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JOURNAL DE L’ARBORICULTURE FRUITIÈRE NUMÉRO 22 / PRINTEMPS 2015 Qu’est-ce que la Carbology ? ÉDITORIAL LA VOIE POUR SE DIFFÉRENCIER Le biocontrôle tient une place de choix parmi toutes les mesures de la protection intégrée comme viennent encore de le prouver la nouvelle version du plan Ecophyto. De son côté, la Commission européenne semble favorable à une adaptation des processus d’homologation pour les produits à faible risque pour la santé et l’environnement, afin d’accélérer leur arrivée sur le marché. Sur le terrain, aussi, les choses évoluent. L’appel à manifestation d’intérêt lancé par la DGAL sur les grandes cultures a été couronné de succès : les producteurs ont découvert de nouveaux produits, efficaces et respectueux de l’environnement. Sera-t-il étendu aux cultures fruitières ? Les solutions existent sur le marché arboricole mais leur diffusion à large échelle nécessite une approche différente des produits phytosanitaires traditionnels. Axes prioritaires : plus de formation pour des produits techniques, de nouveaux outils d’aide à la décision, une efficacité prouvée sur le terrain… La France a une formidable opportunité de se différencier dans un marché arboricole très difficile : les produits de biocontrôle sont une voie pour construire, avec la filière aval, une offre de qualité ! Charles Vaury • Tribune de Daniel Sauvêtre « Nous comptons sur le travail et la créativité de nos partenaires » agronomique. La compréhension et la maîtrise des interactions écologiques au verger restent le fondement du métier. Au regard des connaissances et des moyens de lutte dont ils disposent, ils ne sont pourtant déjà pas loin de l’optimum de ce qui peut être fait. Contre les insectes et les acariens, la lutte biologique est bien intégrée. Et contre les maladies cryptogamiques, les modélisations et les prophylaxies connues sont utilisées. Des ruptures significatives ne peuvent être obtenues aujourd’hui que par des protections physiques comme les bâches ou les filets, ou par les tolérances génétiques aux agressions de certaines variétés. Nous sommes quand même incités à privilégier plus encore la lutte par les moyens du biocontrôle. Cependant, la tolérance économique des exploitations fruitières à l’échec est extrêmement faible. Ce qui signifie que l’expérimentation doit s’accentuer sur ces techniques pour bien en modéliser les conditions du succès. Nous comptons vivement pour cela sur le travail et la créativité de nos partenaires fournisseurs, tel Goëmar, pour sécuriser les avancées dans ce domaine infiniment complexe et prometteur. Parce que l’arboriculteur n’oublie jamais qu’à chaque instant la pérennité de son exploitation et de son patrimoine est en jeu, il a besoin d’une protection, solide et fiable, contre les maladies et les ravageurs. Qui dira les risques innombrables que prennent les arboriculteurs pour vivre de leur métier ? Un marché incertain au bout du compte, bien sûr. Mais bien avant, ils affrontent et tentent de se préserver des affres du climat qui menacent leur récolte comme le gel, la grêle, la sécheresse, l’excès d’eau ou les brûlures du soleil. Ils doivent aussi protéger leurs fruits contre les maladies et les ravageurs qui s’invitent au verger. Et pour rendre le métier plus périlleux encore, l’État réduit assez drastiquement les moyens de la protection phytosanitaire et en durcit les conditions d’utilisation. Écophyto 2 renouvelle ainsi l’objectif de réduction de 50 % des quantités épandues à l’horizon 2 025. La motivation de l’arboriculteur va, bien sûr, dans le même sens. Parce que la réussite économique est indissociable de l’optimum ) Témoignages de la CarpovirusineDaniel Sauvêtre, président de l’Association nationale Pommes Poires (ANPP), évoque les difficultés du métier et les attentes de la filière. Combinaison gagnante Sigma DG N° 22 Printemps 2015 Directeur de la Publication : J.