; . . ' . r XVIRc/onville, 19 août, malin.

Bien dormi au bivouac ; les dragons de lagarde n'oiH pas élo aux avaiH-posieshier, donc toul comnio auparavant : Hcr-lierl, j'espire, osl. arrive ft Puni à-Mousson.Je t'ai vu vers midi à Mariaville, sans lièvre,ave'", un foniuiencemeni de supi>ui;ilion.Hier, de trois heures du matin à neufheures du soir à cheval. Français lolalo-jnent bail us ; examinerons maintenant lasituation de près.

Ton v. B.XVII

A la Comtesse BismarcK-Schoenn, Berlin.Pont-à-Mousson, 19 aoûl 1870.

Je rentre, après deux jours d'absence, àPont-à-Mousson, au quartier général, trèsfatigué; mais, a part cela, bien portant ; jen'écris pas moi-même, je dicte, parce queje suis en train de manger du mouton etdes pommes de terre. Herbert est couchélà-haut, dans ma chambre; il est gai, et lameilleure preuve que son élat de santé estbon, c'est qu'il fume ferme, chose pourlaquelle il n'épouvait pas, quand je l'aivisité à Mariavillo, le moindre désir. Nousnous sommes mis en marche hier matin, àtrois heures, et je rentre en ce moment ; turecevras la feuille que' j'ai remplie hier,près de Rezonville, avec la présente seule-ment et par la mémo occasion.

Le départ de Herbert en Allemagne nedépend pas de son élat de santé, qui luipermettrait de voyager aujourd'hui, maisde l'achèvement d'une courte ligne dechemin de fer qui a été interrompu. C'estpourquoi, va, dès que tu pourras, à Nanheimoù, du reste, le télégraphe et les cheminsde fer sont aussi bons qu'à Berlin

A présent (1) j'ai fini de manger, j'avaistrès faim, n'ayant rien pris de chaud depuisdeux jours et n'ayant eu que très peud'heures pour dormir depuis trois jours;je me porte admirablement, je fais cinq àsix milles à cheval sur Oncle Tom. qui estle plus commode de tous les chevaux, jebois du café et je fume six cigares parjour. Dieu le protège et transforme tesmaux de tête en joyeux bien-être Deuxlettres de loi : lu celles du 17 et du 16, lirailes autres tout à l'heure. Hier, la garde afait de grandes perles ; ces hommes admi-rables sont beaucoup Irop braves pourrester vivre ; la douleur que j'en éprouveest presque plus grande que la joie que mecause la victoire.

Ton tout fidèle v. B.« LE MATIN »

(à suivre)

, (i) A partir d'ici, la lettre est manuscrite.

Chronique Locale et RégionaleC l a s s e m e n t des C h e v a u x

Voici l'itinéraire de la commission n° 7pour le canton d'Issoire :

Le Broc, 6 juin, 1 h. s. — Vodable, 8juin, 7 h. m. — Solignat, 8 juin, 9 h. m.— Perrier, 8 juin, midi. — Meilhaud, 8juin, 2 h. s. — Pardines, 8 juin, 4 h. s. —Issoire, 9 juin, 7 h. m.— St-Babel, 10 juin,7h.m,—Aulhat, 10 juin, 10 h. m. — Fiat,10 juin, 1 h. s. — Orbeil, 10 juin, 3 h. s.— St-Yvoine, 11 juin, 7 h. m. — Sauva-gnat, 11 juin, 9 h. m. — Coudes, 11 juin,1 h. s. — Montpeyroux, 11 juin, 3 h. s.

C h a m b r e des N o t a i r e sVoici la composition de la chambre des

notaires de l'arrondissement d'Issoire,pour l'année 1903 1904 :

Président : M. Desfargeas, à Latour-d'Auvergne.

Syndic : M. Porte, à St-Germain-Lemb.It'apporieur : M. Lenègre, à Tauves.Trésorier : M, Passion, à St-Cirgues.Secrétaire : M. Tollin, à Issoire.Membres : MM. Augée, à Ardes; Portai,

à Jumeaux.

R é c o m p e n s e s u D é v o u e m e n tM. le Ministre de l'Intérieur vient de

décerner une médaille de bronze à M.Fabre, chef de gare au Saut-du-Loup,pour avoir, le 14 janvier dernier, sauvéune personne en danger d'être écrasée parun train.

