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Communications orales / Journal de Chirurgie – Vol. 151 – Hors série 1 – Octobre 2014 – A5-A35 A15 Huit malades ont eu une résection-anastomose : 5 avaient été traités par prostatectomie et se sont tous compliqués (4 fistules anastomotiques) alors que ceux ayant bénéficié d’une RT prosta- tique n’ont pas présenté de complication (n = 3). Trois malades ont eu une intervention de Hartman (prostatectomie = 2), 4 une amputation abdomino-périnéale (prostatectomie = 3), et 2 une tumorectomie après radiothérapie pré-opératoire (prostatec- tomie = 2). Aucune complication n’est survenue chez ces 9 patients. Conclusion. – Cette étude ne retrouve pas la morbidité élevée liée aux antécédents de radiothérapie mais a mis en évidence un taux élevé de fistule en présence d’un antécédent de prostatectomie. La réalisation d’une anastomose basse doit être discutée dans cette situation. Intérêt de la radiothérapie hypo fractionnée sur la prise en charge des patients présentant un adénocarcinome du bas et du moyen rectum en Algérie MOURAD ABID (1), AMINE MANSOURI (1), ABDELOUAHEB HAMED (2) (1) Clinique Debussy, Centre Pierre-et-Marie-Curie, Service de chirurgie oncologique « C », Alger, Algérie ; (2) Clinique Debussy, Centre Pierre- et-Marie-Curie, Radiothérapie, Alger, Algérie. Contact : Clinique Debussy, Centre Pierre-et-Marie-Curie, Service de chirurgie oncologique « C », 7, bd Claude-Debussy, 16000 Alger, Algérie. E-mail : [email protected] Introduction. – La prise en charge actuelle des adénocarcinomes (ADK) du bas et du moyen rectum repose sur l’association d’une radiothérapie néo-adjuvante suivie d’une chirurgie d’exérèse carci- nologique ou exérèse totale du mésorectum (ETM). En Algérie, ce schéma thérapeutique est souvent réduit à la chirurgie seule, du fait des difficultés liées à l’obtention de rendez vous acceptables en radiothérapie. C’est dans l’objectif de trouver une solution à ce pro- blème qu’a été créé le Comité Rectum (CR) du CPMC en mai 2010. Un recours systématique à la radiothérapie courte à été privilégié afin de réduire les délais d’attente pour une radiothérapie. Dans ce travail les auteurs évaluent les résultats en termes d’accessibilité des patients à une radiothérapie néo adjuvante de même que la morbi-mortalité postopératoire. Matériel et méthodes. – Étude rétrospective évaluant la qualité de la prise en charge des cancers du bas et moyen rectum traités à la cli- nique Debussy avant et après la création du CR. De mai 2004 à janvier 2014 deux cents quatre vint dix sept (297) patients (Hommes : 170 ; Femmes : 127) présentant un ADK du bas et du moyen rectum classé cT3/T4 et/ou N + ont été pris en charge dans le service. Les patients ont été divisés en 2 groupes, avant juin 2010 (n = 130) et après juin 2010 (n = 167). Résultats. – Une radiothérapie néo adjuvante a été réalisée dans 33 % (n = 43 cas) pour le premier groupe 1 versus 65,5 % (n = 111 cas) dans le groupe 2. Il s’agissait d’une radio-chimiothérapie dans 60,5 % des cas (n = 26), d’une radiothérapie schéma long dans 37 % des cas (n = 16) et d’une radiothérapie courte dans 2,5 % des cas (n = 1) cas pour le groupe 1 vs 21 % des cas (n = 23) cas, 6 % des cas (n = 7) et enfin 73 % des cas (n = 81) pour le groupe 2. La mortalité globale été de 7 % (n = 9) pour le groupe 1 vs 5 % (n = 9) pour le second groupe. La morbidité globale été de 38 % (n = 49) des cas vs 22 % des cas (n = 37). Conclusion. – Le choix par le groupe multidisciplinaire de la radiothé- rapie courte a permis de doubler le nombre de patients présentant un ADK du rectum traité