-histoire de la IIIème République, Paris, La Découverte, 2013. François Furet, La Révolution 1770-1880, Histoire de France, Paris, Hachette, 1988.

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Jean-Clément Martin, Nouvelle histoire de la Révolution française, Paris, Perrin, 2012. Un outil : Vincent Duclert et Christophe Prochasson (dir.), Dictionnaire critique de la République, Paris, Flammarion, 2002 Plus spécialisés sur l’histoire politique : Maurice Agulhon, Marianne au combat. L’imagerie et la symbolique républicaines de 1789 à 1880, Paris, Flammarion, 1979. Maurice Agulhon, Marianne au pouvoir. L’imagerie et la symbolique républicaines de 1880 à 1914, Paris, Flammarion, 1989. Serge Berstein, Odile Rudelle (dir.), Le modèle républicain, Paris, PUF, 1992 **** Serge Berstein et Michel Winock (dir.), L’invention de la démocratie 1799-1914. Histoire de la France politique. 3, Paris, Le Seuil, 2002, coll. Points, 620 p Jean-Claude Caron, La nation, l’Etat et la démocratie en France de 1789 à 1914, Paris, Armand Colin, 1995, 364 p Bernard Garnot, Ph. Bourdin et alii, Représentation et pouvoir. La politique symbolique en France, 1789-1830, Rennes, PUR, 2007. Marcel Gauchet, L’avènement de la démocratie, tome 1, La Révolution moderne, et tome 2 La crise du libéralisme (1880-1914), Paris, Gallimard, 2007. Raymond Huard, Le suffrage universel en France 1848-1946, Paris, Aubier, 1991, 493 p. Gérard Monier et Evelyne Cohen (dir.), La République et ses symboles. Un territoire de signes, Paris, Publications de la Sorbonne, 2013, 439 p. Pierre Nora (dir.), Les lieux de mémoire, I/La République ; II/ La Nation ; III/Les France, Paris, Gallimard, 1992. Pierre Rosanvallon, Le sacre du citoyen. Histoire du suffrage universel en France, Paris, Gallimard, 1992, 490 p *** Pierre Rosanvallon, La démocratie inachevée. Histoire de la souveraineté du peuple en France, Paris, Gallimard, 2000, 440 p Pierre Rosanvallon, Le peuple introuvable, Histoire de la représentation démocratique en France, Paris, Gallimard, 1ere édition 1998, réédité en Folio Histoire, 2010, 491 p *** Pierre Rosanvallon, Le modèle politique français. La société civile contre le jacobinisme de 1789 à nos jours, Paris, Le Seuil, 2004, réédité coll. Points, 2006, 445 p Pierre Rosanvallon, L’Etat en France de 1789 à nos jours, Paris, Seuil, 1990. Marc Sadoun (dir.), La démocratie en France, 2 tomes : 1. Idéologies, 2. Limites,

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Paris, Gallimard, 2000 Philippe Tanchoux, Les procédures électorales en France, Paris, CTHS, 2004 Michel Troper et Lucien Jaume (sous dir), 1789 et l’invention de la constitution, Paris, Bruylant, 1994 Charles Zorgbibe, Histoire politique et constitutionnelle de la France, Paris, Ellipses, 2002 Sur les forces politiques : Jean-Jacques Becker et Gilles Candar (dir.), Histoire des gauches en France. Volume 1 : l’héritage du XIXe siècle, Paris, La Découverte, 2004, 584 p Jacques Julliard, Les gauches françaises 1762-2012 : histoire, politique, imaginaire, Paris, Flammarion, 2012, 942 p (dont 421 p sur la période 1762-1899) Pierre Lévêque, Histoire des forces politiques en France. Tome 1 : 1789-1880 ; tome 2 : 1880-1940, Paris, Armand Colin, 1992-1994, 370 p et 311 p (dont 70 p + 30 p sur 1870-1914) René Rémond, Les droites en France, Paris, Aubier, 4eme édition remaniée sous ce titre en 1982, 544 p (dont 143 p sur le XIXe) Jean-François Sirinelli (dir.), Histoire des droites en France, 3 tomes : Politique, Cultures, Sensibilités, Paris, Gallimard, 1992-1993 Colonies : Yves Benot, La Révolution française et la fin des colonies (1789-1794), Paris, Gallimard, La Découverte, 2004. Frédéric Régent, Esclavage, métissage et liberté, Paris, Grasset, 2004.

CONSEILS DE LECTURE EN GÉOGRAPHIE

Pour une approche de la discipline : CIATTONI, Annette; BEUCHER, Stéphanie; REGHEZZA, Magali., La géographie: pourquoi? Comment? Objets et démarches de la géographie d'aujourd'hui, Paris, Hatier, Coll. Initial., 2005, 287 p. Permet d'acquérir une vision globale de la discipline géographique, de ses objets, de ses intérêts, de ses démarches. Les capacités de problématisation des candidats seraient alors plus grandes. TIFFOU, Jacky, Commenter la carte topographique aux examens et aux concours, Paris, Armand Colin, coll. U., 2003, 192 p. Ce livre procurera de bonnes bases pour le commentaire de carte topographique, afin de préparer

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l'oral, et cela dès le mois de septembre

