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Comment sont définis les tarifs ? PARLONS BANQUE p. 08 AGR 2015 : connectées et participatives C’EST CAPITAL p. 10 Soutenir l’ESS au-delà des frontières ET AILLEURS p. 16 TOUS TOUS BANQUIERS ! BANQUIERS ! LA REVUE DES SOCIÉTAIRES DU CRÉDIT COOPÉRATIF #06 JUIN 2015 DONNÉES PERSONNELLES : REPRENONS LE POUVOIR ! De plus en plus de données sont captées par les organisations. Et si l’on envisageait de les rendre utiles à leurs propriétaires ?

Tous banquiers ! n°6

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Tous banquiers ! est la revue des sociétaires du Crédit Coopératif, la banque des acteurs de l'économie sociale et solidaire

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Page 1: Tous banquiers ! n°6

Comment sont défi nis les tarifs ?

PARLONS BANQUE p. 08

AGR 2015 : connectées et participatives

C’EST CAPITAL p. 10

Soutenir l’ESS au-delà des frontières

ET AILLEURS p. 16

TOUSTOUSBANQUIERS !BANQUIERS !

LA REVUE DES SOCIÉTAIRES DU CRÉDIT COOPÉRATIF #06 JUIN 2015

DONNÉES PERSONNELLES :REPRENONS LE POUVOIR !De plus en plus de données sont captées par les organisations.Et si l’on envisageait de les rendreutiles à leurs propriétaires ?

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5%LE CHIFFRE DE L’ACTU

de valeur ajoutée dans l’économie française

Pour la première fois, l’Insee a calculé la valeur ajoutée de l’ESS par rapport à l’ensemble de l’économie française* : l’ESS a contribué à hauteur de 5 % à l’économie en 2012, un chiffre qui, orthodoxie statistique oblige, ne prend pas en compte toute la sphère d’infl uence des entreprises de l’ESS puisqu’elle ne comptabilise pas, par exemple, les fi liales des groupes coopératifs ni leurs

sociétaires. L’ESS représente cependant 10 % de l’emploi salarié en France avec 2,3 millions de salariés, dont 80 % dans les associations et les fondations. L’écart entreces chiffres résulte notamment de rémunérations moindresdans ce secteur.

* Étude disponible sur le site de l’Addes : www.addes.asso.fr

04 LA BANQUE EN SCOOPNotre actualité en bref

06 EN ACTIONS Des projets qui rassemblent

08 PARLONS BANQUE Comment sont définis les tarifs de vos services et produits bancaires ?

10 C’EST CAPITALAGR 2015 : connectées et participatives

12 EFFET DE LEVIER Données personnelles : reprenons le pouvoir !

14 UTOPISTES ASSOCIÉSL’UCPA fête ses 50 ans

16 ET AILLEURS Soutenir l’ESS au-delà des frontières

#06 JUIN 2015Dans ce numéro

● 2 ●CRÉDIT COOPÉRATIF TOUS BANQUIERS !

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Que veut dire être militant aujourd’hui ? À quelle source le citoyen-acteur doit-il boire pour alimenter son engagement ? Chaque époque apporte des réponses différentes, et c’est très bien ainsi. Pour ma part, mon parcours répond à une évidence : celle de prendre part à un projet humaniste, éducatif, et de le rendre accessible au plus grand nombre. C’est ce qui a guidé tous mes engagements : au sein de l’association d’éducation populaire Léo Lagrange tout d’abord, dont j’ai été un bénévole puis le secrétaire général ; comme président de l’UCPA et trésorier de la Fondation Danielle Mitterrand aujourd’hui. Mais aussi comme représentant des sociétaires du Crédit Coopératif.

Cet engagement dans la vie coopérative est pour moi un juste retour des choses auprès de la banque qui nous accompagne depuis plus de 30 ans, et avec laquelle j’ai bâti une vraie relation de confi ance.

Être engagé dans la coopérative permet de dépasser la seule vision consumériste du client utilisateur de services bancaires. C’est une manière de participer à un projet collectif, tout en exerçant un regard critique. C’est un autre moyen de faire vivre la démocratie participative.

PARTICIPER À UN

PROJET COLLECTIF

ALAIN SAUVRENEAUPrésident du Comité de région

Île-de-France du Crédit Coopératif

L’ÉDITO

Manifeste

Faites-nous part de vos réactions à l’adresse [email protected]

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LA FONDATION FÊTE

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dont

81 % des lauréats

sont toujours en activité

Ce sont près de 2 000 projets soutenus…

ses 30 ans !

La Fondation d’entreprise du Crédit Coopératif articule son action autour de

3 grands ax es d’intervention :

dont plus de 1 000

dans le cadre des Prix et

Trophée de l’Initiative

en économie sociale

scoopBanque en

scoopBanque en

1Connaissance

et reconnaissance de l’économie

sociale et solidaire

2Cohésion sociale

3Développement

durable

● 4 ●CRÉDIT COOPÉRATIF TOUS BANQUIERS !

