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THÈME 3 : LA FRANCE ET L’UNION EUROPÉENNE
Chapitre 6 : L’Union européenne,
un nouveau territoire de
référence et d’appartenance
1LA CONSTRUCTION D’UN TERRITOIRE COMMUN
→ Comment donner un sens territorial à la
communauté européenne??
A) CRÉER UNE IDENTITÉ EUROPÉENNE
12: Nombre d’étoiles jaunes représentées sur le drapeau
européen (symboles de solidarité entre les peuples de
l’UE)
• des symboles communs : drapeau européen, hymne européen (Ode à la
Joie de Beethoven) et devise « Unie dans la diversité »
• des événements symboliques : 9 mai retenue comme la « Journée de
l’Europe »
• des lieux symboliques : l’architecture des institutions européennes cherche
souvent à valoriser leur caractère démocratique
NB: Bruxelles accueille les
institutions européennes les
plus importantes : le Parlement
européen (siège), le Conseil
de l’UE, la Commission
européenne et le Comité des
régions.
B) LA CONSTRUCTION DE ZONES COMMUNES
• espace de libre-circulation : espace Schengen (1985) =
- La mise en œuvre des normes de l'espace Schengen implique l'élimination
des contrôles frontaliers entre les membres de l'espace Schengen et un
renforcement des contrôles frontaliers entre les membres de l'espace
Schengen et ceux qui n'en sont pas membres
• zone monétaire commune : zone euro (1999) = Les billets et les pièces
circulent depuis 2002. La décision de créer l’euro a été officialisée lors du
traité de Maastricht.
Population
422 millions
d'habitants (2015
)
Superficie 4 312 099 km2
C) UN ELARGISSEMENTPROGRESSIF
• 6 États fondateurs :
- en 1957, l’Allemagne, la Belgique, l’Italie, la France, le Luxembourg et les Pays-
Bas s’associent → stabiliser la paix en Europe et consolider leur économie
• Les vagues d’élargissement :
- entre 1957 et 1995, 9 États entrent dans l’UE
- en 2004, l’Europe s’ouvre à l’Est : 10 nouveaux États membres intègrent l’UE
- en 2007 et 2013, 3 nouveaux États sont associés à l’UE
• vers de nouvelles intégrations : des États sont encore candidats à l’UE
- ex. : la Bosnie a présenté sa candidature en février 2016
II CONSTRUIRE ET AMÉNAGER LE TERRITOIRE EUROPÉEN
→ Comment gérer et réduire les inégalités entre
les territoires européens?
A) UN TERRITOIRE ENCORE MARQUÉ PAR DE FORTES INÉGALITÉS
• mégalopole européenne : centre du continent européen = cœur
politique, économique et historique de l’Europe
• périphéries intégrées : territoires à proximité de la mégalopole
européenne, dynamiques, bien associés aux politiques européennes
(réseaux denses de communication, axes de transports…)
• périphéries marginalisées : les régions situées aux périphéries de
l’Europe souffrent souvent de difficultés économiques et se sentent
oubliées par l’UE
ATTENTION! VOUS DEVEZ SAVOIR LOCALISER CES ZONES SUR UN FOND DE
CARTE!!!!!!
B) DES POLITIQUES RÉGIONALES POUR ATTÉNUER CES INÉGALITÉS
Le Fonds européen de
développement économique
régional ou FEDER est l’un des fonds
structurels européens. Il vise à
renforcer la cohésion économique
et sociale au sein de l’Union
européenne en corrigeant les
déséquilibres régionaux.
DIFFERENTES POLITIQUES REGIONALES VISENT A
ATTENUER LES INEGALITES:
• redistribuer les richesses entre les régions
• dynamiser les régions :
- ex. : fonds de subventions FEDER, FSE
• renforcer les eurorégions : situées aux frontières des États, leur bonne
intégration pourrait être un modèle pour l’ensemble des espaces
européens:
→ DM EUROREGION!!!
C) DES POLITIQUES D’AMÉNAGEMENT COMMUNES
• LE RESEAU EUROPEEN DE TRANSPORT :
Elément central de la politique européenne en matière de transports, le réseau transeuropéen de transport (RTE-T) est
un programme de développement des infrastructures de transport de l'Union européenne arrêté par le Parlement et le
Conseil européen. Les premières orientations du programme ont été adoptées en 1996, puis ont été révisées à
plusieurs reprises, notamment en 2001, 2004. En octobre 2011, la Commission européenne a présenté un nouveau
projet de réforme, validé en mai 2013.