-Pierre Princen Rédaction : EDITO François Midavaine – Karine Poulard Crédits photos : GOËMAR Conception et Réalisation : 2015 Imprimerie : TPi/Betton - 35 Dépôt légal à parution, ISSN 1626-1364 JOURNAL DE L’ARBORICULTURE FRUITIÈRE NUMÉRO 22 / PRINTEMPS 2015 Laboratoires Goëmar – Parc Technopolitain Atalante – CS41908 S t Jouan des Guérets – 35 419 Saint-Malo – Tél. 02 99 19 19 19 – Fax 01 41 30 99 53 e-mail : [email protected] – www.goemar.com Pour recevoir gratuitement les prochaines éditions du journal L’Arboricole retournez-nous ce bulletin par fax au 01 41 30 99 53. Nom...................................................................................................................................................... Prénom .......................................................................... Profession .......................................................................................................................................................................................................................................... Adresse........................................................................... Ville ......................................................................................................................................................... CP.................................................................................................................................................................................................................................................................. Ville .............................................................................................................................................................................................................................................................. Qu’est-ce que la Carbology ? page 4 ÉDITORIAL LA VOIE POUR SE DIFFÉRENCIER Le biocontrôle tient une place de choix parmi toutes les mesures de la protection intégrée comme viennent encore de le prouver la nouvelle version du plan Ecophyto. De son côté, la Commission européenne semble favorable à une adaptation des processus d’homologation pour les produits à faible risque pour la santé et l’environnement, afin d’accélérer leur arrivée sur le marché. Sur le terrain, aussi, les choses évoluent. L’appel à manifestation d’intérêt lancé par la DGAL sur les grandes cultures a été couronné de succès : les producteurs ont découvert de nouveaux produits, efficaces et respectueux de l’environnement. Sera-t-il étendu aux cultures fruitières ? Les solutions existent sur le marché arboricole mais leur diffusion à large échelle nécessite une approche différente des produits phytosanitaires traditionnels. Axes prioritaires : plus de formation pour des produits techniques, de nouveaux outils d’aide à la décision, une efficacité prouvée sur le terrain… La France a une formidable opportunité de se différencier dans un marché arboricole très difficile : les produits de biocontrôle sont une voie pour construire, avec la filière aval, une offre de qualité ! Charles Vaury • Tribune de Daniel Sauvaitre « Nous comptons sur le travail et la créativité de nos partenaires » agronomique. La compréhension et la maîtrise des interactions écologiques au verger restent le fondement du métier. Au regard des connaissances et des moyens de lutte dont ils disposent, ils ne sont pourtant déjà pas loin de l’optimum de ce qui peut être fait. Contre les insectes et les acariens, la lutte biologique est bien intégrée. Et contre les maladies cryptogamiques, les modélisations et les prophylaxies connues sont utilisées. Des ruptures significatives ne peuvent être obtenues aujourd’hui que par des protections physiques comme les bâches ou les filets, ou par les tolérances génétiques aux agressions de certaines variétés. Nous sommes quand même incités à privilégier plus encore la lutte par les moyens du biocontrôle. Cependant, la tolérance économique des exploitations fruitières à l’échec est extrêmement faible. Ce qui signifie que l’expérimentation doit s’accentuer sur ces techniques pour bien en modéliser les conditions du succès. Nous comptons vivement pour cela sur le travail et la créativité de nos partenaires fournisseurs, tel Goëmar, pour sécuriser les avancées dans ce domaine infiniment complexe et prometteur. Parce que l’arboriculteur n’oublie jamais qu’à chaque instant la pérennité de son exploitation et de son patrimoine est en jeu, il a besoin d’une protection, solide et fiable, contre les maladies et les ravageurs. Qui dira les risques innombrables que prennent les arboriculteurs pour vivre de leur métier ? Un marché incertain au bout du compte, bien sûr. Mais bien avant, ils affrontent et tentent de se préserver des affres du climat qui menacent leur récolte comme le gel, la grêle, la sécheresse, l’excès d’eau ou les brûlures du soleil. Ils doivent aussi protéger leurs fruits contre les maladies et les ravageurs qui s’invitent au verger. Et pour rendre le métier plus périlleux encore, l’État réduit assez drastiquement les moyens de la protection phytosanitaire et en durcit les conditions d’utilisation. Écophyto 2 renouvelle ainsi l’objectif de réduction de 50 % des