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Un fi nancement participatif pour les énergies renouv elablesPartenaire du Crédit Coopératif, Lumo est une plateforme spécialisée dans le fi nancement participatif de projets d’énergies renouvelables. Créée en 2012, elle a réussi à collecter plus de 160 000 euros en proposant aux internautes d’utiliser leur épargne pour soutenir des centrales d’énergies renouvelables.

Pour en savoir plus : www.lumo-france.com

GABV : Paris fu t une fête Du 9 au 13 mars dernier, le Crédit Coopératif a accueilli 120 représentants des 28 banques adhérentes à la GABV (Global Alliance for banking on values) issues de 30 pays (États-Unis, Pays-Bas, Mongolie, Bangladesh…) à l’occasion de leur rencontre annuelle. Cette semaine a été l’occasion, pour cette association internationale de banques durables, de découvrir l’économie sociale et solidaire à la française lors de rencontres organisées avec des partenaires et clients du Crédit Coopératif. Par ailleurs, l’événement a été l’occasion d’annoncer la création du premier fonds d’investissement pour fi nancer les banques durables dans le monde, le SFRE, et le lancement d’un programme de formation commun destiné à de jeunes collaborateurs du réseau GABV : la Leadership Academy.

1 million d’euros C’est le montant de la ristourne coopérative en 2014, un montant en augmentation par rapport à 2013 et 2012. Spécifi cité coopérative que le Crédit Coopératif est la seule banque à appliquer en France de manière constante, la ristourne coopérative est la redistribution d’une partie des résultats aux sociétaires, personnes physiques ou morales, proportionnellement au volume d’affaires réalisé avec chacun d’eux (intérêts sur les prêts et commissions perçues), et non pas proportionnellement au montant du capital détenu.

Convocation à l’Assemblée générale élargie de l’association UCEL

Les sociétaires du Crédit Coopératif appartenant au secteur des loisirs et du tourisme social, membres adhérents de l’association UCEL, sont convoqués en Assemblée générale élargie le 23 juin 2015 à 11 h 45 au siège social de l’association, 12 boulevard de Pesaro à Nanterre (92). Cette Assemblée générale élargie délibérera sur l’ordre du jour suivant :

- Lecture du rapport du Conseil d’administration à l’Assemblée générale élargie.- Dissolution de l’association et formalités consécutives à la dissolution.- Pouvoirs en vue des formalités.

Cette convocation fait suite à la délibération de l’Assemblée générale du Conseil national du Crédit Coopératif du 25 mars 2015, qui a institué en son sein une Commission des associations de loisirs et de tourisme social ayant vocation à reprendre, sous une autre forme, les activités exercées jusqu’alors par l’association UCEL. Le rapport du Conseil d’administration de l’UCEL à l’Assemblée générale élargie est accessible sur demande adressée au siège social de l’association.

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Un fi nancement participatif pour les énergies renouv elablesPartenaire du Crédit Coopératif, Lumo est une plateforme spécialisée dans le fi nancement participatif de projets d’énergies renouvelables. Créée en 2012, elle a réussi à collecter plus de 160 000 euros en proposant aux internautes d’utiliser leur épargne pour soutenir des centrales d’énergies renouvelables.

Pour en savoir plus : www.lumo-france.com

GABV : Paris fu t une fête Du 9 au 13 mars dernier, le Crédit Coopératif a accueilli 120 représentants des 28 banques adhérentes à la GABV (Global Alliance for banking on values) issues de 30 pays (États-Unis, Pays-Bas, Mongolie, Bangladesh…) à l’occasion de leur rencontre annuelle. Cette semaine a été l’occasion, pour cette association internationale de banques durables, de découvrir l’économie sociale et solidaire à la française lors de rencontres organisées avec des partenaires et clients du Crédit Coopératif. Par ailleurs, l’événement a été l’occasion d’annoncer la création du premier fonds d’investissement pour fi nancer les banques durables dans le monde, le SFRE, et le lancement d’un programme de formation commun destiné à de jeunes collaborateurs du réseau GABV : la Leadership Academy.

1 million d’euros C’est le montant de la ristourne coopérative en 2014, un montant en augmentation par rapport à 2013 et 2012. Spécifi cité coopérative que le Crédit Coopératif est la seule banque à appliquer en France de manière constante, la ristourne coopérative est la redistribution d’une partie des résultats aux sociétaires, personnes physiques ou morales, proportionnellement au volume d’affaires réalisé avec chacun d’eux (intérêts sur les prêts et commissions perçues), et non pas proportionnellement au montant du capital détenu.

