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TRACESDE VIES
26e FESTIVAL DU FILM DOCUMENTAIRE 21/27 novembre 2016Clermont-Ferrand / Vic-le-Comte
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LES RÉALISATEURS, PRODUCTEURS ET ASSOCIATIONS qui nous ont permis de diffuser leurs œuvres. La présence de certains est déjà annoncée dans le programme, d’autres nous rejoindront… Traces de Vies remercie chaleureusement : ARTE Actions Culturelles et Nathalie Semon ; Lumière du Monde et Frédéric Violeau ; Amina Weira, Production VraiVrai Films et Florent Coulon ; Lyon Capitale TV et Olivier Attebi ; Festivals Connexion et Thomas Bouillon ; la Comédie de Clermont-Ferrand, Jean-Marc Grangier et les danseurs de la compagnie de Mourad Merzouki ; les médiathèques de Clermont Communauté ; l’université Blaise Pascal, le département métiers de la culture et du tourisme, ses étudiants et Caroline Lardy, Leina Corneix-Montel ; le Service université culture ; la Drac Auvergne-Rhône-Alpes ; le Spip (Service pénitentiaire d’insertion et de probation) et Chloé Amarger ; le Rectorat de l’Académie de Clermont et la Délégation à l’action artistique et culturelle (Daac) ; L'Orchestre d'Auvergne et Lila Forcade ; Sauf qui peut le court métrage ; le CERDI et Vianney Dequiedt ; le festival
Musiques Démesurées ; l'Hôtel Fonfreyde ; l'Association L'Onde Porteuse ; l'AMTA ; la Revue sonore ; l'Atelier de création sonore radiophonique (Belgique) ; ARTE Radio ; le CCAS de la Ville de Clermont-Ferrand et l’association Retraite Loisirs et Solidarité ; l’ESC groupe Clermont ; Canopé-CRDP ; Cinéfac ; Joël Carriolle ; le cinéma le Rio ; Ciné-Parc et les Amis de la Comté républicaine ; le ciné-club d'Ambert et le cinéma la Façade ; la librairie-Scop les Volcans ; Fabienne Mondié ; le pôle enfance-jeunesse de l’Association nationale d’entraide (ANEF) du Puy-de-Dôme ; les étudiants Éducateurs de Jeunes Enfants de l’Itsra ; les formateurs de l'Itsra ; l’équipe de la Scop Visium, les personnels municipaux de Clermont-Ferrand et de Vic-le-Comte, les personnels de l’Itsra, toutes celles et ceux qui par leurs conseils ont contribué à la programmation et bien sûr… tous les bénévoles du festival.
Programme sous réserve de modifications
Avec l’association des Amis de Traces de Vies, l’Institut de travail social de la région Auvergne organise le festival du film documentaire, conformément à ses orientations pédagogiques et culturelles qui visent à promouvoir la réflexion sur les faits humains et de société.
62, av. Marx-Dormoy - 63000 Clermont-Ferrand - 04 63 05 03 81 ou 04 73 69 99 15 [email protected] - www.tdv.itsra.net
REMERCIEMENTS
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GROUPE DROUINM A Î T R E I M P R I M E U R
Traces de Vies est membre du réseau des festivals de cinéma en Auvergne-Rhône-Alpes
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Se laisser regarder, interpeller par le monde, c’est la proposition du cinéma documentaire. Cette semaine est une invitation à se « désoccidentaliser » un peu, au moins le temps d’une rencontre avec des films qui parlent de logiques
différentes des nôtres : de l’Équateur au Congo, de la Tunisie à l’Inde, de bien d’autres lieux, territoires et espaces communs ; ailleurs. En outre plusieurs films interrogent la place de l’Occident, ses actes, ses responsabilités dans un état du monde plus que préoccupant. Autres réponses, autres pratiques, autres lectures de la vie politique et sociale : il est temps de retourner les cartes. Enfin, on pourra découvrir cette année une charte de production internationale équitable du cinéma documentaire avec l’association Lumière du monde.
Deux thématiques pour voir et revoir de grands films :
- L’argent : les appâts du gain. L’argent, bon serviteur mais mauvais maître.
- Animalement vôtre. Qui regarde l’autre, l’homme ou l’animal ?
Des séances spéciales ou des coursives s’inscrivent dans un lien vivant avec des partenaires locaux et nationaux. Cette année Traces de Vies s’associe nouvellement à l’Hôtel Fonfreyde, à l’association l’Onde Porteuse, à l’Orchestre d’Auvergne, au festival de photographie Nicéphore+. Enfin Traces de Vies rejoint le festival Musiques Démesurées pour une après-midi hommage.
Belle image de mouvement et d’accord entre les acteurs culturels clermontois.
A.C.
L’édITIoN 2016
Jurys . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
Regard documentaire hors frontières . . 3
Un monde sensible . . . . . . . . . . . . . . . 6
Premier geste documentaire . . . . . . . . 9
Un juste regard social . . . . . . . . . . . . . 14
Index des films . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
Grille des programmes . . . . . . . . . . . . 19
L’argent : les appâts du gain . . . . . . . . 25
Animalement vôtre . . . . . . . . . . . . . . . 28
Leçon de cinéma . . . . . . . . . . . . . . . . . 30
Rencontre professionnelle . . . . . . . . . . 32
Jeunes publics . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33
Séances spéciales . . . . . . . . . . . . . . . . 35
Vidéothèque . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38
Coursives . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39
Lieux du festival . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41
SoMMaIRE
Les films sont présentés dans le catalogue avec les indications techniques suivantes :
P Professionnelle
PP Première réalisation professionnelle
FA Formation audiovisuelle
HC Hors concours
Vostf Version originale sous-titrée français
PR Renvoi à l’ensemble du programme de la séance
JURY
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JURYS
LE JURY 1 déCERNE
• Le grand prix Traces de Vies - Prix
• Le prix Hors Frontières - Prix
• Le prix de la Création - PrixTania Rakhmanova représente la Scam au titre de la commission du répertoire audiovisuel. Auteur-réalisatrice depuis 1990, sa carrière compte une vingtaine de documentaires historiques, politiques et culturels : Spin Doctors-Dans l’ombre des présidents, La prise du pouvoir par Vladimir Poutine, Tomi Ungerer ou Iraqi Exodus. En avril 2015, son dernier film Quand la France occupait l’Allemagne a concouru au prix franco-allemand du journalisme.
Après des études littéraires et un diplôme de l’ESEC, Alexandre Cornu a créé en 1987, avec Jacques Malaterre et Bernard George, Les Films du Tambour de Soie dont il est le gérant depuis 1996. Il produit chaque année une douzaine d’heures de programmes audiovisuels pour des chaînes françaises et étrangères, des longs-métrages cinéma, des projets interactifs et digitaux pour le web.
Paysan en Bretagne, Jean-Jacques Rault a entamé à 40 ans un Master de réalisation à Poitiers. Son premier documentaire Une nuit avec les ramasseurs de volailles (2005) a fait le tour des festivals. Toujours soucieux de développement durable et avec 10 films à son crédit aujourd’hui, il a participé en 2007 à la création, dans son village, des Rencontres de Mellionnec et dirige
l’association Ty Films qui développe de nombreux projets autour du documentaire.
LE JURY 2 déCERNE• Le prix du Premier
film professionnel - Prix
• Le prix des Formations audiovisuelles - Prix
• Le prix de la Diversité - Prix
Anne-Charlotte Sinet-Pasquier a traversé différents univers : presse radio et écrite, ONG de commerce équitable, enseignement… Elle a tissé une longue collaboration avec France Culture, en réalisant une douzaine de documentaires radiophoniques. Centré sur les corps, Les grands hommes, son premier film documentaire sur des lutteurs clermontois a été primé à Traces de Vies en 2015.
Agrégé de philosophie, Olivier Bersou enseigne le cinéma avec une attention particulière à l’écriture documentaire. Titulaire d’un master d’arts du spectacle, il a réalisé un documentaire de création, Elles et eux, dans le cadre d’une résidence d’écriture à Lussas. Depuis 2014, il assure les cours d’études cinématographiques en classes préparatoires au lycée Blaise-Pascal de Clermont-Ferrand.
Formé à l’orthophonie et à la neuropsychologie, Alexis Vachon s'intéresse à toutes les formes de langage et notamment cinématographique. Directeur artistique du festival du film de Saint Paul Trois Châteaux (Drôme) de 2000 à 2015, il est co-programmateur des Rencontres hivernales du documentaire de Grignan depuis 2015.
LE JURY 3 déCERNE
• Le prix Regard social - Prix Après avoir été assistante mise en scène pour Hong Sang Soo et Tsai Ming Liang, Alice Fargier entame un travail de créations sonores pour France Culture. Elle réalise en 2014 Le mur et l’eau, sélectionné et primé dans de nombreux festivals internationaux dont Traces de Vies. Elle travaille actuellement à l’écriture de son premier long-métrage.
Éducatrice spécialisée et présidente d'Hippocampus (musiques actuelles), Vanessa Douroux explore tout ce qui peut lui permettre de mieux comprendre le monde, afin de poser un juste regard social sur les trajectoires des jeunes et des familles qu’elle accompagne.
Emma Dessapt a suivi des études dans le sanitaire et social et travaillé dans le secteur de l'animation. En dernière année de formation d'éducateur spécialisé à l’ITSRA, elle assure des remplacements dans une Maison d'enfants à caractère social à Clermont-Ferrand.
LE JURY BLaISE-PaSCaL dES éTUdIaNTS déCERNE
• Le prix Blaise-Pascal des étudiants - Prix
Marine David, étudiante Licence 3 en Arts du spectacle
Coralie Le Saout, étudiante Master 2 Conduite de projets culturels en Arts du spectacle
Leina Cornieux-Mantel, étudiante Licence 3 en Arts du spectacleJU
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Burqa Boxers d'Alka Raghuram
Regard documentaire Hors Frontières
La section présente des films tournés à l’étranger : regard sur la vie des sociétés, des cultures ; phénomènes politiques ou historiques ; enjeux de l’économie et de la mondialisation ; questions environnementales.
Cette année, plusieurs escales autour de la Méditerranée pour découvrir cultures, poésie et civilisation. Tandis que l’Europe se confronte aux jeunes partis au djihad…
Poursuivre ensuite en Patagonie ne sera pas se joindre à un groupe de touristes, mais plutôt partager le point de vue des autochtones et de leur révolte. Résistants aussi, les journalistes congolais de la RTMA nous entraînent dans leurs investigations débridées et touchantes.
Dans des films sur l’Inde, la Corée du Nord, en passant par la Chine, les femmes ne se résolvent pas à être victimes de leur milieu et se tiennent debout !
BURQa BoXERS››aLka RaghURaM
Le film a pour toile de fond Kiddirpur, une banlieue de Calcutta. Des familles musulmanes y vivent simplement, sinon pauvrement. La place et les activités des jeunes filles sont sous le regard constant de la communauté. Les petites maisons contiguës, la proximité quotidienne des corps,
malgré les couleurs vives de tout ce décor, laissent transparaître cette pression sociale.
Razia Shabham est actuellement entraîneur et arbitre international de boxe, elle a imposé sa carrière à son milieu et aide activement les jeunes filles à s’émanciper. Amina, Shyara et Khadija préparent un championnat amateur de boxe. Avec l’appui de leur famille ou contre celle-ci, elles s’entraînent sérieusement. Lors de ces moments, leur visage resplendit. Une joie qui est vraiment la leur. Enfin à distance de la famille, du quartier et de l’école où la religion domine.
2016 - France - vostf - 84’ - P - 24 images/Junoon Pictures/LMTV
VENdREdI 25 NoV - PR 14 h - SaLLE B. VIaN
La ChaMBRE VIdE›› JaSNa kRaJINoVIC
La chambre de Sabri, 19 ans, est vide : il ne reviendra pas de Syrie où il était parti faire le djihad. Sahila, sa mère, range des vêtements et regarde des photos. Elle tente de garder ses larmes pour dire sa colère : ces jeunes ont été envoyés là-bas et elle sait par qui. Avec d’autres familles elle a fondé une association afin de témoigner et de se faire entendre par l’État. Elle se déplace au Parlement flamand, à Paris, dans des établissements scolaires et religieux, chez les avocats. Les parents parlent des réseaux hyperorganisés, des premiers signes de radicalisation, de la tolérance des proches. Il faut combattre les recruteurs, malgré les menaces reçues.2016 - Belgique/France - vostf - 58’ - P - Dérives/Petit à Petit Productions/Savage Film/ARTE France/RTBF/CBA
MERCREdI 23 NoV - PR 16 h - SaLLE B. VIaN JEUdI 24 NoV - PR 14 h - SaLLE g. CoNChoN
LE ChoIX dES aUTRES››SéVERINE VaNEL ET PIERRE-JULIEN QUIERS
À Zaatori il y a 80 000 habitants. Une grande ville ? Non. Un camp de réfugiés syriens à la frontière jordanienne.
Les tentes blanches, toutes semblables, s’alignent à perte de vue. Pas un arbre. Le désert. Plat. Dans cette cité provisoire, pas d’organisation sociale participative, tout est géré par le HCR (Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés) : nourriture des camions, téléphone de 3 mn dans les algecos, hôpital « gynéco sans frontières ».
Mais le linge pend aux fils, les garçons jouent au foot, les femmes cuisinent. Illusion d’un vrai village. Leila et sa famille vivent ici depuis 4 ans. Elle, avec son beau visage sous ses foulards élégants, essaie de sourire souvent. Elle pleure aussi. Selim, son mari, regarde constamment la chaîne de l’ASL. Tous voudraient retourner en Syrie, mais la maison est détruite, les
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Kolwezi d'Idriss Gabel
bombardements incessants. Pour le père le dilemme est constant : rester au camp avec les siens ou partir se battre ?
2016 - France - vostf - 59’ - P - Agence Cantarane/Les films du ressort
JEUdI 24 NoV - PR 9 h 30 - SaLLE g. CoNChoN
gaRE dE NUIT››RoBIN dIMET
L’hiver : quelques heures à la gare de Tomsk, en Sibérie. Sur les quais blancs de neige, des silhouettes pataudes en chapka et fourrures attendent le dernier train ; il fait -24°. La nuit est très noire, difficilement percée par le halo des lampadaires. À l’intérieur les lieux se vident, le hall
majestueux, tout de marbre, paraît encore plus glacial. Un homme tente de s’endormir sur une chaise. Au chaud dans leur pièce refuge, deux employées parlent de sujets banals : le travail, le mari, l’alcool. Seul l’atelier vit, dans les étincelles des soudures et le va-et-vient des ouvriers.
2016 - France - vostf - 12’ - P - Hummocks films/Studio Shaiprod
MERCREdI 23 NoV - PR 9 h 30 - SaLLE g. CoNChoN VENdREdI 25 NoV - PR 20 h 30 - SaLLE g. CoNChoN
ISLaM PoUR MéMoIRE››BéNédICTE PagNoT
Une pérégrination commencée avec Abdelwahab Meddeb et qui se poursuit sans lui, mais non sans sa présence.
D’origine tunisienne, cet intellectuel et poète était aussi un enseignant. On le voit faire un cours sur l’écrivain allemand Goethe, en Tunisie.
Homme de radio aussi, en France, il revendique une pensée libre, contemporaine, fustigeant les « tenants de l’identité » et « les assassins de l’altérité ». Une parole qui a compté, après les attentats de Paris et que le film inscrit durablement dans nos mémoires.
La réalisatrice, proche de lui, fait le récit de ce voyage en Iran, à Istanbul, à Tel-Aviv, en Espagne…
Le film est un voyage et un échange qui illustre ce que Meddeb revendique : l’Islam comme civilisation et une poésie « comme prière sans croyance ».
2016 - France - vostf - 102’ - P - .Mille et Une. Films
JEUdI 24 NoV - PR 18 h - SaLLE g. CoNChoN
koLwEzI oN aIR›› IdRISS gaBEL
Avec l’émission Pas de sot métier, nous entrons de plain-pied dans les investigations quotidiennes des journalistes de la télévision de Kolwezi RTMA. Avec une vigueur débridée et souvent à grands risques personnels, ils s’acharnent à débusquer les conditions de travail dramatiques du travail minier, principale richesse de la ville. Ils viennent interviewer aussi les employés du rail qui ont soixante mois d’arriéré de salaire.
