SOMMAIRE - p 4 Rencontre informelle avec Bernard Fautrier vice présidentde la fondation Albert II- p 8 La vie Monégasque : Les amis du liban, Ljuba Rizzoli- p 12 Les Amis du Musée Océanographique de Monaco- p 14 Sem-Art gallery avec mme Safia Al Rashid- p 36 et suivantes: art et culture: Elena Linjo, Sylvana Gainier, laligue mondiale pour le droit au bonheur avec Murielle Van Boxem,le Bal de Noël, Russian Bal des Fleurs- p 50 et suivantes: My Grace: a trip to the Galapagos- p 62 et suivantes: Miami Florida, Ecuador; principato diSeborga- p 78 et suivante: beauté, mode; joaillerie et tendances bio - p 86 et suivantes: la vie monégasque & people: Catherine Pastoret la lutte contre l’Alzheimer, Luxuria le salon du prestige,Miss @frica United ...-p 94 Laghet et les miracles

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t e n d a n c e & life style I n t e r n a t i o n a ln°27‚ mai 2011. Edition Olast, 10, rue Bavastro - 06300 Nice - Tél.: +33 493 89 90 31- Fax : +33 493 89 65 20 - E-mail : info@tendancelifestyle.com info@tendancetv.com -Imprimerie: Stige Arte Grafiche via Pescarito 110 10099 san Mauro torinese TO Italie.Numéro commission paritaire en cours. Numéro ISSN : 1297-7446. www.tendancelife-style.com www.tendancetv.com Directeur de publication : Stéphanie Boy -Rédacteur en chef : Merlin Roure - Rubriques et reportages : Romain Roure,Fabienne Roure, Nicole Marie, Michelle Allardi, - Mode : Fabienne Roure Cahier russe: Eléna joly Cahier arabe: Karima Chami Zaim- Ligurie : Eduardo Raneri - Italie :Anna Tamburini - Paris: Jean Louis Courleux & Marlène Delcambre - USA et voyages: Neil Myers -Charlotte Otto Bruc. Marketing et publicité : Jean Natale - 04 93 89 9031 / 06 634 630 05 Publicité Italie : Sébastiano Cicero - journaliste USA : KristinaLynn - Conception graphique & maquette: R. Roure. Fabienne et MerlinPhotographe Michel Prioris. Claudia Albuquerque. Karen KNB Happy Events. Pascaledigeaux Editeur on-line : Abundanceprod by Olast

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Printemps 2011: SAS le Prince Albert II de Monaco et sa fiancée Melle Charlene Wittstockassistent au mariage du Prince William et de Kate Middleton: les monarchies font toujoursrêver, mais elles savent aussi évoluer et s’adapter au monde moderrne et à ses réglesdémocratiques... face aux dérèglements et aux désastres climatiques ( photo ci dessus: laneige sur la promenade des Anglais à Nice est un phénomène exceptionnel qui s’est pro-duit à 2 reprises cet hiver ) et écologiques , enfin, les grands de ce monde et le PrinceAlbert II de Monaco en première ligne, ont pris conscience de l’urgence qu’il y a à protégerl’environnement, berceau de l’humanité. Le développement durable comme on nommeaujourd’hui la gestion écologique, est l’affaire de chacun d’entre nous, le défi lancé à toutel’humanité. Bernard Fautrier, son vice président, évoque dans nos pages les objectif de laFondation Albert II.

J’aime beaucoup cette photo avec ma petitefille Amandine et son chien Eole, un jeune labra-dor élevé dans sa famille pour devenir chien d’a-veugle. Elle est un symbole des valeurs profondes,héritage familial, qui guident ma vie, lui donnent unsens et me permettent jour après jour d’affronterles épreuves. Une année de tourmente est passée -et je ne veux pas seulement évoquer les aléas cli-matiques, les tremblements de terres et le terribletsunami qui a dévasté le Japon, mais aussi les con-vulsions d’un monde qui se trouve confronté à unecrise à la fois financière, sociale, industrielle etpolitique, au coeur de laquelle les peuplesopprimés ont bravé les tyrans qui les oppriment etse sont battus jusqu’à la mort parfois, pour leurliberté. Cette liberté, nous y sommes si habituésque nous oublions parfois combien elle est précieu-se... et combien sont précieux tous les droits et lesdevoirs acquis par les citoyens des démocraties aufil des ans et des luttes. Dans toutes les sociétés, lacellule familiale est le creuset qui fonde la viesociale, les traditons, la morale et la culture. Elleest aussi le lieu de toutes les solidarités. Car pointde véritable dimension humaine sans partage etsans respect des faibles et des opprimés: si la justi-ce peut parfois sembler aveugle, c’est qu’elle ajustement besoin de toute notre lucidité, de notreclairvoyance et de notre compassion pour fonction-ner efficacement. Stéphanie BOY

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...MonacoTendance

FIANCAILLESPRINCIERES

SUR LEROCHER

C’est le 27 mai2006, lors de lasoirée de galade l’AutomobileClub de Monaco

qui se tenait dans la sallede Etoiles du SportingClub à l’occasion du GrandPrix de F1 que SAS lePrince ALbert II deMonaco présentait offi-ciellement sa compagne,Charlene Wittstock à sessujets Monégasques et ...

au monde. Ils s’étaient ren-contrés lors d’une compétitionde natation à laquelle partici-pait melle Wittstock à Monacoen 2000 et où elle remportale 200 m dos. Ils devaientensuite se retrouver lors desJeux Olympiques d’Hiverde Turin en 2006. Au fil desannées, Melle Wittstock a défi-tivement concquis le coeur duSouverain ainsi que ceux desmonégasques. D’abord discrè-te, la présence de Charlène est

devenue de plus en plus fré-quente aux côtés du Prince lorsdes manifestations et dîners degala. C’est le 23 juin 2010,peu après leur retour dumariage de Victoria deSuède et de Daniel WestlingStockholm, que la nouvelletombait enfin: le Prince, à 52ans, annonçaient ses fiancail-les avec sa compagne de 32ans. Le mariage sera célébrésur la Place du Palais, sur lerocher, les 2 et 3 juillet

Bal de la Croix Rouge 2009

Monaco Gala de la F1 2006. 1ère apparition officielle deCharlene Wittstock en compagnie de Monseigneur

TOP: New York 2007.Gala de la Fondation PrincesseGrace: SAR la Princesse Caroline de Hanovre, SASAlbert II et Melle Charlene Wittstock

New York 2007.Gala de la Fondation Princesse Grace:Charlene Wittstock en compagnie de Mr et MadameRoger Moore

NewYork 2007.Gala de la Fondation Princesse Grace

2011 et des millions de téléspectateurs y seront conviés. C’est avec sérénité que celle qu’ondevra bientôt appeler Son Altesse Sérénissime la Princesse Charlene deMonaco se prépare à ses nouvelles responsabilités. Au fil des ans elle s’est familia-risée avec le protocole et a commencé à s’investir dans la vie caritatie, sociale etdiplomatique monégasque. Elle a accepté en 2009 de devenir la Présidented’Honneur de l’association “Ladies Lunch Monaco” et plus récemment acontribué à une vente aux enchères au profit de l’association Namasté auprofit d’enfants népalais pour laqeule elle a réalisé une poupée Qee Bear;Ekaya, symbole du lien entre l’Afrique du sud et Monaco. Le 1er novembre2010, lors du voyage officiel de SAS le Prince Albert II au Japon,auquel elle participait, elle parageait avec lui un déjeuner avecl’Empereur et l’Impératrice du Japon au Palais Impérial. En atten-dant le grand jour, la future princesse perfectionne aussi son français. ellea déjà renoncé à sa religion, le protestantisme, afin de pouvoir se mrierselon le rite Catholique ‘ (la religion Catholique étant religion d’Etat àMonaco). La bague de fiancaille de Charlène est en or Gris, avec un dia-mant central taillé en poire. Le 22 juin à 9 heures du matin le Prince Albertjoignait le joillier Alberto Repossi, fournisseur officiel de la famille Princière,sur son portable: Repossi abandonne sa croisière en yacht privé en Méditerranéepour se rendre au palais (en Jet). Il y arrive le soir même pour présenter àMonseigneur une sélection de bagues. C’est le modèle “Téthys” (coincidence, c’est ladéesse grecque de la fécondité) que le Prince choisit pour l’élue de son coeur/ Stéphanie BOY

WEDDINGBELLS INMONACO

Bal de la Croix Rouge 2010

TurinJeuxOlympiques d’hiver 2006

copy-r i g h t

p h o t o sa r c h i v e s

Tendance &Lifestyle, et SBM

La Fondation: un accéléra-teur de projets et de solu-tions pour l’environ-nement

La Fondation encour-age une gestiondurable et équitabledes ressourcesnaturelles et place

l’Homme au coeur des projets.Elle soutient la mise en oeuvrede solutions innovantes etéthiques dans trois grandsdomaines : le changement cli-matique, la biodiversité,l’eau.Trois objectifs priori-taires recouvrent sesdomaines d’action : limiter leschangements climatiques etpromouvoir les énergiesrenouvelables, préserver labio-diversité, gérer lesressources en eau et luttercontre la désertification. Lafondation a déterminé troiszones prioritaires pour sesinterventions: le BassinMéditerranéen, berceau de laPrincipauté, constitue unepriorité naturelle de laFondation Prince Albert II deMonaco qui souhaite inter-venir, avec les acteurs con-cernés, marins et terrestrespour y freiner la disparitiondes espèces menacées etdévelopper l’accès auxressources en eau. Lesrégions polaires sont untémoin privilégié de l’environ-nement planétaire. Les effets

du réchauffement climatique,la pollution, la disparition desespèces et les menaces pourles peuples autochtones y sontconsidérables. Cela conduit laFondation Prince Albert II deMonaco à placer au coeur deson action l’étude des Pôles etla mobilisation pour leur pro-tection. Enfin les Pays lesMoins Avancés sont exposésaux grandes problématiquesenvironnementales. A l’instarde la région sahélienne, cespays sont affectés par desphénomènes de désertification,par la rareté de l’eau ainsi quepar la déforestation. LaFondation Prince Albert II deMonaco a souhaité consacrerune partie de ses efforts versses pays pour la résolution deces fléaux, mais égalementpour participer à leur mobilisa-tion en faveur du développe-ment durable.

