Titre de la présentation sur deux lignes...La note : une dimension fonctionnelle mais une valeur pédagogique éduite, des effets pafois négatifs su la onstution de l’individu

L’évaluation29 mars, Journée de formation autour des nouveaux programmes

Collège La Tourette, Lyon 1

Loi d’orientation et de programmation pour la refondationde l’Ecole de la République :

« les modalités de la notation des élèves doivent évoluer pour éviter une « notation sanction » à faible valeur pédagogique et privilégier une évaluation positive, simple et lisible, valorisant les progrès, encourageant les initiatives et compréhensible par les familles ».

Frédérique FALCO IEN Lyon ASH2

Sommaire

1. CONSTAT / ECUEILS

2. ENGAGEMENT D’UNE REFLEXION NATIONALE

3. DES PISTES POUR AMELIORER LES PRATIQUES D’EVALUATION

4. FOCALE SUR LA NECESSITE DE RENDRE SON ENSEIGNEMENT EXPLICITE

5. DES QUESTIONS QUI SE POSENT POUR LES ELEVES EN SITUATION DE HANDICAP

6. LE LIVRET SCOLAIRE UNIQUE


1. CONSTAT / ECUEILS

Grande place des pratiques d’évaluation qui se limitent souventau contrôle noté des performances des élèves.

Des pratiques qui alimentent des logiques de comparaison et declassement et qui relativisent l’importance des objectifsd’apprentissage, qui sont pourtant la première priorité.


- Discontinuité « compétences-performance » : lesperformances dépendent de multiples facteurs (ex : façondont sont présentés l’exercice ou le travail à faire, contextede l’évaluation). La performance réalisée par un élève surune évaluation donnée ne reflète pas fidèlement sescompétences.

- discontinuité « performance-mesure » : l’évaluation de cetteperformance par les enseignants dépend également demultiples facteurs (fluctuations importantes).



Place prédominante de l’évaluation sommative au détriment de l’évaluation formative.

L’erreur considérée comme une faute morale alors qu’elle devrait être considérée comme constitutive de l’apprentissage (un passage obligé, une donnée à travailler, une étape nécessaire

permettant de passer de l’incompris au compris, du non-acquis à l’acquis).

Une évaluation qui répond davantage au confort des parents et des enseignants qu’aux véritables besoins des élèves.


La note : une dimension fonctionnelle mais une valeur pédagogique réduite, des effets parfois négatifs sur la construction de l’individu

- objectivité relative, forte imprécision,

- traduction floue de la réalité des compétences maîtrisées, des obstacles rencontrés et des progrès à accomplir,

- non traduction de l’investissement de l’élève (que deviennent les notions de citoyenneté, coopération, recherche, tâtonnement, expression, autonomie ou responsabilité ?)

- invitation des élèves à se comparer, se classer et se mettre en compétition les uns avec les autres (tendance naturelle et spontanée) => source de stress (haut niveau des élèves français face à

l’évaluation PISA, taux élevé de non réponses, l’élève préfère ne pas répondre que se tromper)


- des absurdités : sanction d’un comportement plutôt qu’unecompétence ? Sens de la moyenne ?

- des conséquences directes sur l’orientation des élèves : desdestins scellés

- « La mauvaise note produit des sentiments de nullité, hontescolaire, dépréciation de soi, démotivation, haine desprofesseurs, rejet de l’école, résignation acquise. L’élèvefinit par faire sienne les expressions négatives desprofesseurs. Ce sentiment s’exprime par des expressionsusuelles telles que « je suis nul(le) en maths », « en maths jene comprends rien ». L’exemple des maths s’impose plussouvent car cette discipline est jugée plus centrale pourévaluer le succès. » (P.MERLE).



=> Par la note, les élève se sentent jugés en tant que personne, même lorsque l’enseignant ne veut juger que le travail.

=> Le système de notation en vigueur dans l’école française est une des causes du décrochage scolaire.



Un « E » ou un « non acquis » ou un feu rouge ou un smiley qui pleure, produit certainement sur l’élève à peu près le même effet qu’une mauvaise note.



2. ENGAGEMENT D’UNE REFLEXION NATIONALEConférence nationale sur l’évaluation des élèves, décembre 2014

Jury : 30 membres (professeurs, directeurs, inspecteurs, chefs d’établissement,

parents d’élèves, lycéens, étudiants, membres d’association)

2 questions

1. Comment faire en sorte que l’évaluation encourage tous les élèves, quel que soit leur niveau et leur environnement, à vouloir progresser et à développer toutes leurs potentialités ?

