61
Thierry Gatineau PROD’ALU 01 Mathieu Raducanu FFB Pays-de-la-Loire Myriam Petit FFB Picardie Fabienne Tiercelin Rémi Porte SMABTP Stéphane Augeard HYDRO

Thierry Gatineau PROD’ALU 01 - data.over-blog-kiwi.comdata.over-blog-kiwi.com/0/57/40/94/201305/ob_d1d28... · Un document récapitulatif standardisé est tenu à disposition, pour

Embed Size (px)

Citation preview

Thierry Gatineau

PROD’ALU 01

Mathieu Raducanu

FFB Pays-de-la-Loire

Myriam Petit

FFB Picardie

Fabienne Tiercelin

Rémi Porte

SMABTP

Stéphane Augeard

HYDRO

Thierry Gatineau PROD’ALU 01 – chef de file du GT6

Myriam Petit – Animatrice Métier Région Picardie

-Compacité bâtiment et récupération des apports solaires,

-Réduction des consommations,

-Maîtrise du confort d’été,

-Perméabilité à l’air.

= Bbio

= Cep

= Tic

= Test d’étanchéité à l’air

RT 2012

Exigence de résultat avec contrôle systématique de la perméabilité à l’air

0.6 m3/h/m2 de parois déperditives en MI

1m3/h/m2 de parois déperditives en LC

Perméabilité à l’air

0

2

4

6

8

10

12

14

16

18

20

22

24

26

28

30

0

feuilleA4

RT2005 défaut

RT205-Réf.

RT2012

PassivHaus

Perméabilité à l’air

Les conséquences d’une mauvaise perméabilité

- Inconfort thermique et surconsommation énergétique

Perméabilité à l’air

Les conséquences d’une mauvaise perméabilité

- Inconfort thermique et surconsommation énergétique

- Moisissures (point de rosée dans l’isolant)

Perméabilité à l’air

Source: CETE de

Lyon

Source: CETE de

Lyon

INTERIEUREXTERIEUR

Moisissures et

oxydations

Diminution de

la température Augmentation de

l’humidité

relative

Condensation

Perméabilité à l’air

Les conséquences d’une mauvaise perméabilité

- Inconfort thermique et surconsommation énergétique

- Moisissures (point de rosée dans l’isolant)

- Déséquilibre du système de ventilation = flux d’air non maitrisé

(mauvaise qualité d’air intérieur)

Perméabilité à l’air

Source: CETE Lyon

Perméabilité à l’air

Les conséquences d’une mauvaise perméabilité

- Inconfort thermique et surconsommation énergétique

- Moisissures (point de rosée dans l’isolant)

- Déséquilibre du système de ventilation = flux d’air non maitrisé

(mauvaise qualité d’air intérieur)

- Inconfort acoustique

Perméabilité à l’air

Débit de fuite d’air traversant les parois déperditives (hors plancher bas)

lorsque le bâtiment est soumis à une différence de pression entre extérieur

et intérieur établie sous 4Pa.

Perméabilité à l’air

Débit de fuite d’air traversant les parois déperditives (hors plancher bas)

lorsque le bâtiment est soumis à une différence de pression entre extérieur

et intérieur établie sous 4Pa.

Test réalisé par un mesureur indépendant et qualifié 8711 (contrôleur technique, diagnostiqueur, architecte ou un organisme certificateur qui délivre

label HPE)

Référencés sur: www.rt-batiment.fr/batiments-neufs/labels-hpe/specificites-pour-la-delivrance-du-label-bbc.html

Attestation 1 au dépôt du PC réalisée par BE spécifiant la prise en compte

de la RT2012 (étude thermique simplifiée incluant Bbio)

Attestation 2 à l’achèvement des travaux validant la mesure de la

perméabilité à l’air et vérifiant cohérence entre étude thermique et

bâtiment construit (caractéristiques thermiques des matériaux notamment)

Un document récapitulatif standardisé est tenu à disposition, pour 5ans

après achèvement travaux, de tout acquéreur, toute personne chargée

d’établir le DPE…

Contrôle renforcé de la prise en compte de la RT

Passage d’une exigence de moyens à une exigence de résultat Meilleure cohésion nécessaire entre maitrise d’ouvrage, maitrise d’œuvre (CCTP) et entre

les différentes entreprises du bâtiment

Respect des DTU, traitement de l’étanchéité à l’air et rigueur aux interfaces

Autocontrôle du travail réalisé (check-list, calepin de chantier)

