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NOVEMBRE 06 n°6 www.cg24.fr page 8 DÉVELOPPER LE PÉRIGORD Le Bugue: une passerelle pour les piétons page19 LE PÉRIGORD EN PRATIQUE Utilisez les archives départementales page 26 AU RYTHME DU PÉRIGORD regards croisés sur le rugby TRANSPÉRIGORD 10 lignes à 2 € pour vous déplacer

TRANSPÉRIGORD 10 lignes à 2 € pour vous déplacer©rac ; la salle des fêtes de Jumil-hac-le-Grand ; la mairie, le presbytère et l’aménagement du bourg à Pazayac ; la mairie

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NOVEMBRE 06n°6

www.cg24.fr

page 8DÉVELOPPER LE PÉRIGORD

Le Bugue: une passerelle pour les piétons

page19LE PÉRIGORD EN PRATIQUE

Utilisez les archives départementales

page 26AU RYTHME DU PÉRIGORD

regards croisés sur le rugby

TRANSPÉRIGORD10 lignes à 2 € pourvous déplacer

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retraItéS agrIColeS: touJourS moBIlISéS pour une JuSte retraIte

3500 retraités agricoles de toute la France étaient réunis à Bergerac le 22 septembre dernier. leur revendication: protester contre des retraites souvent trop faibles. nombreux étaient les élus du Conseil général présents à leurs côtés. le Conseil général de la Dordogne est solidaire de leur combat.

Bernard CazeauSénateur de la Dordogne

président du Conseil général

É D I T O R I A L

S O M M A I R E

AcTUALITÉs EN PÉRIGORD p4

DÉVELOPPER LE PÉRIGORD p8Le Bugue : une passerelle pour les piétons .....................p 8Saint-Rabier/La Bachellerie : une nouvelle voie et un nouveau giratoire .........................p 9Au Fil du Temps, la réussite d’un autre tourisme ..........p 10Le Département soutient la filière avicole ........................p 11Isoa va créer 150 emplois à Saint-Astier .............................p 12

DOssIER p13TransPérigord10 lignes régulières à 2 euros maximum le trajet

LE PÉRIGORD EN PRATIQUE p19Utilisez les Archives départementales

LE PÉRIGORD sOLIDAIRE p20Handicap mental, l’action de l’UDAPEICoordination gérontologique : Reliages pour le Pays du Périgord Noir ...............................p 21

PLANèTE PÉRIGORD p22Maisons paysannes du Périgord .............................................p 22Ecocentre du Périgord:Economique et Ecologique .......................................................p 2�

ExPREssIONs EN PÉRIGORD ............................ p 24Groupes politiques du Conseil général

AU RYTHME DU PÉRIGORD p25Exposition du FDAC : Giovanni Carosi et Bernard Dupuy .......................................p 25Le Périgord Occitan:Colecte, colectas, colectem… ..................................................p 25Regards croisés sur le rugby périgourdin .......................p 26

le conseil général salué pour sa gestionEn France, depuis 1982, toutes les collectivités publiques locales sont régulièrement contrôlées par la chambre Régionale des comptes. ce fût le cas du conseil général de la Dordogne en début d’année. cette inspection a donné lieu à un rapport qui félicite la gestion du conseil général dans de nombreux secteurs.

On lit dans ce document que le conseil général applique la plus faible taxe d’habitation d’Aquitaine, que son investissement par habitant est plus élevé que la moyenne, ou que ses politiques sociales sont efficaces, par exemple pour les personnes âgées et les familles fragiles… En somme, ce que nous apprend ce rapport, c’est que malgré les faux pas de la décentralisation actuelle et malgré les caractéristiques qui sont celles de notre département (grande superficie, ruralité, faible richesse fiscale, population âgée) nous parvenons à concilier développement et solidarité.

cet avis extérieur, et indépendant, constitue à mes yeux une validation sérieuse de la politique que nous conduisons depuis plusieurs années, dans ses succès comme dans ses contraintes. Pour vous faire votre opinion en toute liberté, je vous invite d’ailleurs à le consulter directement. (1)

ce rapport d’étape nous invite à persévérer dans notre direction première : prendre des initiatives pour faciliter la vie des gens. Dans ce numéro de Vivre en Périgord, vous trouverez ainsi récapitulées plusieurs actions en cours, et notamment toutes les informations pratiques relatives à notre nouvelle politique de transport en bus à prix réduit, qui séduit de plus en plus de personnes.

Bernard CazeauSénateur de la Dordogne

président du Conseil général

(1) Le rapport est consultable en ligne sur www.cg24.fr ou peut vous être adressé sur simple demande écrite à Bernard Cazeau, Cabinet du président, 2, rue Paul-Louis Courier, 24000 Périgueux.

A c T u A L I T É S E N P É R I G O R D

Depuis quelques années, le conseil général présente à l’oc-casion des Foires Expositions de Bergerac et Périgueux des stands thématiques adaptés à ces manifestations courues par les Périgourdins. Les sports de pleine nature étaient à l’honneur cette année sur les stands des deux foires. Un très large public s’est donc essayé aux nombreuses anima-tions proposées sur l’espace de 300 m² du Département. La Dordogne, sous l’impulsion du conseil général s’est en effet dotée d’une politique ambitieuse et novatrice en matière de sports de pleine nature. Il semblait important de souli-gner l’essor de ces activités, dont les retombées en matière de tourisme ou d’environnement sont bénéfiques.

Le 8 septembre, Bernard cazeau, Président du conseil général, inaugurait en compagnie de Jean-Paul cluzel, Président Directeur Général de Radio France les nou-veaux locaux de France Bleu Périgord, cours saint Geor-ges à Périgueux. Financé par le Département, le nou-veau local a été pensé par l’architecte Pablo Katz. Depuis la création de la Maison de la Radio à Paris, c’est la pre-mière fois en France qu’une collectivité construit un bâ-timent spécifiquement conçu pour accueillir une radio. Avec cette participation, le conseil général – qui avait également accompagné les investissements pour l’ins-tallation de France 3 Périgords au centre Départemental de la communication – réaffirme son choix d’apporter son soutien au service public de l’information sur notre territoire. En contrepartie, France Bleu Périgord verse un loyer annuel au conseil général permettant d'amortir la charge départementale.

JaCquou Sur granD éCran Dans le cadre des aides à la production cinématographique, le Département s’est engagé à aider le tournage de Jacquou le croquant en Dordogne. ce long métrage sera dans les sal-les à compter du 17 janvier prochain. Des avants-premières se dérouleront dans l’ensemble des salles du réseau ciné Passion en Périgord (nous y reviendrons dans le prochain numéro de Vivre en Périgord). Le document publicitaire présentant le film produit par Pathé cinéma a oublié de signaler que la commune de Bouzic avait fait l’objet de plusieurs jours de tour-nage, nous nous en excusons auprès des habitants. Par ailleurs, lors du festival de saint-Tropez 2006, cécile Rebboah et Florence caillon ont respectivement obtenu le prix de la meilleure interprétation féminine et le prix de la mu-sique pour le téléfilm « Le sang des fraises » de Manuel Poirier, intégralement tourné en Dordogne, soutenu par le conseil général et qui fera prochainement l’objet d’une diffusion télévisée nationale.

InauguratIon DeS loCaux De FranCe Bleu pérIgorD

Devant leS maIreS

A l’occasion du congrès départemental de l’Union des maires, le président cazeau s’est exprimé sur l’actualité du conseil général. Il a indiqué aux élus locaux que malgré les conséquences négati-ves de la décentralisation actuelle, le Département maintiendra ses aides aux communes. Ainsi, si la compétence sociale constitue bien le cœur de métier du conseil gé-néral et prend de plus en plus d’importance, occu-pant la moitié du budget, l’aménagement du ter-ritoire et le soutien aux projets des communes resteront des politiques privilégiées dans l’avenir.

FoIreS expoSItIonS De BergeraC et pérIgueux

4ème Journée aDage, « aCtIon Départementale De FormatIon Sur l’âge »

Le 12 octobre dernier, le centre Local d’Informa-tion et de coordination ( cLIcde l'agglomération de Périgueux) a organisé la 4ème Journée ADAGE au centre départemen-tal de la communication. cette journée d’action de formation sur les pro-blèmes liés à l’âge était axée autour du thème de la solidarité intergénéra-tionnelle.comme le rappelait le président cazeau dans son discours d’ouverture « en 50 ans, l’espérance de vie a augmenté de 20 ans, le maintien du lien social entre les généra-tions est désormais l’une des conditions de la pé-rennité de la société ». Au cours des tables ron-des et conférences, ont été abordées cette pro-blématique des relations entre les générations et la prise en considération plus particulièrement des personnes atteintes de la maladie d’Alzhei-mer.Les débats ont permis de souligner le fait qu’en Dordogne, le conseil gé-néral a pris des initiati-ves en faveur de l’utilité sociale et citoyenne des retraités.Paulette Guichard-Kunst-ler, ex-secrétaire d’Etat au Personnes Âgées est intervenue pour conclu-re cette journée de tra-vail riche en échanges et

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« Nous venons d’assister à de fantastiques championnats du monde de marathon, remarquablement organisés ! ». c’est par ces quelques mots que le président de la Fédération Interna-tionale de canoë, Ulrich Feldhof, a clôturé la manifestation. Des propos partagés par christian Hunaut, président de la FFcK d’après lequel « nous disposons en France d’un véritable savoir-faire en matière d’organisation et d’accueil de grands événements ». « Le public venu en nombre a pu découvrir une

discipline très spectaculaire qui gagne à être connue » s’est par ailleurs félicité le président du conseil général, Bernard cazeau. (La collectivité départementale est co-organisatrice de l’événement aux côtés de la FFcK, de la Ligue d’Aquitaine de canoë et du comité départemental). « Plus que jamais, rappela-t-il, la Dordogne se veut une terre de canoë et plus largement de sports et loisirs de pleine nature. Les derniers événements le prouvent avec les excellents résultats de nos kayakistes aux championnats du monde de descente (cet été en Hongrie), le 3ème titre historique de champion de France des clubs de Marsac et dans la perspective d’un stade d’eaux-vives à Mauzac dont nous avons relancé les études». Au chapi-tre des sports d’eau, soulignons aussi les excellents résultats de l’aviron bergeracois. Avec 5 médailles, dont 3 titres en juniors, l’équipe de France dépasse largement son objectif de 2 mé-dailles pour ce mondial de Trémolat, faisant ainsi de notre pays la nation montante dans cette discipline derrière l’Espagne et la Hongrie.

c’est certainement l’émotion du souvenir de Daniel Buf-fière qui étreint toujours la population et les membres du conseil Municipal de Bas-sillac. Désormais, par la vo-lonté de tous, un espace de vie lui est dédié. Il a été inau-guré le samedi 14 octobre

dernier par sa fille Lucie en-tourée de nombreuses per-sonnalités. son nom, gravé dans la pierre de ce nouvel édifice, permettra à toutes les générations de se souve-nir des actions de cet hom-me au sein de sa commune et dans sa vie professionnel-

le. Deux ans après le drame de saussignac qui lui a coûté la vie ainsi que celle de syl-vie Trémouille, Bassillac, par cet acte, rend un hommage fort à son élu. Le souvenir de cet événement effroya-ble est encore, et pour très longtemps, présent dans la mémoire collective. Quatre pôles sont, grâce à cette réa-lisation fortement soutenue par le conseil général, à la disposition des Bassillacois :- Un auditorium,- Une salle multi média,- Une salle de réunion,- Un hall d’exposition.

chaque année, le conseil général consa-cre plus de 27 millions d’euros à l’aide aux communes. De nombreux aména-gements et équipements sont ainsi réa-lisés avec le soutien du Département. Au cours des mois de septembre et octobre derniers, ont notamment été inaugurés : le centre de loisirs de Razac-sur-l’Isle ; la halle et les aménagements des abords de l’église à Grand-Brassac ; l’assainissement collectif, l’accueil péri-scolaire et le foyer rural à saint-Martin-de-Ribérac ; la salle des fêtes de Jumil-hac-le-Grand ; la mairie, le presbytère et l’aménagement du bourg à Pazayac ; la mairie de la Feuillade ; le giratoire

et la rue saint-Jacques à sigoulès, des bâtiments communaux à Mescoules, la traverse et l’aménagement du bourg à Rouffignac-de-sigoulès, le multiple rural à siorac-de-Ribérac, le restaurant scolaire à saint-Aquilin, l’école mater-nelle à Saint-germain-du-Salembre (notre photo) ; les abords de la mairie

et la salle des associations à chantérac, les vestiaires du stade à La chapelle-Faucher, le restaurant scolaire à carsac-Aillac ; la halle des services et la place du foirail à saint-Julien-de-Lampon ; l’aménagement du bourg et la salle de classe « Jules Ferry » à saint-Laurent-sur-Manoire, etc.