Bouleversement climati-que: une inquiétude légiti-me

En matière de bouleversementclimatique, il est très difficilede faire des prévisions car denombreux facteurs doivent être

F O N D AT I O N A L B E R T I I

RENCONTRE INFORMELLEAVEC SEM BERNARD

FAUTRIER VICE PRÉSIDENTDE LA FONDATION FP2A

Le Prince Souverain Albert II de Monaco a alerté àplusieurs reprises au cours de l’année 2009 la com-munauté internationale sur les dangers du réchauf-fement climatique et sur la nécessité de développerune économie sobre en carbone. C’est dans cettelogique que la Fondation Prince Albert II deMonaco s’est engagée sur plusieurs fronts poursensibiliser l’opinion et préparer les échéancesimportantes sur les négociations climatiques. Elle

a, au travers de ces projets, participé à une prisede conscience urgente sur la situation des Pôles, àla limitation de la déforestation et ses effets désas-treux sur le climat et elle a, par ailleurs, contribuéà promouvoir une économie sobre en énergie et encarbone. Tendance a rencontré pour vous S.EBernard Fautrier le vice-président de la FondationPrince Albert II de Monaco

un accélérateur de solutions pour l’environnement

Tendance & LifeStyleremercie Lady MonikaBacardi de Bayfield Hallpour son engagement,son aide et sa contribu-tion à la réalisation de cedossier

L e s g r a n d s p r o j e t s e t l ’ a v e n i rAires marines protégées: La Fondation veut mettre en place un sanctuaire interdit à toutes nouvelle exploitations péro-lières. Les pays européens sont tombés d’accord le 24 septembre 2010 en Norvège sur la création de six aires marinesprotégées dans l’océan Atlantique au-delà des juridictions nationales. Réunis à Bergen (ouest de la Norvège), les repré-sentants des 15 pays européens riverains de l’Atlantique nord-est et de la Commission européenne ont défini en hautemer six zones d’une superficie totale de 285.000 km2 où les activités humaines devraient être limitées. Ces zones abri-tent “une variété d’habitats et d’espèces d’eaux profondes vulnérables”. Les pays européens ont en revanche rejeté, c’estdommage, une proposition allemande de moratoire des forages pétroliers en eaux profondes dans l’Atlantique du nord-est pour se prémunir contre une catastrophe écologique similaire à celle provoquée dans le golfe du Mexique par la pla-teforme Deepwater Horizon. Le Prince Albert II a pris part à un forum international sur l’Arctique, organisé par la Sociétégéographique russe, auquel participait le Premier ministre russe Vladimir Poutine, où devaient être abordés les problè-mes actuels de l’Arctique liés aux intérêts nationaux, la protection de l’environnement dans la région et l’exploration desressources minérales. Le Prince Albert II de Monaco a été admis au sein du conseil de tutelle de la Société géographiquerusse (SGR). Il a été le premier chef d’Etat européen à avoir atteint le pôle Nord. La conférence devait aider les pays rive-rains à conclure des accords réglementant la production et le transport d’hydrocarbures, ainsi que la pêche dans la région.“Ces accords doivent être conclus avant le partage définitif de l’Arctique, car il sera beaucoup plus difficile de le faire unefois cette limite est franchie. Nous tenons à faire comprendre à la communauté internationale que la protection de l’en-vironnemt est une priorité incontournable pour tous.

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photos Claudia Albuquerque

pris en compte. Le processus de réchauffe-ment est certain. S’accélère-til? Cela n’estpas sûr, mais en tout état de cause il fau-drait le ralentir. L’objectif est d’arriver àlimiter ce réchauffement à 2 degrés maxi-mum car tant qu’il reste en dessous, les écosystèmes pourront s’adapter: au delà c’estla catastrophe annoncée. Nous sommes enréalité dans une phase... de refroidissementnaturel de la planète, largement contreba-lancée par l’impactentropie générale desactivités humaines ! Ce n’est pas gagné. Les modifications duclimat engendrent une cascade de consé-quences sur lesquelles nous n’avons pasprise. Un exemple? Jusqu’ici, la calotte gla-caire réverbérait les rayons solaires, ce quiavait pour effet de limiter le réchauffe-ment . Or la fonte de la banquise enArctique s ‘est accélérée à un rythme alar-mant au cours des dernières années. De cefait ce sont maintenant de vaste étenduesd’eau qui sont exposées aux rayons dusoleil et emmagasinent la chaleur. Ce quiprovoque dans cette région un réchauffe-ment accéléré de l’ordre de 2,5 ° entraî-nant des modifications profondes et irré-versibles dans l’océan Arctique . Autresource d’inquiétude, on observedepuis 4 ans un réchauffement etune fonte partielle du pergélisol arc-tique. Ainsi en Sibérie, des lacs issus de lafonte du pergélisol se forment, provoquantdes dégagements importants de méthane(l’un des principaux gaz responsables del’effet de serre) de l’ordre de 14 à 35 mil-lions de tonnes par an sur l’ensemble deslacs arctiques. Entre un tiers et la moitié dupergélisol de l’Alaska n’est plus qu’à undegré de la température de dégel et onignore jusqu’à quand ( et combien de mil-liers de tonnes) le méthane y restera enco-re bloqué. Autre conséquence dramatiquedu réchauffement de la planète, des émis-sions de méthane qui ont pour origine desfuites océaniques. Le fond de l’océanArctique libère du méthane à un rythmeplus élevé que ne le pensaient les experts.Les scientifiques ont en effet longtempsconsidéré que le permafrost situé sousl’océan Arctique constituait une barrièreinfranchissable pour le méthane, un gazdont l’effet de serre est trente fois supé-rieur à celui du CO2. Mais les observationsde l’équipe de l’université de Fairbanksmontrent que le permafrost sous-marin estperforé et en laisse échapper de grandesquantités .

L’inquiétude est donc légitime et onne peut non plus nier l’impact desactivités humaines sur le processus.On ne peut crier haro sur le Giec (Grouped’Experts Intergouvernnemental surl’Evolution du Climat = GIEC) créé en 1988par le WMO et le PNUE, et dont le rôle est“ d’évaluer l’information scientifique, tech-nique et socio-économique qui concerne lerisque de changement climatique provoquépar l’homme”. Ses études confirment queles activités humaines, telles que l’utilisa-tion de combustibles fossiles, sont très pro-bablement responsables du réchauffementclimatique que l’on observe actuellementsur Terre. Cependant le niveau d’incertitu-de de toute prévision reste sérieux et labataille fait rage entre les climatologuespartisans du principe de précaution et lesclimato sceptiques ( comme VladimirPoutine que nous rencontrons aprèsdemain à Moscou dnas le cadre du ForumInternational sur l’Arctique, organisé par laSociété géographique russe) qui nient toutresponsabilité humaine. «Le changementclimatique intervient-il parce que la Terrerespire, vit, laisse échapper du gaz [duméthane] » affirmait le Premier ministrerusse en visite dans une base scientifiquedu nord du pays, «Il y a 10 000 ans, lesmammouths ont commencé à mourir, àcause du réchauffement climatique, del’élévation du niveau des océans et de laréduction des pâturages. Et tout ça estarrivé sans une influence humaine.»

La véritable question à mon sens,celle qui pose problème, est celle del’accélération de ce processus.

La fondation Prince Albert II de Monaco estavant tout engagée dans des actions de sen-sibilisation, visant à inciter états etcitoyens à modérer l’impact des activitéshumaines et à en atténuer le développe-ment. Elle soutient entre autres des projetsénergétiques performants ou alternatifs,non émetteurs de gaz à effet de serre, desprogrammes de développement d’énergierenouvelable et de carburants alternatifs, àforte efficacité énergétique. A ce titre laFondation Prince Albert II de Monaco etJohnson Controls, leader mondial multi-industriel des solutions éco-énergétiquespour le bâtiment, ont organisé enPrincipauté les 25 et 26 avril 2010,la première édition de « l’Euro-Mediterranean Energy Efficiency

Forum » afin de promouvoir l’efficacitéénergétique dans les constructions enEurope et dans les pays du bassin méditer-ranéen. L’un des objectifs de ce partenariatest d’initier un dialogue impliquant lesacteurs publics, du monde des affaires et dela société civile, pour leur permettre d’agirensemble dans ce secteur d’activité. Eneffet, aujourd’hui, les bâtiments consom-ment plus d’un tiers (35 pour cent) des res-sources énergétiques mondiales et sontresponsables de 40 pour cent des émissionsde gaz à effet de serre. L’amélioration del’efficacité énergétique des bâtimentsreprésente le levier le plus rentable pourréduire la consommation énergétique. auniveau personnel, on peut agir concrète-ment: utiliser des ampoules à basse con-sommation, des pompes à chaleur, isolerles ouvertures ( portes et fenêtres)... il fautque tous les employés de l’entreprise, tousles habitants d’une maison, tous lescitoyens soient en état de veille et con-scients. L’enjeu est de taille.

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UN PRINCE AUCHEVET DE LA

NATURE

...TendanceInternational

photos Claudia Albuquerque

end of the line TED DANSON SAS ALBERT II DE MONACO &CHARLES CLOVER

Le premier génome synthétique d’une bac-térie a été fabriqué par l’aquipe de CraigVenter. C’est l’avant-dernière étape avant lacréation d’un organisme vivant artificiel et ils’agit de la plus grande structure d’ADN,structure de base de la vie, jamais fabriquéepar l’homme.Monaco Blue Initiative

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LE PIC DE HUBBERT (ou le pic pétro-lier): des conséquences graves

« Du pétrole, il n’y en aura pas pour tout lemonde » faut il dénoncer la dépendance auxénergies fossiles?

