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+d'infos www.ch-toulon.fr [email protected] Boîte vocale : 04 94 61 61 00 N°2 / août 2006 Terrassement Objectifs atteints, délais tenus

Terrassement Objectifs atteints, délais tenus - insazur.com€™équipe du Projet Sainte-Musse connaissait l’existence de sources d’eau inscrites au titre des servitudes, ou

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+d'[email protected]îte vocale : 04 94 61 61 00

N°2 / août 2006

Terrassement

Objectifs atteints,délais tenus

>> Bilan

Première phase, mission accomplie !In sItu, les travaux de déplacement des réseaux publIcs et de terrassement sont termInés. les enjeux technIques étaIent de taIlle. explIcatIon…

< Les travaux ont commencé le 19 décembre 2005 pour se terminer un peu plus de 5 mois plus tard, le 1er juin dernier. Le léger décalage de 2 semaines est lié aux intempéries. Les délais ont donc été respectés et les ob-jectifs remplis.

Préparer le terrainUn des enjeux fondamentaux lors de ces premiers travaux était de préparer le terrain pour les futurs travaux de construction. Dispa-rition des servitudes et réseaux publics (EDF, eaux usées, eaux pluviales, France Télécom) en premier lieu… Ainsi, les entrepri-ses qui seront sélectionnées suite à l’appel d'offres pourront com-mencer les travaux de construc-

tion en toute sé-rénité. Toujours dans un souci de livraison d’un terrain « prêt à la construction », le CHITS s’est as-suré que le sous-sol du site n’était pas encombré de matériels ni d’ouvrages inconnus, comme par exemple des munitions de guerre ou des vestiges archéolo-giques, pouvant retarder le bon déroulement du futur chantier.

Découvertes inattenduesOnt été découverts une ancienne galerie d’irrigation et un puits enterré. Il a été décidé par les ingénieurs des bureaux d’étude de combler ces ouvrages avec des matériaux drainants, sans les détruire. Toujours en sous-sol, l’équipe du Projet Sainte-Musse

connaissa i t l’existence de sources d’eau inscrites au titre des servitudes, ou observées lors de sondages. Elle a également découvert de nouvelles résurgences. Cet ex-cédent d’eau est le bienvenu, puisqu’une cuve de récupération des eaux souterraines est prévue pour l’arrosage des futurs espa-ces verts.

Transparence et sécuritéDepuis le 1er juin, le terrain est en observation afin de constater d’éventuelles évolutions du sol dans l’emprise des bâtiments, et le cas échéant d’adapter les fondations en conséquence.

Mais si le chantier est arrêté, le site n’est pas en friche. Il a été sécurisé avec des clôtures dont la solidité est conçue pour une durée d’au moins 4 ans. En at-tendant la reprise des travaux, puis pendant la phase de construction, le site est protégé de toute intrusion accidentelle ou malveillante. Souvent utilisé comme décharge sauvage dans le passé, le terrain est aujourd’hui propre, visible de l’extérieur mais fermé. Transparence et sécurité, telle est l’une des ambitions du CHITS pour toute la durée de la construction de l’hôpital Sainte-Musse.

>> OrganisatiOn

Devoirs de vacancesa proxImIté du lycée rouvIère, les travaux les plus contraIgnants ont été effectués pendant les vacances.

< Les périodes de vacances scolaires de Noël et de Pâques ont mobilisé les équipes du chantier sur les zones jouxtant le Lycée Rouvière. Les travaux les plus importants se situaient sur l’impasse Rouvière. Le challenge consistait à dévoyer les réseaux sous voirie tout en conservant les commodités de l’uni-que accès au lycée. Afin de limiter la gène dans le fonctionnement de l’établissement, le CHITS, le lycée, et les services techniques de la ville avaient convenu de procéder aux travaux pendant les vacances.

