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AVRIL 2005 N o 15 ORIENTATION les dossiers de l’académie et de ses partenaires la liaison secondaire-supérieur Dans l’académie de Besançon la liaison lycée-Université de Franche-Comté est devenue un axe fort de la politique aca- démique d’information et d’orienta- tion, notamment pour accompagner la mise en place du LMD (licence, master, doctorat) : — organisation de journées d’infor- mation en direction des chefs d’éta- blissement, des professeurs des lycées et des personnels d’orienta- tion (plus de 300 personnes en 2003- 2004) — développement du réseau de professeurs correspondants en lycée et à l’université — journées portes ouvertes à l’uni- versité (JPO) pour les lycéens — groupes de travail communs pour définir les actions d’informa- tion et d’orientation — guide régional 2004-2005 Après le bac général et technologique conçu par l’ONISEP et l’Université de Franche-Comté. une notion complexe L’orientation scolaire et professionnelle, selon l’endroit où l’on se trouve et la place que l’on occupe, recouvre des réalités diffé- rentes : procédure qui conduit à une décision d’orientation puis à une affectation, circula- tion de flux d’élèves au sein du système édu- catif, recherche d’une relation plus équilibrée entre les besoins de l’économie et les sor- tants par domaine et niveaux de qualification, démarche de réflexion et de choix progres- sifs… L’orientation doit permettre à un jeune de construire son parcours de l’école à l’em- ploi en prenant en compte ses goûts, ses capacités, ses compétences, ses possibilités de formation, mais également les réalités économiques. « Bien s’orienter », c’est parve- nir à faire la synthèse entre ces différents paramètres en tenant compte de l’évolution des goûts et des intérêts, de la possibilité d’acquérir des compétences tout au long de la vie, d’une entrée deux, cinq ou sept ans plus tard sur un marché du travail en constante évolution. de fortes caractéristiques académiques La Franche-Comté est une région de tradition industrielle, avec une forte proportion de ménages ouvriers (27,3% pour 22% des ména- ge en France) et seulement 6,3% de cadres (pour 9,4% en France). Les postes non quali- fiés de l’industrie tendent à disparaître tandis que le secteur tertiaire se développe. L’offre de formation professionnelle, avec une forte représentation des filières de la produc- tion, témoigne du poids de cette caractéris- tique régionale. De nombreux élèves choisis- sent ainsi un second cycle professionnel : les jeunes Franc-comtois accèdent plus souvent qu’au plan national au niveau IV de formation (bac général, technologique ou profession- nel, BT, BP) grâce à l’enseignement profes- sionnel en particulier, avec un taux qui tend vers l’objectif de 80% d’une classe d’âge au niveau du bac. D’autres opérateurs contri- buent à cela, l’agriculture et l’apprentissage (3,1 points de plus par rapport au niveau national d’accès au niveau IV). Part des effectifs du second degré (public et privé) 2003-2004 2 nd cycle professionnel général et technologique Académie Besançon 35,1% 64,9% France métropolitaine 31,6% 68,4% Source : note d’information n°04-38, ministère de l’Éducation nationale Taux d’accès au niveau IV de formation En 2003 Franche-Comté France Terminales générales 31,8 34,0 Terminales technologique 19,8 19,4 Terminales professionnelles 11,1 9,7 Agriculture 4,2 2,6 Apprentissage (y compris agriculture) 5,2 3,7 Toutes formations 72,1 69,4 Source : DEP-ministère de l’Éducation nationale l’orientation, expression des possibles 1 L’évolution des métiers, des technologies et la grande diversité des filières proposées, néces- sitent une véritable éduca- tion à l’orientation : l’aca- démie de Besançon se mobilise pour fournir aux jeunes et à leurs familles les clefs d’un parcours de formation choisi et réussi. l’orientation ? ! ou comment rendre les jeunes acteurs de leur parcours l’orientation

