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Trail du Raid Eure Saint-Aubin sur Gaillon (27) 11 Avril 2009

trail du RAID 'EURE - 11-04-2009

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28 km de trail pour le TEAM FUN

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Trail du Raid Eure

Saint-Aubin sur Gaillon (27)

11 Avril 2009

Un coup de folie ou un moment d’absence, je ne sais pas, mais toujours est-il que je me suis inscrit un peu au dernier moment au Trail, ET au Raid Eure ! Pour le trail, 2 distances sont proposées : 11 et 28 km. Je vais bien sûr faire le 28, avec Ninou, Yanou et Pierrot. Vers 11h05, je pars d’Ecouen, avec mes affaires pour le trail et le raid, puisque je ne repasserais pas à la maison entre les deux. J’arrive donc vers 12h05 chez Yanou, et Ricou est déjà là (c’est mon équipier pour le raid de demain). On charge les VTT sur le porte vélos et celui de Ricou dans le 4x4, puis on est prêt à Partir. Ricou nous quitte avec Cathy pour un tour en VTT. On prend alors ma petite Clio et on file chez Pierrot, qu’on prend au passage vers 12h40. On passe ensuite par Vauréal et Boisemont pour rejoindre la A13 via Meulan. Aïe, c’est le week-end de pâques et l’autoroute est bien chargée. Ça roule même un peu en accordéon. On arrive quand même au péage de Mantes, et après, c’est fluide. Un petit tour complet du rond-point à la sortie d’autoroute et on va directement à Saint-Aubin sur Gaillon, lieu du départ du trail. Sur place, le temps est couvert, mais il ne pleut pas. On trouve là CatG qui fait partie de l’organisation. On discute et on apprend qu’elle sera au point 22. 22e kilomètre ? On ne sait pas ! Mais c’est pas le tout, il faut aller chercher nos dossards. On passe à la table des inscrits, et je paye pour le raid de demain (le trail est gratuit pour ceux qui font le raid !). Ninou hérite alors d’une belle serviette rouge marquée Trail O’ Féminin et nous, d’une saumon marquée Raid Eure. On retourne se préparer à la voiture, et j’hésite à prendre un bidon à la main. Mais Cat nous a annoncée qu’il y aurait 2 ravitos. Je ne prends donc que le petit bidon (tout petit, environs 20cl). Il ne fait pas froid et j’ai donc mis un T-Shirt (6h EMSA) et un cuissard court. On écoute vaguement le briefing. On suit les fanions jaunes au départ, puis les verts pour le 28km (qui est annoncé 27,5 à la table des inscriptions). Il y aura 10 bonnes côtes. Bon, c’est noté !

Zoomez pour plus de détail

14h, c’est le départ. On est tout à l’arrière. Pierrot qui regarde je ne sais quoi derrière lui se mange la barrière ! Bon, rien de méchant. On passe quelques concurrents, Ninou restant à l’arrière. Vient une grosse descente et on arrive dans le lit d’un ruisseau. Il faut descendre en se tenant à la corde. On y va tranquille, le but étant de pouvoir faire le raid dans de bonnes conditions. On descend alors dans le ruisseau, qui est presque à sec et c’est quand même assez technique.

En plus, ça sent vraiment l’ail sauvage ! On se croirait dans une marmite de cuisses de grenouilles ! Au bout, on ressort du ru et on traverse la route en passant derrière le casse-bouteille (voilà une info intéressante !). On prend alors un chemin qui monte un peu, puis qui suit à peu près la courbe de niveau. Je crois bien que c’est là que Pierrot, qui est dans la lune (Oh, joli, au clair de la lûuneuh, mon ami Pierrot !), se prend les pieds dans une branche au sol et se vautre en beauté ! C’est le Ninou de la course à pied ! Je suis alors une féminine (du verbe suivre !), c’est Véronique (dossard 199). Pierrot et Yanou sont juste derrière à 50m à peine. Le sentier est sympa et on a une vue plongeante sur les maisons sur notre gauche. Arrive alors un virage serré à droite et juste derrière, la 1ère des 10 côtes ! Et c’est du costaud. Je double une autre féminine, Dominique (dossard 175), en maillot rose, et comme mes compagnons ne semblent pas décidés à me rejoindre, je ralentis, laissant partir un peu les filles. Un gars en noir et rouge, Johann (dossard 188), cours avec Yanou et Pierrot. A la fin de la côte, on entre en forêt et le chemin est relativement plat. Encore un virage à droite, et cette fois, c’est une bonne descente qui nous ramène au niveau du ruisseau (je crois bien que c’est le même ->

