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Travailler et vivre en Corée du Sud 2009

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Page 1: Travailler et vivre en Corée du Sud 2009

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Travailler et vivre en Corée du Sud 2009

Actualisation au 3 avril 2009 © MINEFE – DGTPE Prestation réalisée sous système de management de la qualité certifié AFAQ ISO 9001

Modalités administratives pour travailler

Selon l’objet du séjour, les

documents à fournir pour

l’obtention d’un visa vont d’un

formulaire de demande de visa

(disponible en ligne) à des CVs,

en passant par des autorisations

d’entreprises ou de ministères.

Modalités d’obtention d’un visa :

Pour un séjour inférieur à trois mois, les Français n'ont pas besoin de visa

d'entrée en Corée. Ils obtiennent un titre de "visiteur temporaire" qui

n'autorise pas la conclusion d’un contrat de travail. Dans tous les autres cas,

l’obtention d’un visa est obligatoire. Elle se fait en règle générale auprès de

l’ambassade de Corée en France ou d’un consulat coréen à l’étranger ; elle

peut également être déposée auprès d’un bureau de l’immigration en Corée

même. Le délai d’obtention varie de quarante-huit heures (visa d’affaires de

courte durée) à six semaines et le coût varie de 30 à 50 euros.

Si l’on entre en Corée comme touriste et que l’on se voit offrir un emploi, il

est possible de présenter une demande de visa de travail dans une mission

diplomatique ou consulaire coréenne située dans un pays voisin, comme le

Japon ou Hong Kong, pourvu qu’un numéro de confirmation de délivrance de

visa ait été fourni à l'avance par l’employeur potentiel. Attention, la

procédure administrative est parfois longue (de 2 à 4 semaines) et implique

différents interlocuteurs (l’employeur, le Ministère de la Justice, le Ministère

de l’Emploi…).

Modalités d’obtention d’un permis de travail :

Pour exercer une activité rémunérée, il faut obtenir un permis de travail

(employment permit) pour étranger, distinct du visa. Les visiteurs peuvent

obtenir ce permis en Corée ou dans leur pays d'origine avec l'appui de leur

futur employeur en Corée. Les permis de travail sont accordés pour un an et

renouvelables dans la limite de trois ans à partir de la date d’entrée dans le

pays. Une fois le permis de travail obtenu, il faut effectuer une demande de

visa qui doit être délivré à l’extérieur de la Corée. Enfin, la demande de carte

de séjour (foreigner registration card) doit s’effectuer dans les 90 jours qui

suivent l’entrée sur le territoire et avant toute sortie du territoire.

Le visa tourisme-emploi (working holiday visa), une alternative au

permis de travail

Introduit en 2008, le visa tourisme-emploi, d’un an non renouvelable, permet

aux étrangers âgés de 18 à 30 ans, sans enfants à charge, d’effectuer un séjour

touristique d’un an en Corée et d’y exercer un emploi pour compléter leurs

ressources financières. Aucune carte de séjour ne sera exigée pour son

détenteur.

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Le marché du travail en Corée du Sud

Deux portails coréens proposent des offres d’emplois (CDI, CDD, missions ponctuelles) pour les étrangers : www.jobs.seoul.go.kr et www.worknplay.co.kr. Les offres publiées sur ces sites sont très variées (enseignement, marketing, spectacle…).

Trois secteurs (automobile, environnement et industries de pointe) emploient à eux seuls presque la moitié des expatriés. 2% des sociétés françaises (dont Renault-Samsung) en emploient même 44%.

Pour exercer une activité professionnelle en Corée du Sud, la connaissance de

la langue anglaise est pratiquement indispensable, voire celle du coréen dans

les entreprises coréennes. Si le coréen n’est pas facile à apprendre, vous

pouvez, en quelques heures, maîtriser le hangeul (écriture coréenne). A la

complexité de la langue s'ajoute celle des différences de mentalité et de

coutumes, qui peuvent être difficile à surmonter pour un étranger.

Deux secteurs qui recrutent plus d’étrangers que les autres,

l’informatique et l’enseignement :

De nombreuses institutions publiques et privées recherchent des professeurs

(d’anglais pour la plupart). Il est facile de trouver un poste de professeur

d’anglais, surtout si l’on est de langue maternelle anglaise (« native

speaker »). Si ce n’est pas votre cas, il reste possible de trouver un emploi de

professeur de français ou dispenser des cours particuliers à domicile.

L’informatique a également un bon potentiel de recrutement. Le marché est

très demandeur de programmeurs Web, designers 3D, développeurs,

consultants Internet, administrateurs réseaux…

Les entreprises françaises recrutent surtout dans l’automobile et

l’industrie de pointe :

Environ deux cents entreprises françaises sont implantées en Corée mais

emploient peu d’expatriés (environ 1%). On peut l’expliquer par le haut

niveau de qualification des Coréens et la prime donnée à l’intégration

culturelle, les entreprises cherchant avant tout à se fondre dans le paysage

économique coréen pour accroître leur crédibilité.

