Test du Plan Communal de Sauvegarde Montage et réalisation ...infoterre.brgm.fr/rapports/RP-57710-FR.pdf · Test PCS – Exercice de crise sismique à l’échelle communale Rapport

Test du Plan Communal de Sauvegarde

Montage et réalisation d’un exercice de crise sismique à l’échelle communale

Communes de Lambesc et de Pelissanne (Bouches-du-Rhône)

RAPPORT

Novembre 2009

SDIS13

Mots clés : Commémoration, séisme, exercice de crise, Lambesc, Pelissanne En bibliographie, ce rapport sera cité de la façon suivante : D. Moine, F. Rivet (2009) – Test du Plan communal de sauvegarde – Exercice de crise sismique à l’échelle communale, communes de Lambesc et Pelissanne (Bouches-du-Rhône). Rapport final BRGM/RP-57710-FR, 27 p., 9 illustrations. © BRGM, 2009, ce document ne peut être reproduit en totalité ou en partie sans l’autorisation expresse du BRGM.

Test PCS – Exercice de crise sismique à l’échelle communale

Rapport final BRGM/RP-57710-FR

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Présentation

Deux exercices de crise sismique (exercice séisme 2009) à l’échelle communale ont été réalisés dans deux communes des Bouches-du-Rhône, respectivement Lambesc et Pelissanne, les 12 et 14 mai 2009. Ils se sont déroulés dans le cadre de la commémoration du centenaire du séisme de Provence du 11 juin 1909 et s’inscrivent dans le « Programme National de Prévention du Risque Sismique » (Plan Séisme).

Ces exercices communaux de crise sismique ont servi de test des Plans Communaux de Sauvegarde constitués dans chaque commune.

Afin de mener à bien ces exercices, un comité de pilotage a été mis en place, dirigé par le Service Départemental des Incendies et des Secours des Bouches-du-Rhône, et constitué par les représentants des services ou organismes suivants : commune de Lambesc, commune de Pelissanne, Education Nationale, Communauté de Communes du Pays d’Aix, Communauté de Communes de l’Agglopole Provence, Direction Régionale de l’Environnement, de l’Agriculture et du Logement (DREAL) et le BRGM. Ce comité s’est réuni pendant près d’une année pour préparer les exercices communaux sur les deux communes.

Le montage, la réalisation et le retour d’expérience de ces deux exercices font l’objet du rapport présenté ici. Celui-ci est accompagné :

- d’un livret d’annexes composé de tous les documents utilisés dans le cadre des exercices (note de présentation des exercices, scénario, dossiers terrain…) ;

- d’un livret intitulé « Atlas de crise sismique » présentant l’atlas de crise et les différentes étapes pour le réaliser. L’atlas de crise est un document regroupant l’ensemble des cartes de dommages causés par le séisme simulé. Les cartes sont issues de simulations scientifiques. Ce document est indispensable au montage de l’exercice car il permet d’injecter les évènements qui vont rythmer le scénario d’exercice.

- d’un film (support dvd) tourné pendant les deux journées d’exercice. Ce film présente étape par étape le montage, la réalisation et le retour d’expérience menés sur les exercices communaux de crise sismique sur Lambesc et Pelissanne.

Les documents utilisés pour la préparation et de déroulement des exercices ont été rédigés par le SDIS13, les documents scientifiques ont été conçus par le BRGM.


Rapport final BRGM/RP-57710-FR 5

Sommaire

1. Introduction...............................................................................................................7

2. Test d’un PCS par la mise en place d’un exercice de crise sismique à l’échelle communale – Application aux communes de Lambesc et Pelissanne ...............9

2.1. MISE EN PLACE DU COMITE DE PILOTAGE ...................................................9 2.1.1. Membres du comité et directeur d’exercice : ..............................................9 2.1.2. Définition des caractéristiques de l’exercice.............................................10 2.1.3. Définition des objectifs globaux ................................................................11

2.2. MONTAGE.........................................................................................................12 2.2.1. Réunions de préparation ..........................................................................12 2.2.2. Réalisation d’un atlas de crise sismique...................................................13 2.2.3. Elaboration des fiches objectifs ................................................................15 2.2.4. Elaboration d’un scénario d’évènements..................................................15 2.2.5. Outils de travail .........................................................................................16

2.3. REALISATION DE L’EXERCICE.......................................................................20 2.3.1. La prise de consignes...............................................................................20 2.3.2. Le déclenchement ....................................................................................21 2.3.3. Le déroulement de l’exercice....................................................................21 2.3.4. La fin d’exercice........................................................................................22

2.4. RETOUR D’EXPERIENCE ................................................................................22 2.4.1. A chaud ....................................................................................................22 2.4.2. A froid .......................................................................................................22

2.5. RECOMMANDATIONS......................................................................................22

3. Conclusion ..............................................................................................................25

4. Bibliographie...........................................................................................................27



Liste des illustrations

Illustration 1 : Tableau chronologique des différentes réunions de préparation ......................... 13 Illustration 2 : Localisation des failles potentiellement actives et situation des épicentres du séisme principal et de sa réplique .......................................................................................... 14 Illustration 3 : Equipe de direction des animations (DIRANIM) ................................................... 17 Illustration 4 :Observateur en Poste de Commandement Communal à Lambesc ...................... 18 Illustration 5 : Figurants jouant les blessés légers (Pelissanne) ................................................. 19 Illustration 6 : « Balise » donnant les dégâts matériel à l’équipe de sapeur-pompiers venus en reconnaissance (Pelissanne)....................................................................................... 19 Illustration 7 : Dernières recommandations aux membres des Comités Communaux de Feux de Forêt (jouant les « balises humaines ») avant de démarrer l’exercice sur Pelissanne ................................................................................................................................... 20 Illustration 8 : Transmissions des consignes sur le déroulement de l’exercice par le directeur du comité de pilotage (Service Départemental des Incendies et de Secours des Bouches-du-Rhône).............................................................................................................. 21 Illustration 9 : Test des Plans Particulier de Mise en Sûreté dans les collèges sur Lambesc ...................................................................................................................................... 22



1. Introduction

Toutes les communes soumises à des risques doivent rédiger et détenir un plan communal de sauvegarde (PCS). Afin de valider la pertinence du PCS1, celui-ci doit être testé au cours d’exercices dont l’objet est de mettre en œuvre tout ou une partie de ce plan.

L’aléa séisme présente l’intérêt d’être susceptible d’affecter une commune dans sa globalité permettant ainsi de tester le PCS dans son ensemble. De plus le séisme impactant une zone relativement importante, les secours sont mobilisés sur l’ensemble de la zone et la commune peut être amenée à faire face à la crise seule avec ses moyens propres pendant les premières heures suivant l’événement et donc à mettre en oeuvre son Plan de Secours.

C’est donc sur ce thème que dans le cadre de la commémoration du centenaire du séisme de Provence du 11 juin 1909, deux exercices de crise sismique à l’échelle communale ont été réalisés dans deux communes des Bouches-du-Rhône, Lambesc et Pelissanne.

L’objectif principal des exercices était de tester la mise en œuvre du Plan Communal de Sauvegarde (PCS) sur ces deux communes. L’Académie d’Aix-Marseille, ainsi que le service départemental d’incendie et de secours des Bouches-du-Rhône ont souhaité participer à l’exercice pour tester leur plan d’organisation en cas de crise.

La construction et la réalisation de ces exercices ont permis de définir une méthode de test des Plans Communaux de Sauvegarde applicable à d’autres communes. La présentation de cette méthode est l’objet de ce rapport.

Celui-ci reprend les principales étapes et documents techniques réalisés. L’ensemble des documents nécessaires à la mise en oeuvre d’un tel exercice est annexé.

1 Une liste de l’ensemble des abréviations/sigles utilisés dans le cadre de l’exercice figure en annexe 1 intitulée « Glossaire ».



Les exercices ont été construits autour d’un scénario d’événement sismique basé sur des données scientifiques et techniques fournies par le BRGM2. A partir du scénario, un atlas de crise sismique est rédigé, celui-ci fait l’objet d’un livret annexe. Un film illustrant les exercices communaux a été réalisé et joint au rapport.

2 Celles-ci sont issues de l’étude pilote menée dans le cadre du Plan Séisme national sur les Bouches-du-Rhône « Scénario départemental de risque sismique sur une zone pilote des Bouches-du-Rhône » (Sedan O. & al. (2008) - « Scénario départemental de risque sismique - Méthodologie et processus de réalisation». Rapport BRGM/RP-55415-FR, 459 p., 96 fig., 45 tabl., 25 ann.)



2. Test d’un PCS par la mise en place d’un exercice de crise sismique à l’échelle

communale – Application aux communes de Lambesc et Pelissanne

Le plan communal de sauvegarde est l’outil opérationnel de gestion de crise à l’échelon local. Il organise la réponse communale et donne au maire les moyens adaptés à sa responsabilité de Directeur des Opérations de Secours (DOS) jusqu’à ce que, si nécessaire, le préfet assume celle-ci. Le DOS est assisté sur le terrain par le Commandant des Opérations de Secours (COS), généralement un officier de sapeur pompier3.

Pendant la phase d’urgence, le PCS complète les actions de secours dévolues aux services d’urgence (sapeurs pompiers, services médicaux d’urgence…) et de sûreté (gendarmerie, police..) en mettant en œuvre des actions de sauvegarde. Ces actions sont principalement des actes d’assistance aux personnes réalisés par des acteurs non formés à intervenir en situation dangereuse.

2.1. MISE EN PLACE DU COMITE DE PILOTAGE

Le comité de pilotage qui doit être mis en place le plus en amont possible des exercices doit définir le thème, les objectifs et le rythme de l’exercice ainsi que le niveau des services impliqués.

2.1.1. Membres du comité et directeur d’exercice :

Afin de représenter l’ensemble des communes et services concernés, le comité a été constitué par :

- un représentant de la DREAL, pilote de l’ensemble des manifestations liées au centenaire ;

- un représentant de l’Education Nationale chargé d’assurer la cohérence de l’exercice avec les plans particuliers des établissements scolaires des communes ;

- les adjoints en charge de la sécurité de chaque commune impliquée dans les exercices ;

3 « Plan communal de sauvegarde – Mémento et guide pratique d’élaboration », Direction de la Sécurité Civile.



- un représentant du SDIS 13 ;

- les représentants des agglomérations de communes en charge de la sécurité4 ;

- un représentant du BRGM chargé de définir les valeurs scientifiques du séisme et d’évaluer les dommages dus à celui-ci.

Etant donné le caractère opérationnel des exercices, le représentant du SDIS 13 a été désigné comme directeur d’exercice.

2.1.2. Définition des caractéristiques de l’exercice

Le comité de pilotage définit les caractéristiques de l’exercice :

Le thème

Voulant tester la réactivité d’une commune et la mise en œuvre de son plan communal de sauvegarde face à une crise majeure impactant l’ensemble de ses services, le comité de pilotage a retenu le thème correspondant aux heures où la commune est isolée et doit faire face seule avec les moyens locaux aux conséquences de la crise, avant que les moyens extérieurs soient en mesure de la renforcer.

Le thème retenu a été :

« Une commune dans les premières heures qui suivent immédiatement un séisme. »

La typologie de l’exercice sera de type « manœuvre » (ou « terrain », ce qui signifie une implication réelle des acteurs sur le terrain) pour les services communaux, les établissements scolaires et les centres de secours ; et de type « état-major » pour les autres services (ce qui signifie que la simulation se fera en bureau sans déploiement d’équipe sur le terrain).

