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Thérèse Desqueyroux
François Mauriac
(Université de Liège)Maitre en langues et littératures françaises et romanes
Document rédigé par Éliane Choffray
Questionnaire de lecture
lePetitLittéraire.fr
Document rédigé par Éliane Choffray
Thérèse Desqueyroux
François Mauriac
Questionnaire de lecture
QUESTIONNAIRE 7
CORRIGÉ 9
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François MauriacÉcrivain français
• Né en 1885 à Bordeaux• Décédé en 1970 à Paris• Quelques- unes de ses œuvres :
ʟ Thérèse Desqueyroux (1927), roman ʟ Le Nœud de vipères (1932), roman ʟ Le Sagouin (1951), roman
François Mauriac est né à Bordeaux en 1885. Après des études de lettres, il publie rapidement ses premiers recueils de poèmes et romans. Il est essentiellement connu pour son œuvre romanesque qui dépeint, comme le formule l’auteur lui- même, « le monde étroit et janséniste de [s] on enfance pieuse, angoissée et repliée, et la province où elle baignait ». Génitrix (1923) et Thérèse Desqueyroux (1927) sont, avec Le Nœud de vipères (1932), ses romans les plus connus : tous interrogent les liens familiaux et la violence des sentiments qui peuvent naitre entre les êtres dans la bourgeoisie dont l’auteur est lui- même issu.
Également essayiste et critique, François Mauriac intègre l’Académie française en 1933 et reçoit le prix Nobel de lit-térature en 1952. Il meurt à Paris en 1970.
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QUESTIONNAIRE
1. Quelle est la structure du roman ? Les évènements sont- ils présentés dans un ordre chronologique ? Expliquez.(15 lignes)
2. Vrai ou faux ? Justifiez chaque réponse négative.
a) Thérèse finit par livrer sa confession à son mari.
b) Anne parvient à échapper à la rigueur des prin-cipes familiaux.
c) Thérèse a eu l’idée d’empoisonner son mari lorsque celui- ci est tombé malade et a dû prendre des médicaments.
d) Thérèse ne se révolte jamais.
e) Thérèse finit, avec le temps, par aimer son enfant.
f) Thérèse apprend la mort de sa tante Clara au moment où elle veut se suicider, ce qui l’empêche de mettre fin à ses jours.
g) Bernard autorise sa femme à aller à la messe car il sait que c’est pour elle un grand réconfort.
3. Comment qualifieriez- vous l’union de Thérèse et Bernard ?(5 lignes)
Thérèse DesqueyrouxConfession d’une épouse criminelle
• Genre : roman• Édition de référence : Thérèse Desqueyroux, Paris, Le
Livre de Poche, 1927, 192 p.• 1re édition : 1926• Thématiques : mariage, bourgeoisie, poison, ennui,
solitude, amour, scandale
Thérèse Desqueyroux est le chef- d’œuvre de Mauriac. Le roman obtient un immense succès à sa publication en 1926 dans la Revue de Paris, puis en 1927 en volume chez Grasset. L’histoire, tirée d’un fait divers, est celle de Thérèse, accusée d’avoir empoisonné en vain son mari. Le roman s’ouvre sur le non- lieu prononcé par la justice en faveur de Thérèse. Sur la route du retour, elle prépare sa confes-sion. À travers ce roman, Mauriac fustige la bourgeoisie catholique et conservatrice dont il est issu et analyse les passions humaines.
Pour aller plus loin dans votre étude de l’œuvre, consultez aussi :
• la fiche de lecture sur Thérèse Desqueyroux
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CORRIGÉ
1. Quelle est la structure du roman ? Les évènements sont- ils présentés dans un ordre chronologique ? Expliquez.
Le roman débute par un incipit in medias res (chapitre 1) : on est à la sortie du palais de justice et le non- lieu d’une affaire qu’on ne connait pas encore vient d’être prononcé. Thérèse est l’accusée.
