2
Les rattrapages c Les rattrapages c Les rattrapages c Les rattrapages cest la loi, la compensation c est la loi, la compensation c est la loi, la compensation c est la loi, la compensation cest notre droit, est notre droit, est notre droit, est notre droit, refusons la régression pédagogique! refusons la régression pédagogique! refusons la régression pédagogique! refusons la régression pédagogique! La commission chargée de mettre en place les rattrapages a profité de cette occa- sion pour lancer une véritable attaque contre les droits étudiants. Tout en proposant des rattrapages au rabais (elle spécifie qu’il faut en limiter l’accès, comprendra qui pourra), elle préconise la suppression de la compensation annuelle, la fin de la session pour les étudiants qui se- raient malades à un examen, des moyennes éliminatoires… C’est donc une véritable attaque contre les droits étudiants! Il faut sortir de cette logique que veut nous imposer la direction, qui consisterait à choi- sir entre des rattrapages et la compensation annuelle. Elle est fallacieuse et ne tient au- cun compte des réalités de l’enseignement supérieur aujourd’hui, puisque des Universi- tés tout à fait respectables appliquent les rattrapages et la compensation annuelle (Paris 1 et 2, Bordeaux IV, Nancy, Nanterre, Rennes 1…). Il faut cesser de créer des systèmes compli- qués alors que la solution est des plus sim- ples : si on a 10 à son année, on a le droit de passer en année supérieure, sinon on a une deuxième chance avec le rattrapage. Les arguments qu’on nous oppose ne repo- sent que sur de fausses considérations tech- niques, qui ne tiennent pas debout, et ne ser- vent qu’à masquer une volonté politique de créer une petite élite au lieu de permettre au plus grand nombre d’accéder à un diplôme de qualité. La Direction et ses alliés La Direction et ses alliés La Direction et ses alliés La Direction et ses alliés nous mentent ! nous mentent ! nous mentent ! nous mentent ! Les arguments développés par la commission et les partisans de la régression péda- gogique ne tiennent pas la route, petit inventaire des idées reçues : Edito : Edito : Edito : Edito : « Les rattrapages ne sont pas une obligation légale en présence de compensations » ? 1 1 1 L’arrêté du 23 avril 2002 sur les études universitaires condui- sant au grade de licence dispose dans son article 29 : « Deux sessions de contrôle des connaissances et aptitudes sont organi- sées. » Besoin d’une preuve ? http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do? cidTexte=JORFTEXT000000590566&dateTexte= « Le calendrier ne permet pas de mettre en place des rattrapa- ges » ? 2 2 2 Cet argument ne tient pas la route. La plupart des universités ont des rattrapages, des semaines blanches de révision et autant de vacances que nous ! Besoin d’une preuve ? http://www.u-bordeaux4.fr/digitalAssets/39/39807_calendrier2010-2011.pdf « Les rattrapages seraient un coût trop important pour luniversité » ? 3 3 3 Le budget de l’Université Lille 2 a un excédent de plusieurs millions d’euros !!! De plus les rattrapages ne sont pas un coût, ils sont une obligations pour l’université et un droit pour les étudiants ! Signez la pétition contre la régression pédagogique!

tract rattrapages DPT-UNEF-CLAP

Embed Size (px)

DESCRIPTION

Tract retour des rattrapages Mai 2011

Citation preview

Page 1: tract rattrapages DPT-UNEF-CLAP

Les rattrapages cLes rattrapages cLes rattrapages cLes rattrapages c’est la loi, la compensation cest la loi, la compensation cest la loi, la compensation cest la loi, la compensation c’est notre droit, est notre droit, est notre droit, est notre droit,

refusons la régression pédagogique!refusons la régression pédagogique!refusons la régression pédagogique!refusons la régression pédagogique!

La commission chargée de mettre en

place les rattrapages a profité de cette occa-

sion pour lancer une véritable attaque contre

les droits étudiants.

Tout en proposant des rattrapages au rabais

(elle spécifie qu’il faut en limiter l’accès,

comprendra qui pourra), elle préconise la

suppression de la compensation annuelle, la

fin de la session pour les étudiants qui se-

raient malades à un examen, des moyennes

éliminatoires… C’est donc une véritable

attaque contre les droits étudiants!

Il faut sortir de cette logique que veut nous

imposer la direction, qui consisterait à choi-

sir entre des rattrapages et la compensation

annuelle. Elle est fallacieuse et ne tient au-

cun compte des réalités de l’enseignement

supérieur aujourd’hui, puisque des Universi-

tés tout à fait respectables appliquent les

rattrapages et la compensation annuelle

(Paris 1 et 2, Bordeaux IV, Nancy, Nanterre,

Rennes 1…).