2. Comment faire en sorte que l’évaluation permette aux élèves, y compris à ceux qui sont les moins à l’aise, de se projeter de façon plus confiante dans leur futur parcours scolaire, au lieu qu’elle soit ressentie comme la formalisation précoce et définitive d’une prédestination ?

7 recommandations remises à la Ministre en février 2016Frédérique FALCO IEN Lyon ASH2

Des pistes pour améliorer les pratiques d’évaluation :L’évaluation positive, au service des apprentissages

L’évaluation est un moyen d’apprendre plus qu’un but en soi.

Evaluer… c’est donner de la valeur (De VECCHI, Evaluer sans dévaluer).

Ne pas vouloir tout évaluer (cibler).

Accepter et accueillir l’erreur, lui donner un statut positif.

Ne pas voir l’élève à travers ses manques mais à partir ses points d’appui, dans une dynamique de progrès.


L’évaluation par compétences ou plutôt l’enseignement par compétences, à partir des programmes du cycle en vigueur

L’évaluation fait partie du processus d’apprentissage (travail de tous lesinstants, avant, pendant et après).

Permettre à l’élève d’entrer dans un projet pédagogique impliquant. Incitationdes élèves « à s’intéresser à leurs progrès et leurs acquis, et à travailler en cesens, plus qu’en référence aux seuls résultats chiffrés. »

Donner du sens et stimuler le désir d’apprendre et de faire.

Cibler : une compétence générale se décline en un ensemble de compétencesélémentaires. Décliner les compétences générales en objectifs plusopérationnels.

Les situations complexes semblent être les activités les plus adaptées pourconstruire les compétences (part plus active des élèves, se pencher sur unecompétence que l’on a besoin de maîtriser permet de donner du sens).


Privilégier l’évaluation formative (évaluation régulation plutôt qu’évaluation jugement)

Observer les élèves, être à l’écoute

Développer des interactions plus ou moins formelles entre l’enseignant, l’élève et la classe (importance des feed-backs)

Encourager aussi la co-évaluation et l’auto-évaluation (évaluation formatrice)

Proposer des pistes de remédiation différenciées en fonction des besoins des élèves


Evaluation Par Contrat de Confiance (Antibi 2003)

- Préférer plusieurs évaluations à un seul contrôle couperet (notes évolutives)

- Supprimer les épreuves ou questions croche-pieds

- Préparer une partie des exercices en classe

- Commencer les contrôles par des exercices accessibles aux élèves faibles

- Varier la nature des épreuves (longues, courtes, orales, écrites…)

- Prévenir les élèves de la date des contrôles

- Leur donner la possibilité de se rattraper par la suppression d’un contrôle dans le trimestre

=> Désacraliser l’évaluation, la transformer en un moment d’apprentissage profitable au lieu d’en faire un moyen de sélection qui suscite la crainte voire la phobie de l’école



Les évaluations diagnostiques : pertinence ?

Remettre en question les batteries de tests qu’on inflige aux élèves en début d’année.

Se pratiquent à tout moment, régulièrement, à partir d’une nouvelle notion.

Le recueil préalable des représentations des élèves est déjà une évaluation diagnostique.


IV FOCALE SUR LA NECESSITE DE RENDRE SON ENSEIGNEMENT EXPLICITE

Si le professeur souhaite progresser dans la définition des compétences à maîtriser, l’explicitation de ses pratiques d’enseignement et d’évaluation est une nécessité à la fois pour lui-même et pour ses élèves.


Pourquoi rendre son enseignement explicite ?

Pour aider les élèves à se dégager du faire pour accéder au sens et à la démarche d’apprentissage :

- le sens c’est une direction

- le sens c’est une compréhension

Pour aider les élèves à repérer un fil conducteur

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Comment rendre son enseignement explicite ?