quantités épandues à l’horizon 2 025. La motivation de l’arboriculteur va, bien sûr, dans le même sens. Parce que la réussite économique est indissociable de l’optimum " ) Témoignages de la Carpovirusine pages 2 et 3 Vacciplant Fruits et Légumes À la conquête de l’Europe Homologué en Hollande, en Suisse et bientôt en Italie, Vacciplant Fruits et Légumes ne cesse de démontrer tout son intérêt ! Vacciplant ® Fruits et Légumes vient de recevoir son homologation en Hollande et en Suisse contre la tavelure et les maladies de conservation. Menés aux Pays-Bas avec des consultants privés, dont FruitConsult qui conseille de nombreux arboriculteurs du Benelux, les résultats techniques complé- mentaires sont positifs et vont aider à lancer le produit. Son positionnement est d’ailleurs assez similaire à celui qui a été adopté en France (tavelure secondaire/Gloesporium). Partenaire local de Goëmar, Belchim vient donc de lancer Vacciplant ® sur la Hollande. Ce marché référent est en effet toujours en attente de solutions innovantes, surtout lorsqu’elles permettent des pratiques agricoles plus durables, comme c’est le cas sur la fraise. Vacciplant ® est en effet appliqué aujourd’hui sur plus d’un hectare sur deux de fraise hollandaise. L’espoir est qu’il puisse également devenir le produit de biocontrôle référent contre les maladies des pommiers. En Suisse, il est déjà utilisé sur le feu bactérien et la fraise et sera prochainement valorisé contre la tavelure et les maladies de conservation, en particulier dans le cadre de chartes de production strictes ou en production biologique. Staehler Suisse, société leader en distribution d’intrants pour l’arboriculture helvétique, souhaite intégrer Vacciplant ® aux solutions déjà existantes comme les produits conventionnels dont le Captane ou d’autres solutions de biocontrôle. La prochaine grosse étape du développement européen en arboriculture sera l’Italie où Vacciplant ® devrait être homologué au printemps 2015. Nouveauté RIAN BRIEDENHANN « En pommes, nous avons obtenu des rendements très élevés, 120 t/ha depuis 5 ans » Rian Briedenhann, initiateur de la Carbology ® en Afrique du Sud, dévoile tous les avantages de cette méthodologie sur la production des arbres fruitiers. Qu’est-ce que la Carbology ® ? Il s’agit d’une méthodologie d’optimisation des flux de glucides dans les arbres fruitiers permettant une production élevée en minimisant l’alternance et en assurant la production de fruits commercialisables de haute qualité. La Carbology ® repose sur cinq piliers : le bon état nutritionnel des plantes, la gestion de la lumière et de l’eau, la création de capacité à porter des fruits et la meilleure utilisation des nutriments. Les résultats sont obtenus par la combinaison unique de physio-activateurs et de nutriments spécifiques, formulée dans un programme de nutrition des plantes adapté à chaque parcelle. La Carbology ® n’est pas un programme général de solutions miracles. Mais il intègre, de façon cohérente, de multiples disciplines horticoles dans un outil de gestion de la nutrition des arbres tout au long de la saison, ce qui assure une production importante et de qualité année après année. En quoi se différencie-t-elle des autres programmes de nutrition ? Parmi les nombreux programmes existants, je n’en ai jamais vu où les applications de nutriments et de physio-activateurs sont combinées et appliquées tout au long de la saison, et pendant la récolte. La plupart des programmes sont en effet des applications correctives basées sur l’historique comme l’analyse des feuilles et des problèmes de fruits. Comment l’avez-vous mise au point ? Tout est parti d’une erreur ! Un programme de traitement mal prescrit a engendré d’importantes brûlures sur les arbres. J’ai dû travailler dur pour trouver un moyen de leur redonner une vitalité et sauver la récolte. Les résultats ont dépassé toutes nos espérances. Cela fait quinze ans que nous avons bâti cette technologie avancée de nutrition foliaire. Plus de 5 000 ha de vergers de pommiers – soit 30 % des surfaces en Afrique du Sud, NDLR – l’ont déjà adoptée. Cette technologie est-elle durable ? Bien sûr, elle l’est : si la nutrition des plantes n’est pas durable, l’agriculture ne le sera pas non plus ! En Afrique du Sud, nous avons obtenu des rendements très élevés – 120 t/ha – sur des vergers ayant 55 ans et ce depuis 5 ans ! Daniel Sauvaitre, président de l’Association nationale Pommes Poires (ANPP), évoque les difficultés du métier et les attentes de la filière. Combinaison gagnante page 3 Bio-insecticide contre le carpocapse