Peau neuve pour le parking Rouvière !Une partie du chantier consistait à concrétiser des échanges de parcelles entre la ville et l’hôpital. Une des conséquences du nouveau découpage du

domaine public était l’amputation de 50 places du parking public utilisées par le lycée. Mais il n’était pas question de priver les utilisateurs de leurs pré-cieuses places de parking ! Les discussions entre services de la ville, du conseil régional, du lycée et de l’hôpital ont abouti à un choix de mesures alter-natives. Par ailleurs, grâce aux efforts consentis par l’entreprise de terrassement et la ville de Toulon, un parking provisoire a pu être aménagé sur le terrain de l’hôpital, pendant les travaux de réfection de la voie publique, afin de maintenir en permanence les capacités de stationnement. Au final, les élèves ont retrouvé un parking entièrement réaménagé et le chantier se porte à merveille. Quand le travail des uns n’exclut pas le respect des autres …

Avant les travaux Après terrassement

lettre d’infOrmatiOn du nOuvel hôpital sainte-musse> � > B i l a n 1 è r e p h a s e >

AvAnt le début des opérAtions, le site étAit à l’étAt de terrAin vAgue. il étAit égAlement l’objet de servitudes (sources d’eAu) et trAversé pAr plusieurs réseAux publics (edF, eAux usées, eAux pluviAles, FrAnce télécom).

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Des ouvrages existants, en béton armé, ont été concassés, triés et transformés sur place en nouveaux matériaux, pour être ensuite réemployés sur le site.

Jusqu’à 40 camions de 30 tonnes effectuaient au total 200 transports par jour. Des consignes précises en matière de limitation de vitesse ont été données.

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Connexion au réseau France Télécom de la rue Blondel.

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Le dispositif de concertation et de communication mis en place par le CHITS comprend 3 panneaux d’une taille monumentale de 12 mètres par 4 mètres !

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Le site est clôturé par plus d’un kilomètre de barrières, hautes d’au moins 2,50 mètres. Transparentes ou aveugles, elles n’ont à ce jour été ni franchies ni endommagées.

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Un système de drainage des eaux souterraines préserve le futur hôpital des remontées d'humidité par le sol. La mise à niveau de la plate-forme a pour conséquence l'émergence d'un talus de 4 mètres entre l'impasse Rouvière et le niveau inférieur du futur bâtiment. Tout a été prévu pour que le terrain livré soit "prêt à construire" et libéré de toutes servitudes.

Le chantier en images

Centre hOspitalier interCOmmunal tOulOn la seyne

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< B i l a n 1 è r e p h a s e < 3 <

Vos nouvelles fonctions ont débuté le 1er mars, pourquoi cette date ?

A la suite de Franck Pouilly qui a exercé cette fonction pendant toute la phase de concep-tion, j’assure aujourd’hui la conduite du projet dans sa phase opérationnelle. Il s’agit désor-mais de construire le nouvel hôpital et les enjeux évoluent.

Quels sont les nouveaux enjeux ? Tout d’abord, en phase de construction, un nouvel interlocuteur va intervenir. Il s’agit de l’entreprise qui sera retenue à la suite de l’appel d’offres qui est en cours. C’est seule-ment avec elle que le chantier pourra véri-tablement débuter.Mais dans cette phase de réalisation, d’autres enjeux deviennent déterminants. En premier lieu les choix liés à l’organisation, en rapport par exemple avec la fonction ménage, la fonction hôtelière, les transports internes, les logiques d’approvisionnement, la gestion de l’élimination des déchets…D’autres questions essentielles concernent le domaine de la maintenance des installations techniques du futur hôpital qui doit être pré-parée, anticipée. Par ailleurs, l’acquisition des équipements nouveaux va constituer rapide-

ment un objectif essentiel pour les services biomédical et économique en particulier.L’Equipe Opérationnelle de Construction du Nouvel Hôpital est intégrée au PETL. Philippe Février, ingénieur Génie Civil et Jacques Ma-lavaud, personne ressource sur l’organisa-tion, détiennent la mémoire du projet. Nous sommes donc prêts à affronter cette nouvelle étape très concrète.

