Textes et photographiesFrançois Bertin

Avec la participationdu Musée des Blindés

de Saumur

Éditions OUEST-FRANCE

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LES RUBRIQUES GÉNÉRALES

Préface 7

Sommaire 8

Un nouveau concept de combat 11

Le camoufl age 14

Le blindé dans la Seconde Guerre mondiale 17

Le blindage 22

La puissance française 25

Le B1 bis 29

L’équipage 30

La doctrine des Panzers 35

L’armement 38

Le tournant de la guerre 46

La motorisation 52

Le char d’assaut 62

L’évolution des formes 66

La tourelle rotative 72

Les protections additionnelles 78

Les profi ls 80

L’intérieur 86

Le dépannage 91

La production allemande 92

Les chars spéciaux 98

La défense contre avions 101

Antichars allemands 105

La charge creuse 106

Antichars alliés 109

La guerre des mines 110

Le Musée des Blindés de Saumur 112

Remerciements 117

L’ouvrage regroupe 56 fi ches techniques et de grandes rubriques générales passant en revue tous les aspects techniques et historiques des blindés de la Seconde Guerre mondiale.Sommaire

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LES FICHES TECHNIQUES

Schneider CA 16 12

Saint-Chamond 13

Renault FT 17 18

Panhard AMD 178 19

Panzer II 20

Renault R 35 21

Hotchkiss H 35 24

Somua S 35 26

Crusader Mk VI 27

B1 bis 28

Vickers Mk VI 32

Renault AMR 33 33

Panzer III 34

FCM 36 36

ACG 1 37

Stuart M3 A1 40

Elefant 41

Matilda Mk II 42

Cromwell Mk VIII 43

Panzer IV 44

SU 100 48

KV 1 49

M15/42 50

Semovente M42 51

Churchill 54

M3 Lee Mk I 55

Valentine Mk III 56

T 34 57

Marder I 58

Luchs 59

Panther 60

Tigre I 64

TD M10 Destroyer 68

A 34 Comet I 69

M4 Sherman 70

Hetzer 74

Jagdtiger 75

Jagdpanzer IV/70 76

M7 Priest 77

Sturmtiger 79

Wespe 82

Sturmgeschütz III 83

Brummbär 84

Hummel 85

Sturmhaubitze III 88

Josef Stalin II 89

Bergepanther 90

M8 Greyhound 93

T-34 / 85 94

Jagdpanther 95

Tigre II 96

Möbelwagen 100

Sexton 102

Staghound T17 E1 103

88 mm Pak 104

Maus 108

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FCM 36

36

FCM 36

Né du programme de char léger d’infanterie comme

le R 35, le FCM est un des premiers chars construits

en série avec un moteur diesel, le Berliet-Ricardo de 105 ch. Son autre inté-ressante innovation réside dans son blindage fait de tôles soudées et non pas

coulé ou riveté, ce qui lui permet d’adopter une ligne beaucoup plus profi lée. Son

autonomie de 320 kilomètres est tout simplement éton-

nante pour l’époque. Son défaut majeur réside

dans la faiblesse de son armement.

Pays d’origine ...... FranceType................ char léger de combatConstructeur........ Forges & Chantiers

de la MéditerranéeProduction .......... 1936Masse ............... 12, 35 tonnesLongueur............ 4, 22 mLargeur ............. 1, 95 mHauteur ............. 2, 15 mEquipage............ 2 hommesMoteur.............. Berliet diesel V-4

4 cylindres en VPuissance ........... 91 chVitesse ............. 24 km/h Autonomie ........... 325 kmArmement............ 1 canon de 37 mm SA 18 L/21,

1 mitrailleuse de 7,5 mm MAC31

Blindage............ 40 mm Unités produites.... 100 exemplaires

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PREMIER

BLINDAGE

SOUDÉ

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ACG 1

ACG 1

Apparu en 1935, cet engin est armé de l’excellent canon de 47 mm servi – fait unique dans la France des années 40 – par une équipe de tourelle de deux hommes. Les 17 exemplaires livrés à la France vont se com-porter de très honorable façon dans les combats de mai-juin 1940 et tout par-ticulièrement aux mains des Cadets de Saumur, les 19, 20 et 21 juin 1940.

Pays d’origine ...... FranceType................ ACG 1Constructeur........ RenaultProduction .......... 1936-1938Masse ............... 14, 50 t Longueur............ 4, 55 mLargeur ............. 2, 20 mHauteur ............. 2, 30 mEquipage............ 3 hommesMoteur.............. Renault 4 cylindres 11800 cm3Puissance ........... 180 chVitesse ............ 42 km/hAutonomie ........... 160 kmArmement............ 1 canon de 47 mm SA35,

1 mitrailleuse de 7,5 mmBlindage............ 25 mmUnités produites.... 100 exemplaires

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Panzer III Matilda

Stuart Sherman

T-34 Churchill

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Atout principal du char, la tourelle pivotante porte l’arme-ment lourd de celui-ci. A titre d’exemple, la tourelle du Panther allemand pèse à elle seule 7, 5 tonnes. Son blin-dage avant est de 100 mm (pour le type G), les parois latérales et arrière font 45 mm et le toit 15 mm. Elle est posée sur un chemin de roulement intégré à la caisse de 1,65 mètre de diamètre et manœuvrable par un système hydraulique. Elle comporte un plancher rond qui tourne en même temps. En cas de panne hydraulique ou électrique il existe un système de secours manuel pour faire pivoter la tourelle

La tourelle d’un char peut accomplir une rotation complète sur elle-même et ainsi « suivre » sa cible tout en se déplaçant.

