Travail autour de la poésie :

Les acrostiches, Les formules magiques et calligrammes

des 6ème C

AMOUR ET CHAGRIN Avoir des sentiments, Mener une belle vie amoureuse, lui faire des compliments. Oser lui sourire, puis lui parler. Un regard et on s'est aimé. Rire, jouer, discuter, découvrir sa sensibilité. En le regardant, je suis au paradis Tenir sa main, écouter tout ce qu'il me dit. Combattre ses peurs Hurler son malheur Avoir des problèmes sur le cœur. Guérir sa peine en un seul baiser et Regarder le temps passer. Ignorer les reproches qui font pleurer Ne pas pouvoir l'oublier...

Lou-Anne & Chloé

ÉDUCATION SPORTIVE

Éducation sportive c'est Du sport individuel ou Un sport collectif fou Comme le rugby, le foot ou le volley. Au collège on fait tout un tas d'activités Tout le monde est obligé d'en pratiquer Impossible d'y échapper mais On aime bien se dépenser, Ne pas s'ennuyer. S'entraider entre amis Pour gagner à tout prix Ou être bon perdant Réfléchir à des choix stratégiques Tolérer les autres enfants Inventer des tactiques Voir ses qualités Et avant tout s'amuser.

Lucas & Loïc

POURQUOI LE MAL ? Pourquoi trouve-t-on du mal partout ? On ne sait pas pourquoi. Urbain ou non, le mal existe malgré tout. Repoussons le mal d’une même voix ! Que pourrions-nous faire encore ? Une armée contre le mal Ou atteindre nos pairs en plein cœur ? Il faudrait être animal ! Le mal ne se laissera pas vaincre comme ça Est-ce qu’on pourrait éviter cela ? Mais il faudrait d'abord essayer de l'enrayer A moins de l'oublier et L'empêcher de se propager.

Noah et Tom

FORMULE MAGIQUE POUR AVOIR DES BONNES NOTES

Arrachez des pages de livres de leçon. Hachez-les de mille façons. Mettez-les dans une cocotte-minute pendant une demi-heure Remplie d'encre de toutes les couleurs. Rajoutez des lunettes Krys ou Afflelou Pour ne pas avoir mal aux yeux et voir tout flou. Mettez un dictionnaire et des pages d’exercices en boule Et remuez jusqu’à ce que ça coule. Cassez des cartes mémoires et des logiciels en morceaux Et plongez les dans le bouillon chaud. Assaisonnez le tout avec du sirop pour le mal de tête. Laissez bouillir pendant une heure et faites la fête. Ensuite, prononcez la formule magique « Abracadalific Excellentus tu deviendrutes » Mais attention, les effets ne durent qu’une semaine et 32 minutes !

Paul et Killian

FORMULE MAGIQUE POUR AVOIR DES BONNES NOTES

Prends une feuille de papier Ou un morceau de cahier Et ton livre de français. Surtout pour les solutions, attrape la clef. N'oublie pas ton stylo Ça ne serait pas rigolo. Dans n'importe quelle matière Il faut être sincère. N'utilise pas ta souris Ça t'effacerait les i A cause de ça, tu ferais des oublis Et surtout ne demande pas la réponse à ton ami. Mets une cartouche d'encre dans ton crayon Il tiendra ainsi tout le long Si tu ne finis pas à temps Tu sauras que tu as été trop lent. Prends ton livre de maths pour les additions Ou bien les divisions Ne te rate pas à l'évaluation Surtout aux opérations. Ne stresse pas Tu dois dire « solusgratus les bonnes notes me voilà » Mais surtout, la vraie solution C'est de bien réviser tes leçons.

Lucie & Perrine

Les calligrammes

Les contes

revisités par

les 6ème C

Le petit chaperon bleu

Il était une fois un petit chaperon bleu. Elle était très belle et intelligente. Elle portait une cape de couleur bleue et elle avait des yeux bleus comme l'azur

Un matin, sa mère lui demanda:

«Peux-tu aller voir ta grand-tante qui vit à la campagne, pour lui apporter un cubi de vin, mais fais attention au méchant bûcheron.»

Sur le chemin, elle tomba nez à nez sur le méchant bûcheron, qui lui demanda:

«Où vas-tu comme ça ?

- Je vais rendre visite à ma grand-tante qui vit à la campagne.

- Passe d'abord par le moulin et demande au meunier qu'il te donne une de ses fameuses galettes pour ta grand-tante. Elles sont si délicieuses !»

Le petit chaperon bleu se dit que cet homme était bien aimable, contrairement à ce que lui avait dit sa mère, et fit donc un détour par le moulin.

Le meunier lui fit goûter ses délicieuses galettes. Elle en prit quelques-unes pour sa grand-tante et repartit. Quant au bûcheron, il était déjà arrivé devant la porte de la maison de la grand-tante. Il toqua à la porte en se faisant passer pour un vendeur de bonbons (la grand-tante en raffolait). Elle lui ouvrit la porte sans se méfier. Il se jeta alors sur elle, la ligota et lui mit un bâillon sur la bouche. Puis il l’enferma dans un placard.

Le petit chaperon bleu arriva devant la porte de la maisonnette, elle frappa et le bûcheron lui dit d'entrer, en essayant d’imiter la voix d’une femme. Elle entra. Le bûcheron était allongé dans le lit en chemise de nuit avec un bonnet sur la tête et la couette qui lui montait jusqu'aux épaules. Elle était devant lui. Elle lui dit:

« Bonjour, grand-tante, je t'amène un cubi de vin, et quelques galettes. Mais qu'est ce qui t'arrive ? Tu as une voix bizarre !

Le bûcheron essaya d'imiter la voix de la tante et répondit :

- Bonjour, Petit Chaperon, je suis très malade et affreusement mal à la gorge.

- Oh ! Grand-tante, que vous avez de grosses mains !

- C'est pour mieux te faire des câlins ma chérie.

- Oh ! Grand-tante, que vous avez beaucoup de poils au nez !

- C'est pour mieux respirer.

- Oh ! Grand-tante, mais qu'avez-vous dans la main ?