M. Fabre était déjà titulaire de deuxmédailles d'argent.

S u c c è s a u x E x a m e n sNous apprenons avec plaisir le nouveau

succès obtenu par l'école laïque de fillesde notre ville, si bien dirigée par la sym-pathique Mme Tinet. Mlle Malauzat Adé-laïde vient d'être reçue au concours desbourses d'école supérieure.

Nos sincères félicitations aux maîtresseset à l'élève.

P o s t e s e t TélégraphesM. Lacroix, commis, vient d'être nommé

en la même qualité au bureau de Paris 82.Avant son départ, M. le Receveur et lepersonnel au complet du bureau d'Issoirelui ont offert un punch d'adieux.

M. Teyssier, commis, dans un langageempreint d'une sincère émotion exprimele profond regret qu'éprouve le personneldu départ de M. Lacroix, cet excellentcamarade au caractère aimable et sym-pathique.

La fête s'est passée joyeusement avecunanimité de sentiments.

Société LyriqueLa Société Lyrique donnera un concert

public sur la place de la Montagne, lejeudi 21 mai, jour de l'Ascension.

Nous publierons le programme dansnotre prochain numéro.

AccidentsDeux accidents sont survenus à Besse

ces jours derniers.Le conducteur d'une voiture de choux

est tombé de son siège dans un précipicebordant la route et dans sa chute, s'estblessé grièvement à la tête.

V« cultivateur du hameau de Fayet,

conduisait un chargement de vin, lorsquela voiture ayant versé, les tonneaux ontroulé à terre, se sont ouverts et tout lsliquide s'est répandu sur le sol.

Violent Incend ieDans la nuit du 7 au 8 courant, vers mi-

nuit et demi, un incendie d'une extrêmeviolence a écluté à Chazeiras, village de lacommune de Saint-Floret.

Le feu a pris, dans les bâtiments d'ex-ploitation couverts en paille, de M. Guai-me, aubergiste.

En un clin d'œil, la grange, l'écurie,une grange et une écurie à M. Savignat,la maison d'habitation et la grange de M.Lafond, la grange de M. Chaduc, bâti-ments couverts en paille, et enfin la gran-ge et l'écurie de M. Dissard couvertes entuiles ont été la proie des flammes ainsique tout leur contenu et dans l'écurie deM. Guaime, un cheval, deux vaches, unporc, jusqu'aux poules, ont été carbonisés.

M. Bouchiche Jean, sapeur pompier dela compagnie de Félines, habitant Chazei-ras, ayant pénétré courageusement dansl'écurie en l'eu pour délier les malheureu-ses bêtes, a failli périr victime de soncourage. Le toit s'est effondré sur lui etil ne s'est dégagé qu'à grand'peine avecdes brûlures aux mains.

Sauf M. Savignat, personne n'était as-suré. Les familles Dissard et Lafond ontperdu leur mobilier, vêtements, ustensilesaratoires et autres. Ils sont dans le plusabsolu dénuement.

Grâce aux pompiers de Félines et deSaint-Vincent, on a pu circonscrire le feusur les quatre heures du matin et préser-ver les bâtiments voisins.

On ignore les causes du sinistre.

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Publications de Mariagesdu 10 Mai 1003

M. Barrière Michel, cultivateur, demeu-rant à Issoire et Mlle Bargoin Eugénie,sans profession, demeurant à Issoire.

iagBs^

La Course Paris-MadridLes Préparatifs en Espagne

Les touristes qui se rendent en auto-mobile de Paris à Madrid arriveront àClermont demain et passeront à Issoirevendredi. D'après les engagements reçuspar l'Automobile-Club de France, unecinquantaine de voitures prennent partà celte excursion.

C'est le 26 courant qu'elles doiventarriver à la frontière espagnole. La sociétéRoyal Automovile-Club a presque terminéles travaux préparatoires, voici les mesuresprises pour éviter les accidents :

Sur les points les plus dangereux oninstallera des ambulances de la Croix-Rouge.

Le local du Royal Automovile-Clubcontient un véritable arsenal de bannièresde signal, lanternes, etc., destinés à mar-quer les itinéraires, les passages périlleuxet les courbes du chemin.

