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M la DEClit3i E i''j J PRIX DE L'ABONNEMENT. Toulou6e. Dép. Etr. Uri an 44 fr.50 fr. Si; rr. 6 mois 23 fr. 36 fr. 29 fr. 9 mois 12 fr. 14 fr. 16 Cr. Les abonnements ne avril reçds que pour trois mois, six mois ou un an, et ne commencent que du 12' ou dit 16 de cha- que mois. Les Lettres non affranchies ne sont pas reçues. Ce journal parait tous les jours, excepte le mercredi. Sf}àlill tilitE. T.ULOUSE, 10 décembre : Conseil municipale; faits divers; rafle par la cherté des comestibles, et surtout par le prix élevé du pain. La commission a donné pour motif clic sa décision le fait certain pour elle, a dit: MI le rapporteur, que les employés (je la police n'ont jamais paré 1c' N:in qu'à raison d'un maxi- mum de 90 c. parce qu'ils ont profité des bons de réductions.M. Cour d'assises : Affaire Boussan, assassinat et incendie; non- f le maire a repoussé avec énergie cette allégation comme étant voiles des départements. -NOUVELLES DE SUISSE. -- PARIE, 6 eti décembre Faits divers. - NOUVELLES D'AFIRIQi-E Si- tuation précaire d'Abd-el-Kader. - AFFAIRES D'ESPAGNE. MM. les abonnés de l'extérieur, dont l'abonnement expire le 15 de ce mois, sont priés de le renouveler, s'ils ne v ulent pas éprouver d'interruption dans l'envoi du journal. Toute demande d'abonnement, non accom- pagnée du. prix, sera considérée comme non avenue. Ceux de i,EM. les abonnés qui préféreront nous en faire tenir le montant directement et sans gais , en numéraire ou en papier sur Toulouse, jouiront d'une remise de 2 fr. pour une année, 'I fr. pour 6 mois, et 50 c. pour 3 mois; ce qui réduira le prix à 18 fr., 25 fr. et 13 fr. 50 c. MM. les libraires et les messageries, veulent bien se charger de nous transmettre le prix des abonnements. TOULOUSE, 10) décembre. CONSEIL MUNICIPAL. Séance du 8 décembre 1847. Présents : AIAI. Lignières, maire, président; Laffont, Gadrat, Bories, Gasc, Ducasse, Laburthe, Lartigue, Milhès , Flottes , Martin , -président ,. Martin (Edouard) , Perpessac , Naudin , Arzac , Fouges, Lestrade , Guilhot , Daunassans, , Capelle, notaire, Loubers, Massabiau , Roquelaine. Absents : blAM. Albert, Capelle, négociant, Doujat , Ferai Bahuaud , Cayrel d'llaulpoul, Virebent , Maguès, Viguerie , Lafileau , Vitry, Cib;el, Ferradou: Le procès-verbal de la.dernière séance est lu et adopté. 1I. Flottes soumet un rapport :. 1° Sur une demande faite au conseil par M. de Labouisse Bochefort, pour obtenir son concours à la publication qu'il se propose de fait e des rsuvres du poète Mayn ird. - La commis lion propose de délibérer la souscription à 25 exemplaires de l'ouvrage, dont un seulement serait placé dans chacune des bibliothèques de la ville. - La proposition est adoptée par le conseil. 2° Sur une demande de secours de la dame Abadie , veuve d'un sergent de ville mort dans l'exercice de ses fonctions. - La commission est d'avis d'accorder un secours extraordinaire , et un:, fuis payé, de 900 fr. - Le conseil , après avoir entendu MM. Gasc, Capelle , notaire , Martin , président , Loubers , vote purement et simplement un secours de 900 fr. qui sera inscrit au budget de 1848, sans vouloir rien préjuger pour l'avenir. 3° Sur une demande du sieur Vendrival , ancien employé de la police et de l'octroi , pour obtenir un secours. - La commis- sion propose et le conseil alloue une somme de 150 fr. à inscrire au budget de 1848. 4° Sur la demande de la dame Piquié, veuve d'un employé de l'octroi , mort dans l'exercice de ses fonctions à suite d'une chute dans le bassin de l'écluse des Minimes. - Sur l'avis de la commission, le conseil accorde un secours extraordinaire de 1300 fr. à porter au- budget de 1848. 50 Sur une demande de AI. Auge , secrétaire de l'Académie, ayant pour objet de faie admettre son 'ils à prendre gratuite- ment ses inscriptions et ses grades à l'école de me.ecine rie Toulouse. - D'après l'avis favorable de la commission , cette demande est accueillie à l'unanimité par le conseil. Après plusieurs rapports du mémo membre , 1, conseil passe à l'ordre du jour : i° Sur une demande (le Mme Dupuy , ayant pour objet l'ob- tention d'un secours annuel, afn que sa fille , élève distinguée et lauréat du Conservatoire de Toulouse , puissa aller suivre les cours du Conscrvat.tire de Paris. -- Le conseil a entendu sur cette affaire àl3à. Arzac , Laburthe , Capelle , notaire , Ga_c, :Martin, président; et l'ordre du jour n'a cté adopté qu'à la majorité de 11 voix contre 10 2° Sur une demande de M. le directeur du Conservatoire de Paris tendant à faire obtenir au jeune Lacoste, ancien élève du Conservatoire toulousain, un secours qui puisse lui donner les moyens de continuer ses études musicales à Paris. 3° Sur une continuation de secours sollicitée par;ilme veuve Caner, institutrice plus qu'octogénaire. 40 Sur une demande de secours faite par la dame Caton, 'sage- femme, autrefois attachée à l'ceuvre de la Maternité. 5" Sur la demande du sieur Caujols, ancien garde-champêtre, à l'effet d'obtenir le renouvellement d'un secours extraordinaire qui lui avait été précédemment accordé. 8° Sur un secours réclamé par un sieur Bouteilber, ancien sapeur dans la garde nationale, et ancien portier de ville. 7° Sur une féclamation collective des inspecteurs de police et des sergents de ville, à l'effet d'obtenir une indemnité à cause des dépenses extraordinaires occasionécs pendant l'année cou- contraire à la vérité, et a offert d etablir par la productwn c cs registres de distribution, que jamais aucun bon de réduction n'a été distribué aux agents de la police ou à leur famille. Mal- gré cette assertion si positive-, la commission a persisté dans sa proposition de rejet, et le conseil a adopté ses conclusions. 8° Sur un secours demandé par un sieur Bousquet., ancien employé de l'octroi. 9° Sur une demande de secours faite par la dame Cazaux , veuve d'un employé de l'octroi, mort dans l'exercice de ses fonc- tions. 10° Enfin, sur une demande de secours formée .par la dame Angeli, veuve d'un ancien sergent de ville, employé à l'abattoir public. M. Flottes soumet encore au conseil un rapport sur une de- mande de M. le maire, ayant pour objet ,de faire convertir en pension annuelle la somme de 1200 fr., portée à titre de se- cours au budget de 1847, pour Mine Abadie, veur,e du céèbre mécanicien .à qui nous devonsnotre machine hydraulique. La commission propose l'allocation d'un secours de 500 fr. en émettant le voeu qu'il s lit annuellement renouvelé , et elle croit , en agissant ain_i , aller encore au-delà des droits de la dame veuve Abadie. Plusieurs membres du conseil , notamment Ail. Gasc et'Per- pessac, ne partagent pas l'avis de la commission, et croient , au contraire, qu'il est de toute justice d'accorder à la dame Abadie une pension du tout, ou au moins un secours annuel de 1200 fr. Comme la discussion so opte devoir se prolonger et que l'heure est avancée, la continuation en est renvoyé à une pro- chaine réunion. La séance est levée à 10 heures un quart. Schulhoff et Seligmann ont-donné, lundi dernier, dans la salle de l'Athénée, un concert où le mérite de ces deux excel- lents artistes s'est révélé d'une manière complète. On a beau dire: les concc:ts s'en vont ; lorsque des talents supérieurs' fout un appel aux amateurs de la bonne musique, ceux-ci se hàtent d'accourir ; aussi le concert de lundi- avait attiré une société nombreuse et choisie qui n'a pas eu à se repentir de son empres- sement. M. Schnrlhoff est un pianiste hors ligne, et dont le genre lui appartient tout entier. Il a de la fougue et de la vigueur. 11 ré- sout à merveille les difficultés. Alois il excelle surtout dans les transitions du farté au doux. Sous les doigts de cet artiste, le piano n'est plus un instrument. d'une monotonie désespérante; c'est un corps animé; il parle à l'aine. M. Schulhoti choisit d'ail- leurs ses mélodies avec beaucoup de goùt. Ses chants sont sim- ples et agréables. On ne se lasse pas de les écouter. Corte-, il n'y a pas de plus grand éloge à adresser à un pianiste. il. Sohuihofla obtenu un.de ccs rares succès qui n'appartien- nent qu'à un talent réel , incontesiab e. Il a reçu des bouquets, des couronnes. Nous ne, parlons pas des applaudissements. Un incident est venu donner un nouveau charme à cette soirée. Après la Berceuse et le Galop de Bravoure, où le jeu brilla, t et passionné de M. Schuihoff avait transporté l'auditoire, cet ar- tiste, honoré d'un rappel unanime et prié de se faire entendre de nouveau , a exécuté le Carnaval de Venise. Tous les regards se sont portés alors vers M. Ole-Buil , qui, placé au fond de la sale, témoignait, par ses applau;lissements, de son admiration pour l'habile pianiste. Les spectateurs ont voulu donner un dernier adieu à l'inimitable violoniste , que d'autres villes nous enlèvent et qui a repris le cours de son pèlerinage artisti- que. M. Seligmann s'est fait entendre sur le violoncelle. Il a eu sa part du succès de la soir ,'e ; le noble instrument dent il se sert , résonne avec ampleur et puissance. M. Seligmann chante bien ; son nocturne sur la Favorite a fait mi rare plaisir. Après cela , nous félicilerous cet artiste de ,rit pas abuser des doubles- cordes et des difficultés ; la musique instrumentale n'est pas appelée d'une manière absolu.. à faire connaître le plus ou moins de mérite de l'exécutant ; elle doit tendre aussi à plaire et à charmer , c'est-à-dire à imiter l'e' et de la musique vocale. M. Seligmarm a rendu avec beaucoup de talent la fantaisie compo- sée par Artot pont, le violon. Il a été justement applaudi , et il a partagé avec M. Schulhoff l'honneur des couronnes et d'un rappel. Les intermèdes du chant ont été remplis par Mue G... , Mil. Bizi et Sar niguet , qui se sont acquittés très-convenablement de leur tàche. COUR D'ASSISES DE LA HAUTE.G AROX E. PRÉSIDENCE DE M. DELÀ BAUJSE, CONSEILLES . (4e Trimestre). Audience dit 8 décembre. AFFAIRE EOUSSAY. Assassinat , vol et incendie. - Quatre accusés. Les nombreux spectateurs ne font pas défaut. La salle,d'au- dience est toujours pleine. Souvent, rie sourdes ru=murs se font entendre dans l'auditoire. M. le président menace plusieurs fois de faircévacuer la salle. On remarque. des darnes aux tribunes réservées, Les Annonces et. Avis doivent être rems la veillai et se paient avance. O`i S'ABO LU aUREM) dQ JOUAftAL rue st-Rome, 46, A TOULOUSE. Cher les Libr., 3irrf-aus des 5tessae''ries et fidrectcurs de Poster. latiir. île BflNML et f r iL ECE SAINT-8OME, W. Les accusés sont toujours impassibles. Garés allié surtout se défend avec une habileté peu commune. Vingt-trois témoins ont été entendus dans cette audience. Pendant l'audition de quelques-uns d'entr'cux, on a tiré du mannequin, où elles étaient renfermées, les pièces de conviction. La sortie des deux tètes, celle du malheureux curé de Boussan et celle de Catherine Darbon, a produit dans l'auditoire une pro- fonde émotioa. 1,,. Témoin, M. Achille Dutour, agent-voyer. Le témoin a tiré le plan des lieux. 2° Témoin, Ai. Simon Ainicl , médecin à Aurignac. Appelé par la justice, après que le crime eut été commis, le témoin a examiné les cadavres. Une grande partie du corps était carbonisée; il remarqua des blessures graves à la tète, il crut reconnaître que les coups avaient été portés avant la mort des victimes. La tète de Catherine Darbon était séparée du tronc, on a cru que cette séparation provenait de ce que les ouvriers employés à retirer les cadavres auraient, par maladresse, frappé avec la bêche sur le cou. Les experts médecins pensent que les assassins ont tordu te coude la victime et coupé les vertèbres ; la flamine dévorant tes chairs , ta tte rc serait séparée. Sur les lambeaux qui restaient et sur la peau qui les recouvrait , on a remarqué denombreusesecchymoses. M. le président ordonne, en vertu de son pouvoir discrétion- na ire, que te docteur Esthévenet sera entendu. 31 Témoin , M. Dubernat , médecin à Alan. - Même dépo- sition que le précédent. 40 Témoin , Verdier, maréchal-des-logis de gendarmerie. A l'époque du crime , le témoin résidait à Aurignac. A peine eut-il appris qu'un incendie avait éclaté à Boussan , qu'il s'em- pressa d'y aller. Il trouva les portes fermées. Il lit des recher- ches pour découvrir un prêtre qu'on avait vu rôdant autour du presbytère dans la journée. Ce prêtre fut retrouvé à Alan dans l'auberge du nommé Marchant. L'aubergiste affirma que le prêtre n'était pas sorti depuis 5 heures 112 du soir , heure à laquelle il était venu à l'auberge pour la première fuis. Le témoin fit son rapport à l'autorité. Plus tard , il exécuta centre Darbon fils , Bonnet et Garés aîné les mandats d'arrêt décernés contre eux. Il eut une con- versation avec Garés aîné. Celui-ci était troublé. Je suis innocent de ce crime , dit-il au témoin ; pour man autre affaire , je n'ai rien d dire. Le témoin parle ensuite d'une plainte portée par Darbon con- tre un meùnter nommé Etienne Samaran , à raison d'un pré- tendu vol de 30 francs que celui-ci aurait commis au préjudice de Darbon. ici , un débat s'élève entre l'accusation et le défenseur , sur la position matérielle des cadavres dans l'écurie. i° Joly fait demander au témoin si , dans la conversation qu'il eut avec Garés allié , au propos ci-dessus mentionné Garés n'ajouta pas : Mais j'ai passé ta soirée chez Lyrines. Le témoin ne s'en souvient pas. 5 Témoin , Dominique Boubes , garde forestier à Bouss in. -- Depuis dix-huit ans il était au service du curé. Le 9 janvier, jour du crime , il était au bois. Il rentre à six heures aupres- bytère , le curé l'imite à souper ; il refuse ; il va faire boire le cheval , tonie l'écurie, et sur la prière que Catherine lui adresae , il répond qu'il tic pourra venir le lecdemain. Il va à la cave chercher du vin. Sorti à 7 heures 3/4 du presbytère, il rentre chez lui. Il est instruit hientét après de l'incendie , il se rend sur les lieux à 8 heures 1/2 , entre par la fenètre de la cusine , pénètre dans la chambre du curé , et ne l'y trouve pas; on' l'arrache de là. Sur l'interpellation qui lui est faite, le témoin déclare qu'il ne croit pas possible que prronne se soit introduit dans l'écurie, pendant qu'il abreuvait le cheval. 6e Témoin, Catherine Boube, fille dit précédent et nièce de Catherin.: flor'on -- Elle a vn souvent Bertrand''Datbon an presbytère. Elle ne se rappelle pas depuis combien de temps il n'y était pas venu à l'époque du crime. Il soupa chez AI. le curé vers le temps des vendanges. Catherine Darbon a fait part au témoin ces reproches qu'elle aurait reçus de son neveu au sujet de la pièce de tertio qu'elle donna lors de son mariage à ce même témoin. Le jour du crime, Cattierino Boube était allée au presbytère à cinq heures du soir ; elle prit la clé suivant son usage et se relira M. l'arocat-général art lénoin. - La veille y avait-il des visi- tes chez M. le curé? fi. Un prêtre vint, je ne le vis pas, Catherine Daibrin me dit qu'il y avait toujours des visites. Ce lie fois, c'était, me dit-elle, un prêtre inconnu; mais il ne coucha pas au presbytère. Deux trois avant le crime, ïe témoin a vu Garés allié porter des poules à M. le curé, il ne peut préciser si c'est pour Notre- D.ime ou à la Toussaint. = M. 1 avocat-général. - Avez-vous su qu'il se soit confessé R. Ma tante me l'a dit. 7e Témoin, Jeanne-V,larie Barausse, de Boussan. -- Le té- moin a vu l'incendie ; la flamme sortait par la croisée ; il était neuf fleures lorsqu'elle se rendit sur les lieux; elle a entendu sonner cette heure là à l'horloge de Boussan. 8° Témoin, Jérôme Beaute, cultivateur. - Il dépose de mê- mes faits que le précédent. 9e Témoin, Charles Durrieu, charpentier de Boussan. - Il a été éveillé par l'incendie et s'est rendu sur les lieux. 10e Témoin. -;Mme déposition. 11e Témoin, Jean Mistrof, charpentier. - Désigné par M. le maire pour enlever les cadavres, il a remarqué une grande quan- tité de sang sur la poitrine de Catherine Darbon ; une jambe et un pied manquaient au cadavre du curé. Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