Révolution plus du « savoir-être » que du « savoir-faire »

Stéphane Augeard – HYDRO

4èmes Assises de la métallerie

Amiens – le 24 mai 2013

21

L’infiltrométrie ? 22

L’infiltrométrie est l’étude des infiltrations d’air

parasites, HORS VENTILATION OFFICIELLE, qui

vont venir perturber le bon fonctionnement du

renouvellement d’air, et générer:

Des sensations d’inconfort thermique, acoustique,

Des problèmes d’humidité,

Une augmentation de

la facture énergétique Constructions courantes: entre 25 et

30% de l’air neuf provient des défauts

d’étanchéité de l’enveloppe

présa infiltrométrie

Où sont les fuites? 23

3 raisons principales: • Parois modernes souvent multicouches

• Etudes de conception insuffisantes sur certains systèmes constructifs

• Manque d’attention particulière aux calfeutrements à tous les stades de la construction

(de l’étude à la réception des travaux, en passant par le suivi de chantier)

4 grandes familles:

Les sources d’infiltration

sont nombreuses

présa infiltrométrie

L’essai de perméabilité à l’air 24

Essai normalisé de perméabilité à l’air

Recherche de fuite

Rapport d’essai

présa infiltrométrie

Avec échelle d’appréciation (MI):

Principe de

l’essai 25

Mise en dépression et/ou en surpression d’un

volume pour en mesurer la quantité d’air qui passe

par les différentes jonctions non maîtrisées.

présa infiltrométrie

Entrées et extractions

d’air officielles obturées

Les différents appareils de mesure 26

Perméascope (ALDES) Porte soufflante

ou blower door

Banc Grand Volume (BGV)

présa infiltrométrie

Appareils agréés permettant de valider l’essai

Expression du débit de fuite

La réglementation thermique française RT 2005 a

défini l’exigence de perméabilité suivante:

Q4Pa-surf débit de fuite en m3/h/m²

27

Sous une différence

de pression de 4 Pa

Surface totale de

l’enveloppe déperditive

hors plancher bas

Appelée ATbat

présa infiltrométrie

Alors que la norme européenne définit:

Comment effectuer la mesure ? 28

4

1: Plusieurs points de

mesures sont effectués

à DP entre 10 et 100 Pa

pour obtenir une

précision satisfaisante

2: On trace

la droite de

régression

Courbe de

débit de fuite

présa infiltrométrie

4: On en

déduit V4

3: On

extrapole

présa infiltrométrie

Valeurs autorisées de Q4

usage RT 2005

Valeurs par défaut

(pas de mesure)

RT 2005

Valeurs de référence

(avec mesure ou

démarche qualité)

BBC – Effinergie

BBC - Effinergie réno

Effinergie rénovation

RT 2012

Valeurs obligatoires

Logement individuel 1.3 0.8 0.6 maxi 0.6

Si démarche qualité

acceptée: pas

d’obligation de mesure,

mais 0.8

Avec seuils adaptables:

0.6, 0.5, 0.4, 0.3

(mini 0.3 pour éviter

l’effet cocotte-minute)

Logement collectif 1.7 1.2 1 maxi 1

(moyenne des logements échantillonnés)

Bureaux, hôtels, restauration,

enseignement, petits commerces et

établissements sanitaires

1.7 1.2 Valeur par défaut en

l’absence d’une mesure

Valeur par défaut en

l’absence d’une mesure

(mesure obligatoire si valeur fixée moindre)

Autres usages tertiaires 3 2.5 Valeur par défaut en

l’absence d’une mesure

Valeur par défaut en

l’absence d’une mesure

(mesure obligatoire si valeur fixée moindre)

Rénovation maisons - - Mesure obligatoire

Valeur de mesure ≤

valeur de calcul

-

Rénovation appartements - - -

29

Surface équivalente de fuite: 30

Exemple : Une maison individuelle de 110 m2 de surface habitable, 2.5 m de hauteur sous plafond (soit un volume

de 275 m3) et dont la surface froide est de 196 m2 aurait une surface de fuite correspondant à :

Impact de l’étanchéité à l’air sur le Cep 31 Consommation en

énergie primaire

présa infiltrométrie

présa infiltrométrie

Protocole de mesure: 2 méthodes possibles

32

Méthode A

= essai d’un bâtiment utilisé

Test officiel pour la délivrance d’une conformité Il se fait à la réception des travaux si on est en fonctionnement normal

d’utilisation du bâti, ou si les travaux restants n’ont pas d’impact négatif sur la

perméabilité (exemple: travaux restants à la charge du client: carrelage, …)