Kolwezi est la capitale de la province du Sud-Malaba du Congo. En l’absence de tous autres médias locaux, ils questionnent les hommes politiques sur leurs revenus, la société sur la place des femmes. Ils donnent la parole à leurs annonceurs pour le moins pittoresques… Ils font souvent fonction de cameraman, de présentateur, de maquilleur etc. Qu’on ne s’y trompe pas, même si l’on sourit, avec un courage et une rectitude exemplaires, ils font parler le pays congolais.
2016 - Belgique - vostf - 72’ - P - Nameless Production/CBA/RTBF
LUNdI 21 NoV - PR 20 h 30 - SaLLE J. CoCTEaU
MadaME B., hISToIRE d’UNE NoRd-CoRéENNE (Mrs. B, A North CoreAN WoMAN)
›› JERo YUN
D’entrée, le réalisateur nous introduit dans une bousculade de bus. Des paysages et des corps doivent être masqués, que se passe-t-il ? C’est une arrivée de clandestins comme l’a connue Madame B.
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Le verrou de Leïla Chaïbi et Hélène Poté
Elle a fui la Corée du Nord, devançant son mari et ses fils. À l’arrivée elle a été vendue, par ses passeurs, à un paysan chinois.
On la retrouve dans une petite cour, décor rural d’une Chine pauvre. Les parents de ce paysan, très âgés, voulaient acheter une jeune femme à leur dernier fils. Des liens se sont tissés, des attaches se sont créées.
Madame B. est une femme décidée, passeur elle-même de temps en temps, elle se démène pour faire venir ses fils en Corée du Sud. Mélange détonant entre compromis et parfois cynisme de la survie et liens d’amour qui animent finalement tous ces personnages.
Aventure humaine d’aujourd’hui dans le maelström géopolitique entre les deux Corée et la Chine.2016 - France - vostf - 71’ - P - Zorba Production/Su : m
LUNdI 21 NoV - PR 14 h 30 - SaLLE g. CoNChoN SaMEdI 26 NoV - PR 11 h - MédIaThèQUE BLaNzaT
SaMEdI 26 NoV - PR 18 h - SaLLE g. CoNChoN
Ma FiLLe NoRa›› JaSNa kRaJINoVIC
« Accepte mon choix. […] Maman, je t’aime », sont les mots de la dernière lettre de Nora avant son départ pour la Syrie. La voix brisée, sa mère les relit encore. Elle se souvient et essaie de comprendre ce qu’elle n’avait pas vu venir. Allant jusqu’à la frontière par espoir, elle ne peut passer les triples grilles. Sa fille est déjà très loin d’elle et du monde des « mécréants », même sur skype.
Avec d’autres mères, en Belgique, elle se bat pour que leurs enfants reviennent, que l’État les aide. Et elles attendent. Mais attendre quoi ?
2016 - Belgique/France - vostf - 16’ - P - Dérives/Petit à Petit Productions/CBA
JEUdI 24 NoV - PR 14 h - SaLLE g. CoNChoN
MaTIèRE PREMIèRE›› JeaN-FRaNÇoiS ReVeRDY
La « matière première », c’est le minerai de fer extrait en Mauritanie et transporté jusqu’à l’océan par le plus long train du monde.
Tourné avec le procédé antique du sténopé (un trou d’épingle remplace l’objectif de la caméra), le film offre des vues inhabituelles, entre poésie et anticipation. Les formes, les couleurs restent dans une belle indécision. Le désert beige-rosé ondule sous un ciel presque blanc tandis que le gris de la mine, poussières et nuées, envahit l’écran. Le spectateur part avec le train, qui s’arrête pour prendre des passagers, juchés sur le minerai, avec leur théière… ou leur brebis.
2015 - France - 26’ - film - P - Les films de l’œil sauvage
MaRdI 22 NoV - PR 20 h 30 - SaLLE B. VIaN JEUdI 24 NoV - PR 20 h 30 - SaLLE B. VIaN
LE VERRoU›› LEÏLa ChaÏBI ET héLèNE PoTé
Houda, Mabrouka et Faouzia ont en commun le tasfih, un rituel magique tunisien qui vise à protéger les jeunes filles de toute pénétration, désirée ou subie, avant le mariage. Le sortilège « ferme » les fillettes, et « ouvre » à nouveau les jeunes femmes à la veille de leur nuit de noces. Le corps n’est l’objet d’aucune intervention réelle, c’est un rituel purement symbolique fait de paroles entre femmes.
Cette pratique tombe aujourd’hui en désuétude avec les volontés légitimes d’émancipation. Lorsque cette « protection » avait cours, les jeunes filles
pouvaient se déplacer plus librement ; aujourd’hui on a tendance à les « fermer » réellement… à la maison.
2016 - France - vostf - 63’ - P - Z’azimut films/2 rives TV/Lyon Capitale TV
VENdREdI 25 NoV - PR 18 h - SaLLE B. VIaN
ZoNa FRaNCa››gEoRgI LazaREVSkI
Ancré en Patagonie, au bout du monde, Zona Franca est le plus vaste centre commercial d’Amérique latine.
Là, les espaces infinis, les glaciers turquoise et les lacs entre falaises attirent toujours plus de touristes. Encapuchonnés et lestés, ils parcourent la zone, en quête d’émotions photographiées. Grâce à eux, la zone commerciale s’enorgueillit d’une bonne santé claironnée dans les médias.
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Comme des lions de Françoise Davisse
Sur cette terre, les cicatrices ouvertes aujourd’hui par le forage hydraulique du gaz ne peuvent refermer les plus anciennes, celles de l’extermination des indigènes.
Modes de vie effacés, transformations économiques et humaines pour le profit de quelques-uns. Deux frères chercheurs d’or, un routier, une jeune vigile : anti-héros modernes, ils révèlent ce qui n’apparaît pas sur les prospectus des tour-operators. Le « ressentiment d’une région qu’on a oubliée » surgit en pleine lumière lors d’une augmentation des tarifs du gaz. Un blocus paralyse alors routes… et touristes !
2016 - France - vostf - 100’ - P - Ciaofilm/Les Films du Poisson
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Un monde sensibleUne section construite autour de portraits, de la vie sociale proche, de petits groupes : de la famille à l’entreprise, et d’expressions artistiques, culturelles singulières.
Adoptons, avec deux artistes, « l’esprit de l’escalier » et arrêtons-nous à chaque palier pour une rencontre : l’acteur Nicolas Bouchaud en plein travail ; les ouvriers de Peugeot en lutte qui élaborent une pensée politique largement aussi pertinente que celle de leurs interlocuteurs ; un jeune Algérien contrebandier dont le seul bonheur est le rêve…
Trajectoires individuelles et familiales, récits à une ou plusieurs voix, tout dans cette section nous rapproche d’autres destins, d’autres vies que la nôtre.
CoMME dES LIoNS›› FRaNÇoiSe DaViSSe
La maison Peugeot a pour emblème le lion. Eux, ils vont se battre « comme des lions » pour sauver de la fermeture leur usine d’Aulnay-sous-Bois.
Pendant deux ans la cinéaste suit leur combat. Les ouvriers créent un comité qui rassemble les syndiqués et les autres. Ils discutent beaucoup, proposent, argumentent. La caméra les prend ensemble ou les isole, caristes, techniciens, déterminés, hésitants. Ils veulent une grève structurée, sans violence.
Les lieux (ministère du Travail, siège du Medef), les visages connus (ministres, patrons) se succèdent. Au début (avant et juste après les
élections présidentielles), la volonté des politiques de sauver l’entreprise est manifeste et sans doute authentique ; elle pliera… Les négos s’amorcent ; au bénéfice de qui ? On vote pour une issue. La cinéaste n’a pas lâché non plus et a accompagné jusqu’au bout ces hommes et ces femmes qui veulent « garder la fierté ».
2016 - France - 116’ - P - Les Films du Balibari/Les productions du verger/Gsara
VENdREdI 25 NoV - PR 20 h 30 - VIC-LE-CoMTE
daNS LES LIMBES››aNToINE VIVIaNI
L’impossibilité d’abandonner des données numériques nous conduit-elle aux Limbes, frontières de l’Enfer ?
Une voix féminine, sans incarnation, se promène des rivages du réel aux entrailles électroniques de l’univers glacé du virtuel. Les salles des machines,
Zona Franca de Georgi Lazarevski
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L’esprit de l’escalier de Bernard Bloch
avec leurs colonnes calmes et leurs travées indifférentes, sont-elles des mausolées ? L’Internet est-il une nouvelle religion ?
Certains disent l’ambition de capter tout de nous et d’enregistrer la vie, notre existence. Ils rêvent de créer un « cerveau planétaire ». Les « sur-connectés » se perdent sur fond noir, réduits à des lignes droites en incessant mouvement. Tandis que l’océan et ses longues plages, les pics enneigés, les arbres en feuilles viennent régulièrement, avec leur halo flou, rappeler la beauté du monde.
La voix interroge : les hommes veulent-ils retrouver le sens de leur « inconsolable nostalgie » ?
2015 - France - vostf - 84’ - P - Cinephage/PROVIDENCES/ARTE France/ONF-NFB
MaRdI 22 NoV - PR 18 h - SaLLE g. CoNChoN
dE LoLa À LaÏLa odE INTIME À La MULTIPLICITé dES gRaINS
››MILENa BoChETDu prénom de son arrière-grand-mère à celui de sa fille aînée, scandés régulièrement par la narratrice, se déroulent plusieurs destins, entre Espagne et France.
En noir et blanc ou en couleurs, en super 8 ou vidéo, les femmes de sa famille vivent leur époque. Dans l’austère Espagne, elles sont souvent soumises, parfois rebelles, comme Lola l’aïeule. En France se trouve la liberté de vivre et de penser. Les regards de Milena et de sa mère se parlent autant que leurs voix. Le passé appelle le présent ou l’inverse. Les fillettes de la cinéaste,
libres et joyeuses, répondent aux baigneuses en chaste maillot. Rythmant le récit, des pieds nus sous une jupe vaporeuse dansent sur la plage. C’est le mouvement, la répétition jamais semblable, la vie qui éclate, d’une génération à l’autre…
2015 - Belgique - vostf - 54’ - P - L’atelier Graphoui/WIP/Gsara
MERCREdI 23 NoV - PR 9 h 30 - SaLLE B. VIaN
La dEUXIèME NUIT››éRIC PaUwELS
À la mort de sa mère, un cinéaste réalise un film pour voir à quel point cette disparition a changé sa vision du monde. C’est l’occasion pour lui de revenir sur la relation qu’il a entretenue avec elle : une relation qui a fait de lui un individu libre, en tant qu’homme et en tant que cinéaste. La deuxième nuit est l’aboutissement d’une trilogie inaugurée par Lettre d’un cinéaste à sa fille et continuée par Les films rêvés. La réalisation de cette « Trilogie de la cabane » représente une quinzaine d’années de travail et de réflexion.
2016 - Belgique - 74’ - P - Stenola Productions/Associate Directors/Umedia/RTBF/CBA
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L’ESPRIT dE L’ESCaLIER››BERNaRd BLoCh
Michel Butor et Bertrand Dorny ont pris pour sujet de leur 121e livre le bel escalier d’un immeuble parisien. Théodore de Banville y est mort, Rimbaud y a dormi.
À eux deux, l’écrivain et le plasticien fabriquent de A à Z un objet unique, un petit livre à
dix exemplaires. Cette fois-ci c’est le motif du cercle qui les inspire. La spirale de l’escalier, filmée et photographiée, attire et enchante. Pour eux, la rampe vert bouteille fait des vagues, les paliers et les portes s’appellent. Tout est possible : les éléments valsent. Dans son atelier, Dorny découpe et juxtapose les photos en un morcellement de l’escalier : mosaïque du sol, fer forgé de la rampe, bois ciré des marches. Butor donne la poésie concrète de ses mots.
Allers et retours entre l’escalier filmé et l’escalier recréé. Sorte de valse où le cinéaste admire et suit le pas des virtuoses, entraînant le spectateur avec lui.
2016 - France - 24’ - P - Les films de l’œil sauvage/Vosges Télévision
MERCREdI 23 NoV - PR 14 h - SaLLE g. CoNChoN MERCREdI 23 NoV - PR 20 h 30 - SaLLE B. VIaN
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Samir dans la poussière de Mohamed Ouzine
NICoLaS BoUChaUd, METTRE EN JEU LE PRéSENT
›› FaNY ViDaL
Le comédien Nicolas Bouchaud a interprété Galilée, Danton, le Roi Lear, Alceste, Don Juan. Autant de rôles majeurs du répertoire. C’est un acteur qui, comme on le dit, « mouille sa chemise » sur scène.
Le film montre l’énergie physique et intellectuelle qu’il met au service de ses rôles. Le spectacle qu’il prépare est l’adaptation du discours de Paul Ceylan lors de la remise du prix Büchner en 1960.
« Écrire un poème, c’est comme une poignée de main ». Bouchaud trouve dans ces phrases du poète, comme un miroir de sa conception du théâtre.
Il déplie son art de faire vivre les textes, sa façon de créer l’attention du spectateur.
Le film nous immerge dans le bonheur des beaux textes et du désir de théâtre.
2016 - France - 78’ - P - Mirage illimitéMERCREdI 23 NoV - PR 20 h 30 - SaLLE B. VIaN
RIVagES››SiMoNe FLUHR
Sur les quais de Strasbourg en hiver, la réalisatrice a rencontré deux hommes et une femme qui ne rentrent pas dans les stéréotypes touchant les personnes à la rue. Ils témoignent de leur pensée et de leur créativité.
Filmés près de l’eau, dans une sorte de silence étouffé, tous trois évoquent leur enfance, leur passé difficile voire violent, leur présent lourd. L’avenir ? Leurs amis et compagnons sont morts… Mais ils sont parvenus à renouer avec le temps qui passe, avec la vie. Monique, filmée sous ses chers magnolias, a mis ses années galère en poèmes qu’elle dit à la radio. Johnny parcourt l’Europe sac au dos et vend ses dessins. Jean-Luc observe la nature, canards et ragondins. Le fleuve s’écoule sous les yeux, image du changement et d’une certaine beauté, si on sait le regarder.
2016 - France - vostf - 74’ - P - Dora films sas/Alsace 20/Vosges Télévision
MERCREdI 23 NoV - PR 14 h - SaLLE g. CoNChoN
SaMIR daNS La PoUSSIèRE››MohaMEd oUzINE
Dans l’obscurité percée par une cigarette, un visage. À peine visible. Et une voix. L’homme parle de destin. Les pieds dans les cailloux, avec les montagnes marron-rose au fond, il est dans son pays, l’Algérie. Il se sent souvent pris d’angoisse
et regarde au-delà de la mer, vers l’Espagne ou la France.
Pour vivre, il passe en contrebande la frontière marocaine avec des bidons d’essence accrochés aux flancs de ses mules. Les ciels se succèdent, toujours lourds, la pleine lune vient, l’homme s’abrite au sein d’une vieille caserne. Il voudrait quitter la maison maternelle, fonder une famille. Mais la femme qu’il aime en cachette n’est pas pour lui. Il ne peut que rêver : l’emmener sur sa mobylette et rouler ensemble le long de la mer, dans l’euphorie.
2015 - France/Algérie/Qatar - vostf - 60’ - P - L’image d’après/Une Chambre à Soi/
TV Tours Val de LoireVENdREdI 25 NoV - PR 20 h 30 - SaLLE B. VIaN
TaNT La VIE dEMaNdE À aIMER››DaMieN FRitSCH
Le monde de Charles, Océan, Dorian et quelques autres est plus que tout autre un monde sensible. Rivés à un fauteuil roulant, ces adolescents sont d’une mobilité remarquable. Ils réagissent aux sons, aux mouvements des autres, aux paroles, aux petites caresses. Petits cris de joie, sourires, jubilation animent en permanence leur visage. Parents ou aidants sont penchés, attentifs sollicitant ces émotions qui sont la vie même.
Océan ne tient pas sa cuillère, mais adresse plein de regards à sa mère quand elle le fait manger.
Amour donné - Amour rendu, la vie s’échange généreusement entre eux. La caméra, elle aussi, est comme une petite caresse…
2016 - France - 60’ - P - Iskra/Alsace 20/Vosges Télévision
JEUdI 24 NoV - PR 9 h 30 - SaLLE B. VIaN
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L’archipel de Benjamin Huguet
Premier geste documentaireIci les jeunes réalisateurs trouveront un accueil attentif à une première diffusion et à un futur parcours professionnel.