Lors du dernier congrès mondial de l’éner-gie qui s’est tenu à Montréal début septem-bre, auquel participaient des responsablesgouvernementaux, des dirigeants d’organi-smes internationaux, dont la BanqueMondiale, ainsi que des chercheurs et desécologistes et des haut dirigeants de gran-des entreprises gazières et pétrolières dumonde, comme Total, Saudi Arabian OilCompany, Exxon Mobil et Royal DutchShell, la canadienne Suncor Energy et dela québécoise Gaz Métro, les expertsannonçaient que les besoins en énergieaugmenteraient de 40% d’ici 2050! Où lestrouvera t on? l’Allemagne s’est engagéedans un politique très active de développe-ment d’énergies renouvelables non émettri-ces de gaz à effet de serre, mais pourrépondre aux besoins, il va falloir êtrebeaucoup plus efficace. L’éolien a ce joursemble le plus efficace et le plus rentable,et le solaire devrait voir se développer degrandes unités dans les zones d’ensoleille-ment maximal. On a fait de grand progrèsen matière de transport d’électricité ce quia largement diminué les “pertes en ligne”.On peut aujourd’hui envisager l’équivalentd’un pipe line qui pourrait transporter l’é-lectricité depuis ces zones de productionvers les régions du nord.

Le concept du Pic de Hubbert est simple:dans l’histoire d’une vie, il y a un début etune fin. Le pétrole n’est pas inépuisable, luinon plus . Le pic pétrolier (oil peaks) dési-gne le moment où la production de pétrolesera à son maximum, tous pays confondus.On atteindra alors un sommet, dit le picpétrolier ou le Pic de Hubbert. À partir dece moment, la production internationale depétrole impulsera une déplétion (unechute) qui sera d’autant plus vertigineuseque les besoins s’intensifieront encore etencore. Autrement dit, le pic pétrolier n’estpas la fin du pétrole, mais c’est le début dela fin de la production pétrolière, la phasequi nous fera entrer insidieusement dans larégression économique, puisque le pétrole,par une conséquence obligée, deviendra deplus en plus cher et de plus en plus rare, sarareté impliquant sa cherté… Après lePentagone, la Bundeswehr, l’armée alle-mande, estime dans un rapport récent qu’ilest probable que que « Peak Oil se produi-se aux alentours de l’année 2010, et qu’il

ait des conséquences sur la sécurité dansun délai de quinze à trente ans ». Ce picpétrolier entraînera une flambée des prix,et « à moyen terme, le système économiqueglobal et chaque économie de marchénationale pourrait s’effondrer », estimentles analystes de l’armée allemande. « Despénuries de biens vitaux », notamment denourriture, pourraient apparaître, ajou-tent-ils, conduisant à la mise en place de« politiques de rationnement ». Les auteursdu rapport s’inquiètent aussi des consé-quences géopolitiques de la raréfaction dupétrole qui pourrait favoriser la montée desextrémismes. Dans ce contexte, « les Étatsqui dépendent des importations de pétrole »seront obligés « de montrer plus de prag-matisme à l’égard des pays producteurs »,estiment-ils, en se montant, dans le cas del’Allemagne par exemple, plus souple à l’é-gard de la Russie ou plus dur vis-à-visd’Israël. Ce rapport de la Bundeswehrintervient dans la foulée de celui publié enmars dernier par l’état-major interarméesaméricain et qui prévoyait une « criseénergétique sévère » d’ici à 2015.

la protection de la bio-diversité:l’ONU alerte l’opinion publique

L’accélération du processus là encore est lemot clef! Car si il y a toujours eu des espè-ces qui ont disparu et d’autres qui appa-raissaient, aujourd’hui, l’activité humaineet le changement climatique font de vérita-bles ravages. Les Nations Unies ont déclaré2010 « Année internationale de la biodiver-sité » pour alerter l’opinion publique surl’état et les conséquences du déclin de labiodiversité dans le monde avec pourobjectifs principaux : renforcer la prise deconscience des citoyens sur l’importancede sauvegarder la biodiversité ainsi que surles menaces qui pèsent sur elle, encoura-ger les personnes, les organisations et lesgouvernements à prendre les mesuresimmédiates nécessaires pour stopper laperte de biodiversité et promouvoir dessolutions innovantes pour réduire lesmenaces envers la bio-diversité. Il est bienentendu plus facile d’être sensibles à cesquestions dans les pays développés ( danslesquels la pression du monde paysan etdes populations luttant pour leur survie estmoins forte) où ont été délimités de nom-breuses réserves et parcs naturelles TER-RESTRES. Hélas, il n’en n’est pas de mêmeen MER. Il y aurait en Europe 10% d’e-spaces préservés dans des parcs naturelscontre... 0,1% pour la mer et les océans...c’est tout dire. On continue à considérer lesmers comme des réservoirs inépuisablescapables de se régénérer indéfiniment.Pourtant les atteintes aux équilibres de labio diversité dans les milieux marins sontdramatiques et l’histoire du thon rouge està ce titre particulièrement édifiante.

Protection du thon rouge:FPA2 enaction

Dans le cadre de cette démarche de pro-tection du thon rouge le film « the end of theline » a été projeté le 16 sept. 2009 en pré-sence de ses auteurs Charles Clover etRupert Murray. Basé sur les investigations

du journaliste Charles Clover, ce documen-taire de Rupert Murray filmé au quatrecoins du monde, confronte l’avis de scienti-fiques, de pêcheurs, de gouvernements etde consommateurs sur la pêche telle qu’el-le est pratiquée aujourd’hui. ?« The End ofthe Line» est un appel à une prise de con-science mondiale sur les méfaits de lapêche intensive qui a entraîné un épuise-ment des stocks de très nombreuses espè-ces, voire leurs disparitions. A l’initiativede Son Président S.A.S. le Prince Albert II,la Fondation Prince Albert II de Monaco etle WWF ont établi dès janvier 2008 un par-tenariat pour agir en vue de préserver lethon rouge de son extinction. Au niveau dela Principauté de Monaco, les restaura-teurs ont été nombreux depuis 2008 àrépondre à l’appel lancé conjointement parla Fondation Prince Albert II et l’associa-tion MC2D pour ne plus consommer de thonrouge. Un moratoire, de fait, a été instauréen relation avec les commerçants etmétiers de bouche en faisant de Monaco lepremier pays «sans thon rouge». De même,en coopération avec la Fondation PrinceAlbert II de Monaco, le gouvernementPrincier a lancé une procédure d’inscrip-tion du thon rouge en annexe 1 de laConvention sur le commerce internationaldes espèces de faune et de flore sauvagesen danger (CITES). Cette procédure d’in-scription débute par une consultation desEtats de l’aire de répartition de l’espèce.De nombreux Etats ainsi que laCommission Européenne ont déjà répondufavorablement à l’initiative monégasque.

La gestion durable des ressources:moratoire sur la pêche et réservesmarine

L’une des solutions pour les espèces mari-nes en voies d’extinction, serait de passer àl’élevage. Une transition identique à ce quis’est passé lorsque l’homme préhistoriqueest passé du statut de chasseur vivant decueillette à celui de cultivateur sédentaireélevant des animaux domestiqués. Maisattention en matière d’aquaculture il fautaussi être très prudent et maîtriser les con-séquences écologiques de ce type d’exploi-tations. Cependant nous allons être trèsrapidement directement concernés par unepénurie de ressources halieutiques. Il fauty sensibiliser les décideurs économiques etpolitiques car des solutions existent. LaFrance avec une des premières flottes dethoniers senneurs, 17 bateaux, pourrait secalquer sur la position de l’Italie, qui a impo-sé un moratoire à ses pêcheurs industriels,et les indemnisera pour qu’ils restent à quai.Les pêcheurs sont victimes d’une gestionpolitique catastrophique de la pêcherie : lesgouvernement devrait les accompagner pourque cette profession n’agonise pas, acculéeaujourd’hui à tenter de pêcher les derniersthons. Il faut organiser une gestion durabledes ressources qui sera est tout bénéficepour les petits pêcheurs utilisant des métho-des traditionnels comme la ligne ou lamadrague. La Fondation s’est impliquée dansla mise en place d’un groupe de travail sur lapromotion d’une pêche durable et sur la que-stion cruciale du chalutage dans les grandsfonds.

Du pétrole, iln’y en aura paspour tout lemonde

F O N D AT I O N A L B E R T I I

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...MonacoTendance

Il y a urgence : -80% de thons en20 ans.

Depuis avènement de la pêche indus-trielle, selon les scientifiques, le nom-bre de thons rouges adultes a diminuéde 80%. C’est une des critères retenuspar ces scientifiques pour considérerl’espèce comme menacée. Si on n’ar-rête pas cette pêche aujourd’hui, l’e-spèce pourrait ne plus être en mesurede se reproduire et de tenir sa placedans l’écosystème dès 2012. Lespêcheurs sont censés respecter desquotas, qui baissent chaque année maisdemeurent bien au-delà des recom-mandations des experts. Le quotaaccordé pour 2010 s’élève à 13 500tonnes, alors que les scientifiques del’ICCAT, l’organisation qui gère lapêche du thon rouge, estiment qu’avecune limite à 8 000 tonnes, on auraitseulement une chance sur deux de voirle stock se reconstituer d’ici à 2022.

