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Théma express 13

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DESCRIPTION

Associations d’éducation populaire ■ jeunes, futurs citoyens, de recevoir Pôles nationaux de ressources culturelles ■ ■ Organismes et fédérations professionnelles ■ L’éducation, coopérations fortes et diversifiées, éducation et formation. Grâce à des ■ Corps professionnels (gendarmerie, police, pompiers etc.) l’académie de Besançon accueille et ■ Centres hospitaliers et centres médico-éducatifs naires travaillent aux côtés de l’Édu- CROUS CRDP élèves. ■

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Page 1: Théma express 13

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No 13

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tena

ires

■ différents partenariats pour des réponses adaptées aux besoins

◗◗ une mission de service public

Le rectorat de l’académie de Besançon tra-vaille régulièrement avec la préfecture derégion, en particulier avec le secrétariat géné-ral pour les Affaires régionales (SGAR) etprincipalement dans le champ des construc-tions universitaires.Les services déconcentrés de l’État sont asso-ciés à un certain nombre d’actions éducatives.Les services dépendant de ministères tra-vaillent régulièrement aux côtés des servicesacadémiques, comme la direction régionaleJeunesse et Sports, la délégation régionale àla Recherche et à la Technologie, les direc-tions régionales de l’Industrie, de laRecherche et de l’Environnement, del’Agriculture et de la Forêt, des Affaires cultu-relles, des Affaires sanitaires et sociales deFranche-Comté, de l’Environnement, duTravail, de l’Emploi et de la Formation profes-sionnelle ou de la Protection judiciaire de lajeunesse.

Les collectivités territoriales remplissent lesnombreuses missions qui leur ont été confiéespar les lois de décentralisation. Les communessont en charge de la création et de l’implanta-tion des écoles élémentaires après avis dureprésentant de l’État dans le département.Les conseils généraux définissent la carte des

travailler en partenariat

■ L’éducation,

un enjeu de société qui nous

concerne tous : de nombreux parte-

naires travaillent aux côtés de l’Édu-

cation nationale pour permettre aux

jeunes, futurs citoyens, de recevoir

éducation et formation. Grâce à des

coopérations fortes et diversifiées,

l’académie de Besançon accueille et

accompagne toujours mieux les

élèves.

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Préfecture de région ■

Administrations et établissements publics ■

Préfectures de départements ■Communes ■

Organisations syndicales ■

Structures culturelles ■

Associations d’éducation populaire ■

Associations spécialisées(santé, culture, solidarité etc.) ■

Pôles nationaux de ressources culturelles ■

Médias ■

Fondations ■

■ Services déconcentrés de l’État

■ Conseil régional

■ Conseils généraux

■ Centres hospitaliers et centres médico-éducatifs

■ Associations de parentsd’élèves

■ Chambres consulaires

■ Organismes et fédérations professionnelles

■ Entreprises

■ Corps professionnels (gendarmerie, police, pompiers etc.)

■ Administrations éducatives étrangères

■ Union européenne

académie de

Besançon

CRDP

CROUS

avec nos

partenaires�

des jeunes�

au service

Page 2: Théma express 13

collèges dans leur département, leur capaci-té d’accueil et le mode d’hébergement desélèves. Le conseil régional a les mêmes com-pétences pour les lycées, les établissementsrégionaux d’enseignement adapté et les éta-blissements agricoles. Il établit en outre leschéma prévisionnel des formations des col-lèges et des lycées et le plan régional dedéveloppement des formations (PRDF).