Convocation à l’Assemblée générale élargie de l’association UCEL

Les sociétaires du Crédit Coopératif appartenant au secteur des loisirs et du tourisme social, membres adhérents de l’association UCEL, sont convoqués en Assemblée générale élargie le 23 juin 2015 à 11 h 45 au siège social de l’association, 12 boulevard de Pesaro à Nanterre (92). Cette Assemblée générale élargie délibérera sur l’ordre du jour suivant :

- Lecture du rapport du Conseil d’administration à l’Assemblée générale élargie.- Dissolution de l’association et formalités consécutives à la dissolution.- Pouvoirs en vue des formalités.

Cette convocation fait suite à la délibération de l’Assemblée générale du Conseil national du Crédit Coopératif du 25 mars 2015, qui a institué en son sein une Commission des associations de loisirs et de tourisme social ayant vocation à reprendre, sous une autre forme, les activités exercées jusqu’alors par l’association UCEL. Le rapport du Conseil d’administration de l’UCEL à l’Assemblée générale élargie est accessible sur demande adressée au siège social de l’association.

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En actionsEn actions

●LE CRÉDIT

COOPÉRATIF

DES PROJETSQUI RASSEMBLENTClients, partenaires, bénéfi ciaires du soutien de la Fondation d’entreprise du Crédit Coopératif, leurs engagements sont aussi les nôtres.

Pionnier de la cartographie collaborative, le projet OpenStreetMap a été initié en 2004 par Steve Coast de l’université Collège de Londres. À l’image de Google Maps ou de Mappy, ce projet récolte des données géographiques. À la différence (fondamentale) que sa base de données est « libre », c’est-à-dire ouverte et accessible, comme le site Wikipedia, ce qui permet de créer des cartes sous licence libre en utilisant le système GPS et d’autres données. En retour, les données récoltées peuvent être utilisées pour des applications de développeurs du monde entier. Une façon de rester fi dèle au principe fondateur d’Internet qui n’aurait pas vu le jour sans logiciel libre, ni le GPS sans données libres. Dans le cas d’OpenStreetMap, des projets de cartographie d’odeurs ou de bruits dédiés aux malvoyants ou aux handicapés ont, par exemple, été lancés. On recense 640 000 contributeurs d’OpenStreetMap dont 10 000 en France.

OPENSTREETMAP le monde en mode libre

Mécène principal du Festival d’Avignon, la Fondation d’entreprise du Crédit Coopératif accompagne le festival de longue date, notamment ses actions en direction des publics éloignés de la culture. « On peut parler entre nos deux structures d’une vraie communauté d’esprit et de valeurs », souligne Paul Rondin, le directeur délégué. « Cette année, nous présenterons La République, un projet fédérateur, hors normes, à la hauteur des enjeux auxquels nous sommes tous confrontés dans un monde bouleversé. » Le texte de Platon, adapté par le philosophe Alain Badiou, sera lu jour après jour, pendant toute la durée du Festival, par des festivaliers, artistes, politiques, citoyens de toutes origines. Porté par les équipes du festival et de l’ERAC*, ce « feuilleton philosophique par tous et pour tous » suscite un véritable enthousiasme : la République entre en scène.

* École régionale d’acteurs de Cannes.

FESTIVAL D’AVIGNON 2015 : « La République » entre en scène

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Partagezavec nous vos projets

à l’adresse : societaires@

credit-cooperatif.coop

● 6 ●CRÉDIT COOPÉRATIF TOUS BANQUIERS !

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En mars 2014, Sandrine Destouches, directrice de l’école pri-maire de Saint-Didier-sous-Écouves, près d’Alençon (61), crée une maison d’édition associative « Poilopat » avec deux autres compagnons instituteurs. « Les enfants posaient de nom-breuses questions en classe sur la famille et la différence, explique-t-elle. Nous avons voulu créer des livres qui parlent de ces sujets sensibles en alliant clin d’œil et humour, pour être abordés en classe. » Homoparentalité, handicap, religion, pro-tection des ressources naturelles… C’est Poilopat, un petit loup sympathique qui sert de fi l rouge à cette collection jeunesse. Pour fi nancer ce projet, l’équipe a fait appel à la plateforme de fi nancement participatif Agir&Co. « Nous avons bénéfi cié d’un vrai accompagnement et réuni 3 250 ¤, de quoi lancer l’activité. »

Rendez-vous sur le site en juin pour la sortie de Quelle famille ?!,www.poilopateditions.com

POILOPAT, le petit loup passe à l’attaque

Après sa liquidation judiciaire fin 2009, en pleine crise du secteur textile en France, l’en-treprise créée dans les années 60 dans le Tarn se « retricote » sous la forme d’une Scop en janvier 2010 avec sept salariés et prend le nom de La Maille au personnel. La coopérative crée sa marque « La Maille au naturel » et annonce alors la couleur : elle ne travaillera qu’à partir de matières nobles et de qualité « made in France », et dans le cadre d’un processus de fabrication respectueux de l’environnement. Aujourd’hui elle compte 26 salariés et son savoir-faire est apprécié par de grandes marques fran-çaises. La Maille au naturel est l’une des coopératives fi nan-cées grâce aux dépôts du compte Agir.