tout son intérêt ! Bio-insecticide contre le carpocapse ... · JOURNAL DE L’ARBORICULTURE FRUITIÈRE O 22 / PRINTEMPS 2015 encore, l’État réduit assez drastiquement y ? 4

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JOURNAL DE L’ARBORICULTURE FRUITIÈRE

N U M É R O 2 2 / P R I N T E M P S 2 0 1 5

• Qu’est-ce que la Carbology ? page 4

ÉDITORIAL

LA VOIE POUR SE DIFFÉRENCIER

Le biocontrôle tient une place de choix

parmi toutes les mesures de la protection

intégrée comme viennent encore de

le prouver la nouvelle version du plan

Ecophyto. De son côté, la Commission

européenne semble favorable à une

adaptation des processus d’homologation

pour les produits à faible risque pour la

santé et l’environnement, afin d’accélérer

leur arrivée sur le marché. Sur le terrain,

aussi, les choses évoluent. L’appel à

manifestation d’intérêt lancé par la DGAL

sur les grandes cultures a été couronné

de succès : les producteurs ont découvert

de nouveaux produits, efficaces et

respectueux de l’environnement. Sera-t-il

étendu aux cultures fruitières ?

Les solutions existent sur le marché

arboricole mais leur diffusion à large

échelle nécessite une approche différente

des produits phytosanitaires traditionnels.

Axes prioritaires : plus de formation pour

des produits techniques, de nouveaux

outils d’aide à la décision, une efficacité

prouvée sur le terrain… La France a une

formidable opportunité de se différencier

dans un marché arboricole très difficile : les

produits de biocontrôle sont une voie pour

construire, avec la filière aval, une offre de

qualité !

Charles Vaury

• Tribune de Daniel Sauvêtre

« Nous comptons sur le travail et la créativité

de nos partenaires »agronomique. La compréhension et la

maîtrise des interactions écologiques au

verger restent le fondement du métier. Au

regard des connaissances et des moyens

de lutte dont ils disposent, ils ne sont

pourtant déjà pas loin de l’optimum de ce

qui peut être fait. Contre les insectes et les

acariens, la lutte biologique est bien

intégrée. Et contre les maladies

cryptogamiques, les modélisations et les

prophylaxies connues sont utilisées. Des

ruptures significatives ne peuvent être

obtenues aujourd’hui que par des

protections physiques comme les bâches

ou les filets, ou par les tolérances génétiques

aux agressions de certaines variétés.

Nous sommes quand même incités à

privilégier plus encore la lutte par les moyens

du biocontrôle. Cependant, la tolérance

économique des exploitations fruitières à

l’échec est extrêmement faible. Ce qui signifie

que l’expérimentation doit s’accentuer sur

ces techniques pour bien en modéliser les

conditions du succès. Nous comptons

vivement pour cela sur le travail et la créativité

de nos partenaires fournisseurs, tel Goëmar,

pour sécuriser les avancées dans ce domaine

infiniment complexe et prometteur.

Parce que l’arboriculteur n’oublie jamais

qu’à chaque instant la pérennité de son

exploitation et de son patrimoine est en jeu,

il a besoin d’une protection, solide et fiable,

contre les maladies et les ravageurs.

Qui dira les risques innombrables que

prennent les arboriculteurs pour vivre de leur

métier ? Un marché incertain au bout du

compte, bien sûr. Mais bien avant, ils

affrontent et tentent de se préserver des

affres du climat qui menacent leur récolte

comme le gel, la grêle, la sécheresse,

l’excès d’eau ou les brûlures du soleil. Ils

doivent aussi protéger leurs fruits contre les

maladies et les ravageurs qui s’invitent au

verger. Et pour rendre le métier plus périlleux

encore, l’État réduit assez drastiquement

les moyens de la protection phytosanitaire

et en durcit les conditions d’utilisation.

Écophyto 2 renouvelle ainsi l’objectif de

réduction de 50 % des quantités épandues

à l’horizon 2 025.

La motivation de l’arboriculteur va, bien sûr,

dans le même sens. Parce que la réussite

économique est indissociable de l’optimum

)• Témoignages de la Carpovirusine pages 2 et 3

Daniel Sauvêtre,

président de

l’Association

nationale Pommes

Poires (ANPP),

évoque les difficultés

du métier et les

attentes de la filière.

• Combinaison gagnante page 3

Sigma DG

N° 22 Printemps 2015

Directeur de la Publication : J.-Pierre Princen

Rédaction : EDITO François Midavaine – Karine Poulard

Crédits photos : GOËMAR

Conception et Réalisation : 2015

Imprimerie : TPi/Betton - 35

Dépôt légal à parution, ISSN 1626-1364

JOURNAL DE L’ARBORICULTURE FRUITIÈRE

N U M É R O 2 2 / P R I N T E M P S 2 0 1 5

Laboratoires Goëmar – Parc Technopolitain Atalante – CS41908 St Jouan des Guérets – 35 419 Saint-Malo – Tél. 02 99 19 19 19 – Fax 01 41 30 99 53 e-mail : [email protected] – www.goemar.com

Pour recevoir gratuitement les prochaines éditions du journal L’Arboricole retournez-nous ce bulletin par fax au 01 41 30 99 53.