Vivre en Corée du Sud

Pour des informations plus complètes sur les modalités de logement, la scolarisation, la santé en Corée du Sud et notamment la liste des hôpitaux internationaux, consultez les fiches Immobilier à Séoul, Scolarisation des enfants à Séoul et La Santé en Corée sur le site du cercle des entrepreneurs francophones en Corée : www.cefc-seoul.com

Logement :

Séoul était en 2007 l’une des villes les plus chères au monde principalement

en raison du prix des loyers. Mais la baisse du won (la devise coréenne) en

2008 a tempéré la situation. Le parc de logement traditionnellement occupé

par les expatriés est en général plus cher. C’est pourquoi il peut être plus

avantageux de ne pas passer par son entreprise pour trouver un logement plus

abordable. Le recours à une agence immobilière est généralement nécessaire.

Il existe deux systèmes locatifs distincts en Corée du Sud. Le jeonse ou key

money consiste dans le dépôt par le locataire d’un montant équivalent à 60-

70% de la valeur du bien immobilier. Cette somme, que le locataire récupère

à l’issue du contrat de location, est investie par le propriétaire qui se

rémunère sur les intérêts au lieu d’un loyer. Le wolse, semblable au système

français, est un loyer mensuel avec dépôt de garantie (bojunggum). Un

troisième système, moins fréquent et le plus souvent contracté par les

entreprises employant des expatriés sur des missions de quelques années,

consiste dans le paiement dès signature du contrat d’un à deux ans de loyer

d’avance et ne nécessite aucun dépôt d’argent.

Les options de location varient selon les budgets : les maisons (généralement

l’option la plus chère), les serviced residences (meublées, elles fournissent un

service type hôtel avec nettoyage, services en chambre…), les « appateu »

(complexes d’immeubles de plus de 10 étages), les villas (appartements situés

dans des immeubles de 3 ou 4 étages) et les officetels (studios).

Alimentation

Les débits alimentaires sont très variés : supermarchés (E-Mart, Homeplus),

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Pour plus d’informations sur les

services proposés par le CNED, consultez lez site Internet www.cned.fr/scolaire/

Pour plus d’informations sur la

convention de sécurité sociale franco-coréenne, consultez la fiche éponyme disponible sur simple demande auprès de la Mission économique de Séoul.

grands magasins hauts de gamme (Lotte, Hyundai et Shinsegae), vente sur

Internet, convenience stores (magasin de proximité ouvert 24h/24 et offrant

presque exclusivement en-cas, boissons et friandises)… Les grands magasins,

les plus chers, offrent une large gamme de produits importés. Les

supermarchés classiques, plus abordables, proposent principalement des

produits locaux ou importés des pays voisins (Chine, Japon, Thaïlande). Les

grands marchés traditionnels, situés plus loin des quartiers d’affaires ou des

quartiers d’expatriés, offrent des produits frais à très bon marché.

Scolarisation :

De nombreux expatriés ayant des enfants en bas âge en Corée apprécient les

crèches coréennes qui ont des horaires flexibles.

Différentes possibilités s’offrent aux expatriés pour la scolarisation de leurs

enfants à partir de la maternelle. Le lycée français de Séoul

(www.lfseoul.org) est le seul établissement en Corée qui soit reconnu par le

Ministère de l’Education nationale français. Il prend en charge les enfants à

partir de 3 ans de la Petite section de maternelle à la Terminale en

enseignement direct. D’autres options, non reconnues sont : le lycée

international Xavier (francophone catholique) (www.xavier.sc.kr) ; la Seoul

Foreign School (www.sfs.or.kr), la German School, la Yongsan International

School of Seoul (www.yisseoul.org), la Korea International School

(www.kis.or.kr).

D’autres villes comme Busan, Incheon et Kojedo ont des établissements

internationaux. Dans les autres cas, il faut faire appel au cours à distance du

CNED (Centre national d’enseignement à distance).

Soins médicaux :

Le système médical coréen offre une large gamme de soins de très bon

niveau. Un certains nombre d’établissements sur Séoul ont une bonne

réputation et certains ont un service permanent ou à mi-temps pour les

étrangers où l’on est accueilli et soigné en anglais ou même en français

(Hôpital Samsung de Gangnam, Hôpital Severance de l’Université de

Yonsei).

En vertu de la convention de sécurité sociale franco-coréenne, les employés

détachés de France ne sont plus tenus de cotiser à la fois en France et en

Corée. Les travailleurs français non pris en charge par le régime de sécurité

sociale français peuvent opter pour l’une ou plusieurs des options suivantes :

adhérer à la sécurité sociale coréenne ; adhérer à une assurance privée ou

encore s’inscrire à la caisse pour les Français à l’étranger (CFE).