La coopérative est à découvrir en vidéo sur le site :www.credit-cooperatif.coop/particuliers/

LA MAILLEAU NATUREL : des emplois 100 % en France

Environnement

Coopération

Solidarité

CultureTechnologie

Diffi cile de ne pas être séduit par ce projet d’éolienne urbaine. L’Unéole a la particularité de s’intégrer au centre des villes, même dans les vents perturbés. Depuis 2012, 50 étudiants et 15 chercheurs ont planché sur ce projet 100 % éco-conçu et local. L’éolienne est fabriquée à partir de composite en fi bres de

lin et d’aluminium recyclé. Le prototype, en phase d’assemblage, a déjà séduit le groupe Eiffage TP pour une première installation. « C’est un projet positif qui a du sens et de l’avenir. Pour être rentable, j’ai aussi conçu une appli Meswatts.fr qui proposera de gérer son effi cacité énergétique en restituant aux abonnés leurs données de consommation sous forme intelligible », témoigne Quentin Dubrulle, créateur d’Unéole. Le projet fait partie de ceux sélectionnés dans le cadre du financement de la 3e révolution industrielle en Nord-Pas-de-Calais.

UNÉOLE Éolienne de ville, made in Nord-Pas-de-Calais

La SCOP, qui comptait 7 salariés en 2010, en a désormais 26.

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Page 8: Tous banquiers ! n°6

ParlonsBANQUE

ParlonsBANQUE

COMMENT SONT DÉFINIS

LES TARIFS DE VOS SERVICES ET PRODUITS BANCAIRES ?

Une question ? Un commentaire ? Écrivez-nous ! À chaque numéro, nos experts vous répondent.Réagissez à l’adresse : [email protected]

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« Propos er à nos coopérateurs le juste prix tout en garantissant la qualité du service rendu. »

Consultez nos guides des tarifs en ligne, rubrique conditions tarifaires : www.credit-cooperatif.coop/menu-bas/conditions-tarifaires/

POUR EN SAVOIR PLUS

La tarifi cation de nos services et produits

bancaires est le résultat d’une politique

tarifaire fi xée chaque année en concer-

tation avec de multiples services de la

banque (marketing, réseau d’agences, back

offi ces, fi liales, qualité…). Elle tient compte des

profi ls de nos clients (particuliers ou organisa-

tions, niveaux d’activité) et de l’évolution des

coûts de revient (coûts de développement ou de

maintenance informatique, immobilier…), de l’in-

flation ou encore du contexte réglementaire

lorsqu’il évolue. Elle est également le refl et de nos

choix et de nos engagements en matière de ges-

tion responsable et d’organisation coopérative. Par ailleurs, les tarifs peuvent également être

adaptés pour encourager des bonnes pratiques

(remboursement de l’abonnement aux services

de banque en ligne pour favoriser la souscription

au e-relevé pour les particuliers, utilisation de nos

services en ligne par nos clients pour que nos

chargés de clientèle puissent leur consacrer

davantage de temps de conseil, par exemple).

Une tarifi cation à la carteEnfi n, notre politique de tarifi cation « à la carte »

donne lieu à une faible proposition d’offres grou-

pées de services. Celles-ci n’incluent que des ser-

vices utiles et présentent toujours un avantage

fi nancer par rapport à l’achat à l’unité. Ces ser-

vices utiles peuvent être complétés via la sous-

cription d’options ou de services complémen-

taires pour que la tarification s’adaptent aux

besoins réels de nos clients.

Le juste prixNotre politique tarifaire refl ète nos engagements

de banque responsable et notre philosophie :

proposer à nos coopérateurs le juste prix, tout en

garantissant la qualité du service rendu sans

mettre en danger le développement de la coopé-

rative et sa solidité fi nancière, dans l’intérêt éga-

lement de nos clients et de nos sociétaires.

Les réponsesd’Anne-Laure Chrétien,

responsable de la Tarifi cation court terme

au Crédit Coopératif

Les frais de tenue de compte sont facturés de manière forfai-

taire et trimestrielle à toutes les personnes morales et corres-

pondent à la tarifi cation de la gestion régulière du compte :

suivi informatique du compte, fi abilité et contrôle des traite-

ments, mais aussi accompagnement personnalisé du client

et conseils du chargé de clientèle. Ils ne sont pas facturés aux

personnes physiques.