Les premiers gestes sont aussi les premières audaces des réalisateurs, sur le plan de la forme mais également du fond.
Jeunes cinéastes libres de filmer leurs proches avec des propositions ou des questions inattendues, « bousculantes ». Du coup les films deviennent les révélateurs vivifiants du réel intime.
D’autres films vont explorer des bouts de terre délaissés : au Chili, aux îles Féroé, dans le désert d’Arlit ou au croisement du Tadjikistan et du Kirghizistan. Beaucoup moins loin, la surprise est aussi au coin de la rue : la Nationale 10 désaffectée ou un quartier cévenol oublié.
D’autres visions sur des lieux infilmés, impensés, inexistants pour les visions pressées.
L’aRChIPEL (the ArChipelAgo)
››BENJaMIN hUgUET
Isolées au Nord de la Grande Bretagne, les îles Féroé ont conservé leur mode de vie ancestral basé sur les ressources locales. La vie des habitants s’écoule au gré des saisons et au contact avec la nature. Villages blottis au fond des fjords sur ces Iles aux moutons en liberté.
Mais le forgeron ne pourra bientôt plus battre le couteau traditionnel pour la chasse annuelle à la baleine, dont la viande nourrissait les habitants. L’Association écologique Sea Shepherd a lancé une campagne de protestation contre la violence de ce corps à corps avec les baleines encerclées. Envoi de cartes postales, arrivée massive de militants sur l’archipel.
Le jeune éleveur de moutons et le vieux peintre s’interrogent. L’affrontement entre ces deux conceptions de l’environnement fera-t-il disparaître ce rituel ?
2015 - France/Royaume-Uni - vostf - 41’ - FA - The National Film and TV School
SaMEdI 26 NoV - PR 14 h - SaLLE B. VIaN
L’aUTRE CôTé›› ISaBELLE BoURgUEIL
De l’autre côté de la rue de l’industrie, les hautes baies vitrées éclairent l’ancienne filature de soie de Saint Jean-du-Gard. Des ouvriers restaurent murs et plafonds pour installer un musée des traditions de la vallée cévenole.
En face, dans l’immeuble HLM décrépit, s’entassent des familles que les crises ont
laissées pour compte : un ancien paysan poussé par l’exode rural ; un voyageur bricoleur qui a toujours refusé de travailler ; une vieille dame qui amasse des objets hétéroclites sur son balcon ; des couples immigrés…
Les ouvriers parlent des évolutions sociales actuelles ; les riverains s’interrogent sur les sommes investies dans le musée.
2016 - France - 32’ - FA - Ateliers Varan/Université Paul-Valéry Montpellier 3MaRdI 22 NoV - PR 9 h 30 - SaLLE g. CoNChoN
LE BRUIT dES TRaINS (el ruido de los treNes)
››CRISTIaN SaLdíaVillage de San Rosendro au Nord du Chili. Dans cette petite ville, il ne passe plus que deux trains par jour. Avec, seulement, deux voitures pour les voyageurs, le matin, et un cortège de wagons
Tant la vie demande à aimer de Damien Fritsch
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La colère dans le vent d'Amina Weira
de marchandises, le soir, le plus important nœud ferroviaire du Chili est en voie de disparition. L’écho lointain du roulement sourd ou le coup de sifflet de la locomotive résonnent dans la vallée. La vie des habitants reste rythmée par le bruit lancinant et les vibrations des passages en gare.
Dans la brume du matin ou dans la douce lumière de fin d’après-midi, comme des survivants d’une prospérité éteinte, ils répètent dans des tableaux saisissants de lenteur leurs gestes de travail et font corps avec ces paysages magnifiques.
2015 - Chili - vostf - 67’ - PP - 3 Tigres Films/Cusicanqui Films
MaRdI 22 NoV - PR 9 h 30 - SaLLE g. CoNChoN
La CoLèRE daNS LE VENT››aMINa wEIRa
Le vent, qui soulève le sable du désert de la région d’Arlit, disperse aussi la radioactivité, invisible mais bien plus sournoise pour la
population mal informée. Areva exploite, ici, l’uranium depuis les années 70.
Une jeune réalisatrice nigérienne originaire de la ville d’Arlit interroge son père et les habitants de la ville. Des ouvriers maintenant retraités ont travaillé, au début de l’exploitation minière, sans avoir pu prendre de précautions contre la radioactivité. Ils sont atteints par un mal que des médecins salariés de la firme Areva ont du mal à diagnostiquer ouvertement. Les femmes témoignent : les briques de terre des maisons et l’eau des puits sont contaminées.
La démarche subjective et engagée de la réalisatrice incite chacun à s’impliquer.
2016 - France/Niger - vostf - 54’ - PP - VraiVrai Films/Merveilles Production/Alternative Productions/TVFil78
MaRdI 22 NoV - PR 20 h 30 - SaLLE B. VIaN JEUdI 24 NoV - PR 9 h 30 - SaLLE g. CoNChoN
L’ENTRE dEUX›› JULIa BoUTRoN
Entre les murs blancs et froids d’un l’hôpital avec ses exigences de rentabilité dans la gestion des lits, une femme médecin trouve du temps pour soutenir ses patients. La caméra s’attache au regard qu’elle porte sur les malades du cancer et sur les relations qu’elle entretient avec son service. Comment exercer avec humanité ?
Les soignés sont toujours hors champ. L’équipe médicale se concerte, passe de chambre en chambre, attentive à chacun. Faut-il, en ces temps de toute information, tout dire au patient et lui laisser la charge de la décision ou assumer son pouvoir médical et ses responsabilités d’expert ?
Que répondre aux interrogations, aux angoisses qui émergent à tout instant ?Toute parole adressée au patient est pesée par l’équipe.
2016 - France - 23’ - FA - CREADOC
VENdREdI 25 NoV - PR 9 h 30 - SaLLE B. VIaN
La FeMMe CoUCHée››ChLoé LéoNIL
C’est un tableau construit à deux. Une fille et sa mère.
La jeune cinéaste sollicite la nudité de sa mère et installe un échange avec celle-ci, tandis que la caméra construit son regard, les différentes visions de ce corps féminin et maternel.
Audace, caresse, bienveillance de l’amour partagé. D’amour cette mère en a cruellement manqué. Son récit dit comment son corps d’enfant ne pouvait se loger dans l’affection de l’Autre. La fille, elle, accueille ce corps : la cicatrice de césarienne, doucement effleurée par la caméra, nous dit que c’est de ce corps que la jeune femme est née.
2016 - Belgique - 22’ - FA - Chloé Léonil/INSAS
VENdREdI 25 NoV - PR 9 h 30 - SaLLE B. VIaN VENdREdI 25 NoV - PR 14 h - SaLLE g. CoNChoN
go BaCk››BENJaMIN ChEVaLLIER
Kos, mer Égée. Juillet 2015. Sur l’île touristique, le feu de camp de la plage a une odeur âcre. Au petit matin, place aux matelas pneumatiques éventrés et aux chaussures éparpillées. Comme chaque jour, la mer a déversé son lot de nouveaux arrivants trempés.
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Goodbye darling, I'm off to fight de Simone Manetti
« Les voiles sont hissées mais le navire n’avance pas » chante un réfugié. Le camp est surpeuplé. L’attente est longue. La procédure administrative barre la route d’Athènes. La police sous pression cède vite à la brutalité.
« Quelle est notre destination ? » demande un enfant à sa mère « On va au Danemark, tu sais… ».
2016 - France - vostf - 30’ - FA - Benjamin ChevallierVENdREdI 25 NoV - PR 18 h - SaLLE B. VIaN
goodBYE daRLINg, i’M oFF to FigHt (CiAo AMore, vAdo A CoMBAttere)
››SIMoNE MaNETTIJeune actrice et mannequin italienne, installée à New York, Chantal Ughy décide à 20 ans de
tout abandonner pour se consacrer uniquement à la boxe thaïe. Arrivée à Bangkok pour se perfectionner, elle va y séjourner 7 ans. Elle réussit alors à devenir championne du monde de ce sport violent et brutal. Elle lâche tout.
Après une pause d’un an, elle revient pour reprendre son titre. Souvent solitaire, elle paraît, avec son corps longiligne, frêle et effacée au bord des rings ou dans les salles d’entraînement. Son regard, déterminé sur le ring, dit aussi une colère rentrée et des anciennes fêlures. Plus que contre ses adversaires, elle se bat contre elle-même et affronte les fantômes de son passé.
2016 - Italie - vostf - 71’ - PP - Meproducodasolo
VENdREdI 25 NoV - PR 14 h - SaLLE g. CoNChoN
LE gRIoT dU MéTaL››ata MeSSaN KoFFi
Passionnément, sa main caresse le métal. Il a appris à l’aimer dans l’atelier de son père réparateur de bicyclettes. « Tu vas pas à l’école donc tu vas à l’atelier », lui disait-il.
« Le métal est précieux pour moi, je lui parle, il me répond ». Avec les pièces métalliques usées et jetées qu’il récupère, il sculpte des objets aux goûts et couleurs de l’Afrique. « Quand je les touche je dis que c’est salé, c’est poivré, c’est sucré rien qu’au toucher ».
À Saint-Louis du Sénégal, un voyage dans l’imaginaire des masques et de la culture africaine avec un artiste de l’Art Brut.
2015 - Sénégal/ France - 27’ - FA - Africadoc/Université Gaston Berger
MaRdI 22 NoV - PR 20 h 30 - SaLLE B. VIaN
gURU, UNe FaMiLLe HiJRa (guru, A hijrA fAMily)
›› LaURIE CoLSoN ET aXELLE LE daUPhINIncluant des personnes de toutes castes, les communautés hijras existent depuis des siècles, à l’origine au service des princes. « Nous ne sommes ni hommes ni femmes. Nous sommes au milieu ». Nées de sexe masculin, elles ont accepté une émasculation rituelle. Leur vie se conjugue au féminin.
Cette « famille » vit sous la ferme protection de son guru Lakshmi Amma, dans une petite ville du Tamil Nadu, au sud de l’Inde et forme comme les autres, une communauté marginale mais souveraine.
Elles vont et viennent dans des wagons bondés et arrachent quelques roupies aux passagers,
Go back de Benjamin Chevallier
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aspirant le spectateur dans le tourbillon de saris éclatants de couleurs.
Elles sont à la fois craintes et méprisées. Leur vie au quotidien, révélée à plusieurs voix, dévoile une vie communautaire avec ses enjeux de pouvoir, ses jalousies, ses passions…
2015 - Belgique - vostf - 75’ - PP - Tarantula/Kolam Productions/Opening Night/WIP
SaMEdI 26 NoV - PR 14 h - SaLLE B. VIaN
LETTRE aUX SURVIVaNTS››MaThILdE BUY
« Transhumanisme : mouvement culturel et intellectuel international, né dans la Silicon Vallée, prônant l’usage des sciences et des techniques afin d’augmenter les caractéristiques physiques et mentales des êtres humains. »
Mathilde Buy, biologiste et sociologue, écrit dans son film les mots qu’elle ne semble pas
comprendre et profite d’une opportunité pour chercher les explications : Paris accueille le premier colloque international sur le transhumanisme pendant l’hiver 2014.
Doctement, des scientifiques du monde entier viennent discourir et échanger sur la maladie du vieillissement et sur l’immortalité, sur l’homme modifié par les technologies, sur l’hybridation homme/machine, sur la cryogénisation, sur le téléchargement des consciences…
Simple information ou alerte ?2015 - France - vostf - 26’ - FA - La Fémis
MaRdI 22 NoV - PR 18 h - SaLLE g. CoNChoN
LETTRES dU PaMIR›› JaNYL JUSUPJaN
La rivière qui sépare ici le Tadjikistan et le Kirghizistan est aussi tumultueuse que l’histoire récente de ces deux anciennes républiques de l’ex-URSS. Dans ces paysages somptueux de steppes cernées de montagnes, la minorité kirghize du Tadjikistan doit cohabiter avec les Tadjiks rivaux et ennemis de toujours.
Mosaïque comme la population, le montage croise les histoires et les aspirations de six personnes au gré des rencontres de la réalisatrice : fierté d’un ancien peuple d’éleveurs nomades et lutte pour préserver la culture de la minorité kirghize. Par petites touches, la réalisatrice, née dans un village kirghize mais émigrée en Allemagne, superpose aux images le récit de son propre itinéraire sous forme de lettres adressées à son fils.
2016 - France - vostf - 104’ - PP - Cinedoc Films/ - Chagaldak Films/Dok Films/Télé Paese/TV 8 Mt BlancMERCREdI 23 NoV - PR 9 h 30 - SaLLE g. CoNChoN
La MaISoN dE YaRa››éMILIE BaILLaRgEoN
La jeune Syrienne a quitté précipitamment Damas en 2011 et vit maintenant en Allemagne. La guerre, évoquée par quelques images, déchire la Syrie et elle ignore l’état de sa ville et de sa maison natale.
De ses amis dispersés en Europe ou aux USA, elle ne conserve que quelques photos qu’elle regarde inlassablement sur son ordinateur. Elle a tellement peur d’oublier sa vie quotidienne passée qu’elle s’exerce à visualiser les pièces de sa maison, à retrouver les odeurs du romarin devant sa porte ou les bruits de sa rue.
Quand la guerre sera finie, il lui faudra repartir. « Je ne veux pas planer comme un nuage sans me poser », affirme-t-elle.
2016 - Canada - vostf - 15’ - FA - INIS
MaRdI 22 NoV - PR 9 h 30 - aMPhI a. VaRda MERCREdI 23 NoV - PR 16 h - SaLLE B. VIaN
VENdREdI 25 NoV - PR 14 h 30 - VIC-LE-CoMTE
LES MURS PoRTEURS››CLaIRE VEYSSET
Rue de Bordeaux à Angoulême. La nationale 10, en ville, a été déviée mais le trafic demeure intense, avec son bruit continu et envahissant. Les commerces et les entrepôts ont disparu, les enseignes restent, les murs s’égaient de tags que les habitants passent sans voir. Des riverains coincés entre la rue et la Charente s’aménagent, au-delà des murs, des espaces de rêveries à travers les échappées de verdure. Certains y reviennent parcourir un moment de leur vie avec la
Guru, une famille Hijra de Laurie Colson et Axelle Le Dauphin
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Une histoire commune de Florent Gouëlou
réalisatrice. D’autres s’aventurent dans un avenir verdoyant, espérant des travaux à venir.
2016 - France - 29’ - FA - Claire Veysset/CréadocMaRdI 22 NoV - PR 14 h - SaLLE g. CoNChoN
SUR LE QUaI››SteFaN MiHaLaCHi
« Un Roumain arrive chez une psychanalyste qu’un ami lui a conseillée. Elle est écrivain, elle habite une maison en bois dans un asile psychiatrique, pas comme les autres. Au bout d’un an, il lui dit qu’il en a marre de lui parler de ses problèmes et qu’il veut faire un film sur sa parole à elle » Stefan Mihalachi.
Dans « la cabane », au fond du parc de La Borde, elle reçoit : ses hôtes sont-ils des amis ou des patients habitués ? D’autres passent dans « sa piaule » à Paris. Son univers semble insaisissable,
il reflète la grande ouverture du travail de l’institution.
Sa parole, monologue ou dialogue, chemine, parfois précise et informative sur sa vie, souvent poétique, énigmatique aussi. Elle dévoile des désirs assumés ou enfouis, son plaisir de paraître et de se révéler au miroir tendu… Quelques fêlures transparaissent…
C’est Marie Depussé. Elle a écrit le film avec lui.2015 - France - 66’ - PP - Macalube Films
VENdREdI 25 NoV - PR 9 h 30 - SaLLE B. VIaN
UNE hISToIRE CoMMUNE›› FLoReNt goUëLoU
Son grand-père est mort pendant la guerre d’Algérie officiellement asphyxié dans sa chambre. Sa grand-mère a milité avec le FLN, a été arrêtée et enfermée dans un camp en France. Sa mère, placée avec son frère et sa sœur à la DASS, ne porte plus ni son nom ni son prénom de naissance.
Le petit-fils, réalisateur du film, essaie de combler les trous noirs de l’histoire familiale et de rapprocher sa mère et sa grand-mère qui se tournent le dos depuis dix ans : les attentes, les non-dits et les silences d’une histoire familiale marquée par le poids de l’Histoire.
