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Terre d'Images pour - bm-talant.fr Talant Nature.pdf · du crépuscule et par les ombres allongées des premières heures dujour, je parcours inlassablement les chemins et les petites

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La Ville de Talant s’est associée à l'association Terre d'Images pour l'organisation de cette première exposition photographique Talant Nature. L'objectif de l’association Terre d’Images est de faire découvrir la Nature à un large public, par l'intermédiaire d'expositions et de sorties « nature ». Cette exposition multi-sites a deux buts principaux: d'une part faire découvrir en images la nature bourguignonne dans son ensemble (faune, flore, insectes et paysages) et d'autre part donner l'opportunité à certains photographes d'exposer pour la première fois leurs œuvres et leurs passions.

4 sites, 5 artistes i

Le Grenier – 5 rue Notre-Dame Du mercredi au dimanche de 14h à 18h

Patryck Vaucoulon

Patryck Vaucoulon, naturaliste, photographe et illustrateur est l’invité d’honneur de cette première édition de Talant Nature. Très tôt, séduit par l’image, Patryck Vaucoulon possède ses premiers pinceaux et son premier appareil photo dès l’âge de 6 ans. Il passe ses vacances dans les Alpes et découvre edelweiss et

chardons bleus en s’initiant à la randonnée et la nature. Ses études en sciences naturelles, ses voyages et ses recherches l’emmènent à dessiner les animaux avec la même passion gourmande et cependant tranquille. Les régions polaires, les tropiques malgaches, le Kenya ne l’empêchent pas de revenir à sa Bourgogne natale. Les blaireaux remplacent les lions, les lémuriens ou les ours polaires. Les oiseaux et les mammifères l’ont toujours attiré. Mais son penchant pour la botanique ne l’a pas quittée. Il aime capturer les ambiances, les lumières plus que l’événement extraordinaire. Avec l’aquarelle, il goûte l’instant. Avec l’affût, il peut se fondre dans un milieu naturel. Là, il veut se faire oublier et voir la vie se dérouler simplement. Ces images sont avant tout des ambiances, plutôt que des exclusivités animalières pour magazines. Grands tétras, blaireaux, guêpiers, huppes, ours polaires, manchots ou bœufs musqués, ne sont qu’un lien avec la faune sauvage. Sa quête est avant tout d’essayer de vivre en contact étroit avec une nature vierge. Il tente d’épier un monde si proche et si lointain des préoccupations citadines, à la recherche d’une émotion enfouie au fond des bois ou des grands espaces.

Bibliothèque Henri Vincenot – Place Mendès France Mardi de 14h à 20h – Mercredi de 10h à 12h et de 14 h à 19h Vendredi de 15h à 20h – Samedi de 10h à 13h

François Bonnet Animé par la passion des lumières chaudes de l'aurore et du crépuscule et par les ombres allongées des premières heures dujour, je parcours inlassablement les chemins et les petites routes de Bourgogne pour y capter les ambiances les plus rares, en cherchant à mettre en valeur les graphismes et les couleurs de nos paysages. D'un lever de soleil à l'autre, les teintes changent, la brume remodèle, la nature semble changer d'humeur... Ce brocard n'apparaît plus depuis quelques jours, ce crécerelle a changé d'observatoire, la rosée illumine aujourd'hui cette clairière...

Difficile alors, lorsqu'on les observe à midi, de retrouver la succession de plans et les reliefs qui ont le matin même conduit notre regard jusqu'aux premières hauteurs du Morvan. La lumière est devenue dure, les ombres sont denses et courtes. Et pourtant, le lendemain à 6h, la vision de la veille réapparaît, un peu différente, le brume est moins légère, les nuages défilent plus vite, les couleurs sont plus chatoyantes. Autant de raisons pour venir perturber ce bel équilibre par les bruits secs de l'obturateur.

Toutes les photos ont été réalisées avec des reflex numériques et elles sont exploitées à partir du format raw. A la prise de vue, j'utilise régulièrement des filtres dégradés "gris neutre" qui ne modifient pas les couleurs mais assurent une meilleure dynamique dans la gestion des contrastes.

Guillaume Randon Fasciné par la nature depuis tout petit, c'est à mon père que je dois cet amour. Avec l'arrivée du numérique, je commence à réaliser mes premiers clichés en toute simplicité et sans prétention. La photographie me permet de matérialiser le lien qui s’est créé entre la nature et moi. Marqué par le film Microcosmos, je me dirige naturellement vers la macrophotographie. Plus le temps passe, plus je m'impose une rigueur concernant mes clichés, je cherche la perfection en matière de lumière, de composition et de cadrage évitant au

maximum de déranger les sujets. Je pratique également la photo de paysages et animalière depuis peu...