InauguratIon DeS loCaux De FranCe Bleu pérIgorD

FoIreS expoSItIonS De BergeraC et pérIgueux

aIDe aux CommuneS De nomBreux aménagementS réalISéS

Canoë, monDIal De trémolat une organISatIon à la hauteur De l’événement

BaSSIllaC, Centre Culturel DanIel BuFFIère

Beaussac, Echourgnac, Nadaillac, sainte-Orse, Boisseuilh, Firbeix, Mon-tazeau, saint-Georges-de-Montclard, Eyguran-de-Gardedeuilh, Faurilles, Grand-Brassac, la Roche-chalais (le Massias), la Ro-chebeaucourt-Argentine, Nailhac, saint-Barthélé-my-de-Bellegarde, saint-cyr-les-champagnes, saint-Etienne-de-Puycor-bier, Villac, cornille.

aDSl : nouvelle vague

D'ouvertureS en novemBre-

DéCemBre 2006

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A c T u A L I T É S E N P É R I G O R D

InauguratIon DeS travaux De reStruCturatIon De la maISon De retraIte De CaDouIn

La restructuration de cet établissement public communal a consis-té en la réalisation d’une structure plus fonctionnelle, avec une meilleure qualité d’accueil et de prise en charge des 88 résidents hébergés.Dans le cadre de la démarche qualité pour une meilleure prise en charge du résident, le conseil général a financé une partie des tra-vaux de restructuration et la création de postes.La politique en faveur des personnes âgées est la préoccupation majeure du Département. 50 millions d’euros y seront consacrés en 2006, soit la part la plus importante des dépenses sociales du conseil général.

DeS moyenS pour InveStIr

Les conseillers généraux se sont réunis les 26 et 27 octobre derniers afin de voter la décision mo-dificative du budget. cette procédure permet de réaffecter des crédits qui ne sont pas consom-més aux secteurs les plus urgents. Ainsi, sur 5 200 000 € d’argent disponible, 3 800 000 € seront affectés aux in-vestissements sur les routes et dans les collè-ges. Les sommes restan-tes, 1 400 000 €, seront consacrées aux dépen-ses sociales ou aux dé-penses de service.

venDangeS De montmartre

Près de 200 000 visiteurs ont pu se sensibiliser à l’histoire et à la gastro-nomie périgourdine à l’occasion de la Fête des Vendanges de Montmar-tre à Paris. second site pa-risien pour les touristes (8 millions de visiteurs par an), le quartier de Mont-martre organise depuis de nombreuses années ce rendez-vous très prisé des habitants de la ca-pitale et des visiteurs du monde entier. Dans une ambiance populaire et bon enfant, les dégus-tations ont permis de mieux faire connaître le savoir-faire et la qualité du Périgord.

premIère éDItIon réuSSIe Du FeStIval « graIn D’automne »

Le Département de la Dordogne a initié un nouveau projet de territoire « Grain d’Autom-ne » sur la partie ouest du Bergeracois. Les animations se sont déroulées du samedi 16 septembre au samedi 4 novembre 2006, et ont concerné cette année quatre cantons : La Force, sigoulès, Villamblard et Vélines. Un programme d’animations culturelles a été élaboré en concertation avec les différents acteurs locaux, autour de divers événements : théâtre, lectures théâtrales, concerts de jazz, concerts de musique classique… Depuis plu-sieurs années, la volonté du conseil général est d’encourager les nouvelles dynami-ques culturelles de territoire. Le Département s’est fixé comme objectifs de faciliter le lien social interculturel et l’animation/coordination de l’action culturelle à l’échelle intercantonale. Le Festival « Grain d’Automne » est un nouvel exemple de ce type de partenariat sur le Grand Bergeracois.

Rassemblement annuel de toutes les communes de France s’appe-lant « Sainte-Foy », les Fidésiades se sont tenues cette année en Dordogne les 19 et 20 août der-niers. A l’origine de l’édition 2006, Sainte-Foy-de-Longas a mobilisé sa population et la manifestation a remporté un grand succès.

moBIlISatIon pour le DépIStage Du CanCer Du SeIn en DorDogne

Avec plus de 40 000 nouveaux cas chaque année, le cancer du sein est le cancer fémi-nin le plus fréquent. 11 637 personnes en sont mortes en 2000. Une femme sur dix, vivant jusqu’à 80 ans, en développe un. Mais, le cancer du sein est un de ceux qui peu-vent être traités le plus facilement si le dépistage est fait à temps.En Dordogne, le nombre de femmes qui participent au dépistage du cancer du sein dé-passe 60%. Un taux qui place le département dans les premiers rangs de l’Hexagone. cela s’explique par une volonté exemplaire de mobiliser des ressources humaines et budgétaires considérables. La méthode retenue sur le département a été celle du partenariat établi entre le conseil général, les caisses d’Assurance Maladie et les professionnels de la santé. Depuis l’an dernier, octobre est devenu le mois de mobilisation pour sensibiliser au dépistage. De nombreuses actions ont été menées dans tout le département, dans le but de rappeler aux femmes que la mammographie de dépistage, gratuite et lue par deux radiologues, est le moyen le plus efficace de lutter contre le cancer du sein, et de les convaincre de renouveler cet examen tous les deux ans, de 50 à 74 ans.

Le 17 octobre dernier, le Conseil général a organisé la deuxième édition de l’opération « Seniors, soyez sport ». Un peu plus de 1000 personnes de plus de 55 ans se sont ainsi retrouvées sur le stade Firmin Daudou à Trélissac pour pratiquer des disciplines sportives parmi les 14 qui leur étaient proposées. Un véritable succès pour cette journée entièrement dédiée à nos seniors périgourdins actifs et dynamiques !

CyClISme, JuIllet 2007

le ChampIonnat De FranCe De

l’avenIr à muSSIDan

Les amoureux de la pe-tite reine peuvent être satisfaits, l’été 2007 sera cycliste en Dordogne avec pas moins de 3 ma-nifestations de dimen-sion nationale : outre le Tour de la Dordogne et la semaine Fédérale cyclotouriste, notre dé-partement accueillera le championnat de France Avenir ouvert à l’ensem-ble des catégories jeunes (jusqu’à 23 ans). c’est la ville de Mussidan qui a été retenue. D’ores et déjà, un comité d’Organi-sation travaille d’arrache pied, sous la conduite de Jacques Martin, à la réus-site d’un événement qui verra plus de 800 jeunes (garçons et filles) se dis-puter 8 titres de cham-pion national en courses en ligne et en contre la montre.Présent récemment en Dordogne afin de pro-mouvoir l’événement, le président de la Fédé-ration Française de cy-clisme, Jean Pitallier, a souligné l’importance d’une telle manifesta-tion, saluant par ailleurs le travail déjà réalisé. Un sentiment partagé par le conseiller général du can-ton de Mussidan, Roland Laurière, et le maire de la commune, Jean-Yves Ful-bert. Francis colbac, vice président du conseil gé-néral chargé des sports dit lui aussi combien « le Département est attaché à la réussite de ce cham-pionnat. Le cyclisme est un formidable sport et l’occasion de grandes fê-tes populaires. »Rendez-vous à Mussidan du 26 au 29 juillet 2007.

agrICulturele Département Innove en matIère D’InStallatIon L’évolution des parcours de vie et des parcours professionnels fait que les personnes souhaitant s’installer en agriculture ne sont plus toujours is-sues du monde agricole. Un pourcentage de plus en plus conséquent échappe ainsi à la tradition-nelle DJA (Dotation Jeune Agriculteur). Ainsi, en complément des dispositifs existants, le conseil général s’est investi dans ce domaine avec un système de bourses à l’installation. « Nous avons voulu un dispositif rapide, efficace, administrativement souple » ont notamment souligné Bernard cazeau et Jean-Pierre saint-Amand, présentant le 16 octobre dernier cette opération innovante qui n’a pas d’équivalent en France. Les aides, après acceptation du dossier au terme d’une procé-dure simplifiée, sont accessibles à toute personne qui souhaite s’installer et qui ne res-sort pas de la DJA. Autre nouveauté, pour en bénéficier la limite d’âge a été repoussée à 50 ans. Maîtrisée par la collectivité départementale, cette bourse a fait l’objet d’un long travail de partenariat avec l’ensemble du monde agricole (et notamment la chambre d’agriculture).Toujours dans ce domaine du développement agricole et de l’emploi, le conseil général a par ailleurs signé ce même jour une convention avec l’Union Périgourdine des Asso-ciations de Remplacement en Agriculture (UPARA). cette convention qui a pour objectif d’améliorer les conditions de travail en agriculture.Bourse à l’installation : contacts-renseignements, Direction de l’agriculture, 05 53 06 82 61.

DeS CèDreS pour la paIx

Les associations Aquilib, sOs Enfants du Monde et Emmaüs Périgord mènent un projet humanitaire à destination des populations sinistrées de Nabatieh, au sud Liban. L’objectif de ce projet humanitaire est d’envoyer des produits d’hygiène corporelle, des produits ménagers, des détergents et des médicaments infantiles. Pour cela, des ventes de cèdres sont organisées dans les marchés, les fêtes et les brocantes afin de financer l’envoi de ces colis dès le mois de décembre. Le conseil général de la Dordogne qui sou-tient cette action a alloué une subvention afin de financer une partie de ce projet.

« Le semis de cèdre est un dou-ble symbole », a souligné le Pré-sident d’Aquilib, Jean-Luc Patrie. « Le cèdre est le symbole natio-nal du Liban et le semis évoque le temps. ce n’est qu’un début, pour ramener la paix dans ce pays ». Les semis de cèdre sur les mar-chés, les fêtes et les brocantes coûtent 15 euros ; envoyés par la Poste, ils sont au prix de 20€.

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D É v E L O P P E R L E P É R I G O R D

le Bugue : une passerelle pour LES PIÉTONS

le beau mais étroit pont du Bugue va être flanqué coté amont d’une passerelle piétonne. un plus pour la sécurité, le tourisme et le commerce.

Tous les Périgourdins connaissent le pont du Bugue, posé sur la Vézère, son panorama sur la partie ancienne et centrale de la ville et la difficulté, en saison estivale - mais pas seulement - d’y faire cohabiter voitures et pié-tons.sur la nécessité d’améliorer la situation, il y avait unani-mité. Restait à trouver la meilleure solution technique pour résoudre le problème posé sans nuire à l’équilibre urbain et esthétique du site (le centre ville, la place at-tenante), et sans banaliser le pont lui-même, ouvrage élégant, uni par la pierre au mur de soutènement et au bâti proche.Pont et passerelle piétonne (3 m de large) seront voisins, mais pas accolés. Pour respecter l’architecture du pont, presque la souligner, les piles de la passerelle – en béton – seront dans le prolongement des piles du pont. Et un parement en pierre, identique à celui du pont, les entou-rera. L’ossature de la passerelle se composera de cinq ar-ches métalliques triangulées. Le tablier de la passerelle sera recouvert d’un platelage bois et bordé de « para-pets » en tôles perforées. Bernard cazeau, président du conseil général, est allé présenter ce projet au Bugue. Les travaux débuteront au milieu de l’année prochaine. Il est nécessaire en effet d’attendre les plus basses eaux pour entreprendre les appuis en rivière. Le chantier devrait durer un an.

« Je suis particulièrement satisfait que ce projet aboutisse, et d’avoir pu contribuer à l’inclure dans la programmation des investissements du Conseil général. Le point essentiel du projet, c’est la prise en compte de la sécurité. Séparer flux automobiles et piétons est une nécessité. C’est aussi une priorité pour l’économie locale et l’équilibre commer-cial. Sur ce site qu’aiment les Buguois et où les visiteurs apprécient de s’arrêter, cette passerelle est aussi un atout touristique supplémentaire. « Dès lors qu’on ne pouvait pas élargir le pont, il fallait que la passerelle en soit le plus près possible, comme un prolongement qui s’intègre dans le panorama, sans le mo-difier. Ce projet devrait bien prendre en compte ce souci esthétique. »

Gérard Labrousseconseiller général du Bugue

Témoignage

© Néomonde

sainT-raBier / la BacHellerie : une nouvelle voie eT un nouveau giraToire

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Symbolisant la complémentarité des investisse-ments routiers, le chantier en cours sur la rD 704 améliorera également la circulation sur l’ancien-ne rn 89 (rD 6089) aux abords de l’échangeur autoroutier de thenon.

