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Entr’aînés Une publication du Centre de santé et de services sociaux de la Pointe-de-l’Île Octobre 2014 Volume 5, numéro 3 Dans ce numéro Quand le rêve devient réalité ! ......... 1 Sylvie Picard à la barre .................... 2 La face cachée de la lune .................. 3 Comment stimuler l’appétit ............. 4 Au nom de tous les miens .................. 5 Pour réduire le risque du cancer ..... 6 Chariots tout chaud, tout froid ........ 7 De nouveaux projets .......................... 8 Invitation automnale.......................... 9 Un nouveau technicien en loisirs...... 9 Des vrais doigts de fées ! .................. 10 Un projet qui unit deux mondes...... 11 En chantier ............................................ 12 Il faut savoir garder sa bonne ......... 13 Qui sont nos bénévoles ...................... 14 Porter plainte sans risque ................. 15 Des pensées entraînantes .............. 2-15 Comité du journal et coordonnées 16 Comité du journal Serge Babin Lucie Bernier Nicole Brien Claude LeBouc Christian Rochon Collaborateurs Alain Bilodeau Françoise Côté Mélanie Doyle François Gagnon Pierre Jolin Carolane Martin Richard Perreault Sylvie Picard Denise Sirois Danielle Venne Heureuse comme un poisson dans l’eau, madame Hélène Barbe, du Centre d’hébergement Judith-Jasmin, est entourée des étudiantes Laurie Trottier, à gauche, et Marie-Ève Desjardins, à droite, qui ont tout fait pour réaliser son rêve : une sortie à la piscine ! Par Marie-Josée Gauthier Chef d’administration de programme Centre d’hébergement Judith-Jasmin Dans le cadre du programme Emplois d’été Canada, deux étudiantes ont réalisé le rêve d’une résidente du Centre d’hébergement Judith-Jasmin. Il s’agit de Mme Hélène Barbe, qui habite au centre depuis deux ans et qui rêvait d’aller à la piscine. Ne reculant devant rien, les étudiantes, en collaboration avec la technicienne en loisirs, Mme Ann Johnson, ont amené Mme Barbe à la piscine Rivière-des-Prairies le 1 er août dernier. Le projet a tellement suscité d’intérêt de la part des autres résidents du centre que la technicienne en loisirs a mis à l’horaire cette sortie à la piscine. Ainsi, quatre autres résidents ont pu sauter à l’eau le 7 octobre dernier ! Félicitations à toute l’équipe des loisirs du Centre d’hébergement Judith-Jasmin qui n’a pas eu peur de se mouiller en adaptant ses activités aux goûts des résidents ! QUAND LE RÊVE DEVIENT RÉALITÉ !

TITRE DE L’ARTICLE Entr’aînés - CSSS de la Pointe-de ... · pour ensuite les réchauffer au moment de les servir. Dans nos centres, nous préférons des purées fraîches du

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TITRE DE L’ARTICLESOUS-TITREEntr’aînés

Une publication du Centre de santé et de services sociaux de la Pointe-de-l’Île Octobre 2014 Volume 5, numéro 3

Dans ce numéro

Quand le rêve devient réalité ! ......... 1

Sylvie Picard à la barre .................... 2

La face cachée de la lune .................. 3

Comment stimuler l’appétit .............4

Au nom de tous les miens .................. 5

Pour réduire le risque du cancer .....6

Chariots tout chaud, tout froid ........ 7

De nouveaux projets .......................... 8

Invitation automnale ..........................9

Un nouveau technicien en loisirs ......9

Des vrais doigts de fées ! .................. 10

Un projet qui unit deux mondes ......11

En chantier ............................................12

Il faut savoir garder sa bonne .........13

Qui sont nos bénévoles ......................14

Porter plainte sans risque .................15

Des pensées entraînantes ..............2-15

Comité du journal et coordonnées 16

Comité du journal

Serge BabinLucie BernierNicole BrienClaude LeBoucChristian Rochon

Collaborateurs

Alain BilodeauFrançoise CôtéMélanie DoyleFrançois GagnonPierre JolinCarolane MartinRichard PerreaultSylvie PicardDenise SiroisDanielle Venne

Heureuse comme un poisson dans l’eau, madame Hélène Barbe, du Centre d’hébergement Judith-Jasmin, est entourée des étudiantes Laurie Trottier, à gauche, et Marie-Ève Desjardins, à droite, qui ont tout fait pour réaliser son rêve : une sortie à la piscine !

Par Marie-Josée GauthierChef d’administration de programme Centre d’hébergement Judith-Jasmin

Dans le cadre du programme Emplois d’été Canada, deux étudiantes ont réalisé le rêve d’une résidente du Centre d’hébergement Judith-Jasmin. Il s’agit de Mme Hélène Barbe, qui habite au centre depuis deux ans et qui rêvait d’aller à la piscine.

Ne reculant devant rien, les étudiantes, en collaboration avec la technicienne en loisirs, Mme Ann Johnson, ont amené Mme Barbe à la piscine Rivière-des-Prairies le 1er août dernier.

Le projet a tellement suscité d’intérêt de la part des autres résidents du centre que la technicienne en loisirs a mis à l’horaire cette sortie à la piscine. Ainsi, quatre autres résidents ont pu sauter à l’eau le 7 octobre dernier !

Félicitations à toute l’équipe des loisirs du Centre d’hébergement Judith-Jasmin qui n’a pas eu peur de se mouiller en adaptant ses activités aux goûts des résidents !

QUAND LE RÊVE DEVIENT RÉALITÉ !