◗◗ des partenariats diversifiés

◗ des conventionsDes conventions nationales sont déclinéesau niveau académique, par exemple avec ladirection régionale des Affaires culturelles(DRAC) ou encore avec Peugeot CitroënAutomobiles (PSA).Le rectorat favorise la mise en œuvre d’ac-tions pédagogiques et éducatives en propo-sant des conventions aux partenaires locaux,nationaux ou étrangers. En 2004 par exemple,une convention a été signée entre le rectorat,la préfecture de région et la direction régio-nale de l’Agriculture et de la Forêt pour la pro-motion de l’égalité des chances entre filles etgarçons. La même année, une convention envue de prévenir les risques liés aux situationsde travail a été signée avec la Caisse régio-nale d’assurance maladie Bourgogne –Franche-Comté. Les inspections d’académie nouent des par-tenariats à l’échelle départementale dansdivers domaines. Des actions sont menéesdans le cadre des politiques de la ville,notamment à travers les contrats locaux d’ac-compagnement de la scolarité (CLAS) et lescontrats locaux de sécurité (CLS).Les établissements formalisent de nombreuxpartenariats par conventions, le plus souventavec le monde professionnel pour les stagesde formation en entreprise des élèves.

◗ des projets partagésLes coopérations avec des collectivités, desadministrations, des associations ou desentreprises s’appuient sur les savoir-faire dechacun, dans une perspective de réelséchanges.

Il s’agit d’améliorer ensemble le niveau dequalification et le développement des compé-tences des élèves. La délégation académiqueà l’Enseignement technique et àl’Apprentissage (DAET) pour la formation ini-tiale et la délégation académique à laFormation continue (GIP-CAFOC) travaillentainsi avec les professions mais égalementavec la direction régionale du Travail, del’Emploi et de la Formation professionnelle(DRTEFP), les collectivités et les administra-tions publiques pour développer la formationinitiale et continue. Les services académiques peuvent aussibénéficier de compétences spécifiques deprofessionnels. Par exemple, la division de laFormation des personnels du rectorat faitappel au savoir-faire du Goethe Institut, de laMGEN, des centres d’entraînement aux

la décentralisation de la gestion des personnels

techniciens, ouvrierset de services

La loi 2004-809 du 13 août 2004

relative aux libertés et responsabilités

locales définit le transfert de compé-

tences entre l’État et les collectivités

territoriales. Les missions portant sur

l’accueil, la restauration, l’héberge-

ment, l’entretien général et technique

sont transférées aux collectivités terri-

toriales (région et départements) au 1er

janvier 2005. Les personnels tech-

niques, ouvriers et de service (TOS) de

l’Éducation nationale chargés de ces

missions seront mis à disposition

auprès de ces collectivités. Ils pour-

ront exercer un droit d’option à comp-

ter du 1er janvier 2006, pendant une

durée de deux ans :

— soit une intégration dans la fonction

publique territoriale

— soit un détachement sans limitation

de durée.

En 2008, les agents qui n’auront pas

exercé ce droit d’option seront déta-

chés sans limitation de durée auprès

de la collectivité territoriale de ratta-

chement de leur établissement

(conseil régional ou conseil général).

méthodes d’éducation active (CEMEA) pouroffrir des formations particulières aux per-sonnels enseignants, d’éducation et d’orien-tation.

Conventionnés ou non, les partenariats peu-vent être ponctuels. Ainsi, à l’occasion del’opération 2005 année mondiale de la phy-sique, un comité de pilotage académique étémis en place, fédérant les partenaires institu-tionnels (l’Université de Franche-Comté, ladirection régionale à la Recherche et de laTechnologie). Autre exemple, le musée de laRésistance de Besançon est un partenaire del’académie pour le Concours national de larésistance et de la déportation.

■ tracer des perspectives

◗ des instances de concertationLe conseil académique de l’éducation natio-nale est composé de représentants des élus,des fédérations de parents d’élèves et desorganisations syndicales. Le CAEN est prési-dé par le préfet de région et le président duconseil régional. Au niveau départemental,les conseils départementaux de l’éducationnationale (CDEN) coprésidés par les préfetsde départements et les présidents desconseils généraux jouent un rôle analogue.

Le comité technique paritaire académique,présidé par le recteur, constitue une instancede dialogue avec les partenaires sociaux. Cecomité émet des avis sur les questionsconcernant les structures pédagogiques, larépartition des moyens et l’organisation desétablissements scolaires.