TOULOUSE, 10) décembre.images.jdt.bibliotheque.toulouse.fr/1847/B315556101_JOUTOU_1847_12_10.pdf · latiir. île BflNML et f r iL ECE SAINT-8OME, W. Les accusés sont toujours impassibles

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M

la DEClit3i E i''j J

PRIXDE L'ABONNEMENT.

Toulou6e. Dép. Etr.Uri an 44 fr.50 fr. Si; rr.6 mois 23 fr. 36 fr. 29 fr.9 mois 12 fr. 14 fr. 16 Cr.

Les abonnements neavril reçds que pour troismois, six mois ou un an,et ne commencent quedu 12' ou dit 16 de cha-que mois.

Les Lettresnon affranchies ne sont pas

reçues.

Ce journal parait tous les jours, excepte le mercredi.

Sf}àlill tilitE.

T.ULOUSE, 10 décembre : Conseil municipale; faits divers;

rafle par la cherté des comestibles, et surtout par le prix élevédu pain. La commission a donné pour motif clic sa décision lefait certain pour elle, a dit: MI le rapporteur, que les employés(je la police n'ont jamais paré 1c' N:in qu'à raison d'un maxi-mum de 90 c. parce qu'ils ont profité des bons de réductions.M.

Cour d'assises : Affaire Boussan, assassinat et incendie; non- f le maire a repoussé avec énergie cette allégation comme étant

voiles des départements. -NOUVELLES DE SUISSE. -- PARIE,

6 eti décembre Faits divers. - NOUVELLES D'AFIRIQi-E Si-

tuation précaire d'Abd-el-Kader. - AFFAIRES D'ESPAGNE.

MM. les abonnés de l'extérieur, dont l'abonnementexpire le 15 de ce mois, sont priés de le renouveler,s'ils ne v ulent pas éprouver d'interruption dans l'envoidu journal. Toute demande d'abonnement, non accom-pagnée du. prix, sera considérée comme non avenue.

Ceux de i,EM. les abonnés qui préféreront nous enfaire tenir le montant directement et sans gais , ennuméraire ou en papier sur Toulouse, jouiront d'uneremise de 2 fr. pour une année, 'I fr. pour 6 mois, et50 c. pour 3 mois; ce qui réduira le prix à 18 fr., 25fr. et 13 fr. 50 c.

MM. les libraires et les messageries, veulent bien secharger de nous transmettre le prix des abonnements.

TOULOUSE, 10) décembre.

CONSEIL MUNICIPAL.Séance du 8 décembre 1847.

Présents : AIAI. Lignières, maire, président; Laffont, Gadrat,Bories, Gasc, Ducasse, Laburthe, Lartigue, Milhès , Flottes ,Martin , -président ,. Martin (Edouard) , Perpessac , Naudin ,Arzac , Fouges, Lestrade , Guilhot , Daunassans, , Capelle,notaire, Loubers, Massabiau , Roquelaine.

Absents : blAM. Albert, Capelle, négociant, Doujat , FeraiBahuaud , Cayrel d'llaulpoul, Virebent , Maguès, Viguerie ,Lafileau , Vitry, Cib;el, Ferradou:

Le procès-verbal de la.dernière séance est lu et adopté.1I. Flottes soumet un rapport :.1° Sur une demande faite au conseil par M. de Labouisse

Bochefort, pour obtenir son concours à la publication qu'il sepropose de fait e des rsuvres du poète Mayn ird. - La commislion propose de délibérer la souscription à 25 exemplaires del'ouvrage, dont un seulement serait placé dans chacune desbibliothèques de la ville. - La proposition est adoptée par leconseil.

2° Sur une demande de secours de la dame Abadie , veuved'un sergent de ville mort dans l'exercice de ses fonctions. -La commission est d'avis d'accorder un secours extraordinaire ,et un:, fuis payé, de 900 fr. - Le conseil , après avoir entenduMM. Gasc, Capelle , notaire , Martin , président , Loubers ,

vote purement et simplement un secours de 900 fr. qui serainscrit au budget de 1848, sans vouloir rien préjuger pourl'avenir.

3° Sur une demande du sieur Vendrival , ancien employé dela police et de l'octroi , pour obtenir un secours. - La commis-sion propose et le conseil alloue une somme de 150 fr. à inscrireau budget de 1848.

4° Sur la demande de la dame Piquié, veuve d'un employéde l'octroi , mort dans l'exercice de ses fonctions à suite d'unechute dans le bassin de l'écluse des Minimes. - Sur l'avis dela commission, le conseil accorde un secours extraordinaire de1300 fr. à porter au- budget de 1848.

50 Sur une demande de AI. Auge , secrétaire de l'Académie,ayant pour objet de faie admettre son 'ils à prendre gratuite-ment ses inscriptions et ses grades à l'école de me.ecine rieToulouse. - D'après l'avis favorable de la commission , cettedemande est accueillie à l'unanimité par le conseil.

Après plusieurs rapports du mémo membre , 1, conseil passeà l'ordre du jour :

i° Sur une demande (le Mme Dupuy , ayant pour objet l'ob-tention d'un secours annuel, afn que sa fille , élève distinguéeet lauréat du Conservatoire de Toulouse , puissa aller suivreles cours du Conscrvat.tire de Paris. -- Le conseil a entendusur cette affaire àl3à. Arzac , Laburthe , Capelle , notaire ,Ga_c, :Martin, président; et l'ordre du jour n'a cté adopté qu'àla majorité de 11 voix contre 10

2° Sur une demande de M. le directeur du Conservatoirede Paris tendant à faire obtenir au jeune Lacoste, ancien élèvedu Conservatoire toulousain, un secours qui puisse lui donnerles moyens de continuer ses études musicales à Paris.

3° Sur une continuation de secours sollicitée par;ilme veuveCaner, institutrice plus qu'octogénaire.

40 Sur une demande de secours faite par la dame Caton, 'sage-femme, autrefois attachée à l'ceuvre de la Maternité.

5" Sur la demande du sieur Caujols, ancien garde-champêtre,à l'effet d'obtenir le renouvellement d'un secours extraordinairequi lui avait été précédemment accordé.

8° Sur un secours réclamé par un sieur Bouteilber, anciensapeur dans la garde nationale, et ancien portier de ville.

7° Sur une féclamation collective des inspecteurs de police etdes sergents de ville, à l'effet d'obtenir une indemnité à causedes dépenses extraordinaires occasionécs pendant l'année cou-

contraire à la vérité, et a offert d etablir par la productwn c csregistres de distribution, que jamais aucun bon de réductionn'a été distribué aux agents de la police ou à leur famille. Mal-gré cette assertion si positive-, la commission a persisté dans saproposition de rejet, et le conseil a adopté ses conclusions.

8° Sur un secours demandé par un sieur Bousquet., ancienemployé de l'octroi.

9° Sur une demande de secours faite par la dame Cazaux ,veuve d'un employé de l'octroi, mort dans l'exercice de ses fonc-tions.

10° Enfin, sur une demande de secours formée .par la dameAngeli, veuve d'un ancien sergent de ville, employé à l'abattoirpublic.