voir carte). On passe le pont en se faisant photographier et on tourne à gauche. De toute façon, il n’y a pas de chemin en face.

Peu après, les bénévoles nous font tourner à gauche, dans le bois. Ici, pas de chemin ! C’est la 2e côte, et ça monte raide entre les arbustes. Cette fois, je marche sur une bonne partie de la montée. En haut, on reprend un gros chemin, vers la droite. Un panneau indique 5km (?). Hum, je doute qu’on soit déjà au 5e kilomètre. Quelques dizaines de mètres plus loin, un gars est plié en deux, les mains sur les genoux. « Ça va ? » qu’on lui demande. « Ouais, je suis parti un peu vite ! ». Et ben, on est qu’au début, ça c’est de la gestion de course ! A l’intersection, on prend à gauche et on entame une nouvelle descente. Pour l’instant, tout va bien ! Virage serré à droite et on attaque déjà la 3e côte ! Mais ça va, on y va tranquille et du coup, on récupère facile arrivé en haut. On arrive alors à un carrefour en étoile. C’est là qu’a lieu la bifurcation entre le 11km et le 28. Des fanions jaunes, nous passons aux fanions verts en prenant le chemin légèrement à gauche. C’est tout plat et au carrefour suivant, on prend encore à gauche pour rattraper une route. Ça descend pas mal et on est entre deux talus. On arrive alors dans un village (je verrais après sur la carte qu’il s’agit d’Emainville) et on prend à droite. On tourne alors dans un chemin sur notre droite qui suit la courbe de niveau et nous amène à Tourneville. On tourne à droite sur la route et peu après à gauche dans un chemin. La 4e côte est là ! Bon, ben on monte, on a rattrape Véronique que je suivais au départ et on reste un peu avec elle. On reprend une route pour la quitter quelques mètres plus loin. Un peu de chemin, et on retombe sur du goudron avec un virage serré à droite. Ce doit être là qu’on trouve le 1er ravito. Je prends un verre d’eau, 2 carrés de chocolat et une barre au chocolat et on est reparti. Juste derrière, vient le panneau 10km, et après un virage serré à gauche au carrefour, on prend un chemin sur la droite qui descend un peu sur Dormont. Je crois bien que c’est sur ce chemin qu’on voit un superbe gîte en pierre. Dans le village, on prend la route à droite et un chemin à gauche qui descend toujours. En bas à droite, et sentier à gauche. Le passage n’est pas très visible, heureusement que les bénévoles nous ont prévenus, et qu’il y a des fanions vert ! Cette fois, le sentier descend vraiment fort. On est dans le vallon. On prend à gauche et on passe près d’un centre équestre ou les cavaliers s’entraînent au saut d’obstacle. On court comme ça un bon moment, et on arrive au Goulet, en pleine ville, sur la D6015 ou il y a beaucoup de trafic. On sent tout de suite très bien les odeurs d’échappement ! Bon, ça n’est pas très long et on tourne à droite, au pied d’une falaise et on comprend bien que la 5e côte nous attend là ! Cette fois encore, c’est bien raide. Je pars en tête, et je double Véronique et Dominique. Photographie au début de la côte.