◗ des instances de réflexionLe conseil économique et social, le conseilrégional et les conseils généraux, par lestravaux de leurs commissions, nourrissent laréflexion sur les stratégies éducatives enFranche-Comté.Le plan régional de développement des for-mations (PRDF) et le schéma prévisionneldes formations, élaborés actuellement par leconseil régional, seront des outils indispen-sables pour poursuivre l’évolution de l’offrede formation professionnelle sur le territoire.Le Centre d'animation et de ressources del'information sur la formation (Cèdre-CARIF)et l’Observatoire régional de l’emploi et de laformation (OREF) contribuent également àfournir information et analyses aux décideursen matière de relations emploi-formation.

■ faire avancer les grands chantiers éducatifs

◗ prévention de l’illettrismeL’Agence nationale de lutte contre l’illettris-me (ANLCI), dont le délégué régional estplacé sous l’autorité du préfet de région, et leCentre régional de documentation pédago-gique (CRDP) sont des partenaires privilégiés.Une mutualisation des pratiques est favori-

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■ offrir un cadre de vie et d’études épanouissant

◗◗ toujours mieux équiper

◗ les locauxLes communes ont la charge des écolespubliques et de leur équipement. Les conseilsgénéraux assurent la construction, les exten-sions, les réparations et les moyens de fonc-tionnement des collèges, le conseil régionalremplissant les mêmes missions pour leslycées, lycées professionnels et établisse-ments régionaux d’enseignement adapté etles établissements agricoles. Les collectivitésterritoriales mènent des politiques visantl’aménagement des infrastructures en cohé-rence avec les projets pédagogiques.Dans le champ des constructions universi-taires, en complément de l’État, les collectivi-tés territoriales et l’Université de Franche-Comté participent aux dépenses d’investisse-ment. Le service des constructions du recto-rat est chargé de la mise en œuvre des pro-jets retenus dans le cadre du contrat de planÉtat-région et collabore régulièrement avecles instances régionales, départementales etmunicipales.

◗ les moyens pédagogiquesLes collectivités territoriales fournissent deséquipements aux établissements. Le conseil régional finance entre autresl’équipement informatique des lycées francs-comtois, les conseils généraux assurant celuides collèges. Les municipalités investissent pour les écolesélémentaires et maternelles, telle la ville deBesançon avec l’opération Besançon.clicmenée en partenariat avec la Caisse desdépôts et consignations. Le conseil généralde Haute-Saône finance la moitié des équipe-ments des écoles élémentaires du départe-ment.

◗ le matériel scolaireDepuis la rentrée 2004, ayant voté la gratuitédes manuels scolaires, le conseil régionalattribue une allocation aux lycéens de termi-nale pour l’acquisition de ces ouvrages, lagratuité étant mise en place progressivement.Les bourses de stages témoignent égalementde l’engagement de la collectivité régionale.Les conseils généraux accordent de mul-tiples bourses. Enfin, les caisses d’allocations familialescontribuent à l’aide apportée aux familles parl’allocation de rentrée scolaire.

sée, en particulier avec les associations.Le centre académique de ressources pour lascolarisation des nouveaux arrivants et desenfants du voyage est accueilli dans leslocaux du Centre de linguistique appliquée(CLA).Le service académique d’information etd’orientation (SAIO) et le service académiquede l’Enseignement technique et del’Apprentissage (DAET) travaillent avec leministère de la Défense pour améliorer lesuivi des jeunes repérés en grande difficultéde lecture lors des journées d’appel de pré-paration à la défense (JAPD).

◗ l’éducation à l’environnement pour un développement durable Un comité de pilotage académique associedes membres de l’Éducation nationale et desreprésentants du secrétariat général auxAffaires régionales de la préfecture (SGAR),de services déconcentrés de l’État, de col-lectivités territoriales et du milieu associatif.Des opérations de sensibilisation, menéespar exemple avec la direction régionale del’Environnement (DIREN), l’Office national desforêts (ONF), l’Agence de l’eau ou encore lescollectivités, appuient de manière efficacel’action éducative. Les communes, les entreprises, les orga-nismes professionnels et les associations,en particulier les centres permanents d’initia-tives pour l’environnement (CPIE), s’impli-quent fortement dans les projets locaux.