Méthode B

= essai de l’enveloppe du bâtiment

Essai facultatif pour tester l’enveloppe Il se fait en cours de chantier (fonctionnement anormal d’utilisation du bâti) et

permet de détecter suffisamment tôt les éventuels problèmes pour y remédier

Matériels de détection des fuites 33

présa infiltrométrie

34

Matériels de détection des fuites

présa infiltrométrie

En conclusion, pour que l’essai de

perméabilité à l’air ne soit pas un pb: 35

RIGUEUR DANS LE

MODE

CONSTRUCTIF

COHESION ENTRE LES

DIFFERENTS CORPS D’ETAT UTILISER LES BONS

PRODUITS

POSE DE BOITES

ELECTRIQUES ETANCHES

FAVORISER UNE

MEMBRANE OU UN

ENDUIT D’ETANCHEITE

A L’AIR

CONSEILLER DES

BATIMENTS COMPACTS

COMBATTRE UNE

IDEE RECUE:

UNE LAME D’AIR

VENTILEE N’EST PAS

ISOLANTE INSTALLER LES RESEAUX

DANS LE VOLUME

CHAUFFE POSE DE BOITIERS

ELECTRIQUES ETANCHES

RESPECT DES REGLES DE

MISE EN OEUVRE

présa infiltrométrie

Merci de votre attention

Stéphane AUGEARD

Mathieu Raducanu – FFB Pays-de-la-Loire

Présentation PAC BBC

Pack d’ACcompagnement aux Bâtiments Basses

Consommations (neuf et rénovation)

Service technique FFB Pays de la Loire

► Morel isabelle : AMR et CDM Environnement-Déchets

► Landemaine Benoit : CDM Méthodes / Organisation

► Raducanu Mathieu : CDM Construction durable /

Rénovation énergétique

PAC BBC ► Accompagnement à la mise en œuvre de l’étanchéité à

l’air

► Accompagnement à l’offre globale de rénovation énergétique

► Audit technique de votre entreprise

► Accompagnement dans la gestion des interfaces de chantier

► Veille technique, technologique et réglementaire

PAC BBC ► Accompagnement à la mise en œuvre de l’étanchéité à l’air

Tests d’infiltrometrie pédagogiques avec recherche de fuites

► Objectifs :

- SAV Feebat module 5

- Sensibiliser son personnel à l’étanchéité à l’air

- Rentabiliser son système constructif, ses matériaux, son temps de mise en œuvre

Cibles : Encadrants et compagnons; TCE; neuf et rénovation

La charte PAC BBC

Avec le PAC-BBC, les artisans et entrepreneurs adhérents de la FFB s’engagent à …

- Prendre un rendez vous avec Mathieu RADUCANU pour définir l’objectif pédagogique du test avant le démarrage des travaux. Définir et valider un ordre de mission.

- Informer les différents intervenants du chantier faisant l’objet d’une demande.

- Prévenir les compagnons et s’assurer de leur présence le jour du test.

- Prendre un rendez vous avec Mathieu RADUCANU pour faire un bilan entre 2 et 4 mois après intervention.

Le service

► Réaliser un ou plusieurs tests en fonction des besoins.

► Répondre aux questions en proposant des solutions concrètes.

► Présenter les ressources documentaires disponibles.

► Rédiger un compte rendu avec ses observations dans la semaine

qui suit l’intervention.

► ATTENTION : Il s’agit d’un service pédagogique. Les préconisations sont données à titre

d’informations et ne constituent pas un conseil. Aucun résultat ne sera communiqué.

En contrepartie, Notre ingénieur s’engage à :

Service disponible depuis mai 2011

2 tests par mois en moyenne Environ 200 compagnons sensibilisés

Satisfait ou remboursé… C’est gratuit!!!