Peu avant l’épingle à gauche, je double un coureur qui pour le coup, ne coure plus ! Épingle à droite et la pente s’adoucit. Arrivé sur le plateau, je vois que Pierrot et Yanou sont juste derrière. Je fais un petit tour et nous voilà de nouveau ensemble. Il se met à tomber quelques gouttes, mais rien de bien méchant. A l’intersection suivante, à gauche et on entame la descente avec un virage à droite. On est à flan de coteau avec une belle vue sur la Seine. On suit donc plus ou moins la courbe de niveau, et là, il commence à tomber un peu plus d’eau ! Heureusement, ça ne dure pas, sinon, on aurait été trempé ! Après un moment, on traverse une route et on continue le sentier.

Quand on arrive à la route à Saint-Pierre d’Autils, le parcours fait un virage sec à droite et on monte alors entre deux clôture, un petit chemin bien raide : la 6e côte. C’est là qu’on retrouve le coureur en noir et rouge du début. Il est 100m devant et il marche. Mais comme il reprend sa course au sommet, on le reperd de vue. On y va toujours assez tranquille, et du coup, on profite vraiment des paysages. On arrive à une route et un bénévole nous fais signe que c’est en face. Il faut dire que des bénévoles, il y en a un paquet ! On est en sous bois sur un chemin relativement plat. Virage à gauche, et on arrive à Brosville. Je ne me souviens plus bien de cette partie du parcours, mais de là, on redescend sur la route, qu’on coupe pour prendre la suivante vers la gauche. On passe devant le panneau 20km. Cool ! A la fourche, à droite, et peu après, on entame la 7e côte dans un chemin sur notre droite. Je fais la moitié en courant, mais à peu près au milieu, je me mets à marcher. On vient de doubler deux concurrents. Mais que vois-je en haut de la côte ? Ou plutôt qui vois-je ? Mais oui, c’est Cat qui sécurise l’arrivée sur la route. Je reprends donc au petit trot et après un brin de causette (assez bref), on fait la longue portion de route qui nous amène à Saint-Pierre de Bailleul. Virage à droite, et voilà le 2e ravito. Je prends une petite briochette, dans laquelle je fourre quelques carrés de chocolat, et un verre d’eau. Hop, c’est reparti… On prend à droite, puis 2 bénévoles nous font signe de tourner à gauche. Voilà la 8e côte. Bon, ça va, elle n’est pas très longue, mais assez raide. On finit d’ailleurs dans le lit d’un ruisseau à sec pour arriver sur la route. Yanou suit juste derrière et quand on se retourne, mince, plus de Pierrot ! On le voit sortir sur la route après avoir fait le virage à gauche. On apprendra à l’arrivée qu’il s’est arrêté pour faire un petit pipi ! Une longue traversée de champs se profile. C’est là, qu’avec Yanou, on accélère, car on a quelques concurrents en ligne de mire. On en double plusieurs avant d’entrer dans le bois, où je pars un peu en avant. J’en reprends encore quelques uns et je rattrape le gars en noir et rouge. Virage à droite, virage à gauche et on entame une descente. En bas, un pont en bois traverse un ru et donne sur la 9e côte. C’est la que je double enfin Johann car il se met à marcher. En haut, je rattrape deux triathlètes qui repartent assez fort en me voyant. Mais trop tard, j’arrive plus vite et je les double. Virage à droite, puis à gauche et le parcours entame une longue descente. En bas, je saute une barrière, puis une deuxième, et une troisième avant de revenir sur la route, après avoir doublé un autre concurrent. C’est là qu’on reprend le chemin déjà emprunté à l’aller. Je passe donc de nouveau derrière le casse bouteille, et je descends dans le ru qui sent l’ail. Ça va bien, et j’ai donc un bon rythme. Je double Philippe (dossard 189), et au bout, il faut remonter avec la corde, mais du côté opposé à l’aller. C’est là que je m’aperçois que j’y ai peut-être été un peu fort dans le ruisseau. Car ça montait pas mal, et il y avait plein de branches et de troncs à passer. En haut, un concurrent un peu fatigué s’étire sur une barrière, mais ça va. C’est la que je vois la 10e et dernière côte. En même temps, ce n’était pas une surprise, puisqu’on l’a empruntée dans l’autre sens à l’aller, mais je ne me rappelais plus que c’était aussi pentu ! Je monte à un bon rythme, mais en marchant. Arrivé en haut, quand je me retourne, j’aperçois Philippe, que j’ai doublé dans le ruisseau, et qui n’est pas très loin. Je repars donc en courant, mais bien essoufflé. Il me faudra un moment sur le plat pour reprendre mon souffle, mais je sais que l’arrivée n’est plus très loin. Le chemin fait un petit gauche droite, et là, plus personne ne me suit. Devant, je vois bien un concurrent, il n’est pas très loin, mais je ne le rattraperais pas, c’est sûr, car l’arrivée est juste là ! Je passe la ligne d’arrivée tout content après 2h36’44, et en faisant un joli saut pour la photo. Super heureux le Lolo, car j’ai bien géré la fin et du coup, même si je ne suis pas en pleine forme, ça va quand même bien. Et mon petit bidon est toujours plein, j’aurais pas dû l’emmener !