par radiothérapie néo-adjuvante. On observe par ailleurs une réduction de la morbi-mortalité postopératoire. La stérilisation complète des adénocarcinomes cancers du rectum après radiothérapie : est-elle synonyme de guérison ? MOURAD ABID (1), SALAH BERKANE (2), MOHAMED AMINE MANSOURI (1), ABDELHALIM HAMMANI (1), LARBI ABID (2) (1) Clinique Debussy, Centre Pierre-et-Marie-Curie, Service de chirurgie oncologique « C », Alger, Algérie ; (2) Hôpital de Bologhine, Service de chirurgie oncologique, Alger, Algérie. Contact : Clinique Debussy, Centre Pierre-et-Marie-Curie, Service de chirurgie oncologique « C », 7, bd Claude-Debussy, 16000 Alger, Algérie. E-mail : [email protected] Introduction. – La radiothérapie néo-adjuvante suive d’une exérèse totale du mésorectum permet de réduire le taux de récidive locale comparé à une chirurgie seule. Elle permet aussi d’obtenir des sté- rilisations histologiques complètes. Celles-ci sont elles synonymes de guérison ? But. – Évaluer le pronostic des stérilisations complètes après traite- ment néo-adjuvant (NA) à base de radiothérapie suivi d’une chirurgie différée pour cancer du moyen et du bas rectum. Patients et méthodes. – De 1983 à 2014, une étude rétrospective est menée dans 2 centres hospitalo-universitaires d’Alger (Clinique Debussy et EPH Bologhine) portant sur 222 patients présentant un adénocarcinome (ADK) du moyen et du bas rectum. Une chirurgie différée de 6 à 8 semaines est réalisée pour tous les patients après un traitement néo-adjuvant à base de : radiothérapie longue (RL) n = 56, radiothérapie courte (RC) n = 83 ou radio-chimiothérapie (RCT) n = 83. L’évaluation de la stérilisation complète (SC) est jugée selon la classification ypTNM. Le pronostic est évalué sur les taux de récidives locales, de récidives à distance ainsi que la mortalité pos- topératoire. Résultats. – Une stérilisation complète ypT0N0M0 est obtenue chez 15 patients (6,76 %). Une stérilisation presque complète ypT1N0M0 est observée chez 6 patients (2,70 %). Une patiente (6,67 %) est décédée en postopératoire précoce suite à une péritonite par désunion anastomo- tique. La durée de suivie moyenne est 39 mois. Le taux de récidives locales est nul. Le taux de métastases à distance est de 13,33 % (2/15). Conclusion. – La stérilisation histologique complète ou presque com- plète des adénocarcinomes du bas et du moyen rectum obtenue par une radiothérapie néo-adjuvante n’est pas synonyme de guérison de la maladie ; des métastases à distance peuvent apparaitre au cours du follow-up. La surveillance doit être focalisée sur la détection des métastases à distance. Par ailleurs, des études sont nécessaires pour la sélection des patients devant recevoir une chimiothérapie adjuvante pour réduire ce risque. Traitement curatif combiné synchrone de métastases hépatiques et péritonéales d’origine colorectale : pas de différence de survie comparé au traitement curatif de métastases hépatiques ou péritonéales seules JEAN-BAPTISTE DELHORME (1), LAURE DUPONT-KAZMA (2), EL HOCINE TRIKI (1), BENOIT ROMAIN (1), FRANÇOIS LEFEBVRE (3), NICOLAS MEYER (3), SERGE ROHR (1), PHILIPPE BACHELLIER (4), CÉCILE BRIGAND (1) (1) Hôpitaux universitaires de Strasbourg, Hôpital de Hautepierre, Service de chirurgie générale et digestive, Strasbourg, France ; (2) Hôpitaux universitaires de Strasbourg, Hôpital de Hautepierre, Service d’hépato-gastroentérologie et d’assistance nutritive, Strasbourg, France ; (3) Hôpitaux universitaires de Strasbourg, Département de santé publique, Strasbourg, France ; (4) Hôpitaux universitaires de Strasbourg, Hôpital de Hautepierre, Service de