Thérèse, sur le trajet du retour chez elle, passe en revue son passé et élabore sa « confession » (chapitres 2‑8). Il s’agit d’une longue analepse sous forme de mono-logue intérieur dans lequel elle raconte sa vie et sa lente transformation depuis son mariage, ainsi que sa tenta-tive de meurtre sur la personne de son mari.
La fin du roman constitue un brutal retour au présent de la narration (chapitres 9-13). Thérèse rentre chez elle et, face à son mari, ne peut finalement pas expliquer son acte. Elle est séquestrée, puis abandonnée à Paris, fin ouverte qui permettra à l’écrivain de poursuivre l’histoire de la jeune femme dans un cycle de romans et de nouvelles.
Cette structure permet d’insister sur le personnage de Thérèse et sa détresse. En effet, la longue ana-lepse permet au lecteur de pénétrer l’intériorité de la protagoniste.
4. Quels rôles jouent Anne de la Trave et Jean Azévédo dans la vie de Thérèse ?(10 lignes)
5. Jean était- il réellement amoureux d’Anne ? Expliquez.(5 lignes)
6. Deux mondes et deux modes de vie sont mis en scène dans le roman. Lesquels et à travers quels personnages ?(5 lignes)
7. Que critique le roman de Mauriac ?(20 lignes)
8. Comment interprétez‑ vous la scène finale du roman ? Développez.(10 lignes)
9. Thérèse est un personnage monstrueux : elle a tenté d’empoisonner son mari, elle n’aime pas son enfant, elle est jalouse d’Anne, etc. Pourtant, elle suscite la sympathie et la compassion, et le lecteur s’identifie à elle plus qu’aux autres personnages. Comment expliquez- vous cela ?(7 lignes)
10. Selon vous, Thérèse est- elle coupable ? Nuancez votre propos.(7 lignes)
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f) Thérèse apprend la mort de sa tante Clara au moment où elle veut se suicider, ce qui l’empêche de mettre fin à ses jours.
Vrai.
g) Bernard autorise sa femme à aller à la messe car il sait que c’est pour elle un grand réconfort.
Faux. Il ne l’autorise à se rendre à la messe que pour sauver les apparences et respecter les convenances.
3. Comment qualifieriez- vous l’union de Thérèse et Bernard ?
Il ne s’agit certainement pas d’un mariage d’amour. Les mariés n’ont pratiquement rien en commun. Cette union a été décidée par les deux familles afin de garan-tir leur respectabilité. Thérèse est devenue solitaire et renfermée à la suite de ce mariage. Elle refusera même son rôle maternel.
4. Quels rôles jouent Anne de la Trave et Jean Azévédo dans la vie de Thérèse ?
Anne de la Trave est la grande amie de Thérèse depuis l’adolescence et Jean Azévédo est un jeune homme de la lande issu d’une « famille de dégénérés ». Ces deux personnages sont importants dans la vie de Thérèse en raison des sentiments qu’ils font naitre chez elle. Anne de la Trave, jeune fille fougueuse, entretient une
2. Vrai ou faux ? Justifiez chaque réponse négative.
a) Thérèse finit par livrer sa confession à son mari.
Faux. Elle se rend compte en rentrant chez elle qu’elle ne pourra pas lui avouer ce à quoi elle a pensé durant le trajet.
b) Anne parvient à échapper à la rigueur des prin-cipes familiaux.
Faux. Elle essaye d’y échapper, en vain.
c) Thérèse a eu l’idée d’empoisonner son mari lorsque celui- ci est tombé malade et a dû prendre des médicaments.
Faux. Ce n’est pas elle qui est au départ à l’origine de l’empoisonnement : son mari a pris trop de médica-ments, mais elle ne lui a pas dit et, par la suite, elle a eu l’idée d’augmenter les doses.
d) Thérèse ne se révolte jamais.
Vrai.
e) Thérèse finit, avec le temps, par aimer son enfant.
Faux. Elle la rejette et ne fait preuve d’aucun sentiment maternel, profondément blessée que sa famille ne voie en elle que la porteuse de son enfant et non plus un individu.