Mon enfance a été marquée par les Orages, ce phénomène me terrorisait. Sous la peur, je m'informe et essaie de comprendre pourquoi tant de tourments sous un

simple nuage. Puis l'orage devient une passion, je joins l'utile à l'agréable en levant au ciel mon appareil habituellement dirigé au sol et photographie tout ce qui se rattache aux orages (ambiance orageuse, formation orageuse et foudre). A partir de ce moment, les orages atteignent le stade de l’obsession et ne quitteront plus mon esprit. A l'arrivée de l'été, je scrute le ciel dans l'espoir de le

voir s'assombrir et partir à la rencontre de la foudre pour laquelle je fais de gros sacrifice et ne compte ni les kilomètres ni les longues nuits d'attente.

La Turbine – 2 rue Colette Du lundi au vendredi de 9h à 12h et de 14h à 17h30

Frédéric Tillier Originaire d’un petit village du nord de la Bresse traversé par la basse vallée du Doubs, ce coin de Saône et Loire est riche de milieux variés : bois, étangs, rivières ou encore prairies bocagères. Ma passion pour la nature est probablement née de la découverte de cette richesse. Je pourrais la symboliser par ma première observation du Guêpier d’Europe, il y a plus de 20 ans. Peu à peu, j’ai accompagné mes jumelles d’un appareil photo : « mon troisième œil ».

Si je pratique toujours l'ornithologie, la photographie animalière est devenue ma passion première. C'est avant toute chose un prétexte pour le simple plaisir de se retrouver en pleine nature. C'est aussi devenu un art de vivre : cette discipline exigeante demande à la fois des connaissances naturalistes, de la lucidité et un peu de patience. Tout cela demande de la disponibilité, aussi je réalise l'essentiel des clichés autour de chez moi : que ce soit à l'affût pour les oiseaux, ou en billebaude pour les mammifères et les insectes. Et comme il est impossible d'avoir l'œil partout, les échanges d'informations avec les naturalistes locaux sont précieux.

Installé dans la région de Tournus depuis 2004, j'ai découvert ainsi le val de la Saône dont les milieux naturels constituent à la fois un transit de migration et des lieux de nidifications pour de nombreuses espèces. Dans la mesure du possible, j'essaie toujours d'obtenir plus qu'une simple image à vocation

documentaire. Montrer l'animal dans son environnement en variant les cadrages, immortaliser un instant de poésie en traquant la belle lumière, saisir un comportement particulier sont quelques exemples de quêtes photographiques. Pour conclure, je dirais que l'essentiel n'est pas d'obtenir le meilleur cliché possible mais que la satisfaction personnelle réside dans la démarche : la découverte progressive d'un milieu naturel, l'observation au fil des saisons, l'approche respectueuse, et enfin, l'immersion dans cette vie sauvage.

Espace Brassens – 1 place Abbé Pierre Du lundi au vendredi de 9h à 12h et de 13h30 à 17h3 0

Bernard Rozat Mon parcours photographique est très varié allant du paysage en couleur en passant par le noir et blanc, ce qui m’a conduit sur la voie du laboratoire pour le traitement des films et le tirage des photos sur papier. Pour ce qui est de la macro, j’ai découvert cette discipline un peu par hasard. C’est en cherchant un petit téléobjectif pour faire des portraits que j’ai trouvé dans la vitrine d’un commerçant un 105 mm. C’est avec lui que s’est ouvert à moi le monde « des plus petits que nous », celui des insectes et de leur environnement que sont les fleurs. C’est également à partir de ce moment magique à mes yeux que j’ai appris à les respecter.

Pour ce qui est de la technique, je suis resté dans la pure tradition macrographique. Je me suis documenté à l’aide de revues et de livres traitant du sujet. Les prises de vues sont réalisées le plus souvent en éclairage naturel, parfois aidé par l’éclair d’un flash additionnel pour déboucher les ombres ou lorsque la

lumière manque. Contrairement aux canons de la mode, j’ai privilégié la profondeur de champ pour que mes petits sujets soient mis en valeur dans leur cadre naturel et que chacun découvre le monde merveilleux des insectes qui parfois est si fragile… La tempête ne venant pas toujours du ciel mais de la main de l’homme …

D a n s l e c a d r e d e T a l a n t N a t u r e ,

P a t r y c k V a u c o u l o n p r o p o s e r a u n e c o n f é r e n c e s u r l a p h o t o g r a p h i e e t l e d e s s i n a n i m a l i e r s .

M A R D I 1 2 O C T O B R E à 1 8 H 3 0 E s p a c e G e o r g e s B r a s s e n s

S a l l e J e a n G a b i n