Le tronçon concerné va de la sortie sud de saint-Rabier à la jonction avec la RD 6089. Laquelle ne se fera plus à la « Mule Blanche », à l’entrée de la Bachellerie, site étroit qu’il était diffi cile d’aménager, mais plus à l’Est, en direc-tion du Lardin-saint-Lazare. Le détail des opérations est le suivant :- de la sortie de saint-Rabier à la proximité de l’autoroute, recalibrage de la chaussée et rectifi cation de quelques courbes ;- de l’autoroute à la RD 6089, une nouvelle section de la RD 704 sera ouverte. Elle passera au-dessus de l’auto-route, empruntant le pont réalisé par les Autoroutes du sud de la France, puis descendra en ligne droite vers la RD 6089, passant sous la voie ferrée ;- la jonction RD 704 – RD 6089 se fera au moyen d’un gi-ratoire, à quelques centaines de mètres du giratoire qui donne accès à l’échangeur autoroutier ;- l’actuelle RD 704 (et son étroite descente vers La Ba-chellerie) restera une desserte locale et sera utilisée par les convois hors gabarit qui n’auront pas accès au nou-veau passage sous la voie sNcF. ce pont-rail est en cours de réalisation et sera livré au printemps. ce qui permet-tra d’engager les terrassements de la voie nouvelle.La jonction RD 704 – RD 6089 est une étape importante vers l’achèvement de l’aménagement de la route irri-guant l’Est du département, de Lanouaille à sarlat par Hautefort et Montignac. Elle conclut les travaux de la partie située au nord de la RD 6089.

rD 709, les BétouxSur l’axe Mussidan-Bergerac, cet automne marque l’ouverture

d’un 4ème tronçon, celui des Bétoux (entre le Pas de l’Eyraud et les Lèches). Le dernier tronçon (Ressègue), est en cours d’aménagement

et ouvrira fi n 2007, respectant le calendrier 2004-2007 initialement prévu pour réaliser cet axe reliant le Bergeracois à l’échangeur

autoroutier de Mussidan. Les études et les acquisitions foncières se poursuivent pour la déviation de Mussidan et le contournement

ouest de Bergerac.

enFantS, apprendre à circuler

Dès l’âge de trois ans, il faut faire observer et découvrir les dangers de la circulation aux enfants : voitures en sta-tionnement qui le cachent aux yeux de l’automobiliste, feux rouges mal respectés.A 7 ans, un enfant est considéré comme capable de se débrouiller seul alors qu’il n’est souvent pas assez mûr pour appréhender en toute sécurité les situations aux-quelles il peut être confronté. Un enfant ne doit pas être « lâché » seul dans la rue tant que les parents n’ont pas la certitude qu’il en connaît et comprend les dangers. Un moyen de s’en assurer : accompagner régulièrement l’enfant (à l’école par exemple) quand il est encore petit et passer en revue avec lui les dangers de la rue.

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D É v E L O P P E R L E P É R I G O R D

au Fil du TeMps, la réussiTe d’un auTre TourisMe

le patrimoine architectural, technique, naturel comme clé du développement et de l’animation d’un territoire : c’est l’expérience de l’association « au Fil du temps » née à Cadouin. David Faugères, de Brantôme, géographe ; Patrice Bour-geix, de cadouin, historien. En 1997, jeunes diplômés de l’Université, ils n’ont pas très envie de quitter leur Périgord pour débuter une carrière d’enseignant dans la banlieue parisienne.Le conseil général vient alors de restaurer l’abbaye de cadouin et d’y ouvrir une auberge de jeunesse. Pour-quoi ne pas utiliser le site pour un projet d’animation et de développement local qui s’intégrerait au village, l’aiderait à vivre et... leur donnerait un emploi ? Les deux étudiants soumettent le projet à la commune, puis au Département. Pour eux, le célèbre cloître, si remarqua-ble soit-il, mérite certes le détour, mais il ne peut retenir durablement l’attention que si on explique l’abbaye, le village et le pays qui vivaient autour.cette forme de médiation du patrimoine, qu’illustre aussi le cPIE de Varaignes, restait encore largement à in-venter : elle associe une rigueur absolue de la recherche (histoire, géographie, métiers...) à une traduction péda-gogique des connaissances dont les supports (visites,

ateliers artistiques, ma-nuels, artisanaux) consti-tuent une animation lo-cale et touristique.On va s’apercevoir très vite que l’idée répond à une réelle attente du public lassé des visites trop calibrées. Au fil du temps… l’ensemble du sud Dordogne devient le « terrain de jeux » de l’association, désormais référence régionale dans l’organisation d’ateliers,

de séjours à thèmes ou de voyages scolaires. Les anima-teurs accompagnent les groupes à Lascaux II, au Thot, à castelnaud, y évoquant autant les sites que leur envi-ronnement.ce sont des rentrées supplémentaires pour les sites concernés : environ 16 000 enfants sont venus, avec Au fil du Temps, à castelnaud, cadouin, Monpazier mais aussi dans des tous petits villages comme Molières, saint-Amand-de-coly, saint-Avit-sénieur. certains jours de mai ou juin, l’association prend en charge simulta-nément cinq ou six classes. L’auberge de jeunesse de cadouin et de nombreux hébergements collectifs lui doivent une part sensible de leur fréquentation.

« Nous avions l’expérience de la visite guidée classique, souvent frustrante parce que trop axée sur la chronologie. Nous pensions qu’il était possible de donner une vision plus globale, et plus ludique aussi, de l’histoire d’un lieu, de son environ-nement, et de le faire à travers une démarche d’animation qui contribue à faire vivre le pays. Ce qui explique à la fois notre statut associatif, l’égalité des salaires, le choix de garder des salariés à l’année (7 aujourd’hui) et la participation à la vie locale. Nous sommes toujours arrivés à boucler nos budgets, mais gagner de l’ar-gent, ce n’est pas possible.« Le principe du partenariat est au cœur de notre action. Nous sommes parte-naires de l’Education nationale, de la Direction des affaires culturelles, nous travaillons avec le Département et nos collectivités locales, nous collaborons au réseau Graine Aquitaine d’éducation à l’environnement et, depuis 2001, nous ac-cueillons pour des stages de 6 mois des jeunes du Service volontaire européen. »

David Faugèresdirecteur de l'association Au Fil du Temps.

Témoignage

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Le Périgord en familles si les enfants ont été les premiers acteurs de cette médiation participative du patrimoine, Au fil du Temps touche de plus en plus les familles. Il est fréquent qu’un enfant séduit par une activité revienne l’été suivant avec ses parents. Au travers de la randonnée, l’association s’adresse égale-ment aux adultes qui veulent associer balades et décou-verte culturelle. Au Fil du Temps a racheté la sARL « Pas à Pas » dont elle a fait une sorte d’agence de randonnées qui compte Terre d’aventures et Nouvelles Frontières parmi ses clients. Adaptée au 3ème âge, cette découverte du patrimoine se traduit par des circuits originaux, autour des bastides notamment.Le plaisir du jeu, de l’activité, de la découverte s’est égale-ment imprimé : livrets, topoguides, cartographie, mallet-tes pédagogiques, sentiers d’interprétation.Fondant ses compétences (géographie, histoire, histoire de l’art, paysagiste, espaces ruraux, environnement) en un savoir-faire d’ingéniérie culturelle reconnu, Au Fil du Temps apporte son expertise à la valorisation de sites lo-caux comme le territoire du Pays des Bastides ; le travail des métaux à Rochechouart et la vallée de la Gorre pour le

parc régional Périgord-Limousin, une carrière de kaolin en charente, les chauves-souris du Val de Tardoire, un sentier de l’eau en Ariège....

Le parc panoramique de LimeuilAprès avoir réveillé l’abbaye de saint-Avit-sénieur avec ses ateliers découverte sur le thème du Moyen Age (1 500 participants en 6 semaines d’été), Au Fil du Temps est de-venu l’animateur du parc panoramique de Limeuil.A l’origine, un parc et une demeure rachetés par la com-mune. Après une expertise commandée à l’association, sur l’avis du conseil général, le maire de la commune Francis Hervé a décidé d’en confier la gestion à l’association. L’ar-rivée de deux paysagistes et l’expérience accumulée dans la connaissance et l’animation ont permis d’enrichir le parc panoramique de nouveaux jardins (jardins des paysages, des couleurs, des sorcières), d’ateliers (tissage, vannerie, teinture, cahier du botaniste). En trois ans, le parc de Li-meuil est passé de 5000 à 16 000 visiteurs, marchant vers le seuil des 20 000 qui est aussi celui de son autonomie fi-

le déparTeMenT souTienT la FiliÈre avicole

le Conseil général soutient la filière avicole et achète une part des stocks pour les collèges et les associations.L’hiver dernier, certaines actions de promotion, menées conjointement par les éleveurs, les abatteurs et les ensei-gnes de la distribution ont été appréciées des consom-mateurs. Le conseil général y a d’ailleurs participé en apportant une aide aux supports publicitaires et au dé-placement des producteurs. La crise de la grippe aviaire est passée mais une partie du problème demeure, comme nous l’explique un des indus-triels de cette filière qui, entre les éleveurs et les employés des abatteurs, représente plusieurs centaines d’emplois directs.c’est pourquoi, le conseil général a lancé une opération avec les deux principaux abatteurs du département, « Les Volailles du Périgord » à Terrasson et « Blason d'Or » à

saint-Laurent-des-Vignes. Un budget de 45 000 euros a été affecté à l’achat de poulets mis à la disposition des ser-vices de restauration des collèges, puis des associations à vocation humanitaire.

Témoignage

« Pendant la crise, nous avons continué à acheter les poulets de nos producteurs sans en avoir la commercialisation totale. Il faut comprendre qu’il se passe quatre mois entre le contrat de mise en place des volailles dans l’élevage et la commer-cialisation des produits sortant de l’usine. Nous avons rempli nos obligations envers nos producteurs, mais la crise nous a empêchés de vendre et nous avons congelé ces poulets. Les produits congelés dans ces circonstances de surproduc-tion se vendent largement en dessous du prix de revient matière. L’intervention du Conseil général nous permet d’écouler une partie de ce stock à un prix nor-mal. »

Emmanuel de TaffinDirecteur de Blason d’Or, société d’abattage et de découpe de volailles (138 employés, 130 producteurs et 25 millions d’euros de chiffre d’affaires)

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D É v E L O P P E R L E P É R I G O R D

isoa va créer 150 eMplois À SAINT-ASTIER

pour produire massivement son nouveau produit isolant, la laine de coton, l’entreprise Isoa de Boulazac construit une nouvelle usine à Saint-astier.

Isoa s’est développée à Boulazac, devenant un grand de l’isolation, une entreprise à la pointe de l'innovation fa-briquant et vendant aux particuliers des produits exclu-sifs : fenêtres bois-alu, volets alu, portes de garage. La réussite spectaculaire de l’entreprise lui a permis d’inves-tir dans la recherche et le développement de nouveaux produits, affirmant notamment son leadership avec un survitrage isolant.son dernier produit – la laine de coton – fait évoluer l’en-

treprise vers l’isolation des bâtiments et non plus seule-ment des ouvertures. Avec cette innovation, l’entreprise élargit également ses horizons commerciaux tournés jusqu’ici vers les particuliers (40 000 clients) et aborde les artisans, les constructeurs de maisons individuelles et les enseignes du bricolage.La production de la laine de coton nécessite la construc-tion d’une nouvelle usine à saint-Astier. En juillet der-nier, ce projet a fait l’objet des aides de l’Etat, du Dépar-tement et de la Région Aquitaine.Début des travaux en mai 2007, début de la production en décembre 2007 ou janvier 2008.

Qu’est-ce que la laine de coton ?« C’est un isolant naturel, agréable au toucher, qui répond aux souhaits des consommateurs les plus exigeants en matière d’environnement et apporte une isolation thermique et acoustique de grande qualité. Nous avons mis au point ce produit avec un partenaire technique et nous le produisons à partir de chutes venant d’usines textiles de toute l’Europe. Nous avons quatre années de recul sur ce produit et sa commercialisation auprès des particuliers et des artisans. C’est le délai que nous nous étions donnés pour investir dans la production de gros volumes pour répondre à la demande de nouveaux marchés.

Pourquoi avez-vous choisi Saint-Astier ?« Nous avons étudié plusieurs solutions. Le maire de Saint-Astier nous a beaucoup

aidés. Le terrain qui nous a été proposé est situé près de l’échangeur autoroutier et nous permet de rejoindre rapidement l’A 20 ou l’A 10. C’est aussi, avec l’A 89, une vitrine formidable pour la marque et nos produits. Enfin, cette production génère de forts volumes et une logistique importante, la proximité de la ligne SNCF est un atout de plus.

Le soutien des pouvoirs publics est-il acquis ?« Isoa est une entreprise qui a créé 400 emplois en 15 ans, sans jamais avoir été aidée, parce que nous ne l’avons pas demandé. Nous allons ouvrir 150 postes, ce qui n’est pas si courant en Dordogne. Le soutien de l’Etat, du Département, de la Région nous encourage. La laine de coton est un isolant qui a un bel avenir devant lui et cela va profiter à l’emploi et à l’économie locale. Je crois que tout le monde l’a bien compris.