Au lancement

- présenter l’objectif d’apprentissage à l’oral et à l’écrit sous la forme d’une compétence à acquérir par les élèves qui sera le fil conducteur de la séance

- amener les élèves à reformuler pour s’assurer de leur compréhension

- recueillir leurs représentations initiales (bonnes ou mauvaises) en les valorisant (encourager les élèves à oser)

- permettre les interactions entre les élèves

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Pendant le déroulement de la séance

- Varier les dispositifs d’apprentissage :

alternance de situations de recherche, d’entrainement, de restitution, d’application, de répétition

travail individuel, en petits groupes ou en classe entière

- Ménager des retours ponctuels à la compétence présentée en amont

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En fin de séance

=> Permettre aux élèves de se situer par rapport à la compétenceinitiale.

- Exploiter les interactions dans la classe pour permettre aux élèves de modifier, compléter, enrichir les propositions de départ (l’enseignant se positionne dans un rôle de médiateur)

- Introduire un questionnement :

Qu’avons-nous fait ? Appris ? Comment ?

Ce temps d’échange permet de l’autoévaluation, de la coévaluationet de l’évaluation des élèves par l’enseignant.

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En prolongement

Remédiation en fonction des réussites ou des obstacles identifiés parl’enseignant.

Travail différencié en fonction des besoins et des possibilités de chacun (enclasse/en AP)

entrainement, approfondissement pour certains, reprise pour d’autres

en autonomie pour certains, avec accompagnement de l’enseignant pourd’autres

en variant les degrés de difficultés, la quantité de travail ou d’écrit

en variant les contextes de la mobilisation de la compétence

en variant les outils (notamment numériques)

Objectif : adapter les modalités de travail pour mettre tous les élèves en réussite.

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5. DES QUESTIONS QUI SE POSENT POUR LES ELEVES EN SITUATION DE HANDICAP

Comment enseigner à partir des programmes du cycle en vigueur pour des élèves lourdement handicapés ?

Quelle est la place de la norme quand l’écart est immense ?

Faudrait-il se référer aux programmes des cycles inférieurs pour réduire cet écart et rester dans la zone proximale de développement des élèves ?

=> Logique d’accès par le niveau OU logique d’accessibilité ?


Des éléments de réponse figurent dans le PPS (partie 2 « priorités et objectifs ») : 2 cas de figure possibles…

- acquisitions comparables à la moyenne de la classe d’âge (avec pour certains la nécessité de mettre en place des aménagements au niveau des supports, des outils, de la quantité, d’un accompagnement…),

- ou programmation adaptée des objectifs d’apprentissage (PAOA).

Dans les 2 cas de figure le programme

de la classe d’âge reste le référentiel


Hervé BENOIT : lever les obstacles en introduisant

des aides pour les élèves plutôt que de différencier les

exercices par niveau de difficulté.


La PAOA : conserver autant que possible l’exigence d’inscrire les élèves dans le programme de leur cycle d’appartenance

Enjeu de la culture commune

Comment ?

Faire le deuil de l’exhaustivité : cibler des objectifs d’apprentissage précis en lien avec les programmes.

Cibler tout en conservant ambition, rigueur, exigence


Un exemple en français cycle 4

Compétences travaillées Domaines

du socle

Comprendre et s’exprimer à l’oral Comprendre et interpréter des messages et des discours oraux complexes.

S’exprimer de façon maitrisée en s’adressant à un auditoire.

Participer de façon constructive à des échanges oraux.

Exploiter les ressources expressives et créatives de la parole.

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LireLire des images, des documents composites (y compris numériques) et des textes non littéraires.

Lire des œuvres littéraires, fréquenter des œuvres d’art.

Élaborer une interprétation de textes littéraires.

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ÉcrireUtiliser l’écrit pour penser et pour apprendre.

Adopter des stratégies et des procédures d’écriture efficaces.

Exploiter des lectures pour enrichir son écrit.

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Comprendre le fonctionnement de la langue

Connaitre les aspects fondamentaux du fonctionnement syntaxique.Connaitre les différences entre l’oral et l’écrit.

Maitriser la forme des mots en lien avec la syntaxe.

Maitriser le fonctionnement du verbe et son orthographe.

Maitriser la structure, le sens et l’orthographe des mots.

Construire les notions permettant l’analyse et la production des textes et des discours.

Utiliser des repères étymologiques et d’histoire de la langue.

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Acquérir des éléments de culture littéraire et artistique Mobiliser des références culturelles pour interpréter les textes et les productions artistiques et littéraires et

pour enrichir son expression personnelle.

Établir des liens entre des productions littéraires et artistiques issues de cultures et d’époques diverses.