◗ l’éducation à la santé et à la citoyennetéFin 2003, l’académie de Besançon a signé uneconvention avec la direction régionale desAffaires sanitaires et sociales de Franche-Comté (DRASS). Il s’agit de mettre en cohé-rence la politique académique de santé àdestination des élèves avec le plan régionalde santé. La stratégie de promotion de santépublique s’appuie également sur le comitérégional d’éducation à la santé (CRES) et surla mission interministérielle de lutte contreles dépendances et la toxicomanie (MILDT).Les établissements agissent souvent en col-laboration avec des professionnels (person-nels de santé, pompiers, gendarmes…) et desassociations spécialisées, tels les comitésdépartementaux d’éducation pour la santé(CODES), l’association nationale de préven-tion en alcoologie et addictologie (ANPAA) ouencore le centre d’information et de consulta-tion sur la sexualité (CICS), les centres d’in-formation sur les droits des femmes (CIDF) ...Une série d’actions dans le domaine de lasanté et de la sécurité au travail sont parailleurs menées avec la caisse régionaled’assurance maladie (CRAM).

◗◗ faciliter l’accès à l’éducation

◗ accès aux établissementsLes conseils généraux organisent les trans-ports scolaires en dehors du périmètre destransports urbains. Ils accordent des subven-tions à certains élèves, et offrent une com-pensation aux familles ne bénéficiant pas deréseau de transports.Les communes assurent le transport desélèves en territoire urbain. Elles mettent sou-vent en place des tarifs réduits pour les sco-laires.Le conseil régional témoigne d’une attentionparticulière à cette question notamment àtravers Universi’ter, la carte mise en placesur le réseau du transport express régional(TER).

◗ accès au savoirPermettre la scolarisation de tous est lavolonté qui sous-tend les partenariats enga-gés tant avec la Protection judiciaire de lajeunesse pour les jeunes sous le coup demesures judiciaires, qu’avec les centres hos-pitaliers pour les élèves malades et lescentres médico-éducatifs pour les élèveshandicapés. En particulier, pour l’accompa-gnement des élèves en situation de handicapou en grande difficulté scolaire, les commis-sions départementales de l’Éducation spécia-le permettent aux inspections académiqueset aux directions départementales desAffaires sanitaires et sociales (DDASS) derechercher ensemble des solutions adaptées.

■ faciliter l’insertion professionnelle des jeunes

◗◗ par l’information, l’orientation et le suivi

◗ des centres d’information et d’orientationLes CIO, notamment en relation avec la mis-sion générale d’insertion (MGI), travaillentavec d’autres services qui concourent à l’ac-cueil, à l’information et à l’insertion desjeunes : missions locales, Espaces jeunes,centre régional d'information jeunesse (CRIJ).

◗ des rendez-vous■ Initial', le forum régional d'information surles métiers et les formations, a été mis enplace en 2000 à l'initiative de la RégionFranche-Comté, du rectorat et de la directionrégionale de l'Agriculture et de la Forêt.Cette année, l’Université de Franche-Comtéest également partenaire de cette opération.

accompagner les élèves dans leur scolarité

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Page 4: Théma express 13

AVEC NOS PARTENAIRES AU SERVICE DES JEUNESjanvier-février 2005— n°13

multiplier les passerelles entre l’écoleet la société : un gage de réussite

l’enseignement privé

La loi Debré de

1959 définit les

rapports entre l’É-

tat et les établis-

sements d’enseignement privé. Tous

les établissements, quel que soit leur

statut, sont soumis à un régime d’ins-

pection. Les établissements liés par

un contrat d’association sont tenus de

dispenser les enseignements selon les

règles et les programmes de l’ensei-

gnement public. Les enseignants sont

formés dans les IUFM et rémunérés

par l’Éducation nationale. À ce titre, le

rectorat travaille en collaboration

avec la direction interdiocésaine de

l’enseignement catholique et avec les

responsables de structures non

confessionnelles d’enseignement

privé.