La fondation soutient aussi desprojet visant à préserver la forêt(qui est à la fois un réservoir de bio-diversité et un puits à carbone) et enparticulier leun fond pour la protectionde la forêt du bassin du Congo et desprojets de gestion raisonnée des forêts.20% des emissions de gaz à effet deserre sont la conséquence de la défo-restation. L’une des rares avancées dusommet de Copenhague a été la créa-tion d’outils internationaux visant àpermettre d’établir la valeur “économi-que” de la forêt assimilée à une banquede carbone, de la même façon que dansla convention sur la diversité biologiqueelle a été assimilée à une banque deressources génétiques de haute valeur.Le processus REDD (Réductiondes émissions dues à la défore-station et à la dégradation desforêts) est un outil qui pourrait nousaider à atteindre les objectifs de limi-tation de hausse des températures de2°C sur la planète à l’horizon 2050.S’adressant spécifiquement aux paysen développement, sa “philosophie”s’adresse, essentiellement aux pays dela ceinture tropicale disposant degrands massifs forestiers. Le rapportde l’économiste Nicholas Stern ( une

photo Claudia Albuquerque

référence en la matière) , publié en 2006 pour le compte du gou-vernement britannique, présente la lutte contre la déforestationcomme un des moyens les plus efficaces et les moins coûteux deréduire les émissions anthropiques de CO2 [gaz carbonique].Une somme comprise entre 5 et 11 milliards de dollars par anpourrait, selon ce rapport, permettre de compenser le coût d’op-portunité de la protection des forêts des 8 principaux paysresponsables de 70 % des émissions dues à la déforestation. Asa suite, le quatrième rapport du GIEC publié en 2007 estimequant à lui que l’on peut réduire de 15 à 30 % - soit environ duquart - les émissions de GES en limitant la déforestation, et cepour un coût inférieur à 20 dollars la tonne. Quand bien mêmeces calculs optimistes ignorent qu’il ne suffit pas de compenserles revenus qui seraient issus de la déforestation, mais aussi deproposer des activités alternatives aux populations forestières,et que la mise en place d’un tel mécanisme nécessite de dispo-ser d’un minimum de structures juridiques et de coûts de miseen œuvre, ces raisonnements renforcent l’intérêt porté auxforêts, en les présentant comme des puits de carbone. On admetque les forêts stockent 25 % du carbone terrestre. Par ailleurs,grâce à la photosynthèse elles captent quotidiennement du car-bone dont elles relâchent une partie la nuit par respiration. Leflux demeure néanmoins positif en faveur du captage, dans unequantité estimée qui varie de 0,6 tonne par hectare et par andans les forêts anciennes d’Afrique à 2 tonnes par hectare et paran dans la forêt amazonienne. Lorsque l’on défriche la forêt –et la FAO estime qu’environ 13 millions d’hectares sont défri-chés chaque année – il y a non seulement émission du carbonestocké mais également disparition de la fonction de “puits”. Aufinal, il y a consensus : la forêt est bien imaginée comme unpuits de carbone dans les négociations climatiques.

L’eau: c’est le plus difficile alors même que l’accès àl’eau potable est un droit fondamental.

Les problématiques sont très variables d’un bassin à un autre.La situation s’améliore en Chine et en Indre, reste très difficileen Afrique. Les dirigeants mondiaux, en 2000, dans le cadre desObjectifs du millénaire pour le développement, se sont engagésà réduire de moitié d’ici à 2015 la proportion de personnesn’ayant pas accès à l’eau potable et à des installations sanitai-res. l’Assemblée générale de l’ONU a encore déclaré le 28 juil-let 2010 que l’accès à l’eau potable est un droit fondamentalessentiel au plein exercice du droit à la vie et de tous les droitsde l’homme . La résolution appelle les États et les organisationsinternationales à « fournir des ressources financières, à renfor-cer les capacités et à procéder à des transferts de technologies,grâce à l’aide et à la coopération internationales, en particulieren faveur des pays en développement ». L’objectif est d’accroî-tre les efforts pour fournir « de l’eau potable, salubre, propre,accessible et abordable et l’assainissement pour tous ». Environ884 millions de personnes n’ont pas accès à l’eau potable etsalubre et plus de 2,6 milliards n’ont pas accès à des servicesd’assainissement. «Près de 1,5 million d’enfants âgés de moinsde 5 ans meurent chaque année (?) du fait de maladies d’origi-ne hydrique ou liées à l’absence de services d’assainissement.

ENGAGÉE AU

SERVICE DE

L’HOMME

ET DE SON

ENVIRONNEMENTEnd of the lineRUPERT MURRAYDIRECTOR OF THEFILM

Monsieur Guy Bertaud estnommé Directeur Général de l’Hôtelde Paris. Par cette nouvelle nomina-tion, le groupe Monte-Carlo SBMconfie la gestion du fleuron de sespalaces à un expert de l’hôtellerie deluxe internationale. Au cours de ses20 années de carrière, M. Bertaud apu démontrer toute la passion, l’opi-niâtreté et la créativité indispen-sables à la direction d’un 5 étoilesde l’envergure de l’Hôtel deParis.Âgé de 44 ans, Guy Bertaudest marié et père de trois enfants.Amateur de voile, de golf et de voi-tures anciennes, il consacre unepartie de son temps à enseigner sonsavoir, par le biais de conférences etinterventions lors de formations auxstratégies des marques de luxe.copyright photo réalis

SBM: Jean-Pierre Siri estnommé en qualité de DirecteurHôtelier du DéveloppementInternational et Directeur de ProduitHôtelie. Mai 2011: dans ses nou-velles fonctions, des hôtels du grou-pe Sheraton. La SBM lui ouvre sesportes en 1984 en lui confiant leposte de Directeur Adjoint desExploitations Extérieures et duMonte-Carlo Beach Hotel. Il dirigeensuite l’Hôtel Mirabeau, puisl’Hôtel Hermitage, en 1993.Jean-Pierre Siri participe à partir de 2002à un gigantesque programme derénovation et réhabilitation de cefleuron hôtelier . Plusieurs ailes del’hôtel sont rajeunies, modernisées,l’aile Beaumarchais est rehausséede deux étages. Il poursuit cettepolitique avec en 2010 la créationd’un bar et d’une vaste salle deréunion, la rénovation complète res-taurant gastronomique de l’établis-sement, le Vistamar ainsi que nou-veaux travaux d’envergure sur lesailes Midi et Costa.

8 t endance

... La CôteTendance

Rober tdetto il Pirata

Le 28 avril 2010 ; Charles Viale,dit Robert le Pirate, est mort à88 ans. Et avec lui, c’est la plusbelle époque de la vie nocturneazuréenne qui disparaît. Les soiréesdans son restaurant du Cap-Martinont fait le régal des journaux peopledu monde entier. Sa réputation estd’ailleurs venue d’outre-Atlantiqueoù Franck Sinatra, alors au som-met de son art, ne jurait que par lui.Dans les années soixante, Onassis yamenait la Callas, Alain Delon ydînait tous les soirs avec JaneFonda, BB y a peut-être dit « oui »à Gunter Sachs. Le PrinceRainier s’y rendait accompagné deGrace Kelly. De ce haut lieu de lanuit, Ingrid Bergman, LaurenBacall, Grégory Peck, Nat KingCole, Gina Lollobrigida, KirkDouglas, le « Johnny » national,Bébel, Claude François, TinoRossi, Serge Gainsbourg,Catherine Deneuve, JeanCocteau, Jacques Brel, le roiHussein de Jordanie, le princeCharles, Jacques Chirac, DarioMoreno, et Ursula Andress, pourne citer qu’eux, ces happy few ontpu assister à ces soirées d’antholo-gie. Le Pirate était toujours torse nu.Tirait en l’air en plein restaurant.Tant et si bien que les seaux accro-chés au plafond quand il pleuvait fai-saient partie intégrante du décor.Ses humeurs définissaient aussi leprix à payer pour ces folles soirées.Le Pirate se transformait souvent enRobin des bois. Et il n’était pasrare de voir un riche industriel ita-lien payer sans le savoir pour desRoquebrunois désargentés attablésquelques mètres plus loin. La Côteest devenue plus triste depuis queson pirate de la nuit s’en est allé.

re con la sua cucina tipica.L’atmosfera nel locale era sempreal culmine, fantastica, lui cantavasui tavoli vicino alla sua sposa e noipartecipavamo ai cori. Il fatto chericordo di più era quando a tardasera ci si alzava tutti per andar via.Il pirata con tutta la sua corte apri-va i tendaggi e seguito dall’orche-stra, l’asinello e la zingarella bloc-cava il traffico per farci attraversa-re la strada cantando «Stranger inthe night» davanti a una folla digente in fila per veder uscire le stardelle star. Ljuba Rizzoli

Il Pirata in fondo erail più celebre risto-rante del mondo. Lemie feste estive sen-sazionali sono state

a Cap Martin da Robertdetto il Pirata, un padronecarismatico che ha strega-to tutti i grandi del mondo.Ospiti fissi erano Silvana Mangano (la cuifiglia Raffaella De Laurentis sposò neglianni ‘70 il figlio del Pirata), Brigitte Bardot,Lauren Bacall, Greta Garbo, IngridBergman, Alain Delon, Gregory Peck,Frank Sinatra, eccetera eccetera. Eravamotutti sicuri che anche con la più grande

depressione al mondo lì ti tiravi su. Questolocale era costruito in modo bizzarro come unastalla di lusso, ma in fondo era il più celebreristorante del mondo. Il pirata era regolar-mente lì con la sua zingarella e il famosissimo

asinello, suo-nava, cantava,faceva l’uo-moorchestra.La zingarella,poi divenne suamoglie, danza-va il flamencocon estremap a s s i o n e .All’arrivo ilPirata ti offrivasubito bicchieridi sangria,

teneva sempre un coltello tra i denti e con laspada ti serviva la carne del barbecue. Avevaanche una piccola spiaggia e tutti i giornaliparlavano di lui. Il primo a scoprirlo era statoil cantante Harry Bellafonte, tanto che poitutti andavamo da questo simpatico filibustie-

L J U B ARIZZOLICONCEPT

Il Pirata aiuta Isabella Rizzoli“Isabellina” a scendere dal tavolo

Da sinistra à destra:Marchese Orazio Soardi,Il Pirata e la Moglie “laZingara”, Ljuba Rizzoli.

10 t endance

N U I TDULIBAN

Santé, l’éducation, culture: les projets de l’association LesAmis du Liban seront financés grâce à près de 250.000euros récoltés en faveur des plus défavorisés au Liban

Le Liban était à l’honneur lors de le 4 juil-let. Cette année encore “La Nuit du Liban”,gala offert par la Maison Horus, a eu lieusous les ors de la Salle Empire du célèbreHôtel de Paris. Près de deux cents invités

de marque ont répondu présents à l’invitation de laprésidente de l’association monégasque, en pré-sence de SAS le Prince Albert II, du Conseiller duGouvernement Monsieur Franck Biancheri, duConsul du Liban à Monaco Monsieur Moustapha ElSolh ainsi que du Consul de Monaco au LibanMonsieur Bechara El Khoury.

Sur la terrasse de l’hôtel, magnifiquement décorée parDécoflamme, s’est tenu un cocktail finspiré des “Mille et UneNuits”. Madame Joumana Bou Eid, ambassadrice de l’association,a présenté cette soirée ponctuée par un splendide défilé de haute-couture signé Lamia Abi Nader, la coiffures étant réalisées par letalentueux et fidèle Eric Zemmour. Une concert exceptionnel a étéoffert par la sublime star Haifa Wehbe qui, en clin d’œil, a subju-gué la salle par sa beauté et son talent.