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Connaitre les aspects fondamentaux du fonctionnement syntaxique

Fonctionnement de la phrase simple

Distinction phrase non verbale/phrase simple /phrase complexe.

Analyse des constituants de la phrase simple en constituants obligatoires (sujet, prédicat) et facultatifs (complément de phrase).

Identification des groupes syntaxiques : leurs constituants et leurs fonctions.

Identification des classes de mots et mise en évidence de leurs propriétés.

Approfondissement des propriétés des notions grammaticales nécessaires à la correction orthographique et à la production d’un texte conforme à la norme ; en particulier, extension de la classe des déterminants (possessifs, démonstratifs, interrogatifs, exclamatifs) et de celle des pronoms et mise en relation de ces deux classes.

Observation de l’ordre des mots et de son effet sur le sens de la phrase

Identification des types et des formes de phrase.

Notion de construction détachée (ou apposition).

Fonctionnement de la phrase complexe

Identification des constituants de la phrase complexe (par analogie avec les constituants de la phrase simple).

Notions de juxtaposition, coordination, subordination.

Rôle de la ponctuation

Analyse du rôle syntaxique des signes de ponctuation et utilisation de ces signes à bon escient.Frédérique FALCO IEN Lyon ASH2

Un exemple en maths cycle 3

- 6 compétences : chercher, modéliser, représenter, calculer, raisonner et communiquer…

- qui s’articulent autour de 3 grands domaines :

- Nombres et calculs- Grandeurs et mesures- Espace et géométrie


Dans le domaine espace et géométrie

•(Se) repérer et (se) déplacer dans l'espace en utilisant ou en élaborant des représentations. •Reconnaitre, nommer, décrire, reproduire, représenter, construire des figures et solides usuels. •Reconnaitre et utiliser quelques relations géométriques (notions d'alignement, d'appartenance, de perpendicularité, de parallélisme, d'égalité de longueurs, d'égalité d'angle, de distance entre deux points, de symétrie, d'agrandissement et de réduction).

Reconnaitre, nommer, comparer, vérifier, décrire :

- des figures simples ou complexes (assemblages de figures simples) ;

- des solides simples ou des assemblages de solides simples

à partir de certaines de leurs propriétés.

- Figures planes et solides, premières caractérisations :

- triangles dont les triangles particuliers (triangle rectangle, triangle

isocèle, triangle équilatéral) ;

- quadrilatères dont les quadrilatères particuliers (carré, rectangle,

losange, première approche du parallélogramme) ;

- cercle (comme ensemble des points situés à une distance donnée d'un

point donné).

- Vocabulaire approprié pour nommer les solides : pavé droit, cube,

prisme droit, pyramide régulière, cylindre, cône, boule.Frédérique FALCO IEN Lyon ASH2

Cibler les contenus ?

Une compétence ne relève pas du hasard :

Celle qu’on juge la plus fondamentale pour l’élève

Celle qui ouvre des perspectives


Conserver un enseignement ambitieux : rôle déterminant des attentes et préjugés des enseignants sur les résultats des élèves

L’effet Pygmalion (DE VECCHI) : influence forte sur le travail et le résultat de certains élèves.

Démarche suivie par un psychologue américain Robert ROSENTHAL

- Expérience avec des souris

- Expérience dans des situations réelles d’enseignement => si un professeur est convaincu d’avoir de bons élèves, il appréciera mieux leurs travaux et il les motivera davantage. Les élèves tirent leur sentiment de compétence dans le regard de l’enseignant.

Carl ROGERS : regard positif inconditionnel (mais aussi empathie et congruence… Y croire vraiment sans faire semblant)

La bienveillance est le corollaire de l’exigenceFrédérique FALCO IEN Lyon ASH2

Abandon de la notation pour les élèves en situation de handicap ?

Objectif : inscrire les élèves dans une culture commune => on la conserve si elle est communément adopté dans l’établissement.

Mais elle doit rester subordonnée à une compétences énoncées(si cette compétence est adaptée, alors la notation le sera également).

Qui dit mesure, dit niveau => contradiction avec la logique d’accessibilité.

Evaluer l’élève par rapport à ses propres progrès sans référence aux autres élèves mais à la compétence initiale énoncée et visée.

Privilégier des appréciations qui renseignent l’élève sur le travail accompli et les perspectives (lisibles et mobilisatrices).