Quel est le rôle de l’équipe Projet ? L’équipe projet est très active depuis le début. Elle est en place et son action se poursuit. Sa composition permet de garantir la prise en compte des différentes dimensions du projet, qui répond aux enjeux inhérents à notre mission de santé publique. Cet hôpital se construit avec une double ligne conduc-trice : la recherche constante de la qualité et de la sécurité dans la prise en charge des patients et l’obtention de conditions de travail satisfaisantes pour le personnel. L’ex-cellence est visée à ces deux niveaux. Au sein de l’équipe projet, le pôle Paramédical joue un rôle essentiel. Brigitte Genetelli, directrice des soins, et Rolande Galvez, cadre supérieur de santé, se chargent des aspects Métier et Fonctionnalité notamment.

La constitution définitive des pôles médicaux représente un élément important qui devra être pris en compte prochainement.Au final, c’est toute la configuration de notre population hospitalière qui est amenée à changer d’outil de travail. Ainsi, c’est pour nous le moment d’impliquer de plus en plus de personnel au sein du CHITS. Il ne faut pas perdre de vue qu’à terme plus de 3 000 personnes vont déménager. Nous pensons déjà à son organisation !

>> préparatiOn

L’exécution, un nouveau départ !pIerre coupIer, chargé du pôle economIque, technIque et logIstIque (petl) est le nouveau responsable du projet saInte-musse.

> 4 > B i l a n 1 è r e p h a s e >

Le chantierde terrassementen chiffres> Une plate-forme de terrassement

de 36 000 m2 > 1 kilomètre de clôtures> 350 mètres de réseaux d’assainissement> 550 mètres de réseaux d’eaux pluviales> 6 700 mètres de réseaux téléphoniques

>> COnCertatiOn

Rapports de bon voisinageau quotIdIen, les rIveraIns sont parmI les premIers concernés par le chantIer. dès le départ, Il a été décIdé de créer un lIen prIvIlégIé entre eux et le chIts, afIn de répondre aux questIons ou de contrIbuer à une dImInutIon sIgnIfIcatIve des nuIsances…

< Au Nord l’AGPM (Association Générale de Prévoyance Militai-re), au Nord Est, le lycée Rouvière Au Sud Est, les copropriétés du Clos Bagatelle et de L’Oasis. A l’Ouest, le centre de radiothéra-pie de la Croix Rouge Française et le CGOS (Comité de Gestion des Œuvres Sociales PACA-C - des établissements publics hospita-liers). Voilà pour les voisins les plus proches. Pour eux comme pour les autres publics impactés

par le chantier, le CHITS a volon-tairement choisi de mettre en œuvre un panel d’actions d’in-formations. Réunions publiques et spécifiques avec présentations personnalisées de l’opération, de l’échéancier des travaux, im-plications diverses de l’Equipe Projet, adresse mail et ligne télé-phonique dédiées à l’information d'un large public… Pour chaque groupe de riverains immédiats, un interlocuteur a été identif ié :

Proviseur du lycée, Présidents des copropriétés, responsables lo-caux de la Croix Rouge Française ou du CGOS…

Les riverains avertis des travaux

Mais au-delà des sites mitoyens, c’est tout un quartier qui est concerné, le quartier Sainte-Musse, tout comme la Ville de Toulon, la Communauté d’Ag-glomération et les acteurs de la

vie économique locale, parce que le manque d’informations nuit au déroulement de tout projet d’envergure, parce que les remarques pertinentes de tous les intéressés renforcent la dynamique de ce projet, parce que l’établissement Sainte-Musse est destiné à être l’hôpital pivot de l’Ouest varois… Pour cela, le CHITS a informé 15 000 habitants du coup d’envoi des premiers travaux fin 2005. Cette démarche s'inscrit dans le cadre d'une poli-tique de communication égale-ment conduite auprès de la Ville, TPM, la DDE, le Comité d’Intérêt Local Sainte-Musse, l’AGPM et le CGOS, la Croix Rouge Française, le lycée et toutes les entreprises installées sur le quartier Sainte Musse. Riverains, collectivités ou décideurs locaux, leur implication est évidente. C’est tout naturel-lement qu’ils sont devenus les partenaires de l’équipe Projet Sainte-Musse et du CHITS !

lettre d’infOrmatiOn du nOuvel hôpital sainte-musse

>> mesures

Réactivité faceaux nuisancesa actIvIté hyper sensIble, moyens très réactIfs. la croIx rouge françaIse ne déroge pas à la règle.