- Une hache pour te tuer, mon enfant. »

Et en disant ces mots, le Petit Chaperon Bleu hurla et partit en courant. Sa mère qui était derrière la porte, prévenue par les femmes du village, tendait un piège au bûcheron. Le Petit Chaperon sortit de la maison et le bûcheron la suivit. Il voulut sortir de la maison mais la mère tendit sa jambe, lui fit un croche-patte et le bûcheron s'affala par terre et s’assomma. La mère, furieuse, le chargea dans le coffre de sa voiture, aidée de sa fille, et le transporta au beau milieu des bois.

De retour à la maisonnette, le Petit Chaperon bleu et sa mère cherchèrent la grand-tante partout dans la maison. Elles espéraient que le bûcheron ne lui avait pas fait de mal. Elles l'appelèrent et soudain elles entendirent des cris étouffés. Elles ouvrirent un placard et découvrirent la grand-tante qui était bâillonnée. Sa mère et sa grand-tante expliquèrent au Petit Chaperon Bleu qu'il ne fallait plus jamais parler au méchant bûcheron, ni passer par le chemin où il y avait ses traces.

Le Petit Chaperon Bleu, sa mère et sa grande tante mangèrent les bonnes galettes et elles finirent toutes heureuses.

Depuis ce jour, le Petit Chaperon bleu se méfia du méchant bûcheron et ne s'en approcha plus jamais...

Lucie, Lou-Anne, Loïc et Lucas _________________________________________________________________

Le renard et les sept poussins

Il était une fois un coq qui avait sept poussins. Il avait un ennemi juré, le renard. Un jour, le coq partit à Auchan. Avant de partir, il dit à ses petits :

« Pendant mon absence, restez bien sagement à la maison et n'ouvrez à personne et surtout faites attention à ce gredin de renard !»

Le coq leur dit aussi :

« Je vous montrerai une de mes plumes pour que vous m'ouvriez.»

En partant, le coq perdit une plume.

Le renard qui le surveillait et qui avait entendu leur conversation, s'empressa de ramasser la plume et de la ranger dans sa collection privée de plumes. Le renard, affamé, profita que le coq soit parti, pour aller frapper à la porte de la maison des poussins.

« Ouvrez-moi la porte, mes petits poussins chéris. C'est votre papa qui est de retour» dit le renard.

Les petits poussins répondirent: « Prouve-nous que tu es notre papa.»

Alors le renard courut à toute vitesse chez lui pour aller chercher une plume. Quand il revint au poulailler, il montra fièrement la plume :

« Tenez, voilà une de mes belles plumes» dit le renard.

« Tu n'es pas notre père! Cette plume appartient à notre ami le cygne. Papa coq a de bien plus belles plumes que celle-là !» répondirent en chœur les petits poussins.

Le renard repartit changer de plume. Arrivé devant la porte de la maison du coq, il montra la plume qui avait servi à commencer sa collection.

Il dit aux petits poussins :

« Je suis votre papounet chéri, regardez ma belle plume et ouvrez-moi ! »

Un des poussins répondit :

« Tu n'es pas notre père, cette plume appartient à notre voisin le corbeau. »

Le renard, énervé, se promit de trouver la bonne plume. Il fouilla parmi toutes ses plumes et enfin la trouva. Il retourna toquer à la porte des petits poussins, puis dit en montrant la plume :

« Coucou mes chéris, c’est moi, ouvrez-moi la porte s'il vous plaît ! »

Les petits poussins, influencés par la plume, ouvrirent la porte et virent du pelage roux. Ils commencèrent à se cacher : le 1er se cacha sous le lit, le 2ème dans un vase, le 3ème dans la baignoire, le 4ème dans l'armoire, le 5ème dans le four, le 6ème dans une boite à chaussures et le petit dernier dans sa coquille d'œuf.

Le renard pénétra dans la maison et chercha...

Il en trouva 6 et ne trouva pas le 7ème, il se remit à chercher. Au même moment, le coq rentra et il vit ses 6 petits poussins dans les bras du renard. Il vit rouge, gonfla son poitrail, déploya ses ailes et se jeta sur le renard en lui mettant des coups de bec et des coups de pattes. Le renard lâcha les poussins

et s'enfuit en glapissant. Le plus petit des poussins sortit de sa cachette et raconta au coq tout ce qui s’était passé.

Les émotions envolées, le coq promit de ne plus jamais partir sans ses poussins. Quant au renard, il continua ses ruses car cette leçon ne lui avait pas servi.

Et oui le renard est rusé, mais il est aussi très têtu !!

Emma, Louis, Constance et Tom. _________________________________________________________________

Moustache Noire

Il était une fois un homme riche qui vivait dans une immense villa et qui possédait de magnifiques voitures. Ce gentleman portait une belle moustache noire. Il était aimé de tout le monde. Cet homme était mince, grand et beau, il avait une allure de mannequin, et pour cause, c'était son métier. Il paraissait gentil, généreux. Il se maria avec sa voisine qui venait d'Afrique, c'était la fille de Nelson Mandela. Mais ce que personne ne savait c'est qu'il avait beaucoup de maîtresses. Il épousa cette belle femme pour la tuer et hériter de son argent. Ce beau gentleman violait toutes les femmes magnifiques qu'il kidnappait dans les rues.

Trois jours après le mariage, Moustache noire partit en voyage pendant quelques jours avec son agence de mannequinat. Son épouse, qui elle était restée à la villa, tomba par hasard sur la clé qui ouvrait une pièce où son mari allait très souvent. Mais elle, elle n'avait jamais le droit d'y pénétrer. Elle y entra par curiosité : il s'agissait d'un garage. Il y avait une odeur nauséabonde. Elle découvrit d'abord des photos de têtes de femmes magnifiques accrochées au mur, elle trouvait ça bizarre et commença à avoir peur. Elle se retourna et vit du sang, elle avançait dans la pièce, il faisait noir. Elle trouva d'autres photos de femmes dénudées, violées et mortes. Elle avança encore et encore. Dans un coin reculé du garage elle découvrit alors des corps de femmes nus, morts et violés. Horrifiée, elle courut dans sa chambre, et s'allongea sur un lit. La femme réfléchit longtemps à ce qu'elle allait faire. Elle trouva enfin une idée, elle appela son frère pour qu'il vienne la chercher. Malheureusement, il habitait dans un village à deux heures d'ici. Il ne pouvait pas se libérer tout de suite mais lui promit de venir dans l'après-midi. Elle reprit la clé, elle était pleine de sang. Elle essaya de la laver, mais le sang ne s'en allait pas. Désespérée, elle alla en ville se promener. Quand elle revint, son mari était là. Il lui dit :

« - Pourquoi as-tu touché à la clé ?