Vous l’aurez peut-être aperçue dans votre centre d’hébergement puisque, depuis 2006, Mme Sylvie Picard travaille pour le Centre de santé et de services sociaux (CSSS) de la Pointe-de-l’Île. Cette infirmière de formation assume désormais les tâches de coordonnatrice Milieu vie.

Nous vous présentons brièvement cette femme généreuse qui vient d’être nommée à la barre de nos quatre centres d’hébergement.

Une vaste expérience dans le milieu de la santéC’est en 1981 que Mme Picard débute comme infirmière à l’urgence de l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont. Elle y restera pendant quatre ans avant de partir en Gaspésie dans la ville minière de Murdochville. Embauchée par un CLSC, elle voit tous les types de clientèles : les bébés, les enfants et les ados dans les écoles, les adultes aux soins généraux, les soins à domicile chez les personnes âgées… Puis elle revient à Montréal.

Par Nicole Brien Agente d’information

Madame Picard travaillera dans un petit centre d’hébergement de 30 personnes dans l’est de Montréal. Pour elle, il s’agit d’un changement de milieu, avec les personnes qui y sont hébergées, mais aussi avec des nouveaux collaborateurs : les préposés aux bénéficiaires, les infirmières auxiliaires et les divers professionnels. Elle prend alors conscience d’une toute nouvelle sphère de besoins. À la fermeture de ce centre, elle sera ensuite à l’emploi du Centre d’hébergement Le Royer, à Anjou, où on lui confie l’encadrement de tout le volet clinique. Sylvie a alors 27 ans et sera en charge de 96 résidents pendant 16 ans. C’est là qu’elle a vite acquis son expertise de gestionnaire : «Ce centre a été une belle école pour moi et m’a permis d’être là où je suis aujourd’hui.»

Après avoir fait « le tour du jardin » En janvier 2006, Sylvie Picard postule alors comme chef de programme pour le CSSS de la Pointe-de-l’Île, où on lui confie les centres d‘hébergement François-Séguenot et Judith-Jasmin pendant un an et demi. Par la suite, elle gérera le Centre Judith-Jasmin jusqu’en 2013. C’est dans ce centre qu’elle appréciera la proximité de la clientèle et y apportera sa contribution à la qualité des soins et services avec l’ensemble des intervenants. Passionnée de décoration, elle y investit beaucoup de son temps pour améliorer l’environnement des aires communes.

Aujourd’hui, avcc les quatre centres d’hébergement , elle navigue avec une multitude de projets visant à intégrer l’approche «Milieu de vie». Elle soutient ses équipes pour améliorer le quotidien des résidents tout en y apportant sa couleur. Animée par la satisfaction de la clientèle, elle vise évidemment la qualité des services. C’est une femme de coeur qui croit en la force du travail d’équipe et qui n’hésite pas à reconnaître et encourager les nouvelles idées. Souhaitons-lui bonne chance dans ses nouvelles fonctions !

Pensée entraînante

2 Le passé s’embellit des ennuis du présent. — Goswin de Stassart

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ÉDITORIALSYLVIE PICARD À LA BARRE DU MILIEU DE VIE

La nouvelle coordonnatrice du Milieu de vie, Mme Sylvie Picard.

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SSS de la Pointe-de-l’Île ● Octobre 2014

Pensée entraînante Que dit l’automne aux arbres? Jetez vos diplômes. — Félix Leclerc 3

Par Christian Rochon Assistant en réadaptation Centre de jour Pierre-Joseph-Triest

POINTE DE VIELA FACE CACHÉE DE LA LUNE

Madame Thérèse Roy projette l’image d’une femme énergique, sociable, qui aime les gens, aime rire et parler et qui ne s’en prive pas. Vous serez peut-être surpris de constater que, malgré cet enthousiasme, c’est une femme solitaire qui n’a guère de contacts sociaux en dehors de ses visites au Centre de jour Pierre-Joseph-Triest.

Voici son bref autoportrait.

« J’ai toujours été très en forme jusqu’à mon AVC, il y a quatre ans. J’aimais danser, jouer aux quilles, aller au théâtre, sortir, voir du monde. Mais maintenant, j’ai besoin d’aide pour tout : le ménage, les commissions, prendre mon bain, payer mes factures, tout !

Et heureusement, grâce au CLSC et à quelques voisins, j’ai cette aide dont j’ai besoin. Mais ça me brime de toujours me sentir dépendante des autres, de toujours devoir demander aux autres. C’est une conséquence de l’AVC, bien sûr, mais ce n’est pas la seule.

Je suis maintenant très seule, rarement quelqu’un vient à la maison. Il n’y a pas que les limitations physiques qui m’empêchent de sortir. Une fois que j’ai payé le loyer, le chauffage, les médicaments et la popote roulante, il ne reste rien pour les loisirs. Quand on n’a pas l’argent pour sortir, les amis disparaissent rapidement et on se retrouve isolé. Mais je me dis que ça fait partie de la «game». Et je sais que je ne suis pas la seule à vivre ça. Il y a plus de gens qu’on pense qui vivent une telle solitude.

Suite sur l’autre colonne.

J’ai toujours été une bonne vivante. Et je le suis encore malgré tout. Chez moi, j’aime bien regarder les sports à la télé. Et même si je me trouve un peu grasse, je ne m’empêche pas de manger du chocolat.

On m’a dit que le chocolat noir (85 %) n’était pas nuisible pour la santé comme les tablettes sucrées. C’est mon petit plaisir, quand je regarde la télé le soir, de laisser fondre un morceau de chocolat dans ma bouche.