Théma express 15

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des technologies et la démie de Besançon se Agriculture 4,2 2,6 ■ L’évolution des métiers, co en un de pa ou nd mobilise pour fournir aux jeunes et à leurs familles les clefs d’un parcours de En 2003 ◗ Franche-Comté ◗ France formation choisi et réussi. re ur ur rc re filières proposées, néces- sitent une véritable éduca- le le je te rs Toutes formations 72,1 69,4 l e s d o s s i e r s d e l ’ a c a d é m i e e t d e s e s p a r t e n a i r e s s s Apprentissage 1 t

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Page 1: Théma express 15

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Dans l’académie de Besançonla liaison lycée-Université deFranche-Comté est devenueun axe fort de la politique aca-

démique d’information et d’orienta-tion, notamment pour accompagnerla mise en place du LMD (licence,master, doctorat) :— organisation de journées d’infor-mation en direction des chefs d’éta-blissement, des professeurs deslycées et des personnels d’orienta-tion (plus de 300 personnes en 2003-2004)— développement du réseau deprofesseurs correspondants enlycée et à l’université— journées portes ouvertes à l’uni-versité (JPO) pour les lycéens— groupes de travail communspour définir les actions d’informa-tion et d’orientation— guide régional 2004-2005 Aprèsle bac général et technologiqueconçu par l’ONISEP et l’Universitéde Franche-Comté.

■ une notion complexe

L’orientation scolaire et professionnelle,selon l’endroit où l’on se trouve et la placeque l’on occupe, recouvre des réalités diffé-rentes : procédure qui conduit à une décisiond’orientation puis à une affectation, circula-tion de flux d’élèves au sein du système édu-catif, recherche d’une relation plus équilibréeentre les besoins de l’économie et les sor-tants par domaine et niveaux de qualification,démarche de réflexion et de choix progres-sifs… L’orientation doit permettre à un jeunede construire son parcours de l’école à l’em-ploi en prenant en compte ses goûts, sescapacités, ses compétences, ses possibilitésde formation, mais également les réalitéséconomiques. «Bien s’orienter», c’est parve-nir à faire la synthèse entre ces différentsparamètres en tenant compte de l’évolutiondes goûts et des intérêts, de la possibilitéd’acquérir des compétences tout au long de lavie, d’une entrée deux, cinq ou sept ans plustard sur un marché du travail en constanteévolution.

■ de fortes caractéristiques académiques

La Franche-Comté est une région de traditionindustrielle, avec une forte proportion deménages ouvriers (27,3% pour 22% des ména-ge en France) et seulement 6,3% de cadres(pour 9,4% en France). Les postes non quali-fiés de l’industrie tendent à disparaître tandis

que le secteur tertiaire se développe. L’offre de formation professionnelle, avec uneforte représentation des filières de la produc-tion, témoigne du poids de cette caractéris-tique régionale. De nombreux élèves choisis-sent ainsi un second cycle professionnel : lesjeunes Franc-comtois accèdent plus souventqu’au plan national au niveau IV de formation(bac général, technologique ou profession-nel, BT, BP) grâce à l’enseignement profes-sionnel en particulier, avec un taux qui tendvers l’objectif de 80% d’une classe d’âge auniveau du bac. D’autres opérateurs contri-buent à cela, l’agriculture et l’apprentissage(3,1 points de plus par rapport au niveaunational d’accès au niveau IV).

Part des effectifs du second degré (public et privé) 2003-2004

2nd cycle ◗ professionnel ◗ général et technologique

Académie Besançon 35,1% 64,9%

France métropolitaine 31,6% 68,4%

Source : note d’information n°04-38, ministère de l’Éducation nationale

Taux d’accès au niveau IV de formationEn 2003 ◗ Franche-Comté ◗ France

Terminales générales 31,8 34,0

Terminales technologique 19,8 19,4

Terminales professionnelles 11,1 9,7

Agriculture 4,2 2,6

Apprentissage (y compris agriculture) 5,2 3,7

Toutes formations 72,1 69,4

Source : DEP-ministère de l’Éducation nationale

l’orientation, expression des possibles

1

■ L’évolution des métiers,

des technologies et la

grande diversité des

filières proposées, néces-

sitent une véritable éduca-

tion à l’orientation : l’aca-

démie de Besançon se

mobilise pour fournir aux

jeunes et à leurs familles

les clefs d’un parcours de

formation choisi et réussi.