La durée :

La durée de l’exercice est fixée de 9 heures à 15 heures, retour d’expérience à chaud inclus. L’exercice se fera en continu, le repas des acteurs est intégré dans celui-ci , permettant de tester la mise en place du centre d’hébergement, celui des membres du PCC et de la DIRANIM est décalé en fin d’exercice permettant de cumuler moment de convivialité et retour d’expérience à chaud.

4 car les communes de Pelissanne et Lambesc appartiennent respectivement aux communautés de commune de l’Agglopole Salon de Provence-Alpes-Côte-d'Azur et de la CPA qui ont chacune un chargé de mission ou un service risques majeurs.



Le degré de discrétion :

La discrétion dans le montage des exercices doit être la règle pour laisser aux joueurs la découverte dans l’action du scénario. Par contre dans la réalisation, deux solutions peuvent être mises en œuvre :

- aucun élément ne filtre quant aux exercices et tous les joueurs découvrent le moment et le thème de l’exercice au déclenchement de celui-ci ;

- le maire connaît quelques jours avant le thème de l’exercice et peut de ce fait « réviser » celui-ci.

La première convient à des exercices ayant pour objectif de tester la réactivité d’un service à se mobiliser (réseau d’alerte par exemple) mais ne permet pas de valider un plan dans le délai court imparti à l’exercice. La deuxième, même si elle fausse un peu la réactivité des services, permet de tester la mise en œuvre du plan dans sa dimension fonctionnement et de fait de faire ressortir les pistes d’amélioration de celui-ci. C’est celle-ci qui a été retenue pour les exercices de Lambesc et Pelissanne. La période durant laquelle se déroulent les exercices est difficilement maintenue « secrète » étant donné les actions incontournables de communication auprès des populations pour ce type d’exercices induisant des actions sur le terrain au milieu des populations.

2.1.3. Définition des objectifs globaux

A partir des caractéristiques de l’exercice, les points à tester retenus ont été les suivants :

Communes :

o placer l’ensemble des acteurs communaux du PCS en situation de devoir réagir à la mise en œuvre du plan suite à la survenue d’un séisme

o activer le PCC

o tester les capacités d’évacuation et d’hébergement

o tester les procédures d’alerte des acteurs, les liaisons, la remontée d’information et la gestion de la ressource communale et intercommunale

Agglomération de communes :

o tester les remontées d’information des communes et la gestion de la ressource intercommunale.

o tester le centre opérationnel intercommunal (Aix-en-Provence)



Education Nationale :

o mettre en œuvre les plans particuliers de mise en sécurité (PPMS) des établissements scolaires situés dans les communes

o tester l’évacuation d’une classe de collège par commune (plus une classe de primaire pour Lambesc)

Service Départemental des Incendies et de Secours

o tester la mise en œuvre des centres de secours des communes

o tester la chaîne d’alerte

Gendarmerie

o tester la mise en œuvre des brigades et la remontée d’informations

2.2. MONTAGE

Le montage de l’exercice a été réalisé à partir de documents existants :

- « l’atlas de crise sismique » (cf. livret annexe) ;

- les PCS de chaque commune ;

- les Plans Particuliers de Mise en Sûreté des établissements scolaires (PPMS) ;

- le document méthodologique réalisé par la DSC « plan communal de sauvegarde : les exercices »5.

2.2.1. Réunions de préparation

Ce sont au total 9 réunions de préparation du comité de pilotage d’une demi-journée chacune et réparties sur 10 mois, qui ont permis de monter les deux exercices (Illustration 1).

5 “Plan communal de Sauvegarde P.C.S. – “S’entraîner pour être prêt » - Les exercices – Octobre 2008 », Direction de la Sécurité Civile



Illustration 1 : Tableau chronologique des différentes réunions de préparation

2.2.2. Réalisation d’un atlas de crise sismique

L’atlas de crise sismique permet d’élaborer un scénario d’évènements qui va animer l’exercice.

C’est dans ce document que l’on positionne les dommages matériels et humains destinés à être repérés par les équipes de reconnaissances terrain pendant l’exercice. Il contient donc l’ensemble des cartes représentant les dommages (matériels et humains) simulés à partir de l’évènement sismique choisi. Dans ce paragraphe sont décrites les données de base nécessaires à la réalisation de l’atlas, leur représentation et diffusion. La définition d’un atlas de crise sismique, son utilité au sein de l’exercice et les outils à mettre en place pour le réaliser font l’objet d’un livret détaillé intitulé « Atlas de crise sismique » annexé au présent rapport.

Les données de base

Dans le cas de l’exercice de crise sismique réalisé sur les communes de Pelissanne et Lambesc, l’atlas utilisé est issu de celui réalisé par le BRGM dans le cadre de l’exercice Richter 13 mené en Préfecture des Bouches-du-Rhône en 20076. Cet exercice était de type Etat-major (pas de déploiement des équipes sur le terrain) et avait pour objet la gestion d’un évènement sismique affectant 25 communes incluant les communes de Lambesc et Pelissanne.

6 SEDAN O. et al. (2006) – Scénario départemental de risque sismique – Zone pilote des Bouches-du-Rhône – Rapport méthodologique et résultats. Rapport BRGM/RP-54764-FR, 99 p, 57 fig., 3 annexes.

Date 16/07/08 22/07/08 29/07/08 26/09/08 20/10/08

Objet Pré-cadrage de l’exercice

Pré-cadrage de l’exercice

de Pelissanne

Pré-cadrage de l’exercice de Lambesc

Première réunion de la DIRANIM définition les éléments constitutifs

des exercices.

Préparation de la note d’organisation

des exercices et estimation des

besoins matériels et humains

Date 01/12/08 17/03/09 30/04/09 05/05/09

Objet Préparation des fiches d’objectifs

et scénario d’exercice et définition du calendrier

prévisionnel

Finalisation du scénario et des fiches objectifs

Définition des besoins

matériels et humains et organisation des journées

d’exercice

Point final sur le déroulement des 2 journées d’exercice



La valeur choisie pour la magnitude du séisme simulé est celle de son maximum théorique 6.0. Cette valeur est celle supposée du séisme de 19097.

Dans le cadre de l’exercice, il a été supposé que c’est le jeu du système de failles actives d’Aix-Eguilles et de La Fare qui génère les séismes8. La première secousse (séisme principal), de magnitude 6, est localisée sur la commune d’Eguilles. Une seconde secousse (réplique), de magnitude 5,8, plus à l’ouest, est simulée. Son épicentre est situé entre les communes de La Fare et de Lançon-de-Provence (Illustration 2).

Illustration 2 : Localisation des failles potentiellement actives et situation des épicentres du séisme principal et de sa réplique

7 Baroux E., Alessandro Pino N., Valensise G., Scotti O. Et Cushing M. (2003) – Source parameters of the 11 juin 1909, Lambesc (Provence, southeastern France) earthquacke: a reappraisal based on macroséismic, seismological and geodesic observations. J. of Geophy. Research, vol. 108, n°139, ESE 16.1-16.23.

8 Terrier M. (2006) – Identification et hiérarchisation des failles actives de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur - Phase 3 : Hiérarchisation des failles actives. Rapport BRGM/RP-53 930-FR, 216p, 89 fig., 5 pl. hors texte, 1 ann.



Les dommages aux victimes et aux personnes sont extraits des évaluations réalisées dans le cadre de l’exercice Richter 13. Ils ne concernent que le bâti à usage d’habitation (bâti de type B : maison individuelles et logements collectifs).

Représentation et diffusion des données

Les dommages aux bâtis sont représentés par groupe de bâtiments et non par bâtiment. Par convention d’exercice, chaque bâtiment du groupe est désigné arbitrairement comme étant celui qui est endommagé. Un dossier de renseignements sur les dommages occasionnés, rue par rue, a été réalisé pour chaque balise humaine. Les balises humaines sont des personnes positionnées sur le terrain qui transmettent les informations sur les dommages aux équipes déployées sur le terrain. Leur position est définie en fonction des itinéraires de reconnaissance prévus dans les PCS, afin d’être sûr de croiser les équipes reconnaissances terrain.

Des extraits de l’atlas de crise et une explication plus détaillée sur les différentes étapes qui ont amené à la réalisation des tableaux des balises figurent dans le livret « Atlas de crise sismique » accompagnant le présent rapport.

2.2.3. Elaboration des fiches objectifs

Le comité de pilotage a établi en réunion un projet de fiche d’objectif devant faire l’inventaire des items à contrôler au cours des exercices. Après validation de l’ensemble des membres du comité, celui-ci a été remis à chaque représentant des services jouant les exercices pour l’adapter à sa commune ou à son service. Ces fiches seront le support des fiches de contrôle qui seront remises aux évaluateurs et contrôleurs (cf. annexes 8 et 9).

2.2.4. Elaboration d’un scénario d’évènements

Le thème et la typologie des exercices fixés, le comité de pilotage a progressivement mis en place un scénario des exercices prenant en compte

- la première secousse (évènement sismique principal), avec l’arrêt de l’alimentation électrique et des communications téléphoniques fixes et portables durant quarante minutes ;

- le déclenchement du PCS et des PPMS ;

- la mise en œuvre du Poste de Commandement Communal, la réaction des établissements scolaires, du centre de secours et de la brigade de gendarmerie ;

- la réplique du séisme ;

- la réaction de la commune, du collège, du centre de secours et de la brigade de gendarmerie à la réplique.



Un scénario a été établi pour chacun des exercices joués dans les communes. Un des deux scénarii figure en annexe 5.

Les exercices étant de type manœuvre pour les communes, les scénarios ont pris en compte les événements incontournables au déroulement et à la crédibilité de ceux-ci. Contrairement aux exercices de type état-major où l’ensemble des événements peut être écrit dans le scénario et suivi par la direction de l’exercice, dans les exercices de Pelissanne et Lambesc la direction de l’exercice devra en permanence s’adapter aux réactions jouées en réel par la commune à ces événements.

2.2.5. Outils de travail

a) La note d’organisation

Une note d’organisation (jointe en annexe 4) des exercices a été établie afin de fixer les grands axes de ceux-ci :

- le déroulement

- les conventions d’exercice

- le scénario

- la communication

- la logistique

- le rôle des évaluateurs et des observateurs

- le retour d’expérience

b) La direction de l’animation de l’exercice (DIRANIM)

A l’approche des exercices, le comité de pilotage s’est transformé en DIRANIM en intégrant les représentants de la préfecture, de la gendarmerie et une personne représentant les différents services non joueurs.



Illustration 3 : Equipe de direction des animations (DIRANIM)

Chaque membre de la DIRANIM possède un dossier comprenant l’ensemble des documents qui lui seront utiles (annexe 10).

Le dossier comprend :

- note d’organisation

- scénario de l’exercice

- PCS de la commune

- plan de la commune avec la localisation des balises

- annuaire de la DIRANIM (ci-joint)

- annuaire des intervenants (ci-joint)

- annuaire de crise de la commune

- fiche des dégâts des autres communes touchées par le séisme à l’usage de l’animateur intercommunalité (ci-jointe)

- fiche téléphone pour la cellule animation téléphonique (fiche population ci-jointe)

c) Les évaluateurs et observateurs

Les évaluateurs ont été pris au sein des services dont le métier est la gestion de crise, services de l’Etat, sapeurs pompiers, préfecture, direction de la sécurité civile ou associations (CYPRES). Ils devront porter un jugement sur la réalisation des actions testées. Ils ont été limités à trois pour le PCC (direction, conduite et logistique) et un par service joueur (Education Nationale, sapeurs pompiers et gendarmerie).