Mise en place et évolution du RTE-T : Depuis le milieu des années 80, la politique du réseau transeuropéen de transport
(RTE-T) définit le cadre politique dans lequel s’inscrit le développement des infrastructures permettant le bon
fonctionnement du marché interne et garantissant la cohésion économique, sociale et territoriale ainsi qu’une meilleure
accessibilité dans toute l’UE. Ce travail aboutit, en 1992, à l’incorporation dans le traité de Maastricht d’une base
juridique spécifique relative aux réseaux transeuropéens et, en 1994, lors du Conseil européen d'Essen, à l’adoption
d’une liste de 14 projets majeurs.
Le traité de Maastricht charge en effet l'Union de contribuer à l’établissement et au développement de réseaux
transeuropéens (RTE) dans les secteurs des infrastructures du transport, des télécommunications et de l’énergie. Par
ailleurs, les RTE sont destinés à relier les régions insulaires, enclavées et périphériques aux régions centrales de l'Union
ainsi qu'à rapprocher le territoire de l'UE aux Etats tiers voisins. La création des réseaux transeuropéens vise à favoriser
l’interconnexion et l’interopérabilité des réseaux nationaux ainsi que l’accès à ces réseaux.
• Depuis le début des années 1970, l’Europe s’est engagée en faveur de l’environnement. Au-delà d’actions dans des domaines
précis (protection de la qualité de l’air et de l’eau, préservation des ressources et de la biodiversité, gestion des déchets…),
la politique européenne de l’environnement vise à assurer un développement durable du modèle européen de
société, en respectant l’équilibre entre protection de l’environnement et compétitivité. Dans ce but, elle encourage
le développement de l’éco-innovation et les technologies dites « vertes », bénéfiques pour l’environnement mais
également pour les entreprises car elles leur confèrent un avantage concurrentiel, grâce au développement de technologies
économes en ressources.
• La politique environnementale, absente du traité de Rome (1957), est progressivement devenue un des objectifs de
l’Union :
- L’Acte unique (1986) en a posé les bases et les principes en intégrant un titre VII « Environnement », au traité de la CEE
pour doter l’UE d’une compétence explicite en la matière ;
- le traité de Maastricht (TCE 1992) l’insère dans les objectifs de la Communauté (art. 2 TCE). La politique environnementale
devient une « politique européenne » ;
- le traité d’Amsterdam (1997) intègre le développement durable aux objectifs de l’Union (art. 2 TUE) ;
- le traité de Lisbonne ajoute un nouvel objectif : la lutte contre le changement climatique (art. 191 TFUE). Un poste de
commissaire à l’action pour le climat est créé, en plus du commissaire à l’environnement, ainsi qu’une direction générale
« Climat » au sein de la Commission.
• La politique de l’environnement repose sur les quatre principes fondamentaux : le principe de précaution ; le
principe de prévention ; le principe de la correction des atteintes à l’environnement ; le principe « pollueur-payeur »
http://www.vie-publique.fr/th/glossaire/developpement-durable.htmlhttp://www.vie-publique.fr/th/glossaire/principe-precaution.html
• construire un réseau de transport européen (voir réponses pour cerner lesobjectifs)
• protéger l’environnement : le principe de précaution ; le principe de prévention ; leprincipe de la correction des atteintes à l’environnement ; le principe «pollueur-payeur »
- ex. : en délimitant des zones Natura 2000, l’UE définit des zones naturellesparticulièrement fragiles, ayant une grande valeur patrimoniale par leur faune et leurflore
III UN SENTIMENT D’APPARTENANCE ENCORE FRAGILE
A) UNE EUROPE À GÉOMÉTRIE VARIABLE
• POUR PROCHAINE FOIS:
CONSTRUIRE CROQUIS
Le taux d’abstention dans les élections européennes (Slovaquie presque
90%, Belgique 10%) révèle une Europe à « deux vitesses »
➢ États membres les plus impliqués : les États fondateurs
- ils concentrent les principales institutions européennes
- ils sont impliqués dans de nombreux projets européens (ex. :
le programme Erasmus)
➢ États membres encore en adaptation : les nouveaux États membres de
l’Europe de l’Est
- ils doivent encore adapter leurs institutions nationales à celles de l’UE
B) L’UE FACE AUX CRISES
• crises économiques : certains des États membres de l'UE connaissent des
crises profondes
- ex. : Espagne, Grèce
• crise migratoire : pendant l’année 2015, 1 million de migrants ont cherché
à entrer en Europe
• crise militaire : face aux risques d’attentats, l’UE cherche à coordonner sa
politique de défense
C) MONTÉE DE L’EUROSCEPTICISME
• une union moins attractive : des États ont retiré leurs candidatures
- ex. : l’Islande en 2013, le souhait du Royaume-Uni de sortir de l'UE en 2016:
concrétisé par le BREXIT
• montée des mouvements eurosceptiques : dans de nombreux pays
européens, les mouvements eurosceptiques gagnent du terrain dans les
élections