Dans les villes par où doivent passer lescoureurs on établira des registres d'entréeet de sortie et un service de pilotes cyclistespour éviter que les voitures marchent àtrop grande vitesse.

Le 26 le transit des marchandises parles routes sera interdit 3l de grandes affi-ches jaunes indiqueront, au public lespeines auxquelles il s'expose en contre-venant à cet ordre.

On calcule que les automobiles marche-ront à une vitesse moyenne de 30 kilo-mètres à l'heure.

On à l'intention en Espagne de recevoirles étrangers par de grandes fêtes.

Ont donné des prix : la famille Royale,le Ministre de l'Agriculture, le ConseilMunicipal de Madrid, les grands Cercles,etc.

Les Cercles O t i e s SocialesLe dimanche 3 mai. à 2 heures, a eu lieu, à

Clermont, à la salle Saint-Laurent, une im-portante réunion qui avait pour but lacréation de Cercles d'études sociales dansles principales localilés du Puy-de-Dôme.Trois cents auditeurs environ," la plupartouvriers étaient venus écouter les deuxconférenciers, M. Ribiôre, ouvrier peintresur porcelaine et secrétaire général du Cercled'études sociales de Limoges, et M. MarcelLecoq, docteur en droit, délégué du Sillon.Parmi les ouvriers présents beaucoupavaient éié délégués par leurs camaradesdo ïhiors, d'Issoire, de Riom.

Après avoir fait un pressant appel à lajeunesse, le camarade Ribiôre a inléiessévivement son auditoire en exposant, d'unefaçon magistrale, comment s'est formé àLimoges le mouvement d'éducation sociale,auquel il a pris une part si importante,Faisant ensuite allusion a un discours pro-noncé, à Limoges, par Marc Sangnier, fon-dateur et directeur du Sillon, il en a citédivers passages qui onl soulevé les vigou-renxapplaudissemenls de l ou le l'assistance.Il a conclu à la nécessité, pour tous lescatholiques, do participer, chacun dans sarégion, à celle œuvre démocratique et so-ciale.

Le camarade Lecoq, après avoir insistésur la nécessité d'une organisation sociale,a bien fait comprendre que jes questions

de cet ordre ne pouvaient être élucidéesqu'en unissant l'instruction et la pratique,en faisant collaborer les travailleurs de lapensée et les travailleurs de l'outil, qui sontles fils d'une infime famille. Il a donnédes dolails précis sur le fonctionnementdes cercles d'études de Paris et, citant lesexemples dos Chili-finies, du Danemark, del'Allemagne, de la Belgique, il a indiquéquelques-unes des que'si ions qui pourraienteue irailées avec le plus d'inLérèl dans lescercles ruraux. Puis, après divers rensei-gnements sur l'organisation des salles detravail et des Congrès et sur le prodigieuxdéveloppement des cercles d'éludes. dont lenombre toujours croissant dépasse aujour-d'hui six cents, il a fail appel à. l'esprit desacrifice qui doit animer lous les bravesgens, tous les vrais démocrates, tous lescatholiques.

Il a terminé par des promesses, de résul-tats assurés si on y apporte la persévéranceet le dévouement nécessaires.

Les applaudissements les plus vifs ontinterrompu 'fréquemment les orateurs etleur onl montré que leurs idées sur la ques-tion sociale sont largement comprises etpartagées en Auvergne.

Puis on a procédé à l'élection >ie déléguéschargés d'organiser les cercles d'études

'sociales.

SAVON DU CONGO Se méfier descontrefaçons

Les Anciens Prisonniers de GuerreLes anciens Combattants de 1870-71 qui

ont eu à subir les infortunes de la Captivité,sont priés de s'inscrire auprès de l'Associa-tion Amicale des anciens Prisonniers deGuerre de France, officiellement autoriséele 2 Juillet 1902, et de faire parvenir leuradhésion à M. le Capitaine BAILLOU,secrétaire général, 4, boulevard du Palais,à Paris, qui leur adressera les statuts decette patriotique association, dont le butest de venir en aide aux survivants de laCampagne Franco-Allemande.

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Pierre Jean BOUSQUET40, rue Reynal, à Rodez (Aveyron) 30 mai 1902

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