■ Des opérations locales s’inscrivent dansdes partenariats forts, comme :— les forums métiers ou carrefour-carrièresavec le concours des fédérations profession-nelles et fréquemment des clubs service .— les opérations sup-info qui réunissent lespartenaires de l'enseignement supérieur.— le salon permanent des métiers duTerritoire de Belfort qui associe le conseilgénéral, la Maison de l'emploi et de la forma-tion (MIFE) à l'inspection académique et au CIO.

◗ des rencontresLe monde de l’entreprise s’ouvre volontiersaux jeunes. La Semaine école-entreprise estle résultat d'une collaboration entre le MEDEFFranche-Comté, la Région Franche-Comté etle rectorat. De même, la semaine Logitransorganisée par la fédération régionale destransports et les organismes de formationdans le cadre d’un contrat d’objectifs, favorisela découverte des métiers du transport.De nombreux concours, comme lesOlympiades des métiers, associent les éta-blissements de formations techniques et pro-fessionnelles aux professions.

L’armée s’implique elle aussi directement eninformant les lycéens sur ses possibilités decarrières, et en accueillant des stagiaires.

◗◗ par les échanges avec le monde professionnel

◗ un dialogue à tous les niveauxDes conventions soulignent les partenariatsacadémiques avec des entreprises commeEDF ou Peugeot. Des fédérations d’entre-prises, des instances représentatives de pro-fessionnels comme la Confédération généra-le des petites et moyennes entreprises(CPGME), l’Union professionnelle artisanale(UPA), le Mouvement des entreprises deFrance (MEDEF) ou encore les chambresconsulaires sont des partenaires privilégiés.La formalisation des collaborations favoriseune bonne connaissance réciproque et desrencontres de travail régulières.

Les contrats d’objectifs professionnels(COP), associent l’académie, la directionrégionale du Travail, de l’Emploi et de laFormation professionnelle (DRTEFP), leconseil régional et des branches profession-nelles. Ces contrats favorisent la mise enplace d’une relation emploi-formation harmo-nieuse (treize COP existent, par exemple dansle BTP, la plasturgie etc.)

Le contrat de plan État-région met l’accentsur l’engagement du conseil régional pour laprofessionnalisation des jeunes Francs-com-tois par : - l’alternance- les contrats d’objectifs mis en œuvre avecles branches professionnelles représenta-tives dans la région- les plates-formes technologiques

◗ une implication directe dans les formationsLes diplômes de l’enseignement profession-nel voient leurs contenus définis au sein descommissions professionnelles consultatives.Ils sont délivrés par des jurys paritaires prési-dés par des conseillers de l’enseignementtechnique issus du monde du travail. Celatémoigne des relations étroites entre lesacteurs économiques et l’Éducation nationa-le.

Un travail de réflexion est mené par les ser-vices académiques avec des professionnelsafin d’améliorer la correspondance entre lesformations et les compétences demandéesdans chaque secteur. La convention acadé-mique avec l’Ordre des experts-comptablesde Bourgogne et de Franche-Comté s’inscritdans ce cadre.Les coopérations dans le domaine du trans-fert de technologies sont particulièrementdéveloppées dans l’académie, à travers l’ac-tion du centre académique de ressources etde transferts de technologies (CARTT) et lesplates-formes technologiques Production-usinage à grande vitesse au lycée Belin deVesoul et Bois au lycée du Bois de Mouchard.

■ collaborer pour une offrepédagogique enrichie

◗ un exemple : l’éducation physique et sportive Les directions régionales et départementalesde l’Union nationale du sport scolaire (UNSS)proposent aux élèves des activités sportivesen dehors du temps scolaire. L’Union sportivede l'enseignement du premier degré (USEP)joue le même rôle pour les écoles que l’UNSS. La stratégie académique de développementdu sport en milieu scolaire, en particulier dessections sportives, s’appuie sur les exper-tises du Comité régional olympique et sportif(CROS) et du Centre régional de l’éducationphysique et sportive (CREPS). Les pôlesEspoirs et les pôles France, où sont formésles sportifs de haut niveau, sont pilotés enétroite collaboration avec ces instances ainsiqu’avec la direction régionale Jeunesse etSports (DRJS).

