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FORAGE & WORK OVER Entretien avec M. Mohamed Meziane, P-DG du Groupe Sonatrach Visite des TP 182, 128 et 183 à In Salah TP 197 Un exploit à consolider Observatoire féminin améliorer et soutenir la condition des femmes actives TP 203 : Visite du Ministre de l’Energie et des Mines ENTP Le Journal N°74 Février 2009 OBSERVATOIRE DE L’EMPLOI FEMININ

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FORAGE & WORK OVER

Entretien avecM. Mohamed Meziane,

P-DG du Groupe Sonatrach

Visite des TP 182, 128 et 183 à In Salah

TP 197 Un exploit à consolider

Observatoire féminin améliorer et soutenir la condition des femmes

actives

TP 203 : Visite du Ministre de l’Energie et des Mines

ENTP Le Journal N°74 Février 2009

OBSERVATOIRE DE L’EMPLOI FEMININ

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L'environnement, une préocupation majeure dans notre quête vers l'excelence.

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Sommaire

CONTRIBUTION

FAITS MARQUANTS

ACTIVITES SPORTIVES

Une participation appréciée

Observatoire feminin améliorer et soutenir la condition des femmes actives

1er Novembre un anniversaire dignement fêté

Bilan de la formation 2008

FORMATION

OBSERVATOIRE DE L’EMPLOI FEMININ

Implantation d’un système de gestion intégré (ERP) à l’ENTP

Préparations avant le démarrage

Développement technologique au profit de la modernisation des appareils de forage

NOUVELLES NOMINATIONS

QHSE

Entretien avec M. Mohamed Meziane, P-DG du Groupe Sonatrach

EDITORIAL

Les nouveautés introduites dans la nouvelle version OHSAS 18001/2007

Formation : Evacuation de la passerelle de l’appareil de forage

TP 197 Un exploit a consolider

ENTRETIEN

FORAGE ET WORK OVER

Visite des TP 182, 128 et 183 à In Salah

TP 181 : 5 accidents en 2008

NATURE ET FORAGE, Une harmonie entre le crépuscule du désert et le TP 198 dans son oeuvre

Pour d’autres performances avec Sonatrach

Le Conseil d’Administration adopte le budget 2009

LE CONSEIL D’ADMINISTRATION

ENTP le Journal N° 74 Février 2009

Publication trimestrielle de l’Entreprise Nationale des Travaux aux Puits / Filiale Sonatrach

Siège Social :

BP 206/ 207 Base du 20 Août 1955 Zone Industrielle Hassi Messaoud-Ouargla

Tél. : 213 (0) 29 73 88 50 à 55

Fax. : 213 (0) 29 73 84 06

Site web : http://www.entp-dz.com

E-mail : [email protected]

Bureau de liaisons :

Base Birkhadem - Les Vergers – BP 12 – ALGER

Tél. : 213 (0) 21 44 74 74 / 021 44 79 44

Fax. : 213 (0) 21 54 03 49

Conception & réalisation : PCcom

Crédit photos : ENTP Manane HayetteLaitouti AliNekkache Abdelghani

Responsable de la publication :Bahriz Mustapha

Rédacteur en chef :Nekkache AbdelghaniRédacteur en chef adjoint :Manane Hayette

Entreprise Nationale des Travaux aux Puits

Certifiée ISO 9001/2000-OHSAS18001/2007-ISO14001/2004

Ont participé à ce numéro :Nekkache AbdelghaniManane HayetteSebkhi SaidKhebbat Mohamed TaherBestani Khalida

Bahriz MustaphaForloul MenadChegouche SalimaSekkal NourddineAbdellaoui Boubekeur

P 4

P 6

P 15

P 26

P 37

P 42

P 44

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P 50

P 62

TP 203 : Visite du Ministre de l’Energie et des Mines

P 13 ÉVÉNEMENT

PARTENARIATP 41

Entretien avec M. AOUN Djelloul Directeur des opérations IDIS

L'environnement, une préocupation majeure dans notre quête vers l'excelence.

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� ENTP Le Journal N°74CERTIFIÉE QHSE

L’année 2008 qui vient de s’achever, a été pour notre Entreprise une année de transition, car cette année a vu la concrétisation de notre programme d’investissement initié depuis trois années et qu’il faut maintenant rentabiliser.

Président-Directeur Général

Lettre du

Edito

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Le Président-Directeur Général

Acila Ali

Cette année a également été riche en évènements prometteurs pour l’avenir de notre Entreprise :

Réception de 10 appareils de forage et work over, portant le parc appareils à 54.

Rénovation et modernisation de la quasi-totalité des appareils à l’exception des cabots 500 et 750.

Confirmation de la certification de notre système QHSE avec passage à la version 2007 de la norme OHSAS 18001.

Concrétisation du Joint-Venture avec WEATHERFORD, qui s’est traduite par la création de la filiale IDIS, opérationnelle depuis septembre 2008.

Création de la filiale ENTP Libyan Branch, qui a entamé son deuxième forage en Libye pour le compte de SIPEX Libyan Branch.

Participation au capital de l’ENAFOR LCC, qui s’est traduite par la location de deux appareils pour PDO Oman.

Participation au capital social de la filiale FORAQUA, spécialisée dans le forage hydraulique de moyenne et grande profondeur.

L’année 2008 a également été marquée par deux évènements majeurs dans la vie de l’Entreprise. En décembre, le collectif du TP 197 a réussi à dépasser les deux années sans accidents. Dans son sillage ce sont plus de 20 collectifs de chantier qui, au 31 décembre, avaient franchi la barre des 180 jours sans incidents. Signe révélateur de la prise de conscience par les travailleurs des enjeux HSE qui concoururent à la performance. Autre évènement, l’Entreprise a décidé de passer à la version 2007 de la norme OHSAS 18 001. Cette décision va exiger de la part du top management et de l’ensemble des travailleurs une plus grande implication pour faire de la culture HSE un élément incontournable et irréversible.

Avec l’acquisition de nouveaux appareils et la rénovation et la modernisation de ceux existants, l’Entreprise a fait le pari de répondre à la demande de son principal client Sonatrach en matière de forage et de work over pour le programme 2009/2012. Ce programme

d’exploration et de développement nécessitera la mise en œuvre de tout le savoir et le savoir-faire de l’Entreprise. Il est attendu de nous plus de rigueur, plus de performance.

Rigueur dans la gestion des chantiers, rigueur dans la politique de maintenance et d’entretien des équipements, rigueur dans la réalisation des DTM, rigueur dans le soutien des équipes en matière d’hébergement, de restauration et de sécurité, tout cela dans un esprit HSE plus soutenu. Cela doit se traduire notamment par une amélioration des délais de DTM qui sont un gisement important pour améliorer notre rentabilité. Par ailleurs, nous devons combattre les temps improductifs et l’attente équipement et réparation.

Cette rigueur, nous devons la retrouver dans la gestion de notre ressource humaine par un recrutement de qualité, une gestion prévisionnelle en adéquation avec la politique définie par le Groupe Sonatrach, une politique de formation adéquate pour répondre à la maîtrise de notre outil de production. Pour 2008 ce sont plus de 6% de la masse salariale qui ont été investis dans le domaine.

La création de filiales, notre activité à l’International, si elles ont des retombées positives sur notre Entreprise et sur le Groupe que nous accompagnons, ne doit pas nous endormir. Nous devons persévérer dans l’effort pour des performances encore plus retentissantes qui ne peuvent que rejaillir sur tous les collectifs des travailleurs.

Si l’année 2008 a été positive au plan des réalisations et des investissements, cette année a également été une année difficile au plan trésorerie compte tenu de tous les investissements réalisés. Il nous faut aujourd’hui les rentabiliser. Cette rentabilité passe par un accroissement de nos performances dans tous les domaines d’activité. La crise mondiale, même si elle ne nous affecte pas directement et tout de suite, par sa durée, peut avoir des conséquences sur le Groupe et un impact négatif sur notre activité. Pour cela nous devons réduire nos coûts, améliorer la productivité et combattre le gaspillage sous toutes ses formes.

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EntrEtiEn avEc M. MohaMEd MEzianE, P-dG du GrouPE

Sonatrach« PrESErvEr Et conSoLidEr L’ESPrit dE GrouPE

Pour dE MEiLLEurES PErForMancES »Monsieur Mohamed MEZIANE, P-DG du Groupe Sonatrach nous a accordé un entretien dans lequel il nous livre un message optimiste sur le devenir du Groupe Sonatrach. Le programme ambitieux d’investissement pour les 05 prochaines années autorise cet optimisme. Pour cela, il insistera sur la nécessité d’améliorer les performances de production et de productivité. Mais cela passe par la mise en œuvre d’une planification rigoureuse, d’un management à la hauteur des objectifs et des espérances et d’une stratégie de communication en adéquation avec les ambitions du Groupe. Le tout pour le grand bien de l’économie nationale.

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Pouvez-vous nous donner brièvement un bilan du Groupe SH pour l’exercice 2008 ?

Il est trop tôt pour faire un bilan du Groupe. Néanmoins nous pouvons évoquer les réalisations de production et les résultats financiers.

Pour l’exercice 2008, la production entre pétrole, GPL/GNL, condensat a atteint les 233 millions de tonnes soit une production équivalente à celle de 2007. Nous pouvons affirmer que nous avons atteint nos objectifs à 100%.

Sur le plan financier, nous avons réalisé un chiffre d’affaires (CA) de 77 milliards de dollars en augmentation substantielle par rapport à 2007 où nous avions engrangé 59.5 milliards de dollars.

Cette croissance du CA est due principalement à la bonne tenue des cours sur le marché mondial. Il aurait pu avoisiner les 83 milliards de dollars si les prix n’avaient connu une chute en fin d’année.

Les données relatives aux résultats de l’ensemble du Groupe Sonatrach n’étant pas encore totalement en notre possession, nous ne pouvons aujourd’hui nous exprimer avec précision sur les performances réalisées. Néanmoins nous pouvons affirmer, sans risque de nous tromper, que les objectifs assignés aux filiales ont été globalement atteints.

Ainsi, les filiales ont contribué à la création de richesses du pays par le développement des réserves hydrocarbures et leur valorisation, pour le plus grand bien du pays et de Sonatrach.

Je peux dire que le Groupe a été à la hauteur des objectifs assignés, notamment dans le domaine du forage, qu’il soit d’exploration ou de développement. Nous avons été à la hauteur de nos prévisions. Néanmoins nous ne devons pas en rester là. Il nous faut être encore plus performant pour accroître nos gisements.

La consolidation et la croissance du groupe nécessite de notre part plus d’efforts en continu. Les réservoirs d’amélioration pour être plus compétitif existent.

Un autre aspect du bilan 2008 concerne le management du Groupe. Ainsi, à la fin de l’année écoulée nous avons pris la décision de réintégrer l’activité raffinage au sein de l’Entreprise mère pour une meilleure maîtrise du processus de production. D’autres mesures organisationnelles seront prises en 2009 concernant les services pétroliers et viseront à consolider l’activité du groupe.

Un autre axe a consisté à consolider les projets transverses (outils de management et de gestion). A ce titre, nous pouvons citer les projets concernant le système d’information, le système comptable et autres. Dans tous ces projets, les filiales dont l’ENTP, sont intégrées et parties prenantes.

Je voudrais conclure, en disant que le Groupe Sonatrach c’est, en sus de la maison mère, plus de 80 filiales qui œuvrent au plan national et à l’international. Sans une culture de Groupe, une coordination étroite entre tous les membres et une planification rigoureuse, ni les objectifs ne peuvent être réalisés, ni le Groupe ne peut améliorer ses performances.

C’est l’amélioration de notre efficience et de notre efficacité qui nous permettra de servir au mieux nos intérêts propres et partant ceux de l’économie nationale.

Quelles sont les perspectives du Groupe Sonatrach ?

Nos objectifs sont ambitieux. Ainsi, au titre du programme de base 2009/2013, le montant de l’investissement est estimé à 63,5 milliards de dollars. Constatez par vous-mêmes son importance pour le Groupe, surtout, son impact à travers la fiscalité et la redevance de son chiffre d’affaires sur l’économie nationale.

Les grandes lignes de ce programme se traduisent par l’intensification de l’exploration et l’augmentation des réserves en hydrocarbures, qu’elles soient gazières ou pétrolières, de même que le développement des gisements en exploitation. Le plan 2009/2013 réaffirme la nécessité de persévérer dans cette politique et de la renforcer. Globalement, nous visons à maintenir notre production aux alentours de 60 millions de tonnes pour le pétrole brut. Nous visons à préserver la réalisation des 100 puits d’exploration par an, ce que l’on arrive actuellement à atteindre grâce aux efforts entrepris; outre cela, il nous faut développer toute la multitude de gisements existants en améliorant et en augmentant leur niveau de production, notamment le grand gisement de Hassi- Messaoud.

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Bien entendu, l’ensemble de nos filiales participe à l’atteinte de nos objectifs à travers leurs activités tant au plan national qu’international. L’ENTP participe au programme de forage d’exploration et de développement.

Par ailleurs, nous visons à développer les PME/PMI afin de leur permettre d’intégrer le Groupe.

Nous nous attelons également au développement des gisements gaziers du Sud-ouest du pays, des décisions seront prises sous peu afin de les intégrer à ce programme de base.

Une fois ce programme réalisé et cela est lié en priorité à nos performances, nous pourrons engager le programme complémentaire sur lequel nous statuerons à la fin du 1er semestre 2009. Une période que nous mettrons à profit afin de disposer de la globalité des données, de procéder à la maturation des projets et de procéder à l’analyse des bilans des réalisations achevées au cours de ce semestre.

Dans le cadre de la valorisation des richesses et afin de soutenir tout ce programme important d’exploration et de développement des gisements éparpillés sur le territoire national, l’activité transport est une activité très névralgique. Un plan d’investissement d’envergure a été élaboré concernant ce volet et il s’articule autour de deux axes principaux, c’est-à-dire la réhabilitation et la fiabilisation du réseau national de pipeline, de gazoduc et d’oléoduc, de pipe de condensat et de GPL qui se trouve être un réseau assez âgé, dont les

premières réalisations remontent aux alentours de 1965, et la concrétisation de nouvelles canalisations pour le développement des nouveaux gisements qui nous permettront de répondre aux objectifs fixés de valorisation et d’exportation.

Pour le gaz naturel, nous envisageons d’exporter 85 milliards de m3. Au préalable, nous devons satisfaire la demande nationale estimée à 20 milliards de m3. Cette demande connaît une croissance ahurissante atteignant les 17% par an dû à l’élargissement des secteurs de consommation et la production d’électricité à partir du gaz naturel : le programme d’alimentation en gaz naturel de nos villages pour la consommation domestique est très important, ainsi que le développement de pôles et zones industriels PME & PMI à travers les différentes régions du pays.

Les 85 milliards m3 de gaz destinés à l’exportation nécessitent donc de matérialiser le plus grand nombre de projets de canalisation. Certains sont actuellement en cours de maturation, tels que le GZ 4 qui est en phase finale; le gazoduc n°5 liant Hassi R’mel à Arzew et le gazoduc et oléoduc sur l’Est, cette région connaissant une augmentation de la consommation.

L’augmentation de l’exportation à travers les nouveaux projets intercontinentaux tels que Medgaz qui va entrer en exploitation en septembre 2009. Pour le Galsi, nous avons pratiquement terminé les études technico-économiques. Le projet atteindra incessamment la phase d’autorisation pour sa concrétisation. Quant à l’extension du gazoduc « Enrico Matei », celle-ci se terminera au mois de mars, ainsi nous rentrerons dans son exploitation maximum de 33 milliards de m3. Outre, le gazoduc vers l’Ouest.

Je saisis cette occasion pour aborder le projet de réalisation du Gazoduc transsaharien long de 4 100 à 4 200 km comprenant 18 à 20 stations de compression. Sonatrach exprime une grande volonté de participer au développement de l’industrie du gaz au Nigéria. Actuellement le financement

de ce projet est évalué à 10 milliards de dollars, un chiffre susceptible de changement dans le futur. Ce Gazoduc transportera le gaz du Nigeria en passant par le Niger vers l’Algérie via Hassi R’mel, pour utiliser ensuite le réseau national. Les études de faisabilité de ce projet ont été réalisées, les études économiques qui sont en cours de montage nous demandent plus de temps, car nous devons aussi réfléchir à tous les aspects juridiques et étudier plusieurs particularités avec le pays de transit, c’est-à-dire le Niger. Comme le coût d’investissement de ce projet ambitieux et de grande envergure est très important, nous sommes actuellement à la recherche de partenaires ou investisseurs potentiels pour sa concrétisation.

Pour la partie Aval, le plan de développement de raffinage inclut la réhabilitation des raffineries existantes dans le souci d’augmenter leur capacité et, aussi, la création de nouvelles raffineries, ainsi que la réhabilitation et la réalisation d’unités de GNL.

La raffinerie de condensat d’une capacité de 5 millions de tonnes entrera en production vers le mois de mars ou avril 2009. Nous travaillons, par ailleurs, sur un autre projet de raffinerie à Tiaret d’une capacité de 15 millions de tonnes.

Ce plan de développement prévoit également la réalisation de deux (02) unités GNL, une à Arzew et l’autre à Skikda. Ce qui nous permettra en premier lieu d’augmenter notre capacité de liquéfaction de 30%, et ainsi de disposer d’une plus grande quantité de gaz liquéfié destiné à l’exportation. En second lieu, il nous faut accroître notre capacité de raffinage de 20 à 21 millions de tonnes à l’horizon 2014. Celle-ci est actuellement de 45 millions de tonnes. Nous visons, enfin, à relever la capacité de séparation de GPL, puisque nous possédons actuellement trois lignes en cours de réalisation dont la date de mise en production est prévue pour 2010.

Par ailleurs, nous songeons à mettre en œuvre le très important programme de la pétrochimie et de production d’engrais évalué à 25 ou 26 milliards

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de dollars. Il concerne des unités de production de produits pétrochimiques de première génération à travers le steamcracking, cracking de l’éthane, du nafta et des usines de méthanol, de déshydrogénation du propane et du polypropylène.

Ces produits pétrochimiques de première génération peuvent, par la suite, donner naissance à une panoplie de PME/PMI. Nous avons déjà entamé ce programme avec trois unités centrales d’ammoniac en cours de construction. Les deux premières d’une capacité de 2 200 tonnes chacune sont destinées à la fabrication d’ammoniac et d’engrais azotés. L’une en partenariat avec Orascom, et l’autre avec l’Entreprise omanaise Bahwan Wold Scale. La troisième est une nouvelle unité d’extension à Arzew en collaboration avec Fersiberia.