Si je n’allais pas au centre de jour, je ne sortirais pratiquement jamais de la maison. Alors quand j’y vais, j’en profite pour rire et parler pour la semaine ! Et c’est une sortie accessible que j’ai les moyens de me payer.

J’ai rencontré des gens que j’aime bien ici. J’ai eu beaucoup de peine d’en voir deux d’entre eux partir récemment, mais ça fait aussi partie de la vie.

Et il faut bien continuer… »

En centre d’hébergement, notre préoccupation première est le bien-être des résidents, tant pour les soins et la sécurité que pour l’alimentation. Aux services alimentaires, nous nous questionnons sur différents aspects de l’alimentation, dont la stimulation de l’appétit des résidents qui mangent des purées.

Notre but : les satisfaire en leur offrant un repas savoureux mais qui soit aussi attrayant

visuellement, d’où la difficulté que présente les mets en purée. Notre mandat est donc de créer des purées qui prennent en considération la présentation, le goût, la couleur et une texture sécuritaire qui seront conformes aux besoins de nos résidents.

Pour se faire, nos cuisiniers, technicienne en diététique et chefs de service ont eu une formation sur les purées, en partenariat avec le Centre de formation professionnelle Calixa-Lavallée.

Cette formation organoleptique a offert à nos équipes les notions nécessaires pour réaliser un standard de purées d’un centre d’hébergement à l’autre, pour surmonter les difficultés que l’on peut rencontrer lors des préparations ainsi que pour les méthodes de travail appropriées.

Nos cuisiniers sont donc en mesure d’assurer un parfait contrôle de la qualité de nos purées.

Par Carolane Martin Assistante-chef, technicienne en diététique Centre d’hébergement Biermans

Ces derniers mois, tous ont travaillé très fort afin de développer des purées qui doivent se tenir dans l’assiette, avoir bon goût et être le plus près possible des mets du jour tout en devant correspondre aux normes de sécurité alimentaires des résidents dysphagiques. Leurs objectifs étaient : utiliser le moins possible de produits épaississants, conserver le goût original du mets, obtenir une couleur attrayante et appétissante (le vrai vert du pois vert…), favoriser le glissement lors de la déglutition, ajouter à la purée des bulles pour obtenir une plus grande légèreté, sans être collante ni trop liquide, le tout en respectant les valeurs nutritives bénéfiques à une saine alimentation ! Au quotidien, les cuisiniers doivent donc utiliser le maximum du produit pour le rendre en purée. Tout un défi !

Vient ensuite le défi du montage des assiettes en «liaison chaude» : c’est-à-dire effectuer l’assemblage des assiettes de purée avec une présentation appétissante, tout en maintenant une bonne consistance. Plusieurs établissements préparent à l’avance des purées de toutes les formes pour ensuite les réchauffer au moment de les servir. Dans nos centres, nous préférons des purées fraîches du jour à des purées aux présentations variées. Tout cela est fait dans le but de stimuler l’appétit de nos résidents, mais aussi d’encourager nos différents partenaires, soit les familles et les intervenants, à faire la promotion d’une purée appétissante, facile à avaler et agréable à regarder.

Pensée entraînante

4 De tous ceux qui n’ont rien à dire, les plus agréables sont ceux qui se taisent. — Coluche

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AUX PETITS SOINSCOMMENT STIMULER L’APPÉTIT DE CEUX QUI MANGENT DES PURÉES

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SSS de la Pointe-de-l’Île ● Octobre 2014

Pensée entraînante Je ne m’inquiète jamais à propos de l’avenir; il arrive bien assez tôt. — Albert Einstein 5

Par François Gagnon Intervenant en soins spirituels

VIVRE EN HARMONIE« AU NOM DE TOUS LES MIENS »

Ce titre est emprunté du best-seller de Martin Gray, paru en 1971, où il raconte sa vie et celle des siens, victimes du nazisme lors de la Seconde guerre mondiale. Survivant du ghetto de Varsovie, Martin Gray est aujourd’hui âgé de 92 ans. D’autres grands malheurs se sont abattus sur lui depuis, dont le décès accidentel de sa famille immédiate lors d’un incendie de forêt sur la Côte d’Azur.

Lors des dernières vacances estivales, j’ai lu un recueil d’entretiens1 qu’il a donné à la jeune journaliste canadienne Mélanie Loisel. J’étais curieux de connaître quel était aujourd’hui son regard sur l’être humain et l’histoire récente après tous les malheurs de sa vie et son engagement à défendre la mémoire des siens. J’ai pensé vous partager quelques extraits de cette lecture :

« Être fidèle à ceux qui sont morts, c’est vivre comme ils auraient vécus, et les faire vivre en nous. »

« Il m’arrive même de me sentir coupable d’avoir survécu aux miens. »

« Croire c’est vouloir vivre, vivre jusqu’au bout malgré la mort. »

« Une idée n’est grande, une cause n’est juste que si la vie en est le cœur. »

Suite sur l’autre colonne.

« Pour moi, le seul miracle, c’est la vie ».

« Moi, je me sentais comme un homme assis sur un sac de farine et qui a faim. J’étais riche oui, et j’étais mendiant. J’ai trouvé ce que je cherchais, les raisons vraies, les motivations, les vrais besoins de ma vie qu’en l’amour des autres et de soi. »

« L’amour multiplie nos forces; l’être humain n’est rien quand le cœur est vide. »

Je vous laisse ces citations, souvenirs de mes vacances.