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◗ diversifications des pratiques pédagogiquesDe nombreuses initiatives stimulent le dyna-misme des pratiques pédagogiques : - des concours, tels le Prix Sema Jeunesorganisé par la société d’encouragement auxmétiers d’art, le Rallye mathématiques à l’ini-tiative de l’IREM de Franche-Comté ou enco-re le concours des Entreprises cadettes- des rendez-vous thématiques comme laFête de l’Internet organisée par le ministèrede la Recherche- des rencontres, par exemple avec des écri-vains à l’occasion du festival des Petitesfugues de Besançon organisé par le Centrerégional du livre (CRL).

L’ouverture culturelle à travers des classesdécouvertes ou nature et des voyages sco-laires à l’étranger, joue également un rôleimportant. Les aides attribuées par d’autresministères, des établissements publics(comme les caisses d’allocations familiales),des collectivités territoriales ou l’Unioneuropéenne complètent les financements.

Le conseil régional à travers le Fonds régio-nal d’aide aux projets innovants (Frapil) etprojets de prévention santé, s’engage finan-cièrement aux côtés des lycées et des éta-blissements régionaux d’enseignement adap-té pour des initiatives visant à dynamiser lavie lycéenne.

◗ les associations d’éducation populaireLe réseau laïque Jeunesse en plein airregroupe quarante organisations nationales.La confédération des maisons des jeunes etde la culture, la fédération française des mai-sons des jeunes et de la culture, Les Francas,la ligue de l’enseignement, la fédération desœuvres éducatives et de vacances de l’Édu-cation nationale, le centre d’entraînementaux méthodes d’éducation active (CEMEA),les pupilles de l’enseignement public fontpartie des associations confédérées dans ceréseau particulièrement actives en Franche-Comté.De nombreuses associations locales inter-viennent également dans le champ périsco-laire.Les contrats de réussite ZEP-REP, lescontrats éducatifs locaux ou les contrats«temps libre» font appel à ces associationspour offrir aux jeunes des activités complé-mentaires à celles de l’école.

■ ouvrir des horizons culturels

◗◗ éducation artistique

◗ des ressources nationales et localesDes pôles nationaux de ressources (PNR),déclinés en Franche-Comté, soutiennent l’ac-tion culturelle académique. Ces PNR s'ap-puient sur des structures culturelles de réfé-rence comme le centre chorégraphiquenational de Belfort et, pour le patrimoine, lesmusées des Techniques et Cultures com-toises et le site de la Citadelle de Besançon.

◗ un réel investissement des collectivitésDes projets sont conduits en collaborationdirecte avec les collectivités territorialescomme : — l’encouragement du chant choral par deschartes signées par les conseils généraux,les inspections académiques et la DRAC. — l’opération Collégiens au cinéma menéedans chaque département par l’inspectionacadémique et le conseil général.Les collectivités sont également porteusesd’actions culturelles. Lycéens au cinéma estainsi mis en œuvre par le conseil régional enpartenariat avec le rectorat pour la formationdes enseignants.Les musées, les services d’archives et lesbibliothèques, qui dépendent directementdes collectivités, sont autant de structuresressources pour les enseignants et lesélèves.

◗ de nombreuses structures culturelles et associations partenairesLe rectorat, grâce à divers partenariats, mèneune politique culturelle dynamique, parexemple avec l’association régionale desœuvres éducatives et de vacances de l’Édu-cation nationale (AROEVEN) afin de mettre enplace des rencontres d’art vivant pour laRoute des arts 2005.Une série de partenariats, souvent conven-tionnés, mettent en relation directe l’universscolaire et le monde de la création, commel’installation de résidences d’artistes oud’ateliers en établissements. Écoles, collèges et lycées n’hésitent pas àfaire appel au soutien de structures exté-rieures, — pour participer à des événements ponc-tuels : le festival Ideklic, le festival Entrevueou encore le festival de musique du Haut- Jura— pour utiliser leurs ressources et réseaux :avec la maison des écrivains à Paris ou avecle Conseil d’architecture, d’urbanisme etd’environnement (CAUE) …