Les observateurs ont été pris dans les services tant communaux que privés ayant à traiter de sécurité et n’auront qu’à constater les actions testées. La participation des communes et des services à l’observation est un excellent moyen de formation des personnels et permet d’étendre le retour d’expérience à d’autres communes ou services non joueur.

Un dossier technique a été rédigé pour les évaluateurs et observateurs (annexes 8 et 9). Celui-ci reprend :

- les conventions d’exercice ;

- pour les évaluateurs, la copie des fiches du PCS concernant les fonctions évaluées ;

- les fiches d’évaluation ou d’observation ;

- le plan de la commune avec l’implantation des « balises » ;

- l’annuaire d’exercice.

Illustration 4 :Observateur en Poste de Commandement Communal à Lambesc

d) Les balises et figurants

Afin de donner un contenu aux reconnaissances, il a été décidé de mettre en place sur le terrain des « balises » dont le rôle était de simuler les destructions sur le bâti et les dégâts humains. Pour tenir ce rôle, il a été fait appel à des membres des comités communaux feux de forets (CCFF) des communes avoisinantes. Ceux-ci ont été dotés d’une fiche (jointe en annexe 11) donnant rue par rue les conséquences du séisme. Une fiche est établie par secousse. Les « balises » avaient pour mission de donner oralement les renseignements contenus dans la fiche à toute personne se présentant à eux. Ils avaient été positionnés au préalable à des points caractéristiques des communes définis par le directeur de l’exercice comme facilement repérables et au



centre de gravité des dommages par quartier. Ils étaient régis par un réseau radio indépendant.

En complément des « balises », il a été mis en place dans les communes un « plastron » composé de figurants simulant symboliquement les blessés ou les personnes à évacuer. Recrutés au sein d’associations (Ordre de Malte France et secours populaire), ils ont permis d’apporter du réalisme aux secours et aux centres d’hébergement.

Trois personnes ont été employées à simuler les appels téléphoniques de la population vers les services de la mairie.

Illustration 5 : Figurants jouant les blessés légers (Pelissanne)

Illustration 6 : « Balise » donnant les dégâts matériel à l’équipe de sapeur-pompiers venus en reconnaissance (Pelissanne)



2.3. REALISATION DE L’EXERCICE

2.3.1. La prise de consignes

Devant la difficulté à obtenir les noms des évaluateurs et des observateurs et surtout d’organiser une réunion dans les 24 à 48 heures qui précédaient les exercices, il avait été décidé de faire la réunion de prise de consignes le matin de l’exercice dans les deux heures qui précédaient celui-ci.

Elle a consisté à réunir dans un premier temps les « balises » pour leur expliquer leur rôle, leur donner leur fiche « dégâts » et les mettre en place sur leurs positions.

Dans un deuxième temps, les consignes étaient données aux évaluateurs et observateurs.

Pendant ce temps, la direction de l’exercice se mettait en place et à l’issue et l’heure prescrite, l’exercice était déclenché.

Illustration 7 : Dernières recommandations aux membres des Comités Communaux de Feux de Forêt (jouant les « balises humaines ») avant de démarrer l’exercice sur Pelissanne



Illustration 8 : Transmissions des consignes sur le déroulement de l’exercice par le directeur du comité de pilotage (Service Départemental des Incendies et de

Secours des Bouches-du-Rhône)

2.3.2. Le déclenchement

Le signal de la première secousse marquant le début de l’exercice était donné par la sirène du centre de secours doublé d’une enveloppe remise à chaque responsable de service joueur, maire, chefs d’établissements scolaires, chef de centre de secours et commandant de brigade. Le message de déclenchement type utilisé figure en annexe 6.

2.3.3. Le déroulement de l’exercice

L’exercice s’est déroulé suivant le scénario prévu par le comité de pilotage. Pour chaque exercice, la DIRANIM s’est installée dans les centres de secours des communes.

Le rôle de la DIRANIM consistait à fournir les éléments de réponse des échelons supérieurs au PCC et à réagir aux actions initiées par le maire en réponse aux événements.

Le déclenchement de la deuxième secousse n’était mis en œuvre que lorsque le PCC de la commune avait atteint un fonctionnement régulier.

Une « main courante » a été tenue au sein de la DIRANIM pour chaque exercice. La « main courante » relate l’ensemble des messages entrant et sortant de la DIRANIM (exemple de l’exercice de Pelissanne en annexe 12).



Illustration 9 : Test des Plans Particulier de Mise en Sûreté dans les collèges sur Lambesc

2.3.4. La fin d’exercice

Trois heures trente après le déclenchement, la fin de l’exercice était transmise aux participants. L’ensemble de ceux-ci était regroupé au centre d’hébergement ouvert par la commune qui était testé en même temps en préparant le repas pour l’ensemble des participants.

2.4. RETOUR D’EXPERIENCE

2.4.1. A chaud

En fin d’exercice, un repas regroupant l’ensemble des participants a été organisé par les communes. A l’issue, chaque service ayant joué l’exercice a mis en exergue les points positifs et négatifs ressentis au cours d’une séance de retour d’expérience à chaud.

2.4.2. A froid

Dans les deux semaines qui ont suivi, les communes, les services participants, les évaluateurs et les observateurs ont fait parvenir leurs comptes rendus écrits qui ont permis de tirer les enseignements de ces exercices.

Dans le cadre des commémorations du centenaire du séisme de Provence, un colloque des maires s’est déroulé le 11 juin et les exercices ont servi de support à un atelier sur la gestion de crise.

2.5. RECOMMANDATIONS

La réussite des exercices de ce genre repose sur une préparation longtemps à l’avance respectant le processus décrit ci-dessus et s’appuyant sur le document édité par la direction de la sécurité civile « plan communal de sauvegarde : les exercices ».



Le fait d’exécuter deux exercices identiques dans deux communes distinctes présente divers avantages

- la réalisation du scénario ne nécessite pas un travail très supérieur car l’évaluation des dommages dus à un séisme est faite pour une zone regroupant plusieurs communes. Les travaux préparatoires sont de fait mutualisés.

- l’émulation et les échanges entre communes sont des facteurs enrichissants

- l’occasion plus importante de faire participer les autres communes et services soumis au même aléa à ces exercices comme observateurs ou évaluateurs, permet à plus de personnels de se former et de favoriser la mise en place d’une culture de la gestion du risque à l’échelle d’un bassin.

- la prise en compte dans le deuxième exercice de points d’amélioration relevés dans le premier. Par exemple, à Lambesc, il avait été relevé la difficulté de compréhension par les équipes de reconnaissance de la transmission orale par les « balises humaines » des dégâts simulés par rue. A Pelissanne, il a été mis en place, en complément des « balises humaines », des panneaux dans chaque rue reprenant par écrit les informations sur les dégâts.



3. Conclusion

Ce type d’exercice mettant en œuvre le plan communal de sauvegarde dans une crise à l’échelle communale est nécessaire et incontournable pour valider le plan sur le plan opérationnel et mettre en exergue les points d’évolution.

La réussite des exercices repose

- sur l’anticipation de la préparation, garante d’une bonne définition des caractéristiques de ceux-ci,

- sur la présence d’un spécialiste de la sécurité civile dans la préparation et la direction,

- sur la mise en place indispensable d’une DIRANIM regroupant l’ensemble des acteurs de la prévention, de la gestion de crise et de la connaissance de l’aléa.

Le choix de l’aléa sismique présente l’avantage de monter un scénario faisant intervenir l’ensemble des acteurs de la gestion de crise communale et donc de mettre en œuvre le PCC dans la coordination des intervenants tant communaux qu’extérieurs à la commune (gendarmerie, sapeurs pompiers, …). L’étendue des dommages générés par cet aléa permet également de dupliquer le scénario dans les communes du bassin de risque voire au niveau des agglomérations de communes lorsqu’elles se sont dotées de moyens de gestion de crise.

Ces exercices permettent des retombées importantes en matière de sensibilisation et de formation des acteurs impliqués dans la gestion de crise non seulement dans les communes joueuses mais dans l’ensemble des communes du bassin de risque par l’intermédiaire des observateurs et évaluateurs.

Ces exercices si ils sont mis en œuvre de façon régulière (annuelle ou biannuelle) permettent d’entretenir une indispensable sensibilisation et culture du risque.

Ces exercices permettent d’entretenir la culture communale et citoyenne de sécurité civile et mettent en évidence la nécessité d’intégrer l’ensemble des acteurs de la prévention et de la gestion de crise dans la rédaction et l’évolution des plans communaux de sauvegarde.



4. Bibliographie

Baroux E., Alessandro Pino N., Valensise G., Scotti O. Et Cushing M. (2003) – Source parameters of the 11 juin 1909, Lambesc (Provence, southeastern France) earthquacke: a reappraisal based on macroséismic, seismological and geodesic observations. J. of Geophy. Research, vol. 108, n°139, ESE 16.1-16.23.

Direction de la Sécurité Civile (2005) « Plan communal de sauvegarde – Mémento et guide pratique d’élaboration – Novembre 2005 ».

Direction de la Sécurité Civile (2008) – “Plan communal de Sauvegarde P.C.S. – “S’entraîner pour être prêt » - Les exercices – Octobre 2008 ».

Sedan O. & al. (2008) - « Scénario départemental de risque sismique - Méthodologie et processus de réalisation ». Rapport BRGM/RP-55415-FR, 459 p., 96 fig., 45 tabl., 25 ann.

Terrier M. (2006) – Identification et hiérarchisation des failles actives de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur - Phase 3 : Hiérarchisation des failles actives. Rapport BRGM/RP-53 930-FR, 216p, 89 fig., 5 pl. hors texte, 1 ann.

SDIS13




ANNEXES

Novembre 2009

SDIS13

Test PCS – Exercice de crise sismique à l’échelle communale - Annexes




Liste des annexes

Annexe 1 : Glossaire...................................................................................................................5 Annexe 2 : Liste des documents utilisés pour établir les bases de l’exercice ............................9 Annexe 3 : Note d’organisation.................................................................................................13 Annexe 4 : Scénario Exemple sur Lambesc............................................................................27 Annexe 5 : Message de déclenchement d’exercice .................................................................35 Annexe 6 : Exemple de fiche Objectifs sur la commune de Pelissanne...................................39 Annexe 7 : Exemple de dossier pour Evaluateur......................................................................43 Annexe 8 : Exemple de dossier pour Observateur ...................................................................59 Annexe 9 : Exemple de dossier pour membre de la DIRANIM.................................................67 Annexe 10 : Exemple de dossier pour balise humaine.............................................................77 Annexe 11 : Exemple de Main courante : DIRANIM Pelissanne..............................................87 Annexe 12 : Retour d’expérience..............................................................................................93



Annexe 1 :

Glossaire



- BRGM : Bureau de Recherche Géologique et Minière - CCFF : Comité Communal Feux de Forêt - Cie : Compagnie - CO : Centre Opérationnel - CODIS : Centre Opérationnel Départemental d’Incendie et de Secours - COD : Centre Opérationnel Départemental - COS : Commandant des Opérations de Secours - CPA : Communauté du Pays d’Aix - CR : Compte Rendu - CS : Centre de Secours - DIRANIM : Direction d’Animation - DOS : Directeur des Opérations de Secours - DREAL : Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement - DSC : Direction de la Sécurité Civile - DDAAS : Direction des Affaires Sanitaires et Sociales - EN : Education Nationale - FINEX : FIN d’Exercice - OMF : Ordre de Malte France - PCC : Poste de Commandement Communal - PCS : Plan Communal de Sauvegarde - PRV : Point de regroupement des Victimes



- PRS : Ponts et réseaux sensibles - PMA : Poste médical avancé - PPMS : Plan Particulier de Mise en Sécurité - RETEX : RETour d’EXpérience - RAC : Responsable des Actions Communales - SIAGIC : Salle d’Interface et d’Appui à la Gestion Intercommunale de Crise - SDIS : Service Départemental d’Incendie et de Secours - SDRS : Scénario départemental de risque sismique - SP : sapeurs pompiers



Annexe 2 :

Liste des documents utilisés pour établir les bases de l’exercice



• Atlas de crise sismique

• Plan Communal de Sauvegarde des communes

• Plan de Mise en Sûreté des établissements scolaires

• Ouvrage de la Direction des la Sécurité Civile « Plan Communal de Sauvegarde : Les exercices » (http://www.interieur.gouv.fr/sections/a_l_interieur/defense_et_securite_civiles/gestion-risques/plan-communal-sauvegarde)



Annexe 3 :

Note d’organisation



COMMEMORATION DU SEISME DE PROVENCE 1909 - 2009

EXERCICES DE LAMBESC ET PELISSANNE



PREAMBULE

La possibilité qu’un séisme se produise et engendre des victimes et des dégâts importants est avérée en France. A ce titre, le gouvernement a décidé d’agir dans un programme national de prévention du risque sismique dans le cadre du plan séisme 2006-2011.