Traitement curatif combiné synchrone de métastases hépatiques et péritonéales d’origine colorectale : pas de différence de survie comparé au traitement curatif de métastases

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Page 1: Traitement curatif combiné synchrone de métastases hépatiques et péritonéales d’origine colorectale : pas de différence de survie comparé au traitement curatif de métastases

Communications orales / Journal de Chirurgie – Vol. 151 – Hors série 1 – Octobre 2014 – A5-A35 A15

Huit malades ont eu une résection-anastomose : 5 avaient été

traités par prostatectomie et se sont tous compliqués (4 fistules

anastomotiques) alors que ceux ayant bénéficié d’une RT prosta-

tique n’ont pas présenté de complication (n = 3).

Trois malades ont eu une intervention de Hartman (prostatectomie

= 2), 4 une amputation abdomino-périnéale (prostatectomie = 3), et

2 une tumorectomie après radiothérapie pré-opératoire (prostatec-

tomie = 2). Aucune complication n’est survenue chez ces 9 patients.

Conclusion. – Cette étude ne retrouve pas la morbidité élevée liée

aux antécédents de radiothérapie mais a mis en évidence un taux

élevé de fistule en présence d’un antécédent de prostatectomie. La

réalisation d’une anastomose basse doit être discutée dans cette

situation.

Intérêt de la radiothérapie hypo fractionnée sur la prise en charge des patients présentant un adénocarcinome du bas et du moyen rectum en AlgérieMOURAD ABID (1), AMINE MANSOURI (1), ABDELOUAHEB HAMED (2)

(1) Clinique Debussy, Centre Pierre-et-Marie-Curie, Service de chirurgie

oncologique « C », Alger, Algérie ; (2) Clinique Debussy, Centre Pierre-

et-Marie-Curie, Radiothérapie, Alger, Algérie.

Contact : Clinique Debussy, Centre Pierre-et-Marie-Curie, Service de

chirurgie oncologique « C », 7, bd Claude-Debussy, 16000 Alger, Algérie.

E-mail : [email protected]

Introduction. – La prise en charge actuelle des adénocarcinomes

(ADK) du bas et du moyen rectum repose sur l’association d’une

radiothérapie néo-adjuvante suivie d’une chirurgie d’exérèse carci-

nologique ou exérèse totale du mésorectum (ETM). En Algérie, ce

schéma thérapeutique est souvent réduit à la chirurgie seule, du fait

des difficultés liées à l’obtention de rendez vous acceptables en

radiothérapie. C’est dans l’objectif de trouver une solution à ce pro-

blème qu’a été créé le Comité Rectum (CR) du CPMC en mai 2010.

Un recours systématique à la radiothérapie courte à été privilégié

afin de réduire les délais d’attente pour une radiothérapie. Dans ce

travail les auteurs évaluent les résultats en termes d’accessibilité

des patients à une radiothérapie néo adjuvante de même que la

morbi-mortalité postopératoire.

Matériel et méthodes. – Étude rétrospective évaluant la qualité de la

prise en charge des cancers du bas et moyen rectum traités à la cli-

nique Debussy avant et après la création du CR. De mai 2004 à

janvier 2014 deux cents quatre vint dix sept (297) patients (Hommes :

170 ; Femmes : 127) présentant un ADK du bas et du moyen rectum

classé cT3/T4 et/ou N + ont été pris en charge dans le service. Les

patients ont été divisés en 2 groupes, avant juin 2010 (n = 130) et

après juin 2010 (n = 167).

Résultats. – Une radiothérapie néo adjuvante a été réalisée dans

33 % (n = 43 cas) pour le premier groupe 1 versus 65,5 % (n = 111

cas) dans le groupe 2. Il s’agissait d’une radio-chimiothérapie dans

60,5 % des cas (n = 26), d’une radiothérapie schéma long dans 37 %

des cas (n = 16) et d’une radiothérapie courte dans 2,5 % des cas

(n = 1) cas pour le groupe 1 vs 21 % des cas (n = 23) cas, 6 % des cas

(n = 7) et enfin 73 % des cas (n = 81) pour le groupe 2. La mortalité

globale été de 7 % (n = 9) pour le groupe 1 vs 5 % (n = 9) pour le

second groupe. La morbidité globale été de 38 % (n = 49) des cas vs

22 % des cas (n = 37).