M. Flottes soumet encore au conseil un rapport sur une de-mande de M. le maire, ayant pour objet ,de faire convertir enpension annuelle la somme de 1200 fr., portée à titre de se-cours au budget de 1847, pour Mine Abadie, veur,e du céèbremécanicien .à qui nous devonsnotre machine hydraulique.

La commission propose l'allocation d'un secours de 500 fr.en émettant le voeu qu'il s lit annuellement renouvelé , et ellecroit , en agissant ain_i , aller encore au-delà des droits de ladame veuve Abadie.

Plusieurs membres du conseil , notamment Ail. Gasc et'Per-pessac, ne partagent pas l'avis de la commission, et croient , aucontraire, qu'il est de toute justice d'accorder à la dame Abadieune pension du tout, ou au moins un secours annuel de 1200 fr.

Comme la discussion so opte devoir se prolonger et quel'heure est avancée, la continuation en est renvoyé à une pro-chaine réunion.

La séance est levée à 10 heures un quart.

Schulhoff et Seligmann ont-donné, lundi dernier, dans lasalle de l'Athénée, un concert où le mérite de ces deux excel-lents artistes s'est révélé d'une manière complète. On a beau dire:les concc:ts s'en vont ; lorsque des talents supérieurs' fout unappel aux amateurs de la bonne musique, ceux-ci se hàtentd'accourir ; aussi le concert de lundi- avait attiré une sociéténombreuse et choisie qui n'a pas eu à se repentir de son empres-sement.

M. Schnrlhoff est un pianiste hors ligne, et dont le genre luiappartient tout entier. Il a de la fougue et de la vigueur. 11 ré-sout à merveille les difficultés. Alois il excelle surtout dans lestransitions du farté au doux. Sous les doigts de cet artiste, lepiano n'est plus un instrument. d'une monotonie désespérante;c'est un corps animé; il parle à l'aine. M. Schulhoti choisit d'ail-leurs ses mélodies avec beaucoup de goùt. Ses chants sont sim-ples et agréables. On ne se lasse pas de les écouter. Corte-, il n'ya pas de plus grand éloge à adresser à un pianiste.

il. Sohuihofla obtenu un.de ccs rares succès qui n'appartien-nent qu'à un talent réel , incontesiab e. Il a reçu des bouquets,des couronnes. Nous ne, parlons pas des applaudissements. Unincident est venu donner un nouveau charme à cette soirée.Après la Berceuse et le Galop de Bravoure, où le jeu brilla, t etpassionné de M. Schuihoff avait transporté l'auditoire, cet ar-tiste, honoré d'un rappel unanime et prié de se faire entendrede nouveau , a exécuté le Carnaval de Venise. Tous les regardsse sont portés alors vers M. Ole-Buil , qui, placé au fond de lasale, témoignait, par ses applau;lissements, de son admirationpour l'habile pianiste. Les spectateurs ont voulu donner undernier adieu à l'inimitable violoniste , que d'autres villesnous enlèvent et qui a repris le cours de son pèlerinage artisti-que.

M. Seligmann s'est fait entendre sur le violoncelle. Il a eusa part du succès de la soir ,'e ; le noble instrument dent il sesert , résonne avec ampleur et puissance. M. Seligmann chantebien ; son nocturne sur la Favorite a fait mi rare plaisir. Aprèscela , nous félicilerous cet artiste de ,rit pas abuser des doubles-cordes et des difficultés ; la musique instrumentale n'est pasappelée d'une manière absolu.. à faire connaître le plus ou moinsde mérite de l'exécutant ; elle doit tendre aussi à plaire et àcharmer , c'est-à-dire à imiter l'e' et de la musique vocale. M.Seligmarm a rendu avec beaucoup de talent la fantaisie compo-sée par Artot pont, le violon. Il a été justement applaudi , et ila partagé avec M. Schulhoff l'honneur des couronnes et d'unrappel.

Les intermèdes du chant ont été remplis par Mue G... , Mil.Bizi et Sar niguet , qui se sont acquittés très-convenablement deleur tàche.

COUR D'ASSISES DE LA HAUTE.G AROX E.PRÉSIDENCE DE M. DELÀ BAUJSE, CONSEILLES .

(4e Trimestre).

Audience dit 8 décembre.

AFFAIRE EOUSSAY.Assassinat , vol et incendie. - Quatre accusés.

Les nombreux spectateurs ne font pas défaut. La salle,d'au-dience est toujours pleine. Souvent, rie sourdes ru=murs se fontentendre dans l'auditoire. M. le président menace plusieurs foisde faircévacuer la salle. On remarque. des darnes aux tribunesréservées,

Les Annonces et. Avisdoivent être rems la veillai

et se paient avance.

O`i S'ABOLU

aUREM) dQ JOUAftALrue st-Rome, 46,A TOULOUSE.

Cher les Libr., 3irrf-aus

des 5tessae''rieset fidrectcurs de Poster.

latiir. île BflNML et f r iL

ECE SAINT-8OME, W.

Les accusés sont toujours impassibles. Garés allié surtout sedéfend avec une habileté peu commune.

Vingt-trois témoins ont été entendus dans cette audience.Pendant l'audition de quelques-uns d'entr'cux, on a tiré dumannequin, où elles étaient renfermées, les pièces de conviction.La sortie des deux tètes, celle du malheureux curé de Boussanet celle de Catherine Darbon, a produit dans l'auditoire une pro-fonde émotioa.

1,,. Témoin, M. Achille Dutour, agent-voyer.Le témoin a tiré le plan des lieux.2° Témoin, Ai. Simon Ainicl , médecin à Aurignac.Appelé par la justice, après que le crime eut été commis, le

témoin a examiné les cadavres. Une grande partie du corpsétait carbonisée; il remarqua des blessures graves à la tète, ilcrut reconnaître que les coups avaient été portés avant la mortdes victimes. La tète de Catherine Darbon était séparée du tronc,on a cru que cette séparation provenait de ce que les ouvriersemployés à retirer les cadavres auraient, par maladresse, frappéavec la bêche sur le cou. Les experts médecins pensent que lesassassins ont tordu te coude la victime et coupé les vertèbres ;la flamine dévorant tes chairs , ta tte rc serait séparée. Sur leslambeaux qui restaient et sur la peau qui les recouvrait , on aremarqué denombreusesecchymoses.

M. le président ordonne, en vertu de son pouvoir discrétion-na ire, que te docteur Esthévenet sera entendu.

31 Témoin , M. Dubernat , médecin à Alan. - Même dépo-sition que le précédent.

40 Témoin , Verdier, maréchal-des-logis de gendarmerie.A l'époque du crime , le témoin résidait à Aurignac. A peineeut-il appris qu'un incendie avait éclaté à Boussan , qu'il s'em-pressa d'y aller. Il trouva les portes fermées. Il lit des recher-ches pour découvrir un prêtre qu'on avait vu rôdant autourdu presbytère dans la journée. Ce prêtre fut retrouvé à Alandans l'auberge du nommé Marchant. L'aubergiste affirma quele prêtre n'était pas sorti depuis 5 heures 112 du soir , heure àlaquelle il était venu à l'auberge pour la première fuis.

Le témoin fit son rapport à l'autorité.Plus tard , il exécuta centre Darbon fils , Bonnet et Garés

aîné les mandats d'arrêt décernés contre eux. Il eut une con-versation avec Garés aîné. Celui-ci était troublé. Je suis innocentde ce crime , dit-il au témoin ; pour man autre affaire , je n'airien d dire.

Le témoin parle ensuite d'une plainte portée par Darbon con-tre un meùnter nommé Etienne Samaran , à raison d'un pré-tendu vol de 30 francs que celui-ci aurait commis au préjudicede Darbon.

ici , un débat s'élève entre l'accusation et le défenseur , surla position matérielle des cadavres dans l'écurie.

i° Joly fait demander au témoin si , dans la conversationqu'il eut avec Garés allié , au propos ci-dessus mentionnéGarés n'ajouta pas : Mais j'ai passé ta soirée chez Lyrines. Letémoin ne s'en souvient pas.

5 Témoin , Dominique Boubes , garde forestier à Bouss in. --Depuis dix-huit ans il était au service du curé. Le 9 janvier,

!(!! jour du crime , il était au bois. Il rentre à six heures aupres-bytère , le curé l'imite à souper ; il refuse ; il va faire boire lecheval , tonie l'écurie, et sur la prière que Catherine luiadresae , il répond qu'il tic pourra venir le lecdemain. Il va àla cave chercher du vin. Sorti à 7 heures 3/4 du presbytère, ilrentre chez lui. Il est instruit hientét après de l'incendie , il serend sur les lieux à 8 heures 1/2 , entre par la fenètre de lacusine , pénètre dans la chambre du curé , et ne l'y trouve pas;on' l'arrache de là.

Sur l'interpellation qui lui est faite, le témoin déclare qu'il necroit pas possible que prronne se soit introduit dans l'écurie,pendant qu'il abreuvait le cheval.

6e Témoin, Catherine Boube, fille dit précédent et nièce deCatherin.: flor'on -- Elle a vn souvent Bertrand''Datbon anpresbytère. Elle ne se rappelle pas depuis combien de temps iln'y était pas venu à l'époque du crime. Il soupa chez AI. lecuré vers le temps des vendanges.

Catherine Darbon a fait part au témoin ces reproches qu'elleaurait reçus de son neveu au sujet de la pièce de tertio qu'elledonna lors de son mariage à ce même témoin.

Le jour du crime, Cattierino Boube était allée au presbytèreà cinq heures du soir ; elle prit la clé suivant son usage et serelira

M. l'arocat-général art lénoin. - La veille y avait-il des visi-tes chez M. le curé?

fi. Un prêtre vint, je ne le vis pas, Catherine Daibrin me ditqu'il y avait toujours des visites. Ce lie fois, c'était, me dit-elle,un prêtre inconnu; mais il ne coucha pas au presbytère.

Deux trois avant le crime, ïe témoin a vu Garés allié porterdes poules à M. le curé, il ne peut préciser si c'est pour Notre-D.ime ou à la Toussaint.

=M. 1 avocat-général. - Avez-vous su qu'il se soit confesséR. Ma tante me l'a dit.

7e Témoin, Jeanne-V,larie Barausse, de Boussan. -- Le té-moin a vu l'incendie ; la flamme sortait par la croisée ; il étaitneuf fleures lorsqu'elle se rendit sur les lieux; elle a entendusonner cette heure là à l'horloge de Boussan.

8° Témoin, Jérôme Beaute, cultivateur. - Il dépose de mê-mes faits que le précédent.

9e Témoin, Charles Durrieu, charpentier de Boussan. - Ila été éveillé par l'incendie et s'est rendu sur les lieux.

10e Témoin. -;Mme déposition.11e Témoin, Jean Mistrof, charpentier. - Désigné par M. le

maire pour enlever les cadavres, il a remarqué une grande quan-tité de sang sur la poitrine de Catherine Darbon ; une jambe etun pied manquaient au cadavre du curé.

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#2° 1 un `.o, L»uis B i uemaisou, maire de Boussan. Lors-'<%qu'btt m'anrtonca le crime, on disait à Boussan que les parents

deatjre, ine 3arbon-rr'y étaient pas étrangers ; on conçut d'a-i, bo {I-r#u lqués soupçons sur le prêtre qui était allé ce jour-là anIt'Pr b,Y re étuis ces soupçons s'évanouirent bientôt.

00 a tr r e sous les décombres de l'argent, des pièces d'or,ides t as 5 us et des. vases sacrés fondus ; on a trouvé aussi urmontré ; elle était, je crois, dit le témoin , arrêtée à dix heures.

bl.le président au témoin. - Le bruit répandu contre let, t 5arents était-il général ? -- R. On en parlait timidement.

Persistez-vous à croire-que personne% à Boussan n'ait élé,.tappaltle de faire le coup?-- R. Je persiste à le croire.

D. Pourquoi Garés a-t il été arrêté ? - R, je l'ignore.13e Témoin, Raymond-Jules Caussade, propriétaire à Alan.-=

Chargé par le maire de prier Ferret, un des témoins, dese rendreauprès de lui, Ferret lui aurait dit qu'il avait entendu Darbondisant à Bonnet: Il faut les tuer; il faut les assassiner F-erret estmort.