- De quelle clé parles-tu ? répondit sa femme gênée.

- Celle qui ouvre le garage, la pièce où je t'interdis d'aller. Puisque tu as découvert mon secret, il te faut mourir maintenant et rejoindre les autres, avoua le mari en criant. »

Elle courut partout dans la villa pour tenter de lui échapper. Mais il la rattrapa et voulut la tuer.

A ce moment-là, elle lui demanda dix minutes pour qu'elle se fasse belle avant de mourir.

Elle alla dans sa salle de bain, prit son portable et appela sa sœur qui habitait dans la même ville qu’elle. Elle lui demanda de monter sur le toit de l'église du village pour guetter l'arrivée de son frère. Mais malheureusement, sa sœur ne vit rien venir.

Désespérée, elle sortit de la pièce. Moustache Noire l'attendait, il leva son couteau sur elle, quand soudain quelqu'un toqua à la porte.

Il alla ouvrir. C'était le frère de sa femme. Il entra dans la villa et rejoignit sa sœur pour la rassurer. Moustache Noire, comprenant que son beau-frère était au courant de toute l’histoire, le pourchassa avec son couteau. Ils se battirent un long moment, le frère assomma le tueur avec une statue en bronze et lui et sa sœur appelèrent alors la police. Les policiers l’arrêtèrent et le mirent en prison.

Les scientifiques vinrent chercher les corps pour les analyser. Elle demanda le divorce et hérita de la somptueuse villa et de tout son argent. Elle se remaria avec un bel homme honnête, qui lui fit oublier son passé.

Désormais, le garage abritait leurs superbes voitures. Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants.

Chloé, Salomé, Paul et Killian. _________________________________________________________________

Prof et les 7 princesses

Il était une fois un petit nain qui se prénommait Prof et qui rêvait d'épouser une magnifique professeure. Un jour, il décida d'aller se promener dans la forêt. Soudain il tomba sur une petite maisonnette en bois. Juste avant d'y entrer, il vit une princesse qui en partait et il ne voulut pas la déranger. Il rentra donc dans la maisonnette en bois. Au fond, il aperçut sept grands lits avec des noms inscrits dessus:

-Mme Balayette -Mme Lingerette

-Mme Saucissonnette -Mme Liserette

-Mme Clarinette -Mme Ballerinette

- Mme Clochette »

Il alla chercher des aliments dans le frigo et dans le placard car cette longue promenade lui avait donné faim. Peu après, les sept princesses rentrèrent et découvrirent qu'il n'y avait plus à manger et que quelqu'un dormait dans le lit de Clochette. Elles allèrent le réveiller et lui posèrent des questions sur son âge, sur son identité et lui demandèrent ce qu'il faisait ici.

Pendant ce temps-là, au château du roi...

Comme tous les matins, le roi était planté devant son miroir : « Miroir, joli miroir, dis-moi qui est le plus intelligent ? J'espère que c'est moi. »

Le miroir répondit : « Je ne voudrais pas vous vexer mon roi mais il existe quelqu'un de bien plus intelligent que vous. Il se nomme Prof et vit chez les sept princesses.»

Le roi, d’un air furieux, rétorqua : « Mais c'est impossible ! ! ! Prof doit mourir... »

Le roi réfléchit longtemps... Soudain, il lui vint une idée. Il allait préparer pour cet individu soi-disant si savant une énigme très compliquée qui le mènera dans un endroit qui l'emprisonnera jusqu'à ce qu'il meure de faim … (à moins…. qu'une jolie professeure ne viennent le délivrer).

Quelques jours plus tard les sept princesses partirent cueillir des fraises des bois. Pendant ce temps, Prof qui cuisinait, entendit la sonnette retentir. Il prit le temps de se laver les mains et quand il ouvrit la porte, il ne vit rien... Mis à part une petite enveloppe par terre :

« Cher Prof,

Voici une énigme et quand tu auras fini de la résoudre, elle te mènera dans un

endroit où tu trouveras une surprise magnifique : ...Attention, si tu résous cette

énigme, tu ne devras pas te laisser tenter par la surprise... Allez vas-y...

L'énigme te mènera à la caverne d'Alibaba.

Gare à Rodolphe, qui vivait autrefois à Olympie.

Tu devras sans doute l'affronter. Tant pis pour toi si tu échoues. Evite tout

obstacle sinon tu risques d'y laisser ta vie. »

Prof ne mit pas longtemps à résoudre l’énigme. Il remarqua que certaines lettres étaient en majuscules. Il les assembla et put lire « VA A LA GROTTE ».

Alors sans plus attendre, il décida de partir pour la grotte. Il commença son aventure en ne rencontrant aucun obstacle... Il se dit que tout se passait bien

pour le moment et était persuadé que tout se terminerait bien. Il marcha pendant de longues heures puis s'arrêta. Au loin, il vit quelqu'un qui semblait être trop occupé à cueillir des champignons pour le voir. Il marcha lentement vers lui et le regarda longuement. Soudain le vieil homme se retourna, attrapa Prof et le mit dans un grand sac. Peu après, il se retrouva enfermé dans une grotte. Au fond de la caverne, il aperçut des arbres fruitiers. Il avait tellement faim qu'il mangea tous les fruits de tous les arbres.

Dans la ville du roi, les sept princesses évidemment avaient alerté les villageois de la disparition de Prof. Une magnifique et jeune professeure entendit des rumeurs sur cette histoire et la trouva très triste. Comme elle était curieuse de nature, elle décida d'intervenir dans cette histoire et partit à la recherche de la caverne. Elle ne mit pas très longtemps à la trouver car Prof avait laissé derrière quelques indices.