Par la même occasion, je vous lance une invitation : il y a sans doute des phrases que vous conservez précieusement en vous et qui vous ont aidés à avancer ou à réfléchir sur la vie. N’hésitez pas à me les partager. Il suffit de me les laisser à la réception du centre d’hébergement ou du centre de jour et elles feront du chemin.

Bel automne à vous, riche de tous ceux et celles qui nous font du bien!

1 Ma vie en partage, Entretiens avec Mélanie Loisel, Éditions de l’Aube, 2014.

Le cancer de la prostate est un tueur silencieux, selon le Dr Pierre Karakewicz, oncologue en urologie au Centre hospitalier de l’Université de Montréal.

À un stade précoce, ce cancer ne présente pas de symptômes ; à un stade avancé, les symptômes, par exemple la difficulté à uriner et la douleur au moment de l’orgasme, pourraient simplement signaler un problème commun et bénin de la prostate, sans rapport

avec le cancer. Par conséquent, la meilleure défense est le dépistage.

La Société canadienne du cancer recommande que les hommes de plus de 50 ans discutent avec leur médecin de la possibilité de passer un test de dépistage ou test de l’antigène prostatique spécifique (APS). Les hommes à risque élevé, par exemple à cause d’antécédents familiaux, pourraient passer ce test plus tôt.

Le traitement précoce du cancer de la prostate, qui peut consister en une intervention chirurgicale ou une radiothérapie, donne habituellement de bons résultats, mais la prévention n’en reste pas moins importante. Encouragez les hommes de votre vie, quel que soit leur âge, à adopter une alimentation équilibrée et à arrêter de fumer, deux mesures qui, selon les experts, contribueront à diminuer leur risque.

Une alimentation riche en légumes et pauvre en gras saturés pourrait freiner la progression du cancer de la prostate. Une alimentation axée sur les aliments d’origine végétale constitue une bonne mesure de prévention.

Les meilleurs à cet égard sont les crucifères, notamment le brocoli, le chou-fleur, le chou et les choux de Bruxelles. Le sélénium, minéral présent en abondance dans les grains entiers, les fruits de mer, les tomates et les oléagineux, noix et autres, pourrait également protéger contre ce cancer.

Lors d’une étude d’envergure menée à l’Université Harvard, des chercheurs ont suivi pendant plus de six ans 33 000 hommes âgés de 40 à 75 ans ; ils ont découvert que ceux dont le taux de sélénium était le plus élevé couraient 65 % moins de risque de souffrir des stades avancés du cancer de la prostate que ceux dont le taux était le plus bas.

Source : Adapté d’un article de Diane Peters, Plaisirs Santé.

Pensée entraînante

6 Puisque la mort est la paix éternelle, si tu veux la paix, fais le mort. — Jean L’Anselme

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TRUCS ET ASTUCESPOUR RÉDUIRE LE RISQUE DU CANCER DE LA PROSTATEPar Christian Rochon Assistant en réadaptation Centre de jour Pierre-Joseph-Triest

Par Denise Sirois Chef du Service alimentaire Centre d’hébergement Biermans

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SSS de la Pointe-de-l’Île ● Octobre 2014

Pensée entraînante Il est plus facile de se servir d’un fusil que de montrer du courage. — H.M. Tomlinson 7

QU’EST CE QUI MIJOTE ?CHARIOTS TOUT CHAUD, TOUT FROID : UN INVESTISSEMENT APPÉTISSANT !

Depuis le 30 septembre dernier, le Centre d’hébergement Biermans utilise des chariots révolutionnaires !

Il s’agit d’un système de maintien de température des aliments. Qu’ont-ils de si particulier me direz-vous ? Ils combinent, dans un même appareil, un côté four et un côté frigo.

Pourquoi utiliser ces nouveaux chariots ?

• Pour améliorer la qualité du service, tout en respectant le rythme de vie du résident ;

• Pour servir des repas aux bonnes températures ; la nourriture chaude chauffée doucement dans un four à convection : la nourriture froide maintenue à bonne température sur l’unité (comme le lait et les desserts) ;

• Pour remplacer nos équipements désuets.

Dès le début, les résidents de Biermans ont constaté un grand changement de température des aliments servis.

Depuis, la nourriture est plus chaude, surtout les soupes et les breuvages, comme le thé et le café !

Par ce changement, nous avons souhaité améliorer votre bien-être et stimuler votre appétit !

Bon appétit !

DE NOUVEAUX PROJETS POUR LE

MILIEU DE VIE

En septembre dernier, lors de la rencontre du grand comité Milieu de vie où siègent des intervenants professionnels, des intervenants et des gestionnaires de l’hébergement, le plan d’action et les objectifs des prochaines années ont été présentés.

Il faut toujours se réserver le droit de rire le lendemain Pensée entraînante

8 de ses idées de la veille. — Napoléon Bonaparte

La promotion de la «Roue de l’approche relationnelle», avec de nouveaux outils, visera à ce que résidents, familles et employés puissent mieux la connaître et se l’approprier.

Différents projets en alimentation avec les membres du programme d’alimentation clinique verront le jour. Ils porteront sur le positionnement lors de l’alimentation, de nouvelles recettes de purée, la mise sur pied de 20 activités thématiques dans le cadre du projet « Consommer localement, c’est goûter les saveurs d’ici » et pour lequel nous avons finalement obtenu une

subvention de la Fondation Mc Connell, et l’amélioration des textures des aliments.

Le plan d’interventions individualisé sera priorisé dans les six semaines suivant l’arrivée d’un nouveau résident, grâce aux travaux des membres d’un comité qui se penchera sur cet objectif.