2015 - France - 47’ - FA - La Fémis
MaRdI 22 NoV - PR 9 h 30 - SaLLE B. VIaN
La VaLLéE dU SEL››ChRISToPhE MagdY SaBER
« Je suis chez moi, je reconnais mon pays mais c’est comme s’il avait changé de parfum. » Le jeune Égyptien installé en Suisse pour ses études de cinéma retourne pour la première fois depuis le début de la révolution dans son pays. Et du changement il y en a : sa famille prend de plein fouet l’instabilité et le chaos politique.
Caméra volontairement approximative, le jeune cinéaste, à la fois très proche et lucide, accompagne ses parents. Engagés pour la survivance de communautés chrétiennes en pays musulman, ils sont menacés de mort régulièrement par téléphone. Ils résistent, refusant tout compromis avec leurs convictions : la menace rôde, l’attente est angoissante, la tension est palpable.
2015 - Suisse - vostf - 62’ - PP - Box ProductionsVENdREdI 25 NoV - PR 20 h 30 - SaLLE B. VIaN
Lettres du Pamir de Janyl Jusupjan
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Eurovillage de François Pirot
Ainsi, les pratiques artistiques comme le théâtre et le menuet offrent des réalités qui prennent corps.
Autour d’une grossesse ou d’une demande de statut de réfugié politique, un temps s’ouvre avec des perspectives de vie meilleure. Les intervenants sociaux composent un accompagnement qui se veut le plus ajusté à leur propre perception de la réalité sociale.
dIRE SoN SILENCE›› JEaN-PIERRE LENoIR
Dans une petite vallée, au milieu des collines du Luberon, se trouve le Grand Réal : un établissement pour adultes souffrant depuis la petite enfance de troubles de la personnalité et plus particulièrement d’autisme.
Le film met en scène Arlette, Aldric, Gilbert, Chantal, Armand, François et Pierre, âgés de 24 à 52 ans, dans une succession de « tableaux cinématographiques », mêlant le travail à la ferme et le jeu théâtral face à la caméra.
Deux facettes d’un apprentissage de la vie au jour le jour, sur le chemin du mieux-être. Là où les mots sont rares, Dire son silence explore la palette des émotions avec laquelle se construit leur relation aux autres.
2016 - France - 84’ - P - Les films de l’œil sauvage/Les mots de chacun
MaRdI 22 NoV - PR 9 h 30 - SaLLE B. VIaN
Un juste regard social
La section « Un juste regard social » rassemble des réalisations attachées à des questions sociales : des vulnérabilités provisoires ou durables, des précarités sociales ou personnelles, des dispositifs d’accueil ou d’accompagnement, des trajectoires qui sont toutes singulières.
À travers son projet de film, le réalisateur peut devenir pleinement un intervenant à la caméra. Il saisit les tentatives et les inventions quotidiennes des personnes filmées pour se relier au monde.
Parfois il devient un appui dans ce parcours.
EURoVILLagE›› FRaNÇoiS PiRot
Ce village de vacances situé dans les Ardennes avait été créé dans un autre temps, pour les congés payés, le repos bien mérité d’une Belgique en croissance.
Aujourd’hui Eurovillage accueille des femmes, des hommes et des enfants venus du monde entier, candidats au statut de réfugiés.
À l’ombre des bungalows tout équipés, commence l’attente entrecoupée de procédures. Les travailleurs sociaux distillent des conseils et des avertissements : attention, la proportion des régularisations est faible.
La caméra se glisse dans l’intimité du quotidien et saisit les analyses faites à deux ou trois au coin d’une terrasse ou lors d’une préparation de repas. Entre espoir et inquiétude, les hébergés poussent
Dire son silence de Jean-Pierre Lenoir
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Les jours ici de Benoit Keller
parfois la dérision à imaginer un Belge demander l’asile en Erythrée. Les émotions des enfants ponctuent le récit : souvenirs, tendresse, ennui et colère sont saisis avec une grande sensibilité.
2015 - Belgique - vostf - 71’ - P - Limited Adventures/WIP/RTBF
MaRdI 22 NoV - PR 14 h - aMPhI a. VaRda
LES JoURS ICI››BENoIT kELLER
« Ma grand-mère est entrée en maison de retraite et elle y a perdu ses souvenirs, ses habitudes et tous les plaisirs qui la reliaient à la vie. Des années ont passé et aujourd’hui, je retourne en institution. Comment vit-on ici ? Au fil des jours, les résidents m’entraînent à la découverte de leur quotidien. Par quelles ruses, quels affrontements ou quelles démences faut-il passer pour rester maître de sa propre histoire ? » (Benoit Keller).
D’une quête à l’origine très personnelle, le réalisateur, au détour des couloirs, du hall d’entrée et des espaces de vie, intervenant avec sa caméra, s’entretient avec les résidents, donne un sens à leurs paroles. Jonglant avec les temporalités de chacun, il les relie à leur histoire tout en engageant au présent des relations singulièrement délicates avec chacun.
2016 - France - 72’ - P - Cinedoc/Télé Paese/8 Mont-Blanc
MERCREdI 23 NoV - PR 9 h 30 - SaLLE B. VIaN
La MaISoN dES MèRES (A CAsA dAs Mães)
››PhILIPPE CoSTaNTINI
Face à un groupe de jeunes filles, une éducatrice égrène les autorisations ou les privations de sorties relatives à leurs conduites. Satisfaction ou contrariété !
À la casa Santo Antonio de Lisbonne, Philippe Costantini a suivi pendant deux ans de jeunes mères isolées et leurs enfants. Ici l’on veut permettre à ces jeunes femmes, souvent issues de familles en difficulté, de ne pas répéter ces situations et de construire un lien durable avec leur enfant. Dans d’autres institutions portugaises, l’abandon de l’enfant est une clause d’acceptation en foyer.
Le film nous immerge au milieu des visages attentifs des jeunes mères partageant l’explication d’un soin par l’éducatrice. Le spectateur circule dans la tiédeur des chambres entre les échanges des mères et les batailles des jeunes pensionnaires pour un doudou qui fait des jaloux.
Des crises et des conflits se devinent, mais on partage surtout l’évolution perceptible des jeunes mères. Une éducation parentale ferme et bienveillante. Le cinéaste y a trouvé sa place.
2015 - Portugal - vostf - 88’ - P - C.R.I.M. Produções
JEUdI 24 NoV - PR 14 h - SaLLE B. VIaN SaMEdI 26 NoV - PR 20 h 30 - SaLLE B. VIaN
LE PaRLER dES PaS PERdUS››CoRaLIE MaRTIN
Dix heures à passer dans la rue. Les centres d’hébergement des sans-logis ferment à 9 heures du matin et n’ouvrent qu’à 19 heures. Marcher et encore marcher pour faire s’écouler le temps d’une journée qui s’éternise dans un circuit rituel.
Thérèse, Bakhta et Sayda battent le pavé, déambulent et se croisent, solidaires, dans les rues de Tours. Les foyers ouverts le jour, les bancs des grands magasins, les sièges des bus sont les seuls havres où se poser et se reposer. Parfois une association qui se préoccupe de « la beauté des femmes » offre un moment de détente.
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Pas comme des loups de Vincent Pouplard
Un temps pour danser d'Alessandra Celesia
Dans la tête de Thérèse résonnent encore les rires des enfants des quartiers de Kinshasa. Bakhta, sur les berges de Loire, un soir d’hiver, se remémore la douce chaleur du hammam.
Marcher près d’elles, marcher avec elles et les écouter.
2015 - France - vostf - 40’ - PP - L’image d’après/Lyon Capitale TV/TV Tours Val de Loire
MaRdI 22 NoV - PR 14 h - SaLLE g. CoNChoN JEUdI 24 NoV - PR 9 h 30 - SaLLE B. VIaN
PaS CoMME dES LoUPS››VINCENT PoUPLaRd
Roman et Sifredy sont en mouvement. Ces frères jumeaux avancent dans l’âge adulte, s’évertuant à comprendre le monde autour d’eux.
Adolescents, ils ont connu séparément la captivité, la fuite et les parcours d’insertion. Ils
ont connu ensemble l’insouciance, la violence, les jugements.
Aujourd’hui, les galères sont persistantes, mais comme ils disent : « le meilleur reste à venir ».
Dans des lieux secrets, souterrains, squats, lisières de bois, sous des ciels nuageux ou des néons à faible tension, là où la clarté peine à s’imposer, ils inventent leur vie, son langage et ses codes.
Ce portrait sensible et détaillé de ces deux frères et de leur bande d’amis, sans visages floutés, ni images sensationnelles de ceux qui jouent avec la loi, crée un autre chemin pour interroger ce refus des règles. S’y découvrent tout à coup la parole poétique, l’art de la joute d’une communauté à part. La caméra saisit les pleins mais aussi les vides : ces gestes refuges qu’ils adoptent lorsque leurs mots peinent, la cigarette, une brindille cueillie et malmenée, la pierre de feu du briquet qu’ils roulent à l’envers.
2016 - France - 60’ - PP - Les films du Balibari
MaRdI 22 NoV - PR 14 h - aMPhI a. VaRda
UN TEMPS PoUR daNSER››aLESSaNdRa CELESIa
Les jeunes d’un hôpital de jour rencontrent les élèves d’un lycée professionnel parisien dans le cadre d’un projet de médiation par la danse. Le final : un bal baroque à Chaillot devant parents et amis.
La préparation est longue et escarpée, les contraintes heurtent certains caractères et déclenchent même une réaction à fleur de peau. Les intervenants calment et consolent.
Confectionner les masques Roi Soleil, se coiffer d’une perruque, danser le menuet, c’est affronter le regard de l’autre, semblable et tellement différent. C’est s’aventurer en terre inconnue.
Mais peu à peu des mots et des rires s’échangent, des liens se tissent lors des répétitions en plein air et des séances de maquillage. Quand vient le moment de lumière, quelle émotion pour eux tous et pour le spectateur !
2015 - France - 55’ - P - Zeugma Films/Théâtre National de Chaillot/Académie de Paris
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PUB VISIUM-TDV 2014:PUB VISIUM 10/10/2014 18:53 Page 1
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iNDeX DeS FiLMS et gRiLLe DeS PRogRaMMeS
Titre Thématiques L'argent : les appâts du gain et Animalement vôtre en gras italique
Pages
Allo Chérie ! 25
Archipel (l') 9
Argent raconté aux enfants et à leurs parents (l') 25
Au monde 31
Autre côté (l') 9
Avis de animaux (l') 33
Banque qui voulait prêter plus... (la) 25
Boulez-Répons 39
Bruit des trains (le) 9
Burqa boxers 3
Caravage (le) 28 - 37
Chambre vide (la) 3
Chantal Akerman par Chantal Akerman 31
Chat d'appartement (le) 33
Choix des Autres (le) 3
Cleveland contre Wall Street 26 - 36
Colère dans le vent (la) 10
Comme des Lions 6
Cornouailles 28
Dans la peau de l'ours 33
Dans les limbes 6
De chair et de lait 28
De Lola à Laïla 7
Des clés dans la poche 35
D'Est 31
Deuxième nuit (la) 7
Dire son silence 14
Edmond, un portrait de Baudouin 40
Titre Thématiques L'argent : les appâts du gain et Animalement vôtre en gras italique
Pages
Empire de Médor (l') 29
Entre ciel et terre, quand le Hip-Hop devient art 36
Entre deux (l') 10
Esprit de l'Escalier (l') 7
Eugène Gabana le Pétrolier 35
Eurovillage 14
Femme couchée (la) 10
Gare de nuit 4
Go Back 10
Goodbye darling, I'm off to fight 11
Griffe et la dent (la) 29
Griot du métal (le) 11
Guru, une famille hijra 11
Islam pour mémoire 4
Jours ici (les) 15
Kolwezi on air 4
Lettre aux survivants 12
Lettres du Pamir 12
Ma fille Nora 5
Ma petite cocotte 29
Madame B., histoire d'une Nord-Coréenne 4 - 40
Maison de Yara (la) 12 - 33
Maison des mères (la) 15
Manhattan Charity 26
Marguerite Duras chez les lions 29 - 37
Master of the Universe 27
Matière Première 5
Montagne et le loup (la) 40
Titre Thématiques L'argent : les appâts du gain et Animalement vôtre en gras italique
Pages
Murs porteurs (les) 12
Nicolas Bouchaud, Mettre en jeu le présent 8
Nos amis de la banque 27
Nuit tombe sur la ménagerie (la) 29
On a mal à la dette 26
On revient de loin, Opération Correa épisode 2 39
Pardevant notaire 26
Parler des pas perdus (le) 15
Pas comme des loups 16
Permanence (la) 35
Petite parade (la) 30
Prix et profits (la pomme de terre) 27
Quelque chose des hommes 34
Rivages 8
Samir dans la poussière 8
Sud 31
Sur le quai 13
Tant la vie demande à aimer 8
Tous les enfants sauf un 32
Un autre voyage mexicain 39
Un temps pour danser 16 - 34
Une histoire commune 13
Une leçon de Pierre Boulez 39
Vallée du Sel (la) 13
Verrou (le) 5
Vie est ailleurs (la) 32
Zona Franca 5
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LUNdI 21 SaLLE JEaN CoCTEaU SaLLE gEoRgES CoNChoN
APRèS-MIDI
14 h 30
Séance spécialeLa permanence (96') › p. 35
14 h 30Madame B., Histoire d'une Nord-Coréenne (71') ' pp. 4-40
SOIRée20 h 30 Soirée d'ouvertureKolwezi on air (72') ' p. 4
MaRdI 22 SaLLE BoRIS VIaN
SaLLE gEoRgES CoNChoN
aMPhIThéâTRE agNèS VaRda aUTRES LIEUX
MAtIn
9 h 30Une histoire commune (47') › p. 13
Dire son silence (84') › p. 14
9 h 30L'autre côté (32') › p. 9
Le bruit des trains (67') › p. 9
9 h 30 Jeunes PublicsLa maison de Yara (15') › pp. 12-33
Un temps pour danser (55') › pp. 16 - 34
Quelque chose des hommes(27') › p. 34
APRèS-MIDI
14 h L'argent : les appâts du gainPrix et profit (18') › p. 27
Pardevant notaire (72') › p. 26
14 hUn temps pour danser (55') › pp. 16-34
Le parler des pas perdus (40') › p. 15
Les murs porteurs (29') › p. 12
14 hEurovillage (71') › p. 14
Pas comme des loups (60') › p. 16
14 hAuditoriuM du CANopé-CrdpLe film documentaire, un regard sur le réel
18 h L'argent : les appâts du gainPrix et profit (18') › p. 27
L'argent raconté aux enfants (53') › p. 25
18 hLettre aux survivants (26') › p. 12
Dans les limbes (84') › p. 6
sAlle gripel17 h 30Rencontre professionnelleAvec Lumière du monde
SOIRée
20 h 30Le griot du métal (27') › p. 11
Matière première (26') › p. 5
La colère dans le vent (54') › p. 10
21 h animalement vôtreLa nuit tombe sur la ménagerie (11') › p. 29
Cornouailles (53') › p. 28
Marguerite Duras et les lions (16') › pp. 29-37
20 h 30 L'argent : les appâts du gain
DébatMaster of the Univers (88') › p. 27
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MERCREdI 23
SaLLE BoRIS VIaN SaLLE gEoRgES CoNChoN aUTRES LIEUX
MAtIn9 h 30Les jours ici (72') › p. 15
De Lola à Laïla (54') › p. 7
9 h 30Gare de nuit (12') › p. 4
Lettres du Pamir (104') › p. 12
APRèS-MIDI
14 hJeunes PublicsLe chat d'appartement (7') › p. 33
Dans la peau de l'ours (52') › p. 33
L'avis des animaux (5') › p. 33
14 hL'esprit de l'escalier (24') › p. 7
Rivages (74') › p. 8
16 hLa maison de Yara (15') › pp. 12-33
La chambre vide (58') › p. 3
16 hMédiAthèque de CourNoNJeunes PublicsLe chat d'appartement (7') › p. 33
Dans la peau de l'ours (52') › p. 33
L'avis des animaux (5') › p. 33
18 hSéance spécialeEugène Gabana le pétrolier (59') › p. 35
Les clés dans la poche (55') › p. 35
18 hSéance spéciale
DiscussionEntre ciel et terre, quand le hip hop devient art (62') › p. 36
SOIRée
20 h 30L'esprit de l'escalier (24') › p. 7
Nicolas Bouchaud, mettre en jeu le présent(78') › p. 8
20 h 30
Leçon de cinémaTous les enfants sauf un (40') › p. 32
Chantal Akerman par Chantal Akerman(64') › p. 31
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JEUdI 24 SaLLE BoRIS VIaN SaLLE gEoRgES CoNChoN VIC-LE-CoMTE aUTRES LIEUX
MAtIn
9 h 30Le parler des pas perdus(40') › p. 15
Tant la vie demande à aimer(60') › p. 8
9 h 30La colère dans le vent(54') › p. 10
Le choix des autres(59') › p. 3
AuditoriuM jeAN-philippe geNovA, esC ClerMoNt9 h 30
Leçon de cinémaSud (70') › p. 31
APRèS-MIDI
14 hLa maison des mères(88') › p. 15
14 hMa fille Nora (16') › p. 5
La chambre vide (58') › p. 3
14 hanimalement vôtreDe chair et de lait(105') › p. 28
14 hAuditoriuM jeAN-philippe geNovA, esC ClerMoNt
Leçon de cinéma
14 hle rioCoursiveUn autre voyage mexicain(112') › p. 39
18 hL'argent : les appâts du gainAllo Chérie ! (23') › p. 25
Manahattan Charity(54') › p. 26
18 hIslam pour mémoire(102') › p. 4
SOIRée
20 h 30Matière première (26') › p.5
Zona Franca (100') › p. 5
20 h 30Leçon de cinémaD'Est (110') › p. 31
20 h 30Séance spécialeCleveland contre Wall Street(94') › pp. 26-36
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VENdREdI 25
SaLLE BoRIS VIaN SaLLE gEoRgES CoNChoN VIC-LE-CoMTE aUTRES LIEUX
MAtIn
9 h 30La femme couchée(22') › p. 10
Sur le quai(66') › p. 13
L'entre-deux(23') › p. 10
9 h 30
Leçon de cinémaAu monde(41') › p. 31
La vie est ailleurs(58') › p. 32
9 h 30Jeunes PublicsLe chat d'appartement(7') › p. 33
Dans la peau de l'ours(52') › p. 33
L'avis des animaux(5') › p. 33
APRèS-MIDI
14 hBurqa boxers(84') › p. 3
14 hLa femme couchée(22') › p. 10
Goodbye darling, I'm off to fight(71') › p. 11
14 h 30Jeunes PublicsLa maison de Yara(15') › pp. 12-33
Un temps pour danser(55') › pp. 16-34
Quelque chose des hommes(27') › p. 34
18 hGo back(30') › p. 10
Le verrou(63') › p. 5
18 hL'argent : les appâts du gain
DébatNos amis de la banque(85') › p. 27
17 h 30MédiAthèque hugo prAtt, CourNoNCoursive
RencontreEdmond, un portrait de Baudoin(80') › p. 40
SOIRée
20 h 30Samir dans la poussière(60') › p. 8
La Vallée du Sel(62') › p.13
20 h 30Gare de nuit(12') › p. 4
La deuxième nuit(74') › p. 7
20 h 30Comme des lions(116') › p. 6
20 h 30le rioCoursive
RencontreOn revient de loin, Opération Correa épisode 2(101') › p. 39
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SaMEdI 26
SaLLE BoRIS VIaN SaLLE gEoRgES CoNChoN VIC-LE-CoMTE aUTRES LIEUX
MAtIn
11 hMédiAthèque BlANzAtCoursiveMadame B, histoire d'une Nord-Coréenne(71') › pp. 4-40
APRèS-MIDI
14 hGuru, une famille hija(75') › p.11
L'Archipel (41') › p. 9
14 hanimalement vôtreMarguerite Duras chez les lions(16') › p. 29 - 37
Le Caravage (70') › pp. 28-37
18 hL'argent : les appâts du gainOn a mal à la dette (30') › p. 26
La banque qui voulait prêter plus… (60') › p. 25
18 hMadame B, histoire d'une Nord-Coréenne(71') › pp. 4-40
opérA16 h 30 Séance spécialeÉcoutez voir (80') › p. 36
18 h 30 Séance spécialeEcoutez voir (80') › p. 36
SOIRée20 h 30La maison des mères (88') › p. 15
20 h 30animalement vôtreLa griffe et la dent (90') › p. 29
20 h 30Soirée Palmarès
dIMaNChE 27
SaLLE BoRIS VIaN SaLLE gEoRgES CoNChoN
APRèS-MIDI
14 h 30animalement vôtreLa nuit tombe sur la ménagerie (11') › p. 29
L'empire de Médor (13') › p. 29
La petite parade (18') › p. 30
Ma petite cocotte (57') › p. 29
14 h 30L’argent : les appâts du gainCleveland contre Wall Street (94') › p. 26 - 36
16 h 30
Séance palmarès
LE DOCUMENTAIRE D’AUTEUR SUR ABONNEMENT - 6€/mois
Des films documentaires du monde entier à voir et à revoir, choisis pour vous par une équipe de passionnés.