Les nombreux donateurs, réunis dans le cadre de l’Hôtel de Paris,ont confirmé leur attachement et leur fidélité à la cause libanaise.Une fois de plus, ils se sont montrés très généreux en soutenant lesprojets de l’association par le biais de l’acquisition de billets detombola et de la vente aux enchères.

Madame Marta Ruedas, coordinatrice des Nations Unies etreprésentante du PNUD au Liban a ému par un message télévi-sé, en remerciant chaleureusement Son Altesse Sérénissime lePrince Albert II de Monaco et la Principauté de Monaco avecun message à la nouvelle Ambassadrice du programmePNUD Live Lebanon, en la personne de Madame Bouery pré-sidente de l’Association «Les Amis du Liban à Monaco » tout enrappelant le rôle essentiel de Live Lebanon qui s’adresse auxexpatriés libanais ainsi que toutes les personnes sensibles à lacause du Liban, à sa reconstruction et son développement dans lesecteur du travail, de l’environnement, de l’agriculture sans oublierle bien être du troisième âge et l’avenir des enfants délaissés dansla vie. Près de 250.000 euros ont ainsi pu être récoltés et serontdestinés à financer différents projets de l’association dans ledomaine de la santé, l’éducation et la culture, en faveur des quar-tiers les plus défavorisés du Liban.

SAS le Prince Albert Ii de Monaco, avec Madame Bouran Bouery présidente de l’Association «LesAmis du Liban à Monaco», nouvelle Ambassadrice du programme PNUD Live Lebanon

Cecile De Massy, André Grossmann, B.Bouery Haifa Wehbe, SAS Albert Ii de Monaco,B.Bouery

...MonacoTendance

1 1t endance

JUST GORGEOUS Jewels

G R A F F

by Khadija El Morabit

Laurence Graff l’homme qui règne sur le dia-mant mondial a vu passer quelques crises, etpourtant: «Les cinquante dernières années ontété bonnes pour moi en termes de business. Achaque crise, plus qu’à aucun autre moment, iln‘y a qu’un placement qui soit vraiment intéres-

sant, le diamant. Dans ce métier, une ou deuxventes peuvent suffire. La clé du succès? Despièces qui valent des millions en vitrine, car lespersonnes fortunées veulent voir de belles cho-ses. Alors pourquoi les leur cacher? Né et élevédans l’East End, un quartier défavorisé de

Londres, il ouvre deux premières boutiques à l’âge de 24 ans. Aujourd’hui, il possède toute la filière industriellequi va de la mine en Afrique du Sud au réseau de distribution. La maison Graff possède le plus gros stock de dia-mants: il y en a pour un milliard... et ce n’est pas le prix de vente. La reine de Brunei, qui passe pour la plus gran-de acheteuse de pierres rares au monde, compte parmi ses proches. Tout comme Donald Trump ou ElisabethTaylor. Le couple Beckham et Paris Hilton figurent aussi régulièrement sur sa liste d’invités.

Marquise Roberta Gilardi

top: Laurence Graff.below : His son, François Graff, and

Darya Vodianova

Baronne Gabrielle von Langendorff

12 t endance

En 1889, le prince Albert Ierde Monaco, le prince naviga-teur, fait construire lemusée océanographique deMonaco entièrement dédié à

la mer, avec des laboratoires, despièces rapportées de ses explora-tions, des aquariums de faune et deflore des fonds sous-marins de laMéditerranée. Accroché au flanc de l’a-brupte falaise du rocher de Monaco, ils’élève depuis le niveau de la mer jusqu’àplus de 85 mètres. Ses plans sont établispar l’architecte Paul Delefortrie et exé-cutés par les entrepreneurs Fontana etGamba. Véritable chef-d’œuvre monu-mental, son ornementation a pourthème la mer et les êtres qui la peu-plent. C’est en 1910, après des années derecherches et d’expéditions océanographi-ques, à 58 ans, qu’il crée la FondationAlbert Ier rue Saint-Jacques à Parisen France, reconnue d’utilité publique, afinque son œuvre scientifique soit poursuivi,pour propager la connaissance des océanset prendre activement part à leur protec-tion. Comme cadeau de naissance, il fit dondu musée océanographique de Monaco à safondation. La Fondation Albert Ier et lemusée sont donc français. Là où cer-tains ont enfourché le sujet porteur de l’en-vironnement depuis quelques années voirequelques mois seulement, la Principauté deMonaco et la Dynastie de la FamillePrincière s’en préoccupent depuis bienlongtemps. Depuis 2006 les changementsde statuts permettent désormais une plusgrande marge de manœuvre à laPrincipauté. le Prince Souverain de Monacoest de plein droit Président d’Honneur duConseil d’Administration de l’Institut, com-posé de dix membres qui entretiennentavec la Principauté des relations positives ,l’Etat monégasque y dispose de 2 représen-tants nommés par le Prince Souverain,aujourd’hui MM. Fautrier et Tonelli. Lemusée océanographique et l’institut fonda-tion Albert-Ier peuvent être dirigés par uneseule et même personne. Un partenariatétroit entre la Principauté et l’InstitutOcéanographique pour une meilleure gour-vernance.

Une feuille de route. Connaître, aimeret protéger les océans

Ceci répond à un voeu du prince Albert 1er:c’est la vocation du Musée qui doit restervivace au fil du temps et de l’évolution dumonde, de la société et de l’environnementinternational. L’un des lieux fondamentauxpour rendre compte de l’étude des océans, ila permis des percées scientifiques que nulne conteste. Son centenaire était l’occasionde donner corps à une réflexion globale surson avenir, qui prend en compte autant l’é-volution du monde et des sciences, que lesbesoins de préservation de l’environnement.Il marque un tournant dans l’action duMusée et, à travers lui, de l’InstitutOcéanographique entier. Témoin de l’évolu-tion du milieu marin depuis un siècle, leMusée est particulièrement fondé à relayerles messages et fédérer autour de lui lesbonnes volontés dans l’optique de la préser-vation des écosystèmes en péril. C’est ainsiqu’il prend par exemple fait et cause pour lapréservation du Thon rouge dont les popula-tions sont en baisse constante et dangereu-se. Avec une action didactique forte, il per-met de répondre aux attentes du grandpublic en rattachant son activité muséaleaux grandes problématiques scientifiques etenvironnementales. De même, la FondationAlbert Ier est l’un des instruments princi-paux de la Monaco Blue Initiative, dont l’undes objectifs est de faire connaître l’impor-tance du maintien de l’équilibre entre l’hom-me et les océans. L’exposition Le Muséeocéanographique qui s’est tenue Du 29 marsau 30 septembre 2010, “100 ans déjà “racontait en images l’aventure de la con-struction de ce Temple de la mer.

La Monaco Blue Initiative: Pour lareconnaissance et la prise en comptedes océans pour les générations futu-res.

35 personnalités internationales concernéespar la mer se sont réunies les 31 mars et 1eravril au Musée océanographique de Monacoavec le soutien du prince Souverain parmilesquelles Craig Venter, un des pionniers dela « vie artificielle » qui s’est illustré dans leséquençage du génome humain. Objectif dece club de réflexion et d’action pour la pro-tection des océans, proposer des initiativessur les deux thèmes principaux abordés aucours des ateliers de travail : les grandsfonds : une biodiversité nouvelle à protéger,et les grandes espèces marines, clef devoûte des écosystèmes marins. Un constat:si les ONG et la communauté scientifiqueinternationale ne cessent d’alerter l’opinionpublique et les décideurs sur le processusrapide de dégradation de nos mers et de nosocéans, lié en partie au réchauffement cli-matique mais également à leur surexploita-tion, le manque de concertation entre lesdifférentes parties prenantes ne contribuepas à une simplification de la situation.

L’acidification des océans : la déclara-tion de Monaco

Plus de 150 grands noms des sciences de lamer, originaires de 26 pays, ont sonné l’a-

larme. Ils ont dans un texte baptisé“Déclaration de Monaco”, préfacée par S.A.Sle Prince Albert II, appelé les décideurs àagir sans plus attendre pour réduire demanière décisive les émissions de CO2 afind’éviter que l’acidification des océans necause des dommages étendus et graves auxécosystèmes marins dont dépend la moitiéde la population mondiale du fait de ses con-séquences indirectes sur la chaîne alimen-taire et à terme sur l’industrie de la pêche.L’acidification des océans est déjà détecta-ble, et elle a un impact direct sur les organi-smes marins qui sécrètent du calcaire,comme les moules, les huîtres ou les récifscoralliens. L’étude des coraux est en effetune activité pour laquelle les équipes moné-gasques ont acquis une expérience inconte-stable puisque le Musée est devenu, dès1989, précurseur dans le domaine de l’éle-vage de colonies à grande échelle. Les spé-cimens de cette époque implantés par leProfesseur Doumenge -alors directeur duMusée, et le Professeur Jaubert sonttoujours en parfaite santé et ont même crû.L’Institut Océanographique, notammentgrâce aux Docteurs Nadia Ounaïs et PierreGilles, a ainsi acquis le savoir faire rare dumaintien, de l’élevage et du développementcorallien en captivité.

“Le Nouveau Musée National de Monaco,lieu d’échanges et de réflexion “en devenir”,trouve progressivement sa place aux côtésdu Musée océanographique contribuant ainsiau rapprochement entre art et Science telque le souhaitait le Prince Albert Ier, il y a100 ans de cela” expliquent Marie-ClaudeBeaud, Directeur du Nouveau MuséeNational de Monaco et Robert Calcagno,Directeur Général de l’InstitutOcéanographique. “Nous remercions parti-culièrement M Pieter Boogaardt qui a orga-nisé la rencontre entre l’artiste et le musée,les collectionneurs qui ont prêté leurs oeu-vres, ainsi que les généreux donateurs aunombre desquels Mme Safia Al Raschid”, Mret Mme Semenikhin, Mr Michel Pastor, Mr etMme Samir Traboulsi, Sir Philip et LadyGreen, Mr et Mme Aaron G.Frenkel; Mr etMme Gregory Khatsenkov, Mr et Mme OlegBourlakov “.