◗ un exemple : le théâtreUne commission académique de suivi desenseignements et des activités Théâtre,réunit tous les partenaires chaque année : lescollectivités territoriales, la DRAC, lesthéâtres (Scènes du Jura, Centre dramatiquenational de Besançon, théâtre de l’Espace,théâtre Granit) et les représentants de l’Édu-cation nationale. Les enseignements et leursévaluations sont faits en partenariat.Des compagnies ou structures de proximitésont sollicitées par des établissements pourdiverses activités théâtrales.

◗◗ ouverture internationale

◗ de l’académieLes conventions signées entre le rectorat deBesançon et l’inspectorat scolaire du dépar-tement de Bistrita en Roumanie, la conceje-ria de Educacion y Ciencia de la région desAsturies en Espagne, l’administration éduca-tive de Belfast en Irlande et prochainementavec le département de l’éducation du

le réseau du CRDP de Franche-Comté

Le centre régional de documenta-

tion pédagogique de Franche-

Comté fait partie du réseau de 31

établissements publics nationaux,

sous tutelle du ministère de l’Éduca-

tion nationale, piloté par le CNDP-

SCÉRÈN (services, culture, éditions,

ressources pour l'Éducation nationa-

le) .

Le CRDP et ses 4 centres départemen-

taux (CDDP) avec 6 centres de res-

sources dont 3 communs avec l’IUFM,

sont très actifs aux côtés des services

académiques. Ils créent et éditent des

outils pédagogiques tous supports

avec des enseignants et proposent de

nombreuses ressources imprimées,

audio-visuelles et numériques dont ils

accompagnent les usages par des

animations et des formations.

crdp.ac-besancon.fr

le CROUS

Sous la tutelle du ministère

de l'Éducation nationale, de

l'Enseignement supérieur et

de la Recherche, le CROUS

de Besançon s'inscrit dans le réseau

des 28 centres régionaux des œuvres

universitaires et scolaires, coordon-

nés par un centre national (CNOUS).

Les CROUS assurent 70 % environ de

leur financement, complété par des

subventions du ministère de tutelle et

du ministère des Affaires étrangères.

Le conseil d'administration, présidé

par le recteur, chancelier des univer-

sités, est composé de représentants

des directions régionales et des éta-

blissements d’enseignement supé-

rieur, d’élus étudiants et des person-

nels, d'un représentant du conseil

régional et de personnalités qualifiées.

Tous collaborent pour offrir des ser-

vices de qualité aux étudiants (héber-

gement, restauration, bourses).

www.crous-besancon.fr

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Page 6: Théma express 13

Nebraska, fixent les bases d’échanges péda-gogiques et linguistiques. Les services académiques peuvent êtreassociés en tant qu’experts à des missionsde collectivités, comme celle du conseilrégional avec la direction de la Formationprofessionnelle de la Wilaya d’Alger ou celledu conseil général du Territoire de Belfortavec la ville de Tanghin Dassouri au BurkinaFaso.

◗ des établissementsLes échanges de collèges et lycées avec desétablissements étrangers naissent parfois decoopérations entre des collectivités localescomme, par exemple, Belfort avec la ville deMohammedia au Maroc, Besançon avecBistrita en Roumanie, Dole avec Kostroma enRussie ou encore Montbéliard avecLudwigsburg en Allemagne. Cette année, la participation de l’académie àun programme de tandems scolaires franco-suisses et la rencontre de radios scolairesfranc-comtoises et suisses francophones,témoignent de la relance de la politique decoopération avec la Suisse. Les établissements supérieurs de l’académiesont également liés à de nombreuses univer-sités étrangères.Des enseignants étrangers sont par ailleursaccueillis pour des formations en lycées pro-fessionnels comme en 2003-2004 des profes-seurs libanais, japonais, tunisiens et came-rounais, ce qui contribue au développementde relations bilatérales.