Fabienne Tiercelin et Remi Porte – SMABTP

Assises de la métallerie 24 mai 2013

RT 2012 & PERFORMANCE

ENERGETIQUE

RESPONSABILITES ET ASSURANCE

48 Assises de la métallerie 24 mai 2013

Objectifs de la nouvelle réglementation

La RT 2012 en quelques mots

Réduction de la consommation en énergie primaire de 150

milliards de kWh entre 2013 et 2020

Réduction des émissions de CO² entre 13 et 35 millions de

tonnes (estimations selon différentes méthodes de calculs)

49 Assises de la métallerie 24 mai 2013

Des exigences de plus en plus accrues

50 Assises de la métallerie 24 mai 2013

Champ d’application de la RT 2012

RT 2012 applicable aux permis de construire déposés

à partir du 1er janvier 2013

Travaux neufs RT 2012 : contrat global ou par corps d’état

La performance énergétique est appréciée globalement

pour l’ouvrage, et non pas métier par métier ou lot par lot

Travaux de rénovation énergétique : Rénovations importantes assimilables à une construction neuve: la RT 2012 est

applicable

Rénovation de moindre importance (par ex.: ITE): RT 2012 non applicable, tout

dépend du contrat signé. La performance énergétique s’appréciant en fonction

des performances énergétiques des éléments techniques mis en place

51 Assises de la métallerie 24 mai 2013

Une consommation conventionnelle prévue par la RT 2012

Seulement 5 postes sont pris en compte par la RT 2012 en termes de

consommation

CHAUFFAGE

REFROIDISSEMENT

PRODUCTION eau chaude sanitaire

ECLAIRAGE

EQUIPEMENTS AUXILIAIRES (Pompes, ventilateurs….)

Mais pas les fonctions: Cuisine (Plaques, Four…), l’entretien de la maison ou

de la famille (Lave linge, sèche linge, aspirateur…), loisirs (TV, HiFi, piscine…)

Les valeurs réelles de ces cinq postes étant inconnues au moment de la réalisation

du calcul réglementaire, il peut apparaître des écarts entre les consommations

réelles qui seront observées pendant l’utilisation du bâtiment et la consommation

conventionnelle calculée (arrêté du 11 octobre 2011).

52 Assises de la métallerie 24 mai 2013

Contrôle de la prise en compte de la RT 2012

Deux attestations à produire

Au dépôt du permis de construire: Attestation du maître d’ouvrage de prise en

compte de la RT2012 dans le projet de construction

A l’achèvement des travaux: Attestation confirmant la prise en compte de la RT

2012 dans les éléments mis en œuvre lors de la construction. Ce document peut

être établi par un contrôleur technique, un architecte, un organisme si un label

est sollicité.

Attention: En cas de non-conformité à l’achèvement des travaux, il est fort probable

que le maître d’ouvrage refuse la réception et sollicite la mise en conformité aux

frais du constructeur responsable (obligation de résultat)

En dehors de la RT2012: la performance énergétique sera fonction du postulat

de départ (DPE ou étude thermique d’un bureau d’étude) et du résultat obtenu

53 Assises de la métallerie 24 mai 2013

Performance énergétique et responsabilités

La responsabilité de l’entreprise dépend de son rôle:

Réalisateur d’un seul lot

Entreprise unique multi corps d’état

Chef de file dans le cadre d’une offre groupée

Mandataire commun du groupement momentané d’entreprises

Attention

Dans le cadre d’un groupement

En tant que chef de file

Vous pouvez avoir une mission sortant de l’ordinaire: OPC ou maître d’œuvre.

Vous devez être assuré pour ses missions spécifiques: Avenant Pro de la

performance énergétique, …

54 Assises de la métallerie 24 mai 2013

Performance énergétique et responsabilités

La responsabilité de l’entreprise va dépendre de son engagement :

o Soit, par simple référence à la réglementation :

performance énergétique conventionnelle =

énergie primaire (et non une mesure réelle)

o Soit avec un engagement spécifique

• changement de classe énergétique

• engagement de performance énergétique réelle

• Label

Un principe : L’assurance couvre des risques par référence à la loi ou la

réglementation

Tout engagement spécifique de votre marché, qui sort du cadre

légal est généralement exclu de tous les contrats d’assurance

Un contact avec l’assureur s’impose

55 Assises de la métallerie 24 mai 2013

Les solutions d’assurance actuelles

RENO SURE

Ce contrat est dédié à l’Entreprise Unique

Qui réalise une Offre globale de travaux visant à améliorer la PERFORMANCE

ENERGETIQUE DES BATIMENTS

Un ensemble de garanties dans un seul contrat Sécurisent l’opération de rénovation dans sa globalité, tant pour l’entreprise que pour le maître d’ouvrage

> Garanties au bénéfice du rénovateur :

- RC (tous fondements)

- Tous risques Chantiers (TRC)

- RC Décennale

- Garantie ERREUR THERMIQUE

> Garanties au bénéfice du Maître d’ouvrage :