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Les filières technologiques courtes de l’en-seignement supérieur (BTS et DUT)accueillent de nombreux étudiants (23,7%pour l’académie et 16,8% au niveau national)tandis que les filières universitaires, lesclasses préparatoires aux grandes écoles(CPGE) attirent moins les jeunes. C’est unpoint que l’académie s’attache à améliorer.

■ une offre de formation diversifiéeL’offre de formation académique, large etcomplexe, propose :— quelques 140 spécialités de CAP et BEP,enseignement agricole et apprentissage com-pris, (notamment la construction automobile,les microtechniques, le travail du bois, la plas-turgie et l’agroalimentaire) pour les élèves quichoisissent la voie professionnelle ;— plus de 20 enseignements de détermina-tion possibles en seconde générale et tech-nologique ;— après le baccalauréat, selon la série pré-parée : 70 spécialités de BTS, 25 spécialitésde DUT, 30 spécialités de licence (dont 16spécialités de licences professionnelles), 8filières de CPGE, trois écoles d’ingénieurs(UTBM, ENSMM et ISIFC) et de nombreusesautres formations dans les domaines sanitai-re et social, du commerce, des arts…

Les demandes de formation sont très contras-tées. Par exemple, pour l’entrée en BEP, lesspécialités carrières sanitaires et sociales,vente, maintenance de cycles et motocyclesenregistrent deux à trois fois plus dedemandes que de places, contrairement àcelles de la productique, du BTP ou de l’hôtel-lerie qui offrent cependant de nombreuxdébouchés. L’offre de formation régionales’est beaucoup développée en direction desformations industrielles, cependant la deman-de des élèves converge de plus en plus versles spécialités des services dans les secteursindustriel ou tertiaire.

L’offre de formation professionnelle est orga-nisée, ajustée, régulée dans le cadre du Planrégional de développement des formationsprofessionnelles (PRDF), élaboré par laRégion Franche-Comté en concertation avecle rectorat et les autres services de l’État, lescollectivités et les partenaires sociaux. Sonobjectif est de favoriser un développementcohérent de l’ensemble des filières de forma-tion (proposées par l’Éducation nationale, leministère de l’Agriculture, les branches pro-fessionnelles…) en lien avec les besoins desindividus, de l’environnement économique etdes territoires. Il intègre également les priori-tés relatives à l’information, à l’orientation età la validation des acquis de l’expérience.

l’orientation, une démarche pédagogique

Cycles de scolarité

■ Collège

6e cycle d’adaptation

5e et 4e cycle central

3e cycle d’orientation

■ Lycée

2nde générale

et technologique, cycle de

2nde professionnelle, détermination

terminale BEP

classes de 1ère,

de terminale générale, cycle

technologique terminal

et professionnelle

2

■ des étapes incontournables

Chaque fin de cycle de scolarité correspond àune étape importante pour l’orientation. Lesjeunes font progressivement des choix et seprojettent dans l’avenir par étapes successives.Quelles options choisir ? Quel type d’étudesenvisager : courtes ou longues, générales,technologiques ou professionnelles ? Statutscolaire ou apprentissage ? Redoubler ou non ?Les équipes éducatives font régulièrement lepoint tout au long de l’année scolaire, aumoyen d’une fiche navette qui permet un dia-logue avec les familles, celles-ci devant avoirtoute leur place dans le processus d’orienta-tion. Les réunions d’information, les rencontresavec les conseillers d’orientation psycho-logues ou avec les professeurs principaux, lesjournées portes ouvertes des établissementssont autant d’occasions pour les parentsd’élèves de bien s’informer.

◗ Deux temps forts rythment le dialogueparents-établissements :— au deuxième trimestre (février-mars) : lesfamilles expriment leurs intentions d’orienta-tion et le conseil de classe donne un premieravis ;— au troisième trimestre (fin mai) : les élèveset leurs parents expriment des choix définitifs.Les conseils de classe formulent une ou despropositions. En cas de désaccord, les famillesdisposent d’une possibilité de faire appel decette décision devant une commission.