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• Qu’est-ce que la Carbology ? page 4

ÉDITORIAL

LA VOIE POUR SE DIFFÉRENCIER

Le biocontrôle tient une place de choix parmi toutes les mesures de la protection intégrée comme viennent encore de le prouver la nouvelle version du plan Ecophyto. De son côté, la Commission européenne semble favorable à une adaptation des processus d’homologation pour les produits à faible risque pour la santé et l’environnement, afin d’accélérer leur arrivée sur le marché. Sur le terrain, aussi, les choses évoluent. L’appel à manifestation d’intérêt lancé par la DGAL sur les grandes cultures a été couronné de succès : les producteurs ont découvert de nouveaux produits, efficaces et respectueux de l’environnement. Sera-t-il étendu aux cultures fruitières ?

Les solutions existent sur le marché arboricole mais leur diffusion à large échelle nécessite une approche différente des produits phytosanitaires traditionnels. Axes prioritaires : plus de formation pour des produits techniques, de nouveaux outils d’aide à la décision, une efficacité prouvée sur le terrain… La France a une formidable opportunité de se différencier dans un marché arboricole très difficile : les produits de biocontrôle sont une voie pour construire, avec la filière aval, une offre de qualité !

Charles Vaury

• Tribune de Daniel Sauvaitre

« Nous comptons sur le travail et la créativité de nos partenaires »

agronomique. La compréhension et la maîtrise des interactions écologiques au verger restent le fondement du métier. Au regard des connaissances et des moyens de lutte dont ils disposent, ils ne sont pourtant déjà pas loin de l’optimum de ce qui peut être fait. Contre les insectes et les acariens, la lutte biologique est bien intégrée. Et contre les maladies cryptogamiques, les modélisations et les prophylaxies connues sont utilisées. Des ruptures significatives ne peuvent être obtenues aujourd’hui que par des protections physiques comme les bâches ou les filets, ou par les tolérances génétiques aux agressions de certaines variétés.

Nous sommes quand même incités à privilégier plus encore la lutte par les moyens du biocontrôle. Cependant, la tolérance économique des exploitations fruitières à l’échec est extrêmement faible. Ce qui signifie que l’expérimentation doit s’accentuer sur ces techniques pour bien en modéliser les conditions du succès. Nous comptons vivement pour cela sur le travail et la créativité de nos partenaires fournisseurs, tel Goëmar, pour sécuriser les avancées dans ce domaine infiniment complexe et prometteur.

Parce que l’arboriculteur n’oublie jamais qu’à chaque instant la pérennité de son exploitation et de son patrimoine est en jeu, il a besoin d’une protection, solide et fiable, contre les maladies et les ravageurs.

Qui dira les risques innombrables que prennent les arboriculteurs pour vivre de leur métier ? Un marché incertain au bout du compte, bien sûr. Mais bien avant, ils affrontent et tentent de se préserver des affres du climat qui menacent leur récolte comme le gel, la grêle, la sécheresse, l’excès d’eau ou les brûlures du soleil. Ils doivent aussi protéger leurs fruits contre les maladies et les ravageurs qui s’invitent au verger. Et pour rendre le métier plus périlleux encore, l’État réduit assez drastiquement les moyens de la protection phytosanitaire et en durcit les conditions d’utilisation. Écophyto 2 renouvelle ainsi l’objectif de réduction de 50 % des quantités épandues à l’horizon 2 025.

La motivation de l’arboriculteur va, bien sûr, dans le même sens. Parce que la réussite économique est indissociable de l’optimum

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• Témoignages de la Carpovirusine pages 2 et 3

• Vacciplant Fruits et Légumes

À la conquête de l’EuropeHomologué en Hollande, en Suisse et bientôt en Italie, Vacciplant Fruits et Légumes ne cesse de démontrer tout son intérêt !Vacciplant ® Fruits et Légumes vient de recevoir son homologation en Hollande et en Suisse contre la tavelure et les maladies de conservation. Menés aux Pays-Bas avec des consultants privés, dont FruitConsult qui conseille de nombreux arboriculteurs du Benelux, les résultats techniques complé-mentaires sont positifs et vont aider à lancer le produit. Son positionnement est d’ailleurs assez similaire à celui qui a été adopté en France (tavelure secondaire/Gloesporium). Partenaire local de Goëmar, Belchim vient donc de lancer Vacciplant ® sur la Hollande. Ce marché référent est en effet toujours en attente de solutions innovantes, surtout lorsqu’elles permettent des pratiques agricoles plus durables, comme c’est le cas sur la fraise. Vacciplant ® est en effet appliqué aujourd’hui sur plus d’un hectare sur deux de fraise hollandaise. L’espoir est qu’il puisse également devenir le produit de biocontrôle référent contre les maladies des pommiers. En Suisse, il est déjà utilisé sur le feu bactérien et la fraise et sera prochainement valorisé contre la tavelure et les maladies de conservation, en particulier dans le cadre de chartes de production strictes ou en production biologique. Staehler Suisse, société leader en distribution d’intrants pour l’arboriculture helvétique, souhaite intégrer Vacciplant ® aux solutions déjà existantes comme les produits conventionnels dont le Captane ou d’autres solutions de biocontrôle. La prochaine grosse étape du développement européen en arboriculture sera l’Italie où Vacciplant ® devrait être homologué au printemps 2015.