Ces différents projets font partie du développement du Milieu de vie en hébergement et aussi du processus d’amélioration continue de la qualité des services offerts à la clientèle.

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Voici donc les priorités de travail où le résident sera au cœur de nos actions :

Développement du Milieu de vie

•Respect et promotion des droits des résidents

•Approche relationnelle et savoir-être

•Développement continu de la qualité

•Accueil•Alimentation•Plan d’interventions

interdisciplinaires•Animation•Accompagnement en

fin de vie

LE RÉSIDENTCoeur de notre

mission et de nos préoccupations

•Résidents•Familles•Membres du personnel•Bénévoles

Axes

Partenaires

Programmes-clés

Par Sylvie Picard Coordonnatrice Milieu de vie

L’animation du Milieu de vie sera le projet prioritaire de l’année. On souhaite que le milieu soit animé 7 jours sur 7. À cet effet, un comité spécialisé, formé de gestionnaires, de bénévoles, de préposés aux bénéficiaires et de techniciens en loisirs sera le chef de fil pour soutenir les intervenants à mettre sur pied des projets d’animation innovants dans les différentes unités de vie des quatre centres d’hébergement.

Des causeries spéciales pour soutenir les proches aidants dans chacun des centres d’hébergement seront organisées.

INVITATION AUTOMNALE À LA 2E ÉDITION DE « LA PASSION DES CASSE-TÊTES»

Depuis sa première exposition, en novembre dernier, notre passionné du casse-tête, M. Réal Martineau, s’est appliqué à préparer une nouvelle exposition avec toute une série de nouvelles œuvres ! Au total, plus de 35 casse-têtes assemblés dans la dernière année seront exposés par monsieur Martineau !

Vous êtes cordialement invités à venir encourager et partager la passion de monsieur Martineau, lors de sa deuxième exposition.

Nous espérons vous voir en grand nombre et M. Martineau demeure disponible si vous souhaitez vous procurer une œuvre pour décorer votre demeure.

EXPOSITION « LA PASSION DES

CASSE-TÊTES »du 6 au 20 novembre 2014

Vernissage : 6 novembre, à 14 h 30Centre d’hébergementPierre-Joseph-Triest,

hall du 4e étage, aile centrale (à la sortie des ascenseurs).

Bonjour à vous tous, mon nom est Alain Bilodeau, et depuis le mois de mars 2014, je suis le technicien en loisirs au Centre d’hébergement Biermans, qui remplace M. Paul Chartrand parti pour une retraite bien méritée. J’ai de grandes chaussures à porter, mais j’ai été vraiment bien accueilli par les résidents, les familles, les bénévoles et le personnel.

Il y a maintenant 25 ans que je travaille comme technicien en loisirs dans le réseau de la santé, mais c’est tout nouveau pour moi de travailler en centre d’héber-gement. J’apprécie particulière-ment le contact avec les gens, et

la richesse de tout ce qu’ils ont à raconter m’impressionne tou-jours au plus haut point. Chaque personne a un parcours de vie très différent et leurs histoires seraient toutes dignes d’être publiées dans une biographie. Je me considère privilégié de pouvoir entendre toutes ces his-toires.

Je suis en poste depuis maintenant six mois et déjà nous avons vécus de nombreuses aventures. Des liens sont créés et je demeure à l’écoute des demandes des résidentes et résidents afin de répondre à leurs besoins. Nous avons déjà rempli un objectif, soit

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Pensée entraînante Le rire est un tranquillisant sans effets secondaires. — Arnold Glasow 9

Par Mélanie Doyle Chef d’unité, Centre d’hébergement Pierre-Joseph-Triest

M. Réal Martineau, l’homme à la patience légendaire, résidant au 4e étage du Centre d’hébergement Pierre-Joseph-Triest.

UN NOUVEAU TECHNICIEN EN LOISIRS À BIERMANS d’offrir une programmation d’activités sept jours sur sept ! De nombreux défis nous attendent encore pour les mois et les années à venir, mais le plaisir doit toujours être au rendez-vous !Au plaisir de vous rencontrer et de se jaser !

Elles se réunissent deux fois par semaine, un groupe le mardi et l’autre le jeudi. Elles bricolent, elles dessinent, elles tricotent, elles font du crochet, des arts plastiques, elles se délient les doigts… et la langue ! Ce sont les artisanes du centre de jour Pierre-Joseph- Triest.

Les bienfaits de mener une vie active ne se comptent plus pour les aînés. L’artisanat fait partie

de ces activités qui permettent aux gens âgés de vivre pleine-ment leur existence et de garder contact avec la vie plutôt que de la subir passivement. En plus de la valorisation, de l’estime et de l’affirmation de soi reliées à la réalisation d’une œuvre, l’artisa-nat permet de travailler la motri-cité fine, m a i n t e -nir les c o n t a c t s

sociaux, stimuler la créativité et le partage des connaissances. C’est un enrichissement mental, social et émotionnel. Nous avons demandé à trois participantes de ce groupe de nous en dire quelques mots.

Suzanne Morin-De-Foy : « On apprend des choses ensemble et c’est important de continuer à apprendre quand on vieillit. On se complète à l’intérieur du groupe. On a toutes des points forts et des points faibles, certaines sont meilleures pour concevoir les objets, d’autres pour les fabriquer ou y mettre de la couleur et, collectivement, on arrive à en faire un tout. Grâce à Isabelle Thouin, on fait des choses qui nous conviennent, elle sait identifier nos points forts et nous inciter à les utiliser. C’est toujours plaisant de pouvoir offrir en cadeau un objet qu’on a fabriqué soi-même.»