L’exposition Cornucopia de DamianHirst a investi le Musée pour livrer aupublic sa vision très personnelle et contem-poraine de la vie. Au-delà d’une rencontre,c’est un univers partagé. Les œuvres de l’ar-tiste prennent une dimension particulière au

...MonacoTendance

100 ANS pour le MUSÉEOCÉANOGRAPHIQUE

Alive ! L’allianceavec le NouveauMusée National

de Monaco &Cornucopia deDamien Hirst

anatomie d’un ange par Damian Hirst

13t endance

...Art&ScienceInternational

contact du Temple de la mer . DamianHirst fasciné par le Musée, son ambiance etla diversité de ses collections, s’est totale-ment imprégné des lieux. Son travail de pré-cision révèle aussi une parfaite maîtrise dela mise en scène. Cette rétrospective per-mettait de découvrir plus de soixanteœuvres significatives de son parcours :requins, sculptures, tableaux, cabinets…

Au détour des salles et des galeries,les objets de collection du Muséeocéanographique dialoguaient avecles créations de Damien Hirst:requins préparés par l’artiste etrequins récoltés par le Prince AlbertIer: papillons mis en scène parDamien et collections de coquillespatiemment constituées, écorchés deCornucopia et animaux naturalisésréalisés par les taxidermistes duMusée.

“Je me sens à l’aise dans le MuséeOcéanographique parce que quand j’étaisenfant, j’aimais visiter les musées commecelui-ci plus que tout. Il y avait un tigre duBengale géant empaillé et un aquarium auMusée de la ville de Leeds où j’ai grandi, etavant que j’aie jamais su que c’était l’art, jeconnaissais l’étonnement et la surprise devisiter ce musée qui met le monde à portéede gens qui - pour une raison quelconque -ne peuvent voyager... J’ai toujours eu l’im-pression que les musées d’art sont pour lesartistes morts, mais dans le MuséeOcéanographique je me sens vivant” raconteDamien Hirst. Le Prince Souverain avoulu préfacer le catalogue de l’exposition.“Aujourd’hui, la Principauté de Monaco estfière de célébrer son Musée océanographi-que, édifié par mon trisaïeul le Prince AlbertIer, qui consacra son œuvre scientifique à laconnaissance approfondie des océans... onmesure le chemin parcouru depuis que montrisaïeul inaugurait le Musée océanographi-que pour “unir dans un même éclat les deuxforces directrices de la civilisation : l’Art et laScience”... Monaco se doit d’explorer de nou-veaux horizons culturels. Avec Damien Hirst,la voie est ouverte. Soyons surpris, curieux,ouverts à l’altérité artistique. Art, science,vie et mort sont quatre thèmes fondamentauxabordés par l’artiste dans ses œuvres “...” yécrit il.

En 2011 l’Américain Mark Dion connu pour sescompositions scientifiques « met en musique »une partie des collections du musée.

Mécène dans l’âme, Mme Safia AlRaschid entretient à ce jour une corre-spondance soutenue avec le Musée et audelà du soutient apporté à l’exposition deDamian Hirst, elle souhaite et envisaged’autres partenariats institutionnels à longterme avec le Musée, d’autres actions d’é-clat en faveur de l’art et de la protectiondes océans.

“Pourquoi donner?”explique-t-elle. “Faireun don au Musée océanographique, mêmemodeste, c’est participer activement à unegrande aventure humaine pour mieux con-naitre, aimer et protéger les océans; c’estapporter une contribution aux évolutions etaux projets qui permettront au Musée decontinuer à tenir leur rang. Devenir mécè-ne du Musée Océanographique, c’est parti-ciper au développement de l’un des plusanciens et des plus prestigieux muséesd’océanographie du monde (il a fêté 100ans le 29 Mars 2010) au rayonnementinternational (le Musée accueille 600.000visiteurs par an, tous les continents sontreprésentés), et partenaire au profession-nalisme reconnu. Le Musée océanographi-que attache une grande importance à l’or-ganisation de grandes manifestations avecdes projets de mécénat ambitieux ; entémoigne l’exposition « Cornucopia » deDamien Hirst. Cette expérience est déter-minante dans de nombreux domaines : visi-bilité et valorisation de ses partenaires,mise à disposition d’espaces pour desréceptions, accueil privilégié des entrepri-ses partenaires. Dans quelques semaines,une association des amis du MuséeOcéanographique de Monaco sera lancée,permettant aux adhérents d’être en rela-tion étroite avec la vie du Musée (exposi-tions, concerts, grands travaux…) ettémoigner de leur attachement à cetteinstitution et à la protection des océans.Devenir « ami » du MuséeOcéanographique, vous permettra d’êtreles principaux acteurs et les ambassadeurspour le rayonnement du Musée océano-graphique de Monaco”.

Associationdes Amis du

Musée

SAR Caroline de Hanovre, SAS Albert II deMonaco et sa fiancée, Melle Charlene Wittstock

de g à d:Lia Riva Ferrarese et FrancescaAmfiteatrov avec leur amis sponsor

photo du haut de g à d:SAS Albert II, et RobertCalcagno remmettant la médaille d’honneur. enbas:SAR la Princesse de Calabre (au centre)avec sa mère le chanteur Umberto Tozzi etDebra Arman (droite)

Mme Christiane Stahl (droite) devant le DrandRequin Blanc

SAS Albert II de Monaco, Damian Hirst et SAR la Princesse Caroline de Hanovre devant le GrandRequin Blanc

14 t endance

...MonacoTendance

FERMENTSde

CRÉATION

Elle réussit un véritable exploit et fait mentir les bruits qui couraient jusqu’içi sur lesdestinations préférées de collectionneurs. On disait qu’ils font leurs achats à Bâle, àLondres ou à New York et qu’acheter à Monaco n’était pas de mise... Mais il y a ungrand potentiel à Monaco, et Safia Al Rashid en est convaincue. La Galerie SEM -ARTplace donc haut la barre. reportage Stéphanie BOY photos Claudia Albuquerque

En Belgique, tout est possible, lesurréalisme n’est jamais bien loin...et Belgian Art, l’exposition inau-gurale de la nouvelle galerie SEM-ART Art, au 20 avenue de la Costa à

Monaco, en était la preuve évidente. “Si nousnous référons aux peintres primitifs flamands,l’allogamie de notre art sur l’art mondial est uneconstante évidence,” explique Griet Dupont etsoulignait Safia Al Rashid, créatrice de cetteGalerie bien particulière et collectionneuseavertie “par cette exposition j’entends évoquerla position très spéciale qu’occupe la Belgiquedans le monde de l’art”. René Magritte,Panamarenko, Marcel Broodthaers, Danvan Severen, Walter Leblanc, WalterSwennen, Wim Delvoye, Koen van derBroek et Lili Dujourie, représentaient lascène artistique belge... pour cette expositioninaugurale, dans laquelle Mme Al Rashid orche-

strait un panorama d’été sur l’art belge, jusqu’au2 août 2010.

La deuxième exposition présentait du 10août au 18 septembre 2010, Ron Arad, desi-gner mondialement reconnu né à Tel Aviv.Preuve que des objets simples, usuels et trèscourants peuvent être synonyme de beauté,‘’Ayor black’’, ‘’Blo –Void’’ ou ‘’Bookworm’’, lestables, fauteuils colorés et étagères de RonArad, au design surprenant et moderne s’alan-guissaient dans cet espace épuré, pour le plusgrand bonheur des collectionneurs qui n’ont pashésité à faire emplette. Aluminium, acier oucarbone, bronze patiné. L’utilisation des maté-riaux est un prétexte pour faire exploser les cou-leurs. Faisant suite à un long périple autour dumonde, Helsinki, Tokyo, Liège, Glasgow, Doha,Wattens en Autriche, les dernières expositionsde Ron Arad au Musée d’Art Moderne de New

York en 2009, ‘’No discipline’’ et en 2008 auCentre Pompidou, avaient révélé son talentau public.

l’Hexagone pictural et pluriel jusqu’au 22décembre: une parenthèse artistique bleu-blanc-rouge pour sa 3ème exposition thé-matique dont le vernissage se tenait le 25septembre, la galerie Sem-Art procédaitpar affinités électives pour bâtir une expo-sition consacrée à la France. Ce 3e voletdes coups de cœur de Safia Al Rachid met-tait à l’honneur l’Art français, à traversune sélection très personnelle. En sélec-tionner les représentants les plus significa-tifs pour proposer un assortiment cohérentest quasi impossible. Mais faire une sélec-tion selon des affinités personnelles peutouvrir le chemin vers un accès artistiquedifférent. Safia Al Rashid a encore une fois

Dona et Sébastien de Massyavec une amie

De gauche à droite, SaadBoudemagh, Safia Al Rashid,

Zaira Jaffal

Safia Al Rachid et AnthonyAlberti à gauche avec unfauteuil de Ron Arad

Safia Al Rashid et ses amis belges

de gauche à droite,Spencer Hodge et RitaCaltagirone

de G à D: Jean Daniel Lorieux et son amie, Mahmoud Ibrahim (EFG) et Cynthia Sarkis, MonikaBacardi et David Kane

Mehdi El Malqui DeniseRich, Safia Al Rashid,Victoria Silvstdt & Nall

Au centre Safia Al Rashid, Wim Delvoye,Bonnie McElveen-Hunter, présidente de laCroix rouge USA, et Christina Noghès

Safia Al Rashid & friends

15t endance

SEM - ART GALLERYréussi à faire partager sa pas-sion pour l’art en accrochantaux cimaises des œuvresmajeures d’artistes ayant écritdes pages essentielles de l’artcontemporain. Yves Klein,Dubuffet, Raymond Hains,Jacques Villeglé, mais aussides créateurs plus dérangeantscomme Philippe Pasquaavec des oeuvres monumenta-les en bronze, et ses crânesétonnamment poétiques ornésde papillons colorés (de vraiscrânes humains ?), Cat Lorayet son “GetAttachement”,œuvre/installation aérienned’anneaux de raku, ou encoreJune qui cultive l’accident éco-logique comme hypothèse detravail et Clément Borderiequi nous promène sur ses “car-tes du temps” … enfin deuxgrands architectes de l’artmonumental contemporain

étaient également présentés ;Jean-Pierre Raynaud etBernar Venet, offraient despistes pour explorer ces terri-toires de France. Sem-Art: des expositions à thèmesde créateurs des différents cou-rants artistiques d’un pays ou d’unerégion du monde, sans préjugés outentations d’exclusion. Aprés laBelgique et la France ; la Grèce, laRussie, viendront le Japon, l’Italie,l’Allemagne, et la Chine.