Question de sociétaire :« À quoi correspondent les “frais de tenue de compte” pour les associations ? »

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« Propos er à nos coopérateurs le juste prix tout en garantissant la qualité du service rendu. »

Consultez nos guides des tarifs en ligne, rubrique conditions tarifaires : www.credit-cooperatif.coop/menu-bas/conditions-tarifaires/

POUR EN SAVOIR PLUS

La tarifi cation de nos services et produits

bancaires est le résultat d’une politique

tarifaire fi xée chaque année en concer-

tation avec de multiples services de la

banque (marketing, réseau d’agences, back

offi ces, fi liales, qualité…). Elle tient compte des

profi ls de nos clients (particuliers ou organisa-

tions, niveaux d’activité) et de l’évolution des

coûts de revient (coûts de développement ou de

maintenance informatique, immobilier…), de l’in-

flation ou encore du contexte réglementaire

lorsqu’il évolue. Elle est également le refl et de nos

choix et de nos engagements en matière de ges-

tion responsable et d’organisation coopérative. Par ailleurs, les tarifs peuvent également être

adaptés pour encourager des bonnes pratiques

(remboursement de l’abonnement aux services

de banque en ligne pour favoriser la souscription

au e-relevé pour les particuliers, utilisation de nos

services en ligne par nos clients pour que nos

chargés de clientèle puissent leur consacrer

davantage de temps de conseil, par exemple).

Une tarifi cation à la carteEnfi n, notre politique de tarifi cation « à la carte »

donne lieu à une faible proposition d’offres grou-

pées de services. Celles-ci n’incluent que des ser-

vices utiles et présentent toujours un avantage

fi nancer par rapport à l’achat à l’unité. Ces ser-

vices utiles peuvent être complétés via la sous-

cription d’options ou de services complémen-

taires pour que la tarification s’adaptent aux

besoins réels de nos clients.

Le juste prixNotre politique tarifaire refl ète nos engagements

de banque responsable et notre philosophie :

proposer à nos coopérateurs le juste prix, tout en

garantissant la qualité du service rendu sans

mettre en danger le développement de la coopé-

rative et sa solidité fi nancière, dans l’intérêt éga-

lement de nos clients et de nos sociétaires.

Les réponsesd’Anne-Laure Chrétien,

responsable de la Tarifi cation court terme

au Crédit Coopératif

Les frais de tenue de compte sont facturés de manière forfai-

taire et trimestrielle à toutes les personnes morales et corres-

pondent à la tarifi cation de la gestion régulière du compte :

suivi informatique du compte, fi abilité et contrôle des traite-

ments, mais aussi accompagnement personnalisé du client

et conseils du chargé de clientèle. Ils ne sont pas facturés aux

personnes physiques.

Question de sociétaire :« À quoi correspondent les “frais de tenue de compte” pour les associations ? »

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AGR 2015Connectées et participatives

C’est CAPITAL !

Au programme des Assemblées générales régionales (AGR) de cette année, des nouveautés pour mieux entendre votre voix lors des débats. Revue de détails.

Une chose est sûre, les sociétaires ont

des choses à dire. Que ce soit via leur

blog ou lors des débats des Assem-

blées générales régionales, les ques-

tions n’ont pas manqué face aux représentants

de la direction du Crédit Coopératif.

« Notamment, remarque Imad Tabet, directeur de

la vie coopérative, celles sur la politique de rému-

nération des dirigeants qui ont donné lieu à de nombreux échanges. » De ce point de vue, le nou-

veau dispositif mis en place par le Crédit Coopé-

ratif a eu le résultat escompté : vous faire prendre

la parole. « Jusqu’à présent, nous avions surtout poursuivi un objectif de pédagogie et de trans-parence pour démythifi er la banque, expliquer les circuits fi nanciers et nos investissements. Une

Assemblée générale régionale de Lorraine, à Nancy.

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Page 11: Tous banquiers ! n°6

étape nécessaire, mais nous sentions qu’il fallait aller plus loin pour impliquer davantage les socié-taires dans la vie coopérative de leur banque. »

PLUS D’ÉCHANGES AVEC LES RÉSEAUX SOCIAUXLe nouveau dispositif est conçu pour favoriser le

dialogue avec les sociétaires et s’appuie largement

sur les nouvelles technologies. « Nous avons affi né notre collecte de questions de sociétaires en amont : nous leur répondons par mail, tout en les invitant à s’exprimer en direct à leur Assemblée générale. Et nous récupérons les questions envoyées par mail pour nourrir les débats, si besoin est, et poser ainsi les questions des sociétaires lorsqu’il n’y a pas de questions dans la salle. » Un

blog des sociétaires a été créé, accessible depuis

l’espace sociétaires du site du Crédit Coopératif*.