Dans le cadre des manifestations prévues pour marquer le centenaire du séisme de Provence organisées par la DREAL PACA, il a été décidé d’organiser deux exercices mettant en œuvre l’application du Plan Communale de Sauvegarde (PCS) dans deux communes des Bouches du Rhône : Lambesc et Pelissanne.

L’académie d’Aix Marseille a également exprimé sa volonté de mettre en œuvre les Plans Particuliers de Mise en Sûreté (PPMS) dans les établissements scolaires de ces communes.

Le retour d’expérience de cet exercice doit permettre aux communes du département de valider leur PCS en cas de séisme.



1. THEME DE L’EXERCICE

Le nord ouest du département des Bouches-du-Rhône subit un séisme dont les paramètres seront donnés le jour de l’exercice.

Ce séisme touche l’ensemble des communes entre Aix-en-Provence et Salon-de-Provence.

L’exercice portera sur : - la phase de déclenchement du PCS des communes de Lambesc et Pelissanne

et des PPMS des établissements scolaires de celles ci - la phase de déploiement du PCC et de sa mise en œuvre - la phase d’injections d’incidents et de remontée d’informations

2. OBJECTIF ET TYPOLOGIE DE L’EXERCICE

• Objectifs

- pour les participants :

o placer l’ensemble des acteurs communaux du PCS en situation de devoir réagir à la mise en œuvre du plan à la survenue d’un séisme ;

o activer le PCC ; o placer l’ensemble des chefs d’établissements de l’éducation nationale

en situation de devoir réagir à la mise en œuvre du PPMS à la survenue d’un séisme ;

o tester les capacités d’évacuation et d’hébergement ; o tester les procédures d’alerte des acteurs, les liaisons, la remontée

d’information et la gestion de la ressource communale et intercommunale ;

o tester les procédures intercommunales ; o tester les remontées d’informations.

- pédagogiques

o l’exécution de ces exercices doit également permettre de poursuivre l’information des populations sur le risque sismique. A cet effet ils ont été programmés dans le cadre des manifestations marquant la commémoration du centenaire du séisme de Provence ;

o ces exercices sont avant tout des exercices pédagogiques pour les communes et les services participants.

• Typologie



- au regard de ces objectifs, l’exercice séisme 2009 est de type « manœuvre »

pour les services communaux et les établissements scolaires et de type « état major » pour les autres intervenants ;

- l’exercice se déroulera sans participation de la population et avec un faible déploiement visible de moyens sur le terrain.

3. DEROULEMENT DE L’EXERCICE

La sécurité des personnes et des biens prime sur le déroulement de l’exercice. Chaque responsable veillera à la privilégier en tout temps et tout lieu.

Durant l’exercice, la sécurité de nos concitoyens doit continuer à être assurée. En conséquence toute opération ou intervention réelle est prioritaire sur le déroulement de l’exercice et pourrait conduire à la suspension de celui-ci.

Afin de mettre en œuvre les plans des deux communes dans des conditions optimales, l’exercice se déroulera sur deux jours de façon identique, le mardi pour une commune et le jeudi pour l’autre.

déroulement de l’exercice

- il se déroule en continu sur une durée d’environ 6 heures depuis son déclenchement jusqu’au « finex » décidé par le directeur d’exercice ;

- l’heure précise du déclenchement, prévue par le scénario ne sera pas connue. Les acteurs attendront le signal simulant le séisme pour mettre en œuvre leur plan ;

- l’exercice se déroule en conditions météorologiques réelles du jour.

seront joués

- l’alerte et la mobilisation des services communaux ; - la mise en œuvre du PCC ; - la réactivité et les actions des services communaux ; - la réactivité et les actions des établissements scolaires ; - l’évacuation d’une classe de collège (et d’école primaire pour Lambesc) ; - la réactivité des centres de secours et de la chaîne d’alerte ; - la chaîne d’alerte gendarmerie.

ne seront pas joués

- l’activation du PCO et du COD par la préfecture ; - l’intervention des services extérieurs à la commune (grands réseaux de

transport, d’énergie ou de communication) ; - l’alerte des populations ; - toute action de terrain ou de déploiement de moyens et de personnes autres

que celui des services municipaux.



4. CONVENTIONS D’EXERCICE

- Le séisme :

o le séisme sera simulé par un coup long de la sirène du centre de secours et constituera le début de l’exercice (une enveloppe cachetée remise par la DIRANIM au maire et aux chefs d’établissements à ouvrir à une heure prescrite doublera le signal de début de l’exercice) ;

o le début de l’exercice se fera sans énergie électrique et sans téléphone portable ;

o une éventuelle réplique sera simulée par directives données directement au maire et au chef d’établissement retenu pour jouer l’évacuation des élèves.

- Chaîne de gestion de la crise

o L’activation du PCC (poste communal de crise) est à la charge de la commune ;

o La mise en place de toutes les structures du PCS se jouera dans les conditions réelles.

- Manœuvre :

o Les dégâts sur le bâti et le nombre et les réactions des impliqués sont fictifs et seront communiqués aux équipes de reconnaissance par des personnels de l’animation mis en place dans la commune ;

o Les blessés seront représentés par des personnels de l’animation mis en place dans la communes et maquillés ;

o tous les incidents provoqués par la DIRANIM (direction de l’animation de l’exercice) sont fictifs mais leur traitement et leur gestion par les acteurs seront joués de la manière la plus réaliste possible.

- Transmission :

o pendant toute la durée de l’exercice, la mention « EXERCICE-EXERCICE-EXERCICE » figurera obligatoirement et systématiquement en début et en fin de tout message écrit ;

o tout échange téléphonique débutera sans exception par « séisme 2009 ».

- Port de la chasuble :

o afin d’identifier en permanence chaque catégorie de participants à l’animation et à la direction de l’exercice, ceux-ci seront dotés d’une chasuble.



5. SCENARIO

- une DIRANIM restreinte (DIREN, BRGM, SDIS 13, Education Nationale,

représentants de Lambesc et Pelissanne, représentants des intercommunalités) a été créée pour imaginer des événements aussi réalistes que possible à partir des données scientifiques de l’exercice « RICHTER 13 » ;

- cette DIRANIM restreinte à laquelle s’adjoindront des représentants des

organismes impliqués dans la gestion des PCS (préfecture et/ou sous préfecture, gendarmerie, DDSIS, ...) assurera la direction de l’animation des exercices. Elle injectera au PCC toute une série de situations, événements et incidents fictifs que l’ensemble des joueurs aura à traiter, à gérer, et auxquels ils auront à apporter une réponse dont l’exploitation est destinée à nourrir le retour d’expérience (RETEX).

6. COMMUNICATION

communication sur l’exercice (avant son déroulement) : celle-ci sera prise en compte par la commune jouant l’exercice et le comité de coordination des manifestations commémoratives du séisme de Provence .

communication dans l’exercice (pendant son déroulement) :

Dans l’exercice, les représentants de la presse appartiendront à trois catégories distinctes : - les journalistes réels qui désireront couvrir l’exercice, seront accueillis, guidés

et encadrés par la DIRANIM pour ne pas créer de gêne dans le déroulement de l’exercice ;

- les journalistes de « tournage » appartenant à l’animation qui seront chargés de filmer les différentes situations de l’exercice pour la réalisation finale d’un film qui sera diffusé à l’issue des exercices ;

- les journalistes « figurants » appartenant à l’animation.

7. EVALUATEURS, OBSERVATEURS

Afin de vérifier les conditions du déroulement de l’exercice et la conformité des actions menées, il a été décidé de mettre en place une équipe d’évaluateurs et d’observateurs. Non joueurs et n’intervenant pas dans l’exercice, les évaluateurs et les observateurs sont des spectateurs discrets de l’activité du lieu auquel ils sont affectés. les évaluateurs :



Rompus à l’emploi de l’organisme qu’ils évaluent, ils doivent être en mesure d’apprécier le déroulement de l’exercice. Ils seront dotés d’un dossier d’évaluation et recevront leurs directives le matin de l’exercice.

les observateurs :

Ils portent leur attention sur l’aspect formateur et pédagogique de l’exercice, notamment pour les acteurs qui ne sont pas familiers des situations de sécurité civile. Afin de ne pas gêner le bon déroulement de l’exercice, le nombre d’observateurs est limité. Ils seront dotés d’un dossier d’évaluation et recevront leurs directives le matin de l’exercice.

8. LOGISTIQUE

Le jour de l’exercice, la logistique est organisée de la manière suivante : - responsabilité : l’alimentation des personnels de la DIRANIM, de l’animation,

les évaluateurs, les observateurs et les élèves évacués est à la charge de la commune ;

- ces personnels seront alimentés au centre d’hébergement de la commune et participeront à son animation ;

- l’effectif rationnaire sera fourni à la commune la semaine précédente par la direction de l’exercice ;

- le transport des personnels est à la charge de chaque service ; - le soutien et l’hébergement de la DIRANIM durant la phase d’exercice est à la

charge du centre de secours de la commune.

9. RETOUR D’EXPERIENCE

Un retour d’expérience à chaud présidé par le maire de la commune aura lieu le jour de l’exercice de 13 heures 30 à 15 heures en mairie.

Un retour d’expérience global sera réalisé pour le 9 juin 2009 et sera envoyé aux différents intervenants. Ce retour d’expérience servira de support à l’atelier « gestion du risque » du colloque des gestionnaires des risques du 11 juin 2009.