Salvatore di Leone fondateur et PDG d’Isoa

Questions à

TRANSPÉRIGORD10 lignes réguliÈres à 2 euros MaxiMuM LE TRAJET

D O S S I E R

se déplacer à travers le Périgord, pour un prix modique (2 euros maxi-mum quelle que soit la distance parcourue) et sans avoir ni à prendre le volant, ni à chercher un stationnement : c’est ce que propose, depuis le 1er septembre, Trans-Périgord, le réseau de transport interurbain du Département.Le conseil général a réorganisé ce service pu-blic autour d’un réseau de 10 grands axes : des passages plus fréquents, des trajets plus directs sur certaines lignes, des off res de service spécifi -ques, comme sur la ligne Périgueux - Angoulême (ajustée aux horaires du TGV) ou le développe-ment du Transport à la demande dans quelques secteurs.Le nouveau TransPéri-gord veut également montrer que, même dans un département vaste et à l’habitat dispersé, le réseau de transport in-terurbain peut être une véritable alternative à la voiture. Au prix des car-burants, cela mérite ré-fl exion. ce qui rejoint un autre objectif de cette réorganisation : prendre l’autocar plutôt que la voiture, c’est aussi contri-buer à la protection de l’environnement.

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D O S S I E R

2 € LE TRAJETLa grande nouveauté du réseau TransPérigord, c’est évidemment l’instauration d’un tarif de base unique et réduit : 2 euros le voyage. soit une économie, réelle au bout de quelques kilomètres, qui continue de grandir jusqu’au terminus de la ligne. cette réduction très forte du prix du billet et la régulari-té des lignes peuvent convaincre nombre de Périgour-dins de préférer le car pour leurs démarches, certaines courses, le marché, etc.Très rapidement, des habitants de plusieurs villes ont fait savoir qu’avec de légers ajustements d’horaires les lignes devenaient intéressantes, parce que beaucoup moins chères que la voiture, pour les trajets aller et re-tour entre le domicile et le travail.A travers cette réduction et cette simplifi cation du ta-rif (qui était calculé au kilomètre parcouru), c’est évi-demment la fi délisation de l’usager ou du client qui est recherchée. Fidélisation améliorée avec les deux cartes d’abonnement proposées :

la carte 10 voyages pour 14 euros, qui a connu le succès dès la mise en service du nouveau réseau ; la carte mensuelle à 40 euros.

sous certaines conditions, il peut exister des réductions pour les moins de 25 ans, ainsi que pour les deman-deurs d'emploi et les personnes en voie d'insertion.renseignements :service des transports05 53 02 20 70

DES AUTOCARS RECONNAISSABLESQuelles que soient la société de transport et la ligne, les cars du réseau TransPérigord sont immédiatement reconnaissables avec une même mise aux couleurs de la partie basse de la carrosserie, inspirée de la charte graphique du conseil général et avec, à l’arrière du car, le logo du Département. ces cars affi chent également de part et d’autre de la porte d’accès, l’appartenance au réseau TransPérigord, le nom et le numéro de la li-gne ainsi que le tarif unique, premier argument com-mercial du service : « 2 euros le voyage ».cette ligne graphique sera également utilisée pour les supports de communication du réseau : fi ches horaires, guide pratique, affi ches, points d’arrêt, etc.

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LE TRANSPORT À LA DEMANDELes transporteurs candidats à l’obtention des lignes ré-gulières du réseau du TransPérigord avaient la possibi-lité d’utiliser leur connaissance du terrain pour propo-ser des options aux lignes fi xes. c’est ainsi qu’ont été retenues les propositions de Trans-port à la demande (TAD). De quoi s’agit-il ? De faire cir-culer, sur réservation préalable, une voiture particulière ou un minibus (portant la signalétique TransPérigord) pour aller chercher des voyageurs dans une commune non desservie et de les déposer à un point de passage de la ligne régulière. combinant la nécessité de rationa-liser les dessertes et les coûts avec une vraie souplesse de fonctionnement, le TAD est particulièrement adapté à un département très étendu. Le TAD Ribérac-Mareuil permet par exemple de rejoin-dre la ligne Périgueux-Angoulême donnant accès au TGV. cet exemple illustre bien la complémentarité de ces diff érentes lignes.ces options, lignes complémentaires ou transport à la

demande, res-pectent natu-rellement le même prin-cipe du trajet

à coût unique de 2 euros.

DES TRANSPORTEURS PARTENAIRES SUR 10 LIGNES RÉGULIÈRESc’est par délégation de service public qu’ont été attri-buées les lignes aux sociétés de transport. Avec cha-que société retenue est passée une convention de sept ans. cette durée peut paraître longue, mais elle permet aux entreprises d’accompagner l’évolution de la ligne, de s’équiper pour la faire vivre et de relayer la commu-nication du Département par une action commerciale (information et services complémentaires comme le Transport à la demande).Le transporteur n’est d’ailleurs pas qu’un simple pres-tataire d’un service public percevant la diff érence entre ses coûts et ses recettes réelles. La compensation ver-sée n’est pas totale, les entreprises sont intéressées aux résultats de leurs lignes et se doivent d’en développer la fréquentation. chaque société devra fournir, tous les ans, un rapport détaillé de l’activité des lignes. ce qui permettra d’adapter le dispositif (fréquences, horaires) aux besoins.Dans les faits, on le voit pour la mise en place des nou-velles lignes et les premières adaptations des horaires, c’est une véritable collaboration qui s’installe entre les transporteurs et le conseil général.

Le Département a demandé aux socié-tés de transport de ne pas utiliser sur le réseau des cars ayant plus de 12 ans. La majorité des véhicules est beaucoup plus récente. Les derniers livrés dispo-sent de ceintures de sécurité.Le point essentiel de la sécurité est évidemment la conformité des points d’arrêts qui, comme ceux du transport scolaire (ce sont souvent les mêmes), doivent faire l’objet d’une signaléti-que spécifi que. Le Conseil général a entrepris depuis quelques années une rénovation et une mise en sécurité des points d’arrêts.Pour les mêmes raisons, consigne est donnée aux transporteurs de privilé-gier les centres bourgs pour les points d’arrêt des lignes régulières, et de ne pas faire de porte à porte.

POUR PLUS DE SÉCURITÉ

ces options, lignes complémentaires ou transport à la demande, res-

pectent natu-rellement le même prin-cipe du trajet

à coût unique de 2 euros.

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D O S S I E R

l’engageMenT des sociéTés de TRANSPORTS

« pour une bonne nouvelle, c’est une bonne nou-velle ! » réagit avec à propos le voyageur à qui l’on apprend que son trajet ne va coûter que deux euros. « pour moi, par rapport à l’année dernière, c’est pres-que trois fois moins cher, » a déjà calculé le jeune homme qui se rend à mareuil. la jeune fi lle qui le suit part pour le week-end à paris, via le tgv d’angoulê-me. le « 2 euros, je connais déjà ! »

« moi, ce sont mes amis de périgueux qui me l’ont dit. Je vais pouvoir venir plus souvent passer la journée avec eux, » explique la dame qui repart pour angoulême. Ces quelques propos relevés au départ de périgueux montrent que la communication sera un élément important de la réussite du nouveau réseau. Ils indi-quent aussi que le « tout à 2 euros » va très vite en-trer dans les habitudes et les calculs.

La ligne Périgueux-Angoulême est la « vitrine » du nouveau réseau. Elle permet un aller-retour Périgueux-Paris dans la journée. Son exploitant témoigne : « Nous voulions booster cette ligne Périgueux-Angoulême sur laquelle nous avons fait de gros eff orts, avec des véhicules neufs, de nouvelles fréquences (sept allers-retours dans la semaine, contre trois auparavant), des horaires qui s’adaptent au TGV et des correspondances avec le secteur de Ribérac. Nous avons intérêt à ce que nos lignes vivent. Dès le début, malgré une communication en phase de dé-marrage, nous avons enregistré le retour de nos clients et l’arrivée des nouveaux utilisateurs. Le bouche à oreille fonctionne et les premiers articles des journaux ont été remarqués. L’eff et « 2 euros » est réel et les gens voient immédiatement l’intérêt fi nancier de la nouvelle tarifi cation ».

la dynamique du nouveau réseau transpérigord passe par un engagement accru des sociétés de transports et la nécessité pour eux d’assurer l’animation commerciale des lignes. premiers échos du terrain.

Domicile, travail « c’est positif partout, légèrement sur Ribérac et Bergerac, plus sensible sur la ligne d’Angoulême et ça explose sur le Périgueux-Excideuil. » Francis Duléry est le directeur d’établissement de cFTA Dordogne à Périgueux, chargé de quatre des dix lignes. Premiers chiff res en mains, il annonce : « sur le premier mois d’exploitation, nos quatre lignes ont une fréquentation supérieure à la même période de l’année dernière. » Le transporteur fait deux autres constats

encourageants. D’une part, le succès de la carte « 10 voyages – 14 euros » qui a été immédiatement perçue comme une très bonne aff aire. D’autre part, « sur Bergerac et Excideuil, une forte demande de salariés qui pourraient utiliser nos lignes sans problèmes si l’on modifi e certains horaires de quelques petites minutes. »L’exception Bergerac-LalindeUne seule ligne du TransPérigord pouvait ne pas s’estimer gagnante avec le coût unique à 2 euros, c’est la courte ligne reliant Bergerac à Lalinde. sur une partie de cette ligne, plus proche du service urbain que de l’interurbain (14 arrêts sur 20 km), la tarifi cation au kilomètre pouvait correspondre à un prix sous les 2 euros. « Je n’ai eu à ce jour aucun

mauvais écho sur ce qui correspond à une augmentation de tarif pour les voyageurs courte distance, note Jérôme Boullet. cela dit, les prix précédents étaient vraiment très bas et le passage à deux euros n’a pas choqué. Personnellement, j’admets ce souci d’uniformisation ». Il faut souligner que si l’organisation du TransPérigord remonte à 1987, la ligne Bergerac-Lalinde a été lancée en 1950 et est assurée depuis cette date par la société Boullet. L’exploitant actuel, qui représente la 3ème génération, souligne : « cette ligne est autant utilisée par les scolaires que par le 3ème âge. Pour le marché du samedi à Bergerac, nous devons faire deux rotations. »

Francis Duléry (CFTA)

Témoignage

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Répondre à la demandePérigord-Voyages et les Autocars chèze assurent conjointement l’exploitation des lignes sarlat-Périgueux, Montignac-Périgueux et Périgueux-Hautefort. Autour de cette dernière ligne, les transporteurs tentent l’une des deux expériences de Transport à la demande (TAD) en cours dans le département. « Nous avons repris la ligne régulière Hautefort-Périgueux l’année dernière, explique David chèze, avec la volonté de dynamiser le réseau parce que nous sommes persuadés qu’il y a le potentiel. Le TAD permet d’aller chercher, à leur demande, les habitants des communes non desservies, à bord d’un petit véhicule aux couleurs de TransPérigord, et de rejoindre la ligne régulière à cubjac. cela nécessite pour eux d’anticiper et de nous prévenir la veille ou quelques jours auparavant, mais c’est une petite contrainte au regard du service apporté. »Lascaux, sans les fi les d’attenteImaginez un service de cars qui propose aux touristes, au départ de souillac ou de sarlat, de les conduire

à Lascaux pour 2 euros (visite non comprise), d’avoir l’assurance de visiter Lascaux II sans passer par les fi les d’attente ? c’est l’idée que Didier Jorigné, responsable commercial régional d’Effi a, veut mettre en œuvre l’été prochain avec la semitour Périgord : « sur cet axe souillac-sarlat, nous avons un accord commercial avec la sNcF : on peut acheter un Paris-sarlat via souillac dans les 2 000 points de vente sNcF. J’ai proposé de prolonger la ligne de sarlat à Lascaux pendant les 8 semaines d’été. Monter à Lascaux pour 2 euros en évitant les routes bouchées et en ayant son billet dès la descente

du car, cela peut avoir un impact important avec le relais de la sNcF et contribuer à réguler les fl ux de visiteurs. » Même si le déve- loppement touristique n’est pas la priorité de TransPérigord, l’initiative peut donner des idées commerciales aux transporteurs. Le réseau peut permettre à des familles de laisser la voiture au camping ou au gîte et de venir passer une journée à Périgueux ou à sarlat sans que le coût du transport ne grève leur budget. En période de fêtes et de marchés au gras, le TransPérigord à 2 euros peut aussi motiver les consommateurs, ceux d’Angoulême par exemple.