14e Témoin , Jean-Raymond Caussade , juge de paix à Auri-gnac. - A l'époque du crime , dit le témoin , la terreur futdans le, pays; on se barricadait chez soi , on croyait que c'étaitle signal d'une guerre à mort contre tous les-gens riches de lacontrée. J'ai pris,desrenseignements. D.trbonpèreavait une bon-ne réputation. Lorsque le fils se mit à la tête du ménage itfit niaises atll;ires , il contracta des-dettes

Quant à Garès ainé,.on le croit coupable.M. te président au témoin. - Est-il vrai que la terreur est

telle dans le pays que les témoins n'osent pas dire tout ce qu'ilssavent ? - R. Cela est exact ; on ne.peut expliquer que par lapeur les réticences de quelques-uns.

Le témoin ajoute que Pierre Garès a une très-mauvaise répu-tation dans le pays.

Me Joly au témoin. Sur -quoi se basait - on pour accuserGarés ? - R. Je ne connais aucun fait personnel à cet accusé.

M. le président.- Quels sont les moyen d'i-\istence de Garès?R. I! a peu de chose; il exigea de son fils qu'il lui donnàt unesommed'argent en échange du consentement que l'accusé donnaitàson mariage.

D. Cet homme travaille-t-il son bien ? - R. Très-peu.Pierre Garès explique comment il se fait que' M. le juge de

paix se trompe sur la cause de la somme que lui paya son fils,lors de son mariage. Il était , dit-il , créancier de son fils.

Le témoin. - Je ne sais rien de cela ; le bruit courut dans letemps qu'il reçut 700 ou 800 fr. de son fils pour donner le con-sentement à son mariage.

Ici un débat s'engage entre Darbon et Garés sur la nature deleurs relations. Darbon prétrud que Garés se fait volontiers

.payer tantôt à dincr, tantôt à boire. Garés prétenlqu'il accepte,mais qu'il ne sollicite jamais une invitation.

15e Témoin, Jean-Pierre Dur. ieu, 65 ans, meunier à Bons-san. - Après le crime, des soupçons graves planèrent sur latête de Dar bon.

J'avais, dit le témoin, rencontré Garés le mercredi, l'avant.veille du crime, Je le vis, je passai près de lui dans un cheminboueux, je le reconnus très-bien; j+; voulais éviter la boue,' maisil ne voulut pas me céder le pas; je lui (lis bonjour, niais il ticme répondit pas. C'était le long d'un chemin vicinal, au fond.de la côte, comme pour aller du côté du cimetière.

M. le présidentà Garés. - Entendez-vous, Garés?Garés. -- Le témoin se trompe, je ne suis pas allé à Boussan

depuis les vendanges.A cause de sa mauvaise vue, le témoin ne peut pas voir Garés

_atné. Le gendarme conduit cet accusé à côte du témoin,Je ne puis pas le voir, dikil, à cause de ma mauvaise vue;

mais si c'est Garés aîné, il est bien celui que j'ai vu le soir dontje parle. J'affirme que c'était Garés aîné. J'avais meilleure vuealors.

Quand je lui eus dit bonjour, il ne me répondit pas; mais unmoment après il fié brrrm.. Le témoin éternua fortement. (Hila-rité générale). Ce bruit me fit frissonner. Je reconnus encoremieux Garés, à la frayeur que j'éprouvai.

16° Témoin, Ader, forgeron à Boussan. - Voisin du curé, ill'avait prié de solliciter d'un parent à Bordeaux quelques se-cours. Les démarches du curé arrivèrent à bonnes fins, et com-me le témoin allait au presbytère pour prendre l'argent que sonparent avait envoyé au curé : Vous avez de bons parents, lui dit

'Catherine Darbon , les miens me ruinent , ils viendront m'asaas-'siner. Cela se passait deux ans avant le crime.

17e Témoin, Toinette Lay, épouse Saves, de Boussan. - Dansune circonstance, à suite d une conversation entre le curé et Ber-trand Darbon , dans laquelle il s'agissait d'affaires d'intérêt , letémoin crut voir Bertrand Darbon refermer assez brusquementla porte en sortant du presbytère. Monsieur le curé invitait Ca-therine à refaire son testament et à déshériter Bertrand Darbon.Le témoin ignore si Bertrand Darbon connaissait les démarchesdu curé à ,cet égard.

Une fois, le témoin a vu Pierre Garés porter une paire de pou-les au presbytère. Il ne peut préciser l'époque.

M.le président d Garés. - A quelle époque avez-vous portéles poules au presbytère ? - B. Pour la Pàque, avant le crime.

lie témoin. - C'est possible, je ne m'en souviens pas.D. Darbon allait-il au presbytère ? - R. Quelquefois; mais

il y venait plus rarement en dernier lieu.:Le témoin rapporte encore les reproches adressés par Bertrand

Darbon à sa tante au sujet de la dot par elle donnée à sa nièce.Un soir de marché , Bertrand Darbon demandait à sa tante

de l'argen' pour acheter du vin ; celle-ci n'en ayant pas , ellepria M. le curé d'e donner, et M. le curé en donna. Du reste,Darbon pÏ-e et Darbon fis étaient débiteurs de M. le curé.

M. le président à Darbon. --- Combien deviez-vous à M. le1

-curé, votre père et vous ? - R. 150 francs.Au témoin.-Avez-vous vu Bonnet au presbytère ? R. Oui ,

-je l'ai vu dans le corridor, une fois qu'il venait acheter de la,plume.

Bonnet nie d'être allé jamais demander de la plume au pres-bytère.

1S° Témoin Bernarde Durieu , couturière à Boussan.- Letémoin a surpris une conversation un poix-vive entre l'accusé

{

Darbon et M. le curé : Je n'en ai pas , disait le curé à Darbon`tlui fui demandait de l'argent.

Un juré. - if n'a pas été dit encore à combien s'élevait lajtortune de Catherine Darbon.s Le'féntoin Boutfië est appelé. Ii'dit que l'héritage de sa tantepouvait valoir de sept à huit mille francs en immeubles sanscompter l'argent. '

.Ni. le juge de paix dit que le curé devait avoir de l'argent; ilavait une certaine réputation de fortune.

19e et 20e Témoins , déposent de faits insignifiants.Rte Témoin , Estrade (Bertrande)', à Bainque. Un jour,

elle alla au presbytère , elle trouva le curé triste : Ce ntalhéu-reux barbon , lui dit-il , vient toujours m'emprunter (le l'aryent ;il`a l'audace de me menacer. C'était un mois axant le crime.

Darhon nie d'avoir eu une querelle avec le curé ; il reconnaîtêtre allé le voir, le jour rapporté par le témoin.

49° Témoin, dépose de faits insignifiants.43' Témoin, Margailhou {Martial),,garde particulier à :Saint-

André. - Un jour Catherine barbon lui,ht des plaintes sur sonneveu; elle ne voulait rien lui donner, disait-elle. 'Ce témoinrapporta ce propos à l'accusé Darbon. Oh! la gueuse ! dit barbon,je sais q.';ae veut donner son bien d. Boube, mais si elle le fait,elle s'en repentira.

Darbon se lève. - Ce témoin , dit-il, m'a fait perdre 150 fr.Au moment où ce fait,s'estpassé,,d'après lui. ,.,je.ne l'avais;pasVildepuis dix-buu,mois, depuis te JouI ou nous allâmes ensem-ble devant le juge de paix.

Audience du 9 décembre.

L'audition des témoins a continué aujourd'hui pendant toute laséance. Des témoins fort importants ont été entendus. L'au-dience s'est terminée par un incident fort grave. Jacques Garésjeune , troisième accusé, a été interrogé en l'absence des troisautres. Confronté ensuite avec eux , une contradiction s'est éta-blie entre les quatre. Bonnet a violemment interpellé Darbon Laconfrontation doit continuer demain à la reprise. La salle esttoujou: s comble.

24° Temoin', Bernard Barés, cultivateur à Terre-Basse.Darbon est venu chez lui un matin , c'était six mois avant le

crime - Allez-vous quelquefois à Boussan, lui dit-il Y- Non,répond le témoin, et toi ? - il y a sept mois que je n'y suis allé,réplique Darbon. Ma tante donne tout à la fille Boube , parcequ'elle la servira quand elle sera malade. - Tu comptais doncavoir tout , lui dit le témoin ? - Oui, reprend Dar bon. C'estune g.... , je lui en voudrai tarit queje vivrai.

25' Témoin, Etienne Bourdens, maréchal-ferrant à Martres.- Le 1°r décembre 1845, Darbon père lui donna une paire devaches a cheptel, le témoin lui donna 200 fr. et 95 fr. cri sus sursa demande ; il n'a été remboursé qu'au mois d'août suivant,après la ventedes vaches.

26° Témoin , Jean Casteran, officier de santé à Martres. -Il était créancier de Barbon père et fils par lettre de change en unesomme de 340 fr. à l'échéance du mois de novembre 1845 ; il n'areçu que 200 fr. le 14 janvier 1846, après la vente des vachesil est encore créancier du restant.

27e Témoin, Guillaume Daubait, cultivateur à Ter rebasse. -Un an avant le crime, Darbon fils vint chez lui lui demander leprix d'une certaine quantité de vin qu'il lui avait vendu ; ilaccorda quinze jours de délai, et huit jours. s'étaient à peineécoulés qu'il lui fit donner une citation.

Darbon fils demanda une fois au témoin s'il savait que satante eût fait testament; je me le ferai dire dans un coin où elleaura bon estomac, lui dit-il:

Dauban accompagne Darhon chez'lui; croyez-vous de l'argentà Boussan? demanda Darbon. - J'y crois, moi, quarante millefrancs.

Quinze jours avant le crime, le témoin est rencontré par Dar-hon à Aui ignac; ils se réconcilient. Je veux faire titre partie, ilfaut que vous en soyez, lui dit Darbon.

Le témoin rapporte encore le propos de Darbon - je vent fairefaire quelque chose par mon- père; il s'y refuse, mais je feraisemblant d'aller auchemin de fer, et il le fera.

Darbon roté ellii nie le toutr

y êtes donc allé d'antres fois? - R. Je n'y suis pas allé d'autresfois.

M. le maire. - Il est vrai que j'ai donné l'autorisationà Garèsde vendanger avant l'époque , nais il vint seul , avantdtner,

Garés. C'est la première fois ; la seconde j'y suis allé avec-Scarsac et Dolau ; ils y allaient poûûr affaires ; nous allànres ll'auberge chez Cazes.

se Joly. -1. signe est-elle sur le chemin de Bousan ?X. le maire. Elle est sur le chemin

K pinelle est'd'uu:ttititt

autre côté que celui uà loge la femme Düpin ; pour y' aller, onn'a pas besoin'ite passer par le village.

Nous donnerons dans notre numéro de demain la continuatipude l'audience du 9.

On nous écrit de Carcassonne :M. Dupré, procureur du roi près le tribunal de Carcassonne

nommé avocat général, à la cour royale de Riom , emporte, ennous quittant, les regrets du tribunal et du barreau. Les magis-trats perdent en lui un collègue dont ils étaient fiers à plusd'un titre ; les membres du barreau , un adversaire, dont letalent, hors ligne, donnait aux luttes judiciaires un éclat tou-jotars nouveau.

La cour d'assises de la Seine , présidée par M. Zangiacomil'

s'est occupée le 6 décembre d'une affaire de compte-rendu in-fidèle , injurieux et de mauvaise foi du procès suivi contre legérant de la Gazette de France, jugé le 13 septembre dernier,et dont le résultat a été la condamnation à trois mois de prisonet 2,000 fr. d'amende.

Ce délit. était imputé aux sieurs Moussons et Lefrane , gérantsdu journal l'Indépendant des Pyrénées-Orientales , pour avoir ,

1

dans les numéros des 22 et 95 septembre , en rendant comptede ce procès, publié les termes du préambule ou rapport qui aprécédé les ordonnances de juillet 1830 , comme ayant été pro-noncé par. M. l'avocat -général , et faisant partie de son'ré.luisi-toire dans cette cause.

M. Moussons seul présent , M. Lefranc-s'étant fait régulière-ment représenter par un avoué, a déclaré que c'était par erreurque ces paroles avaient été prêtées à M. l'avocat-général . erreurqu'on avait rectifiée dans le numéro du 29, aussitôt qu'on s'enétait aperçu.