ANNEXE 1 à la note d’organisation

Participation à l’animation de l’exercice « Lambesc 2009 »

Nature Actions Nombre Ressource Noms

Etablissements scolaires :

collège

école

1

1

Education nationale

intercommunalité 1 cyprès

PCS 3 SDIS13

DSC

Préfecture

Evaluateurs

Centre de secours 1 SDIS 13

Observateurs

1

2

0

1

1

Cyprès

Mairie Coudoux

Préfecture

Mairie Pelissanne

Mairie de Châteauneuf-Villevieille (06)




Simulation dégâts 12 Comités communaux Feux de Forêt avec moyens radios et véhicules

Communication et animation

téléphonique

3 Education nationale (parent d’élève)

Animation

Figurants blessés 10 Ordre de Malte Secours populaire

Animation générale

1

1

1

1

SDIS 13

BRGM

DREAL

Stagiaire SDIS 13

Animation EN 1 Rectorat

Animation commune 1 Lambesc

Animation communauté

1 CPA

Animation Préfecture 1 Préfecture

Animation gendarmerie

1 Cie de Salon

Animation SDIS 1 capitaine chef de centre

DIRANIM

Animation autres services

1 OMF

Salle DIRANIM

Equipement salle DIRANIM / Renfort CS

5 SDIS 13

Effectifs 55



ANNEXE 2 à la note d’organisation

Participants à l’exercice Pelissanne


Etablissements scolaires

collège

1 Education nationale

PCS

1

1

1

SDIS 06

DSC

Préfecture

Evaluateurs

Centre de secours 1 SDIS 13

1 Cyprès

1 Commune de Berre

1 Commune de Pelissanne

1 Commune d’Aurons

1 Commune de la Barben

Observateurs

1 CPA




Simulation dégâts 12 Comités communaux avec moyens radios et véhicules

Communication et animation téléphonique

3

Education nationale (parent d’élève)

Animation

Figurants blessés

10

CCFF

Ordre de Malte

Secours populaire

Animation générale 1

1

1

1

SDIS 13

BRGM

DREAL

Stagiaire SDIS 13

Animation EN 1 Rectorat

Animation commune 1 Pélissanne

Animation communauté 1 Agglopole Provence

Animation Préfecture 1 Préfecture

Animation gendarmerie 1 Cie de Salon

Animation SDIS 1 Major chef de centre

DIRANIM

Animation autres services

1 OMF

Salle DIRANIM

Equipement salle DIRANIM / Renfort CS

5 SDIS 13

Effectifs 53



Annexe 4 :

Scénario

Exemple sur Lambesc



SCENARIO LAMBESC (1/6)


















Annexe 5 :

Message de déclenchement d’exercice



EXERCICE EXERCICE EXERCICE

L’exercice sismique « PELISSANNE 2009 » vient de débuter.

L’exercice est réalisé en configuration dite « manœuvre » c'est-à-dire avec la seule activité des services municipaux, sans la participation de la population

Dans ce cadre, vous avez ressenti une forte secousse à 9 heures.

Voici la situation simulée mais réaliste dans votre commune :

Conséquences bâtimentaires : - quelques bâtiments sont touchés et peuvent ne plus être

utilisables.

Conséquences réseaux : - perte des réseaux filaires et cellulaires - perte du réseau EDF - réseau d’eau potable dégradé

Conséquences sanitaires : - quelques blessés légers - des personnes sans abris

EXERCICE EXERCICE EXERCICE



Annexe 6 :

Exemple de fiche Objectifs sur la commune de Pelissanne



Fiche objectif définitive établie par la commune et adoptée par le comité de pilotage

type de

scénario objectifs items évalués

manœuvre activation du PCS qui a décidé l’activation du PCS

manœuvre mobilisation des personnels qui a alerté les services armant la cellule de crise comment

ordre de ralliement à la cellule de crise

oubli de rappel délai de ralliement

intégration des services à la cellule de crise

points perfectibles service manquant service supplémentaire « expertise » manquante

à quel moment la cellule de crise semble prête

à quel moment le DOS a été présent

manœuvre organisation du CO taille des locaux circulation à l’intérieur du CO ergonomie de la salle ergonomie du secrétariat liaison avec l’extérieur documentation cartographie postes de travail outil manquant prévision et gestion des relèves

les personnes connaissent leur mission

manœuvre logistique du CO une liste nominative est établie logistique repas les matériels de bureau sont réalisés

manœuvre communication interne points de situation fréquence des points de situation qualité des points de situation concision



précision relations interservices mise en œuvre d'un tableau de suivi mise en œuvre d'un suivi sur carte

manœuvre gestion de la crise gestion chrono "arrivée" gestion chrono "départ" analyse qualitative

tenue et mise à jour de la main courante

qualité de la main courante exploitation de la main courante

circulation des messages entre services

exploitation des messages moyens techniques adaptés outils manquants propositions faites au DOS pertinences des propositions

le CO est acteur face aux événements

actions et décisions prises adaptées aux situations

relations CO sous préfecture relations CO préfecture organismes consultés anticipation des actions

manœuvre communication externe la cellule com est activée gestion des sollicitations médiatiques

mise en place d'une équipe d'accueil téléphonique du public

accueil du public

manœuvre responsable des actions communales assure la liaison avec le COS active et commande le CO met en œuvre les reconnaissances fait la synthèse des informations

prend les mesures durant la panne de courant

prend en compte les moyens de transmission

suit la disponibilité des moyens communaux

engage les moyens communaux

manœuvre cellule reconnaissance renseignements évalue le sinistre et rend compte accueille et guide les secours



extérieurs

oriente la population vers les centres d'hébergement

manœuvre cellule surveillance ordre public balise la zone établit un plan de circulation surveille les biens

manœuvre cellule premier secours communal mode autonome: première assistance aux victimes

mode mise à disposition: se met à disposition du COS

manœuvre cellule technique mobilise les services techniques alerte les gestionnaires de réseaux

met en place les moyens de transmission du CO

assure les moyens matériels du CO vérifie l'état des ponts

manœuvre cellule logistique recense les divers matériels (lourds, légers, médicaux, 1ère urgence)

les distribue sur ordre du CO

manœuvre cellule recensement

répertorie les volontaires, les professionnels et les aiguille vers les cellules

répertorie les indemnes et les victimes

dirige vers la cellule hébergement

manœuvre cellule hébergement organise les centres d'hébergement enregistre les sinistrés

assure les repas des sinistrés et des secouristes

manœuvre cellule chapelle ardente assiste les familles participe avec les autorités qualifiées



Annexe 7 :

Exemple de dossier pour Evaluateur



Composition du dossier :

1. LES CONSIGNES POUR LES EVALUATEURS (CI-JOINTES)

2. LES CONVENTIONS D’EXERCICE (CI-JOINTES)

3. LE PLAN DE LA COMMUNE

4. LES EXTRAITS DU PCS CONCERNANT LA MISE EN ŒUVRE DES CELLULES EVALUEES

5. LA FICHE D’EVALUATION DES CELLULES EVALUEES (EXEMPLE DE GRILLE D’EVALUATION DU VOLET « ORGANISATION ET SUIVI DES ACTIONS DU MAIRE CI-JOINTE)

6. L’ANNUAIRE DE CRISE DE LA COMMUNE

7. L’ANNUAIRE DIRANIM



Consignes pour les évaluateurs

EXERCICE LAMBESC 2009 CONSIGNES pour les évaluateurs et observateurs - Les fiches d’observation et d’évaluation sont à remplir intégralement durant l’exercice ; - Veillez à inscrire sur les fiches toutes les actions qui viennent s’ajouter aux items afin d’avoir des évaluations ou observations complètes sur la réactivité des joueurs au cours de l’exercice ce qui permettra d’avoir un retour d’expérience précis. - Pensez à cocher la case F si l’action a été Faite ou N F si l’action n’a pas été faite. - Cocher la case OUI ou NON suivant si l’item a été validé ou non validé. - Pensez à noter dans la case Réponse/Observation les points à améliorer, les missions données aux joueurs au cours de l’exercice, si ces missions sont exécutées ainsi que tous détails qui vous paraîtront important d’aborder lors du débriefing. - Les cases grisées ne sont pas à cocher

GLOSSAIRE - BRGM : Bureau de Recherche Géologique et Minière - CCFF : Comité Communal Feux de Forêt - CCM : Cellule de Crise Mairie



- CODIS : Centre Opérationnel Départemental d’Incendie et de Secours - COG : Centre Opérationnel de Gestion - COS : Commandant des Opérations de Secours - DIRANIM : Direction d’Animation - DIREN : Direction Régionale de l’Environnement - DOS : Directeur des Opérations de Secours - DSC : Direction de la Sécurité Civile - DDAAS : Direction des Affaires Sanitaires et Sociales - DRIRE-DREAL : - PCC : Poste de Commandement Communal - PCS : Plan Communal de Sauvegarde - PRV : Point de regroupement des Victimes - PRS : Ponts et réseaux sensibles - PMA : Poste médical avancé - RAC : Responsable des Actions Communales



CONVENTIONS D’EXERCICE

- Le séisme : o le séisme sera simulé par un coup long de la sirène du centre de

secours et constituera le début de l’exercice (une enveloppe cachetée remise par la DIRANIM au maire et aux chefs d’établissements à ouvrir à une heure prescrite doublera le signal de début de l’exercice)

o le début de l’exercice se fera sans énergie électrique et sans téléphone portable

o une éventuelle réplique sera simulée par directives données directement au maire et au chef d’établissement retenu pour jouer l’évacuation d’élèves.

- Chaîne de gestion de la crise

o L’activation du PCC (poste communal de crise) est à la charge de la commune

o La mise en place de toutes les structures du PCS se jouera dans les conditions réelles

- Manœuvre :

o Les dégâts sur le bâti et le nombre et les réactions des impliqués sont fictifs et seront communiqués aux équipes de reconnaissance par des personnels de l’animation mis en place dans la commune.

o Les blessés seront représentés par des personnels de l’animation mis en place dans la commune et maquillés.

o tous les incidents provoqués par la DIRANIM (direction de l’animation de l’exercice) sont fictifs mais leur traitement et leur gestion par les acteurs seront joués de la manière la plus réaliste possible.

- transmission :

o tous les échanges téléphoniques du PCS vers l’extérieur (services ou communes) seront simulés avec l’animateur DIRANIM correspondant à la fonction recherchée.

o pendant toute la durée de l’exercice, la mention « EXERCICE-EXERCICE-EXERCICE » figurera obligatoirement et systématiquement en début et en fin de tout message écrit

o tout échange téléphonique débutera sans exception par « séisme 2009 »



- port de la chasuble : o afin d’identifier en permanence chaque catégorie de participants à

l’animation et à la direction de l’exercice, ceux-ci seront dotés d’une chasuble



GRILLE D'EVALUATION : "Volet Plan Communal de Sauvegarde"

Exercice : Organisation et Suivi des Actions du Maire DATE : LIEU : ACTIVATION DU PCS

ITEMS F* N F* OUI** NON** REPONSES / OBSERVATIONS Par quel moyen l'alerte est- elle parvenue ?

Qui a décidé l'activation de la SIAGIC ET PICS? DECLENCHEMENT ET MISE EN PLACE DE LA CELLULE DE CRISE GH =

ITEMS F* N F* OUI** NON** REPONSES / OBSERVATIONS Qui a alerté les services ?

Comment ? Qui a donné l'ordre de ralliement à la cellule de crise ? A quelle heure l'ordre de ralliement à été donnée ? GH = Délai de ralliement Intégration totale des services à la cellule de crise Délais = Service(s) manquant(s) Service(s) supplémentaire(s)



Heure d'arrivée du Maire à la Cellule GH= Heure cellule de crise est prête et activée ? GH= Autres observations et remarques ORGANISATION DE LA CELLULE DE CRISE

ITEMS F* N F* OUI** NON** REPONSES / OBSERVATIONS Taille des locaux adaptée Ergonomie de la Salle adaptée Circulation facile à l'intérieur de la Cellule de crise Déploiement des matériels de bureau Déploiement des matériels satellites Déploiement des moyens informatiques Déploiement de la téléphonie (Standard, Postes, SDA)

ITEMS F* N F* OUI** NON** REPONSES / OBSERVATIONS Mise en place fonction Secrétariat Mise en place de la main courante Un responsable pour main courante désigné Mise en place fonction Logistique Mise en place fonction Communication Mise en Place fonction Accueil public Fait Rassembler documents indispensables:PCS, Cartes Mise en place d'un suivi sur carte du sinistre Prend en compte prévision et gestion des relèves Mise en œuvre d'un tableau de Suivi Outils manquants ?