■ une démarche éducative

L'éducation à l'orientation fait partie inté-grante de la formation du futur citoyen carelle participe à son intégration sociale et leprépare à ses responsabilités à venir.C’est une démarche éducative progressives’appuyant sur des opérations concrètesmises en cohérence : travail de réflexion etséance d'information collective en classe,consultation documentaire, mini-stage enentreprise, entretien individuel…

◗ Trois angles sont privilégiés :— découverte des métiers et des secteursprofessionnels ;— connaissance des formations ;— connaissance de soi.Préconisée au collège depuis 1996, cettedémarche permet à l'élève, dès la cinquième,de faire évoluer progressivement sa repré-sentation des métiers, d'élargir ses domainesd'intérêt et d'ajuster ses projets.Plusieurs collèges et pratiquement tous leslycées mènent des opérations de liaison«école-entreprise» favorisant une meilleureconnaissance réciproque, comme dans lescollèges Jean Jaurès de Saint-Vit ou HenriFertet de Sancey-le-Grand. Des actions desensibilisation sont parfois centrées sur l’ap-proche de métiers précis, par exemple au col-lège du Plateau de Lavans-les-Saint-Claudepour les métiers de l’écriture.

promouvoir les classes préparatoiresaux grandes écoles

Les professeurs principauxdes classes de lycée des bas-sins d’éducation de Besançonet de Belfort-Montbéliard ontparticipé cette année à une

journée de présentation des classespréparatoires animée par le SAIO,des inspecteurs d’académie – ins-pecteurs pédagogiques régionauxet des enseignants de «prépa». Les enseignants jouent un rôle déci-sif pour informer les élèves et leursfamilles sur le contenu de la forma-tion et les débouchés de cesclasses, au nombre de treize dansl’académie. Une centaine de profes-seurs et de COP ont ainsi été invitésà promouvoir activement ce type defilières auprès de leurs élèves, enparticulier les filles et les jeunes defilières technologiques.

Principalesétapes del’orientation

fin de 3e

fin de 2nde

générale et

technologique

terminale BEP

fin de

terminale

LUXEUIL-

VESOUGRAY

BESANÇO

LONS-LE-SAUNIER

PONT

DOLE

POLIGNY

●ST-CLAUDE

Les CIO de l’académie

Page 3: Théma express 15

■ des acteurs qualifiés

◗◗ Au sein de l’établissementDans tous les projets d’établissement figureun volet orientation. La réussite de cette poli-tique implique l’engagement de l’ensemble dela communauté éducative. De nombreux éta-blissements mettent en place des tempsdédiés à l’éducation à l’orientation. Ils sontégalement souvent très attentifs à l’observa-tion de l’évolution des choix d’orientation deleurs élèves.L’orientation est nécessairement le résultatd’un travail d’équipe où chacun joue un rôleimportant. Deux personnes sont particulière-ment à l’écoute des élèves et de leursfamilles : — le conseiller d’orientation psychologue(COP) : il connaît les formations mais aussi lapsychologie des adolescents, il dispose d’ou-tils (tests, logiciels) pour aider les jeunes àmieux se connaître et à explorer des pistes.Les COP sont présents dans les centres d’in-formation et d’orientation (CIO) et tiennentdes permanences, d’une demi-journée parsemaine au minimum, dans tous les établisse-ments publics de l’académie ;— le professeur principal, responsable del’orientation des élèves de sa classe, connaîtbien les élèves sur le plan scolaire et person-nel. Il a en particulier la responsabilité du dia-logue avec les familles.