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Le mariage n’est pour eux qu’un prétexte à l’enrichisse-ment et la réputation de leur famille doit être protégée avant toute autre considération.
7. Que critique le roman de Mauriac ?
La liberté de la femme dans le milieu bourgeois conserva-teur et catholique de Bordeaux du premier tiers du siècle dernier est bel et bien ce que Mauriac critique dans son œuvre. Sous l’apparence d’un roman classique, il s’agit d’une étude de mœurs très réaliste et tout aussi cruelle. Ce que Mauriac tente de révéler par le récit et le style qui suivent les méandres de la réflexion de l’héroïne, de sa conscience et de ses tréfonds est la longue destruction de l’individu, celle d’une jeune femme emprisonnée par une famille bourgeoise. Progressivement, le narrateur nous permet de saisir le fond du drame et de montrer l’injustice qui y réside. Thérèse est certes le personnage de fiction d’un récit très noir, mais la critique est bel et bien celle de la réalité de la vie provinciale, ce que Mauriac souligne dans l’adresse qui précède le récit (« Thérèse, beaucoup diront que tu n’existes pas »).
En effet, Thérèse, dès la fin de l’enfance, s’est vue nier sa qualité d’individu libre en raison de la nécessité de res-pecter les convenances. Ainsi, elle s’est résignée à épouser Bernard malgré toutes les possibilités de vie qu’elle aurait pu avoir en raison, principalement, de la pression du milieu familial et social. Comme on l’a déjà dit, à cette époque, dans le milieu bourgeois, l’honneur de la famille et du nom est la valeur suprême à défendre, au même titre que la propriété et la richesse. Tout est d’ailleurs lié
relation passionnelle avec Jean, dont elle est amoureuse. Tout ce qu’elle ressent rend Thérèse fortement jalouse. Cela attise chez elle l’envie de ce qu’elle n’a pas et qu’elle ne peut même pas rêver avoir.
De plus, Jean est un esprit libre, ce dont Thérèse se rend compte en discutant avec lui. Alors, elle mesure plei-nement ce qui lui manque, non seulement la relation amoureuse, qu’elle jalouse, mais également le fait d’avoir un entourage fait de gens qui lui ressemblent. En somme, cette relation accroit la souffrance et l’immobilisme de la jeune femme.
5. Jean était- il réellement amoureux d’Anne ? Expliquez.
Jean avouera à Thérèse ne pas avoir été réellement amoureux d’Anne. Cet homme à l’esprit libre et loin de partager les conventions sociales rigides des autres personnages a voulu avant tout faire connaitre à Anne la passion amoureuse déraisonnable. Selon lui, celle- ci n’aura certainement plus l’occasion de l’éprouver au cours de sa vie, qui s’annonce triste et monotone.
6. Deux mondes et deux modes de vie sont mis en scène dans le roman. Lesquels et à travers quels personnages ?
Les personnages de Jean Azévédo et de la famille Desqueyroux représentent deux conceptions différentes de la vie et de l’amour. D’un côté, Jean symbolise la bohême parisienne. C’est un personnage libre et cultivé. De l’autre, la famille Desqueyroux apparait comme un clan de bourgeois provinciaux et conformistes.
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Si le lecteur peut s’identifier à Thérèse, c’est grâce au retour que fait celle- ci sur son passé et à l’exploration intérieure de ses actes. Cette confession justifie le crime par la souffrance que vit la protagoniste. C’est le crime d’une jeune femme poussée à cette extré-mité par son entourage, d’un être épris d’authenticité, mais prisonnier des conventions bourgeoises. Elle est la victime du milieu qui l’entoure, raison pour laquelle le lecteur ressent de la pitié et de la compassion à son égard.
10. Selon vous, Thérèse est- elle coupable ? Nuancez votre propos.
Oui. Thérèse est certainement coupable de tentative de meurtre sur la personne de son mari. Néanmoins, il faut souligner que la jeune femme est enfermée dans un milieu étouffant. Elle n’a aucune liberté per-sonnelle, son mari ne fait preuve d’aucun sentiment à son égard. Thérèse est donc en quelque sorte victime de sa condition.