NouveautéRIAN BRIEDENHANN

« En pommes, nous avons obtenu des rendements très élevés, 120 t/ha depuis 5 ans »Rian Briedenhann, initiateur de la Carbology® en Afrique du Sud, dévoile tous les avantages de cette méthodologie sur la production des arbres fruitiers.

Qu’est-ce que la Carbology® ?Il s’agit d’une méthodologie d’optimisation des fl ux de glucides dans les arbres fruitiers permettant une production élevée en minimisant l’alternance et en assurant la production de fruits commercialisables de haute qualité. La Carbology® repose sur cinq piliers : le bon état nutritionnel des plantes, la gestion de la lumière et de l’eau, la création de capacité à porter des fruits et la meilleure utilisation des nutriments. Les résultats sont obtenus par la combinaison unique de physio-activateurs et de nutriments spécifi ques, formulée dans un programme de nutrition des plantes adapté à chaque parcelle. La Carbology® n’est pas un programme général de solutions miracles. Mais il intègre, de façon cohérente, de multiples disciplines horticoles dans un outil de gestion de la nutrition des arbres tout au long de la saison, ce qui assure une production importante et de qualité année après année.

En quoi se différencie-t-elle des autres programmes de nutrition ?Parmi les nombreux programmes existants, je n’en ai jamais vu où les applications de nutriments et de physio-activateurs sont combinées et appliquées tout au long de la saison, et pendant la récolte. La plupart des programmes sont en effet des applications correctives basées sur l’historique comme l’analyse des feuilles et des problèmes de fruits.

Comment l’avez-vous mise au point ?Tout est parti d’une erreur ! Un programme de traitement mal prescrit a engendré d’importantes brûlures sur les arbres. J’ai dû travailler dur pour trouver un moyen de leur redonner une vitalité et sauver la récolte. Les résultats ont dépassé toutes nos espérances. Cela fait quinze ans que nous avons bâti cette technologie avancée de nutrition foliaire. Plus de 5 000 ha de vergers de pommiers – soit 30 % des surfaces en Afrique du Sud, NDLR – l’ont déjà adoptée.

Cette technologie est-elle durable ?Bien sûr, elle l’est : si la nutrition des plantes n’est pas durable, l’agriculture ne le sera pas non plus ! En Afrique du Sud, nous avons obtenu des rendements très élevés – 120 t/ha – sur des vergers ayant 55 ans et ce depuis 5 ans !

Daniel Sauvaitre, président de l’Association

nationale Pommes Poires (ANPP),

évoque les difficultés du métier et les

attentes de la filière.

• Combinaison gagnante page 3

Bio-insecticide contre le carpocapse

SURFACES/VARIÉTÉS : 140 ha, dont 20 ha de vergers – différents clones de Gala, Golden spécifique Baby Food, Granny, Fuji, Pink Lady et Joya

CAHIER DES CHARGES : Baby Food

MODE DE COMMERCIALISATION : Blue Whale

Fruit Logistica

FRUCTUEUX ÉCHANGESComme chaque année, les fi lières fruits et légumes se sont retrouvées à Berlin début février pour Fruit Logistica. Goëmar a participé à ce salon avec un stand intégré au carré IBMA (Industry Biocontrol Manufacturing Association) en mettant en avant ses deux produits de biocontrôle. Les échanges ont été nombreux avec des visiteurs de divers continents dont beaucoup découvraient à cette occasion Vacciplant® et Carpovirusine, voire le monde du biocontrôle. Les rencontres d’interlocuteurs européens et français ont aussi permis de discuter de la pertinence du biocontrôle dans les programmes de protection, en pomme évidemment, mais aussi sur les fruits rouges, le kiwi ou les cultures maraîchères.

Ces discussions confi rment également que c’est bien en France que le biocontrôle est maintenant le mieux reconnu comme une manière d’améliorer les pratiques de protection. C’est donc sur ce marché que Goëmar souhaite rapidement disposer du plus grand nombre d’homologations, pour Vacciplant® en particulier. Tout en continuant à assurer une forte présence au côté des arboriculteurs et des techniciens de fruits à pépins afi n de démontrer que le biocontrôle est une technique de pointe qui concilie impératifs économiques et environnementaux au sens large.