M. l'avocat-général de Thorigny a soutenu la préventlbnet s'est attaché à démontrer que les articles incrimines étaientinjurieux et de'mauvaise foi.

Me Arago , pour les prévenus , a combattu la prévention étsoutenu qu'il n'y avait eu qu'une erreur regretttable.

La Cour, après une `délibération d'une heure en la chambfedu conseil., reconnaissant le délit constant, a condamné le sieurLefranc, comme se trouvant en état de récidive ,à six mois deprison et 3,000 d'amende et le sieur Moussons à 1,000 francsd'amende., par application°°des articles 7 et- 16 de la loi du 45mars 1822 et 3 de la loi du 3 octobre 1830 ; elle a ordonné enoutre la destruction des numéros saisis, l'affiche du jugementà centexemplaires -danslüvillede-Relplgnan , et l'insertion dudispositif dans l'Indépendant des Pyrénees-Orientales dans le mois.

Marseille, 7 décembre.Nous apprenons par le capitaine Benoît commandant le l i-

teau à vapeur le Nantes-et :Bordeaux-, de l'entreprisù--Ségurfrères , entré aujourd'hui dans notre- bassin,=:gts'un dépiora3rlesinistre a failli porter la destruction dans le port vie-Celle. Àumoment où ce vapeur appareillait de ceilernier-portport, un çilentincendie venait d'éclater à.bord d'un trois màts'#rancais` aturg&de spiritueux. Après des efforts inouïs, ce navire 'vertaif« d'ivreisolé, mais les flammes immenses qui s'échappaient 4e sonentre-pont menaçaient encore la sécurité `des autres bàtia nts-Le capitaine Benoît n'hésita point alors à s'enapprocher;; etieNantes-et-Bordeaux prenant à la remorque le navire- niéalla l'échouer sur la côte du lazaret:°Les flammes !devinrent--si

l

p .

28° Témoin, Luisellailhol:, épouse du précédent, même dé- jposition.

29.Témoin, Coulereau , cultivateur à Bachas. - li racontequelques affaires qu'il a eues avec Darbon, et cite entr'autres lepropos qu'il lui a entendu tenir : J'ai fait tout, excepté tuer.

30' Témoin , Tomette Bouffartigue , ménagère, à Bacbas. -Darbon lui a volé trois poules.

31e Témoin, Etienne S.imsran , meùnier à Terrebasse. -Huit ou neuf mois avant le crime il est allé à Martres déjeunerdans une auberge avec Parti n. Enfin , quand me paieras-tu ceque tu me dois, dit l'aubergiste à Darbon? - ils sortent. Tu doisdonc partout , dit le témoin à Darbon , il est impossible queDieu te bénisse. -- n'ont d... d... , lui dit Darbon , je veux tefaire gagner quatre mille francs , il faut égorger cette coquinede tante tu le feras avec tiares. - Le témoin pensa que le vinfaisait déraisonner Darbon.

Cependant plus tard le témoin a consulté ses parents à Saint-Gau!tens au sujet du propos qui échappa ce jour là à barbon. Iln'osa pas en parler d'abord, parce qu'il pensait ne pouvoir pas leprouver. Enfin il se décida à aller chez M. le.procureur du roi.

Barbon nie énergiquement ce propos. Il n'est d'après lui quele résultat de l'animosité de Samaran. Bonnet interpelle aussi letémoin au sujet d'une somme de 36 francs qu'il lui aurait gagnéeau jeu.

"-,Témoin, Antoine Clarat, propriétaire, de Boussan, dépose :J'étais à boire chez Saint-Laurent avec plusieurs autres;

Garés ainé entre; gens de Boussan , dit-il (il s'asseoil près demoi) : Vous avez tua prêtre riche, me dit-il.-Je ne sais pas s'il estriche, dis-je à Garés., mais il fait beaucoup de dépense. Je m'é-tonne, reprit Gar.à, git'on-ne l'ait pas assassiné; il doit avoir beau-coup d'argent.-Je lui-répondis : pourquoi l'assassiner, le bravehomme ?... toute la commune volerait à son secours.

Cela se passait un ait avant l'assassinat de Dtupont. Garèsaussitôt donne un coup d'oeil à Gestas ..+r il y aurait bien moyende.s'-yprendre,» dit-il.-Je me-retournai alors et coupai courtà la conversation.

Garés, interpellé par M. le président , nie d'avoir jamaistenu un pareil propos ; il reconnaît-cependant quo le témoinn'a aucun motif d'animosité contre lui. .-

Le témoin ajoute , sur l'interpellation de ?Mf. l'avocat-général,que c'est de propos délibéré que Garés aîné lui a dit ce qu'ilvient de rapporter.

33' Témoin, Catherine Dupin, ménagère à Boussan, déposeJ'ai vu passer Garés aîné devant ma maison deux fois : la pre-

mière, il était avec un autre individu; la seconde fois, il étaitavec deux autres, Je n'ai connu que lui.

La première fois, c'était vers le mois d'août, le soir; il allaitd'Aurignac à Boussan. La seconde fois, c'était aussi le soir, bachohouro, pour reproduire l'expression du témoin.

Garés aîné. - Cette femme dit vrai, j'ai dit que je n'étais pasallé àBoussan depuis les vendanges. Lorsqu'elle m'a vu passer,j'allais visiter ou vendanger mes vignes; je demandai à M. lemaire l'autorisation de vendanger trois ou quatre jours avantl'époque.

M. le président a Garés aîné. -A quelle heure y alliez-vous?- R. Avant dîner. (On dîne à midi dans l'endroit).

D. Mais cette femme dit qu'elle vous a vu passer le soir, vous

intenses , que es passagers un paqà plus de cinq lieues en mer.

MWVELLES DE SUISSE.Voici le texte de la réponse adressée par la diète à M. de

Sydow

A S. E. M. le conseillerintimede légalion de Sydow, renvoyé ex-traordinaire et ministre plénipoientiaire: de S. M. le roà drf Prusseprés la Confédération suisse.

La note datée du 26 novembre dernier, que S. E:-l'envoyé ex-traordinaire et ministre plénipotentiaire de S. M. le roi dePrusse près la Confédération suisse a -adressée au- directoire,ainsi qu'à tous les gouvernements cantonnant, a été portes parle directoire à la connaissance del'autorité suprême fédérale ac-tuellement assemblée , et celle-ci a l'honneur d'y répondrecomme suit

a La première condition sous laquelle le canton de Neuchirteta été reçu comme canton dans la Confédération est, d'apif3.l'acte de réunion du 6 avril et 19 mai 1815, ieonçue dans lestermes suivants

s Art. 10'. L'Etat de Neuchâtel est admis dans la Cônf dét%fion suisse en qualité de canton. Cette admission a liéu-'sottp'lacondition expresse que tous les engagements que l'Etat de Nea-chàtel contracte, comme membre de la Confédération, lapartici-pation de cet Etat à la délibération des affaires généràfeg odela suisse, la ratification et l'exécution des arrétésde la 'ttiéie, coi-cerneront exclusivement le gouvernement résidant à Neuchâtel,,sans exiger aucune ratification ni sanction ultérieure. a

D'après cette disposition claire de l'acte en question, le' prnicesouverain de Neuchâtel est exclu de toute action sur les rapportsde droit fédéral entre la Confédération, et le canton de Neuchâ-tel. Ce dernier a, en sa qualité de membre de la Confédérationabsolument les mêmes droits et obligations que tout autre can-;ton, et l'article mentionné de l'acte de réunion n'a pas d'autre,but que de garantir à la Confédération cette assimilation de laposition de Neuchàtel.

Or, Sa Majesté le roi de Prusse soumettant à sa sanction ut;racte du corps législatif de Neuchâtel relatif aux rapports fédé.-vaux, communiquant en outre cette sanction officiellement à 1a'Confédération, et exigeant que dans les affaires intérieures de laSuisse le canton de Neuchâtel soit reconnu comme territoireneutre, la diète fédérale doit y voir une intervention impliquantcontradiction avec l'article 1 de l'acte mentionné, et réserver -de.la manière la plus solennelle les droits et l'indépendance de 1a'Confédération.

D'après le pacte fédérai du 7 août 1815 et un usage qui.n'a

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,F#t ks étts?niesté,:l.rJiète suisse est cor_mp tente pstur ,décider lion suisse en Fr. a c, en re:nplacvrn nt île M. G. Tscltann, - cunp!abitité des vivres 1 Rochefort4 un cv( emenk arsàl üela question de savoir si un canton a accompli les obligations que `décodé. II avait dëjâ été précédemment qucstiou du le nouiutci à v-icnt de sepasser à Bïcst. I):rns la `nuit.de jeudi à.veittlrl2ii le:kepicte lui impose, tout Comme la diète a, dans le cas contraire, cette place, du vivant même du titulaire. feu a éclate dans tes-bureaux .Uagner,.,.el.,ttius les papierie dele-drllit.de prendre toutes les mesures nécessaires pour faire tes- Rien dcsérieue:nent inquiétant n'est survenu dans ces, der- cet établissement ont été biùlés Nous Jonnerowedëmaitu- pluspeetet les drüjts:eta'aaaorité tic la Confédération. Si elle doit en niers jours à N u nâtel. Les p+>pulxtinus radicales de -Ctfânx- amples détails sur ce nouveau sinistre (le; la Maline

ainsi ts 1 ,d'un canton quelcouqu', conformément. au de Fonds et du Val-de-1`ra'ers maient été jusqu'à pr eflt cou- I

devoir qui lui est impose et au serment qu'elle a.,prèté sur le tenues. On avait élevé par bravade desürhr-es dc liberté surpacte, cet-acte exclut nécessairement toute présomptiiin d'ot- l'extrême trontièïc bernoise, du é6lv;t1e ieu:.hàtel, mais rien ne On lit dans les Débatsenite on.:d'ho?ülilé, et;la diète doit repousser l' nierprétaliun faisait crriudre unir le moment des àét r cls d'Hostilité le la L;iUeons du publie commerçant se' porte, wec tntër t vers

égard dans la note. l les relations croissantes de la Russie avez la Chine 1 à ï éc'éhte*re$pni ée à Cil r part r.le ta Di; te. publication du tableau du commerce russe pour 1815 nous er-La Confédération a de tout temps reconnu les droits de la Le gouvernement de Neuchâtel , par nn sentiment deprq- k- ]etuns d'abord un counel d'en dii uel uc mats d' l se.q q . pc

r urp3 rriae ante:d leu râtel cotnme,4glle,e1ne sert point, immis- denee cum nagdé par sa sitio avait consenti à verser soir, le commerce ginral de [ empire.cée dans les rapports du pays avec son prince. :En général, les - doublè sontingrnt on argent dans la caisse t'edérale et renoncé -à L'ensemble du commerce russe s'est élevé en valeur, à 713antécédents et le propre intérêt de la Confédération sont une ga- sévir contre une soixantaine deradreaux de la Montagne, qui , -rantie suffisante qu'elle s'efforcera constamment d'entretenir et au mépris de sa défense, étaient allés servir comme volontaires millions, et, en transports maritimes, à 2 millions 200,O0

ltatst e rét t à è u en f8'' .onneaux.ep

son es m mes F qpeu pr s su 4.amitié avec dde cultiver les rapports d autres Etats, en obser- à l'attaque du canton de Fribourg,4ài treligiteuse,ment I^s obligations internationales. D'un autre Si l'on se reporte à 1835, on trouve quë le commerce ruse citait

`;coté, la Confédération exprime toutefois la juste attente que l'on alors de 485 millions. Le progrès, durant la décennale, auraitsaura aussi- respecter sa souveraineté et son indépendance, et NOUVELLES D'ITALIE. ainsi été de près de 50 pour 100. Cela est' considérable;' pris

=nette sait ue sa mission et son devoir sont de la défendre de ton- absolument toutefois , le chiffre du'commerce russe, c'est-à -direq On lit dans le Nourel(iste d'un empire qui coti près de 60 millions d'hommes, est Peupeutes ses forces. N d 'à P l de l s unous appren qu aotre correspondanc erme , ans a im orta eine le tiers de notre cis résente àu'il re' p, p pp qdt te ne peut s empiyeher de rappeler encore que, dans des journée du dimanche 28 novembre dernier, il s'est produit une merce, on un peu plus que celui des 4 millions d'h ibitants decirconstances parfaitement semblables, elle a proclamé déjà une manifestation semblable à celle qui a déjà éclaté à Naples. Une la Belgique.fois les mêmes principes sur la position de Neuchàtel vis-à-vis multitude de citoyens rassemblés dans le jardin de Flore , où la