Donne mission à chaque service et personne S'assure que les missions sont comprises

GESTION DE CRISE

ITEMS F* N F* OUI** NON** REPONSES / OBSERVATIONS Analyse qualitative Qualité de la main courante Main courante régulièrement renseignée Main courante accessible à tous Cmt circule les messages entre services ? Les messages sont ils compris par les destinataires? Cmt sont exploités les messages? Utilisation de Moyens techniques adaptés Propositions faites au DOS Pertinences des propositions La cellule est-elle actrice face aux évènements ? Les Actions et décisions prises sont-elles adaptées? Relation Commune - SOUS PREFECTURE Relation Commune - PREFECTURE Organismes, services compétents sont-ils consultés ? Quels organismes sont consultés ? Anticipation des actions Outils manquants ?



ACTIONS DU MAIRE

ITEMS F* N F* OUI** NON** REPONSES / OBSERVATIONS Réactions face à la panne de courant Quelles mesures prend-il durant la panne ? Donne ou relaye l'alerte auprès des populations Prend connaissance de la nature de l'évènement Fait appel aux services de secours publics adaptés Fournit une info claire de la situation aux services Prévoit le guidage des secours vers les secteurs Comment gère t-il la crise depuis le PC ? Met en œuvre les premières actions de sauvegarde Décide des mesures d'évacuation des zones à risques Quelles sont les mesures prises pour l'évacuation ? Met en œuvre plan de rappel responsables communaux Fournit des moyens humains et maétriels Organise évacuation de la population Organise le rassemblement des populations Quels sont les points de rassemblement définis ? Ces points de regroupement sont-ils sûrs ? Coordonne et dirige les différents services. Interroge le répondeur de la préfecture Déclenche la surveillance des quartiers habités Vérifie les points sensibles Met en place un plan de circulation adapté Evacue les sinistrés vers les lieux d’accuei Assure leur prise en charge



Assure le soutien socio psychologique des sinistrés. Contacte la DDASS et des associations caritatives Ravitaille en eau potable et alimentation Peut à tout moment joindre ou être joint par le Préfet L'informe du déroulement et de la gravité Par quel moyen joint-il le prefet ? Assure la liaison avec la SIAGIC Cible quel type d'aide départementale nécessaire Les décisions prises sont elles pertinentes ? Quelles sont les aides réquisitionnées ? COMMUNICATION INTERNE

ITEMS F* N F* OUI** NON** REPONSES / OBSERVATIONS Points de situation Fréquence des points de situation Comment sont organisés les points de situations ? Qualité des points de situations

Concision Précision

Relation Interservices RESPONSABLE DES ACTIONS COMMUNALES

ITEMS F* N F* OUI** NON** REPONSES / OBSERVATIONS Prend les mesures durant la panne de courant S’informe mise en oeuvre services d’intervention. Coordonne et dirige les différents services. Met en œuvre les reconnaissances Liaison avec les élus délégués à la gestion des risques



Liaison avec le COS Prend en charge les points de situation Planifie secours en fonction de l’évolution de la crise. Elabore tableau de la situation, prévoit son évolution Assure le suivi en temps réel de la situation Assure le suivi de la disponibilté acteurs communaux Assure le suivi de l'engagement des acteurs Reccueille les synthèses des comptes-rendu Présente la synthèse au DOS ET COS Défini et présente au DOS ET COS les actions à engager Coordonne actions des différents reponsables Assure liaison avec le COS Prend en compte les cadres pompiers et policiers RESPONSABLE DES RELATIONS PUBLIQUES Informe la population

Quels moyens sont ulisés pour informer ? Informe le préfet ou sous préfet

Par quels moyens ils sont informés? Relation avec les médias Assure les informations aux responsables ERP Gestion des sollicitations médiatiques

Cmt est organisée cette gestion ? Assure les informations aux entreprises Liaison avec les autres services Communique renseignements services compétents Mise en place équipe d'accueil téléphonique du public Comment sont réceptionnés les appels ?



Comment sont gérés les appels ? Réceptionne le public au PC Quels renseignements sont donnés aux publics ? Vers où sont ils orientés ? Se tient en relation avec les centres d'accueil Tient à jour le registre des personnes sinistrés hébergés dans les centres d'accueils. Sont-ils en mesure de répondre aux inquiétudes de la population

Dans la case Réponse/Observation, Pensez à Indiquer les points à améliorer !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

* Cochez la case suivant si l'action a été faite (F) ou Non Faite (NF) ** Cochez la Case suivant si l'action ou ITEM est validé



Annexe 8 :

Exemple de dossier pour Observateur




1. LES CONSIGNES POUR OBSERVATEUR (CF. DOSSIER EVALUATEUR)

2. LE PLAN DE LA COMMUNE AVEC LES LOCALISATIONS DES BALISES

3. LES CONVENTIONS D’EXERCICE (CF.DOSSIER EVALUATEUR)

4. LES FICHES D’OBSERVATION BALISES, EDUCATION NATIONALE ET CENTRE D’HEBERGEMENT (FICHE EDUCATION NATIONALE CI-JOINTE)

5. L’ANNUAIRE DIRANIM



63

FICHE D'OBSERVATION : "Volet Education Nationale"

Organisation et Suivi de l'évacuation des élèves et enseigants vers le Centre d'Accueil DATE : LIEU : GESTION DE LA CRISE

ITEMS OUI NON REPONSES / OBSERVATIONS Absence de panique ou éléments perturbateurs Gestion du stress et de l’attente Cmt sont gérés les personnes à mobilité réduite ? Cmt sont pris en charge les blessés ? Cmt les enseignants occupent-ils les élèves?

Les enseignants font-ils l'appel au pt de regroupement Réaction de l'enseignant si un élève manque à l'appel ORGANISATION DE L'EVACUATION VERS LE CENTRE D'ACCUEIL

ITEMS OUI NON REPONSES / OBSERVATIONS A quelle heure l'évacuation est-elle prise en charge ? Par quel(s) moyen(s) s'organise l'évacuation ? Qui prend en charge les évacués ?


Les enseignants font-ils l'appel avant de partir ? Réaction des enseignants si un élève manque à l'appel ? Les évacués sont ils recensés avant le départ vers le centre ? Comment sont-ils recensés ? Et par qui ? Combien y a-t-il de personnes évacuées ? Quel est le centre d'accueil choisit ? L'évacuation vers le centre se passe t-elle dans le calme ? Les enseignants répondent aux interrogations des élèves ?

Autres observations et remarques ARRIVEE CENTRE D'ACCUEIL

ITEMS OUI NON REPONSES / OBSERVATIONS Les enseignants s'assurent de la présence de tous les élèves Comment est organisé l'accueil ? Les personnes sont elles prises en charges rapidement ? Par qui sont elles prises en charge ? Les évacués sont-ils recensés dès leur arrivée au centre ? Comment sont-ils pris en charge ? Quelles informations sont données aux enseignants ? L'accueil est-il bien organisé ?

Autres observations et remarques



65

REMARQUE

Dans la case Réponse/Observation, Pensez à Indiquer les points à améliorer !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!



67

Annexe 9 :

Exemple de dossier pour membre de la DIRANIM



69


1. NOTE D’ORGANISATION

2. SCENARIO DE L’EXERCICE

3. PCS DE LA COMMUNE

4. PLAN DE LA COMMUNE AVEC LA LOCALISATION DES BALISES

5. ANNUAIRE DE LA DIRANIM (CI-JOINT)

6. ANNUAIRE DES INTERVENANTS (CI-JOINT)

7. ANNUAIRE DE CRISE DE LA COMMUNE

8. FICHE DES DEGATS DES AUTRES COMMUNES TOUCHEES PAR LE SEISME A L’USAGE DE L’ANIMATEUR INTERCOMMUNALITE (CI-JOINTE)

9. FICHE TELEPHONE POUR LA CELLULE ANIMATION TELEPHONIQUE (FICHE POPULATION CI-JOINTE)



71

ANNUAIRE DIRANIM

FONCTION NOM TELEPHONE PORTABLE TELECOPIE

Direction animation

Animation intercommunalité et autres communes

Animation éducation nationale

Animation préfecture / sous préfecture

Animation tous services publics et autres

Animation commune

Animation centre de secours

Animation gendarmerie

RAPPEL : TOUTES LES COMMUNICATIONS LIEES A L’EXERCICE DOIVENT SE FAIRE PAR L’INTERMEDIAIRE DE LA DIRANIM



ANNUAIRE INTERVENANTS EXERCICE

EVALUATEURS

OBSERVATEURS

CCFF

PLASTRON



73

EXERCICE : LAMBESC 2009

FICHE DEPARTEMENT



Nom des communes

Etat du réseau routier

Bâtiment(s) touché(s)

Nombre

d’impliqués

Etat des impliqués

Aix en Provence

D7N praticable

D10 praticable

N96 praticable

2800 D3

680 D4

42 D5

17000

940

130

28

68

Sans abris

Blessés légers

Blessés graves

morts

sous décombres

Saint Cannat

D7N praticable

D 572 non praticable

D 18 non praticable

130 D3

20 D4

900

23

Sans abris

Blessés légers

Venelles

D 13A praticable

N96 praticable

D 63 B praticable

173 D3

25 D4

598

25

5

Sans abris

Blessés légers

Blessés graves

Berre l’Etang D 21 praticable

102 D3

11 D4

436

17

2

Sans abris

Blessés légers

Blessés graves

FICHE TELEPHONE

POPULATION



75

ORGANISME

CORRESPONDANT

NUMERO TELEPHONE

REACTIONS



77

Annexe 10 :

Exemple de dossier pour balise humaine



79


1. LA CARTE D’IMPLANTATION DES BALISES (CI-JOINTE)

2. LA FICHE DE CONSIGNES (CI-JOINTE)

3. LA FICHE BALISE DES DEGATS DE SA ZONE ATTRIBUEE (CI-JOINTE)

4. LES CONVENTIONS D’EXERCICE

5. L’ANNUAIRE DE LA DIRANIM

NOTA : chaque balise est dotée d’un moyen radio en liaison avec une station directrice localisée avec la DIRANIM



81

Carte d’implantation des balises (exemple sur Pelissanne)



83

Fiche de consignes

EXERCICE PELISSANNE 2009

Vous allez participer à l’exercice « Pélissanne 2009 »

Vous serez mis en place sur le terrain à des points caractéristiques de la commune.

Vous devrez indiquer oralement à toutes personnes ayant pour mission d’effectuer des reconnaissances les effets induits par le séisme (première secousse S1) en terme de dégâts aux bâtiments, de blessés et de nombre d’impliqués (sans abris).

Vous noterez les consignes reçues par ces personnes de leurs autorités.

En cas d’arrivée de moyens municipaux de dégagement, vous rendrez compte par radio et neutraliserez ceux-ci le temps donné par la DIRANIM.

Sur consignes données par la DIRANIM par radio, vous donnerez les effets induits par S2 aux personnes en charge des reconnaissances.

En fin d’exercice, sur directives données par la DIRANIM par radio, vous vous rendrez vers le centre d’hébergement et vous simulerez les sans abris à prendre en compte par celui-ci.