à cela : si Thérèse est séquestrée, c’est pour préserver l’honneur familial. Dès lors, à partir du moment où elle est mariée et, surtout, après sa tentative d’assassinat sur son mari, Thérèse est une jeune femme emprisonnée par une famille bourgeoise et dont la liberté est réduite à néant. Elle est la proie de sa famille, enfermée, au sens propre, dans sa maison, et au sens figuré, dans sa soli-tude. Elle est entièrement renfermée sur elle- même.
8. Comment interprétez‑ vous la scène finale du roman ? Développez.
La scène finale est celle d’un abandon : Bernard aban-donne Thérèse à son sort à une terrasse parisienne. Cette scène représente toute l’attitude de Bernard à l’égard de son épouse : il ne tente pas de la comprendre. De son côté, Thérèse ne parvient pas à lui expliquer ce qu’elle ressent. Cette fin ouverte permettra à l’auteur de poursuivre les aventures de Thérèse et au lecteur de mesurer la détresse de ce personnage.
Bien que ce roman soit celui de la souffrance et de la séquestration mentale et physique, cette fin semble positive. Thérèse a vaincu son enfermement et se retrouve dans l’immensité d’une ville sans frontières, dans un endroit où elle est libre, loin du monde confor-miste d’où elle provient.
9. Thérèse est un personnage monstrueux : elle a tenté d’em-poisonner son mari, elle n’aime pas son enfant, elle est jalouse d’Anne, etc. Pourtant, elle suscite la sympathie et la compassion, et le lecteur s’identifie à elle plus qu’aux autres personnages. Comment expliquez- vous cela ?
Gaudé• La Mort du roi Tsongor• Le Soleil des Scorta
Gautier• La Morte amoureuse• Le Capitaine Fracasse
Gavalda• 35 kilos d’espoir
Gide• Les Faux-Monnayeurs
Giono• Le Grand Troupeau• Le Hussard sur le toit
Giraudoux• La guerre de Troie n’aura pas lieu
Golding• Sa Majesté des Mouches
Grimbert• Un secret
Hemingway• Le Vieil Homme et la Mer
Hessel• Indignez-vous !
Homère• L’Odyssée
Hugo• Le Dernier Jour• d’un condamné• Les Misérables• Notre-Dame de Paris
Huxley• Le Meilleur des mondes
Ionesco• Rhinocéros• La Cantatrice chauve
Jary• Ubu roi
Jenni• L’Art français de la guerre
Joffo• Un sac de billes
Kafka• La Métamorphose
Kerouac• Sur la route
Kessel• Le Lion
Larsson• Millenium I. Les hommes qui n’aimaient pas les femmes
Le Clézio• Mondo
Levi• Si c’est un homme
Levy• Et si c’était vrai…
Maalouf• Léon l’Africain
Malraux• La Condition humaine
Marivaux• La Double Inconstance• Le Jeu de l’amour et du hasard
Martinez• Du domaine des murmures
Maupassant• Boule de suif• Le Horla• Une vie
Mauriac• Le Nœud de vipères
Mauriac• Le Sagouin
Mérimée• Tamango• Colomba
Merle• La mort est mon métier
Molière• Le Misanthrope• L’Avare• Le Bourgeois gentilhomme
Montaigne• Essais
Morpurgo• Le Roi Arthur
Musset• Lorenzaccio
Musso• Que serais-je sans toi ?
Nothomb• Stupeur et Tremblements
Orwell• La Ferme des animaux• 1984
Pagnol• La Gloire de mon père
Pancol• Les Yeux jaunes des crocodiles
Pascal• Pensées
Pennac• Au bonheur des ogres
Poe• La Chute de la maison Usher
Proust• Du côté de chez Swann
Queneau• Zazie dans le métro
Quignard• Tous les matins du monde
Rabelais• Gargantua
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