Le lendemain matin, Prof fut très surpris de voir une jeune femme magnifique lui apporter à manger. Il crut d’abord qu’il était en train de rêver mais non … C’était la professeure et elle vint le délivrer.

Il tomba immédiatement sous son charme. Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants.

Lola, Perrine, Bryce et Noah

Bande dessinée à partir de ADAM ET EVE: LA CHUTE: Genèse 3, 1-21

Le serpent était le plus rusé de tous les animaux des champs que le Seigneur Dieu avait fait. Il dit à la femme: «Alors, Dieu vous a dit: "Vous ne mangerez le fruit d’aucun arbre du jardin"» La femme répondit au serpent: «Nous mangeons les fruits des arbres du jardin. Mais, pour celui qui est au milieu du jardin, Dieu a dit: "Vous n'en mangerez pas, vous n'y toucherez pas, sinon vous mourrez."» Le serpent dit à la femme: «Pas du tout! Vous ne mourrez pas! Mais Dieu sait que, le jour où vous en mangerez, vos yeux s'ouvriront, et vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal.» La femme s'aperçut que le fruit de l'arbre devait être savoureux, qu'il avait un aspect agréable et qu'il était désirable, puisqu'il donnait l'intelligence. Elle prit de ce fruit, et en mangea. Elle en donna aussi à son mari, et il en mangea. Alors leurs yeux à tous deux s'ouvrirent et ils connurent qu'ils étaient nus. Ils attachèrent les unes aux autres des feuilles de figuier, et ils s'en firent des pagnes. Ils entendirent le Seigneur Dieu qui se promenait dans le jardin à la brise du jour. L'homme et la femme allèrent se cacher aux regards du Seigneur Dieu parmi les arbres du jardin. Le Seigneur Dieu appela l'homme et lui dit: «Où es-tu donc?» L'homme répondit: «Je t'ai entendu dans le jardin, j'ai pris peur parce que je suis nu, et je me suis caché.» Le Seigneur reprit: «Qui donc t'a dit que tu étais nu? Je t'avais interdit de manger du fruit de l'arbre; en aurais-tu mangé?» L'homme répondit: «La femme que tu m'as donnée, c'est elle qui m'a donné du fruit de l'arbre, et j'en ai mangé.» Le Seigneur Dieu dit à la femme: «Qu'as-tu fait là?» La femme répondit: «Le serpent m'a trompée, et j'ai mangé.» Alors le Seigneur Dieu dit au serpent: «Parce que tu as fait cela, tu seras maudit parmi tous les animaux et toutes les bêtes des champs. Tu ramperas sur le ventre et tu mangeras de la poussière tous les jours de ta vie. Je mettrai une hostilité entre la femme et toi, entre sa descendance et ta descendance: sa descendance te meurtrira la tête, et toi, tu lui meurtriras le talon.» Le Seigneur Dieu dit ensuite à la femme: «J'aggraverai tes souffrances et tes grossesses; c'est dans la souffrance que tu enfanteras des fils. Le désir te portera vers ton mari, et celui-ci dominera sur toi.» Il dit enfin à l'homme: «Parce que tu as écouté la voix de ta femme, et que tu as mangé le fruit de l'arbre que je t'avais interdit de manger: maudit soit le sol à cause de toi! C'est dans la souffrance que tu en tireras ta nourriture, tous les jours de ta vie. De lui-même, il te donnera épines et chardons, mais tu auras ta nourriture en cultivant les champs. C'est à la sueur de ton visage que tu gagneras ton pain, jusqu'à ce que tu retournes à la terre dont tu proviens; car tu es poussière, et tu retourneras à la poussière.» L'homme appela sa femme Ève (c'est-à-dire: la vivante), parce qu'elle fut la mère de tous les vivants. Le Seigneur Dieu fit à l'homme et à sa femme des tuniques de peau et les en revêtit.

LES

SAYNETTES

DES 6ème C

Une journée shopping sans ma mère

Leila est au téléphone avec sa meilleure amie Olivia. Elles ont prévu d’aller

faire une journée shopping cet après-midi, mais sans les parents.

LEILA : Salut, c’est moi. Ça va ? Alors on fait comme on avait prévu ? Mes

parents sont occupés et les tiens ?

OLIVIA (en coulisse) : Les miens aussi. OK, on se rejoint au parc devant chez

moi.

LEILA : D’accord. J’arrive dans cinq minutes. (Elle raccroche le téléphone).

Maman ! MAMAN ! Je sors !

LA MÈRE (en coulisse) : Ah bon et tu vas où ?

(Elle prend ses affaires et sort rapidement, sans répondre, en claquant la porte).

LA MÈRE (en coulisse) : Bon, bais je crois que je ne le saurai pas. Ah ces ados !

Plus tard, dans le parc

OLIVIA : Bah t’en as mis du temps !!!

LEILA : Mon petit frère me demandait où j’allais. J’ai dû lui mentir ! Je lui ai dit

que j’allais voir pour un job d’été.

OLIVIA : Ho la la, les petits frères ! On prend le bus pour aller en ville ?

LEILA : OK, c’est le combien ?

OLIVIA : Le premier qui arrivera en ville. Allez dépêche-toi, cours, il arrive (Elles

courent et sortent de la scène).

15 minutes plus tard, en ville…

LEILA : Regarde cette robe, elle est trop swag. En plus, c’est Tache-Tache. J’kiffe

trop ce magasin !

OLIVIA : T’as raison, moi aussi. Et regarde cette jupe ! Je vais la prendre pour la

boum du collège.

LEILA : Je pense qu’elle t’ira très bien. Allez, viens, on va à la caisse, on a

d’autres achats à faire ! (Elles paient à la caisse) Et maintenant, direction

Macaïeux !

(Elles sortent du magasin bras dessus, bras dessous en sautillant).

10 minutes plus tard, chez Macaïeux…

OLIVIA : Regarde le chien sur le tee-shirt, il est trop LOL !

LEILA : Oui, c’est clair. Je le prends !

OLIVIA : Non, mais tu ne prends pas le tee-shirt que je voulais prendre ! En plus,

il n’en reste qu’un !

LEILA : Mais tu vois bien, t’es trop petit, il n’est pas à ta taille ! Tu vas nager

dedans !