Micheline Brisebois : « Il y a un bel esprit de coopération dans le groupe. Chaque personne a ses expériences personnelles et peut les partager avec les autres. C’est valorisant de se rendre compte qu’on peut encore apprendre des choses nouvelles. Derrière un petit objet, il y a souvent quelqu’un qui a donné ce qu’il avait de mieux pour le réaliser. On ne se sent jamais négligée dans ce groupe, Isabelle met chacune de nous à contribution selon ce qu’elle peut faire.»

Lucie Dupéré : « C’est un plaisir de participer à ce groupe. On a un beau groupe, tout le monde s’entend bien. Et ça me fait une sortie, moi qui ne sors plus tellement souvent. Je trouve que notre animatrice, est très serviable et patiente. Elle nous écoute, elle nous encourage et elle nous montre plein de choses. Et quand on montre ce qu’on fait à nos enfants ou nos petits-enfants, ça leur permet de voir ce qu’on fait au centre de jour, ils nous encouragent à continuer et ça nous rend fières.»

Chaque année, sous la supervision de l’éducatrice spécialisée Isabelle Thouin, nos artisanes préparent une expo-vente dont les profits servent à l’achat de nouveau matériel. Venez donc nous voir !

Une bonne réputation vaut tous les sacrifices. Pensée entraînante

10 Conserve la tienne intacte à n’importe quel prix. — Proverbe Kurde

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LES CENTRES DE JOUR EN ACTIONDES VRAIS DOIGTS DE FÉES !Par Christian Rochon Assistant en réadaptation au centre de jour Pierre-Joseph-Triest

EXPO-VENTE DES ARTISANES

17 au 21 novembre 2014, de 9 h à 15 h

(fermé de midi à 13 h)

Centre de jour Pierre-Joseph-Triest, 4900, boulevard Lapointe

Les artisanes du centre de jour : mesdames Micheline Brisebois, Suzanne Morin de Foy et Lucie Dupéré.

Par Lucie Bernier Thérapeute par l’art et chef d’équipe Centre de jour du CLSC de Pointe-aux-Trembles—Montréal-Est

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SSS de la Pointe-de-l’Île ● Octobre 2014

Pensée entraînante Je sais enfin ce qui distingue l’homme de la bête : ce sont les ennuis d’argent. — Jules Renard 11

LES CENTRES DE JOUR EN ACTIONUN PROJET QUI UNIT DEUX MONDES

En mai dernier, les élèves de l’école Laflamme le Prélude et les usagers du groupe Palette et pinceaux du centre de jour ont travaillé ensemble un projet intergénérationnel : la création d’une œuvre individuelle sur toile. Les personnes âgées et les jeunes, regroupés en équipe de trois, ont échangé des idées, des connaissances et leurs expériences sur le thème de la communication d’hier à aujourd’hui.

Ainsi, deux univers se sont confrontés :

• Hier, les lettres d’amour, la belle écriture, les cartes postales, les multiples sonneries de téléphone, la radio, les journaux de papier et le bavardage sur le perron de l’église.

• Aujourd’hui, le téléphone intelligent, l’Internet, Facebook, Twitter, l’ordinateur, le «chat», et tous les médias électroniques qui prennent toute la place.

En quatre rencontres d’une heure trente, les œuvres ont été réalisées avec de la peinture acrylique, des images, des éléments informatiques et électroniques. L’entraide était de mise et tous ont exploré différentes facettes de la communication à travers leur temps. De ce curieux mélange sont nées des œuvres bouleversantes et flamboyantes que vous pouvez voir exposées tout au long de l’année dans le Corrid’Art du centre de jour du CLSC de Pointe-aux-Trembles—Montréal-Est.

À ne pas manquer, pour le plaisir des yeux et du cœur !

Mme Rachel Paquin

Mme Marthe Galipeau au travail.

Mme Germaine Mathieu et Mme Thérèse Lapointe avec le beau Rémy !

Mme Georgette Larocque

Mme Aline Leroux

Les élèves « branchés » de l’école Laflamme Le prélude.

C’est l’automne et nous devons tous profiter de belles journées qui sont encore à nos portes. Les feuilles dans les arbres passent du vert au jaune, au rouge ou à l’orange avant de tomber. C’est une période de l’année qui est particulièrement magnifique.

Voici une courte liste de nos travaux et des projets qui vous intéresseront également :

• Depuis le début octobre, nos ouvriers de maintenance enlèvent des climatiseurs dans

les chambres ;

• Nous installons de nouveaux distributeurs de solution hydroalcoolique pour le lavage des mains dans toutes les chambres des résidents ainsi que dans les aires communes en centre d’hébergement ;

• Nous avons commencé à changer, à moderniser, à embellir et à sécuriser tous nos ascenseurs dans toutes les installations ;

Par Danielle Venne Agente administrative Direction des ressources techniques et des immobilisations

• Au cours de l’automne et de l’hiver, nous procéderons au remplacement des systèmes d’appel de garde dans les centres d’hébergement Pierre-Joseph-Triest et Biermans, pour un équipement plus moderne et efficace ;

• Vous l’aurez peut-être remarqué, nous avons peinturé les corridors et les vivoirs sur les étages des centres d’hébergement Pierre-Joseph-Triest et Biermans.

D’autres travaux sont en cours afin de rendre plus agréables et améliorer nos centres d’hébergement, pour votre sécurité et votre confort.

Bon et bel automne à tous nos résidents !