En ce qui concerne les projets engagés, je citerai le complexe du steamcracking (craquage d’éthane) d’une grande capacité évalué à plus d’un million de tonnes. Il a été attribué à Total suite à un appel d’offres. Situé à Arzew, ce complexe produira du polyéthylène de haute densité, de l’éthylène, etc. Donc toute une panoplie de produits de première génération.

Un autre complexe produira un million de tonnes de Méthanol. Ce projet est engagé avec le consortium Almet (des japonais, des koweitiens, des Trinidadiens et des allemands).

Pour le crackage du fuel et la déshydrogénation du propane, nous aspirons à trouver un partenaire au cours de l’année 2009.

Concernant toujours l’activité Aval, et comme nous disposons d’un programme de production important et afin de le valoriser et de le commercialiser, nous avons investi pour son transport et son évacuation à travers l’acquisition de nouveaux navires méthaniers et le remplacement de ceux vétustes. Ainsi, nous disposons d’une flotte moderne qui nous permettra d’assurer par nos propres moyens le transport de nos produits à environ 50% ; les 50% restants seront assurés par nos

partenaires. A présent, nous sommes étudions la possibilité de transporter le GNL à destination des clients et sécuriser nos exportations.

S’agissant du rôle des associés dans le développement, quelle sera la politique que Sonatrach va adopter ?

La loi 86-14 avait initialement instauré et ouvert la participation aux associés. Depuis 2000 nous avons lancé le processus d’appel d’offres pour attirer les potentiels partenaires. A travers ce processus, nous avons connu un attrait important avec la signature de 35 contrats d’associations. Ce qui nous a permis de procéder à des découvertes et des développements importants de réserves. Nous pouvons citer plus spécialement le périmètre de Berkine, aussi Hassi Berkine Nord, Ourhood, Rourde lakharouf, etc. Avec ces gisements nous avons pu relever notre capacité de production de 800 000 à 1 450 000 barils/jour entre 1999 et l’heure actuelle. En ce moment, la production en association représente un peu plus de 50% de la production ; pour la production globale de GPL et de condensat, elle représente 25%. La part qui revient aux associés est estimée à 10%.

Je voudrais préciser ici que le montant de l’investissement prévu pour 2009/2013 et évalué à 63,5 milliards de dollars, sera en partie financé par les associés, l’autre partie étant couverte par SH en association. L’investissement Amont représente un peu plus des deux tiers (2/3) soit plus de 60% de ce programme, pour l’activité transport 10 à 12 %, et en ce qui concerne l’activité Aval 20%.

Quels aspects faut-il améliorer pour rendre le Groupe encore plus performant ?

A mon sens le premier axe sur lequel nous devons focaliser nos efforts est la planification de nos actions et la coordination au sein du Groupe. Ce travail de planification et de coordination nous le faisons à travers différents instruments, mais il reste à parfaire. Nous devons améliorer et consolider la perception de ces concepts pour en faire des outils sans lesquels il ne saurait y avoir de performance.

Le deuxième axe en complément au premier, est de développer la communication. Elle doit nous permettre en premier lieu de développer un esprit de groupe par une culture d’appartenance, appartenance à une seule entité avec une seule philosophie, une seule culture. Cela confortera et renforcera l’image du Groupe Sonatrach pour en faire un fer de lance notamment dans sa stratégie à l’international. Exporter nos services, notre savoir-faire exige de la solidarité pour affronter la concurrence.

Il en va de même au plan national où nous devons affronter la compétition avec les grands groupes pétroliers. Le fait que nous attribuions des marchés à travers des contrats en gré à gré ou par convention à nos démembrements ne doit pas empêcher de surveiller la concurrence.

Une nouvelle politique de valorisation de la Ressource Humaine à travers notamment un nouveau système de rémunération est en cours d’application à Sonatrach.

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Les filiales seront-elles appelées à l’appliquer ? Comment voyez-vous l’extension de ce système aux filiales ?

Le système de rémunération qui était en vigueur au niveau de Sonatrach datait de la création de l’Entreprise et n’avait connu que très peu d’évolution par rapport à un environnement en perpétuelle mutation. Il était tout à fait naturel que nous nous adaptâmes au nouvel environnement économique avec pour souci premier de fidéliser notre personnel et de conserver notre expertise. Cela nous a incités à réfléchir à un système qui rémunère la compétence et la performance. Le principe consiste à mieux rétribuer celui qui travaille, celui qui produit, celui qui est performant par rapport à celui qui ne fait pas l’effort de s’améliorer. Différencier celui qui créé de la richesse, qui dans son travail cherche les solutions et se donne à fond dans les tâches qui lui sont confiées par rapport à celui qui va doucement est l’un des fondements de ce nouveau système.

Ce système de rémunération a été réfléchi par rapport à l’environnement d’aujourd’hui fait de concurrence où l’économie est mondialisée entraînant une compétition de plus en plus rude entre les acteurs économiques. Sonatrach n’échappe pas à ce phénomène de déperdition de son expertise engendré par le développement de la culture du mouvement de la part des compétences.

Aujourd’hui, les experts quittent plus facilement leurs Entreprises, ces Entreprises qui les ont formés et où ils ont pu développer leur talent, pour

aller vers des organismes qui les payent mieux. Avec cette nouvelle donne, une nouvelle mentalité s’est instaurée et Sonatrach a assisté au départ de son expertise. Ceci l’a amené à réfléchir et à se doter d’un système de rémunération pour rétribuer la valeur. Il n’est pas encore appliqué dans son intégralité. Son application se fera graduellement. Aujourd’hui, nous avons mis en œuvre la partie bonification. Donc vous pouvez le constater, nous nous préparons doucement et nous tirerons à chaque étape les enseignements utiles. Il faut que ce projet réussisse.

S’agissant des filiales, elles devront également mettre en place leur propre système de rémunération pour préserver leurs compétences et améliorer leurs performances. Chacune d’entre elles devra élaborer son système autour de son métier de base pour préserver son expertise. Néanmoins nous insistons sur l’esprit de Groupe qui doit animer cette réflexion. Nous voulons dire que si chaque filiale aura a adopter son système de rémunération, celui-ci devra tenir compte de : la philosophie du système mis en place par la maison mère pour préserver l’esprit et la culture de Groupe ; du métier de base pour intégrer les spécificités de l’activité de chacune des filiales ; de la nécessité de créer de la richesse afin de rendre pérenne la filiale.

Le Groupe doit mieux payer celui qui contribue le mieux, le plus. Telle doit être notre ligne de conduite en la matière. Pour cela, nous devons tous adopter le système de management des

performances comme outil de gestion du nouveau mode de rémunération. Ce support de gestion engage toute la hiérarchie à commencer par le P-DG de Sonatrach. En fixant les objectifs d’Entreprise, les objectifs collectifs, adoptés par les organes sociaux, ceux-ci doivent être déclinés en objectifs semi collectif et individuels par le reste de la hiérarchie. Par exemple, un des objectifs qui intéressent le P-DG de Sonatrach et le Vice Président sont les coûts de production, les coûts de production du baril. Cet objectif doit être décliné à chaque niveau hiérarchique pour supprimer les dépenses superflues et arriver à un meilleur rendement sans porter atteinte à la sécurité et à la santé des personnels. Ainsi toute la hiérarchie, du P-DG au chef de service, chef de département, directeur de division, est liée par des objectifs

Autrement dit, les filiales ne sont pas soumises à autorisation de la part de Sonatrach pour réfléchir à leur système de rémunération qui devra s’articuler autour de la performance, des objectifs, de la capacité à rétribuer…

Oui, mais en restant dans la même philosophie. C’est pour cela qu’il faudra attendre les résultats des actions initiées à Sonatrach et en faire le bilan. N’oubliez pas que le système initié n’en est qu’à ses premiers pas…

Les filiales devront donc attendre que le bilan du système en vigueur à Sonatrach soit analysé.

L’année 2009, je pense, sera l’année d’application. C’est un travail qui a demandé du temps, mais nous avons entamé son application et cela doit se concrétiser. Au début de notre entretien je vous ai parlé de la culture de l’esprit de Groupe. Nous ne devons pas le casser et l’adoption d’un système de rémunération est un élément de cet esprit. D’ailleurs, dans la phase de réflexion pour son adoption les filiales y ont participé. Ceci a été fait pour faciliter les choses et les rendre plus rapides. Mais nécessairement il faudra prendre en charge les spécificités liées au forage, aux services, à l’engineering ou même à la construction.

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Lors de la 6ème Conférence qui s’est tenue le 20 mai 2008 et consacrée à la Communication, vous avez insisté sur «… dans la prise en charge du Groupe, de faire du partage, de l’écoute et de la participation du plus grand nombre, une priorité ». Pouvez-vous être plus explicite ?

Nous considérons la communication comme un axe stratégique auquel on n’accorde pas tout l’intérêt et toute l’importance qu’il faut. Nous devons avoir une stratégie de communication. Pourquoi ? Avec la communication vous pouvez faire beaucoup de choses notamment mobiliser le personnel autour d’objectifs de performances, sensibiliser les travailleurs sur les nouveaux systèmes à mettre en œuvre comme, par exemple, le système de rémunération que nous avons abordé. Il s’agit de mettre tout le collectif des travailleurs de l’Entreprise au même niveau d’information pour leur permettre de mieux contribuer à la réalisation des objectifs.

Chaque responsable de la ligne hiérarchique doit contribuer à son niveau à la communication de l’information. Par exemple, les réunions périodiques permettent de transmettre l’information; de communiquer des instructions, des appréciations. Mais en même temps, elle devient un lieu d’écoute où l’on peut recueillir l’information ascendante et être à l’écoute des bruissements de l’Entreprise pour anticiper les décisions.

Outre ce système pyramidal de rencontres, nous devons utiliser les supports de technologies de l’information et de la communication. Ils permettent de transmettre, de communiquer et de réagir en temps réel. Ce sont des outils utiles à la gestion quotidienne mais en même temps ils sont utiles à la diffusion de l’information pour raffermir les liens entre les travailleurs et les différents collectifs.

Tout ceci permet la diffusion des engagements de l’Entreprise et des

objectifs qu’elle s’est assignée. A travers eux, vous pouvez sensibiliser et mobiliser vos personnels autour des objectifs à atteindre, des performances à réaliser.

La problématique qui se pose à nous aujourd’hui est d’organiser tous ces outils, dont nous disposons mais qui sont mal utilisés, pour qu’ils répondent à nos exigences. Et là, nous avons besoins de compétences qui savent de quoi ils parlent et non de charlatans. Comme on le voit, disposer d’outils ne suffit pas, encore faut-il avoir la ressource humaine compétente. C’est en définitive ce qui fait la force d’une Entreprise et lui donne la capacité à être compétitive et à aller vers la concurrence.

Sonatrach, à travers sa filiale SIPEX, est résolument tournée vers l’international, notamment les pays frontaliers, c’est-à-dire la Mauritanie, le Mali, le Niger, la Libye, etc. Pouvez-vous nous dire comment ENTP est intégrée dans cette démarche ?

Il faut tout d’abord savoir que SIPEX évolue depuis près de deux décennies à l’International. En effet, à l’époque, on avait déjà opéré au Zanzibar et au Yémen où des forages avaient été réalisés. Depuis, l’activité internationale a été mieux organisée et s’est développée à travers la constitution de Sonatrach International Holding Corporation. Nous avons commencé par commercialiser les produits pétroliers.

Puis, nous avons pris des participations en Espagne dans la pétrochimie, la vente et la commercialisation du gaz. Nous avons eu l’opportunité de nous installer au Pérou où nous produisons du gaz et du condensat et où nous exerçons dans l’activité transport. Nous avons développé une démarche, en adoptant une stratégie qui vise à réaliser 30% de notre CA par les activités à l’international à l’horizon 2015.

En matière de développement et d’exploration, notre champ d’action privilégié demeure l’Afrique : nous appartenons à ce continent où nous sommes la première compagnie pétrolière. Pour l’instant, nous sommes présents en Mauritanie, au Niger, au Mali, en Libye, en Tunisie et en Egypte. Nous y opérons seuls ou en association avec d’autres partenaires. Notre philosophie en la matière est de maintenir la culture et l’esprit de groupe. Pour cela, Sonatrach est soutenue dans son entreprise par ses filiales. Ainsi, nous nous sommes implantés à Oman à travers l’ENAFOR qui a été rejointe par l’ENTP, où trois appareils activent. Nous venons de forer le premier puits en Libye et avons entamé le second qui a atteint une côte de 700 mètres. A ce propos, je vous signale que nous avons encouragé l’ENTP à nous suivre en Libye et à y créer une filiale. A travers elle, un bureau représentant l’ensemble des filiales a été mis en place. Lorsque nous faisons une découverte, nous sommes

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appelés à développer le forage réalisé et nous pouvons, alors, faire appel à d’autres filiales pour les travaux à exécuter. Dans ce cadre, la filiale ENTP Libyan Branch a été précurseur.

C’est la même politique que nous avons adoptée pour la géophysique. Nous avons encouragé l’ENAGEO à nous suivre. Actuellement, elle réalise des études sismiques au Mali et au Niger.

Notre politique, donc, consiste à amener nos filiales à se frotter aux activités internationales dans le cadre du Groupe. Les principes sont les mêmes que ceux en vigueur dans les compagnies internationales. Là où Sonatrach va, ses filiales l’accompagnent. Ainsi, elles approfondiront et développeront leur savoir-faire et nous permettront de gagner en performance.

ENTP dans sa stratégie de développement, s’est tournée vers l’International. Elle œuvre actuellement avec deux appareils à Oman et un autre en Libye. IDIS, sa nouvelle filiale créée conjointement avec WEATHERFORD, est aujourd’hui opérationnelle. Quel commentaire vous inspire toutes ces actions ?

Nous avons été de fervents soutiens pour le départ à Oman des équipes de l’ENTP. En ma qualité de P-DG de Sonatrach, nous avons toujours encouragé les filiales à nous accompagner dans notre démarche à l’international, ce qui leur permet de développer un know how. Vous savez, les performances accomplies actuellement ne sont en rien comparables avec celles réalisées dans les années 1980 que ce soit en matière de forage, de sismique, de travaux pétroliers… Ce savoir-faire des filiales, il faut le valoriser au plan national pour pouvoir affronter la concurrence à l’international.

Pour concrétiser cet objectif, il faut nécessairement renforcer la qualification de la ressource humaine, renforcer le sentiment d’appartenance à l’Entreprise. Pour cela, les outils que sont la communication et la formation doivent être utilisés comme arme pour raffermir les liens entre les travailleurs et leur Entreprise, améliorer le savoir et le savoir-faire de chacun. Il faut arriver

à mobiliser le personnel, à renforcer son attachement à l’Entreprise. C’est un peu la philosophie japonaise, où le travailleur vit dans, par et pour son Entreprise jusqu’à son départ en retraite.

La communication, la rémunération, les rapports humains avec la hiérarchie, les collègues, les subalternes, c’est tout cela que nous devons améliorer pour pérenniser notre ressource humaine, maintenir notre expertise pour permettre au Groupe d’évoluer.

Quelles sont les attentes de Sonatrach vis-à-vis de l’ENTP ?

Nos attentes sont que l’ENTP soit performante ; qu’elle reste compétitive en faisant toujours mieux pour elle-même mais aussi pour les autres. Aujourd’hui, l’ENTP travaille pour Sonatrach, Sonatrach et ses associés et Sonatrach à l’International. Demain, elle sera appelée à travailler en Libye, en Egypte et ailleurs. Mais, pour cela, elle doit maintenir son niveau de performance et l’améliorer. Cela passe par une ressource humaine dotée de l’expertise et du savoir-faire.

Les performances réalisées par l’ENTP se répercutent sur l’image de Sonatrach. Un puits foré dans les délais et sans incidents, a un impact sur l’Entreprise elle-même en matière de coût, mais également pour Sonatrach qui peut faire entrer plus vite le puits en production.

Un dernier mot à l’adresse des travailleurs pour conclure ?

Tout d’abord, je tiens à leur souhaiter trois bonnes années : l’hégirienne, la

grégorienne et Yennayer.

Je voudrais leur dire que, au vu des rapports que je reçois et du suivi que j’effectue personnellement, j’ai constaté une nette amélioration des performances de l’ENTP. Cela, grâce à l’ensemble des travailleurs, du premier responsable de la filiale au manœuvre, en passant par toute la hiérarchie.

Nous devons poursuivre les efforts pour mieux maîtriser les technologies et développer le notre savoir-faire, et cela est en train de se concrétiser à travers la signature de contrats portant création de joint-venture à l’exemple de celui engagé avec Weatherford et qui devrait permettre à l’ensemble des travailleurs d’acquérir et de maîtriser la technologie de forage en UBD. Au-delà de cet aspect, il nous faut également arriver à maîtriser les technologies les plus pointues et, partant, profiter de l’expérience de nos partenariats.

J’invite les travailleurs à œuvrer dans le sens du Groupe, car qui dit « Groupe Sonatrach », dit « Algérie ». N’oublions pas que 98% des recettes du pays proviennent des hydrocarbures !

Enfin, j’en appelle au bon sens des managers pour qu’ils tiennent compte de la conjoncture économique internationale peu favorable, pour plus d’efficience dans notre gestion, laquelle passe par une meilleure maîtrise des coûts de production, et qu’ils évitent toute forme de gaspillage.

Propos recueillis par

Nekkache Abdelghani, Consultant Communication

Manane Hayette, Chargée des Relations Publiques

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Accompagné d’une importante délégation, composée de MM. le Wali de Ouargla, le P-DG/Sonatrach, le P-DG/ENTP, le P-DG/ENAFOR, de Cadres supérieurs

du Ministère et de Sonatrach, ainsi que de responsables de filiales, après avoir visité la ferme pilote et l’unité de compression des hydrocarbures de Gassi Touil, Monsieur le Ministre a honoré de sa présence ENTP en visitant le TP 203.

A son arrivée en début d’après-midi, Monsieur le Ministre et la délégation qui l’accompagnait ont fait l’objet d’une induction HSE par M. KHEMISSI Abdelaziz, Superintendant QHSE. Celle-ci a consisté en une série de consignes de sécurité à respecter impérativement lors de la visite du chantier et des EPI à porter pour accéder à certains endroits du chantier.