-de la confédération, principes qu'elle a su faire prévaloir. Disons tout desfixées

s'agit ici de valeursofficielles ;maismusique joue tous les diraanches; liLentendre , vers une heure comme elles sont fixées chaque année par l'administration russecet effet, elle se permet d'appeler l'attention de S. E. l'envoyé de l'après-midi, les cris de : vive le roi ! vive Pie Iti! vive la d'après les prix courants, on peut les considérer comme appro-de Prusse sur la ilote datée du 5 septembre 1833 de M. d'Olfers, constitution ! vive la garde civique! Un jeune homme, déplu- chant de la valeur réelle ou déclarée.chargé d'affaires de S. M le roi de Prusse, et sur la réponse du yant ensuite un drapeau tricolore, le fit flotter au vent , et cette Ces 713 millions de marchandises , auxquels il faut ajouterdirectoire du 7 septembre 1833. exhibition fut saluée par des trépignements d'enthousiasme. 50 ou 60 millions pour les mouvements du'numérarre se par-A l'égard de la notification portant que S. M. le roi de Prusse Au milieu du jardin s'élève une statue colossale, représentant

jta ent ainsi : importation 333 ; ex p 380. Sur l'en-a, proposé à ses- hauts alliés la ville de Neuchâtel comme point Palerme. Cette statue fut enveloppée dans le drapeauaiux trois semble

g ' P 'de réunion pour ouvrir des négociations médiatrices touchant la couleurs, aux applaudissements de la foule , qui vit dans cette , les opérations par terre comptent h

Poliemenf(1)

Suisse, la diète se trouve dans le cas d'informer S. E. l'envoyé allégorie sa régéneration prochaine. -Un peu plus tard , ces ci- Finrlandde e3millions ,

merce edont

maritimepar lesee

compte numéraireièr s de

uméraireaire comprisetmpris de

de Prusse que l'exécution armée des arrêtés de la diète contre to)cns , qu'un évalue au nombre de vingt mille, se portèrentFinlande. Le com m ,

l'alliance dite Sotiderbund est terminée, attendu que tous les sept vers le palais royal, ré,idence du lieutenant dit roi, et renouve-pour 470 millions , dont 150 appartenant aux ports de la mer

cantons se sont soumis à l'arrêté fédéral, et cela en m r cure noire et 320 à ceux de la Baltique et de la mer Blanche.feront les cris qu'ils avaient fait entendre dans lejai din de Flore, C'est sur ces derniers principalement que la Russie reçoit lespartie par voie de capitulation et sans qu'il ait été besoin d'em- puis ils se dispersèrent dans l'ordre le 1ds partait. Nous feronsP" P denrées coloniales et les amie es manufacturés d'Europe d'uneployer la force des armes Giàces à la fermeté de l'autorité féde- observer qu'on remarquait à la tète de cette manifestation l'élite échangeraie `au courage et à l'enthousiasme des troues fédérales, ainsi haute valeur, en

essa,deses produits agricoles

ldu Nord

lstroupes de la société de Palerme; un grand nombre de dames même de

qu'à l'habileté et à l'humanité de leurs chefs, on a réussi à réta- la plus haute distinction s'étaient mêlées aux groupes.tandis que, par Odessa, elle écoule les chanvres, les bois , es

ration doitlaines , les cuirs de ses provinces méridionales, et surtout les

en de tcmitse l'ordrelie'ord

cela> la la

la légalité.birr« Abstcru a

de tfa réserver son

Le soir, les mêmes démonstrations ont eu lieu au théâtre Caro grains , dont elle a exporté en 1845 pour près de 60 milüun`s delino. Le lieutenant du roi et le féroce Viale , représentant de francs, et, assure-t-on oui lus de 90 en 1846.droit de régler elle-rnème ses affaires, et à plus forte raison que Delcaretto, ont témoigné une vive agitation ; ils ont même fait un

pourEnvisagé au point de vue des pays, le commerce

cirussese

ré-dans la question actuelle il ne s'agit ni de complications avec mouvement pour sortir; mais l'attitude digne et imposante du"d'autres états, ni d'une guerre entre quelques cantons, mais de partit ainsi :avec le groupe Nord , il est, én

remoyenne , de

public, les yeux fixés sur eux, les a forcés à rester. 380 millions, chiffre sur lequel l l'Angleterre figure pour 210,;l'emploi de la force fédérale contre des membres confédérés rén i- Notre correspondant nous assure qu'il n'y a as eu le moindre "suivanttees. Au surplus, la confédération a de nouveau fourni la preuve désordre à déplorer.y pas la France, il donne 55 millions (70 à 75 oput

utlv

eb lle

d du Snd eleurs officielles de nos douanes) avec l'Europequ'elle a la volonté aussi bien que la force nécessaire pour répri- ;

uterénergiquement parelle-même les perturbations momentanées On lit dans le même journal . Levant , il s'élève à 170 millions ; à 40 avec tes Amériques ; àLes dernières nouvelles que nous recevons de Naples ne men- pareil chiffre à peu près pour la Turquie d'Asie

' et la Perse; àde la paix intérieure. tionnent aucun fait nouveau en politique, mais elles nous con- 55 avec la Chine, et même , dit-on, à plus de 60 en 1846.

la La diète saisit, etc. tirment l'inquiétude qui agite tous les esprits. Malgré l'injuste Le grand mouvement d'échanges russo-chinois qui s'opère par.n. Berne, le 2 décembre 1847. s sévérité du roi , qui continue à se raidir contre tout projet de Kiachta (frontière de la Mongolie) , s'accroit chaque année. Le

concession, et les rigueurs de la police , la population de Naples drap continue d'être l'article prédominant des ventes de la Rus-

Nous reproduisons l'arrètéde la diète qui met à la charge des n'avait point renoncé à ses démonstrations pacifiques. Le jour du sie à la Chine , comme le thé est celui de ses achats à ce pays.départ du dernier paquebot, une manifestation devait avoir lieu On calcule qu'il a été introduit par cette voie , la seule ouverte

crantons ayant fait partie du sonderbund les frais de la guerre. dans la soirée au théàtre de ;San-Carlo. Mais quelle n'a pas été officiellement aux relations des deux Etats , 150,000 caisses deOn évalue à 3 millions de francs (argent de Suisse) le montant la surprise des Napolitains en voyant afficher un ordre du roi thé (environ 4 millions de kilog. , ou vingt fois la consommationdes dépenses déjà faites. Si l'occupation militaire de ces cantons interdisant la représentation à ce théâtre. I de la France) , dont les deux tiers étaient de qualité supérieure,dure un mois, le total's'élèvera à 5 millions , soit 7 millions et le reste se composant de thés dits en briques , 'pâte compacte4emi de notre monnaie._II est bon de faire observer que cette dont les populations russo-tartares font une espèce de soupe àsomme est énorme pour les 7 cantons , les plus pauvres de la On trouve dans les journaux italiens la description de la laquelle elles mêlent du sel, du poivre et du lait. Le gonverpe-Suisse, et dont la population n'atteint à peine que le chiffre de grande fête qui a eu lieu à Borne le 24 novembre pour l'installa- ment russe pressent très-bien l'extension que ne peuvent man-400,000 àmes, lion du conseil municipal de cette ville. Le pape a nommé maire quer de prendre ses relations avec l'Asie. Placé entre la vieille

Voici l'arrêté de la diète: (senulore) le prince Corsini, et adjoints (cotsservatori) les princes Europe et l'extrême Orient, il voit , à l'est de ses vastes Etats ,La diètefédérale considérant.queiessept cantons d-eLucerne, Borghèse et Doria.,le marquis,della.Fargnia, les avocats Arme!- d'immenses contrées s'ouvrir aux habitudes et aux besoins de

i.M, Schwgtz. Untervalden, Zug, FribourgetYalais n'ont pas fini, Snirbinetti et S aramucci, et hiil-'Catonna et_Bianchini. consommation , et préparer d'incessants débouchés arrz produits( obtempéré à l'arrêté de la diète du 20 juillet de cette année, or- Le Diario de Rome (journal officiel) annonce que le Saint-Père 'des manufactures russes.

donnant la dissolution de l'alliance séparée, conclue entre eux a nommé le cardinal Ferretti segretario,1ei memoriali, à la place Aussi a-t-il , d'une part à,:peu près interdit , sur son-terri-non plusqu'àcelui duit août lesaverlissant sérieusement qu'ils du cardinal Altieri, qui a été chargé de présider la municipalité toire le transit des marchandises d'Europe, et, de l'antre, in-eussent à s'abstenir de tout ce qui pourrait troubler la paix du de Rome. Cette nomination, dit la Bitancia, indique que malheu- vesti ses manufactures d'une protection à l'abri de laquelle, ilpays , notamment à faire cesser tous préparatifs militaires et- reusement le cardinal Ferretti, dont on. avait déjà annoncé la faut bien le reconnaitre` elles ont"fait Cri dernier lieu de grands

araordmaires; retraite, se dispose à quitter prochainement sa charge de secré- progrès. La lé islatioir eomti±érciage eu ,se a d'ailleurs cetevan-r Considérant qu'ainsi l'emploi delà force armée est devenu taire d Etat, ,qu'il remplissait à la satisfaction universelle. tige qu'elle assure à la population' agi feule un travail -con'stant

nécessaire tant pour exécuter ces arrêtés que pour maintenir et assez largement rétribué. Des millions 'de p.tvsans , vers lal'ordre en général, fin de septembre', après la récolte des graine s'adonnent auxD'après le 1Vorwellisie doMirseille mou 9 le bruit courait à g '

»Arrête : Naples, le 9 du:couràtit travaux des` labri qnés et arrirçt t par -là à' uii bien-être , à1° Les a antpns de Lucerne, Uri, S;hwyts, Unterwalden, Zog, , qu'une dépêche té légraphique venait

Valais sont chargés de tous les frais occasionés à d'annoncer que là Sicile était de nouveau en plein, msurreetion- une amélioration matérielle ,'et rntcl ctuellC iusSi. Soir 400,000"Fribourg et °

! et que la constitution de f8i2 avait été proclamée dans les rin or] 500,000 habitants, M scou compte , dit-on , i50,000'oula Confédération par suite de la non-ooservation par ces cantons P vriers dont Ies laheàrssePtrlagéfit ainsi entre tes champs etdes arrêtés de la diète du 90 juillet et du 11 aoûtde cette année, cipalesvilles. s a

lt,, ateliers...sous réserve de leurs recourseontreeCeux qu'ils trouceroal coupn- Si,. pour terminer, nous jetons. un coup d'oeil sur notre com-bles. PAEZS s décembre. merce avec ta Ru: sic, nous voyons que c'est depuis quinze ans_ 20 Les cantons mentionnés ci-dessus sont solidairement tenus un de ceux qùi ont le plus prospéré il était de 195 millions en

de ces frais envers la Confédération. Ces frais seront répartis en- Le roi est venu aujourd'hui à paris. S, M. est arrivée aux à 1831 ; en 1835,11 s'élevait33 et dépasse, en _1848; 90ti mll-treeux dans la proportion établie par l'échelle fédérale pour le Tuileries à midi et demi. Le roi a travaillé 'bientôt aptes avec lions, faisant ainsi ressortir un accroissement de près du qua-contingent en argent. l

plusieurs ministres. S. M. devait repartir vers cinq heures,pour, druple. Le mouvement de notre navigation à travers le _Sund3° Ils paieront, une somme de .i million, de francs-à. compe Saint-Cloud, où ,il ya grand dîner ce soir. en 1846 et en 1841, ayant été plus actif, on est fondé à penser

d'ici au 20 décembre 1841, M. le prince de Joinville afait hjer une visite à J. le mi- que le traité conclu avec la Russie a déjà produit' de bons résal-40 Pour le restant dont le moulant sera fixé par un compte nistre de la marine. tais pour notre commerce maritime.

final, approuvé par la diète, ils le paieront en argent comptantoo en fournissant des titres, recorioos bastans par la diète. - On annonce le mariage de -M. le marquis de B eissy, pair