Pensée entraînante

12 Le « bon vieux temps » n’est ni meilleur ni pire que celui où nous vivons actuellement. — Artie Shaw

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EN CHANTIER

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Pensée entraînante Celui qui plante la vertu ne doit pas oublier de l’arroser souvent. — Confucius 13

Par Françoise Côté Conseillère cadre en prévention et contrôle des infections

AUX PETITS SOINSIL FAUT SAVOIR GARDER SA BONNE HUMEUR !

Comme l’a si bien chanté Sacha Distel : « Il faut savoir garder sa bonne humeur, c’est ça le secret du bonheur !», mais comment garder sa bonne humeur, me direz-vous, à l’approche de l’hiver ?

Il y a plusieurs moyens et celui que je vous propose vous aidera à garder votre énergie pour les activités hivernales.

QUEL EST CE MOYEN ?

Un geste simple et gratuit : la vaccination antigrippale. Un geste simple et peu douloureux qui fera en sorte de vous mettre à l’abri de la congestion nasale, de la toux, de la fièvre et des courbatures.

Un geste simple qui prend moins d’une demi-heure, incluant la période de surveillance après le vaccin, et qui vous épargnera tous ces tracas durant de nombreux mois.

Un geste simple pour vous, et lorsque combiné avec ce même geste qu’ont fait les personnes que vous aimez, ce geste tout simple se transforme en un grand pouvoir de protection de la collectivité : pensons ici à nos voisins résidents, à leur petits-enfants et arrière-petits-enfants...

Suite sur l’autre colonne.

La vaccination antigrippale sera bientôt offerte aux usagers des centres de jour, aux résidents en centre d’hébergement ainsi qu’aux membres du personnel.

Faites en sorte que vous aussi soyez protégé. Ainsi, vous propagerez la santé, et pas la grippe.

Tout le monde sera heureux cet hiver, et tous pourront participer aux différentes activités offertes.

Vue sous cet angle, la vaccination antigrippale est vraiment le secret du bonheur !

Passez un bel hiver en pleine forme !

En 2013-2014, 363 bénévoles se sont impliqués au CSSS de la Pointe-de-l’Île pour un total de 34 304 heures, dont 69 % ont été offertes en centre hébergement. En cours d’année, 110 bénévoles ont quitté l’organisation, en raison de leur âge avancé, de leur état de santé ou de celui d’un membre de leur famille, d’un retour sur le marché du travail ou aux études.

Par Richard Perreault Adjoint au coordonnateur Partenariat, développement des communautés, projet clinique, services bénévoles

EN CENTRE D’HÉBERGEMENT, les bénévoles sont impliqués au quotidien et en étroite collaboration avec le personnel. Leur participation est essentielle et ils sont présents lors des activités de loisirs et des sorties à l’extérieur pour plus de 12 500 heures. Pour le soutien aux soins de beauté, ils sont aussi présents à près de 3 250 heures; impliqués aux soins spirituels, ils assurent près de 2 700 heures et accompagnent pour plus de 2 000 heures.

EN CENTRE DE JOUR, les bénévoles jouent un rôle important pour faciliter la vie des personnes qui le fréquentent. Ils sont présents aux repas et à la socialisation pour près de 7 350 heures; ils accompagnent les professionnels à la réalisation de leurs activités à plus de 560 heures et offrent leur aide aux deux popotes roulantes pour plus de 1 600 heures.

EN CLSC, les bénévoles s’impliquent pour près de 500 heures lors des cliniques de vaccination antigrippale.

L’apport bénévole est primordial au sein de la structure démocratique de notre organisation. Ceux-ci sont impliqués aux conseils d’administration du CSSS et de sa fondation où ils peuvent siéger à un comité de travail de l’organisation.

Les femmes s’engagent davantage que les hommes (67 %), bien que cette tendance soit de moins en moins forte. En 2011-2012, les hommes étaient représentés à 29 %, l’année suivante à 32 %, et cette année à 33 %.

Afin de souligner leur travail exceptionnel, plusieurs activités sont organisées. En mai 2014, M. Guy Corneau, le célèbre psychanalyste, a été invité lors d’une conférence intitulée «Revivre !», devant 150 personnes.

Nous remercions sincèrement toutes ces personnes qui donnent gracieusement leur temps et leur énergie, et qui savent nous faire bénéficier de leur compétence. Leur engagement rehausse la réalisation de la mission de l’ensemble de notre établissement.

Les femmes et les chattes font ce qu’elles veulent, Pensée entraînante

14 et les hommes et les chiens devraient se détendre et se faire à cette idée. — Robert Heinlein

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DES RESSOURCES PRÈS DE CHEZ VOUSQUI SONT NOS BÉNÉVOLES?

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Pensée entraînante Les échecs servent de répétitions au succès. — Cathy Reed 15

AU RECOURS !PORTER PLAINTE SANS RISQUE ! RISQUER DE PORTER PLAINTE !

Tel que promis lors du numéro d’avril dernier, je vous parle aujourd’hui du droit de se plaindre dans un climat d’absence de représailles. En effet, la Loi précise bien ce droit.

Personne ne peut exercer ou tenter d’exercer des représailles, de quelque nature que ce soit, à l’égard de toute personne qui formule ou entend formuler une plainte.

Dès que le commissaire local en est informé, il doit intervenir sans délai.

Mais comment définir représailles? Je vous propose cette définition : un comportement ou une attitude qui a pour but de se venger, de punir. On pourrait donc dire qu’il s’agit de mesures adressées à la personne, par vengeance… Ou, tout simplement, des réactions pour punir.