Coanimé par les représentants des sociétaires, ces

derniers se sont approprié l’outil pour battre le

rappel des troupes. Pour ceux qui n’avaient pas

l’opportunité de se déplacer, un dispositif de relais

sur les médias sociaux via Facebook et Twitter a

été lancé afi n de pouvoir suivre les débats. Ainsi,

un fi l dédié (#AGRCC2015) a permis d’accueillir les

tweets postés lors des Assemblées générales pour

rendre compte en temps réel des temps forts. Pre-

mier bilan ? « Il n’y a pas de doute, il y a eu plus de débats ; et des résolutions mieux débattues font plus de démocratie. »

* Plus d’informations sur l’espace des sociétaires tousbanquiers.credit-cooperatif.coop

“ Nous souhaitons impliquer davantageles sociétaires dans la vie coopérativede la banque.”

Trophées de la Fondation : c’est votre choix !Depuis 30 ans, ce sont les représentants de sociétaires qui désignent les lauréats des Prix et Trophée de l’Initiative en économie sociale. Chaque comité de région sélectionne la ou les initiative(s) les plus originales, exemplaires et pérennes, à forte plus-value en termes d’innovation sociale et déjà mises en œuvre dans les territoires, par des acteurs de l’économie sociale et solidaire. Une fois sélectionnés, les lauréats régionaux peuvent concourir aux prix nationaux remis en octobre à l’occasion de la Rencontre Nationale du Crédit Coopératif.

Plus d’informations sur le site www.credit-cooperatif.coop/fondation/

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Page 12: Tous banquiers ! n°6

Sans en être toujours conscients, nous produisons chaque jourdes données, collectées par des organisations, stockées sur Internet, exploitées ou dormantes. Et si l’on imaginait un retour de ces données personnelles à leurs propriétaires ? Comment les partager ?Pour quoi faire ? Des pistes s’ouvrent en France et dans le monde.

DONNÉES PERSONNELLES :

REPRENONS LE POUVOIR !

EFFET DE LEVIER

L’innovation sociale en pratique avec le Crédit Coopératif

● 12 ●CRÉDIT COOPÉRATIF TOUS BANQUIERS !

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Page 13: Tous banquiers ! n°6

1/3des Américains récupère aujourd’hui ses données

de santé.

MesInfos : un projet riched’enseignementsDurant huit mois, à l’initiative de la Fing, le Crédit Coopératif a participé avec d’autres entreprises de secteurs variés (télécoms, transports…) à une expérimentation sur les données personnelles. Le projet « Mesinfos » a restitué toutes les données stockées à 300 volontaires, clients de ces entreprises. Durant six mois, leurs historiques d’achats, leurs données de géolocalisation ou de télécommunications leur ont été transmises et partagées avec des chercheurs et des développeurs. Bilan de l’expérience ? Contrairement aux hypothèses des chercheurs, les comportements des clients n’ont pas évolué de manière radicale, mais leur niveau de préoccupation en matière de sécurisation de leurs données a augmenté, de même que leurs attentesen matière de transformation de ces données en bénéfi ces ou services. 80 % des clients qui ont participé à l’expérience se sentent par ailleurs plus engagés envers les partenaires qui ont su faire preuve de transparence. Un chiffre à rappeleraux entreprises frileuses en la matière.

Quand vous réglez vos courses

et donnez votre carte de

fidélité, quand vous

validez votre carte de

transports, quand vous préparez

vos vacances sur Internet…

vous laissez des traces informa-

tiques, autant de données qui

sont capturées et exploitées par

les entreprises. Au-delà des

démarches de protection, qui

demeurent indispensables, une autre

voie se dessine : partager avec les indivi-

dus les données qui les concernent, pour qu’ils

les utilisent à leurs propres fi ns. C’est ce que la

Fing (Fédération Internet nouvelle génération)

appelle « le self data », le retour des données

personnelles aux individus. « Il ne s’agit pas de diaboliser la détention des données personnelles par les entreprises ou les administrations, mais de les sortir de l’opacité où elles se trouvent souvent, et surtout, de permettre aux citoyens d’en faire usage », explique Daniel Kaplan, délégué général

de la Fing. « L’objectif est de permettre aux consommateurs-citoyens de reprendre le pouvoir sur leurs données en leur trouvant une applica-tion qui peut leur être utile. » Une tâche ardue :

les données sont souvent austères, codifi ées, peu

intelligibles par les non-spécialistes.

Rendre ces données utilesCette réappropriation ne pourra s’exercer que sur

la base d’un partage entre les organisations et le

citoyen sur le mode : « Si nous avons des données sur vous, vous les avez aussi. Et vous en faites… ce qui a du sens pour vous ». Quand nous autori-

sons ou non notre portable à utiliser notre géo-

localisation pour profi ter (ou non) d’un service de

guidage, nous profitons d’une donnée mais,

contrairement au fournisseur du service, nous

n’en gardons pas la trace. Pourrions-nous rééqui-

librer cette relation au bénéfi ce des individus ?