< La poussière due au chantier et les vibrations des engins de compactage ont incommodé le centre de radiothérapie géré par la Croix Rouge Française. Malgré un arrosage permanent des voies de circulation sur le chantier, évitant la propagation excessive de poussière, le centre a souffert d’une gêne suite à un très fort vent d’est. C’est en passant en bordure de propriété que les camions du chantier ont involontairement soulevé un nuage de poussière qui s’est propagé sur le site de la Croix Rouge Française. Rapidement prévenue de cet incident, l’équipe Projet Sainte-Musse a obtenu de l’entreprise une solution dans les heures qui suivirent. La voie normale de circulation des camions sur le chantier a été déplacée et un nouvel accès a été aménagé rue Blondel, évitant le passage devant la Croix Rouge Française.Un deuxième incident s’est produit, dû aux opérations de compactage des voiries en construction et au comblement des tranchées de réseaux. Sous l’effet des vibrations des engins de compactage, le bon fonctionnement du matériel informatique et médical de la Croix Rouge Française a été momentanément menacé. Là encore, une décision rapide a été prise : procéder aux opérations de compactage entre 20 heures et 22 heures.

Le chantierde terrassementen chiffres> Une plate-forme de terrassement

de 36 000 m2 > 1 kilomètre de clôtures> 350 mètres de réseaux d’assainissement> 550 mètres de réseaux d’eaux pluviales> 6 700 mètres de réseaux téléphoniques

>> dispOsitif

Gérer les inconvénients d’un chantierantIcIpatIon, préparatIon, réactIvIté, actIon… contre le bruIt, la poussIère, les rIsques d’IntrusIon, les IncIdents non prévIsIbles (ou autres), Il y a toujours une solutIon.

< En plus d’informer les rive-rains, il faut les assurer contre d’éventuels dégâts causés par le chantier. En préventif, un constat d’huissier a été effectué afin de dresser un état des lieux précis des propriétés avoisinantes : pré-sence de fissures sur les murs ou qualité d’aspect d’un bâtiment par exemple. Cette connaissance précise de la situation existante avant travaux, permettra, en cas de dégât constaté, d’organiser le recours et d’identif ier la respon-sabilité qu’il convient.

Une gestion rigoureuse des matériaux

Toujours dans le souci de limiter les risques consécutifs au traf ic ou aux transports de matériaux inutiles, la société Valérian/So-calf procédait à des analyses sur le contenu du chargement

de ses poids lourds. D’une part pour orienter le camion vers le lieu de décharge le mieux ap-proprié en fonction de la nature de son chargement, d’autre part pour recycler ce qui était possi-ble sur place. Ainsi des ouvrages existants en béton armé ont été concassés, triés et transformés en nouveaux matériaux, pour être ensuite réemployés sur le site.

Pendant les travauxCette tranche ayant été consa-crée au terrassement, l’activité a principalement consisté à nettoyer le terrain de ses friches superficielles, ainsi que d’extrai-re 100 000 m3 de terre. Outre la poussière, c’est le trafic de véhi-cules poids lourds qui pouvait poser un problème quant à la sécurité des riverains. En jour-née, jusqu’à 40 camions de 30

tonnes effectuaient au total 200 transports à partir de 7 heures. La société Valérian/Socalf a re-çu des consignes précises de la maîtrise d’œuvre en matière de limitation de vitesse. De plus, l’itinéraire des véhicules évitait les voies publiques sensibles, reliant au plus vite l’autoroute A57. En-fin, pour réduire le soulèvement de poussière sur le chantier, les voiries existantes in situ ont été maintenues jusqu’en avril.La pose des réseaux sur la rue Blondel et l’impasse Rouvière a également été soumise à des règles strictes : protection des personnels, barrières de sécu-rité, pose d’une signalisation adéquate. Aucun incident n’est à déplorer.