Du 1er au 30 novembre 2016, à l’occasion du Mois du film documentaire, découvrez en accès gratuit sur notre site :
KILLING TIME de Lydie Wisshaupt-Claudel (88 minutes, 2015)
www.tenk.fr
En partenariat avecImages en Bibliothèques
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L’argent raconté aux enfants et à leurs parents de Claudio Pazienza
Oseille, pépètes, fric, tune, braise ou fraîche autant de noms pour cet objet convoité. L’objet du désir paraît pourtant de moins en moins palpable. Propre ou sale, suspect dans les deux cas, l’argent n’aurait plus ni couleur ni odeur. Aujourd’hui planqué dans les paradis fiscaux, le pactole ferait des petits hors de tout contrôle, de tout regard. Comment filmer cela ?
En cadrant par exemple le vide des lieux bancaires désaffectés à Francfort ou en donnant, le temps d’un film, la possibilité à une population spoliée, à Cleveland, de faire le procès des spéculateurs, les cinéastes s’engagent.
L’enjeu d’argent continue à être vrai, dans la vie de chacun. Passion, obsession, jouissance aveugle pour les uns ; manque vital, soucis de transmission, recherche d’alternatives pour les autres. Des films pour raconter l’argent et ses états contemporains.
aLLo ChéRIE !››daNIELLE aRBId
Le nerf de la guerre, c’est l’argent. En tout cas pour Jeannette, mère de la réalisatrice. Femme d’affaires à Beyrouth, elle semble ne vivre qu’à travers ses coups de fil. « Norma chérie, qu’il me signe le chèque aujourd’hui ! ». « J’ai peur qu’ils kidnappent mon fils ! J’ai travaillé avec des voyous ».
Toujours dans l’urgence et l’angoisse ; la fatigue ne l’empêche pas d’enchaîner les appels. Tout est toujours au bord de la catastrophe.
Obsession, pression, passion, l’argent est son univers. Un long travelling sur la ville de Beyrouth est le seul cadre théâtral possible de cette agitation extrême.
2015 - France/Liban - vostf - 23’ - HC - Danielle Arbid/Orjouane Productions
JEUdI 24 NoV - PR 18 h - SaLLE B. VIaN
L’aRgeNt RaCoNté aUX eNFaNtS ET À LEURS PaRENTS
››CLaUdIo PazIENza
Claudio Pazienza évoque avec ses parents l’histoire monétaire de sa famille et leurs états d’âme relatifs à l’argent.
En gros plan, le modeste porte-monnaie maternel marron symbolise les premiers souvenirs de Claudio, la vie domestique économe d’une famille d’immigrés italiens, la valeur palpable d’une poignée de piécettes.
L’inquiétude du cinéaste, futur père, futur responsable de l’avenir économique de sa famille, le pousse à consulter banquiers, philosophes et un personnage atypique, le professeur Giacinto Auriti, fondateur d’une monnaie alternative qui fonctionnera quelques mois en Italie.
Une fable humoristique qui raconte comment chacun est tiraillé entre besoins, désirs et moyens.
2002 - Belgique/France - vostf - 53’ - HC - Kòmplot films/RTBF/Les Films à Lou/ARTE France
MaRdI 22 NoV - PR 18 h - SaLLE B. VIaN
La BaNQUE QUI VEUT PRêTER PLUS…››VaLéRIE dENESLE
Peut-on être une banque éthique, aujourd’hui ? La réalisatrice veut connaître cet objet rare qu’est une banque alternative. La NEF est née en 1988, elle a, en 2012, 27000 sociétaires et cinquante salariés. Elle ne spécule pas en bourse et se consacre uniquement aux prêts ayant une dimension sociale et environnementale.
La réalisatrice mène sa petite enquête et nous raconte cette coopérative financière sur un ton enjoué, clair et agréable.
Parmi les salariés, nombreux sont ceux qui ont quitté, par choix, le circuit bancaire spéculatif ; on peut se reconnaître dans les clients porteurs de beaux projets.En 2016 la NEF obtient le sésame de l’Autorité de contrôle et le partenariat du Fonds européen d’investissement pour développer sa production de crédit.
2012 - France - 60’ - HC - ADR ProductionsSaMEdI 26 NoV - PR 18 h - SaLLE B. VIaN
L’aRgeNt : LeS aPPÂtS DU gaiN
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Cleveland contre Wall Street de Jean-Stéphane Bron
CLEVELaNd CoNTRE waLL STREET›› JEaN-STéPhaNE BRoN
Comment une ville, une population spoliée s’érigent en accusateurs contre les 21 banques de Wall Street responsables, pour elles, de la crise des subprimes. 20 000 familles de la ville de Cleveland (Ohio), ont perdu leur logement dans cette crise et se sont retrouvées à la rue.
La ville sollicite dès 2008 l’avocat Josh Cohen, pour intenter un procès au civil contre Wall Street. Le procès n’aura finalement pas lieu… sauf au cinéma. Le cinéaste prend le relais d’une justice qui n’a pas voulu suivre.
Après avoir sillonné les rues désertes et en friche de Cleveland, le réalisateur installe le huis clos d’une salle de tribunal. Tour à tour les vrais protagonistes vont livrer les témoignages qu’ils avaient préparés pour le vrai procès. Juge, jury et plaidoiries sont en place. Les habitants et les propriétaires victimes,
les courtiers, qui étaient manipulés par les banques, révèlent et dénoncent le système de spoliation : les dupés d’hier retrouvent ainsi leur dignité.
2010 - France/Suisse - vostf - 94’ - HC - Les Films Pelléas/Saga Production/ARTE France/Jouror
Productions/Télévision Suisse RomandeJEUdI 24 NoV - PR 20 h 30 - VIC-LE-CoMTE
dIMaNChE 27 NoV - PR 14 h 30 - SaLLE g. CoNChoN
MaNhaTTaN ChaRITY›› FLoReNCe MaRtiN-KeSSLeR
Que font les riches, éternels désœuvrés, pour ne pas s’ennuyer ? Et bien ils s’occupent, presqu’à plein temps, de « Charity Business » !
De gala de bienfaisance en inauguration d’écoles et de théâtre ou bien encore dans les conseils d’administration de musées, ils s’étourdissent dans un tourbillon de smokings, de robes du soir et de colliers de perles, de petits fours et de champagne. C’est une société presque « exotique », décalée du monde ordinaire, qui virevolte sous nos yeux avec la légèreté de ceux qui ont déposé leur éventuelle culpabilité au vestiaire. Ils s’emploient à tempérer élégamment les méfaits de l’ultralibéralisme, soutiennent et contrôlent la plupart des institutions culturelles et éducatives prestigieuses de New York.
Une pittoresque ethnographie des philanthropes.2001 - France - vostf - 54’ - HC -
Archipel 33/ARTE FranceJEUdI 24 NoV - PR 18 h - SaLLE B. VIaN
oN a MaL À La dETTE››PIERRE CaRLES
La question de la dette en Europe est un serpent de mer. Il y a eu des moments de fièvre ; ce fut le cas lorsque la Grèce, l’Espagne, le Portugal, se noyaient sous la pression bancaire. Aujourd’hui comme les menaces de non-paiement ont été étouffées, il en est moins question.
Mais dans quel intérêt les banques prêtent-elles ? Catastrophiques ou pas, comment évalue-t-on les risques de la dette ?
Croisement de points de vue, d’images télé, d’ani-mations ou d’entretiens, le film prend le pouls du malade et de sa maladie : la dette.
2015 - France - vostf - 30’ - HC - C-P Productions
SaMEdI 26 NoV - PR 18 h - SaLLE B. VIaN
PaRdEVaNT NoTaIRE››SoPhIE BRUNEaU ET MaRC-aNToINE RoUdIL
Il est rare de pénétrer dans le huis clos notarial. La terre, la mort, l’argent, comme toiles de fond de ces négociations filmées pas à pas dans une étude de notaire du Cantal. Double portrait balzacien à la fois du notaire, véritable acteur de l’évolution du milieu rural, puis du milieu lui-même, avec tous ses personnages.
Donner, transmettre c’est une affaire d’argent mais aussi d’amour. La caméra approche les détails des expressions, des gestes qui disent ces enjeux.
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Master of the Universe de Marc Bauder
Scène d’un autre siècle, un inventaire dans une maison délaissée, seule scène extérieure à l’étude, livre la vision d’un gros paquet de billets dans sa cachette.
1999 - France/Belgique - 72’ - HC - ADR Productions/Cobra films/France 2
MaRdI 22 NoV - PR 14 h - SaLLE B. VIaN
PRiX et PRoFitS (La PoMMe De teRRe)››YVES aLLégRET
Les espoirs et les déceptions d’une petite famille de paysans, face à ses pommes de terre sans valeur et à son porte-monnaie vide.
Petit bijou patrimonial, ce film réalisé en 1932 par Yves Allégret avec le mouvement Freinet, est le premier à exposer à tous les mécanismes du capitalisme, prenant l’exemple de la pomme de terre.
Destiné aux circuits de l’éducation populaire, en noir et blanc, il se veut démonstratif et même partisan.
On pense à la conférence de Karl Marx de 1865, « Salaire, prix et profit », mais aussi au film de 1933 de Buñuel, Terre sans pain.
1932 - France - 18’ - HC - Films de la Coopérative de l’Enseignement Laïque
MaRdI 22 NoV - PR 14 h - SaLLE B. VIaN MaRdI 22 NoV - PR 18 h - SaLLE B. VIaN
avec CinéfacMaRdI 22 NoV - PR 20 h 30 - aMPhI a. VaRda
BiLLetteRie CiNéFaC
UN TRadER REPENTI !Débat avec Joël Cariolle, chargé de recherche à la Fondation pour les Études et Recherches sur le Développement International (FERDI).
MaSteR oF tHe UNiVeRSe - CoNFeSSioNS D’UN BaNqUieR
››MaRC BaUdER
Installé dans des locaux vertigineusement vides et désaffectés du quartier des affaires de Francfort, Rainer Voss dévoile, en huis clos, les coulisses et les mécanismes du monde bancaire.
Son long monologue tient à la fois de la démonstration à charge et de la confession intime. Son ascension coïncide avec l’explosion de la finance de marchés, et sa chute avec la crise des subprimes. Il raconte son aliénation, voire sa désocialisation, au moment où les outils financiers permettaient à certains de se sentir maîtres du monde.
On est peu à peu captivé par le récit de Rainer Voss, cette incursion dans un univers parallèle dont on finit par percevoir la logique et la folie.2013 - France/Allemagne - vostf - 88’ - HC - Bauderfilm
Les amis du développement !
VENdREdI 25 NoV - PR 18 h - SaLLE g. CoNChoN
FMI et banque mondiale en Afrique, un débat autour du film avec un représentant du Centre d’études et de recherches sur les questions de développement (CERDI), principalement en Afrique.
NoS aMIS dE La BaNQUE››PETER ChaPPELL
Sorte de huis clos entre les représentants de la Banque Mondiale, leurs collègues du FMI, le président Ougandais Yoméri Museveni et ses
ministres. Les négociations s’engagent ferme sur l’aide internationale et la dette ougandaise.
La population et ses problèmes quotidiens semblent bien loin. La Banque Mondiale, créée après-guerre, est le principal organisme de prêt pour ce que l’on a appelé le « Tiers-Monde ». Parce qu’il était au départ une commande, le film a pu pénétrer au cœur de ces échanges au sommet, situation unique.
Aisance outrecuidante de l’intervention des leaders occidentaux de la banque, dans les choix politiques du pays ! Statut et contradictions des Ougandais qui sont obligés de subir les leçons de leurs interlocuteurs !