Pourquoi cette réorganisation ?« C’était une nécessité car sur certaines lignes, nous ne pouvions plus continuer à faire circuler des cars désertés. Il fallait adapter certains trajets et faciliter les liaisons entre Périgueux et les parties excentrées du Département pour conforter la cohésion départementale. Apporter la même qualité de service pour tous répond à ce que nous faisons dans d’autres domaines pour plus d’égalité entre tous les Périgourdins, quel que soit leur lieu d’habitation.

d’où vient ce tarif unique de 2 euros ?« Une tarifi cation qui soit la même pour tous n’est pas nouvelle puisque c’est ce que nous avons progressivement mis en œuvre dans le transport scolaire. 2 euros sur n’importe quelle distance, c’est un signal fort qui doit amener chaque famille à considérer l’avantage d’une utilisation ponctuelle ou régulière du réseau. Si la fréquentation augmente, comme semblent le montrer les premières semaines d’exploitation, nous aurons réussi notre pari.

Le rôle des transporteurs évolue également ?« Nous l’avons voulu ainsi et c’était aussi leur souhait. Nous devons utiliser l’argent public au mieux et donc disposer d’un service de transport qui réponde d’abord aux besoins des habitants. La réorganisation des lignes, des horaires, est un enjeu important pour le Conseil général, comme pour les transporteurs, avec une part de risque assumée par les deux parties qui ont donc un intérêt lié à la réussite de TransPérigord.

Quels sont les objectifs fi xés ?« Nous sommes allés voir ce qu’a réussi le Finistère en instaurant ce tarif unique : en deux ans, la fréquentation du réseau public interurbain y a progressé de 40%. Si l’on regarde le coût des carburants, les nuisances sur l’environnement, il est évident que le transport public est une réponse de terrain, concrète, moderne, adaptée aux besoins d’aujourd’hui. Je pense aussi aux trajets domicile-travail que le TransPérigord peut favoriser.

Questions àConseiller général de Savignac-les-Eglises, membre délégué de la commission permanente du Conseil général,chargé des transports

Jean-Claude Pinault

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D O S S I E R

régulièresles lignes régulières

RENsEI-GNEMENTs

LIGNE TRAJET ExPLOITANT

1 PERIGUEUx-ANGOULEME cFTA PERIGUEUx 05 53 08 43 13

1A MAREUIL-BRANTOME-PERIGUEUx cFTA PERIGUEUx 05 53 08 43 13

1B MUssIDAN-RIBERAc-MAREUIL cITRAM POITOU-cHARENTEs 05 45 25 99 99

2 PERIGUEUx-RIBERAc cFTA PERIGUEUx 05 53 08 43 13

3 PERIGUEUx-VERGT-BERGERAc cFTA PERIGUEUx 05 53 08 43 13

4A BERGERAc-sIGOULEs-EYMET LEs cARs BLEUs D’EYMET 05 53 23 81 92

4B BERGERAc-IssIGEAc-EYMET LEs cARs BLEUs D’EYMET 05 53 23 81 92

5 BERGERAc-LALINDE LEs cARs BOULLET 05 53 61 00 46

6 sARLAT-sOUILLAc EFFIA TRANsPORTs VOYAGEs BELMON

05 56 33 03 80

7A sARLAT-PERIGUEUx PERIGORD VOYAGEs / cHEZE 05 53 59 01 4805 53 50 04 97

7B PERIGUEUx-MONTIGNAc PERIGORD VOYAGEs / cHEZE 05 53 59 01 4805 53 50 04 97

8 MONTIGNAc-TERRAssON-BRIVE cFTA BRIVE 05 55 86 07 07

9 PERIGUEUx-HAUTEFORT PERIGORD VOYAGEs / cHEZE 05 53 59 01 4805 53 50 04 97

10 PERIGUEUx-ExcIDEUIL cFTA PERIGUEUx 05 53 08 43 13

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L E P E R I G O R D E N P R A T I Q u E

tout le monde peut consulter les documents conservés aux archives départementales, pour son travail ou son agré-ment. Il suffit de présenter une pièce d’identité valide pour faire établir une carte annuelle de lecteur.

A consulter sur place : Tous les documents, du journal le plus usuel à la pièce la plus ancienne, se consultent sur place. La grande salle de lecture a été conçue pour cela, avec 48 postes de travail spa-cieux (on peut y poser son ordinateur portable). L’ambiance y est à l’étude, calme, feutrée.

Répertoires :L’ensemble des documents consul-tables est répertorié dans des in-ventaires informatisés (un poste de consultation) ou sous forme papier. Il suffit de relever les cotes. Un magasi-nier ira chercher dans les kilomètres de rayonnages (300 à 400 m de plus chaque année) les pièces deman-dées qui seront tenues à votre dispo-sition.

Aide et conseil : si vous n’avez pas suffisamment l’ex-périence ou si vous venez pour la première fois, ne vous « perdez » pas. Deux « présidents de salle » sont en

permanence à votre disposition pour vous aider, vous conseiller, vous gui-der. Avec un peu d’expérience, vous pourrez avancer seul.

Un conseil : Préparez votre visite. Pour que vos guides aillent eux aussi à l’essentiel, expliquez le plus précisément possi-ble ce que vous cherchez et n’hésitez pas à noter les éléments dont vous disposez. Un nom ou une commune ne suffisent pas. Le classement des archives n’obéit pas à des règles do-cumentaires ou thématiques, mais correspond à la source du document. Vous pouvez téléphoner avant de venir pour savoir quelles indications fournir. La mise en ligne progressive des répertoires (à partir de 2007) fa-cilitera cette préparation.

mémoIre De la DorDognesous ce titre, les services du patrimoi-ne départemental de la Dordogne éditent une belle revue de recher-che, diffusée par abonnement (10,67 euros pour un an et deux numéros).

CloCher D’orLa rédaction de monographies sur l’histoire d’une commune, d’un ter-ritoire est la passion de nombreux chercheurs qui font partager leurs découvertes. Tous les deux ans, un concours est organisé par l’asso-ciation clochers d’or et les Archives pour récompenser les plus rigoureux, talentueux, originaux.

QUELLES ARCHIVES ?Des archives anciennes (antérieures à 1790) : administrations ou juridictions de l'Ancien Régime, documents saisis au Clergé et aux émigrés, archives des admi-nistrations et tribunaux de la Révolution. Les archives modernes et contemporaines (jusqu’en 2000 environ) sont celles de toutes les administrations établies en Dordogne (Département, Etat).Les archives dites privées (mais consul-tables après classement et inventaire) viennent de dons, dépôts, legs ou achats.Les archives notariales (au dessus de 100 ans), les archives des petites communes (les villes ont leur service d’archives), les archives orales et audiovisuelles (recueillies ou spécialement collectées) des cartes, des gravures, des affiches, des photos et cartes postales.Egalement, une riche bibliothèque histo-rique et administrative de plus de 10 000 volumes. Des journaux locaux (450 titres)

et des revues (1300 titres).

QUI VIENT AUX ARCHIVES ?24% des visiteurs ont moins de 30 ans, 43% ont de 30 à 60 ans, 28% ont plus de 60 ans : contrairement à une idée reçue, les retraités ne sont pas les plus assidus. Certains jours ont leur « public », comme le mercredi avec les enseignants. Les RTT ont beaucoup fait aussi pour la fréquenta-tion des archives.Les recherches liées à la généalogie sont les plus fréquentes : 50% des recherches concernent l’état-civil. Un travail sérieux sur l’histoire familiale se poursuit par les archives notariales, les cadastres anciens... Seuls 53% des lecteurs habitent la Dordo-gne, mais parmi les autres, nombreux sont ceux qui ont une ascendance locale.

INFOs

uTiliseZ les arcHives déparTeMenTales

Archives DépartementalesSalle de lecture ouverte de 8 h 30 à 17 h 00, du lundi au vendredi9 rue Littré Tél. : 05 53 03 33 33 www.cg24.fr / missions-actions / culture / archives départementalese-mail : [email protected]

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L E P É R I G O R D S O L I D A I R E

Handicap MenTal, l'acTion de l'udapei

enfants accueillis en institut spécialisé, adultes en établissement d’aide par le travail en foyer, etc. les associations de l’uDapeI gèrent 1 445 places agréées en Dordogne.

Affiliée à une union nationale (UNAPEI) et régionale (URAPEI), l’UDAPEI* est l’union d’associations autono-mes : les Papillons Blancs à Bergerac, l’APEI à Périgueux, l’ADPAEI à sarlat. Elles gèrent au total 1 455 places pour enfants ou adultes handicapés mentaux, réparties en-tre 30 établissements : instituts médico-pédagogiques, médico-éducatifs, médico-professionnels, institut de rééducation psychothérapique, entreprises adaptées, établissements spécialisés d’aide par le travail (ex-cAT), sections et maisons d’accueil spécialisé, foyers occupa-tionnels, services d’accueil, d’accompagnement et de réadaptation...L’UDAPEI représente environ 500 familles. Elle a un rôle transversal dans la formation des équipes éducatives ou dans le développement de l’intégration sociale et de l’in-sertion professionnelle des personnes handicapées. Elle a mission de les représenter et faire valoir leurs droits et ceux de leurs parents auprès des pouvoirs publics. c’est à ce titre qu’elle est associée aux politiques nationales ou départementales, comme le souligne son président Jean-Paul Rey :« Nous participons à la commission exécutive de la Mai-son départementale des personnes handicapés, créée par le Département au début de l’année, au conseil départemental consultatif des personnes handicapées (cDcPH), ou encore à la commission des droits à l’auto-nomie des personnes handicapées qui suit la mise en

place de la nouvelle prestation de compensation du handicap. »L'action du conseil général auprès des structures de l’UDAPEI (participation aux investissements, prise en charge financière des frais d’hébergement des person-nes handicapées admises dans les établissements et ser-vices sociaux et médico-sociaux) porte principalement sur tout ce qui relève des hébergements et des équipe-ments et de la vie sociale.ces questions d’hébergement en établissement ou à domicile sont majeures aujourd’hui, comme l’a mis en évidence le schéma départemental des personnes han-dicapées. M. Rey expose le regard de l’UDAPEI sur ce point. (lire ci-dessous)

*UDAPEI, union départementale des associations de parents d’enfants inadaptés (président M. Rey) tél. : 05 53 08 20 87.

[email protected] Papillons Blancs (Bergerac), tél. : 05 53 74 49 49 (président Dr

Delprat)[email protected]

APEI (Périgueux), tél. : 05 53 08 20 87 (président M. Rivière)[email protected]

ADPAEI (Sarlat), tél. : 05 53 30 80 80 (président M. Brard)[email protected]

« Ce qui nous préoccupe, c’est « l’après-nous », c’est-à-dire le vieillissement des personnes handicapées et le moment où leurs parents sont trop âgés pour s’oc-cuper d’eux. L’étude réalisée dans le cadre du schéma départemental a permis de mieux cerner les besoins. On estime de 860 à 1 100 le nombre des handicapés mentaux qui ont 55 ans et plus. Ils seront de 1 150 à 1 500 dans 10 ans. Des chif-fres qu’il faut majorer parce que l’on ne connaît pas toutes les situations familia-les. En reconnaissant que le handicap ne « disparaît » pas avec l’âge de la retraite, et donc en autorisant les personnes de plus de 60 ans à rester dans les foyers, la loi de 2005 a été un réel progrès social, mais elle a aussi bloqué des possibilités d’entrée en établissement. Les familles d’accueil ne peuvent pas être les seules solutions envisageables, d’autant qu’il est plus simple pour elles d’accueillir une personne âgée sans handicap. On n’échappera pas à l’étude de la création d’un établissement pour personnes handicapées vieillissantes. »

Jean-Paul Reyprésident de l’UDAPEI

Témoignage

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coordinaTion géronTologiQue : "reliages" pour le paYs du périgord noir

l’association reliages avait voca-tion à devenir le ClIC du Sarladais, soit quatre cantons. elle va mainte-nant travailler à l’échelle du pays du périgord noir, soit 12 cantons et 146 communes.

cLIc : centre local d’information et de coordination. cet échelon associatif réunissant les professionnels de santé du secteur médico-social et du handi-cap est le relais de terrain de la coor-dination gérontologique assumée dé-sormais par le conseil général.Le plus souvent, ces associations sont nées à l’initiative de quelques profes-sionnels, expérimentant ce travail en réseau avant d’être labellisées cLIc. En héritant de cette compétence de coordination, le Département a sou-haité que les différents cLIc couvrent l’ensemble de la Dordogne (et que, en application de la loi de 2005 sur le handicap, leur compétence s’étende aux personnes handicapées).c’est ce qui a conduit l’association Re-liages à passer du sarladais, pour le-quel elle avait été créée, à l’ensemble du Pays du Périgord Noir.Directeur d’une maison de retraite à carsac-Aillac, Alain Neuville est le pré-sident de Reliages : « cela ne modifie pas la nature de notre association, mais c’est un changement d’échelle qui ne s’improvise pas. sensibiliser les professionnels (libéraux, établisse-ments, centres de soins...) et les inciter à participer a été un véritable travail de

fond mené avec le conseil général. ce qui nous a permis de constituer l’asso-ciation en mai dernier, avec un conseil d’administration où nous avons voulu que chaque secteur, chaque territoire et chaque profession soient représen-tés. »Un dossier a été déposé pour que Re-liages soit reconnu comme le cLIc du Pays du Périgord Noir et puisse dis-poser de moyens de fonctionnement (il est installé actuellement dans les locaux de l’ADAPEI à sarlat et devrait ouvrir officiellement au cours du 1er trimestre 2007).« En attendant, nous allons sur le ter-rain, à la rencontre des responsables des centres communaux ou intercom-munaux d’action sociale, des prési-dent des communautés de commu-nes et des associations. L’enjeu est de taille. La population âgée représente 30 à 35% des 80 000 habitants du Pays du Périgord Noir. Et tout autant que les autres secteurs de Dordogne, nous allons être confrontés au survieillisse-ment, avec, à l’horizon 2010, plus de 40% des personnes âgées dépassant les 85 ans. Nous travaillerons égale-ment en étroite collaboration avec la Maison Départementale des Person-nes Handicapées. »reliages, tél. : - à la maison de retraite de Carsac : 05 53 28 10 02- à l’aDapeI à Sarlat :05 53 30 80 80