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lettre d’infOrmatiOn du nOuvel hôpital sainte-musse

< Après avoir creusé, déplacé ou évacué la terre excédentaire. Après avoir déplacé des réseaux souterrains hors du périmètre du terrain. Après avoir réalisé des ouvrages destinés au captage des eaux souterraines. Après avoir drainé toute la surface du terrain. Après avoir préparé l’emprise d’un futur hôpital de 36 000 m2 au sol, il est important de s’assurer de la stabilité déf initive du sol. D’où, sur la préconisation des in-génieurs géotechniciens, le choix du CHITS de laisser reposer le site avant de construire les bâtiments.

Des visites régulières p e r m e t t e n t

d’observer en

surface d’éventuels phénomènes de gonflements ou de retrait du terrain. Naturellement, le terrain se tasse ou se décomprime après d’importants travaux de terras-sement. Naturellement le sous-sol reprend ses droits. Après une période minimale de 6 mois au repos, le moment sera venu de démarrer les travaux de construc-tion en toute sérénité.

Prises de vue permanentes et barrières pour assurer la sécurité…

Bien entendu, un si grand terrain inoccupé peut donner des idées aux adeptes de l’incivisme. Dé-pôt d’ordures, intrusions de tout

ordre ou visites de petits curieux… D’autant que 6 mois sans activité, cela peut paraître long. Mais le site est fermé en permanence, clôturé par plus d’un kilomètre de barrières, hautes d’au moins 2,50 mètres. Transparentes (pour que tout le monde puisse profi-ter de la vue) ou aveugles, elles n’ont à ce jour été ni franchies ni endommagées. Enf in, avec le soutien apporté par l’AGPM un appareil photo numérique prend des vues panoramiques du ter-rain et ce pour plusieurs raisons. La première est de préparer la réalisation du f ilm du chantier en activité sur toute la durée de la construction. La seconde est que cet équipement permettra de photographier les visiteurs du terrain, et de déclencher une in-tervention en cas de présence indésirable !

>> prOgrammatiOn

Chantier, une pause s’imposedepuIs le 1er juIn dernIer, le chantIer du futur hôpItal saInte-musse est au repos. pourquoI ?

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Centre hOspitalier interCOmmunal tOulOn la seyne

>> sOus-traitanCe

Une opportunitépour l’économie localeun appel d’offres unIque ? maIs quelle entreprIse locale peut se permettre d’y répondre ? voIcI le démentI d’une rumeur Infondée.

>> marChé unique

Complément d’informationdans le meIlleur des cas, les travaux pourront être notIfIés dès décembre 2006. tout dépend des réponses à l’appel d’offre.

< l a n C e m e n t 2 è m e p h a s e < � <

< Soumettre un marché si im-portant à une seule entreprise, ou à un groupement conjoint pré-sente bien des avantages pour la maîtrise d’ouvrage, le CHITS. Meilleure garantie du respect des délais, maîtrise des éventuelles défaillances des sous-traitants par l’entreprise générale, ex-périence accrue d’une gestion de projets très technique… Les incidences sur les résultats de la consultation ne sont à ce jour pas prévisibles.

Réponse à l’appel d'offres, plusieurs cas de figure

Faire sortir de terre un bâtiment de 150 000 m2 de plancher, res-pecter à la lettre les exigences du domaine de la santé publique, livrer un hôpital à l’échelle des ambitions les plus modernes… Les enjeux de ce marché sont énormes. Qui répondra à l’appel d'offres ? Des entreprises géné-rales nationales et leurs f iliales locales ? Des groupements d’en-

treprises générales ? Qui saura répondre au prix le plus juste ? Qui saura offrir les meilleures garanties ? Qui saura relever le défi de l’hôpital Sainte-Musse ? La réponse sera connue après le 2 octobre 2006.