Après cette induction, le client SH/Weatherford à ses travers ses deux représentants a expliqué la nature de la mission confiée à l’appareil TP 203 et les difficultés rencontrées. Celle-ci consiste en un forage vertical sur une profondeur prévue de 2785 mètres. Au moment de la visite de Monsieur Chakib KHALIL, la côte atteinte était de 1688 Mètres.

C’est par un après-midi ensoleillé en ce 26 octobre 2008 que M. le Ministre de l’Energie et des Mines a visité le chantier TP 203 chargé du forage du puits GTP 1 à Gassi Touil.

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Après les explications techniques, Messieurs Ali ACILA et MEDAHI Naceredine, Chef Chantier Senior ont fait visiter le chantier. Après avoir inspecté la plate-forme et les installations, une partie de la délégation est montée sur le plancher ou le P-DG de l’ENTP, le Chef de chantier et le chef de poste ont fourni les informations sur l’appareil et les difficultés du travail qui se fait en continu et quelles que soient les températures. Monsieur le Ministre insistera beaucoup sur les conditions de sécurité qui doivent entourer l’activité et la prévention de la santé des travailleurs. Il ne manquera pas de marquer sa satisfaction et de serrer les mains des travailleurs en poste au moment de sa visite.

La visite s’achèvera par une collation offerte par les travailleurs du TP 203 à l’honorable invité et ses accompagnateurs.

Monsieur le Ministre ne manquera pas de signer le livre d’or du chantier en écrivant : « Je remercie l’équipe et les cadres de l’ENTP pour ce travail florissant au service du pays et vous souhaite plein succès et réussite ».

Les instants ont été vécus avec beaucoup d’émotion pour les travailleurs qui ont tenu, chacun à leur tour, avant son départ, à l’embrasser en guise de remerciement pour sa visite et d’avoir inscrit un chantier ENTP dans sa tournée de travail à Hassi Messaoud. Ils ont insisté pour faire, avec lui et Monsieur le Président-Directeur Général, une photo souvenir.

TP 203 est un appareil de type HP 2000 avec un crochet de 500 T qui effectue un forage vertical. Il active sur le puits GTP 1 à Gassi Touil pour le compte de SONATRACH/ WEATHERFORD, depuis le 25 juillet 2008.

A la visite de Monsieur le Ministre de l’Energie et des Mines, il avait atteint une profondeur de 1688 mètres pour un prévisionnel de 2785 mètres.

L’équipe de cet appareil se compose de 120 agents (40 agents par vocation de 12 heures), elle est dirigée par Monsieur MEDAHI Nacereddine, Chef Chantier Senior, Monsieur HANACHI Nadjib, Chef Chantier Junior et Monsieur FATOUHI Mourad, Ingénieur HSE.

Cet appareil est opérationnel depuis octobre 2007. Il a réalisé son premier puits pour le compte de SONATRACH Hassi Berkine. Il en est à son 3ème puits.

Au plan HSE, il en était à 119 jours sans accidents, il a accusé, depuis sa mise en fonction, quatre accidents dont trois lors des DTM.

Nekkache Abdelghani

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L’intérêt de la nouvelle version de la norme OHSAS 18001 qui a été publiée en octobre 2007 et adoptée en 2008 par notre Entreprise, réside dans sa nouvelle structuration qui la rend plus compatible avec les normes ISO 9001/2000 et ISO 14001/2004 que l’ancienne version de 1999 n’avait que de manière partielle.

En plus de cette compatibilité désormais accrue en vue de faciliter l’intégration en un système de management Qualité, santé/sécurité et environnement commun, la norme OHSAS 18001/2007 apporte des changements dans les définitions, tels le terme incident qui inclut la notion d’accident de presque accident et de fatalité.

La notion de «danger» qui ne fait plus référence aux dommages matériels ou dommages à l’environnement du lieu de travail comme stipulé dans la définition.

IncidentTout événement professionnel lors duquel un préjudice personnel ou une atteinte à la santé (indépendamment de la gravité) ou un accident mortel s’est produit, ou aurait pu se produire.

LES nouvEautéS introduitES danS La nouvELLE

vErSion ohSaS 18001/2007

Note 1

Un accident est un incident qui a donné lieu à un préjudice corporel, une atteinte à la santé ou un accident mortel.

Note 2

Un incident où aucun préjudice corporel, atteinte à la santé ni accident mortel ne survient peut également être qualifié de «presque-accident», «accident évité de justesse», ou «événement dangereux».

Note 3

Une situation d’urgence est un type particulier d’incident.

Ce qui est textuellement précisé dans « le domaine d’application » que couvre le système de management

Le présent référentiel OHSAS porte davantage sur la santé et la sécurité au travail que sur d’autres domaines de la santé et de la sécurité tels que les programmes de bien-être/soutien aux employés, sécurité des produits, dommages matériels ou impacts

Source, situation, ou acte ayant un potentiel de nuisance en termes de préjudice personnel ou d’atteinte à la santé, ou une combinaison de ces éléments.

Danger

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La santé-sécuritéDans la nouvelle version, il est donné à la santé une importance d’un rang égal à celui de la sécurité. Dans les différents chapitres de cette version, il est toujours fait référence au couple SANTE/SECURITE dans les termes :

Préjudice personnel et atteinte à la santé Santé et sécurité au travailou

Exemple

Politique Santé/Sécurité au travail (SST)

Elle inclue un engagement envers la prévention des préjudices personnels et atteintes à la santé et envers l’amélioration continue du management de la SST et de la performance SST

Planification

Identification des dangers

Elle identifie les dangers, ayant une origine extérieure au lieu de travail, susceptibles d’avoir un impact négatif sur la santé et la sécurité des personnes sous le contrôle de l’organisme sur le lieu de travail,

Etablissement d’objectifs

Les objectifs doivent être mesurables, dans la mesure du possible, et en accord avec la politique SST, notamment en termes d’engagements envers la prévention des préjudices personnels et atteintes à la santé, le respect des exigences légales applicables et des autres exigences auxquelles l’organisme se conforme, et l’amélioration continue.

Mise en œuvre et fonctionnement

Responsabilités

La responsabilité finale de la santé et de la sécurité au travail ainsi que du système de management de la SST incombe à la direction.

Compétence, formation et sensibilisation

Conséquences, effectives ou potentielles, de leurs activités professionnelles et de leur comportement sur la santé et la sécurité au travail, et les avantages sur la SST d’une performance individuelle accrue.

Participation et consultation

Représentation pour les questions de santé et sécurité au travail.

Consultation des sous-traitants en cas de modifications affectant leur santé et sécurité au travail.

Vérification

Une surveillance de l’efficacité des contrôles (pour la santé ainsi que pour la sécurité).

Identifier et corriger toute non-conformité et réaliser toute action pour en atténuer les conséquences au niveau de la santé et sécurité au travail.

Revue de direction

La direction doit réexaminer le système de management de la SST de l’organisme.

Les examens doivent comprendre une évaluation des opportunités d’amélioration et de la nécessité d’apporter des modifications au système de management de la SST.

L’amélioration continue

Le modèle du PDCA (Plan-Do-Check-Act) sur lequel repose le principe de l’amélioration continue est donné dans son intégralité en Introduction comme il s’est fait dans les deux autres référentiels (ISO14001 & ISO 9001).

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L’établissement des objectifs et programmesLa version 2007 regroupe les Objectifs & le Programme de management de santé et de sécurité au travail dans un seul chapitre comme dans la norme ISO14001 et tel que présenté ci-dessous :

4.3.3 objectifs

L’organisme devra établir et entretenir des objectifs documentés en matière d’hygiène et sécurité au travail, pour chaque fonction et à chaque niveau concernés de l’organisme.

4.3.3 objectifs et programmes

L’organisme doit établir, mettre en œuvre et tenir à jour les objectifs de SST documentés, à tous les niveaux et fonctions pertinents de l’organisme.

L’organisme doit établir, mettre en œuvre et tenir à jour un ou des programme(s) pour atteindre ses objectifs.

ohSaS 18001/1999 ohSaS 18001/2007

amélioration continue

Politique de santé et de sécurité au travail

Planification

Identification des dangers, évaluation des risques et détermination des mesures de maîtrise,

Exigences générales et autres

Objectifs et programmes,

Mise en œuvre et fonctionnement

Ressources, rôles, responsabilités, obligations de rendre compte et autorités,

Compétence, formation et sensibilisation,

Communication, participation et consultation,

Documentation,

Contrôle des documents,

Maîtrise opérationnelle,

Prévention des situations d’urgence et capacité à réagir.

vérification et action correctiveMesure et surveillance de la performance

Évaluation de conformité

Recherche d’incidents, non-conformité, actions correctives et actions préventives,

Maîtrise des enregistrements

Audit interne.

revue de direction

4.3.3 Programme de management SSt

L’organisme devra établir et entretenir un programme de management en matière de SST dans le but d’atteindre ses objectifs.

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EvaluationDétermination de la fréquence d’apparition et du niveau probable de gravité du risque auquel on est exposé

Identification des dangers, évaluation des risques et mesures de contrôleLe but de la démarche est, comme on peut le voir dans le schéma ci-après, d’identifier les risques santé/sécurité auxquels on est exposé (directement ou indirectement lors de la réalisation des activités, de connaître le niveau de criticité de ces risques (fréquence d’apparition & gravité) pour ensuite arrêter des moyens de les maîtriser pour sécuriser le travail.

identificationRecensement des dangers qui existent et les conditions dans lesquelles on est exposé (risque)

MaîtriseDétermination des moyens de réduire les risques pour assurer la sécurité.

Les principaux éléments à prendre en compte lors de l’identification et de l’évaluation

Priorisation des moyens de maîtrise

Eléments à prendre en compte dans ohSaS

18001/2007

hiérarchie des contrôlesdans ohSaS 18001/2007

a) - les activités de routine et les activités ponctuelles

b) - les activités de toutes les personnes ayant accès au lieu de travail (y compris les sous-traitants et visiteurs)

c) - le comportement, les compétences et autres facteurs humains

d) - les dangers identifiés, ayant une origine extérieure au lieu de travail, susceptibles d’avoir un impact négatif sur la santé et la sécurité des personnes sous le contrôle de l’organisme sur le lieu de travail

e) - les dangers créés dans le voisinage du lieu de travail par des activités professionnelles sous le contrôle de l’organisme

f) - les infrastructures, équipements et matériaux sur le lieu de travail, qu’ils soient fournis par l’organisme ou d’autres

g) - les modifications ou modifications proposées apportées à l’organisme, ses activités, ou matériaux

h) - les modifications apportées au système de management de la SST, y compris les modifications temporaires, et leurs impacts sur les opérations, processus et activités

i) - toute obligation légale applicable se rapportant à l’évaluation des risques et à la mise en œuvre des contrôles nécessaires

j) - la conception d’espaces de travail, processus, installations, machinerie/équipement, procédures d’exploitation et organisation de travail, y compris leur adaptation aux compétences humaines.

Les éléments à prendre en compteLors de l’identification des dangers et de l’évaluation des risques, la nouvelle version donne de plus amples précisions sur les activités et situations à couvrir, tels :

Le comportement, les compétences et autres facteurs humains, à savoir : les capacités physiques déterminant le degré de vulnérabilité, les cultures et coutumes comme les périodes de jeûne, la préparation du thé, l’habillement, etc.

Les dangers créés dans le voisinage du lieu de travail ou ayant une origine extérieure,

Les changements (modifications) dans l’organisation, activités, équipements ou autres.

On peut voir, dans le tableau donné ci-contre, la liste exhaustive.

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La hiérarchie des contrôlesLors de la détermination des mesures de contrôle à mettre en œuvre pour réduire les risques identifiés, il ya lieu de procéder selon la hiérarchie donnée dans la nouvelle version, à savoir :

a) élimination,

b) substitution,

c) contrôles d’ingénierie,

d) signalisation/avertissements et/ou contrôles administratifs,

e) équipement de protection individuelle.

La gestion des modificationsLa gestion des modifications, modifications survenant lors de changement opérés dans l’organisation, les équipements, les activités ou autres est traitée, dans la nouvelle version, d’une manière plus explicite lors de l’identification des dangers (voir le chapitre 4.3.1) et le contrôle des opérations.

Ainsi, le contrôle des opérations auxquelles sont associés les dangers identifiés et devant être maîtrisées selon les moyens de contrôles définis lors de l’analyse des risques, doit inclure la gestion des modifications. Et cette maîtrise opérationnelle peut être assurée par :

L’utilisation de procédures de travail,

Le contrôle technique et/ou la maintenance préventive,

Le contrôle des sous-traitants et visiteurs,

Le contrôle des produits et équipements achetés,

Etc.

Modification

Organisation

Equipement

Activité

Procédure analyse des risques

Analyse des risques

Identification

Evaluation

Contrôle

Procédure Gestion des changements

Contrôle

des

opérations

Modèle ENTP (adapté à OHSAS18001/2007)

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L’évaluation de la conformitéComme il se fait pour ISO 14001/2004, l’évaluation de la conformité aux exigences légales et celles auxquelles l’organisme a souscrit doit être périodiquement effectuée selon les modalités fixées dans une procédure documentée.

Communication, participation et consultationCe chapitre a été enrichi et contient, en plus de la communication et consultation, la notion de participation. Il est subdivisé dans cette nouvelle version en deux sous-chapitres :

CommunicationL’organisme communique sur son Système de management SST et les dangers associés à ses activités selon des modalités fixées dans une procédure documentée pour assurer :

a) la communication interne entre les divers niveaux et fonctions de l’organisme ;

b) la communication avec les sous-traitants et autres visiteurs sur le lieu de travail ;

c) la réception, documentation et réponse aux communications pertinentes des parties intéressées externes.

N.B

L’évaluation de la conformité aux exigences réglementaires est assurée à ENTP, pour l’environnement et la SST depuis 2006 (date de la 1ère certification).

N.B

Pour satisfaire à ces exigences de communication, ENTP a établi deux procédures :

P.EN.47 : Communication

P.EN.49 : Induction QHSE

Et une grille de communication avec les parties intéressées (internes/externes)

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Participation et consultationLa participation et la consultation couvrent dans la nouvelle version de la norme, les aspects en rapport à :

a) la participation des collaborateurs par leur :

implication de manière appropriée dans l’identification des dangers, l’évaluation des risques et la détermination des mesures de contrôle ;

implication de manière appropriée dans toute enquête en cas d’incident ;

implication dans l’élaboration et la révision des politiques et objectifs SST ;

implication en cas de modifications qui affectent leur SST ;

représentation pour les questions de santé et sécurité au travail.

Les collaborateurs doivent être informés des dispositions concernant leur participation, notamment le nom de leur(s) représentant(s) chargé(s) des questions de SST.

b) la consultation des sous-traitants en cas de modifications affectant leur santé et sécurité au travail.

L’organisme doit veiller à ce que, le cas échéant, les parties intéressées externes pertinentes soient consultées sur des questions de SST de référence.

4.5.3.1 Recherche d’incidentsDans cette nouvelle version, les enquêtes à effectuer pour déterminer les causes d’incidents sont traitées dans un sous-chapitre à part où il est stipulé :

L’organisme doit établir, mettre en œuvre et tenir à jour des procédures pour consigner, examiner et analyser les incidents afin de :

a) déterminer les insuffisances sous-jacentes en matière de SST et autres facteurs susceptibles de causer ou de contribuer à la survenance d’incidents ;

b) identifier la nécessité d’une action corrective ;

c) identifier les opportunités pour une action préventive ;

d) identifier les opportunités pour l’amélioration continue ;

e) communiquer les résultats de ces recherches.

N.B

Pour satisfaire à ces exigences de participation/consultation, divers moyens (définis ou non dans une procédure) sont utilisés. On dénombre :

La participation des groupes de travail à l’analyse des risques (procédure : P.EN.41)

La participation des représentants des travailleurs aux réunions CPHSE (Décisions)

La participation des représentants des travailleurs aux enquêtes sur les incidents (procédure : P.EN.42)

N.B

Pour satisfaire à cette exigence, une procédure documentée, comme exigé par la norme est établie, la P.EN.42 : recherche d’incidents, sur la base de laquelle sont initiées les enquêtes d’incidents.

Sebkhi Said, Chef de Dept QHSE

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ForMation : Evacuation dE

La PaSSErELLE dE L’aPParEiL dE

ForaGE

A l’initiative de la Direction QHSE, des cycles de formation portant sur l’évacuation en extrême urgence à partir de la passerelle de l’appareil de forage, sont organisés au sein de l’ENTP.

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Cette formation est assurée par un organisme français à travers sa succursale établie en Algérie, dénommée « Altitude Formation Algérie », et spécialisée dans la

formation en travaux en hauteur et évacuation en altitude. M. Pierre Gilbert, expert en alpinisme, a été désigné afin de garantir la qualité de cette prestation au niveau de notre Entreprise.

A ce sujet, M. Khebbat Directeur QHSE, nous informe que l’ENTP est la première Entreprise, jusqu’à présent, à introduire cette formation dans le secteur des hydrocarbures.

L’objectif de cette démarche est d’enseigner à nos superviseurs HSE, en cas d’éruption ou d’une venue de gaz, les gestes et manipulations appropriés ainsi que la conduite à adopter lors d’une évacuation en extrême urgence à partir de la passerelle de plus de 24 mètres de hauteur.

Une fois ce savoir-faire en matière de prévention acquis, les superviseurs formés se chargeront d’inculquer au personnel de chantier ces gestes qui sauvent. Dans un futur proche, des cycles du même genre seront également organisés pour l’ensemble des accrocheurs.

16 sessions ont été déjà effectuées, à ce jour. La dernière a eu lieu du 2 au 4 novembre 2008.

Cette formation, d’une durée de trois jours, est scindée en deux parties. La partie théorique est enseignée au centre de formation/ENTP. Elle porte essentiellement sur

les mouvements adaptés ainsi que ceux à éviter en cas de danger; cela en mettant l’accent sur la complexité de l’évacuation où la moindre négligence peut être fatale, et surtout, en incitant les stagiaires à garder leur sang-froid face à des situations d’extrême urgence.

Quant à la partie pratique, elle comprend deux jours d’exercices sur le terrain. Lors du premier jour, les stagiaires se familiarisent d’abord à l’escalade sur le pylône de cinquante mètres se situant à proximité du service télécommunication de la Base industrielle. Ils s’exercent, ensuite, à l’évacuation assistée en redescendant tout en transportant un autre stagiaire, simulant une victime inconsciente, accroché à leur harnais de sécurité.