L’intérieur de la tourelle d’un FCM 36, char français de 1940. A gauche, le volant de rotation de la tourelle dont on peut apercevoir la couronne dentée. En dessous le poste du conducteur et ses leviers de commande. De chaque côté de la caisse, on peut apercevoir les paniers à munitions du canon.

la tourelle pivotante

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les chars spéciaux

L’assaut raté sur Dieppe en 1942 avait clairement démontré l’importance de l’utilisation de chars spé-ciaux affectés à des missions très précises comme la démolition de fortifi cations, le passage de tran-chées ou le nettoyage de champs de mines. Pour le Débarquement du 6 juin 44, le colonel britannique Hobbart avait mis au point tout un ensemble d’en-gins spécialement équipés.

Sherman DD Duplex DriveLe Sherman DD était un char M4 équipée d’une jupe gonfl able lui permettant de fl otter sur l’eau et de gagner le rivage grâce à deux hélices entrainées par le moteur du char.

Centaur Le Centaur était un char de type « Cromwell » mais

motorisé par un moteur Liberty de 395 ch et

surtout armé d’un obusier de 95 mm spécialement

étudié pour la démolition des

ouvrages en béton.

Churchill CrocodileIl s’agit de la version lance-fl ammes du Churchill VII, engin qui fut mis « à toutes les sauces » pour le Débarquement : poseurs de pont, dépose-fascines, mortiers de démolition… Le liquide infl ammable était contenu dans la remorque tractée par l’engin.

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Simple comme bonjour…Les équipages adaptent eux-mêmes

leurs engins aux conditions de combat rencontrés. Ainsi, ils montent des

dents d’acier à l’avant de leurs engins pour pénétrer les haies

du bocage normand.

Sherman Flail (fl éau)Le char était équipé à l’avant d’un tambour rotatif sur lequel étaient montées des chaines de forte section. En frappant le sol, celles-ci faisaient exploser les mines, ouvrant la voie à l’infanterie.

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les minesAutre ennemi très redouté de l’arme blindée lors de

ses déplacements, le minage. Les belligérants des deux camps ont tous utilisés les mines dans le combat anti-char. Il y a lieu ici de bien séparer les deux types d’en-gins utilisés. D’un côté, il y a les mines maniées directe-ment par les combattants et destinées à être fi xées sur le char au moment de son passage et d’autre part les mines enterrées et invisibles qui explosent quand le char ennemi roule dessus. Concernant les mines fi xées par les combattants, elles sont souvent pourvues d’aimants. Il suffi t donc de mettre un isolant sur le métal du char pour empêcher son adhérence. C’est ce que les Alle-mands vont faire avec la Zimmerit. Concernant les mines enfouies dans le sol, la parade peut consister à faire pas-ser des équipes de déminage avec des détecteurs ou des chars « fl éau » qui font exploser les mines. L’explo-sion d’une mine est souvent suffi sante pour immobiliser le char en le déchenillant.

Mine anticharallemande

« Tellermine 35 » dans sa boîte

de transport.

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Présentée à des soldats américains en Juillet 1944, une belle collection de mines antichars allemandes, françaises et américaines comme l’indiquent les panneaux de présentation.

Mine antichar allemande modèle 42.

Quand la voie est dégagée, les démineurs tendent des rubans

blancs pour la baliser.

Produit par l’usine Zimmer à Berlin, la Zimmerit est un enduit isolant thermique mais surtout antimagné-tique. Composée d’un mélange complexe de minerai de spath, de laque et de fi bre de bois, la Zimmerit empêche l’accrochage des mines magnétiques. La pâte étant étalée et travaillée à la spatule augmente aussi le pouvoir de camoufl age de l’engin. Elle sera utilisée à partir de l’automne 1943 jusqu’en septembre 1944 : les lance-roquettes remplacent alors les mines magné-tiques.

La Zimmeritgegegegegegegegegegegegegegegegegegegegegege c c c c c c c c c c c c c c comomomomomomomomomomomomomomomomomomomomomomomomomomomomplplplplplplplplplplplplplplplrerererererererererererererererererererererererererererererererererererererererererererererererere d d d d d d d d d d d d d d d d d d d d d d d d d de e e e e e e e e e e e e e e e e e e e e e e e e boboboboboboboboboboboboboboboboboboboboboboboboboboboboisisisisisisisisisisisisisisisisisisisisisisisisisis, , , , , , , , , , , , , , lalalalalalalalalalalalalalalalalalalalalala Z Z Z Z Z Z Z Z Z Z Z Z Z Z Z Z Z Z Z Z Zimimimimimimimimimimimimimimimimimimimimimimimimimimimmemememememememememememememememe

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Éditions OUEST-FRANCERennes

Pour la présente édition

Éditeur : Matthieu BiberonCoordination éditoriale Alice ErtaudImpression PPO Graphic, Palaiseau (91)

© 2019, Éditions Ouest-France, Édilarge SA, RennesISBN 978-2-7373-8022-8 • N° d’éditeur : 10117.01.03.04.19Dépôt légal : avril 2019Imprimé en Francewww.editionsouestfrance.fr

Pour la première édition

© 2010, Editions Grand’Maison, La Chapelle-de-BrainÉditeur François BertinConception - Direction artistique : François BertinCréation graphique : Frédéric Rouault et Philippe Pradel

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