◗◗ Au niveau académiqueLe service académique d’information etd’orientation (SAIO) anime la politique d’infor-mation et d’orientation, organise les procé-dures d’orientation et d’affectation, analyseles évolutions de l’orientation et assure lacoordination du travail des centres d’informa-tion et d’orientation (CIO). Grâce à sa visionglobale de la situation, il contribue à mettreen œuvre les priorités académiques :— l’amélioration de l’information des jeunessur les métiers et les formations ;— la réduction des sorties en cours de scola-rité ;— l’élévation du niveau de qualification desjeunes Francs-comtois, en particulier celuides jeunes filles.

■ des solutions pour tous

Choisir sa voie de formation est rarementsimple et les trajectoires linéaires sont peufréquentes. Il est de plus en plus questionaujourd'hui de diversifier voire même d'indi-vidualiser les parcours de formation. Lesclasses passerelles et divers dispositifstémoignent de cette volonté d’accompagneravec souplesse les jeunes puis les adultesdans leurs parcours :◗ L'alternance au collège : mise en placedans l'académie essentiellement au niveaude la classe de 4e, elle permet à des élèves endifficulté dans leur scolarité, ayant un besoind'activités concrètes, de bénéficier d'un par-cours de formation organisé pour partie aucollège et pour partie en lycée professionnelou en entreprise.

L’ORIENTATION, OU COMMENT RENDRE LES JEUNES ACTEURS DE LEUR PARCOURSavril 2005 — n°15

pour une orientation réussie en troisième

Le collège JulesJeanneney de Rioz motive ses élèvesde troisième en leur apprenant à éva-luer leurs capacités et en les accom-pagnant dans l’élaboration d’un projetd’orientation avec le soutien d’unCOP. Une heure de classe avec le pro-fesseur principal est mise en placetous les quinze jours, les élèves lesplus en difficulté jouissant en plusd’une demi-heure de suivi personnali-sé. Un temps d’observation permetd’inciter les élèves à améliorer leursrésultats notamment grâce à des«contrats de progrès». L’alternanceest proposée aux collégiens ayantdes difficultés à définir leur projet.Suit un temps de recherche et d’infor-mation. La préparation au Forum desformations et les visites d’entreprisessont essentielles. Enfin, les projetsd’orientation sont affinés avec la for-mulation de vœux définitifs en harmo-nie avec les capacités et les souhaitsde chaque élève.

◗ La découverte professionnelle : optionfacultative de 3 heures en classe de troisièmeà partir de la rentrée 2005, elle apportera auxélèves une meilleure connaissance desmétiers, des entreprises, des lieux de forma-tion et leur permettra de découvrir la diversitédes emplois, des niveaux de qualification etdes lieux d'exercices. Elle est destinée à élar-gir leur connaisance des métiers à tous lesniveaux et de l’environnement dans lequel ilssont exercés. Plus de 40 collèges publics etprivés proposeront cette option à la rentrée2005.◗ Un bac professionnel en 3 ans après la troi-sième : jusqu’alors préparé en deux ansaprès un BEP ou un CAP, il peut désormaisl’être en trois ans directement après la classede troisième. Sept spécialités sont proposéesactuellement, soit en lycée professionnel, soiten centre de formation d’apprentis, notam-ment la mécanique, l’électrotechnique, lachaudronnerie et la comptabilité. ◗ Un bac pro, un BEP, un CAP en un an sui-vant le niveau : pour éviter les sorties du sys-tème éducatif sans qualification, divers dis-positifs, dans le cadre de la mission généraled'insertion (MGI), permettent à des élèvesissus notamment de lycées de préparer en unan différents CAP, BEP, bac pro ou même desconcours de recrutement. 98 jeunes bénéfi-cient de ces dispositions en 2004-2005.◗ La première d’adaptation : elle permet à desjeunes engagés dans la voie professionnelled’accéder à un baccalauréat technologiquepuis à une poursuite d’études dans l’ensei-gnement supérieur. C’est une voie suivie en2004-2005 par 15% des élèves issus de BEP.◗ La validation des acquis de l’expérience(VAE) : l'acquisition de nouvelles compé-tences dans le cadre du travail peut désor-mais faire l'objet d'une validation permettantd'obtenir en totalité ou partiellement un nou-veau diplôme professionnel et de poursuivreainsi son parcours de formation. Au cours del’année civile 2004, sur 189 candidatures àdes diplômes de l’Éducation nationale, 100diplômes et 73 validations partielles ont étéattribués.