Le deuxième jour de la formation sur terrain se déroule au niveau du revamping, sur un appareil en cours de montage où les manipulations appropriées y sont davantage pratiquées. Là aussi, le formateur s’assure du bon déroulement de l’évacuation complexe et dangereuse à l’intérieur du mât. Et enfin, il les assiste dans les simulations à l’évacuation à travers le Geronimo à partir de la passerelle.

Au premier abord de l’exercice sur terrain on pouvait distinguer aisément l’inquiétude des stagiaires à l’approche des hauteurs. Après des gestes répétés et en réaction aux instructions et encouragements de leur formateur, le son de leur voix devenait petit à petit serein et l’exercice apparaissait moins difficile qu’il ne l’était à son entame.

Manane Hayette

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Le TP 197 vient de réaliser une nouvelle performance : deux années d’activité sans incidents ni accidents. Cet exploit est révélateur d’un nouvel état d’esprit qui s’instaure dans les collectifs de chantier à savoir l’appropriation de la culture QHSE. Ainsi, au 31 décembre, vingt quatre (24) chantiers ont dépassé les six (06) mois sans accidents.

tP 197 un EXPLoit a conSoLidEr

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Pour marquer cet évènement, la Direction Générale a tenu à honorer et récompenser ce collectif en allouant à chacun des agents opérationnels une prime

symbolique de dix mille (10 000,00) DA. Les Directions Work Over et QHSE ont, pour leur part, remis à l’ensemble des travailleurs de ce chantier des cadeaux d’une valeur de dix mille (10 000,00) DA tandis que le partenaire social a offert un téléviseur plasma grand écran pour le foyer de ce chantier et deux (02) OMRA, après tirage au sort, entièrement prises en charge par le fonds des œuvres sociales.

Ces récompenses ont été distribuées lors d’une cérémonie organisée au chantier du TP 197, le 22 décembre sous la présidence de M. le P-DG en présence de l’ensemble des Cadres Dirigeants de l’Entreprise, du Président du Comité de Participation ainsi que du Secrétaire Général par intérim du Syndicat d’Entreprise.

Elle a été rehaussée par la présence de MM. L. BOUAZZA et A. FERHAT respectivement Directeur Engineering & Production et Chef de Département Opérations à la SONATRACH, Division Production - Direction Régionale de Hassi Messaoud.

Cet exploit, qui doit en appeler d’autres, est la traduction concrète de la stratégie de l’Entreprise pour améliorer sa productivité tout en garantissant les conditions de respect des normes de sécurité et de santé à ses travailleurs, sans oublier le respect de l’environnement.

Il faut souligner ici, qu’en l’espace d’une année ce sont vingt quatre (24) chantiers qui ont franchi la barre des six

NOMBRE TP Date du dernier accident

Nombre de Jours Sans AT Direction

1 TP 197 05/12/2006 746 DWO2 TP 161 28/02/2007 661 DF3 TP 160 30/03/2007 631 DF4 TP 196 11/06/2007 560 DWO5 TP 158 29/06/2007 542 DF6 TP 186 06/08/2007 505 DWO7 TP 158 29/06/2007 542 DF8 TP 186 06/08/2007 505 DWO9 TP 179 26/09/2007 455 DWO10 TP 172 28/09/2007 453 DWO11 TP 130 07/11/2007 414 DF12 TP 139 20/11/2007 401 DF13 TP 178 04/02/2008 327 DWO14 TP 187 04/02/2008 327 DWO15 TP 182 06/02/2008 325 DF16 TP 173 10/02/2008 321 DWO17 TP 170 15/02/2008 316 DWO18 TP 206 26/02/2008 305 DF19 TP 184 20/04/2008 251 DF20 TP 177 21/05/2008 220 DWO21 TP 200 21/05/2008 220 DWO22 TP 137 25/05/2008 216 DF23 TP 190 20/06/2008 191 DWO24 TP 203 29/06/2008 182 DF

(06) mois sans accidents au lieu de dix (10) initialement; onze (11) collectifs n’ont plus enregistré d’accidents depuis une année.

Outre le TP 197 détenteur du record du nombre de jours sans accidents, il y a lieu de mettre en exergue les TP 161, 160, 196, 158, 186 qui ont franchi la barre des 500 jours sans accidents.

Khebbat Mohamed Taher, Directeur QHSE

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viSitE dES tP 182, 128

Et 183 à in SaLahUne délégation de l’ENTP, présidée par M. le Président-Directeur Général, Ali Acila, accompagné de MM. Bachir Chieb, Directeur Forage, Azeddine Chouchane, Directeur DHMC, Mohamed-Taher Khebbat, Directeur QHSE, Boubekeur Bouroubi, Directeur des Ressources Humaines, Laïd Thamri, assistant auprès du P-DG, Rachid Aït Hamouda, Président du Comité Participation, Hamid Kasri, Secrétaire Général du Syndicat d’Entreprise, et de MM. Kamel Belkheir et Abdou Beloucif, respectivement Chef de Projet SH-DF et cadre à BHI(1), a effectué une visite de travail aux TP 182, 128 et 183 d’In Salah. Timing serré : deux jours pour rallier les trois chantiers disséminés à travers une étendue aussi chaude qu’hostile.

L’avion qui nous emmène à In Salah vole à basse altitude. Le splendide désert s’entrevoit à travers le hublot et s’étend à perte de vue. Après un voyage

agréable de deux heures, agrémenté de discussions intéressantes, l’avion se pose sur le tarmac. Nous sommes le 19 octobre. La montre indique 9 heures tapantes. A peine arrivés, les membres de la délégation prennent la route, destination le TP 182 qui active sur le puits BGO 1. Il aura fallu trois heures de route à bord de véhicules tout terrain pour traverser les 118 km qui séparent l’aéroport d’In Salah du chantier de l’ENTP, jalonnés de pistes austères au milieu d’un désert sans fin.

En programmant cette visite, deuxième du genre, le P-DG et le staff dirigeant avaient pour but de se rapprocher du staff opérationnel aux fins de lui faire part de la situation de l’Entreprise, notamment l’état financier, les objectifs stratégiques, les investissements entrepris et les perspectives. Cette visite visait aussi à sensibiliser les travailleurs sur les aspects liés au HSE, leur sécurité et leur santé s’inscrivant en droite ligne dans les préoccupations majeures de la Direction Générale. L’occasion a été donnée à la délégation de s’enquérir des conditions de travail et du respect des normes environnementales dans leur milieu de travail et de noter leurs soucis et les désagréments auxquels ils font face.

TP 182 : 255 jours sans incident

Le TP 182 est à son 255e jour sans accidents. Le chef de chantier n’est pas peu fier de cet exploit. Il présente les caractéristiques de l’appareil. D’emblée, M. le P-DG lui rappelle que c’est au superviseur HSE que doit échoir la première intervention sur un chantier de forage à l’adresse des visiteurs, et qu’il venait, par conséquent, de commettre une entorse aux us. Sur ce, le superviseur prend la parole pour l’induction HSE.

Les membres de la délégation, accompagnés du staff opérationnel, procèdent alors à l’inspection du site. Ils se dirigent vers l’emplacement voué à la récupération des lubrifiants afin de constater de visu le respect des normes environnementales. M. le P-DG s’étant enquis des délais d’enlèvement des huiles usagées, le chef de chantier lui fait part des difficultés rencontrées en raison de l’absence du supply-stock. La rupture de stock en tôle a pour conséquence directe l’impossibilité de faire respecter le schéma du récupérateur.

M. le P-DG a également constaté la non-conformité du stockage des fûts d’huile. Afin d’éviter d’éventuelles fuites ou détériorations, il a exigé que soient confectionnés des racks obéissant aux normes. Au niveau du package SCR, il a été remarqué l’absence d’étanchéité des plaques de

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support et de leur cabine. Tandis que, au niveau des bacs à boue, le Directeur Forage a fourni d’amples explications sur les heures effectives de fonctionnement, rappelant, au passage, les instructions concernant les interventions de réparation et de maintenance sur les pompes. Le plancher a été inspecté en dernier lieu.

La question de la durée du dernier DTM sera également abordée. En réponse à une question à ce sujet, le Chef de chantier indiquera qu’il a fallu 14 jours. M. le P-DG s’est dit peu satisfait et a exhorté les concernés à faire davantage pour réaliser de meilleures performances dans ce volet.

Les travailleurs félicités

Après accord du maître d’œuvre, l’ensemble du collectif de l’appareil a rejoint la délégation pour une réunion sur site. M. Aït Hamouda, Président du Comité de Participation, a commencé par les présentations d’usage. Il a enchaîné en mettant en avant les objectifs escomptés à travers cette visite sur le terrain. Il a indiqué, à ce propos, que le but recherché était de mettre les travailleurs en contact direct avec leurs dirigeants, d’être informés de la stratégie de leur Entreprise et de ses perspectives. L’intervention de M. Ali Acila a porté sur l’impérative préservation de la santé des travailleurs et du strict respect des consignes de sécurité. A une question posée par M. le P-DG relative à l’application du système stop card, le chef de chantier a répondu que celui-ci fonctionnait bien, et qu’actuellement trois stop

cards sont récompensés mensuellement.

M. Acila a tenu à féliciter les travailleurs pour les améliorations constatées, lesquelles ont permis une diminution du nombre d’accidents enregistrés par rapport à la précédente visite. Il les a encouragés à faire davantage afin de réaliser des records dans ce domaine, ajoutant que l’Entreprise enregistrait actuellement plus de vingt chantiers dépassant six mois sans accidents. « Ce qui représente une nette amélioration par rapport aux années précédentes où l’on n’enregistrait que 6 ou 7 chantiers réalisant de telles prouesses en matière de sécurité », a-t-il souligné.

M. Acila a également informé les travailleurs que, durant l’année 2008, « l’Entreprise a connu des périodes difficiles en matière de trésorerie, vu l’envergure des investissements entrepris ». Il s’agit, en effet, de 19 appareils nouveaux, de la modernisation du parc restant, du partenariat avec Weatherford pour la création de la société mixte IDIS, de la prise de participation au capital de ENAFOR LLC/Oman et d’ORGM. Avant de rassurer le collectif en précisant que 2009 serait l’année du début des amortissements, l’ensemble des appareils ayant déjà un plan de charge.

Et de conclure : « L’Entreprise est assise sur des bases solides et son avenir est très prometteur ». A l’issue de l’intervention du 1er Responsable de l’Entreprise, un débat a eu lieu avec les travailleurs.

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Elargir le dialogue

15h00. Les visiteurs regagnent les véhicules à destination du deuxième appareil, le TP 128, opérant à plus de 121 km de là, sur le puits DTO 1. Le trajet dure deux heures. A son arrivée, la délégation est accueillie par le staff du chantier. L’inspection révélera des écoulements d’huile sur le sol au niveau du rack à huile. Toutefois, la conformité de la gestion des déchets industriels était perceptible à l’œil nu. Le graissage des agitateurs a été vérifié au niveau des bacs à boue et M. Ali Acila a instruit le staff opérationnel de faire respecter les procédures de maintenance y afférentes.

Lors de sa rencontre avec les travailleurs, M. Kasri, Secrétaire Général du Syndicat d’Entreprise, a prononcé une allocution dans laquelle il a mis en avant les effets bénéfiques de cette rencontre directe. Il a saisi l’occasion pour affirmer que le partenaire social était toujours au service des travailleurs et à leur écoute pour prendre en charge leurs doléances. De leur côté, MM. le P-DG et le Directeur forage ont, à tour de rôle, exprimé leur mécontentement quant au nombre considérable d’accidents enregistrés, soit cinq au jour de la visite. Ils ont exigé du chef de chantier qu’il veille à une meilleure prise de conscience et l’ont invité à sensibiliser son équipe de façon à obtenir les résultats souhaités. Cela ne peut être possible sans l’élargissement du dialogue de manière à mieux organiser les safety meeting et les permis de travail.

« Cette régression n’est absolument pas tolérable », a affirmé M. le P-DG, pour qui « une chute due à un mauvais amarrage de la ceinture de sécurité est l’image parfaite de la négligence et d’un manque flagrant d’attention». « Dans le cas où de tels résultats devaient persister, l’entreprise se verrait dans l’obligation d’instaurer un Malus en défaveur des chantiers enregistrant un nombre élevé d’accidents », a averti M. Acila. Il s’est également étalé sur le coût d’investissement réservé chaque année pour le QHSE, et qui s’élève à 10 millions de dollars US, incluant la certification des handling tools, les formations HSE, les primes de motivation et les récompenses attribuées aux collectifs réalisant de bonnes performances dans ce domaine. Il a rappelé à l’endroit des travailleurs : «L’Entreprise vous accorde des primes et des récompenses pour veiller à votre santé, pour vous préserver de toute blessure, pour que vous puissiez repartir sains et saufs auprès de vos proches. Alors, nous exigeons de vous plus d’efforts. Vous devez améliorer vos résultats. D’autres chantiers y parviennent, dont 20 collectifs, alors pourquoi pas vous ? ». Il a conclu en rappelant les 17 accidents de complaisance signalés la veille de l’Aïd, indiquant que des mesures disciplinaires seraient appliquées contre ceux dont la complaisance serait avérée. A l’instar du premier chantier, M. le P-DG a informé les travailleurs du TP 128 des investissements, de l’état de santé et des perspectives de leur Entreprise, et les a invités à maintenir de bons rapports de communication avec le client (BHI & SH) et à évoluer dans l’esprit d’équipe.

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Défaillances et sensibilisation

Lundi 20 octobre. Les membres de la délégation se rendent, très tôt le matin, au TP 183, en activité sur le puits MKR N2. 176 km séparent ce chantier du TP 128 où les membres de la délégation venaient de passer la nuit. Ils arrivent à destination en milieu de journée. Après les présentations d’usage et l’induction HSE, la visite sur site est entamée illico. Il a été constaté que le stockage des fûts d’huile et des drill collars n’était pas adéquat, en dépit de leur coût élevé. M. le P-DG a fait savoir, non sans mécontentement, au chef de chantier qu’il se devait de veiller à leur préservation, avant de s’assurer de la procédure de fonctionnement des moteurs du package SCR (les deux premiers étaient en activité et le troisième l’arrêt). M. Acila a insisté sur l’entretien périodique des pompes des bacs à boue. Il s’est, alors, adressé à M. Khebbat, Directeur QHSE, à qui il a demandé de veiller à la dotation complète des appareils en matière de tapis antidérapants, constatant par ailleurs, que les citernes de gasoil utilisées étaient d’une capacité 105 m3, dépassant allègrement les besoins et gênant le cours des DTM. « L’utilisation des citernes de 20 m3 est plus appropriée », a suggéré M. Chieb.

M. le P-DG a exprimé son enthousiasme au vu de la moyenne d’âge relativement jeune du collectif travaillant sur ce chantier. Il a incité les travailleurs à plus de vigilance étant donné que la majeure partie des accidents (deux accidents enregistrés depuis juillet dernier) est engendrée par ce personnel jeune, donc peu expérimenté.

D’un autre côté, il a demandé au collectif plus ancien ainsi qu’au chef de chantier, de veiller à ce que de tels accidents cessent : « L’Entreprise a largement dépassé le stade de la sensibilisation au respect des normes QHSE. A présent, des sanctions seront affligées aux contrevenants », a mis en garde M. le P-DG.

Au niveau des trois chantiers, M Acila s’est enquis de l’état d’avancement des inventaires et a rappelé l’obligation d’identification de tous les équipements avec un sticker d’inventaire 2008. De leur côté, MM. Beloucif et Belkheir, respectivement cadre à BHI et chef de projet SH-DF, se sont adressés aux collectifs des trois TP pour exprimer leurs félicitations suite aux performances réalisées par ces trois chantiers opérant dans cette zone spécifique, connue pour être pénible et rigoureuse. L’approche communication adoptée par les dirigeants et le partenaire social de l’ENTP auprès de son staff opérationnel, est bien appréciée par le client. Les deux intervenants ont, enfin, confirmé que le volet QHSE était un aspect prépondérant dans leurs performances : « La performance recherchée par notre client principal Sonatrach se traduit par le forage de quatre puits par an pour chaque appareil ».

Il a été noté une similitude dans les doléances et préoccupations des travailleurs des trois chantiers activant dans la région d’In Salah, au premier rang desquels le problème d’annulation des vols vers In Salah, la relève des bus, la rupture de communication entre les travailleurs et leurs proches due à l’absence de réseau téléphonique dans la région, l’attribution de prime de délais de route ou de deux jours de congé supplémentaire, le retard de paiement de reliquats de congé, le retard de paiement des allocations familiales, des remboursements de frais médicaux et des primes scolaires, la stagnation au poste, la cotisation IFRI et l’augmentation du montant des prêts sociaux.

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Des réponses aux préoccupations exprimées

S’agissant de la rupture de communication, M. le P-DG a suggéré que les agents utilisent la Vsat, à condition de ne pas abuser, afin de pouvoir joindre la famille en cas d’urgence ou de besoin, en passant par le stand ENTP pour ce faire, aussi éloignés puissent être les chantiers où ils se trouvent.

M. Chouchane, Directeur de l’hôtellerie et des moyens communs, a indiqué, en réponse aux problèmes posés relatifs au transport par bus, que « l’Entreprise a mis à la disposition des travailleurs un bus confortable de 54 places destiné aux longs trajets ». Des repas froids sont également servis au cours du voyage. Par ailleurs, pour prévenir les risques d’intoxication alimentaire, l’Entreprise ne veut pas prendre le risque de s’abonner aux restaurants de fortune ouverts en bordure de route. Il a précisé que des négociations étaient en cours avec la compagnie Air Algérie pour rétablir le vol night stop à destination de l’aéroport d’In Salah qui ne dispose pas actuellement des commodités, à même de permettre aux membres de l’équipage de se reposer avant de poursuivre leur programme de vol.

Concernant les retards de paiement des allocations familiales, des frais médicaux et des primes scolaires, M. Bouroubi, Directeur des Ressources Humaines, expliquera

que l’origine de ces retards est lieé essentiellement au nombre important de dossiers déposés auprès de l’antenne locale de la CNAS qui ne dispose pas des moyens humains requis pour un traitement rapide. Pour résoudre définitivement ce problème, M. le P-DG a instruit le DRH d’exiger de la CNAS un renforcement de ses effectifs.