OLIVIA : Oh regarde celui-là, il y a un autre chien dessus, il est encore plus

mignon ! Je le prends.

LEILA : OK. Moi, je préfère l’autre. Bon allez maintenant, allons voir les

chaussures à la Balle aux chaussures.

(Elles sortent du magasin).

5 minutes plus tard, devant la vitrine de la Balle aux chaussures.

OLIVIA : Beurk ! Regarde ces chaussures, elles sont vraiment trop horribles !

LEILA : T’as raison. Trop moches ! On ne va pas entrer ici. Allons plutôt à

Laisson chaussures !

OLIVIA : OK J’essaierai de prendre des espadrilles à talon pour être à peu près

de la même taille que toi.

LEILA : Alors là, ce n’est pas possible, il te faudrait au moins 30 cm de talon !

OLIVIA : Oh la la ! T’as vu l’heure ! Il serait peut-être temps de rentrer ou nos

parents vont s’inquiéter !

LEILA : OK. Dépêchons-nous ou nous allons louper notre bus. (Elles sortent de la

scène en courant).

De retour à la maison, chez Leila…

(Elles entrent avec leurs achats sous le bras).

MAMAN : Salut les filles. D’où venez-vous. Mais qu’est-ce que je vois ? Quoi ?

Vous avez passé votre journée à faire du shopping ! Et sans moi, ce n’est pas

très sympa, ça !

OLIVIA : Ah ! Heu … Bon je vais peut-être y aller moi. Je prends mes affaires et

j’y vais. Salut ! (En chuchotant à Leila). Bonne chance !

LEILA : Maman… Heu... Comment t’expliquer …Mmm….

MAMAN : Pas besoin que tu m’expliques. Fais-moi plutôt ce que tu as acheté !

(regardant dans le sac). Mais elles sont super jolies ces affaires ! Et cette robe,

vraiment ravissante ! Oh et regarde ce tee-shirt ! (la mère le met devant elle). Il

m’irait bien aussi, tu ne trouves pas ?

LEILA : Bon et bien maintenant que tu les as vus, je vais tout de suite les ranger

dans mon armoire.

MAMAN : Eh pas si vite mademoiselle ! Non, non, non, elles vont dans mon

armoire !

LEILA : Mais c’est moi qui les ai payés !

MAMAN : Justement, merci pour le cadeau !

(La mère enfile la robe tandis que Leila boude).

MAMAN : Regarde ta robe, Leila ! Elle me va à merveille !

LEILA : (en chuchotant) De toute façon, tu es trop vieille pour ça !

MAMAN : Pardon ?

LEILA : Heu… Je disais que là-dedans tu étais vraiment MAGNIFIQUE !

MAMAN : Ouais, j’espère !

LEILA : (en chuchotant) Je crois que je viens dire le plus gros mensonge de toute

ma vie !

(La mère enlève la robe et enfile le tee-shirt).

MAMAN : Ho et ce tee-shirt…Comment vous dites déjà ? Trop swag !

LEILA : Bon bah moi, je vais raconter mes mésaventures à mes amies sur

Facebook

MAMAN : OK ! Bah moi, je vais ranger MES super vêtements !

(Et elles sortent de scène).

FIN

Emma, Lola, Perrine

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Je ne supporte plus mon petit frère !

Lundi 12 mai 2012, Loïc, 5 ans, ayant fini sa journée d’école, est

tranquillement installé dans le canapé chez lui.

Loïc : (avec la télécommande dans les mains) Ouais, chouette ! Un nouvel

épisode des Télétubies ! Je vais pouvoir le regarder tranquillement !

(Lucas entre dans le salon).

Lucas : Enfin rentré du collège ! Je suis épuisé ! (Il s’affale sur le canapé). Oh

non ! Encore les Télétubies ! Donne-moi la télécommande !

Loïc : NON, c’est nul ce que tu regardes !

Lucas : Parce que toi, tu crois que c’est mieux peut-être ?

Loïc : Tu arrêtes sinon je vais le dire à papa (Loïc court vers la cuisine)

Lucas : (en l’attrapant au passage, Loïc tombe et Lucas le tire pas les pieds)

Reviens-là tout de suite !

Loïc : ARRETE ! Tu me fais mal !

Lucas : Je vais te frapper si tu ne me donnes pas la télécommande tout de

suite ! (et il le gifle).

Loïc : NON, lâche-moi ! (il donne un coup de pied dans le tibia à Lucas).

Lucas : Bon arrête, on se calme. D’accord ?

Loïc : D’accord.

Lucas : On joue à la console, ça te dit ?

Loïc : Ouais. Allez, pourquoi pas.

Lucas : Je vais te battre à MW3.

Loïc : Non, je n’aime pas Call of Duty, c’est trop violent pour moi. On joue à

Mario Kart 8 ?

Lucas : Non, pas ce jeu barbant !

Loïc : Et si on jouait à Forza 5 ?

Lucas : Oui, d’accord.

Loïc : Prépare-toi à perdre !

Lucas : Arrête, vantard, je vais te battre !

Loïc : On va voir ça. Tu prends quelle voiture ?

Lucas : La jaguar F-Type R coupé. Et toi ?

Loïc : La Bugatti vairon super sport GT3 16.4.

Lucas : Allez, on démarre la course. Prêt ? C’est parti !

Loïc : Et ouais, j’suis plus rapide que toi. Je vais te mettre la raclée de ta vie !

T’es trop nul !

Lucas : Allez, laisse-moi gagner. Sois sympa !

Loïc : Plutôt mourir !

Lucas : Ta voiture est trop rapide !

(Lucas se met devant l’écran, exprès pour gêner son frère).

Loïc : Pousse-toi de là. Tu me gênes ! Allez, dégage, j’t’ dis !

Lucas : J’suis bien là. J’y vois mieux !

Loïc : T’es mauvais joueur, c’est tout ! Et tricheur en plus !

Lucas : Ouais, c’est bon ça m’énerve ! Je m’en vais ! (Il balance sa manette par

terre).

Loïc : Ah, tu vois, j’t’ l’avais dit. J’ai gagné !