1997 - France/Grande-Bretagne - vostf - 85’ - HC - JBA production/ARTE France/Channel 4
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De chair et de lait de Bernard Bloch
aNIMaLEMENT VôTRE
Attentifs, attendris ou révoltés, nombre de cinéastes, et non des moindres - Alain Cavalier, Ariane Doublet, Pierre Perrault - se sont pris à observer ces étranges êtres, sauvages ou domestiques, qui font peur ou rassurent. En tout cas, qui fascinent. Du Pôle Nord au zoo de Vincennes, de l'Orient à la Bretagne, l'œil de l'objectif rencontre le leur. Et le nôtre. Même la poule naine du Morvan a droit à la caméra, aux antipodes de l'antique bœuf musqué. Comment les considérons-nous ? Amis ? Soutiens ? Objets de curiosité ? De profit ?
Une programmation qui se penche sur notre rapport aux animaux, mêlant des visions poétiques, esthétiques, malicieuses ou critiques.
LE CaRaVagE››aLaIN CaVaLIER
Au Fort d’Aubervilliers, tous consacrent leurs soins aux chevaux, étoiles des spectacles du Théâtre équestre Zingaro.
Le cheval préféré de Bartabas porte le nom du grand peintre italien. Alain Cavalier le filme comme un tableau et comme un être vivant précieux.
Lumière en clair-obscur, du bistre au noir. Au manège, dès l'aube, seule la veste à carreaux de Bartabas rougeoie quelque peu. Tous les matins le maître monte son cheval, le fait trotter, galoper. Une masse à la robe fine qui rue et se roule au sol mais peut aussi danser à petits pas délicats. Union de l'homme et de l'animal. L'alezan s'abandonne sur l'épaule de son ami qui lui caresse l'encolure. La grâce…
2015 - France - 70’ - HC - Camera One/ARTE France Cinéma
SaMEdI 26 NoV - PR 14 h - SaLLE g. CoNChoN
CoRNoUaILLES››PIERRE PERRaULT
L'hiver dans le Grand Nord canadien : une immensité blanche et ventée. Au pied des glaciers plissés, des taches brunes bougent, ce sont les bœufs musqués filmés pendant 120 jours par Pierre Perrault, pionnier du cinéma documentaire canadien.
Protégés par leur toison-manteau, ils brisent la croûte glacée et trouvent quelques brindilles. Au printemps ils muent, se dévêtent de larges pans de poils qui donnent naissance à la « vallée laineuse ». Ils en sont les rois très anciens, lourds et rapides, placides et conquérants. Avant la nuit polaire, ils profitent des dernières lumières.
Non pas film animalier, Cornouailles est un poème à la nature. Texte et musique s'allient aux images pour montrer des paysages picturaux, étendues changeantes de rose-gris-rouille, où vivent animaux et végétation.
1994 - Canada - 53’ - HC - Office national du film du Canada
MaRdI 22 NoV - PR 21 h - SaLLE g. CoNChoN
dE ChaIR ET dE LaIT››BERNaRd BLoCh
Faire un film sur des vaches, quelle drôle d’idée !
D’abord, les vaches sont très cinégéniques, face caméra, yeux profonds ourlés de longs cils, mufle noir, ou gris, ou beige, c’est selon, poil d’un crème soyeux, ou tacheté, ou frisé. De l’Algérie au Brésil, de la Suisse au Colorado, le voyage surprend, émeut, attendrit.
Les bêtes ne sont pas traitées à égalité dans le monde. Si la paysanne de l’Aubrac leur parle, le peuple de l’Inde les pare, ailleurs on les vend aux enchères « comme du bétail », on les marque, on les embarque à l’abattoir. Ici elles paissent tranquillement dans les alpages ; là, elles sont nourries et traites mécaniquement. Au Mali, elles traversent à la nage le grand fleuve, acclamées et fêtées : bel exploit !
Revient régulièrement en gros plan la tête de l’une ou l’autre, nous contemplant longuement, nous interrogeant, peut-être. Pas de paroles parasites, pas d’effets appuyés, seulement un angle original pour dire le monde.
2013 - France - vidéo - vostf - 105’- HC - L’œil sauvage production
JEUdI 24 NoV - PR 14 h - VIC-LE-CoMTE
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La griffe et la dent de François Bel et Gérard Vienne
L’EMPIRE dE MédoR›› LUC MoULLET
La vie d’un chien à Paris : une alimentation surveil-lée, un soin et un toilettage raffinés, une armada de canisettes déferlant au son de la Chevauchée des Walkyries et enfin une sépulture au coquet cimetière d'Asnière.
Luc Moullet dresse ici, avec un humour ravageur, un portrait satirique de l'humanisation de l'animal poussée à l'extrême.
1986 - France - 13’ - HC - Moullet et CiedIMaNChE 27 NoV - PR 14 h 30 - SaLLE B. VIaN
La gRiFFe et La DeNt›› FRaNÇoiS BeL et géRaRD VieNNe
Une savane à perte de vue dans l’Est africain, le spectateur est immergé au plus près, nuit et jour dans un monde de prédateurs. Une lionne poursuivie par un zébu grimpe littéralement aux arbres pour ne pas être tuée ; un tapir après une lutte acharnée échappe à un jeune lion penaud ; un ballet de jambes longilignes de girafes esquisse une chorégraphie digne d’un auteur contemporain.
Les scènes sont orchestrées sans commentaires, avec un montage inédit et une recherche toute particulière réservée au traitement du son. La vie animale filmée sans détour dans toute sa beauté et sa cruauté.
1976 - France - 90’ - HC - CIANAS/Distribution internationale LCJ Éditions et Productions
SaMEdI 26 NoV - PR 20 h 30 - SaLLE g. CoNChoN
Ma PETITE CoCoTTE››aNNe FaiSaNDieR
Trois jeunes gens d'allure fantaisiste jouent au jeu de la poule, calqué sur celui de l'oie, avec ses trajets, ses rencontres et ses embûches.
Le côté enfantin du dispositif est souligné par les trois complices qui chantent des comptines « poules » en intermèdes. Une chercheuse en agronomie apporte le contrepoint sérieux. Et ce mélange des tons entraîne le spectateur case après case. Curieux, il part dans le Morvan chez des éleveurs à l'ancienne, à la foire européenne de Metz où le jury note les volatiles dans un vacarme assourdissant. La chercheuse répond aux questions graves sur l'élevage industriel, l'investissement dans l'alternative à l'alimentation carnée. Les spécimens à ergots et à crête défilent : le monde des poules est loin d'être uniforme et ennuyeux. « C’est une compagnie formidable », témoigne un éleveur…
2016 - France - 57' - HC - CoopAddocdIMaNChE 27 NoV - PR 14 h 30 - SaLLE B. VIaN
MaRgUERITE dURaS ChEz LES LIoNS››PaUL SEBaN
Au zoo de Vincennes Marguerite Duras observe tigres, lions et autres panthères. Ils sont filmés en noir et blanc de très près, derrière les barreaux omniprésents.
Les fauves semblent parfois s'intéresser à elle ou alors la snober complètement. Ils tournent et tournent. Ou attendent, l'œil las et le pelage éteint. Elle s'interroge : à quoi pensent-ils ? Sont-
ils heureux ? Les réponses d'un gardien ne la convainquent guère. Et nous, que pensons-nous ?
1966 - France - 16’ - HC - ORTFMaRdI 22 NoV - PR 21 h - SaLLE g. CoNChoN
SaMEdI 26 NoV - PR 14 h - SaLLE g. CoNChoN
La NUIT ToMBE SUR La MéNagERIE››NICoLaS PhILIBERT
Au soir, les visiteurs quittent le Jardin des plantes. La poésie mystérieuse du lieu s'installe alors peu à peu. Par petits cris les pensionnaires s'appellent. Enfin seuls ! Les flamants roses défilent d'un pas décidé et… hop, demi-tour. La « licorne » blanche tire la langue au lama. Les museaux à bec ou à barbiche se défient. Les biches clonées s'inquiètent. Puis tout le monde s'endort, même sur une patte ou la tête dans l'eau.
Dans la nuit, Paris illuminé se métamorphose en forêt.2010 - France - 11’ - HC - Les Films d’ici
MaRdI 22 NoV - PR 21 h - SaLLE g. CoNChoN dIMaNChE 27 NoV - PR 14 h 30 - SaLLE B. VIaN
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Claire Atherton
La PETITE PaRadE››aRIaNE doUBLET
Il fait beau ce jour-là au bord de la Manche. Mais pas trop chaud, avec ce petit air… C'est la fête des bêtes à Vattetot-sur-Mer. Les villageois sont venus par les chemins forestiers, soleil et ombres en taches, rires et mots en grelots. Les bêtes, elles, ne sont pas à la fête, plutôt en grosses têtes de carton coiffées par les enfants, ou en méchoui fumant. Le manège 1906 avec ses voitures et ses cochons fait le plein. Tout comme les bancs qui dominent la grève. La fanfare joue du Nino Rota, on danse, à deux, ou seul avec sa casquette.
1995 - France - 18’ - HC - GLORIA Films ProductiondIMaNChE 27 NoV - PR 14 h 30 - SaLLE B. VIaN
LeÇoN De CiNéMa NEUVIèME
CLAIRe ATHeRTonJEUdI 24 NoV. dE 9 h 30 À 17 h
aUdIToRIUM JEaN-PhILIPPE gENoVa - ESC CLERMoNT
9 H 30 - 17 H : PReMieR eNtRetieN et PRoJeCtioN De SUd dE ChaNTaL akERMaN
14 H - 17 H : eXtRaitS De FiLMS et eNtRetieN RéSERVaTIoN oBLIgaToIRE
Rencontre avec l’un des grands qui fabriquent le cinéma que l’on aime. Cette année c’est une monteuse de renom, Claire Atherton, qui viendra témoigner d’une carrière riche de plus de quatre-vingt-dix films, documentaires, fictions et installations.
Née aux États-Unis, elle fait des études de langue et de civilisation chinoises qui inspirent, dit-elle, toujours sa conception du montage.
Après une formation à l’école Louis Lumière, dans sa jeune carrière, la rencontre avec la cinéaste Chantal Akerman oriente de façon décisive son parcours. À partir de 1986 elle montera la plupart de ses films. Avec Claire Atherton nous évoquerons D’Est (1993), Sud (1999), pour approcher l’entente singulière entre monteur et cinéaste.
Claire Atherton a collaboré aussi avec d’autres réalisateurs confirmés et de jeunes auteurs qu’elle a soutenus.
Le critique de cinéma Arnaud Hée animera cette neuvième leçon. Enseignant à la Fémis, il écrit
pour Bref, Images Documentaires et sur le site Critikat.com.
« Le fait d’inviter cette fois une monteuse et non une ou un cinéaste permettra de se situer à nouveau dans le processus de création mais à une autre place.
Cette étape est l’heure du choix décisif, plus encore pour le cinéma documentaire où il s’agit souvent de « trouver le film » à la table du montage, particulièrement son récit et son rythme. Claire Atherton est une importante figure du montage, avec une prédilection pour les formes documentaires - mais pas uniquement, comme en témoignent La folie Almayer, Un divan à New York, La Captive.
Définir sa relation de travail avec Chantal Akerman comme une collaboration serait très réducteur ; il s’agit plutôt d’un compagnonnage, d’une discussion nourrie par une sensibilité commune. Débuté en 1986 avec Letters Home, ce dialogue artistique se déroule sur près de 30 ans, jusqu’au dernier film de Chantal Akerman, No Home Movie (2015), en passant par D’Est (1993), Sud (1999), De l'autre côté (2002) et Là-bas (2005).
La pensée du montage de Claire Atherton s’incarne dans un cinéma fonctionnant par des blocs aux durées étirées ; l’acte de monter s’y matérialise certes avec la coupe mais aussi dans la recherche rythmique et musicale interne aux plans. Claire Atherton est ainsi souvent associée à des films qui se déroulent à partir de longs plans (Avenue Rivadavia de Christine Seghezzi, Si j’existe je ne suis pas un autre de Marie-Violaine
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D’Est de Chantal Akerman
Brincard et Olivier Dury). On rencontre aussi des cinéastes travaillant avec une forte singularité (Noëlle Pujol et Andreas Bolm ; la saga Mafrouza d'Emmanuelle Demoris), parfois associés aux formes expérimentales (Au monde de Christophe Bisson). Mais on perçoit avant tout des liens de fidélité avec les cinéastes, par exemple avec Luc Decaster, qui se situe quant à lui moins du côté de la forme que de l’engagement politique (Qui a tué Ali Ziri ? en 2015).
L’art contemporain est un autre territoire d’intervention de Claire Atherton, et si le montage y reste une affaire de temps, elle a pu se confronter à des problématiques spatiales dans le cadre d’installations de Chantal Akerman, comme par exemple Woman sitting after killer à la Biennale de Venise en 2001. » Arnaud Hée
Cinq films seront présentés pendant et autour de la leçon, de Chantal Akerman et d’autres cinéastes, tous montés par Claire Atherton.
aU MoNdE››ChRISToPhE BISSoN
Au sortir d’une amputation du larynx, un homme, Joël Perrotte, a choisi d’accompagner son mutisme en se terrant dans le sous-sol de sa maison. C’est le récit de ce retrait hors du monde, puis de sa remontée à la surface, qu’il raconte par le détail, face à l’écran, d’une voix étrangère, mécanique, qu’il lui a fallu d’abord dompter et reconnaître comme la sienne désormais.
2013 - France - 41’ - HC - Triptyque Films/Cinaps TVVENdREdI 25 NoV - PR 9 h 30 - SaLLE g. CoNChoN
ChaNTaL akERMaN PaR ChaNTaL akERMaN
››ChaNTaL akERMaN« Je me suis dit : si je fais moi-même un « Cinéaste de notre temps », sur moi cinéaste de notre temps, ce serait une sorte d’autoportrait. Et la meilleure manière de réaliser cet autoportrait ce serait de faire parler mes anciens films. De les traiter absolument comme si c’était des rushes que je monterais pour créer ce nouveau film, qui serait alors un autoportrait de moi. J’en ai parlé, je l’ai proposé. On m’a dit oui, mais il faut qu’on te voie. Il faut quand même que tu parles de toi. Et c’est là que les problèmes ont commencé. » Chantal Akerman, Cinéma Virgule, juin 2001.1997 - France - 64’ - HC - INA/Cinéaste de notre tempsMERCREdI 23 NoV - PR 20 h 30 - SaLLE g. CoNChoN
d’EST››ChaNTaL akERMaN
La cinéaste filme sa traversée de l’Europe, de Berlin à Moscou, après la chute du communisme. Elle fixe « tant qu’il est encore temps » tout ce qui la touche. Des bouts de rues, des champs, des usines, des files d’attente, des préparations de repas dans l’intimité des familles. Par des travellings subtils, elle donne une vie picturale étonnante aux visages. Chaque portrait, singulier et saisissant, s’incarne dans un collectif humain qui partage le même moment historique.
1993 - France, Belgique - vostf - 110’ - HC - Paradise Films/Arte/Lieurac Productions/RBF/RTPJEUdI 24 NoV - PR 20 h 30 - SaLLE g. CoNChoN
SUd››ChaNTaL akERMaN
Ce film heurté, guidé par les témoignages est sans doute, à sa manière, à la fois un écho et un contrepoint à D’Est : voyage aussi, mais dans un été chaud et humide qui fait parfois perdre la tête.
Ce qui arrête Chantal Akerman à Jasper, petite ville du Sud des États-Unis, c’est le meurtre récent de James Byrd Jr. Sa caméra vient comme donner un appui à l’expression tragique et humaine de la communauté noire marquée par la répétition de ces crimes.
1999 - France/Belgique - vostf - 70’ - HC - AMIP/Paradise films/Chemah I.S./INA/Arte France/
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La vie est ailleurs d'elsa Quinette
toUS LeS eNFaNtS SaUF UN (Alle kiNder Bis Auf eiNes)
››aNDReaS BoLM et NoëLLe PUJoL« Noëlle Pujol et Andreas Bolm composent le portrait impressionniste d’un groupe de gamins hongrois touché par la mort de l’un des leurs, Karsci.
Avec un matériau disparate (dessins, jeux d’enfants, parole), les réalisateurs explorent les différents moyens d’évocation de cet événement… Parallèlement, un émouvant portrait chinois du disparu se forme. » Camille Polas et Arnaud Hée.
Une vision cinématographique exceptionnellement riche et variée.