Contacts et liens utiles

En France :

Ambassade de Corée en France www.mofat.go.kr/english/main/ Adresse : 125 rue de Grenelle 75007 Paris –

Tél. : 01 47 53 01 01 - Horaires d'ouverture : 09:30-12:30 et 14:30-18:00 du lundi au vendredi : la rubrique

consulaire du site de l’ambassade donne un aperçu rapide des différents types de visa et leurs modalités

d’obtention et propose le téléchargement en ligne des formulaires de demande de visa. Pour des informations

plus détaillées, consultez les sites officiels (en anglais) du Ministry of Labor

(english.molab.go.kr/english/main.jsp) et du Ministry of Foreign Affairs and Trade

(www.mofat.go.kr/english/main/index.jsp?lang=eng)

La Maison des Français de l’étranger (MFE) www.mfe.org : la MFE est un service du ministère des

Affaires étrangères et européennes qui a pour mission d’informer tous les Français envisageant de partir vivre

ou travailler à l’étranger. Deux chapitres de leur site sont consacrés à l’emploi et aux stages. La MFE tient

également à jour un guide, le Livret du Français à l’étranger, conçu par des spécialistes de l’expatriation du

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Ministère des Affaires étrangères. Il est téléchargeable gratuitement et constitue une base très complète de

données et de contacts sur l’établissement dans le pays de résidence, l’emploi et les stages à l’étranger, la

protection sociale, la fiscalité et la scolarisation. Un bémol cependant : certaines informations ne sont pas à

jour, il s’agit de bien vérifier les dates des actualisations.

En Corée :

Ambassade de France en Corée ambafrance-kr.org/

Adresse : 30 Hap-dong - Seodaemun-gu, Seoul 120-030 - Tél. : (+82) (2) 3149 4300

Mission économique de Séoul Contact : Sylvain REMY, Attaché commercial - [email protected] - Tél. : + 82 (0)2 563 1544

Chambre de commerce et d’industrie franco-coréenne (French Korean Chamber of Commerce and

Industry, FKCCI) www.fkcci.com : met à disposition des entreprises désireuses de recruter et des demandeurs

d’emploi un espace dédié sur son site Internet. Elle offre à la consultation en ligne un annuaire regroupant 180

entreprises françaises et coréennes de tous secteurs.

Chambre de commerce de l’Union européenne en Corée (The European Union Chamber of commerce in

Korea, EUCCK) www.eucck.org

Le Cercle des entrepreneurs Français de Corée (CEFC) www.cefc-seoul.com : cette association française à

but non lucratif vise à aider les entrepreneurs de langue française dans leur démarche à la création de petites et

moyennes entreprises en Corée du Sud.

Korea 4 expats www.korea4expats.com: ce site en anglais propose de nombreuses informations et conseils sur

la vie d’expatrié en Corée (préparer son séjour, vivre, faire ses courses, visiter, se soigner etc.)

Association des Francophones de Corée (AFC) www.afc-online.org : cette association a pour vocation de

favoriser l'intégration des familles francophones en Corée. Composée aujourd'hui d’environ 200 familles

d’expatriés ou de coréens de langue française, elle organise une manifestation par mois environ, afin de

permettre à la communauté francophone de se rencontrer, se divertir et favoriser ainsi les échanges.

Le Cercle franco-coréen www.cerclefrancocoreen.org : cette association propose régulièrement des

rencontres en langue française, entre membres coréens, français et francophones. Parmi les activités proposées

pour les membres figurent les cafés d’accueil, les visites de la Corée, les activités sportives, ludiques et les

sorties culturelles. La cotisation annuelle est de 40 000 wons (soit environ 25€). Pour plus d’informations,

contactez l’association : [email protected]

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Les publications de la mission économique

Fiches disponible sur simple demande auprès de la Mission économique de Séoul

- Modalités pratiques de séjour en Corée du Sud

- La convention de sécurité sociale franco-coréenne

Guides disponibles en version papier ou électronique dans la boutique en ligne d’Ubifrance : www.ubifrance.fr

S’implanter en Corée du Sud : une étude complète destinée aux sociétés françaises

désirant créer une structure en Corée du Sud qui comporte de nombreuses informations

pratiques, notamment concernant les coûts et les procédures à suivre pour chaque forme

d’implantation. 214 pages, 2008, 65,40 € HT

L’essentiel d’un marché : la Corée du Sud : ce guide fait un tour d’horizon des

problématiques auxquelles est confronté un exportateur en Corée du Sud : accès aux

marchés, réseaux de distribution, canaux promotionnels, tarifs douaniers, règlementation

des échanges en Corée du Sud. 192 pages, 2006, 23,70 € HT

Copyright

Tous droits de reproduction réservés, sauf autorisation

expresse de la Mission Economique (adresser les

demandes à [email protected] ).

Clause de non-responsabilité

La ME s’efforce de diffuser des informations exactes et à

jour, et corrigera, dans la mesure du possible, les erreurs

qui lui seront signalées. Toutefois, elle ne peut en aucun

cas être tenue responsable de l’utilisation et de

l’interprétation de l’information contenue dans cette

publication qui ne vise pas à délivrer des conseils

personnalisés qui supposent l’étude et l’analyse de cas

particuliers.

Auteur : Mission Économique

Adresse : Samheung Bldg. 8th Fl., 705-9, Yeoksam-

dong, Gangnam-gu, SEOUL 135-711

Rédigée par : Chloé GRUTCHFIELD

Revue par : Sylvain REMY

Version originelle du 3 avril 2009