Vacciplant ® et Sigma ® DG

COMBINAISON GAGNANTETrès tôt, Vacciplant® a été testé au sein de programmes de protection incluant Sigma® DG (matière active : Captane), un produit de contact et de référence contre la tavelure. Les modes d’action des deux produits étant différents et complémentaires, cette combinaison présente de nombreux atouts. Vacciplant® engendre une protection systémique générale tandis que Sigma® DG procure une protection de contact préventive de haut niveau grâce à la qualité de sa formulation. Vacciplant® dispose d’un DAR de 0 jour et peut être appliqué 20 fois dans le cycle (0 résidu), ce qui permet, notamment, de répondre aux attentes de sécurisation du niveau de résidus en fi n de cycle. Pour sa part, Sigma® DG peut être appliqué sur l’ensemble du cycle de protection contre la tavelure et bénéfi cie d’un DAR de 28 jours. Le programme Vacciplant®/Sigma® DG procure un niveau de protection optimal. Au sein de Goëmar, qui appartient depuis un an au groupe Arysta, producteur du Sigma® DG, les travaux se poursuivent pour optimiser techniquement cette complémentarité pour une double performance économique et environnementale.

Impliquée dans une démarche de production durable, j’essaie de limiter au maximum l’utilisation de produits de synthèse dans mon verger. Dans cette optique, l’association Gymco plus Carpovirusine dès la G1 me permet d’encadrer effi cacement tout au long du cycle les populations de papillons sans aucun résidu. Cette stratégie me donne satisfaction depuis maintenant dix ans. De plus, ce produit naturel ne possède pas de contraintes de mélange, ce qui facilite son application.

À la base, j’ai choisi d’essayer la Carpovirusine 2 000 afin de répondre aux exigences du cahier des charges Baby Food, en relation avec les industriels du petit pot bébé.

Après dix-sept ans d’utilisation, je peux assurer que la Carpovirusine a relevé le challenge ! Elle a notamment permis d’utiliser une solution alternative de biocontrôle (bio insecticide) dans les fruits et a montré une efficacité certaine et durable.

LAETITIA CONJEAUDLes Vergers de Laetitia Conjeaud (19)

PASCAL LEVADEResponsable de l’EARL de Prayssac,à Reyniès, dans le Tarn-et-Garonne (82), adhérent de la coopérative Novacoop, président de Sica Sival, bureau centralisateur des industries du Sud-Ouest représentant 60 000 à 80 000 tonnes de produits par an à destination industrielle (compote, jus et pommes à peler) et président de Maisagri Duran, Pascal Levade utilise la Carpovirusine 2 000 depuis 1998.

SURFACES/VARIÉTÉS : 43 ha de Golden et 2 ha de Canada

CAHIER DES CHARGES : Perlim, AOP Pomme du Limousin

MODE DE COMMERCIALISATION : Coopérative Perlim

• Témoignages

PASCAL LEVADEResponsable de l’EARL de Prayssac,à Reyniès, dans le Tarn-et-Garonne (82), adhérent de la Tarn-et-Garonne (82), adhérent de la coopérative Novacoop, président de Sica Sival, bureau centralisateur des

PASCAL LEVADEResponsable de l’EARL de Prayssac,à Reyniès, dans le Tarn-et-Garonne (82), adhérent de la Tarn-et-Garonne (82), adhérent de la coopérative Novacoop, président de Sica Sival, bureau centralisateur des

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PASCAL LEVADE

l’EARL de Prayssac,à Reyniès, dans le Tarn-et-Garonne (82), adhérent de la Tarn-et-Garonne (82), adhérent de la coopérative Novacoop, président de

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l’EARL de Prayssac,à Reyniès, dans le Tarn-et-Garonne (82), adhérent de la Tarn-et-Garonne (82), adhérent de la coopérative Novacoop, président de

PASCAL LEVADE

l’EARL de Prayssac,à Reyniès, dans le Tarn-et-Garonne (82), adhérent de la Tarn-et-Garonne (82), adhérent de la coopérative Novacoop, président de

PASCAL LEVADE

l’EARL de Prayssac,à Reyniès, dans le Tarn-et-Garonne (82), adhérent de la coopérative Novacoop, président de

l’EARL de Prayssac,à Reyniès, dans le Tarn-et-Garonne (82), adhérent de la

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l’EARL de Prayssac,

Tarn-et-Garonne (82), adhérent de la

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Tarn-et-Garonne (82), adhérent de la