Aux États-Unis, dans le cadre du « Blue Button* »,

un service d’accès aux données de santé, un

Américain sur trois peut récupérer ses données

de santé (mutuelles, assurances, examens,

consultations). Il peut ensuite les exploiter à l’aide

d’applications, les soumettre à des professionnels

de santé, ou même accepter de les transmettre

(de manière anonyme) à des chercheurs

dans le cadre d’études cliniques.

Il existe d’ores et déjà des services

connectés qui permettent de mieux

gérer sa santé avec des applica-

tions ou des objets qui calculent

pour le promeneur le nombre de

ses pas, le nombre de calories

dépensées au vu des menus

décrits, etc. « Demain, poursuit

Daniel Kaplan, on peut imaginer des multitudes de services qui nous assiste-

ront au quotidien pour le simplifi er » : gérer

tous nos documents administratifs, calculer notre

consommation en énergie pour mieux l’optimiser,

nous recommander de prendre notre médica-

ment, etc. « Tout l’enjeu est d’inventer un monde de données qui soit au service des individus. » La

rétrocession des données personnelles aux pro-

priétaires n’a de sens que si l’on invente la vie qui

va avec. Patience, cela arrive.

*« bouton bleu » en anglais

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L’actu

a ss o c i é sa ss o c i és

LE CRÉDIT COOPÉRATIF PARTENAIRE DE LA 2e FÊTE DU CROWDFUNDINGPartie prenante du développement de la fi nance participative,

le Crédit Coopératif est partenaire pour la deuxième année

consécutive de la Fête du Crowdfunding qui s’est déroulée le

6 juin. Un événement organisé par l’association Financement

Participatif France (qui regroupe les acteurs du secteur) pour

promouvoir le fi nancement participatif auprès du grand public.

Le Crédit Coopératif, en tant que banque de référence de l’éco-

nomie solidaire, est le partenaire naturel du seul événement

grand public dédié à ce nouveau mode de fi nancement.

Pour en savoir plus, rendez-vous sur : http://lafeteducrowdfunding.fr/

En 1965, 49 centres sportifs situés à la mer et à la

montagne ouvraient

leurs portes aux jeunes de 16 à 26 ans, rendant accessibles des activités réputées chères comme le ski ou la voile. À l’époque, une grande bouffée d’air. L’Union

nationale des centres sportifs de plein air – l’UCPA – est née de cette volonté de démocratiser le sport auprès des jeunes générations. Cogérée depuis l’origine par les mouvements de jeunesse et l’État, l’UCPA est une structure unique, agréée entreprise sociale depuis juillet 2012. Pour fêter ses 50 ans, pas de nostalgie mais un grand tour de France des

stations de ski, des plageset des villes avec plus de 50 temps forts participatifs. Ces rendez-vous sportifs et festifs sont autant d’occasions de partager la passion du sport et de la musique qui anime l’association depuis sa création.

Renseignements sur le blog :weareucpa.com

UCPA : 50 ANS ET TOUJOURS AUSSI « SPORT »

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mou

leurs

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Page 15: Tous banquiers ! n°6

COP21 : PARIS, CAPITALE DU CHANGEMENT La France accueillera du 30 novembre au

11 décembre la COP21. « Cop », pour Conférence

des parties, « 21 » parce que la dernière confé-

rence des parties de la Convention-cadre des

Nations unies sur les changements climatiques à

Lima était la 20e. Un enjeu crucial pour « Paris

2015 » qui doit faire aboutir un nouvel accord sur

le climat, applicable à tous les pays sur une réduction du

réchauffement mondial en deçà de 2 °C. Durant 15 jours, Paris

sera la capitale du changement.

LE FUTUR DU MODÈLE COOPÉRATIF EN QUESTIONLes chercheurs de tous les pays

ont planché sur le « futur du

modèle coopératif : créativité,

innovation et recherche » durant

trois jours en mai à l’occasion de

la conférence du Comité de

recherche de l’Alliance coopéra-

tive internationale (ACI) qui s’est

tenue à Paris. L’ACI est une

association qui regroupe les

coopératives du monde entier.

Forte de 240 membres dans

90 pays, elle représente près de

800 millions de personnes dans

le monde.

Les actes de la conférence seront mis à disposition sur le site de l’ACI : http://ica.coop/en/media/resources

RENCONTRE NATIONALE DU CRÉDIT COOPÉRATIF : LE 15 OCTOBRE À vos agendas ! La 35e Rencontre

Nationale du Crédit Coopératif

aura lieu le 15 octobre. Tables

rondes et ateliers participatifs

vous donneront l’occasion de

rencontrer des acteurs de l’éco-

nomie sociale et solidaire et de

découvrir des initiatives inno-

vantes. Thème retenu pour cette

année : « citoyens du monde,

acteurs du territoire ».