La communication avec les familles

La seule communication ou mise en ligne de notes brutes sur les espaces numériques de travail, n’apporte pas la richesse d’information que donnerait un travail explicitement annoté et peut donc engendrer des inquiétudes.

Les listes de compétences ne sont pas toujours compréhensibles.

Les méthodes et les critères utilisés doivent être clairement expliqués (communication spécifique et adaptée à la diversité des familles).

Éduquer aussi les parents : plutôt que «As-tu eu de bonnes notes aujourd’hui ? », « Qu’as-tu appris aujourd’hui ? »




- Un outil numérique au service du parcours scolaire de l’élève du CP à la 3ème.

- Accessible aux enseignants et aux familles.

- Un livret qui assure la continuité dans le suivi desacquisitions et des progrès de chaque élève inscrit dans unétablissement public ou privé.

- Un livret qui permet une véritable communication avec les familles.

6. LE LIVRET SCOLAIRE UNIQUE


- Un livret, premier outil pour le professeur, les équipes decycle, les équipes de discipline, afin d’affiner laconnaissance et le suivi des élèves. Le L.S.U propose desmenus déroulants avec les compétences des programmeset les domaines du socle.

- Les compétences détaillées dans chaque programme pardiscipline sont « soclées ».

- Un outil qui édite des bulletins périodiques, trimestriels mais aussi les bilans de fin de cycles 2, 3 et 4 pour la validation des paliers 1, 2 et 3 du Socle Commun de connaissances, de compétences et de culture.


- Un outil qui amènera les enseignants à mieux identifier les progrès mais aussi les difficultés éventuelles pour chaque élève par rapport à l’acquisition du Socle Commun et des programmes.

- Narration des progrès des élèves pour un meilleur rendu qualitatif, plus précis et qui laisse aux équipes de cycle et des établissements le choix dans les programmations de compétences et dans le choix de l’échelle d’appréciation du degré de maitrise des objectifs d’apprentissages pour chaque élève (facilite la personnalisation des parcours).


- Bilans périodiques : notes ou 4 niveaux d’appréciations pour les objectifs d’apprentissages (non atteint, partiellement atteint, atteint, dépassé)

- Bilan de fin de cycle : maitrise des composantes du Socle Commun (insuffisante, fragile, satisfaisante, très bonne)

- les attestations obtenues : PSC1, ASSR 1 et 2, AER, attestation scolaire "savoir-nager" (ASSN)


Les bilans périodiques portent sur :

- les acquis et les progrès de l'élève- les éléments du programme travaillés- les modalités d’accompagnements spécifiques (PPRE, PPS,

PAP, RASED, UPE2A, ULIS,PAI)- Les parcours : citoyen, éducation artistique et culturelle,

santé, avenir.- les enseignements complémentaires (AP, EPI)- des éléments de vie scolaire


Un exemple de bilan périodique de CM1 (projet /recto – verso)

Livret scolaire unique du CP à la 3ème



Les bilans de fin de cycle comprennent une évaluation du niveau de maîtrise des 8 composantes du socle commun :

- les 4 objectifs de connaissances et de compétences du premier domaine ;

- les 4 autres domaines.


Un exemple de bilan de fin de cycle (projet)

L’en-tête administratif

Une appréciation

synthétique des acquis

scolaires sur l’ensemble

du cycle.

La maitrise des

composantes du socle en

fin de cycle sur une

échelle :

- Maitrise insuffisante

- Maitrise fragile

- Maitrise satisfaisante

- Très bonne maitrise

Les différents visas

Livret scolaire unique du CP à la 3ème


Montrer « ce qui va, ce qui va mieux qu’avant et éclairer la route sur ce qu’il reste à faire. »

E.CHARMEUX


Ressources

- Rapport du jury, conférence nationale sur l’évaluation des élèves (février 2015)

- Pierre MERLE (professeur de sociologie, ESPE, Bretagne). La notation des élèves : problèmes et alternatives. Revue du CERFOP, décembre 2014, n° 29, p. 33-40

- Gérard de VECCHI, Evaluer sans dévaluer (Hachette éducation, 2011)

- Philippe PERRENOUD, construire des compétences dès l’école (ESF, 2011)

- Travaux d’Hervé BENOIT


Documents

Titre de la présentation sur deux lignes...La note : une dimension fonctionnelle mais une valeur pédagogique éduite, des effets pafois négatifs su la onstution de l’individu