PARTICIPEZ AU TÉLÉTHON !Le partie télévisée du Téléthon se déroule les 8 et 9 décembre, mais dans les dépar-

tements de nombreuses actions sont orga-nisées au cours des semaines précédentes. Comment participer à la collecte des dons

et promesses de dons, et obtenir le label téléthon ? En contactant les correspondants

départementaux de l’association française contre les myopathies (AFM). Pour la Dor-dogne, ils sont deux. Au sud, le coordina-teur est Roger Palezis, de Saint-Pompon (05 53 59 53 28). Du canton de Villefran-che-de-Lonchat à celui de Terrasson, six secteurs ont été découpés, avec un res-

ponsable pour chacun, de façon à être plus proche du terrain. L’une des manifestations

les plus spectaculaires sera la descente de la Dordogne, « Tout à la rame, annonce

Michel Denis, président de la Confrérie des gabariers. C’est organisé avec nos amis du

Lot et de la Corrèze. Il y a au moins 2 gabar-res, avec 10 hommes à bord. Nous partirons

d’Argentat le samedi 2 décembre et nous serons le vendredi 8 à Libourne. »

Dans la partie nord, le coordinateur est André d’Oliveira, de Ménesplet

(05 53 80 05 28) : « Je suis moi-même atteint de myopathie et en fauteuil roulant.

L’année dernière, je m’étais occupé de la remontée des fonds collectés par les

organisateurs de manifestations. Le rôle du coordinateur est d’agréer les manifesta-

tions locales qui appliquent les règles fixées par l’AFM. Nous venons de reconstituer une

équipe qui va se répartir le travail. »

LE PREmIER GUId’AGEL’association Solidage, le CLIC du Ribéra-

cois, vient d’éditer le premier Guid’Age. Sous la forme d’un classeur souple (pour

une actualisation plus simple des fiches), ce document est un guide pratique à l’usage

de tous ceux qui travaillent auprès des personnes âgées dans le Ribéracois.

Comportant également des informations générales, le Guid’Age est un annuaire, présenté par canton : services d’aides à domicile, de portage des repas, perma-

nences des structures sociales, hôpitaux et établissements de soins, structures d’hé-bergements, professionnels médicaux et

para-médicaux, mais aussi élus concernés, associations à caractère social et clubs du

3ème âge.Le Conseil général a soutenu cette initiative du Guid’Age, un document qui s’inscrit plei-nement dans la politique du vieillissement

telle qu’elle est menée en Dordogne.Renseignements : 05 53 90 62 62

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P L A N E T E P É R I G O R D

Maisons paYsannes du périgord

avec 625 propriétaires adhé-rents périgourdins, l’associa-tion maisons paysannes est très agissante en Dordogne. elle veut être davantage connue, et reconnue.

ce patrimoine-là n’est pas celui des châteaux et des cathédrales, c’est le patrimoine « humble » des maisons. c’est le patrimoine des particuliers, un couple ou une famille entière, tombés amoureux d’un ensemble de vieilles pierres gardant encore la forme d’une maison ou susceptibles de la reprendre après beaucoup d’années de travail et, souvent, de sacrifices financiers.Jean cornet, président sortant de l’association, et son épouse sont de ceux-là. Lui venait de Nantes, elle de l’Est, l’enseignement les a réunis et le Périgord, découvert en 1968, les a enracinés du côté de castels.

la pédagogie de l’exempleNé en 1965 (dans l’Oise) pour « sauvegarder les maisons paysannes traditionnelles en favorisant leur entretien et leur restauration selon les conditions propres à chaque région, » le mouvement des Maisons Paysannes est arrivé en Dordogne deux ans plus tard. L’association ne s’est véritablement structurée qu’au début des années 1990 avec

Raymond ségurel. Lorsque Jean cornet lui succède, en 1995, elle réunit 200 adhérents. Aujourd’hui, elle en compte 625, ce qui a conduit le nouveau président, Luc Mayeux, de salon-de-Vergt, à la sectoriser (lire encadré).On retrouve chez ces propriétaires autant de résidents principaux que secondaires, une très grande majorité de Français, quelques Hollandais, des Belges, des Américains et... très peu d’Anglais. « Notre rôle est essentiellement pédagogique, auprès des particuliers, des artisans, explique Jean cornet. Les futurs adhérents viennent généralement nous consulter avant d’acheter. s’ils le souhaitent, nous passons du temps sur place avec eux. Nous pouvons leur conseiller des artisans qui ont fait leurs preuves chez d’autres adhérents. »Le président sortant regrette que l’action de ces particuliers soit encore trop méconnue : « Notre premier objectif, c’est la connaissance du patrimoine. seuls, nous ne pouvons y arriver. Les médias sont plus tournés vers le patrimoine monumental. Il est encore rare que les offices de tourisme incluent l’habitat particulier restauré dans leurs dépliants et circuits. Pourtant, nous savons ouvrir nos maisons quand on nous le

demande. »Autre apport de l’association, « Notre impact économique. Nos adhérents font travailler des artisans, des architectes. Nous contribuons au maintien de savoir-faire. sans nous, saurait-on encore travailler les toits de lauzes ! »

Comment restaurer une maison de pays?Maisons paysannes Dordogne Périgord a réalisé un dépliant (illustré par Mme Vlez) qui explique ce qu’il faut faire et ce qu’il faut éviter pour les murs, les toitures, les ouvertu-res, les volets et même les jardins et clôtures. Vous y apprendrez que l’observation, la ré-flexion, la patience et le souci de l’économie sont des éléments majeurs d’une restaura-tion authentique.Maisons paysannes de France édite une revue trimestrielle, et l’association départementale un bulletin de liaison, trimestriel également.

renseignements :nontronnais : 05 53 56 94 53périgord central : 05 53 54 71 74Bergeracois : 05 53 23 41 74Sarladais : 05 53 30 33 82Double et landais : 05 53 80 12 63.www.maisons-paysannes.org

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ecocenTre du périgordéconoMiQue eT écologiQueTous dans notre enfance, nous avons écouté émerveillés et souvent effrayés l’histoire des trois petits cochons plus ou moins habiles dans leurs techniques de bâtisseurs.Aujourd’hui, si le loup souffle sur les constructions écologiques de Froidefon à saint-Pierre-de-Frugie, en aucun cas l’une d’elle ne faiblira, et pour cause… L’Ecocentre du Périgord est un lieu d’expérimentation et de démonstration à destination des visiteurs grand public désirant construire, rénover ou encore aménager leur habitation, et des professionnels en quête de nouvelles techniques ou de nouveaux matériaux. cinq pavillons présentent différents procédés d’éco-construction : paille, chaux-chanvre, terre crue, monomur et bois, des peintures saines, des enduits naturels, des isolants actuels (chanvre, laine de mouton, cellulose, liège…) et des productions d’énergies renouvelables.Le concept d’écohabitat s’est développé en réaction au recours systématique depuis quelques dizaines d’années aux matériaux de construction industriels. ceci pour raisons paysagères, écologiques,

mais aussi face à la découverte de la nocivité de certaines composantes. Malgré la progression timide des compétences au niveau de l’artisanat et de l’enseignement professionnel, le secteur de l’habitat écologique se développe rapidement auprès des fabricants et des distributeurs.Depuis 1996, l’association Pégase-cREEE concourt étroitement au développement local en Périgord Vert. L’association hébergée à Froidefon, propriété de 17 hectares (commune de saint-Pierre-de-Frugie) s’inscrit dans une démarche de formation destinée à tous les publics. Pour Michel Karp, le conseiller général du canton de Jumilhac-le-Grand : « il fallait une belle part de détermination pour installer ce concept dans le pays. Aujourd’hui, après une période de curiosité, chacun constate l’intérêt grandissant du développement de ces différents matériaux de construction à la fois, bien sûr, écologiques et bien souvent moins coûteux. J’y trouve d’ailleurs une voie nouvelle pour demain dans la réalisation à grande échelle de logements à vocation sociale. L’Ecocentre de saint-Pierre-

de-Frugie fait figure de précurseur et répond en même temps à une des vocations du Parc Naturel Régional Périgord Limousin dans sa promotion du territoire et du développement durable. »Les Périgourdins seront certainement prêts à réorienter leurs choix vers des matériaux et des savoir-faire naturels : le châtaignier, les bois de scierie, la chaux naturelle et les terres cuites traditionnelles ne sont pas étrangers au pays !

ecocentre du périgordFroidefon24450 Saint-pierre-de-Frugiewww.ecocentre.org

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E X P R E S S I O N E N P É R I G O R D

La loi sur la prévention de la délinquance du Ministre sarkozy est dangereuse pour la cohésion sociale, pour les libertés publiques, pour nos institutions. Elle stigmatise les familles en difficulté, met à l’index les jeunes en situation d’échec scolaire, promeut des mesu-res vexatoires de contrôle social de la vie privée. Ainsi, l’Etat se déleste de ses responsabilités dans la prévention de la délinquance au détriment des communes qui n’ont ni les com-pétences, ni les moyens pour les prendre en charge. En devenant les coordinateurs des actions contre la délinquance, les Maires sont transformés en auxiliaires de la justice, en exécutant des politiques sécuritaires, en responsable du niveau de la délinquance dans leur commune. cette loi bafoue la constitution qui interdit la tutelle d’une collectivité sur une autre et la libre administration des affai-

res communales.Les élus communistes en appellent à la mobilisation des Maires, de l’ensemble des élus et des populations contre cette loi dan-gereuse pour les libertés et inefficace pour la sécurité. Les Maires doivent rester la main tendue, le recours éventuel, le bon conseil, pour les jeunes et leurs familles. Ils ne doivent pas être transformés en procureur ou en shérif, au détriment de leur action et de leur fonction.

Francis ColBaCprésident du groupe communistecontact : 05 53 02 20 31e-mail : [email protected]

leS maIreS ne DoIvent paS DevenIr DeS ShérIFS

L’économie française connaît actuellement un redressement sans précédent et ses résultats sont de plus en plus positifs : une crois-sance retrouvée et soutenue, des exportations en forte hausse, une consommation dynamique, un décollage ferme des investis-sements et surtout un taux de chômage sous la barre des 9% avec l’objectif ambitieux et volontariste de le voir diminuer encore plus nettement. Il faut désormais veiller à ne pas dilapider ces bénéfi-ces, fruits du travail et des efforts des Français. souvenons-nous, par exemple, que la gauche est incapable de sortir de ses vieux clichés : plus d’impôts, plus de dépenses, plus de déficits, plus de dette pour les générations à venir.ce qui est vrai au niveau national l’est malheureusement aussi en Dordogne. Les derniers budgets départementaux, et plus encore celui de 2006, consacrent cette rigidité de l’orthodoxie budgétaire socia-liste : plus d’impôts pour les Périgourdins et plus de dettes qui pé-nalisent aujourd’hui et demain tous les secteurs et les acteurs de notre Département. Veiller à ce que cette croissance retrouvée soit profitable à tous les Périgourdins c’est aussi refuser les pièges et le carcan de l’idéologie dans notre Département. certes le Président du conseil général a le droit de défendre le Parti socialiste – surtout en ces temps troublés d’élection interne – mais devons-nous pour autant tout tolérer ? Devons-nous ainsi accepter le rejet systématique de la décentra-

lisation ou devons-nous au contraire souhaiter que la fonction de Bernard cazeau le pousse à suivre une démarche consensuelle, bien au delà de sa seule majorité, pour mener des négociations constructives avec l’Etat ?Devons-nous accepter que l’information soit tronquée ou défor-mée en passant sous silence des faits essentiels : le sauvetage de l’APA par le Gouvernement Raffarin, les aides exceptionnelles pour le transfert du RMI attribuées par le Gouvernement De Villepin aux Départements (en 2006 encore et bien au delà de ce qui est prévu par la Loi) ?Devons-nous accepter également que le Député Germinal Peiro puisse parler impunément de l’inaction des Gouvernements de-puis 2002 en matière de retraites agricoles, alors que ce sont ces mêmes Gouvernements qui ont intégralement financé la totalité de la Loi ou qui viennent de proposer d’importantes mesures com-plémentaires ?Le développement équilibré et partagé de notre Département ne peut être envisagé que sous l’angle du dialogue et du respect des faits. c’est le sens de l’engagement des élus de l’UDD.