De g à : FabienneTealdi et la créatricede joaillerireFrancescaAmfitheatrof

Au centre Safia AlRashid, Lia RivaFerrarese et LadyMonika Bacardi ofBayfield Hall.

Le Prince CharlesHenri de Lobkovicz(gauche) et un ami

Safia Al Rashid etles artistes belgesde gauche à droite:Koen van der Broek,la conservatrice del’exposition GrietDupont, WimDelvoye et LiliDujourie

de gauche à droite, Lady Tina Green &Louisette Levy Soussan Azzoaglio

Safia Al Rashid au centre avec Ottavio Fabri à sa gau-che et Sami à sa droite

de gauche à droite,Victoria Silvstdt & JeanCamille Oyac

De gauche à droite Mme Safia Al Rashid, SAS Albert Ii de Monaco et le Docteur Al Rashid

Angelina Jolie, Safia Al-Rashid et Robert Procop.Du 6 au 19 mai 2011- SemArtaccueillait en avant-première,la collection Style of Jolie àMonaco. ”Ses contributionsdans le domaine de l’humanitai-re ces dix derniéres années ontété pour moi une source d’inspi-ration “ déclare Robert Procop .Une partie des recettes de la ventedes bijoux de la collection serareversée aux enfants vivant dans

des régions touchées par les conflitsarmés ou ayant subi les ravages cau-sés par les catastrophes naturelles

16 t endance

L’INDE ET SES PEINTRES chez

ADRIANO RIBOLZI

...MonacoTendance

Le 9 juin 2010, la GalerieAdriano Ribolzi présentait uneexposition sur la peintureindienne à travers les toiles detrois grands maîtres Sayed

Haider RAZA (1922), Maqbool FidaHUSAIN (1915) et Francis NewtonSOUZA (1924-2002) et d’œuvres de troisde leurs suiveurs, jeunes artistes promet-teurs.

Du 17 novembre 2010 au 15 janvier2011;on y décuvrira l’exposition rétro-spective de l’œuvre de Sayed HaiderRaza, de 1950 à 2001.

Horaires de la galerie : 9h30 – 12h30 / 14h30 –19h00 (fermé dimanche et lundi).

RAZA, HUSAIN,SOUZA ET LEURS

SUIVEURSLe créateur Kenzo et Mme Ribolzi

Donatella De Filipo CampioniPrésidente de l’association MonacoAide Présence et Adriano Ribolzi

Son Excellence L’Ambassadeur de Monaco au Japon M. Henri Fissore, M. et Mme Erminio Giraudi, Mme Henri Fissore, SEM et MadameFranck Biancheri, Mme Marco Piccinini

M. et Mme Adriano Ribolzi, Son Excellence L’Ambassadeur d’Inde àParis et Mme Ranjan Mathai

info@sabrinadeco.com - www.sabrinadeco.com

MONTE-CARLO: 4, place des bougainvilliers - T: +377 97 97 57 60

ARTS DE LA TABLE: 38, boulevard des moulins - T: +377 97 70 44 97

SAINT-JEAN-CAP-FERRAT: port de plaisance - T: +33 (0)4 93 55 53 81

K H A S H O G G I& FRIENDS

theCHILDRENforPEACE

Lamia and Adnan Khashoggi with Monserrat Caballéand Debra Mace, president of The Children For Peace

Debra Mace with Spanish interna-tional star Ana Obregon

Princess Pucci SalameAl Ayoubi, supporter ofThe Children For Peace

Bambi,Lamia

Khashoggi’ssister

Massimo Leonardelli Vicepresident Europe withMaria Scicolone sister ofSophia Loren

Sophia Loren surprise appearance

hildren are caught in the wars ofilliteracy, of armed conflict, ofhunger, starvation, illness, and ofisolation from opportunity.

Although the task of remedying suchsituations is great, and often, to others,impossible, we know that the only wayadversity is overcome is to confront ithead-on and take all necessary actions tocreate change. It is with this in mind, that TheChildren for Peace was founded. Despite UNResolutions, despite pleas from the many who care,despite the Geneva Conventions, despite the vastamount of medication produced by pharmaceuticalcompanies, despite the incredible amount of foodavailable in affluent non-third world countries, thesechildren are fighting for their future and their physicaland spiritual lives. This cannot stand. The Children forPeace has chosen this as our motto, which has beco-me our daily mantra: “We will not give up, we willnot give in, and we will not lose.”

We are not fighting political schemes, governments orindividuals. We are fighting for the survival and futu-res of children from all parts of the globe.Love yourchildren well. They are your lifetime treasures.Sophia Loren made a surprise appearance at our 4

December 2009 at the Hotel Exedra Boscolo gala inRome. Her entrance stunned the guests as did DameMontserrat Caballé’s, who has been the voice forso many children who would otherwise have been for-gotten. They embody Man’s humanity to Man and setsan example for all of us.

The Children for Peace ONLUS (Italian for NGO),was the proud recipient of a letter of acknow-ledgement from the Holy Father’s personalcharity and recently received recognition fromUNESCO for its work

The Children for Peace is pleased to have MassimoLeonardelli Public Relations firm in Rome involved inaiding their efforts to create an awareness of theirorganization as well as to form a solidarity movementfor disadvantaged children world-wide.

Next charity Gala: June 4, 2011 Venue: Hotel VillaPadierna - Marbella, Spain. Model, actress, writer andhumanitarian, and UNESCO Artist for Peace, MarisaBerenson, our Honorary Chairwoman, welcomes you.Sponsored by “Maggiore”.

www.thechildrenforpeace.orgwww.tendancetv.com www.tendancetv.us

All donations received go directly to the projects. Children for Peacepays no salaries and no overhead except for annual fee to accountingfirm that files all documents required for the government in Italy.

C

...MonacoTendance

MALAYSIA MONACOislamic fashion

At the event presidedby HSH prince Albert IIwere also presentPrime Minister ofQatar, HE SheikhHamad Bin JassimBin Jabr Al-Thani andHE Sheikha NooraBint Abdul Aziz Bin AlHubaien , HE SeriMohd Najib Bin TunAbdul Razak, PrimeMinister of Malaysia,and Maira Nazarbayevfrom Kazakhstan.

IFF fashion is a platform to bring together designers and fashion enthusiasts ofdifferent cultures, religious backgrounds and race. Since 2006, IFF has spread itswings to Jakarta, Dubai, Abu Dhabi and New York, featuring more than 200 designers. “Islamicfashion is fast becoming a lucrative business with the current market worth more than US$96billion (RM302 billion) a year”, said Rosmah Mansor, “top brands like Anne Klein and RalphLauren are already producing fashion lines that meet the Islamic requirement of full covera-ge. France, fashion capital of the world, is one of the world’s major exporters forMuslim couture”.

TOP: Rosmah Mansor, andhusband Datoí Sri Mohd NajibTun Haji Abdul Razak;Malaysia Prime Minister, left toHSH prince Albert II of Monacoand Mrs Genta RIGHTPrincess Tengku MuhainiDaughter of king of MalaysiaSultan Hj Ahmad Shah

Tan Sri Abdu TaibMahmud giving presentto SEM Franck Biancheri

Tan Sri Abdu Taib Mahmud, SEM Franck Biancheri, RosmahMansor, and husband (center) Malaysia Prime Minister

Center mrs Safia Al Rachid; singer(R) and organizer Dato Rezza Shah

Massimo Gargia& HH RAjha Nat

Jean Todt & wifeMichelle Yeoh

Princess Tengku Muhaini (L) mr SBM, &Maquise Gilardi (right).

Mr & Mrs Traboulsi

Left: Datuk Raziah Mahmud-Geneid , right, SEMFranck Biancherii

R:Mark Tout; Bobsleigh british team and (‘center SylviaSermenghi Legend Prod, fashion show organizer, leftdesigner Indi Mahdi

Princess Pucci Salame Al Ayoubi (R)

L: Rosmah Mansor, Mrs Evelyne Genta(center) General Consul of Monaco inthe UK

singing “We are the world”

singing “We arethe world”

Lamia Khashoggi with Prince BassamSalame Al Ayoubi & his daughter

Marquis de Dampierre & Kir Center Mr Saad Boudemagh Mr & Mrs Randall

photo copyright Claudia Albuquerque

20 t endance

...MusicTendance

Lopez arrived at the ceremony on the arm ofher singer husband Marc Anthony and alsoposed alongside Italian designer Cavalli, whowas currently renting the couple his £20,000eponymous-titled yacht. J LO and Anthony

had been cruising around the French Riviera since arri-ving with their two-year-old twins Max and Emme theprevious week. and spent the day visiting billionairesLakhsmi Mittal and Sir Philip Green on their respectivemulti-million pound yachts. Ex-Pussycat Doll MelodyThornton walked ther red carpet in a yellow straplessdress and Paris Hilton in pink silk. It was a real familyaffair for the Hilton sisters, who arrived on the red carpetwith parents Rick and Kathy and younger brother Barron.

Michelle Rodriguezand Heroes actressHayden Panettiere.

Glitzy: Retail tycoon SirPhilip Green with his wifeLady Christina and daugh-ter Chloe .

Paris & Nicky Hiltonwith parents Rick andKathy and youngerbrother Barron. .

Melissa Corcken& John Martinotti.

ScorpionRobin GibbElissa

KarolinaKurkova,VictoriaSilvstedt,

JenniferLopez

Jennifer Lopez &Mark Anthony

Deborah CoxAndrea Bocelli& girlfriend

American fashion desi-gner Tommy Hilfiger withhis wife Dee Ocleppo.