PUBLICATION DU RAPPORT D’ACTIVITÉ SOLIDAIRE D’ECOFI INVESTISSEMENTS Ecofi Investissements, société de gestion du Crédit Coopératif, a

publié son premier rapport d’activité solidaire. Conçu pour mettre

en exergue l’impact de ses fi nancements auprès des entreprises

solidaires au sein de ses OPC (organismes de placement collec-

tif), le rapport présente les chiffres clés pour les 62 entreprises

solidaires présentes en portefeuille. Il met aussi en avant l’impact

pour les fonds de partage, principalement en termes de dons.

Il permet de donner des preuves concrètes de l’implication

d’Ecofi Investissements dans une fi nance utile et engagée.

Pour le consulter : http://www.ecofi .fr/fr/actualites/rapport-dactivite-solidaire

SOLIDARITÉS NOUVELLES FACE AU CHÔMAGE : #LAFRANCESENGAGE

Les internautes ont voté : l’as-

sociation Solidarités nouvelles

face au chômage (SNC) a été

élue lauréate de La France

s’engage, parmi les 400 projets associatifs présentés dans le

cadre de cette démarche nationale initiée par la présidence

de la République. SNC est une initiative citoyenne qui agit

concrètement contre le chômage depuis 30 ans : des béné-

voles accompagnent en binôme et de manière personnalisée

des personnes en recherche d’emploi. SNC fi nance également

des « emplois solidaires » pour des personnes au chômage

depuis de longs mois. SNC est l’une des associations bénéfi -

ciaires du livret et de la carte Agir.

Pour en savoir plus : http://lafrancesengage.fr/toutes-les-actions/tour-de-france-des-solidarites-nouvelles-face-au-chomage

15octobre

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Page 16: Tous banquiers ! n°6

Et ailleurs ?Et ailleurs ?

On l’ignore souvent, mais le Crédit Coopératif développe aussi des activités à l’international, en cohérence avec sa vocation de Banque de l’économie sociale et solidaire. Explications.

SOUTENIR L’ESS AU-DELÀ DES FRONTIÈRES

La banque durable, ça se passe comment à l’international ?

Réf. : Tous Banquiers#6 - Tous Banquiers ! Groupe Crédit Coopératif – www.credit-cooperatif.coop – Société coopérative anonyme de Banque Populaire à capital variable – RCS Nanterre 349 974 931 – APE 6419 Z – N°ORIAS 07 005 463 – Direction de la communication – 12 boulevard Pesaro, CS 10002, 92024 Nanterre cedex – 01 47 24 85 00 – Directeur de la publication : Frédéric Toussaint. Édité par

. Crédits photos : Alain Bujak, Morgane Quinet, Festival d’Avignon, DR. Les articles et les images publiés dans cette revue ne peuvent être reproduits sans autorisation préalable – Dépôt légal juin 2015. Imprimé sur papier cyclus 100 % recyclé sans chlore.

Pourquoi le Crédit Coopératif s’implique-t-il à l’international ?Le Crédit Coopératif s’est donné

pour mandat de renforcer l’éco-

nomie sociale et solidaire.

À l’étranger, il s’est d’abord

appuyé sur sa Fondation d’en-

treprise, il y a plus de 30 ans,

pour soutenir des projets sous

forme de subventions en Afrique.

Puis la banque a investi et mis

ses compétences directement

au service de banques ou d’ins-

titutions de microfi nance.

Quelles formes prennent ces activités ?Depuis quelques années, le

Crédit Coopératif accompagne

le développement de projets de

microfi nance. Le fonds d’inves-

tissement, CoopEst, a pour

vocation de prêter à des institu-

tions proches de l’économie

sociale et solidaire dans les pays

d’Europe de l’Est. Un programme

dédié au développement de

l’entrepreneuriat rom (pro-

gramme REDI) a également été

lancé, en partenariat avec la Fon-

dation Soros et la Banque du

Conseil de l’Europe : au total, ce

sont plus de 5 millions d’euros

pour accompagner et fi nancer

les entrepreneurs roms en Rou-

manie et en Bulgarie.

En Méditerranée, le Crédit Coo-

pératif est partie prenante de

CoopMed qui fi nancera des pro-

jets d’économie sociale de la rive

sud de la Méditerranée.

Quelle est l’utilité pour le Crédit Coopératif de faire partie de réseaux internationaux ?Le rayonnement se construit

aussi en participant à des

réseaux comme la Global

Alliance for Banking on Values

(GABV) ou la Fédération euro-

péenne des banques éthiques et

alternatives (FEBEA). S’allier

entre banques qui partagent les

mêmes valeurs permet de parler

d’une même voix et de mieux se

faire entendre.

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