Dominique BouSquetprésident de l’union des Démocrates de la Dordognecontact : 05 53 02 20 30e-mail : [email protected]

DIalogue et vérIté

Non, ce n’est pas une fable car Nicolas sarkozy est réellement passé à Périgueux, mais dans la peau du candidat et non de l’homme au pouvoir depuis cinq ans, ce qui n’est vraiment pas la même histoire tant les deux rôles sont totalement opposés (voire en complète contradiction !) Pour le candidat tout va mal. Il condamne cette France des «travailleurs pauvres», des personnes âgées qui «meu-rent dans la solitude». Il prône «l’augmentation des salaires et le partage des fruits de la croissance». Il déplore le «mépris» vis-à-vis de la jeunesse et défend une décentralisation plus juste tenant compte des richesses des uns et des difficultés des autres.Mais de qui se moque-t-on ? Monsieur le candidat, les Périgourdins demandent de l’équité de la justice et de la solidarité, c'est-à-dire le contraire de la politique conduite par votre gouvernement depuis 2002. Oui, nous condamnons cette décentralisation mal compensée qui appauvrit les départements ruraux (10 millions d’euros nous man-quaient lors du Budget supplémentaire en 2006). Oui, nous sommes en colère contre ces désengagements qui plom-

bent les budgets des collectivités rurales.Oui, l’injustice grandit dans ce pays et ce n’est pas cette loi sur la prévention de la délinquance qui corrigera quoi que se soit. Vous êtes comptable de tout cela. Pour votre information, sachez que vos amis locaux et en premier lieu vos collègues départementaux défendent depuis des mois l’in-verse, à savoir que tout va bien et que nous mentons. Pendant ce temps Monsieur le Ministre, sur la base d’une gestion responsable et soucieuse d’une véritable justice sociale, nous agis-sons pour le bien collectif et nous montons, non sans difficultés, nos budgets pour qu’ils soient au service de tous et surtout de ceux qui souffrent. Nous maintenons nos objectifs sans effets d’annon-ces inutiles car les Périgourdins ont surtout besoin de résultats.

michel DeBetprésident du groupe Socialiste et apparentéscontact : 05 53 02 59 07e-mail : [email protected]

le CanDIDat et le mInIStre !

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exposiTion du Fdac giovanni carosi eT Bernard dupuY

iFòrça projectes son menats, en queu moment, per lo CPLO. E força dossiers son tractats : Ensenhament, socialisacion de la lenga, difusion, etc.Mas tot queu trabalh, en ligason emb lo Conselh

Generau e l'ensemble de sos servicis culturaus, empacha pas un dossier,

de totjorn far parlar d'eu, un projecte, començat i a presque

una anada, l'ideia que podia, a la debuta, semblar un pauc fòla,

de colectar tot los demorants d'un Pais

e n t i e r , l o Perigòrd Verd,

per saber si la lenga occitana era

completament defunta,

nonmàs enquera parlada per los mai vielhs, o bentot si podiam enqueracomptar un pauc sus quela compausanta de nòstra idenditat. Qu'es benleu pas utile de ne'n tornar far 'qui lo bilan, lo monde (vielhs, mas pas nonmàs !)nos pinturerem la vita jornadiera d'un pais que sembla estre lo nòstre, mai los chais, òrres e fantastics daus estres que los treven enquera, dins una lenga, benleu obludada daus textes oficiaus, mas mai viva, mai judiciosa, poetica, mai fina que jamai.Fuguerem, fin finala, los prumiers susprès de l'interès que lo monde montreren còp sec per queu trabalh, e de veire que l'investiment de chascun au dedins dau Conselh Generau ne'n fai tot simplament un projecte Despartamentau. Mas l'explicacion, emb-d-un pauc de recul, sembla clara : tenem 'qui un vertadierpunt de despart, una vertadiera dralha de trabalh venguda dau Pais, de la terra, quauqua res que la tecnica culturala se pòt apiejar dessus, ne'n far una basa solida de trabalh,

en estre segura que l'interès montrat per los tecnicians de la cultura, e per lo pòble, per lo monde d'aqui e los que fan la chausida de venir viure 'qui sira lo mesme. En soma : un projecte federator.Tot quò-qui per dire que, mai si quela collecta nos ocupa enquera, e modifica benleu nòstre biais de pensar l'accion culturala en favor de l'occitan, mai si es pas enquera 'chabada, e que sem a estudiar los melhors biais de l'utilisar per que sia utila a tot lo monde, lo CPLO contunha de cherchar, d'experimentar, de bolegar per far viure lo mai possible la cultura occitana. Adoba per l'anada 2007 una campahna d'informacion per los collegis, ensajara d'estructurar au mielhs los cors etalhiers de lenga en direccion daus adultes, que mancan pas sus lo despartament, cherchara dau mejans per mielhs difusir la cultura, notadament dins lo mitan artistic, e (tornar) socialisar la lenga.Podetz aver mai d'informacions sus lo CPLO e son trabalh sus la rantela : www.perigord.tm.fr/cplo

calendrier des prochaines expositions itinérantes du FDAc :

• du 23 octobre au 24 novembre 2006 à Firbeix (acquisitions 2003)• du 6 novembre au 1er décembre 2006 à Saint-Front-de-Pradoux (acquisitions 2005)• du 4 décembre 2006 au 5 janvier 2007 à La Bachellerie (acquisitions 2003)• du 15 au 27 janvier 2007 à Domme (acquisitions 2005)

RENdEZ-vOUSAvEC LES ACTEURS

dE L’ÉdITION CULINAIRE AU SALON INTERNATIONAL

dU LIvRE GOURmANd

Du 17 au 19 novembre, la 9ème édition du Salon International du Livre

Gourmand est organisée à Périgueux. Pendant 3 jours, des milliers de visiteurs

peuvent découvrir et acheter les der-nières nouveautés en matière de livres

de cuisine et rencontrer les auteurs : grands chefs, chroniqueurs et écrivains

gastronomiques. Au total, plus de 130 auteurs français et étrangers sont

attendus pour rencontrer le public à l’occasion de dédicaces, démonstrations,

conférences, tables rondes, lectures.Le pays invité d’honneur cette année est

le Portugal. Une occasion de découvrir les traditions et la gastronomie de ce

pays européen. C’est le chef lisboète Vi-tor Sobral qui co-préside cette nouvelle

édition avec le chef Georges Blanc.De son côté, le musée d’art et d’archéo-

logie du Périgord accueille l’exposition Pol Chambost (sculpteur-céramiste),

diverses autres manifestations sont organisées alors que les Chambres

d’agriculture et de métiers proposent dans leur « village des saveurs » des

produits locaux ou régionaux.Cette année encore, le Conseil général

apporte son soutien pour l’organisation de ce Salon, à hauteur de 15 250 € pour

cette édition 2006.

COLECTE, COLECTAS, COLECTEm...

sélectionnés dans le cadre du Fonds Dé-partemental d’Art contemporain, Giovanni carosi et Bernard Dupuy ont accepter de mêler leurs univers artistiques et d’exposer ensemble. Au total, une centaine d’œuvres des deux artistes sont visibles dans cette exposition : une soixantaine de photos de Bernard Dupuy et une quarantaine de sculptures de Giovanni carosi (en marbre de carrare blanc, marbre noir de Belgique et bronze).Dans le travail de Bernard Dupuy, l’éclat des couleurs – qu’il soit naturel ou travaillé – est là pour souligner le bonheur de photogra-phier, la générosité du photographe, son appétit boulimique de voir, l’intensité de ses émotions, de ses impressions…Les sculptures de Giovanni carosi quant à

elles frappent par l’énergie vitale et la puis-sance qui s’en dégagent. Elles combinent force, légèreté et douceur, par un travail qui privilégie les courbes, les volumes, les ron-deurs, l’harmonie des pleins et des déliés.cette exposition rassemble donc deux ar-tistes, deux modes d’expressions, autour d’un même bonheur de créer !

exposition du 9 novembre au 29 décembreà l’Espace culturel François Mitterrand à PérigueuxOuvert du mardi au samedi de 13h à 18h(entrée gratuite)Renseignements : 05 53 06 40 39(pour les médiations avec les scolaires, renseignements : 05 53 06 40 00)Partenaire : ADDc

BERNARD DUPUY

A u R Y T H M E D u P É R I G O R D

GIOVANI cAROsI

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A u R Y T H M E D u P É R I G O R D

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rugBY Fédéraleregards croisés sur le rugBY périgourdin

FéDérale 1Ca pérIgueux-DorDogne (Michel Macary)QUEL EST L’OBJECTIF PRINCIPAL DU CLUB POUR CETTE SAISON ? « Nous sommes dans la 2ème saison d’un projet de 3 ans qui doit stabiliser durablement le club. Descendus en fédérale, nous avons d’abord dû nous y adapter. L’objectif est d’aller un peu plus loin cette année en sortant des qualifications et en disputant au moins un 1/4 de finale du championnat. Nous avons mis l’intersaison à profit pour enrichir l’effectif et nous donner les moyens d’atteindre cet objectif.COMMENT EST ORGANISÉE LA FORMATION DES JEUNES ET QU’EN ATTENDEZ-VOUS ? « La formation a toujours été l’axe principal de notre travail, notamment à travers le centre de formation. Elle est très importante dans le rugby d’aujourd’hui pour des clubs comme le nôtre. C’est un patrimoine à consolider. Notre club a formé plusieurs internationaux des jeunes catégories. Le CAPD est le seul club de Dordogne à disposer d’un centre de formation qui permet aux meilleurs jeunes d’avoir accès à de bonnes infrastructures, tout en restant liés à leur club d’origine.L’ABSENCE D’UN CLUB « ÉLITE », TOP 14 OU PRO D2, EST-ELLE UN HANDICAP POUR LA DORDOGNE ? « La remontée en Pro D2, c’est l’objectif, bien sûr. Il faut se fixer un challenge. Mais je reste prudent. Entre les clubs de l’élite et ceux de Fédérale, le fossé s’est élargi. Il faut un budget conséquent et nous sommes encore loin du seuil minimum. Pour être en capacité, il faut fédérer l’environnement économique et sportif autour d’une politique départementale du rugby qui réunisse les conditions nécessaires sans cannibaliser les autres clubs. L’exemple d’Auch où évoluent les meilleurs jeunes du Gers est intéressant.

FéDérale 1 Ca Sarlat (Jean-Claude Mercier)QUEL EST L’OBJECTIF PRINCIPAL DU CLUB POUR CETTE SAISON ? « Nous avons mis plusieurs saisons à revenir à ce niveau. Nous voulons y rester et avons fait des efforts pour renforcer effectif et staff technique. Notre équipe conserve une ossature sarladaise et nous ciblons notre recrutement sur des jeunes joueurs (21 à 23 ans) qui ont une marge de progression et adhèrent à notre projet. Nous avons aussi besoin d’améliorer nos structures et l’animation du stade. Mais ce n’est viable que si nous nous stabilisons à ce niveau, y compris dans nos financements. COMMENT EST ORGANISÉE LA FORMATION DES JEUNES ET QU’EN ATTENDEZ-VOUS ? « Entre notre école de rugby, nos cadets, nos juniors, nous regroupons pas moins de 260 jeunes. Ce qui est une richesse fondamentale. Au moins la moitié des joueurs de notre équipe première est passée par les catégories jeunes. Notre équipe B est entièrement composée de joueurs formés au club.L’ABSENCE D’UN CLUB « ÉLITE », TOP 14 OU PRO D2, EST-ELLE UN HANDICAP POUR LA DORDOGNE ? « Le rugby des équipes premières a progressé grâce à Périgueux. Lorsque les joueurs pros quittent le circuit tout en restant dans le département, tout le monde est profite. Nous allons ressentir cette absence de club élite, le « réservoir » de joueurs cadres sera moindre. Notre sport a besoin de locomotives. Il est impératif que les trois villes jouent ce rôle : Périgueux en Pro D2, Bergerac et Sarlat en Fédérale 1. Il faut pour cela que ce soient de véritables clubs. Les regroupements pour la formation sont utiles s’ils servent à former les meilleurs, pas s’ils n’ont vocation qu’à compenser des manques d’effectifs. »

FéDérale 2CS nontronnaIS (Jean-Paul Fontalirant)QUEL EST L’OBJECTIF PRINCIPAL DU CLUB POUR CETTE SAISON ? « Depuis quelques années, nous faisons bouger le club et le public suit : nous avons une moyenne de 500 spectateurs (plus de 1000 pour le derby contre Ribérac). En réussissant l’accession en 2005, on peut dire que nous avons atteint notre « Graal » et nous aimerions rester à ce niveau tout en continuant à structurer le club. L’objectif est de finir dans les 6 premiers, même si ce ne sera pas facile parce que tout le monde s’est bien renforcé.COMMENT EST ORGANISÉE LA FORMATION DES JEUNES ET QU’EN ATTENDEZ-VOUS ? « Avec Périgueux, Ribérac, Trélissac et le COPO, nous avons maintenant un pôle jeunes pour les cadets et juniors, pour que les meilleurs puissent côtoyer le haut niveau tout en restant licenciés dans leur club d’origine. Pour les plus jeunes, nous avons notre propre école de rugby. Il faut aller au devant des jeunes pour les sensibiliser à la pratique du rugby. Nous menons des actions dans les écoles et les collèges.L’ABSENCE D’UN CLUB « ÉLITE », TOP 14 OU PRO D2, EST-ELLE UN HANDICAP POUR LA DORDOGNE ? « C’est un handicap. Dans tout sport, la présence de l’élite fait rêver les jeunes et a des retombées sur les autres clubs. Par l’antériorité, par la situation géographique, c’est à Périgueux qu’il revient d’essayer de retrouver l’élite. Cela passe par le sponsoring et l’engagement des entreprises. L’évolution vers le professionnalisme demande cependant des moyens très importants. Est-on dans un bassin économique suffisamment important pour y répondre ?