Pour le paiement des primes d’intérim, M. Bouroubi a rassuré les concernés, affirmant que, au-delà de deux mois, ils seraient régularisés. Il a néanmoins admis que des retards pouvaient survenir en raison du non respect des procédures, et a confirmé que tous les reliquats de congé étaient payés avant les trente jours réglementaires. A propos du montant des prêts sociaux, M. le DRH, étayé par M. le P-DG, a estimé que le montant dégagé était déjà assez appréciable, voire très signifiant. Au sujet des deux jours de délai de route demandés en sus des 28 jours de congé, M. Bouroubi a argué en soulignant que « la réglementation est on ne peut plus claire et l’on ne peut aller outre ».

En réponse au problème posé au sujet de la cotisation IFRI, souci de tout agent soumis au système de relève (régime célibataire), M. le P-DG, soutenu dans sa démarche par les représentants du partenaire social, a expliqué que la résolution de ce problème ne relevait pas du ressort de l’entreprise et a promis de soumettre cette importante doléance au ministère de tutelle.

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La spécificité des problèmes exposés par le collectif du TP 182 ont été au centre des débats aussi, à savoir la stagnation au poste des assistants maîtres sondeurs et maîtres sondeurs, le déficit en matériel informatique. Tandis que pour les travailleurs du TP 128, le problème réside dans la dotation de grande taille (58 & 60) des effets de protection individuelle. Quant au TP 183, les soucis majeurs exprimés par les travailleurs ont trait à l’utilisation de clés de forage non adéquates et à la mauvaise qualité des chaussures de sécurité de marque Tuff.

Pour ce qui est du problème d’évolution de carrière, M. Chieb a rassuré le collectif du TP 182 que ceux qui répondent aux exigences de qualification au poste, ainsi que les plus méritants, seraient certainement promus, incitant les plus anciens du staff à veiller au coaching de la nouvelle génération. Il les a appelés à ne pas les priver de leur inestimable savoir, avant de leur annoncer que leur demande en matériel informatique allait être satisfaite incessamment. M. Khebbat a, quant à lui, pris acte du problème de non disponibilité des équipements de protection individuels de grandes tailles. Abordant le problème de manque de fiabilité des chaussures de sécurité Tuff, il a informé que celles-ci avaient été soumises aux essais de qualité dans un grand nombre

de chantiers et avaient donné pleine satisfaction. « Cela n’empêche, a-t-il rassuré, des mesures seront prises auprès du fournisseur pour contrôler la qualité et respecter les clauses contractuelles ».

Au sujet de l’épineux problème des clefs de forage non appropriées, et afin d’éviter un accident similaire à celui du TP 139, le Directeur forage a affirmé que ces dernières étaient conçues selon les normes soumises à un certain poids. Aussi, les travailleurs subissent-ils des formations de sorte à pouvoir procéder aux gestes appropriés lors de leur manipulation. Là encore, M. Acila a indiqué que la Direction Engineering devait s’engager dans des études approfondies pour la standardisation du matériel stratégique qui revient très cher à la trésorerie de l’Entreprise.

Après avoir transmis de vive voix les principaux axes de la stratégie de l’Entreprise, ses perspectives et ses attentes, pris connaissance de l’ensemble des informations relatives aux conditions de travail, rappelé la nécessité de préserver de la ressource humaine et le matériel, insisté sur l’obligation de respecter l’environnement et avoir accordé une ouïe attentive aux doléances du personnel opérationnel, les membres de la délégation ont regagné Hassi Messaoud en attendant d’autres visites sur le terrain.

(1) BHI : Baker Hughs INTEQ.

Manane Hayette

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Toujours dans l’esprit de se rapprocher de nos travailleurs opérant aux tréfonds des zones reculées de notre immense Sahara, et dans le but de leur faire

part de la stratégie de l’Entreprise et de s’enquérir de leurs doléances, M. Ali Acila, accompagné des cadres dirigeants, en l’occurrence MM. Aïssa Briki, DGA logistique, Bachir Chieb, Directeur forage, Mohamed Taher Khebbat, Directeur QHSE, ainsi que des représentants du partenaire social, MM. Rachid Aït Hamouda et Hamid Kasri, respectivement Président du Comité de Participation et Secrétaire Général du Syndicat d’Entreprise, se sont rendus à Timimoun pour une visite d’inspection au TP 181.

Le soleil, clément en cette journée du 2 novembre 2008, réfléchissait la couleur roussâtre de ce désert tacheté de végétations éparses. Après un vol retardé en raison du vent, l’aéroplane atterrit en fin de matinée, sur la piste du TP 181 opérant sur le puits ECF. Le staff dirigeant a été reçu par MM. Graham Tiley, General Manager et Gert Rook, Operations Manager, tous deux responsables de Shell, et le chef de chantier, ainsi que le superviseur HSE.

Après l’induction HSE d’usage et l’inspection habituelle de l’emplacement de récupération des lubrifiants, des package SCR, des back à boue et du plancher, les invités furent sollicités pour assister à la rencontre hebdomadaire du staff de chantier. Une invitation à laquelle la délégation a répondu favorablement.

Durant ce « weekly meeting », le superviseur HSE a fait un exposé à l’adresse de l’ensemble du staff, abordant divers sujets relevant de la sécurité dans l’exercice de leur activité, tout en les stimulant à participer aux débats en posant des questions sur les procédures à suivre à l’approche de chaque manipulation.

Une fois l’exposé achevé, M. le PDG a pris la parole pour faire remarquer que, théoriquement, chaque intervenant avait donné entière satisfaction en matière de réponse aux problèmes posés par le superviseur HSE. « Toutefois, a-t-il relativisé, sur le terrain, les résultats ne sont guère palpables, encore moins appréciables ». Il s’est étonné non sans mécontentement, du nombre élevé d’accidents cumulés durant l’année 2008, lequel s’élève à pas moins de cinq. Un nombre trop important pour un chantier doté de tous les dispositifs de sécurité requis et des moyens adaptés au service de l’environnement, afin, justement,

tP 181 : 5 accidEntS

En 2008

d’éviter que de tels accidents ne surviennent. M. Acila a, de ce fait, invité les concernés à faire attention au moindre geste, aussi insignifiant puisse-il paraître, au moment de l’exécution de leurs tâches quotidiennes : « Faites très attention lors de la manipulation des équipements sur le plancher, tels que les clés de forage ou les équipements tubulaires entre autres ».

Il a également exhorté chacun d’entre eux à prendre soin des collègues pour leur éviter tout désagrément. La nonchalance peut s’avérer fatale. M. le P-DG a exprimé son souhait le plus vif de voir chaque travailleur réintégrer son foyer sain et sauf à la fin de chaque rotation.

« L’Entreprise investit énormément dans le domaine du QHSE. Nous exigeons de vous un feed back. Jusqu’à présent, 20 appareils dépassent les six mois sans accidents, alors que le TP 197 a carrément bouclé ses deux années sans accidents. Nous aurions souhaité que le TP 181 comptât parmi ces collectifs », a regretté M. le P-DG.

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Le premier responsable de l’ENTP s’est, ensuite, étalé sur les investissements entrepris et les partenariats réalisés dernièrement à travers les joint-ventures, avant de clore son allocution en incitant les travailleurs à se montrer à la hauteur des espérances de la Direction Générale afin de préserver l’image de l’Entreprise.

Intervention des travailleurs

Les soucis des travailleurs ont été axés sur les problèmes de rupture de communication avec leurs proches durant tout leur séjour dans ces zones reculées, de la mauvaise prise en charge en matière d’hébergement des équipes de chantier - aussi bien lors des formations que durant l’accueil des équipes de rotation, au niveau de Hassi Messaoud. La question des promotions au poste d’accrocheur a également été abordée.

En ce qui concerne le point inhérent à la rupture de communication, M. Acila a porté à la connaissance des travailleurs que le standard ENTP pouvait être utilisé. M. Briki, DGA logistique, a pris acte du problème et s’est

engagé à le résoudre, mais il a mis en avant la nécessité d’organiser l’utilisation du standard et mis en garde contre tout abus.

Un large débat a concerné le problème de l’accueil des équipes au niveau de la base centrale de Hassi Messaoud. M. le P-DG, soutenu par les cadres dirigeants, a rappelé les gros moyens dont dispose notre Entreprise en matière d’hébergement, expliquant que ce problème résidait dans la mauvaise coordination et le manque de communication entre les chantiers et la base centrale.

Quant à MM. Chieb et Aït Hamouda, ils expliqueront à tour de rôle, que le système de promotion était soumis à un programme de gestion et des règles précises en la matière: « Les promotions ne se font pas de manière aléatoire !», ont-ils souligné. Le Directeur Forage ajoutera que l’Entreprise, bien qu’elle priorise la candidature des ingénieurs et des techniciens supérieurs pour le poste d’accrocheur, ne ferme pas, pour autant, les portes de l’avancement devant les autres catégories.

A l’issue des débats, la délégation a été invitée par le staff opérationnel à assister au tirage au sort des stop card.

Au programme de cette visite de travail, une rencontre avec les responsables de Shell a été organisée pour discuter des relations et des clauses contractuelles liant les deux Entreprises. Lors de cette réunion, MM. Ali Acila et Graham Tiley ont exprimé leur prédisposition à une écoute et une coordination pratique aux fins de mener les deux parties à consolider leurs performances.

La délégation a regagné Hassi Messaoud après avoir pris connaissance des conditions d’hébergement de l’équipe du TP 181, noté leurs doléances, transmis les attentes de l’Entreprise et éclairci des points qui demeuraient jusqu’à lors ambigus.

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Notre présence n’est pas due au hasard. Nous n’étions pas de simples touristes de passage. La raison qui guidait notre périple était de permettre

à l’équipe de l’Entreprise Nationale de la Télévision (ENTV) de réaliser des prises de vue de l’appareil de forage en activité, accompagné de quelques images du site.

Notre objectif : aboutir à un film mettant en relief l’Entreprise à travers ses différentes activités. Le meilleur exemple en est cette puissance dynamique qu’est le forage et le work over autour desquels sont concentrés tous les efforts des différents collectifs. C’est une image et un symbole, un mouvement et un espoir, une machine et une technique. C’est l’activité par définition de l’Entreprise et l’image par excellence de son travail.

Messieurs, Abdelkrim REFFAS, Superintendant du chantier TP 198, Ouali MERZOUKI, Chef de chantier senior et Belkacem Mokhtari, Responsable QHSE, nous ont largement renseigné sur les caractéristiques de l’appareil de forage et sur ses capacités. Ils nous ont brossé un aperçu succinct et complet de l’historique des opérations réalisées par cet appareil depuis son acquisition.

L’appareil, un WIRTH de puissance 2000 HP est plus connu sous la désignation de TP198.

L’appareil a nécessité à sa réception six mois de travail pour son montage et les tests des équipements en vue de leur certification, avant d’être acheminé sur le site ODC-1 qui a été le premier puits foré par le TP 198 en juin 2006.

L’opération en cours consistait en un forage vertical entamé le 25 juillet 2008 sur le puits, connu sous le nom de code, R-111. A notre arrivée, il avait atteint une profondeur de 3017,5 m alors que la côte finale était estimée à 3980 mètres.

On nous apprit que ce n’est pas la première opération de forage accomplie par cet appareil. Il en était à sa septième opération. Ainsi, après trois puits forés à El Borma aux frontières Algéro-Tunisiennes : ODC-1, KEN-1 et RER-1, il y eut TOUAL-10, GEA-4 et TOUAL-11, trois autres puits réalisés dans la région de Gassi Touil.

Pour son activité, le TP 198 mobilise un effectif de 104 travailleurs sur chantier, dont 47 constituent l’effectif de forage, 17 celui du catering, 04 représentent le Maître d’œuvre et 36 œuvrent pour les compagnies de services (AVA, PSG, Halliburton, Geolog, Miswaco). Ces derniers ont entre autres, la charge du contrôle de la boue, de la cimentation et du gardiennage du site.

Rayonnant, que ce mât levé au centre des dunes de sable qui se nourrissent de ses lumières. C’est le paysage perçu à travers les fenêtres du minibus qui nous transporte. Un soir froid et sec nous accueille au chantier. Nous sommes au TP 198 qui se trouve à Rourdhe Nouss, wilaya d’Illizi, à environ 380 km de Hassi Messaoud.

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On peut confirmer que les consignes et mesures de sécurité sont suivies à la lettre. Dès notre arrivée sur le chantier, badges et ordres de mission sont vérifiés, tenues de sécurité exigées et induction obligatoire sur les normes et règles à suivre durant toute la durée de notre présence sur le site.

Depuis juin 2006, date de la première opération de forage de l’appareil, nous apprend M. Belkacem Mokhtari, Responsable QHSE, le collectif de cet appareil a enregistré 08 accidents classés non graves. Soit une moyenne de 01 accident par puits foré, ce qui à notre sens est excessif.

D’ailleurs un accident a été signalé sur ce site et à ce jour, fin octobre 2008, le chantier en était à 85 jours sans accidents.

Malgré la mise en application du système « stop card » et de l’intérêt que porte les travailleurs et l’Entreprise à leur santé et à leur sécurité à leur poste de travail, le collectif des travailleurs n’a pu réaliser de performances notables en matière de HSE. Pourtant la culture HSE, prônée par l’Entreprise commence à s’installer dans les esprits. Ainsi au plan environnement, le camp et le chantier sont aux normes admises en la matière. Dans les discussions avec les responsables, on sentait une réelle envie de faire

avancer les choses pour atteindre les 06 mois, si ce n’est plus, sans incidents.

Ils nous préciseront que des recommandations sont systématiquement prodiguées au collectif afin d’intensifier la prise de conscience chez la totalité des travailleurs, à travers :

La bonne gestion et mise à jour des documents QHSE ;

Formation et information de tout le personnel relevant du chantier ;

Une meilleure coordination de l’ensemble des concernés ;

Sensibilisation intensive en matière de prévention contre les risques d’accidents ;

Lancement et amélioration du programme stop card ;

Sensibilisation en multipliant les safety meetings.

C’est sur ces mots, et après une nuit de tournage, qu’on quitta le chantier. Le mât régnait sur le matin blafard et froid au milieu des dunes nonchalantes. Jour après jour et nuit après nuit, les équipes se relaient, le service fonctionne et demeure inamovible le TP 198 dans son activité en attendant le prochain DTM vers un nouveau site qui s’ajoutera à la liste des puits forés.

Bestani Khalida, Chargée d’Etudes Techniques

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Pour d’autrES PErForMancES

avEc Sonatrach

Notre Entreprise vient de négocier la reconduction du contrat de Travaux aux Puits liant ENTP à Sonatrach pour les 4 prochaines années (2009-

2011 avec une année optionnelle -2012-) Les négociations se sont déroulées entre les délégations ENTP, ENAFOR également concernée par ce contrat et Sonatrach, par le biais de son Président-Directeur Général, Monsieur A. ACILA et SONATRACH représentée par son Vice-Président Amont, Monsieur B. BOUMEDIENE. La signature du Contrat est imminente.

Ce contrat régira, durant cette période, les relations entre ENTP et SONATRACH pour la mise à disposition d’appareils de forage et de work over à la demande du client.

Il porte sur les prestations suivantes qu’ENTP aura à accomplir durant toute la période contractuelle. Il s’agit notamment de :

Location Appareils

DTM

Prestations diverses

Hôtellerie

Travaux Sous-traités.

Le contrat définit les termes utilisés, les droits et les devoirs de chacune des parties, les modalités de paiement.

Il stipule la documentation qu’ENTP doit fournir au client SH et qui s’articule, à titre d’information, autour de :

La fourniture des spécifications techniques de chaque appareil.

La fourniture pour chaque appareil des schémas et diagrammes utiles et notamment le plan de masse d’installation au chantier, les diagrammes de circuits basse pression, de traitement des solides du circuit

de commandes des obturateurs, les schémas du choke manifold des obturateurs du puits.

La fourniture de la documentation HSE comprenant :

La politique HSE de l’Entreprise

Le système de management HSE

Les procédures opérationnelles

Le manuel HSE

Les procédures de reporting des accidents

Les certificats de l’ensemble des équipements de l’appareil conformément aux normes en vigueur

Des séances de préparation de ce contrat se sont déroulées à Alger et Hassi Messaoud sous le patronage de Monsieur M. CHIEKH, Directeur de la Division Forage et de son staff technique.

ENTP, quant à elle, était dirigé par Monsieur A. ACILA, Président-Directeur Général, et de ses proches collaborateurs.

Il faut préciser en outre, que ENAFOR, représentée par son Président-Directeur Général, M. BENNOUR, accompagné de son Staff, a participé aux discussions, car elle devra signer le même type de contrat.

Ces documents négociés avec les deux Entreprises de forage que sont ENTP et ENAFOR, montrent bien que SH veut poursuivre sa politique de développement et d’exploration des puits pour accroître la production et développer les réserves en hydrocarbures pour le plus grand bénéfice du pays et des générations futures.

Il faut signaler qu’à l’issue des négociations, qui ont durés plus d’un mois, Monsieur le P-DG à convié l’ensemble des participants à un dîner qui s’est déroulé à la salle VIP à la base du 11/12/1960 (ex. Base Nord).

Bahriz Mustapha, Directeur Business Development

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L’ordre du jour de cette séance qui a débuté en début de soirée, plus précisément à 18 heures, a porté principalement sur

l’examen du budget 2009, du MPTE 2009-2013; de la proposition d’ouverture du capital de la Compagnie Tunisienne de Forage (CTF) ; de la modernisation de la gestion par la mise en place d’un système ERP et enfin, d’un point de situation des activités à l’International.

Le 5ème Conseil d’Administration de l’ENTP de l’année 2008, s’est tenu le 1er décembre 2008 à Djanet-ILLIZI. M. Ali ACILA a présidé la réunion qui a regroupé Messieurs : Zobair HAMANI, Mahiedine TOUAMI, Nacereddine DJELLAS, membres du CA, MM Rabah REDJEM et Zaïd ZEHAR, membres représentants les travailleurs, M. Mohamed Salah DAOUDI, Commissaire aux Comptes ainsi que M. Larbi HAMIDI, secrétaire du CA.

LE conSEiL d’adMiniStration

adoPtE LE BudGEt 2009

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L’analyse du budget 2009L’analyse du budget 2009 prévoit un chiffre d’affaires de 30 942 MDA avec un cash-flow net de 8 758 MDA. Selon les prévisions, la trésorerie annonce un excédent de 5 211 millions de dinars.