Yanou arrive juste derrière en 2h38’18. Il est assez frais aussi. On attendra un peu Pierrot, mais pas longtemps. Il finit en 2h40’42. On discute un peu avec l’orga, on est interviewé et on va faire un tour au ravito. Je me refais plusieurs briochettes avec carrés de chocolat, ainsi que du coca et de l’eau qui pique. Entre temps, Véronique arrive, en 2h51’27. On la connaît, puisqu’on l’a déjà vu sur plusieurs raids et notamment au raid normand, ou elle participait dans la seule équipe féminine sur le 65km.

Avec Yanou, on hésite à revenir un peu pour accompagner Ninou sur la fin du parcours, mais comme il commence à pleuvoir, on s’abstient (c’est vrai, on a fait les petits slips sur ce coup là !). Voilà donc Ninou, qui arrive, peu après en 2h56’28 et on revient donc vers l’arrivée pour l ‘encourager sur les derniers mètres. C’est la 2e féminine. Elle est interviewée, et visiblement elle n’aime pas trop, puis on retourne au ravito. Le parcours ferait donc au final environs 27km d’après un concurrent qui avait un GPS. Heureusement, on est sous le barnum, car il commence à pleuvoir assez sérieusement. On va ensuite dans la grande salle mise à dispo par la ville. Wouahou ! L’odeur quand on rentre. On voit qu’on vient de faire un trail ! Mais non, il s’agit du fromage. Et oui, on a tous droit à une planchette avec de la charcuterie, du fromage et un grillé aux pommes. On discute un peu avec Véronique, qui nous dit qu’a chaque fois qu’elle entend jacasser dans un raid, c’est Fun Events ! On s’installe alors par terre, avec Cat, qui nous a rejoint, près de l’estrade. Je me rince la tête, les bras et les jambes dans le lavabo (pas de douches ici). Les ostéos sont tous pris, on aura donc pas l’occasion de se faire masser. Un gamin renverse le gobelet de Pierrot sur la bâche plastique qui protège le parquet. J’éponge le tout avec ma nouvelle serviette Raid Eure. Vient ensuite la remise des prix. Ninou passe bien sûr au podium de féminine. Puis on retourne à la voiture pour rentrer. Il est 18h45. En route, Ricou appelle pour avoir des nouvelles et Yanou lui dit que j’ai fini 1er vétéran, mais que je suis HS (je rappelle que je suis son équipier pour le raid du lendemain) et que du coup, c’est Pierrot qui conduit. Ricou ne tilte même pas que Pierrot n’a plus son permis ! A 19h45, on dépose Pierrot en bas de chez lui, et peu après, on est chez Yanou. Une bonne douche s’impose, puis, je me fais un petit coup d’électrodes sur l’arrière de la cuisse gauche, de la fesse à mi-cuisse. Traîtrise, Ninou, puis Yanou prennent une photo ! Ensuite, repas de pâtes et on finit devant la télé, à regarder qui veut gagner des millions. Je vais me coucher moins con, puisque j’ai appris que les pingouins volaient. 6h de sommeil, et il faudra se lever pour le raid …

La carte que j’ai piquée après l’arrivée (avec autorisation, bien sûr !)