FIN

Loîc et Lucas

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Je suis amoureuse !

Lilou : Les filles, je suis si heureuse !

Steph : Tu nous caches quelque chose !

Alice : Dis-nous tout ! Vite, raconte !

Lilou : Euh… Il est parfait …

Alice : C’est bon, j’ai compris.

Steph : Quoi, mais expliquez-moi !

Lilou : J’ai rencontré l’Amour de ma vie !

Steph : Encore ! Et il s’appelle comment cette fois ?

Lilou : Théo. Et vous savez, il est extraordinaire !

Alice : Encore un nouveau ! Et qu’est-ce qu’il a de plus celui-là ?

Steph : Et c’est reparti pour un tour !

Lilou : Mais les filles, vous ne comprenez pas ! Celui-là, c’est l’homme de ma

vie !

Alice : Tu lui as parlé au moins ?

Lilou : Ben non. Mais j’en suis sûre, c’est lui. Je le sens !

Steph : Tu t’imagines beaucoup de truc mais si ça se trouve, il est peut-être

déjà en couple !

Lilou : Non, je me suis renseignée sur facebook, il est célibataire et a besoin

d’amour. Et je suis la meuf qui lui faut !

Steph : Allez, elle est repartie dans son délire !

Lilou : Mais arrêtez, vous ne le connaissez même pas !

Alice : Bon, je dois partir. Je vous laisse. Tu me raccompagnes chez moi Steph ?

Steph : Ouais. A demain Lilou.

Lilou : A demain.

(Elles sortent de la scène, Lilou d’un côté et les deux autres filles dans une autre

direction).

Le lendemain…

Alice : Salut, ça va ?

Steph : Oui.

Lilou : Oui, trop bien même !

Steph : Ah bon ? Qu’est-ce qui t’arrive ?

Lilou : J’ai rencontré un autre garçon hier en sortant de l’école et cette fois,

c’est le bon.

Alice : Ah, il me semble déjà avoir entendu ça quelque part ! Et l’autre ?

Euh…Théo, c’est bien ça ?

Lilou : Oh lui ! Je me suis trompée. Vous aviez raison, il était déjà en couple.

Steph : Bon moi, j’en ai marre de tes histoires de mec !

Alice : Moi aussi !

Lilou : Mais les filles. Je ne vous ai pas tout dit ! Il s’appelle Jérémy. Et vous le

verriez, il est beau comme un dieu ! Quand je lui ai parlé hier, je suis devenue

toute rouge. La honte, quoi !

Alice : On s’en fout ! Tu viendras nous reparler quand tu sauras vraiment ce que

veut dire « tomber amoureuse » !

Steph : C’est bon j’en ai assez entendu. J’en ai marre, j’m’ casse !

Alice : Attends, j’arrive !

(Elles sortent de la scène, bras dessus, bras dessous).

Lilou : Mais… les copines !

(Elle sort aussi de scène, mais dans une autre direction,dépitée).

Le lendemain, Steph et Alice sont assises sur un banc. Lilou arrive.

Lilou : Les filles, j’ai réfléchi à ce que vous m’avez dit hier. Je comprends, je sais

que je suis pénible à vous parler tout le temps de garçons. J’ai eu une grande

discussion avec Jérémy et il m’a ouvert les yeux.

Steph : Ah enfin. Ce n’est pas trop tôt !

Lilou : Mais vous ne devinerez jamais ce qu’il m’a dit : Il est homosexuel !

Alice : Oh ma pauvre chérie !

Steph : Il n’était vraiment pas pour toi.

Steph et Alice rigolent en faisant un câlin à Lilou.

FIN

Lucie, Lou-Anne et Salomé

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Je suis amoureuse !

Chloé : Salut papa ! Il faut que je te parle, mais ne t’énerve pas !

Mathias : (concentré sur son ordinateur) Ouais vas-y je t’écoute.

Chloé : Bon … J’y vais. J’ai rencontré quelqu’un.

Mathias : Ah c’est génial ça !

Chloé : C’est l’Amour de ma vie, elle est si parfaite ! Je l’aime tellement ! Un

truc de ouf !

Mathias : Ah ! Une notification facebook sur mon statut !

Chloé : Pfouou !

Mathias : Euh… Ma chérie, tu peux aller me chercher une bouteille de coca au

frigo, s’il te plait ?

Chloé : Tu as entendu ce que je t’ai dit papa ?

Mathias : Et toi, tu as entendu ? Tu me le diras après. Pour le moment, va me

chercher mon coca !

Chloé : Oui.

(Elle va dans la cuisine chercher la bouteille de coca et revient).

Chloé : Tiens, la voilà ta bouteille !

Mathias : Ah merci. Alors, qu’est-ce que tu étais en train de me dire de si

important ?

Chloé : J’aime une fille. Elle s’appelle Lilou. Ça fait bientôt un mois qu’on est

ensemble. Je n’ai jamais été autant amoureuse d’une personne ! Tu

comprends ?

Mathias : Oui, oui (en essayant d’éteindre l’ordinateur).

Chloé : Et je me demandais si elle pouvait venir à la maison.

Mathias : Ah non ! Pas de garçon à la maison ! Mais qu’est-ce qu’il a cet

ordinateur ? (toujours en essayant d’éteindre l’ordinateur).

Chloé : Ça tombe bien c’est une fille !

Mathias : Ah ! Ça y est ! J’ai enfin réussi à éteindre ce fameux ordinateur ! Tu

disais ?

Chloé : (sur un ton énervé) Ça tombe bien c’est une fille !

Mathias : Je ne suis pas sûr d’avoir bien compris ?

Chloé : Si, tu as très bien entendu !

(La sonnette d’entrée retentit). Ding Dong.

Chloé : Ne bouge pas, je vais ouvrir. (Elle se dirige vers la porte et l’ouvre) Ah,

c’est toi ! Ça va mon cœur ?

Lilou : Oui ça va. Et toi ? Tu as parlé à ton père ?

Chloé : Oui, mais il ne m’écoute jamais ! On verra bien sa réaction !

Lilou : Oui.

(Chloé et Lilou rentrent dans le salon. Le père est en train de boire son coca).