FéDérale 2Ca rIBéraCoIS(Maurice Ladret)QUEL EST L’OBJECTIF PRINCIPAL DU CLUB POUR CETTE SAISON ? « Le challenge que s’est donné le club, c’est d’essayer de monter en Fédérale 1, pour se donner une nouvelle assise et pérenniser son action. Nous avons le souci d’être mieux organisés avec la volonté de travailler vraiment en collégialité. Il n’y a pas un président d’un côté et un club de l’autre, mais quatre commissions responsabilisées : commission sportive, école de rugby, sponsors et financements, festivités.COMMENT EST ORGANISÉE LA FORMATION DES JEUNES ET QU’EN ATTENDEZ-VOUS ? « Nous sommes encore un des clubs à fonctionner seuls pour notre école de rugby car nous disposons de suffisamment de jeunes, avec un bon groupe d’éducateurs, et nous n’avons pas ressenti le besoin de regroupements. Dans les catégories cadets et juniors, nous rencontrons pour l’instant quelques difficultés et nous sommes obligés de travailler en entente avec d’autres clubs du département. Nous travaillons en collaboration avec le collège. Indépendamment des résultats, notre objectif c’est de proposer une formation – éducation à travers les valeurs du rugby.L’ABSENCE D’UN CLUB « ÉLITE », TOP 14 OU PRO D2, EST-ELLE UN HANDICAP POUR LA DORDOGNE ? « Les clubs font avec les moyens dont ils disposent localement. Sans doute ne sont-ils pas suffisants. On voit bien à quelles difficultés sont confrontés des clubs parmi les plus huppés du rugby français. Comment retrouver le chemin de l’élite ? Peut-être avec une autre politique sportive, un travail pyramidal par secteurs géographiques. Ce qui implique de perdre un peu de notre esprit de clocher. Je ne sais pas si les mentalités y sont prêtes.

Partenaire financier du comité départemental de rugby, le conseil général soutient également les clubs nationaux, avec une aide qui obéit à des critères précis (comme c’est le cas pour tous les sports) : 40 000 euros (et une bourse em-ploi de 23 000 euros) aux clubs de Fédérale 1, 30 000 euros aux clubs de Fédérale 2 et 10 000 euros en Fédérale 3. L’aide du Département s’exerce également auprès des clubs de niveau régional ou départemental (32 clubs au total en Dordogne. Le conseil général s’investit également dans des actions de promotion, comme, récemment, le Train de la coupe du monde de rugby 2007.Par ailleurs, le Département se préoccupe tout particuliè-

huit clubs périgourdins évoluent aujourd’hui dans le rugby de niveau national (les divisions Fédérales situées juste sous les championnats « élite » top 14 et pro D2). pour cette saison 2006-2007, Sarlat a rejoint périgueux en Fédérale 1, ribérac et nontron sont en Fédérale 2. niveau dont descend Bergerac qui retrouve en Fédérale 3 ses voisins de lalinde et Belvès ainsi que le promu le Bugue-le Buisson qui remplace numériquement le club de vergt descendu en honneur régional. nous donnons la parole aux présidents des clubs.

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FéDérale 3StaDe BelvéSoIS (Christophe Castagnié)QUEL EST L’OBJECTIF PRINCIPAL DU CLUB POUR CETTE SAISON ? « Notre objectif est clair : conserver notre place en Fédérale 3. Nous avons goûté l’année dernière aux qualifications et à la phase finale du championnat. Faire aussi bien serait satisfaisant, même si le début de saison est difficile. Nous avons encore la chance de disposer d’une génération de vrais Belvésois et de pouvoir travailler dans la continuité.COMMENT EST ORGANISÉE LA FORMATION DES JEUNES ET QU’EN ATTENDEZ-VOUS ? « La formation a toujours été un objectif majeur, car elle rend de grands services au club. Pour l’école de rugby, nous sommes avec Monpazier. Pour les minimes, avec Monpazier et Le Bugue-LeBuisson. Et avec le Pôle Sud 24 pour les cadets et juniors. Les regroupements, c’est utile pour la formation, mais cela représente aussi beaucoup de déplacements pour les jeunes qui perdent en partie la satisfaction de jouer chez eux. Nous avons fait un gros travail pour encadrer les jeunes et nous essayons d’y intéresser les seniors. Le collège a une section rugby. Tout cela devient très intéressant. L’ABSENCE D’UN CLUB « ÉLITE », TOP 14 OU PRO D2, EST-ELLE UN HANDICAP POUR LA DORDOGNE ? « C’est dommage pour tout le monde. Nous formons des jeunes et ceux qui sortent vont renforcer les grands clubs. Ce serait bien de les voir évoluer dans le département. L’autre intérêt de l’élite est aussi le retour de joueurs expérimentés vers les autres clubs du département. C’est vrai aussi que chaque club joue sa carte et que cela ne facilite sans doute pas la progression vers l’élite. »

FéDérale 3uS BergeraC vallée De la DorDogne (Alain Plazzi)QUEL EST L’OBJECTIF PRINCIPAL DU CLUB POUR CETTE SAISON ? « Le projet est évidemment la remontée immédiate en Fédérale 2. Ce n’est pas de la fausse modestie de dire que ce sera compliqué, parce que nous savons que nous sommes attendus. Le club reste attractif, ce qui nous a permis de réaliser un gros brassage d’effectif à l’intersaison avec 15 départs et 22 arrivées, dont 75% peuvent prétendre à jouer en équipe première. Tout le monde est mobilisé autour de notre objectif.COMMENT EST ORGANISÉE LA FORMATION DES JEUNES ET QU’EN ATTENDEZ-VOUS ? « A la base également, nous avons restructuré le club avec de nouveaux responsables pour encadrer les 100 élèves de notre école. Nous essayons également de trouver de nouveaux dirigeants en intéressant les parents. Les juniors et cadets sont maintenant intégrés au Pôle Sud 24 dont nous attendons évidemment beaucoup. L’ABSENCE D’UN CLUB « ÉLITE », TOP 14 OU PRO D2, EST-ELLE UN HANDICAP POUR LA DORDOGNE ? « C’est un problème ! On ne peut progresser qu’avec le haut niveau. L’environnement économique de la Dordogne ne permet peut-être pas de songer au Top 14. La Pro D2 c’est possible. Le club de Périgueux y était et je leur souhaite d’y reprendre place. Tout le rugby du département bénéficierait de la présence d’une telle locomotive.

FéDérale 3aS le Bugue – le BuISSon (Bertrand Picq)QUEL EST L’OBJECTIF PRINCIPAL DU CLUB POUR CETTE SAISON ? « Avec M. Thébault et M. Neisen, nous avons repris le club en Honneur. Nous accédons à la Fédérale 3 après avoir disputé une demi-finale du championnat de France. Notre objectif est de finir dans les 4 premiers pour se qualifier pour les phases finales. Nous avons tous les ingrédients nécessaires, il faut que l’alchimie se fasse. Au vu des premiers résultats, cela se présente plutôt bien.COMMENT EST ORGANISÉE LA FORMATION DES JEUNES ET QU’EN ATTENDEZ-VOUS ? « Notre école de rugby est performante en qualité et en quantité. Cela se traduit par de bons résultats, à tous les niveaux. Pour les équipes minimes, nous sommes associés à Monpazier et Belvès. Pour les cadets (2 équipes) et juniors (1 équipe), nous travaillons la formation avec le Pôle Sud 24.L’ABSENCE D’UN CLUB « ÉLITE », TOP 14 OU PRO D2, EST-ELLE UN HANDICAP POUR LA DORDOGNE ? « Cette absence de club en Pro D2 – je ne sais pas si on peut penser au Top 14 – est grandement dommageable pour le département. Nous sommes tout à fait favorables à ce que Périgueux, qui est le club phare de la Dordogne, retrouve les moyens d’avoir une équipe en Pro D2. Même si je reconnais qu’aujourd’hui c’est très compliqué. »

FéDérale 3uS lalInDe (Jean-Paul Heynard)QUEL EST L’OBJECTIF PRINCIPAL DU CLUB POUR CETTE SAISON ? « Nous disposons d’un bon groupe de 50 à 55 seniors, renforcé avec quelques joueurs, venus notamment de Bergerac. Nous avons de nouveaux entraîneurs, mais ils connaissent bien la maison. Notre place est en Fédérale 3 et nous ne rêvons donc pas, mais nous aimerions aller jusqu’aux qualifications pour les phases finales, histoire de prolonger un peu la saison.COMMENT EST ORGANISÉE LA FORMATION DES JEUNES ET QU’EN ATTENDEZ-VOUS ? « Nous sommes en entente avec Lanquais et Issigeac pour notre école de rugby qui compte une centaine de jeunes bien encadrée. A partir des cadets, nous appartenons au Pôle Sud 24. Ce regroupement améliore la formation, nos cadets se frottent chaque week-end aux jeunes des plus grands clubs. Cela doit permettre à chacun de jouer au plus haut niveau auquel il peut prétendre. Si c’est le Top 14 pour l’un ou l’autre, tant mieux. Et si c’est pour le bien du club, c’est une satisfaction : l’autre dimanche, dans les 22 joueurs alignés en Fédérale, 16 avaient joué en cadets à Lalinde.L’ABSENCE D’UN CLUB « ÉLITE », TOP 14 OU PRO D2, EST-ELLE UN HANDICAP POUR LA DORDOGNE ? « C’est un manque. Il n’y a pas grand chose qui fasse rêver les jeunes dans notre secteur. On se retrouve en concurrence avec Bergerac. Ce n’est pas bien pour nous et ce n’est pas leur place. Je leur souhaite de remonter le plus vite possible. Bergerac en Fédérale 1 et Périgueux en Pro D2, c’est la logique ! »

rement de la formation et des jeunes. Il a développé en partenariat trois sections sportives au sein des collèges de Montignac, Excideuil et Belvès. Il soutient financièrement celle de Belvès.Pierre angulaire de l’avenir du rugby, la formation est aussi le souci premier du comité départemental de rugby, com-me l’explique le président Jean-claude Tomasella : « cha-que club doit avoir une école de rugby. Par le biais des re-groupements, il en existe aujourd’hui 22 à 23 en Dordogne. sur les critères de la fédération française, nous procédons à la labellisation de ces écoles : 4 ont le label, 8 sont en cours. La qualité de formation et d’éducation, la communication, l’accueil, le développement vers tous les milieux et tous les niveaux scolaires sont les principaux points étudiés et don-nent lieu à un plan d’amélioration qualité. »chargé plus spécialement des jeunes, (le comité régional Périgord Agenais suivant le rugby des seniors), le comité départemental n’est pas insensible au débat sur l’absence

d’un club de l’élite : « Aujourd’hui, avec les joueurs de la Dor-dogne appartenant à des clubs du Top 14, on n’est pas loin de pouvoir composer une équipe complète. L’absence d’un club nous pénalise. certes, le rugby périgourdin a des bases solides : nous avons quand même 13 clubs centenaires, mais aujourd’hui le rugby professionnel semble autant, sinon da-vantage, une question économique que sportive. Il faut se poser la question des moyens. La marche est haute, mais... »

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Dépôt légal : �ème trimestre 2006N° ISSN : 1��9-0�00