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Part de l’emploi tertiaire dans l’emploi total Géographie de l’école n°8-avril 2003

26,5 % et +

Antilles-Guyane : 24,2 %Réunion : 23,1 %

de 22,7 à 26,4 % de 21,5 à 22,6 % - de 9,5 à 21,4 %

Métropole : 21,4 %Métropole + DOM : 21,4 %

74 % et + de 70 à 73,9 % de 66 à 69,9 % - de 66 %

Métropole : 72,6 %

Part des formations courtes dans le supérieurGéographie de l’école n°8-avril 2003

●-LES-BAINS

UL-Y ●

MONTBÉLIARD

ON

LURE ●

BELFORT

TARLIER

Page 4: Théma express 15

documents■ Publications du SAIO : site de l’académiewww.ac-besancon.fr, mot clé : bilans■ Plan régional de développement des for-mations professionnelles :www.cr-franche-comte.fr/prdf/

textes de référence■ Circulaire n°96-204 : mise en œuvre del’éducation à l’orientation au collège, BO du 5septembre 1996■ Circulaire n°96-230 : mise en œuvre d’uneéducation à l’orientation dans les lycées d’en-seignement général et technologique, BOn°36 du 10 octobre 1996■ Projet de loi d’orientation et de programmepour l’avenir de l’école, 24 mars 2005

services académiques■ Service académique d’information etd’orientation : [email protected]■ Service commun universitaire d’informa-tion et d’orientation : [email protected] ■ Délégation régionale de l’ONISEP : [email protected]

ressources■ Site de l’ONISEP : www.onisep.fr et pro-chainement un site destiné spécifiquementaux professionnels■ Publications de l’ONISEP : espace ONISEP,45 avenue Carnot, 25030 Besançon cedex

■ Directeur de la publication Anne Sancier-Chateau, Recteur d'académie■ Chef de publication Élisabeth Baudin, Chargée de communication■ Responsable de rédaction Charlotte des Gayets■ Contact [email protected]

■ Fiche réalisée en collaboration avec le service académique d’information et d’orientationet l’ONISEP

■ Conception graphique Bouteiller communication Réalisation Studio Bracco

Numéro ISSN 1765-0488

(infos pratiques) ■ des rendez-vous

◗De nombreux salons permettent aux jeunesde s’informer sur les métiers et les formations. Les CIO et les établissements scolaires orga-nisent annuellement en Franche-Comté douzeforums pour les élèves de troisième auxquelss’ajoute le salon permanent des métiers àBelfort proposé par la Maison de l’informationsur la formation et l’emploi (MIFE). Cinq forums Sup’info sont également organi-sés à destination des jeunes de terminale.Près de 25 000 élèves bénéficient de cesforums après avoir préparé en amont leursvisites grâce à des guides pédagogiques éla-borés et diffusés par les CIO et l’ONISEP.Depuis cinq ans, le conseil régional deFranche-Comté, l’académie, la direction régio-nale de l’Agriculture et de la Forêt etl’Université de Franche-Comté, en partenariatavec l’ONISEP et le conseil régional desjeunes, organisent un grand forum des métierset des formations à Besançon, avec le soutiendu Fond social européen. Sur un concept origi-nal de présentation des métiers, le salon initial’s’articule en six pôles thématiques regroupant28 pavillons-métiers. Plus de 20 000 personnesl’ont visité en février 2005, dont 12 000 élèves deseconde générale et technologique et de termi-nale BEP/CAP. La majeure partie des élèves abénéficié d’une solide préparation. Un carnetde route leur a été remis pour les aider à orga-niser leur parcours sur place et à rencontrerenseignants, formateurs, professionnels etjeunes en formation.◗Les journées Portes-ouvertesLa plupart des lycées et lycées professionnelsorganisent des journées Portes-ouvertes .L’Université de Franche-Comté et l’Universitéde technologie de Belfort-Montbéliardaccueillent également pendant plusieurs joursles jeunes et leurs familles pour présenter leuroffre de formation.◗De nombreux «mini-stages» proposés à desélèves de quatrième ou de troisième leur per-mettent un premier contact avec l’univers pro-fessionnel.◗Des rencontres avec des professionnels sefont également de manière plus ponctuellegrâce à des semaines thématiques, telle laSemaine école-entreprise organisée en colla-boration avec le MEDEF. L’édition 2004-2005 decette semaine a privilégié la visite d’entreprisepar des collègiens ou des élèves de secondegénérale et technologique. Ils ont ainsi abordéconcrètement la réalité du monde du travail etaiguisé leur curisité.