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Tarn-et-Garonne (82), adhérent de la

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Tarn-et-Garonne (82), adhérent de la LAETITIA CONJEAUDLes Vergers de Laetitia Conjeaud (19)

LAETITIA CONJEAUDLes Vergers de Laetitia Conjeaud (19)

LAETITIA CONJEAUDLes Vergers de Laetitia Conjeaud (19)

LAETITIA CONJEAUDLes Vergers de LAETITIA CONJEAUDLes Vergers de LAETITIA CONJEAUDLes Vergers de LAETITIA CONJEAUDLes Vergers de LAETITIA CONJEAUDLes Vergers de LAETITIA CONJEAUDLes Vergers de LAETITIA CONJEAUDLes Vergers de LAETITIA CONJEAUDLes Vergers de LAETITIA CONJEAUDLAETITIA CONJEAUDLAETITIA CONJEAUDLAETITIA CONJEAUDLAETITIA CONJEAUDLAETITIA CONJEAUDLAETITIA CONJEAUDLAETITIA CONJEAUD

L’utilisation de la Carpovirusine limite l’impact des vols de carpocapse en 3e génération. Les aspects zéro résidu et sans DAR de la Carpovirusine nous permettent un ajustement maximal de la protection du verger. Pour nous, la sécurisation de la production jusqu’à la récolte est primordiale.

Notre stratégie de protection insecticide est une lutte combinatoire, nous commençons par du Coragen, ensuite un Affi rm et terminons notre lutte avec de la Carpovirusine. Nous sommes pleinement satisfaits de ce programme.

Depuis des années, la Carpovirusine nous donne la possibilité de contrôler les vols de carpocapse de dernières générations tout en respectant notre cahier des charges et les exigences de nos acheteurs. Dans notre itinéraire de protection, nous positionnons la Carpovirusine en prérécolte car son absence de DAR et son effi cacité nous garantissent une maîtrise effi cace du ravageur jusqu’à la récolte.

ROBERT ET JEAN-CHRISTOPHE GIRODOLLESCEA Le Bois du Poteau (19)

FABIEN ROUSSEAUGAEC de Chignac (19)

SURFACES/VARIÉTÉS : 20 ha de Golden (90 %), Evelina, Canada et Gala

CAHIER DES CHARGES : Perlim, AOP Pomme du Limousin

MODE DE COMMERCIALISATION : Coopérative Perlim

SURFACES/VARIÉTÉS : 18 ha, principalement Golden

CAHIER DES CHARGES : Perlim, AOP Pomme du Limousin

MODE DE COMMERCIALISATION : Coopérative Perlim

Pour les équations complexes

Carpovirusine™ et Carpovirusine™ evo2

Contre le carpocapse des pommes et des poires et la tordeuse orientale du pêcher, Goëmar propose deux solutions efficaces et complémentaires.

Carpovirusine™ est un produit de biocontrôle à base de micro-organismes contenant le CpGV – Cydia pomonella Granulovirus, isolat mexicain –, un pathogène naturel du carpocapsa des pommes et des poires, isolé au Mexique. En partenariat avec l’Institut national de la recherche agronomique (Inra), le groupe Arysta LifeScience en a développé le process de fabrication. Carpovirusine™ permet de résoudre les équations complexes des programmes de lutte intégrée en vergers afin de contrôler le carpocapse des pommes et des poires ainsi que la tordeuse orientale du pêcher*. Cette solution flexible peut être utilisée en toute situation grâce à ses nombreux avantages. La formulation de Granulovirus est en effet là encore plus efficace sur le marché. Elle offre une longue persistance avec un intervalle de traitement recommandé de 10 à 12 jours, quelles que soient les conditions d’ensoleillement. Cette solution est aussi un outil de management des résistances aux

insecticides conventionnels et un produit sans résidu avec un DAR minimal, utilisable en agriculture biologique.

Diversifier la lutte par l’innovationEn 2012, un nouvel isolat viral, Carpovirusine™ evo2, a été lancé avec un mode d’action légè-rement différent de celui de Carpovirusine™. L’objectif était de contrôler les premiers cas de résistance à l’isolat CpGV-M observés dans quelques vergers biologiques en France et en Allemagne. Les essais menés ont démontré que Carpovirusine™ evo2 avait une efficacité supérieure à celle de Carpovirusine™ sur les populations difficiles de carpocapses et identique sur les populations sensibles. Il s’agit donc d’une solution efficace en situation de résistance, à utiliser en alternance avec Carpovirusine™.

* Usage homologué uniquement dans certains pays.