Conclusion. – Le choix par le groupe multidisciplinaire de la radiothé-

rapie courte a permis de doubler le nombre de patients présentant un

ADK du rectum traité par radiothérapie néo-adjuvante. On observe par

ailleurs une réduction de la morbi-mortalité postopératoire.

La stérilisation complète des adénocarcinomes cancers du rectum après radiothérapie : est-elle synonyme de guérison ?MOURAD ABID (1), SALAH BERKANE (2), MOHAMED AMINE MANSOURI (1), ABDELHALIM HAMMANI (1), LARBI ABID (2)

(1) Clinique Debussy, Centre Pierre-et-Marie-Curie, Service de chirurgie

oncologique « C », Alger, Algérie ; (2) Hôpital de Bologhine, Service de chirurgie oncologique, Alger, Algérie.

Contact : Clinique Debussy, Centre Pierre-et-Marie-Curie, Service de chirurgie oncologique « C », 7, bd Claude-Debussy, 16000 Alger, Algérie.

E-mail : [email protected]

Introduction. – La radiothérapie néo-adjuvante suive d’une exérèsetotale du mésorectum permet de réduire le taux de récidive localecomparé à une chirurgie seule. Elle permet aussi d’obtenir des sté-

rilisations histologiques complètes. Celles-ci sont elles synonymesde guérison ?

But. – Évaluer le pronostic des stérilisations complètes après traite-ment néo-adjuvant (NA) à base de radiothérapie suivi d’une

chirurgie différée pour cancer du moyen et du bas rectum.

Patients et méthodes. – De 1983 à 2014, une étude rétrospective estmenée dans 2 centres hospitalo-universitaires d’Alger (CliniqueDebussy et EPH Bologhine) portant sur 222 patients présentant un

adénocarcinome (ADK) du moyen et du bas rectum. Une chirurgiedifférée de 6 à 8 semaines est réalisée pour tous les patients aprèsun traitement néo-adjuvant à base de : radiothérapie longue (RL)

n = 56, radiothérapie courte (RC) n = 83 ou radio-chimiothérapie(RCT) n = 83. L’évaluation de la stérilisation complète (SC) est jugéeselon la classification ypTNM. Le pronostic est évalué sur les taux de

récidives locales, de récidives à distance ainsi que la mortalité pos-topératoire.

Résultats. – Une stérilisation complète ypT0N0M0 est obtenue chez15 patients (6,76 %). Une stérilisation presque complète ypT1N0M0 est

observée chez 6 patients (2,70 %). Une patiente (6,67 %) est décédée enpostopératoire précoce suite à une péritonite par désunion anastomo-tique. La durée de suivie moyenne est 39 mois. Le taux de récidives

locales est nul. Le taux de métastases à distance est de 13,33 % (2/15).

Conclusion. – La stérilisation histologique complète ou presque com-plète des adénocarcinomes du bas et du moyen rectum obtenue parune radiothérapie néo-adjuvante n’est pas synonyme de guérison de

la maladie ; des métastases à distance peuvent apparaitre au coursdu follow-up.

La surveillance doit être focalisée sur la détection des métastases àdistance. Par ailleurs, des études sont nécessaires pour la sélection

des patients devant recevoir une chimiothérapie adjuvante pourréduire ce risque.

Traitement curatif combiné synchrone de métastases hépatiques et péritonéales d’origine colorectale : pas de différence de survie comparé au traitement curatif de métastases hépatiques ou péritonéales seulesJEAN-BAPTISTE DELHORME (1), LAURE DUPONT-KAZMA (2),

EL HOCINE TRIKI (1), BENOIT ROMAIN (1), FRANÇOIS LEFEBVRE (3), NICOLAS MEYER (3), SERGE ROHR (1), PHILIPPE BACHELLIER (4),

CÉCILE BRIGAND (1)(1) Hôpitaux universitaires de Strasbourg, Hôpital de Hautepierre,

Service de chirurgie générale et digestive, Strasbourg, France ; (2) Hôpitaux universitaires de Strasbourg, Hôpital de Hautepierre, Service d’hépato-gastroentérologie et d’assistance nutritive,