2008 - Allemagne - vostf - 40’ - HC - ZDF/3 SAT/Pickpocket production
MERCREdI 23 NoV - PR 20 h 30 - SaLLE g. CoNChoN
La VIE EST aILLEURS››ELSa QUINETTE
« Barboussia - c’est le surnom de ma grand-mère - a bien vécu. Elle veut partir maintenant ».
Depuis 2002 la réalisatrice filme sa grand-mère et son rapport énigmatique à la mort : « ludique, théâtral, obsessionnel, ambivalent puisqu’elle voulait mourir et vivre à la fois ».
Elsa Quinette suit l’accompagnement familial, mais part aussi filmer à l’autre bout du monde, à Bénarès (Inde). Deux voies, deux traversées. C’est la logique du montage qui fera converser les deux lieux, les deux mondes. Une suite d’éblouissements.
2011 - France - vostf - 58’ - HC - La vie est belle filmsVENdREdI 25 NoV - PR 9 h 30 - SaLLE g. CoNChoN
RenCOntRe PROFeSSIOnneLLe
MaRdI 22 NoV. - 17 h 30 À 19 h 30 SaLLE gRIPEL ENTRéE LIBRE
Produire un cinéma documentaire équitable
Avec Lumière du monde.
Créée à Lussas, cette association internationale de producteurs indépendants a établi une charte de coproduction équitable, pour les films documentaires de création.
La colère dans le vent, film d’Amina Weira, en compétition, illustrera le travail d’accompagnement à l’écriture, à la production et à la diffusion réalisé par l’association.
Échanges avec Frédéric Violeau, chargé de relation diffuseur Association Lumière du monde, Amina Weira réalisatrice, Florent Coulon, producteur chez VraiVrai Films et Olivier Attebi de Lyon Capitale TV.
La plateforme de visionnage Tënk sera présente sur le festival
et proposera une information sur son fonctionnement aux spectateurs .
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La maison de Yara d'emilie Baillargeon
JEUNES PUBLICSSéances accessibles au grand public
SéAnCeS enFAnTSOuvrez la cage aux oiseaux
MERCREdI 23 NoV - PR 14 h - SaLLE B. VIaN (séance suivie d’un goûter pour tous.
Atelier sur réservation)
MERCREdI 23 NoV - PR 16 h - MédIaThèQUE CoURNoN
VENdREdI 25 NoV - PR 9 h 30 - VIC-LE-CoMTE
daNS La PEaU dE L’oURS››CaThERINE gaRaNgER
Des oursons orphelins sont recueillis par Valentin Pajetnov, un biologiste russe. Il leur procure des soins quotidiens afin qu’ils deviennent indépendants pour survivre à leur milieu naturel : la forêt. Les premiers pas glissants des oursons, la chaleur d’un radiateur pris pour la toison de leur mère, les jeux dans un portique en bois imitant les branches d’arbres, on participe à l’apprentissage qui va se dérouler sur quatre saisons.
Valentin doit éviter tout attachement et tout apprivoisement avec ses petits pensionnaires afin de leur rendre leur liberté.
2000 - France - Documentaire - 52’ - HC - AMIP/Cléa productions/France 3
LE ChaT d’aPPaRTEMENT››SaRah RoPER
Un gros chat vit dans un appartement douillet à New York. Il rêve par la fenêtre d’aller sur le toit
verdoyant d’en face où vivent des pigeons. Son vœu peut-il se réaliser ?
1998 - France - Animation - 7’ - HC - Folimage
L’aVIS dES aNIMaUX››NICk PaRk
La parole est donnée aux animaux résidents d’un zoo. On retrouve un lion des montagnes rêvant de grands espaces, un tatou qui a tout ce qu’il souhaite et d’autres animaux qui ont tous un avis sur la question de la captivité.
Par le réalisateur de Wallace et Gromit.1989 - Royaume-Uni - Animation - 5’ - HC - Channel 4 -
aardamn animations
Atelier autour des animauxMERCREdI 23 NoV - 16 h - SaLLE gRIPEL
Atelier animé par les étudiants Éducateurs de jeunes enfants 2e année de l’Itsra.
Gratuit, uniquement sur réservation ([email protected]). Attention, nombre de places limité.
SéAnCe SCoLAIRe CoLLège eT LyCée
MaRdI 22 NoV - PR 9 h 30 - aMPhIThéâTRE a. VaRda VENdREdI 25 NoV - PR 14 h 30 - VIC-LE-CoMTE
La MaISoN dE YaRa››éMILIE BaILLaRgEoN
La jeune Syrienne a quitté précipitamment Damas en 2011 et vit maintenant en Allemagne. La guerre, évoquée par quelques images, déchire la Syrie et elle ignore l'état de sa ville et de sa maison natale.
De ses amis dispersés en Europe ou aux USA, elle ne conserve que quelques photos qu'elle regarde inlassablement sur son ordinateur.
Elle a tellement peur d'oublier sa vie quotidienne passée qu'elle s'exerce à visualiser les pièces de sa maison, à retrouver les odeurs du romarin devant sa porte ou les bruits de sa rue.
Quand la guerre sera finie, il lui faudra repartir. « Je ne veux pas planer comme un nuage sans me poser », affirme-t-elle.
2016 - Canada - vostf - 15’ - FA - INIS
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Quelque chose des hommes de Stéphane Mercurio
UN TEMPS PoUR daNSER››aLESSaNdRa CELESIa
Les jeunes d'un hôpital de jour rencontrent les élèves d'un lycée professionnel parisien dans le cadre d'un projet de médiation par la danse. Le final : un bal baroque à Chaillot devant parents et amis.
La préparation est longue et escarpée, les contraintes heurtent certains caractères et déclenchent même une réaction à fleur de peau.
Les intervenants calment et consolent. Confectionner les masques Roi Soleil, se coiffer d'une perruque, danser le menuet, c'est affronter le regard de l'autre, semblable et tellement différent. C'est s'aventurer en terre inconnue.
Mais peu à peu des mots et des rires s'échangent, des liens se tissent lors des répétitions en plein air et des séances de maquillage. Quand vient le
moment de lumière, quelle émotion pour eux tous et pour le spectateur !
2015 - France - 55' - P - Zeugma Films/Théâtre National de Chaillot/Académie de Paris
QUELQUE ChoSE dES hoMMES››STéPhaNE MERCURIo
Grâce à une mise en scène particulière, le photographe Grégoire Korganow provoque une rencontre surprenante « Père et Fils ».
Pères âgés avec fils grisonnants ou jeunes pères avec bébés, ils sont invités à se rapprocher. Ainsi exposés, les hommes se dévoilent, aidés par les questions fines du photographe. Gênés ou confiants, expansifs parfois, ils parlent d'eux, d'eux deux.
Pointillistes et délicats, ces instantanés de peau et de mots que la cinéaste a retenus, livrent bien quelque chose des hommes.
2015 - France - 27’ - HC - ISKRA
Le FILM DOCuMentAIRe, un ReGARD SuR Le RéeL MaRdI 22 NoV - PR 14 h - aUdIToRIUM dU CaNoPé-CRdP
en partenariat avec Canopé-CRDP et le Rectorat de l’académie de Clermont-Ferrand
Réflexion sur les images et les sons du réel dans le cadre d’un programme d’éducation à l’image (projet fédérateur avec la Daac -Délégation académique aux Arts et à la Culture).
Formé aux beaux-arts, Adrien Faucheux est réalisateur et monteur. Il est entre autres, le monteur des films d’Alessandra Celesia : La visite, Le libraire de Belfast, Un temps pour danser, présenté cette année au festival Traces de Vies.
Un échange à partir de séquences, conduit par Gérard Bayon, portant sur les intentions filmiques, le tournage et le processus d’élaboration du film au cours du montage.
*Gérard Bayon est membre de l'Association des Amis de Traces de Vies et responsable de l'éducation à l'image.
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La permanence d'Alice Diop
SéaNCES SPéCIaLESSéance aRte
LUNdI 21 NoV - PR 14 h 30 - SaLLE J. CoCTEaU
Le film sera accompagné d’un échange. La monteuse du film, Amrita David, sera présente, ainsi que le docteur Hélène Asensi, psychiatre intervenante en consultation de psychiatrie transculturelle au CHU de Clermont-Ferrand.
Une pause café offerte par ARTE suivra la projection.
La PERMaNENCE››aLICE dIoP
Le cadre de cette permanence, à l’hôpital Avicenne de Bobigny, est un espace exigu aux murs abimés, au mobilier vieillot ; une sorte de placard au fond des bâtiments.
Quoi qu’il en soit, la qualité d’accompagnement ressentie dans cet espace réside dans l’expérience et l’écoute des soignants. C’est un hôpital porteur d’une histoire singulière, on y accueille des migrants de toute origine.
Une psychiatre et une assistante sociale en soutien à ses côtés, le généraliste reçoit les plaintes du corps et du psychisme mis à mal par l’exil, l’isolement, les violences subies et la pauvreté.
Un huis clos si bien filmé qu’il retentit des contraintes administratives, des violences sociales subies, ces scènes restant hors champ.
2016 - France - 96’ - HC - Athénaïse
images de la diversité
MERCREdI 23 NoV - PR 18 h - SaLLE B. VIaN
L’argent : de la débrouillardise individuelle aux réponses collectives, selon le territoire ou le pays.
EUgèNE gaBaNa LE PéTRoLIER›› JeaNNe DeLaFoSSe et CaMiLLe PLagNet
Chronique de la débrouille, manuel de survie en « PPTE » (Pays Pauvre Très Endetté). Eugène Gabana le Pétrolier raconte une certaine jeunesse pauvre aujourd’hui à Ouagadougou, Burkina-Faso, à travers le quotidien d’Eugène, petit « affaire man » de quartier qui tente de se faire une vie entre petites et grandes embrouilles.
2014 - France - 59’ - HC - L’Atelier documentaire
dES CLéS daNS La PoChE››édoUaRd ET STaN zaMBEaUX
Un homme, la soixantaine, bien habillé, est assis dans un parc parisien. Il téléphone au 115 (Samu Social) sur son portable : « C’est difficile d’avoir un abri ». Comme lui, 75 000 personnes sont hébergées chaque nuit dans la région parisienne - une ville dans la ville - n’y-a-t-il pas d’autres solutions ?
Le film condense deux années passées dans les pas de personnes qui envisagent une installation
à Aurillac dans le Cantal. L’association Aurore les accompagne, ainsi qu’une société HLM locale.
Athula et d’autres hommes, des familles avec enfants qui s’engagent dans ce projet. On partage les nouvelles situations, les enthousiasmes, les questions, les reculs parfois.
Regard sur une initiative qui s’attache « à quelques destins ».
2016 - France - vostf - 55' - P - Yuzu Productions/Public Sénat/»TVM Est parisien/Télim TV
Des films soutenus par le Commissariat Général à l’Egalité des Territoires (CGET) et le Centre national de la Cinématographie et de l’Image Animée (CNC).
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Entre ciel et terre, quand le hip-hop devient art d'Eric Elenna
autour de la création Répertoire#1 de Mourad Merzouki
MERCREdI 23 NoV - PR 18 h - SaLLE g. CoNChoN
Avec la Comédie de Clermont-Ferrand, en présence de l’équipe artistique de la Compagnie Mourad Merzouki qui témoignera de l’histoire du hip-hop français.
ENTRE CIEL ET TERRE, QUaNd LE hIP hoP dEVIENT aRT
››ERIC ELLENaEn France la danse hip-hop a réussi à passer la porte des théâtres et à investir de grandes scènes nationales. Cette danse née dans la rue se nourrit aujourd’hui de références de danse classique et contemporaine. Le film montre cet alliage créatif.
Il part à la rencontre de groupes de breakdance comme les Vagabonds, les Pockemon Crew ou les 1er Avertissement qui partagent leur temps entre les compétitions et la scène des théâtres. Il nous fait découvrir le travail de chorégraphes comme Mourad Merzouki et Anthony Egéa qui ont fait prendre un nouveau tournant au hip-hop…
2014 - France - 62’ - HC - French Connection Films/Beleza Films
Ciné discussion
JEUdI 24 NoV - PR 20 h 30 - VIC-LE-CoMTE
En partenariat avec Ciné Parc (Cinéma itinérant en Livradois-Forez) et Les amis de la Comté Républicaine de Vic Le Comte.
Projection et échange.
CLEVELaNd CoNTRE waLL STREET›› JEaN-STéPhaNE BRoN
Comment une ville, une population spoliée s’érigent en accusateurs contre les 21 banques de Wall Street responsables, pour elles, de la crise des subprimes. 20 000 familles de la ville de Cleveland (Ohio), ont perdu leur logement dans cette crise et se sont retrouvées à la rue.
La ville sollicite dès 2008 l’avocat Josh Cohen, pour intenter un procès au civil contre Wall Street. Le procès n’aura finalement pas lieu… sauf au cinéma. Le cinéaste prend le relais d’une justice qui n’a pas voulu suivre.
Après avoir sillonné les rues désertes et en friche de Cleveland, le réalisateur installe le huis clos d’une salle de tribunal. Tour à tour les vrais protagonistes vont livrer les témoignages qu’ils avaient préparés pour le vrai procès. Juge, jury et plaidoiries sont en place. Les habitants et les propriétaires victimes, les courtiers, qui étaient manipulés par les banques, révèlent et dénoncent le système de spoliation : les dupés d’hier retrouvent ainsi leur dignité.
2010 - France/Suisse - vostf - 94’ - HC - Les Films Pelléas/Saga Production/ARTE France/Jouror
Productions/Télévision Suisse Romande
écoutez voirSaMEdI 26 NoV - PR 16 h 30 ET 18 h 30 -
oPéRa MUNICIPaL (SaLLe De RéPétitioN De L’oRCHeStRe D’aUVeRgNe.
ENTRéE 14 RUE NESToR PERRET, 4E étage) ENTRéE LIBRE, RéSERVaTIoN aU 04 63 05 03 81
aPéRo-SoNoRE avec L’amour du son. L’onde porteuse est une association clermontoise qui s’attache à donner, chaque jour, du sens au son, par le biais de la fiction, du documentaire et de l’ensemble des techniques radiophoniques.
Formations, ateliers de création sonore, insertion et diffusion sont ses activités principales.
Un apéro convivial s’intercalera entre les deux séances d’écoute.
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Le Caravage d'Alain Cavalier
CoLLECTagES›› CoLLeCtiF/MoNtage éRIC dESgRUgILLERS
Des sons, des bruits et des chants de la vie rurale, collectés entre 1950 et 1970.
2016 - France - 6’ - AMTA
La MIgRaTIoN dES MoTS››ELISa PoRTIER
La langue des uns n’est pas la langue des autres ! Ter Ter Série Mobile 1/5.
2015 - France - 2'30 - La Revue sonore
déBRUITagE››CHRiStoPHe DeLeU et FRaNÇoiS teSte
Avec Olivier Irvic
Le débruitage nous vient des USA, grâce à l'invention de Michael Lawson qui a créé la société Noibuster en 2001. Il consiste à éliminer les sons qui viennent perturber le quotidien des gens.
Et vous, quels sons aimez-vous, quels sons détestez-vous ?
2013 - France/Belgique - 59’ - acsr (atelier de création sonore radiophonique)/RTBF
whERE IS kIkI?››PhILIPPE SkaLJaC
Appareillage, épisode 1 d’une fiction réalisée par un groupe de détenus du centre pénitentiaire de Riom.
Les aventures improbables des passagers du Butterfly of The Seas.
2016 - France - 3’50 - L'Onde Porteuse
L'HoMMe eN StRiNg›› LaRa MERCIER
Mais qui est l’homme qui perturbe l’apéro sur la place de ce petit village ardéchois ?
2015 - France - 2’20 - arteradio.com Mise en ondes et mixage : Samuel Hirsch
Le Mois du film documentaire
SaMEdI 26 NoV - PR 14 h - SaLLE g. CoNChoN
Une séance sur la thématique Animalement vôtre.
MaRgUERITE dURaS ChEz LES LIoNS››PaUL SEBaN
Au zoo de Vincennes Marguerite Duras observe tigres, lions et autres panthères. Ils sont filmés en noir et blanc de très près, derrière les barreaux omniprésents.
Les fauves semblent parfois s'intéresser à elle ou alors la snober complètement. Ils tournent et tournent. Ou attendent, l'œil las et le pelage éteint. Elle s'interroge : à quoi pensent-ils ? Sont-ils heureux ? Les réponses d'un gardien ne la convainquent guère. Et nous, que pensons-nous ?