5°L'oeculidtion militaitedesdits canionsdurera jU$qu'à,ce que de France, avec Almela comtesse Guiociïrlr, fille de curule de (:Uorresyorula+ree partieulrexe.les obligations qui leur sont imposées par les articles 3 et 4 ci. Gamba de Feavenne. Peuis, 7 :déeemlrre 1847.dessus; soient complètement remplies

La bénédiction nuptiale leur sera douée dans la chapelle de

6 Les mêmes cantons sont aussi tenus à la réparation de tout la chambre des pairs. M. le duc de Pasquier est un des témoins Le 3 au compt.; 75f 65 60 555O, fin cour., 1M 5W.

dommage causé par leurs troupes, en pillant et en détruisant de M. le marquis deBoissy. Le5°/0,au compt., 116r 55 50O;fnct , 116r750.

ies propriétés. -M. l'abbé de Bonnechose, récemment promu à l'éPiseo- Emprunt 3 °/0, air compt., 00 00e; fin c.,'16 75° < r -a

3.310r001-7° Les dispositions qui précèdent sont sans préjudice des pat, est, dit-on, nommé, en outre, aumônier de la reine. Actions de la Banque,

Le 3'0f° espagnol, j. dejtüllet 1847, est à 99 1/21.arretesgue 1a diètea pris etgu'elle prendra sur la responsabilité

l _ on assure que M le général Damas qui vient d'échotierencourue par les cantons de Neuchàtel et d A'p naell (Rhode$ au collég,- électoral de Rochefort contre Nie Baroche, va être éle- - Le bâtiment à voiles le Fidelia venant de New-York, -a

apporté à Liverpool des nouvelles qui confirment les faits précé-i leur contingent en hommes. ir deI?ranced ité df é à li 'ié .v e paourn a ignr eur), pour n avo r pasint

é de communiquer le pré- : A t . r 4t a 'jrr, =F A demment rapportés par les journau américains. Ces nouvellesrhi t i fé é l° L gest crec o re ae D ra8 d

-sent arrêté à tous-les cantons et de pourvoir à son exécution. - C'est samedi prochain que viendra devant te tilibunal de y ajoutent, toutefois, un rén>eignement de nature à justifiernnlïrn rnrrartinnnelle. d'f)rléans l'affaire de M. Vaillant, chef de .nnonieStés: désarmais, du

énéral Dufour est arrivé à Berne le 3 décembre. On- Le gavait fait pour le recevoir quelques préparatifs qui étaient bien

in de la pompe triomphale décernée à M. Ochsenhein. Le gé-lonéral était dans une petite voiture, a passé incognito, et est allédescendre dans un hôtel garni.

On s'occupait beaucoup à Berne de la mort de M. de Tschann :les prétendants à sa succession sont fort nombreux; on cite legénéral Dufour, le colonel Rilliet-Cnnstant, M. James Fazy, M.de Tavel, etc.; etc. Genève, le 4 décembre.

aNotre fait celcbrer autour u, par es s vos l' - _----;

On se ptede Progression, en sachant q 1 ture< de paix.d'artillerie, les victoires de l'armée de la diète et la chiite dur .rendra-com la que an

h le attend S Exc le général i née dernière, à p-Treille époque, le nombre des boites françaises

iraction au chemin de fer. M. N'aillant est prévenu d'homicide territoire mexicain, rentrés en possession de Puebla et de .lourapar imprudence, à l'occasion de ['accident du 20 novembre. communications avec la côte, d'où leur, arrivent d'importants

- Le Courrier de Marseille constateun mouvement remarqua- renforts, les Américains ont repris encore une fois les lentativesrogression dans les rapports de la France avec l'Inde et de négociations,hie de p

la Chine. Profitant du désarroi où la déchéance de Santa-A nna et les- Ainsi, la malle partie de Londres le 24 novembre et arrivée à discordes de ses généraux ont jeté les restes du gouvernementMarseille le 28 au soir, a apporté 46 boites anglaises et 27 bôltes mexicain , M. 'friit , plénipotentiaire des Etats-Unis , a adresséfrançaises, ce qui, à raison de 5,0J0 lettres par otte, fait un de nouvelles propositions à Queretaro , oit siégele Congrès , ettotal de 230,000 lettres pour 1'.#ngleter re et de 135,000 pour la l'on peut espérer que celui-ci , à bout de toutes les ressources ,

m s deI t rêt ouyeà del l' illp p song- e er ore -us el France x '` .s " # aa=-' ne refusera pas pd'h d

Les chiffres qui suivent représentent des moyennes an-sohderhund. Une receptron triomp ne dépassait jamais le chiffre de 10 (t)I)tifour à son retour a Genève.

d' , R'll' t G tant -

Il ' , bien long-leur s it'tni incendie dont on nuelles empruntées au dernier document que le ministère duOn désigne notre concitoyen le colonel fe cra i ie - uns - n } a pas p q 1

tir remplir le-s.fonctions de chargé d'affaires de la confédéra- ignore encore la cause , au juste, a détruit les archives de la` commerce a pàblié sur le commerce extérieur de 'la Russie.

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Page 4: TOULOUSE, 10) décembre.images.jdt.bibliotheque.toulouse.fr/1847/B315556101_JOUTOU_1847_12_10.pdf · latiir. île BflNML et f r iL ECE SAINT-8OME, W. Les accusés sont toujours impassibles

v

Le 1{lonileur algérien du 5 nous apporte ce matin les nouvelles - Dans la séance du 2 décembre, la discussion ale l'adresse acontinue dans les cortès.'Ouest :suivantes de l

Trois camps, composés du matazen marocain , se son, avancés Après quelques explications personnelles entre plusieurs dépu-tés, M. Vidal, président de la commission de l'adresse, mont[de Fez, vers le milieu de-novembre, contre Abd-el-iCader et sa à la tribune, et combat l'un nuits l'autre les arguments invoqués

n loin de,-eïra fixée depuis plusieurs mois à IâarbatLelouan (n-iMelilla et de la mer) ; deux de ces camps, fondus cri un seul, sousles ordres de deux fils deMuley-Abderrahman; ont dépasséShara-et s'approchent de ta rive gauche de la Molouïa ; le troisième ,secondé par les Guelaïa , préts à se venger de la sanglante razziaque l'émir leur fit subir il y a peu de mois, marche le long de la

d - ,z E r 1 .,V1 d',d hala1. Ie, tr 0go 1t.n e r t u a a c av a

-par M. Olozana contre le projet. L'orateur affirme de nouveauque la commission est parfaitement d'accord avec le gouverne-ment dont l'avènement au pouvoir a été appris dans toute l'Es-pagne avec -une vive satisfaction. Enfin M. Pidal énumère lesmotifs qu'ont la majorité et la commission pour formuler unvote de censure contre les cabinets Pacheco et Goyena et Conclut

a, c t t ., acote u , nti ors en disant qu'il désire savoir si te arti rogressiste acte c on nonréguliers , ayant rallié à lui les contingents de plusieurs tribus, p` P pt

inquiète } deïra parla rive droite d lale vote 'de censure.i=lalau'ia' M. âacosura, puis M. Olozaga, qui se sont crus attaqués dansLes fis de f empereur ont sévèrem nl chàtié , sur leur rouie ,,,, 1

fusieurs tribus insoumises, et notamment une fraction du Ilai- Leduelquépuest"padevlsage du < iscours

auINI.

nom[ddalu , occupent

parti progressiste,trressisstete, àP i. a,-,Cie répon--, auémir.laf, qui secondait ouvertement l'émir. eTerrifiées par cet exemple toutes les tribus ont interrompu la dernière quezt.on de yl. Pi tel, n disant qu'il aurait voté

leurs relations avec la deïra, et l'émir l'a amenée sur les silos de avec la commission si elle avait offert an gouverneur lit son

Zaïo, dépositaires de ses réserves de grains, dans un terrain où ilappui spontané pour le régr:uc de stricte légalité qu'il a promis

lui est plus facile de se garder et de se défendre qu'à harbat- d'observer, et aussi si la cora.nission avait étendu son vote decensure à tous les mer siè os qui on enfreint les lois.

Zelouan. La discussion est ferme ip-es ce discours, et l- pro t d'adresseTenter. faisant ce mouvement, peur rassurer soi morde du e i pie a une ntalarité de 127is irais v oix eioairnsle nent e at .s :cité des Français, Abd-et-rader recourait à sa rus ordinaire et cv:vix contre 46. Il est à re n rqur r e ec dan ces 4a votes, il

faisait partir ostensiblement pour Nemours son 'ancien résidentiut eo:opter ceux de p u,ieu. s &'l at ,e te Yi lyra.té;qui seraton1

à Oran a és la paix de la Tafua , Et-Haiir-Laüid chargé de 1fa

tP' i e J resta s avec clic a t te vote de c usure cont.nu dans le projeslettres pour le gouverneur-général et pour M. le général Laeno-ricière.

L'envoyé a été, comme de coutume, res.onduit sans réponse àla frontière. On a répété de nouveau à lui et à tous les chefsarabes présents , que le meurtrier de nos soldats prisonnierspourrait recourir encore à la générosité des Francais , m tis quetout traité avec lui et ses adhérents , que toute reconnaissanced'une autorité quelconque en sa faveur était impossible. Lemouvement de la colonne de l'ouest , renforcée et portée à l'ex-tréme frontière, l'arrivée du général Lamoricière et les mesuresqu'il a prises, ont achevé de démontrer aux populations le men-songe du Sultan déchu.

,scontre les deux caoin ts pt 0denis.

-DECÈS DU 9 DF.CEnBREAlbert (Jacques), 533 ans, propriétaire, né à Muret, rue Boul-

bonne, 54.De Alinot (Vlarit'); 82 ans, veuve àlicas, commandant de gen-

darmerie, née ii Ciainency (Nièvre), rue des Balances.Chanfreau (Mathieu), 63 ans, ancien gendarme, ne à Cira-

dan (Hautes-Pyrénées).Diaz (Joachim) , 47 ans, né à Panclia (Portugal) , rue des

Récollets;, 89.Les inquiétudes sontdoncà leur comble à la deïra. Deux chefs Fabé (Joseph), 36 ans, traiteur, né à Aspet (FIautc-Garonne),

secondaires, envoyés vers les fils de iltil y-Abderrahman , sont rue Temponières , 25.rentrés, ayant reçu pour toute réponse que le kafifa Bou-Ham. Delbas (Catherine) , 1$ ans , journalière , née à Courrensacmcdi seul serait agréé pour porter à l'empereur à Fez la sou- (Arié e), aux Minimes.mission pleine et entière de l'émir et de tous les réfugiés com- Castex (Louis) , 34 ans , jardinier , ni à Bordeaux , quar-posant la deïra. Il parait qu'après d'ase.z longues hésitations ons'est résigné à cette dure condition. Bou-Hammedi s'est mis enrouie, dit-on, avec quatre des personnages les plus importantsconduisant deux chevaux , les plus beaux qu'on ait pu trouveret un mulet chargé de l'argent enlevé aux Guclaïa , afin de flé-chir la colère du Sultan du Gharb. Le kafifa comprend bien qu'ilest un ôtage exigé par l'empereur en garantie de l'exécution desconditions qu'il imposera et a fait ses dispositions comme un

I,arsq,I u.v décès survient dans une famille , il est d'usage,dans cette Circonstance ,

de remplir un devoir pénible pour lesparents affligés , et qui demande la plus prompte exécution. -Il faut d'abord s'adresser à un imprimeur ou à urr, lithographe;ensuite plier les lettres et mettre les adresses ; enfin , chercherun distributeur. Pour éviter l'embarras de tous ces soins et leserreurs qui peuvent être commises au milieu d'une pareillepréoccupation, il suffi de s'adresser à L'ADMINISTRATIONDU MESSAGER , rue Si-Morne , 44 , au premier. Quelquesheures suffisent au nombreux personnel de cette utile adminis-tration , pour l'impression , la mise des adresses , et la distri-bution, quelque considérable que soit le nombredes lettres. Dansles bureaux :se troussent les 16,000 adresses de la ville.