Strasbourg, France ; (3) Hôpitaux universitaires de Strasbourg, Département de santé publique, Strasbourg, France ; (4) Hôpitaux

universitaires de Strasbourg, Hôpital de Hautepierre, Service de

Page 2: Traitement curatif combiné synchrone de métastases hépatiques et péritonéales d’origine colorectale : pas de différence de survie comparé au traitement curatif de métastases

Communications orales / Journal de Chirurgie – Vol. 151 – Hors série 1 – Octobre 2014 – A5-A35A16

chirurgie générale, hépatique, endocrinienne et transplantation,

Strasbourg, France.

Contact : Hôpitaux universitaires de Strasbourg, Hôpital de

Hautepierre, Service de chirurgie générale et digestive, 2, av. Molière,

67200 Strasbourg, France.

E-mail : [email protected]

Introduction. – L’objectif de cette étude est d’évaluer la survie de

patients atteints de métastases hépatiques (MH) et péritonéales

(MP) d’origine colorectale traités à visée curative par cytoréduction

complète (CC) et chimiothérapie hyperthermique intra-péritonéale

(CHIP) associée à une résection de MH, comparée à la survie de

patients traités pour des MH ou MP isolées.

Méthodes. – Étude monocentrique rétrospective incluant tous les

patients traités pour MH (groupe MH, n = 77), MP (groupe CHIP,

n = 18) et MP associées à des MH (groupe MH + CHIP, n = 9), de

manière curative de janvier 2007 à mai 2011.

Résultats. – Le suivi médian était de 56,5 mois. La survie globale

(SG) à 2 et 5 ans était respectivement de 77,8 % et 22,2 % dans le

groupe MH + CHIP, 66,7 % et 53,9 % dans le groupe CHIP et 77,7 %

et 39,5 % dans le groupe MH. Il n’y avait pas de différence de SG

(p = 0,235) ni de survie sans récidive (p = 0,508) entre les

groupes MH + CHIP, CHIP et MH. En analyse multivariée, les fac-

teurs pronostiques de SG identifiés étaient la réponse et la toxi-

cité à la chimiothérapie préopératoire, la taille des MH et la

récidive tumorale.

Conclusion. – Un traitement associant CC, CHIP et résection de MH

est faisable, avec une SG très intéressante. Cette étude apporte des

critères de sélection de patients pouvant en bénéficier et identifie

des facteurs pronostics posant la question de la place, des moda-

lités et conséquences de la chimiothérapie dans la séquence thé-

rapeutique.

Effects of THD gatekeeper implantation in the treatment of fecal incontinenceCARLO RATTO, ANGELO PARRELLO, LORENZA DIONISI, FRANCESCO

LITTA, VERONICA DE SIMONE

Hôpital universitaire A. Gemelli, Proctologie, Rome, Italie.

Contact : University hospital, Departement of surgical sciences/

Proctology unit, Largo A. Gemelli, 8, 165 Rome, Italie.

E-mail : [email protected]

Introduction. – THD Gatekeeper™ était introduit pour le traitement

de patients avec une incontinence fécale (FI). Une série prospec-

tive de 20 patients est analysée (11 femmes, âge moyen de

64,2 ± 10,1 ans).

Méthodes. – Les patients (Pz) sont traités pour des épisodes de

« soling » ou incontinence au liquides. Les Pz n’ont pas de lésions du

sphincter extérieure, ou si non des courtes lésions du sphincter

interne. Sous anesthésie locale les Pz ont bénéficié de la pose de 6 pro-

thèses auto expansives. Critères de jugements principaux sont le

nombre de pertes du Pz (gaz, liquide au solide). Les critères de

jugement secondaires sont : les échelles de Wexner, Vaizey et

AMS.

Résultats. – Nous avons remarqué une diminution importante des épi-

sodes de FI dans le suivi à 3 mois : FI au gaz (11,7 ± 13,3 vs 1,6 ± 2,2

p < 0,001) ; FI au liquide (2,0 ± 3,6 vs 0,4 ± 1,2 p < 0,003) ; FI au solide

(5,8 ± 5,6 vs 1,0 ± 1,9 p < 0,009). En moyenne les échelles de Wexner,

Vaizey et AMS se sont améliorées de façon significative (11,4 ± 4,8 vs

4,6 ± 4,3, 14,6 ± 5,4 vs 6,1 ± 5,5 and 78,7 ± 23,7 vs 41,0 ± 33,6 ;

p < 0,001). Une continence normale est retrouvé pour 4 Pz.