Chloé : Papa, je te présente Lilou, c’est ma petite copine.

Lilou : Bonjour monsieur (en s’avançant vers lui)

Mathias : (manque de s’étrangler et recrache son coca sur Lilou) Quoi ? Mais

c’est une blague ! Dites-moi que je rêve !

Chloé : (sur un ton énervé) Non, je t’en ai parlé mais tu ne m’écoutes jamais !

Mathias : Bon je comprends. J’étais occupé…

Lilou : Mon petit cœur, on ne s’est même pas embrassé !

Chloé : Ah oui désolée bébé ! (et elles s’embrassent sur la bouche devant le

père).

Mathias : (sur un ton dégouté) Ah mon Dieu ! Quelle horreur ! Je n’ai jamais vu

ça ! Lilou, allez-vous-en ! Je ne veux pas voir ça dans ma maison !

Chloé : Non papa ! Accepte ma vie comme elle s’il te plait et accepte-moi

comme je suis ! (et en s’adressant à Lilou) Ne t’en va pas mon cœur.

Lilou : Monsieur, écoutez-moi. Votre fille et moi nous sommes très amoureuses

l’une de l’autre. Nous voulons vraiment construire notre vie ensemble. Et

surtout ne pas se séparer pour des choses pareilles !

Mathias : Bon, OK … Je veux bien essayer mais je ne garantis rien !

Chloé : Merci papa ! Tu es le meilleur papa du monde ! Tu viens mon cœur, on

va dans ma chambre ?

Mathias : (horrifié) Quoi ? Dans ta chambre ? (énervé) Et vous allez faire quoi ?

Chloé : Bien faire nos devoirs évidemment !

Mathias : Hors de question ! Je suis sûr que vous allez faire autre chose. Ah

non, c’est plus que je ne peux supporter ! (s’adressant à Lilou) Va-t’en et ne

reviens jamais ! Et laisse ma fille tranquille ! (Il la prend par le bras pour la faire

sortir)

Lilou : Ben je m’en vais. (Elle fait un bisou au passage à Chloé)

Chloé : Papa ! Tu m’énerves. Je vais dans ma chambre et je n’en sortirai que

quand tu auras changé d’avis !

Mathias : Tu peux toujours rêver ma fille !

(Mathias sort en tenant Lilou fermement par le bras et Chloé sort pour aller

s’enfermer dans sa chambre).

FIN

Chloé, Emma et Mathias

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Au restaurant

Un père amène son fils dans un restaurant réputé de la ville. Ils entrent dans

le restaurant et sont accueillis par un serveur.

Bryce : Bonjour, deux personnes s’il vous plait.

Noah : Bonjour messieurs. Veuillez prendre place. Voici les menus (et il leur

donne chacun un menu)

Bryce : Merci beaucoup. Dis bonjour au monsieur Paul !

Paul : Au revoir ! (et le serveur s’en va)

Bryce : Tu es malpoli. Qu’est-ce que tu as aujourd’hui ? Tu n’es pas content que

je t’emmène manger au restaurant ?

Paul : Tais-toi, tu me fatigues avec toutes tes questions ! Laisse-moi tranquille !

(Le serveur revient pour la commande).

Noah : Vous avez choisi ?

Paul : Oui de la crotte !

Noah : Désolé, nous n’avons pas ce que vous demandé au menu ! Et puis vous

savez, jeune homme, ce n’est pas bien fameux.

Paul : Comme votre restaurant !

Bryce : Moi je voudrai de la salade norvégienne, s’il vous plait

Paul : Tu n’en prends pas tous les jours, même rarement, gros lard !

Bryce : Qu’est-ce que tu veux Paul ?

Paul : Des frites !

Noah : La commande est prise. Je vous remercie messieurs.

(Le serveur part et revient presque aussitôt avec la commande).

Noah : Voici messieurs et bon appétit ! (Il repart)

Bryce : Alors tu aimes Paul ?

Noah : Non ! (et il balance son assiette)

Bryce : (en chuchotant) Arrête, tu me fais honte !

Noah : (revient pour balayer les déchets) Souhaitez-vous autre chose ?

Paul : Oui, du pipi !

Bryce : (en s’énervant) ARRÊTE ! Non, mais tu as quel âge ? On dirait un gamin

de 5 ans !

Paul : Mais j’ai 5 ans, idiot !

Bryce : (encore plus énervé) Non alors là Paul, tu vas trop loin ! J’en ai marre de

toi ! Puisque c’est comme ça, débrouille-toi tout seul ! (et se lève et s’en va du

restaurant)

Paul : Non, s’il te plait revient ! Mon petit papounet chéri ! Ne m’abandonne

pas !

Noah : Hé Monsieur ! Je crois que vous avez oublié quelque chose. Ne partez

pas comme ça. Reprenez votre fils. Vous ne pensez tout de même pas que je

vais vous le garder ! Revenez immédiatement ou j’appelle la police (et il

commence à sortir son téléphone de sa poche)

Bryce : Bon, OK. (il prend son fils par le bras). Tenez votre argent pour payer

l’addition. Au revoir monsieur.

Noah : Au revoir monsieur et bon courage.

Bryce : Allez en voiture maintenant, retour à la maison. C’est la dernière fois

que je t’amène au restaurant !

(Ils sortent de la scène : Bryce tenant Paul par le bras d’un côté et le serveur de

l’autre côté. Bryce )

Paul : Attends, je ne suis pas attaché !

Bryce : Je m’en fous !

(Et il démarre à toute vitesse).

FIN

Bryce, Paul et Noah

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Je ne veux pas aller à l’école !

Il est quelle heure ? Déjà 7 heures ! On non, j’suis fatigué. Oh et puis j’ai encore

le temps. Je vais attendre encore 5 ou 10 minutes…

(Il se rendort en ronflant, puis se réveille. Il s’étire).

Ça sert à quoi l’école ? À rien ! Sur ce coup, je suis d’accord avec moi-même, ce

qui est rare en soi ! En plus, je n’ai même pas fait mes devoirs. Ça aussi, ça sert

à quoi ? A revoir ce qu’on apprend à l’école, c'est-à-dire … (quelques secondes

de silence) Rien ! Et hier j’ai débloqué le niveau 64 de Tralldacraft, ce jeu vidéo

que je déteste ! D’ailleurs, les jeux vidéo, ça sert à quoi ? À rien ! Oups si. Ça

sert à … (quelques secondes de silence) s’abrutir.