Akon &David Guetta

David &Kathy Guetta

Ian Somerhalder

PharellWilliam &Shelton Haley

Ludacris & wife

MelodyThornton

21t endance

...Awards& Life Style

The World Music Awards wereheld last may in Monte Carlo,Monaco. The show aired worldwidefeaturing performances fromLudacris, N.E.R.D., David

Guetta with Kelly Rowland, Will.i.am, andAkon, plus a retrospective of hits fromJennifer Lopez. Kelly Rowland formerDestiny child, took the stage with DavidGuetta. The two performed their internationalhit single “When Love Takes Over”. JenniferLopez opened the award ceremony by perfor-ming a medley from her hits. Jennifer alsohonored with the special OutstandingContribution to the arts and it is top award.Famous celebrities were seen at the red carpetarrival of WMA Ceremony 2010. The flam-boyant Lady GaGa was a notable absence atthe bash, despite being named World’s BestPop/Rock Artist, World’s Best New Artist, Best-Selling US Artist, World’s Best Single for Poker

Face and World’s Best Album for The Fame. Hip-hop group The Black Eyed Peas picked up threeaccolades, with only bandmember Will.i.am inattendance. The rapper, who later joined CherylCole at the de Grisogono party at Antibes, accep-ted the group’s World’s Best R&B Artist trophyfrom socialites Paris and Nicky Hilton.

WORLDMUSIC

AWARDS

MichelleRodriguezand HaydenPanettiere.

RachelHunter & PeterAndre

Victoria Silvstdt on stage

Akon receives Awards fromdesigner Tommy Hilfiger

Roberto Cavalli, Asia Argento and Tiziano Ferro

J LO receivesAward from CubaGooding Junior Paris Hilton gives her awards to Amuro

Kelly Rowlandswith Award

Andrea Bocelli & Robin Gibb Will.i.am with Award

Karolina Kurkova here with IanSomerhalder.

22 t endance

...MusicTendance

Chaque année, la cérémonie desWorld Music Awards permet de leverdes fonds pour une bonne cause.Cette année, ils sont destinés à laconstruction d’un orphelinat en Haïti.

Diffusés dans 160 pays les World MusicAwards sont retransmis en France endifféré sur NRJ 12

And the winners are… World’s Best Single :Lady GaGa– Poker FaceWorld’s Best Album : Lady GaGa – TheFameWorld’s Best Pop Artist : The Black EyedPeasWorld’s Best Pop/Rock Artist : Lady GaGaWorld’sBest Rock Artist : U2World’s Best R&B Artist : TheBlack Eyed Peas World’s Best Hip-Hop Artist : TheBlack Eyed PeasWorld’s Best New Artist : LadyGaGaWorld’s Best Classical Artist : AndreaBocelliWorld’s Best DJ : David GuettaLegend forOutstanding Contribution to the Arts : Jennifer LopezRock Legends : ScorpionsWorld’s Best Producer :David GuettaBest Selling Artists From Around TheWorld :Africa – Akon America – Lady Gaga Asia –Namie Amuro Australia – Empire Of The Sun Canada –Michael BubleFrance – David Guetta Germany –Rammstein Great Britain – Susan Boyle Ireland – U2Italy – Tiziano Ferro Latin America – Shakira MiddleEast – Elissa Scandinavia – Ah-a Spain – MonicaNoranjo

Deborah Cox on stage

Ludacris on stage

Scorpion performing Wind of Changes

WORLD MUSIC A W A R D S

Amuro-Chan était aux World Music Awards pour recevoir le prix de la meilleureartiste asiatique. Son best-of Best Fiction sorti en 2008 s’est écoulé à un millionhuit cent mille exemplaires à travers le Japon et son dernier album, a été enregi-stré premier des ventes en Asie (Japon, HK, Taïwan, Corée du Sud et Singapour) àsa sortie. Aucun artiste Japonais n’était remonté sur la scène depuis 1993. Amuro-Chan est le premier artiste asiatique féminin à recevoir un prix aux WMA.Elle ainterprété le titre Hide & Seek, issu de l’album PLAY (2007). Un choix discutable,comparé à certains hits de la chanteuse et son impact sur un auditoire peu habituéà la Pop Japonaise.

Performers included Senegalese singer Akon - Deborah Cox, Bocelli, The Scorpions,Italian crooner Tiziano Ferro, Australian singer Peter Andre, Attended Ukrainian boxerWladimir Klitschko with girlfriend Hostess Hayden Panettiere in an Emilio Pucci mini-dress, Czech supermodel Karolina Kurkova in a sparkly black Chanel mini and NewZealand model Rachel Hunter in a gold scaled mini. Former Bee Gee Robin Gibb alsoattended. along with American actress Michelle Rodriguez. French DJ David Guetta,performed with Will.i.am and Kelly Rowland. Former Destiny’s Child singer Rowlandperformed their dance anthem When Love Takes Over in an unusual black dress whichexposed one of her long legs.

Tiziano Ferro JenniferLopez

23t endance

...AwardsLife Style

Mardi 18 mai se tenaitau Sporting Club deMonte Carlo la onziè-me édition des WorldMusic Awards, une

soirée 100% musicale présentée parl”héroïne de Lost, HaydenPannetiere, qui portait une minijupe sexy en diable. sur le tapis rougeet sur scène; Paris et Nicky Hilton(venues en famille) ainsi que IanSomerhalder ( The Vampire Diaries)qui a remis un Awards avec KarolinaKurkova au charismatique Will.I.Am(William Adams) du groupe BlackEyed Peas. les World Music Awardshonorent chaque année des artistesinternationaux selon leurs chiffresde ventes mondiales. La grandegagnante et grande absente de lasoirée est Lady Gaga qui a raflé cinqrécompenses: meilleure artiste, meil-leur single (Poker Face), meilleuralbum (The Fame), meilleures ventesaméricaines et meilleure nouvelleartiste ! Rien que ça ! Les BlackEyed Peas ont remporté trois récom-penses dans trois styles musicauxdifférents: meilleur artiste pop, meil-leur artiste r’n’b et meilleur artistehip-hop ! Seul était présen Wil Il aAm, pour recevoir les trophées de songroupe qui cartonne dans le mondeentier. David Guetta: meilleur pro-ducteur et meilleur DJ. Award dumeilleur groupe de rock a été rem-porté par U2, meilleur artiste classi-que; Andrea Bocelli, Legend Award(prix de contribution à la musique)pour Jennifer Lopez, meilleuresventes britanniques à Susan Boyleet meilleures ventes africaines pourAkon. Étaient également présenteLudacris et le groupe N.E.R.D,Pharell Williams, Kelly Rowland,la star japonaise Namie Amuro,l’Italiens Andrea Bocelli. DavidGuetta a remporté le vote du publicvia Internet de la meilleure chansonde l’année pour deux titres: “WhenLove Takes Over” (avec KellyRowland) et “Sexy Bitch” (avecAkon). Le groupe Scorpion rempor-tait le titre de légende du rock del’année. Meilleures ventes enAmérique Latine pour la colombienneShakira, et enfin pour MichaelBuble, Award de la meilleure ventedans son pays d’origine, le Canada.

N.E.R.D, Pharell Williams & Shelton Haley

Jennifer Lopez, invitée d’honneur de la cérémonie a ébloui le public avec des tenues de choc! Une robe façon léoparddes neiges à son arrivée à la cérémonie,puis une tigrée et scintillante,pour le show et le photo call de fin...Créations trèsanimales fournies par Roberto Cavalli à la chanteuse de 40 ans, venue avec son mari Marc Anthony !

La star Libanaise Elissa a remporté,pour la troisième fois, le World MusicAwards pour son album “Tisadak BiMin” meilleure vente au Moyen-Orient.

Writing on herTwitter page,Paris Hiltonsaid: ‘JenniferLopez looksbeautiful, justdid an amazingperformance”.

24 t endance

MONACO INTERNATIONALFILM FESTIVAL

ANGEL FILMAWARDS

...MonacoInternational

L O V E C O N Q U E R S A L L

The glut of action oriented, specialeffects and mayhem crammed moviesthat fill the theatres today have left thefilm going public starving for mea-ningful cinema that they can iden-

tify with and walk away from feeling fulfilled."Nous Deux Encore" - a short film byHeather Harlow that pays tribute to theremembrance of true love - more than sati-sfies that need.

This is a deeply personal, true story thatcrosses all cultural lines and directly relatesto the universal emotions of true love thatare timeless and ageless. The simple pre-sentation, without embellishments, imme-diately opens a line of connection with theviewer. It is honest, direct and the impact ispowerful. The narrator, Maxie Leoussis,shares with us the images and emotions of hermarriage to Yannis Leoussis. Her husband

took the photographs, that fill the 17 minutes onthe screen. They draw us into the frame andprovide an intimate insight to their relationship.

The narration is purely and sweetly deli-vered. It immediately finds a voice in ourconsciousness that rings true andsuspends any disbelief.

It is more than encouraging that this jewelof a film has received a unanimous out-pouring of critical praise, nominationsand awards from around the world, andmost of all from Monaco InternationalFilm Festival Angel Award. From NewYork to Paris the audiences have comeaway touched, moved and, yes, fulfilled."Nous Deux Encore" - in French and sub-titled in English - is currently being consi-dered for entry into competition for an

Academy Award.Cornelius Myers

The Angel Film Awards -Monaco International FilmFestival 2010, RosannaGolden and Dean Bentley, aredelighted to host non-violentShorts and Features, including2D and CGI Animation fromacross the globe. They have agoal to drive and raise the leveland quality of Animation andFilm.

Mission Statement

The Angel Film Awards celebra-te films that impart love, peace,and oneness in their creativespirit for humankind. This artform is the focal point of ourselection process with a team ofcelebrated global professionals.The AFA selection committee ofindustry professionals have akeen sense of altruism. A unifiedinternational jury of directors,producers, cinematographers,screenplay writers, film journa-lists, actors, professors of filmand the AFA founders. Culledballots cast decide the finalistsin all categories.The winners ofnon violent films submitted fromthe four corners of the globe areunanimously chosen by theInternational SelectionCommittee. Join the glitzy themost elegant of independentfestival circuit of likemindedpersonalities from around theglobe......not forgetting theessential message of peace,light, harmony, cultural unity