Conclusion. – La mise en place de THD Gatekeeper™ semble être

promettante.

Étude de la localisation des artères périrectales basses au cours du traitement de la maladie hémorroïdaire par ligature sous contrôle Doppler avec ou sans mucopexie : le principe des trois paquets hémorroïdaires revisitéHANNAH PFLIEGER, DAVID VOIRIN, AMINE ROSTUM, FABIAN RÈCHE, JEAN-LUC FAUCHERON

CHU de Grenoble, Clinique universitaire de chirurgie digestive et de l’urgence, La Tronche, France.

Contact : CHU de Grenoble, Clinique universitaire de chirurgie

digestive et de l’urgence, Boulevard de La Chantourne, 38700 La Tronche, France.

E-mail : [email protected]

Objectif. – La ligature des artères hémorroïdaires guidée par Doppler(HAL) éventuellement couplée à une ou plusieurs mucopexies (RAR)

est une option de traitement de la maladie hémorroïdaire dont la placeexacte reste encore à définir parmi les autres traitements chirurgicaux.Nous avons étudié les résultats de la procédure HAL chez 155 patients

consécutifs, puis les résultats de la procédure HAL RAR chez despatients présentant une maladie hémorroïdaire plus avancée. Le but decette étude est de rapporter l’emplacement exact des artères périrec-

tales qui ont été repérées par Doppler lors de la procédure.

Méthodes. – Entre janvier 2008 et février 2014, 155 patients

(77 femmes) atteints de maladie hémorroïdaire symptomatiqueont été traités par HAL (n = 95) ou HAL RAR (n = 60) dans notre ins-titution. Pour chaque patient, l’emplacement des artères repérées

par Doppler et liées à travers la fenêtre du rectoscope a été enre-gistré sur l’écran du générateur et imprimé en fin de la procédure.Nous présentons ici les principales localisations des artères identi-

fiées au cours des 155 procédures consécutives.

Résultats. – En moyenne, 10 ligatures ont été placées par patient (3-18).

Le nombre de mucopexies effectuées était de 1 à 3.

Conclusions. – Les localisations les plus fréquentes des ligatures

artérielles notées dans cette série de patients consécutifs traitésavec HAL ou HAL RAR sont situées à 3, 5 et 9 heures.

Chirurgie endocrinienne

L’anatomopathologie des cancers médullaires de la thyroïde peut-elle permettre de mieux sélectionner les patients pour le dépistage génétique ?CAROLE GUERIN (1), JULIE FERNANDEZ (1), CINZIA PALADINO (1),

MELANIE PHILIPPON (2), DAVID TAIEB (3), JOSIANE VAILLANT (4), CATHERINE DE MICCO (5), JEAN-FRANÇOIS HENRY (1), FREDERIC SEBAG (1)

(1) CHU Timone, Service de chirurgie endocrinienne, Marseille, France ; (2) CHU Timone, Service d’endocrinologie, Marseille, France ; (3) CHU

Timone, Service de médecine nucléaire, Marseille, France ; (4) CHU Timone, Service de radiologie, Marseille, France ; (5) CHU Timone, Service d’anatomopathologie, Marseille, France.

Contact : CHU Timone, Service de chirurgie endocrinienne, 264, boulevard Saint-Pierre, 13385 Marseille, France.

E-mail : [email protected]

Introduction. – Environ 70 % des cancers médullaires de la thyroïde(CMT) sont sporadiques et 30 % sont familiaux. Actuellement, le

dépistage génétique du proto oncogène RET est recommandé pourtous les patients. Le but de notre étude est d’évaluer si le caractèresporadique ou familial des CMT peut être déterminé en se basant

sur le résultat anatomopathologique, afin de mieux sélectionner lespatients candidats au dépistage génétique.