L’enveloppe d’investissement est, quant à elle, estimée à 5 651 millions de dinars, soit plus de 87 millions de dollars US. Cette enveloppe permettra à l’Entreprise de poursuivre la politique initialement tracée pour atteindre les objectifs stratégiques. Ils visent essentiellement à satisfaire les attentes de Sonatrach; à poursuivre la politique d’exportation de nos services à l’international (Oman et Libye); à concrétiser des partenariats (mise en œuvre de la JV IDIS avec Weatherford et participation dans le JV MSIS avec Weatherford et Enafor).

Afin de répondre aux exigences de nos clients, le plan d’investissement pour l’année 2009 a été élaboré selon les axes suivants :

La modernisation et la mise à niveau technologique de l’outil de production comprenant, entre autres, la remotorisation des appareils de type Cabot 1200 HP. L’enveloppe d’investissement prévue s’élève à 2 124 MDA,

L’acquisition de nouveaux matériels de transport et de manutention pour une valeur d’investissement de 850 MDA

Toujours dans le plan d’investissement et dans le souci d’améliorer les conditions de vie des travailleurs, l’Entreprise a dégagé une enveloppe de 334 MDA pour

la rénovation des blocs d’habitation au sein des bases de vie, ainsi que la construction de nouveaux studios VIP. Elle a également réservé 2 134 MDA pour l’acquisition de cinq (05) camps de forage, ainsi que sept (07) camps de surveillance.

Quant au plan de production de l’activité forage et work over pour l’année 2009, il s’avère positif et répond favorablement aux besoins de notre client principal (Sonatrach) et de ses associés. Il se traduit par 625,97 mois-appareil d’activité avec un temps disponible sur puits de 529,58 MA ainsi qu’un temps DTM estimé à 96,39 mois-appareil.

Le niveau de la production valorisée est de 30 405 MDA.

La participation de la Direction Forage à ce plan de production sera d’un peu plus de 24 appareils, le concours de la Direction Work se fera avec 19 appareils. « ENTP Libyan Branch » prendra part avec un (1) appareil, Oman avec deux (02), et enfin IDIS (JV avec Weatherford) sera mise à contribution avec cinq (05) appareils.

La contribution de l’activité transport à ce plan s’effectuera avec un parc de 264 véhicules (le parc théorique sera de 249,54 véhicules ; pour les 05% restants du parc, ils seront réservés à la maintenance préventive). Le temps d’exploitation est évalué à 100% du temps disponible, par ailleurs le temps sans plan de charge sera nul.

Pour la DMP, le plan de production avalisé, consistera à remotoriser les appareils de type Cabot 1200, le revamping et la maintenance préventive et curative.

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nL’unité tubulaire aura pour objectif d’assurer la maintenance des équipements tubulaires, comme suit :

L’usinage : 15 150 unités, contre 9 890 en 2008 ;

Contrôle : 58 830 unités, contre 51 724 en 2008 ;

Rechargement : 267 unités, contre 182 en 2008

Pour satisfaire les différents besoins en pièces de rechange et fournitures diverses destinées au réapprovisionnement des magasins, à la rénovation et au revamping, le programme d’approvisionnement prévoit une dépense de 5 377 millions de dinars dont 3 085 millions de dinars équivalent devises.

En ce qui concerne les ressources humaines, la masse salariale est évaluée à 9 122 millions de DA représentant 29,48% du chiffre d’affaires. Le budget alloué à la formation est estimé, quant à lui, à 650 millions de dinars. Il est également prévu le recrutement de 110 agents et le départ en retraite de 146 agents.

L’examen du PMTE 2009 – 2013L’examen du PMTE 2009 – 2013 réaffirme la consolidation des actions engagées. Il se distingue par un programme d’investissement dépassant les 24 milliards de dinars (soit environ 373 millions USD avec un taux de change de 65 DA/USD).

L’investissement est orienté essentiellement en direction de la modernisation et le maintien de la capacité de production.

Avec l’option d’acquisition de quatre (04) appareils forage, le montant d’investissement avoisinera les 30 milliards de dinars (462 millions USD).

Parmi les principales actions adoptées, il faut signaler celles-ci :

Mise en œuvre de quatre (04) appareils de type Ideal Rig, reliquat du programme des dix (10) appareils acquis en 2008.

Mise à niveau technologique de l’outil de production: Remotorisation des appareils de type Cabot 1200, revamping des appareils TP 216 et TP 161.

Modernisation de la gestion : système intégré de gestion du type ERP avec les modules : GMAO, RHM, Finances, etc.

Amélioration des conditions de vie et de travail par l’acquisition de camps de forage pour les chantiers, installation de nouveaux chalets et rénovation de l’existant au niveau des bases, etc.

Ressources humaines :

Emploi : Rajeunissement et relèvement du niveau de qualification du personnel par le recrutement de jeunes universitaires.

Formation : Un budget annuel moyen de l’ordre de 430 millions de dinars sera consacré à la formation, notamment dans les filières Forage, Maintenance, HSE, Management.

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Le budget d’investissement sur les 05 années à venir avec l’option d’acquisition de quatre appareils, se répartira comme suit :

Acquisition d’appareils de forage : 5 366 MDA

Mise à niveau technologique : 13 360 MDA

Transport et manutention : 4 053 MDA

Acquisition de camps de forage : 3 334 MDA

Autres investissements : 3 520 MDA

TOTAL : 29 633 MDA

La réalisation de ce programme d’investissement nécessitera la mobilisation de nouveaux emprunts de l’ordre de 1 500 MDA et 1 000 MDA respectivement en 2011 et 2012.

Il est prévu un marché en perpétuelle évolution qui se traduira par un besoin en appareils équivalents en progression constante. Il passera de 52,16 en 2009 à 53,42 appareils en 2013.

Ceci se traduira par un chiffre d’affaires croissant qui évoluera de 30 942 MDA en 2009 à 33 260 MDA en 2013.

Projet ERPUn contrat a été signé avec la firme Oracle. Il porte sur : un contrat logiciel et un contrat (service) pour l’implémentation du système. Le projet débutera en février 2009 et sera terminé 12 mois plus tard. Les résultats sont garantis contractuellement par le prestataire.

Ouverture du capital de la Compagnie Tunisienne de Forage (CTF) :

Faisant suite au processus d’ouverture du capital de la CTF, ENTP a été informée fin octobre qu’elle a été pré-qualifiée, avec quatre autres postulants, et a été de ce fait invitée à procéder aux travaux d’évaluation de la CTF en vue de la remise d’une offre.

A cet effet, une équipe de quatre représentants de l’Entreprise s’est déplacée en Tunisie, ( durant la période ) du 17 au 22 novembre 2008.

A l’issue de la mission, cette équipe a abouti à la conclusion que, vu les spécificités du marché tunisien du forage, les contraintes de personnel et l’importance des investissements à consentir pour la mise à niveau des appareils, l’opération d’acquisition d’une partie du capital de la CTF ne peut être envisagée que dans le cadre d’une stratégie de redéploiement régional.

Activité des appareils à l’international :

TP 215 : en activité en Libye avec SIPEX depuis juin 2008. Il a terminé le 1er puits. Le transfert sur le 2ème puits s’est effectué le 22 – 11 – 08 où les travaux ont notablement avancé.

TP 211 et TP 212 : à Oman avec PDO. Le 1er (TP 56) a reçu la décision de réception par PDO ; la décision du TP 57 sera formalisée dans les jours qui suivent.

ENTP étudie actuellement l’appel d’offres lancé par « Occidental of Oman » (OXY) pour la location de quatre appareils (début 2010) pour une durée de deux années fermes et deux ans optionnels.

Extrait du PV de réunion du Conseil d’administration N° 05/ 2008

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IDIS a été créée le 26 mai 2008. Pouvez-vous nous donner un tableau sur l’organisation mise en place et nous rappeler brièvement les objectifs assignés à cette entité ?

IDIS est un contracteur de forage et workover, avec services intégrés, et pourra envisager dans l’avenir, si les conditions le permettent, le forage clé en main ou le forage au métré.

IDIS disposera d’ici mai 2009 de 10 appareils, 5 appareils pour le forage et 5 pour le workover.

Son organisation, si elle n’est pas encore arrêtée définitivement, s’articulera autour de 5 responsables, sous la coupe du General Manager :

Finance Manager

Contracts Coordinator

Operations Manager

HSE & Logistic manager

Project Manager

Pouvez vous donner un aperçu du plan de charge de cette filiale ?

Dans un 1er temps le plan de charge de IDIS sera assuré par SH. Les appareils de forage opéreront dans le champ

de Berkine. Le contrat prévoit 2 années fermes + 01 en option. Plus tard, IDIS participera aux appels d’offres nationaux et internationaux.

Pouvez-vous dire où en sont les négociations avec Sonatrach pour la mise à disposition d’appareils de forage et de work over ? Et quand le contrat sera-t-il mis en application ?

Plusieurs réunions ont été tenues de septembre à décembre 2008 pour les négociations du contrat de forage. Le contrat est en voie de finalisation. Il est à signaler que ce n’est pas un contrat en régie mais plutôt au forfait par phase, excepté pour la phase réservoir.

Comment ENTP envisage le transfert du savoir-faire dans la gestion des projets et le service… ?

Le ‘’transfert’’ du savoir-faire ne peut devenir effectif que par la participation et l’implication des cadres Algériens dans toutes les tâches et opérations, que ce soit au niveau du siège ou sur appareil de forage ou de workover. L’algérianisation de IDIS est d’autant plus nécessaire qu’elle diminuera les coûts pour plus de compétitivité.

Le mot de la fin ?

Nous remercions M. Le P-DG de l’ENTP et Le Manager de Waetherford pour leurs soutiens (moral et logistique) durant cette phase de démarrage de IDIS.

EntrEtiEn avEc M. aoun djELLouL

dirEctEur dES oPErationS idiS

Bahriz Mustapha

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Ce programme a été réalisé en grande partie au niveau du centre de formation de l’ENTP, avec les moyens propres de l’entreprise et le concours de

ses partenaires traditionnels (NAFTOGAZ, SONATRACH, Université de BOUMERDES, BEST) et/ou nouveaux (CESI, …)

Durant l’année 2008, 80 754 jours de formation ont été réalisés et ont concerné des domaines sensibles qui touchent directement l’activité principale de l’Entreprise ainsi que ses activités annexes.

L’accent a été sur le HSE compte tenu de l’importance qu’il revêt pour les performances des collectifs des chantiers. Le forage et la maintenance ont été le deuxième axe prioritaire. Enfin la formation du personnel dans la langue anglaise a été un autre aspect. Cette dernière a été rendue indispensable compte tenu de l’internalisation de l’activité d’une part, mais également du choix des équipements. Fait nouveau, cette formation a été généralisée sur les sites les plus éloignés (12 chantiers ont été concernés par cette formation).

La Formation a bénéficié à plus de 5295 agents de l’Entreprise en 2008.

L’activité formation a consommé un budget global de 382.731.000 DA, ce qui donne une moyenne de 40 125 DA par agent formé et un coût moyen de 4967 DA par journée de formation.

BiLan dE La

ForMation

2008Soucieuse de faire de la Formation un outil d’amélioration continue à travers une meilleure adaptation du personnel aux exigences du poste de travail et de rentabiliser au mieux les investissements consentis, la Direction de l’ENTP a conçu et mis en œuvre un programme de formation conséquent pour l’année écoulée 2008.

Ceci représente plus de 5 % de la masse salariale annuelle, ce qui est considérable.

Les séminaires et les formations externes sont les plus coûteux et peuvent atteindre et parfois dépasser le double du coût moyen.

La formation en interne est la plus importante et la moins onéreuse.

Selon les orientations de la Direction Générale, l’induction a été généralisée à toutes les nouvelles recrues (plus de 530) du fait du renforcement du parc par l’acquisition de plus de 10 nouveaux appareils de forage.

Cette induction est une exigence de notre système QHSE ; elle se fait en 5 jours et est répartie en deux parties :

a. présentation de l’Entreprise : organisation interne, activité principale, activités secondaires, moyens de production, ressources humaines, règlement intérieur et convention collective.

b. l’introduction au forage : constitution et fonctionnement d’un appareil de forage, les hommes du chantier, la sécurité en forage.

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La finalité de cette formation initiale est de faciliter l’intégration de ces recrues en les sensibilisant aux valeurs de l’Entreprise.

L’année 2008 a été marquée par la revue des processus de l’Entreprise en partenariat avec CESI. Cette action a concerné aussi bien les cadres dirigeants que les cadres de l’Entreprise.

Les formations traditionnelles dans le domaine du Forage (certification IWCF au Well Control, perfectionnement) ont été maintenues et élargies ; 370 agents ont ainsi été certifiés sur un total de 400 avec un taux de réussite de 80%.

En outre, les formations d’ingénieurs et DEUA en Forage menées avec l’INH et l’IAP se sont poursuivies.

Les formations en électronique et automatisme (RIG SENS, SCR BENTEC et SCR ROSS HILL) menées avec BENTEC et MD TOTCO ont contribué à renforcer les compétences du personnel technique chargé de la maintenance technique.

En parallèle, d’autres actions ont été réalisées dans le domaine HSE et ont concerné les travaux en hauteur, les techniques d’élingage, le levage et la manutention, l’arrimage.

Le centre de formation de l’Entreprise (CFE) dispose de 15 salles de formation ; durant l’année 2008, ces salles ont été utilisées à plus de 90% du fait de la multitude des groupes à former.

La taille des groupes de stagiaires dépasse souvent 10, ce qui a induit des salles parfois surchargées.

L’importance accordée par l’Entreprise à la Formation dénote la volonté de la Direction Générale à se conformer aux normes et standards internationaux en réponse aux exigences de nos partenaires et suite à la confirmation de notre certification QHSE obtenue en juillet 2008.

La diminution des écarts enregistrés avec les compétences requises par la concurrence, la nécessité de s’adapter au contexte extérieur et aux exigences des clients ont été à la base des actions menées dans le domaine de la Formation.

La nature et la spécificité des actions de formation réalisées en 2008 traduisent clairement la volonté de la Direction Générale de coller la formation aux objectifs stratégiques de l’Entreprise qui sont la pérennité et l’amélioration continue.

Forloul Menad

Chef de Centre de Formation

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La semaine s’est articulée autour des trois événements :

La 4ème Exposition Internationale sur le pétrole et le gaz ALOGE 4. ENTP y a participé avec un stand de 52 m².

La 6ème Conférence Stratégique Internationale (CSI.6) qui s’est tenue les 16 et 17 novembre 2008. Animé par M. Chakib KHALIL, Ministre de l’Energie et des Mines et en présence de plusieurs personnalités. notamment MM. Mohamed MEZIANE, P-DG du groupe SONATRACH, Nouredine BOUTERFA, P-DG de SONELGAZ, Mme CORRIGAN, P-DG EAF et SCHLUMBERGER ainsi que Jaques Mauraud des Grottes, Directeur Zone Afrique pour TOTAL.

Il a été l’occasion pour les participants d’explorer les réformes introduites ces deux dernières années et de prendre connaissance des nouveaux investissements consentis.

Enfin, les Journées Scientifiques JST8 qui ont eu lieu les 18 et 19 novembre 2008. Celles-ci, qui ont groupé les professionnels de l’énergie, des scientifiques et

universitaires, ont permis d’aborder des thèmes allant des disciplines techniques au management.

Durant les cinq jours de cet événement majeur, le stand a été très fortement visité tant par des cadres d’institutions nationales que par des fournisseurs et partenaires étrangers.

Les applications de la norme ISO 14001 relative à l’environnement ont été l’objet de beaucoup de question de la part des visiteurs tant étrangers que nationaux.

Par ailleurs, de nombreux contacts et échanges ont eu lieu entre M. le P-DG Ali ACILA et de nombreux chefs d’entreprises, entre autres, API- CORP, Driller, KERUI Group, de nombreuses sociétés chinoises.

Une autre catégorie de visiteurs a crée l’animation dans notre stand; il s’agit des étudiants en fin de cycle d’études qui, à la recherche d’un stage, qui en quête d’emploi.

Enfin, l’émission « Sabahiate » de l’ENTV a procédé à un interview de M. le P-DG et invité M. Mustapha BAHRIZ qui en direct «a raconté» l’ENTP.

La 4ème Semaine de l’Energie s’est déroulée à la SaFEX alger du 15

au 19 novembre 2008, sous le mot d’ordre « Le nouveau monde

de l’énergie : des défis, des opportunités».

Chegouche Salima, Assistante auprès du DBD

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L’observatoire féminin de l’EntP a organisé le 04 novembre 2008 une journée de réflexion autour du thème « Femmes à l’EntP, emploi et carrières ». compte tenu du nombre important de participantes venues des filiales en activité à hassi Messaoud et de Sonatrach, alger et direction régionale hassi Messaoud, cette journée s’est tenue à la salle de cinéma de la Base du 24 février.

oBSErvatoirE FEMininaMéLiorEr Et SoutEnir La

condition dES FEMMES activES

OBSERVATOIRE FEMININ

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Il s’agissait de rappeler la place de plus en plus importante qu’occupe la femme au sein des Entreprises et Institutions Algériennes d’une part. Par ailleurs,

l’objectif était d’offrir un espace de dialogue et de réflexion sur le rôle de la femme dans les Entreprises du secteur hydrocarbures.

Pour atteindre les objectifs assignés à cette Journée, Madame la Présidente de l’Observatoire Féminin de l’ENTP avait sollicité trois universitaires pour trois communications sur le thème de la femme au travail. Nos femmes foreurs ont eu le privilège de clôturer la Journée en présentant leur expérience à travers leur vécu sur chantier aux côtés de leurs compagnons hommes.

C’est en présence de M. Saïd RABAH, DGA Economie qui représentait M. Le P-DG et de nombreux invités parmi lesquels on pouvait remarquer M. Bennour, P-DG ENAFOR, M. R. Lakehal, P-DG ENSP, M. Khelil, DRHA ENAGEO, MM. Aït Hamouda et A. Kasri, respectivement Président du CP et Secrétaire Général par intérim du Syndicat d’Entreprise, des Présidentes de l’Observatoire Féminin Sonatrach et Enageo, ainsi que des cadres supérieurs de l’Entreprise, que Mme Hadj Ali Nekhla a pris la parole pour annoncer

l’ouverture de la Journée. Elle a tenu à remercier l’ensemble de l’assistance pour leur présence et plus particulièrement les invités venus partager cet heureux événement. Elle a tenu dans ses propos à remercier M. Acila, PDG ENTP, d’avoir permis la tenue de cette Journée et de tous les efforts consentis en faveur des femmes de l’Entreprise.