85

Fiche balise des dégats de sa zone attribuée

MISE EN SCENE : - Localisation : Votre point de position est : rue porte de Salon/rue du Valat

- Consignes à donner aux joueurs :

EXERCICE : LAMBESC 2009

FICHE CCFF



(*) : données fictives Rue encombrée : le dégagement nécessite des moyens humains Rue bloquée : le dégagement nécessite des moyens mécaniques

Nom des Rues Adresse Etat de la Rue

Bâtiment(s) touché(s) (*)

Localisation des impliqués

Nombre

d’impliqués

Etat des impliqués

Rue grande N°1 1D3 3 sans abris

Rue Benjamin Raspail

N°6 rue encombrée

1D3 3 sans abris

Rue porte de Salon

N°5 + N°7C rue bloquée 1D3 + 1D4/D5 1

1

10

Léger

hospitalisé

sans abris

Rue chapeau rouge

N°11 1D3 3 sans abris

Impasse chapeau rouge

N°3b 1D3 3 sans abris

Rue Voltaire N°30 rue encombrée

1D3 3 sans abris



87

Annexe 11 :

Exemple de Main courante : DIRANIM Pelissanne



89





91





93

Annexe 12 :

Retour d’expérience



95

Suite aux retours d’expérience à chaud organisés à l’issue de chaque exercice et à l’exploitation des comptes rendus des évaluateurs et des observateurs, il ressort que :

- Les exercices ont été d’une grande utilité pour les communes qui ont joué pour la première fois ce type d’exercice mettant en œuvre l’ensemble du poste de commandement communal et l’ensemble des services municipaux impliqués par le PCS. Hormis le fait qu’ils ont permis aux communes de valider leur PCS tout en mettant en évidence les pistes de progrès, ils ont également été l’occasion de donner une dimension nouvelle aux missions du personnel communal en leur permettant de s’approprier leur rôle dans la gestion d’une crise majeur et en mettant en valeur leur responsabilité dans la résolution de celle-ci. Ils ont participé à développer l’esprit de sécurité au sein des services. Afin de mettre le citoyen « au cœur de la sécurité civile », il sera nécessaire d’associer encore plus la population. Par contre il faut garder en mémoire que ce type d’exercice ne peut prendre en compte la charge émotionnelle des impliqués et que par convention d’exercice les services n’ont pas subi de pertes humaines et fonctionnent donc avec leurs effectifs.

- Pour les établissements scolaires qui sont rodés en interne à mettre en œuvre leur PPMS, les exercices ont permis pour la première fois dans l’académie d’articuler les PPMS avec le PCS. Les enseignements de ces exercices permettront de mieux prendre en compte les questions liées aux évacuations des élèves vers les centres d’hébergement.

- Ces exercices ont souligné l’importance de la complémentarité des différents acteurs de la gestion de la crise, commune, sapeurs pompiers et gendarmerie. Ils ont montré la nécessité que chacun reste dans son rôle : la commune pour l’aide à la population, les sapeurs pompiers pour la mise en sécurité et le secours aux personnes et aux biens et la gendarmerie pour l’ordre public et la circulation. Ces exercices ont démontré la cohérence du travail en commun en amont lors de la rédaction du PCS et la nécessité de contacts rapides au PCC dans l’action. Les enseignements de ces exercices doivent permettre à ces acteurs de mener une réflexion quant au rôle de chacun dans les missions de reconnaissance effectuées par chacun de façon à éviter les redondances. La question reste posée quant aux capacités en effectif tant des sapeurs pompiers que de la gendarmerie à armer une liaison auprès de chaque PCC dans le cas d’une crise de grande ampleur (séisme par exemple) d’autant que chaque commune dotée d’un PCS n’est pas le siège d’un centre de secours ou d’une brigade de gendarmerie.

- Lors de l’exercice de Lambesc, le fonctionnement de la salle d’interface et d’appui à la gestion intercommunale de crise (SIAGIC) de la communauté du pays d’Aix (CPA) a été observé. Il en ressort ses grandes capacités techniques et d’aide à la décision. Il reste maintenant à bien définir le positionnement de cette cellule dans la gestion de crise entre la préfecture



et les communes. Ce positionnement pourrait dans le futur faire l’objet d’un document « officiel » complémentaire au document sur le PCS.

- Afin de maintenir la motivation sécuritaire et de permettre aux maires de tester leur PCS, il apparaît important d’exécuter au moins un exercice par an de cette nature mettant en œuvre les acteurs des premières heures d’une crise.

SDIS13




ATLAS DE CRISE SISMIQUE

Novembre 2009

SDIS13

Test PCS – Exercice de crise sismique à l’échelle communale – Atlas de crise




Synthèse

eux exercices de crise sismique (exercice séisme 2009) à l’échelle communale ont été réalisés dans deux communes des Bouches-du-Rhône, respectivement

Lambesc et Pelissanne, les 12 et 14 mai 2009. Ils se sont déroulés dans le cadre de la commémoration du centenaire du séisme de Provence du 11 juin 1909 et s’inscrivent dans le « Programme National de Prévention du Risque Sismique » (Plan Séisme).

Le présent livret accompagne le rapport sur la réalisation des exercices communaux de crise sismique intitulé « Test PCS – Exercice de crise sismique à l’échelle communale – Rapport ». Ce dernier est également accompagné d’un livret d’annexes composé de tous les documents utilisés dans le cadre des exercices, ainsi que d’un film (support dvd) tourné pendant les deux journées d’exercice.

Le montage de l’exercice repose en partie sur l’atlas de crise sismique. Il s’agit d’un document rassemblant les cartes et tableaux présentant les dommages que pourrait provoquer un séisme (endommagement des différents bâtiments, préjudices humains (décès et blessés)). L’atlas de crise va permettre d’écrire le scénario de l’exercice qui définit les évènements à injecter pour rythmer l’exercice.

Le livret présenté ici, a pour but de définir ce qu’est un atlas de crise sismique, quelle est son utilité au sein de l’exercice et quels sont les outils à mettre en place pour le réaliser.

L’atlas utilisé dans le cadre des exercices communaux reprend les cartes de l’atlas de crise sismique réalisé pour l’exercice de crise sismique Richter 13 mené en Préfecture en 2007. Ce document est une donnée propre à l’exercice, seuls des extraits de carte et de tableaux seront présentés dans le livret.

D



Sommaire

1. Définitions concernant l’aléa sismique ..................................................................7

2. Méthodologie de réalisation d’un scénario d’évènement sismique ..................11

3. Constitution de l’atlas de crise sismique .............................................................15

3.1. CONTEXTE TECTONIQUE ET SISMIQUE.......................................................15

3.2. CARECTERISATION DE L’AMPLEUR DU SEISME.........................................16

3.3. CARTES DES DOMMAGES..............................................................................19

4. Transmission des résultats du scénario sur le terrain : constitution du dossier des balises humaines.............................................................................................23

Liste des illustrations

Illustration 1 : Caractérisques d’un séisme ....................................................................................8 Illustration 2 : Carte des intensités observées liées au séisme du 11 juin 1909 ...........................9 Illustration 3 : Réalisation d’un scénario de risque sismique et constitution d’un atlas de crise..............................................................................................................................................12 Illustration 4 : Echelle EMS98 définissant les degrés de dommages subis par le bâti suite aux passage des ondes sismiques .....................................................................................13 Illustration 5 : Localisation des failles potentiellement actives et situation des épicentres du séisme principal et de la réplique............................................................................................16 Illustration 6 : Carte des intensités théoriques ressenties suite au séisme S1............................17 Illustration 7 : Carte des intensités théoriques ressenties suite à la réplique du séisme S2 .................................................................................................................................................18 Illustration 7 : Extrait du tableau de synthèse des dommages subis par le bâti et les personnes suite au séisme S1 et à la réplique S2 (NSA : nombre de sans-abris)......................20 Illustration 8 : Extrait de l’atlas de crise exercice communal : Carte des blessés légers suite au séisme S1.......................................................................................................................20 Illustration 9 : Extrait de l’atlas de crise exercice communal : Carte des dommages au bâti de type D3 suite au séisme S1 .............................................................................................21



Illustration 10 : Extrait de l’atlas de crise exercice communal : Carte du nombre de sans-abris suite à la réplique S2 ................................................................................................. 22 Illustration 12 : Extrait de zoom sur le centre ville (2) à partir des cartes de l’atlas de crise (1)........................................................................................................................................ 24 Illustration 13 : Exemple de tableau de dommages d’une balise ................................................ 25 Illustration 14 : Localisation des balises humaines sur Lambesc et zoom sur le centre ville............................................................................................................................................... 26 Illustration 15 : Localisation des balises humaines sur Pelissanne et zoom sur le centre ville).............................................................................................................................................. 26



1. Définitions concernant l’aléa sismique

Avant de présenter l’atlas de crise sismique, il apparaît important de rappeler quelques notions de base1.

Un séisme (ou tremblement de terre) est provoqué par une rupture brutale des roches le long d’un plan de faille. Cette rupture génère des ondes sismiques.

Un séisme est caractérisé par (Illustration 1) :

- la localisation du foyer : point à l’intérieur de la terre considéré comme l’origine de l’énergie dissipée par le séisme. Il correspond à la portion du plan de faille où se produit la rupture et où débute la propagation initiale des ondes ;

- l’épicentre : point de la surface du sol situé à la verticale du foyer du séisme ;

- la magnitude : grandeur obtenue par la mesure de l’amplitude des ondes enregistrées par un sismographe ; la magnitude fournit une estimation de l’énergie dissipée au foyer sous forme d’ondes sismiques. Elle donne aussi une indication sur la taille de la surface de la faille qui a rompu. La magnitude la plus couramment utilisée est celle de Richter.

- l’intensité : évaluation en une zone limitée de la surface du sol des effets du séisme, sur des bases statistiques, par référence aux critères d’une échelle descriptive. Ces effets (dégâts) sont notés sur les personnes, les constructions ou l’environnement. L’intensité se mesure sur une échelle comportant douze degrés allant de I à XII (échelle EMS98 ou échelle MSK).

1 Définitions issues du Classeur « Le risque sismique en PACA », co-édition Région PACA, BRGM, DREAL PACA avec la collaboration du CETE Méditerranée, décembre 2006, coordination de la rédaction M. Terrier (BRGM).



Illustration 1 : Caractérisques d’un séisme2

Le passage des ondes à travers le sol provoque des vibrations qui peuvent être ressenties à la surface (vibration sismique). On peut assimiler l’ampleur d’un séisme à l’ampleur de la vibration sismique. Elle peut être :

- appréciée en fonction des dégâts, on la détermine alors sur une échelle d'intensité allant de I à XII (échelle EMS 98 ou échelle MSK),

- mesurée en enregistrant le mouvement du sol pendant les secousses sismiques, on peut caractériser l'agression sismique (ou ampleur du séisme) par l'accélération maximale de ce mouvement.

L’ampleur de la vibration sismique varie sur la zone d’étude. Elle diminue globalement au fur et à mesure que l’on s’éloigne de l’épicentre. Elle peut être localement amplifiée par la topographie (phénomène appelé « effet de site topographique ») ou par la nature des couches géologiques du sous-sol (appelé « effet de site lithologique »). Ce fût le cas par exemple lors du séisme du 11 juin 1909 (Illustration 2). Lors de ce séisme, les communes de Rognes et de Vernègues, situées sur des reliefs, ont connu des effets de site topographiques. Lors de la vibration sismique, les ondes sismiques se sont retrouvées piégées au niveau des buttes topographiques, il s’est alors produit un phénomène d’amplification du mouvement sismique. Les dégâts les plus importants ont été observés sur les habitations situées sur la partie haute de ces villages.