Donc, si l’établissement ne « profite » pas de la plainte pour évaluer s’il y a problème et possibilité d’amélioration, il y a risque d’un climat de représailles. De même, si l’intention du plaignant n’est pas de vouloir améliorer les services, on risque aussi de se retrouver dans un climat de représailles.

Comme vous pouvez l’imaginer, les représailles peuvent être subtiles et insidieuses. C’est pourquoi on parle souvent de « climat de représailles ».

Suite sur l’autre colonne.

Alors, comment prévenir les représailles dans ma fonction de commissaire local ? Ou comment déceler si on se trouve dans un climat de représailles, surtout si la personne concernée (autant le plaignant que la personne visée par la plainte) n’affirme pas clairement que son comportement ou son attitude vise l’amélioration des services. Pour réduire ce risque, il faut porter attention à des éléments comme : l’intention de la personne ; l’effet négatif sur les services ; les sentiments de peur ou de crainte de la personne. Le régime d’examen des plaintes permet au commissaire local de tenter de concilier les intérêts en cause et de répondre, au plaignant, sur le respect des droits et des obligations de tous.

Je vous invite à poursuivre cette discussion, sur ce thème et sur vos préoccupations :

Porter plainte sans risque... Risquer de porter plainte !

27 octobre, 14 h 15 Centre d’hébergement Biermans, salle Georges-Monfette

30 octobre, 13 h 30 Centre d'hébergement Pierre-Joseph-Triest, dans le Grand salon

18 novembre, 14 h Centre d’hébergement Judith-Jasmin, salle communautaire

21 novembre, 14 h Centre d’hébergement François-Séguenot, salle La Fourmillante

Cette chronique veut répondre à vos besoins et à vos préoccupations. Je vous invite à me communiquer vos questions, ou les sujets que vous souhaitez lire dans votre journal ENTR’AÎNÉS :

• Téléphone, au 514 356-2572, poste 73251

• courrier électronique, à:

[email protected]

• courrier postal, à mon nom, au CSSS de la Pointe-de l’Île, 9503, Sherbrooke Est, Montréal (Québec) H1L 6P2

Par Pierre Jolin Commissaire local aux plaintes et à la qualité des services

Coordonnées

CSSS de la Pointe-de-l’Île9503, rue Sherbrooke Est

Montréal (Québec) H1L 6P2514 356-2572

www.cssspointe.ca

ISSN Entr’aînés (imprimé): 1925-2749

ISSN Entr’aînés (en ligne): 1925-2757

LE CSSS DE LA POINTE-DE-L’ÎLE REGROUPE LES INSTALLATIONS SUIVANTES:Centre de jour Pointe-aux-Trembles—Montréal-Est13940, rue Notre-Dame Est, Montréal (Québec) H1A 1T5 · 514 642-4050Centre de jour Rivière-des-Prairies8655, boulevard Perras, Montréal (Québec) H1E 4M7 · 514 494-3623Centre de jour Pierre-Joseph-Triest4900, boulevard Lapointe, Montréal (Québec) H1K 4W9 · 514 353-1220Centre d’hébergement Biermans7905, rue Sherbrooke Est, Montréal (Québec) H1L 1A4 · 514 351-9891Centre d’hébergement François-Séguenot13950, rue Notre-Dame Est, Montréal (Québec) H1A 1T5 · 514 642-4050Centre d’hébergement Judith-Jasmin8850, rue Bisaillon, Montréal (Québec) H1K 4N2 · 514 354-5990Centre d’hébergement Pierre-Joseph-Triest4900, boulevard Lapointe, Montréal (Québec) H1K 4W9 · 514 353-1227CLSC de Mercier-Est—Anjou9503, rue Sherbrooke Est, Montréal (Québec) H1L 6P2 · 514 356-2572CLSC de Pointe-aux-Trembles—Montréal-Est13926, rue Notre-Dame Est, Montréal (Québec) H1A 1T5 · 514 642-4050CLSC de Rivière-des-Prairies8655, boulevard Perras, Montréal (Québec) H1E 4M7 · 514 494-4924Ressource intermédiaire à la Résidence Claudette Barré7979, rue Sherbrooke Est, Montréal (Québec) H1L 1A6 · 514 351-0200Ressource intermédiaire Limoges aux Terrasses Versailles6923, boul. Les Galeries d’Anjou, 3e étage, Montréal (Québec) H1M 3X6 · 514 852-3898Ressource intermédiaire Les Pléiades11000, rue Sainte-Julie, Montréal-Est (Québec) H1B 0A7 · 514 640-2030

COMITÉ DU JOURNAL

M. Serge Babin, chef d’activités en milieu de vie, Mme Nicole Brien, agente d’information et co-présidente, M. Claude LeBouc, chef du service alimentaire, Centre d’hébergement Pierre-Joseph-Triest et co-président, Mme Lucie Bernier, thérapeute par l’art et chef d’équipe au centre de jour du CLSC de Pointe-aux-Trembles—Montréal-Est, M. Christian Rochon, assistant en réadaptation au centre de jour Pierre-Joseph-Triest.

Le comité du journal Entr’aînés se rencontre périodiquement pour assurer la production de cinq numéros par année, soit en février, en avril, en juin, en octobre et en décembre.

Révision de textes :

Nicole Brien et Claude LeBouc

Mise en page :Marjorie Nantel

Édition :

Direction de la qualité et des communications et Direction du soutien à l’autonomie des personnes âgées et déficience physique

Tirage : 1 280 copies

Entr’aînés est disponible sur le site Internet du CSSS de la Pointe-de-l’Île à la section Journaux.