■ des outils d’animation et des supports d’information

La délégation régionale de l’Office nationald’information sur les enseignements et lesprofessions (DRONISEP) joue un rôle essentieldans l’information des acteurs de l’orientation,des élèves et de leurs familles grâce à la dif-fusion de publications et à la mise en place

d’outils d’aide à l’orientation. Son site internetrégional est un pôle de ressources incontour-nable pour les acteurs éducatifs et pour lesjeunes.

■ pour les acteurs de l’orientationL’Office national d’information sur les ensei-gnements et les professions (ONISEP) met à ladisposition des professionnels de l’orientationdes ressources pour :enrichir et faciliter leurs capacités à informer— un site professionnel destiné aux équipeséducatives — les guides du professeur à destination desprofesseurs principaux — la lettre aux conseillers pour les COP— la lettre aux professeurs documentalistesaccompagner leurs pratiques pédagogiques— les quizz, notamment le quizz Égalitéhommes-femmes réalisé en Franche-Comté— Découvrez le monde de l’entreprise , sousla forme d’un cédérom accompagné d’un livret— Choisir son diplôme professionnel en deuxcédéroms— Itinéraire pour un métier : vingt cédéromsprésentant quatre cents métiers pour travaillersur les représentations professionnelles— Clips métiers : séries de films où des pro-fessionnels présentent leur activité— Les vidéos numériques : cédéroms faisantdécouvrir un secteur d’activité à travers laréalisation d’un produit ou d’un service— Portraits : collection audiovisuelle detémoignages de jeunes professionnels— Informer : collection sur les filières de for-mation

■ pour les élèvesDes collections thématiques permettent desoutenir l’éducation à l’orientation : — les guides régionaux distribués gratuite-ment par la délégation régionale de l’ONISEPau premier trimestre : Après la troisième, Aprèsle bac, Après un BEP ou un CAP et Objectif CAP,un nouveau guide destiné prioritairement auxélèves de 3e SEGPA et 3e d’insertion, — les guides nationaux tels L’entrée en sixième,Le guide des parents, Le guide du lycéen pro-fessionnel, Après la seconde.

Par ailleurs, un système de documentationpapier sur les métiers et les formations, l’auto-doc, est mis à disposition des élèves dans lesCDI de collèges et de lycées. Il sera peu à peuremplacé par le Kiosque ONISEP qui associesupports numériques et papier. Ce nouveausystème s’appuie sur le logiciel BCDI utilisépar les professeurs documentalistes.Une borne informatique ONISEP, présentantune très large base de données sur les forma-tions et les métiers, a été installée cette annéeà titre expérimental au lycée Xavier Marmierde Pontarlier, au collège Saint-Exupéry deLons-le-Saunier et dans les CIO de Pontarlieret Belfort. ■

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l’information, indissociabled’une orientation de qualité

réseau académique de l’orientation :■ 2 services académiques : le SAIO et laDRONISEP■ 5 inspecteurs de l’Éducation nationalechargés de l’orientation■ 10 CIO■ 86 conseillers d’orientation-psychologues■ 40 personnels administratifs

dispositif d’information :■ 40 000 guides régionaux gratuits ONISEPà destination des élèves, parents et équipeséducatives■ 19 forums d’information pour l’orientationqui ont accueillis plus de 35 000 élèves dusecond degré

(chiffres)