M Saïd Rabah, en qualité de représentant de M. le P-DG ENTP, a ouvert les travaux en souhaitant plein succès aux femmes dans leur quête vers de meilleurs emplois et de meilleures carrières. Il a précisé que la femme à ENTP participait à la vie de l’Entreprise en occupant des postes dans les différents secteurs d’activité et dans les différents échelons de la hiérarchie.

Prenant à son tour la parole, M. Kasri ne manquera pas de rappeler les missions de l’Observatoire Féminin et de la nécessité pour les femmes d’entourer de tous les soins cette structure pour défendre leurs intérêts. Il rappellera, aux femmes présentes la nécessité pour elles d’investir les entités que sont le CP et le syndicat qui sont des cadres pour défendre leurs intérêts. Il ne manquera pas de marquer ça satisfaction de voir que deux femmes ont remporté des sièges de déléguée du personnel.

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Dans une remarquable communication, Madame Mostefaoui, Présidente de l’Observatoire Féminin de Sonatrach abordera la problématique de la condition de la femme dans le monde du travail et notamment les contraintes vécues dans son emploi et les difficultés affrontées pour concilier vie professionnelle et vie

personnelle. Elle rappellera par ailleurs, les différentes missions et démarches accomplies par l’Observatoire depuis sa création en 2002 et les principaux objectifs à atteindre tels l’amélioration de l’organisation, de développement du processus de communication et la mise en œuvre des synergies entre les Observatoires du Groupe Sonatrach.

Après la pause- café, différentes communications nous confirment l’impression très positive qui se dégage. Ainsi, Madame DOGHMANE Fatima, Maître assistante chargée de cours, faculté de lettres et langues étrangères- Ouargla reconnaît que cette rencontre est pour elle un support

appréciable dans sa réflexion à l’emploi de la femme à l’Université.

Pour sa présentation, elle a choisi de communiquer sur le thème suivant : « femmes à l’université, emploi et carrières ». Dans son travail de recherche sur ce thème elle est arrivée à dégager les éléments chiffrés suivants :

- 66% des étudiants inscrits sont des femmes,

- Plus de 30% du corps enseignants sont occupés par des femmes alors que seules deux (02) détiennent un poste de responsabilité,

- les trois majors de promos sont des filles,

- Parmi les 15 étudiants reçus au Magistère, 11 sont des filles,

- Et enfin, premières, sont les filles à soutenir.

Ce constat fait ressortir la part prépondérante des femmes au sein de l’Université dans les études et les travaux de recherche, mais c’est à l’homme qu’échoit le privilège de présenter les résultats des études réalisées.

Pour illustrer son propos, elle racontera l’anecdote concernant un roi qui cherchait une femme parfaite. Une fois trouvée, il lui dit qu’elle serait reine mais à une condition, le jour où son savoir dépassera le sien elle rentrera chez elle.

Ce jour arriva, le roi était confronté à un problème et le voyant soucieux, elle lui révéla la solution. Ravi d’avoir résolu son problème, le roi demande à sa reine de rentrer chez elle comme prévu, car son savoir dépassait le sien, en lui demandant de prendre avec elle tout ce qu’elle voulait.

Son intelligence la mena à faire rendormir le roi, le mettre dans un coffre et le prendre avec elle. Le matin, réveillée de son sommeil, elle lui expliqua, qu’elle a pris tout ce qu’elle désirait et c’était lui qu’elle voulait.

Une bonne morale qui a marqué tous les présents par un sourire de satisfaction.

Monsieur MEDJAHDI Mustapha ; sociologue chercheur au CRASC (Centre de Recherche en Anthropologie Sociale et Culturelle)- Oran, fera quant à lui une communication portant sur une enquête en cours et intitulée «femmes et intégration socio économique». Celle- ci révèle que la femme est vraiment absente de la

sphère publique et le travail reste un moyen favorisant sa présence et son intégration socio-économique.

Il évoque l’implication des femmes dans les organisations comme les associations, syndicats, partis politique et clubs qui se fait selon leur situation actuelle, leur niveau instruction.

Il mettra en évidence les obstacles qui freinent l’intégration de la femme dans la dynamique économique et sociale.

Pour Madame BELADIS Touria, Docteur chercheur en Géographie urbaine- environnementaliste- ACEF (Audit Conseil Ecologie Formation)- Alger ; elle s’est déclarée ravie d’avoir participé à cette journée tout en encourageant la vocation de l’Observatoire d’Emploi Féminin.

Dans sa communication, elle soulève les difficultés

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rencontrées durant ses études en France afin de subvenir à ses études, elle raconte sa réussite en France, ce qu’il a mené à envisager la création d’une structure ACEF en Algérie.

Présentant son Entreprise, elle encourage à communiquer et échanger sur l’entreprenariat au féminin.

S’ensuivit un débat très constructif entre les conférenciers et les participants, les discussions ont tourné autour de questions aussi diverses que multiples telles « la hogra », le harcèlement de la femme sur son lieu de travail et sur les solutions apportées pour remédier à ce problème, la place et le rôle de la femme dans les institutions et dans la société, etc…

La matinée s’achève sur une invitation de l’ENTP, à l’ensemble des participants à un repas convivial à la salle VIP située à la Base du 12 décembre 1960 (ex Base nord).

L’après-midi débutera avec les interventions des deux femmes foreurs, AZZOUNE Samira et BOURAGRAA Safia. Sans se déparer d’une modestie qui leur fait honneur, elles racontent leurs parcours professionnels et déclarent que malgré la dureté du domaine d’activité où elles exercent, c’est par amour du métier lui-même qu’elles poursuivent ce chemin avec beaucoup d’ambitions futures à réaliser.

Les captivantes histoires révélées par les deux femmes foreurs, évoquent beaucoup d’intérêt dans les esprits des participants, cela incita surtout les femmes à les apprécier et les féliciter d’avoir garder leur humour et leur féminité en dépit de la nature de leur travail qui demande discipline, force physique et mentale.

Parler des problèmes auxquels sont confrontées les femmes dans le travail, se réunir, communiquer et médiatiser ces événements ont été l’objectif de ce rassemblement afin d’essayer de trouver des solutions appropriées.

De telles initiatives, comme cette Journée, sont à encourager pour penser et discuter de la meilleure manière de permettre à l’emploi féminin d’émerger dans le secteur des hydrocarbures.

C’est sur ces propos que les discussions se sont achevées. Ravis de la diversité et de la richesse du programme, de l’information précieuse et pratique rapportée par les intervenants sur les questions qui animent la vie des femmes actives, les participants adhèrent à l’invitation lancée au nom de M. ACILA Ali, Président-Directeur Général de l’ENTP, au Guest house de l’ENTP, pour continuer leurs conversations informelles autour d’un généreux méchoui.

Nekkache AbdelghaniBestani Khalida

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Le 54ème anniversaire du déclenchement de la guerre de libération a été fêté comme chaque année par des festivités sportives. Celles-ci se sont déroulées à la Base vie du 11 décembre 1960 (ex. base nord ). Les travailleurs ont participé à un tournoi de football, de basket……..

Le 1er novembre, après les finales, une sympathique réception présidée par les cadres dirigeants de l’Entreprise et les responsables du Syndicat d’Entreprise et du Comité de Participation a été organisée et a regroupé les travailleurs sportifs. A cette occasion, des médailles et des coupes ont été remises aux différentes équipes.

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Nourddine SEKKAL

Chef de Département

Systèmes Informatiques & Exploitation

Préparations avant le démarrage

Introduction

La mise en place d’un progiciel de gestion intégré constitue actuellement l’un des plus fréquents projets d’évolution des systèmes d’information d’Entreprise. Il s’agit de construire « le système nerveux des organisations du futur » qui permettra d’accéder à l’information en temps réel. Pour l’Entreprise, cela devient une exigence, un facteur de différentiation, voire de performance.

Cette recherche de performance se concrétise par des gains de productivité conséquents et par un accès rapide à des informations nombreuses, précises, détaillées et surtout fiables.

Comme pour tout projet stratégique, l’Entreprise a lancé la phase préparation avant lancement du projet pour se doter d’un ensemble de ressources :

Humaines, qui combineront de la main d’oeuvre et du savoir-faire,

Matérielles, sous forme de différents équipements ou installations,

Immatérielles, qu’il s’agisse d’informations ou de logiciels,

Financières, investissements et fonctionnement, capacité de financement.

Cette phase de préparation est donc essentielle et influence considérablement le succès du projet.

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NLa mise en œuvre d’un progiciel de gestion intégrée nécessite un socle technologique qui respecte les standards de l’internet, assure la globalisation, garantie les performances attendues, permet la montée en charge (scalabilité) en cas d’évolution et prend évidement en compte l’aspect sécurité. La prise en charge des différents services issus des divers composants hardwares et softwares de cette architecture technique nécessite des ressources IT compétentes.

La préparation des ressources IT vise à bâtir un centre de compétence multiservices dans les diverses technologies de l’information ; systèmes informatiques, bases de données, systèmes d’information business intelligence, Réseaux informatiques filaires, Wireless, Vsat, et le Help Desk (centre de support).

Les capacités IT en systèmes d’informations couplées aux spécialistes métiers (Key users) des différents domaines de gestion permettra le développement d’un centre de compétences étendu dont le but est de maintenir et de faire évoluer le système d’information et de gestion de l’Entreprise.

Préparation des ressources IT (ingénieurs informaticiens)

La mise en œuvre d’un système de gestion intégré impose de nouvelles exigences à la plate-forme informatique de l’Entreprise. Il faut, en effet, un système à la fois capable de s’adapter à l’évolution rapide des besoins et suffisamment fiable pour prendre en charge les fonctions stratégiques du système d’information. Il faut que cette plate-forme regroupe tous les ingrédients nécessaires pour développer, déployer et gérer les applications Web sur l’Intranet de l’Entreprise et sur l’Internet.

Afin de garantir l’exploitation optimum du nouveau système de gestion intégré, l’ENTP a fait un choix crucial pour structurer son architecture technique tout en assurant sa pérennité, sa sécurité, sa robustesse, son évolutivité et en respectant le modèle multi tiers (full web) qui s’articule autour de trois éléments clés : serveur d’applications qui gère la logique métier, serveur de bases de données qui gère les transactions orientées données et le poste client qui assure la gestion de l’affichage avec un navigateur Web. L’architecture technique adoptée est dimensionnée pour héberger le nouveau système de gestion intégré (ERP) couvrant la suite complète et totalement intégrée des processus métiers du périmètre fonctionnel du projet. Le hardware composant cette architecture est constitué principalement de deux serveurs HP intégrité entrée de gamme en cluster (haute disponibilité), réseau de stockage

Préparation de l’architecture technique et fonctionnelle

à part entière (SAN : Storage Area Network) et une baie de stockage.

Le planning de mise en service de cette nouvelle infrastructure, validé par l’ENTP et son fournisseur RTI Algérie, est mis en route et l’architecture technique sera prête avant le démarrage du projet. Les ressources IT chargées de cette mission sont : pour l’ENTP, Mr. ABIHOURIRA Ahmed, Chef de service systèmes et bases de données et les ingénieurs et techniciens systèmes et bases de données d’exploitation du service (MM KHELIFI Kamel, AITHAMOUDA Djaafar, ANANE Khaled, HANI Elyazid, , OUAZIR Mustapha TAMAGOULT Salah, ISSAAD Abdelkrim, BOUZEHZEH Mourad), pour RTI deux Ingénieurs Support technique, MM HAMOUD Said et Toufik BAOUCHI.

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Quant à l’architecture fonctionnelle un planning d’étude et d’analyse des processus métiers du système d’information a été lancé en mars 2009. Cette étude est axée principalement sur le flux d’information, le fonctionnement, les interfaces et les données des processus des différents domaines de gestion. Les ressources IT chargées de cette mission sont : Mr BENNAMIA Belkhir, Chef de service systèmes d’information et les ingénieurs systèmes d’information du service (domaine RH : MM KHOUALED BadrEddine et CHABNI Hacène, domaine finances : MM HABES Yazid et REGUIGUE Mehdi, domaine maintenance, stocks et achats: MM LAMRAOUI Hacène, BOUHAFAS Riadh, domaine chantiers et facturation : IMKHOUNACHE Zahir et GADOUM Hocine).

Les utilisateurs du système d’information ayant participé à l’étude sont les cadres supérieurs, les ingénieurs et techniciens métiers, les cadres financiers, administratifs et gestionnaires.

Transformer et dynamiser l’Entreprise par un système d’information intégré et orienté métier nécessite des moyens adéquats pour mettre en place la stratégie de communication en phase de préparation, durant le projet, pendant la formation, au passage en production et durant le déploiement.

Cet espace numérique commun, représente donc un moyen d’information et de communication en ligne au sein de l’Entreprise, contribue sûrement à la réussite du projet. Il sera également utilisé par les équipes projet pour préparer, valider, sauvegarder les données et les diverses documentations des différents domaines fonctionnels (gestion du capital humain, finances, maintenance, logistique et les chantiers forage et workover).

Cet espace numérique, développé en interne par les ingénieurs IT, est une plate-forme intranet, accessible par les utilisateurs à travers le réseau local de l’Entreprise.

Espace numérique commun de travail et de communication

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Le lieu de travail de mise en œuvre du projet ERP, choisi par l’Entreprise, pour les équipes projet est un atelier situé au niveau de la base du 20 Aout 1955. Cet atelier est aménagé en salles, de type open space, en aluminium avec séparations vitrées.

L’espace aménagé est constitué de :

Sept salles de travail prévues pour les équipes de travail des quatre domaines : gestion du capital humain, finances, gestion des actifs (maintenance, stock/achat), gestion des chantiers en projet (forage, workover, rénovation) et facturation.

Chaque salle est dotée de 06 bureaux organisés en forme de U, les câbles data et électriques sont alimentés à partir d’une mini-mèche située au milieu.

deux salles pour les formations et les réunions,

deux bureaux pour les chefs de projet intégrateur (Oracle) et ENTP,

bureau pour le secrétariat du projet,

bureaux pour : les consultants de l’intégrateur, le coordonnateur des domaines du système d’information, le responsable systèmes & bases données et d’éventuels groupes de travail,

un office et un bloc sanitaire.

Pour permettre aux équipes projet de travailler dans de bonnes conditions, l’Entreprise a équipé cet espace avec un mobilier de bureau adéquat.

Un espace de travail convivial pour les équipes du projet

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Phase préparation avant lancement du projet 24/11/2008 29/03/2009

1- Signature et diffusion des contrats Licences et Sevices 24/11/2008 15/12/2008

Cérémonie de signature 24/11/2008 24/11/2008

Diffuser et domicilier les contrats 29/11/2008 15/12/2008

2- Préparation du projet 16/12/2008 29/03/2009

2.1- Préparer les moyens logistiques pour les équipes projet 22/12/2008 10/02/2009

Réceptionner l’espace de travail et le mobilier de bureau 14/01/2009 18/01/2009

Préparer l’hébergement et les moyens de transport 22/12/2008 10/02/2009

2.2- Sélectionner l’équipe projet 20/12/2008 15/02/2009

Préparer l’équipe projet ENTP 20/12/2008 15/02/2009

Désigner un interlocuteur (Sponsor & Directeur) Projet 20/12/2008 24/12/2008

Désigner un Chef de projet 20/12/2008 24/12/2008

Préparer le secrétariat du projet 17/01/2009 07/02/2009

Désigner les Key users et IT SI par sous domaine fonctionnel 25/12/2008 15/02/2009

Désigner les IT systèmes et bases de données (core system) 24/12/2008 30/12/2008

Préparer l’équipe projet Oracle 20/12/2008 07/02/2009

Désigner un interlocuteur (Sponsor & Directeur) Projet 20/12/2008 15/01/2009

Désigner un Chef de projet Oracle 22/12/2008 31/01/2009Désigner les consultants techniques et fonctionnels par sous domaine 20/12/2008 07/02/2009

2.3- Préparer l’architecture technique et fonctionnelle 16/12/2008 29/03/2009

Architecture du périmètre fonctionnel du projet 25/12/2008 15/02/2009Préparer les processus des domaines RH, FIN, Maint/Log, Chantiers/Facturation 25/12/2008 12/01/2009

Identifier les points d’intégration entre les processus et les domaines 25/12/2008 11/01/2009

Identifier les formules de calcul, les règles de gestion et les données 25/12/2008 15/02/2009

Architecture Technique (hardware et software) 16/12/2008 29/03/2009

Préparer le datacenter (salle des serveurs) 20/12/2008 25/12/2008

Mettre en service l’architecture technique de l’ERP 16/12/2008 29/03/2009

Préparer le serveur de travail & de communication 18/12/2008 28/02/2009

Mise à jour de l’infocentre (outil de communication) 18/12/2008 28/02/2009

Organisation de l’espace de travail numérique commun 18/12/2008 28/02/2009

2.4- Visite chantiers et validation installation AT ENTP 14/02/2009 15/02/2009

Valider l’installation de l’architecture technique (par oracle) 14/02/2009 14/02/2009

Présenter à Oracle le système d’information de l’ENTP 14/02/2009 15/02/2009

Visiter deux chantiers forage et workover (CP & consultants Oracle) 14/02/2009 15/02/2009

2.5- Donner un nom et un logo au projet 10/02/2009 28/02/2009

Lancer un concours pour le choix d’un nom et d’un logo au projet 10/02/2009 28/02/2009

3- Lancement du projet 16/02/2009 16/02/2009

Réunion de lancement du projet 16/02/2009 16/02/2009

Feuille de route de mise au point des préparationsCette feuille de route présente le planning des tâches essentielles et indispensables à préparer et à mettre au point, par les deux parties, le client (ENTP) et le fournisseur retenu (Oracle), avant le démarrage effectif du projet.

Nov Déc Jan Fév Mar AvrPlanning de mise au point des préparations

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I.Résumé :

L’ouverture du marché algérien aux sociétés étrangères et les nouvelles dispositions en matière de passation de marché appelées à régir le marché des services pétroliers (appels d’offres) se traduiront par des changements profonds des règles commerciales en rendant ainsi le marché de plus en plus exigeant et concurrentiel.

Pour cela, la poursuite du programme de modernisation et de certification de l’outil de production est devenue une nécessité par le renforcement des capacités de production plus performantes en matière de puissance et de fiabilité.