Il faut cesser de créer des systèmes compli-

qués alors que la solution est des plus sim-

ples : si on a 10 à son année, on a le droit de

passer en année supérieure, sinon on a une

deuxième chance avec le rattrapage.

Les arguments qu’on nous oppose ne repo-

sent que sur de fausses considérations tech-

niques, qui ne tiennent pas debout, et ne ser-

vent qu’à masquer une volonté politique de

créer une petite élite au lieu de permettre au

plus grand nombre d’accéder à un diplôme

de qualité.

La Direction et ses alliés La Direction et ses alliés La Direction et ses alliés La Direction et ses alliés nous mentent !nous mentent !nous mentent !nous mentent !

Les arguments développés par la commission et les partisans de la régression péda-

gogique ne tiennent pas la route, petit inventaire des idées reçues :

Edito :

Edito :

Edito :

Edito :

« Les rattrapages ne sont pas une obligation légale en présence de compensations » ?

1111 L’arrêté du 23 avril 2002 sur les études universitaires condui-

sant au grade de licence dispose dans son article 29 : « Deux

sessions de contrôle des connaissances et aptitudes sont organi-

sées. »

Besoin d’une preuve ? http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?

cidTexte=JORFTEXT000000590566&dateTexte=

« Le calendrier ne permet pas de mettre en place des rattrapa-ges » ?

2222 Cet argument ne tient pas la route. La plupart des universités

ont des rattrapages, des semaines blanches de révision et autant

de vacances que nous !

Besoin d’une preuve ? http://www.u-bordeaux4.fr/digitalAssets/39/39807_calendrier2010-2011.pdf

« Les rattrapages seraient un coût trop important pour l’université » ?

3333 Le budget de l’Université Lille 2 a un excédent de plusieurs

millions d’euros !!! De plus les rattrapages ne sont pas un

coût, ils sont une obligations pour l’université et un droit

pour les étudiants !

Signez la pétition contre la régression pédagogique!

Page 2: tract rattrapages DPT-UNEF-CLAP

« On ne peut tout de même pas avoir les rattrapages ET la compensation ! »

4444 Ce n’est pas un choix que nous avons a faire ! Nous

demande-t-on de choisir entre l’assurance maladie et

les retraites ? Les rattrapages et la compensation ne

portent pas sur la même chose : les rattrapages sont

une seconde chance, la compensation sert a évaluer

si l’étudiant a compris la logique générale de son année. La règle doit

être simple : si on a 10 a son année, on passe dans l’année supérieure,

sinon, les rattrapages sont une seconde chance, et si l’on rattrape son

retard, on passe. Il n’y a pas à créer des dispositifs complexes et diffi-

ciles à comprendre.

« Moins de personnes obtiennent le diplôme, plus il a de la valeur »

5555 La valeur d’un diplôme c’est d’abord la qualité des

enseignements, des conditions d’études et de la pé-

dagogie. Il est aussi stupide de prôner la sélection

que de proposer de faire des tests de QI à l’entrée de

l’université : on ne doit évaluer que l’acquisition des

connaissances, pas une capacité a priori.

Il n’est pas vrai qu’il y a trop de diplômés en France, c’est même le

contraire puisque le nombre d’étudiants est en baisse et que nous

avons presque moitié moins de doctorants que dans des pays comme

l’Allemagne. Cela révèle d’ailleurs la nécessité de redéfinir une priori-

té à l’éducation et à l’enseignement supérieur au plan national.

Je signe la pétition pour défendre mes droits !!

Je souhaite être informé et participer aux actions de la campagne.

Des méthodes scandaleuses L’Université s’est tout simplement assise sur les instances démocratiques de la faculté (conseil de fac...) au profit d’une

commission où les étudiants sont ultra minoritaires et ne représentent pas toutes les sensibilités. De plus, les étudiants et

les enseignants de droit sont minoritaires dans cette commission et ses conclusions ne répond pas aux « vœux d’une majo-

rité d’étudiants interrogés » comme écrit dans le rapport.

Il est par ailleurs inadmissible de révéler les propositions de la commission auprès des élus de manière si tardive. Peut

être l’administration a-t-elle peur de la contestation ?

Vous n’en croyez toujours pas vos yeux ? Venez consulter le rapport à la table de l’UNEF

dans le hall des amphis !