- Dommages Ouvrage

- Caution (Garantie de bonne fin) en option

56 Assises de la métallerie 24 mai 2013

Performance énergétique et décennale

Quelques unes des dérives possibles

• Entrer dans la décennale par le biais d’une surconsommation réelle, alors

qu’aucun vice de construction n’est établi

• Un nombre de déclarations de sinistre qui risque d’exploser si on ne canalise pas

le risque, avec les surcouts des cotisations décennales qui peuvent en découler

• Apprécier l’impropriété par rapport à une destination de l’ouvrage autre que celle

prévue par les dispositions légales : par ex, un label…

• Prise en charge d’études thermiques onéreuses uniquement pour rassurer le

maître d’ouvrage en cas de contestation relative à la performance énergétique ne

servirait qu’à vérifier si celle initiale était bonne

• Couvrir des non-conformités sans désordres matériels à la construction, sans

impropriété des lieux à leur destination, pour un coût qui peut être disproportionné

par rapport à une surconsommation de quelques €

AGIR pour revenir aux fondamentaux de la décennale =

réparer le vice grave de construction

57 Assises de la métallerie 24 mai 2013

Performance énergétique et décennale

Le Plan Bâtiment Durable a donné deux définitions concernant la performance

énergétique

La Garantie de Performance Energétique Intrinsèque (GPEI) : Le prestataire

s’engage à un niveau maximal de consommations énergétiques

« conventionnelles » ou « normalisées » dans la mesure où l’utilisateur respecte

le scénario d’utilisation et les paramètres de confort spécifiés. Le périmètre de

base pour cette garantie est la réglementation RT 2012 avec ses 5 usages.

La Garantie de Résultats Energétiques sur l’Usage (GRE) : Le prestataire

s’engage cette fois sur un niveau maximal de consommations énergétiques

réelles, exprimées en énergie finale et pouvant être mesurées par une méthode

simple.

58 Assises de la métallerie 24 mai 2013

Performance énergétique et décennale

Après avoir défini la garantie de performance énergétique

(GPEI/GRE), le groupe de travail créé dans le cadre du Plan

Bâtiment Durable a eu pour mission de poursuivre ses

réflexions en vue de:

« proposer un texte visant à encadrer légalement le risque de

mise en jeu de la garantie décennale »

59 Assises de la métallerie 24 mai 2013

Performance énergétique et décennale

Quelles sont les PISTES de travail identifiées pour éviter que la consommation réelle ne

devienne la référence de la responsabilité décennale des constructeurs?

- Définir la « destination » en ce qui concerne la performance énergétique par référence à

la consommation conventionnelle réglementaire (travaux neufs ou existants)

- En ce qui concerne le photovoltaïque : seule la production d’électricité qui entre dans le

calcul de la consommation conventionnelle doit être retenue (exclusion de la revente

purement financière)

- Pour apprécier s’il y a ou non une impropriété à la destination :

- Il faut une consommation conventionnelle supérieure aux limites réglementaires et

éventuellement à un seuil supérieur à définir ;

- un vice de construction ;

- une appréciation globale pour l’ensemble de l’ouvrage construit ou modifié, en tenant

compte des conditions d’entretien depuis la réception des travaux ;

- Se référer, quelle que soit la date du sinistre, aux éléments techniques et au mode de

calcul ayant permis la délivrance de l’attestation de la prise en compte de la RT 2012

60 Assises de la métallerie 24 mai 2013

Performance énergétique et décennale

Il faudrait également :

- Conserver les calculs initiaux pendant au moins 10 ans et non 5 ans, comme c’est

actuellement prévu ;

- Renforcer les éléments à fournir pour déclarer un sinistre à l’assureur DO (qui souvent

déclenche l’expertise) lorsqu’il vise une question de performance énergétique

- Mieux organiser les expertises : pour cibler la conso conventionnelle et non la conso

réelle, déterminer les causes, tenir compte de l’entretien et jauger les réparations

nécessaires

- Enfin, la différence de consommation doit être précisément appréciée par référence à la

performance énergétique minimale réglementaire ;

La FFB travaille de concert avec les assureurs (FFSA), les promoteurs (FPI), les architectes

(CNOA) pour tenter de peser sur les débats. L’idée avancée est d’intégrer la loi DUFLOT 3

Les assureurs travaillent également pour mettre en place des assurances facultatives

complémentaires pour mieux accompagner les professionnels du bâtiment…

LE DOSSIER AVANCE…

61 Assises de la métallerie 24 mai 2013

Conclusion

Vos questions ?

Merci pour votre écoute

Rémi PORTE et Fabienne TIERCELIN