2 Définitions issues du Classeur « Le risque sismique en PACA », co-édition Région PACA, BRGM, DREAL PACA avec la collaboration du CETE Méditerranée, décembre 2006, coordination de la rédaction M. Terrier (BRGM).



Illustration 2 : Carte des intensités observées liées au séisme du 11 juin 1909



2. Méthodologie de réalisation d’un scénario d’évènement sismique

Pour obtenir les tableaux et les cartes de dommages (endommagement des différents bâtiments, préjudices humains (décès et blessés)) qui vont constituer l’atlas de crise sismique, il faut définir l’évènement sismique simulé (séisme de scénario) puis simuler les dommages causés par ce séisme (scénario de risque sismique). C’est le travail des scientifiques experts en risque sismique.

Etablir un séisme de scénario3 consiste :

- à choisir la localisation et la magnitude du séisme que l'on veut simuler,

- à calculer l'accélération maximale et l'intensité qui seraient ressenties en tout point de la zone d'étude (carte d'accélération et carte d'intensité).

Un scénario de risque sismique consiste à évaluer sur un territoire, grâce à une simulation informatique, les dommages que pourrait provoquer un séisme. Les différentes étapes de réalisation du scénario et l’aboutissement à l’atlas de crise sismique peuvent être synthétisées dans un diagramme (Illustration 3).

La mise en place d’une telle simulation passe dans un premier temps par l’évaluation de l’aléa (analyse des relations entre les structures géologiques actives et la sismicité), puis par une évaluation de la vulnérabilité des enjeux (analyse du système urbain).

3 Sedan O. & al. (2008) - « Scénario départemental de risque sismique - Méthodologie et processus de réalisation ». Rapport BRGM/RP-55415-FR, 459 p., 96 fig., 45 tabl., 25 ann.



(1) : séisme de scénario : séisme fictif dont on veut évaluer les conséquences ; (2) : la vulnérabilité caractérise la plus ou moins grande résistance d’un bâtiment à une secousse sismique

Illustration 3 : Réalisation d’un scénario de risque sismique et constitution d’un atlas de crise

La simulation permet d’estimer a priori la localisation (focalisation) des zones de dommages aux biens et aux personnes les plus importants. Sa réalisation nécessite l’acquisition ou la connaissance :

- des paramètres permettant de localiser les failles actives, c'est-à-dire celles qui sont susceptibles de générer un séisme,

- de la vulnérabilité des bâtiments (correspondant à leur niveau d’endommagement pour une intensité sismique donnée).

L’atlas de crise est constitué à partir des cartes de dommages et tableaux résultats issus de la simulation.

L’ampleur des dommages est décrite suivant une échelle de dommages : l’échelle EMS98 (European Macroseismic Scale). Cette échelle définit en cinq degrés, les

atlas de crise sismique



dommages aux constructions subis par les bâtiments sous le passage des ondes sismiques d’un tremblement de terre (D1 à D5) (Illustration 4).

Illustration 4 : Echelle EMS98 définissant les degrés de dommages subis par le bâti suite aux passage des ondes sismiques



Les préjudices humains sont estimés à partir des dommages au bâti et du nombre d’habitants. Ils sont représentés sur une échelle de P0 à P4 (échelle proposée dans les travaux de HAZUS (2003) et RISK-UE (2004)) :

- P0 : personne indemne ;

- P1 : personne nécessitant une aide médicale légère ;

- P2 : blessures nécessitant une aide médicale soutenue et une hospitalisation mais n’entraînant pas forcément une menace pour la vie de la personne ;

- P3 : blessures graves entraînant une menace immédiate de la vie de la personne si elles ne sont pas traitées suffisamment tôt ;

- P4 : mort immédiate ou blessures mortelles.



3. Constitution de l’atlas de crise sismique

L’atlas de crise va être utilisé pour l’écriture du scénario d’évènements qui va rythmer l’exercice de crise.

Un exercice de crise sismique à l’échelle départementale a été conduit en 2007 sur une zone pilote des Bouches-du-Rhône incluant les communes de Pelissanne et de Lambesc. Cet exercice fût mené par la Préfecture et la Direction de la Sécurité Civile du Ministère de l’Intérieur (Exercice Richter 13). Le BRGM avait en charge l’élaboration de l’atlas de crise sismique et participait aux comités de pilotage de l’exercice. Dans le cadre de l’exercice à l’échelle communale, les résultats de la simulation réalisée pour l’exercice départemental de 2007 ont été réutilisés.

3.1. CONTEXTE TECTONIQUE ET SISMIQUE

La région PACA a fait l’objet d’une étude récente par le BRGM4, portant sur l’identification et la hiérarchisation des failles actives en PACA. Ce travail a permis de rattacher la sismicité des failles à des failles ou familles de failles identifiées. C’est-à-partir de ce travail qu’ont été sélectionnées les failles actives à l’origine de l’évènement sismique simulé. Les failles actives identifiées aux environs de Pelissanne et de Lambesc sont directement issues de ce travail (Illustration 5).

La faille en jeu ici appartient au système de failles d’Aix-Eguilles et de La Fare. L’épicentre du séisme principal S1 (magnitude 6 sur l’échelle de Richter) est situé sur la commune d’Eguilles et celui de la réplique S2 (de magnitude 5,8) est localisé plus à l’ouest.

4 Terrier M. (2006) – Identification et hiérarchisation des failles actives de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur - Phase 3 : Hiérarchisation des failles actives. Rapport BRGM/RP-53 930-FR, 216p, 89 fig., 5 pl. hors texte, 1 ann.



Illustration 5 : Localisation des failles potentiellement actives et situation des épicentres du séisme principal et de la réplique

3.2. CARECTERISATION DE L’AMPLEUR DU SEISME

A partir des deux secousses (S1 et sa réplique S2), une carte des accélérations du mouvement du sol sous l’effet des ondes sismiques est réalisée pour chaque séisme (S1 et S2). Cette carte représente l’ampleur du séisme (cf. chapitre 2). L’intensité théorique qui serait ressentie en un point est déduite (par le biais d’une relation statistique) de l’accélération maximale du sol (PGA) (Illustrations 6 et 7).



Illustration 6 : Carte des intensités théoriques ressenties suite au séisme S15




Illustration 7 : Carte des intensités théoriques ressenties suite à la réplique du séisme S26




3.3. CARTES DES DOMMAGES

L’atlas de crise contient les cartes des intensités sismiques (cf. &3.2), puis reprend ensuite les cartes des dommages subis par les bâtiments et les personnes à partir des intensités théoriques ressenties. Les résultats des dommages aux victimes et aux personnes sont issus de l’estimation de la vulnérabilité du bâti à usage d’habitation (bâti de type B : maisons individuelles et logements collectifs).

Il convient de préciser que l’hypothèse de départ est une secousse principale se produisant dans la nuit, ainsi les dommages sont calculés en supposant que 80 % des personnes se trouvent chez elles. La réplique se produisant dans la journée, 20 % des personnes se trouvent dans une habitation.

Dans le cadre des exercices communaux, il a été décidé par le comité de pilotage des exercices, d’avancer par convention d’exercice, la première secousse à 9 h, puis sa réplique à 10h45.

Dans l’atlas de crise, après avoir présenté les caractéristiques du phénomène (carte des intensités) et les définitions des échelles de dommages (EMS98), on trouve le tableau de synthèse des dommages (Illustration 8) et les cartes de localisation de ces dommages. A titre d’exemple, trois cartes des dommages extraites de l’atlas de crise de l’exercice communal sont présentées ci-dessous (Illustrations 9, 10 et 11). Les dommages sont représentés sur une grille de calcul (division en maille (carré) homogène). Les dommages sont :

- soit en nombre de bâtiments endommagés sur une maille (selon l’échelle EMS987, dommages de type D1 à D5)

- soit en nombre de personnes blessées (selon l’échelle proposée dans les travaux de HAZUS (2003) et RISK-UE (2004)5) ou de sans-abris sur une maille.

Dans le cadre de l’exercice communal, les dommages subis sur les communes voisines sont repris mais ne sont pas joués sur le terrain. Ces données seront utilisées par la cellule animation pour répondre aux appels des communes concernant leur demande de renfort aux communes voisines.

7 Cf. chapitre 3



Illustration 8 : Extrait du tableau de synthèse des dommages subis par le bâti et les personnes suite au séisme S1 et à la réplique S2 (NSA : nombre de sans-abris)

Illustration 9 : Extrait de l’atlas de crise exercice communal : Carte des blessés légers suite au séisme S1



Illustration 10 : Extrait de l’atlas de crise exercice communal : Carte des dommages au bâti de type D3 suite au séisme S1



Illustration 11 : Extrait de l’atlas de crise exercice communal : Carte du nombre de sans-abris suite à la réplique S2

Les cartes de dommages vont également servir à établir les dossiers des balises humaines qui vont matérialiser les dommages sur le terrain.



4. Transmission des résultats du scénario sur le terrain : constitution du dossier des balises

humaines

Dans le cadre de l’exercice communal mené sur Lambesc et Pelissanne, la mise en place du Plan Communal de Sauvegarde et sa réalisation ont été testés en grandeur réelle sur le terrain (exercice de type manœuvre). Les équipes de reconnaissance des dégâts sur la commune ont joué « pour de vrai » et ont été déployées sur la commune.

Ainsi, il a été décidé par le comité de pilotage de l’exercice de transmettre rue par rue les informations sur les dommages matériels et humains, directement issus de l’atlas de crise. Cela s’est fait par la mise en place de personnes (balises humaines) positionnées sur le terrain. Chaque balise humaine possédait un dossier contenant les informations relatives aux dégâts de la rue concernée (fiches balises).

L’atlas de crise donnant les dommages sur une grille, des zooms sur les cartes ont été réalisés pour détailler les dommages par rue (Illustration 12). Le choix des bâtis endommagés sur une rue donnée s’est fait par convention d’exercice8 Il a été également décidé par convention d’exercice de restreindre le périmètre de jeu au centre ville.

8 Les résultats du calcul de simulation ne permettent pas de préciser les dommages par bâtiment, mais seulement par groupe. La convention d’exercice désigne arbitrairement un bâtiment du groupe comme étant celui qui est endommagé.



Illustration 12 : Extrait de zoom sur le centre ville (2) à partir des cartes de l’atlas de crise (1)

A partir de ces zooms, les tableaux des dégâts transmis par les balises ont été établis (Illustration 13).

2

1

Blessés léger (P1) Séisme S1



Illustration 13 : Exemple de tableau de dommages d’une balise

Les balises humaines sont positionnées en fonction des parcours prédéfinis des équipes municipales de reconnaissance. L’équipe de pilotage de l’exercice doit donc s’être renseignée auprès de la commune afin de bien positionner les balises. La localisation des points balises sur Lambesc et Pelissanne sont illustrées sur les figures suivantes (Illustrations 14 et 15).



Illustration 14 : Localisation des balises humaines sur Lambesc et zoom sur le centre ville

Illustration 15 : Localisation des balises humaines sur Pelissanne et zoom sur le centre ville)

SDIS13

Documents

Test du Plan Communal de Sauvegarde Montage et réalisation ...infoterre.brgm.fr/rapports/RP-57710-FR.pdf · Test PCS – Exercice de crise sismique à l’échelle communale Rapport