1966 - France - 16’ - HC - ORTF
LE CaRaVagE››aLaIN CaVaLIER
Au Fort d’Aubervilliers, tous consacrent leurs soins aux chevaux, étoiles des spectacles du Théâtre équestre Zingaro.
Voir p. 28
Toutes les séances régionales et nationales : www .moisdudoc .com
À signaler particulièrement mercredi 30 novembre, 20 h, salle de projection de la Jetée : Projection-rencontre avec Jean-Gabriel Périot, le cinéaste est un habitué des festivals du Court-métrage et de Traces de Vies.
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Les ignorés de Bertrand Delobbe
VoIR, REVoIR, déCoUVRIR ?
La VIdéoThèQUE !dU MaRdI 22 aU SaMEdI 26 NoV. dE 11 h À 20 h
SaLLE VIaLaTTE, 4E éTagE, MaISoN dE La CULTURE aCCèS LIBRE aUX SPECTaTEURS ET aUX aCCRédITéS
En plus des films en compétition qui seront visibles après leur projection en salle, une quarantaine de réalisations supplémentaires ont retenu l'attention du comité de sélection. Parmi lesquelles…
au-delà des frontièresLes déplacements de population pour raisons économiques ou géopolitiques ne datent pas d'hier. En 1922, un diplomate norvégien crée un passeport pour protéger les hommes et les femmes destitués
de leur nationalité. Nansen, un passeport pour les apatrides de Valentine Varela.
En Syrie, le camp-prison de Tadmor, théâtre de massacres politiques sous Afez El Assad a aussi été utilisé pour interner des opposants libanais au régime syrien. Huit d'entre eux vont parler dans ce film de M. Borgmann et L. Slim et reconstituer leur incarcération.
Les convulsions du Proche Orient touchent les chrétiens de Palestine. Ceux-ci, coincés entre occupation israélienne et menace de l'islamisme radical, sont poussés à l'exil Au pied du mur, un film de Gilles Corre.
L'Afrique déverse aussi sur les côtes méditerranéennes son flot de migrants. Ceux de Remember your name, Babylon de M. Brumagne et B. Van Cauwenberghe sont installés près des serres d'un monde sous plastique, au sud de l'Espagne, dans l'attente d'un travail.
Au Japon enfin, Les ignorés, moines bouddhistes et villageois vieillissants dans une réalisation de Bertrand Delobbe, luttent ensemble contre l'installation d'un centre de stockage de déchets qui menace leur montagne sacrée.
Un monde sensibleL'Europe se trouve confrontée à l'accueil des réfugiés. À Angoulème, chaque lundi soir, une association aide les migrants à faire les dossiers nécessaires dans Lundi prochain de Yaelle Kung. J'ai marché jusqu'à vous de Rachid Oujdi côtoie les mineurs isolés, voyageurs sans papiers.
Deux réalisations en écho au film en concours sur la clinique psychiatrique de La Borde (Sur le Quai voir p. 13 ), référence unique dans la conception et la prise en charge de la folie. Dans le film-entretien
avec son fondateur Le sous-bois des insensés, une traversée avec Jean Oury, Martine Deyres dévoile une pensée complexe élaborée au plus proche de la pratique clinicienne quotidienne. Anaelle Godard nous entraîne dans son sillage sur les lieux où elle a passé son enfance avec d'autres enfants de soignants dans Au jour le jour, à la nuit la nuit.
Regards sur le socialEn Picardie, À l'air libre, de N. Ferran et S. Gauthier, une ferme accueille des détenus en fin de peine pour les accompagner dans leur insertion mais la prison reste encore bien présente dans les têtes. Dans le film d'Antoine d'Heygère, Derrière les virages, une entreprise essaie de réinsérer les laissés pour compte du travail.
Deux films traitent de l'école sous des angles nouveaux. Récréation, de Thomas Tudoux aborde de façon ludique les dérives de l'évaluation à tous crins. Sur un mode humoristique, la relation père/fils se tend au moment des devoirs à la maison dans Deux cancres de Ludovic Vieuille.
Portraits de cinéastesLe documentariste André Dartevelle a consacré toute Une vie contre l'oubli pour construire une œuvre de résistance et de mémoire, comme le montre Kita Bauchet.
Louis Malle le rebelle de Pierre Henri Gibert plonge dans l'âme de ce cinéaste inclassable et de ce voyageur iconoclaste aussi à l'aise dans la fiction que dans le documentaire.
Et pour terminer, un hommage à Pasolini dans Se torno (Si je reviens) : le réalisateur Luce Avanzini suit en Italie, Ernest Pignon-Ernest sur les traces de la mémoire du grand cinéaste.
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On revient de loin de Pierre Carles
CoURSIVESDes séances dans différents lieux partenaires du festival.
avec le festival Musiques Démesurées
SaMEdI 19 NoV - dE 14 h 30 À 18 h - SaLLE g. CoNChoN
ENTRéE LIBRE
PIERRE BoULEz éVoCaTIoNSUn après-midi hommage au grand musicien en partenariat avec la médiathèque de Jaude.
En trois moments : une rencontre avec le musicien Daniel Kawka intercalée entre les deux films proposés.
BoULEz-RéPoNS››RoBERT CahEN
Compositeur de formation, Robert Cahen est une figure majeure de la création vidéo. Il filme six solistes exécutant Répons, de Pierre Boulez. Il ajoute des vagues, des feuillages, détourne ce matériel visuel et accentue ainsi le quasi-impressionnisme de cette musique.
1985 - France - 43’ - HC - COL.IMA.SON/INA/IRCAM
CoNVERSaTIoN aVEC daNIEL kawkaDaniel Kawka rencontre Pierre Boulez en 1999, il entretient une longue correspondance avec lui.
L’Ensemble Orchestral Contemporain, dont il est le directeur, jouera à 20 h au Petit-Vélo Le marteau sans maître de Pierre Boulez.
UNe LeÇoN De PieRRe BoULeZ››h. JaRRY ET a. SoMMER
En 1999 Pierre Boulez donne une leçon autour de Sur Incises. Face à un public jeune et non spécialisé, entouré de neuf solistes, il démêle la complexité de l’œuvre : son histoire, sa structure, ses notes.
2000 - France - 50’ - HC - Idéale audience/La Cinquième/Universal edition
avec le cinéma Le Rio
taRiFS HaBitUeLS DU Rio, BiLLetS DU FeStiVaL NoN VaLaBLeS
En partenariat avec l’Hôtel Fonfreyde qui reçoit le photographe Bernard Plossu du 25 novembre 2016 au 11 février 2017. Séance en présence du cinéaste
et du photographe.
JEUdI 24 NoV - PR 14 h
UN aUTRE VoYagE MEXICaIN››dIdIER MoRIN
« Un autre voyage mexicain est un road-movie tourné en deux mois au Mexique et aux États-Unis dans l’itinéraire qui fut celui de Bernard Plossu il y a plus de 40 ans » Didier Morin.
Le cinéaste recherche les lieux et les personnes rencontrées par le photographe. Retour sur la création d’une esthétique du réel propre à une
époque qui fut celle de la Nouvelle Vague d’Allen Grinsberg et de Robert Franck.
2010 - France - vostf - 112’ - HC - Faits et Lieux
VENdREdI 25 NoV - PR 20 h 30 aUtReS DiFFUSioNS : VoiR PRogRaMMatioN DU Rio
oN REVIENT dE LoIN oPéRaTIoN CoRREa éPISodE 2
››PieRRe CaRLeS et NiNa FaUReEn présence de Pierre Carles
Après Opération Correa - Les ânes ont soif (présenté à Traces de Vies en 2015), les deux réalisateurs sont allés suivre et rencontrer le Président équatorien Rafael Correa ainsi que la population urbaine et rurale de son pays.
Dans leur style habituel d’investigation, tonique et enlevé, ils collectent tous les points de vue pour comprendre les audaces politiques du Président et les limites éventuelles de son action.
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Madame B, Histoire d'une Nord-Coréenne de Jero Yun
Rafael Correa soumet à l’Assemblée Nationale un projet de loi taxant à 77,5 % les héritages fortunés. Il octroie aux femmes au foyer le droit à la retraite, défend l’éducation gratuite et la santé pour tous. Chrétien social, il fustige les effets ravageurs du capitalisme.
Cette politique progressiste est-elle suffisante ? Qu’en est-il du soutien populaire ? Les deux réalisateurs envisagent une suite politique française pour Rafael Correa. Clin d’œil qui nous retourne bien des questions.
2016 - France - vostf - 101' - HC - C-P Productions
avec les médiathèques de Clermont Communauté
ENTRéE LIBRE PoUR CES SéaNCES
Médiathèque Nicolas Chamfort (SaiNt-geNÈS-CHaMPaNeLLe)
SaMEdI 5 NoV - 19 h
Au loup ! Le loup déchaîne des passions chez ses ennemis comme chez ses partisans. Une projection accompagnée d’une discussion avec Vincent Rillardon, photographe de la vie sauvage.
La MoNTagNE ET LE LoUP››BENoIT kELLER
Le loup est présent sur les hauts plateaux du Vercors. La montagne est déchirée entre deux projets, « La montagne des moutons » ou « La montagne des loups », dont le canidé devient l’acteur involontaire.
2005 - France - 52’ - HC - Les Films d’ici
Médiathèque de Jaude (CLeRMoNt-FeRRaND)
MERCREdI 16 NoV - 14 h
À la découverte du cinéma documentaire. À partir d’extraits du film Dans la peau d’un ours, de Catherine Garanger, un atelier animé par Gérard Bayon, destiné aux enfants (à partir de 6 ans) et aux parents.
Inscriptions au 04 63 66 95 00
Médiathèque Hugo Pratt (CoURNoN)
MERCREdI 23 NoV - PR 16 h
Le programme jeune public du festival, « Ouvrez la cage aux oiseaux ».
Voir p. 33VENdREdI 25 NoV - PR 17 h 30
Projection/rencontre avec Edmond Baudoin et Laetitia Carton.
EdMoNd, UN PoRTRaIT dE BaUdoUIN›› LaETITIa CaRToN
Au pinceau noir, il dessine le visage de la cinéaste et trace le générique. Lui, c’est Edmond, un des maîtres de la BD. Laetitia Carton l’a suivi à Villars, le village de son enfance, pour un portrait filmé aux détours des fontaines et des chemins de Provence.
2014 - France - fo vidéo - 80’ - P - Kaléofilms
Médiathèque aimé-Césaire (BLaNZat)
SaMEdI 26 NoV - PR 11 h
Un choix de la sélection 2016 du festival :
MadaME B, hISToIRE d’UNE NoRd-CoRéENNE
›› JERo YUNMadame B a fui la Crée du Nord, elle est vendue à l’arrivée, par ses passeurs, à un paysan chinois.
Surmontant cette situation, cette femme décidée crée des liens avec cette famille chinoise et continue de s’occuper de sa famille restée en Corée.
Section Hors Frontières. Voir p. 4
Zona Franca de Georgi Lazarevski
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BUREaU-aCCUEIL dU 21 aU 27 NoVEMBRESalle Chavignier, 3e étage, Maison de la Culture rue abbé de l’épée à Clermont-FerrandOuverture ½ heure avant la première séance jusqu’à la dernière séance 06 08 70 26 99
• Achat des billets hors séances• Renseignements sur les programmes du festival• Rencontres avec les réalisateurs pour prolonger le
débat• Échanges entre spectateurs et avec l’équipe du
festival autour d’un verre
LIEUX dE PRoJECTIoNà Clermont-Ferrand
• Salle Georges Conchon, Espace multimédia 3, rue Léo-Lagrange
• Salle Boris Vian, Maison de la Culture rue Abbé de l’Épée
• Salle Jean Cocteau, Maison de la Culture 71, boulevard François-Mitterrand
• Auditorium Jean-Philippe Genova, ESC groupe Clermont 4, boulevard Trudaine
• Auditorium du Canopé-CRDP 15, rue d’Amboise
• Amphithéâtre Agnès Varda, université Blaise Pascal 29, boulevard Gergovia
• Opéra Municipal 14, rue Nestor-Perret
• Cinéma le Rio 178, rue sous les Vignes
à Vic-le-Comte• Halle du Jeu de Paume
place de la République
dans les médiathèques de• Jaude à Clermont-Ferrand• Saint-Genès-Champanelle, Cournon et Blanzat
Entrée libre dans la limite des places disponibles
Rencontre professionnelle• Salle Gripel, Maison de la Culture
rue Abbé de l’Épée
VidéothèqueSalle Vialatte, 4e étage, Maison de la Cultureentrée par la rue abbé de l’épée
• Consultation des films du mardi 22 au samedi 26 novembre de 11 h à 20 h
• Accès libre aux professionnels accrédités et aux spectateurs munis de la souche d’un billet
TRaCES dE VIES - CoNTaCTS• DIRECTION ARTISTIQUE : Annie Chassagne • COORDINATION DU FESTIVAL : Isabelle Dubois • DOCUMENTATION/ACCUEIL RÉALISATEURS : Sophie Barsi • RÉGIE GÉNÉRALE : gilles Volpei • RÉGIE PUBLIC : Marie-Vincent Marion, Marie Chantelauze • COMMUNICATION : Assia graoui • RELATIONS PRESSE : Laure-Hélène Vial, Damien Arlandis.
COMITÉ DE SÉLECTION : Sophie Barsi, gérard Bayon, Annie Chassagne, Baptiste Cosson, Véronique Couhert, Isabelle Dubois, Stéphane Haddouche, elisabeth Merlin, Maryse Morel, Chantal Papon.
COMITÉ ARTISTIQUE ET TECHNIQUE : Marie Aujoulat, Jésus Baez, Sophie Barsi, gérard, Bayon, gérard Blanchamp, Annie Chassagne, Pascal Conil, Baptiste Cosson, Isabelle Dubois, Jacqueline gagnepain, Assia graoui, Stéphane Haddouche, Caroline Lardy, Alain Maillot, Marie-Vincent Marion, Bruno Mastellone, elisabeth Merlin, Maryse Morel, Chantal Papon, François Roche, Didier Ronchaud, Laure-Hélène Vial.
dES ChaUSSURES PoUR LES MIgRaNTSUn collectif des étudiants de l’ITSRA « Des dépa-reillés pour Calais » met en place une collecte de chaussures en faveur des migrants. Stand situé dans le hall de la salle G. Conchon de 18 h 30 à 20 h 30.
LeS LieUX DU FeStiVaL
BILLETTERIEPrix des places (sauf coursives dont le cinéma le Rio, tarif selon le lieu)
La séance
• 7 € tarif plein• 6 € tarif CE, carte CEZAM• 4 € chômeur, étudiant, scolaire, groupe et
carte Citéjeune
La journée leçon de cinéma (exclusivement sur réservation)
• 17 €/ 10 € (tarif réduit)
LES aBoNNEMENTS• 8 séances : 38 €• 4 séances : 21 € /12 € : Tarif réduit,
chômeur, étudiant et carte Citéjeune
PoINTS dE VENTE• À l’Espace Victoire
(place de la Victoire : 04 73 42 60 58)
À partir du 3 novembre, du mardi au samedi 10 h - 12 h 30 et 13 h 30 - 18 h (Billetterie générale et vente particulière pour les adhérents Citéjeune)
• Au bureau d’accueil du festival (salle Chavignier, 3e étage Maison de la Culture) du 21 au 27 novembre : 06 08 70 26 99
• À l’entrée des salles ½ heure avant la séance
RéSERVaTIoNSEntrée dans la limite des places disponibles, sans réservation sauf pour :
• Groupes, Leçon de cinéma, atelier enfants, Écoutez voir Réservation indispensable : 04 63 05 03 81 - [email protected]
LIEUX dE PRoJECTIoNSe reporter page précédente
SéaNCES PaLMaRèS• Proclamation du palmarès
samedi 26 novembre à 20 h 30 halle du Jeu de Paume à Vic-le-Comte
• Séance palmarès dimanche 27 novembre à 16 h salle Boris Vian
• Sélection de films primés, avec le ciné-club d’Ambert vendredi 2 décembre à 20 h 30 cinéma La Façade à Ambert
• Sélection de films primés, mardi 6 décembre à 20 h 30 et vendredi 10 décembre à 14 h 30 cinéma le Rio à Clermont-Ferrand
• Diffusion du film prix Regard social-prix Unaforis mardi 10 janvier 2016 à 17 h 30 ITSRA - 62, avenue Marx Dormoy à Clermont-Ferrand
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