Cette évolution du Parc Appareils traduit l’engagement de l’Entreprise à mettre en œuvre l’approche stratégique en vue de leur modernisation par une gamme d’appareils de forage de plus en plus puissants, fiables et technologiquement évolués.

La modernisation des appareils de forage du point de vue technologique a porté sur les améliorations des performances des principaux équipements (treuil, table de rotation, pompes à boue ...) ainsi que sur la sécurité du Personnel de forage à savoir :

Le développement des transmissions Diesel-électrique ayant suivi les progrès des appareils de forage par l’utilisation des SCR « Semi-Conductor-Controlled » pour les entraînements à vitesse variable des moteurs de traction DC (à courant continu).

La commande et le contrôle des installations par l’utilisation de l’automate programmable industriel appelé Programmable Logic Controller « PLC ».

L’utilisation du Top Drive et le drainage horizontal.

Le système d’acquisition des informations et des données techniques en temps réel concernant tout forage de puits par l’utilisation du logiciel « Rig Sense » .

Le remplacement des anciennes consoles du foreur type « Electronic Mud System » par celles plus récentes type « Mud Watch Equipment ».

« Communication présentée par M. Abdellaoui Boubekeur le 18 et 19 novembre 2008 à l’hôtel Hilton, lors des 8JST ( 8èmes Journées Scientifiques et Techniques) de la 4ème Semaine de l’Energie qui s’est déroulée du 15 au 19 novembre 2008 à Alger ».

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II. Introduction :

L’acquisition de ces nouveaux appareils par l’Entreprise ENTP vient étoffer son Parc Appareils complètement rénové, composé actuellement de 54 appareils. (voir Fig. 1)

Fig.1. Evolution Nombre Appareils Forage acquis par ENTP (Source Bilans Activités ENTP 2006 et 2007).

On constate que durant les 5 dernières années, le parc de l’Entreprise ENTP est passé de 33 à 54 Appareils de forage soit une augmentation de 38 %.

Grâce à l’acquisition de ces nouveaux appareils, notre Entreprise sera mieux équipée pour faire face à la concurrence de plus en plus vive du marché du forage.

III. Développement technologique des transmissions Diesel-électriques de l’appareil de forage :

Depuis une dizaine d’années, on assiste au développement rapide des transmissions électriques destinées à l’entraînement des machines de forage. On a tendance à remplacer de plus en plus les dispositifs classiques à convertisseur hydraulique de couple par des transmissions électriques plus souples et plus puissantes.

01) Les appareils de forage DC/DC apparus vers les années 1950, ont utilisé le système de boucle de régulation Ward-Léonard.

Ces transmissions à réglage de vitesse du type « Ward- Léonard » sont l’association d’une génératrice à courant continu et d’un ou plusieurs moteurs à courant continu, du type à excitation séparée, disposées en série et qui offraient ainsi, de manière assez rustique mais réelle, à la fois les avantages de l’arbre électrique et de la vitesse variable par le réglage des excitations.

Des génératrices à courant continu entrainées par moteur diesel alimentent en boucle les moteurs à courant continu du treuil, de la table de rotation et des pompes.

Ce système à l’époque présentait les inconvénients de grande rigidité d’utilisation et de la nécessité d’utiliser un moteur diesel par génératrice. Les transmissions mettant un certain nombres de boucles indépendantes constituées chacune par une génératrice et un moteur présentent toutes le même inconvénient majeur, elles conduisent à

une mauvaise utilisation des moteurs Diesels (voir figure ci-dessous portant sur un exemple de la transmission à 02 groupes de type Ward- Léonard).

02) L’électronique de puissance s’est rapidement implantée dans tous les entraînements à vitesse variable.

Le système SCR est un convertisseur statique (redresseur de tension) permettant d’alimenter les moteurs DC de forage à partir des trois phases alimentation AC. Tous les éléments nécessaires à l’ouvert et fermé la boucle de contrôle et la surveillance du système ainsi que la protection de l’appareil se trouvent dans l’unité.

Ce système se compose des unités suivantes:

• Unités de contrôle des moteurs-génératrices.

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Unités SCR de contrôle et de redressement du courant alternatif en courant continu (AC à DC) de la puissance du moteur de traction.

Transformateurs d’alimentation AC pour alimenter les transformateurs basse tension ainsi que les auxiliaires AC tels que les ventilateurs de moteur, le pompage de l’eau pour refroidissement etc.

La dynamique de freinage, résistance électrique ou de régénération de frein pour moteurs Drawworks DW (treuil de forage).

La console du foreur pour le contrôle de toutes les fonctions de forage.

la console pour le contrôle des pompes lors de la maintenance « Mud Pump Iocal ».

la salle MCC « Motor Control Center » contenant des alimentations des auxiliaires pour l’air d’alimentation des moteurs et des panneaux d’éclairage et les petits transformateurs de distribution.

Les moteurs électriques de traction sont alors alimentés par le courant redressé provenant des SCR.

Cette amélioration consiste à la commande et le contrôle électrique des systèmes de redressement par utilisation des SCR.

Les principales machines de forage utilisées sont : le treuil, la table de rotation, les pompes à boue et pompes de cimentation, vues dans l’optique de leur entrainement par des moteurs électriques (régimes de fonctionnement, freinage domaine de fonctionnement etc.).

L’avènement des thyristors (SCR ou Silicium Controlled Rectified) a permis le développement du système AC/DC (fig. 2) où la production d’énergie électrique se fait par l’intermédiaire d’alternateur triphasé.

Fig.2. Schéma d’une transmission électrique AC/DC

Ainsi les moteurs d’entraînement travaillent à régulation de vitesse. Il en résulte qu’en cas de coincement de la garniture de forage, les moteurs DC séries sont susceptibles de développer le couple maximal.

Compte tenu du temps de réponse assez court, cette augmentation de couple est pratiquement instantanée.

On sait que l’entraînement du treuil est capable de freinage par récupération. Ce freinage d’inertie est très efficace. Lancé à la vitesse maximale, le treuil s’arrête en un temps très court de l’ordre de 3 secondes. Ceci permet de mieux contrôler les remontées de moufle à grande vitesse et par conséquent d’améliorer les temps de manœuvre.

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Pour la fonction rotation, l’effet de freinage peut présenter des inconvénients lorsqu’on travaille dans des terrains difficiles.

En effet, la garniture de forage est un ensemble élastique capable d’emmagasiner de l’énergie fournie par la table lorsque le couple résistant au niveau de l’outil croît et de la restituer brutalement lorsque ce couple disparaît.

Les performances d’un appareil de forage s’expriment par la capacité de forage en profondeur maximale. Ces dernières se traduisent par un poids au crochet de levage compte tenu des poids des garnitures et des casings. Et en prenant en compte les temps de manœuvre communément acceptés, on peut évaluer la puissance maximale que devra développer le treuil de forage (Drawworks), c’est pour cela que lorsqu’on veut déterminer un appareil de forage on ne s’intéresse qu’à la puissance du treuil.

IV. Commande et contrôle des installations par l’utilisation de l’automate programmable industriel appelé Programmable Logic Controller « PLC ».

Depuis 1968 un dispositif appelé contrôleur modulaire numérique « PLC » , a été élaboré pour éliminer les systèmes de contrôle des machines à base de relais traditionnels. Parce que ces relais sont des dispositifs mécaniques, ils ont peu de vie. Ils sont également encombrants, , le câblage et le dépannage peuvent être très compliqué avec autant de relais utilisés.

Un automate programmable industriel est donc un instrument de calcul et de commande qui est relié physiquement par une interface d’entrée à des capteurs et par une interface de sortie à des actionneurs. Il contient une unité centrale (CPU) qui gère l’ensemble du processus, elle contient le processeur, les mémoires vives et des mémoires mortes.

Elle est programmable par le biais d’une liaison spécifique et d’un logiciel adapté. Un programme contient donc des variables spéciales permettant de représenter les entrées et les sorties.

L’unité SCR est contrôlée par cet automate programmable qui est équipé avec les deux interfaces ModbusPlus et Modbus qui offre de nombreux avantages, par exemple la transmission entre les unités de contrôle , la présence des données dans le bus et par là le câblage est réduit au minimum.

Le contrôle de la vitesse ou de la tension de l’induit des moteurs DC est possible avec le convertisseur SCR.

Dans les deux cas, il existe un moyen de contrôle qui permet de limiter le courant induit à être fixé librement et par conséquent le couple maximal fixé.

Les terminaux électriques (Console du foreur, console de boue etc.) sont commandés à distance ON / OFF à partir de la salle de contrôle du convertisseur SCR.

Tous les auxiliaires tels que moteurs des ventilateurs et d’eau de refroidissement ou de lubrification des pompes

à huile, etc. sont contrôlés par l’automate programmable « PLC ».

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Fig. 1. Schéma de principe du Système d’alimentation électrique d’un appareil de forage.

V. L’utilisation du Top Drive et le drainage horizontal

Le système du Top Drive de forage est reconnu comme une des plus importantes avancées dans la technologie de forage depuis la mise en place de la table de rotation. C’est un dispositif qui est constitué d’un puissant moteur électrique faisant tourner toute la chaîne d’exploration de haut en bas.

Par rapport aux appareils de forage classiques, ceux qui sont équipés du Système Top Drive font que le forage est toujours plus rapide et plus sûr, avec beaucoup moins de cas de tiges de forage coincé. Ce système permet également d’utiliser la puissance de cette rotation afin de libérer facilement le pipe coincé.

Le système Top Drive de forage est constitué d’un moteur DC d’assemblage qui fournit les mêmes couples et la vitesse trouvée. La tige de forage est en rotation par la réduction d’engrenage similaire à celle normalement utilisé avec le DC de moteur de traction.

Le système offre plus que la puissance de la table de rotation dans le trou de forage sans compromettre l’efficacité du matériel de levage conventionnel.

La performance du moteur DC est déterminée à l’aide des 02 tableaux suivants :

La courbe de couple pour le moteur shunt GE752 de forage en utilisant une excitation de 57 Ampères tel qu’il est installé dans le Top Drive qui reflète

la courbe de couple aux différents niveaux de la vitesse RPM.

Avantages de l’utilisation des Top Drives :

A l’aide du Top Drive, les types de puits à forage horizontal ont entraîné l’augmentation spectaculaire des taux de production.

L’amélioration de la vitesse de forage permet aux opérateurs d’atteindre les zones et les types de formations qui ne seraient pas accessibles avec le forage rotatif conventionnel.

Top Drive a été bénéfique pour dévier les puits forés à partir d’un endroit donné pour accéder à certaines zones d’un réservoir. Aussi, parce qu’il y a moins de connexions à faire, les pompes sont moins souvent arrêtées.

17 à 20% des améliorations dans le temps ont été constatées.

Ce résultat est obtenu grâce à des angles de forage de 70 à 90 degrés par rapport à la verticale pendant de longues profondeurs.

Lors de l’exploration avec un Top Drive, et en tenant compte d’autres paramètres tels que la composition des fluides de forage, il est maintenant considéré comme commun à étendre l’horizontale au-delà de 5 km ; dans certaines situations spéciales l’étendue atteint jusqu’à 10 kilomètres.

Si l’angle maximal est porté à 80 degrés de la verticale (seulement possible avec un Top Drive), la superficie totale sera accessible par un facteur de 30:1, à près de 320 km2.

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VI. Le système d’acquisition des informations et des données techniques en temps réel concernant tout forage de puits par l’utilisation du logiciel « Rig Sense »

L’ ENTP s’est dotée d’une nouvelle version de Rig Sense. Rig Sense est un système de direction d’informations qui contient plusieurs ordinateurs qui utilisent Rig Sense dans un seul réseau. Rig Sense est simple, facile à utiliser,et a la capacité pour mieux gérer les opérations de forage pour converger un peu moins sur l’administration et plus sur le forage.

Rigsense est un système de direction d’informations sophistiqué qui fournit, en temps réel, les données pour le stockage affiché et le compte rendu d’informations du forage.

La figure ci-dessous est un exemple de topologie d’une installation type.

Il enregistre toute activité de la plate-forme pour plus d’une année. Les rapports peuvent être recherchés et regardés à différentes résolutions.

Le système Rig Sense opère comme une seule interface, permettant au personnel de la plate-forme d’accéder à des anciennes informations, de les annoter et d’envoyer des messages pour communiquer avec d’autres systèmes Rig Sense sur la plate-forme.

a. Unité d’acquisition des données système (Système DAQ) :

Le système DAQ est le dispositif principal de tout le système. Il dispose de quatre fonctions principales :

recevoir et traiter les données brutes jusqu’à 23 capteurs analogiques et 14 capteurs numériques et placer les données traitées sur le réseau T-POT afin qu’elles soient accessibles aux dispositifs du système ;

communiquer avec les dispositifs du système pour envoyer et recevoir des données ;

fournir une sortie pour commander jusqu’à 14 instruments, tels que les enregistreurs, les compteurs, les relais et les alarmes ;

stocker toutes les informations de configuration et de calibrage dans une mémoire non volatile.

Les principales technologies de détection du système avec le plus récent en matière de système d’acquisition de données permettent au foreur de configurer les écrans pour afficher les informations de forage comme cela l’arrange et l’obtention des informations techniques en temps réel du forage d’un puits par l’utilisation du Rig Sense.

Il y a beaucoup de base de données dans Rig Sense, chacune servant un but spécifique. Cette solution incorpore les principales technologies de détection du système avec le plus récent en matière de système d’acquisition de données. Il permet au foreur de configurer les écrans pour afficher les informations de forage :

01) La présentation graphique du gaz.

02) La profondeur du Puits.

03) L’assemblage des tiges de forage,

04) Le programme de la boue, produits chimiques ajoutés et le rapport de la boue.

05) L’observation de déviations, les données historiques du forage

06) Configuration possible de nouvel emplacement de la plate-forme de forage.

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b. Composition du Système DAQ :

Le système DAQ comprend les principaux composants suivants :

01) Carte numérique (processeur)

02) Carte SIF/de communication

03) Carte de terminaison

04) Carte d’E/S analogiques (capteur)

05) Carte du système de mesure électronique de la profondeur (EDMS)

06) Modem à sécurité intrinsèque

07) Blocs d’alimentation (deux)

08) Bloc de batteries

Les fonctions du système DAQ sont illustrées dans la figure « Interface DAG standard » suivante :

NB La carte du système de mesure électronique de la profondeur utilisée lorsqu’un système EDMS est installé sur l’appareil de forage et relié à la carte de terminaison du système DAQ. La carte traite les informations de positionnement provenant du codeur de treuil de forage afin de fournir à tout moment des informations sur la hauteur du moufle mobile pendant les opérations de forage.

c. Capteurs :

Le système DAQ sert d’interface entre les différents capteurs situés sur l’appareil de forage en fonction des spécifications de cet appareil. Les capteurs les plus courants sont mentionnés ci après :

Transducteurs hydrauliques-électriques

Capteurs de température de boue

Transducteurs hydrauliques-courant

Capteurs de coups de pompe

Capteurs de débit de boue

Capteurs de profondeur

Codeurs

Capteurs ultrasoniques

Capteurs de niveau de bac à boue

Capteurs de proximité

Capteurs de densité de la boue

Capteurs de cadence

VII. Le remplacement des anciennes consoles du foreur type « Electronic Mud System » par celles plus récentes type « Mud Watch Equipment ».

Dans l’ancien modèle « Electronic Mud System », l’enregistreur de paramètres de forage ne contient uniquement que 03 pistes de mesure.

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La console du foreur équipée du nouveau dispositif « Mud Watch Equipment » se compose de 03 compartiments :

a. six appareils de mesure ( Pump pressure, Rotary rpm , Pump rpm1, Pump rpm2 , Rotary table , line-pull pour le serrage des tiges ).

b. deux appareils de mesure : un (01) appareil grand pour le poids des masses tiges etc., et un (01) autre celui de la 3ème pompe.

c. les appareils indiquant les paramètres de la boue.

Ce nouveau système « Mud Watch Equipment » est composé de 8 pistes d’enregistrement utilisées pendant une période de 24 heures :

1 piste de poids en 1000 kg.

1 piste de la longueur de pénétration.

1 piste de pression « fluid pressure ».

1 piste de coups de pompe « pump strockes ».

1 piste torque.

1 piste de RPM.

1 piste de gain ou perte de boue (Mud flow).

1 piste de niveau de boue.

M.OUMOUSSA Abdelaziz

CPGE (Certificat de perfectionnement en gestion d’entreprise) novembre 1986, INPED-Boumerdes

DPGE (Diplôme de perfectionnement en gestion d’entreprise) 1998, INPED-Boumerdes

Recruté au sein de l’entreprise en qualité de gestionnaire assurances sociales en Novembre 1979

Avant-dernier poste occupé : Chef de Service Administration Centrale.

Nouvelle nomination : Chef de Département Œuvres Sociales en date du 6 Novembre 2008

M. BACHOUCHE Aissa

BAC : Sciences naturelles année 1974.

Diplôme : Ingénieur d’État en informatique de l’université d’Alger 1982.

Recruté au sein de l’Entreprise en qualité d’ingénieur stagiaire en 1982.

Avant-dernier poste occupé : Chef du Centre de la Technologie de l’Information

Nouvelle nomination : Directeur de la Technologie de l’Information en date du 16 Octobre 2008

M. NAOURI Said

BAC : Techniques mathématiques année 1978.

Diplôme : - Ingénieur d’État en génie mécanique Janvier 1985, Ecole Nationale Polytechnique-Alger.

- Executive Master of Business administration (E-MBA) en Novembre 2005, MDI Alger & EDHEC Lille /France BUSINESS SCHOOL

Recruté au sein de l’Entreprise en qualité d’ingénieur stagiaire le 01/09/1982.

Avant-dernier poste occupé : Chef de l’Unité des Equipements Tubulaires.

Nouvelle nomination : Directeur de l’Unité des Equipements Tubulaires en date du 16 Octobre 2008

M. HATTAB Omar

BAC : Mathématiques année 1976.

Diplôme : Ingénieur d’État en informatique, option Software et recherches opérationnelles année 1982, Université Houari Boumediene – Alger.

Recruté au sein de l’Entreprise en qualité d’ingénieur système en 1982.

Avant-dernier poste occupé : Assistant auprès du Directeur de la Technologie de l’Information.

Nouvelle nomination : Chef de Département Supports et Equipements Informatiques par intérim auprès de la Direction de la Technologie de l’Information en date du 6 Novembre 2008

Nouvelles NomiNatioNs

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