Et puis au fait, on mange quoi à la cantine aujourd’hui ? (Il se lève de son lit, va

allumer une lampe et prend une feuille accrochée au mur). Alors mardi …

- Endives : elles sont souvent desséchées

- Des rognons, avec leur sauce au gras. Beurk ! Ça me donne envie de

vomir !

- Avec des pâtes, le pain est bien meilleur !

- Et du riz au lait ! Miam, mon dessert préféré… (quelques secondes de

silence) quand c’est maman qui le fait bien sûr !

Un bon menu comme l’aurait préparé Vomito dans Titeuf ! Y a pas à dire, on va

encore se régaler aujourd’hui !

(Il revient s’asseoir sur le lit). Oh la la mais j’y pense ! On a un contrôle de maths

et ça, ça sert vraiment à rien ! Si, à apprendre combien font 1+1 ou 2+2, mais

ça, je le sais déjà depuis longtemps ! Ça fait 6 !

Tenez, c’est comme la SVT, la Science du Vinaigre et des Terriens ! En cours de

SVT, je n’ai jamais vu de vinaigre ! C’est comme le sport. Parlons-en du sport !

Tu cours et dès que le prof ne te voit plus, tu marches. Puis tu te remets à

courir car le prof te cherche. Je ne sais pas pourquoi mais à chaque fois, j’ai mal

au ventre ! C’est peut-être parce que je n’aime pas courir !

…(quelques secondes de silence)

Mais au fait, j’y pense… On est dimanche et je dois aller aider mon frère à

préparer la fête du village. Allez hop debout ! Et au travail, plus vite que ça !

(Il se lève d’un bond et s’en va en courant).

FIN

Tom

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Chez le boulanger

Le boulanger : Bonjour, bienvenue dans la boulangerie de la rue de Paris. Que

puis-je pour vous ?

La vieille dame : (avance doucement et difficilement, avec une canne) Bonjour,

je voudrai un pain et une baguette s’il vous plait.

(Un jeune homme entre dans la boulangerie). Ding Dong

Le voleur : Bonjour !

Le boulanger et la vieille dame : (en chœur) Bonjour.

Le voleur : (s’approche de la vieille et la bouscule suffisamment pour la faire

tomber) Oh ! Pardon madame, je suis vraiment désolé. Attendez, je vais vous

aider à vous relever (et il en profite pour lui voler son porte-monnaie dans son

sac).

Le boulanger : Ça va, vous ne vous êtes pas fait mal ?

La vieille dame : Non, ça va, je vous remercie.

Le boulanger : Alors ça vous fera 3 euros 20.

La vieille dame : Attendez deux secondes. Je ne retrouve pas mon porte-

monnaie dans mon sac. Pourtant, je suis sûre qu’il y était tout à l’heure ! (et

elle continue à chercher désespérément dans son sac)

Le voleur : (en rigolant). Allez salut les vieux ! J’m’ casse !

La vieille dame : Reviens ici sale voyou ! (en agitant sa canne) Vite, monsieur !

Appelez la police !

Le boulanger : Tout de suite. (Il compose le 17 sur son téléphone) Allo la

police ? Ici la boulangerie de la rue de Paris. Une vieille dame vient juste de se

faire voler son porte-monnaie dans ma boulangerie.

….

Le boulanger : Oui, bien sûr on l’a vu. Comme je vous vois ! Il est grand, roux et

doit avoir une quinzaine d’années. Et il porte une grosse casquette noire. Je

suis sûr qu’il doit encore trainer dans le quartier.

….

Le boulanger : Très bien, on compte sur vous pour le retrouver.

Le lendemain, le voleur, grâce à la description détaillée du boulanger, a été

arrêté. Dans le bureau du commissaire…

Le commissaire : Alors petit con ! Comme ça, on vole les vieilles dames !

Le voleur : Je ne sais pas de quoi vous voulez parler. Ce n’est pas moi, je vous le

jure !

Le commissaire : Mais bien sûr ! Alors explique-moi pourquoi on a retrouvé son

porte-monnaie dans ton sac !

Le voleur : Je ne sais pas, c’est quelqu’un qui l’aura mis !

Le commissaire : Evidemment. Toi, tu n’y es pour rien ! Tu sais que Madame

Constantine, la personne que tu as volée, a décidé de porter plainte ? Tiens

justement, la voilà qui entre !

La vieille dame : Bonjour monsieur le commissaire. Bonjour jeune homme.

Le commissaire : Bonjour Madame. Reconnaissez-vous votre agresseur ?

La vieille dame : Comment ? Que dites-vous ?

Le commissaire : Je vous demande si ce jeune homme est bien la personne qui

vous a volé votre porte-monnaie hier à la boulangerie ?

La vieille dame : Ah non pas du tout.

Le voleur : Vous voyez, j’vous l’avais bien dit. Je n’ai rien fait.

Le commissaire : Vous êtes sûr ? Remettez vos lunettes, vous y verrez mieux.

La vieille dame : (elle remet ses lunettes). Ah oui vous avez raison. J’y vois

beaucoup mieux. Effectivement c’est bien lui, je le reconnais maintenant.

Le commissaire : Très bien. Jeune homme vous êtes en état d’arrestation.

Le voleur : Mais n’importe quoi. Vieille peau ! (en s’adressant à la vieille dame).

Mais vous perdez la tête. Elle est folle la vieille !

La vieille dame : (se lève d’un geste et agite sa canne au-dessus du voleur) Non

mais je ne vous permets de me traiter de la sorte.

Le commissaire : Bon on se calme. Allez petit con, en cellule, ça te fera peut-

être réfléchir …

(Et ils se lèvent : le commissaire tient le voleur par le bras pour l’amener en

cellule et la vielle dame les suit en continuant d’agiter sa canne. Ils sortent.)

La vieille dame : Non mais il n’y a plus de respect ! Tu vas voir si je t’attrape !

Constance, Louis et Killian