ORIENTATION BIBLIOGRAPHIQUE

EN GÉOGRAPHIE DES MERS ET DES OCÉANS André Louchet, Les océans. Bilan et perspectives, coll. Cursus, Armand Colin, Paris, 2013. Petit ouvrage de synthèse abordant les dynamiques des milieux, les routes maritimes et la question des transports, les détroits, passages stratégiques et seuils, la pêche et les ressources. André Louchet, La planète océane, précis de géographie maritime , Géographie, Coll. U, Armand Colin, Paris, 2011. Ouvrage général spécialisé sur la mer et ses milieux, la révolution des transports et les principales aires maritimes pavant l’espace mondial. Une référence. Alain Miossec, « Mers et littoraux face aux perspectives de développement durable », Historiens & Géographes, 2013, n°424 Alain Miossec, « L'océan et le développement durable », Historiens & Géographes, 2011, n°415 Jacques Guillaume et Dominique Sellier (coord.), « La Haute Mer », n° thématique spécial, BAGF/ Bulletin de l’Association des Géographes Français, déc. 2013. Julien Noël, « La mondialisation des activités halieutiques : brève analyse géohistorique », Mappemonde, n°109, 1/2013. Article en ligne proposant une analyse géohistorique de la mondialisation des activités halieutiques de la période médiévale aux années 1980.

Retrouvez sur Babord les ouvrages recommandés en bibliographie

pour les questions au programme :

Histoire ancienne : http://babordplus.univ-bordeaux.fr/bibliographie_resultat.php?id=7251

Histoire médiévale: http://babordplus.univ-bordeaux.fr/bibliographie_resultat.php?id=7366

Histoire moderne : http://babordplus.univ-bordeaux.fr/bibliographie_resultat.php?id=4100

Histoire contemporaine :

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http://babordplus.univ-bordeaux.fr/bibliographie_resultat.php?id=7027

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ORIENTATION BIBLIOGRAPHIQUE EN GÉOGRAPHIE SUR LES SYSTÈMES PRODUCTIFS

Ouvrages généraux : Benko. G., La dynamique spatiale de l’économie contemporaine, Ed. de l’espace européen, La Garenne-Colombes, 1990 Bost F., France, mutations des systèmes productifs, CAPES Agrégation Géographie, CNED, Sedes, 2013 Burnier M., Lacroix G., Les technopôles, Que sais-je ? PUF, 1996 Carroué L., La France, les mutations du système productif, Coll. U, Géographie, A. Colin, 2013 Colombel Y., Oster D. (dir.), La France, territoires et aménagement face à la mondialisation, Nouveaux Continents, Nathan, 2011 Sans auteur, 40 ans d’aménagement du territoire, Territoires en mouvement, DATAR, La Documentation française, 2010 Monot A. (dir.), La France, mutations des systèmes productifs, Amphi Géographie, CAPES Agrégation, Bréal, 2014 Sans auteur, 40 ans d’aménagement du territoire, Territoires en mouvement, DATAR, La Documentation française, 2010 -Wackermann G. (dir.), Les mutations des systèmes productif en France, CAPES Agrégation, Ellipses, 2014 Woessner R., Mutation des systèmes productifs, France. Clefs concours, Géographie des territoires, Atlande, 2013 Etudes plus thématiques ou régionales : Anderson Ch., Makers, la nouvelle révolution industrielle, coll. Les temps changent, Pearson, 2012 Barthet M.F., Thoin M., Les pôles de compétitivité, Territoires en mouvement, DIAC, La Documentation française, 2009 Benko G., Géographie des technopôles, Paris, Masson, 1991 Benko G., Lipietz A., Les régions qui gagnent, districts et réseaux ; nouveaux paradigme de la géographie économique, Paris, PUF, 1992 Daumas J.Cl. (dir.), Les systèmes productifs dans l’arc jurassien, Acteurs, pratiques et territoires, XIXe-XXe siècles, Intelligence territoires, Les cahiers de la MSH Ledoux, Presses universitaires de Franche-Comté, 2005 Jean Debrie J., Lavaud-Letilleul V. (dir.), La décentralisation portuaire : réformes, acteurs, territoires, Paris, l’Harmattan, 2010

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Dornier Ph. P., Fender M., La logistique globale et le supply chain management, Enjeux, principes, exemples, 2e édition, Editions d’Organisation, Eyrolles, 2007 (certains passages seulement, les plus géographiques) Duranton G., Mayer Th., Martin Ph., Mayneris F., Les pôles de compétitivité: que peut-on en attendre ? CEPREMAP, Ed. ENS rue d’Ulm, 2008 Jullien B., Lung Y., Industrie automobile, la croisée des chemins, La Documentation française, n° 5341, 2011 Laborde A., TIC et agriculture, appropriation des technologies numériques et mutations des organisations agricoles Communication des organisations, L’Harmattan, 2012 Le Caro Y., Les loisirs en espace agricole ; l’expérience d’un espace partagé, Géographie sociale, PUR, 2007 Levratto N., Carré D., Les performances des territoires, les politiques locales remèdes au déclin industriel, Recherche Université, Magna-Carta, éd. Le manuscrit, 2011 Loyat J., Petit Y., La Politique Agricole Commune, une politique en mutation, Réflexe Europe, La Documentation française, 2008 Mora O., Les nouvelles ruralités à l’horizon 2030, Update sciences et technologies, éd. Quae, 2008 Pommier P., Les systèmes productifs locaux, Territoires en mouvement, DATAR, La Documentation française, 2002 Vicente J., Les espaces de la net-économie ; Clusters, TIC et aménagement numérique des territoires, coll. Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication, Economica, 2005