NOTA. Quelques personnes n'ont recours au MESSAGER quepour l'a distribution , et alors il arrive souvent un retard con-t l +ai le , o .'asi,,né par lenteur du tirage , confié en d'autres

mains. Pour éviterde pareils désagréments qui peuvent entrainerdes oublis très-gaves , et afin de joindre à la promptitude et àl'exaciitude, UNE, GRANDE ECONO_MIIE, il faut s'adresser auxbureaux du Messager, placés sous la surveillance et la garantiede l'O ace central d'Annonces. Ors se charge dé l'impression etdistribution de toues les ld(lres de faire pari , décès , mariage, etc.

.. ,Le 8 du- courant , dans leratr<ijet de la côte.de l'IIers ilR

Toulouse il a o é perdu, unie montre en or de Lépine, n° 115:13.La personne cuti l'aura trouvée , est priée clic s'adresser à l'Officecentral d'Annonces , rue :St-Rome , 44. On donnera une bonnerécompense.

M. SENEPA, physicien, inventeur et fabricant de statuescomiques et caricatures grotesques à Paris, rue F'aubourg-Sainl-

: 73 1. es-avant.±geasement connu dans toute l'Europe,fera partir plusieurs de ces statues en peau de baudruche et gon-flées au gaz hydrogène, en guise de ballons. Ce specfaele extrè-mentent divertissant aura lieu dimanche et mardi prochains surles allées Lafayet(e, à une heure de l'après-mirai.

Le physicien, au lieu de se renfermer dan; un local, où unpetit nombre de personnes auraient seules pu jouir de ses expé-riences, a préféré les exécuter sur les allées; il se bornera à serecommander à la générosité du public.

CIRQUE 1)E TOULOI SE.DIRECTION DES FRiRES-LALANvE , PREMIERS ÉCUYERS DES CIRQUES

DE PARIS.

Aujourd'hui vendredi 10 , RELACHE. - Demain samedionzième représentation.

AVIS. Les frères Lalanne ont l'honneur de prévenir les ama-teurs , qu'ils ouvrent un cours d'équitation. Leçons ordinaires3 fr. ; haute école , 5 fr.

homme qui rie s'attend pas à revenir. I Toulouse. SPECTACLE DU 10 DÉCEMBRE.Telles étaient les nouvelles regardées à Oran comme très-pro-,

r Fauré (Hélède) , 50 ans, veuve de Gaillet , journalier, née-à ruL_x ire Dr; carrr(li.E (à 6 heures 1/2).fiables, sinon comme certaines. Oit voit que de geau:ies ineerti- Francarville (Haute-Garonne).tudes subsistent encore sur l'issue de cette crise , la plus grave - 1 . L'Ambassade ice, opéra en trois actes. - 2. Les Visitandi-qu'Ahd-elKader ait subie jusqu'à ce jour. - nes, opéra en dru x actes.e ,'t..t

Il -î X iJ 1 ss des l E van fresi qA Il 2:journaux est incautestabie;neut la plus avantageuse , on peut dire que c'est la seule qui pour qu'elle produisr un heureux effet l'Aana:ce doit donc é r e so .cc ntsé ,étée fuis car..me des inse[+

La Publicité des jn, unr n s ,! i:n aeuble Oc c ue1 F::e importa.rt:e qui 110 fût tw is rre::ir'en.CS entra rieraient des w penses trop ou' réuses Haut certaines perse:ires si e,l s étaient payées

soit lire. il ne se. veau pas à.vin t tny.. ..t fies à la ro 7 u erancis 'ourrau de roulausc. au p;ii iutcgral t'Cliice Central a créé un systeine de publicité a la portée de tous , en lésant des traités à

vendu plus faeilenacnt et plan cher s'il t.a é irailancé cens les jLa nécessité de recourir aux Annonces cour vendre avantageusement un immeuble , une fois reconnue , il fartait , dont les couditiarrs sait des plus ava eu cs 5serait

test une autre nécessité non moins grande et non moins absolue sur laquelle nous appelons particulièrement n o.tt4'ha à p 4 r

oassergà l'v lice ee avale av

delcananite et ut loues détails

p long e.

r l'oi.)ri i don erici tous les détails,

el'attention du public ; nous voulons parler-de la répétition de l'Attrance. L'adini^,istration tic !'Office central conserve tauJouis iesanna:seee arnnibus, liant ic s à est si avante-3nïr la r i ctio r d a ans et la négligence des noiresLa répétition est and , isaa e na r p t , e gLux sieur la location des appartements.

n.1

.p çue u-i r relotèce annonce ; !La distraction de ceux qui pa+ ar ut laisser il'immeubleitià ll ser v erai tttle i annonce ne se décidentLa négligence de ceux qu ,oi en avan ren ,qu , 1'. Le ; rix des insertions varie avec la longueur de l'annonce.er sacs leurs euxi asl' y .r ep se voà force deannoncé qu

RATE DE L POMME,Ouverts de 8 havres du matin tir ors L SAll9TNEIIENT JOURNAEXo1:810r,8

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H rf fld 10 heures du a r Eî I _ l

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S1131ETl' LgalflâE DES EOILS éS i15lDEIt LS. -Nouveaulés immédira(éntetat après leur publication : Ilistoire, 6lémoires, Voyages, Illustrations , ouvrages spéciaux , Doit , Sciences

Philosopl.:e , Economie politique , etc. - TOUTES LES itES LES EN OIGUE : Jouit ux a rgt rs , espagnols , de Paris et de la localité quelques Jotanaux des D .partcmen s

,^un à.%CL`tl'v9 P t' i li

i l` jl q `f ' 1l9 'r s c:ecor i va ire t contre Cette ai%ction le rrde PA,' -:î,L 'aCS sri , l n ltSIS fil:\alA Y II%G

I _3 L à: u.3 t, Si tel' et la PAT pectorale de t L d Aratiic , darit les prtr

Bo Deux BIENS DE C:xàti'ACNE , situés

;tPr clés eiÎrccces ont été m .t , ll laie t co i .tir ées dans les hdpi_ Tculor se, le déca, :bre 1817.

dans la commune d'Odrs, distant i5 kiloDe BOU6Éi rue Ea rrif °, 38, à Paris. , E taux de la capitale . lürs.rue cette rrialaii Éclata Cil is,s t, I Les créanciers da sieur ©iontané , sont mètres , ainsi qu'une t iSO 0 , rée Four-- %ing années de sucres. Ce sirop Birr .ye de> pec.o:a+:x de 5AFÉ, chez ABi3.A Dit?-VDAL, ubac'. rce du Taur, 1, à Tt)i invité, tsar 5's. le. juge-cotnmissire , e c-

I t I itané,neiit l'accès de goutte le tiras trouver le samedi 11 duc .ra'at , à deux bastard1201) donnera de graoesfaci-[itéa pou lee paiement , ou mente Un mode

violent ; éloigne les accès, donne tritea T heures du soir , fixe et sans surséance , de se I b: ver qui convienne â l'acquéreur.El 1 dans la salle d'audience du Tribunal de gadresse r à U f(ice central d'A;tuüncesc iroad- qX "a commerce de Toulouse, à l'effet d'enten- ou au proprié[ai,e dans la susdite maison.

duesana:

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otittentes 1R il r ,Iii' t t(, éCl____j t;° loi chez l'Écrivain public.

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*elpet:' r,es formalités qt ont et i remplies , et des EG Fils et Eaux-de-y1e.tyr, D'.e TBIÿ as 3 ; LLàUà L opérations qui ont eu lieu et de Iitncéder à

plus renom

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tels.71y7.+ de,ilii L't)tit'I.AUXui doivent suivre , [élit dire la

Zera -a'I;1 1;'s , l'ardaonent'+a,irrier,c, 8 décenrbre.

y Le p +hlic est prévenu sine , le mercredi Rue des ré süter.ts-BICUs , un CORPS de J L'he t à 5 ur.és ceritésir;.ment. t , du réa

_ VENT celles tL

vient d'eumédecin

u

confection du concordat I' i autres mesures15

tin ,r

placent, à otite h :il du si

es , rlese, réant , avec rani, inara- Armagnac (nouycau;. , 43 25 à

Perse , vient d'eu prendre aia caisse pour écurie , ranges vaste qui seront jugées nécessaires par tes

s , rairi ,ur la place SI-George de Toulouse, lins, remise g , 1)u s.... .. .... 33 5o àa diajesté, qui , d'<. irès osa oiuonnasict il sera prcc°dé par iC ministère d'un com- hangar et bel api arteme il au premier créanciers. t 01 LO{ ,commis-greTer üarmande 33 50 à

ea)s de

ati' ,ris quelques7ues années. eut cou; e ür à mie maison Ls ri± :3i'S. i'bect. à 88 d. C. 56 .. à, à la vente aux enchères étale. Ce local pinissaire-pr ieur .

Ddes t ul M. Fous, char.; publiques , de certains effets tuaitoiers , de commerce de roulage ou d'industrie Les créanciers du sieur Batrnassier, sontrue des Balances; à Auch, Uladinicre; à coiisistalrt en tables, bancs , irareau, qui nécessiterait un vaste emplacement. invités par 91. le juge-commissaire, à se i t' E DU PALa.Lax;àlnret , Iriuguet ; à Carcassonne ,

,

jou

armoire , draps de lit, serviettes , essuie- S'adresser au concierge , mémé rue , J. trouver le samedi il du courant , à deusLaveur, 6.achur é; à aiontauban ?eau f- Pain blanc, ta marqua... o C 70 c. x

freux. à Foix, idole; à Palmers , tlar- mares ,lit cam!aet, rideaux , ustensiles heures du soir, fixe et sans surséance ,de cuisine, , chaises et autres. Le toutsaisi dans la salle d'audience dn Tribunal de Vain bis, 2 k. 5 h... L 70o

claie; à Castres, Jesse ; à Albi , Gardet ; à la retluéte de l'administration des cou- commerce ded'audience

, à l'effet d'entee nain b's, les 5 h...... 14 eJe

à Perpignan , Ferrer; à collioure , !,,. ta D DI B Di1FCI TIGE

ribudéce indirectes , par procès-verbal tare le compte crue rendront iv»i. les s_ n- Ta

U û [ y p11DE

MAISONti vinrendre , à 5 112 p. 160 , net du 7 décembre 1846 et récalc à la mémé Composée par MALLARD , pharmacies dies définitifs de l'état de la faillite , desd'Impôt. produit 2,37:i fr. , requête le 47 tuais f847 au préjudice à Fars. Cet agréable cosmétique , par ses formantes qui ont été remplies , et des

impôts 115 fr. 3 c. achat 40,00 fr. S'a-

firent le ki.ogr tilt Ii fr. 10 c.du sieur I incou, débitant de boissons , pïopti.tés toniques, arrête promptement opérations qui ont eu lieu et de procéders, rue habitant à Touioaso, par exploit de Lézat, la CHUTE DU LA CHf.VisLGRE > la fait à celles qui doivent suivre , telles que veau .. . . . . . . . . . . . fr. 10 C.

la vache 0 fr. fis C.ie set à t'offre central d'Annonces,

r see huissier enregistrés. recroltreet en prévient Iadécoloration. Le riuafection du concordat ou autres mesures -, >--saint-Rome, 4+ ,

Let out SCra a é comdtant sous peine Pot 2 fr. 50 C. Dépt\t Chez Si. FI RR!E qui seront jugéeS nécessaires par les un tes geraraa J9.-J. O!rl'ouR.

i t A LOUER, l'ue d'Ar- de revente sur folle-enclfère parfumeur, rue de la Pomme, 53,à 1ou- créanciers. TGuLUCSE, liâti'aIMERi liE 60 rli L i G,88.ACTLJE111 quié , 3. (6SO5) 1 (2719) L. LÉZAT, huissier, signé. louse. (6503) )629) COULOM , commis-gretTier. rue SaintRome, 46.

r" -à __ - TEENUISS PAR LAVREMGNE

lier Lancefoc. -

Amfriea (Marie) , 2 ans , née à Carcassonne , rue Peyrolières.Dussel (Pauline) , 2 mois , née à 'foulouse, avenue de Lyon.Ruinébc (Jlichel) 56 airs, rémouleur 1 né à Soucich (Ariég).Cazelies (Marie) , 70 ans , épouse Ruiz , journalier , née à

Barcelone (Éspagne).Lafitte (Jeanne) , 69 ans , con!nrière née

àà Toulouse.

'

s

appartements , ne, àEstellé (Louis) ,- 60 ans , frotteur d

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