Analyse des offresLes réponses seront alors dé-pouillées. Ce travail de fond sera effectué par le maître d’œuvre, lequel fera ensuite des propo-sitions au CHITS. Il est possible qu’une ou plusieurs offres soient satisfaisantes. Auquel cas, il fau-dra choisir la meilleure entreprise en fonction de différents critères : méthodologies, valeur technique, prix des prestations…

Appel d’offres infructueux ?Vu l’ampleur du marché, il est possible qu’un premier appel d'offres soit infructueux. Pourquoi ? Parce que les offres pourraient ne pas être réglementairement rece-vables, ou en nombre insuffisant,

ou parce que le prix proposé par les soumissionnaires pourrait ne pas être en adéquation avec le budget du CHITS pour cette opé-ration. Il faudrait alors ouvrir des négociations sur des variantes économiques proposées par les soumissionnaires, ou procéder à une nouvelle consultation sur de nouvelles bases. Idem si les conditions contractuelles prescri-tes dans le dossier ne trouvaient pas un écho suff isant dans les réponses reçues. Un nouvel ap-pel d'offres s’imposerait alors, décalant de 6 mois le début des travaux. Ce nouveau délai permettrait à certaines entrepri-ses de préparer une réponse plus pertinente, par exemple au motif d’un calendrier plus favorable à leur carnet de commandes, et d’autres d’avoir plus de temps pour faire une offre qui prend en compte un cahier des charges pesant plus de 165 kilos !

< Pour les raisons précisées dans l’article ci-contre, complément d’information, le marché est constitué d’un seul lot. Si l’appel d'offres restait infructueux pour diverses raisons, il pourrait alors être relancé et l’opération serait divisée en plusieurs lots. Mais les avantages d’un marché unique ont été démontrés. Quel est l’impact de cette décision sur le marché local ?

Des sous-traitants locaux, évidemment !

Des travaux étalés sur 42 mois, soit pratiquement 4 ans. Un terrain de 6 hectares où pousseront 3 bâtiments de 2 à 5 niveaux sur une emprise totale de 36 000 m2. Le besoin en main d’œuvre et en matériaux est monumental ! C’est dire donc, si l’économie locale a ici une opportunité en or de voir grossir son carnet de commandes.

Main d’œuvre régionaleArtisans, petites et moyennes entreprises toulonnaises ou varoises, sociétés d’intérim… Les intérêts locaux sont largement concernés par ce futur grand chantier. Au quotidien, le chantier pourra atteindre un effectif de 400 personnes. Et même si ce chiffre n’est pas atteint tous les jours, il est évident que sur 4 ans, les répercussions sur l’emploi dans la région seront positives !

>> calendrIer

Dans les starting blocks !prochaIne étape clé du projet, la constructIon de l’hôpItal dont le démarrage des travaux est IntImement lIé au résultat de l’appel d’offres.

< Publication de l’Appel d’Offres de Travaux de Construction Tous Corps d’Etat . . . . . . . . . . . . . . . . .22 juin 2006Remise des Offres par les Entreprises Générales ou Groupements d’Entreprises . . . . . . . . . . . . . . . .2 octobre 2006Ouverture des plis par la Commission . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .à partir du 5 octobre 2006Analyse des Offres par la Maîtrise d'Œuvre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .avant f in novembre 2006Mise au point et Notif ication du Marché . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . courant décembre 2006

(en fonction des résultats de l’Appel d’Offres).

< Bénéficiaires du RMI, jeunes sans qualification ou n’ayant jamais travaillé, chômeurs longue durée, travailleurs handicapés COTOREP… Une liste précise est incluse dans le contrat et signifie l’engagement fort du CHITS pour l’insertion par le travail. L’entreprise à qui sera notifié le marché doit s’engager à ce que 2,5% du temps de travail total soit accompli par le public visé. En cas de non respect de cette clause, des pénalités financières sont prévues.