◗ grâce à des financeursL’appui de partenaires financiers, en particu-lier de l’Union européenne, est indispensable.Les bourses d’organismes d’échanges bilaté-raux tel l’OFAJ, d’associations et de fonda-tions favorisent également la mobilité desjeunes. Le programme de stage Dynastagedu conseil régional s’adresse plus particuliè-rement à des jeunes de CAP, BEP et bacca-lauréat professionnel.

■ inviter les jeunes à agir dans la société

◗ pour la vie des établissementsLe comité académique de vie lycéenne(CAVL), instance présidée par le recteur, per-met aux lycéens de s’exprimer au rectorat.Il accueille le préfet, un conseiller régional,un maire, deux représentants de parentsd'élèves et un représentant des entreprises.Des formations «citoyennes» sont dispen-sées par des associations spécialisées, tellesl’association régionale des œuvres éduca-tives et de vacances de l’Éducation nationale(AROEVEN), les centres d’entraînement auxméthodes d’éducation active (CEMEA) ou lesFrancas.

◗ pour des comportements citoyens La gendarmerie, la police et les pompierssensibilisent les jeunes aux conséquencesdes comportements à risques : consommationde stupéfiants, actes de violence, insécurité

routière. La Protection judiciaire de la jeunesse s’im-plique pour expliquer en particulier aux élèvesle fonctionnement du système judiciaire. Nombre d’associations sollicitées par leschefs d’établissement apportent leur experti-se sur ces questions.

◗ pour un engagementLes conseils municipaux, généraux et régio-nal des jeunes témoignent de l’implicationdes collectivités territoriales dans la forma-tion des futurs citoyens.

À l’occasion du rendez-vous Envie d’agir, leCentre régional d’information jeunesse(CRIJ), la direction régionale Jeunesse etSports (DRJS) et les services du rectorat,travaillent régulièrement ensemble. En 2004,ils ont conçu un guide de l’engagement sousla forme du supplément Topo de L’EstRépublicain et ont mis en place des journéesde formation.

Le monde associatif est de plus en plus solli-cité par les équipes pédagogiques pour bâtiravec les élèves des projets de solidarité. Lestandems solidaires formalisent certains deces partenariats entre les collèges et lycéeset les associations. En 2003-2004, seize de cestandems ont été identifiés, beaucoup portantsur le commerce équitable.Des associations invitent les établissementsà agir à leurs côtés, comme l’associationfrançaise de myopathies pour le Téléthon oul’association ELA pour les courses Mets tesbaskets et bats la maladie.

◗ des partenaires ressourcesDes structures comme le centre de res-sources pour la coopération décentraliséeen Franche-Comté (CERCOOP) ou l’associa-tion «Réseau citoyenneté développement»(RÉCIDEV), offrent leur savoir-faire pour gui-der enseignants et chefs d’établissementdans le montage de leurs projets. L’académies’est associée à eux pour la publication enseptembre 2004 par le CRDP du Guide péda-gogique d’éducation au développement et àla solidarité internationale.■

■ Directeur de la publication Anne Sancier-Chateau, Recteur d'académie■ Chef de publication Élisabeth Baudin, Chargée de communication■ Responsable de rédaction Charlotte des Gayets■ Contact [email protected]

■ Fiche réalisée en collaboration avec les services rectoraux et les inspections d’académie

■ Conception graphique Bouteiller communication, Studio Bracco

Numéro ISSN 1765-0488

les médias

L’académie travaille en

lien avec les médias afin

de favoriser une meilleure

connaissance de l’action

académique et d’assurer une transpa-

rence de l’information.

De plus, l’éducation aux médias est un

chantier essentiel de coopération. La

Semaine de la presse et des médias

dans l’école est l’occasion de mener

des actions auprès des jeunes avec la

presse pour mieux en faire comprendre

le fonctionnement aux élèves.

L’opération La parole aux jeunes offre

à des classes de collège l’opportunité

de réaliser un reportage avec des

journalistes de l’antenne régionale,

France 3 Besançon.

Enfin, les services du rectorat tra-

vaillent en lien avec la presse régiona-

le pour la publication des listes de

reçus aux examens.

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