>> insertiOn

Clause socialeprenant exemple sur une pratIque Insufflée par tpm, le marché de travaux prévoIt une clause en faveur du retour à l’emploI des plus démunIs.

< Architectes, Architectes d’intérieur, étancheurs, coffreurs-boiseurs, plombiers, électriciens, cordistes, couvreurs, plâtriers, techniciens en génie climatique, monteurs en installations thermiques, ascensoristes, tailleurs de pierres, plaquistes, maçons, plâtriers, caristes, carreleurs, charpentiers, grutiers, apprentis, conducteurs d’engins, tuyauteurs, géomètres-topographes, économistes, conducteurs de travaux, ingénieurs, ouvriers de l’étanchéité ou de l’isolation, peintres en bâtiments, poseurs de revêtements, monteurs en structures métalliques ou bois, etc.

>> mélange des genres

Les métiersmis en œuvreun chantIer pour tous !

< Un accueil et des soins de qualité, un environne-ment fonctionnel… Voilà un minimum de conditions à réunir pour que l’hôpital réponde aux exigences des utilisateurs et aux normes de santé publique. Sous la responsabilité de Brigitte Genetelli, directrice des soins, des groupes de travail pluridisciplinaires ont « planché » sur les aspects pratiques et leurs im-plications humaines sur le futur bâtiment. Ergonomie, fonctionnalité, déplacements, hygiène, flux verticaux et horizontaux, accès handicapés, brancardages, livraisons, stockage, gestion informatique… Rien n’est laissé au hasard.

Offrir un outil de travail performant, garantir des soins de qualité

Prendre en compte les méthodes de travail ac-tuelles, observer les gestes quotidiens, les imaginer plus ergonomiques… Brigitte Genetelli est assistée de Rolande Galvez, cadre supérieur de santé, dont le rôle est d’intégrer les paramètres professionnels et techniques au projet architectural : visites des locaux, prise en compte de l’existant pour améliorer le futur, concertations, implication des utilisateurs… De l’utilisation des locaux, en passant par l’esti-mation des trajets dans les couloirs… La collecte d’informations est gigantesque et permet d’ores et déjà de dessiner l’hôpital de demain dans ses contours les plus précis. A ce stade, outre l’amélio-ration des organisations, la création de nouveaux métiers se profile.

Nouvelles organisations en perspective- Chaque jour des kilomètres sont parcourus pour

transporter les produits pharmaceutiques, le maté-riel de stérilisation, les divers produits du magasin général, les déchets… Le personnel participe ac-tivement à ces trajets. Pour les décharger, la mise en place d’un Transport Automatisé Lourd (TAL) est envisagée. Il s’agit d’un système entièrement automatisé, parcourant l’hôpital en horizontal et en vertical. Les enjeux sont majeurs. Un des objec-tifs attendus est la diminution des manutentions. Mais qui dit automatisation, dit horaires f ixes de livraison. C’est donc tout un travail de planification qui est à l’étude.

- Le système d’envoi par pneumatique permettra l’acheminement des prélèvements sanguins vers les laboratoires. L’objectif attendu est la diminution des déplacements des personnels.

- Le système plein-vide est un concept qui va bien au-delà d’une simple gestion de stocks, puisqu’il « impacte » le choix du matériel, l’ergonomie des locaux, l’organisation à mettre en place et la redéfinition du rôle des acteurs. L’objectif attendu est une simplification et une meilleure organisation de la gestion des commandes (matériels à usage unique, produits pharmaceutiques…)

Quels seront les besoins en nouvelles compéten-ces ? Quels nouveaux métiers verront le jour ? Des réponses seront apportées au fur et à mesure de l’avancée du projet.

>> nOuvelle OrganisatiOn

Penser l’hôpital de demainen amont, la constructIon du nouvel établIssement saInte-musse ImplIque réflexIon et réorganIsatIon. Il ne s’agIt pas de déménager strIcto senso les moyens humaIns et matérIels, maIs bIen d’optImIser « l’outIl » au servIce des patIents et des soIgnants.

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